Armis Moore - War is coming

Nationalité: Anglaise Âge: 36 ans Sang: Sang-pur Patronus: Un lapinEpouvantard: Une tornadeBaguette: Bois de charme, moustache de Fléreur, 23 centimètres.
“Ce sont des baguette qui s'adaptent particulièrement vite et bien à leur propriétaire et qui assimilent le code d'honneur de leur propriétaire, et refuse donc d'accomplir n'importe quel acte qui ne correspond pas aux valeurs de leur maître, ce qui en fait un genre de baguette très raffiné et sensible.” (Source Wiki) / On notera que la moustache de Fléreur a une puissance faible. Souplesse de la baguette : Rigide
Don: AucunMétier: Département de contrôle et de régulation des créatures magiques / Service des esprits Groupe: Supérieur Votre rôle au sein du groupe: Activiste
TEST RP (uniquement pour Chef de groupe et généraux) (un minimum de 500 mots avec lesquels vous illustrerez son rôle de leader au sein du groupe)

Spoiler:

Armis est un homme qui semble être dans l'ambivalence permanente. Vous comprendrez vite que le dicton "La faim justifie les moyens" s'associe très facilement à sa personnalité. Sur le test de personnalité, il fait partie de la catégorie commandant. Ce sont des personnalités fortes qui techniquement représentes un faible pourcentage de la population. Dôté d'un charisme important, les "commandants" sont associés à des leaders. Ils inspirent confiance et parviennent à assembler les foules dans un but commun.

Ce charisme est une grande capacité sociale, extravertit il puise son énergie avec ses pairs. Armis est très bon pour identifier les qualités et les talents des autres et pouvoir les exacerber. C'est un allié majeur dansbeaucoup de choses, il a la capacité de soutenir, inciter au dépassement de soi. En contrepartie, il n'est intéressé socialement qu'à des personnalités qui sont capables de se confronter à la sienne. Il valorisera les personnes capables de se mesurer à lui intellectuellement, d'avoir des capacités sociales similaires.

Armis ne peut pas être décrit comme toujours loyal. Il le sera à la seule condition que le plan, le projet ou la personne lui permettre d'arriver à son but. Il ne s'encombre pas des dialogues inutils. Cette particularité de caractère l'oblige souvent à manquer de tact avec les personnes qu'ils jugent innefficaces, incompétents ou non essentiel.

En amour pour autant, Armis est un homme dévoué, passionnel. Sa baguette magiquele prouve, sa passion est ce qui le rend le plus attachant, en toute matière. C'est aussi pour cela qu'il est très enclin à atteindre son  but, incapable de se détacher de ce qu'il a en tête, de manière professionnelle ou en terme de loisirs. Cela fait généraement de lui quelqu'un qui va au bout des choses, s'investie (parfois trop). Les relations qu'il peut avoir ne sont jamais des relations épisodiques, elles sont importantes à ses yeux, rares mais privilégiées.

De la même manière, bien que très sociable, il connait beaucoup de personnes. Le cercle fermé de ses amis est très pauvre mais distiller sa confiance n'est pas une chose aisée. Sa capacité émotionnelle à montrer ses émotions est réservée au domaine privé. En extérieur, il peut paraître froid, distant, non impliqué mais ce n'est qu'une façade bien travaillée.

Quel est votre avis sur la situation actuelle ? Les temps sont difficiles. Il y à discension politique au sein du foyer Moore. Son père est obsesionnellement fidèle à Johan Walters, sans doute par loyauté et par vieille tradition. Il ne pense pas qu'il manque d'implication dans la cause, plutôt que ses moyens sont limités. Son père octroie les erreurs au fait que la garde de Myrdin, et ceux qui ne sont pas assez impliqués ternisse son image médiatique.

Pour Armis, les choses sont différentes. D'une nouvelle génération, il aimerait un renouveau pour la cause. Il ne pense pas qu'une personne plus ferme soit nécessaire, mais sans doute une personne qui ne soit plus autant impliquée dans la scission entre les Supérieurs. Une personne qui pourrait leader, fairs corps unique et permettre à la cause de grandir.

Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre ce clan ? Armis vient d'une famille assez endoctrinée sur les opinions politiques. Son père surtout, croit beaucoup au fait que la magie est en danger. A cela, on ajoutera qu'Armis s'est engagé plus fermement politquement à la mort présumée de son homme. Il considère les responsables comme les moldus en grande partie, pour ne pas avoir enquêter ou avoir trouver de  réponses. Devenu assez parano à ce sujet, il a l'impression qu'ils ont caché beaucoup d'éléments sur leur enquête, dissimulé des preuves. La disparition n'a pas été assez concluante dans le monde magique mais il leur porte moins rigueur.
Il a envie de s'impliquer plus grandement dans la cause. On ajoutera que c'est une grosse pression familiale également.
Du point de vue de son allégeance, il croit fermement en la cause et ajoute à cela une partie de vengeance personnelle. C'est un disciple qui respecte la hiérarchie, le respect du cadre et la valeur des ordres. Si un supérieur face à lui est néanmoins incompétent, il n'appréciera clairement pas de s'allier à lui ou de répondre à ses ordres. Il ne pourra pas non plus en parler ouvertement, ne voulant pas porter de préjudice à son père en particulier.
Les tensions au sein des Supérieurs sont compliqués à gérer et il pense que la sitiation doit être mieux maitrisée, en particulier en distillant les informations à un cercle plus fermé. Il espère surtout que les traitres sont minimes et que  les discensions ne vont pas les affaiblir plus que cela.

Récap de votre histoire (inscrire les évènements les plus importants de votre vie) :
— Armis est né le 5 mai 1980.
— Il est entré à Poudlard en 1990. Il a terminé ses études en 1999.
— Concernant sa famille, son père travaille au ministère de la magie. Il a un frère plus grand que lui de deux ans nommé Silas. Son frère a toujours eut de mal avec l’idéologie familiale mais il a très vite apprit à se taire à ce sujet. Quand il a fini ses études, il a refusé de suivre le schéma classique familiale et de travailler pour le ministère, il a choisit un autre métier, s’extrayant le mieux possible du conflit politique. Secrètement, Armis le soupçonne de vouloir s’engager avec la garde de Myrdin, même si ce dernier aura du mal à y entrer vu sa famille. Ils ont une entente compliquée sur le plan des opinions politiques, surtout depuis qu’Armis s’est engagé politiquement, depuis la mort de son amoureux. Son frère ne comprend pas spécialement ce revirement.
Ils ont une sœur plus jeune de 5 ans, nommée Elyna, elle est encore trop jeune pour s’impliquer politiquement. Armis est un peu plus proche d’elle que son frère Silas. Elyna a un esprit très passif et tranquille, suivant les opinions familiales, l’obligation de se marier avec assiduité.
Son oncle du côté maternelle s’est marié à une moldue et ils n’ont plus jamais entendu parler de lui. Encore vivants sans doute, il a été rayé de la famille. Plus personne n’en parle, c’est un peu tabou.
— Son homme est mort et a rendu Armis très parnoïaque et colérique par rapport à cela. Il est mort en 2013. En 2016, l'enquête a été définitivement close par manque de preuve. Déclaré mort présumée, le corps n'a jamais été retrouvé. Aucun indice ne semble avoir été trouvé.
— Armis a travaillé un temps en tant que sous-traitant dans le bureau au ministère pour  le compte de son père. Il a accédé au titre par pistonnage (bien qu'il ait des bonnes compétences). A la mort de son homme, il a changé de poste plusieurs fois, puis pris une année sans rien faire, rongé par ses émotions.
— Récemment, il s'est fait recruté par un trafiquant de dragon pour enquêté sur un Supérieur travaillant au ministère. Armis a accepté, en grande partie parce qu'il s'ennuie. Il a pour mission d'enquêter sur cet homme et de vendre les informations. Pour cela il s'est fait embaucher dans le même service que lui. Ses anciennes références l'ont beaucoup aider pour intégrer le poste, ce qui ne rend pas spécialement suspect cette demande.

    Votre histoire complète :

 Cette histoire commence dans la douleur. En réalité, pas tout à fait mais, elle me donne l’impression d’avoir réellement commencé là. Parfois le chemin est moins important que le but à la fin. Il arrive qu’on se trompe et que les choses ne se produisent pas tout à fait de la manière qu’on le souhaiterait. Inutile de vous raconter d’où je viens, ça n’a pas plus d’importance que d’où j’arrive, de quel chemin sinueux j’ai décidé de partir. Remontant alors le temps si vous le voulez bien. De quelques dizaines d’années.

