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| Jeu 28 Mai - 20:37 Samedi 19 mars 2020, en début d’après-midi.
« Je t’assure que c’est une mauvaise idée Mily, tu ne peux plus trop bouger. Je peux très bien aller chercher les derniers vêtements et compagnie tout seul. Il suffit que tu me dises ce que tu voulais à peu près ! Et puis, il en a déjà des habits, on pourra aller les chercher après sa naissance, il nous reste encore deux ou trois semaines !»
Non pas qu’il n’avait pas envie de sortir avec Mily, mais elle se fatiguait vite, elle était enceinte jusqu’aux yeux et plus encore et il avait peur que de trop marche accélère le travail ou fasse un truc pas cool qu’il ne comprenait pas. Les machins de nanas, bébé, fœtus ce qui se passait, il fallait bien avouer que cela le dépassait souvent, il savait juste que ça pouvait être potentiellement dangereux et cela lui suffisait pour l’inquiéter. Mily eut un petit rire avant de lui déposer un baiser sur les lèvres tout en le traitant de gros nigaud, avant d’ajouter quelque chose comme quoi il devait de bouger le cul. Il soupira et rapidement ils étaient arrivés sur le chemin de traverse. Ils marchaient depuis une dizaine de minutes lorsqu’il aperçut Jessen un peu plus loin.
« Il y a ton cousin, j’vais le saluer, je pense qu’il viendra jusqu’à toi. Te presse pas !»
Moins elle marcherait, mieux ça serait il en était certain. Il ‘était donc dirigé jusqu’à Jessen.
« Hey comment ça va ? Tu fais quoi ici aujourd’hui ?» Il lui fit un petit sourire avant d’ajouter « Tu veux nous accompagner, on allait choisir les derniers vêtements pour Nicholas… enfin derniers tout est relatif avec Mily !» plaisanta-t-il, Jessen devait savoir que le gamin, même pas né devait déjà avoir une penderie bien remplie !
Il allait rajouter quelque chose mais un bruit de chute, et un bruit d’une sorte de cri de stupeur le fit se retourner rapidement, juste à temps pour voir Mily atterrir violemment contre le mur d’un magasin. Et son sang ne fit qu’un tour. Il ne lui fallut que quelques instants supplémentaires pour repérer la personne qui était baguette à la main… et qui semblait furieux. Warren crut le reconnaître : c’était un né-moldu que Mily s’était amusée à rabaisser à Poudlard. Mais il ne se posa pas beaucoup plus longtemps la question, il s’en foutait de ses raisons bonnes ou mauvaises. Il s’en contre foutait de tout, même des conséquences de ce qui allait suivre. Il s’en fichait. Il avait juste envie de détruire. De frapper. De faire mal. De sentir des articulations, os ou autres craquer sous ses coups. De voir du sang couler. On ne s’en prenait pas à sa famille. On ne s’en prenait pas à une femme enceinte.
Certains des passants semblaient vouloir l’arrêter avant qu’il réattaque, mais aucun n’eut réellement le temps de faire quoi que ce soit, Warren avait transplané à côté du type et s’était jeté littéralement sur lui, de toutes ses forces, tombant au sol en même temps que l’homme. Ce dernier lui amortit le choc. Et la suite… la suite restait plus ou moins floue, l’envie de le voir souffrir, de sentir le sang couler, l’envie de vengeance prédominait sous le reste. Le gentil et doux Warren avait disparu. Il frappait. Il frappait encore et encore la personne qui avait osé toucher à sa femme. Il n’arrivait pas s’arrêter. Il se fichait à cet instant précis de le tuer. Il aurait juste pu l’arrêter, il aurait dû probablement faire cela, mais non, son instinct, son envie en avaient décidé autrement. Des conséquences ? Il pourrait il y en avoir, mais il y avait assez de témoins pour affirmer que l’homme avait attaqué Mily et lui avait juste perdu les pédales qu’on s’attaque à une femme enceinte. Lui, aurait gain de cause ; pas de foutu né-moldu. Alors les conséquences il n’en aurait rien à foutre, il aurait beaucoup trop de monde derrière lui.
Il sentit soudain quelqu’un -plusieurs personnes ?- le prendre par les bras pour l’emmener loi de sa victime. Il essaya de se débattre en vain, il gigotait mais cela ne faisait rien, peut-être était-ce dû à un sort, à un moment il manqua de mordre une main qui se trouvait un peu trop près de sa bouche, mais le rata de peu. Son désir de vengeance, de sang ne s’était pas éteint, il en demandait encore et encore. L’homme était étendu sur le sol, le visage en sang, méconnaissable. Mais il semblait conscient, il serait soigné rapidement, il s’en remettrait.
« Laissez moi fumer ce fumier» grogna-t-il, sans trop savoir qui était à ses côtés. Jessen ? Ou quelqu’un d’autres ?
Probablement trop nerveux, faisant un peu trop de dégats en continuant de se débattre il se sentit immobilisé d'un coup par magie. Jessen lui dit quelque chose qu'il ne comprit pas, il n'était pas en condition d'entendre quoi que ce soit venant de quelqu'un que de sa femme, ou du connard probablement. Il avait cette impression désagréable que ses oreilles bourdonnaient, d'entendre son coeur qui battait la chamade et qui retentissait dans tout on être. Il devait se calmer. Il le devait.... et il devait le faire rapidement. Il allait répliquer autre chose mais il entendit Mily l’appeler. Il se calma presque instantanément, ses muscles se relâchèrent et les personnes qui le tenaient également il se précipita vers sa femme. Elle se tenait le bras en grimaçant mais ce qui était plus inquiétant c’était le sang qu’il y avait sur son pantalon, pile à l’entrejambe. Il la regarda sans trop savoir quoi faire.
« On peut la transplaner dans cet état» demanda-t-il cette fois totalement affolé à Jessen qui se trouvait à présent à côté de lui. « Et l’autre on en fait quoi ?»
Son sang froid semblait complètement parti, ou plutôt il avait peur de prendre la mauvaise décision concernant Mily, l’autre il ‘en foutait, il le trouverait même s’il s’échappait. Mais la vie du bébé était entre ses mains, entre ce choix de transplaner ou d’attendre des secours. Il craignait que le « choc » du transplanage fasse encore plus de mal au bébé.
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| Warren Tveit-OdairPoupinou Warren Tveit-Odair Âge personnage : 24 ans Hiboux postés. : 2363 Date d'inscription : 13/04/2018 Crédits : Avatar caelestis ; Gifs (tumblr) : cowboymitchell & tvandfilm Double Compte : Theodore; Dorofei; Neolina; Timothy; Gary & Naveen & Loan
| | Lun 1 Juin - 10:09 Ça aurait pu être une journée comme les autres. Ça l’aurait dû. Jessen avait bien des choses à faire, bien des dossiers à traiter, des gens à voir. Toujours présent, partout, en toute circonstance, il se faisait force d’avoir un regard affûté partout, d’être proche de tous, que leurs idées lui plaisent ou non. Spécifiquement de ceux dont les idées le dérangeaient à vrai dire. Mais pour l’heure, la silhouette de Warren et de Mily lui apparaissaient dans la foule du chemin de traverse. La famille avant tout. S’il ne connaissait Warren que depuis quelques temps, la famille de la jeune femme avait toujours été un pilier pour lui, une façon d’intégrer un monde auquel il n’avait pas accès du fait des assertions parentales. Ils l’avaient pris son leur aile, lui avait donné une chance, l’avait instruit. Sans eux, il ne serait sans doute pas qui il était actuellement. Alors c’était tout naturellement qu’il avait pris une place particulière auprès de la jeune femme, la protégeant, avançant à ses côtés à chaque moment de sa vie. Il aimait sa force d’esprit, sa rudesse, ce charme dont elle savait user. Le tranchant de la jeune femme n’avait égal que la pertinence de chacun de ses propos. Place privilégiée, en plus d’être son protecteur, son confident, il était à présent le parrain de son fils à naître. Un héritier.
« Hey comment ça va ? Tu fais quoi ici aujourd’hui ?» « Deux trois affaires à régler. Et vous ? Dans les derniers préparatifs ? »
Traitre à son sang, sans doute un peu faiblard pour quelqu’un de la trempe de Mily, Warren apprenait pourtant. Il s’éloignait doucement de ses dérives et Jessen laissait faire, attentif à son évolution. Il avait décidé de lui laisser une chance. S’il n’était pas à la hauteur de celle qu’il considérait clairement comme une sœur, il pouvait encore le devenir. Le rejet froid et aveugle n’est pas toujours un bon moteur. D’autant qu’il ne niait pas le potentiel du jeune homme. Alors il l’avait accueilli avec un sourire. « Tu veux nous accompagner, on allait choisir les derniers vêtements pour Nicholas… enfin derniers tout est relatif avec Mily !»
Pas le temps de répondre, son attention, vive, s’était déjà dirigée vers la catastrophe. Une attaque, brutale, implacable. Et la fureur qui gronde, explose soudainement, sans far. La sienne, la leur. Mily était visée. Warren était déjà sur lui. Bien. Jessen, lui, avait donc délaissé l’agresseur, présent dans la seconde aux côtés de la femme enceinte, l’attrapant par le bras pour l’empêcher de chuter plus durement. Un genou à terre, le regard inquiet, une main passée autour de sa taille, il la rassurait dans un souffle, baguette en main, cherchant la nature de ses maux dans la mesure de ses capacités. Pas bon. Il le voyait à son regard, à ce reflexe immédiat qu’elle avait eu, attirant son attention sur son entrejambe où du sang commençait à apparaitre merde.
« Warren ! »
Sa voix avait grondé comme le tonnerre tandis que, là-bas, le jeune homme lâchait sa fureur sur l’agresseur, déjà bloqué par deux hommes qui tentaient de le contenir avec peine.
« Warren ! » Nouveau grondement, coup de sommation, la foudre ne tarderait pas à tomber. D’ailleurs, non loin, Warren s’était trouvé immobilisé, incapable de continuer à distribuer des coups et à gigoter comme un asticot en colère. « Laisse-le immédiatement et sert-toi de ta tête ! On a besoin de toi ici ! »
Une façon de le ramener à la réalité alors qu’il forçait le corps de Warren à se détourner de son objectif, le ramenant vers eux par magie. Jessen n’avait pas eu besoin de maintenir le sort, un mot de Mily et son mari se reprenait, terminant le trajet de lui-même.
L’instant suivant, il était à leurs côtés alors que Jessen entravait le corps de l’agresseur au sol, agissant à distance.
« On peut la transplaner dans cet état» Toi, non, sans doute pas. Nouveau sort et un patronus apparaissait alors que Warren paniquait clairement à ses côtés. « Et l’autre on en fait quoi ? » Ah le besoin de justice, le voilà.
« Occupes-toi de ta femme, je gère ça. »
Le temps de charger l’ours argenté d’un message n’appelant aucune désobéissance possible et Jessen, dont la main n’avait pas quitté celle de Mily jusque-là en revenait à ce qui l’intéressait le plus actuellement : sauver la mère et l’enfant.
« Je vais chercher de l’aide. »
L’aide de pros, car il ne prendrait pas le risque non plus de transplaner dans ce cas précis. D’autres savaient faire ça mieux que lui et il n’irait pas jouer avec la santé de Nicholas ou de sa mère.
« Je suis là dans une seconde. Tout va bien se passer. »
Un regard doux, rassurant, planté dans celui de la femme blessée, inquiète et, déjà, il lui lâchait la main, la posait dans celle de Warren et disparaissait avec un regard confiant vers le père. Dans la foule, l’agresseur restait bloqué au sol, son patronus, imposant, le gardait tandis qu’un message restait là, au dessus de lui, flottant comme une menace : agression gérée par le ministère. Toute intervention est passible d’enfermement. Cette raclure n’irait pas bien loin et il se chargerait de son cas personnellement. A St-Mangouste, son arrivée s’était faite tonitruante. Pas le temps de tergiverser, il en imposait par la présence, sa voix, la force et la rage avec laquelle il s’était exprimé. Donc l’instant suivant, il se retrouvait de nouveau auprès de Warren et sa femme, accompagné de trois médicomages qui prirent les choses en main, bien plus aptes à transplaner sans danger vers l’hôpital.
Un regard, le prisonnier était toujours là. Il s’assurerait que la jeune femme était prise en charge du mieux possible et s’occuperait ensuite de son cas. Tendus, debout, Jessen laissait la place aux médicomages pour intervenir, son ombre glissant sur le petit groupe, toute à la fois menaçante et protectrice. Un regard vers Warren, un soutien, laissant un sourire rassurant étirer ses lèvres, alors que sa main se posait sur son épaule. « Tu les suis, tu me tiens au courant. Et moi je m’occupe de son cas. »
Un regard vers les médicomages. Ils étaient prêts à partir.
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| Jessen Tadeus Blackthorn Âge personnage : 36 Hiboux postés. : 1542 Date d'inscription : 25/04/2020 Crédits : *
| | Dim 7 Juin - 12:02 « Deux trois affaires à régler. Et vous ? Dans les derniers préparatifs ? »
Il ne s’était pas attendu à rencontrer quelqu’un de sa famille… enfin de sa famille tout était quand même assez relatif. Jay était le cousin de sa femme du coup, ce n’était pas sa famille la plus proche, mais là n’était qu’un détail. Le jeune homme acquiesça doucement.
«Ouais c’est exactement, il faut que l’on se bouge un peu maintenant par ce que dans deux ou trois semaines ça sera probablement trop tard pour certaines choses !»
M’enfin, comme il l’expliqua juste après pour l’instant ce n’était rien de réellement important, juste quelques vêtements supplémentaires pour faire plaisir à sa femme. Par ce que le gamin avait déjà une garde robe bien rempli, alors c’était vraiment du superflu, mais elle aimait la mode, elle aimait les habits et voulait que le petiot ait de quoi faire, soit au gout du jour et tout ce que l’on veut. L’argent ne manquait pas, alors pourquoi pas ? cela faisait par ailleurs marcher les boutiques sorcières ce qui était franchement pas mal ! Les deux hommes n’avaient pas eu le temps d’en dire beaucoup plus que tout s’était passé très vite : l’agression sur Mily et lui qui perdait totalement son sang-froid, aussi rapidement que l’on claque des doigts. Ce n’était pas bien, il le savait. Cela ne lui ressemblait pas vraiment, c’était un fait, mais il y a certaines choses qui faisaient surréagir n’importe qui… or s’attaquer à sa femme enceinte jusqu’aux yeux c’était quelque chose qui le faisait vriller. Il entendait toujours à peine les voix autour d’eux. Il n’y avait plus que sa vengeance, cette envie dévorante de le détruire ce type Et il s’était fait immobiliser ne faisant que décupler sa rage. Il voulait l’achever. Il voulait qu’on le laisse faire. Il ne voulait pas qu’on l’immobilise, il essaya de se débattre de mordre, comme s’il n’avait plus conscience du monde extérieur, qu’il n’avait toujours qu’un seul objectif, le même depuis la chute de Mily. Cela avait réveillé quelque chose en lui, quelque chose avec du recul, qu’il n’apprécierait pas forcément ; mais cela montrait aussi à quel point il tenait aujourd’hui à Mily et surtout à leur futur enfant. L’attaquer elle, était comme le pire des affronts. Oui, il y avait encore des voix autour de lui, celle de Jessen, mais il était toujours incapable de savoir ce qu’il lui disait, mais son instinct réagit par contre immédiatement dès qu’il entendit la voix – pas si douce- de sa femme l’appeler !
