Je sors du café, referme mon manteau et me faufile dans les allées du Chemin de Traverse. Cette entrevue avec Nicholas ne s’est pas particulièrement mal passée, j’apprécie le fait qu’il cherche à faire connaissance sur un terrain neutre, mais ce que je n’apprécie pas, évidemment, c’est cette nouvelle idée de mariage imposée par nos familles.
Rencontré il y a maintenant plusieurs semaines lors de la réception donnée au Manoir, nous en étions à notre première rencontre entre nous. Bien qu’il soit gentil et qu’il se retrouve au final dans la même situation que moi, je ne peux nier le fait que j’ai du mal à être dans de bonnes dispositions en sa présence.
Je regarde l’heure sur ma montre et presse le pas. J’ai un autre rendez-vous, professionnel cette fois-ci pour une étude d’invasions dans une maison en périphérie de Londres. Je ne suis plus très loin du portoloin qui me mènera dans le quartier où j’ai rendez-vous. Un groupe de jeunes sorciers sort d’une rue parallèle en riant, chahutant, se poussant et je m’écarte, leur laissant la place de circuler puisqu’eux ne regardent absolument pas où ils vont.
Je passe dans la rue qu’ils viennent de quitter, voyant au sol un ouvrage de soins aux créatures magiques dont je reconnais la couverture puisqu’il a été l’un de mes outils de travail durant mes quelques interventions dispensées à Poudlard.
Je m’arrête dans ma course pour récupérer le livre, mais à peine ma main fut posée dessus que je me suis sentie aspirée par le manuel. En une fraction de seconde, avant que je ne puisse faire quoique ce soit, je me suis retrouvée dans un endroit que je ne connaissais nullement. La cacophonie du Chemin de Traverse avait donné place à un silence impressionnant. Je me saisis de ma baguette, non pas pour m’éclairer car je ne suis pas dans le noir mais pour me tenir prête à incanter le moment venu.
Je tente de transplaner, mais en vain. Le contraire m’aurait surprise, je tente d’utiliser un sort sans incidence, allumant ma baguette avec un simple Lumos prononcé du bout des lèvres, puis, je tente une invocation de Patronus, non pour créer réellement mon Cobra mais simplement pour m’assurer qu’un sort plutôt défensif peut toujours fonctionner. Je ne souffle pas de soulagement en voyant le filet d’argent sortir de ma baguette car bien que la magie fonctionne, je ne sais ni où je suis, ni comment sortir de là.
Je sors de ma poche mon portable, constatant avec frustration que le signal est barré, ce qui indique si mes souvenirs sont bons que le réseau est absent et qu’il m’est donc impossible de m’en servir. Je n’ai que mes compétences pour me tirer de ce mauvais pas et je me mets donc en marche, doucement, à la recherche d’une sortie, le plus silencieusement possible. Qui sait qui m’a menée ici, quelles sont les intentions de cette personne et que se cache-t-il à l’intérieur de ces murs ?
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Fenella A. Monarvant
Fenella A. Monarvant
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Fenella A. Monarvant
Lun 16 Sep 2024 - 19:14
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Sam 21 Sep 2024 - 20:28
Finding a way out
Mardi 23 Mai 2017 Quelque part - Event Labyrinthe
Un cauchemar, ça doit être un cauchemar, ça ne pouvait être qu'un cauchemar, certes avec la sensation que c'était bien réel, mais il fallait que ce soit un cauchemar parce qu'elle n'était pas sûre de pouvoir faire face. En fait non, elle ne pourrait pas faire face à ça toute seule, même pas sûr qu'elle y arriverait en étant accompagné. Non, c'était un cauchemar, elle allait se réveiller, elle allait finir par se réveiller, c'était une certitude. En attendant, Eireen était figé, faisant face à un poulet qui quelques secondes avant était un type humain de sexe masculin qu'elle avait découvert devant un buffet de mets qui semblaient des plus raffinés. Ils avaient même l'air plutôt appétissant et si la blonde n'aurait pas été déjà dans un état de stress et d'angoisse pas possible, elle se serait peut-être laissé tenter. Oui, mais voilà, le chemin qui l'avait conduit jusque-là été tout sauf ordinaire. Il n'était pas celui qu'elle avait voulu prendre, elle ne savait même pas comment elle avait fini ici. C'était comme si elle y était apparue, comme ça, alors qu'elle ramassait quelque chose d'oublié sur l'un des murs qui bordait un des chemins de la faculté. Oui, c'était ça, elle avait plus l'une des allées qui rejoignait deux bâtiments lorsqu'elle s'était retrouvée ici, dans ce labyrinthe qui n'avait pas de logique. Et puis, il y avait cette porte, qui s'était ouverte à elle, elle donnait sur une salle gigantesque, alors que de l'extérieur elle, deux couloirs la longée non loin de la porte. Un TARDIS dans un labyrinthe voilà l'idée qui lui était venue et ce n'était pas pour la rassurer. Elle avait beau adorer cette série, ça ne restait que science-fiction, l'idée de croiser un élément semblable la déroutait. À cet instant, elle avait ressenti le même besoin de faire le tour de la pièce de l'extérieur avant d'y rentrer, mais elle ne l'avait pas fait. Bon, elle s'était juste rendu au couloir qui la longeait pour vérifier qu'ils étaient bien là. Oui, ils l'étaient, les deux, et pourtant la pièce, elle avait d'être aussi là. Ça ne ressemblait pas à une illusion, surtout qu'elle avait repéré quelqu'un à l'intérieur. Elle hésitait un instant. Elle pourrait quand même essayer de faire le tour, mais c'était un labyrinthe, elle n’était pas sûre de pouvoir en faire véritablement le tour. Surtout que ça semblait plus grand rien que d'ici. Elle n'aimait pas la confusion qui infiltrait son esprit. Elle n'était pas prête à ça. Oui, elle commençait à accepter que l'impossible soit possible, mais là, non… Elle avait été claire, elle voulait de la théorie avant d'être devant le fait accomplie. Elle faisait donc le choix de se concentrer sur l'inconnu, elle se dirigeait vers lui. Ainsi, elle rentrait dans la pièce, elle était bien réelle, elle pouvait la fouler et elle semblait aussi grande qu'une salle de banquet d'un château des temps passé. Alors pourquoi ses couloirs semblait aussi proche de la porte à l'extérieur ? Un effet d'optique ? Non, elle avait foulé l'espace qui les séparait, elle avait compté les pas et là, elle était en train de faire les mêmes pas sur le côté, le même nombre que celui qui les séparait du premier couloir, elle était encore loin du mur qui délimitait de la salle. Le TARDIS lui revient en tête, mais elle ne continua pas dans cette direction. Elle ne voulait pas confirmer encore plus ce qu'elle semblait comprendre. Elle ne voulait pas savoir le nombre de pas qui différencier le bord de la salle de l'intérieur par rapport à celui de l'extérieur. Elle repartait en direction de l'inconnu, il pourrait, peut-être, l'aider. Il faisait face à un buffet, il y en avait pour tous les goûts, mais l'angoisse avait tordu l'estomac de l'Irlandaise, elle était incapable de manger quoique se soit. Visiblement pas le cas de cet individu, puisqu'il portait à sa bouche un des mets qu'il avait pris sur la table. « Hey, désolé de vous… » Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase. L'homme s'était tourné vers elle et Eirenn avait vu son nez et sa bouche se rejoindre pour s'allonger en forme de bec. Elle s'était interrompue, mais la transformation non. Il ne fallut pas plus de quelques secondes pour que l'homme devienne coq et que la blonde ne commence à vraiment perdre pied. Un cauchemar, ça devait être un cauchemar, ça ne pouvait être qu'un cauchemar, certes avec des sensations bien réelles, mais il fallait que ce soit un cauchemar parce qu'elle n'allait pas pouvoir faire face.
