[Jessen et Armis] Se donner les moyens ...

Le membre 'Armis Moore' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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#1 'Maitre du jeu' :


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#2 'Blessures légères' :

SSecond round de lancé de dés

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#1 'Maitre du jeu' :


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#2 'Blessures graves' :


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#3 'Blessures légères' :

Respire.
Encore une fois.
Respire.

Ma respiration est bloquée, haletante et hésitante. L’espace est exiguë, difficile d’accès certes mais m’offre un temps de répit bienfaiteur pour analyser la situation. Il n’en est pas moins compliqué, m’empêchant d’une manière évidente d’atteindre de potentielles cibles et de me battre de manière frontale. La zone est pourtant un espace de répit, qui permettra en cas de grande difficulté de m’y replier pour éviter de me faire attaquer dans tous les sens.
D’une voix très légère, pour éviter de me faire repérer et baguette à la main :

“Cave inimicum. (Réussite)
/ Le sortilège indiquera à Armis si quelqu’un approche de la zone où il se trouve./
Hominom revelio. (Réussite)
/ Le sortilège indique à Armis la présence de : Lucy, Katy, Sen, Sam, Calvin, Lazuli, Ackley. Ne dévoilent pas la présence de personnes sur un balais, ou à la porte du château. /
Revelio. (Echec)
/ Il cherche à révéler les intrus dissimulés, échec./ “


Face à moi, un vide s’est créé après toutes ces années à subir les aléas de la météo. Combien d’années a ce château ? Combien de simulations ? Combien de vrais combats ? Pas vraiment le temps de m’intéresser à l’historique des lieux, j'éprouve une grimace en constatant le nombre de personnes présentes autour de moi. Tous, armés et en capacité d’infliger une série de douleurs particulières. Tous des duellistes hors pair, recrutés depuis sans doute pour certains des années, dont le seul plaisir aujourd'hui sera de me débusquer. Aucun doute qu’ils y parviennent, le vrai test n’est même pas là. Il repose dans ma capacité de résilience, à pouvoir retarder ce moment le plus possible. Une fois prisonnier ? Les règles changent, s’ils le veulent, ils peuvent user de tous les sorts qu’ils veulent pour pouvoir me faire parler. Dans une vraie situation, c’est ce qui fait basculer la délivrance d’une information capitale chez l’ennemi, ou non. A la vue du nombre de personnes déployées, il ne fait aucun doute que les choses seront difficiles.

Sans plus m’éterniser, j'observe l’espace au-dessus de moi lorsqu’un cris épais, lourd et hystérique retentit dans le silence qui régnait. L’espèce de cris s’intensifie par moment puis s’éloigne, symptôme évident d’allers-retours effectué sur un balais. L’homme est perché en haut de son balais et semble clairement s'amuser. D’un regard, il m’observe, ayant débusqué ma position rapidement en raison de son point de vue.

“Il est là ! Je l’ai trouvé ! Deuxième étage ! Il est là ! Il est là !”

Sans attendre, la baguette en main je cris :

“Locomotor Wibbly ! (Réussite)
/ Le sortilège frappe sa cible, lui fait perdre l’équilibre et le contrôle de ses jambes. Jasper tombe au milieu du château, incapable de bouger ses jambes. /
Désillusion. (Réussite)
/Le sort dissimule légèrement Armis/”

Sans plus attendre, étouffant un juron, je me décide à quitter la zone pour continuer dans le couloir. Plus loin, avant que je ne me rende compte, un homme sur son balais semble piqué vers moi, puis se redresse pour recommencer. Le cris que j’ai lancé et le sort suffisent pour lancer l’escalade du combat. Identifiant ma position, il se rapproche de plus en plus.

