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[Topic commun] Event du 07/09/2015 - Now it's time to run

 :: Autour du monde :: Grande Bretagne :: — Ecosse :: Poudlard :: Rez-de-Chaussée.
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Jeu 1 Mar 2018 - 20:38
Now it's time to run
Topic commun !



Lundi 7 septembre 2015 - Au petit matin

Résumé : Se référer à l'Event.

Règles & indications:

  • Pour plus de facilité, veuillez utiliser les codes suivants pour signaler aux autres que vous entrez ou sortez de l'intrigue.
    ENTRE
    Code:
    [center][font=Impact][size=18][color=#99cc33]ENTRE[/color][/size][/font][/center]
    SORT
    Code:
    [center][font=Impact][size=18][color=#cc0000]SORT[/color][/size][/font][/center]

  • Favoriser les posts courts pour faire avancer les choses (1000 mots max environ)
  • N'hésitez pas à utiliser le système de TAG pour indiquer aux joueurs que vous interagissez avec eux (voir News)
  • Vous n'êtes pas forcé de prendre en compte TOUTES les actions de TOUS les joueurs. Il vous est par exemple possible de ne parler qu'avec UNE personne pendant plusieurs réponses.
  • Vous pouvez venir seul ou accompagné dans le topic commun.
  • Vous êtes libre de quitter le topic quand bon vous semble. Faire un One Shot est possible également.

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Imperium
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Imperium
Mar 6 Mar 2018 - 17:24
ENTRE

Ça devait arriver. Ça faisait des années qu’ils l’attendaient, comme si tout dans leur vie ne faisait que les amener vers cet instant précis. Ce moment où ils avaient finalement tous compris que c’était fichu. Quelques uns avaient bien eu la présence d’esprit d’éviter de revenir au château pour la rentrée. Certains avaient souhaité partir après que Logan ait pris la décision la plus dure qu’il soit. Mais tous avaient compris dès cet instant que l’issue serait fortement des plus violentes. Les négociations étaient terminées. Le jeu s’était achevé. A présent venait l’attaque, la finale, celle qui ne cesserait pas, celle qui n’était pas là juste pour les effrayer, juste pour leur montrer où la puissance se trouvait réellement. Ils avaient le nombre. Ils avaient la qualité. Et aujourd’hui, ils avaient surtout gagné.

C’était fini. Il n’y avait plus de résistance, plus de Poudlard, plus de sécurité relative. C’était chacun pour sa peau. Beaucoup essayaient encore de les repousser. Mais pas lui.

Cette fois, Alec avait compris. Les paroles de Logan résonnaient encore dans sa tête, celles de ce jour où il avait décidé de laisser un gamin mourir en refusant de se soumettre. Ils avaient déjà perdu, ils le savaient ce jour-là, tous les deux. Sinon Logan ne se serait pas comporté ainsi. Il savait sans doute des choses que son cousin ignorait. Toujours était-il qu’en cet instant, alors que le château était à feu et à sang, son bras le brûlait énormément. Une trace sombre courrait de son poignet à son épaule. Un sort. Une promesse qu’il ne pouvait que respecter.

Courant à en perdre haleine, baguette à la main, il tirait à vu sur tous les ennemis qu’il croisait, un seul objectif en tête : Aileen. Et pourtant, pourtant !, elle n’était réellement pas celle vers qui il aurait aimé cavaler à l’heure actuelle. Mack, en priorité mais, bien heureusement, elle n’était pas ici. Il s’agissait d’une réalité qui l’angoissait au plus haut point depuis un long moment. Une réalité qui l’avait fait faire des allers retours entre le château et l’extérieur pendant une grande partie des vacances, mais depuis la première attaque, il était assigné à résidence. Cela dit, aujourd’hui, à l’instant même, Alec était heureux qu’elle ne soit pas là. Peut-être était-elle en danger, et cette possibilité le bouffait. Mais au moins, elle n’était pas présente dans ce carnage.

Sautant par-dessus le cadavre d’un jeune garçon, Alec aperçu bientôt celle qu’il recherchait. Lui fonçant dessus, il dû esquiver fuyards et attaquants avant de la rejoindre finalement.
Bien sûr, il aurait préféré se concentrer sur Jayden, Jordane ou Sovahnn. A vrai dire, depuis le jour où les deux Rivers avaient signé le pacte, il espérait qu’il pourrait les croiser, les emmener. Fuir ensemble. Avoir cette chance. Mais jusqu’ici, pas moyen de les discerner dans la foule.

Alors il se contenterait d’Aileen pour le moment, puisque c’était là le tenant de cette putain de promesse.

Déboulant en manquant de se prendre le mur de pierre juste à ses côtés, Alec lui saisi immédiatement le bras pour l’arrêter.

« Tu viens avec moi, on doit dégager ! »

Il aurait probablement dû faire les choses autrement, d’autant qu’il y avait entre eux un certain contentieux.
Surtout en prenant en compte son caractère de merde oui !

Oui, aussi.

Elle ne l’aimait pas. Elle ne lui faisait pas confiance. Mais aujourd’hui, elle devrait le suivre.
Il y avait engagé sa vie. Le marque sombre qui rougeoyait sous le tissu de sa chemise était là pour le lui rappelait. Elle brûlait, marquait sa chair, lui signalait que, jamais, on ne rompt un serment inviolable.

« Aileen, je déconne pas, on doit y aller ! »
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Alec Kaleb Rivers
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Alec Kaleb Rivers
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Alec Kaleb Rivers
Mer 7 Mar 2018 - 9:58
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Nora n’a pas réussi à éloigner Adrian de son père, Leiv a pu recommencer à respirer correctement après le jugement. Suite à ça il a même eu l’opportunité de voir son fils plus souvent et c’est avec un véritable bonheur que je vois ces deux-là évoluer dans la maison ou lors de nos balades chaque fois qu’il est avec nous. Oui, la maison, celle qu’on a achetée en Norvège et dans laquelle on vit tous les deux – trois, avec Fenrir – et donc quatre lorsque Adrian est là. J’ai l’impression de vivre dans un rêve éveillé, en toute honnêteté. L’été m’a semblé être un long fleuve tranquille malgré ces quelques embuches qui sont venus l’agrémenter. Comme le jugement, bien sûr, puis ce « tremblement de terre » qui a secoué Londres – sans doute ce qui nous a poussé à accélérer nos recherches de maison, à vrai dire. L’endroit où nous vivons est paisible, presque irréel tant il est beau, et Leiv a pu y ouvrir son cabinet – Mon sexy docteur …

Enzo est passé fin juillet, accompagné de William, pour se faire enlever les cicatrices qui barrent son torse depuis quelques années maintenant. Je n’ai jamais oublié la peur que j’ai eu le jour où c’est arrivé, le jour où je l’ai retrouvé en sang, les veines en feu à cause de l’argent qui brulait tout son organisme … Je crois que je suis presque aussi heureuse que lui d’avoir vu ces marques disparaitre. Ensuite nous sommes partis en vacances quelques temps, Adrian, Fenrir, Leiv et moi. On a fait un petit détour par l’Australie et j’ai pu faire la connaissance d’Olivia, la grand-mère d’Enzo et Derek. Après avoir échangé quelques fois par courrier j’ai été réellement heureuse de découvrir cette femme merveilleuse à la tête d’une famille relativement imposante. Les Ryans ne sont pas une denrée rare, il y en a même un petit nouveau qui va pointer le bout de son nez d’ici quelques semaines : La grande sœur de Leah – que j’ai eu le plaisir de revoir aussi – va bientôt donner naissance à son premier enfant.
Et elle n’est pas la seule : Victoria se rapproche petit à petit du terme et dire que j’ai hâte de voir la bouille de ce petit être est un doux euphémisme. Autre surprise, question naissance certains nous ont fait une jolie blague … Fenrir et Maya, la chienne de Vicky, sont les heureux parents de trois petits chiots qui commencent à devenir plus que vifs. Cadeau surprise initié lors d’une de mes précédentes visites chez elle et Benjamin au printemps dernier … Ils ne sont pas encore sevrés, mais tous placés - dont un chez nous, je n'ai pas résisté. Le mélange entre les deux chiens est plutôt réussi je dois bien le dire !
En aout nous avons eu l’occasion de partir tous les deux en amoureux avec mon Homme du Nord, côte espagnole pour passer voir Rina bien sûr, et Dimitri mon Muffin préféré, puis quelques jours dans le Sud de la France, un vrai bonheur. Ça nous a fait énormément de bien à tous les deux. Puis les sorties avec Margo qui deviennent légion, aussi, sans parler des visites chez les parents ou ma Grand-Mère, du côté de Leiv aussi parfois. J’ai enfin pu faire la connaissance de son oncle et j’en suis ravie.

La famille, les amis, la liberté de mouvement … un nouveau quotidien s’installe et je l’apprécie plus que je n’aurais pu l’imaginer alors qu’il m’a été très difficile de dire au revoir à l’ancien.

C’est à partir de la fin du mois que tout a commencé à basculer. Fin aout, au lendemain de la Pleine Lune, j’ai reçu un appel m’informant qu’il y avait un problème avec Enzo. Alors qu’il aurait dû retrouver sa forme humaine au petit jour rien ne s’est produit et à l’heure actuelle, malgré les recherches, il évolue toujours tel un Loup, chaque jour un peu plus sauvage, chaque jour un peu moins humain. Je ne cède pas à la panique, nous trouverons une solution, une potion, quelque chose – à commencer par la cause de tout ceci. En attendant il est sous surveillance et malheureusement, nous ne pouvons pas nous permettre de le laisser évoluer seul, où il veut, parce qu’il devient dangereux malgré lui. Les effets du Tue-Loup commencent à faiblir, comme si son organisme s’y habituait ce qui en soit n’a rien d’étonnant. J’ignore si le départ de son frère l’a affecté, je sais simplement qu’on a évité le pire la veille quand le cadet à montrer les crocs à son ainé parce qu’il s’approchait de William de manière peu avenante. Les nerfs de tout le monde sont à vif, c’est une certitude.
J’ai fait quelques allers-retours, le manque de sommeil commence à se faire sentir mais aujourd’hui c’est mon refuge qui me manque. Ma maison, mes nouveaux repères, les bras de mon homme que je rêve de voir devenir mon mari au plus vite. Pourtant c’est à Poudlard que je me trouve, les nerfs en pelote, furieuse de la situation. Il y a quelques jours un enfant a perdu la vie aux portes du château et même si je comprends la réaction de Logan, le sens de ce sacrifice, je vis cette mort comme un échec. Je ne suis plus enseignante ici, je ne suis plus Directrice adjointe non plus, j’ai simplement décidé de venir pour la rentrée, pour aider, pour former mon remplaçant, etc … Et même si au fond ça n’a rien de vraiment étonnant, je n’imaginais pas que les choses puissent prendre cette tournure.

L’attaque a surgit au petit jour, la première détonation a donné le ton immédiatement. Ils sont là, après avoir rodé aux portes pendant des heures, des jours, après avoir fait monter la tension au sein de l’école, ils entrent. Ils vont tout faire pour en tout cas. La porte de la chambre que j’occupe s’ouvre à la volée, baguette à la main, je m’engouffre dans le couloir d’un pas rapide mais mesuré, les réflexes revenant au grand galop alors que les indications et ordres commencent à tomber auprès de ceux ayant eu le même réflexe. Première chose : Mettre les plus fragiles à l’abri. L’esprit vide de tout je n’ai aucune pensée pour les miens, je ne peux pas me le permettre même si j’espère de tout mon cœur rentrer près d’eux.
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Mer 7 Mar 2018 - 10:36
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Ils sont là, juste là. Recroquevillée sur son lit, Julian ne cherche même plus le sommeil. Cela fait presque une semaine qu’elle ne dort que par légères phases, que son esprit est embrumé. Incapable de réfléchir, incapable de mettre les choses en place dans sa tête. Elle n’a même pas eu la force d’écrire à Jeroen. Pour lui dire quoi ? Qu’elle a été idiote de revenir ? Qu’elle est certaine qu’au moment où ils entreront dans le Château, elle va mourir ? Pendant de longs mois, Julian avait cru être plus forte que ça. Elle avait renoué avec ses vieilles habitudes, retrouvé son sourire habituelle, fait toutes les conneries possibles et imaginables. Pendant l’été, elle avait vécu un rêve entre sorties, fêtes et moments de douceur avec Jer’. Et puis la rentrée avait sonné et machinalement, sans réfléchir, elle avait pris le chemin de Poudlard. Parce qu’elle n’avait nulle part d’autre où aller. Elle aurait pu rester avec Jeroen mais l’idée d’être toujours chez sa famille, de dépendre de gens ayant des liens si forts entre eux… Elle n’y arrivait pas. Alors elle avait pris le train sans grande conviction, se disant qu’elle aurait le temps de réfléchir là-bas, de voir quoi faire. Elle avait hésité un temps à rester loin de l’école mais n’ayant pas le courage de réfléchir à son avenir, pas l’envie non plus, elle avait suivi le chemin normal. Simplement. Et pourtant maintenant, elle donnerait n’importe quoi pour avoir fait un choix différent.

Le regard fixé sur les rideaux qui ferment son lit, Julian n’arrive plus à savoir si elle a dormi pendant la nuit ou pas. Elle a l’impression d’être un zombie, que chacun de ses mouvements est lent, que son cerveau est incapable de réfléchir. Elle ne bouge pas. Elle attend qu’il soit l’heure de se lever, d’aller dans la Grande Salle la boule au ventre. Julian fuit les fenêtres, elle refuse de regarder à travers. Elle a entendu les récits de ceux qui avaient regardé dehors le 3 septembre. Elle sait ce qu’il s’est passé dehors. Elle refuse de regarder. Elle ne veut pas les voir. Elle sait qu’ils sont là, et c’est déjà trop lourd.

Julian sursaute et sa main se crispe sur sa baguette qui se trouve à côté d’elle sur son lit. Elle a entendu une sorte de boum. Est-ce qu’elle s’était assoupie sans s’en rendre compte ? Un autre. Son cœur se met à battre à une vitesse hallucinante et ses sens sont en alerte. Un cri. Julian bondit hors de son lit, balaye son dortoir du regard. Les autres filles se réveillent, le sommeil allégé par la tension. Elles se regardent toute. Un autre bruit sourd. Un cri. Elles s’agitent dans tous les sens et Julian, déjà habillé, déjà prête, sort en courant du dortoir. Les autres ne tarderont pas à faire de même.

Elle court, aussi vite qu’elle le peut. Julian remonte rapidement les marches qui mène de la salle commune des Serpentards au rez-de-chaussée. Elle se retrouve rapidement dans les couloirs et bien vite, ses la mènent vers le Hall d’Entrée, sortie évidente. Mais point d’entrée aussi. Julian se fige. Ses jambes ne bougent plus, la main qui tenait si fortement sa baguette pend désormais, inerte le long de son corps. Ils sont là. Juste devant elles. Ils sont entrés et déjà, ils s’envolent vers les différents couloirs et les différentes ailes du Château. Une douleur vive lui transperce la poitrine et la pousse à porter sa main sur cette dernière. C’est comme si, soudainement, les blessures de la dernière attaque s’ouvraient de nouveau. Elle a l’impression qu’elle se vide de nouveau de son sang dans les gradins. Elle ne sait pas que ce jour-là ils visaient surtout Jeroen et ça n’a pas d’importance. Ils ont failli la tuer une fois et elle a l’impression d’être une cible vivante. Elle le sait, ils ne la laisseront pas vivante. Sauf qu’il n’est pas là pour stopper l’hémorragie, il n’est pas là pour la porter dans ses bras jusqu’à l’infirmerie. Elle est seule face à la douleur. Seule face à la terreur.