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Eireen C. Gallagher
Choupi Tchoupi
Eireen C. Gallagher
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Eireen C. Gallagher
Sam 21 Sep 2024 - 20:28
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Mar 24 Sep 2024 - 8:30
Finding a way out - Event Labyrinthe
with Eireen C. Gallagher
23 Mai - Quelque part
J’avance, dans ces couloirs comprenant petit à petit que je me trouve dans une sorte de labyrinthe. Pas comme ceux aux Etats-Unis faits dans des champs de maïs mais plutôt un lieu magique empli de sorcellerie. La technique est belle, je dois le reconnaître et le Sorcier derrière cela est doué, très doué mais je n’apprécie pas réellement le fait d’être un sujet d’expérience. J’entends des bruits, des voix mais je me méfie, je suis bien placée pour savoir que les apparences peuvent être trompeuses et qu’un murmure à mon oreille peut tout aussi bien être l’œuvre d’un esprit, d’un fantôme ou d’une créature à la place d’un humain.
Différentes odeurs arrivent à mes narines, tantôt des odeurs rances, humides et peu agréables pour passer quelques mètres plus loin à une odeur très marquée de brûlé. Pour le moment, je ne fais que de me déplacer dans les couloirs, marquant sur les murs à l’aide de ma baguette des flèches pour indiquer le chemin que je suivais. Cet effort était certainement vain car à la place du fondateur de ce lieu, j’aurais tout simplement donné aux murs la capacité de redevenir vierge, perdant ainsi à coup sûr les occupants de cet endroit et les privant de ce fait de tout potentiel point de repère.
Je finis par arriver devant une porte et je m’arrête. Jusqu’à maintenant, je n’ai été confrontée à aucun piège, aucune réelle difficulté, si ce n’est le fait d’errer sans but. Je raffermis ma prise sur ma baguette, déverrouille par un sortilège la porte pour ne pas avoir à poser ma main dessus. J’ai vu trop de camarades de classe se faire avoir durant mes années d’études et savoir les mains collées aux poignées pour me faire avoir de la sorte.
La porte s’ouvre, doucement et surtout sans grincement, ce qui aurait été, par la Barbe de Merlin, une très désagréable surprise. La porte donne sur une pièce qui ressemble à une salle à manger. Une grande tablée où une multitude de plats sont placés à disposition, une argenterie qui donne envie et qui n’est pas à la portée de la première famille de Moldu, mais par-delà ces denrées, boissons et verrerie, un animal se balade et une jeune femme blonde se tient là. Elle a l’air d’être seule avec l’oiseau et je crois reconnaître de l’inquiétude dans ses yeux.
Je garde ma baguette sortie, prête à me défendre et je me racle la gorge, afin d’attirer son attention.
«Bonjour, je vous recommande d’éviter tout mouvement brusque pour l’instant. Je ne vous veux aucun mal et j’ai besoin de m’assurer que mes intentions sont partagées...»
Je ne la pointe délibérément pas avec ma baguette, pour éviter qu’elle se sente menacée, même s’il est difficile de faire des présentations correctes dans ce cas précis. Je ne sais pas si elle est elle aussi perdue, depuis combien de temps et surtout si elle est aussi une Sorcière ou non. Ce dernier point pourra être rapidement réglé à l’issue de cette rencontre, un sort d’oubliette et le problème sera réglé mais je dois reconnaître que je suis, pour le moment un peu rassurée de voir que je ne suis pas la seule ici, d’autant plus que cette jeune femme ne semble pas des plus menaçante ni dangereuse, à première vue en tout cas.
Le coq quant à lui se promène dans la pièce, à priori il semble être un simple animal et je ne décèle au premier coup d’oeil aucun trait évoquant une créature magique. Un simple oiseau en somme, mais cela ne me surprend pas plus que ça et je préfère largement la présence de ce volatile à celle d’un Basilic...
« Je m’appelle Fenella, je suis perdue ici depuis quelques heures à présent. Vous êtes ? »
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Fenella A. Monarvant
Fenella A. Monarvant
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Fenella A. Monarvant
Mar 24 Sep 2024 - 8:30
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Mar 24 Sep 2024 - 23:13
Finding a way out
Mardi 23 Mai 2017 Quelque part - Event Labyrinthe
Un poulet, comment un homme pouvait devenir un poulet ? Comment tout ceci pouvait être vrai ? De la magie, de la vraie ? Certainement… En-tout-cas, ce n'était pas scientifique, ça elle en était sûre. On ne pouvait pas transformer un homme en poulet avec la science. Ça, elle en était sûre aussi. En magie, elle ne savait pas, elle devrait poser la question un jour, mais elle avait tellement de questions à poser. Il lui faudrait la noter dans le carnet aux questions. Peut-on transformer un humain en poulet ? Sur Timothy ne s'attendrait pas à ce genre de question. Quoique… Lui, il connaissait ce monde mieux qu'elle. Peut-être que pour lui, cela faisait partie des trucs normalement possibles. Ouai, peut-être que pour Tim, être transformé en poulet, ça n'était pas plus surprenant que se colorer les cheveux. Ouai, c'était peut-être ça. Ce labyrinthe était magique et était rempli de magie. Donc, il était normal qui se passe des choses étranges, oui normal. La respiration d'Eireen repris, elle ne pourrait pas dire si avant ça, elle avait été complètement stoppée ou si elle était revenue beaucoup plus rapide. Elle ne savait pas, elle n'avait pas prêté attention, elle s'était juste concentrée sur le poulet. Elle s'était juste concentré sur une logique qui pourrait l'aider à trouver son calme, car elle sentait l’énergie bouillir au fond d'elle. Elle la sentait grandir avec sa peur et ses appréhensions. Depuis qu'elle était arrivée dans cette drôle d'endroit. Depuis qu'elle ne savait plus où elle était vraiment, l’énergie incontrôlable prenait de l'ampleur à chaque instant, à chaque incompréhension. Et elle n'attendait qu'une chose, pouvoir sortir, pouvoir se transformer, sans prêter attention aux conséquences.
