[event ghosts] We're like long lost brothers Who've found each other - Alec

Lun 6 Avr 2020 - 12:15

Jeudi 3 mars 2016, fin de journée

« Tu es sûre que tu ne préfères pas qu’elles viennent ici, tes copines ? Ca m’emballe pas que tu ailles dans cet état sur le chemin de Traverse.»
« Je suis enceinte, gros débile, pas totalement invalide. Tu m’accompagnes, tu me ramènes, tu ne seras pas loin, s’il y a un souci elles te préviendront. Qu’est-ce que je risque ? Et puis je te rappelle qu’il faudra aussi la semaine prochaine finir les derniers achats.»
«Humpft. C’quand même pas raisonnable, imagine qu’on te bouscule ? » grogna-t-il sans vraiment la regarder dans les yeux, préférant largement caresser tendrement le ventre de Mily. Probablement trop inquiet pour pas grand-chose, mais c’était beaucoup plus fort que lui, il ne pouvait pas s’en empêcher. Son bébé, son fils, il voulait juste qu’il soit en sécurité.
«Warren !! »
« Ouais, ouais on transplane là-bas. J’ai compris.»

Elle ne lui demandait pas grand-chose et il comprenait bien, qu’elle avait aussi besoin de sortir un peu de la maison, mais cela ne l’emballait quand même pas. Il continua donc de grogner un peu et après avoir vérifié qu’elle était assez couverte, ils transplanèrent jusqu’au chemin de traverse. Est-ce qu’il devenait si possessif envers elle pour autre chose que le bébé ? Il n’en savait trop rien mais… cela avait quand même quelque chose d’un peu gênant dans cette situation. Il n’avait pas envie de s’attacher à cette vieille harpie.
Quoiqu’il en soit, il l’accompagna bien gentiment jusqu’au restaurant où elles avaient rendez-vous, et il ne la laissa qu’après avoir vérifié qu’elle serait en bonne compagnie. Il leur rappela une énième fois qu’il serait une rue ou deux à côté dans un petit bar s’il y avait le moindre souci. Et il insista à un tel point sur ce mot qu’elles auraient pu probablement l’imaginer en gros gras souligné. Une gloussa et sortit qu’il était trop mignon, tandis que Mily profita largement de la situation pour l’embrasser.
Merde. En plus c’était un putain de baiser. C’était pas franchement le moment de jouer à ça avec ses hormones. Il essayait d’être sage, fidèle et elle, alors qu’ils ne pouvaient (voulaient ?) plus rien faire pour la sécurité du bébé, elle le chauffait. Oui, ce baiser c’était tout simplement le chauffer. Petit âme sensible qu’il était… heu obsédée pardon.

Il s’était donc rendu dans le bar en question, certain que Mily assurerait qu’il lui mangeait dans la main tant elle était… parfaite, ou enceinte. Ce qui n’était pas tout à fait faux pour la dernière solution. Il commanda un grand whisky pur feu histoire d’oublier ces conneries de nana, bébé copines et compagnie.

Mar 7 Avr 2020 - 16:43

Débarquer en plein quartier sorcier ? Etait-ce la meilleure idée qu’il soit ? Non, sans doute pas. Mais une chose dans ce goût-là, il était hors de question de la laisser passer. Warren l’avait prévenu la veille et si Alec n’avait rien dit à Mack, il ne resterait pas inactif face à un tel affront. Calme, un verre à la main dans le fond de la pièce, il avait attendu que l’homme se détende avec ses proches. Personne n’avait prêté attention à lui jusqu’ici. Une chance car si les Supérieurs lui tombaient dessus, il savait qu’il ne passerait pas la journée.
Pour autan, il y avait quelque chose qu’il se devait de faire. Alors il s’était glissé jusque derrière l’homme au grand sourire. Devant lui, le type lui avait adressé un regard interrogatif mais ça n’était pas à lui qu’il s’intéressait.

« T’en as du cran franchement. Alors on va rappeler certaines règles : tu oublies Mack si tu ne veux pas que je détruise intégralement ta misérable existence. »

Son verre avait claqué sur la table, éclaboussant Isaac au passage. Sa voix, dure, froide, menaçante vibrant sans qu’il ne fasse pourtant autre chose que souffler à l’oreille de l’ancien fiancé de sa femme.

« Joue pas avec moi Isaac. Et ne t’imagines surtout pas protégé par la situation. »

Avec une lenteur calculée, il s’était redressé, braquant son regard droit dans le type d’en face avant de s’éloigner calmement dans la foule du pub sorcier. Il n’avait pas tardé à remarquer Warren au bar. Il s’en était approché calmement, demandant deux verres au bar en suivant le manège derrière lui de ses anciens interlocuteurs. Verres à la main, il s’était accoudé au bar devant Warren, gardant à l’œil les deux hommes qui quittaient les lieux sans un regard en arrière.

« Tient. Tu me sembles avoir besoin d’une double dose. »

Qu’est-ce que foutait un type recherché par une frange du monde magique en plein quartier sorcier ? Bonne question.
Quelques instants encore, il avait gardé son air mauvais, fixant les deux hommes qui s’éloignaient en parlant précipitamment jusqu’à disparaitre totalement, le laissant alors s’autoriser à lâcher un petit sourire en coin.

« T’as réussi à louper que le connard qui en veut à la marraine de ton fils buvait tranquilos un verre derrière toi. »

Mer 8 Avr 2020 - 12:35

Est-ce qu’il avait vu que son ami était présent, non ? Il avait directement foncé boire un verre. Il essayait de ne pas trop penser, mais, il fallait bien l’avouer ce n’était pas si simple que ça ! Il y avait de plus en plus de choses à penser, à gérer, de plus en plus de peur aussi, d’une certaine façon. Par ce que chaque jour qui passait, il avait l’impression que les portes se refermaient ne lui laissant plus qu’une seule voix, aucun échappatoire et c’était angoissant. Il savait qu’il n’avait plus le droit à l’erreur, que s’il n’agissait pas bien, il serait resté encore et encore. Il le savait, et c’était épuisant psychologiquement, plus la venue du bébé bientôt qui l’achevait. Pour le futur petit Nicholas, les questions se posaient encore et encore et encore, comment l’élever, comment rendre son enfant heureux tout en respectant certaines choses familiales mais sans trop en faire, pour être plus souple. Et il craignait toujours de ne pas être un bon père et que Mily ne gère pas non plus bien sa maternité, ils n’étaient pas forcément doués pour cela … et puis, il fallait bien l’avouer, ils l’aimeraient, il en était certain, il pouvait le voir aux gestes qu’elle avait pour son ventre à comment est-ce qu’elle faisait attention ! Mais entre aimer un enfant et bien faire pour lui, ça serait différent, surtout que ça serait le premier, un petit gars, un futur héritier, ils n’avaient probablement pas trop le droit à l’erreur s’ils ne voulaient pas leurs parents dessus.

Il était en train de penser à tout cela lorsque soudain un Alec sauvage poppa devant avec un verre à la main. Chouette, deux verres c’était pas mal.

« Tient. Tu me sembles avoir besoin d’une double dose. »
« Tu me connais bien, c’est super, j’avais soif. Merci Alec ! »

Il commença d’ailleurs par son whisky pu feu qui lui arracha un peu la gueule, mais punaise que ça faisait du bien au bout de plusieurs gorgées il lui tendit le verre.

« T’en veux un peu ?» demanda-t-il sans avoir même l’air surpris que Rivers soit là, comme si c’était normal alors que ça ne l’étais pas du tout. Il le regarda un instant, son poto avait l’air soucieux voir pas content « Tout va bien ?»

Question con. Ouais. Ca n’allait pas. Raclement de gorge, il allait reposer sa question en mode « qu’est-ce qui ne va pas, mais Alec avait repris la parole juste avant.

« T’as réussi à louper que le connard qui en veut à la marraine de ton fils buvait tranquilos un verre derrière toi. »
« heureusement, sinon je crois que j’aurais été enfermé pour meurtre.» le tout dit tranquillement, sincèrement, avant de prendre une gorge de la boisson que lui avait porté Alec. «Qu’est-ce que tu fouts ici ? Je suppose que c’est pas pour me voir, ou voir Mily, elle est avec ses copines de l’autre côté d’la rue, s’tu veux voir à quel point elle ressemble à une baleine.» temps de silence. « Une putain de sexy de baleine.»

Tu le sens le désespoir du mec en manque là ? La frustration sexuelle ?Non ? Tant mieux.

Mer 8 Avr 2020 - 13:44

Une rage froide battait dans ses veines alors qu’il s’éloignait d’Isaac. Ce type déclenchait en lui des envies de meurtres et l’idée qu’il puisse se sentir assez en sécurité pour chercher de nouveau des informations sur Mack le rendait dingue. S’il l’avait épousée, c’était pour la protéger, hors de question donc qu’il lui retombe dessus de quelque manière que ce soit à présent. Il gardait donc le masque de circonstances, parfaitement étudié, efficace, froid et dur, celui de l’homme qui vaut mieux que les autres et qui le sait. Celui qui est prêt à vous détruire pour un rien. Ses parents l’avaient porté avant lui, il le connaissait dans les moindres détails. Alec savait la violence qu’il dissimulait et tout le monde pouvait la deviner.

Alors s’il avait rejoint Warren, ça n’était pas avec le visage amical qu’il arborait habituellement en sa présence, mais il savait que son ami comprendrait rapidement la situation.

« Tu me connais bien, c’est super, j’avais soif. Merci Alec ! »
« Oh ben de rien, je sais que notre amitié est basée sur l’alcool. »

Un clin d’œil malgré tout. Non, ça n’était pas le cas, elle était basée sur des galères communes, une profonde empathie, des amis communs et une volonté farouche de les protéger, des valeurs communes et une ressemblance non niée. Mais l’alcool, ça faisait plus léger.

« T’en veux un peu ?»

Hochant du chef, il avait terminé le verre, terminant de suivre du regard les deux hommes qui disparaissaient, s’accordant alors un regard périphérique. Quelqu’un allait-il lui tomber dessus en plein lieu public ?

« Tout va bien ?»

Comme un putain de fugitif qui joue sur deux plans. Tu connais l’idée.

« T’as réussi à louper que le connard qui en veut à la marraine de ton fils buvait tranquilos un verre derrière toi. »
« heureusement, sinon je crois que j’aurais été enfermé pour meurtre.»

Un petit sourire amusé mais distrait.
Personne à priori, il avait donc pu reporter son attention – en partie, car il restait tendu au vu de la situation – sur son ami, lui décochant un sourire amusé.

«Qu’est-ce que tu fouts ici ? Je suppose que c’est pas pour me voir, ou voir Mily, elle est avec ses copines de l’autre côté d’la rue, s’tu veux voir à quel point elle ressemble à une baleine.»

Mily juste à côté ? Mais que de bonnes nouvelles dites-moi !

« Une putain de sexy de baleine.»

Cette fois, c’était un rire franc qui avait passé ses lèvres. Les deux connards n’étaient plus dans le coin, il n’avait plus d’intérêt spécifique à faire sa gueule de franc tireur. Et puis, il lui restait une information à faire passer : il n’avait pas peur.
Ce qui était parfaitement faux.

« Je passerais voir ça ouais, histoire de me faire ma propre opinion sur ta baleine sexy… »

Pas sûre qu’il la trouve si sexy que ça avec son gros ventre de femme enceinte et, surtout, tout ce que ça pouvait représenter, mais passons. Un bras sur le bar, le verre tenu du bout des doigts dans une attitude parfaitement détendue, Alec examinait les environs en conquérant, finissant par répondre à sa question.

« J’suis venu tranquillement lui rappeler que je suis toujours dans le coin, que je vaux plus que lui et que s’il a l’audace de s’approcher de ma femme, j’le pulvérise. »

Une rage sourde imprégnait ses paroles et il semblait évident qu’il n’y avait là dedans pas de menaces en l’air.

« Et pour ça j’ai besoin de rappeler que non seulement je ne suis pas isolé, mais qu’il n’y a pas grand monde qui me forcera à me terrer. »

Le sous texte : Johan n’en faisait pas partie. Du moins, il essayait de s’en convaincre.
Bref, il rappelait qui il était et ce qu’il représentait, forcé à jouer à un jeu qu’il n’appréciait pas plus que ça. Il n’avait pas oublié la pique de Warren lui signalant qu’il se planquait pendant que lui évoluait au grand jour. S’il le pensait, c’était le cas d’autres sangs purs et Alec en avait conscience. Si Isaac se sentait trop en sécurité, il lui rappellerait qu’il n’était pas si facilement impressionnable. Ses apparitions dans l’univers sorcier étaient rares, mais pour le coup, remarquées. Warren autant que lui savaient qu’il jouait à un jeu dangereux mais son ami était bien placé pour comprendre pourquoi il sortait de sa tanière. Le laisser gérer le cas Isaac seul était hors de question et, pour une fois, les mots « ma femme » ne sonnaient plus comme le glas d’une contrainte douloureuse. Elle était celle qu’il protègerait quoi qu’il en coute et Warren le lui avait rappelé lors de leur dernière conversation. Il était loin de nager dans les eaux troubles de son ami, mais sa présence ici pouvait remonter aux oreilles de Johan, ce qu’il n’apprécierait pas. Cela dit, s’il n’appréciait pas ses responsabilités de Rivers, il avait toujours su jouer de son nom. Il venait simplement rappeler qu’il s’en souvenait.

« Bref, je me rappelle à son bon souvenir…. » Ses traits se détendaient. « Et puis je ne pouvais pas m’empêcher de venir me foutre de toi et de tes frustrations. Elle t’mène la vie dure hein ? »

Ouais, le terme était choisi volontairement, le sourire moqueur aussi.

Mer 8 Avr 2020 - 18:11

« Oh ben de rien, je sais que notre amitié est basée sur l’alcool. »

Sur ces sages paroles, Warren leva son verre, comme pour dire, tout à fait poto, à la tienne ! Néanmoins, il fallait bien qu’il arrive à dire une connerie ou deux. Tous les deux sans dire de conneries, êtes grossiers, machistes, vulgaires et autres, ce n’était pas eux.

«Tout à fait, c’est très profond ce que tu dis-là. »

Et de là, il avait proposé la fin de son verre de Whisky pur feu histoire que son copain puisse aussi un peu saouler. Et puis les microbes se les passer tout ça tout ça, ce n’était pas vraiment sa préoccupation ! Et puis de là, il avait la question qui fâche, il le savait bien, mais il falait bien le demander, d’ailleurs il n’avait pas dit « ça va bien », mais tout va bien ?, c’était une belle nuance, pour montrer qu’il voyait que quelque chose clochait et qu’il était là si Alec voulait en parler. Pas besoin de grand discours, pas besoin de tout cela. Et il comprit rapidement le pourquoi du comment de l’état de son camarade et heureusement qu’il n’avait pas vu la personne incriminée.
Et leur sujet favori ne tarda pas à retomber sur le tapis – outre le fait de savoir ce qu’il faisait ici- aka vanner Mily. Désolée, femme, mais c’était plus fort qu’eux.

« Je passerais voir ça ouais, histoire de me faire ma propre opinion sur ta baleine sexy… »
« Tu verras, la grossesse, ça lui fait un teint rayonnant et…. Putain, est-ce que je suis vraiment encore en train d’la complimenter» Si, si, dans sa bouche concernant la jeune femme c’était un vrai compliment. « Enfin, vas-y continue.»
« J’suis venu tranquillement lui rappeler que je suis toujours dans le coin, que je vaux plus que lui et que s’il a l’audace de s’approcher de ma femme, j’le pulvérise. » Normal. Compréhensible. Lui aurait plutôt dit, probablement étriper, mais chacun sa formulation, de toute manière à quelques détails près, la finalité restait la même, l’autre était en mauvais état, pour peu qu’il survive. « Et pour ça j’ai besoin de rappeler que non seulement je ne suis pas isolé, mais qu’il n’y a pas grand monde qui me forcera à me terrer. »
«Humhum ! » Là, il était pas trop inspiré pour répondre, mais il allait bien devoir dire quelque chose d’autres. «Mes poings et ma baguette sont à ta dispo, si tu as besoin de casser quelques gueules d’abrutis.»