Julian ne s’en rend pas compte mais elle tremble. De tout son corps. Elle n’a toujours pas bougé. Une personne court, fuit et la percute. Son épaule bouge sous l’impact avant de revenir à sa place initiale. Elle voit ce qu’il se passe devant elle. Elle entend les cris. Elle voit les corps tomber lourdement au sol ou s’agiter sous la douleur. Mais elle ne bouge toujours pas, elle en est incapable. Le masque se fissure lentement. Elle ne s’en est jamais remise. Elle n’a jamais été plus forte qu’eux. Ils la tiennent, ils l’ont brisée. Et peut-être que cette fois, ils vont réussir à couper son souffle pour de bon.
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Mer 7 Mar 2018 - 15:59
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Les choses dérapent, ça n’a plus de sens tout ça ! Pour être franche, la jeune femme s’était longtemps demandé si revenir à Poudlard valait le coup. Dans le contexte et le climat actuels, s’engager dans des études lui semblait presque désuet et dépourvu de tout sens commun. Elle était revenue pourtant, comme beaucoup d’autre, malgré les évènements de cet été… Malgré la noirceur qui semblait s’emparer du pays, la métamorphomage avait refranchi les portes de ce qu’elle considérait autrement fois comme sa seconde maison. Cette rentrée était pourtant étrange, et si elle avait retrouvé de nombreuses têtes… Takuma lui manquait à l’appel et son absence avait un petit côté déprimant qu’elle n’arrivait pas à cacher.

L’école vivait dans un climat tendue depuis quelques jours et sincèrement, elle-même ne savait plus sur quel pied danser. Elle avait assisté à la scène comme beaucoup. De loin, mais elle avait tout vu et à partir de ce moment-là, tout n’avait été que chaos ! Ce jeune était mort et elle n’arrivait même plus à savoir si elle était d’accord avec ça ou non. Égoïstement, elle s’était vue rassurée de ne pas être à sa place. Parce que les choses auraient pu prendre une tournure différente si ça avait été le cas, ou alors ça n’aurait peut-être rien changé et dans ce cas… cette réalité la déprimait encore plus. A plusieurs reprises, elle avait tenté d’aller lui parler, essuyant échec sur échec. Il l’évitait encore et la métamorphomage commençait sérieusement à se demander si elle avait toujours sa place en ce lieu. Au fil des jours, ce sentiment de solitude n’avait fait que grandir pour ne plus la quitter.

La belle n’avait pas spécialement fermé les yeux de la nuit. Préoccupée par ses pensées, elle n’était pas dupe. Cette sommation ne resterait pas isolée, ça devait forcément déraper. Et s’ils revenaient, quelle chance elle avait au juste ? Un premier bruit l’avait fait sursauter alors qu’elle faisait tournoyer sa cuillère au fond de sa tasse de thé. Puis un second, et la tasse s’était brisée au sol finissant de la réveiller. Un frisson d’angoisse l’avait paralysée quelques minutes à peine, comme si son cerveau s’était mis en pause pour éviter d’affronter l’évidence. C’était finalement les cris et les détonations qui l’avaient ramenée sur terre avec une violence non maitrisée ! Ils étaient là, ni portes, ni barrières pour les retenir aujourd’hui. S’en était fini de la résistance, et de tout le reste.

Sortant de la salle commune, la jeune femme n’avait même pas cherché à rester cachée. Pas par amour du risque, ou acte suicidaire, juste une question de bon sens. Les tours n’avaient rien de sécurisant en temps de guerre. Elle avait cherché un instant Jordane avant de comprendre qu’elle n’était pas là. Dans les couloirs, la panique se lisait sur les visages. Baguette sortie, elle s’était retrouvée dans le hall d’entrée sans réellement s’en rendre compte. Tout se bouscule et finalement, elle se retrouve prise de court, à croire que tout ce qu’elle avait pu apprendre lui échappait sans contrôle possible. La métamorphomage cherchait un visage familier, une assurance que ceux qu’elle connaissait était bel et bien toujours là. C’était une main sur son bras qui l’avait reconnectée. Prise ferme et une voix qu’elle n’avait pas tout de suite entendue. « Tu viens avec moi, on doit dégager ! »

Elle n’avait pas tout de suite répondu, se dégageant juste de sa prise dans un réflexe salvateur. Ca n’était pas tant sa personne le problème, juste un sale pressentiment tant la scène lui semblait surréaliste. « Aileen, je déconne pas, on doit y aller ! »

« Hors de question, lâche-moi ! »

Alec qui se soucie d’elle, c’est louche. Croyez-le ou non, la jeune femme avait vu ses alarmes se déclencher à vitesse grand V. Prenez ça pour de la parano, mais on l’avait droguée pour la faire parler, poignardée, alors oui la crainte d’être kidnappée lui avait légèrement effleuré l’esprit. Et quoi de mieux pour ça que d’accorder sa confiance à un visage familier. Foutaise ! Sa baguette, elle l’avait dirigée dans sa direction et lui avait balancé un sortilège pour le propulser à quelques mètres dans un éclair bleu, puis un second pour tenter de le mettre K.O. Elle n’avait pas pris le temps de vérifier si le second avait atteint sa cible ou non que déjà elle s’éloignait, se mêlant à la foule. S’ils pensaient qu’elle allait se laisser berner avec autant de facilité… Déjà elle changeait les traits de son visage. Il lui semblait avoir repéré Ismaelle tout à l’heure, peut-être qu’elle saurait elle apaiser le chaos et éclaircir cette confusion qui l’empêchait de réfléchir correctement. Alors quand elle avait reconnu les traits d’Ismaelle, elle n’avait pas réfléchi. Figure maternelle par excellence au château, elle savait pouvoir avoir confiance. Plus qu’en un Alec soudainement avenant envers elle. Se pointant devant elle, sa parano nourrie par l’ambiance, elle ne réfléchissait plus.

« Ils utilisent du polynectar. Alec n’est pas Alec… Il a essayé de me kidnapper. Je suis sûre que ce n’était pas lui ! Ou alors il est sous imperium j’en sais rien, mais c’est pas Alec… »

Tout en parlant, elle avait repris ses traits normaux, incapable de se maitriser plus longtemps, tant elle cédait à la panique. Elle devait trouver Marek, ou Jordane…

@Alec Kaleb Rivers, @Ismaelle L. Stoneheaven
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Mer 7 Mar 2018 - 21:05
L’urgence. L’urgence qui coule dans leurs veines, qui bat à leur tempe, absorbant la logique, la réflexion. Seule l’angoisse parle. Seuls les objectifs. Seule la survie. Et pour lui, sa survie est liée à celle d’Aileen. Il n’a pas promis de la sauver, non, il a promit de tout faire pour. Y compris en laissant de côté ses autres proches. Elle est son unique objectif et s’il ne le suit pas, la marque le lui fera payer au prix fort.
Les yeux de la jeune femme papillonnent lorsqu’elle se retourne vers lui. Ils cherchent différents points dans le décor, ils cherchent l’ennemi, le prédateur. Nous sommes des proies. En cet instant, le corps s’en souvient. Il sait qu’il lui faut fuir, qu’il lui faut se battre en dernier recours, mais surtout qu’il doit fuir. Alors, partout, les gosses courent. Parce qu’il lui semble qu’ils ne sont plus que ça en cet instant. Des gosses. Des gamins apeurés. Tous. C’est ça le plus angoissant, certains adultes parfois si forts semblent atteints également de cette étrange maladie.

Elle arrache son bras à son emprise.

« Hors de question, lâche-moi ! »
« Putain ! »

Interjection.
Pas le temps de dire plus que, déjà, il volait à l’autre bout du couloir. Bien sûr, son arme était là, mais il n’avait pas imaginé ce genre de réaction de la part de la jeune femme. Il aurait dû, oui. Mais dans la panique, Alec n’avait pas réfléchi. A vrai dire, une fois au sol, il se rendait surtout compte qu’il aurait simplement dû l’assommer et la charger sur son épaule, ça aurait sans doute été beaucoup plus efficace comme plan.
Le cœur battant à tout rompre, il avait vu un nouvel éclair exploser à quelques centimètres de lui, suivi d’un autre. Le premier venait d’Aileen, le second, il aurait été bien en peine d’en distinguer l’origine.
Aller, debout ! De nouveau, il courrait, cherchant du regard Aileen, incapable de la distinguer dans la foule. Elle était là quelques secondes plus tôt merde ! Ça n’était pas possible ça ! Pas un instant, il ne fut capable de réaliser le statut de métamorphomage de la jeune femme, assez pratique pour échapper à un assaillant dans ce type de situation.
Dans sa course, il avait rapidement percuté une jeune femme à la chevelure rousse qu’il mit quelques secondes à remettre, trop pris dans son sentiment d’urgence envahissant.

« T’as pas vu Ailee…. »

Son regard passant de visages en visages, une main sur l’épaule de la jeune femme – celle-là même qu’il avait choqué l’instant précédent – il lui fallu revenir vers son interlocutrice avant de comprendre l’état d’hébètement dans lequel elle se trouvait.

« Julian ? Ju ? Hey regarde-moi ! Tu ‘peux pas faire ça, tu peux pas bloquer là, maintenant tout de suite. Ça va aller, mais ‘faut que tu te reprennes ! Julian ? »

Son bras le brûlait, lui rappelant qu’à l’instant présent, il ne faisait probablement pas exactement tout son possible.

« J’dois… j’dois trouver Aileen. J’ai un moyen de sortir d’ici alors tu peux me suivre si tu veux mais j’dois la trouver. »

J’peux pas te laisser, j’peux pas te laisser, j’peux pas te laisser.

Tu laisseras ceux que tu aimes de côté s’il le faut. Mais tu te concentreras sur Aileen, tu m’entends Alec ?

@Julian A. Neil @Aileen H. Rowe
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Jeu 8 Mar 2018 - 19:10
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Que fais-t-on quand on est attaqués et qu’on ne sait pas réellement bien se servir de la magie ? Très bonne question. Peu assidue à certains cours magiques, Sovahnn s’était en revanche mise à suivre ceux normalement organisés essentiellement pour les moldus. Bien sûr, coachée par certains de ses amis, elle s’était améliorée. Assez pour passer les examens de deuxième année. Beaucoup moins pour faire face à des assaillants qui ne faisaient pas dans la dentelle. Il y avait clairement une différence entre se faire attaquer par Enzo, Jordane ou Takuma et par des tarés sans pitié. Courant comme une furie, Sovahnn s’était pourtant retrouvée à foncer droit sur un Supérieur, le percutant de plein fouet pour le faire basculer par-dessus la rambarde avant elle-même de s’y raccrocher au dernier moment, s’épargnant une chute probablement fatale.

Pourquoi faisait-elle ça ?

Pourquoi se mettre encore plus en danger ?
Sérieusement ? Parce qu’elle marchait comme ça. Parce que l’adrénaline pulsant dans ses veines la faisait se sentir plus vivante en cet instant où sa vie ne tenait plus qu’à un fil. Parce qu’ils étaient là pour tout leur prendre. Pour lui faire du mal, elle qui était une sang de bourbe. Elle chez qui la magie avait des ratés. Elle était tout ce qu’ils exécraient. Et elle bouillait de les savoir ici, empiétant sur leurs terres, de nouveau là pour répandre leurs sordides idées dans les jeunes esprits. Et parce que… franchement, quitte à crever, autant les en faire baver.

Non, c’était n’était pas logique. Non, ça n’avait finalement pas de sens. Mais elle s’était reconstruite dans un monde où ils avaient été là pour lui faire du mal. Ça avait été son lot quotidien depuis son réveil. Et, bizarrement, comme tout ce qui la faisait se sentir vivante à en exploser, elle avait adoré leur mener la vie dure. Ou du moins leur rendre la pareille. Et, oui, c’était peut-être un signe de dépression, mais le calme n’avait pas forcément été bon pour elle. Alors en cet instant, l’adrénaline parlait à sa place.

Passant une jambe par-dessus la rambarde de l’escalier mouvant non loin, elle réussi à se retrouver de nouveau sur le plancher des vaches, songeant que quand elle faisait ce genre de conneries en courant après Takuma ou Enzo…. Disons que ça lui avait fait un bon entraînement pour ce qui serait sans doute sa dernière journée sur Terre. Une idée qui l’enrageait plus encore.

Des petites billes dans la main, elle regarda avec un demi-sourire les Supérieurs qui s’engouffraient tout en bas. L’instant suivant, les billes enchantées tombaient, prêtes à exploser dans de grands éclats aveuglants et bruyants. De quoi laisser plus de possibilités à ceux qui savaient se servir de leur baguette.

Pourtant, derrière elle, un bruit la fit sursauter. Un Supérieur, baguette en main, qui se tournait vers elle. Trop proche pour se servir de magie ? Très sincèrement, elle hésitait entre sauter et lui balancer une bille dans la bouche. C’était con ?

Oui.

Sa tentative de seconde option fut plus qu’infructueuse mais eu au moins l’avantage de surprendre l’Homme qui l’attrapa par le bras pour bloquer son geste, lâchant sa baguette tandis qu’elle s’agitait comme une folle, essayant d’utiliser les prises martiales apprises par Jordane pour se dégager.
Malheureusement, une fois de plus, elle ne put qu’en convenir : entre son amie et elle, il y avait un fossé et ses pauvres tentatives ne furent pas bien efficaces.

Le bras de l’homme callé contre sa gorge, serrant de plus en plus fort ; lui, en revanche, semblait bien plus convainquant dans son genre….
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Sovahnn Dawn Lockwood
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Sovahnn Dawn Lockwood
Sam 10 Mar 2018 - 12:21
C’était comme si plus rien ne fonctionnait en elle. Elle avait beau essayer de se réveiller, de sortir de cette torpeur, elle n’en avait plus la force. Julian se sentait vide, totalement vide. Comme si peu à peu, minute après minute, elle était en train de sortir de son corps. Il y avait bien une petite voix au fond d’elle qui essayait de se faire entendre. Celle de la Julian sûre d’elle, guerrière, que rien n’avait réussi à mettre à terre. Mais cette petite voix était si faible, comme cachée derrière une vitre, qu’elle n’arrivait pas à faire taire les autres. Celles qui lui disaient que c’était un cauchemar. Celles qui lui rappelaient encore et encore ce qu’elle avait vécu plusieurs mois auparavant. Les coups de poignards. L’impression de s’échapper lentement. Et le regard de Jeroen. Où était-il putain ? Pourquoi est-ce qu’il n’était pas là, à lui tenir la main, à l’entraîner vers l’extérieur ? Pourquoi ? Julian aurait pu pleurer de rage, de détresse mais son corps refusait tout mouvement, toute réaction. Même cette percussion, il sembla l’absorber et l’oublier aussi vite. Comme s’il devait rester dans cette position, comme si rien ne devait le détourner de ça.

Il y avait cette main s’attardant sur son épaule et se visage qui mit quelques secondes à se dessiner clairement devant elle. Alec. Oui c’était bien lui. Il commença à lui parler, cherchant à la sortir de sa torpeur. Julian, avec le peu de volonté qui lui restait, chercha désespérément à s’accrocher à lui. A cette voix qui était familière, rassurante. Il voulait l’aider, il était cette main tendue cherchant à l’arracher à elle-même.