Un souffle régulier, une situation plus ou moins expliquée, l'Irlandaise reprenait le contrôle, mais son inquiétude pour le volatile (qui n'en était pas un) demeuré. Était-ce définitif ? Avait-il conscience de ce qui lui arrivait ? Comment le vivait-il ? STOP ! Trop de questions. ARRÊTE de réfléchir Eireen ! Un ordre qu'elle s’insufflait a elle-même, pour garder un minimum de contrôle. Et puis une voix venait à ses oreilles. Dans un réflexe, elle tournait la tête vers elle. Une femme, un… bout de bois, comme de ceux qu'ils tenaient de leurs mains ce fameux soir de décembre. Comme celui que lui avait montré Sovahnn lorsqu'elle l'avait rencontré au début de ce mois. Elle ne savait pas encore ce à quoi servait ce bout de bois, mais elle en savait assez pour savoir qu'il valait mieux écouter la consigne. De toute manière, elle n'était pas sûre d'être en capacité de bouger. « Ne mangez pas… » La voix n'était qu'un murmure et l'ordre qu'elle émettait ressemblait davantage à un supplice qu'à un ordre. La nouvelle ne devait pas manger pour ne pas finir en poulet, mais aussi parce que la blonde n’était pas sûre de résister à un nouveau choc. « Ne mangez pas… » Suppliait-elle une nouvelle fois à l'attention de la femme qui donnait l'impression d'analyser la pièce dans laquelle, elles se trouvaient -ils, si l'on comptait le poulet-. « Eireen. » La réponse à sa question avait été simple, c'était même le truc le plus simple qu'elle avait eu à faire depuis qu'elle était dans ce bordel. La femme aux cheveux noirs -Fenella du coup- était ici depuis des heures. La blonde se demandait, depuis combien de temps, elle airait… Elle n'en savait rien. Elle se souvient avoir constaté que son téléphone ne fonctionnait pas en arrivant, elle ne l'avait plus regardé depuis. Elle s'était contenté d'avancer, elle aurait peut-être dû rester sur place. Elle sait simplement qu'elle avait fini la bouteille d'eau qu'elle avait dans son sac de cour. En même temps, il n'y avait plus grand-chose dans cette dernière. « Ce n'est pas un poulet, ne mangez pas… » Main tendue vers le volatile, elle ne pouvait en dire plus, son esprit refusait de le formuler à voix haute, mais elle devait faire comprendre à la femme aux cheveux noirs que le poulet était un homme…
Alors qu'Eireen cherchait ses mots, le froid l'envahit. Pas une fraîcheur ordinaire. Elle avait grandi au pays Émeraude, elle savait ce qu'était un vent qui soufflait froid, elle savait comment la froideur d'hivers s'installait, mais là, ce n’était pas ça. Celui-ci était soudain, piquant, douloureux. Il n'avait rien de venteux, il ne venait de nulle part, il ne s'était pas installé, il était tombé. Sa main tremblait, son corps tremblait et elle sentait chacun de ses os se glacer. Ça aussi, c'était impossible, pourtant, c'était ce qu'elle ressentait dans son être. « J'ai froid… » Sa voix tremblait alors qu'elle se plaignait. Pourquoi, elle se plaignait, elle n'en savait rien, mais elle avait tellement froid et de manière tellement vite que son esprit ressentait le besoin de le signaler. Tandis qu'elle ramenait ses bras sur elle, une vision dans le coin de son œil l'interpella. Grelottant, doucement, elle tournait sa tête vers ce qui avait appelé son regard. « … » L'Irlandaise tentait de parler, mais aucun mot ne sortait de sa bouche. La frayeur l'avait envahie alors que ce qui ressemblait à des Nazgûl se rapprochait d'elle. L'esprit de l'étudiante s'arrêta.
L'obscurité envahissait l'esprit d'Eireen à la même vitesse que le froid avec envahis son corps. Elle perdait le contrôle, l’énergie la submergeait en même temps que son esprit s'écroulait. Il n'y avait plus de logique qui tenait, même la plus illogique, c'en était trop. Le sol se mit à trembler en même temps que le corps de la blonde tournait des talons. L'intensité tremblement du sol était plus élevée que celui de son corps et semblait grandir au fur et à mesure que les secondes progressaient, mais Eireen n'en avait que faire. Elle n'avait pas la force de s'en occuper, elle devait juste fuir et son corps avait déjà pris l'élan pour le faire. Elle avait déjà tourné le dos au poulet et a la femme au nom de Fenella. Elle courait déjà en opposition aux créatures lorsqu'elle reprenait conscience de ce qui s'était passée. Le sol tremblait sous ses pas, c'était elle qui le faisait, elle le savait. Elle ne savait pas combien de temps avait, elle courut, trente secondes, plus, moins, elle n'en savait rien. Elle faisait juste face à un mur, devant, à gauche et à droite. Un cul-de-sac. Elle paniquait, elle avait froid. Le feu se mêlait au tremblement. Elle ne contrôlait rien. Elle ne savait rien, elle était prise au piège. Elle pleurait de ne rien contrôler, elle avait envie de hurler, mais ça ne sortait pas. Elle voulait s'écrouler, là, dans le cul-de-sac, au moins, les autres seraient peut-être en sécurité. De fatigue, de désespoirs, de ras-le-bol, elle ne savait pas vraiment, mais elle posait sa main, son bras et tête sur le mur qui venait de lui barrer la route.
Avez-vous déjà appelé un centre d'appel informatique ? Avez-vous déjà dû "laisser la main" à ce dit centre d'appel ? Avez-vous déjà vu cette petite flèche se promener sur l'écran face à vous sans la contrôler ? Et vous, pendant ce temps, vous essayez de comprendre ce que l'autre personne essaye de faire, ou il veut en venir, mais tout ce que vous pouvez faire, c'est suivre la flèche sur votre écran. C'était un peu ce qui arrivait à Eireen. Elle n'était plus aux commandes, mais son corps fonctionnait. Elle n'avait plus le contrôle. Elle ne savait pas pourquoi ses muscles s'activaient, mais elle ressentait le mouvement. Ce n'était pas comme quelques secondes ou minutes plus tôt lorsque la peur s'était emparée d'elle. Non, ça n'avait rien à voir. Ses sentiments étaient toujours confus, c'était toujours le bordel et elle était toujours en souffrance, mais son corps s'en foutait. C'était comme si son esprit était dissocié dans son corps, mais encore bien présent dedans. La magie avait fini de déborder, les muscles s'étaient enclenchés, son corps avait fait demi-tour et s’élançait de nouveau dans le labyrinthe. Interloquée, l'Irlandaise assistée au mouvement, se concentrant sur le développement de ses pieds sur le sol, elle se libérait du reste, mais elle ne savait absolument pas où son corps voulait en venir. Puis, il fut de nouveau dans la salle qu'elle avait quittée. Son pas ne ralentissait pas, au contraire, il s'accélérait dès le moment où elle aperçut la femme aux cheveux noirs dans son champ de vison. La blonde ne contrôlait rien, mais elle reconnut l'impulsion qui s'emparait de son corps, elle reconnut la position que prenaient ses mains. Elle allait frapper la femme qui répondait au prénom de Fenella.