Rapidement, il était arrivé près de sa femme et la voir dans cet état fut presque un électrochoc. Il était perdu, ne savait pas quoi faire, ou plutôt qu’est-ce qu’il avait le droit de faire. Il ne pouvait pas forcément la transplaner comme ça, c’était peut-être trop dangereux… et puis s’il y avait elle, il y avait aussi l’autre gus qu’il ne fallait pas laisser s’échapper, il n’en avait pas fini avec lui, ça c’était certain !
« Occupes-toi de ta femme, je gère ça. » « Ca va aller Mily, les secours vont arriver et bien s’occuper de toi.» souffla-t-il doucement tout en lui passant tendrement une main sur sa joue.
Il ne savait pas quoi dire d’autres, ni comment réagir. Il était un peu trop perdu dans tout ça. Jesse leur dit qu’il allait chercher de l’aide, et lui se contenta d’acquiescer essayant de réfléchir à comment la soulager…. Mais ce n’était pas une hémorragie normale, il ne devait pas/ne pouvait pas faire de points de compression. Jessen partit chercher de l’aide avant de revenir quelques instants après. Il e leva à son tour pour reculer un peu histoire de laisser la place aux médicomages, il ne voulait pas retarder le diagnostic. Il voulait juste que tout se finisse bien pour leur famille. La main du parrain de son fils à venir se posa sur son épaule, il le regarda toujours un peu perdu mais surtout très inquiet.
« Tu les suis, tu me tiens au courant. Et moi je m’occupe de son cas. » « Je t’attends à l’hôpital, je crois qu’elle sera contente que tu sois-là aussi.»
Il tenta de sourire mais avait bien du mal, l’instant d’après il disparaissait avec les autres en direction de St Mangouste. Là-bas, il put rester un peu avec sa femme avant que les médicomages lui demandent d’attendre dehors. Il n’en avait pas envie, pas le moins du monde, même. Il se rongea nerveusement un ongle, et attendit. Les minutes paraissaient des heures et enfin Jessen apparut, Warren était incapable de dire combien de temps s’était écoulé depuis qu’ils s’étaient quittés.
«Je peux rien te dire de plus, on m’a fait sortir…. Je… Tu … Tu as faits quoi exactement avec ce type ? »
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| Warren Tveit-OdairPoupinou Warren Tveit-Odair Âge personnage : 24 ans Hiboux postés. : 2363 Date d'inscription : 13/04/2018 Crédits : Avatar caelestis ; Gifs (tumblr) : cowboymitchell & tvandfilm Double Compte : Theodore; Dorofei; Neolina; Timothy; Gary & Naveen & Loan
| | Jeu 11 Juin - 10:51 Ressaisie-toi. Tout dans le timbre de sa voix, dans son regard, le lui hurlait. Pour autant, Jessen ne l’avait pas dit, conscient que Warren réussissait à retrouver un peu de contenance. Conscient surtout qu’il était entouré des medicomages et qu’à l’heure actuelle, c’était tout ce qui comptait. Le général s’était occupé de les amener sur les lieux, permettant à la jeune femme d’être prise en charge le plus rapidement possible. Dans le même temps, il avait sécurisé les lieux afin d’empêcher l’autre raclure de retrouver la liberté. Bref, Jessen prenait tout en charge, partout à la fois, il organisait les évènements, apportait le calme et la fiabilité dont tout le monde avait besoin en cet instant. Sans un mot, il posait son regard sur Mily, serein, un petit sourire confiant sur les lèvres : tout irait bien. Il n’en savait strictement rien mais elle, elle devait en être persuadée. Intimement persuadée. Si le mental ne suivait pas, le physique risquait de lâcher prise. Alors il restait imperturbable, tant pour elle que pour lui, parce qu’ils avaient tous les deux besoin de ça pour se raccrocher à quelque chose et que Warren n’en était pas capable à l’heure actuelle. Ce qu’il pensait de ce manque de self control importait peu. À l’heure actuelle, il avait besoin de soutient, d’être entouré, d’avoir un semblant de sécurité, et c’était ce qu’il lui fournissait.
« Je t’attends à l’hôpital, je crois qu’elle sera contente que tu sois-là aussi.»
Un signe de tête, une main posée sur son épaule.
« Je serais là rapidement. » et puis, plus bas « Tu respires, t’encaisse, et tu ne craques qu’une fois qu’elle ne te voit plus. Elle a besoin que tu sois sûr que tout se passera bien. » Le regard planté dans le sien. Il n’y avait pas d’agression là-dedans, rien qu’un conseil, un rappel à la réalité. Bien sûr, il avait peur, et à vrai dire, le voir ainsi rassurait Jessen sur l’affection qu’il pouvait avoir pour les deux êtres qu’il chérissait lui-même plus que tout. Mais en cet instant, elle avait besoin qu’il soit plus fort qu’elle… ce qui n’était pas gagné. Il devait se reprendre. Là, tout de suite. Parce que ça n’était pas lui que ça concernait et que là tout de suite, ses états d’âmes et ses souffrances… eh bien ça n’était pas le sujet. Donc tu respires, et t’encaisses. Ou comme on dirait dans une société patriarcale : Sois un mec. Sois comme Mily. Attends, c’est pas ça…
L’instant suivant, tout ce petit monde partait, laissant Jessen s’occuper du reste, dispersant la foule d’une voix autoritaire, il avait rejoint l’homme au sol, levant les sorts pour le faire basculer d’un coup de pied, dardant sur lui un regard noir.
Pas un mot. Il ne méritait pas ça. Ce type avait attaqué ceux qui lui étaient les plus chers. Un enfant à naître qui était sous sa protection. Le laisser à Warren serait bien trop généreux et charitable. L’homme avec lui, se contenant pour ne pas le violenter en public, Jessen s’était rendu directement au ministère, vérifiant l’état de l’homme avant de désigner une personne de confiance pour le surveiller.
« Pas de soins. Pas de nourriture, pas d’eau. Tu le maintiens en vie si besoin. Il peut attendre que j’ai décidé de m’occuper de lui. »
Car cette sous-merde ne méritait pas du temps. Mily, oui.
Quelques autres échanges, le ton était donné. Cette ordure resterait ici, en vie bien évidemment, jusqu’à ce qu’il ait décidé de se charger de son cas. Qu’il marine, qu’il intègre ce qu’il venait de faire et ce qui risquait de se passer pour lui. Que la peur monte et enfle, qu’elle gonfle et coule en lui, liquide, venimeuse. Qu’elle le dévaste. Ensuite seulement, il reviendrait vers lui. Et lui montrerait que cette peur n’était rien.
Un dernier ordre …. « Tiens-moi au courant. » …et il était repartis, délaissant ses affaires actuelles, prévenant les uns et les autres qu’il n’était disponible que pour les urgences vitales, et il s’éclipsait, direction Sainte-Mangouste. Quelques mots échangés à l’accueil et il était redirigé, trouvant bientôt Warren dans un couloir, manifestement éreinté par l’attente, le stress. Le visage tiré, le regard à la fois hagard et papillonnant Agité, il faisait ce qu’il pouvait pour se contenir, laissé de côté, cantonné à un rôle d’attente insupportable. L’angoisse gonflant dans sa poitrine, mâchoires serrées, Jessen le rejoignit.
«Je peux rien te dire de plus, on m’a fait sortir…. Je… Tu … Tu as faits quoi exactement avec ce type ? » « Merde… ils ont l’air comment ? Et elle ? Elle est toujours consciente ? »
Oui, parce que dans le fond, à l’instant, le type, il s’en foutait. Mais vu qu’on lui posait la question… « Il est au Ministère, sous ma garde, ordre d’être gardé en vie, laissé sans informations ni contacts d’aucune sorte. Il va mariner un peu. »
Conscient, laissé avec ses douleurs et ses angoisses, la gueule défoncée, le corps en vrac. Il attendrait, parce qu’il ne méritait ni des soins destinés à autre chose que le garder en vie, ni leur compassion, ni même de l’attention. Un pas vers la porte et il se ravisait, conscient qu’ils devaient prendre leur mal en patience et que les mages avaient besoin d‘être libres de leurs mouvements et non scrutés par la famille inquiète.
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| Jessen Tadeus Blackthorn Âge personnage : 36 Hiboux postés. : 1542 Date d'inscription : 25/04/2020 Crédits : *
| | Ven 12 Juin - 19:35 Il avait honte d’avoir autant perdu le contrôle. Est-ce que cela lui ressemblait ? Oui et non, pas autant. Normalement, ses coups de sang étaient un minimum réfléchis comme avec Mateo… où cela ne lui aurait pas porté tort, où il n’y avait pas de répercussion pour un de ces proches. Mais là, aujourd‘hui alors qu’il aurait d’abord dû s’occuper de Mily, son sens des priorités avait semblait disparaitre. Ça avait été sa façon de protéger sa femme, étrange, qui ne servait pas à grand-chose vu qu’elle aurait eu besoin d’autres choses, mais il était à présent un peu tard pour revenir en arrière. Il était finalement arrivé à se calmer un minimum, assez pour retrouver un fil de pensées plu adéquats, la preuve en était est qu’il n’avait pas transplaner sans réfléchir avec sa femme, qu’il avait pensé que le choc pour quelqu’un qui ne savait pas soigné serait aussi trop important. Et il détestait se sentir inutile, si perdu. Grâce à Jessen, il avait réussi à retrouver pied un minimum, tout en continuant de se maudire pour ce qui s’était passé juste avant.
Mais les passants ne pourraient que comprendre. Le mec n’irait probablement jamais porter plainte, il craindrait trop les répercussions avec ce qu’il venait de faire, d’ailleurs est-ce qu’il n’était pas simplement suicidaire ? Par ce qu’il fallait vraiment être con pour agir comme ça dans ce genre de lieu ?
Les médicomages étaient prêt à transplaner ave Mily, il dit un dernier mot à Jessen pour que ce dernier vienne les rejoindre, après tout ça serait le parrain de l’enfant, c’était un proche de la jeune femme c’était normal. Il était rassuré de savoir que l’homme serait dans les mains du Général.
« Je serais là rapidement. » et puis, plus bas « Tu respires, t’encaisse, et tu ne craques qu’une fois qu’elle ne te voit plus. Elle a besoin que tu sois sûr que tout se passera bien. » « Oui, ne t’inquiètes pas. J’ai assez repris mes esprits pour bien agir.»
Enfin, c’était vite dit, disons qu’il n’était plus fou furieux, ou hystérique, il avait juste peur de ce qui allait pouvoir arriver. Par ce que ce n’était pas quelque chose d’anodin. Disons qu’il saurait se contenir et trouver les mots rassurants le temps qu’elle se faisait ausculter et soigner. Malheureusement, là encore tout ne se passa pas franchement comme prévu. Une fois à l’hôpital on lui demanda d’attendre dehors. Il avait eu envie d’hurler, de dire que non il restait… mais ça serait du temps de perdu pour la faire soigner, il ne voulait pas être dans leurs pattes non plus, il ne voulait pas les entraver. Il n’y avait plus qu’à se ronger le sang à l’extérieur de la pièce, il pistait si personne ne sortait pour vérifier qu’il ne pouvait pas avoir un minimum d’informations. Savoir si elle était en vie, et le bébé aussi ; s’il allait il y avoir des séquelles, si le bébé allait naitre aujourd’hui ou s’ils allaient pouvoir se débrouiller pour qu’il naisse à termes. Il n’était pas câlé là-dedans, mais la magie fait des miracles n’est-ce pas, alors pourquoi pas celui-là ? Surtout vu le sang auquel appartenait Mily, ils n’avaient pas intérêt de merder. Est-ce qu’ils le savaient là-dedans ? Probablement que oui, avec le nom de famille ; mais dans la pièce, il devait bien il y avoir un sang—pur ou deux pour veiller sur elle. Bientôt Jessen était apparu, il lui avait donc dis où ils en étaient. Nulle part.
« Merde… ils ont l’air comment ? Et elle ? Elle est toujours consciente ? » «Oui, elle était consciente… ils avaient l’air inquiets, mais… avec tout ce sang et le bébé je suppose que c’est normal. Quelques semaines avant, c’est pas si grave ? Il sera juste un peu à l’avance ? » demanda-t-il doucement, inquiet à cette idée. « Mily est une battante, mais je crois qu’elle aurait été en meilleur état, elle en aurait castré un ou deux pour que je puisse entrer avec elle.» triste sourire « Je ne voulais pas les gêner. En plein milieu, j’aurais pu… être un élément perturbateur.»
Et concernant l’auteur de cette tragédie :
« Il est au Ministère, sous ma garde, ordre d’être gardé en vie, laissé sans informations ni contacts d’aucune sorte. Il va mariner un peu. » « Parfait. Merci. Je suis certain qu’il aura le sort qu’il mérite.» Et là, il n’aurait aucun remord. Il aurait même pu le torturer ou le tuer sans aucun état d’âme à son sujet. Temps de silence, il se passa une main dans les cheveux « Et désolé pour tout l’heure, la voir… disons atterrir comme ça, être au sol, ça m’a fait vriller. Je voulais juste qu’il souffre. Qu’il comprenne que l’on ne s’en prend pas à une femme enceinte… mais ce n’était pas la priorité. J’en suis conscient.»
Autant dire les choses des maintenant. Il était réellement désolé, sincèrement…. Mais d’un autre côté comment est-ce qu’il aurait pu risquer que l’autre parte, s’échappe. Comment est-ce qu’il aurait pu accepter qu’on lui enlève cette douce vengeance, cette envie de sang. Ces poings n’étaient d’ailleurs toujours pas rassasiés.