« Ils vont tous nous tuer Alec… ."

La voix de Julian était blanche. Mais c’était un premier pas. Son regard parvint enfin à se fixer dans celui d’Alec, à retrouver une forme de conscience. Oui, si elle ne bougeait pas, ils allaient la tuer. Il y avait peut-être encore un espoir. Bouger. Sortir de cet état. Ju’ sentit sa volonté revenir peu à peu. Mais alors Alec lui expliqua qu’il devait retrouver Aileen, qu’elle pouvait le suivre. La jeune femme reçut comme une gifle alors que son ami se mettait déjà en mouvement. Il ne pouvait pas la laisser-là. Elle avait besoin de lui. Alors, dans un geste de désespoir, instinctif, elle glissa sa main dans celle d’Alec et se mit à courir avec lui. Ses doigts se serrèrent fort dans les siens et alors qu’elle avançait, presque traînée par son ami, elle reconnectait peu à peu avec le monde. Le choc se dissipait légèrement, juste suffisamment pour lui faire comprendre la situation. La nécessité de ne surtout plus s’immobiliser, d’avancer. Alec était sa bouée de sauvetage en cet instant et elle s’accrochait à lui avec désespoir.

« Pourquoi tu dois trouver Aileen ? »

Julian avait lâché ces quelques mots le souffle court, comme si le choc qui se dissipait venait seulement de lui donner la possibilité de respirer complètement. Alors que le brouillard dans son esprit semblait s’éclaircir, cette question l’avait frappée. Pourquoi Alec partait-il à la recherche d’Aileen, ça ne lui ressemblait pas ? Julian n’avait cependant pas l’esprit pour trouver une réponse et elle arrivait à peine à se concentrer sur ses pas. Ses jambes étaient fébriles, Alec courrait vite et plusieurs fois, elle manqua de tomber.

@Alec Kaleb Rivers
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Sam 10 Mar 2018 - 19:22
‘Qu’on se comprennent bien Alec. Tu privilégies ta vie et celle d’Aileen. Tu fais tout ce qui est nécessaire pour suivre le plan. Si ça signifie faire du tors à tes proches, alors il en sera ainsi. Si ça signifie en oublier en route…’
‘J’ai compris l’idée Logan.’


Oui, il avait compris l’idée. Il l’exécrait mais, dans le contexte actuel, et sous le choc de cette journée-là, il avait accepté et consentit au serment. C’était probablement con mais il lui avait semblé que les arguments de Logan étaient justifiés. S’il avait une chance de plus que d’autres de s’en sortir, oui, il l’utiliserait. Il y aurait une zone pour transplaner ouverte pour lui. Et seul lui savait où elle se trouvait. Car le château était bouclé, ça ne changeait pas. A moins de passer par l’ouverture que les Supérieurs avaient indéniablement fait dans l’enceinte. Sauf que pour ça… il faudrait passer précisément là où ils étaient en masse. Alors, oui, il savait qu’il était dans son intérêt d’agir comme ça. Cependant entre la logique et ses réactions instinctives, il y avait un monde. Le serment était bien là pour ça, Logan était loin d’être un idiot. Il avait fait en sorte qu’au dernier moment, Alec ne fasse pas demi-tour, qu’il ne perde pas de temps pour aller trouver untel ou untel. Il avait cherché à minimiser les risques. Ce qu’Alec, lui, ne savait pas en revanche, c’était que, quitte à être foutus, la direction avait prévu de faire sauter les barrières magiques, permettant à un maximum de fuyards de s’éloigner de la zone de lutte. Enfin, ça, c’était dans le cas où ils auraient le temps d’agir et où ils ne se voileraient pas la face.

Pour l’instant, les frontières étaient bien délimitées. S’il y avait des fuyards à s’y amasser, ce serait actuellement en pure perte.
Ça ne durerait pas.

Mais, ça, le jeune homme n’en savait rien. Alors il bloquait sur la notion d’urgence. Celle qui faisait qu’il n’était pas en train de chercher Jayden à l’heure actuelle, qu’il ne grimperait pas dans les tours pour espérer y croiser Sovahnn ou Jordane et qu’il ne participerait pas à une riposte suicide.  Et pourtant, il s’était arrêté une seconde en voyant Julian. Julian, hébétée, perdue en plein centre de ce qui lui semblait être l’apocalypse.

« Ils vont tous nous tuer Alec… ."
« Oui, ça c’est vrai essentiellement si tu restes là à jouer au pot d’fleur. »

Une cible mouvante, c’est vachement moins dure à supprimer. Surtout si elle riposte. Alors tu vas te bouger les miches ma grande, parce que je ne te lâche pas comme ça.

Du moins, c’était ce qu’il aurait aimé dire. Alec aurait souhaité en être profondément convaincu. Et en temps normal, il l’aurait prise sur ses épaules si c’était nécessaire. A présent, il n’était pas tout à fait persuadé d’en avoir la possibilité. Heureusement, la belle rousse avait eu un semblant de réaction, s’accrochant à lui, faisant descendre sa tension d’un cran (riquiqui le cran).
Il ne l’avait pas laissée plantée là plus longtemps, la forçant à le suivre dans sa course à la recherche d’Aileen. Avec un peu de bol, la faire bouger ré-alimenterait assez son cerveau pour qu’elle cesser de bloquer sur place (ce qui, biologiquement est foutrement con comme pensée).

Au moins, la jeune femme s’était en effet mise à le suivre, bien que difficilement parfois et repris assez conscience des choses pour tiquer sur l’énormité de sa recherche actuelle.

« Pourquoi tu dois trouver Aileen ? »
« Parce que Logan me l’a demandé. Il y a un endroit où on peut transplaner, il l’a ouvert spécialement pour ça. Sinon le reste est fermé alors surtout, bordel, ne me lâche surtout pas. »

Parce que la seule idée, là, de la perdre dans la foule le paniquait. Comme la pensée de ceux qu’il laissait actuellement derrière lui.

« Ah putain elle est là ! »

A peine l’avait-il repérée qu’un sort verdâtre percuta un gosse juste devant lui.
Volte face.

« Avada Kevadra. »

Le Supérieur bascula en arrière.
.ça t'en fait trois Alec.
Fini de jouer. Allez vous faire foutre.

Retour vers Aileen qui était aux côtés…. D’Ismaelle. Le plan B constitué de la possibilité de l’assommer pour éviter qu’elle ne fuit de nouveau risquait d’être compromis. S’il faisait ça, Ismaelle réagirait sûrement.

Surtout vu ce qu’elle venait de lui dire, pour le coup.

Quelques secondes plus tard, ignorant la méprise de la métamorphomage, ils arrivaient à leur niveau.

« Aileen, putain, t’arrêtes tes conneries : Logan m’a chargé de t’embarquer loin d’ici, alors tu me suis, c’est pas négociable. »

Salut Isma. On dit ce genre de choses en pleine bataille ? Non. Non, on est d’accords. Le regard appuyé qu’il lui jetait, l’air de dire « tu m’aides ou je l’assomme », lui, en revanche, était bien réel.

Et…. Elle le connaissait, elle, le plan de Logan ? Sûrement. En fait il n’en savait rien.
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Alec Kaleb Rivers
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Lun 12 Mar 2018 - 0:36
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Je m’étais éveillé en panique comme mes autres comparses. Le dortoir des garçons chez les Poufsouffles était déjà en bordel lorsque je m’étais levé de mon lit. J’étais encore en pyjama lorsque j’avais suivi les autres à l’extérieur de notre salle commune pour voir et comprendre ce qu’il se passait. Je m’étais stoppé net lorsque j’avais vu un homme s’en prendre à un étudiant qui tentait désespérément de fuir de la menace de sa baguette magique.

Ils étaient revenus. Encore une fois.
Après ce qu’il s’était passé plus tôt la semaine dernière, ils avaient décidé de remettre ça.

J’étais retourné à l’intérieur de ma salle commune tandis que les autres continuaient à sortir soit pour aller se mesurer aux supérieurs ou bien pour tenter de sauver leur peau. De mon côté, je restai cloué sur place tandis que la peur et la panique s’infiltraient dans mes veines à une vitesse dangereuse. Pourtant, je ne parvenais pas à faire un seul mouvement. Comme un lapin surpris par les phares d’une voiture, je n’osais pas bouger de mon coin. Je savais pertinemment que ce n’était pas le réflexe à avoir dans ce genre de situation, mais j’étais tellement dépassé par les événements que je ne parvenais pas à faire autrement. Je me sentais plus en sécurité dans cet endroit qui se vidait qu’à courir partout dans les corridors du château sans savoir sur qui ou quoi je tomberais. Si les supérieurs agissaient aussi librement c’était parce que les gardiens et les membres du personnel n’avaient pas réussi à freiner leur ardeur et qu’ils pouvaient donc tuer à leur guise comme ils l’avaient déjà fait auparavant. Je me maudissais déjà d’avoir fait le choix de revenir à Poudlard, mais il était trop tard pour faire marche arrière : j’allais mourir de leurs mains dans d’atroces souffrances sans même avoir pu dire au revoir à mon père et aux gens que j’aimais.

Ça en serait fini du grand Harris.
J’étais bon pour aller rejoindre maman et Sophia au paradis.

- Lukas ! Vite il ne faut pas rester ici !

Adrianna ?

Je n’eus même pas le temps de lui répondre qu’elle m’avait déjà pris par la main. Elle m’entraîna à l’extérieur de la salle commune au pas de course et je la suivis sans réfléchir. Autour de nous se déroulaient des actions complètement folles et mortelles. Des sortilèges giclaient dans tous les sens, atteignant aussi bien des étudiants que les hommes vêtus de noir. Pourtant nous continuons de courir. J’ignorais où Adri avait l’intention de me conduire, mais je me laissai guider par elle sans même avoir ma baguette dans les mains. C’était peut-être stupide de courir sans aucune protection, mais je n’étais pas en mesure de réfléchir tellement tout allait vite.

- Harris !

Derek était subitement apparu devant nous, nous forçant aussitôt à freiner nos ardeurs. Baguette à la main, il nous intima de le suivre.

- Je connais une sortie ! Par ici !

Nous nous remîmes à courir tandis que Derek nous ouvrait la voie. Je ne savais pas s’il fallait lui faire confiance ou pas, mais ni moi ni Adrianna ne prîmes le temps de répondre à cette question. La guerre continuait de pester autour de nous, mais nous évitâmes les sortilèges et les différentes attaques comme nous le pouvions.

Soudainement, Adrianna qui courrait derrière moi lâcha ma main. Je me retournai pour constater que mon amie était affalée sur le sol sans savoir si elle était simplement tombée ou si elle avait été touchée par un sort. Je voulus l’appeler par son nom et la relever, mais Derek m’empêcha de faire quoi que ce soit.

- Nous y sommes presque ! hurla-t-il dans mes tympans.
- Mais… C’est mon amie…
- On n’a pas le temps ! Si tu restes ici ils vont te tuer en premier !

Il tira violemment sur mon pyjama et il me força à le suivre tandis que je ne cessais de regarder par-dessus mon épaule. Adrianna ne se relevait toujours pas et je sentis mon cœur chavirer.

Au bout de quelques minutes, nous arrivâmes finalement à la destination. Dans la paroi du château, un trou assez grand pour laisser passer une personne avait été formé. Des gens rentraient et sortaient par cette cavité et Derek m’y poussa à l’intérieur. La seconde d’ensuite, je me retrouvai à l’extérieur du château. Je me retournai vivement vers le Serpentard et je tendis ma main dans sa direction.

- Viens ! Aller !

Je le vis effectuer un pas vers l'avant, ultime tentative pour me rejoindre, mais le portail se referma aussitôt, enfermant Derek à l'intérieur du château. Surpris je posai mes mains à plat contre la paroi de pierre dans l'espoir d'y trouver une faille quelconque.

- Derek !!

Je frappai le mur avec toute la force que j'avais, mais je ne parvenais à rien si ce n'était que de me faire mal aux mains.

Pour une deuxième fois, Derek Ryans m’avait sauvé la vie.

Je restai près de la paroi durant quelques instants dans l’espoir qu'elle s'ouvre de nouveau, mais il ne se produisit rien. Les larmes commencèrent à couler sur mes joues lorsque je réalisai que je ne pouvais rien faire de plus. Non seulement j'avais perdu Adrianna, mais en plus je n'avais pu rien faire pour aider Derek en retour.

Un petit groupe de personne m’interpella au loin, m’intimant d’aller les rejoindre.
C’est ce que je fis. Tel un grand garçon égaré, je courrai dans leur direction avant d’agripper le porte-au-loin qu’ils me tendaient.

J’avais réussi à m’échapper et je priais désormais pour les autres qui étaient toujours prisonniers de cette guerre infernale.
SORT
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Lun 12 Mar 2018 - 9:25
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Assis au milieu du dortoir des deuxièmes années, Caem se redresse lentement, faisant le moins de bruit possible. Il part jeter un œil par la fenêtre, retenant un bâillement. La peur s’est installée dans le Château et prétendre qu’elle ne le touchait pas aurait été un énorme mensonge. Le russe, comme tous les autres, regardait régulièrement avec anxiété par la fenêtre, se demandant si les barrières allaient tenir encore longtemps. Il avait envie d’y croire parce que c’était sa nature, parce qu’il avait toujours été comme ça. Pourtant, jour après jour, il se rendait compte que cela ne pourrait pas durer éternellement comme ça. Cela ne se terminerait que lorsqu’il se passerait quelque chose. Que lorsque ça aurait explosé, dans un sens ou dans l’autre. En attendant ? En attendant, ils ne pouvaient que rester sur les gardes et prier de manière absurde qu’ils soient tous épargnés, que quelqu’un de l’extérieur vienne tous les décimer. Mais était-ce vraiment possible ? Le monde là-dehors avait-il vraiment conscience de ce qui s’était déjà joué dans cette école ?