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Eireen C. Gallagher
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Eireen C. Gallagher
Mar 24 Sep 2024 - 23:13
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Imperium
Ven 27 Sep 2024 - 11:27
Finding a way out - Event Labyrinthe
with Eireen C. Gallagher
23 Mai - Quelque part
« Ne mangez pas… »
Je reste suspendue dans mon mouvement, cherchant à comprendre ce murmure à peine audible. Ne pas manger quoi ? Ce buffet posé sur la table ? C’était bien là la dernière de mes idées mais je pouvais admettre qu’en étant coincée ici depuis plusieurs jours, mon avis aurait peut-être été tout autre.
Elle répète sa demande une nouvelle fois, tandis que je m’approche, à pas lent et prudents. Elle me semble totalement perdue et sous le choc, je ne sais pas ce qu’elle a vu, ni ce qu’il s’est passé mais elle semble désorientée. Elle reste pour autant attentive à ce que je lui ai dit puisqu’elle me donne son prénom, Eireen. Nous progressions. La jeune femme m’inquiète un peu, là où je suis anormalement calme, elle se focalise sur l’animal dans la pièce, m’informe que ce n’est pas un poulet. Je hausse un sourcil. Si ce n’est pas un animal, qu’est-ce donc ? Un animagus lui aussi ? A moins que quelqu’un ne s’amuse avec son esprit, ce qui rejoins à ce moment mon hypothèse émise avant mon arrivée dans cette pièce que les voix entendues n’en étaient pas en réalité.
Je ne me sens pas assez en confiance pour ranger ma baguette. Même si elle n’est pas menaçante à première vue, il y a quelque chose d’étrange dans cette pièce et je n’ai pas envie de me trouver sans défense. Elle me pointe l’animal du doigt et je m’approche de lui, sans la quitter des yeux.
« Qu'est ce donc dans ce cas, si ce n’est pas un animal ? »
Je remarque en premier la brume qui se forme lorsque je parle, avant même que je ne sente mes poils se hérisser devant le froid soudain et glacial qui s’insinue dans la salle.
« Par la grâce de Morgane ... »
Je me tourne vers la jeune femme qui est tétanisée, bouche ouverte devant une créature que personne ne souhaite rencontrer. Rapidement suivis par d’autres, je ne saurais dire par où ces trois Détraqueurs sont arrivés. Mon coeur se serre et sens un tourbillon d’émotions négatives monter progressivement en moi. Pas de violence, mais de la tristesse, de l’appréhension, un début d’angoisse, similaire à ce que je ressentais ces derniers temps suite à mon agression par ce vampire.
Ma respiration se fait plus douloureuse, non pas à cause du froid mais de ce que provoque ces Non-Êtres. Le sol commence à trembler, doucement, de manière presque imperceptible au début, comme une vibration avant de prendre en intensité et de me déséquilibrer. Je bouge mes pieds pour reprendre l’équilibre, m’appuyant sur la table pour m’aider. Le Poulet crie, s’envole, bat furieusement des ailes et tourne dans la pièce. Les Détraqueurs ne s’en intéressent pas et se dirigent vers nous. La jeune femme, Eireen, prend la poudre d’escampette et s’enfuit. J’entends ses pas s’éloigner progressivement et je me rends compte que plus elle s’éloigne et plus le tremblement s’apaise. Coïncidence ou en est-elle à l’origine, cela ne me traverse même pas l’esprit. Pour le moment, je dois me concentrer sur quelque chose de positif et d’incroyablement fort pour venir à bout non pas d’un mais de trois d’entre eux. Je sais quel souvenir je vais utiliser et dans quel moment de ma vie je vais trouver la force nécessaire pour ce sort.
Je repense à Benjamin Osborne, à celui qui durant des années a partagé ma vie, celui avec lequel nous partions les soirs de Pleine Lune, sous avec son loup et moi mon Furet. À notre première rencontre, à nos rires, à nos moments de joie, au plaisir que j’ai eu en le retrouvant dans sa boutique à Londres.
«Expecto Patronum ! »
Un immense Cobra Royal, plus gros que nature sort de ma baguette. La création Argent fait près de 5 mètres de long, ce qui est habituel pour cet animal mais pas pour l’imaginaire collectif. Il est plus volumineux cependant que la norme et se dresse, déployant son capuchon et sifflant sur les Détraqueurs. Je reste concentrée sur mon enchantement, pour lui donner la force nécessaire de chasser les assaillants et je n’ai pas entendu la jeune femme revenir dans la pièce. Je ne l’ai sentie que trop tard, me retournant vers le bruit de course brouillon que je n’ai entendu que trop tard. Elle fonce vers moi, les mains en avant et je ne comprends que trop tard qu’elle ne souhaite pas en venir aux mains quand un vague d’énergie me projette de plusieurs mètres en arrière. J’ai cependant eu le réflexe de conserver ma baguette que j’ai gardé fermement. Mon Patronus, faiblit, vacille un instant puis reprend forme. Il siffle de nouveau et continue sa chasse aux Détraqueurs. Je regarde Eireen en me relevant la pointant de ma baguette.
« Finite Incantatem »
Mais le chaos autour de nous ne semble pas s’amenuir et la crise persiste. Je ne reconnais pas la jeune femme en face de moi, bien que je ne la connaisse pas non plus, je ne sais pas si c’est son état normal ou si la panique a fini de faire disjoncter son esprit. De toute façon, devant le manque de réaction du Finite, je ne peux me permettre de rester plus longtemps en danger face à elle.
« Accio ! Petrificus Totalus ! »
Je lance l’enchantement et le maléfice coup sur coup. L’Attraction pour attirer un fauteuil jusqu’à elle qui arrive juste à temps lorsque l’impact du maléfice la touche.
Au moins, cela répond à ma question première, elle est bien une sorcière. Mais je ne savais pas pour autant pour quelle raison elle s’en était prise ainsi à moi. Les Détraqueurs finissent par partir grâce à mon Cobra qui revient vers moi avant de se volatiliser. Je souffle, portant ma main à ma tête. J’ai la tête qui vibre et les yeux qui papillonnent un peu à cause du choc et de la descente de l’adrénaline. Je regarde mes doigts légèrement humides et constate qu’une blessure s’est faite à l’arrière de mon crâne, ce qui explique la sensation que j’ai.