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| Warren Tveit-OdairPoupinou Warren Tveit-Odair Âge personnage : 24 ans Hiboux postés. : 2363 Date d'inscription : 13/04/2018 Crédits : Avatar caelestis ; Gifs (tumblr) : cowboymitchell & tvandfilm Double Compte : Theodore; Dorofei; Neolina; Timothy; Gary & Naveen & Loan
| | Sam 27 Juin - 23:42 « Oui, ne t’inquiètes pas. J’ai assez repris mes esprits pour bien agir.» « T’as intérêt. Elle a besoin de toi. »
Le ton était dur, mais pas froid. Perdre le contrôle. Jessen pouvait le comprendre, c’est un défaut qui affecte bien souvent la jeunesse et qui fini par s’apaiser au cours du temps. Chez la majorité des gens, surtout. Lui, avait grandit auprès d’un homme qui ne l’avait pas, le contrôle. Son père avait toujours été parfaitement transparent pour lui. Il voyait dans chaque frémissement la teneur de ses pensées, savait quand les coups allaient partir. Il savait comment le faire sortir de ses gongs, comment déclencher la rage. Celle qu’il lui transmettait à chaque impact, celle qui gonflait en lui chaque jour depuis l’enfance, mais qu’il avait appris à modeler pour l’utiliser. Celle qui pouvait également faire de lui un homme cruel. Mais celle qui le rendait inébranlable à la majorité des attaques, trop habitué à les laisser couler depuis l’enfance. Pour autant, aurait-il agit de même au même au même âge ? Il n’en savait rien. Au même âge, il avait transplané ici un jour, couvert du sang d’un sorcier, sans réellement comprendre ce qui venait de se passer. Au même âge, il était passé devant le conseil, jugé par ses pairs, évalué par le ministère, catalogué, condamné même, pour certains. Cette épreuve, il l’éviterait s’il le pouvait à Warren. Pas parce qu’ils étaient proches, qu’il lui vouait sa confiance et qu’il ferait tout pour lui. Ça pouvait, mais ça n’était pas le cas avec le jeune homme qui devait encore faire sacrément ses preuves à ses yeux. Mais Mily n’aurait pas besoin de ça. Il lui faudrait de la stabilité après ça, et non pas de se retrouver projetée au centre des quolibets de la haute. Qu’on efface ses dérapages et qu’elle reste la victime innocente, sans qu’une perte de contrôle de son mari ne vienne entacher sa réputation serait préférable pour tout le monde. Alors oui, il agissait pour lui éviter un passage aux bancs du ministère. Il était d’autant plus hors de question que Warren soit incapable de garder le contrôle afin d’être là pour elle plutôt que pour relarguer son mal-être sur autrui. Est-ce qu’il n’y avait-là dedans qu’une inquiétude pour son enfant ou est-ce que cela dénotait d’un amour sincère pour sa femme ou… du reflet de la pression accumulée depuis des mois, et de la frustration de ne pouvoir être lui-même ? Jessen n’en savait strictement rien, mais la question resterait en suspens dans son esprit. En attendant, il serait là pour eux. Car même si Warren n’avait pas forcément le comportement ou les émotions qui lui semblaient adéquates.. il pensait qu’il pouvait devenir le genre d’homme dont Mily avait besoin. Et ça n’était pas en provoquant chez lui un rejet du monde des sangs purs et des Supérieurs qu’il l’aiderait à devenir cet homme-là. Il avait besoin de soutien de leur part, pas de jugements hâtifs ou de rejet. Et oui, cela pouvait s’apparenter à de la manipulation. Certes. Mais dans ce monde, nul besoin d’appartenir à leur univers pour user de ces procédés. Bien des gens les utilisaient sans le comprendre, persuadés d’agir avec les meilleures intentions du monde.
«Oui, elle était consciente… ils avaient l’air inquiets, mais… avec tout ce sang et le bébé je suppose que c’est normal. Quelques semaines avant, c’est pas si grave ? Il sera juste un peu à l’avance ? » « Un enfant est prématuré s’il nait avant 8mois et demi de grossesse. Pour le reste, certaines femmes accouchent toujours plus tôt et d’autres plus tard, ça dépend un peu des gens, de ce que j’ai compris. Et jusqu’au septième mois, chez nous ça se passe plutôt bien. »
Il avait suivi les grossesses de sa belle sœur, la sœur de sa femme, et en tant qu’oncle, s’y était impliqué. Même si les enfants avaient grandis, il gardait en tête certaines réponses qu’on avait pu lui apporter à l’époque. Elle accouchait d’ailleurs systématiquement une semaine et demi avant le terme. Et il ne s’agissait que de moldus. Ils avaient l’avantage d’être plus apte qu’eux à apporter des aides et des solutions magiques aux différents maux.
« Mily est une battante, mais je crois qu’elle aurait été en meilleur état, elle en aurait castré un ou deux pour que je puisse entrer avec elle.» Un petit rire. « Tu m’étonnes. » Il appréciait ces compliments à mi-mot que Warren portait à sa femme. Oui, Mily était une battante, une guerrière, il n’en avait jamais douté, bien au contraire, la jeune femme faisait preuve d’une force de caractère qu’il admirait et respectait profondément. Que son mari apprenne à l’apprécier et à le reconnaitre lui plaisait. Pour autant, il ne le lui fit pas remarquer, craignant une réaction de rejet, comme le réflexe de quelqu’un qui se brûlerait, se rejetant immédiatement en arrière. Cela dit, il n’en doutait pas : on pouvait en effet se brûler à aimer Mily.
« Je ne voulais pas les gêner. En plein milieu, j’aurais pu… être un élément perturbateur.» « Non, tu as bien fait, t’imposer n’était pas la chose à faire, ils ont besoin d’être en pleine possession de leurs moyens plutôt que d’avoir à te gérer en plus. »
Lui-même avait eu pour première volonté d’entrer dans la pièce, d’autant plus habitué à posséder une sorte de laissez-passer dans bien des situations de sa vie quotidienne. Mais ça n’était pas le moment de s’importer, Jessen en avait conscience et ce, malgré la crainte qui battait en lui concernant sa protégée. Tout comme Warren, il prendrait donc son mal en patience, lâchant un soupir de frustration avant de s’intéresser de nouveau à ce que le jeune homme racontait.
« Parfait. Merci. Je suis certain qu’il aura le sort qu’il mérite.» « On s’occupera de ça en temps voulu. Il n’est clairement pas la priorité. »
Et puis… honnêtement, savoir que cette sous-merde traînait dans une pièce, seule, les os brisés, incapable de s’apporter le moindre soulagement, conscient qu’il ne pourrait échapper à son destin lui plaisait assez. Il était hors de question que Warren paye plus que nécessaire. Et hors de question que cette raclure s’en sorte. Le monde devrait comprendre qu’attaquer un sang pur correspondait à attaquer la magie en elle-même et qu’il s’agissait d’une traitrise infâme. Surtout s’il s’agissait de ses proches.
« Et désolé pour tout l’heure, la voir… disons atterrir comme ça, être au sol, ça m’a fait vriller. Je voulais juste qu’il souffre. Qu’il comprenne que l’on ne s’en prend pas à une femme enceinte… mais ce n’était pas la priorité. J’en suis conscient.»
Si cette explication était la bonne, il pourrait envisager de le comprendre et de pardonner. S’il n’avait fait que passer ses nerfs en oubliant celle qui était pour Jessen la prunelle de ses yeux… là, Warren risquait, un jour, d’apprendre ce que le mot ‘souffrance’ signifiait. Mais encore faudrait-il que son cas soit perdu. Et ça n’était pas le cas aux yeux du général pour le moment. Peut-être voulait-il simplement y croire. Peut-être était-ce naïf de sa part, mais il espérait ne pas se tromper sur son compte.
Fourrant ses mains dans ses poches tout en s’adossant au mur, l’oreille tendue, cherchant à écouter ce qu’il se passait là-dedans durant de longues secondes avant d’abandonner sa tentative vouée à l’échec, posant de nouveau son attention sur Warren en lâchant une grimace de frustration. Ne pas avoir de nouvelles avait de quoi porter sur les nerfs.
« Je comprends ça Warren, simplement en effet, ça n’était pas le moment. Elle avait besoin de toi. Ne l’oublie pas, surtout en ce moment. On aura tout le temps de s’occuper de son cas… et je te promets que ça sera fait. » Pour ça, il n’avait pas à avoir de doutes. Inspirant, le corps toujours discrètement tendu vers la porte fermée, Jessen ne le quittait pourtant pas du regard. « C’est fait. Passe à autre chose maintenant, mais n’oublie pas que c’était une erreur à ne pas commettre de nouveau. » Laisser parler la rage plutôt que la raison et risquer de manquer une information essentielle voir les derniers instants avec quelqu’un d’important… pire, ne pas être présent pour l’aider, elle… non, clairement, il ne laisserait pas passer ça. Pour autant, ça n’était pas en l’accablant violemment qu’il ferait avancer les choses.
« Tu sais ce qu’il avait contre elle ? »
Il avait laissé passé la réponse. Demandant finalement :
« Toi, comment tu vas ? » | |
| Jessen Tadeus Blackthorn Âge personnage : 36 Hiboux postés. : 1542 Date d'inscription : 25/04/2020 Crédits : *
| | Jeu 2 Juil - 15:13 « T’as intérêt. Elle a besoin de toi. »
Et quelque part, c’est ce qu’il voulait entendre. Qu’elle avait besoin de lui. Juste de lui. Qu’elle ne pouvait pas vraiment le remplacer à cet instant. Qu’il premier, unique ; pas une simple personne que l’on adore, pas un simple ami qui passe toujours après quelqu’un. Oui, pour une fois il était le premier et cela lui procurait une chaude sensation, quelque chose qui lui faisait réellement du bien. Malgré tout, il restait cette honte de ne pas y avoir pensé de suite, d’avoir juste vu noir, la douleur, la vengeance. Ne plus se contrôler, il détestait réellement ça et cela ne lui ressemblait pas vraiment dans ce genre de circonstances où la tête l’intellect devait privilégier.
Inspiration, expiration. Expliquer la situation, ce n’était quand même pas quelque chose de compliqué n’est-ce pas ? Non, ça devrait aller, il devait juste rester focaliser sur Mily et éviter de trop penser au reste. Ce n’était pas le moment, vraiment pas, surtout qu’il était inquiet… Oui, probablement pour l’enfant que pour sa femme, mais un peu pour cette dernière quand même, il ne faut pas abuser.
« Un enfant est prématuré s’il nait avant 8mois et demi de grossesse. Pour le reste, certaines femmes accouchent toujours plus tôt et d’autres plus tard, ça dépend un peu des gens, de ce que j’ai compris. Et jusqu’au septième mois, chez nous ça se passe plutôt bien. »
Il acquiesça doucement, c’était bien ce qu’il lui semblait, mais il avait quand même eu besoin qu’on le rassure sur ce point-là. Tout devrait bien se passer, quelques semaines d’avance ce n’était pas si grave que ça. Oui, tout irait bien, il n’y aurait pas de graves séquelles, ils pourraient former une jolie petite famille. Pour se rassurer, pour plaisanter, mais aussi par ce que c’était la vérité, il n’avait pas tardé à plaisanter sur le fait que Mily, en meilleur état aurait cassé quelques gueules pour qu’ils restent ensemble, et il ne tarda pas à ajuter, après le petit rire de Jessen qu’il avait préféré ne pas insister pour que les médicomages puissent agir au mieux sans une gêne en plein milieu. Cette fois, il avait réussi à bien réfléchir à cela, même s’il préférait être à l’intérieur même s’il aurait donné cher pour observer tout ce qui se passait, pour être certain qu’il n’y avait pas de souci. Cette attente mettait vraiment à rude épreuve ses nerfs déjà bien esquintés !
« Non, tu as bien fait, t’imposer n’était pas la chose à faire, ils ont besoin d’être en pleine possession de leurs moyens plutôt que d’avoir à te gérer en plus. » « Quand on y connait rien, effectivement c’est mieux, ça évite d’un gros boulet alors que chaque minute peut compter.»
Ils avaient beaucoup de qualité tous les deux, mais ils n’avaient pas fait les études appropriées. Ils en étaient finalement arrivé au mec qui avait attaqué Mily, Jessen lui affirmait que tout se passerait bien, qu’il serait puni comme il le faudrait.
« On s’occupera de ça en temps voulu. Il n’est clairement pas la priorité. »
Il acquiesça, préférant ne pas reprendre sur le sujet mais s’excusa tout simplement sur ce qui s’était passé sur le chemin de traverse.
« Je comprends ça Warren, simplement en effet, ça n’était pas le moment. Elle avait besoin de toi. Ne l’oublie pas, surtout en ce moment. On aura tout le temps de s’occuper de son cas… et je te promets que ça sera fait. » Tveit essaya de rester le plus impassible possible, mais il s’en voulait réellement un peu, par ce que même instinctivement, il n’aurait pas du réagir comme ça mais protéger ses proches et aller les soigner en premier. Pas juste frapper. C’était gênant, peut-être inquiétant dans un sens. « C’est fait. Passe à autre chose maintenant, mais n’oublie pas que c’était une erreur à ne pas commettre de nouveau. » « Je le sais très bien, Jessen, je ne sais pas ce qui m’a pris réellement ;»
Il ne le savait que trop bien, et il faudrait qu’il remette en question certaines choses, ou qu’il arrive à agir autrement sans laisser cette violence le gagner un peu trop, par ce que ça finirait par être vraiment dangereux.
« Tu sais ce qu’il avait contre elle ? » « Plus ou moins, quelqu’un qu’elle avait….. disons sacrément emmerdé et humilié à Poudlard. Ptet que c’est allé plus loin, sincèrement je n’en suis pas totalement certain !» Main passée dans les cheveux « Aprè ça n’a peut-être rien à voir, il s’est ptet dit juste « oh putain encore un sang-pur à venir tuons le dans l’œuf … avec tout ce qui se passe ces derniers temps, c’est quelque chose qui est possiblement envisageable, non ?» « Toi, comment tu vas ? »
Warren fronça un peu les sourcils ne comprenant pas bien la question, ou plutôt ce qu’elle venait faire ici. On s’en foutait de comment il allait, ce n’était pas le sujet, il n’était pas en danger de mort, il avait juste les poings en sang. Le garçon laissa passer quelques instants avant de reprendre la parole
« Ca ira mieux quand j’aurais des nouvelles et qu’on saura qu’ils vont bien tous les deux. Ne pas savoir je crois que c’est le pire, par ce qu’on s’imagine tout et n’importe quoi.» Il jeta un coup d’œil vers la porte. « Et s’il y a quelqu’un contre … « nous », là-dedans, par exemple. Mais c’est stupide, je le sais bien, juste de la peur irrationnelle.» Il se rongea nerveusement un ongle avant de rajouter. « Il peut mourir, tu penses ?» Temps de silence. « Mily est coriace, mais mon petit bébé….»