Un bruit se fit entendre. Caem s’approcha alors de la source. Il tira très lentement le lit du rideau et vit un élève de sa maison, redressé sur son lit, les mains sur la bouche, essayant de retenir ses sanglots. Il lança un regard honteux vers le russe. Ce dernier, sans bruit, referma le rideau et s’assit à côté de lui. Il passa alors un bras au-dessus de ses épaules et le gosse se laissa tomber doucement contre son flot. Laissant ses larmes couler, la peur sortir de son corps bien trop fragile, bien trop jeune pour ce combat. Après de longues minutes, il fut à court de larmes et le sommeil s’empara de nouveau de lui. Caem l’installa confortablement dans son lit puis retourna au centre de la pièce. Tous ces gosses, ils n’avaient rien demandé à personne.

~~~~~~


« CAEM COURT !! »

Un cri déchirant. Caem, le gosse de la nuit précédente dans les bras jette un regard d’horreur à son camarade qui vient de lui hurler ça. Il est là, à quelques pas de lui, entouré par des Supérieurs. Il le supplie de courir alors qu’un homme se tourne déjà vers lui. Caem baisse son regard sur le gosse qui cache son visage dans son cou. Il paraît si frêle pour ses 12 ans. Il tremble. Alors, sans réfléchir, le russe se met à courir sans regarder en arrière. Parce qu’il le sait : il ne supportera pas de voir le corps de son camarade tomber.

Caem court, aussi vite qu’il le peut, tenant maladroitement sa baguette dans la main bien que son bras droit ait parfois besoin de soutenir le gauche pour tenir le gosse. Ils sont dans le Hall. Les Supérieurs se répartissent partout dans le Château, il faut trouver la brèche. Mais ses muscles fatiguent et Caem trébuche. Il tombe lourdement au sol, ayant juste le temps de se tourner pour que le gosse ne prenne pas tout son poids. Il se relève aussi vite mais il voit alors une main attraper le gamin par le bras. Le russe lève sa baguette…

« Doucement Kaliayev, je m’en occupe. »

Caem croise alors le regard d’un gardien, déjà entouré d’un certain nombre de gamins. Caem déglutit, hoche la tête et se relève lentement. Il constate alors que son corps tremble. Le gardien lui parle, lui dit de le suivre mais maintenant qu’il n’a plus ce gosse dans les bras, le russe voit le visage de Killian. Il ne peut pas partir comme ça. Il part alors dans l’autre sens, à la recherche de la jeune femme. Il refuse de regarder les visages de ceux qui sont déjà au sol. Elle ne peut pas être parmi eux.

La salle Commune des Gryffondors est en hauteur. Elle n’a peut-être pas eu le temps de descendre. C’est avec cette pensée en tête que Caem commence à gravir les escaliers. C’est là qu’il aperçoit Sovahnn, un Supérieur la tenant par la gorge. Le russe n’a pas le temps de réfléchir, il en serait incapable de toute façon. La peur lui en a retiré la capacité. Il court, il court avec rage, fonce et ceinture le Supérieur, venant le plaquer au sol. Surpris, l’homme lâche sa prise et tombe sur le côté. Caem se redresse, il frappe une première fois au visage. Une deuxième fois. L’homme est sonné. Il se redresse et lance un sort d’immobilisation. Il n’envisage pas autre chose. Le souffle court tant par l’effort que par l’adrénaline, il se tourne vers Sovahnn.

« Dis-moi que tu vas bien… »

Caem la regarde comme si tout autre réponse ne pouvait exister. Elle a l’air de tenir sur ses jambes. Mais il n’a pas le temps de rester là à la regarder. Ils n’ont pas ce temps-là.

« Est-ce que tu as vu Killian ? »

Parce que l’ombre de la jeune femme n’ait jamais très loin. Que les cris continuent à pleuvoir. Il faut partir. Il faut courir pour survivre.

@Sovahnn Dawn Lockwood @Killian T. E. Calgarry
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Lun 12 Mar 2018 - 10:42
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« Promets-moi Layla…

- Zach putain parle-pas comme ça, t’as pas le droit de parler comme ça… »

Layla se mord la lèvre. Elle qui a toujours le regard fier, la tête haute, sent des larmes monter à ses yeux. Elle déteste ça. Elle ne veut pas se montrer faible. Elle ne veut pas craquer. Pourtant, elle sait ce que son frère va lui demander. Elle sait très bien ce qu’elle va devoir promettre et ça la tue de l’intérieur.

« Promets-moi de sortir d’ici, même si tu dois me laisser derrière. »

Zachary sent sa propre gorge se nouer. Il a une main sur l’épaule de sa sœur, l’autre posée avec douceur sur sa joue. Il tente de sourire mais ses lèvres tremblent. Il sait très bien ce qui est en train de se passer. Il sait très bien que leur avenir est incertain. Que tout est sur le point de basculer. Mais il ne peut pas imaginer que sa sœur… Non.

« Je te jure que je vais tout faire pour te rejoindre, je te le jure Layla. »

Zachary pose alors lentement son front contre celui de sa sœur. Il sent que ses épaules tremblent. Elle ferme les yeux parce qu’elle ne veut pas qu’il la voit comme ça. Il le sait. Alors, doucement, il la prend dans ses bras et la serre plus fort que jamais contre lui. Layla s’accroche à son frère avec rage. Elle aurait envie de protester, de refuser son marché stupide. De lui dire qu’elle est assez grande pour faire ses propres choix, qu’elle ne le laissera jamais derrière. Et pourtant, dans un murmure presque absent, secoué de sanglot, elle lui promet. Elle lui promet de sauver sa peau avant la sienne. Et elle le maudit de l’intérieur. Elle le sait, s’il lui arrivait quelque chose ce jour-là, elle lui en voudrait toute sa vie.

~~~~~~

Zachary court, devant lui, Layla et d’autres élèves font de même. Ils courent à en perdre haleine, jetant souvent des regards inquiets en arrière. Le rouge lui lance des sorts au hasard, dès qu’il le peut, avec rage. Ils le savent tous, le pari est risqué mais le meilleur moyen de sortir de ce Château c’est de passer par le parc, d’aller là où les barrières ont cédé. Alors ils courent, sautant par-dessus ceux qui sont tombés au sol. Zach essaye d’en relever parfois. Mais dès qu’il voit la silhouette de sa sœur il sait qu’elle est sa priorité. Qu’il doit tout faire pour qu’elle sorte d’ici sur ses deux jambes. Et ils y sont presque. Ils franchissent la grande porte, les Supérieurs se sont dispersés, les combats éclatent de tous les côtés. Plusieurs groupes d’élèves et d’adultes mélangés tente de prendre la fuite. Mais, alors que Layla pose le pied sur la pelouse, Zachary se retourne et s’immobilise. Ils sont trois à les avoir pris en chasse. Le rouge déglutit et lève sa baguette devant lui. Il faut les retenir, le plus vite possible, suffisamment pour que le groupe de tête puisse s’échapper. Il entend un cri. Zach tourne la tête et voit Layla qui se débat, retenu par un ami de Zach. Ne bougeant que les lèvres, le rouge murmure quelques mots. « Tu m’as promis ». Layla arrête alors de résister et elle est entraînée par les autres. Ils vont y arriver. Zachary se retourne, ils sont trois. S’il les affronte en direct, il n’a aucune chance de s’en sortir. Le métis lance alors un premier sort qui provoque une explosion juste sur le parvis. Des pierres volent et surtout un nuage de fumée se crée. Zachary court alors se planquer contre le bâtiment. Les prendre à revers. C’est sa seule chance.

Le nuage se dissipe lentement. Zachary voit les trois Supérieurs avancer, baguette en avant. Ils sont désormais devant lui. D’un geste vif, Zach lance le premier sort. Profitant de l’effet de surprise, il touche dans le dos une des silhouettes qui s’écroule sur le sol. Il ne l’a pas tué. Juste immobilisé. Les deux autres se tournent alors vers lui. Ils oublient le groupe de fuyard. C’est exactement ce qu’il voulait. Mais que faire maintenant ?

« Alors gamin, on fait le plus malin ? C’est quoi ta prochaine idée de génie ? »

Zachary recule lentement. Il cherche du regard une solution. Il se sent piégé. Mais lui aussi a fait une promesse. Il lui a dit qu’il ferait tout pour la rejoindre. Il ne peut pas trahir sa parole. Pas maintenant, pas comme ça. Il lève la tête. Zachary lève lentement sa baguette, les Supérieurs le regardent le sourire aux lèvres. Lui aussi, se met lentement à sourire.

Un jet de lumière frappe le mur du Château au-dessus de lui. Les Supérieurs ouvrent de grands yeux, l’un d’eux a le temps de se propulser vers l’intérieur du Château à l’aide de la magie. L’autre, ne voit rien venir. Les pierres se mettent à tomber. Zachary voit le visage de l’homme se transformer sous la colère et la peur. Puis c’est le vide. Le trou noir. Une pierre lui a heurté la tête et Zach tombe lourdement au sol. Sa baguette glisse de ses doigts, juste à côté de lui. Inconscient, il sera trop tard pour fuir à son réveil. Mais Layla, elle, aura pris la fuite.
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Lun 12 Mar 2018 - 20:35
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C’est au son d’une explosion qu’il se réveilla ce matin-là. Il ne fallait pas être devin pour comprendre ce qui se passait, et si une partie de lui était heureuse qu’Ils reviennent enfin, que les Sang-Purs puissent faire de nouveau la loi sur l’école, il y avait quand même un arrière-goût amer. Une nouvelle attaque, de nouveaux morts. Probablement beaucoup, comme la dernière. Du sang, encore du sang, toujours du sang. Son esprit vrillait, entre l’excitation, entre ce qu’il devait faire ou pas.  Forcément, tout le monde connaissait son avis sur les Supérieurs, alors il serait probablement une cible privilégiée de ceux qui ne les aimait pas, mais pour l’instant c’était surtout l’affolement. Certains fuyaient, d’autres se cachaient, d’autres semblaient vouloir aller se battre. Lui se contenta de s’habiller rapidement. Il voulait aller chercher Melvin, sa petite clique avant que son crétin de cousin ne fasse quelque chose de stupide avec ces deux neurones de connectés. Il comptait rester au château, que les Supérieurs gagnent ou perdent. S’ils gagnaient, il en profiterait grandement vu sa position… s’ils perdaient et bien cela ne changerait probablement rien à sa position de « paria », de personne détestée et cela ne le dérangeait pas spécialement.

Il avait cherché longuement Melvin sans le trouver, pourtant le grand blond devait être facilement repérable. Se frayer un chemin dans ce tohu-bohu, évitant les blessés, les sorts un maximum n’était pas chose aisée. Il ne devait pas penser à la dernière fois. Il ne devait pas penser à Elinor. Il ne devait pas penser à tout ce sang qui voulait ci et là, cela le rendait nauséeux et ce n’était pas le moment de faiblir. Alors qu’il était en train de descendre les escaliers, il croisa son cousin -l'autre-, Warren, qui semblait galérer à porter une Mily assommée. Ce lâche, ce fourbe, cet abruti allait probablement fuir. Quel traitre celui-là ! Il hésita un instant à l’arrêter, mais  laissa finalement tomber. Warren était grand et faisait ce qu’il voulait, il connaissait les répercussions que cela pourrait avoir. Il continua alors d’avancer, jetant quand même un dernier regard de biais à l’autre Tveit, espérant qu’il s’en tirerait sans trop gros dégâts. Il ne l’appréciait pas, mais ça restait sa famille, et ce n’était pas par ce qu’ils ne se comprenaient pas qu’il avait envie qu’il lui arrive des bricoles.

Quelques minutes plus tard, un stupefix toucha la personne se trouvant à quelques mètres lui. Un Serpentard qu’il connaissait bien vu qu’il avait été pro-supérieur, comme lui. Il jeta un coup d’œil à qui avait tiré et eut un moment d’égarement en se rendait compte qu’il s’agissait de Twain. D’un seul coup, un flash black de ce qui s’était passé avec Eli’ lui revint en tête. Il dû s’arrêter pour reprendre ses esprits alors qu’il avait un haut le cœur.

Twain qui tentait de fuir.
Twain, qui loin de lui, ne pourrait plus lui servir pour assouvir sa vengeance.
Il fallait qu’elle reste. Il fallait qu’elle paye. Il ne laisserait pas s’éloigner de lui.
Elle était à lui. Ça serait son jouet. Sa vengeance.
Personne d’autre n’avait le droit de lui faire du mal.
C’était sa victime, sa Muse également, étrangement.

Oh non, il ne la laisserait pas fuir. Pas tant qu’il le pouvait du moins. Lui qui aurait préféré éviter d’utiliser sa baguette, à part pour se défendre contre des sorts lui arrivant dessus la pointait à présent sur Caitlyn. Il se contrôlait tout juste et se sentait sur le point du non-retour. L’idée de la perde, l’idée qu’elle puisse fuir avait tendance à le mettre sur les nerfs, à le rendre un brin fou, hystérique. Juste un brin. Petit folie qui pouvait peut-être mener loin.

-TWAIN ! Tu comptes aller où comment ça ? lui hurla-t-il dessus, se frayant comme il pouvait un chemin vers elle.

Baguette toujours pointée sur elle, il la défiait clairement tout en sachant qu’avec tout le passage et le chaos ambiant, il ne pouvait pas réellement agir comme il l’aurait voulu.

@Caitlyn Louise Twain
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Theodore Blagden
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Theodore Blagden
Mar 13 Mar 2018 - 21:04
« Dwayne ! »

Cette fois c'est trop tard, j'ai au fond de moi l'intime conviction que ce jour sera à marquer d'une pierre blanche dans le calendrier et pas pour de bonne raison. La peur me tenaille les entrailles mais c'est bien la colère qui prédomine alors que j'endosse une nouvelle fois le rôle de celle qui est en charge. Je n'ai pas la prétention d'être la seule ni de faire mieux que les autres mais un peu d'ordre est nécessaire. Et c'est en courant que j'arrive à hauteur du Chef des Gardiens, devenu un ami avec le temps.

« Ismaelle, par Merlin, quelle bêtise tu as fait en revenant ici. »
« Merci de me le rappeler. »

Je pourrais être avec mon homme, son fils, mon chien … Ou bien entrain de travailler avec Savannah ou même William sur des solutions pour aider Enzo. Avec mes parents, avec Dimitri, Rina, Margo … Dehors, ailleurs … En cet instant je ne supporte plus les murs de ce qui redeviendra bientôt à nouveau une prison si on ne parvient pas à les repousser. Peut-être même un cimetière. Pour certains, c'est déjà le cas.

« Je savais qu'on aurait du fermer cet endroit et renvoyer tout le monde. C'est pas vrai, merde ! »

Frustration, rage, haine. Savant mélange de tout ça quand le plat de ma main rencontre brutalement le mur et que je tourne en rond comme un lion en cage, le souffle court. Je ne suis pas du genre à perdre mon calme mais je crois que cette fois, c'est trop. Vraiment trop. Pourtant je me ressaisi, me redresse et plante un regard déterminé dans celui de l'homme qui se tient face à moi.

« Écoute, il faut qu'on en fasse sortir le plus possible. Cette fois ils ne sont pas là pour rigoler et ça devient ridicule d'insister comme ça. »

Je le pense, sincèrement. Le monde Magique traverse une crise qui n'a eu de cesse de grandir, gonfler, s'aggraver au fil de ces dernières années. Salem n'a pas réussi à tenir, qui seront les suivants ? C'était inconscient de garder ces enfants ici, de notre part à tous.

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Ils sont entrés, paradoxalement c'est aussi ce qui nous offre une brèche. Des brèches en réalité. Je ne compte pas pousser mon dernier souffle entre ces murs et si j'aurais pu laisser ma vie pour sauver celle d'un autre il y a encore quelques temps, sans ciller, aujourd'hui les choses ont changer. Dwayne a chargé ces équipes de foncer dans le tas, en partie pour faire diversion, pendant ce temps là quelques élèves ont déjà pu s'enfuir. On ne pourra pas tous les sauver, d'autant que certains ne veulent pas partir, mais au même titre qu'un enfant est mort il y a quelques jours pour sauver le plus grand nombre, il va falloir faire des choix aujourd'hui. Que ce gosse ne soit pas mort en vain, s'il vous plait. J'ai du sang sur les mains, le cœur qui bat de plus en plus vite, une douleur dans la jambe et regrette cruellement l'absence de Margo et Owen, celle de Dimitri aussi, même si je suis plutôt heureuse de les savoir loin de ce foutoir. Je n'ai pas croisé Logan, pas plus que Maxence, je ne peux pas me permettre de m'arrêter sur ça pour l'instant. Pas plus que sur le corps de Keith étendu sur le pavé.