« Eireen, je pense qu’il va falloir qu’on parle. Je n’ai pas l’intention de vous laisser ainsi mais je pense qu’il faut que vous m’en disiez un peu plus sur vous et sur votre réaction. Même si cela ne m’enchante guère, sachez que je n’aurai aucun scrupule à vous abandonner ici, si vous vous montrez de nouveau agressive envers moi. »
Ce qui n’est que partiellement vrai. Je ne me vois pas l’abandonner ainsi alors que Merlin seul sait ce qui se cache ici. Pour autant, je ne peux pas me permettre de regarder toujours derrière moi et de me mettre en danger pour quelqu’un que je ne connais pas et qui plus est qui m’a attaqué.
HRP:
Hey, je fais un minibreak dans le lancer de dé, non pas par trauma mais pour éviter de trop faire avancer suite aux différentes actions faites. Tu me dis comme d’hab si tout est ok pour toi
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Fenella A. Monarvant
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Fenella A. Monarvant
Sam 28 Sep 2024 - 17:22
Finding a way out
Mardi 23 Mai 2017 Quelque part - Event Labyrinthe
L'Irlandaise sentait l'impulsion de force dans ses jambes, elle voyait ses mains montées devant elle, elle pouvait aussi calculer la distance qui séparait son corps de celui de Fenella, mais elle ne pouvait pas arrêter le mouvement amorcé. Elle pouvait simplement espérer que l'autre femme réagirait assez vite ou qu'elle soit trop loin. La deuxième solution lui paraissait possible. Elle n'était pas sûre que ses poings pouvaient atteindre la femme aux cheveux noirs. C'est alors qu'elle le ressenti. Cette autre impulsion, celle de l’énergie qui était toujours au fond d'elle. Celle qui avait débordé quelques minutes plus tôt, celle qu'elle n'avait pas pu contrôler… Sauf qu’encore une fois, ça ne se passait pas comme d'habitude. Cette fois, elle n'avait pas l'impression de ressentir un déferlement d’énergie incontrôlé, non, c'était tout l’inverse. La vague d’énergie la quittait pour atteindre l'autre femme. Eireen n'était toujours pas aux commandes, mais elle savait, elle ressentait que tout ceci était voulu, c'était l'objectif, ça avait été maîtrisé. Première fois de sa vie que sa propre magie était maîtrisée et elle n'y était pour rien. Si elle avait pu, elle aurait été déçue, mais là, elle était surtout déboussolée. Elle venait d'envoyer voler la femme aux cheveux noirs, littéralement et intentionnellement. Bon, pas elle, mais son corps, celui qu'elle ne contrôlait pas, mais le sien quand même.
Abasourdi, déboussolé, fatigué, consterné… Il n'y avait pas de mot pour décrire ce qu'elle ressentait. Elle avait volontairement fait mal à cette femme, non pas elle, elle n'avait pas eu cette intention, c'était son corps qui l'avait fait. Son corps et sa magie. Ce n'était peut-être pas en pleine conscience qu'elle l'avait fait, mais elle l'avait tout de même fait. L'étudiante sentait son esprit s'affaisser, elle ne prêtait plus attention à ce que son corps faisait. C'était comme si elle se laissait tomber et lâchait prise en même temps. Elle ne réagit pas plus lorsque Fenella pointait une première fois la baguette sur elle. Elle s'était comme enfermée dans sa propre conscience. Elle avait blessé quelqu’un, sa pire peur, intentionnellement en plus, même si ce n'était pas son intention à elle. Prise dans son propre tourment, elle ne se rendait pas compte qu'elle avait repris le contrôle de son corps. Ce dernier était alors à l'arrêt. Les genoux verrouillés, les bras le long du corps, comme en pause. Il avait été libéré trop tard de l'emprise de celui qui le contrôlait pour suivre l’effondrement de sa propriétaire. Il restait, là comme à attendre une décision qui ne venait pas. Ses yeux de reflété rien, puisque l'Irlandaise était aspirée dans son propre esprit.
La douleur ! Pas si forte que ça, mais accompagné de la surprise, elle faisait l'effet d'un électrochoc. Le corps s’affaissait sur la chaise qui l'avait frappé à l'arrière des genoux et Eireen se réveillait. Elle sentait des liens l'étreindre, mais elle sentait surtout ses doigts qui bougeaient aussi que ses épaules qui répondaient à son désir de s'échapper. Ce désir semblait venir d'un réflexe profond, on n'aimait pas être entravé, il ne dura pas plus de quelques secondes. Puis, venait le temps de l'analyse. Elle avait repris le contrôle de ses yeux, elle pouvait faire le tour de la pièce. Les créatures qui ressemblaient à des Nazgûl n'étaient plus là, la pièce avait ainsi perdu de sa froideur. L'Irlandaise le ressentait à présent dans son corps, elle n'avait plus aussi froid. Au lieu des créatures noires encapuchonnées, il y avait un cobra luisant. La blonde fermait les yeux un instant pour les rouvrir, le cabra avait disparu. À présent, face à elle, se tenait la femme aux cheveux noirs, elle paraissait fatiguée, éprouvée. Eireen notait le sang sur le bout de ses doigts. L'angoisse remontait en elle. Elle fermait les yeux une nouvelle fois, elle devait respirer, elle devait se contrôler. Certes, elle était ligotée, mais elle ne savait pas si ça suffirait à la retenir. Pourtant, ces liens, il la rassurait, il ne devait pas être là pour ça, mais il montrait que Fenella savait se défendre et ça la rassurait un peu, même si elle ignorait d’où elle les avait sorties.