Pas besoin de lui rappeler qu’il y avait bien sûr des conditions, qu’il ne pourrait pas faire ça avec tout le monde, certaines personnes étaient intouchables, s’il tenait à la vie et à celles de ses proches, mais ça Alec le savait pertinemment, un rappel donc jugé inutile, comme une futilité.

« Bref, je me rappelle à son bon souvenir…. Et puis je ne pouvais pas m’empêcher de venir me foutre de toi et de tes frustrations. Elle t’mène la vie dure hein ? »
« S’il n’y a que ça qui pouvait être dur…» Soupir frustré. Main droite quand tu es notre amie, mais quand même, il n’avait pas trop cette habitude, vu que jusqu’ici, il avait à peu près pu avoir n’importe quelle nana sans trop se poser de questions pour se divertir – et consentantes, toutes-. « Oh bah tu sais, elle reste quand même en grande partie elle-même. Mais ouais, c’est super frustrant d’essayer d’être fidèle et qu’elle refuse toutes tes avances. J’sais pas moi, y’a des trucs qu’on peut faire sans rien risquer pour bébé. Genre des doigts, une bouche. J’espère que ses amies lui conseilleront des trucs sympas et que ça m’fera une petite surprise pour ce soir.»

Visiblement, le respect de la femme était toujours mort sans même qu’il s’en rende compte, par ce que pour lui c’était normal de sortir de telles absurdités.

« Mais bon c’est vrai qu’avec bébé c’est compliqué et une fois qu’elle l’aura pondu l’môme ça sera toujours béquille pendant…. Ça dure combien de temps après sans qu’on puisse rien faire ? Moi j’veux bien donner d’ma personne un peu pour lui faire plaisir.

Oui Alec c’est une vraie question démerde toi avec ça, genre il allait le savoir le pauvre Rivers

Jeu 9 Avr 2020 - 23:37

«Tout à fait, c’est très profond ce que tu dis-là. »
« Très… ! »

Il aurait pu répondre que d’une manière générale, leurs conversations étaient toujours très profonde, mais outre la blague particulièrement grasse qui s’en dégageait, il devait avouer que pour le coup, ces derniers temps, il y avait finalement un bon nombre de sujets complexes qu’ils avaient abordé. Sans compter qu’ils en avaient sans doute encore en stock. Dont celui qui l’avait amené ici : la protection de sa femme. Pour le coup, il savait qu’en effet, Warren ne laisserait pas blesser la marraine de son fils. Une assurance qui le rassurait. Mais il se refusait à laisser ce genre de taches à un autre. Le but était de rappeler que lui était bien en vie. Ça, Warren ne pourrait pas le faire à sa place.

« Je passerais voir ça ouais, histoire de me faire ma propre opinion sur ta baleine sexy… »
« Tu verras, la grossesse, ça lui fait un teint rayonnant et…. Putain, est-ce que je suis vraiment encore en train d’la complimenter»

Un petit sourire moqueur braqué vers lui. Toi, tu files un mauvais coton avec ta connasse.
« Enfin, vas-y continue.»
Ce qu’il avait fait, lui expliquant un peu plus la situation. Il jouait à un jeu qu’il n’aimait pas. Le genre de merde façon « When you play the game of thrones, you win or you die. There is no middle ground. ». Une connerie dans ce goût-là. Pas très réjouissante.

«Mes poings et ma baguette sont à ta dispo, si tu as besoin de casser quelques gueules d’abrutis.»

Un petit rire calme.

« C’est sympa, je retiens. Mais j’vais éviter de t’envoyer cogner du sang pur. Si on évitait de rajouter des merdes par-dessus d’autres ça serait cool. »

Donc non, il ne lui demanderait pas ça. Pas tant qu’il avait d’autres possibilités, et surtout pas sans y avoir réfléchi en amont. Pour l’instant, il se contentait de faire flipper Isaac, c’était déjà bien. Il l’avait déjà bien assez cogné la fois précédente. Il n’y avait pas de problème, ce con savait qu’il ne déconnait pas. Enfin, pour lui. Parce qu’avec Warren en revanche…

« S’il n’y a que ça qui pouvait être dur…»
« C’était bien là mon propos. »

Sourire de grand con suivi d’un rire clairement moqueur.

« Oh bah tu sais, elle reste quand même en grande partie elle-même. Mais ouais, c’est super frustrant d’essayer d’être fidèle et qu’elle refuse toutes tes avances. J’sais pas moi, y’a des trucs qu’on peut faire sans rien risquer pour bébé. Genre des doigts, une bouche. J’espère que ses amies lui conseilleront des trucs sympas et que ça m’fera une petite surprise pour ce soir.»
« Ouais, sauf si elle a pas envie quoi. Ouuuu qu’elle a envie de t’emmerder, ce qui est fort probable. »

Ok, il pouvait reconnaître que la libido de la jeune femme ne semblait pas au point mort au vu des avances qu’elle avait pu lui faire. Mais il savait surtout qu’elle cherchait à le manipuler pour obtenir de lui qu’ils se rapprochent et qu’il arrête de jouer au con buté concernant leur mariage. Bref, sans doute exactement la même technique dont elle usait avec Warren. Et oui, il riait, se moquant ouvertement de lui.

« Mais bon c’est vrai qu’avec bébé c’est compliqué et une fois qu’elle l’aura pondu l’môme ça sera toujours béquille pendant…. Ça dure combien de temps après sans qu’on puisse rien faire ? Moi j’veux bien donner d’ma personne un peu pour lui faire plaisir.
« Eh ben propose ça déjà. Sinon main droite. Ou d’autres nanas. C’est bien mignon de jouer au mari parfait mais je doute que ça colle sur le long terme. Enfin, tu me diras, vu le bordel chez moi, j’devrais me taire sur le sujet. »

Le bordel, ouais, le terme est bien choisi.

« Et j’en sais rien combien de temps moi ! J’ai foutu personne en cloque j’te signale… et si c’est le cas, elles ont eu le bon sens de se la fermer. Mais j’en sais rien, un mois ? Deux ? D’autant que vous serez crevés avec le braillard alors jsais pas. »
…
« J’aime ma vie. »

Bonjour je me fous de toi. Ok, il se la ramenait, mais ça n’était pas tout à fait aussi rose et Warren le savait parfaitement. Mais voilà, autant en rire non ?

Ven 10 Avr 2020 - 21:42

Vas-y moque toi Rivers, moque-toi tant que tu peux, par ce que la roue tourne toujours, la prochaine fois ou dans un avenir proche, les rôles seraient inverses et vous savez ce qu’on dit : la vengeance est un plat qui se mange froid, alors il savourerait de ricaner à certaines de ses phrases et soucis les plus minime ! Par ce que oui, malgré tout Alec restait son ami, probablement un des seuls avec qui il pouvait parler de tout et de rien, un des seuls sang-purs avec qui il avait envie de parler ; alors il serait là en cas de vrais soucis, pour le reste, ils resteraient toujours l’un envers l’autre probablement toujours de gros merdeux. Et c’était probablement ça qui était aussi bon dans ces conversation, de toujours avoir ce soutien, tout en pouvant réellement déconner… et surtout, ils avaient les mêmes blagues déplacées et ça aidait beaucoup. Face à d’autres personnes, ils se feraient probablement taper sur les doigts, ou ils choqueraient – petites natures les gens quand même-.
Ils avaient bien entamés plusieurs conversations rapidement, donc l’habituelle Mily – soit flattée, que tu attires autant leur attention-, avant qu’Alec ne parle d’Isaac : sujet sérieux. Plus de blague, juste une proposition simple d’aider Alec si besoin.

« C’est sympa, je retiens. Mais j’vais éviter de t’envoyer cogner du sang pur. Si on évitait de rajouter des merdes par-dessus d’autres ça serait cool. »
«C’est vrai. Mais lui casser la gueule me ferait du bien aussi. J’aurais pu faire super attention, ou trouver quelque chose, tu vois une bonne raison de faire ça sans que ça choque personne. Genre qu’il reluque un peu trop ma femme. Bonne raison. Poing dans sa gueule, affaire classée… et puis en soit j’suis pas certain que ça serait tout à fait faux, pour Mily, ou alors j’ai juste envie de frapper des cons, je suis pas encore bien sûr de moi.»

Autrement dit, il aurait pu quand même en faire son affaire. Il est vrai que les arguments d’Alec étaient judicieux, bien placés et réfléchis, probablement plus que les siens, mais de toute façon, il aurait réfléchi un minimum avant d’agir, alors bon !
Et de là, ils en étaient arrivés à parler de Mily et de choses dures, ce qui signifiait qu’ils n’allaient pas tarder à dire des choses assez grossière, machistes ou autres.

« C’était bien là mon propos. »
«Connard, en tout amitié, bien sûr. »

Et il avait dit cela avec un petit sourire en coin, plus amusé que réellement fâché ou autre. Et Warren avait donc continué sur sa lancée

« Ouais, sauf si elle a pas envie quoi. Ouuuu qu’elle a envie de t’emmerder, ce qui est fort probable. »
« Ca serait plus la deuxième que la première solution. Arf. C’est bien ma vanne.»

Ris Alec, Ris, tant que tu peux, mais rappelle-toi la roue tourne et il serait là pour rire à son tour.

« Eh ben propose ça déjà. Sinon main droite. Ou d’autres nanas. C’est bien mignon de jouer au mari parfait mais je doute que ça colle sur le long terme. Enfin, tu me diras, vu le bordel chez moi, j’devrais me taire sur le sujet. »
« Ouais, j’vais éviter d’autres nanas, je vais essayer de rester le sage petit mari… Je suis sûr que j’ai quelques hystéros qui me collent au cul et qui attendent une erreur d’ma part. Donc, j’vais rester fidèle. Et tenter la méthode persuasion, si j’me démerde bien, elle m’arrêtera pas.» Et par déduction utiliser l’autre solution dans le pire des cas. DE toute manière, il ne ferait rien sans son consentement, si elle lui disait non ou top, il lui obéirait. « Ouais, et puis ton bordel un jour finira peut-être comme le mien, je te rappellerai à ton on souvenir de main droite.»
« Et j’en sais rien combien de temps moi ! J’ai foutu personne en cloque j’te signale… et si c’est le cas, elles ont eu le bon sens de se la fermer. Mais j’en sais rien, un mois ? Deux ? D’autant que vous serez crevés avec le braillard alors jsais pas. […] J’aime ma vie. »
«Bah au moins si j’ai envie de dormir, j’me poserai un peu moins de questions, tu vois. Ouais, ou alors elles ont peur de toi et de ta réaction… C’est fort possible ça t’sais, t’es le méchant loup, j’te rappelle. » ricana-t-il. « …. Je rigole, j’rigole, mais ça se trouve j’en ai d’autres de gosses, t’sais comme on est le club des vilains-connards. Bouh, c’est le genre de choses qu’on doit avoir peur de dire. » temps de silence. « Elle va bien d’ailleurs ?» Sova hein, au cas où tu n’aurais pas compris. «Toujours pas trouvé de solutions, on me colle un peu trop. Mais j’oublie pas ma promesse faite.» Haussement d’épaules. Il pinça ensuite un peu la joue d’Alec «Mon petit poulet, j’suis certain que d’ici un mois, je pourrai te dire que j’aime ma vie, peut-être même quelques jours avec ton apparition ici. Profites bien, poto, d’aujourd’hui pour te foutre d’ma gueule. C’est gratos par ce que moi j’me gênerai pas.»

Dim 12 Avr 2020 - 21:32

«C’est vrai. Mais lui casser la gueule me ferait du bien aussi. J’aurais pu faire super attention, ou trouver quelque chose, tu vois une bonne raison de faire ça sans que ça choque personne. Genre qu’il reluque un peu trop ma femme. Bonne raison. Poing dans sa gueule, affaire classée… et puis en soit j’suis pas certain que ça serait tout à fait faux, pour Mily, ou alors j’ai juste envie de frapper des cons, je suis pas encore bien sûr de moi.»

Un rire bref.

« Ok, j’admet, c’était faisable. Mais le premier coup de flip’ devait venir de moi. Histoire de lui rappeler que je suis plus omniscient qu’il le pense. Qu’il ait peur de faire un mouvement de trop m’arrange... »

Qu’il aille penser qu’Alec avait plus de pouvoir qu’en réalité était un avantage certain. Il avait besoin de ça. Besoin de la réputation des Rivers qui le précédait et jouait en sa faveur. Besoin de charisme qui pouvait amener Isaac à avoir peur de lui, comme il avait eu peur au mariage. Comme il avait eu peur chez lui quand Alec avait débarqué. Si Kezabel n’était pas arrivée, peut-être aurait-il été plus violent encore. Peut-être l’aurait-il laissé pour mort. Mais ça n’avait pas été le cas.

« A l’avenir par contre j’dis pas… »

Pas que Warren ai besoin de son autorisation pour passer ses nerfs sur un enfoiré si besoin et surtout si l’enfoiré en question se rapprochait un peu trop de la marraine de son fils mais au moins les choses étaient dites. Autant passer aux conneries à présent non ?

« C’était bien là mon propos. »
«Connard, en tout amitié, bien sûr. »

Un grand sourire de con de son côté.

« En toute amitié ouais. »

« Ouais, sauf si elle a pas envie quoi. Ouuuu qu’elle a envie de t’emmerder, ce qui est fort probable. »
« Ca serait plus la deuxième que la première solution. Arf. C’est bien ma vanne.»
« Eh ouais… c’est con. »

Ouais, il n’avait pas mieux. C’est con. C’était vrai que c’étai con non ? Pour le coup, oui, il était bien heureux de ne pas être dans la position de Warren. Conscient que ça ne durerait sans doute pas à vie, il profitait actuellement. Si les choses se précipitaient pour son ami, il se doutait que ça ne tarderait pas pour lui. Alors oui, ces moments de conneries étaient essentiels. Tout comme le temps qu’il passait libre, entouré de ceux qu’il aimait et appréciait.

« Eh ben propose ça déjà. Sinon main droite. Ou d’autres nanas. C’est bien mignon de jouer au mari parfait mais je doute que ça colle sur le long terme. Enfin, tu me diras, vu le bordel chez moi, j’devrais me taire sur le sujet. »
« Ouais, j’vais éviter d’autres nanas, je vais essayer de rester le sage petit mari… Je suis sûr que j’ai quelques hystéros qui me collent au cul et qui attendent une erreur d’ma part. Donc, j’vais rester fidèle. Et tenter la méthode persuasion, si j’me démerde bien, elle m’arrêtera pas.»
« C’est ça, persuade, persuade. Tu veux des cours pour être convainquant ou ça va aller ? »

=D
Grand con, le retour. A vrai dire, il n’était jamais parti celui-là.

« Ouais, et puis ton bordel un jour finira peut-être comme le mien, je te rappellerai à ton on souvenir de main droite.»

Cette fois, il riait franchement, conscient qu’en effet, sa situation était précaire et que ses coucheries avec des sangs non purs ne dureraient pas. Il avait pour l’instant la chance de vivre avec Mack et Jayden sans que ça semble réellement poser de problème à qui que ce soit. Alors autant en profiter. Ça ne durerait pas, il en était conscient. Et autant en rire non ?
Franchement, si on ne peut plus rire de la misère sexuelle et de son propre assassinat prochain, c’est qu’on ne peut plus rire de rien dans la vie !

« C’est ça ! Prépare ta vengeance ! »

Il était certain qu’il repenserait à cette conversation le jour où ça arriverait. Cette galère, celle que vivait Warren, elle leur pendait au nez depuis des années, notamment depuis leur retour à l’extérieur. Ça ferait bientôt six mois qu’il y échappait, Alec ne se faisait pas d’illusion quand à la pérennité de cette situation.

«Bah au moins si j’ai envie de dormir, j’me poserai un peu moins de questions, tu vois. Ouais, ou alors elles ont peur de toi et de ta réaction… C’est fort possible ça t’sais, t’es le méchant loup, j’te rappelle. »
« Oh je sais.. » Un petit rire. En réalité, c’était sans doute vrai. Personne n’attendrait de lui qu’il soit un bon père et ça lui allait parfaitement.
« …. Je rigole, j’rigole, mais ça se trouve j’en ai d’autres de gosses, t’sais comme on est le club des vilains-connards. Bouh, c’est le genre de choses qu’on doit avoir peur de dire. »

Quel intérêt d’avoir peur de dire qu’ils étaient considérés comme des enfoirés ? A raison, parfois, pour Alec. Souvent sans doute. Moins pour Warren. Quoi que pour ce sujet-là, Sovahnn avait sans doute ses raisons, qui pouvaient se comprendre.