“Attrapez le ! “ Lance une voix plus forte. Plusieurs bruits se font entendre et des jets de sorts partent dans tous les sens. Incapable de rester dans ma position, toujours sous dissimulation, je déambule les escalier pour arrivé dans la zone principale du chateau. Peu d’espaces sont possible pour ce terrain de jeu et trois options s’offrent à moi : un escalier qui mène sous la pelouse de l’espace principale, sans doute les catacombes ou anciennes cellules, une zone à couvert qui ne me camoufle absolument pas des ennemis, ou l’aile nord par laquelle je viens et les salles, probablement piégé. Courant à une vitesse folle, le souffle court,

Arrivant sur le terrain, deux personnes s’y trouve, une femme qui smble cuillir des fleurs et un homme, marchant à une allure tranquille. Aucun des deux n’est armé et je les observe, restant près d’un mur alors que plusieurs sorts dans mon dos me parviennent. Qui en sont les instigateurs ? Aucune idée. Baguette en main, je dirige mees sorts vers la jeune femme (Lazuli).

“Repulso (Echec) ! Petrificus totalus (Echec).” Les sorts sont jetés avec trop d’imprecision, la jeune femme n’a même pas besoin d’esquiver. Chacun des sorts tombent derrière sur un haut mur en pierre et ricochent en l’air, en vain. Un soupir fend mes lèvres alors que prudemment j’avance baguette en main. Si la femme ne semble pas être inquiète de ma tentative, elle énonce d’une voix trop faible pour que j’entende quoique ce soit. Elle semble faire signe à une personne non loin, appelant sans doute des renforts.

Un duel avec deux sorciers c’est jouable, avec plus de participants c’est une mission impossible. Sans attendre réellement, je désigne l’homme qui avance désormais vers moi d’une nouvelle série de sorts. (Sen)

“Stupéfix (Réussite”
/ Sort atteint sa cible, Sen porte des cotres sorts tissés qui renvoie le sort et prive Armis d’un sens. /
/ Première blessure légère : surdité / cécité temporaire /

Le sort est lancé et atteint sa cible en plein sur le torse, ricochant. La lumière passe d’une couleur jaune à une couleur bleu, renvoyant sans que je m’y attende un autre sort. Le choc est brutal et me fait reculer de plusieurs pas. Le mouvement me ferait presque perdre ma baguette si je n’étais pas si fermement cramponné à ma baguette, les jointures des phalanges presque blanches. Sans trop comprendre ce que le sort a comme effet, j’observe l’homme face à moi se mettre à rire, sans pouvoir en déceler de son. Fronçant les sourcils, je m’éloigne en courant le plus rapidement possible. L’homme au dessus de moi (O’Conell) semble me suivre pour distinguer ma trace. Fonçant et énonçant quelques phrases que je suis désormais incapable de comprendre, il fonce à pique me survolant de quelques centimètres.

/Sortilège de désillusion ne fait plus effet sur Armis/

La douleur intervient avant même que je me rende compte de ce qu’il se passe. Un épais et visqueux liquide me tombe dessus, m’arrachant des cris silencieux qui me font presque tomber à genoux. Mes deux bras et une partie de mon cou semblent attaqués par une sensation qui me soulève l’estomac. Les larmes aux yeux, je cours, tentant malgré la douleur de me défendre.

“Confringo (Echec) ! Stupéfix ! (Echec)”

En vain, les sorts sont lancés alors que je cours et la cible est trop rapide. L’homme, dans un rire, s'éloigne en contournant le mur que je viens de franchir. Les escaliers mènent vers les catacombes. En franchissant l’espace qui mène vers l’escalier, sous une grande arcade, une mine explose que j’esquive de justesse. La seconde, pour laquelle je suis moins chanceux, explose sur mon passage et un sort m’affecte. Le souffle trop rapide, je m’engouffre presque tête baissée vers les escaliers. Quoiqu’il me soit arrivé, je n’en ai pas les effets. Un léger soulagement pourrait me parvenir si je n’avais pas d’autres soucis en tête.

