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| Ven 1 Nov - 10:21 Vendredi 22 janvier 2016
Comment est-ce que les choses évoluaient ? Doucement, il était loin d’aller encore bien, mais il arrivait déjà à sortir un peu plus, plusieurs heures plusieurs jours de suite. Il lui restait toujours des moments où il n’arrivait pas à e boguer les fesses, où son cerveau semblait ne pas vouloir qu’il bouge de son lit, même en se motivant. Il n’arrivait pas à expliquer cette sensation étrange, toujours pas. C’était comme une sorte de maladie qui prenait toute énergie, toue volonté. Mais il essayait de se battre ; de se battre de toutes ses forces, mêmes si les résultats restaient un peu minimes pour l’instant. Pour se mettre définitivement un coup de pied au derrière, il s’était fait faire quelques papiers « médicaux », grâce à d’anciennes connaisses, pour essayer de se trouver un travail mais pas à plein temps, pour l’instant un quart temps semblait la chose la plus préconisait pour qu’il puisse remettre un pied à l’étrier. Il savait que c’était à la fois un sésame, mais aussi un handicap, qui voudrait embaucher quelqu’un de motivé mais ayant des soucis de santé ? Les patrons n’étaient pas débiles ; et il pouvait le comprendre, les gens motivés et sains d’esprits, il y en avait plein les rues. D’autant plus qu’il savait plus ou moins ce qu’il avait envie de faire ; être en gros répartiteur dans un service d’urgences. C’était quelque chose qui me motivait beaucoup plus qu’autre chose, et pendant les premières années c’était beaucoup de temps partiel, beaucoup d’appels pour des remplacements et compagnie, d’après internet du moins, mais surtout il y avait de la demande et les gens sans diplômes pouvaient être pris. Il avait fini de peaufiner sa lettre de motivation ainsi que son CV – un peu truqué, forcément, il ne pouvait pas mettre Poudlard- et l’enverrait bientôt.
Une fois tout cela fini, il s‘était préparé à son rendez-vous avec Klara. Il avait, repris un peu de poids par rapport à la dernière fois qu’ils s’étaient rencontrés, mais il restait toujours très amaigri –heureusement qu’elle ne l’avait pas vu deux mois auparavant-. Il avait essayé de choisir à la fois des habits chauds, et larges mais pas trop. Il ne savait pas trop s’il verrait le mari de la jeune femme ou pas. C’était toujours compliqué de communiquer avec elle que par hiboux. Dommage, qu’elle n’ait pas de portable, ça serait quand même beaucoup plu agréable mais bon ! Il ne savait pas trop ce qu’il allait pouvoir lui faire, ce qu’ils allaient faire, mais déjà la voir, même simplement quelques minutes ça serait déjà pas mal. Le reste, il verrait ça plus tard. Il s’était donc dirigé vers le chemin de traverse, jusque-là tout allait bien. Il n’était pas trop nerveux, mais il avait bien conscience qu’il fallait toujours se méfier d’elle, par ce qu’il ne savait pas de quel bord elle était exactement, si elle était sincère ou pas. Il voulait la croire, il en avait besoin, mais une part de lui continuer de lui crier qu’il fallait faire attention malgré tout. Il avait marché un petit moment sur le chemin de Traverse, ou plutôt dans ses petites ruelles adjacentes. Il n’avait pas envie de croiser trop de monde, malgré lui, il était quand même un peu trop aux aguets, prêt à dégainer sa baguette… Et puis non loin du lieu de rendez-vous, il l’avait vue. La silhouette noire, avec une cape. Quelque chose qui ne ressemblait à rien d’humain de son point de vue, mais la rue était dans le brouillard. Il essaya de se raisonner, de se dire que c’était son esprit farceur qui s’imaginait être face à un détraqueur, mais il n’y arriva pas. L’angoisse, le traumatisme étaient trop forts, trop omni-présents, son esprit probablement un peu trop faible. La vérité, vu avec les yeux de quelqu’un de moins sensible, c’était juste une personne avec une grande cape, et qu se tenait juste de façon un peu étrange. Les tremblements étaient rapidement arrivés sans qu’il ne puisse rien faire. La « créature » avait disparu ; mais lui ne s’était pas calmé. Il avait du mal à trouver sa respiration à un tel point qu’il se laissa glisser le long du mur en ayant l’impression qu’il allait finir par suffoquer. La raison, était pour l’instant loin. Seule l’angoisse, les terribles souvenirs étaient là.