Ce n’était qu’un fœtus, pas à terme, qu’un bébé qui n’avait jamais respiré par lui-même, qui ne pouvait pas se défendre, contrairement à sa femme. Même touchée comme ça, elle saurait se battre s’il y avait un souci, mais jusqu’à quel point, et quelles seraient ses probabilités. Inspiration. Expiration. Tout se passerait bien.
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| Warren Tveit-OdairPoupinou Warren Tveit-Odair Âge personnage : 24 ans Hiboux postés. : 2363 Date d'inscription : 13/04/2018 Crédits : Avatar caelestis ; Gifs (tumblr) : cowboymitchell & tvandfilm Double Compte : Theodore; Dorofei; Neolina; Timothy; Gary & Naveen & Loan
| | Sam 4 Juil - 10:59 « Quand on y connait rien, effectivement c’est mieux, ça évite d’un gros boulet alors que chaque minute peut compter.» Un léger souffle amusé. « C’est l’idée oui. »
Les soignants n’avaient pas besoin qu’on leur ajoute quelque chose à gérer, c’était certain. Pour autant, rester là, démunis, à simplement attendre qu’il se passe quelque chose, que ce soit en bien ou en mal et qu’on les prévienne… il y avait de quoi devenir dingue. Tant pour l’un que pour l’autre. Jessen était plus posé que Warren, bénéficiant à l’évidence d’un contrôle bien plus développé qu’il avait cherché à entretenir depuis l’enfance. Il le façonnait afin de s’en servir comme l’une arme, de garder la mesure de ses émotions, de se contenir, de maintenir ses idées claires. Pas qu’il y arriva systématiquement bien sûr. Et il c’était justement sur le contrôle que la conversation s’était tournée. Warren s’excusait, Jessen expliquait son point de vue, lui faisant comprendre que Mily méritait mieux à ses côtés et qu’il devait agir en conséquence sans l’exclure. Garder en tête l’important. Parce que même si elle ne l’était pas encore à ses yeux – Jessen ne se faisait aucune illusion – il fallait qu’elle le devienne. Elle était sa protégée, qu’elle soit entourée d’un homme qui l’oubliait, elle, dans de telles circonstances ne pouvait être acceptable. Ni accepté.
« Je le sais très bien, Jessen, je ne sais pas ce qui m’a pris réellement ;»
Un nouveau rire, teinté d’une acidité caustique.
« Bien sûr que si tu le sais. » Le regard qu’il avait détourné un instant s’était de nouveau posé sur lui, franc, incisif, perçant même. « Et je le sais aussi bien que toi. C’est une marque de fabrique. On a tous grandi avec ça. Mais tu te sers trop bien de ton cerveau en temps normal pour que j’accepte que tu le débranches quand la vie de certaines personnes sont en jeu. »
Ok, lui-même avait grandi dans une famille un peu spéciale. Des traitres dans leur façon de fonctionner plus que dans leurs idées réelles, un peu à la marge de tout, pourtant imprégnés de l’idéologie des sangs-purs sans pour autant en colporter le message. Du moins pas l’exact message. Contrairement à ce que l’on pouvait imaginer, si ses parents étaient fascinés par les moldus, il ne se considéraient pour autant pas leur égaux, ou du moins pas toujours, pas selon les circonstances, bref, il régnait dans son enfance comme un arrière gout d’hypocrisie qu’il n’avait jamais bien compris. Toujours un peu à la marge dans leurs chemins de pensées. Il était un sang pur, il se devait donc d’être fort, de faire honneur, de développer de meilleures capacités que les autres, de posséder un certain code éthique… et pourtant les autres n’avaient rien de différents de lui, leur monde possédait bien des richesses… pas simple.
Mais la violence… elle faisait partie intégrante de leur culture. On leur inculquait avec le reste, avec le besoin d’être meilleur, d’être solide, rugueux. Ils le savaient tous les deux. Alors oui, il comprenait ça. Parce qu’enfant, il avait bien souvent relâché tout ça, toute cette hargne, toutes ces douleurs engrangées qui ne pouvaient ressortir face à ses parents sous peine d’être mis à terre un peu plus. Seulement Warren n’était plus un enfant. Alors il devait se comporter en adulte et encaisser.
« Plus ou moins, quelqu’un qu’elle avait….. disons sacrément emmerdé et humilié à Poudlard. P’tet que c’est allé plus loin, sincèrement je n’en suis pas totalement certain !» Main passée dans les cheveux « Après ça n’a peut-être rien à voir, il s’est p’tet dit juste « oh putain encore un sang-pur à venir tuons le dans l’œuf … avec tout ce qui se passe ces derniers temps, c’est quelque chose qui est possiblement envisageable, non ?» « Oui, malheureusement c’est possible… »
Tout comme il pouvait être simplement en colère de ce qu’elle lui avait fait subir. Les non sorciers ou les bâtards sont parfois tellement ébranlables… Comme Warren pouvait l’être manifestement.
D’où sa question. Sans doute un peu étrange, certes, si l’on considérait qu’il n’était pas le premier toucher. Pourtant s’il avait lâché la bride un peu plus tôt, ça n’était pas pour rien. Et oui, le général s’interrogeait sur son état… pas totalement innocemment, avouons-le.
« Ca ira mieux quand j’aurais des nouvelles et qu’on saura qu’ils vont bien tous les deux. Ne pas savoir je crois que c’est le pire, par ce qu’on s’imagine tout et n’importe quoi.» « Oui.. » Il avait soupiré, partageait les mêmes craintes que le jeune homme.
« Et s’il y a quelqu’un contre … « nous », là-dedans, par exemple. Mais c’est stupide, je le sais bien, juste de la peur irrationnelle.» « L’hôpital est sous contrôle gouvernemental depuis longtemps, les gens sont surveillés, et atteindre à l’intégrité d’une sang pur en présence de deux membres du ministère… franchement, ça serait particulièrement stupide. »
D’autant plus en sa présence à lui, et tous deux le savaient. Il en imposait, c’était certain. De plus, bien des employés ici faisaient partis des Supérieurs, sans compter que Mily avait elle aussi une certaine notoriété. Bref, attenter à sa vie ou à celle de son enfant au sein même de l’hôpital serait une connerie monumentale. Cela dit, ça restait à envisager et il n’irait pas dire que cette possibilité ne le rongeait pas depuis qu’il était ici, impuissant.
« Il peut mourir, tu penses ?»
La violence du questionnement parfaitement légitime, flottant dans l’air depuis l’attaque. Jessen n’avait pas répondu tout de suite, ne détournant pour autant pas le regard, lui-même profondément inquiet.
« Mily est coriace, mais mon petit bébé….»
Son petit bébé. Mignon. Comme quoi, ça finissait par rentrer, ce qui avait de quoi le rassurer concernant l’avenir de ce mariage et la présence de Warren auprès d’eux.
« Ils peuvent tous les deux mourir. »
Ça claquait dans l’air. Information factuelle, violente mais honnête.
« Mais ils sont entre de bonnes mains et la magie fait des miracles. Donc le risque est faible. Nicholas peut venir au monde, et on a réagit rapidement, on a les meilleurs médicomages ici… ça se passera bien. »
La dernière phrase s’éloignait de son habituel pragmatisme, laissant voir la crainte qu’il avait pour deux de ses proches. Ça devait bien se passer, c’était essentiel.
Lâchant un soupir en laissant l’arrière de son crâne cogner doucement le mur sur lequel il était appuyé, le général posait son regard sur la porte, nerveux, avant de se redresser.
« Je vais demander des informations. Préviens-moi s’il y a du nouveau. » | |
| Jessen Tadeus Blackthorn Âge personnage : 36 Hiboux postés. : 1542 Date d'inscription : 25/04/2020 Crédits : *
| | Dim 5 Juil - 9:35 Le problème c’est qu’avec Jessen on ne savait jamais trop à quelle sauce est-ce on pouvait être mangé. Est-ce qu’il répondait bien, ou bien, au contraire, est-ce qu’il était plus à côté de la plaque ? Il n’en savait trop rien. Il savait qu’il devait faire un minimum attention, mais il ne voulait pas mentir et éviter d’omettre trop de choses, déjà par ce qu’il avait bien conscience d’avoir merdé – un peu-, même si beaucoup auraient probablement réagi comme ça, ou pire n’auraient rien fait par peur de se mouiller. C’était un mauvais choix, déjà il en avait conscience, mais sur l’instant cela lui avait semblé comme une évidence, comme si son cerveau avait totalement shunté, comme si toutes ces émotions négatives qu’il retenait depuis des années, cette violence, demandait à présents à ressurgir dans ces moments comme cela. Le rire qu’en tira Jessen le piqua légèrement mais il arriva à rester impassible préférant écouter ce que l’homme avait à dire.
« Bien sûr que si tu le sais. Et je le sais aussi bien que toi. C’est une marque de fabrique. On a tous grandi avec ça. Mais tu te sers trop bien de ton cerveau en temps normal pour que j’accepte que tu le débranches quand la vie de certaines personnes sont en jeu. »
Ce qu’il disait était, totalement vrai, il ne pouvait pas franchement le nier. Même pas du tout, néanmoins son cerveau semblait se débrancher tout seul, sans qu’il ne prenne réellement la décision, mais il allait travailler sur ça, il ne savait pas trop comment, mais il allait le faire, et il y arriverait. Par ce qu’une autre chose était certaine, si quelqu’un qu’il appréciait était touché en mission il ne pouvait pas réagir comme un gamin stupide qui ne savait pas se contrôler. Même le doigt sur cela, réellement était une bonne chose. Ce qui s’était passé avec Azalea, lors de la mission prouvait néanmoins qu’il pouvait parfois se contrôler. Il ne voulait pas lui répondre n’importe quoi, ou même une banalité, mais plus une analyse.
« La dernière fois, j’ai réussi à me contrôler ; c’est peut-être par ce qu’il s’agissait de Mily que je n’ai pensé qu’à blesser l’autre. Sincèrement je n’en sais rien, même si je suis d’accord que c’est une marque de fabrique, et que j’ai peut-être retenu certaines choses …. Presque innées chez nous et que ça donne cela.»
A moins que les doloris aient vraiment cramé un peu son cerveau, mais ça il n’était pas certain que ce soit une réelle excuse, ou même un argument à sortir devant quelqu’un comme Jessen, surtout en disant ça comme une banalité. Se taire, semblait le mieux effectivement. Il fallait juste qu’il arrive à expulser des années de violence où il s’était un peu trop souvent retenu ? Non, cela simple, logique, à voir. En attendant, il lui expliquait pourquoi cet type pouvait en vouloir à Mily, y avait des raisons qui lui paraissaient évidentes, cette dernière était loin d’être une Sainte… mais ça pouvait aussi rien à voir, et juste être une déduction à la con comme « si on tue toutes les femmes enceintes sang-pur », il n’y en aura plus, fini cette merde quelques années ! Extrémiste, stupide, et il préférait que ce soit la première solution qui soit envisageable, sinon, il faudrait prendre des mesures. Par ce que si c’était la deuxième solution, est-ce qu’ils ne seraient pas capable de tuer des gamins même pas en âge d’aller à Poudlard, voire de les enlever ? Merde, il dérivait sec.
« Oui, malheureusement c’est possible… » « J’espère que c’est plus une vengeance personnelle, sinon je crains pour le futur.»
Et la question qui suivie fut bien étrange à ses yeux. Comment est-ce qu’il allait ? Comme quelqu’un qui en deux mois, s’était fait agresser dans le cadre de son métier, puis avait subi l’attentat de plein fouet, puis la séquestration de sa famille pour le faire changer, et avait dû abandonner ses amis et qui maintenant essayait de bien tout faire et d’être un mari plus sympa qui allait bientôt être papa. Un peu trop tôt de quelques semaines. Alors oui, il était un peu nerveux et perdu, tendu et c’est peut-être aussi pour ça qu’il avait vrillé aussi rapidement, mais cette réponse là n’’était pas non plus à fournir dans sa totalité, il avait donc préféré se restreindre au fait que tout irait mieux quand ils auraient des nouvelles de ces deux êtres. Sur ce point-là Jessen semblait plutôt d’accord avec lui !
« L’hôpital est sous contrôle gouvernemental depuis longtemps, les gens sont surveillés, et atteindre à l’intégrité d’une sang pur en présence de deux membres du ministère… franchement, ça serait particulièrement stupide. » « C’est sûr que ça l’a empêché d’attaquer Mily, à l’autre, alors que la rue était bondée de témoins. Tous n’ont pas la même logique que nous. Ils peuvent être prêts à agir stupide et se dire que deux vies en moins de ce genre-là équivaut bien à leurs propres vies. On en sait rien, à quel point certains sont fanatique, ou en colère.» Il leva les yeux vers lui avant de continuer « Certes, c’était différent, mais il y a quand même eu un attentat en plein Ministère, niveau présence membre de Ministère on ne pouvait pas faire mieux. Surtout qu’ici, un … comment dire des dommages plus graves que l’on ne pouvait pas penser, peuvent être possibles.»
Autrement dit, leur mort pouvait être maquillées et rien que cette idée, lui donnait envie de foncer dans cette foutue salle. Allez on inspire, on se calme. Personne ne leur ferait du mal mais … néanmoins si, comme il venait de le dire Mily avait de la ressource, mais son bébé ? Leur bébé ? Ce n’était qu’une petite chose dépendante, prématurée.
« Ils peuvent tous les deux mourir. » Douche froide, mais réelle. Il l’avait dit juste avant. Il savait que c’était une possibilité, et s’il avait eu longtemps envie qu’un accident arrive à sa femme ce n’était plus le cas aujourd’hui. Réellement, sincèrement. « Mais ils sont entre de bonnes mains et la magie fait des miracles. Donc le risque est faible. Nicholas peut venir au monde, et on a réagit rapidement, on a les meilleurs médicomages ici… ça se passera bien. »
Malgré tout, même Jessen ne semblait pas totalement rassuré. Tveit se contenta d’acquiescer se triturant toujours les doigts nerveusement. L’homme lui dit qu’il allait essayer de demander des informations, vers l’accueil qu’il se dit et acquiesça doucement.
« Pas de souci.»