Ce n'était que lorsque la femme aux cheveux noirs, c'était mise à parler qu'Eireen rouvrait les yeux. Elle recevait la méfiance de la femme en plein visage. Ça aurait pu faire mal, mais elle était tellement légitime… Elle, qui était toujours parue inoffensive aux yeux des autres, avait déjà expliqué plusieurs fois que c'était un sentiment qui la dérangeait depuis quelque temps. Depuis qu'elle avait découvert qu'elle pouvait blesser les autres sans le vouloir. Alors, c'était un sentiment de soulagement qui s'emparait d'elle tandis qu'on menaçait de l'abandonner, même si elle n'était pas très enclin à cette idée. Elle ne voulait pas rester ici, elle voulait encore moins y rester seule. Or, en dehors de l'homme-poulet… Mais au fait, où était le poulet ? Eireen quittait son interlocutrice des yeux pour le chercher dans la pièce. « Où est le poulet ? Où est l'homme devenu poulet ? » Un sentiment d'empressement l'envahit, elle devait le trouver, il devait être en vie, elle ne l'avait pas blessé lui aussi ou même tuer ? À nouveau, la panique l'envahissait. Non, non, non, je ne dois pas. Elle fermait les yeux une nouvelle fois, elle inspirait profondément, puis les rouvrait pour retomber une nouvelle fois sur la femme. « L'homme a mangé et est devenu un poulet, mais c'est un homme. » Elle savait qu'elle ne répondait pas aux questions de la femme, mais elle devait lui dire ce qu'il était, mais aussi que ce n'était pas elle, pas pour ça en tout cas. Par contre, s'il était grillé quelque part, là, c'était peut-être de son fait. « Je suis désolé… » Maintenant, que l'histoire du poulet était éclaircie, un ensemble d'émotion remontait à la surface. La blonde ne cherchait pas à les contrôler, car ça voudrait dire les refouler, mais nourrir ce qu'il y avait au fond d'elle. Elle devait contrôler ses émotions autrement. Les larmes coulaient sur ses joues, signe de cet afflux de sentiment. Elle avait blessé quelqu'un et elle souffrait de ce fait. « Je ne contrôle pas… Je fais ce que je peux… Je ne sais pas… » La voix était gorgée de larme et les mots se distinguaient à peine. « Je veux sortie de là. » Le ton de cette phrase était résolu, cet endroit était trop dur pour elle, elle ne comprenait rien, perdait le contrôle sur tout. Ses yeux se reposaient sur le sang qui commençait à sécher sur les doigts de Fenella. « Ce n'était pas moi… » Elle fermait des yeux, consciente que ce qu'elle disait n'avait aucun sens. « Mon corps fonctionnait sans moi, je ne serais pas revenu… »
Ft Fenella A. Monarvant
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Je te laisse reprendre la main sur les dés dès que tu penses que c'est ok (comme j'ai fait le dernier lancé)
Eireen C. Gallagher
Choupi Tchoupi
Eireen C. Gallagher
Âge personnage : 21 ans [22.02.96] Hiboux postés. : 3188 Date d'inscription : 22/03/2022Crédits : sovahnn Double Compte : Linnea, sang-pur norvégienne qui rêve de liberté
Eireen C. Gallagher
Dim 17 Nov 2024 - 10:45
Finding a way out - Event Labyrinthe
with Eireen C. Gallagher
23 Mai - Quelque part
Je la regarde, sans un mot, attendant qu’elle me réponde et son regard finit par dévier du mien, cherchant quelque chose dans la pièce.
« Où est le poulet ? Où est l'homme devenu poulet ? »
Tentative de diversion ou réelle inquiétude ? Savoir où était passé le volatile ne m’intéresse absolument pas à l’heure actuelle, là où des Détraqueurs peuvent surgir d’un instant à l’autre et quelque chose me pousse à croire que ce n’est pas le plus dangereux visiteur que nous sommes susceptibles de croiser en cet endroit.
« L'homme a mangé et est devenu un poulet, mais c'est un homme. »
Animagus ou victime d’un maléfice, le sort de cet homme ne me préoccupe que peu. Pour le moment, je ne pense qu’à ma propre survie et accessoirement à celle de cette jeune femme. Les autres ne sont qu’un objectif secondaire à mes yeux.
«La Gourmandise est un vilain défaut, surtout dans un lieu hostile. Il l’aura appris à ses dépens si ce que tu dis est avéré. »
Je fixe Eireen, sans un mot pour l’instant, ne sachant pas si je peux la libérer ou non pour le moment. C’est quelques secondes plus tard que des perles salées commencèrent à couler le long de son visage. Des excuses, des semblants d’explications mais qui semblaient pourtant affreusement sincère. Il y en avait encore aujourd’hui, des Sorciers qui ne savaient que faire de leur pouvoir. Ils étaient rares, mais ils existaient. C’était bien ma veine d’être tombée sur l’un d’entre eux aujourd’hui.
« Ce n'était pas moi… Mon corps fonctionnait sans moi, je ne serais pas revenu…»
La souffrance sur son visage et sans sa voix semble sincère. Je ne peux qu’imaginer la douleur et l’incompréhension, la crainte de blesser son entourage tout en ayant la sensation de ne pouvoir rien faire pour l’éviter. Je lève ma baguette et sans formuler le contresort la libère de ses entraves.
« Debout. Je n’ai pas l’intention de moisir ici. A toi de voir si tu me suis ou non. Evite de m’attaquer de nouveau, sinon je te laisse là, comme ton homme poulet. »
Sans attendre une réponse, je m’en vais de cette salle de banquet funèbre, avançant vers une porte qui n’était ni celle empruntée par les détraqueurs pour fuir, ni la sortie prise par Eireen et encore moins l’entrée que j’avais choisie pour arriver dans ce fiasco.
Cette pièce est sans lumière, sent le renfermé, l’humidité un peu à l’image d’une cave. Je monte ma baguette à hauteur de mon buste, murmurant un simple Lumos avant qu’une lumière faible et vacillante n’apparaisse au bout de ma baguette. Une entrave l’empêche d’accéder au plein potentiel du sort mais au moins je peux y voir un peu plus clair. Un bruissement d’ailes, suivi d’un caquètement me font regarder le sol, là où devant moi se trouve le poulet vu précédemment. Je souffle, agacée.
« Je suppose que tu es l’homme trop gourmand ou affamé pour agir avec raison. Suis-nous et je tenterai de lever l’emprise à ce moment-là. Je n‘ai pas envie d’avoir à surveiller plus mes arrières que nécessaire. A toi de voir ce que tu souhaites faire. »
Une fois de plus, je n’attends pas de réponse et j’avance. Je n’ai qu’une envie, sortir d’ici et me soigner. Je sens l’arrière de ma tête vibrer au rythme de mon pouls mais cela reste supportable, pour le moment. J’avance à taton, prenant garde à chaque endroit où je pose les pieds pour ne pas me retrouver dans le vide de manière inopinée car qui sait ce que nous réserve les murs de ces lieux ?
Je finis par arriver sur un couloir étroit que j’emprunte, prudemment, marchant pendant un moment qui semble durer des heures mais avec une lumière magique et non naturelle, sans aucun repère, difficile de dire combien de temps a réellement duré notre errance.