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| Gary Gatiss Âge personnage : 31 ans Hiboux postés. : 3313 Date d'inscription : 20/01/2019 Crédits : gif tumblr; skvwalkcrs avatar me Double Compte : Thedore; Dorofei; Warren; Timothy; Neolina ; Naveen & Loan
| | Lun 18 Nov - 22:19 On obtenait toujours les choses avec une condition. Rien n’était gratuit en ce monde - à part respirer - et la vie s’acharnait à le le lui montrer. Enfin, elle se faisait cette réflexion parce que la seule condition à laquelle Aloysius avait accepté de la laisser revoir Gary était d’être également présent. Elle n’en avait pas vraiment envie. Pas parce qu’elle avait quoi que ce soit à lui cacher, mais parce que cela avait une forte chance de créer un malaise chez tout le monde. Klara avait espéré jusqu’au dernier moment que son mari lâche l’affaire, mais il avait décidé d’être têtu. Normalement c’était elle qui était bêtement acharnée pour rien. Elle avait déjà prévenu Gary qu’il serait éventuellement là mais qu’elle essayerait de ne pas lui imposer sa présence. Alors qu’elle s’était assurée, juste avant de partir, qu’Aly lui lâcherait pas les basque, elle s’était faite à l’idée de passer une après-midi au moins étrange. Peut-être étais-ce mieux, elle pourrait lui présenter son mari, et peut-être qu’elle s’entendrait bien. Aloysius avait un premier bon argument qui était sa belle gueule. Malheureusement pour tous ceux qui niaient la superficialité des gens, cela lui donnait quelques avantages. Puis il était plutôt un joyeux drille... En fait il était dur de ne pas l’apprécier dès la première discussion. Le seul problème était qu’il réussisse à cacher son hostilité envers Gary et qu’il veuille pas jouer à celui qui a la plus longue. Elle reconnaissait volontairement qu’il était du nature fière voire... Soyons honnêtes, orgueilleuse. Et les né-moldus était le bas de l’échelle de la société sorcière. Si cela ne dérangeait pas Klara de leur adresser poliment la parole, Aly avait parfois du mal à cacher son aversion. Et quelqu’un comme Gary... Ne serait pas trompé par tout cela. Elle lâcha en grand soupir alors qu’elle ajustait un élégant mais discret bibi sur le côté de son crâne. Il mettait en valeur un joli chignon tout simple. Elle avait opté pour un tailleur à jupe mi-longue en tartan de laine bleu et vert foncés, des couleurs sombres adaptées à l’hiver. Celui-ci était de coupe rétro, parce que les sorciers avait parfois du mal à suivre la mode moldue. Mais il se trouvait que ce genre de coupe avait un peu fait leur retour sur les étalages de prêt à porter, alors Klara, sans le vouloir, était à la pointe de la mode. Elle vérifia une dernière fois son reflet, corrigea une pointe d’eye-liner, puis appela son mari pour qu’il prenne ses dernières affaires. Elle se dirigea vers la cheminée puis se servit un peu de poudre de cheminette dans le bocal posé sur le rebord. Elle commanda le nom du Chemin de Traverse puis passa son chemin pour atterrir pile où elle voulait. Elle regarda derrière elle pour attendre la silhouette massive de son époux. Elle ne put s’empêcher de songer qu’il avait intérêt à se comporter impeccablement sinon elle allait lui botter son fessier parfaitement musclé. Avec ses talons les plus fins. Dès qu’il apparut, elle avança sur le Chemin de Traverse. Cette rue était toujours parsemée de souvenirs. Elle était venue avec ses parents pour la première fois afin de compléter les fournitures scolaires de Saïd. Ses parents voulaient le meilleur pour leurs enfants et on ne trouvait rarement mieux que le Chemin de Traverse. Le meilleur jour où elle avait marcher dans cette rue était quand on était venue lui acheter sa baguette. Le jour où on lui avait dit implicitement qu’elle entrait dans le monde des grands. Elle remonta vers le pub où ils s’était donner rendez-vous pour un verre. Et elle le vit. Prostré, au plus mal.
- GARY ! S’exclama-t-elle alors qu’elle fonça vers lui sans réfléchir. Elle alla tellement vite qu’elle perdit son mari dans la foule. Qu’est-ce qu’il lui arrivait ? Était-il malade, blessé ? Elle vira les badauds qui commençaient à s’inquiéter de son état en insistant que c’était un de ses amis. Elle essaya de l’appeler, lui demandant ce qu’il avait. Mais il ne semblait pas répondre, ou alors trop faiblement. Elle le regarda plus attentivement et identifia une crise d’angoisse. Du genre bien sévère. Son mari arriva enfin à la rattraper, demanda ce qu’il se passa. Celle-ci lui commanda de passer au plus vite à la maison pour lui attraper un flacon de Philtre de Paix.
Elle sentit à son soupir qu’il n’était pas du tout enchanté de faire le commis pour un Sang-de-Bourbe mais il ne pouvait pas refuser. Il choisit de transplaner et disparu aussitôt.
- Gary... Tout va bien... Juste... Respire longuement. Respire. Dit-elle d’une voix douce. Elle n’était pas sûre qu’il l‘entendit. Aly finit par revenir et lui tendit un flacon avec une potion laiteuse d’un blanc pur. Il grommela quelque chose d’inintelligible. Klara n’en tenit pas compte et déboucha le flacon.
- Bois... Tu iras mieux...