On oublie jamais vraiment ce genre de personnes dans nos vies. C’est irrémédiable, elles s’ancrent en nous avec la force conquérante d’un premier amour, du premier émoi. Saisissant, j’imagine que vous connaissez la sensation. Insidieuse, elle s’accroche à nous par petit élément, sans même que l’on s’en rende compte réellement. Un regard, le premier souffle, le premier rire. La première fois qu’on s’offre un souvenir en se disant qu’on lui laissera de la place, là quelque part sur une étagère. Le temps lisse les choses, rend les soupirs persistants, les caresses plus soutenues. Sans le vouloir on se fait le gardien de ce secret lorsque quelque chose vous chuchote à l’oreille que c’est trop beau pour être vrai. Ça l'est, c’est bien plus que ça. Ce sont les frissons sur les bras lorsque cette personne passe à côté de vous. C’est la contraction désagréable, d’attente, lorsqu’on est loin de l’autre. Le tremblement, la passion. L’envie. Le désir. Les vagues de ce quelque chose qui nous rend fébriles, inertes,  inaptes. Et ça y est, je suis convaincu que là, j’ai votre attention.

Croyez-moi, il a eu la mienne, de bien des façons. Une bouffée d’air frais au travers d’une famille carencée, absente. Le genre de personne qui vous aide à fuir les cris de votre mère seule dans son lit en pleine journée. C' était un peu tout cela, et tellement plus à la fois. Fuir une famille défaillante, ça a été une stratégie de survie. Le meilleur moyen de rentrer le plus tard possible pendant les vacances, voir de ne pas quitter l’école de magie pour les revoir. Une stabilité manquante. Oh et je sais ce que vous allez vous dire, c’est probablement une mauvaise excuse pour la suite. On démarre tous dans la vie de manière inégale, c’est la sélection qui le décide. Peut-être aussi quelques mauvais choix de vie. Quoi qu'il en soit, il a su s’imprégner de moi. Les destins sont des choses malléables, le notre s’est croisé à cette fameuse école. Lorsque les regards adolescents et les maladresses s’entrecroisent de beaucoup de courage. Pas dans la même maison d’appartenance, bien loin d’être de la même année.

C' était un jeune homme brillant, bien plus que moi. Il s’acharnait  à lire des livres en tout temps, souvent isolé près d’une forêt, tentant d'abandonner le spectre des autres au loin. La vérité, c’était que peu de monde était jovial avec lui. Pas vraiment aimé, peut-être pas très bien traité. Ce qu’il fuyait le plus, c’était le regard hargneux des autres, la méchanceté de l’adolescence. C’était un homme qui partageait le plaisir des choses simples, l’amour des plantes, la douceur d’une belle magie. Cela, personne ne nous l’apprenait plus jeune. Il semblait transformer chaque rancœur, chaque moquerie, chaque douleur en quelque chose de magnifique. N’est-ce pas une force ?

Ce jour-là, je l’ai rencontré en me prenant les pieds dans une racine, tombant à la renverse près de lui. Le jeune homme qu’il était m’a regardé, relevant les yeux de son livre, ses cheveux brun tout autour de son visage, mangeant ses rougeurs. Il était beau, de cette beauté discrète qui vous donne envie de prendre le temps de découvrir pourquoi aucun mot ne sort de sa bouche. Il avait de cela quelque chose de trop discret, incapable de parler, il vivait dans l’insolence d’être silencieux dans un monde trop bruyant. Peut-être qu’il m’a appris à apprécier d’autres choses avec le temps. Bien sûr, il savait parler, il jugeait sans doute que cela n’était pas nécessaire pour communiquer.

Cette histoire ne commence pas là mais, vous avez le contexte. Il me permettait de m’enfuir. Quoi de mieux que de s’évader avec un livre ? Partir en vacances à tout moment, quand on le veut et surtout partout. Et pour cela, pas besoin de parler. Les premiers temps, les échanges ne se résumaient qu’à quelques lectures nocturnes, quand les regards nous laissaient libres. Peu de mots échangés, que le plaisir d’un silence latent, des choses qui se calment. De faire la paix avec les cris dans ma tête.