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Fenella A. Monarvant
Fenella A. Monarvant
Âge personnage : 29 ans Hiboux postés. : 357 Date d'inscription : 14/07/2019Crédits : Battery Fox- Bazzart
Fenella A. Monarvant
Dim 17 Nov 2024 - 10:45
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Imperium
Imperium
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Imperium
Mar 19 Nov 2024 - 21:31
Finding a way out
Mardi 23 Mai 2017 Quelque part - Event Labyrinthe
« […]je ne serais pas revenu… » C'était sur cette phrase pleine de lâcheté qu'Eireen posait sa défense, bien consciente de dessiné un bien mauvais portrait d'elle, mais c'était la vérité. Toute la vérité. Elle ne serait pas revenue, elle n'aurait pas su revenir d'elle-même. Elle avait détalé sans réfléchir, juste pour fuir, parce que c'était trop pour elle. Elle n'avait pris aucun repère et n'avait eu aucune stratégie, alors comment aurait-elle pu d'elle-même revenir si vite ? Son corps avait trouvé le chemin tout seul, il savait où tourner, pas elle. Elle avait suivi chacun de ses propres pas sans comprendre ce qui lui arrivait et ce n'était qu'une fois dans la salle qu'elle avait compris l'intention de revenir en arrière. Puis, il y avait eu la suite. Une défense bien maigre, mais qui semblait fonctionner, peut-être même un peu trop. L'Irlandaise sentait les liens se détendre pour disparaître par la suite. Dans une autre situation, elle s'en serait certainement réjouie. Là, c'était plutôt l'inquiétude qui s'emparait d'elle. Si elle reconnaissait le confort de ne plus être attaché, elle avait tout de même la crainte de recommencer, ce qui ne serait pas du coup de la femme aux cheveux noirs et la blonde ne pouvait que le comprendre. « Je pourrais p't-être gardé les mains attachées ? » Ainsi, elle serait moins dangereuse en cas de régression, ou alors la femme pourrait constater qu'il y a un changement si elle tenterait de se libérer -bah son corps, car ce ne serait pas elle-. Il y avait aussi le négatif… Avoir les mains attachées dans un lieu aussi… Hostile ? Ce n'étaient pas des plus pratique. Quant à la question de suivre cette inconnue, la question ne se posait même pas. Fenella était la seule personne ici qui ne semblait pas lui vouloir inutilement du mal -contrairement à tout le reste- et ceux, même si elle semblait être totalement désintéressée et insensible a son histoire d'homme poulet. Eireen n'avait donc pas tardé à quitter sa chaise pour suivre la femme tout en essuyant les sillons que les larmes avaient laissés sur ses joues. S'il n'avait pas fallu se mettre en mouvement, elle aurait pu pleurer encore longtemps, mais l'idée de ne pas moisir ici lui était suffisante pour se donner une nouvelle motivation. Reniflant bruyamment -elle n'était pas sûre que Fenella lui accorde le temps de retourner son sac à la recherche d'un mouchoir-, elle se réjouissait tout de même de quitter cette pièce maudite, même si elle craignait ce qu'elles allaient trouver par la suite.
C'était l’obscurité qui les accueillait. Eireen eut un frisson, on ne savait jamais ce qui se cachait dans le noir. La blonde eut le réflexe de frôler les poches de son jean à la recherche de son téléphone, car si elle avait constaté dès le début qu'elle n'avait pas de réseau, il lui restait de la batterie et une fonction lampe torche. Apporter un peu de lumière ne serait pas inutile. Sa camarade de galère -ou plutôt son rocher du jour- avait visiblement eu le même raisonnement, puisqu'elle leur apportait de la lumière rapidement. L'Irlandaise aurait certainement dû regarder ce que les faisceaux lumineux leur faisaient découvrir, mais au lieu de ça, elle regardait l'objet que tenait la femme aux cheveux noirs dans ses mains. Il ressemblait à celui que lui avait montré Sovahnn lors de leur rencontre et ce qu'ils appelaient baguette dans les livres qu'elle avait lus. Si l'instrument lui était apparu dans son champ de vision plus tôt, elle n'avait pas réellement eu le temps de le voir aussi bien qu'à présent. De ces lectures, elle en avait déduit que la tige de bois était en fait un catalyseur d'énergie ou un truc comme ça. Bref, c'était ce qui permettait de transformer le bouillon interne en un objectif, comme celui de faire de la lumière apparemment. Sa réflexion fut écourtée par la prise de parole de Fenella. Cette dernière s'adressait à une masse de plume qui se trouvait devant elle. Si Eireen n'arrivait pas à voir ce qu'il en était, elle devinait aux paroles de la femme qu'il s'agissait du poulet. Un sentiment de soulagement l'envahissait alors. Elle ne l'avait pas grillé. Il y a autre chose qu'elle comprenait aux paroles de la femme, elle ne se fichait peut-être pas tant que ça de l'histoire de ce poulet puisqu'elle l'invitait à les suivre en l'informant qu'elle pourrait essayer de l'aider par la suite. Bah, c'était ce qu'elle avait compris par "tenterai de lever l'emprise". En-tout-cas, ça ressemblait à une interprétation logique. « Ça arrive souvent ? » La question échappée presque à Eireen. Il faut dire que comprendre que la femme avait probablement une solution voulait dire que ce n’était pas un nouveau problème. Donc, ils transformaient fréquemment les gens en poulet de leur univers ? L'idée l'effrayait un peu. S'ils pouvaient faire ce genre de chose aussi facilement, qu'est-ce qui les empêchaient de le faire à quelqu'un d'autre à la moindre contrariété ? Ou même simplement pour "s'amuser". Un nouveau frisson parcourait l'échine de la jeune femme.
Plus tard, c'est un trio original qui parcourait avancé dans la -presque- obscurité. Eireen avait enfin sorti son téléphone pour activer la fonction torche. Ainsi, elle ne marchait pas sur les pieds de celle qui la précédait. Quant au poulet, il avait gagné l'épaule de la blonde -car elle avait bien noté qu'il avait du mal à suivre le rythme- et cette dernière faisait de son mieux pour ne pas penser au fait qu'elle portait un homme sur son épaule et non un poulet. Le poulet, c'était plus facile à accepter psychologiquement, même si ça restait tout de même insensé. Alors qu'elle avançait, l'Irlandaise entendait qu'on l'appelait. Pas par son prénom, pas comme pourrait le faire Fenella pour avoir son attention. Non, la voix, le terme utilisé, le ton… C'était celui de « Mhaimeo ? » C'était impossible, pourtant, c'était bien sa voix… Celle de sa grand-mère maternelle. C'était comme recevoir un coup-de-poing aux entrailles, c'était comme se faire renvoyer tout ce qu'elle avait souffert en pleine gueule, mais surtout, c'était impossible. Sous la surprise, Eireen avait arrêté de progresser et regardait dans l'obscurité, l'endroit d’où provenait la voix. Sur son épaule, le coq semblait aussi intrigué par quelque chose, il commençait même à déployer ses ailes pour prendre son envol lorsque l'Irlandaise l'attrapait pour reprendre sa route d'un pas rapide, à la limite de la course. « C'est impossible, elle ne peut pas être là, elle ne peut pas être là, elle ne peut pas être là. Elle est morte. Elle ne peut pas être là. […] » On pourrait croire que les paroles étaient adressés au volatile, mais il n'en était rien. C'était à elle et à elle seule qu'elle parlait. Madailéin Gallagher ne pouvait être là, elle était décédée à Limerick, cinq jours après qu'Eireen et Cillian aient eu 21 ans. Non, elle ne pouvait être logiquement là, mais elle ne pouvait pas continuer à l'entendre, c'était trop dur, car out ce qu'elle souhaitait, c'était se laisser emporter comme dans un rêve et aller serrer sa mhaimeo dans ses bras. Sauf que ces lieux, n'avaient rien d'un rêve, c'était plutôt un cauchemar immense.