Il lui dit-il avant de le laisser partir et lui se remit pile face à la porte en espérant pouvoir entendre quelque chose ou voir une chose ou deux si jamais la porte s’entrouvait. Il luttait toujours comme cette satanée envie d’ouvrir la porte en disant « hey j’suis le père, je dois être là ». Ils lui enlevaient ce moment avec sa femme. Ce n’était pas juste, il espérait au moins que Mily était consciente pour qu’elle puisse en…. Disons s’en souvenir, par ce que s’en souvenir vu la douleur que l’accouchement provoquait malgré les potions…. Et soudain, la porte s’ouvrit, il se redressa un peu plus tandis qu’un médecin semblait s’avancer vers lui avec un air assez grave. Il sortit rapidement sa baguette pour faire un patronus qu’il aille chercher Jessen qui ne devait pas être loin. Il lui semblait avoir raté un peu le début mais l’essentiel était là
« ….Votre femme est encore sédatée, et très fatiguée, elle devrait se réveiller d’ici une petite heure maximum, peut-être avant. Il lui faudra du repos et qu’on la garde encore quelques jours pour réveiller qu’il n’y a pas de complication.» Soulagement intense. Du coin de l’œil il lui sembla voir Jessen et il leva un peu le pouce pour lui montrer que pour l’instant tout semblait aller bien. «Votre fils va bien, on finit quelques analyses et vous pourrez ensuite entrer pour les voir tous les deux.»
Le médecin lui souhaita une bonne journée et il en fit de même, tout en le remerciant. Il plongea son regard dans celui de Jessen.
« On va bientôt pouvoir les voir. Ca devrait bien aller, maintenant. Ils n’ont pas limité l’accès à la chambre à une seule personne… alors tu pourras rentrer avec moi je pense. Et quand Mily sera réveillée, on pourra voir pour prévenir nos familles.»
Le stress semblait disparaitre peu à peu pour qu’il n’y ait plus l’excitation de voir son nouveau-né.
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| Warren Tveit-OdairPoupinou Warren Tveit-Odair Âge personnage : 24 ans Hiboux postés. : 2363 Date d'inscription : 13/04/2018 Crédits : Avatar caelestis ; Gifs (tumblr) : cowboymitchell & tvandfilm Double Compte : Theodore; Dorofei; Neolina; Timothy; Gary & Naveen & Loan
| | Dim 19 Juil - 13:14 « La dernière fois, j’ai réussi à me contrôler ; c’est peut-être par ce qu’il s’agissait de Mily que je n’ai pensé qu’à blesser l’autre. Sincèrement je n’en sais rien, même si je suis d’accord que c’est une marque de fabrique, et que j’ai peut-être retenu certaines choses …. Presque innées chez nous et que ça donne cela.» « Félicitations, tu arrives donc par moment à ne pas jouer au gosse inconstant et faiblard. »
Il dardait sur lui un regard perçant, accompagné d’un demi-sourire en coin. Caustique. Ce « la dernière fois j’ai réussi à me contrôler » lui faisait penser aux justifications d’un enfant face à un parent après que le premier ai fait une bêtise quelconque. Un petit rire amusé, moins intense, avait suivi pourtant, suivi d’un second souffle.
« Ni la force ni la violence ne sont innés chez nous. Nos pairs ont simplement tendance à les confondre et toi, tu as simplement fait comme tout le monde, t’as intégré ça. Alors plutôt que de jouer de réflexes minables qui te permettent de te détacher d’une situation stressante plutôt que de t’y confronter, il est important pour tes proches que tu saches garder l’essentiel à l’esprit, sinon un jour, quand tu te retourneras, soulagé de t’être défoulé : il n’y aura d’un mort. »
Ses paroles n’étaient énoncées ni avec sévérité, paternalisme ou agressivité, cependant le regard - pourtant neutre jusque là – qu’il posa sur lui à la fin de son intervention ne laissait aucune interprétation possible : Si le mort en question s’avérait être Mily, il le détruirait.
Pour dire vrai, Jessen l’appréciait assez, conscient qu’il avait besoin d’être accompagné et non brisé, qu’il nécessitait du soutien et non d’être mis en danger sans cesse par le monde des sangs purs et il n’avait aucune intention que le cadrer ainsi, l’oppressant comme beaucoup pouvaient faire. Non, il n’était pas nécessairement en danger avec lui et clairement, Jessen ne jouait pas au grand méchant à ses côtés, restant globalement détendu. Cependant, une chose ne faisait pas un pli : s’il mettait Mily et l’enfant en danger d’une quelconque façon que ce soit, il risquait de se faire de Jey un ennemi…. Et personne n’avait envie de ça.
Bref, il avait compris le message, le général n’en doutait pas et passait à autre chose, effaçant de ses traits cet air finement menaçant qui s’y dessinait sans difficulté depuis des années. Il le réserverait pour l’agresseur de sa protégée dont il avait justement demandé des précisions sur le comportement.
« J’espère que c’est plus une vengeance personnelle, sinon je crains pour le futur.» « Ouais… moi de même Warren…. Moi de même… C’est tout le problème, dans tout conflit chaque réaction en entraîne une autre. Etrangement, lorsqu’on défend les droits d’une population, il y en a toujours une autre pour se soulever et se sentir lésée ou agressée. »
Parfois à raison, il ne dirait pas le contraire.
« Nous avons intérêt à nous souder à l’avenir, il faut arrêter nos guéguerres intestines vu la menace qui plane sinon notre sang sera éradiqué, ça ne fait pas le moindre doute. »
Si tous s’y mettaient, oui, ils seraient en sous-nombre et clairement vulnérables, Jessen n’en doutait pas et à voir tous ces sangs purs qui affirmaient que de part leur naissance, ils étaient nécessairement plus puissants que les autres et donc moins ébranlables que les autres était particulièrement crédule et dangereux de leur part. Ces bourgeois pédants bloqués dans leurs croyances qui ne sortaient jamais de leur petit cercle d’initiés lui sortait par les yeux et il ne s’en cachait pas, d’où les tensions qu’il provoquait bien souvent au sein de cette communauté.
« C’est sûr que ça l’a empêché d’attaquer Mily, à l’autre, alors que la rue était bondée de témoins. Tous n’ont pas la même logique que nous. Ils peuvent être prêts à agir stupide et se dire que deux vies en moins de ce genre-là équivaut bien à leurs propres vies. On en sait rien, à quel point certains sont fanatique, ou en colère.»
Un petit rire plus nerveux qu’autre chose avait passé ses lèvres face à cette réplique. Eh bien voilà, il prenait confiance le jeune ! Oui, certes, ça ne l’avait pas empêché d’agir, il en convenait.
« C’est un gosse. Ça a tendance à être nerveux ces choses-là. » Un regard moqueur se posait sur lui un instant. « Plus sérieusement, je pense au contraire qu’ils ont exactement la même façon de fonctionner et de penser que nous mais ça n’engage que moi. »
Jessen était sans doute le seul parmi ses contemporains à assumer revendiquer la puissance des moldus et leur intérêt parmi les Supérieurs et ne s’en cachait pas. Cela ne changeait en rien son point de vu concernant leur propre survie et la position gênante qui était attribuée aux sorciers dans le contexte actuel. Simplement, son avis, tranché, mais d’une façon différente des autres, faisait grincer bien des dents, d’autant qu’il l’assumait. Fils de traitre, aux idées parfois borderline, il s’amusait de voir comme Warren cherchait à émettre des pensées parfaitement conformes à ce qu’on attendait de lui, se trouvant pourtant face à un général qui était loin de faire l’unanimité au sein de l’organisation. Une réaction parfaitement compréhensible, étrangement, il avait tendance à déclencher une certaine insécurité chez la majorité des gens alors même qu’il exprimait au sein des Supérieurs ses pensées sans réellement de filtre. Dur de savoir ce qui était réel ou non avec lui, c’était bien pour ça que même parmi les Supérieurs, la majorité se méfiaient de lui, restant persuadés qu’il était un traître. Une position qu’ils partageaient.
« Certes, c’était différent, mais il y a quand même eu un attentat en plein Ministère, niveau présence membre de Ministère on ne pouvait pas faire mieux. Surtout qu’ici, un … comment dire des dommages plus graves que l’on ne pouvait pas penser, peuvent être possibles.» « Hm, c’est bien pour ça qu’il y a quelque chose qui ne me plait pas là dedans. »
Tant qu’il ne comprendrait pas la logique de cet attentat, il ne serait pas serein vis-à-vis de cette attaque. Elle ne semblait pas viser directement les Supérieurs mais bien le monde magique et, quoi qu’ils en pensent et quel que soit le message qu’ils veuillent faire passer, Jessen ne se départissait pas de l’impression qu’un tel acte ne ressemblait en rien à la Garde. Un autre groupe dissident existait-il, plus radical ?
En attendant, ils passaient à autre chose, à savoir la survie ou non de leurs proches commun. Un sujet qui l’angoissait, c’était certain, et il ne s’en cachait pas – à sa manière. Non, il ne lui mentirait pas même s’il se voulait rassurant. Lui affirmer qu’il n’y avait aucun risque et que tout allait bien serait d’une hypocrisie qu’il n’avait pas envie de faire sienne malgré les circonstances. Alors oui, tout de marbre qu’il puisse être fait, le général était nerveux, le regard inquiet, le corps crispé posé contre ce mur, tentant sans cesse d’entendre ce qu’il se passait là dedans. En vain : un sort avait sans doute été apposé. Une réalité qui ne le rassurait pas le moins du monde…
Lâchant l’affaire, décidant d’aller trouver quelqu’un pour discuter de cette situation pour le moins intenable, Jessen avait fini par s’éloigner, l’air sombre. Que ça prenne du temps n’était pas étonnant et il ne savait trop si ça signifiait qu’ils provoquaient l’accouchement ou s’ils stabilisaient la grossesse… ni si cela voulait dire des complications pour l’un ou l’autre de ces deux êtres qui lui étaient chers, mais cette tension lui pesait. Pour le coup, le général n’avait pas eu le temps de s’adresser à qui que ce soit qu’un patronus le rejoignait. L’emblème des Serdaigles : Warren.
Demi-tour immédiat et, bientôt, Jessen rejoignait le futur papa inquiet, tentant de décrypter de loin d’air fermé des deux hommes. Si le médicomage avait de bonnes nouvelles, il n’aurait pas cette gueule de dix pieds de long, si ?! Pourtant, un pouce en l’air n’avait pas tardé à faire déferler une vague de soulagement en lui. Fermant les paupières une seconde en lâchant un soupir de décharge d’une partie des tensions qui l’étreignaient, il avait ralenti le pas, laissant à Warren ce face à face.
Bientôt, cependant, il le rejoignait, l’interrogeant du regard.
« On va bientôt pouvoir les voir. Ca devrait bien aller, maintenant. Ils n’ont pas limité l’accès à la chambre à une seule personne… alors tu pourras rentrer avec moi je pense. Et quand Mily sera réveillée, on pourra voir pour prévenir nos familles.» « Les ? » Un petit sourire en coin, clairement moqueur. Tu m’annonces ça comme ça toi, bah bravo ! « J’en déduis que tu es papa. Félicitations. »
C’était un regard étrangement affectueux qu’il posait sur lui, sincèrement heureux d’apprendre la nouvelle et profondément soulager que tout se soit passé au mieux. Jessen ne pu s’empêcher un coup d’œil dans la pièce, n’arrivant pourtant pas à distinguer quoi que ce soit de bien utile, assumant une grimace frustrée.
« Hey Warren, un conseil... laissez-vous un peu de temps avant de prévenir tout le monde. Ils peuvent attendre. »
Un avis qui ne plairait clairement pas à certains, il le savait. Mais sincèrement, après tout ça et dans un moment pareil… ils avaient besoin de simplement se retrouver tous les trois.
Du mouvement derrière lui l’avait prévenu que le moment était arrivé. S’écartant, il déposa une main sur l’épaule du jeune homme, lui accordant un sourire doux, se souvenant de ce qu’il avait dit.
« Même si Mily n’est pas consciente, ce moment, il n’appartient qu’à toi, fais-moi signe quand tu voudras que je vienne. »
Parce qu’il ne craignait pas une seconde que Warren fasse quoi que ce soit à son enfant. Pas après ce qu’il avait vu aujourd’hui et les jours précédents. Bien sûr, il pouvait se tromper et se faire avoir par un bon manipulateur, mais franchement, il n’avait pas de doutes. Ça n’était pas son rôle d’être là, même en tant que parrain et il ne volerait pas ce moment au papa. Pourtant, il restait non loin si celui-ci le souhaitait, s’il avait peur d’y faire face seul ou s’il voulait être accompagné, tout simplement. Pour autant, pour le coup très bienveillant, Jessen lui rappelait qu’il n’avait pas à s’imposer sa présence s’il ne la souhaitait pas, conscient qu’il pouvait être … parfois difficile d’oser poser ses conditions à quelqu’un comme lui, surtout dans la position délicate qui était celle de Warren et compte tenu de la hiérarchie qui les structurait. Bref, il anticipait une éventuelle crainte de la part du jeune homme, lui rendant parfaitement tout contrôle sur la situation, une chose dont il avait été privé dès les premiers instants de l’agression. Il décidait et lui s’adapterait, en toute légitimité.
Seul un sourire encourageant, heureux et sincère, restait, l’intimant à faire les quelques pas qui le séparaient maintenant de son fils. | |
| Jessen Tadeus Blackthorn Âge personnage : 36 Hiboux postés. : 1542 Date d'inscription : 25/04/2020 Crédits : *
| | Lun 20 Juil - 21:08 « Félicitations, tu arrives donc par moment à ne pas jouer au gosse inconstant et faiblard. »
Il ne savait pas trop comment est-ce qu’il devait prendre ça … Le demi-sourire voulait dire quelque chose, mais il avait du mal à savoir si cette phrase était juste négative ou un peu moqueuse dans le style plus gentil. Il le regarda donc quelques instants, pas franchement troublé, vu qu’il avait raison dans les faits, mais il préférait prendre son temps pour ne pas répondre quelque chose qui n’irait pas avec la situation. Warren n’avait d’ailleurs pas eu franchement le temps de répliquer quelque chose d’autres que déjà Jessen avait repris la parole, pour faire écho à ce qu’il avait dit en dernier.
« Ni la force ni la violence ne sont innés chez nous. Nos pairs ont simplement tendance à les confondre et toi, tu as simplement fait comme tout le monde, t’as intégré ça. Alors plutôt que de jouer de réflexes minables qui te permettent de te détacher d’une situation stressante plutôt que de t’y confronter, il est important pour tes proches que tu saches garder l’essentiel à l’esprit, sinon un jour, quand tu te retourneras, soulagé de t’être défoulé : il n’y aura d’un mort. »
Il le savait tout ça. Bien sûr qu’inné n’était pas le mot adéquat, il aurait mieux valu utiliser une autre expression, mais c’était à présent trop tard pour faire marche arrière. Il se passa une main dans les cheveux
« Tu as raison, j’aurais plus du dire on a tellement baigné dedans que c’est ancré en nous pour certains. Connor est la preuve vivante que c’est pas tout le monde qui est dans ce cas-là.» Mais Connor était un cas à part pour pas mal de choses en même temps, il n’était pas certain que ce soit un bon exemple. « Je serai plus vigilant à l’avenir, je ne compte pas réitérer ce genre d’erreur de toute manière.»