Sans attendre, j’avance jusqu'aux catacombes qui révèlait une personne un peu plus tôt. Sur mes pas probablement encore quelques personnes, ambitieux de me faire tomber. Cela me laisse un tout petit peu de répit. Avançant, une grimace brutale sur le visage, déformé par la douleur prodiguée par l’acide. La technique est vicieuse, brutale, prête pour faire mal. Le liquide, même une fois tombé sur la peau, continue à manger la chair et à faire mal. Malheureusement, bien loin des considérations de confort, je continue d’avancer sans faire tout à fait attention. Le sol est abîmé, un enchevêtrement de mottes de terre, d’anciens pavés soulevés par les aléas de la nature. Le terrain est meuble, impossible à pratiqué et mon pied glisse suffisamment pour que mon pied se coince dans un trou. La baguette toujours en main, refusant de lancer un sort de vision ou de lumière pour mieux me repérer - par peur de me faire démasquer- elle me prive également d’une opportunité pour me déplacer sans me blesser.

Si la douleur me fait pousser un cri, il reste muet à mes oreilles, désormais sourd de tout élément, la transpiration dévalant ma colonne vertébrale. Je tire rapidement sur ma jambe prisonnière, dévoilant une cheville abîmée. Le pantalon autour de ma cheville est laminé et ma cheville exprime une vive douleur. Après plusieurs pas sans vraiment ressentir la douleur, instable, ma cheville pivote dans des torsions inhabituelles sur ce terrainirrégulier.

/ Seconde blessure légère : Entorse /

La douleur est si vive que je m'interromps un instant, dos contre un mur pour reprendre mes esprits. Les larmes qui depuis longtemps perlent à mes yeux menacent à tout instant de couler. Un regard à droite me détaille une silhouette. L’homme, âgé de quelques années probablement de plus que moi, se tient devant moi. Il porte des cheveux longs et un sourire amusé, presque divertit en me fixant.

Les sorts qu’ils lancent sont rapides et je ne dois qu’à mon aisance à être bon en duel pour les parer.

“Protego (Réussite).
/ Le sort lancé par Sam dans les catacombes est un échec. /
Fulgari ! (Réussite).
/ Le sort est lancé sur Sam qui est projeté au sol et a les mains désormais liées. Sa baguette tombe. /”

Les liens apparaissent désarçonnant le sorcier face à moi qui tombe à terre. Un rapide coup d’oeil m’informe de l’arrivée imminente des autres sorciers. Une lueur de lumière distingue leur présence, ils n’ont pas besoin de se cacher car en surnombre. Pour limiter tout risque, j’écarte de mon pied valide la baguette en la projetant à l’autre bout du couloir. Le temps que le sorcier y parvienne, je serais déjà loin.
Boitillant au fond des catacombes, l’humidité ambiante, je lance un dernier sort pour soigner tant bien que mal cette cheville. Pour parvenir à avancer et courir, il faudra au moins que je puisse poser le pied correctement.

“Ferula (Réussite).
/ Le sort est lancé sur la cheville droite d’Armis et fait apparaître une attelle qui maintient sa cheville. / “

Il n’y à plus qu’à poursuivre…

- 10 lancers maitre du jeu : les 5 premiers sont les sorts d'Armis / les 5 autres sont les sorts de ses ennemis
- 1 lancer blessure légère suite au combat
- 1 autre blessure grave suite au combat
- 1 lander maitre du jeu la question est : "Armis parvient-il à sortir du château seul ?"
Echec = non, il sort inconscient ou avec une aide donc arrêt combat / Réussite = oui

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#1 'Maitre du jeu' :


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#2 'Blessures légères' :


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#3 'Blessures graves' :


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#4 'Maitre du jeu' :

Les issus sont à peu près inexistants. Le bout du couloir ne mène à rien car, la préparation avant à été bien faite, de sorte d’éviter certaines possibilités, comme celles de la fuite. Le combat est la seule solution et dos à moi, le couloir qui commence à être infesté de “collègues” dont les ordres ont été clairs. Autant dire que le combat semble être une des seules solutions. Avec une cheville en moins, une partie de mes bras brûlés par l’ingéniosité des soldats face à moi. L'ingéniosité aussi des deux généraux, qui ne semblent pas manqué d’imagination pour pouvoir imaginer des tests et des entraînements testant tout un tas de compétences.