. « Elle va bien d’ailleurs ?»

Si elle va bien ? Elle m’a envoyé chier quand j’ai voulu parler de toi ce qui doit vouloir dire que je suis persona non grata. Alors il s’était contenté de hausser des épaules.

« Je l’ai vue ce matin… et je fais en effet partie du club des vilains-connards. »

C’était bien résumé. Il comprendrait, bien sûr. Elle ne voulait plus le voir, sans doute pour ce qu’il était. Il ne parlerait pas plus de Caleb. A quoi bon, franchement ?

«Toujours pas trouvé de solutions, on me colle un peu trop. Mais j’oublie pas ma promesse faite.»
« Ouais ben oublie la pour l’instant, elle trouvera bien un moyen de se démerder, elle est entourée. »

De l’amertume ? Un manque d’empathie ? Entre autre.

Et l’autre qui venait lui pincer la joue, le faisant réagir en se rejetant en arrière, dégageant sa main plus par réflexe qu’autre chose, gardant un demi-sourire face aux saloperies échangées.

«Mon petit poulet, j’suis certain que d’ici un mois, je pourrai te dire que j’aime ma vie, peut-être même quelques jours avec ton apparition ici. Profites bien, poto, d’aujourd’hui pour te foutre d’ma gueule. C’est gratos par ce que moi j’me gênerai pas.»

Un rire franc, amusé. Merde, ils étaient masos.

« Oh ça j’en ai pas le moindre doute tu sais ! C’est pour ça : faut bien que j’en profite maintenant. J’suis à peu près certain que j’vais pas me marrer très longtemps ! »

Ça, tu l’as dit mon coco ! Tu ne penses pas si bien dire.

« L’autre sale merde est sans doute déjà en train d’aller pleurer au grand méchant Rivers. DONC, laisse-moi l’opportunité de me payer ta gueule. Et dans tous les cas, au pire, j’me taperai toujours pas Mily. Ça sera une victoire pour moi. Maigre… la victoire hein, pas Mily. » Ok, ça c’était gratuit. « Mais une victoire quand même. »

Au moins, en effet, il était lié à une femme à qui il portait une affection énorme et ce, depuis toujours. Un moindre mal vu la situation. Mais il ne pouvait voir les choses ainsi pour elle. Malheureusement, si la jeune femme avait un côté fleur bleue et espérait un mariage d’amour, elle n’aurait pas mieux que… ça. Même s’il y avait de l’amour, c’était loin d’être sain ce bordel.

« D’ailleurs, vaut mieux que je dégage d’ici moi. J’vais peut être pas trop attendre qu’on vienne me cueillir. Tu veux faire un tour ? »

La fin du verre dans le gosier et un regard interrogatif.

« T’as le temps si elles jacassent..... au pire tu me mets le truc sur le dos, ça passera ! »

Lun 13 Avr 2020 - 11:06

Des idées à la con ? Il en avait toujours des tas. Parfois, il y en avait quelqu’unes bonnes là-dedans. Dans quelle catégorie pouvait-on classer celle-là ? Il n’en savait trop rien, probablement un mixte entre les deux. Au moins, il avait pu faire rire un peu son ami, c’était probablement mieux que rien, n’est-ce pas ?

« Ok, j’admet, c’était faisable. Mais le premier coup de flip’ devait venir de moi. Histoire de lui rappeler que je suis plus omniscient qu’il le pense. Qu’il ait peur de faire un mouvement de trop m’arrange... »
« Hmhm….»
« A l’avenir par contre j’dis pas… »
« Tiens moi au courant, ça sera probablement le plus simple.»

Ouais comme ça, ils n’interviendraient pas forcément en même temps. Ça serait quand même dommage qu’ils doivent faire la queue pour taper sur la tronche de l’autre abruti. Mais ce sujet-là sérieux s’était au final bien vite éteint, pour en arriver sur un plu « drôle », enfin visiblement très drôle du point de vu de Rivers, beaucoup moins de celui de Warren qui ne vivait pas très bien cette pseudo-situation d’abstinence.

« En toute amitié ouais. »
«T’as le droit aussi, pour être pour crédible, d’enlever de ta tronche ce petit sourire stupide. Enfin moi j’dis ça, j’dis rien ! »

Et ils avaient continué sur leur sujet fétiche c’est-à-dire encore et toujours Mily !

« Eh ouais… c’est con. »
« T’as pas assez dormi cette nuit, tu me sembles un peu en panne d’inspi de vanne ou autres. Ou est Mon Alec ? Ou est-ce que tu l’as caché, mécréant mon poto ?!»

On en parle de tes nuits courtes Tveit qui courcircuitent visiblement tes neurones et tout ? Par ce que là, c’était quand même d’un grand niveau de conneries ! Heureusement Rivers avait semblé avoir retrouvé un peu de « panache » dans ces répliques suivantes.

« C’est ça, persuade, persuade. Tu veux des cours pour être convainquant ou ça va aller ? »
«Du moment que tu ne me prends pas pour la fille pour faire le cobaye… je dirai bien oui, mais … tu la connais Mily, peut-être pas tant que ça finalement, mais tu sais que ses … besoins, envies, choix, je ne sais pas comment appeler ça, sont quand même assez différents de la plupart des nanas qu’on avait l’habitude de côtoyer. Vas-y Don Juan, sors moi une phrase ou deux convaincantes.»

Oui, ici en plein bar, c’est quoi le souci ? De toute manière c’est pas comme si quelqu’un écoutait leur conversation n’est-ce pas ?

« C’est ça ! Prépare ta vengeance ! »
« Aux petits oignons, mon pote. »

DE là, il en était arrivé d’une manière probablement un peu maladroit à Sovahnn pour savoir comment elle allait.

« Je l’ai vue ce matin… et je fais en effet partie du club des vilains-connards. »
«J’ai raté un truc ? »
« Ouais ben oublie la pour l’instant, elle trouvera bien un moyen de se démerder, elle est entourée. »
« J’aime bien tenir mes paroles quand même. Mais c’est cool, si elle est bien entourée, c’est probablement déjà ça, elle ne sera pas seule mais ça ne m’étonne pas de toute manière.»

Sujet sérieux terminé, on en repart sur un autre tout aussi sérieux mais qu’ils tournaient toujours en dérision il valait mieux rire que pleurer n’est-ce pas ?

« Oh ça j’en ai pas le moindre doute tu sais ! C’est pour ça : faut bien que j’en profite maintenant. J’suis à peu près certain que j’vais pas me marrer très longtemps ! »
« Toi, je sens que tu vas vouloir fêter ça d’une certaine manière, genre comme un condamné qui a le droit à quelques jours de liberté.»
« L’autre sale merde est sans doute déjà en train d’aller pleurer au grand méchant Rivers. DONC, laisse-moi l’opportunité de me payer ta gueule. Et dans tous les cas, au pire, j’me taperai toujours pas Mily. Ça sera une victoire pour moi. Maigre… la victoire hein, pas Mily. » Ok, ça c’était gratuit. « Mais une victoire quand même. »
« Ouais sauf que son état n’est pas permanent dans quelques mois, à moi, l’ancienne Mily.» Clin d’œil. «J’ai bien compris que tu voulais pas te la taper, ça m’arrange je crois d’un côté mais bon. »

Tandis que Warren s’étirait, l’autre avait repris la parole

D’ailleurs, vaut mieux que je dégage d’ici moi. J’vais peut être pas trop attendre qu’on vienne me cueillir. Tu veux faire un tour ? T’as le temps si elles jacassent..... au pire tu me mets le truc sur le dos, ça passera !»
« Laisse moi juste deux minutes pour lui dire que je vais me balader, qu’elle me prévienne avec son patronus ou autre s’il y a un soucis, ça sera pus sécur !» Et comme il sentait une probable vanne arriver «On en reparlera le jour où Mack sera enceinte jusqu’au yeux et qu’elle voudra absolument bouger alors qu’il vaudrait mieux qu’elle se repose. » Est-ce qu’il devenait protecteur ? Ouais. Et merde. « Tu veux qu’on aille faire un tour où exactement ? Puis bon, tu sais … que ce soit ici ou sur le chemin s’ils veuillent te cueillir, ils te cueilleront, hein.»

Ouais, il préférait dire la vérité qu’autre chose. Il vérifia qu’il avait bien fini toutes ses boissons avant de se lever. Il disparaitrait simplement quelques instants avant de retrouver son ami.

Sam 18 Avr 2020 - 22:39

«T’as le droit aussi, pour être pour crédible, d’enlever de ta tronche ce petit sourire stupide. Enfin moi j’dis ça, j’dis rien ! »
« Oulah, ça c’est compliqué ! J’ai bossé dessus pendant des années, il est incrusté maintenant. »

Comme le sourire insolent et provocateur et le regard noir. Ils étaient gravés au fer rouge en lui. Un appel à la violence, une façon de dominer celui qui s’opposait à lui par cet amusement indélébile qu’il affichait sans cesse enfant, alors même que son père attendait autre chose de lui. Mais il ne l’obtenait pas. Qu’importe la violence,

« T’as pas assez dormi cette nuit, tu me sembles un peu en panne d’inspi de vanne ou autres. Ou est Mon Alec ? Ou est-ce que tu l’as caché, mécréant mon poto ?!»

Un petit rire amusé.

« En manque de punchline, tu ne pensais pas que ça arriverait hein ? »

Ça n’arrive pas, ça tombe bien. Il n’avait simplement pas d’autre chose à dire que « c’est con ». Parce qu’il y avait finalement plus de comique à n’estimer cette situation autrement que par ce simple « c’est con ». Cela dit, oui, il manquait de sommeil. Le fait d’avoir dû gérer des emmerdes en pagaye, à commencer par Warren et ses soucis puis Lex et les siens en faisait partie. Le fait de s’être fait éclater la gueule quelques jours plus tôt également.
Parlons peu ; parlons cul.

« C’est ça, persuade, persuade. Tu veux des cours pour être convainquant ou ça va aller ? »
«Du moment que tu ne me prends pas pour la fille pour faire le cobaye… je dirai bien oui, mais … tu la connais Mily, peut-être pas tant que ça finalement, mais tu sais que ses … besoins, envies, choix, je ne sais pas comment appeler ça, sont quand même assez différents de la plupart des nanas qu’on avait l’habitude de côtoyer. Vas-y Don Juan, sors moi une phrase ou deux convaincantes.»
« Qu’est-ce que tu sais des filles que j’ai l’habitude de côtoyer ? » Un demi-sourire en coin provocateur, un peu charmeur aussi il fallait bien l’avouer. « C’est toi qu’a pas su satisfaire Jayden mon vieux. J’dis ça j’dis rien… et généralement j’ai pas besoin de parler. »

Ça serait con qu’il y arrive quand son mari non ? Non… non non non, on arrête tout de suite les paris débiles incluant du sexe avec une personne qu’il ne pouvait pas piffrer et qui pouvait causer sa mort en quelques mots choisis auprès des bonnes oreilles.
Et oui, il se fout de lui, son petit sourire de sale con accroché aux lèvres.

« C’est ça ! Prépare ta vengeance ! »
« Aux petits oignons, mon pote. »
« Oh j’me doute. »

Il savait qu’il en chierait. Autant en rire non ? Il commençait déjà à voir les réactions des uns et des autres et notamment de Sovahnn qui prenait ses distances depuis qu’elle était sortie et occupée par sa grossesse. Mais si l’éloignement avait été net, jusque là, elle ne l’évitait pas. Cependant au vu de sa réaction du matin… c’était à présent le cas. Et oui, c’était ce qui le blessait et le perturbait le plus dans cette histoire. Pas les menaces de Caleb. Comme quoi, il avait eu beau lui faire des sales coups réguliers, elle ne cesserait de compter énormément à ses yeux.

Je l’ai vue ce matin… et je fais en effet partie du club des vilains-connards. »
«J’ai raté un truc ? »
« Ouais ben oublie la pour l’instant, elle trouvera bien un moyen de se démerder, elle est entourée. »
« J’aime bien tenir mes paroles quand même. Mais c’est cool, si elle est bien entourée, c’est probablement déjà ça, elle ne sera pas seule mais ça ne m’étonne pas de toute manière.»
« Ça ira, elle se démerdera, elle est grande et elle gère. »

Ok, il n’était sans doute pas conscient de ce qu’elle gérait au juste. Mais toujours était-il qu’elle avait fait ses choix. Ceux qu’elle n’avait pas faits sciemment, la vie lui avait imposé. Les résultats étaient là et elle ferait avec. Ils faisaient tous ainsi de toute façon. Chacun avec les cartes que leur imposait la vie. Et des sacrés paquets de malus.

« Oh ça j’en ai pas le moindre doute tu sais ! C’est pour ça : faut bien que j’en profite maintenant. J’suis à peu près certain que j’vais pas me marrer très longtemps ! »
« Toi, je sens que tu vas vouloir fêter ça d’une certaine manière, genre comme un condamné qui a le droit à quelques jours de liberté.»
« Oh t’as pas idée. J’m’envoie en l’air avec une immortelle et j’me fais tabasser sur les ponts maintenant. Le top du top des derniers jours d’un condamné ! »

Les deux mains qui passent dans ses cheveux tout en fixant le plafond quelques secondes, inspirant profondément avant d’en revenir à son ami.

« L’autre sale merde est sans doute déjà en train d’aller pleurer au grand méchant Rivers. DONC, laisse-moi l’opportunité de me payer ta gueule. Et dans tous les cas, au pire, j’me taperai toujours pas Mily. Ça sera une victoire pour moi. Maigre… la victoire hein, pas Mily. » Ok, ça c’était gratuit. « Mais une victoire quand même. »
« Ouais sauf que son état n’est pas permanent dans quelques mois, à moi, l’ancienne Mily.» Clin d’œil. «J’ai bien compris que tu voulais pas te la taper, ça m’arrange je crois d’un côté mais bon. »
« Ouais, moi j’trouve que ça craint que ça t’arrange franchement. Faut que t’arrête j’te jure ! J’sais pas ce qu’elle te fait, mais faut que tu dessaoules hein ! J’vais te foutre en cure de désintox’ moi. »

Il blaguait sur le sujet, mais en réalité, Alec n’aimait pas particulièrement cette proximité qui se tissait entre eux. Bien sûr, elle était sans doute normale, ils faisaient l’un et l’autre avec cette situation et se décidaient à en tirer le meilleur parti plutôt que de se foutre sur la gueule sans cesse. Mais il n’empêchait qu’il aurait préféré que Warren s’en tienne à l’indifférence. La haine éventuellement.

D’ailleurs, vaut mieux que je dégage d’ici moi. J’vais peut être pas trop attendre qu’on vienne me cueillir. Tu veux faire un tour ? T’as le temps si elles jacassent..... au pire tu me mets le truc sur le dos, ça passera !»
« Laisse moi juste deux minutes pour lui dire que je vais me balader, qu’elle me prévienne avec son patronus ou autre s’il y a un soucis, ça sera pus sécur !»
« Ouais c’est vrai, on sait jamais, au pire une femme comme elle n’arriverait certainement pas à s’en sortir, surtout entourée comme elle l’est. »

Un regard de biais. J’dis ça comme ça.

«On en reparlera le jour où Mack sera enceinte jusqu’au yeux et qu’elle voudra absolument bouger alors qu’il vaudrait mieux qu’elle se repose. »
« Ouais, sauf que Mack je l’aime profondément depuis que j’ai dix piges. »

Bug. Qu’est-ce que tu viens de dire là ?!
Quoi ? Quelqu’un est dupe ici ?

« Tu veux qu’on aille faire un tour où exactement ? Puis bon, tu sais … que ce soit ici ou sur le chemin s’ils veuillent te cueillir, ils te cueilleront, hein.»
« Ouais mais j’vais peut-être éviter de rester en plus fixe hein. Je sais que je me fous ouvertement de leur gueule m’enfin quand même. »

Cours en zigzag Rickon !!
On sait ce que ça donne hein.

Dim 19 Avr 2020 - 15:40

« Oulah, ça c’est compliqué ! J’ai bossé dessus pendant des années, il est incrusté maintenant. »
« Ah, oui, je comprends… Dommage, tout ce travail pour que ça te nuise aujourd’hui !» dit-il avec un petit sourire insolent accroché sur son visage.