Elle ne savait pas vraiment si cela marcherait sur une grosse crise d’angoisse. C’était quelque chose plutôt dosé pour quand le stress vous empêchait de dormir ou quand vos démons vous hantaient trop. C’était parfois pratique quand on était rafleur. Il fallait pas dire qu’on dormait toujours l’esprit tranquille certaines nuits. | |
| | | Mar 19 Nov - 21:01 Il savait qu’il devait se calmer, qu’il en avait obligation…. Se mettre dans cet état ne résoudrait rien, mais il n’y arrivait pas. Il ne pouvait plus résumer. L’angoisse, les souvenirs, les Démons étaient bien trop proches, bien trop présents. Il devait se calmer : pour ne pas leur donner raison, pour ne pas qu’ils croient qu’ils avaient gagné. Il devait se montrer fort, absolument. Mais sa volonté, ses croyances et son optimismes s’’étaient barrées bien loin au moment où il avait cru voir un détraqueur. Personne, à part d’anciens prisonniers, ne pouvait comprendre cette angoisse, ce sentiment de tristesse, toujours omniprésent. Ce froid. Cette lutte constante pour ne pas perdre la tête, pour s’en sortir indemne, pour ne pas recevoir leur baiser. Les Autres les craindraient juste pour ce qu’ils sont, pour ce qu’ils représentent et inspirent. Mais ils étaient si loin de la vérité, si loin d’imaginer sur ce que ça faisait au long terme.
Il essayait de lutter contre tout cela, il essayait de reprendre pied, mais il n’y arrivait pas. Pourtant, il sentait certains regards se poser sur lui. Il entendait vaguement de voix, sans les comprendre. Mais il était trop dans son monde, trop angoissé, il entendait plus son cœur battre la chamade dans sa poitrine qu’autre chose, tout comme sa respiration trop rapide, trop forte, l’empêchait également de tout entendre. Et puis, il y avait eu sa voix. Cette voix qu’il connaissait par cœur, il ne pouvait pas se tromper : Klara. Mais même avec elle, même en essayant se concentrer sur sa voix, son contact, il avait du mal à tout comprendre, à se calmer.
Gary... Tout va bien... Juste... Respire longuement. Respire.
Non, tout n’allait pas bien. Bien au contraire. C’était juste une preuve de sa faiblesse. C’était juste comme ça qu’il ne voulait pas qu’elle le voit. Elle ne méritait pas d’assister à sa déchéance. Quant à respirer c’est bien ce qu’il essayait de faire, mais sa trachée, ou ses poumon ne semblaient pas franchement coopératifs et il était plus proche de l’étranglement qu’autre chose. Les minutes passaient et il n’arrivait pas à réellement réagir.
- Bois... Tu iras mieux...
Il cligna plusieurs fois des yeux, avant d’enfin arriver à la regarder pendant quelques instants dans les yeux, plongeant son regard paniqué-désespéré dans le sien. Il essayait de bien remettre les mots et le geste de Klara cote à cote pour vérifier qu’il avait bien compris ce qu’elle attendait de lui. Rien n’était clair. Il manquait d’air. L’angoisse lui coupait totalement tout jugement, tout sens comment, toute logique, même pour quelque chose d’aussi simple. Les secondes passaient, défilaient, encore et encore. Il se sentait oppressé avec tout ce monde autour de lui. C’était étouffant. Humiliant. Il n’avait qu’une envie, transplaner, mais il s’en sentait bien incapable. Est-ce que c’était lui qui avait fini par prendre la potion de manière plus automatique qu’autre chose, ou bien est-ce que c’était Klara qui l’avait aidé à boire la potion, il n’en savait rien. Mais il sentit le liquide réconfortant couler le long de son œsophage. Il ne savait pas trop ce qu’il prenait. Il ne savait pas réellement l’effet que ça devait avoir… mais cela le calma un peu, si peu. Juste assez pour qu’il arrive à reprendre un peu conscience de ce qui se passait autour. Il haletait toujours, il avait toujours cette pression contre sa cage thoracique lui donnant l’impression de ne plus trop pouvoir respirer. Il hyperventilait. Il continuait de trembler… mais quelque chose s’était comme réveillé. Peut-être était-ce l’effet de a potion –réel ou placebo-, ou alors le fait de la voir si inquiète. Mais sa crise était loin d’être finie. Il espérait quand même pouvoir se reprendre un peu en main, même si c’était mal parti.
«Merci Kla’ » lui souffla-t-il doucement, ayant du mal à prononcer ces quelques mots, à bout de souffle de force.
Il lui fallait du calme. Du réel calme, pas tous ces badauds, ces inconnus qui l’inquiétaient, le stressaient, le rendait encore plus parano. Il avait confiance –au moins une certaine confiance- en son ex petite amie. Mais il ne savait comment le lui faire comprendre. Il inspira, fortement, se doutant qu’il n’y avait qu’en lui disant doucement les choses, en parlant qu’elle pourrait comprendre, il n’avait pas la force de mimer de toute façon.
«Trop. De. Monde. » bafouilla-t-il doucement, maladroitement à l’encontre de son amie ; entre deux respirations trop fortes, trop sifflantes pour être normales.
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| Gary Gatiss Âge personnage : 31 ans Hiboux postés. : 3313 Date d'inscription : 20/01/2019 Crédits : gif tumblr; skvwalkcrs avatar me Double Compte : Thedore; Dorofei; Warren; Timothy; Neolina ; Naveen & Loan
| | Ven 13 Déc - 20:36 Malgré la potion, l’état de Gary s’améliora à peine. Il ne pouvait pas bouger, parler distinctement. Il ne pouvait rester ici. Elle approba de la tête sur ses derniers mots. C’était un endroit trop bruyant et peu sécurisé pour quelqu’un dans son état.
- Je devrais te ramener chez toi... Où habites-tu ?