À force de pas précipiter, Eireen atteignait un endroit où le sol qui avait accueilli ses pas jusqu’à présent fut remplacé par un sol de pierre grandement reconnaissable. Du marbre. L'étudiante en était sûre, elle avait sous ses pieds, un sol fait de cette pierre, ou en tout cas, une parfaite imitation. Surprise par le changement, elle s'arrêtait de nouveau, puis -avec l'aide de son téléphone- éclairait ce qui l'entourait à présent. Comme pour répondre à son geste, une lumière s’enclenchait. Devant la blonde, en escalier de marbre qui semblait partir dans plusieurs directions. Il y avait des marches qui montaient, d'autres qui descendaient. Certaines allaient sur la gauche, d'autre sur la droite. Mais quel que soit celui qu'on observait, on ne pouvait percevoir ou il allait. « Ça ne finira donc jamais ? » Déclarait-elle avec lassitude. Elle ne voulait qu'une chose, sortir d'ici. Dans un mouvement, elle relâchait le poulet qui était encore calé sous son bras puis se tournait pour trouver Fenella qu'elle avait doublé dans sa précipitation et qui était encore dans l'obscurité. « Fenella ? » Elle aussi avait-elle entendu la voix de mhaimeo ? Puis, un doute l'a saisi, pourquoi le coq voulait prendre son envol pour rejoindre la voix de sa grand-mère à elle.
Ft Fenella A. Monarvant
(c) LADY BANANAS
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Dé non lancé volontairement
Eireen C. Gallagher
Choupi Tchoupi
Eireen C. Gallagher
Âge personnage : 21 ans [22.02.96] Hiboux postés. : 3188 Date d'inscription : 22/03/2022Crédits : sovahnn Double Compte : Linnea, sang-pur norvégienne qui rêve de liberté
Eireen C. Gallagher
Hier à 23:57
Finding a way out - Event Labyrinthe
with Eireen C. Gallagher
23 Mai - Quelque part
Je ne cille pas, quand elle me parle de garder les mains attachées. Cela ne changera rien, si elle se remet dans le même état que tout à l’heure. Mis à part lui mettre plus de pression et risquer un débordement plus fort encore, je n’en vois pas l’utilité.
Je n’ai pas entendu sa question, trop occupée à regarder où nous allions, à me concentrer sur ce qui nous entoure pour ne pas me faire surprendre, ou du moins être la plus préparée possible. C’est en silence que nous avons progressé, notre marche rythmée par le bruit de nos pas et de quelques roucoulements de l’homme poulet, à supposer qu’il en soit réellement un. Comme plus rien n’avait réellement de logique depuis que j’avais mis les pieds dans cet endroit, je devais reconnaître que cela ne me surprendrait pas, qu’il reprenne forme humaine.
Je me rends compte que je n’entends plus les pas d’Eireen derrière moi. Depuis combien de temps le silence s’est-il fait ? Je ne sais le dire. Je me retourne, pour voir son flash qui n’est qu’à quelques pas de moi. Elle n’est pas loin mais ne bouge plus. Son téléphone étant à sa hauteur, elle n’est donc pas tombée, alors pourquoi s’est-elle arrêtée ainsi ? Elle se remet en marche, d’un pas précipité et je fronce les sourcils. Pas une deuxième fois, pas une seconde attaque. Je ne laisserai pas passer ce manque de maitrise de soi, pas question.
« C'est impossible, elle ne peut pas être là, elle ne peut pas être là, elle ne peut pas être là. Elle est morte. Elle ne peut pas être là. […] »
De qui parle-t-elle ? Elle me passe devant, comme si je n’étais pas présente et avance d’un pas décidé. Je commence à la suivre quand je l’entends.
« Laisse-là. Laisse-là partir, c’est plus sûr. »
Je me fige. Une sueur froide me traverse le dos et je ne me retourne pas. Je reconnais sa voix entre mille. Je sais que ce n’est pas lui, ce n’est pas Benjamin. Jamais il ne me dirait de laisser une jeune perdue toute seule. Jamais il ne me dirait de là laisser, alors que je suis totalement en mesure de l’aider. Si cela avavit été au-dessus de mes compétences, cela aurait pu être probable, mais pas dans ce cas présent.
« Tu n’es pas lui, va-t'en. Maintenant. Disparais, quel qu'esprit que tu sois ou être malintentionné, disparais ! »
La lumière de ma baguette croît, devient plus intense et forte et je m’avance pour rattraper Eireen, restant sur mes gardes. Je ne sais pas si elle aussi a entendu des voix, mais elle ne doit pas les écouter, elle ne doit pas se laisser contrôler par ses émotions, pas cette fois.
« Ça ne finira donc jamais ? »
Je la rejoins dans la lumière, et découvre, quelques pas derrière elle ces escaliers dignes de Poudlard. Il y en a partout, comme à l’école, à ceci près qu’ils ne bougent pas, du moins, pour le moment. Oh, comme je regrette à l’instant de ne pas être un Animagus volant pour trouver une sortie à ces escaliers...
Elle est là, la solution à cette épreuve.
Je m’approche d’Eireen qui vient juste de relâcher notre porte de sortie.
« Toi ! Si tu es vraiment coincé dans ce corps de duvet et de plumes rends-toi utile et trouve-nous une sortie. Tu peux bien mieux voir dans cette partie du labyrinthe alors je compte sur toi. Animagus déclaré ou non, ou victime d’un maléfice, je pourrai t’aider, sois-en assuré. »
L’oiseau de basse-cours semble comprendre et commence à battre furieusement des ailes. Sauf qu’une poule, ça ne vole pas, c’est trop lourd. Enfin, ça ne vole pas sans un coup de baguette. J’évite le sortilège de lévitation mais en utilise un qui lui permet de devenir aussi léger qu’une plume sans mauvais jeu de mot. L’oiseau, non sans difficulté décole et cherche une sortie, ou nous en donne en tout cas très bien l’impression.
« Je ne sais pas si tu as entendu quelqu’un, mais ne t’y fies pas. C’était un esprit je pense, ou un sortilège présent dans le couloir qu’on vient de traverser. »
Je regarde les escaliers, la nouvelle salle dans laquelle nous nous trouvons. J’ai l’impression de sentir du vent, de sentir de l’air, mais c’est peut-être simplement le contraste entre ce couloir étriqué et la grandeur de cette pièce.
« J'ai la sensation que nous approchons de la sortie. Du moins, j’ai envie d’y croire. »
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Fenella A. Monarvant
Fenella A. Monarvant
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Fenella A. Monarvant
Hier à 23:57
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