Oui, lui aussi pouvait faire la même tronche, sans aucun sourire même ! Ouais, les mêmes, les mêmes conneries, les mêmes sourires, heureusement pour eux physiquement ils ne se rendaient pas trop compte. Et Warren avait continué ses petites conneries !

« En manque de punchline, tu ne pensais pas que ça arriverait hein ? »
«Ouais, non c’est toujours pas possible ça ! Sans tes punchlines, c’est plus toi… je suis déception ! »

Ouais regarde la déception qu’il y a son visage, une telle déception qu’il avait envie de ricaner, mais non, il n’allait pas agir comme ça ! Pas de ricanement ! Et delà, ils avaient parlé d’un sujet qui était bien plus intéressant : et femmes et leurs merveilles, oui, cherchez pas merveilles. Et forcément, lorsqu’on parle fille et qu’il y a Warren dans le coin, on parle de … Mily !

« Qu’est-ce que tu sais des filles que j’ai l’habitude de côtoyer ? C’est toi qu’a pas su satisfaire Jayden mon vieux. J’dis ça j’dis rien… et généralement j’ai pas besoin de parler. »
« Je ne vois absolument pas de quoi tu veux parler. Ah bah moi j’suis bavard. Que veux-tu, heureusement qu’il y a des points sur lesquels nous sommes différents sinon on deviendrait carrément flippant…» Temps de silence « On l’est peut-être déjà un peu… mais du coup encore plus flippant que flippant t’vois les boss du flippant.» Te taire aussi Tveit c’est bien, là l’alcool monte visiblement un peu dans ta tronche. «Et je ne sais pas trop pour tes nana et je ne crois pas que ce soit le moment que je sache. »

Frustration tout ça tout ça tout ça vous comprenez, on se calme ! On change de sujet et on parle par exemple de vengeance… Et oui, il comptait bien la préparer pour bien la savourer.

« Oh j’me doute. »
« Damn ! Deviendrais-je prévisible ?»

Oui. Oui tu es prévisible Tveit, en même temps… La vengeance était quelque chose, disons d’important dans leur milieu, surtout être pote où ça resterait quand même quelque chose de gentillet. Il serait juste genre hyper chiant sur des choses, bref des vengeances de potes avec des blagues rigolotes pour lui, mais probablement pas pour Alec. Et ils en étaient passés à Sovahnn

« Ça ira, elle se démerdera, elle est grande et elle gère. »
« Humpft.» Ouai t’es pas convainquant là mon coco. «Je sais qu’elle est grande, mais, je veux dire pour moi c’est que de l’argent, pour elle… ça serait beaucoup. »

Il sortit son porte-monnaie d’ailleurs pour lui tendre quelques billets.

[b] «J’ai que ça sur moi, tu penses pouvoir lui donner ? Ca sera plus sécur ‘ qu’un hibou… mais tu peux pas je comprendrai, j’me démerderai. J’sais pas encore comment… et je trouverai une solution. Un jour. Je sais qu’elle est grande, mais si jamais c’est mon gamin en plu de pas être là je ne veux pas la mettre dans la merde, Alec. Sincèrement.»

Sujet clos, de quoi est-ce qu’ils parlaient, oh bah tiens pour changer de nouveau de cul. De toute manière ils en revenaient toujours à là et semblaient assez insatiables que la question !

« Oh t’as pas idée. J’m’envoie en l’air avec une immortelle et j’me fais tabasser sur les ponts maintenant. Le top du top des derniers jours d’un condamné ! »
«Avec une immortelle ?! »

Ouais on s’en fout de se faire tabasser, c’était courant, quelque chose de la vie de tous les jours, bref rien de bien intéressant, n’est-ce pas ? Le tout pour en revenir à Mily. Bonjour, ils sont des poissons faisant des tours de bocaux.

« Ouais, moi j’trouve que ça craint que ça t’arrange franchement. Faut que t’arrête j’te jure ! J’sais pas ce qu’elle te fait, mais faut que tu dessaoules hein ! J’vais te foutre en cure de désintox’ moi. »
« Désintox de quoi ? Pas de sexe en tout cas… par ce que là c’est d’ores et déjà mort.»

De là, ils avaient évoqué de partir, Warren se contenta d’hausser un peu les épaules à la nouvelle réplique de son camarade. Mouais peut-être, mais il préférait ne faire aucun commentaire et se contenter de dire qu’il rigolerait bien le jour où Mack serait enceinte, qu’Alec comprendrait certaines de ses angoisses actuelles

« Ouais, sauf que Mack je l’aime profondément depuis que j’ai dix piges. »
«Huh ?! »

Ouais bon, il serait plus éloquent s’il en avait envie !

« Ouais mais j’vais peut-être éviter de rester en plus fixe hein. Je sais que je me fous ouvertement de leur gueule m’enfin quand même. »
« Ok, ok comme tu veux je dirai bien c’toi le chef ! … Mais ce n’est pas tout à fait vrai.» Clin d’œil. «Vas-y on bouge, de toute façon, je crois que j’ai assez bu ! Ca serait con qu’on finisse rond des bouteilles, c’comme ça qu’on dit ? Bref tu vois l’idée de toute façon !»

Il s’était donc levé et dirigé vers la sortie en attendant son ami. Bon, il avait l’impression de marcher à peu près noir, les neurones fonctionnaient toujours, il se sentait juste un peu plus joyeux ! Parfait !

Lun 20 Avr 2020 - 20:02

« En manque de punchline, tu ne pensais pas que ça arriverait hein ? »
«Ouais, non c’est toujours pas possible ça ! Sans tes punchlines, c’est plus toi… je suis déception ! »
« Merde bon, ‘faut que je bosse dessus alors, j’voudrais pas te décevoir ! »

D’autant que du côté bataille des mots, Warren allait livrer quelques batailles d’ici peu.

« Qu’est-ce que tu sais des filles que j’ai l’habitude de côtoyer ? C’est toi qu’a pas su satisfaire Jayden mon vieux. J’dis ça j’dis rien… et généralement j’ai pas besoin de parler. »
« Je ne vois absolument pas de quoi tu veux parler. Ah bah moi j’suis bavard. Que veux-tu, heureusement qu’il y a des points sur lesquels nous sommes différents sinon on deviendrait carrément flippant…»
Et oui, les filles, ça parle. Et vu qu’il était régulièrement dans le lit entre elles… voilà.
« On l’est peut-être déjà un peu… mais du coup encore plus flippant que flippant t’vois les boss du flippant.»
« C’est ça ouais… t’en étais à combien de verres avant que j’arrive au fait ? »

Dois-je envisager de te porter jusque chez toi ? Warren d’un côté, Mily de l’autre. Chouette soirée en perspective.

«Et je ne sais pas trop pour tes nana et je ne crois pas que ce soit le moment que je sache. »
« Nan, j’te confirme, sinon tu vas faire tente toute la nuit. Et les nuits suivantes. »

Et ça c’est sans doute pas cool. Il n’en savait rien, il n’avait tenu qu’un mois et il avait Mack à ce moment-là, autant dire que ça n’était pas très reluisant côté capacité de fidélité.

« Oh j’me doute. »
« Damn ! Deviendrais-je prévisible ?»
« Tu l’as toujours été mec. »

De quoi s’inquiéter pour la suite ? Peut être. Pas qu’il soit particulièrement imprévisible après tout puisque son père avait réussi à le manipuler avec une facilité déconcertante. Il fallait cependant avouer qu’avec Mack, ça n’était pas bien compliqué. Il fallait l’avouer, dès qu’il y avait deux chromosomes X dans la balance, les deux sangs purs n’étaient plus vraiment de fins stratèges. Ou plus exactement, il y a parfois des choix plus évidents que d’autres.

« Ça ira, elle se démerdera, elle est grande et elle gère. »
« Humpft. Je sais qu’elle est grande, mais, je veux dire pour moi c’est que de l’argent, pour elle… ça serait beaucoup. »

Il en avait conscience, d’autant plus depuis qu’il avait été coupé de l’héritage familial pendant un moment. Pour autant, oui, il y avait des tensions et il préférait concrètement qu’elle reste loin de Warren pour l’instant. Et puis, elle semblait de toute façon décidée à l’éloigner aussi du même coup. Une réaction légitime et logique mais une putain de droite dans la gueule aussi.

«J’ai que ça sur moi, tu penses pouvoir lui donner ? Ca sera plus sécur ‘ qu’un hibou… mais tu peux pas je comprendrai, j’me démerderai. J’sais pas encore comment… et je trouverai une solution. Un jour. Je sais qu’elle est grande, mais si jamais c’est mon gamin en plu de pas être là je ne veux pas la mettre dans la merde, Alec. Sincèrement.»
« Hm. Ouais j’lui passerai. Mais elle a l’air de pas avoir trop envie de voir ma gueule non plus. Tu vois, elle est douée, elle comprend parfaitement les règles. Enfin je passerai par quelqu’un d’autre, t’en fais pas, elle l’aura. »

Jordane s’en chargerait parfaitement, il le savait. Il pouvait aussi la mettre en contact directement aussi, mais dans ce cas, ce serait Jordane qui serait en danger. Bref, la situation tournait en boucle et il avait parfaitement conscience qu’ils n’étaient pas loin de l’impasse avec cette histoire.

« Oh t’as pas idée. J’m’envoie en l’air avec une immortelle et j’me fais tabasser sur les ponts maintenant. Le top du top des derniers jours d’un condamné ! »
«Avec une immortelle ?! »

Un petit sourire. Ouais, le fait d’avoir failli crever pour un pote, ça faisait partie du quotidien. C’était ce qui l’amusait dans ces échanges, il n’y avait finalement rien de particulièrement choquant pour Warren et il savait que, pour ça, ils évoluaient dans le même univers. Warren avait au moins eu la chance de sortir de chez lui pour étudier à Poudlard pendant la plus grosse partie de son adolescence. Ça n’avait pas été son cas.
Petit sourire con.

« Une vampire ouais…. Milly fait pas le poids à côté. Et ouais, si je disparais un de ces quatre, putain, prie pour que ce soit elle qui m’ait pété en deux une nuit, je ne souhaite pas meilleure mort. »

Un rire amusé. Oui, il était parfaitement conscient que ce serait sans doute une manière bien plus sympathique de partir que d’être torturé en place publique pour faire sortir Logan de son trou et ce, jusqu’à ce que mort s’en suive.

« Ouais, moi j’trouve que ça craint que ça t’arrange franchement. Faut que t’arrête j’te jure ! J’sais pas ce qu’elle te fait, mais faut que tu dessaoules hein ! J’vais te foutre en cure de désintox’ moi. »
« Désintox de quoi ? Pas de sexe en tout cas… par ce que là c’est d’ores et déjà mort.»
« Oh non, ça t’es déjà bon. D’elle, surtout. »

Si tu crois que ça ne se voit pas, c’est que ta poutre s’est retrouvé dans tes rétines.
D’ailleurs en parlant de sentiments…

« Ouais, sauf que Mack je l’aime profondément depuis que j’ai dix piges. »
«Huh ?! »

Ouais, l’alcool lui faisait dire des conneries aussi, manifestement. Pourtant, il s’était contenté d’un regard en coin, l’air de dire ‘tu ne trompes personne là, mec, je sais que ça se sait.’. Sinon son père n’en jouerait pas d’ailleurs. Jordane elle-même était très claire sur le sujet. Bref, il faudrait qu’il songe à se l’admettre un jour, alors ça commençait sans doute par là.

« Ouais mais j’vais peut-être éviter de rester en plus fixe hein. Je sais que je me fous ouvertement de leur gueule m’enfin quand même. »
« Ok, ok comme tu veux je dirai bien c’toi le chef ! … Mais ce n’est pas tout à fait vrai.»
« Meuh si ! Partant du principe que tu m’foutras pas en taule, si ! »

Si seulement c’était vrai.

«Vas-y on bouge, de toute façon, je crois que j’ai assez bu ! Ca serait con qu’on finisse rond des bouteilles, c’comme ça qu’on dit ? Bref tu vois l’idée de toute façon !»
« Pourquoi, c’est rond une bouteille ? »

Certaines de rhum, peut-être… que de grandes questions en cet après midi dites moi !

Alec s’était levé, terminant son verre d’une traite avant de quitter le bar, suivi de Warren.

Dim 26 Avr 2020 - 8:48

« Merde bon, ‘faut que je bosse dessus alors, j’voudrais pas te décevoir ! »
«Ouais ça serait franchement con, je trouve aussi ! »

Par ce que les punchlines c’est la vie dans ce genre de situation et qu’ils en avaient besoin pour extérioriser un peu les choses, pour tenter de ne pas trop broyer du noir. Par ce que c’était une façon comme une autre de s’exprimer ! Et ils avaient continué de papoter tranquillement, et promis le plus âgé tenait quand même des propos assez cohérents !

« C’est ça ouais… t’en étais à combien de verres avant que j’arrive au fait ? »
« Un whysky pur feu, ça monte assez vite cette connerie ! Mais jsuis pas bourré ! Je peux marcher, et protéger Mily s’il le faut. Et tu vois, on discute quand même normalement, alors ta question, hein !»

Ouais chut, Alec ! On ne me le perturbe pas plus qu’il n’y a besoin le petit ! Sinon, ça rendra les choses encore plus compliquées et ce n’est pas forcément quelque chose dont il a actuellement besoin là ! Ils étaient vite repartis à parler filles, avant qu’Alec lui « annonce », si on peut dire ça comme ça qu’il était prévisible… enfin de façon plus imagée mais Tveit l’avait bien compris sans aucun souci le fond de l’histoire !

« Tu l’as toujours été mec. »

Vrai ou faux ? Probablement assez vrai au final, on ne pouvait pas dire qu’il était le mec le plus imprévisible vu qu’il restait fidèle à lui-même et avec un certain nombre de principes. Du coup forcément une fois qu’on maitrisait tout cela, prévisible, il devait l’être sans aucun doute ! Il n’aimait néanmoins pas trop cette idée, cela pouvait être un jour problématique pour la suite des évènements, c’était probablement alors à lui de faire des efforts pour que cette tendance s’inverse, cela devait être possible après tout, même s’il ne savait pas trop comment !
Et ils en étaient tout naturellement arrivés au sujet de Sovahnn, il n’était pas trop d’accord avec les propos d’Alec, elle était peut-être grande et pouvait gérer, mais quand même. Il n’était pas très fier de lui sur ce coup là, mais il ne pouvait pas faire mieux de toute manière. Lui passer un peu d’argent via Alec était une chose, mais la prochaine fois, il allait devoir un autre système et surtout un peu plus de « flouz » comme ils avaient l’air de dire les moldus. Il ne savait toujours pas si c’était son gamin ou pas et, au point où il en était ça n’avait plus aucune espèce d’importance, il ne pourrait pas être-là, la seule chose qu’il pouvait donc faire, c’était lu filer un peu d’argent de compensation. Ce n’était pas grand-chose, mais mieux que rien après tout. Si elle pouvait lui offrir des choses plus décentes, une bonne éducation, un toit ou autres de meilleures choses c’était tout ce qu’il demandait.

« Hm. Ouais j’lui passerai. Mais elle a l’air de pas avoir trop envie de voir ma gueule non plus. Tu vois, elle est douée, elle comprend parfaitement les règles. Enfin je passerai par quelqu’un d’autre, t’en fais pas, elle l’aura. »
« Parfait, merci.»

Il n’avait pas besoin de plus que cette vague parole. Comme ça au moins, c’était déjà un petit point de réglé. Comment est-ce qu’ils en étaient repassés aux coucheries du Vert, aucune idée, mais de toute façon ce n’était pas comme si les nanas étaient un sujet de prédilection chez eux. Et donc le voilà qui lui avait annoncé qu’il se faisait une immortelle ! Sérieusement, il se faisait pas chier le Rivers ! Non, il n’y avait pas de jalousie ou d’admiration, mais il est vrai que cela devait être une expérience intéressante ! On ne pouvait pas vraiment le dire autrement !

« Une vampire ouais…. Milly fait pas le poids à côté. Et ouais, si je disparais un de ces quatre, putain, prie pour que ce soit elle qui m’ait pété en deux une nuit, je ne souhaite pas meilleure mort. »
« J’sais pas, mais au moins, avec Mily je vieillirai en même temps qu’elle. Toi tu vas te faire vieux dans quelques années, tandis qu’elle sera toujours aussi fraiche. Dommage, mais bon c’est vrai que t’es pas du genre à faire durer ça comme ça, sur des années, alors le problème ne doit pas vraiment se poser je suppose !»