Elle n’eut pour réponse que le silence et les yeux suppliants de Gary. C’était plus compliqué qu’elle ne le pensait. Elle ne pouvait pas le ramener chez elle. Jamais elle ne ferait l’erreur de ramener un né-moldu chez elle, puis son mari y serait trop hostile. De mémoire d’Anderson, jamais un Sang-de-Bourbe n’avait foulé leurs terres. Il lui fallait un terrain neutre. Elle ne pouvait pas décemment le laisser dans cet état. Elle connaissait Gary, et ce débile ne voudrait pas qu’elle le laisse à Sainte Mangouste. Du moins pas tout de suite.
Elle fit signe à son mari de se rapprocher, et d’un mouvement de baguette, ils transplanèrent tous les trois. La seconde d’après, ils se retrouvèrent dans le brouhaha d’une auberge londonnienne. Le genre d’établissement avec un charme boisé à l’ancienne mais chic, parfaitement propre, et avec une clientèle hautement recommandable dans lequel le couple Anderson se fondait totalement, au contraire du pauvre Gary. L’aubergiste s’avança vers Klara avec un grand sourire tandis qu’elle se relevait. Il s’agissait du logement principal des Kendrick durant leurs séjours londonien, et ses parents avaient finit par sympathiser avec la propriétaire. Elle répondit avec un sourire gêné. Gary se tenait maladroitement entre la fine brune et le colosse qui faisait le triple de sa largeur, toujours assis par terre. La petite femme ronde releva ses lunettes avant de jauger l’inconnu qui lui sembla avoir pris un peu de trop de verres. Klara la salua et lui expliqua qu’il avait fait un malaise. Elle demanda si elle pouvait emprunter une chambre une heure ou deux, histoire qu’il se repose au calme, en attendant de voir si son état s’améliorait. La propriétaire lui donna son accord, mais qu’un jour sa générosité envers les inconnus la perdrait. D’un sourire crispé, elle récupéra la clef qu’on lui tendit. Car Gary était tout sauf un inconnu. Mais elle ne chercha pas à la contredire, c’était sûrement mieux comme ça. En transplanant de nouveau, ils arrivèrent dans la chambre. Petite, car cela devait être une des moins chères, les draps pastels étaient repassés et pliés de manière presque militaire. Ils dégageaient une douce odeur de lavande, qui rappelait les broderies dessus. Le matelas avait l’air bien confortable et la couverture épaisse semblait avoir un délicat moelleux. Sur une petite table était disposé un nécessaire pour faire du thé, comme tout bon hôtel britannique qui se respecte, et une jolie plante verte aux fleurs colorées. Tout l’ensemble dégageait un petit cocon bien douillet, parfaitement insonorisé du reste de l’auberge, voire du monde. Le couple souleva Gary par les épaules pour l’aider à s’installer sur le lit. D’un coup de baguette, les chaussures du brun quittèrent ses pieds.
- On devrait peut-être te laisser tranquille maintenant... Tu as besoin de repos, déclara-t-elle d’in ton empli de sollicitude mais étgalement ferme. Derrière elle, son mari ne dit rien, mais elle savait que de se débarrasser du Sang-de-Bourbe plus tôt l’arrangeait.
- Est-ce que tu veux que j’essaie... de faire un Philtre de Paix plus concentré ?
Elle préférait demander son avis, c’était lui le médicomage et seul lui savait comment il se sentait. Il n’avait jamais terminé sa formation mais devait avoir assez de théorie pour avoir de la jugeotte. | |
| | | Sam 14 Déc - 19:32 Il lui fallait du calme, beaucoup de calme. Moins de gens. Moins de regard. Il essayait de se calmer, il essayait de se remettre les idées en place, malheureusement, rien n’y faisait –pas même la potion-. Il était dans un état totalement second, incontrôlable. De nouveau, elle se mit à lui parler et il eut du mal à comprendre ce qu’elle disait réellement, il en avait vaguement le sens, mais cela mit longtemps à faire route au cerveau. Et la réponse ne venait pas non plus. Il ne voulait pas en plus l’emmener direct chez Margot sans avoir dans quel camp elle était, elle et l’armoire à glace qui lui servait de mari. Les secondes passaient, douloureuses, lentes, sa respiration se faisait de plus en plus difficile. Il fallait qu’il parte. Il fallait qu’elle comprenne qu’ils devaient quitter cette allée. Heureusement, elle sembla comprendre rapidement son besoin et ils transplanèrent dans une auberge quelque part. Alors qu’il pensait enfin avoir droit à du silence, ce fut tout le contraire, le brouhaha incessant continuant ; l’angoissant encore plus. Il était en plus perturbé de ne pas avoir où il avait exactement atterri. Klara - et son mari- étaient en position de force et il ne savait pas à quoi s’attendre, même si pour l’instant elle semblait plutôt bien attention – et l’autre plus agacé qu’autre chose-. Il aurait voulu pouvoir se relever, en avoir la force, ne pas se donner en spectacle mais son corps ne semblait pas franchement d’accord avec ça ! Pas du tout même ! Il restait prostré au sol, essayant encore et toujours de retrouver une respiration, disons un peu moins hyperventilante. Une partie de lui avait envie de hurler de honte, de dépit, de frustration, mais tout le reste de sa personne en était bien incapable, essayant juste de gérer la crise d’angoisse, les ténèbres qui l’entouraient. Ils avaient fini par retransplaner rapidement pour arriver dans une petite chambre. Calme. Sans bruit. Sans personne pour l’observer. Mais à part elle – et l’Autre-, il se sentait obligé d’être aux aguets contrairement à s’il s’était retrouvé simplement avec Margo ou Esteban en qui, il savait qu’il pouvait avoir confiance, mais il y avait même du mieux. Le couple l’aida à s’installer sur le lit, et Klara ne tarda pas à reprendre la parole.
