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Faible et facile - Hailey

 :: Londres :: Ouest de Londres
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Ven 13 Jan 2023 - 23:56
31 Octobre 2016

Il n’aurait pas dû faire ça. Ni suivre son père ni enquêter sur lui, ni même prêter d’attention au message laissé par sa fille. C’était là une connerie et Alec en avait parfaitement conscience, tout comme il avait conscience d’avoir agit dans une attitude désespérée avec Hailey, dans la ruelle. Une attitude qui l’inquiétait et contre laquelle il se dressait à présent, tentant de refaire surface malgré les coups assénés par Azalea à son mental. Enquêter sur le père de la jeune femme et ce, sans lui donner de signes de vie était sans doute la pire des choses à faire. Pourtant Alec ne l’avait pas quittée de vue pour autant et était persuadé qu’avec ses sens de vampires, elle l’avait sans doute déjà senti rôder dans les parages. Juste de quoi s’assurer qu’elle allait bien et ce sans se faire repérer ni par le paternel psychopathe, ni par ses propres colles-culs qui ne le lâchaient jamais véritablement.

Et puis après avoir demandé à Warren de tirer certaines choses au clair pour lui, Alec s’était retrouvé là, bloqué entre des informations qui l’inquiétaient, l’envie de la revoir et la crainte de faire peser sur elle des dangers dont elle n’avait pas besoin. Le fait était qu’elle ne quittait ni ses pensées ni ses désirs.
Le risque présenté par Thomas avait beau être clair, il n’avait fait que préciser ses contours à mesure que le jeune Rivers s’était mis à creuser le sujet. Ainsi voilà qu’il ne pouvait simplement plus rester muet et à l’écart. Une faiblesse qui lui évoquait bien des rires cyniques et pourtant voilà que sur un coup de tête, enfin débarrassé de ses cerbères, épuisé par une nuit d’horreur auprès d’Azalea, c’était à l’adresse qu’elle lui avait indiqué qu’il s’était pointé.

La semaine précédente, dans une nuit de bêtise, il lui avait déjà envoyé un message, se surprenant à échanger avec elle jusqu’aux heures du petit jour. Toute la nuit alors, il avait attendu qu’Azalea ne vienne le réveiller. Mack n’était pas là, c’était bien le moment de venir le cueillir non ? Mais comme pour se moquer de lui, cette fois, elle n’était pas venue. Et lui était resté éveillé toute la nuit, à parler par textos à une vampire qui avait manqué de le tuer bien autant qu’il l’avait fait jouir. “J’suis faible et facile comme mec, c’est pas nouveau” avait-il dit à son meilleur ami quelques jours plus tôt. Effectivement, ce n’était pas une nouveauté, songea-t-il en empruntant l’escalier montant à son appartement. Personne ne l’avait suivi semblait-il, mais entre les dérives des siens et ceux de la famille Harding, sans compter l’impact des Supérieurs, Alec n’aurait jamais juré de rien.
Il eut malgré tout un petit sourire en comprenant que la nuit où ils s’étaient croisés, elle n’était qu’à quelques mètres de chez elle, rentrant ou sortant, il n’en savait rien. Sur le trottoir, quelques reflets bruns étaient toujours incrustés entre les pavés, reflets de son sang ou de celui de son geôlier. Encore une fois, la mort n’aurait pas dû le réjouir mais l’exaltation sourde du survivant se mit à jaillir dans ses veines. Ce type était mort et lui vivant, voilà tout ce qui comptait.
Quant à la folie d’un homme à revenir sous les crocs de celle qui avait failli l’emporter cette nuit-là, il n’avait aucune envie de l’interroger. Oh bien sûr il y aurait eu mille raisons de l’avertir ou de lui remettre les idées en place. Mais à quoi bon ? Cette aventure était pour l’heure le point qui lui permettait de survivre. De mettre de côté sa culpabilité dévorante et son isolement infernal. Hailey, aussi aberrant que ce soit pour un type qui semblait accro à l’idée d’aider la femme ballottée qu’elle était, constituait en vérité sa bouée de sauvetage. Quant aux documents qu’il portait avec lui, droit sortis du département de police, exhumés après un mois de recherches, ils n’étaient qu’une excuse lamentable à passer un pas qu’il assumait pourtant pleinement. A vrai dire il était même étonnant qu’il ne se soit pas pointé plus tôt, juste pour emmerder le père de la donzelle. Mais inquiet pour elle, Alec avait tenté de résister à la tentation avant d’abandonner lâchement la lutte. Faible et facile, donc.

Et faible et facile, il l’avait été à l’instant où son poing serré s’était mis à frapper la porte de bois qui bordait l’appartement de la belle vampire. Ah il aurait presque pu entendre ses amis se foutre de lui. Entre Enzo qui n’aurait pas manqué de lui signifier l’hypocrisie de ses reproches du passé et les filles qui l’auraient jugé plus que de raison, toutes ces réflexions lui passèrent par l’esprit lorsque finalement, la porte s’ouvrit.