C’était un homme éprouvé, qui regardait le monde avec gourmandise. Il n’était pas éteint non, il brillait dans sa solitude, mourant d’envie de s’évader, partir. Un être libre, il avait la capacité de s’évader et non plus que physiquement mais par pensée. C’est un trait que j’ai toujours envié chez lui. Moi, prisonnier des miennes.

Le perdre, c’est ce qui a vraiment été dur. Se lever le matin avec une boussole déréglée. Regarder une fenêtre sans voir le temps passé. A l’intérieur ce vide, ces cris, ce sentiment d’être seul. Rien de plus affolant que de se lever le matin sans avoir l’impression de s’être réveillé. Pas de fatigue. Juste l’impression obscène d’être coincé quelque part, sans personne pour pouvoir vous secouer. Viscéral comme sensation, quelque chose d’absent en nous-même. Se regarder dans un miroir et se faire peur. Avoir peur de soi-même, coincé seul dans un lit. C’est à ce moment-là que les pensées sont les pires, les plus vicieuses. C’est ces moments que votre esprit choisit d’être créatif, d’y penser. Se dire que finalement, quelques solutions sont assez simples pour faire taire tout cela.  
Se lever, s'effondrer. Se relever, trembler mais plus de plaisir. S’immerger dans sa baignoire, envisager de ne pas ressurgir. Fixer son regard dans le vide. Être appelé, ne pas répondre. Être touché, avoir du dégoût. Rigoler mais pleurer pour de vrai. Et ça y est, j’ai perdu votre attention. Au moins un peu.

Le perdre, c’est ce qui a fait le plus mal. Me perdre aussi. Se reconnaître, se construire avec la perte de Lui, ça a été comme manquer d’air. Il me manquait. L’image que j’avais de moi avec lui me manquait.

Dans le monde où j’ai grandi, avec une mère défaillante, écrasée par la dépression et un père absent, on n'obtient pas les armes pour se défendre face à cette perte. Pour tout le reste, il fallait être victorieux, fier de son héritage. La famille Moore a toujours été très traditionnelle : elle aimait les dîners tard le soir, les balades nocturnes. Mon père s’enfermait après dans son bureau avec son propre frère, mon grand-père et semblait discuter des heures. Petit, j'épiais  le bruit à la porte avec mon grand frère Silas, utilisant d’abord juste nos oreilles puis des petits gadgets enchantés pour y parvenir. Nos oreilles d’enfants n’y comprenaient pas grand chose. Ils parlaient de lignée, de guerre, d’amour, de devoir, d’obligation. De transmission. De nous, les enfants. De notre futur. Après tout, n’est-ce pas l’interrogation de tous les parents à un moment donné ? Une époque où Silas rentrait encore dans les rangs, où il était encore mon grand frère, un modèle pour qui j’avais toute l’affection qu’un garçon peut avoir. Rêvant de poursuivre ses traces à Poudlard, d’être dans la même maison que lui, de grandir comme lui.
Notre père était un homme ferme, distant, perdu dans un travail au ministère qui le dépassait. Evidemment, ma mère était aimante, attentionnée, vibrante. Un jour, elle a perdu le goût de vivre sans que personne ne s’en inquiète. Elle semblait s’éteindre et aucun soigneur magique n’a su réellement trouver un soin adapté. Elle était devenue au fil des ans cette femme qui s’enlisait dans son lit, qui attendait impatiemment le retour de ses fils pour  les vacances.
Peut être que c’est la famille Moore qui ne lui plaisait plus ? Peut-être que quelque chose avait changé quand Elyna, ma petite sœur est née. Quelque chose d’irréparable. Avec ce genre de famille, difficile de s’armer plus que cela. Ce n’est pas tant qu’ils étaient durs à vivre, plutôt qu’ils étaient …absents.

Cela faisait plusieurs années qu’on se fréquentait. La plupart du temps en secret, même s’il était de bonne famille, ce genre de relations  n’avaient pas les bonnes grâces de ma famille. Il aurait fallu qu’il soit une femme. Qu’il ait le même âge. Avec trois ans de moins, nous nous voyions par intermittence pendant que je tentais tant bien que mal de trouver une place, loin de mes proches qui vivent en campagne. Ce n’était rien, en réalité. La distance n’effaçait pas les sensations. Elle les exarcerbaient, les rendant plus vivantes, plus étouffantes. Avec le temps, il est devenu très possessif, plutôt jaloux. Il est devenu envahissant, accroché, accro en fait. Ce n’était rien qu’un peu plus de passion. Toujours un peu plus de lui.