Et puis il y a cette personne qui me tire de ma torpeur, que je ne reconnais pas tout de suite alors que ces traits semblent vaciller, à m'en coller un mouvement de recul par instinct, prête à me défendre ou attaquer en premier s'il le faut.

« Aileen ? »
« Ils utilisent du polynectar. Alec n’est pas Alec… Il a essayé de me kidnapper. Je suis sûre que ce n’était pas lui ! Ou alors il est sous imperium j’en sais rien, mais c’est pas Alec… »

Elle panique, complètement, je ne comprends rien à ce qu'elle me dit et autour de nous le chaos s'intensifie. On ne peut pas rester là, cible immobiles et trop faciles. Alors j'attrape ses épaules fermement et plante mon regard dans le sien, semblable à celui d'un lapin pris dans les phares d'une voiture.

« Doucement, doucement, calme toi. Regarde moi ! Calme toi. »

si je la secoue ? Oui. Mais pas le temps de réagir, elle se dégage et braque sa baguette vers le nouveau venu.

« Aileen, putain, t’arrêtes tes conneries : Logan m’a chargé de t’embarquer loin d’ici, alors tu me suis, c’est pas négociable. »
« On se calme, c'est pas le moment pour les initiatives personnelles. »

Pas quand des hommes et des femmes risquent leur peau, prêt à se sacrifier, pour que vous puissiez sortir d'ici.

De l'agacement ? Oui. Peut-être parce que ma colère envers Logan ne veut pas s'estomper et qu'Alec en est le prolongement malgré lui, même si je ne suis pas du genre à tout mélanger. Ça n'est pas moi. Ça n'est pas réellement ce que je fais et je pense réellement ce que je viens de dire.
Puis mes yeux se posent sur Julian qui se tient là. Immobile, silencieuse, effrayée. Tétanisée. Et mon regard se radoucis, tout comme le son de ma voix et mes intonations. Instinctivement.

« Ça va aller Julian. Vous allez sortir d'ici. »

Ma main se pose sur son épaule, se voulant rassurante, quand bien même je reste à l'affut. Il ne nous reste pas beaucoup de marge de manœuvre, aucune seconde à perdre alors que l'horloge de la survie voit ses aiguilles avancer trop rapidement.

On va sortir d'ici.

« Un moyen pour lui prouver que c'est bien toi et que tu es en pleine possession de ton libre arbitre ? »

Cette fois c'est au jeune homme que je m'adresse, en parlant d'Aileen bien sûr, une sorte de pressentiment prenant forme dans mon esprit à la seconde même où je prononce ces derniers mots.

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Mer 14 Mar 2018 - 11:19
ENTRE

Pourquoi revenir ? Après tout ce qu’il avait vécu cet été, après la joie intense qu’il avait ressentie au fond de lui grâce à Charleen, pourquoi pousser de nouveau les portes de l’école ? Pour trouver ses repères par lui-même, pour enfin avancer. Pour réussir à dire aurevoir à l’ancien Ethan, à ce gosse aussi terrorisé par le monde extérieur que par lui-même. Pour enfin arpenter les couloirs la tête haute. Les objectifs d’Ethan étaient clairs, étaient simples au final. Et pourtant, tout avait basculé, bien trop vite, sans qu’il ne comprenne. Juste après la rentrée, ils étaient revenus. Ce jour-là, Ethan était dans sa salle commune et avait obéit sagement aux préfets. Il n’avait pas cherché à regarder par la fenêtre, il n’avait pas cherché à en savoir plus que ce qu’on leur disait. Un élève était mort. Ils étaient prêts à tout. Et maintenant, il fallait prier pour que les barrières du Château tiennent. Ethan avait affronté cette idée en écrivant, encore et encore. Des histoires, comme il l’avait promis à Charleen, des lettres, pour elle, pour ses parents aussi. Ils s’étaient retrouvés cet été, Ethan avait retrouvé sa famille et n’imaginait plus se tenir loin d’eux. Alors, craignant la distance qui risquait une nouvelle fois de s’abattre fatalement, il écrivait.

Ethan dormait lorsqu’un bruit qu’il était incapable d’identifier l’avait tiré de son sommeil. Le souffle court, le cœur battant, il s’était redressé sur son lit. Ses camarades de dortoirs avaient fait pareil. Ils s’échangèrent des regards paniqués. Et puis, un autre bruit. Il n’y avait pas le temps pour l’hésitation. Ethan, comme les autres, enfila des vêtements, attrapa sa baguette magique et se rua hors du dortoir. Il dévala les escaliers aussi vite qu’il le pouvait et atterrit dans la salle commune des Serdaigles. Il y régnait une grande agitation, certains pleuraient, d’autres tournaient en ronds, cherchant sans doute à se remettre les idées en place. Mais la plupart des gens ne faisaient que passer, traversant la salle pour se ruer dans les escaliers et descendre de la tour. Ethan se rendit compte qu’il cherchait un visage des yeux dans cette cohue. Celui de Rafael.

« Ethan, arrête de buguer, faut qu’on aille chercher un adulte et vite. »

Son camarade de dortoir se tenait alors là, juste devant lui, une main sur son épaule. Ethan jeta un dernier regard par-dessus lui avant d’hocher la tête. Il avait raison. Ici, ils n’avaient aucune retraite possible, si les Supérieurs, parce qu’ils savaient tous qu’ils s’agissaient d’eux, s’ils montaient jusque-là, ils n’auraient aucun moyen de fuir. Aller chercher de l’aide, trouver un lieu plus sécurisé.
Ethan suivit donc ses camarades, ils dévalèrent à leur tour les escaliers pour se retrouver dans les étages principaux du Château. Et c’est là qu’ils n’eurent d’autre choix que de voir ce qu’il se passait. Les Supérieurs étaient en train de se répartir dans l’école, on entendait des cris, on voyait des sorts fuser dans tous les sens. Le regard du Serdaigle se perdit quelques instants dans la contemplation de cette scène. C’était pour ça qu’il était revenu ?

« Ethan putain, bouge !! »

Nouveau sursaut du côté du Serdaigle. Une fois de plus, il s’accrocha à la voix de son camarade de maison et reprit son avancée dans l’école. Mais alors qu’ils arrivaient dans les étages inférieurs, leur progression fut stoppée nette. Ils montaient, ils avançaient droit sur eux. Et ce fut la panique. Ils auraient dû rester ensemble, Ethan en était persuadé. Changer de direction tous ensemble. Mais la panique fut trop forte et ils se dispersèrent. Le Serdaigle eut juste le temps de les voir partir tous dans des directions opposées avant de se mettre à courir lui aussi. Sans savoir où il allait. Il savait juste que cette fois, il ne pouvait pas se cacher dans un placard.

Le souffle court, Ethan s’arrête au détour d’un couloir, se plaquant contre le mur. Il passe la tête dans l’angle. Personne juste derrière lui. Il a le cœur qui bat vite, trop vite. Il regarde rapidement autour de lui, essayant de comprendre où il est. Il n’a aucune idée de ce qu’il doit faire, d’où il doit aller. Il est complètement paumé. Sa main tremble. Pourtant, elle tient toujours fermement sa baguette.

« Pas comme ça… Non… Pas comme ça… »

Ethan murmure ces mots encore et encore, alors qu’il tape légèrement l’arrière de sa tête contre le mur. Tout ne peut pas s’arrêter comme ça. Pas maintenant. Pas alors qu’il commence enfin à comprendre que le monde n’est pas contre lui. Qu’il y a peut-être sa place. Il faut bouger Ethan. Alors, le Serdaigle se remet à courir mais de manière plus ordonnée cette fois, il cherche à descendre. Il y a du monde en bas il l’a vu, il a repéré des professeurs et des Gardiens. Il s’accroche à eux. Ils peuvent l’aider.
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Mer 14 Mar 2018 - 15:32
Génial, elle s’est trouvé un chien de garde. Et le genre qu’on  ne contourne pas si facilement. Question garde du corps, Alec se doutait qu’Ismaelle devait valoir son pesant d’or. Pas trop le moment de tenter une approche bourrine de type j’assomme tout le monde. D’autant que ça ne serait probablement pas une bonne nouvelle pour l’ensemble des habitants du château ici présents.

« Aileen, putain, t’arrêtes tes conneries : Logan m’a chargé de t’embarquer loin d’ici, alors tu me suis, c’est pas négociable. »
« On se calme, c'est pas le moment pour les initiatives personnelles. »
« Si c’était personnel, je ‘serais probablement pas là. »

Il aurait bien aimé penser que s’il n’était pas enchaîné à une certaine promesse, il serait déjà en train de sauver ses fesses, mais d’un autre côté, il savait également que ce ne serait probablement pas le cas. Cela dit, quitte à risquer sa peau, ça n’aurait certainement pas été pour elle qu’il aurait préféré le faire.

« Ça va aller Julian. Vous allez sortir d'ici. »

Pour autant, Alec n’avait pas lâché sa main, préférant la garder jalousement avec lui. D’ailleurs en parant de ça ; Jero, t’es où putain, couillon de merde ?
Mais ça, il n’avait pas réellement le loisir de prendre le temps de se poser la question. Moins encore, de le chercher, ou de chercher d’autres amis.

« Un moyen pour lui prouver que c'est bien toi et que tu es en pleine possession de ton libre arbitre ? »
« Euh… C’est qu’on partage pas grand-chose… pour ainsi dire rien. A part un grand con asiatique. »

Tu peux le prendre pour Noël et Pâques.

« J’ai défoncé la gueule de ton frère et son SPT, j’sais que si on utilise le terme « mijaurée » dans une phrase te concernant, on s’expose à de graves conséquences et que tu ne peux pas supporter ma vue. Nan, t’en veux plus ? J’sais des choses sur le frère de l’autre grand con. En fait j’sais des tas d’choses. Tu sais, c’est pour ça que Logan m’en fait baver depuis un moment : pour pas abîmer ta belle gueule, et pour s’assurer qu’un des deux sera capable de prendre la bonne décision le moment venu. Ah, et j'ai chopé Julian: et c'est vachement mon genre de choper Julian. Sans aucune allusions. Alors maintenant tu bouges ton cul et tu me suis. »

Voilà, c’est clair là ? C’était assez incisif ? Non parce que j’peux faire mieux hein, là j’me contrôle.

« Et question libre arbitre c’est assez limité là tout de suite. »

Les deux miss n’avaient probablement pas tilté, en revanche, il espérait qu’Ismaelle comprenne le message. Elle était la plus à même à comprendre ce qui pouvait bien l’amener à réagir ainsi. Probablement parce que, elle, n’aurait jamais accepté une connerie pareille, même poussée par des bons sentiments. Et Logan le savait probablement. Sinon elle serait peut-être à sa place en ce moment même tient. Drôle de réflexion.

« C’est bon, on arrête de camper ici et on se bouge ? »


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Alec Kaleb Rivers
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Mer 14 Mar 2018 - 16:16
Pourquoi toujours se foutre dans des situations les pires possibles ? Oui, c’était la grande réflexion improbable de la jeune femme alors que le monde commençait à tourner autour d’elle, sur les doigts enfoncés dans sa gorge serraient avec la ferme intension de lui briser la nuque. Plusieurs fois déjà elle avait cru sa dernière heure arriver. Plusieurs fois elle s’en était sortie seule. Plusieurs autres, elle avait reçu de l’aide. Et à chaque fois, elle n’en était sortie que plus forte. Mais là il fallait avouer qu’elle n’était pas d’une efficacité folle. Ses coups semblaient rebondir mollement tandis que son cerveau, en manque d’oxygène, n’arrivait pas à trouver la moindre solution. Alors celle-ci était arrivée de l’extérieur, une nouvelle fois. Soudainement, l’homme fut arraché à elle et, tandis qu’elle tombait au sol, sonnée, inspirant une énorme goulée d’air, sa gorge refusant un tel traitement, elle n’aperçu que du coin de l’œil une silhouette ceinturer le Supérieur au sol. Haletant en  des sifflements inquiétant, la jeune femme s’était redressée, s’appuyant contre la rambarde. Flageolante, elle sentait que ce besoin d’être debout, voire même de courir, était parfaitement réflex. Réaction de proie. Vachement rassurant.

Alors que son sauveur se redressait, la vision de la jeune femme était de nouveau normale et elle pu l’identifier. Caem. Un Caem qui s’était redressé le temps d’assommer l’homme puis de l’immobiliser définitivement, au grand soulagement de Sovahnn. Le souffle presqu’aussi court qu’elle, il se retourna finalement vers elle.

« Dis-moi que tu vas bien… »

Pouce en l’air.

« Au top. Merci. Jamais sentie si bien. »

Dit celle qui a une voix étrange due à la tentative de meurtre par étranglement.

« Est-ce que tu as vu Killian ? »

Si, elle avait vu. Hochant la tête positivement, elle lui désigna la droite.

« Par là, ya quelques minutes. Vas-y files, merci. »

Ce qui faisait beaucoup, BEAUCOUP trop de mots après un tel traitement. Déglutissant difficilement, la jeune femme était restée appuyée un moment à la rambarde, se retournant une seconde pour fixer le vide en dessous. Si elle vomissait, autant que ce soit sur un Supérieur. Oui, c’était idiot d’être une cible immobile, ne serais-ce que ces quelques instants, elle en avait conscience mais avait besoin de ce temps-là pour se remettre. Il fut suffisant pour avoir vue sur le hall et ce qu’il s’y passait. Suffisant pour ressentir la détonation et voir les débris s’écrouler dans l’entrée, projetant un gamin qui tentait de fuir vers l’extérieur, jusqu’au mur derrière lui.

Les premières foulées furent hésitantes, voire pataudes, mais rapidement son corps, aidé par l’adrénaline retrouva sa vivacité. Pourtant, arrivée en bas, un gardien était déjà en train de s’en charger alors naturellement, la belle blonde se dirigea vers l’extérieur, la lumière, la liberté peut-être. Mais également la charge principale.
Pourtant son attention fut bien vite détournée.

« Zach ! »

C’était déjà mieux, cette voix…

Le jeune homme était étendu non loin de là, parmi les gravas. Alors qu’elle cherchait à le rejoindre, différents tirs la forcèrent à se jeter au sol. Les Supérieurs, là, devant, s’écroulèrent pourtant.

« Qu’es-tu fous ?! »
« C’est Zach ! »
« Bouges de là ! »

Intervention efficace de Jordane qui, baguette à la main, fonçait clairement dans le tas, droit vers la masse d’assaillants qui se profilait là bas.
La jeune femme s’était avancée prudemment jusqu’à lui pour prendre son pouls. Présent. Ouf.

« Wingardium leviosa. »

Nope.
Again.
Encore.
Toujours pas.
Putain.
Nouvelle tentative.

« Putain de bordel de merde fait chier ! »

Une nouvelle fois ?
Hm.
Encore une fois ?

« OUI ! »

Non.

Zach s’était bien élevé dans les airs…. Mais son instant de joie l’avait déconcentré et le Griffondor s’était de nouveau écroulé dans les gravas sous le regard médusé de Sovahnn.

Oops ?

Une nouvelle fois, il s’était élevé et la jeune femme réussi à le sortir de là, le ramenant au sein du château où elle fini par réussir à le mettre en sécurité derrière le battant d’un tableau, là où elle avait surpris Kyle et Enzo fut un temps lointain. Et où elle s’était tapé Alec fut un temps encore plus lointain.

Quoi ? Mais bien sûr que ce fut facile de le caser là dedans !