On peut au moins leur accorder cela, l’étude du terrain est bien faite et intéressante. Il s’agit de tester les compétences dans un terrain très similaire à ce qu’offrira la plupart des combats de certaines recrues, dans le noir, dans  un endroit tellement immense que les possibilités sont multiples. A cela, on ajoute des ennemis, tous avec des compétences différentes. Le terrain est étudié pour aller à la confrontation, autrement, si ce n’avait pas été le cas, j’aurais pu rester dans ma cachette initiale tout le long avec un sort pour me cacher.  Rien de plus simple, sauf quand les ennemis sont de toutes tailles, et surtout, investiguent les yeux en ayant disséminés des pièges.

Reculant prudemment, dos aux gravats, mon cerveau fait une embardée pour tenter de suivre toutes les idées qui me viennent. Détruire les gravats ? L’idée est tentante, mais rien ne me dit que j’en sois capable et vu ma cheville, je suis sûr que je ne suis pas apte à gravir les morceaux et m’extraire des décombres.

Un bruit assez fort provient du fond du couloir et par le mouvement, je dirais qu’ils sont au  moins quatre, voire cinq même si, encore une fois, d’autres sorciers peuvent se cacher sous d’autres formes.

Lee fracas ne me laisse pas vraiment le temps de réagir plus que ça, à la seconde où une ombre apparait, je lance les sorts, pas vraiment au hasard, mais vu la pénombre, les trajectoires sont légèrement incertaines :

“Expelliarmus ! “ (Dé 1 : Réussite) Le sort désarme le premier sorcier qui arrive, ce dernier, très rapidement se retourne pour se cacher contre un morceau de mur, esquivant de justesse mon second sort qui est lancé. “Petrificus” (Dé 3 : Echec). Le sort ricoche sur la pierre et s’écrase non loin, illuminant au moins une demi-seconde la pièce pour m’avertir du nombre d'assaillants.

L’échange de sort est malmenant, campé sur ma cheville invalide, je dois esquiver les sorts et bouger tout en m’arrachant des cris à plusieurs reprises. A un moment donné, le compte du nombre de sorts me paraît se perdre dans la bataille et j’ignore combien de temps se déroule durant lequel, eux comme moi tentons de lancer des sorts. Même si ma position en cul de sac n’est pas idéale, elle me donne au moins un avantage certain face à eux : je suis seul, tandis qu’eux doivent se batailler la place dans un couloir étroit. Une chance pour moi, car au moins, ça m’évite de devoir affronter plus de deux sorciers à la fois, ce qui réduit les possibilités de recevoir un sort.

“Expulso !’ (Dé 2 : réussite). Le sorcier face à moi se retrouve projeter en arrière. Pas de chance pour moi, son sort parvient à m'atteindre, me projetant, comme un effet miroir, sur  les gravats derrière moi. Le son est plus intense que la douleur, dans une premier temps, et mon bras se retrouve propulsé tellement fort contre un bout de pierre que la dislocation de l’avant bras est soudain. La peau perforée, je retiens à peine un cris, les larmes dévalant, malgré moi les yeux tandis que de ma seule main valide, je maintient ma prise sur ma baguette. Quoiqu’il advienne, la blessure devra malheureusement attendre.

Essoufflé, de la sueur dégringolant de mes tempes et le long de mon dos, je lance des sorts moins précis mais qui ont l’avantage d’atteindre leur cible en raison de l’espace étroit.

“Nebulus” (Dé 4 : réussite). Le sort est bienvenu  mais aussi un désavantage pour moi. Il lève très vite un brouillard qui rend la vue des sorciers face à moi difficile. Un dernier sort pour les éloignés (dé 5 : réussite), je parviens à m’extraire des gravats tant bien que mal. En dehors dans la cour du château, les autres sorciers semblent avoir disparus. L'entraînement est probablement terminé. Ce qui est une bonne chose, entre ma cheville détruite et mon bras, je parviens à tituber jusqu’à la porte du château.

Épuisé, je me laisse glisser contre un des murs, observant mon bras. Il faudra sans doute une potion mais je n’ai  rien sous la main. Tournant un peu de l’oeil, la tête contre la pierre légèrement en arrière je reprend mon souffle. Au loin, l’ensemble de mes collègues semblent réunis.