C’est comme ça qu’on apprenait aussi ! Il avait bien compris, il s’était fait peur, ou plutôt avait eu assez peur pour Mily à cause de son attitude, il n’oublierait probablement pas de si tôt. En attendant, ils avaient commencé à réfléchir au ‘pourquoi’ ce type avait attaqué Mily. Vengeance, autre chose de bien plus grave ? Telle était la question, mais c’était inquiétant pour le futur si ce n’était pas une simple question de vengeance, mais plus quelque chose qui pouvait être une vendetta d’un groupe X ou Y
« Ouais… moi de même Warren…. Moi de même… C’est tout le problème, dans tout conflit chaque réaction en entraîne une autre. Etrangement, lorsqu’on défend les droits d’une population, il y en a toujours une autre pour se soulever et se sentir lésée ou agressée. »
Non, il ne devait pas répliquer quelque chose à cela, par ce que bon les Supérieurs avaient fait tellement de mal qu’une vengeance était presque « normale ».
« Nous avons intérêt à nous souder à l’avenir, il faut arrêter nos guéguerres intestines vu la menace qui plane sinon notre sang sera éradiqué, ça ne fait pas le moindre doute. » « On sait tous les deux qu’avec la conjoncture actuelle ça va être compliqué de rester réellement soudé, il y a trop de personnes qui pensent différemment de notre chef actuel, ce qui crée rien que là pas mal de scissions. »
Il ne voulait pas donner son réel avis là-dessus mais rester juste sur des faits. Ce n’était pas vraiment le lieu, ni même le moment de rentrer dans les jeux politiques divers et variés d’autant plus que Jessen était Général, autrement dit une pointure comparé à lui.
« C’est un gosse. Ça a tendance à être nerveux ces choses-là. Plus sérieusement, je pense au contraire qu’ils ont exactement la même façon de fonctionner et de penser que nous mais ça n’engage que moi. »
Là encore Jay avait plutôt raison, il fallait bien l’avouer. Il y avait des similitudes, il faut bien l’avouer, mais il y avait des différences également. Combien de ces personnes prônaient la tolérance et ne l’étaient pas ? Il n’y avait qu’à voir avec la Garde par exemple, même s’ils avaient leurs raisons.
« Il a le même âge que moi… mais soit, je suis un gosse pour toi j’veux bien l’entendre même si c’est peu flatteur pour les personnes de mon âge.» Non, il ne ferait pas de vanne sur l’âge avancé de son interlocuteur, ça ne se faisait pas… Et puis certains se vexaient facilement sur le sujet, il n’avait pas envie de s’en faire un ennemi. « Sauf qu’ils se prônent pour l’égalité, blablabla, les défenseurs de la veuve et de l’orphelin et que pour la plupart ce n’est pas vrai et donc justement hypocrite. »
Ils en étaient finalement logiquement revenu à l’attentat.
« Hm, c’est bien pour ça qu’il y a quelque chose qui ne me plait pas là dedans. »
Et Warren était d’accord là-dessus. Il y avait quelque chose qu’ils n’avaient pas compris, mais quoi ? L’enquête n’avançait pas… Il avait l’impression qu’à ce rythme-là ils ne trouveraient jamais les coupables… Comment les trouver si on ne savait pas par où commencer ? Il y avait tellement de possibilités… Ils avaient finalement changé de sujet pour revenir à Mily sa santé, le bébé, la mort. Bref pas des trucs forcément très joyeux vu qu’ils n’avaient toujours pas de nouvelles ! Et forcément c’est au moment où Jessen était parti qu’un médicomage rappliqua pour lui expliquer la situation, il lui envoya son patronus pour lui faire comprendre de revenir rapidement. Heureusement les nouvelles étaient bonnes, pour ne pas dire très bonnes. Tout ce petit monde était en vie, irait bien….
« Les ? Tu m’annonces ça comme ça toi, bah bravo ! « J’en déduis que tu es papa. Félicitations. » « Ah… oui… heu, pardon… merci.» dit-il en étant en réalité plu dans un état second qu’autre chose, il lui tardait de rentrer pour voir enfin son fils mais en même temps il avait peur et se posait beaucoup trop de questions. « Hey Warren, un conseil... laissez-vous un peu de temps avant de prévenir tout le monde. Ils peuvent attendre. » « T’es sûr ?» réelle question, par ce qu’il ne voulait blesser personne… et qu’il ne savait pas du tout comment agir dans de telles circonstances. « Même si Mily n’est pas consciente, ce moment, il n’appartient qu’à toi, fais-moi signe quand tu voudras que je vienne. »
Il acquiesça doucement, le remerciant silencieusement. Il se passa une main dans les cheveux en inspirant doucement. Est-ce qu’il voulait y aller seul, ou se faire directement accompagner par Jessen, il n’en savait trop rien. Il avait peur de faire à Nicholas, mais en même temps c’était un moment unique, il aurait effectivement besoin d’être seul.
Il s’avança finalement dans la chambre où une infimière, ou quelqu’un s’approchant de ce grade était présente. Rapidement elle lui expliqua comment tenir l’enfant en lui mettant dans les bras avant de partir, probablement pour lui laisser un peu d’intimité. Il regarda l’enfant en clignant des yeux, les émotions le percutant d’une manière assez étrange pour lui. Il avait du mal à savoir ce qu’il ressentait exactement. Il avait cette impression de bonheur, de peur, de tant d‘autres choses. Mais il était si adorable, si petit. Son bébé, son fils, son Nicholas. Sa nouvelle raison de vivre, par ce qu’il avait d’ores et déjà envie de le protéger contre ce monde injuste et cruel. Il sentit une larme couler le long de sa joue, larme qu’il écrasa, s’essuya rapidement, se sentant un peu honteux.
« Jessen, tu peux entrer si tu veux.» dit-il doucement alors qu’il venait de s’assoir sur une chaise proche du lit de Mily. Il se sentait fébrile. «Tu dis bonjour à ton super Parrain ?» souffla-t-il doucement
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| Warren Tveit-OdairPoupinou Warren Tveit-Odair Âge personnage : 24 ans Hiboux postés. : 2363 Date d'inscription : 13/04/2018 Crédits : Avatar caelestis ; Gifs (tumblr) : cowboymitchell & tvandfilm Double Compte : Theodore; Dorofei; Neolina; Timothy; Gary & Naveen & Loan
| | Mer 22 Juil - 16:33 « Tu as raison, j’aurais plus du dire on a tellement baigné dedans que c’est ancré en nous pour certains. Connor est la preuve vivante que c’est pas tout le monde qui est dans ce cas-là.» « Sans doute. »
Il ne connaissait pas particulièrement son cousin, pas plus qu’il ne l’avait côtoyé avant qu’il ne soit promis à Mily. Tout le problème ne n’avoir pas tout à fait appartenu à cet univers dès l’enfance. S’il connaissait bien des figures du monde des sangs purs, il en était resté détaché pendant de nombreuses années.
« Je serai plus vigilant à l’avenir, je ne compte pas réitérer ce genre d’erreur de toute manière.»
Un sourire, sans doute un peu ambigu. Il avait intérêt. Pas de violence, pas d’abus, il n’insistait même plus, estimant que le jeune homme avait compris la teneur de ses propos. Vraiment, il comprenait ce genre de réactions. Pour autant, ici, elles mettaient en danger l’un des êtres auquel il tenait le plus. Mais Warren avait compris le message, Jessen en était persuadé. Autant enchaîner.
« On sait tous les deux qu’avec la conjoncture actuelle ça va être compliqué de rester réellement soudé, il y a trop de personnes qui pensent différemment de notre chef actuel, ce qui crée rien que là pas mal de scissions. » « Libre à chacun de penser à sa manière tant que nous avançons tous dans le même objectif. »
Ce qui n’était pas gagné, il en avait parfaitement conscience. En réalité, ce message était essentiellement destiné à Warren, pas réellement à la cause. Dans la réalité, accorder ses violons permettait d’éviter de se tirer dans les pattes, empêchant des dérives qui pouvaient leur être délétères. Pour autant, ça n’était pas l’objet de ses dires. Libre à toi donc de penser différemment. Tant qu’à la fin, nous agissons tous de la bonne manière, permettant à la magie de subsister et de garder une puissance effective. Que tu t’entiches de moldus ne fait pas de différences pour moi si tu sais prendre les bonnes décisions au bon moment.
Mais revenons-en à l’agresseur.
« Il a le même âge que moi… mais soit, je suis un gosse pour toi j’veux bien l’entendre même si c’est peu flatteur pour les personnes de mon âge.» Un petit sourire amusé se dessinait au coin de ses lèvres. « Ce n’était que de l’humour Warren, ne sois pas si premier degré. » Respire jeune homme, toute pique n’est pas une agression. « Sauf qu’ils se prônent pour l’égalité, blablabla, les défenseurs de la veuve et de l’orphelin et que pour la plupart ce n’est pas vrai et donc justement hypocrite. »
Sorti de nulle part, une marque de la rancœur qu’il gardait en lui, délaissé par les siens, trahis par les bien-pensants. Ah il n’est pas toujours aisé d’être sang pur. Alert spoiler : il n’est aisé d’être dans aucun des camps. Jessen flirtait sur tous les plans, pour l’opinion publique, il ne semblait jamais appartenir tout à fait à une catégorie. Sang pur rejeté par sa communauté, évoluant parmi les moldus, des idées affirmées autant que dissimulées, de nombreux masques habilement portés. C’est drôle comme tous s’instiguent victimes. Plus simple, sans doute, que d’avouer ses tors et ses privilèges.
Un petit sourire restant là, flottant encore un instant sur son visage, il n’avait pas commenté, gardant ses commentaires pour lui, refusant de rentrer dans un débat idéologique alors qu’il craignait pour la santé de deux êtres chers. Ça n’était ni le lieu ni le moment. Pour l’instant, il souhaitait se consacrer à ceux qui comptaient, alors le général n’avait pas tardé à s’éloigner, cherchant des réponses, commençant à trouver le temps un peu trop long. Mais il n’avait pas eu le temps d’obtenir quoi que ce soit ni de faire trembler les murs que déjà, il revenait sur place, appelé par un patronus. Tout allait bien. Les muscles se détendent, les tensions se dissolvent, le souffle se fait libéré. Le petit est né. Tout le monde va s’en sortir.
Félicitations… papa.
« Ah… oui… heu, pardon… merci.»
Un petit souffle amusé, presque affectueux alors que Warren semblait osciller dans un état second, déconnecté des réalités. S’il s’était projeté sur ce moment, il ne l’avait sans doute pas imaginé ainsi. D’autant que dans leur culture, si l’homme se plaçait en protecteur essentiel pour le maintien de la sécurité de la structure familiale, c’était souvent la femme qui organisait l’arrivée d’un nouveau membre. Cette fois, il ne pourrait se reposer sur elle. Il était seul. Et quelque part, ça n’était pas un mal aux yeux de Jessen qui lui conseillait d’ailleurs de ne pas se précipiter à prévenir tout la famille qui ne manquerait pas de venir inonder ces premiers moments. Attendre que Mily soit là, consciente, qu’elle puisse se poser aussi avec leur enfant, qu’ils vivent ces premiers moments ensemble était essentiel.
« T’es sûr ?»
Nouveau sourire.
Pas toujours en adéquation avec les habitudes aristocratiques, le général.
« Mais oui. Vous avez besoin de temps et d’intimité pour faire face à ces changements, sans compter le contrecoup de l’agression. Mily n’a sans doute pas pu vivre ce moment comme elle le voulait et vous aurez tous trois besoin d’un peu de calme pour vous y retrouver. C’est votre famille, à vous. Les autres arriveront après. Contrairement à l’idée généralisée… ça les concerne pas tant que ça. »
La naissance d’un sang pur est toujours une pression sociétale, bien souvent impulsée pour d’autres raisons qu’une volonté des parents. Une obédience qu’il estimait nocive.
« S’ils posent problème, tu diras que c’était un ordre direct d’un général. »
Même s’il ne dirait pas qui ici.
Un clin d’œil. Il les couvrirait, clairement dans une meilleure position que Warren pour s’opposer frontalement à certaines traditions familiales. Raison de plus d’ailleurs. Jessen savait comme les parents des deux familles pouvaient prendre possession de ce moment et se montrer oppressants pour les gens comme Warren. Il était vulnérable en cet instant, c’était certain, et passer son temps à se contrôler dans de tels circonstances alors même qu’il vivait un des grands moments de son existence… disons que ça n’était ni positif ni nécessaire.
Tu vois, tu as des alliés.
Alors Jessen s’effaçait, laissant au père la possibilité d’investir son rôle, n’outrepassant pas sa position, l’observant entrer dans la pièce sans mot dire. Le général n’avait pas tardé à intercepter un médicomage pour discuter de la situation avec lui, tenant à en apprendre plus concernant l’état physique de Mily comme de son fils, ne se contentant pas des explications lacunaires de Warren. Est-ce que ça témoignait d’un certain besoin de contrôle ? Sans aucun doute. Mais il lui était inconcevable de laisser l’état de santé de ses proches au hasard, préférant comprendre de quoi la situation retournait afin de se faire sa propre idée. Le mage partait à peine que Warren apparaissait dans l’encadrement de la porte, le bébé dans les bras, le regard clairement affecté bien qu’il fasse des efforts pour le masquer. Se désintéressant rapidement de ce qu’il pouvait lire dans ses yeux – rien d’anormal en tout cas – c’était avec un petit sourire tendre que Jessen posait le regard sur son filleul.
« Jessen, tu peux entrer si tu veux.»
Et il ne se fit pas prier, accompagnant Warren qui préférait s’assoir sur une chaise, aux côtés de Mily. Jessen n’avait pas tardé à s’en rapprocher, posant une main sur celle de la jeune maman encore inconsciente, un regard bienveillant sur la jeune femme, ne pouvant s’empêcher de s’assurer qu’elle allait bien. Et puis il reportait son attention sur le petit dans les bras un peu tremblants, clairement fébriles de son père.
«Tu dis bonjour à ton super Parrain ?»