Spoiler:

Enfin !

Spoiler:

EA-SY.


@Caem Kaliayev @Zachary Disemba
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Sovahnn Dawn Lockwood
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Jeu 22 Mar 2018 - 22:37
Panique à bord, ça faisait trop longtemps que la métamorphomage vivait dans la crainte que ce jour arrive. Son frère avait été enlevé, on l’avait manipulée pour la faire parler… Désolée, mais elle avait des raisons de virer parano. Après tout, elle demeurait un élément clé pour atteindre l’ainé des Rivers. Et cela même si leur relation n’était pas toujours très claire. La serdaigle avait donc fui cette alarme qui lui hurlait à l’oreille qu’il y avait danger en la personne d’Alec. Parce qu’il n’y avait rien de naturel dans son attitude et qu’elle n’avait aucunement l’intention de se laisser endormir par sa soudaine empathie.

« Doucement, doucement, calme-toi. Regarde-moi ! Calme-toi. »

Qu’elle se calme, oui c’était une bonne idée. Les mains sur ses épaules avaient eu pour effet de canaliser son angoisse latente. Elle avait hoché la tête, tentant de faire baisser la pression juste pour pouvoir remettre ses idées au clair, mais déjà  Alec entrait de nouveau dans son champ de vision déclenchant irrémédiablement sa parano. Elle s’était dégagée de la prise d’Ismaelle, prête à attaquer Alec encore.

« Aileen, putain, t’arrêtes tes conneries : Logan m’a chargé de t’embarquer loin d’ici, alors tu me suis, c’est pas négociable. »
« On se calme, c'est pas le moment pour les initiatives personnelles. »
« Si c’était personnel, je ‘serais probablement pas là. »
« Un moyen pour lui prouver que c'est bien toi et que tu es en pleine possession de ton libre arbitre ? »
« Euh… C’est qu’on partage pas grand-chose… pour ainsi dire rien. A part un grand con asiatique. »

Ça avait au moins le mérite d’être clair. La jeune femme était on ne peut plus d’accord, elle ne partageait rien avec lui et quoi qu’il puisse lui dire, le doute subsisterait. Il n’était pas une figure de confiance à ses yeux et n’avait pour ainsi dire rien de rassurant. Si ça avait été Takuma, ou Jordane, ou Sovahnn mais Alec… restait Alec !

« J’ai défoncé la gueule de ton frère et son SPT, j’sais que si on utilise le terme « mijaurée » dans une phrase te concernant, on s’expose à de graves conséquences et que tu ne peux pas supporter ma vue. Nan, t’en veux plus ? J’sais des choses sur le frère de l’autre grand con. En fait j’sais des tas d’choses. Tu sais, c’est pour ça que Logan m’en fait baver depuis un moment : pour pas abîmer ta belle gueule, et pour s’assurer qu’un des deux sera capable de prendre la bonne décision le moment venu. Ah, et j'ai chopé Julian: et c'est vachement mon genre de choper Julian. Sans aucune allusion. Alors maintenant tu bouges ton cul et tu me suis. Et question libre arbitre c’est assez limité là tout de suite. »

Au fil des mots qu’il prononce, elle sent la colère lui nouer l’estomac. Ces vérités qu’il énonce, la brune les déteste. Alors peut-être qu’elle baisse la garde juste un instant… parce qu’il n’y a finalement que lui pour la faire réagir aussi vivement.

« T’es vraiment qu’un sale con… et ma belle gueule comme tu dis, t’emmerde. »

Comment pouvait-on être aussi agaçant et aussi détestable et avoir autant de succès auprès des gens… Elle ne prend pas la peine de rebondir sur l’ensemble des choses qu’il a évoquée… d’une parce qu’elle pourrait avoir des envies de meurtres décuplées et d’une autre parce que tout ça ne rimerait à rien et ça n’était pas le moment idéal pour régler de vieux dossiers… Sérieusement Alec, la Mijaurée t’emmerde tellement, et Marek… Tu ne perds rien pour attendre !

« C’est bon, on arrête de camper ici et on se bouge ? »

La Serdaigle avait soufflé, agacée par cette situation incongrue.

« Je ne laisserai pas les autres ici alors t’oublie l’idée. Je me fiche pas mal de ce qu’a pu te demander Marek et de ton soudain élan de bonté me concernant. Moi, mon incapacité à prendre la bonne décision et ta suprême grandeur si parfaite allons prendre des chemins différents… et avec un peu de chance, on se recroisera jamais ! »

Chacun chez soi et les hippogriffes seront bien gardés !

« Ismaelle je dois savoir s’il est toujours en vie ! »

Elle sait que c’est sûrement stupide, mais elle sait surtout que la dernière fois, un directeur est mort et que cette fois il est assez suicidaire pour aller au casse-pipe.

@Ismaelle L. Stoneheaven @Alec Kaleb Rivers

SORT
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Ven 23 Mar 2018 - 11:33
S’accrocher à Alec comme si sa vie en dépendait. Parce qu’en soit, c’était le cas. A cet instant, Julian se sentait si fébrile, prête à s’effondre et sans la main d’Alec dans la sienne, sans sa présence à ses côtés, elle serait restée comme un pot de fleur, comme il le disait si bien. En d’autres circonstances, elle aurait réagi, elle lui aurait envoyé une belle réplique cinglante dans la tête. Mais là, elle n’en avait pas la force. Alors la jeune femme s’était fermement accrochée à sa main et s’était laissée entrainer. Ses jambes répondaient à l’automatisme imposé par son camarade de maison et c’était déjà ça. Seulement, alors qu’ils n’avaient fait que quelques mètres, un sort mortel retentit non loin d’eux. Un corps tomba au sol et la main de Julian se crispa. C’était un Supérieur, le sort avait été lancé par Alex et pourtant, ça ne changeait rien à la terreur que cela lui inspirait. Elle continua pourtant sa route jusqu’à ce qu’il s’arrête. Elle aurait préféré continuer à courir. Elle aurait voulu qu’il continue à l’entraîner loin de là. Mais Alec s’était stoppé au niveau d’Aileen. Ismaëlle était là aussi. Julian était absente. La conversation s’enflamma rapidement, tout le monde semblait à cran mais la rousse n’était comme pas avec eux. Elle ne reconnecta que lorsqu’elle sentit la main de sa professeure sur son épaule. Julian sursauta et croisa son regard. Elle entendit enfin ses paroles. Rassurantes, douces, posées. Julian hocha lentement la tête. Elle n’était plus apte à choisir ce qu’elle pensait. Elle suivait le mouvement et mine de rien, ces quelques mots lui donnèrent la conviction qu’il y avait une lueur d’espoir.

Mais pour qu’ils sortent réellement d’ici il fallait se mettre en mouvement et arrêter de discuter. Malgré son état d’apathie, Ju’ avait bien compris ça. Alors elle lançait des regards un peu affolés autour d’eux. Mais Aileen et Alec ne semblaient pas décidés à se mettre en mouvement. En plein débat apparemment. Elle entendit son nom sortir un moment et la rousse tourna la tête vers son ami. Elle aurait dû sourire à ses propos, à cette petite vanne lancée presque par hasard au milieu de toute cette noirceur. Elle n’en eut pas la force. Par contre, si son cerveau semblait refuser de tourner lentement il y avait une chose qu’elle avait bien compris : Alec tenait absolument à partir avec Aileen, pour une raison qu’elle n’arrivait pas à saisir et cette dernière, bornée comme pas deux avait décidé de refuser de le suivre vers l’extérieur. Et ça, c’en était trop pour Julian. Beaucoup trop.

« MAIS FERMEZ LA PUTAIN ! FERMEZ TOUS VOS PUTAIN DE GUEULES ! »

Les mots étaient sortis avec rage et force du corps de Julian, la secouant de tout son être. Tremblante, la jeune femme avait crié comme si cela allait changer quelque chose. Le souffle soudainement court, elle avait lancé un regard glacial à Aileen et Alec sans pour autant lâcher la main de ce dernier.

« Vous avez que ça à foutre ? Vous disputez pour des histoires de fierté ? Putain de merde, les gens sont en train de crever autour de nous. Regardez, mais regardez putain ! »

De sa main libre, Julian balaya le couloir autour d’eux. Les cris, les sorts, les larmes fusaient de partout. Julian sentit une nausée l’envahir. Ses jambes tremblaient et elle avait l’impression que si elle ne se mettait pas en mouvement maintenant, elle ne pourrait jamais repartir. Qu’elle allait tomber sur ce sol froid pour ne pas se relever.

« Ça sert à rien de jouer les héros, d’aller sauver la veuf et l’orphelin. Il faut partir putain. MAINTENANT. »

Non, Julian ne voulait pas partir dans une chasse pour retrouver tout le monde. Elle ne pouvait pas, n’en avait pas la force. Qu’importe la bonté d’âme, qu’importe les grandes valeurs. Il fallait qu’elle sorte, elle allait étouffer ici, mourir ici, elle en était certaine. Serrant la main d’Alec de toutes ses forces, au point que celui-ci devait commencer à avoir mal, elle se sentait presque vascillée. Elle jeta alors un regard désespéré à Ismaëlle. Elle était la seule qui semblait avoir l’esprit clair, qui comprenait la situation. Elle avait besoin d’elle, terriblement. Et elle refusait l’idée qu’Alec n’accepte pas de l’emmener tout de suite dehors.

@Alec Kaleb Rivers @Aileen H. Rowe @Ismaelle L. Stoneheaven
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Ven 23 Mar 2018 - 13:25
ENTRE

La peur. La terreur. L'horreur. Ca fait plusieurs jours que ça dure. Plusieurs jours qu'ils nous assiègent, et je sais, au fond de moi, qu'ils vont finir par entrer. Plusieurs jours que je prie je ne sais trop qui pour que ceux que j'aime s'en sortent. L'attente est insupportable, je suis comme un lion en cage, et ça n'a rien de drôle malgré l'ironie de la chose. La tension est palpable pour tous, et je dois me faire violence pour ne pas (trop) laisser entrevoir la mienne, de sorte de ne pas créer un vent de panique chez les rouges.

« Ils vont finir par rentrer, n'est-ce pas ?… »

Je regarde Doryan, un instant. Il a les traits tirés, le regard fuyant, les doigts nerveux. Je suis pas sa meilleure pote, on a pas toujours été très copains tous les deux, mais à cet instant, il a besoin de soutien. Mais je peux pas lui mentir. On est un peu à l'écart, il a bien choisi son moment, histoire de pas être entendus des autres rouges, et je baisse moi aussi le ton.

« Je vois pas comment ça pourrait être autrement, malheureusement. »

Je baisse à mon tour les yeux. Pour cette fois, je peux pas paraître confiante et battante. J'ai un trop mauvais pressentiment pour ça, et le premier corps tombé n'est sans doute que ça : le premier.

« Tu crois qu'ils vont aller bien ?… »

Et j'ai pas besoin de plus de précision pour savoir qu'il parle de Rafael, et même si elle est dehors, de Casey aussi.

« Je suis sûre que oui. »

Ma voix se veut plus assurée sur ces mots. Parce que j'ai autant besoin d'y croire que lui. Pour Rafael et Casey. Pour Caem, Kevin et tellement d'autres aussi.


Et ils sont entrés, sans surprise. Sans pitié non plus. Des corps tombent, partout, et l'adrénaline afflue dans mes veines comme ma baguette se lève pour défendre les élèves près de moi, pour attaquer les Supérieurs qui passent à ma portée. Je sais même pas où je vais, seulement que je peux pas rester immobile, inactive. J'en suis incapable, ce serait signer mon arrêt de mort de toute façon.

Et puis il faut que je sache. Où sont-ils tous ? J'ai pas croisé ni Kevin, ni Rafael, ni Doryan, ni Casey, ni...

« Bordel, Beau Gosse, où t'es ? »

J'ai croisé des visages connus, Sovahnn de l'équipe des jaunes notamment, mais trop tôt. Un supérieur l'a attrapée après mon passage, alors que je me dirigeais vers l'origine d'un cri, pour attaquer un supérieur près à...


J'ai un blanc. Je sais pas ce qu'il vient de se passer, juste que Ricardo tient le corps de Sean dans ses bras et que ma baguette pointe un supérieur au sol. Je sais même pas quel sort je lui ai lancé. Je sais juste que Ric doit pas rester là.

« Barre-toi. »

Il relève la tête vers moi, j'ai l'impression que ses yeux clairs ont perdu toute lueur.

« Putain Ric, casse-toi ! Bouge ! »

Lui non plus, on était pas potes. Loin de là. Mais c'était le mec d'Eno, et il y a eu le groupe. Et puis merde, je veux pas voir d'autre corps tomber. Je me suis approchée de lui, prête à le secouer comme un prunier s'il le faut. Je me rends même pas compte qu'il y a des larmes qui commencent à rouler sur mes joues.

« Tu peux plus rien pour lui. Tu veux pas finir comme lui, si ? »

Me réponds pas si. Me réponds surtout pas ça. Il a ouvert la bouche une seconde, la referme aussitôt.

« Je te couvre, dégage. »

Quelques secondes plus tard, je suis dos au couloir dans lequel il disparaît, le corps sans vie de Sean à mes pieds, baguette levée prête à attaquer n'importe qui.

@Caem Kaliayev @Sovahnn Dawn Lockwood
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Dim 25 Mar 2018 - 21:50
ENTRE

Lundi 07.09.2015
À l'aube

Poudlard, Ecosse

Le jour n’était pas levé lorsque Caitlyn ouvrit les yeux. Plongée dans le noir, elle ne réalisa pas tout de suite que quelque chose ne tournait pas rond. Elle resta couchée, les yeux ouverts, l’esprit vide mais alerte, consciente qu’elle ne se rendormirait pas mais contente de sa nuit, qui, bien que courte, avait été plus reposante que d’habitude. Malgré la menace qui planait sur Poudlard depuis la rentrée et par conséquent la légèreté de son sommeil, elle sentait qu’elle ne faisait plus autant de cauchemars que ça avait pu être le cas par le passé. Mais alors qu’elle profitait du calme, elle commença à entendre des bruits sourds briser le silence au loin. La seconde d’après, elle était debout à la fenêtre, sa baguette bien en main. Dehors, dans la pénombre, des étincelles jaillissaient ça et là, où les sortilèges percutaient les charmes de protection du château. Cette fois-ci, les barrières lâcheraient, il ne pouvait en être autrement. Il ne lui en fallut pas plus pour passer à l’action.

« Expecto Patronum. »

Un écureuil argenté parfaitement formé apparut devant elle, et bientôt la voilà qui réveillait les filles de son dortoir tandis que son Patronus en faisait de même dans les autres dortoirs. Vraiment, cette fois-ci, aucun doute n’était possible. Dehors, les Supérieurs étaient plus nombreux que jamais et ils n’abandonneraient pas avant d’avoir réussi à envahir à nouveau le château. Mais une fois de plus, elle serait prête. Ce n’était pas la première bataille qu’elle vivait, et ce ne serait pas non plus la dernière. Retournant près de son lit, elle entreprit de rassembler ses affaires dans le sac qu’elle s’était achetée en été. Quelque part, c’était comme si elle s’y attendait. Comme si elle avait toujours su qu’un jour, il lui faudrait prendre la fuite. Elle était certes revenue à Poudlard dans l’idée d’y finir sa formation, mais désormais, il était clair qu’elle n’allait certainement pas s’entêter à vouloir y rester et qu’elle ferait tout pour partir le plus vite et le plus loin possible.