Le matin où il a disparu, mort en fait, présumé mort, ressemblait à tous les autres. Ses lèvres contre les miennes, son souffle qui s’accélère. Le soupir puis le gémissement éprit d’un orgasme doux, en douceur qui n’est présent que pour se dire bonjour. Certains conquièrent le corps de l’autre comme un nouveau pays et c’est souverain. Il est partit le sourire aux lèvres, l’humour, la joie de vivre qui lui manquait à l’école au visage. Il s'agissait d’une belle journée, la pluie s’était éteinte, le printemps arrivait. La promesse de plus de temps. Brutal comme information. C’est un moldu qui est venu taper à la porte. Je ne travaillais pas ce jour-là, supposé rédiger  un rapport depuis la maison pour mon père dans le bureau dans lequel j’officiais - pistonné évidemment - depuis quelque temps. La méfiance au visage, j’aurais dû garder la porte fermée. L’empêcher de partir ce matin-là. Une flaque de sang a été retrouvée. N’avez-vous pas des nouvelles ? Trop de sang pour que ce soit un accident, mais pas de corps. Rien de plus. Aucune piste. Aucune ?

Le temps s’est égrené avec l’espoir, l’envie de le retrouver. La police moldue n’a rien su faire bien sûr. Les enquêteurs sorciers n’ont rien trouvé de plus curieusement. Comme s’il s’était volatilisé. Les questions n’ont pas eu de réponses pendant des mois, des années. Sa famille l’a considéré comme mort au bout de trois ans. Son frère l’a toujours pensé en vie quelque part. Son père en fuite, puis mort. Sa mère : tué par un moldu dégénéré. Et moi, j’avais le coeur en perte de lui.

Sa famille :

La famille Moore prend source dans une lignée assez ancienne. Les branches sont surtout d’Angleterre mais prennent quelques racines ailleurs, notamment avec un ou deux mariages associés à des personnes en Italie. Il s’agit d’une famille plutôt aisée, elle possède plusieurs propriétés en Angleterre, certains en Italie par affiliation. D’une descendance qui traditionnellement s’engage pour sa communauté, au service des autres en particulier au sein du Ministère. De père en fils, la tradition l’oblige en quelque sorte. Principalement pour garder un pied très ferme dans la question de la politique, pour pouvoir avoir de l’impact, s’impliquer. Du côté des parents d’Armis, la question ne s’est jamais vraiment posée. Premier garçon, né, son parcours était décidé avant même sa naissance. La question de l'héritier qui doit porter l’honneur, le respect, la droiture de leur position était ancrée. Au cours de son enfance, il a suffit d'insuffler un peu de ces positionnements. Lui apprendre combien ses actions, plus même que celles de son frère et de sa sœur, auront un impact sur tous. Lui montrer qu’en respectant le cadre, en croyant au fait que la lignée et la magie ne sera protégée qu’au service d’une purification efficace. L’adolescence a forgé le reste de ce qu’il manquait, bon à l’école, bon dans son comportement. Il était surtout très heureux d’attirer l'attention de son père. Le rendre fier. Par extension sa famille, ses oncles, ses tantes. Sa grand-mère.

Le père d’Armis quant à lui, est employé comme cadre au sein du Bureau de la Criminalité et de la Cour de justice magique. Il a passé les échelons petit à petit au sein du ministère, arrivant à sa position, ambitieux d’obtenir un jour peut être un rôle comme dirigeant. La vérité, c’est qu’après que sa femme se soit montrée instable, la confiance manque à ses collègues comme à ses supérieurs depuis quelques années pour pouvoir parcourir les derniers échelons.
C’est un homme froid, distant, trop souvent absent. Il consacre l’ensemble de ses journées au travail et en rentrant le soir, il résumait sa journée sans omettre certains détails. Le cadre était fermé, la parole lui était forcément donnée à table, comme ailleurs. Ce n’était qu’à cause de son charisme sans doute ? Ou peut être bien que dans cette famille, la valeur de la parole d’un homme prime sur celle d’une femme. Celle de sa mère n’avait pas beaucoup d’impact, pas quand ça concerne la lignée, l’avenir ou le travail. Qu’avait-elle à en dire ? Au bout d’un temps,  plus rien d’ailleurs. Elle a continué à se perdre dans une dépression qui n’avait pas vraiment de solution. Avec le temps, même Armis n’a plus su comment l’aider. Il lui en voulait en quelque sorte, de ne plus être là, de ne pas le soutenir non plus. Son père lui a toujours été droit, pas forcément présent mais, au moins il n’était pas allongé sur un lit à longueur de journée.