Ouh. Etrange. Est-ce que ça semblait complètement paradoxal de dire que s’il avait intégré qu’il aurait un filleul, il n’avait jusque là pas encore imprégné l’idée que, lui, l’aurait ? Comme quoi même un grand gaillard comme lui pouvait se trouver perturbé parfois. Posant un genou à terre pour se trouver au même niveau que l’enfant, il s’était penché dessus pour en découvrir les traits, glissant un doigt contre sa joue, souriant de la petite mimique immédiate que l’enfant traçait à son contact. « Salut toi.. » Petite chose, si minuscule et fragile qu’il semblait possible de le briser en une fraction de seconde. La taille de ces doigts… de véritables allumettes. Son visage était un peu marqué, trace d’un accouchement un peu difficile, un crâne un peu pointu comme souvent, il retrouverait une forme plus ronde dès quelques jours. Petit père. Si délicat qui s’agitait dans les bras de son père, grimaçant en geignant de petits cris. Que son doigt paraissait énorme à côté des siens… Si petit. Cet enfant n’aurait même pas comblé sa main et son avant bras s’il l’avait tenu ainsi. Ils grandissaient vite dans les premiers mois – les trois premières années à vrai dire – mais Jessen restait toujours surpris de la taille des nouveaux nés. Et celui-ci, petit préma, n’en était que plus frêle encore.
Une main toujours posée sur le ventre du petit, il pivotait sur ses jambes, changeant ses appuis pour glisser un peu plus près de Mily. « T’as bien bossé.. » Ok, elle n’entendrait sans doute pas, mais l’intention y était.
« ça va sans doute sembler complètement déconnant ce que je vais dire.. mais tu devrais enlever ton haut pour le prendre en peau contre peau. »
Quoi ? On ne s’attend pas à ce qu’un type comme lui soit ainsi ? Autres mœurs, autres influences. Des neveux par alliance, il avait apprit dans un autre univers que celui-ci, se prenant finalement plus au jeu qu’il ne l’aurait imaginé.
Il en quittait même clairement son rôle bien implanté de général tient…
« Je peux ? »
Le prendre. | |
| Jessen Tadeus Blackthorn Âge personnage : 36 Hiboux postés. : 1542 Date d'inscription : 25/04/2020 Crédits : *
| | Lun 27 Juil - 21:15 Il avait bien compris que le sujet de Connor mieux ne valait pas trop l’aborder, non pas par ce qu’ils n’étaient pas d’accord sur le sujet mais plus parce qu’il voyait que Jessen ne connaissait pas assez son cousin pour juger. Exit Connor. Il avait donc préférait juste dire qu’il serait plus vigilant mais également que dans l’avenir que les sang-purs restent soudés serait peut-être un peu plus compliqué vu qu’il y avait déjà des tensions notamment « à cause » de Johann et de sa manière de gérer le bateau en quelque sorte. Il ne voulait pas donner trop son avis, ou quelque chose de trop précis là-dessus, rester vague juste avec des faits que « tout le monde » connaissait lui paraissait quand même assez juste et pas trop dangereux.
« Libre à chacun de penser à sa manière tant que nous avançons tous dans le même objectif. » «C’est vrai, mais ce n’est pas toujours simple, beaucoup ne comprennent pas que l’on peut penser différemment mais être … disons avoir le même objectif. »
On reparle de l’agresseur ça serait quand même beaucoup plus utile, visiblement,
« Ce n’était que de l’humour Warren, ne sois pas si premier degré. » « Ah oui, pardon, j’suis pas trop dans le truc, là. J’suis super… dans l’humour souvent. Mon sens de l’humour s’est fait la malle je crois, il reviendra probablement demain matin.»
Quelques minutes plus tard, et deux trois sujets abordés en plus, alors que Jessen était parti, il eut enfin des nouvelles. Premier réflexe, rappeler l’homme aussitôt, c’était la moindre des choses après tout ! Le gamin était né, Mily était dans les vapes mais elle irait bien, elle s’en remettrait. Tout finissait bien, et il avait du mal à assimiler la nouvelle. Lui, papa. Lui qui devait à présent veiller sur un petit être dépendant, totalement dépendant. Il était un peu perdu dans ce flux d’informations, dans cette nouvelle heureuse qui n’aurait pas dû arriver aujourd’hui. Est-ce qu’ils étaient prêts ? oui, théoriquement. Probablement. Ils avaient bien tout acheté… Tout irait. Tout irait bien. Maintenant, il allait devoir rentrer dans cette pièce où il allait rencontrer pour la première fois son enfant. Jessen lui conseillait de ne pas prévenir sa famille de suite pour qu’il puisse profiter un peu de l’enfant, en tête à tête, savourer ses premiers instants. Lui, n’était pas certain que ce soit réellement quelque chose qui se fasse, est-ce que ce n’était pas indécent de les faire attendre comme ça ? Enfin attendre …. Ils ne devaient pas savoir ce qui se tramait en même temps, alors ils ne pouvaient pas attendre quelque chose, à moins qu’on les ait prévenus de l’incident du chemin de traverse.
« Mais oui. Vous avez besoin de temps et d’intimité pour faire face à ces changements, sans compter le contrecoup de l’agression. Mily n’a sans doute pas pu vivre ce moment comme elle le voulait et vous aurez tous trois besoin d’un peu de calme pour vous y retrouver. C’est votre famille, à vous. Les autres arriveront après. Contrairement à l’idée généralisée… ça les concerne pas tant que ça. »
Lui non plus d’ailleurs n’avaient pas les vivre comme il aurait voulu. Jessen avait raison, il fallait probablement attendre que Mily soit réveillée, qu’elle ait pu prendre son fils dans ses bras avant de ramener la cavalerie, et puis, l’homme resterait ici probablement un moment et il pourrait calmer le jeu si jamais c’était nécessaire, du moins il l’espérait, sur ce coup-ci, il ne savait pas comment agir ais choisit quand même d’écouter le parrain. Il devait savoir de quoi il parlait, et Tveit se sentait un peu trop confus, perdu, excité pour prendre la meilleure décision. En soi, leurs familles pouvaient bien attendre encore quelques heures, cela ne nuirait à personne !
« Je vais essayer d’attendre que Mily soit réveillée, qu’elle puisse aussi en profiter un peu et je ferai passer le message juste après. Tu as raison, merci.» « S’ils posent problème, tu diras que c’était un ordre direct d’un général. » « Avec un peu de chance, ils ne seront pas au courant avant que je leur envoie le message… quelqu’un ici a déjà pu les prévenir.»
Ils le savaient, une naissance d’un sang-pur, ce n’était pas tous les jours. Néanmoins un peu rassuré Warren lui dédia un doux sourire, chaleureux pour le remercier même s’il gardait toujours quelques vagues inquiétudes. Le plus âgé l’avait ensuite invité à entrer dans la chambre seul, ce qu’il avait fait. Il avait gardé son bébé dans ses bras seul pendant un cout moment, n’arrivant toujours pas à définir ce qu’il pouvait exactement ressentir. Bientôt il avait « autorisé » Jessen à entrer ne se voyant vraiment pas le faire poireauter derrière la porte comme un con. Il avait bien compris que cela n’importait pas trop à l’homme, mais lui ça le gênait. Il avait ensuite reporté son attention surtout sur son enfant, toujours franchement perturbé. Il regrettait que Mily ne soit pas éveillée et espérait qu’elle ouvrirait bientôt les yeux, en attendant il faisait bien attention à tenir comme il le fallait le gamin.
« ça va sans doute sembler complètement déconnant ce que je vais dire.. mais tu devrais enlever ton haut pour le prendre en peau contre peau. »
Warren le regarda avec de grands yeux un peu ébahis. Il trouvait ça bizarre, mais là il ne disait probablement pas cela au second degré ! Il ne comprenait pas bien pourquoi est-ce qu’il fallait faire ça exactement, il hésita un peu instant avant de lui demander.
« Ca sert à quoi exactement ?»
Histoire de se coucher moins con.
« Je peux ? » « Oui, bien sûr.» dit-il en se levant toujours franchement un peu fébrile, il tenta donc de lui passer comme lui avait montré la femme tout à l’heure « Fais attention, hein.» dit-il finalement, mais il savait qu’il le ferait. « Ils sont tous aussi petits ? On a l’impression qu’on peut le briser d’une main.» Oui ça l’angoissait franchement de lui faire du mal ; en attendant il lui prit doucement la main de Mily en soupirant doucement «J’espère qu’elle va bientôt ouvrir les yeux pour en profiter rapidement. »
Et, histoire d’écouter ce que l’homme avait dit, il avait finalement enlevé son haut. Il ne faisait pas chaud mais il n’était pas vraiment en état de s’en soucier.
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| Warren Tveit-OdairPoupinou Warren Tveit-Odair Âge personnage : 24 ans Hiboux postés. : 2363 Date d'inscription : 13/04/2018 Crédits : Avatar caelestis ; Gifs (tumblr) : cowboymitchell & tvandfilm Double Compte : Theodore; Dorofei; Neolina; Timothy; Gary & Naveen & Loan
| | Mar 4 Aoû - 13:54 « Avec un peu de chance, ils ne seront pas au courant avant que je leur envoie le message… quelqu’un ici a déjà pu les prévenir.» « Je leur dirai de ne pas le faire. »
Certes, il n’était pas identifié comme général pour ceux qui n’appartenaient pas aux Supérieurs, en revanche Jessen restait un membre hautement gradé du gouvernement, sa présence seule mettait la pression à bien du personnel ici.
C’était donc exactement ce à quoi Jessen s’était employé : mettre la pression. A la fois pour que Warren et Mily restent tranquilles un moment, et à la fois pour obtenir plus d’informations concernant les complications de l’accouchement que la jeune femme avait eu à subir. C’était donc ainsi informé que Jessen avait finalement rejoint la petite famille à laquelle il appartenait à présent plus officiellement. Une impression étrange. Tout comme celle de donner des conseils concernant l’enfant. Etait-ce seulement son rôle ? Sans doute pas. Clairement pas même. Est-ce qu’il fallait seulement donner des conseils quand ils n’étaient pas demandés ? Non plus. Attitude à revoir général. Cependant Jessen savait comme les siens pouvaient mettre de côté l’aspect parentalité ; si bien qu’une fois sur le fait accomplis, les jeunes parents se trouvaient totalement déboussolés et comptaient généralement sur une tierce personne pour s’occuper de la progéniture. Une tendance plutôt mise à mal par la nouvelle génération qui, si elle était constituée d’un couple traditionnaliste… se trouvait généralement parfaitement perdu. Lui avait été mis face à la naissance de neveux et nièces de sa femme, projeté dans un monde qui lui était parfaitement étranger. Pour le coup, sa belle sœur l’avait parfaitement pris sous son aile, comprenant ses réticences à faire face à un nouveau né. Cette phase, il l’avait déjà traversée, mais extrait de son propre univers, plongé dans un monde où il pouvait se permettre de ne pas être tout à fait lui-même. Une autre version tout du moins. Ainsi, oui, il avait appris un certain nombre de choses qui semblaient sans doute totalement en inadéquation avec l’image qu’il renvoyait et sans doute jamais Warren ne l’avait-il imaginé ainsi face à un bébé.
« Ca sert à quoi exactement ?» « Oulah. »
Sentirait-on le type qui a bien écouté ce que sa belle sœur lui a raconté mais a tout oublié deux jours plus tard ? C’est mal Jey, il faut être plus attentif chouchou.
« Le but c’est que la peau nue du petit et la votre soit en contact. C’est une histoire d’accompagner le gamin en terme de température, de système immunitaire, de réassurance, ce genre de choses. J’ai surtout retenu que comme ça il pleure moins… ce qui est déjà pas mal fondamentalement parlant... »
Marre toi, jeune papa, tu rigoleras moins après deux mois de nuits à deux heures de sommeil en devant assumer ton job en parallèle. Comment fait-on quand tu dois aller bosser en tant que jeune père… et que tu envisages de confier ton gosse à ton boss ? … Question à résoudre en tant voulu.
En attendant, il lui demandait à prendre le petit. Oui parce que c’est bien mignon de faire son grand méchant inflexible, mais actuellement, il semblait clair que le masque était tombé. Autre aspect de sa personnalité. De toute manière, son but n’avait jamais été de jouer de la force avec Warren. « Oui, bien sûr.» « T’étais pas forcé de.. » « Fais attention, hein.» … te lever. C’est pas grave.
Si Warren se montrait clairement hésitant, les gestes de Jessen, eux, montraient déjà une certaine habitude même si, précautionneux, il restait clair que s’il semblait sûr de lui, il restait une inquiétude qui perçait dans ses gestes. Oui, il ferait attention. Il s’agissait de son filleul, il n’y avait pas moyen qu’il ne blesse l’enfant.
« Ils sont tous aussi petits ? On a l’impression qu’on peut le briser d’une main.» « C’est le cas… »
Merci Jey.
« J’ai beau m’être déjà occupé de quatre enfants depuis cet âge, c’est drôle, j’ai l’impression que j’oublie toujours à quel point ils sont petits à la naissance. Leurs doigts sont aussi fins que des allumettes… »
Ils pourraient les casser d’une simple pression, d’autant plus chez un nouveau né. Heureusement, dès les premières semaines, les nouveaux nés grandissaient rapidement. C’était d’ailleurs sans doute ce qui lui donnait cette impression d’être systématiquement surpris par leur taille à la naissance. L’enfant semblait pouvoir reposer dans sa main qui lui semblait énorme en cet instant – ce qui n’était pas totalement faux cela dit – ses doigts en coque soutenant la nuque du petit dont les mimiques n’avaient pas tardé à le faire sourire.
De son côté, Warren prenait la main de Mily. Bien. Clairement, les choses s’amélioraient entre eux.
«J’espère qu’elle va bientôt ouvrir les yeux pour en profiter rapidement. » « Mouais… c’est certain hein, d’autant qu’elle risque d’avoir du mal avec le fait de ne pas avoir été consciente pour ce moment. Ça peut perturber vis-à-vis du lien mère-enfant ce genre de choses. »
Jey ? Ça se ressent que tu passes trop de temps côté moldus, sache-le.
« Malgré ça, je suis assez rassuré par le fait qu’elle se repose après tout ça. Elle en a besoin. Surtout avec ce qui va vous attendre. Il lui faudra pouvoir se remettre. »
Et en sous-texte : t’as intérêt de le gérer, ce môme, histoire que celle que je considère comme une sœur puisse avoir le temps d’encaisser les dégâts physiques faits à son organisme.
Mais il n’y avait pas une pointe d’agressivité dans ses paroles. Il énonçait juste des faits, le regard toujours posé sur l’enfant qu’il tenait contre lui, un doigt venant jouer avec ses traits, le faisant réagir par des petites mimiques réflexes qui pourtant lui donnaient l’impression qu’il communiquait.
« Tu me disais qu’il vous manquait deux trois petites choses, tu veux que je passe les chercher et que je les déposes chez vous ? Je peux ramener ce dont vous avez besoin ici aussi, elle va rester un peu je pense. »
Voyant Warren enlever son haut, il lui avait adressé un petit sourire, largement frustré du message renvoyé, mais conscient qu’il était normal qu’il le rende à son père.