Une explosion retentit alors, mille fois plus puissante que les précédentes, et tout le monde se figea pendant quelques instants, avant de s’activer de plus belle. Puis la porte du dortoir s'ouvrit d'un coup et la silhouette assez petite et mince mais assurée d'une gardienne se détacha de la pénombre. Elle leur enjoignit de prendre le strict minimum et de descendre immédiatement dans la salle commune. Sans prendre le temps de se changer, Caitlyn s’attacha les cheveux en une couette haute, enfila ses chaussures sur ses pieds nus et finit de faire son sac. La majorité d’entre eux avaient une famille à l’extérieur, avaient où aller. Elle, sa maison était ici, dans son sac, et elle ne comptait certainement pas partir sans. Alors elle le passa autour sur ses épaules et suivit les autres filles dans les escaliers qui menaient à leur salle commune.

Autour d’elle, les Ravenclaws affluaient en pyjamas et avec des têtes de déterrés, tantôt seuls tantôt par petits groupes, tantôt lucides tantôt effarés, tantôt déterminés tantôt craintifs et en pleurs. Elle eut une pensée pour Rainbow, il allait falloir qu’elle trouve un moyen pour la prendre avec elle, mais dans l’immédiat, il y avait d’autres problèmes plus urgents à régler. La gardienne leur communiqua les consignes pour l'évacuation du Château. Des passages secrets avaient été ouverts et sécurisés, bientôt les barrières du château s'ouvriraient pour laisser entrer les assaillants mais également pour laisser sortir le assaillis. Prendre soin des plus jeunes que soi pour les mettre en sécurité, prêter main forte aux Gardiens pour défendre le château, les rôles étaient clairs, comme s'ils avaient été entraînés à ce genre de situations depuis des années. Ce qui en soi était le cas.

* * *

Quelques heures plus tard, elle était toujours dans l’enceinte de l’école. Pleine de crasse, les cheveux en pagaille, son débardeur et son short de pyjama imbibés de sang, des entailles aux bras et aux cuisses, des griffures aux mains et aux mollets, des égratignures aux coudes et aux genoux, des meurtrissures au visage... bref, assez moche à voir, mais toujours en vie, le sac toujours sur son dos et sa baguette toujours à la main. Elle faisait des allers-retours sur le champ de bataille, évitant les sorts qui fusaient partout autour d’elle, neutralisant le plus d’imposteurs possible et surtout ceux qui semblaient prêts à achever leurs opposants, à la recherche de gamins terrifiés, planqués sous des tables ou dans des placards à balais, pour les guider vers les sorties qui s'ouvraient un peu partout pour leur permettre à tous de s'enfuir.

Ils étaient entrés par masses, avaient envahi le parc et le château, et tout le domaine s’était transformé en une boucherie sans nom. Des détonations retentissaient partout autour d’elle, des cris lui déchiraient les tympans à intervalles réguliers, des corps inertes gisaient par terre et jonchaient le sol, et dans sa tête, les visages de ses proches défilaient à une vitesse folle. Adrianna, Ricardo, Kilian, Rosalyn... Alec, Julian, Elias, Rafael… Elle priait pour qu’il ne leur soit rien arrivé, pour qu’ils soient comme elle en train de prendre le chemin de la sortie. Car si elle restait pour aider le plus de monde possible à sortir, elle ne pouvait pas se permettre de chercher qui que ce soit en particulier, ce serait comme essayer de trouver une aiguille dans une motte de foin. Elle devait faire confiance à ses amis, se dire qu’ils avaient tout autant de chances qu’elle de sortir de cet Enfer, et tout comme elle espérait qu'ils n'étaient pas en train de l’attendre, elle ne pouvait pas se permettre de les attendre.

Rentrant pour la énième fois dans le Château, elle fit le tour des étages et trouva deux jumeaux terrifiés derrière une gargouille. Sans ménagements, elle en attrapa un par la main et les tira à sa suite, prévoyant de les guider vers une des brèches à travers lesquels les assaillants étaient rentrés et à par laquelle ils pourraient s’enfuir. Mais alors qu'elle tournait à l'angle d'un couloir, un éclair lui frôla la joue et elle s'arrêta net dans sa course puis plaqua les deux gamins contre le mur de pierre froide avec violence avant de leur lancer à tous les trois un sortilège de désillusion. Juste à temps pour voir une demi-douzaine de Supérieurs arriver à l’intersection, regarder dans le couloir dans lequel ils se trouvaient sans les voir, et continuer leur route. Puis elle vit un Ethan hagard arriver dans sa direction et, mettant de côté toutes les angoisses qu’elle avait pu ressentir à son égard par le passé, elle se détacha du mur pour l'intercepter, l'attrapant par le bras.

« Ethan ! »

À son expression de terreur et son réflexe violent qu'elle évita de justesse, elle comprit qu'elle était toujours invisible et s'empressa de lever le charme pour apparaître devant lui, essuyant le filet de sang qu'elle sentait couler sur sa joue de sa main libre

« Ethan, c'est moi, c'est Caitlyn. T'as pas vu Rafael par hasard ? »

Est-ce qu'il savait qu'elle savait ? Est-ce qu'il savait qu'elle était assez proche de Rafael pour savoir qu'il avait un lien de sang avec lui ? Elle n'en savait rien, mais ça n'avait pas la moindre importance à ses yeux en cet instant. Ce qui l'intéressait, c'était de savoir si Ethan avait des nouvelles de Rafael, s'il était en mesure de lui dire qu'il était en vie et qu'il avait pu sortir de là. Campée devant lui, ses yeux plongés dans les siens sans pour autant occulter ce qui se passait autour d'eux, elle le tenait par les épaules et ne le lâcha qu'après lui avoir pu lui dire qu'il devait s'en aller d'ici au plus vite. Puis elle récupéra les jumeaux et ils reprirent sa course effrénée, maintenant un bouclier autour d’eux alors qu’ils traversaient le Hall d’Entrée et sortaient par la Grande Porte dans le parc.

Le soleil était levé depuis longtemps dans le ciel bleu qui surplombait la scène du cataclysme. Apercevant à quelques mètres d’elle Sovahnn en train de léviter un Zachary manifestement inconscient pour le mettre à l’abri, elle désarma puis pétrifia deux Supérieurs qui s’apprêtaient à l’attaquer de dos, toujours sans s’arrêter. Ils n’étaient plus qu’à quelques dizaines de mètres de la brèche. Soudain, un mouvement à sa droite attira son regard et elle vit un Serpentard prêt à achever une gamine prostrée à ses pieds. Un rictus mauvais déforma son visage et elle lui jeta un sortilège de stupéfaction qui le frappa de plein fouet. Puis elle poussa les deux mioches devant elle, mais alors qu'elle jetait un coup d’œil dans son dos pour vérifier que la fillette allait bien, elle croisa un regard qu'elle connaissait. Un regard vide et trop plein à la fois. Plein de douleur, plein de haine, plein de rage. Et en cet instant, elle sut exactement ce qui allait se passer.

« Allez-y, courez, dépêchez-vous ! Courez et ne vous retournez pas ! »

Elle poussa les gamins en direction de la brèche, leur fraya un passage à l’aide de sortilèges, mais déjà la voix de Connor résonnait dans ses oreilles et elle se retourna d’un bond pour lui faire face.

« TWAIN ! Tu comptes aller où comme ça ? »

Il pointait sa baguette sur elle et elle en faisait de même, le cœur battant la chamade, le souffle encore court d’avoir couru à travers le château puis le parc sans s'arrêter.

« Si tu t’imagines que je vais rester là, tu te trompes lourdement Connor. On n’a pas eu le choix la première fois, mais cette fois-ci on l’a alors je me tire et c’est sûrement pas toi qui vas m’en empêcher ! »

Et, alors qu’il se frayait un chemin jusqu’à elle, elle s'en fraya un vers la petite qui se recroquevillait toujours par terre pas loin de l'endroit où il se trouvait, les bras encore enroulés autour de sa tête. Sans un regard pour le Serpentard qui l’aurait assassinée sans scrupules et qui gisait à côté d’elle ni pour le Ravenclaw qui revenait sur ses pas pour la rejoindre, elle s’agenouilla près de la blondinette, et la redressa avec force et douceur à la fois.

« Hé, là, relève-toi. Tu n’as rien ? C’est fini, il n’est plus là. Il faut que tu partes maintenant, la sortie est juste là ! »

Et elle se remit debout puis la poussa à son tour vers la brèche par laquelle elle avait fait sortir les deux jumeaux, couvrant ses arrières. Puis, réalisant que Connor avait fini par la rejoindre, elle se tourna à nouveau vers lui et le toisa froidement.

« J’te jure que si tu tentes quoi que ce soit pour l’empêcher de s’enfuir, j’te bute. »

Pourtant, malgré tout le dégoût et tout le mépris qu’elle avait pour lui, elle se sentait incapable de l’attaquer en première et de le laisser planté là en prenant la fuite à son tour.

»» @Connor Tveit
»» @Ethan Llewellyn & @Sovahnn Dawn Lockwood & @Zachary Disemba
»» Adrianna Ribisi-Benigni, Rosalyn S. Dawson, Elias, Rafael A. Paley
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Caitlyn Louise Twain
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Caitlyn Louise Twain
Mar 27 Mar 2018 - 13:11
« Euh… C’est qu’on partage pas grand-chose… pour ainsi dire rien. A part un grand con asiatique. »

Evidemment. Le grand con asiatique étant la raison de cet attachement soudain d’Alec pour Aileen, inutile d’avoir fait des études supérieures pour le comprendre.

« J’ai défoncé la gueule de ton frère et son SPT, j’sais que si on utilise le terme « mijaurée » dans une phrase te concernant, on s’expose à de graves conséquences et que tu ne peux pas supporter ma vue. Nan, t’en veux plus ? J’sais des choses sur le frère de l’autre grand con. En fait j’sais des tas d’choses. Tu sais, c’est pour ça que Logan m’en fait baver depuis un moment : pour pas abîmer ta belle gueule, et pour s’assurer qu’un des deux sera capable de prendre la bonne décision le moment venu. Ah, et j'ai chopé Julian: et c'est vachement mon genre de choper Julian. Sans aucune allusions. Alors maintenant tu bouges ton cul et tu me suis. »

Champ lexical adapté à une situation de crise, on va dire ça comme ça.

« Et question libre arbitre c’est assez limité là tout de suite. »

C’est bien ce que je craignais. Aux grands maux les grands remèdes, j’imagine, mais de là à priver un gosse de sa liberté de mouvement en l’entravant avec un serment inviolable je ne valide pas du tout l’idée. On perd un temps fou avec ces conneries, tout ce qu’on risque c’est de perdre les deux en même temps. Qu’il fasse tout ce qu’il peut pour sauver la peau de la jeune femme je peux l’entendre mais mêler une autre personne à tout ça ? Son propre sang qui plus est ? Non, je ne peux pas l’entendre. Pas quand tous ces gosses, et pas seulement les trois que j’ai sous les yeux, risquent leur peau comme c’est le cas actuellement. Quand on risque tous notre peau.

« T’es vraiment qu’un sale con… et ma belle gueule comme tu dis, t’emmerde. »
« C’est bon, on arrête de camper ici et on se bouge ? »
« Je ne laisserai pas les autres ici alors t’oublie l’idée. Je me fiche pas mal de ce qu’a pu te demander Marek et de ton soudain élan de bonté me concernant. Moi, mon incapacité à prendre la bonne décision et ta suprême grandeur si parfaite allons prendre des chemins différents… et avec un peu de chance, on se recroisera jamais ! Ismaelle je dois savoir s’il est toujours en vie ! »
« MAIS FERMEZ LA PUTAIN ! FERMEZ TOUS VOS PUTAIN DE GUEULES ! »

Sursaut. Mais quelque part, je crois qu’elle m’a simplement coupé l’herbe sous le pied à vrai dire. J’ai sous les yeux une personne censée, avec une réaction censée, même si ça me brise le cœur de la voir comme ça.

« Vous avez que ça à foutre ? Vous disputez pour des histoires de fierté ? Putain de merde, les gens sont en train de crever autour de nous. Regardez, mais regardez putain ! Ça sert à rien de jouer les héros, d’aller sauver la veuf et l’orphelin. Il faut partir putain. MAINTENANT. »

Et puis son regard se pose dans le mien, suppliant. Si je le soutiens, je n’en ressens pas moins la fêlure à l’intérieur de moi. Parce que moi aussi j’ai peur. Parce que moi non plus je ne veux pas mourir. Mais j’ai la responsabilité de ces gosses et même si j’ai abandonné l’idée de pouvoir tous les sauver, je ne peux pas partir devant sans me retourner. Pas sans avoir fait tout ce que je peux pour en faire sortir le plus possible.

Alors mon regard quitte celui de Julian et se pose sur Alec et Aileen. Fermement.

« Vous êtes majeur, je ne vous priverais pas de votre liberté de penser et de bouger. A vous de voir mais je ne peux pas me permettre de perdre plus de temps en délibération. »

Si Aileen ne peut pas partir d’ici sans savoir si Logan est en vie alors c’est son choix. Si Alec ne peut pas quitter Aileen d’une semelle … C’est celui de Logan. Est-ce qu’ils se rendent compte du cercle vicieux dans lequel le plus âgé des trois les a tous fourré ? Est-ce qu’il pensait sincèrement qu’Aileen allait obéir calmement ?

« On a ouvert une brèche dans les catacombes, sous la Grande-Salle. Voyez par vous-même, le temps est une notion précieuse actuellement et trop sont déjà à terre pour avoir tenté de sauver cet endroit. Pour avoir tenté de vous sauver. A vous de faire votre choix. »

C’est difficile d’accepter le rôle de la « méchante », contrairement à certains je n’y suis pas habituée et je le vis mal, mais je n’ai pas le choix. Je ne peux pas abandonner tous les autres parce que deux d’entre eux ne sont pas capables de se mettre d’accord.

« Juste une chose. »

Et c’est vers Alec que je me tourne.

« Peut-être que ça passerait mieux si elle avait toutes les cartes en main. »

Il en fera ce qu’il voudra, mais je suis certaine qu’il comprend parfaitement ce que je veux dire. Aileen a le droit de savoir ce que Logan a fait, si tant est qu’elle ne l’est pas déjà deviné.

« Julian tu viens avec moi si tu le souhaites. »

Et j’espère sincèrement qu’elle le fera.

TAG : @Alec Kaleb Rivers, @Aileen H. Rowe, @Julian A. Neil
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Mar 27 Mar 2018 - 20:34
Ah ! Délicieuse petite Cailyn. Non, non tu ne t’en iras pas. Tu resteras près de moi. Bien sûr qu’il ne pouvait pas dire cela à voix haute, mais il le pensait. Cerveau toujours en ébullition, il était en train d’hésiter que comment réagir. Il avait envie de se frotter les mains, ravi de la situation, mais il craignait qu’elle s’échappe. Il ne put néanmoins s’empêcher d’avoir un petit rire amusé.

- On verra bien, on verra bien ! De toute manière, douce Twain, tu sais que même si tu sors et que je reste ici, je serai quand même avec toi.