« On devrait peut-être te laisser tranquille maintenant... Est-ce que tu veux que j’essaie... de faire un Philtre de Paix plus concentré ? »
Une nouvelle fois il planta son regard bleu –larmoyant- dans celui de la jeune femme. Tentant toujours de retrouver un peu de son souffle. Qu’est-ce qu’il devait répondre, il avait envie de lui demander de rester seule, avec elle, mais ce n’était pas quelque chose de convenable, même lui le savait. Entendre Esteban aussi lui ferait du bien, mais là encore devant Klara ce n’était pas quelque chose qui se faisait… Quant à une nouvelle potion … est-ce que cela résoudrait vraiment quelque chose ? Il lui fallait probablement quelque chose de beaucoup plus fort. Néanmoins, peut-être qu’elle partirait avec son mari et reviendrait seule… ou pas. Peut-être que cette fois, la potion marcherait mieux – ou pas-. Il se sentait si fatigué, si las. Il n’arrivait plus à réfléchir.
«Si tu veux. Mais je ne suis pas certain que ça marche. » arriva-t-il de dire de façon assez hachurée. Il laissa passer quelques instants, prenant doucement le poignet de la jeune femme. «Merci…. Et désolé de ces tracas. »
Il l’avait relâché après ces quelques mots que l’autre ne s’imagine pas quelque chose de faux.
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| Gary Gatiss Âge personnage : 31 ans Hiboux postés. : 3313 Date d'inscription : 20/01/2019 Crédits : gif tumblr; skvwalkcrs avatar me Double Compte : Thedore; Dorofei; Warren; Timothy; Neolina ; Naveen & Loan
| | Lun 13 Jan - 22:33 Était-ce la simple gentillesse envers une personne dans le besoin qui la faisait agir ainsi ? Sûrement, elle n’aurait jamais laissé quelqu’un comme ça dans la rue. Mais elle n’en aurait pas fait autant si ce n’était pas Gary, elle le sentait pertinemment et son avis, Aly aussi. Il était dur de lui faire comprendre que quand on avait vécu quelque chose de fort avec quelqu’un, les souvenirs vous engloutissait dès que vous le votiez. Il ne pouvait pas comprendre pourquoi elle en voulait plus à Esteban qu’à Gary. Oui, il avait fait quelque chose de grave, mais cela n’avait jamais été intentionnel. Mais bon, vu son statut de sang, il aurait pu être Merlin lui-même, il n’aurait pas daigné lui trouver une qualité. L’avoir emmené dans la petite chambre semblait avoir apaisé le mal de Gary, même si ce n’était pas total. Cela lui donnait déjà un meilleur cadre. Le lit, qu’elle savait bien moelleux, incitait au repos. Elle lui proposa alors de lui faire un philtre plus fort plus, lui mettant à disposition son talent pour les potions.
Et elle croisa son regard. Elle avait envie de plonger dedans, dans ce bleu océan, comme elle avait l’habitude de faire avant. Quand il avaient ses pupilles qui tremblaient ainsi, parce qu’il allait mal sans oser le dire, elle le prenait dans ses bras pour lui dire qu’il n‘était pas seul. Qu’elle serait là pour l’aider. Elle voulait le prendre dans ses bras comme avant, le rassurer, lui dire que ça allait. Qu’il n’était pas seul. Mais c’était bien le problèmes : ils n’étaient pas seuls, et derrière elle, le regard d’Aloysius surveillait que le Sang-de-Bourbe ne profite pas de la situation pour obtenir quelques faveurs de sa part. Son coeur se serrait, coincé entre deux émotions contraires. Divisée. Tirée en deux, par peur de blesser, de mal faire. Ce n’était en rien quelque chose d’agréable. Alors elle dénia son envie pour garder ses distances.
- On ne sait pas tant qu’on a pas essayé, Gary. Et ne t’inquiètes pas, je ne pouvais pas te laisser dans le caniveau non plus. Dans le cas où ça ne fonctionne que moyennement, tu devrais peut-être appeler quelqu’un pour aller te chercher et rentrer. Tu seras plus à l’aise chez toi.
Ce n’était pas qu’elle ne voulait pas de sa compagnie, c’est simplement qu’on était plus reposé dans un endroit qui nous était connu. Une maison, c’était un refuge. Elle savait ce que c’était, ce sentiment de rentrer dans son cocon après des choses éprouvantes. Comme visiter ses parents.
- Je vais prendre quelques affaires... Tu peux demander à Aly si jamais il te faut quelque chose.
Pris de cours, le colosse fronça les sourcils dans une moue entre la surprise et la protestation. Le silence s’installa alors que Klara avait fermé la porte de la chambre. Ennuyé par le malaise qui s’instaurait entre eux, il pris le premier prétexte idiot : annoncer qu’il allait prendre une douche car la salle de bain avait un système d’hydro-massage. Et que cela soulagerait ses quelques courbatures à cause du sport de la veille.