Et la suite… et bien cela restait typique des garçons au final. Rien de bien surprenant. Cure de désintox, son cul oui ! Il n’en avait pas besoin, ce n’était pas un crime de tenir de plus en plus à sa femme que l’on lui avait imposé c’était juste … une manière de ne pas être trop malheureusement aussi bien pour l’un que pour l’autre. Et puis, ils allaient être parents, il allait falloir qu’ils grandissent un peu. Néanmoins les remarques de son ami avaient tendance à le faire rire, un peu. Plutôt bon joueur sur ce point-là, même s’il restait quelques amertumes !

« Oh non, ça t’es déjà bon. D’elle, surtout. »
«Ouais, ouais, ouais. » On n’appelle pas ça une réponse pertinente Warren. «T’inquiètes, je vais réussir à gérer un peu tout, sentiments et frustration. Je cherche, je cherche. »

On ne pouvait pas dire qu’il y avait beaucoup plus d’éloquence mais au moins ça avait le mérite de ressembler à quelque chose qui était comme des explications, une phrase crédible. Comment est-ce qu’Alec avait réussi à lui dire qu’il était amoureux de Mack depuis longtemps, hein ? On en parle de ça ? Visiblement non. Alors on passe à autre chose, comme par exemple, tiens, au hasard, bouger d’ici !

« Meuh si ! Partant du principe que tu m’foutras pas en taule, si ! »
« Moi, je suis pas les autres.» Non, sans blague ! Thanks captain Obvious. « Ouais enfin t’es au juste que si on me donne l’ordre j’aurais pas d’autre choix que d’obéir si ça se fait dans l’instantané ?»

Autrement dit, si on a pas le temps de préparer le moindre scenario. Par ce qu’ils savaient ce que Alec risquait, et qu’ils allaient devoir improviser des autres à un moment ou à un autre suivant ce que son ami voudrait… alors l ne faudrait pas forcément qu’ils soient totalement pris au dépourvu !

« Pourquoi, c’est rond une bouteille ? »
«J’sais pas moi, c’est qu’une expression, mais je crois qu’il y en a des rondes, puis leur le cul, le sont, non ? » Attention, celui des bouteilles, pour une fois ça ne parlait pas de dames. « Bon, sire Rivers, où tes royales gambettes veulent te porter ? On va dans un des petits chemins, genre au niveau des allées des embrumes y’a moins de monde, mais bon voilà quoi.»

Ils en connaissaient tous deux ce qu’il en était là-bas.

Ven 1 Mai 2020 - 20:00

« Merde bon, ‘faut que je bosse dessus alors, j’voudrais pas te décevoir ! »
«Ouais ça serait franchement con, je trouve aussi ! »
Ben ouais tu m’étonnes.

Parce qu’il y a des moments dans la vie où il faut rire, déconner et lâcher la pression. Parce que face à l’horreur, au deuil, aux responsabilités, aux violences de la vie, il n’y a parfois que le rire qui permette de faire face. Et que pour ça, ils s’étaient bien trouvés.

« C’est ça ouais… t’en étais à combien de verres avant que j’arrive au fait ? »
« Un whysky pur feu, ça monte assez vite cette connerie ! Mais jsuis pas bourré ! Je peux marcher, et protéger Mily s’il le faut. Et tu vois, on discute quand même normalement, alors ta question, hein !»
«Quoi ? J’me la carre où je pense ? Ah mais aucun problème ! Cela dit, j’ai hâte de te voir la protéger là, ça risque d’être drôle. »

Après trois verres et les conneries qu’il était capable de débiter. Cela dit, il avait bien plus bu chez lui la dernière fois, donc il était clair que la raison principale consistait juste à… profiter ? C’est ça le terme ? Disons ça. Discuter de tout et de rien, des conneries comme des sujets plus sérieux, passant de l’un à l’autre sans vraiment s’y attarder réellement. Alec aurait pu parler de ce qui venait de se passer avec Caleb, mais franchement, là, il n’avait pas envie de s’attarder sur les emmerdes. Tout comme ils évitaient l’un comme l‘autre, soigneusement, d’évoquer Kezabel. Parler cul constituait un sujet beaucoup moins prise de tête.

« Une vampire ouais…. Milly fait pas le poids à côté. Et ouais, si je disparais un de ces quatre, putain, prie pour que ce soit elle qui m’ait pété en deux une nuit, je ne souhaite pas meilleure mort. »
« J’sais pas, mais au moins, avec Mily je vieillirai en même temps qu’elle. Toi tu vas te faire vieux dans quelques années, tandis qu’elle sera toujours aussi fraiche. Dommage, mais bon c’est vrai que t’es pas du genre à faire durer ça comme ça, sur des années, alors le problème ne doit pas vraiment se poser je suppose !»
« Hm… Nan pas du tout même. Quand l’un des deux en aura marre, on arrêtera c’est tout. Ou alors je crèverais la queue en l’air… ce qui constitue une mort plutôt sympa compte tenu des autres options que j’ai. Prie pour que je crève en plein coït ! »

Plutôt que bouffé par une panthère ? Ouais, à choisir entre les deux options, il prenait clairement la première. Si le sexe était depuis toujours une manière de se rassurer, de contrôler son existence et de se sentir en vie… autant crever en faisait ça non ? Ça aurait résolu bien des emmerdes tient. Et oui, il déconnait bien sûr, balançant ça sur un ton badin mais finalement, l’un comme l’autre savaient parfaitement qu’il y avait là un fond de vérité plus qu’évident.

« Oh non, ça t’es déjà bon. D’elle, surtout. »
«Ouais, ouais, ouais. T’inquiètes, je vais réussir à gérer un peu tout, sentiments et frustration. Je cherche, je cherche. »
« Hm, bien sûr j’te crois. Tu finiras surtout par l’aimer, ta connasse et si tu crois que ça ne se voit pas, c’est que t’as pas encore récupéré assez de sang dans ton cerveau. »

Besoin d’expliquer où il est passé, le sang en question ? Non, tout le monde a compris.
Et oui, il balançait ce genre de choses tout naturellement, la vérité sans far, bardé d’une certaine dose d’humour et de pragmatisme, tout comme lorsqu’il disait qu’il aimait Mack depuis toujours. Parler de sentiments amoureux, peut-être pas encore. Mais c’était le cas et il valait sans doute mieux s’en amuser que de croire qu’il pourrait mettre ça de côté pour le reste de son existence. Ils en étaient arrivés là. Tout était sujet à blague. Sentiments. Impasses affectives, émotionnelles et morales. Enfermement, tortures, meurtres à venir. Tout y passait sous le ton de l’humour.
Ceux qui côtoient la mort tous les jours ont souvent un sens de l’humour qui échappent au reste des mortels. Qu’ils jugent même, souvent. Ils faisaient partie de la première catégorie de la population. Celle qui apprenait à jouer avec ses peurs pour mieux les affronter. Pour vivre avec et avancer chaque jour.

« Moi, je suis pas les autres. Ouais enfin t’es au juste que si on me donne l’ordre j’aurais pas d’autre choix que d’obéir si ça se fait dans l’instantané ?»

Un petit rire de gorge. Ça, ça n’était pas spécialement de l’humour. La vérité crue. Il s’était tourné vers lui, un petit sourire amusé aux lèvres, une main sur l’épaule de son ami, un ton léger cachant une vérité glaçante.

« Je sais poto. T’as ma bénédiction pour m’enfermer, me torturer et me buter si besoin. Tu veux une attestation papier ou ça va aller ? »

Que veux-tu dire d’autre de toute manière ? Oh non, pitié ne fait pas ça ?! Tu ne peux pas faire un truc pareil ?! Ça va ! Ils avaient dépassé ce stade depuis leurs dix ans. Ce qui devait arriver arriverait. Alec se savait sur la sellette depuis trois ans maintenant. Trois ans qu’il attendait de tomber chaque jour. Trois ans durant lesquels il vivait avec cette vérité accrochée aux basques. Un jour, ils l’auraient. Un jour, ils se serviraient de lui contre Logan. Un jour, il devrait assumer ses amitiés avec les uns et les autres ainsi que ses bêtises d’adolescence. Oui, un jour il tomberait. Il l’avait dit à Kezabel il y avait de cela deux ans. Etrangement, il n’imaginait pas que Warren s’était le premier à mettre un genou à terre.

« On en discutera chez moi. »

Un plan. Ils étaient d’accords sur ce point. Mais pas tout de suite. Pas là, comme ça, ici. C’était trop risqué et ils le savaient tous les deux. Autant déconner. Ils n’auraient sans doute pas des années pour le faire. Alors il se levait, laissant le bar derrière lui.

« Pourquoi, c’est rond une bouteille ? »
«J’sais pas moi, c’est qu’une expression, mais je crois qu’il y en a des rondes, puis leur le cul, le sont, non ? »
« J’sais pas, mais c’est vrai qu’il y a des beaux culs ronds. »

… hm.

« Bon, sire Rivers, où tes royales gambettes veulent te porter ? On va dans un des petits chemins, genre au niveau des allées des embrumes y’a moins de monde, mais bon voilà quoi.»
« Alors on va éviter l’allée des embrumes si possible. Pas envie d’me taper un tête à tête avec le paternel là tout de suite. »

A choisir, autant ne pas trop chercher la merde non plus. Mais il existait d’autres rues parallèles qui ne menaient pas nécessairement à l’antre de la magie noire, un type de sorcellerie que sa famille affectionnait particulièrement et qu’il maîtrisait déjà beaucoup trop bien à peine sorti de l’adolescence. Ça n’était sans doute pas pour rien.

« Tiens viens.. »

Une route au hasard. Lorsqu’il venait, maintenant, Alec préférait éviter les grands axes, commençant à mieux connaître les petites ruelles qui entouraient l’axe principal bien connu.

« Tu sais que Mack est à deux doigts de se mettre au tricot pour ton môme quand même ? D’ici là qu’elle m’en demande un et c’est moi qui t’étripe en premier ; que ce soit clair. »

Non parce que merde.

« Autorisation/pas autorisation : même combat. Vous lui mettez ça dans le crâne là, avec votre futur machin braillard et j’vous défonce. »

Un doigt pointé vers lui, un demi-sourire en coin.

Et autour de lui, un vent frais ainsi qu’un murmure, auquel il n’avait pas fait attention immédiatement.

Sam 2 Mai 2020 - 22:34

«Quoi ? J’me la carre où je pense ? Ah mais aucun problème ! Cela dit, j’ai hâte de te voir la protéger là, ça risque d’être drôle. »
«Pourquoi ça serait drôle ? J’peux la protéger, j’te jure ! J’vais pas cracher par terre ça fera mauvais genre, mais vouala ! »

Warren tais-toi, ça vaut mieux là tu vas finir par être ridicule. Comment ça, le ridicule ne tue pas ? ok. Comme tu veux. On se calme mon vieux on essaye de trouver un sujet un peu moins … dans ce genre-là… et c’est pour ça qu’ils avaient continué à parler de cul ! Normal dans leur monde. Relation avec une vampire, on ne pouvait pas dire que cela ne lui plairait pas, vu qu’il y avait Arranz qu’il aurait bien voulu mettre dans son lit, mais ça ne se ferait jamais mais les autres… il aurait probablement trop « peur » que cela dégénère. Il avait confiance dans son amie vampire, mais pas forcément dans les autres.

« Hm… Nan pas du tout même. Quand l’un des deux en aura marre, on arrêtera c’est tout. Ou alors je crèverais la queue en l’air… ce qui constitue une mort plutôt sympa compte tenu des autres options que j’ai. Prie pour que je crève en plein coït ! »
« Ouais enfin pour peu que tu tombes sur une psycho’ un jour et que tu crèves en plein coït ou début par ce qu’elle te la coupe…. Hein.» ricanement.

Non, non on ne veut pas savoir pourquoi il songe à ça, lui-même ne pourrait pas y répondre alors bon ! le problème c’est qu’il imaginait la scène et qu’il était mi horrifié, mi amusé, par ce que ça serait ridicule comme mort. Plus que douloureux, bordel, il préférait crever sous un doloris ! C’était probablement plus long, mais au moins on ne touchait pas à ses précieux.

« Hm, bien sûr j’te crois. Tu finiras surtout par l’aimer, ta connasse et si tu crois que ça ne se voit pas, c’est que t’as pas encore récupéré assez de sang dans ton cerveau. »
« Parle pas de malheur s’te plait … Pour l’amour, pas pour le sang dans le cerveau, il me reste ça mon cerveau de bien, alors bon ! J’aimerai bien le garder un minimum en forme !»

Le souci c’est qu’il avait beau en plaisanter, ils savaient tous les deux que c’est ce qui arriverait, par ce qu’il savait bien trop s’adapter par ce qu’il en avait probablement un peu trop besoin aussi pour ne pas devenir chèvre.

« Je sais poto. T’as ma bénédiction pour m’enfermer, me torturer et me buter si besoin. Tu veux une attestation papier ou ça va aller ? »
« Ceci dit je préfèrerais que ce soit toi d’un autre. L’un dans l’autre hein… les faits l’un dans l’autre.»

Ouais vat mieux se reprendre, par ce que « juste l’un dans l’autre » cela pouvait signifier autre chose qu’ils n’avaient envie de tester ni l’un ni l’autre.

« On en discutera chez moi. »
«Ouaip, la prochaine fois quand j’aurais vraiment du temps. »

Et ils en étaient arrivés à parler culs de bouteille juste après ça, on en cherchera plus à les comprendre ces garçons.

« J’sais pas, mais c’est vrai qu’il y a des beaux culs ronds. »
«Ouais un joli petit cul bien rond super agréable au toucher de ta main, pile une courbe comme il faut. Ah ! »

Sur ce, ils avaient bougé et cherchaient où ils pouvaient aller exactement.
« Alors on va éviter l’allée des embrumes si possible. Pas envie d’me taper un tête à tête avec le paternel là tout de suite. »
«Je comprends, on va continuer… pfiout par là c’bien aussi : »
« Tiens viens.. Tu sais que Mack est à deux doigts de se mettre au tricot pour ton môme quand même ? D’ici là qu’elle m’en demande un et c’est moi qui t’étripe en premier ; que ce soit clair.»
Gloussement, clair et net. « C’est moins que l’on croit j’en suis certain. T’inquiètes quand bébé se pointera on vous le refilera, il la fera chier pendant des heures, ça lui enlèvera l’envie… ou pas.» Ricanement.
« Autorisation/pas autorisation : même combat. Vous lui mettez ça dans le crâne là, avec votre futur machin braillard et j’vous défonce. »
«Owi, Alec défonce moi je…. »

Il se coupa sortant rapidement sa baguette en entendant un murmure, en sentant le vent frais qui s’était soudain abattu sur eux. Il s’était calmé presque instantanément, avant de voir un fantôme.

« Par Merlin, c’quoi encore cette merde ?! Alec … tout va bien ?» demanda-t-il en voyant la tête de son comparse. Il baissa un peu sa baguette mais resta quand même aux aguets sait-on jamais. Deux sang-purs isolés beaucoup de choses pouvaient se passer.

Lun 4 Mai 2020 - 1:20

«Pourquoi ça serait drôle ? J’peux la protéger, j’te jure ! J’vais pas cracher par terre ça fera mauvais genre, mais vouala ! »
Alec riait en réponse, conscient que tout ce qu’il pourrait dire ne changerait rien à ce que Warren vivait, notamment vis-à-vis de Mily. Alors il se contentait de se foutre de lui sans plus d’approfondissements A le voir, il semblait clair que Warren n’était pas crédible une seconde à l’heure actuelle.

« Hm… Nan pas du tout même. Quand l’un des deux en aura marre, on arrêtera c’est tout. Ou alors je crèverais la queue en l’air… ce qui constitue une mort plutôt sympa compte tenu des autres options que j’ai. Prie pour que je crève en plein coït ! »
« Ouais enfin pour peu que tu tombes sur une psycho’ un jour et que tu crèves en plein coït ou début par ce qu’elle te la coupe…. Hein.»