Il eut un petit sourire sarcastique, toujours un peu amusé et dans ses yeux brillaient une lueur qui était probablement proche de la folie. Il la regarda aller chercher une gamine, mais cette fois il ne tenta pas de l’arrêter. Si elle faisait sortir la fillette ça serait une bonne chose, mais la Serdaigle, par contre resterait avec lui. Il ne bougea, il avait même baissé légèrement sa baguette pour ne pas faire peur à la petite. Ça serait probablement contre-productif et il n’avait rien contre la fillette, alors il n’avait pas de raison de la menacer de quelque manière ce soit ! Néanmoins histoire d’être certain de ne pas laisser filer petite Twain, il s’était rapproché d’elle, jusqu’à presque la toucher. T il arborait, toujours ce petit sourire, haussant les épaules en fronçant les sourcils lorsqu’elle le menaça. Si on peut appeler ça une menace, il n’était pas certain que l’on puisse formuler ça comme ça !

Je n’ai rien contre elle, elle peut fuir, elle n’a rien à craindre…. De moi du moins. Il haussa les épaules de nouveau avant de reprendre Tu sais bien que je ne suis pas pour la violence, et qu’il n’y a que toi qui m’intéresse de toute manière dans ce chaos ambiant, alors de quoi as-tu peur dans ce cas-là ? hein ?

Il secoua un peu la tête agitant un peu sa main –et donc sa baguette- plus pour l’effet de style, de forme, plus que pour réellement jeter un sort ! Il attendit encore quelques instants avant de reprendre la parole, et cette fois-ci sur un ton qui se voulait faussement interrogateur :

Alors dis-moi, Twain, que comptes-tu faire pour m’empêcher de te retenir ici, hum ? Silence. Tic-Tac tic-tac. L’horloge tourne. Le temps passe. On gagne du terrain. Qu’attends-tu pour passer dans « l’autre monde » ?

Cette fois-ci, par contre il pointa sa baguette vers elle, près à agir au moindre geste de la part de son ennemie. Il n’avait pas spécialement envie d’attaquer tout de suite, il prenait bien trop de plaisir à la retenir et avec un peu chance, elle se ferait cloitrée comme ça, par ce qu’elle avait passé trop de temps auprès de lui, par ce qu’elle n’avait pas agi assez rapidement. Oui, il était franchement très amusé, très perturbé et agité aussi. Tant de sentiments –certains un peu contradictoires- dans ce petit corps ! Alors, comment est-ce qu’elle bien pouvoir agir ?!


@Caitlyn Louise Twain
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Mer 28 Mar 2018 - 14:36
« T’es vraiment qu’un sale con… et ma belle gueule comme tu dis, t’emmerde. »

Il avait tenté, ça suffisait non ? Il lui avait même servi un super discours, là, merde, c’était difficile de faire mieux. Pourtant, non, elle s’entêtait, pourtant à nouveau persuadée, pensait-il, qu’il était bien lui-même. Mais non, elle refusait. Elle s’entêtait à vouloir aller chercher il ne savait qui et, franchement, il aurait aimé pouvoir agir comme elle. Parce que, sa gueule, très sincèrement, il s’en foutait. A vrai dire, ça n’allait pas en s’arrangeant au fur et à mesure que des secondes s’écoulaient, meurtrières. Ils devaient se magner et là, ils perdaient du temps à cause d’elle. Contre toute attente, pourtant, ce qu’il pensait profondément n’était pas sorti de ses lèvres mais de celles de Julian.

« MAIS FERMEZ LA PUTAIN ! FERMEZ TOUS VOS PUTAIN DE GUEULES ! »

Tout pareil.

« Vous avez que ça à foutre ? Vous disputez pour des histoires de fierté ? Putain de merde, les gens sont en train de crever autour de nous. Regardez, mais regardez putain ! Ça sert à rien de jouer les héros, d’aller sauver la veuf et l’orphelin. Il faut partir putain. MAINTENANT. »

Et il aurait en effet aimé que les choses s’accélèrent car là, la situation le rendait dingue et le mal être de Julian en rajoutait une couche et ce même si sa fierté n’avait strictement rien à voir là dedans. La merde qui courrait sur son bras elle, en revanche, le liait à sa promesse. Il ne pouvait faire autrement qu’agir tel qu’il l’avait indiqué et ce, même si toutes les fibres de son être lui hurlaient de partir avec Julian en laissant l’autre timbrée dans sa merde.

« Vous êtes majeur, je ne vous priverais pas de votre liberté de penser et de bouger. A vous de voir mais je ne peux pas me permettre de perdre plus de temps en délibération. »

Regard noir en direction de la métamorphomage.

« On a ouvert une brèche dans les catacombes, sous la Grande-Salle. Voyez par vous-même, le temps est une notion précieuse actuellement et trop sont déjà à terre pour avoir tenté de sauver cet endroit. Pour avoir tenté de vous sauver. A vous de faire votre choix. »

Une information à ne pas négliger.

« Juste une chose.  Peut-être que ça passerait mieux si elle avait toutes les cartes en main. »

Elle avait compris. Au moins une qui comprenait la situation dans laquelle il se trouvait. Celle qui l’empêchait d’agir autrement. Celle qui le contraignait à aider cette tête de mule, et à se sauver. Logan savait qu’il aurait été foutu de chercher d’autres amies. Il savait qu’Alec avait été trop seul trop longtemps pour accepter à présent de se séparer de celles qui le maintenaient à flot. Mais il n’avait pas la possibilité de se détourner de son objectif : sortir d’ici. D’ailleurs, quand Ismaelle avait proposé son aide à Julian, celle-ci l’avait regardé de sorte à ce que le message soit clair : elle ne le lâchait pas. Sa main avait alors serré un peu plus fort la sienne alors que, sans prévenir, il brandissait sa baguette, assommant Aileen avait que qui que ce soit ait eu le temps de réagir.

« Bon, c’est fini les conneries. Elle sort, avec ou sans son consentement. Et Logan se démerdera seul. »

Merde quoi. Lâchant une seconde la main de Julian, Alec avait ramassé le corps inerte d’Aileen pour le hisser sur son épaule. Eh bah ça va être beau la fuite avec un sac à patate, t’as raison, super idée. Encore quelque chose de très réfléchi tient. Il l’avait fixée magiquement. Et, oui, elle aurait mal au réveil, mais il lui fallait garder une main libre pour tenir sa baguette.

« On se revoit dehors hein ! »

Avait-il balancé avant d’attraper de nouveau la main de Julian, l’entraînant déjà dans sa course – plus ardue – vers les catacombes.

« Allez, on sort de là. »

Et oui, il avait renoncé à expliquer la situation à Aileen. Quand elle était braquée, c’était mort. Et avec lui, elle l’était toujours.

Plusieurs fois, durant leur course, le corps de la jeune femme l’avait handicapé et, franchement, si elle ne s’avérait pas morte une fois dehors…. Ça serait déjà un miracle en soit. S’ils sortaient tous les trois vivants… ils pourraient jouer au loto le soir même. Là, en bas, des gardiens bataillaient ferme et les deux jeunes gens s’étaient cachés un instant pour reprendre leur souffle tandis que le combat faisait rage. Les tables renversées derrière lesquelles ils se cachaient avaient manifestement été ensorcelées pour résister aux sorts et il avait été tentant de rester là jusqu’à ce que ça se calme. Mais un gardien avait fini par leur hurler de bouger : que c’était maintenant ou jamais. En effet, il y avait une brèche. Ils n’avaient donc pas tardé à rejoindre les adultes, courbés, le cœur battant à tout rompre alors que ça fusait derrière eux. Bientôt, pourtant, ils courraient dans un conduit sombre, à priori enfin seuls.

« Putain…. »

Ils n’avaient pas mis longtemps à déboucher sur l’extérieur. Là, de nouveau, la course avait repris. La brèche dans la barrière magique ne tarderait pas à se refermer. Il savait que Logan ne lui avait pas laissé longtemps. Pourtant, ça explosait de tous côtés et, sans vraiment réfléchir, lançant des sorts comme il le pouvait, Alec s’était élancé avec les deux jeunes femmes, s’éloignant des zones de combat. Ils n’étaient plus loin. L’espace où il pourrait transplaner était là, à portée de main. Il y serait dans quelques secondes.

Mais pas Julian.

Il avait sentit sa main glisser de la sienne, alors que ses pieds s’enfonçaient dans la terre à chaque foulée. Quelques pas. Il aurait suffit de quelques pas. Mais là, devant lui, la zone que seul lui voyait se refermait. Mâchoires serrées, il ne s’était pas retourné, avait franchi les quelques mètres et avait transplané à l’instant même où elle avait disparaître.

Il avait atterri seul, dans la forêt de Wendover, le corps inerte d’Aileen tombant sur le côté, sous le regard horrifié de Takuma qui les attendait là. Mais Julian était restée là bas.

Dans un hurlement de rage, Alec s’était laissé tomber au sol à son tour, impuissant.

   
SORT

La suite par ici pour nous !
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Alec Kaleb Rivers
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Alec Kaleb Rivers
Sam 31 Mar 2018 - 18:29
Connor. Comme sorti de nulle part, l’ennemi juré de Caitlyn se trouvait là devant elle, et elle savait très bien ce que ça signifiait. Il n’allait pas la laisser partir comme ça. Sa baguette pointée sur elle, il allait tout faire pour l’empêcher de s’enfuir, pour qu’elle reste coincée dans cet Enfer et y vive des atrocités au quotidien. Elle pouvait presque l’entendre jubiler intérieurement de l’avoir interceptée alors qu’elle était si proche du but. Dans ses yeux dansait une flamme de folie, sur ses lèvres se dessinait un rictus mauvais, et il semblait plus déterminé que jamais à lui faire payer les crimes dont il l’accusait. Alors elle lâcha les enfants qu’elle avait tirés jusqu’ici en les tenant par la main et les poussa en direction de la brèche qui leur permettrait de quitter l’école en guerre.

Puis elle se tourna vers lui et lui fit face, le regard dur et les traits tirés, tout aussi déterminée à sortir d’ici que lui à la retenir là. Elle ne comptait pas se laisser faire, oh que non. Plus que jamais, elle se défendrait, résisterait, contre-attaquerait et se battrait pour sa liberté. Et pour une fois, la bataille n’était pas perdue d’avance. Il avait le même âge qu’elle, le même niveau de connaissances, et elle se savait plus avancée que lui dans la pratique. Elle s’était entraînée pendant des mois, sans relâche, avec Jeroen ou seule, jusqu’à l’épuisement, dans la salle de duels ou à l’orée de la forêt interdite, progressant en puissance et en rapidité, gagnant de l’endurance et des réflexes. Alors oui, elle partirait, et ce n’était certainement pas lui qui l’en empêcherait.

« On verra bien, on verra bien ! De toute manière, douce Twain, tu sais que même si tu sors et que je reste ici, je serai quand même avec toi. »

L’espace d’un instant, elle quitta son air farouche et resta à le regarder avec des yeux un peu ébahis, pas très sûre de voir où il voulait en venir. Il était vraiment fou, ce n’était pas possible autrement. Complètement obsédé par l’idée de la vengeance, à croire qu’il ne vivait que pour ça. Elle se ressaisit et lâcha froidement :

« Faut te faire soigner Connor. »

Et, sans plus se soucier de lui, elle rejoignit la gamine encore recroquevillée sur elle-même qu’elle avait libérée de l’emprise de son tortionnaire. Doucement mais sans ménagements, elle la força à se relever, vérifiant qu’elle n’avait rien, et lui indiqua la direction à prendre pour quitter le château. Puis elle se tourna à nouveau vers Connor qui l’avait suivie et s’était rapproché d’elle jusqu’à presque la toucher, pointa sa baguette sur lui et lui assura qu’elle n’hésiterait pas à l’attaquer s’il tentait d’entraver la fuite de la fillette de quelle manière que ce soit. Mais il se contenta de hausser les épaules, sans se départir de son sourire mauvais.

« Je n’ai rien contre elle, elle peut fuir, elle n’a rien à craindre… De moi du moins. Tu sais bien que je ne suis pas pour la violence, et qu’il n’y a que toi qui m’intéresses de toute manière dans ce chaos ambiant, alors de quoi as-tu peur dans ce cas-là ? Hein ? »

Elle le regarda secouer la tête et agiter la main dans laquelle il tenait sa baguette, impassible. S’il pensait pouvoir l’impressionner par son discours ou par son attitude, il se trompait lourdement. Il était cinglé, il était flippant, mais il était très loin de représenter une menace à ses yeux.

« Tu crois vraiment que j’ai peur de toi Connor ? »

Elle lâcha un petit rire sec, moqueur.  Ridicule, voilà ce qu’il était. Sa baguette pointée sur elle comme s’il comptait vraiment s’en servir alors qu’elle savait très bien à quel point c’était contre ses principes, son visage lisse et doux renfrogné comme celui d’un gamin capricieux, elle n’arrivait tout simplement pas à le prendre au sérieux. Il n’était rien face aux poings de Cassie et de sa bande qui la rouaient de coups quand elle était enfant. Il n’était rien face aux baguettes des Supérieurs qui la faisaient convulser dans les cachots, qui torturaient Elias devant ses yeux impuissants, qui l’enlevaient et l’attachaient à une chaise au beau milieu d’une cave pour se défouler sur elle. Si seulement il avait vécu ne serait-ce qu’une fraction de sa vie, il aurait vite compris pourquoi il était si insignifiant à ses yeux.

« Alors dis-moi, Twain, que comptes-tu faire pour m’empêcher de te retenir ici, hum ? Tic-tac, tic-tac. L’horloge tourne. Le temps passe. On gagne du terrain. Qu’attends-tu pour passer dans « l’autre monde » ? »

Elle sourit de plus belle, avec toute l’amertume et tout le mépris du monde. Qu’est-ce qu’elle attendait pour passer dans l’"autre monde" ? Certainement pas une autorisation écrite de sa part ! Mais qu’il ne s’inquiète pas pour elle, elle sera sortie de là en temps et en heure !

« Tout dépendra de ce que toi tu comptes faire pour m’empêcher de partir. T’es sûr que tu sais encore te servir de ta baguette ? Non parce que dans mes souvenirs, c’était un peu la galère… »

Elle ne doutait pas de sa capacité à effectuer correctement des sortilèges, mais il manquait cruellement de réflexes et n’avait tout simplement pas la fibre d’un duelliste ! Fixant sa propre baguette au niveau de sa hanche dans la ceinture élastique de son short de pyjama, elle se retourna vers le château pour observer l’étendue des dégâts et entreprit de démêler l’élastique qui était resté accroché dans ses cheveux, comme si de rien n’était, le plus naturellement du monde. Elle les attacha de sorte à ce qu’ils ne la gênent pas, puis resserra les anses de son sac, et finit par se tourner à nouveau vers Connor.

« Écoute, Connor, j’ai vraiment pas de temps à perdre avec toi. Tu ne veux pas que je parte, je ne veux pas rester, c’est assez simple dans le fond. Le truc c’est qu’il y a encore plein de gamins bloqués à l’intérieur, et je ne peux pas me permettre de papoter avec toi. Et puis j’ai pas tellement envie de m’engager dans un duel contre toi. Donc soit tu viens avec moi et on y retourne pour aider ces pauvres gosses qui n’ont rien demandé à personne, soit j’y vais toute seule et tu peux m’attendre là si ça te chante ! »

Et, sa baguette à nouveau bien en main, elle se pencha légèrement vers l’avant et se mit à courir en direction du château.
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Caitlyn Louise Twain
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Caitlyn Louise Twain
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