Klara revint dix minutes plus tard, son matériel et ses ingrédients à disposition. Elle avait décidé de faire la potion dans la chambre, ce serait plus simple. Elle commença à mixer les ingrédients quand son mari sorti pas très habillé de la douche parce que, nous citons, il avait oublié ses chaussettes dans la chambre. Il venait juste voir ce qu’elle fabriquait , elle y mettait sa baguette au broyeur. Mais là, tout ce qu’il était en train de faire, c’était de la déconcentrer avec son cops d’Apollon sur lesquels des gouttelettes s’écoulait encore. Espèce de gros poseur, songea-t-elle pour elle-même, ce qui déclencha un sourire. Elle renvoya son mari dans la salle de bain, qui dans une action de défi, avait retiré la serviette juste avant de fermer la porte, juste pour aller exposer son postérieur. Il était sûr qu’il n’avait jamais été pudique vu qu’il appréciait sortir de la salle de bain à poil. Bon, c’était pas pour son déplaisir d’habitude, mais là, c’était peut-être déplacé.
Elle finit par obtenir le liquide blanc si spécifique au Philtre de paix. Elle le mis dans un flacon, et pria à Gary d’attendre car c’était encore brûlant. | |
| | | Mer 15 Jan - 17:24 Est-ce que c’était bien de la laisser faire ? Est-ce que ce n’était pas dangereux pour elle ? on ne pouvait pas dire que pour lui c’était horrible, il n’avait plus grand-chose à perdre au final, mais s’il réagissait mal sous le coup de l’émotion, quelles en seraient les conséquences pour eux deux ? C’était le mystère, et probablement qu’il e posait un peu trop de questions. Il devrait juste se poser, profiter de l’instant présent même si l’angoisse était toujours trop là. Est-ce qu’elle avait raison , Probablement oui, cela ne lui coutait pas grand chose d’essayer ce remède, même s’il fallait bien avouer qu’il n’avait pas envie de prendre autant de potions. Quant à appeler quelqu’un… qui ? Esteban, ce prénom était à bannir de cette pièce. Il n’avait pas envie d’ennuyer Margo encore une fois. Alors qui ?
«Je… Je sais pas qui appeler. » souffla-t-il doucement.
Ou plutôt il savait qui appeler mais ne voulait pas le dire face à elle surtout qu’avec cette tête de con d’Esteban, il pouvait s’attendre à se prendre un énorme vent également, du coup, mieux avait faire attention. Hein, quoi, est-ce qu’elle était en train de lui dire qu’elle allait le laisser face à son mari sang-pur qui n’aimait pas les gens comme lui ? Elle était malade. Il aurait voulu lui hurler de ne pas le laisser seul, mais le peu d’amour propre qui lui restait ainsi que son envie de ne pas trop déranger Klara l’empêcha de dire quoi que ce soit. Il préférait crever que demander quelque chose à cette armoire à glace qui le regardait mal. Il allait se faire petit en espérant que l’autre l’ignorerait ainsi, ça pouvait bien marcher entre eux si le silence restait de mise. Et puis Klara ne tarderait probablement pas trop, elle ne voudrait surement pas tenter le diable ! Et là, contre toute attente, l’armoire à glace, dit qu’il allait prendre une douche. Okay. Réaction tout à fait normale…. Mais il fallait bien l’avouer que cela l’arrangeait, il se sentirait mieux s’il ne voyait pas son affreuse tronche. Plus il serait loin, mieux ça serait et pas besoin qu’il se promène en sous-vêtement son corps ne l’intéressait absolument pas. A vrai dire, il suspectait presque le sang-pur de vouloir le tenter … enfin de pouvoir lui casser la gueule après, par ce qu’un sale sang de bourbe –gay- lui avait fait des avances. Ah ces gays ils ne pensent qu’au sexe et ne savent pas tenir leurs hormones. Rien qu’à cette pensée, il leva les yeux au ciel, agacé lui-même par cette réflexion qu’il avait un peu trop souvent entendu. Pas forcément le concernant, mais en général… c’était juste totalement stupide comme paroles, pensées, raisonnements ; Genre le mec hétéro, chaud comme un lapin qui drague tout ce qui bouge c’est presque « normal », un mec gay c’est un affreux type qui ne pense qu’à ces hormones. Logique, où es-tu ?
Klara revint au final assez rapidement, penchant un peu la tête sur le côté en la regardant, ça avait quelque chose de probablement un peu apaisant. Un air de déjà-vu bienfaiteur. Et soudain armoire à glace –oui il n’avait pas envie de l’appeler par son prénom- fit sa réapparition en trè petite tenue. Mouais, il préférait Esteban, il n’y avait pas de doute, ce type là ne l’attirait pas absolument pas. Il préféra donc se concentrer encore et toujours sur Klara, ignorant l’intervention stupide du grand blond.
Il souffla donc doucement sur la potion avant de pouvoir la boire. Bordel, elle était toujours chaude, il avait l’impression de s’ébouillanter le gosier, mais d’une certaine façon, ça avait quand même quelque chose de rassurant…. C’était chaud, ça faisait du bien. «Merci Kla….ra. » Ouais pas de petit surnom pour le petit sang de bourbe, sait-on jamais. « Je… Je ne vais pas vous déranger plus longtemps… Je vais essayer de joindre quelqu’un.»