Grimace marquée, Alec avait imaginé la scène. Ok, quand il parlait de crever en plein coït, il ne pensait pas tout à fait à ce genre de morts. Vidé de son sang et la jugulaire arrachée… sans doute un peu plus. C’était une possibilité qu’il n’oubliait pas et dont il s’amusait clairement. Est-ce qu’il était plus autodestructeur que Warren ? Clairement. Mais il n’avait pas imaginé cette possibilité. D’où sa grimace, toujours accrochée au visage.. depuis bien trop longtemps maintenant d’ailleurs.

« Ok… Disons qu’au moins ça serait rapide. Cela dit si la prochaine fois je pense à toi quand je suis avec elle, que ce soit clair je t’étripe ! … putain c’est foutu maintenant j’vais y penser. »

Les yeux fermés, il essayait d’éloigner cette image. Quel était le pire ? Penser à se faire arracher la queue par un vampire ou penser à son pote qui a évoqué cette idée. Ça restait à définir.

« Bordel j’te hais. »

Après un truc pareil, il y penserait, c’était certain. Il lui en aurait bien foutu une tient. Mais ils avaient changé de sujet. Ça attendrait pour plus tard. S’il y pensait en effet, ce serait sans dotue la première chose qu’il ferait la prochaine fois qu’ils se verraient.

« Parle pas de malheur s’te plait … Pour l’amour, pas pour le sang dans le cerveau, il me reste ça mon cerveau de bien, alors bon ! J’aimerai bien le garder un minimum en forme !»
« C’est bien c’que je dis, ‘faut que t’arrête de bander dans l’vide si t’y tient à tes neurones. »

Quoi ? Le sous-entendu n’était pas assez clair la première fois ? Clarifions les choses mon ami ! Et parlons tortures. C’est bien la torture. C’est fun. Autant mourir bouffé par une vampire, si vous voulez mon avis.

« Je sais poto. T’as ma bénédiction pour m’enfermer, me torturer et me buter si besoin. Tu veux une attestation papier ou ça va aller ? »
« Ceci dit je préfèrerais que ce soit toi d’un autre. L’un dans l’autre hein… les faits l’un dans l’autre.»

Le nez retroussé, un petit rire amusé. C’est sale ce que tu dis mon grand, t’en as conscience. Merci de dédramatiser l’idée de notre futur désastreux cela dit.

« Ouais, va falloir que t’arrête avec ce genre de sous-entendus, ça devient glauque. »

Et pourquoi Enzo tu as envie de lui décalquer la gueule quand il fait ça et avec Warren, ça te fait marrer ? Grande question. Vous disserterez sur ses sentiments d’insécurité entre vous, moi j’ai pas la force.

« On en discutera chez moi. »
«Ouaip, la prochaine fois quand j’aurais vraiment du temps. »

Et il se marre ce con. On parle de le torturer, de le livrer à ceux qui veulent sans doute sa mort… et il se marre très sincèrement avec son pote. Bordel assommez-les !

« Je propose hippopotame russe. »

Pour… quoi ?
Aucune idée.
C’est bien, parlez cul les garçons. Vous êtes mignons. Disons ça.

« J’sais pas, mais c’est vrai qu’il y a des beaux culs ronds. »
«Ouais un joli petit cul bien rond super agréable au toucher de ta main, pile une courbe comme il faut. Ah ! »

Grand sourire de sale con lubrique de la part d’Alec et ils avaient envisagé de bouger. Il fallait l’avouer, ça dérapait souvent quand ils discutaient ensembles. Une fois prévenus, on ne s’étonne plus de rien hein.
Un échange et ils étaient sortis, discutant tout en marchant, s’éloignant de l’axe principal pour entrer dans les petites ruelles qui le bordaient tout en évoquant le fait que Mack risquait d’avoir des envies de maternité vu qu’ils initiaient le mouvement. Une démarche qui lui semblait bien trop précoce.

« C’est moins que l’on croit j’en suis certain. T’inquiètes quand bébé se pointera on vous le refilera, il la fera chier pendant des heures, ça lui enlèvera l’envie… ou pas.»
« Ouais c’est ça, j’suis pas sûr que ça marche comme ça. Autorisation/pas autorisation : même combat. Vous lui mettez ça dans le crâne là, avec votre futur machin braillard et j’vous défonce. »
«Owi, Alec défonce moi je…. »

La conversation légère s’était arrêtée d’un bloc, les deux jeunes gens s’arrêtant sur place. Il l’avait sentit tout comme lui, ce vent glacial. Ils l’avaient entendu tous les deux, ce murmure glauque, Alec n’avait pas rêvé.

« Par Merlin, c’quoi encore cette merde ?! Alec … tout va bien ?»

La stupéfaction devait se lire sur ses traits. Un fantôme était là, devant eux. Pas que ce soit ça le plus choquant dans l’histoire. Le problème venait surtout du fait que ce gosse, il le connaissait.

« T’aurais dû faire quelque chose… »
« Nan, gamin, ça c’est ton opinion. »

L’accusation avait fusé avant qu’il ne réponde à Warren… et sa réponse s’était faite au tac-au-tac. L’air joyeux et déconneur qu’il portait en présence de son ami avait fondu comme neige au soleil. Retour du visage fermé parfaitement inculqué par la famille Rivers et des années de pratique.

« Tu m’as dit que ça allait bien se passer ! Comment t’as pu dire un truc pareil ?! »
« J’me le demande… »

La vérité ? L’attaque faisait mal. Warren qui devait se demander ce qu’il se passait et de quoi ils parlaient devait à présent mettre des souvenirs sur les accusations. Il l’avait dit, il avait été avec eux. Les raisons qui l’avaient amené à participer à leurs actes comptaient peu au final.
Mais oui, c’était vrai, il se demandait encore sincèrement pourquoi il avait dit ça à ce gosse.

« Et alors ? »

Un air détaché, un demi-sourire mauvais. Mécanisme de défense classique.

« Et alors ?! Je suis mort ! »

Et ouais, pauvre chou. C’est comme ça, c’est con.

« Et moi en vie. Super, la vie est une pute, rien de nouveau sous le soleil. »
« Comment… »

Le gamin s’offusquait, ruait dans les brancards. On croirait Elias tient. Oui, c’était gratuit, petit tacle en passant.

« Stop ! T’es mort, t’étais trop jeune pour ça, ouais, c’est con mais c’est comme ça. »

Alec se détournait, reprenant sa marche, laissant le gamin derrière eux, refusant de participer plus longtemps à ces conneries. Est-ce qu’il était réellement si froid et détaché ? Non. Mais encore une fois, comme pour Caleb, il avait fait ses choix. Ils n’étaient pas simples à assumer, mais il n’avait pas vraiment le choix. Et oui, il ferait sans doute exactement la même chose s’il le devait.

«Oui, tout ça parce que je suis.. »

Une complainte derrière lui. Le genre de gémissements qui l’agaçait. Alors il avait bloqué, s’était retourné d’un bloc, balançant la vérité sans far.

« Un moldu ? Ouais. Et moi un sang pur. Bienvenu dans le monde réel. »

Tu crois que ça va refaire le monde ?

« Tu aurais pu leur dire, toi on.. »

Agacé, Alec lâchait un soupir sec, l’interrompant. Non, on va arrêter sur les petites accusations mesquines. Entre Caleb le matin et lui quelques heures plus tard, le jeune homme en avait profondément marre de ces conneries. Ouais, c’était injuste. Ouais, il y pensait régulièrement. Ouais, ça l’avait empêché de dormir. Mais merde qu’est-ce que tu veux y faire ?! Qu’est-ce qu’il aurait pu y faire à l’époque ? Dire que non, tuer des moldus, c’est pas cool ? C’était un test, il l’avait passé. Et il ne serait pas le seul dans cette ruelle à en bouffer. Mais cette habitude des moldus à les croire parfaitement libres et tout puissants avait de quoi l’agacer.

« Mais personne n’en a quoi que ce soit à carrer de mes opinions, réveilles-toi putain ! Ça n’a pas le moindre foutu début d’importance et ça n’en a jamais eu. C’est juste des conneries pour faire bander les bobos et leur faire croire qu’ils ont un semblant de puissance. Ça confine à la bêtise mais c’est comme ça. »

Le verbe d’un sang pur qui se confond avec la rage d’un héritier. Beau mélange.
Le gamin était resté muet un instant, passant son regard de l’un à l’autre, fermant et ouvrant la bouche quelques secondes alors qu’Alec se détournait de nouveau, faisant signe à Warren qu’ils s’en allaient.

« Tu avais le choix ! »

Cette fois, il ne s’était pas retourné, répondant sans pour autant lui adresser un regard.

« Ouais. Et t’es parti sans douleurs. C’était le mieux que j’pouvais faire. T’es pas le premier, tu seras pas le dernier à crever pour être mal né. »

Parce que t’es pas né au bon endroit, que ce soit clair. Ou à la bonne époque.

C’est comme ça, on paye ses faiblesses.

Dim 10 Mai 2020 - 14:44

Il fit quelques moues de désapprobations aux rires de son ami ! Non mais oh, ce n’était pas drôle ce qu’il disait-là ! Pourquoi rire comme un âne comme ça ? C’était pas juste ! Pas juste du tout ! Bref, il avait quand même réussir à sortir une connerie aussi grosse que lui, comme quoi sa pote immortelle pourrait lui couper une partie anatomique importante, et cette foi s ce fut à lui rire de rire à la grimace de son ami ! Et oui, poto ! Chacun son tour

« Ok… Disons qu’au moins ça serait rapide. Cela dit si la prochaine fois je pense à toi quand je suis avec elle, que ce soit clair je t’étripe ! … putain c’est foutu maintenant j’vais y penser. »
« Mais oui, mon petit chat… enfin ceci dit si tu penses à moins pendant ce moment-là, même si c’est à cause de ma grande connerie, je crois qu’il faudra que tu te poses quelques questions. Moi je rirai, de ta frustration voilà, vengeance mon pote.»
« Bordel j’te hais. »
« Je suis toujours entier, sans poing sur la gueule je suppose donc que ça ne reste qu’une petite haine, parfait !»

Voilà, voilà. Un jour ils arrêteraient de parler de cul ensemble, mais ce jour n’était pas arrivé, encore.

« C’est bien c’que je dis, faut que t’arrête de bander dans l’vide si t’y tient à tes neurones. »
«J’appellerai pas ça dans le vide moi, mais soit. »

Ah, et ils étaient enfin arrivés à parler de choses plus… dramatiques tout en continuant d’en plaisanter. C’est sûr devoir se torturer l’un l’autre quel kiffe, mais pourtant ils savaient que cela pouvait arriver, ou du moins que Tveit doive faire le nécessaire à Rivers. Cela ne lui plaisait pas, mais ils n’allaient pas en encore en pleurer n’est-ce pas, alors autant dédramatiser la situation un maximum, surtout que pour l’instant ils n’en étaient pas encore là, pas tout à fait du moins.

« Ouais, va falloir que t’arrête avec ce genre de sous-entendus, ça devient glauque. »
« Humhum, bien sûr !»

Et d’un coup v’la que l’autre c’était mis à parler d’hippopotame russe. What ? Bon, de toute manière, cela ne devait pas avoir de réelle importance, il préféra donc se contenter de ricaner une nouvelle fois !Ca faisait du bien ce genre de …. Heu rencontre, par ce qu’au final la conversation était dure, frustrante, horrible.
Ils avaient continué à parler jusqu’au moment où ils avaient stoppé la conversation en sentant puis en voyant le petit fantôme. Si Warren ne le remettait pas, pour Alec ça avait l’air totalement différent, clignant des yeux, Tveit essaya de comprendre ce qui se passait, ou plutôt ce qui s’était passé, même si au final c’était plutôt clair et logique. Il lui manquait quand même quelques arguments pour se faire une idée totale ; et il avait bien compris que ce n’était probablement pas le moment d’intervenir. Quand leurs répliques avaient arrêté de fusé, il se dit que c’était probablement le moment d’intervenir

« Malheureusement il a raison, ce n’est pas qu’une question de choix, et croire que des personnes comme nous l’avons c’est se fourrer le doigt dans l’œil. J’ai essayé un maximum de rester neutre dans toute cette merde, et maintenant j’y suis enfoui jusqu’au cou. Oui, on fait des choix, mais on essaye de choisir parmi les meilleures possibilités dans les pires choix qu’il y a. Tu voudrais vraiment être en vie aujourd’hui ? Avoir continué de vivre des semaines des mois de torture, d’humiliation ? Vivre aujourd’hui avec un traumatisme probablement si énorme que tu ne pourrais pas reprendre une vie normale. Certains ont probablement réussi mais les autres non… Tu aurais voulu voir mourir tes camarades un par un, en se demandant quel serait le prochain ? Est-ce que c’est toi, ton voisin de chambrer ? Bien sûr que la mort n’est pas une solution, bien sûr que c’est horrible, mais tu n’as pas souffert. Certains auraient peut-être préféré cela.» Temps de silence. « Mais je peux me tromper, je n’étais pas de ce côté, cela me semble juste logique.»

Combien de ces gamins en étaient sortis vraiment traumatisé, est-ce que la mort n’était pas plus salvatrice ?

Ven 15 Mai 2020 - 10:04

Il aurait aimé continuer de déconner comme ils le faisaient au bar. Ne pas se prendre la tête et discuter entre potes. Ils ne se voilaient pas la face, bien au contraire, l’un des sujets qui revenait le plus concernait leur propre déchéance respective. Mais voilà, aborder les choses entre amis rendait toute cette situation plus supportable. Envisager de lui arracher les yeux parce qu’il risquait de penser à lui ou à une… vigoureuse et sanglante morsure en un lieu bien peu adapté était bien plus joyeux finalement que ce à quoi il était confronté actuellement. Mâchoires serrées, regard noir, chaque fibre de son corps avait changé, lui permettant de se draper de ce masque froid et détaché qu’il revêtait par habitude. Warren, lui, semblait avoir décuvé en une fraction de seconde. Les deux potes qui déconnaient ensemble s’étaient calmés immédiatement, comme s’ils s’étaient pris un seau d’eau glacée dans la gueule. Et c’était exactement l’impression qu’avait Alec. Ce gosse, bien sûr qu’il s’en souvenait. C’était la première semaine. Il n’avait alors pas dormi depuis quatre jours, était sur les dents et aurait cogné tout ce qui passait. On lui avait laissé le choix. Aucune bonne réponse dans le lot, il le savait parfaitement.
Alors oui, dans l’histoire, il y avait la possibilité de choisir de le laisser vivre. Mais ça n’était pas ce qu’on avait attendu de lui. Et s’il faisait ce choix, il n’obtiendrait pas ce qu’il voulait à l’époque, à savoir, pouvoir sortir de Poudlard l’espace d’une journée pour faire un don d’organe à sa sœur. Et il n’était juste pas concevable de renoncer à ça. Pour qui que ce soit. Y compris pour un môme de onze ou douze ans. Surtout pour un moldu.

Et oui, son éducation était toujours là, parfois en sourdine, mais toujours présente. Et elle avait sans doute joué dans sa décision. Mais pour Janie… il se serait damné. Alors il recommencerait.

Mains dans les poches, Alec s’était exprimé et s’éloignait à présent, fuyant ce fantôme qui tenait tellement à s’exprimer. Warren avait manifestement bien vu qu’il ne les laisserait pas partir ainsi, alors il avait pris la parole à son tour, Alec s’arrêtant, toujours dos au fantôme, un regard en coin vers son ami.

« Malheureusement il a raison, ce n’est pas qu’une question de choix, et croire que des personnes comme nous l’avons c’est se fourrer le doigt dans l’œil. J’ai essayé un maximum de rester neutre dans toute cette merde, et maintenant j’y suis enfoui jusqu’au cou. Oui, on fait des choix, mais on essaye de choisir parmi les meilleures possibilités dans les pires choix qu’il y a. Tu voudrais vraiment être en vie aujourd’hui ? Avoir continué de vivre des semaines des mois de torture, d’humiliation ? Vivre aujourd’hui avec un traumatisme probablement si énorme que tu ne pourrais pas reprendre une vie normale. Certains ont probablement réussi mais les autres non… Tu aurais voulu voir mourir tes camarades un par un, en se demandant quel serait le prochain ? Est-ce que c’est toi, ton voisin de chambrer ? Bien sûr que la mort n’est pas une solution, bien sûr que c’est horrible, mais tu n’as pas souffert. Certains auraient peut-être préféré cela.» Temps de silence. « Mais je peux me tromper, je n’étais pas de ce côté, cela me semble juste logique.»