La relation entre Armis et son père s’est forgée dans le respect mutuel. S’il était à la hauteur, qu’il le rendait fier, la relation se déroulait bien.  En cas d'écart, de manquement, les punitions étaient assez édifiantes pour ne pas que l’envie lui reprend d’essayer. Quelques fois tout au plus, car même si Armis avait l’âme un peu rebelle à l’adolescence, il a toujours été assez intelligent. Assez du moins pour comprendre qu’il ne servait à rien de lutter contre tout cela. Avec le temps, il a juste commencé à y croire de lui-même, à y adhérer. C’était une relation fédératrice, plus il grandissait, plus l’impression de lui plaire le rendait fort, confiant en lui-même. A l’adolescence, lorsqu’il a commencé à fréquenter son petit-ami,  il a caché  les premiers mois sa relation. Loin d’être acceptée de prime abord, son père était même plutôt très virulent face à cela. Il l’a battu plusieurs fois en lui disant qu’il fallait qu’il change “de mode de vie” pour pouvoir rester au sein de la famille. Sa mère était moins fermée, peut-être qu’elle avait toujours su, d’une certaine manière. Après plusieurs mois difficiles, de déception dans le regard de son père, le secret est resté dans le cercle intra-familial. Personne d’autre n’était au courant, et officiellement, il s’agissait de son meilleur ami qui a disparu. Rien de plus. Le tabou a perduré, assez pour que malgré les questions parfois un peu intriguées soient fermées dès qu’elles étaient évoquées en repas de famille. Il n’était plus là, on en parlera plus. Secrètement, la question de savoir si le père d’Armis n’est pas lié à la disparition de son amant se pose. Armis ne se la posera jamais, trop respectueux et proche de son père, cela ne lui viendrait pas à l’esprit.


Il a un frère plus grand que lui de deux ans nommé Silas. Son frère a toujours eut de mal avec l’idéologie familiale mais il a très vite apprit à se taire à ce sujet. Quand il a fini ses études, il a refusé de suivre le schéma classique familiale et de travailler pour le ministère, il a choisi un autre métier, s’extrayant le mieux possible de la politique. Secrètement, Armis le soupçonne de vouloir s’engager avec la garde de Myrdin, même si ce dernier aura du mal à y entrer vu sa famille. De plus, un traitre dans la famille, ce serait un bon moyen pour se faire tuer. Au moins par l’un de ses oncles. Armis et Silas ont une entente compliquée sur le plan des opinions politiques, surtout depuis qu’Armis s’est engagé politiquement, depuis la mort de son amoureux. Son frère ne comprend pas spécialement ce revirement.
Ils ont une sœur plus jeune de 5 ans, nommée Elyna, elle est encore trop jeune pour s’impliquer politiquement. Armis est un peu plus proche d’elle que son frère Silas. Elyna a un esprit très passif et tranquille, suivant les opinions familiales, l’obligation de se marier avec assiduité.
Son oncle du côté maternelle s’est marié à une moldue et ils n’ont plus jamais entendu parler de lui. Encore vivant ? Peut être. Il a été rayé de la famille. Plus personne n’en parle, c’est un peu tabou.

Surnom: Mr Hyde Genre : comme bon vous semble Âge: 27 ans Ancienneté Rp: préhistorique Comment avez-vous connu le forum: Alors, très belle question. On m'a parlé random du forum, un certain joueur que vous connaissez bien. Et en fait, par sortilège d'obligation je suis venu. J'ai ouvert la porte et la BIM BOUM,  je suis resté. Mais c'est pas tout, j'ai en plus de ça décidé de créer un double-compte. Mais quelle idée, franchement.  Présence: Relativement là Scénario: nop Double compte: Newrose Walsh Avatar : Joseph Morgan

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