Qui ? Il avait pris son téléphone et faisait défiler son répertoire, et au final il n’y avait quasi que des messages avec Esteban. Aussi bien la photo de profil avec lui qu’ils parlaient sur instagram, sms, messenger et what’s app. Il se leva doucement, il tremblait encore, sa respiratoire était encore chaotique, mais il était un peu plus calme. Après une hésitation, il envoya rapidement un message à son ex en lui expliquant brièvement la situation, qu’il sache à quoi s‘en tenir s’il venait. Il rangea ensuite son téléphone dans sa poche.
« Je crois que je peux attendre dehors.. vous avez probablement mieux à faire que garde malade.»
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| Gary Gatiss Âge personnage : 31 ans Hiboux postés. : 3313 Date d'inscription : 20/01/2019 Crédits : gif tumblr; skvwalkcrs avatar me Double Compte : Thedore; Dorofei; Warren; Timothy; Neolina ; Naveen & Loan
| | Sam 25 Jan - 0:11 Klara avait senti que Gary ne serait pas sur pieds de sitôt, donc c’était déjà fichi d’avance pour leur petite rencontre. N’empêche avec l’attitude passive-agressive des deux hommes, elle avait la confirmation qu’elle aurait passé une bonne après midi bien pourrie, coincée entre deux égos masculins. Ça se serait automatiquement transformé en concours de celui qui la plus grosse. La plus grosse mauvaise foi. Gary n’aimait pas se laisser faire, et Aly avait tendance à aimer provoquer juste pour écraser ses rivaux. D’une certaine manière, toutes ces péripéties l’avaient sauvée de choses moins faciles à gérer. Un homme malade était moins compliqué que deux qui se tirent dans les chevilles. Quand elle demanda au brun si quelqu’un pouvait l’aider à rentrer chez lui, il répondit qu’il ne savait pas. Klara, qui savait qu’il avait au moins habité quelques temps chez Margo se doutait que celle-ci ne lui refuserait pas un coup de patte. C’est juste que depuis, il avait peut-être déménagé dans son propre chez lui. Dans tous mes cas, elle ne savait pas où il habitait réellement, donc sans adresse, impossible de l’aider.
- Et Margo ? Tu ne le dérangeras pas, on a eu le temps de discuter et ne t’inquiètes pas, tu n’es pas un boulet pour elle, au contraire, essaya-t-elle de le rassurer. Mais il semblait vraiment dans les vapes, elle n’était pas sûre qu’il ai compris quoi que ce soit à ce qu’elle racontait. Elle prit le risque de les laisser un peu de temps seuls rien que tous les deux, le temps qu’elle prépare la potion de Gary. Elle savait que son mari pouvait se tenir, même si c’était un espèce de grand gamin, et que Gary, l’autre grand gamin, était trop mal pour tenter de répondre aux micro-agressions d’Aly. Parce que à son souvenir, au meilleur de sa forme, Gary était capable du meilleur comme du pire. Surtout du pire quand on le gonflait. Il était gentil, mais il ne fallait pas abuser non plus. Quand elle revint, elle fut rassuré de voir que personne s’était entretué entretemps. Par Merlin, merci. Aly avait fait son spectacle pour attirer son attention, car il n’avait peut-être pas l’habitude de ne pas être le centre de l’attention. Show appréciable, mais pas arrivé au bon moment. La sorcière attendit quelques minutes que la potion fasse effet. Elle était curieuse, car elle n’avait jamais effectué ce dosage avant. C’état presqu’une dose de cheval. Si jamais elle s’était foiré, il y avait un petit risque de Gary plane pendant sûrement une bonne heure. Il y avait peu de chances, elle était confiante en ses propres talents. Gary semblait aller mieux, et dit qu’il serait mieux qu’il attende dehors. Il n’avait pas eu le temps de fermer la porte de la chambre que Klara le suivit.
- Attends ! Si tu vas mieux et que tu te rappelles où tu habites... Je peux te ramener, non ? Puis tu ne peux pas partir comme ça, remercie au moins l’Aubergiste, elle t’a prêté la chambre gracieusement.
Ce n’était pas parce qu’on était malade qu’on devait oublier d’être poli. Elle avait fermé la porte de la chambre derrière elle. Elle avait fixé de manière curieuse et surprise l’étrange machine qui était dans les mains de Gary. Un simple écran, des touches sur le côté... Était-ce vraiment un téléphone portable ? Où étaient les boutons avec ces claviers où il fallait taper plusieurs fois avec la lettre ? Ça rendait les messages interminables, d’ailleurs. Intriguée, cela faisait beaucoup de temps qu’elle n’avait pas pris la peine d’observer l’évolution de la technologie moldue. Peut-être qu’il se déplie et qu’il est juste super fin ?
- Et comme ça, tu ne déranges personne. Et tu me déranges pas... Je suis sûre que tu te sens idiot depuis... ton retour mais tu vois, la compassion et la gentillesse c’est quelque chose d’humain. C’est comme quand je partage mes cookies, d’accord ?