Non en effet, ils n’avaient pas le choix. S’il avait décidé de le laisser en vie, non seulement le gosse serait mort mais il aurait simplement été jeté. Ou pire. Ils l’auraient compris faible et auraient usé d’une technique plus violente pour le faire obéir. Il aurait perdu tous ses avantages et n’aurait plus eu la possibilité d’agir comme il le voulait.
Alors, non, ça n’avait pas été une période simple, oui, il avait fait des choix difficiles avec lesquels il vivait à présent. Mais il était en vie et Janie aussi. Le reste était secondaire.
Alec avait écouté Warren s’exprimer, intégrant chacun des mots qu’il prononçait, prenant sa défense, expliquant que ça aurait sans doute été bien pire pour le gosse s’il avait dû à rester en vie dans ces conditions-là.

« Tu n’étais pas là toi... ça n’est pas à vous de décider qui doit vivre et mourir… »
« T’étais déjà mort avant que je signe ce bout de papier. »

Froid, il haussait des épaules et repartait.

« Cherche pas Warren, c’est un concept qui leur échappe. »

Le fait qu’il y ait plus que la décision d’un homme. Le fait qu’ils portaient certes le costume du connard mais qu’il n’y avait pas que des enflures attirées par la violence dans l’histoire et que beaucoup agissaient parce que c’était la seule chose à faire, tout simplement. Il ne disait pas qu’il était d’accord avec les positions des Supérieurs, pas toutes du moins, très peu à vrai dire. Simplement, voilà, la vie est plus compliquée que ça.

« On est les connards de l’histoire, oublie pas. »

Un petit regard vers le môme. « On est toujours le connard de quelqu’un tu sais. Ça dépend de quel côté tu te places. »

Combien de mômes tués d’un côté pour en sauver d’autres, de l’autre ? Combien de héros portés aux nues étaient les connards dans les yeux d’une victime ?

Un regard vers Warren. Et comment fait-on quand on sait qu’on marche du mauvais côté ?

« Viens, on se casse. »

Avec un peu de chance, il ne suivrait pas le mouvement.

Sam 16 Mai 2020 - 15:13

Il ne comprenait pas tout ce qui s’était déroulé devant lui, mais en avait quand même compris l’essentiel. Ce n’était quand même pas compliqué d’arriver à remettre les pendules à peu près à l’heure avec tout ça ; alors oui même s’il ne savait pas toute l’histoire, il ne pouvait pas laisser Alec se faire parler comme ça par quelqu’un qui n’y connaissait pas grand-chose en sang-pur et compagnie. Ce n’était pas aussi simple que de faire ou de pas faire, ce n’était pas aussi simple qu’un choix que de jeter un sort ou pas. La nouvelle phrase du petit fantôme le fit acquiescer doucement ; oui effectivement ce n’était pas eux de décider qui doit vivre ou mourir, il avait raison sur ce point-là, par contre, ils pouvaient tuer quelqu’un qui allait de toute manière y rester et faire en sorte qu’il souffre moins. En quoi était-ce compliqué à comprendre ?

« T’étais déjà mort avant que je signe ce bout de papier. Cherche pas Warren, c’est un concept qui leur échappe. On est les connards de l’histoire, oublie pas. On est toujours le connard de quelqu’un tu sais. Ça dépend de quel côté tu te places.»

Ils en avaient déjà parlé plus d’une fois, et il se sentait probablement tout aui agacé, que lasse qu’en colère qu’on les prenne pour des connards. Comme à chaque fois. Pour un nom de famille, pour du sang ; par des gens qui ne connaissaient pas le quart de leur enfance ou de leur adolescence. C’était facile de pointer du doigt sans connaître l’endoctrinement vécu, sans connaître cette dureté, cette violence physique ou morale destinées à les rendre plus fort. Pas le droit à l’erreur. Alors oui, ça le foutait en rogne. Ils s’en étaient mieux sortis que d’autres probablement.

« Une minute Alec… On n’a jamais dit que c’était à nous de choisir qui devait vivre ou mourir. Mais quitte à crever, autant que ce soit sans souffrance, ou avec le moins possible, n’est-ce pas ? C’est ce qu’il t’a offert. Tout simplement.»

Il avait ensuite observé Alec qui regardait le môme jusqu’à ce que ce dernier reprenne la parole

« Viens, on se casse. »
« Ouais, j’te suis» dit-il doucement « On a plus rien à faire ici !»

Il se remit à parler mains dans les poches, quand même un peu mal à l’aise. Il n’était pas très … disons bien après cette petite altercation même si pour une fois on ne lui reprochait rien. Il était ennuyé que ce soit tombé sur Alec ; même si un meurtre n’était pas acceptable, pas excusable, il ne pouvait que comprendre le point de vue de Rivers ; dans leur monde rien n’était blanc ou noir. Ils n’étaient pas forcément les méchants dans l’histoire même si en avait tout à l’air.

« Bon du coup on disait quoi tout à l’heure ? Je suis totalement perdu.» Hors de question de remettre ce sujet là sur le tapi. « Je ne sais même plus ce qu’on était parti faire de base… j’crois que l’amnésie me guette, tu peux me rafraîchir la mémoire Rivers, ou toi aussi t’es un défaillant à ce niveau-là ?»

Oui, autant en faire tout en plat, y aller en exagération, et faire toujours dans l’autodérision, normalement c’est ce qui marchait toujours le mieux dans ce genre de situation !

Lun 18 Mai 2020 - 0:29

« Une minute Alec… On n’a jamais dit que c’était à nous de choisir qui devait vivre ou mourir. Mais quitte à crever, autant que ce soit sans souffrance, ou avec le moins possible, n’est-ce pas ? C’est ce qu’il t’a offert. Tout simplement.»

Ce qu’il lui avait offert. Les mots étaient durs et juste. Difficiles à entendre, difficiles à prononcer, comme ceux qui avaient tranché cette décision immorale qu’il avait pris à l’époque. Mains dans les poches, visage fermé, mâchoire tendue, Alec n’avait rien rajouté, n’accordant pas un regard de plus au gamin. Une confrontation qui lui rappelait ce qu’il s’était passé avec Caleb il y avait quelques semaines puis ce matin même. Oui, il assumait ce qu’il avait fait. Il avait ses raisons. Elles étaient culturelles et situationnelles à défaut d’être éthiques. Et oui, il agirait de la même manière s’il le devait. Car quoi qu’il en dise, il ne ferait jamais passer un moldu avant lui-même et ses proches. Parce qu’il savait ce qu’il devait faire pour avancer dans la vie et qu’il était prêt à agir comme il le fallait plutôt que de se sacrifier comme un con. Et qu’il choisissait ses batailles. Celle-là, clairement, était foutue d’avance. Il n’irait pas tout lâcher pour un gosse qui n’était rien d’autre qu’un mort en sursis. Et là-dessus, Alec était sans doute plus près des pensées des Supérieurs que Warren avait pu l’être à un certain moment.

Alors oui, c’était ce qu’il lui avait offert. Warren avait raison. Une mort sans souffrance. Il lui avait accordé ça. Et que ce soit son ami qui prononce ces mots, prenant sa défense lui faisait du bien. De quoi se sentir un peu moins isolé, seul et incompris. De quoi avoir un peu moins l’impression d’être toujours l’enfoiré dans l’histoire. Celui qui ne sait pas faire les bons choix. Pourtant, de son point de vue, il n’y avait juste pas de bonnes réponses dans la majorité des cas.

« Ouais, j’te suis. On a plus rien à faire ici !»

Ils s’éloignaient et pour il ne savait quelle obscure raison, le gamin ne les suivait pas. Sans doute parce qu’il n’obtenait pas ce qu’il souhaitait et qu’il n’y avait pas le moindre début des réponses qu’il attendait dans cette conversation.
Cependant, pour la première fois, Alec n’avait pas l’impression d’être intégralement seul à porter ce poids-là. Seul face à ses prises de décision. Seul face à son univers. Seul face à sa famille. Seul face à ce qu’on attendait de lui. En cet instant, un cœur jumeau battait près de lui, portant les mêmes poids, trainant les mêmes promesses millénaires.

Ils avaient parcouru une certaine distance dans le silence avant que Warren ne le brise, sortant Alec de ses sombres pensées.

« Bon du coup on disait quoi tout à l’heure ? Je suis totalement perdu. Je ne sais même plus ce qu’on était parti faire de base… j’crois que l’amnésie me guette, tu peux me rafraîchir la mémoire Rivers, ou toi aussi t’es un défaillant à ce niveau-là ?»

Un petit sourire en coin, un peu pauvre. « Tu sais que si ça commence à déconner maintenant, t’es mal barré avec les nuits blanches qui t’attendent. »

Cela dit, il voyait mal ses parents s’être levé la nuit pour lui ou sa sœur. Ça devait être les elfes qui s’occupaient de ça. Il ne s’en rappelait pas à vrai dire, aussi loin qu’il s’en souvienne. Il ne faisait à présent que reproduire ce qu’il avait entendu dans d’autres contextes.
Un instant de silence.

« Ils m’ont demandé de choisir entre lui laisser la vie sauve, le tuer ou les laisser s’amuser. J’avais le choix. Et j’ai fait ce qui me semblait le mieux et qui servirait mes intérêts. » Un haussement d’épaules. « J’suis sûr que tes boss seront contents de le savoir. »

Est-ce qu’il travaillait sur le fait de se sauver la peau dans les mois ou semaines à venir ? Oui, sans doute.

« Ils se sont donné le mot. Je suis tombé sur un autre con du genre il y a quelques semaines. On a mis les choses à plat. Ce matin il m’a fait chier en menaçant de me vendre à tes collègues s’il me voyait traîner chez lui. »

Doucement, il perdait cet air sombre qui s’était plaqué à sa gueule quand le gamin était apparu. Progressivement, il abordait ces sujets douloureux sans sembler en être affecté.

« Donc éventuellement si tu entends un truc, j’veux bien un texto. Qu’on aille lui péter les dents. Il a déjà pour info que s’il bougeait, je le détruisais, lui, la famille et tout ce qui gravite autour de ce gentil petit monde. »

Et oui, mine de rien, il avait enchaîné sur un autre sujet, comme si on ne parlait pas actuellement d’avoir pris la décision de tuer un môme ou qu’on n’avait pas évoqué le fait de supprimer tous les membres d’une famille.
Pas qu’il ne le ferait pas… simplement il préférait ne pas avoir à le faire. Et pour cela, mieux valait encore une fois assurer ses arrières.

« Et j'sais plus... j'te faisais chier à propos de Mily sans doute.» Dit-il tout en s'adossant contre un arbre.

Jeu 21 Mai 2020 - 9:07

Pourquoi défendre Alec, alors qu’il avait probablement tort, alors qu’il y avait peut-être eu une autre solution ? Il n’en savait rien, mais il le fit sans réfléchir, par ce que c’était comme ça ; par ce que ces gamins ne savaient pas tout. Bien sûr crever de cette manière aussi jeune c’était innommable… mais comme il essayait de le faire comprendre au fantôme, cela aurait pu être pire et probablement pas mieux. Dans ce genre de situation le mieux n’existait guère, il fallait le avoir, en être conscient pour faire les « meilleurs » choix, ou du moins les moins pires ! Mais ça, peu pouvaient réellement le comprendre, à vrai dire probablement que les sang-purs élevés comme eux, les autres ne pouvaient qu’imaginer ! En attendant ils se barraient et le gamin-fantôme ne semblait pas franchement vouloir les suivre ! A la bonne heure ! Qu’il dégage de leur champ de vision ils n’avaient pas de lui ! Bien au contraire, plus les ennuis s’éloignaient, meilleure soirée ils pourraient passer ! Et comme Warren n’avait pas envie que son poto ressasse ça pendant trop longtemps, il avait décidé de prendre les choses en mains et avait recommencé à parler…. Pour ne rien dire, juste meuble, faire diversion, faire rire.

« Tu sais que si ça commence à déconner maintenant, t’es mal barré avec les nuits blanches qui t’attendent. »
« Je m’achèterai un mémo-perso géant… tu vois comme ça je note tout plus de souci… et presque sans magie…. Ou un elfe-mémo, tu crois que ça existe ? D’ailleurs va falloir qu’on s’en trouve un avec l’autre-là… par ce que pour l’instant on emprunte celui de mes parents le pauvre… ouais je ferai ça semaine prochaine je crois. En espérant que j’oublie pas, je pourrai m’auto beuglanter tu crois ?»

Voilà, c’est bien comme distraction, ça non ?

« Ils m’ont demandé de choisir entre lui laisser la vie sauve, le tuer ou les laisser s’amuser. J’avais le choix. Et j’ai fait ce qui me semblait le mieux et qui servirait mes intérêts. J’suis sûr que tes boss seront contents de le savoir. »

Pourquoi est-ce qu’il n’avait pas choisi de lui laisser la vie sauve ? Telle était la question, mais il y avait probablement une bonne raison, autre que servir ses intérêts. Et comme seule réponse, il se contenta d’hausser un peu les épaules.

« Ils se sont donné le mot. Je suis tombé sur un autre con du genre il y a quelques semaines. On a mis les choses à plat. Ce matin il m’a fait chier en menaçant de me vendre à tes collègues s’il me voyait traîner chez lui. »
« Il insiste en plus ? Et il est dans la délation ? C’est qui ce type exactement ?»
« Donc éventuellement si tu entends un truc, j’veux bien un texto. Qu’on aille lui péter les dents. Il a déjà pour info que s’il bougeait, je le détruisais, lui, la famille et tout ce qui gravite autour de ce gentil petit monde. »
« Ok ! Je ferai ça, j’aime bien péter des dents, ça défoule. Ca fait du bien en ce moment. Je ne me rappelle plus pourquoi j’évitais de me battre… à part peut-être par ce que j’aimais trop ça et que du coup ce n’était pas très bénéfique ! hum…» C’était fait pour ça les copains ! «Tu penses qu’il peut accéder au Ministère ? Et surtout qu’il peut être pris au sérieux ?»

Non par ce que beaucoup de gens évitaient le Ministère en ce moment !

« Et j'sais plus... j'te faisais chier à propos de Mily sans doute.»
« J t’aurais bien dis à quel propos …. Mais ce qui m’intéresse davantage Monsieur Rivers c’est que tu n’as pas meilleure mémoire que moi.»Il ricana avant d’ajouter en plaisantant en grande partie. « On mettra sur le coup des doloris, ça grille notre cerveau !»

Oh bah oui, recommençons à rire des tortures subies, c’est si drôle que ça et si sain. Vous craignez les mecs, vous craignez grave !

Jeu 21 Mai 2020 - 13:18

« Je m’achèterai un mémo-perso géant… tu vois comme ça je note tout plus de souci… et presque sans magie…. Ou un elfe-mémo, tu crois que ça existe ? D’ailleurs va falloir qu’on s’en trouve un avec l’autre-là… par ce que pour l’instant on emprunte celui de mes parents le pauvre… ouais je ferai ça semaine prochaine je crois. En espérant que j’oublie pas, je pourrai m’auto beuglanter tu crois ?»
« C’est une idée.. »

C’était une bonne distraction. Une distraction à laquelle il n’avait clairement pas réagit. Pourquoi se justifiait-il au juste ? Il n’en savait trop rien. Pas réellement parce qu’il devait quoi que ce soit à Warren, ou même à lui-même. Mais sans doute parce que ce type de situation n’allait pas tarder à se présenter de nouveau que ce soit pour lui ou pour son ami. Parce qu’il cherchait mine de rien à se faire à l’idée de devoir se plonger de nouveau dans cet univers. Si son isolement à sa fuite de Poudlard avait été difficile à vivre, à présent il avait trouvé un équilibre. Il fallait dire qu’il n’y avait plus ni Aileen ni Takuma chez lui et qu’il y était entouré d’amis, qu’il avait un job qu’il appréciait et qu’il pouvait… simplement être lui sans se prendre la tête durant la majorité de la journée. Et il y prenait goût. Ça n’avait jamais été le cas à Poudlard, sans cesse observé, mais à présent, il savait qu’il baignait dans un milieu où d’autres influences se mêlaient à sa culture de sang pur. Disons que ça changeait, d’une façon clairement positive et qu’il n’avait aucune envie de retourner dans ce milieu si toxique qu’était celui dans lequel il avait grandit.