« Tu ne t’es jamais occupé d’enfant si jeune, je me trompe ? »
Il semblait parfaitement perdu et hésitant sur bien des conduites à tenir.
Et oui, c’est étonnant qu’un ours comme toi soit plus avancé sur le sujet que quelqu’un comme Warren, nous sommes d’accords.
« Tient attend.. Viens voir. »
S’il faisait froid, alors le petit avait sans doute été emmailloté. L’amenant sur l’espace dédié, Jessen l’y déposait doucement, retenant sa tête qu’il faisait basculer doucement sur le côté pour éviter de le brusquer, lui défaisant ses langes sommaires de post-accouchement en précisant comment attraper la petite main de bébé histoire d’éviter de lui briser les doigts en cours de route – et vu sa force, ce serait vite fait.
« Va te rassoir, j’te le donne. »
Pourquoi ? Parce que c’est foutrement plus simple à gérer, un nouveau né quand on n’a pas l’habitude, une fois assis. Ainsi, précautionneux, Jessen le lui rendait, ne tardant pas à réchauffer l’atmosphère autour d’eux, sentant le petit déjà s’agiter, clairement mal à l’aise. Il quittait un environnement à plus de trente sept degrés pour se trouver dans une pièce où Warren était capable de se faire la réflexion qu’il risquait d’avoir un peu froid, lui, adulte. Alors le bébé…. Donc oui, sans demander son avis, Jessen réalisait une bulle autour d’eux où la température, plus tropicale, semblait plus adaptée à un nouveau né. | |
| Jessen Tadeus Blackthorn Âge personnage : 36 Hiboux postés. : 1542 Date d'inscription : 25/04/2020 Crédits : *
| | Mer 5 Aoû - 20:53 « Je leur dirai de ne pas le faire. »
Est-ce que cela suffirait, est-ce que quelqu’un sur le chemin de Traverse n’avait déjà pas prévu les parents de Mily que leur fille avait été blessée ? Il n’en savait rien, mais il n’y avait pas trente-six mille postures à adopter de toute manière. Les arguments de Jessen lui emblaient meilleurs que ce que les règles de bienséances dictaient, alors il s’était décidé de faire confiance au Général. Déjà par son grade, mais aussi par ce qu’il était le parrain de l’enfant, il était normal que le « gamin » qu’il était l’écoute. En tout cas, si crise familiale il y avait, il espérait que ce genre d’argument serait valide dans la partie adverse.
D’ailleurs Jay lui avait conseillé quelque chose d’étrange, d’enlever son tee-shirt pour qu’ils soient peau contre peau. Tveit était perplexe, il fallait bien l’avouer et il ne comprenait pas vraiment la finalité d’une telle action, si bien qu’il lui posa la question. Pour comprendre. Pour apprendre. Pour évoluer.
« Oulah. » Enfin, ça n’était pas vraiment la réponse qu’il entendait ! Il avait besoin de précision mais visiblement la réponse était un peu plus complexe qu’il aurait pu le croire. Néanmoins, il ne reprit pas la parole, il ne comptait pas le presser ou trop le regarder. Il préférait attendre, sagement que l’homme trouve les mots les plus adéquats. « Le but c’est que la peau nue du petit et la votre soit en contact. C’est une histoire d’accompagner le gamin en terme de température, de système immunitaire, de réassurance, ce genre de choses. J’ai surtout retenu que comme ça il pleure moins… ce qui est déjà pas mal fondamentalement parlant... »
Il fronça un peu les sourcils, sincèrement étonné par ces arguments. Autant le truc de température, réassurance bidule-chouette, il voyait en gros…. Mais le système immunitaire… ça franchement il ne voyait pas. Après il était loin d’être médecin ou autre, beaucoup de choses lui échappaient ! Information importante : « pleure moins ». Ca ce n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd, c’était certain !! Il laissa passer quelques instants en ne sachant pas franchement comment réagir… alors soudain, probablement les nerfs, il se mit à ricaner un peu. On le laisse faire, c’est pour son bien-être !!
«Heu ok, merci du tuyaux… même si je suis pas sûr de tout comprendre, notamment sur le système immunitaire… mais ok. Déjà, le pleurer moins c’est top, puis chaleur-bien-être c’est aussi super cool. »
Autant ne pas parler pour dire de telles conneries Tveit. Il passa donc le gamin à son parrain tout en lui disant de bien faire attention. Il préféra se lever en ne sachant pas trop comment lui donner sans …. Sans faire de connerie, on va dire ça comme ça. Il se sentait totalement pataud, paniqué à l’idée de lui faire mal. Et si lui n’était pas à l’aise pour le plus âgé ça semblait si simple. Ouais, on va dire que pour lui aussi ça viendrait bien à un moment ou à un autre n’est-ce pas ? Questions cons, bonjour. Mais vu qu’il semblait s‘y connaitre en bambin, il préféra lui demander une chose ou deux, notamment sur cette taille si minime, cette fragilité.
« C’est le cas… » Non, non non !!!Il ne voulait pas lui casser quelque chose à cause d’un geste malencontreux ! « J’ai beau m’être déjà occupé de quatre enfants depuis cet âge, c’est drôle, j’ai l’impression que j’oublie toujours à quel point ils sont petits à la naissance. Leurs doigts sont aussi fins que des allumettes… » « Ouais, donc même si on en a plusieurs, on ne s’y habitue jamais vraiment.»
Oui, Jay avait bien entendu, il n’était pas contre en faire encore quelqu’uns de gamins avec Mily. Profitant du fait qu’il n’avait plu Nicholas dans les bras, il alla prendre la main de sa femme, attendant toujours qu’elle se réveille pour en profiter avant que la Meute soit rameutée.
« Mouais… c’est certain hein, d’autant qu’elle risque d’avoir du mal avec le fait de ne pas avoir été consciente pour ce moment. Ça peut perturber vis-à-vis du lien mère-enfant ce genre de choses. » « Et je suppose que l’on ne peut rien faire pour ça ?»
A ton avis grand malin, ce n’est pas toi qi va pouvoir lui raconter vu que tu n’étais pas dans la pièce et ce moment unique personne ne pourra lui rendre !
« Malgré ça, je suis assez rassuré par le fait qu’elle se repose après tout ça. Elle en a besoin. Surtout avec ce qui va vous attendre. Il lui faudra pouvoir se remettre. » « Il parait que les premiers mois sont les pires le temps qu’il commence à faire ses nuits.» « Tu me disais qu’il vous manquait deux trois petites choses, tu veux que je passe les chercher et que je les déposes chez vous ? Je peux ramener ce dont vous avez besoin ici aussi, elle va rester un peu je pense. » « Ce n’était vraiment rien, je crois que c’était plus une lubie et une envie de sortir faire au shopping, plutôt que … comment dire, oui qu’un réel besoin, mais tu pourras lui demander lorsqu’elle sera réveillée.»
Ouais, ça serait le mieux, peut-être qu’il avait oublié quelque chose. D’ailleurs, ici, le mot lubie n’avait pas été utilisé de manière péjorative ! C’était plus pour montrer que c’était quelque chose qui l’avait pris d’un coup.
« Tu ne t’es jamais occupé d’enfant si jeune, je me trompe ? »
Ca se voyait tant que ça ? – la bonne blague-.
« Je n’ai pas l’habitude des enfants du tout, pas que de cet âge !» « Tient attend.. Viens voir. »[/b]
Hein quoi ? Qu’est-ce qui se passait ? Il le regarda faire, l’écouta expliquer deux ou trois choses
« Va te rassoir, j’te le donne. »
Il lui obéit bien sagement et récupéra l’enfant dans ses bras, faisant si attention au gamin et sachant sur Jessen veillait, il avait à peine remarqué la bulle. Il devait dire quelque chose, mais sincèrement il ne savait plus quoi. Les émotions commençaient à revenir en flots, il avait de nouveau envie de pleurer et de rire en même temps, mais tout se stoppa lorsqu’il remarqua que Mily avait bougé. « Mily ? Tu te sens comment ?» demanda-t-il doucement. Maintenant qu’elle se réveillait, elle allait aussi pouvoir en profiter et leurs familles ne tarderaient pas à arriver
HRP - Je pense qu’on peut aller sur une clôture tu en penses quoi ? *_*-
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| Warren Tveit-OdairPoupinou Warren Tveit-Odair Âge personnage : 24 ans Hiboux postés. : 2363 Date d'inscription : 13/04/2018 Crédits : Avatar caelestis ; Gifs (tumblr) : cowboymitchell & tvandfilm Double Compte : Theodore; Dorofei; Neolina; Timothy; Gary & Naveen & Loan
| | Jeu 6 Aoû - 0:14 « Ouais, donc même si on en a plusieurs, on ne s’y habitue jamais vraiment.»Un petit sourire entendu. « Oui c’est l’idée. Mais la sensation passe vite. Ils grandissent énormément au cours des premières semaines et dès qu’ils tiennent leur tête ça va mieux. Il y a moins de risques. »Etrange comme il s’y connaissait bien mieux en post-natalité moldue que magique. Jamais Jessen n’avait eu à venir ici pour une telle raison, toujours mis à l’écart puisque sa famille l’était et qu’il demeurait enfant unique. Alors oui, ses références étaient, pour le coup, celles du monde moldu, tout droit venue de sa belle famille qui l’avait mine de rien initié à bien des choses… ce qui était le but de la manœuvre d’ailleurs. « En parlant de risques, un bébé qui hurle ça peut vite devenir ingérable. Mieux vaut le poser et sortir baisser en pression. Rien de bien grave qu’il pleure, mais avec la fatigue, on peut perdre la maîtrise alors… autant le foutre dans un coin et appeler le parrain si les nerfs lâchent quoi. »Cela dit en passant. Quand le Jessen moldu percute le Jessen sorcier et général… aucun des deux ne sait plus trop qui il est mais on va faire comme si tout allait bien et que ça n’était pas perturbant. D’ailleurs ça l’était sans doute tellement que Warren lui posait des questions qui dépassaient de loin ses capacités à ce propos. « Et je suppose que l’on ne peut rien faire pour ça ?»« Sans doute que si… mais avec un psychomage. Parce que là ça me dépasse. »Ok, il s’était déjà occupé des neveux et nièces de sa femme et avait appris à gérer seul depuis bien longtemps… d’ailleurs ses premiers essais laissaient parfaitement à désirer. Pour autant, Jessen ne s’estimait pas être particulièrement maître en la matière. Même si Warren ne devait pas l’avoir imaginé ainsi à l’aise avec les enfants et bien plus adoucit qu’il pouvait l’être dans le cadre professionnel lorsqu’ils l’avaient désigné comme parrain. Mily, elle, savait qu’il pouvait receler bien des facettes. « Il parait que les premiers mois sont les pires le temps qu’il commence à faire ses nuits.»« Ouais oh. Ça dépend vachement des enfants ça tu sais. Certains sont très cools, d’autres le sont au début et ça ne va plus ensuite, d’autres sont infernaux toute leur vie… et d’autres en effet se calment après les premiers mois. C’est variable les enfants.. »Comprendre : 'C’est le bordel les mômes.'« Ce n’était vraiment rien, je crois que c’était plus une lubie et une envie de sortir faire au shopping, plutôt que … comment dire, oui qu’un réel besoin, mais tu pourras lui demander lorsqu’elle sera réveillée.»Un simple signe de tête et il gardait son attention rivée sur le petit. Il ferait ça. Mais l’idée qu’elle ai la charge de toute cette histoire ne lui plaisait pas. Surtout vu son état actuel. Influence de sa propre femme, oui. « Je n’ai pas l’habitude des enfants du tout, pas que de cet âge !»Oui ça se voit oui. « Tu apprendras. »En parlant d’apprendre, il lui montrait deux trois choses au passage. Ça viendrait au fil du temps, bien sûr, comme tous jeunes parents. Comme lui, également, si ça lui arrivait un jour. Bien sûr, il ne partait plus de zéro, loin de là, mais ça n’empêchait de se sentir totalement perdu face à un nouveau né qu’on doit apprendre à découvrir, à connaître, surtout pour le père mais également pour la mère. Il n’est pas rare de se sentir totalement perdu et imposteur face à cette nouveauté, totalement incapable de le prendre en charge, voir de ne pas ressentir d’amour pour l’enfant. Rien d’étonnant. « Je reste là si vous avez besoin d’aide. C'est mon rôle de parrain après tout. Vous aurez tout de même fait de sacrés choix à ce niveau là. »Oui parce que tu sembles partir du principe que Mily saura faire… ce qui n’est pas une obligation. Et oui, le parrain et la marraine. Le pays des affiliations à des traîtres avérés. Sacrée décision. C’est con j’ai buté la femme qui savait faire moi… oui, bon, mon cynisme va aller voir ailleurs. D’ailleurs la jeune femme n’avait pas tardé à s’agiter. La magie avait cette capacité de faire des miracles, c’était certain. Quel drame qu’ils se trouvent à devoir se cacher et se priver sans cesse quand ils ne demandaient qu’à exister. Mais là n’est pas le sujet. Son thorax s’affaissait dans un soupir de soulagement muet alors que Warren réagissait, les émotions qui le submergeaient jusque là clairement mises de côté. Une chance, car Jessen envisageait de nouveau de le laisser seul avec son fils. « Mily ? Tu te sens comment ?»La jeune femme, hagarde, avait posé son regard sur lui en premier lieu – il fallait dire qu’il demeurait debout à ses côtés : une montagne pareille, ça se remarque… - alors qu’il lui adressait un sourire rassurant, anticipant ses inquiétudes à elle (que Warren laissait de côté, tout à son inquiétude) : « Il va bien. Tout va bien. »Et elle allait bien aussi, même si elle se trouvait parfaitement perdue face à la situation. Alors Jessen se contentait de se pencher sur elle, l’embrassant sur le front, lui glissant à l’oreille « Je ne suis pas loin en cas de besoin. » avant de se redresser. « Je vais vous laisser faire connaissance un peu tous les trois. J’appelle les médicomages pour un rapide check up quand même. »Il s’était rapproché du petit quelques secondes, ce qui lui semblait être ses gros doigts glissant une seconde sur les petites mains encore fines, pas assez potelées du prématuré, avant de tourner le dos à la petite famille. « Je reste dispo si besoin. J’ai des affaires à régler. Profitez de ce moment-là tous les trois, vous avez un peu de temps au calme. »Il s’en assurerait. - Fini pour moi -
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| Jessen Tadeus Blackthorn Âge personnage : 36 Hiboux postés. : 1542 Date d'inscription : 25/04/2020 Crédits : *
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