Pas sûr qu’il comprenne vraiment, il était un Serpentard, et les discours de Poufsouffle n’était pas quelque chose qu’il pouvait totalement cerner. Elle tenta de débusquer une lueur rassurée dans le regard sous médocs de Gary. La potion de paix, si elle bloquait toutes les pensées pour garder l’esprit clair, risquait à ce dosage de l’anesthésier un peu de ses émotions pendant un petit moment. On y voit clair, sans parasites, mais le reste n’existe pas. Elle pourrait danser topless en string et cuissardes devant lui, elle ne déclencherait peut-être ni malaise, ni surprise, ni désir. Ou si léger qu’il pouvait aisément le mettre de côté, comme si on chassait un moucheron. Enfin, elle n’en était pas sûre.
- Je t’avoue que ce dosage est un peu... Expérimental. C’est la première fois que j’essaie. Rien de dangereux, mais je pense qu’il est peut-être prudent que tu me signales toute chose qui te semble anormale. Genre, pour un médicomage quoi.
Il y avait quand même une part en elle qui était curieuse de savoir comment le sujet supportait le breuvage... | |
| | | Dim 26 Jan - 16:16 «Je ne veux pas la déranger pour si peu. Ca ira. J’ai une autre idée ne t’inquiètes pas. »
Enfin si Monsieur Esteban était disposé et en espérant qu’il se grime un peu comme il lui avait demandé et qu’il l’attende bien en bas. Et surtout, il ne voulait pas donner trop d’informations sur Margo à Klara, ce n’était pas cool de sa part mais une part de lui, même dans cette état n’avait pas confiance entièrement en elle, ou plutôt dans l’armoire à glace à côté. Mais il n’oubliait pas qu’en quelques années elle avait pu changer, il n’oubliait pas que les lavages de cerveau ça existait. Pour le reste, il préférait rester muet, garder ses forces plutôt que d’essayer de répondre à ce grand gigot. Bon Dieu, qu’il avait l’air stupide et en plus de se croire la 7ème merveille du monde ; certes c’était un jugement hatif et pas forcément très fondé mais on ne pouvait pas dire que l’autre en agissant comme ça aidait franchement. Jalousie qui parlait pour l’un et pour l’autre ? Probablement que lui, surtout pour Gary, qui lui ne l’avait plus. Ne l’aurait plus. Jamais. Et après avoir bu la potion et être un peu mieux dans un premier temps, il avait essayé d’atteindre la porte, mais elle le suivit, ce qui le mit un peu mal à l’aise. Il jeta un regard angoissé vers la porte comme s’il craignait que Monsieur Muscle déboule d’un coup sur lui. Elle avait parlé, et il avait l’impression d’en avoir compris la moitié.
« Huh ?» Il fronça un peu les sourcils se concentrant. Essayant de se souvenir des paroles de la jeune femme, de leur sens. Il cligna des yeux plus les secondes passaient plus il se sentait bizarre, pas forcément dans un mauvais sens, mais c’était juste une sensation étrange. «Heu non, ça ira, t’inquiètes. J’ai déjà envoyer un message j’vais pas lui dire de plus venir. »
Ne pas citer le prénom d’Esteban devant elle. Et après elle avait dit quoi ? Un truc sur l’aubergiste non ? Mais quoi ? Impossible de s’en rappeler.
«Ton copa..mari… voudrait probablement prof’ter d’toi. » balbultia-t-il plus difficilement.
Il avait bien vu que juste avant cette phrase, elle avait parlé, qu’elle avait dit quelque chose, mais… là encore impossible de comprendre, son cerveau semblait dans une autre dimension malgré tout sa concentration, mais il se sentait plus avec la pêche, il avait même presque envie de rire… mais il avait essayé de sortir la première phrase bateau qu’il avait en stock et qui pouvait probablement aller avec n’importe qu’elle réplique de la jeune femme. Merde voilà qu’elle reparlait. Il cligna des yeux, étouffant un petit rire difficilement, avant d’hausser simplement les épaules, puis il agita sa main devant Klara, pour lui faire comprendre que tout allait bien, parfaitement qu’elle n’avait pas à s’en faire.
« T’inquiètes, paupiette je gère ! Merci en tout cas, c’était super cool.»
Mais oui, tout ça aussi passait parfaitement bien dans à peu près toutes les situations. Il lui déposa un bref baiser sur la joue avant de lui faire un clin d’œil et de lever le pouce pour montrer que tout allait parfaitement bien -. Sur ces bonnes paroles, se rendant à peine compte qu’il avait un comportement étrange, il se dirigea vers la sortie, remerciant la dame, attendant que Monsieur Esteban vienne le récupérer.
FIN POUR MOI.
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Lancer de dès: La potion agit normalement et le calme (réussite) Effet secondaires (échec) | |
| Gary Gatiss Âge personnage : 31 ans Hiboux postés. : 3313 Date d'inscription : 20/01/2019 Crédits : gif tumblr; skvwalkcrs avatar me Double Compte : Thedore; Dorofei; Warren; Timothy; Neolina ; Naveen & Loan
| | Dim 26 Jan - 16:16 Le membre ' Gary Gatiss' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Maitre du jeu' : | |
| Imperium Âge personnage : 1.000 ans Hiboux postés. : 2095 Date d'inscription : 01/09/2009 Crédits : A[-]P Double Compte : Beaucoup
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