« Ils se sont donné le mot. Je suis tombé sur un autre con du genre il y a quelques semaines. On a mis les choses à plat. Ce matin il m’a fait chier en menaçant de me vendre à tes collègues s’il me voyait traîner chez lui. »
« Il insiste en plus ? Et il est dans la délation ? C’est qui ce type exactement ?»
« Boarf, un moldu. »

Ah. Rechute.
Est-ce qu’il considérait moins les moldus que les sorciers ? Sans doute un peu, il fallait l’avouer. Mais pour le coup, sa réflexion pouvait surtout se résumer en « boarf, un con. ». S’ils avaient bien discuté la dernière fois et qu’il s’était excusé pour son comportement de tortionnaire, non, il ne le considérait pas plus que ça. Et son attitude de la matinée l’avait clairement enfoncé dans son estime. Il n’accordait pas son respect et son estime si facilement, loin de là même, et ça n’était pas avec ce qu’il avait vu de lui qu’Alec risquait de l’apprécier. Le menacer ne faisait clairement pas pencher la balance du bon côté.

« Ok ! Je ferai ça, j’aime bien péter des dents, ça défoule. Ca fait du bien en ce moment. Je ne me rappelle plus pourquoi j’évitais de me battre… à part peut-être par ce que j’aimais trop ça et que du coup ce n’était pas très bénéfique ! hum…» C’était fait pour ça les copains ! «Tu penses qu’il peut accéder au Ministère ? Et surtout qu’il peut être pris au sérieux ?»

Regard de travers.

« Je répète : boarf, un moldu. »

Oui, bon, c’était gratuit, et ça l’avait lui-même fait rire jaune.

« Ouais, il peut sans doute parler un peu et être écouté vu qu’il était à Poudlard. Mais concrètement, je ne vois pas bien ce qu’il peut dire. Qu’il m’a vu dans le coin, c’est pas un scoop. Mais il bosse avec Sova, et ça, ça m’emmerde. Si elle évite d’être mêlée à tes emmerdes avec le truc qu’elle se balade dans l’utérus, c’est déjà un miracle, mais si j’en rajoute une couche… »

La probabilité qu’on la laisse tranquille commençait à être faible.

Et j'sais plus... j'te faisais chier à propos de Mily sans doute.»
« J t’aurais bien dis à quel propos …. Mais ce qui m’intéresse davantage Monsieur Rivers c’est que tu n’as pas meilleure mémoire que moi.»Il ricana avant d’ajouter en plaisantant en grande partie. « On mettra sur le coup des doloris, ça grille notre cerveau !»
« Oh ça c’est sûr ! C’est uniquement la faute du paternel, mes gueules de bois n’ont rien à voir avec ça ! »

Ni les autres merdes qu’il avait pu s’enfiler pendant un temps.

Il s’agissait de sortilèges interdits et pourtant, ils avaient rythmé leur existence, comme s’il ne s’agissait de rien d’autre que de banalités. Ça n’en était pas, bien sûr. Mais voilà, ils avaient grandit là dedans, alors autant en rire.

Dim 24 Mai 2020 - 22:10

« C’est une idée.. »

Effectivement, c’était une idée, il le savait bien mais au final, est-ce qu’il n’en aurait pas réellement pas besoin d’un aide-mémoire ? Il n’en savait trop rien, il verrait bien au fur et à mesure du temps ; effectivement il avait l’impression que par moment, il ne retenait pas tout, mais pour d’autres choses il n’y avait aucun souci. Comme quoi, il avait peut-être la mémoire un peu sélective ! Alec ne tarda pas à lui annoncer qu’il avait eu des emmerdes avec quelqu’un d’autres…

« Boarf, un moldu. »
«Hum ? C’est un peu vague comme réponse » Court temps de silence « Laisse tomber, j’suis sûr que c’est un con sans aucune espèce d’importance ! Et qui visiblement doit être un peu con de te menacer.»

Non, par ce qu’à ce niveau-là cela relevait probablement plus de la connerie qu’avoir des couilles. Ou alors il avait quelques tendances étranges c’était possible. Après tout chacun faisait bien ce qu’il voulait de sa vie, si un Moldu qui connaissait visiblement Alec était assez fou pour le menacer, pourquoi pas ? Quand on est con, on est con, et il en connaissait un rayon dans le domaine, par ce qu’on ne pouvait pas dire qu’il avait toujours été fin, il savait juste qu’il y avait des limites à ne pas dépasser. Visiblement tout le monde n’avait pas cette notion d’intégrée.

« Je répète : boarf, un moldu. Ouais, il peut sans doute parler un peu et être écouté vu qu’il était à Poudlard. Mais concrètement, je ne vois pas bien ce qu’il peut dire. Qu’il m’a vu dans le coin, c’est pas un scoop. Mais il bosse avec Sova, et ça, ça m’emmerde. Si elle évite d’être mêlée à tes emmerdes avec le truc qu’elle se balade dans l’utérus, c’est déjà un miracle, mais si j’en rajoute une couche»
« Comme il ne pourra pas accéder au Ministère, ni au monde des sorciers et que s’il beugle trop chez les Moldus sur les Sorciers il n’y aura probablement pas de pitié à son encontre, à ta place je m’en ferai pas trop. Il n’est pas grand et s’il est assez débile pour s’en prendre à toi, par Merlin, imagine si ça tombe sur quelqu’un d’autres. Tu n’y es pour rien s’il y a des cons finis à la pisse.»

Jugement sans connaître ? Ouais, c’est à peu près ça, mais vu ce qu’il avait entendu de la bouche d’Alec, il doutait se tromper !

«Tu veux que j’intervienne ? Et entre lui et Sova ça se passe bien ? Il a un souci avec les Sorciers en général ou c’est juste ta gueule qu’il aime pas ? »

Autrement dit, est-ce que Sovahnn était potentiellement en danger ou pas. Il avait fini par rigoler un peu sur les doloris et ce que ça leur avait fait.

« Oh ça c’est sûr ! C’est uniquement la faute du paternel, mes gueules de bois n’ont rien à voir avec ça ! »
« Ben écoute toi j’sais pas ; moi à chaque fois j’me sens plus con.» Il ricana alors qu’il était sérieux dans ses paroles « Mais effectivement, des fois j’ai ptet un peu trop abusé de l’alcool… du moment qu’une étude scientifique dit pas que le sexe ça nuit aux neurones j’crois que j’peux aisément utiliser la première comme excuse…. Sinon, ça sera forcément le cul, hein. Pour toi aussi d’ailleurs …»

Ouais, les mêmes.

Mer 27 Mai 2020 - 19:28

«Hum ? C’est un peu vague comme réponse ... Laisse tomber, j’suis sûr que c’est un con sans aucune espèce d’importance ! Et qui visiblement doit être un peu con de te menacer.»
« Un con qui a les mêmes sacrées bonnes raisons que le môme de tout à l’heure. A la différence près qu’il a eu la seconde option lui. »

A vrai dire, Alec n’avait pas eu le choix pour Caleb. Il était entré dans les rangs des Supérieurs suite à sa décision face au gamin, puis il avait exécuté les ordres. Parfois avec déférence, parfois non. Emily n’était pas passée en premier par exemple, alors il avait pu avoir le recul pour tenter de mettre en place des techniques détournées afin de limiter l’impact de ses sorts sur elle. Et ça n’avait pas été ainsi qu’elle l’avait vécu. Voilà. Dommage. Au fur et à mesure, Alec avait trouvé des moyens détournés de limiter les dégâts pour certains d’entre eux. D’autres n’avaient pas eu cette chance. Caleb faisait partie de ceux-là.

Et en effet, il fallait être con pour décider de s’attaquer à lui. Sans doute ce débile ne savait pas qui il était. Il n’avait aucune idée – pauvre moldu déconnecté des réalités – de ce que pouvait-être son existence, de ce qu’on attendait de lui, jour après jour. Le fait était qu’il restait avec ses propres connaissances, bien éloigné de la réalité du terrain. Alors oui, il lui avait appris qu’il avait fait ça pour sauver sa sœur, ce qui était vrai. Mais sans doute pas l’intégralité de la vérité. S’il n’avait pas grandit parmi les Rivers, s’il n’était pas imprégné de leurs idées, sans doute n’aurait-il pas agit comme ça. Sans doute n’aurait-il pas cette rage qui bouillait en lui et qui ne demandait qu’une chose : s’échapper, brutale, cruelle, meurtrière. Sans doute aurait-il résisté à ce choix. Sans doute l’aurait-il regretté plus encore, abhorré. Mais il l’avait fait en connaissance de causes, à un moment qui ne lui donnait pas d’autres possibilités et s’il regrettait d’avoir dû le faire et agir ainsi, il savait qu’il ferait exactement la même chose si l’occasion se présentait de nouveau.

« Comme il ne pourra pas accéder au Ministère, ni au monde des sorciers et que s’il beugle trop chez les Moldus sur les Sorciers il n’y aura probablement pas de pitié à son encontre, à ta place je m’en ferai pas trop. Il n’est pas grand et s’il est assez débile pour s’en prendre à doigt, par Merlin, imagine si ça tombe sur quelqu’un d’autres. Tu n’y es pour rien s’il y a des cons finis à la pisse.»
« Ouais c’est vrai. J’en ai sans doute trop fait. »

Peut-être n’avait-il en effet pas les cartes en main pour le menacer réellement. Mais voilà, avec ce qui s’était passé pour Warren, le passage à tabac qu’il avait subit quelques semaines plus tôt, le fait de cacher un fugitif pour il ne savait quelle foutue raison, le rejet net que Sovahnn lui avait claqué en pleine gueule…. Eh bien il fallait croire qu’Alec était légèrement tendu ce matin-là. Assez pour laisser parler sa propre violence et intimider celui qui le menaçait plutôt que de… simplement rire de cette agression comme il l’aurait sans doute fait si ces dernières semaines n’avaient pas été si lourdes.

«Tu veux que j’intervienne ? Et entre lui et Sova ça se passe bien ? Il a un souci avec les Sorciers en général ou c’est juste ta gueule qu’il aime pas ? »
« Ben je lui ai déjà dit que s’il bougeait ne serais-ce qu’un orteil, je le détruisais, lui, sa boutique et toute la smala…. Donc j’ose espérer qu’il me prendra au sérieux et évitera de faire le con. »

Parce qu’il valait mieux le prendre au sérieux dans ce type de moment. Conseil d’ami.

« Et c’est clairement tendu avec So’ mais je ne sais pas trop pourquoi. Peut-être que c’est contre tous les sorciers ouais. »

Il haussait des épaules.

« Ou parce qu’il est mal baisé. Manifestement ça déraille avec son caniche de mec aussi alors va savoir… »

Est-ce que ce détail ne faisait qu’empirer à la situation ? Très probablement.

Valeurs familiales, chocs d’enfance, angoisse de l’inconnu et d’un danger plus qu’avéré. Il y a des choses qui se développent avec le temps, qui refusent de s’apaiser tout à fait, qui prennent un tournant finalement peu légitime.

« Ben écoute toi j’sais pas ; moi à chaque fois j’me sens plus con.»

Concernant le doloris ? Oui, il confirmait.

« Clairement. Ça doit cramer deux trois neurones à chaque fois. »

Comme l’alcool. Comme les chocs. Comme tant de choses qui leur semblaient affreusement naturelles alors que leur simple mention retournait bien souvent leurs proches. Mais eux, ils faisaient avec, connaissant les risques, anticipant les retombées sévères.

« Mais effectivement, des fois j’ai ptet un peu trop abusé de l’alcool… du moment qu’une étude scientifique dit pas que le sexe ça nuit aux neurones j’crois que j’peux aisément utiliser la première comme excuse…. Sinon, ça sera forcément le cul, hein. Pour toi aussi d’ailleurs …»
« Ah non hein ! On va arrêter côté nouvelles de merde. Laissez le cul tranquille un peu ! »

En réalité, côté moldu, bien des rumeurs flottaient autour du sexe, visant à rendre telle et telle pratique impure ou dangereuse. Alors si des études avaient prouvé une telle chose… ce serait sans doute officiel et reconnu depuis bien longtemps.

Jeu 28 Mai 2020 - 15:57

« Un con qui a les mêmes sacrées bonnes raisons que le môme de tout à l’heure. A la différence près qu’il a eu la seconde option lui. »
« Je ne dis pas le contraire Alec, qu’il te déteste c’est une chose… mais justement s’il sait de quoi tu es capable pourquoi agir de la sorte ? C’est un peu comme se donner un coup de poignard… C’est stupide.» Il se tut quelques instants avant de se passer une main dans les cheveux, il pouvait comprendre cette haine, cette peur ; tout comme il pouvait comprendre les choix d’Alec même si lui n’avait pas choisi la même voie à l’époque. «Je ne sais pas, c’est juste que cela me parait franchement bizarre ! Après … il est clair que tout le monde n’agit pas de la même façon, mais perso, aussi têtu et tête brulé que je suis parfois, voire même impulsif, je sais qu’il y a des limites à ne pas franchir, ou alors il croit qu’il y a quelque chose qui fait que tu n’agiras pas comme ça. Tu as bien dit que Sova bossait là-bas ? Peut-être qu’il est certain que tu ne feras rien pour ne pas qu’elle perde son emploi ?»

Est-ce qu’il venait de faire encore une fois un long monologue pour ne pas dire grand-chose ? Affirmatif, mais il essayait encore une fois de remonter un peu le moral de son ami. Il avait ensuite essayé de comprendre le « tout », de démêler ce qui était faisable ou pas, et il ne voyait pas comment un Moldu pouvait bien arriver au Ministère pour faire chier un sang-pur. Il allait surtout se faire laminer tout seul. C’était donc juste étrange de son point de vue.

« Ouais c’est vrai. J’en ai sans doute trop fait. »
« On est jamais trop prudent sur les contacts qu’ils peuvent avoir… mais en tout cas au Ministère j’avoue que je suis plus que sceptique, après, il pouvait aussi parler de totalement d’autres chose !»

De toute manière à part causer un peu ci et là il ne pouvait pas faire grand-chose pour l’instant le Warren. Il aimait juste avoir le maximum de cartes dans les mains ! Alors il essayait de comprendre au mieux la situation et pas que du point de vue de son ami, il fallait aussi qu’il comprenne au maximum pourquoi Caleb agissait ainsi, si c’était juste un grief avec Alec ou avec les Sorciers en général.

« Ben je lui ai déjà dit que s’il bougeait ne serais-ce qu’un orteil, je le détruisais, lui, sa boutique et toute la smala…. Donc j’ose espérer qu’il me prendra au sérieux et évitera de faire le con. » Effectivement, il fallait espérer que oui par ce qu’Alec ne plaisantait probablement pas sur le sujet ! « Et c’est clairement tendu avec So’ mais je ne sais pas trop pourquoi. Peut-être que c’est contre tous les sorciers ouais. Ou parce qu’il est mal baisé. Manifestement ça déraille avec son caniche de mec aussi alors va savoir… »

Ouais Warren avait eu un petit ricanement, non pas par ce que le type était gay, il en avait rien à foutre. Mais plus par les propos de son camarade en général.

« Okay… je vois. Vu ce que tu me dis, j’ai plus l’impression que c’est juste un con qui n’a pas tous les neurones de connectés ; mais qui n’est pas forcément méchant… menacer par ce qu’on a peur certains le font, alors bon ! C’est un moyen de protection comme un autre mais putain face à toi c’est totalement débile !»

Et de là, ils en étaient arrivés aux Doloris

« Clairement. Ça doit cramer deux trois neurones à chaque fois. » Tout à fait. Warren avait quand même émis quelques autres hypothèses dans le tas. [cololr=tomato]« Ah non hein ! On va arrêter côté nouvelles de merde. Laissez le cul tranquille un peu ! »[/color]
« Ok, j’te laisse avec le sexe que tu puisses encore en profiter un peu pour l’instant, mais ça c’est par ce que je suis cool ! M’enfin, de toute façon, je ne vais pas tarder devoir à y aller ! Ca m’a fait plaisir de te voir, mais je sens que l’autre va commencer à être fatiguée et je tiens pas à ce qu’elle soit trop grognon, hein !»

Petit clin d’œil, il saurait tout à fait ce qu’il voulait faire par là.

Fin pour moi.