“Salut.” Fit-il simplement. “J’sais pas qui de toi ou de ton père me tueras le plus vite, mais j’crois que j’aime assez l’idée de tenir les paris.” Toute l’insolence sur ses lèvres étirées d’un sourire en coin, il ajouta comme s’il n’y avait aucune possibilité qu’elle refuse : “J’peux rentrer ? J’ai à te parler.” Et sans doute pas que.
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Alec Kaleb Rivers
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Alec Kaleb Rivers
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Alec Kaleb Rivers
Sam 14 Jan 2023 - 14:01


  31 octobre 2016

L'appartement était plongé dans la pénombre, déchirer par des cris agonisant tandis qu'Hailey traversait le salon pour aller s'échouer contre le canapé. Elle aurait bien aimé pouvoir s'envoyer un peu de pop-corn pour accompagner une rediffusion d'un classique d'horreur sur la chaine communautaire, malheureusement elle n'avait droit qu'à des sucettes qui avaient maintenant un gout monotone. La tête tournée vers l'écran et les pieds balançant dans le vide, son corps semblait écraser sous le poids de l'ennui. Aujourd'hui, c'était Halloween. Hailey avait toujours adoré cette fête de son vivant. Les soirées entre potes, les déguisements douteux et la chasse aux bonbecs; Noël était clairement surévalué! Malheureusement pour elle, cela voulait aussi dire que les rues étaient grouillantes d'humains alléchants, la plupart étant des enfants. Le risque était trop grand, elle ne se sentait pas la force de résister à du sang aussi pure. Elle était donc restée à l'intérieur, évitant même d'aller faire son tour quotidien sur le toit.

Sans doute que si elle avait su que le destin allait frapper à sa porte ce soir-là, elle se serait extirpée de son jogging pour enfiler quelque chose de plus décent. Il y avait maintenant quelques jours qu'elle n'avait pas reçus de message de la part de Mafioso. Elle avait pensée enregistrer son numéro sous un terme plus éloquent, mais c'était rétracté dans la crainte qu'un jour quelqu'un épluche son répertoire. Elle effaçait également les conversations après les avoir eut, ne laissant rien d'incriminant pour les yeux de ceux quecela intéressait. Cependant, il n'était pas dans ses pensées à cet instant précis. Peut-être parce qu'elle l'imaginait coincé dans une autre de ces soirées mondaines, ou peut-être en train de faire la fête avec des copains. Après tout, il avait une vie lui. La sienne tournait maintenant autour de son nouveau boulot, mais les commandes se faisaient plus rare ces temps-ci.

Elle était donc affalée sur le canapé, les yeux rivés sur l'image en noir et blanc qui dépeignait un vampire chauve aux doigts crochus et au nez retrousser. La jolie jeune femme courait à travers le cimetière, criant à plein poumon pour que quelqu'un l'entends. Ça lui flanqua des picotements dans l'estomac. Elle n'avait pas faim, c'était simplement l'instinct du chasseur qui s'éveillait à travers les complaintes. Puis il y eut un bruit familier, celui d'un poing qui s'abattait contre le bois de la porte. Le vampire se releva à la vitesse de l'éclair, restant planter quelques secondes pour tendre l'oreille. Elle n'avait pas rêvé, il y avait bien quelqu'un de l'autre côté de la porte. Pire, son cœur était comme un tambour de guerre qui raisonnait dans sa cage thoracique, il n'y avait aucun doute.

Les yeux alarmés d'Hailey se projetaient dans la pièce; En quelque seconde elle flanqua son carnet de croquis sous le coussin du canapé, ses extraits magiques dans une petite boite qui prônait au centre de la table à café et retira l'élastique de ses cheveux pour libérer ses boudins blonds. L'horreur la frappa véritablement lorsqu'elle glissa son regard contre sa brassière de sport oppressante et son jogging deux fois trop grands. Trop tard, elle devrait faire avec, plus qu'une seconde avant que le délai soit passé. Elle posa la main contre la poignée, prenant une grande inspiration avant de l'ouvrir.

Même lorsque son cœur et sa tête étaient préparer au choc, le revoir était toujours aussi submergeant. Dès qu'il posa son regard dans le sien pour la saluer, le petit corps crisper d'Hailey laissa instinctivement ses épaules se vouter, comme un prédateur ayant enfin atteint sa tanière. Tout à coup le monde semblait beaucoup moins dangereux. Enfin, jusqu'à ce qu'il ouvre la bouche à nouveau. “J'sais pas qui de toi ou de ton père me tueras le plus vite, mais j'crois que j'aime assez l'idée de tenir les paris.

Ses entrailles sursautèrent à l'évocation de son père. En effet, celui-ci ne l'avait pas lâché d'une semelle. Elle ne serait pas étonnée qu'il l'appelle encore ce soir pour la questionner sur sa localisation et ses activités. Heureusement pour tous les deux, elle ne sortait que très rarement pour autre chose que se nourrir. Son père semblait validé son nouvel emploi et lui avait même offert une nouvelle carte de crédit. Elle ne savait plus trop ce qu'elle en avait fait. Elle lui répondit tout de même avec un sourire; S'il avait réellement choisi d'en finir c'est à la porte de Thomas qu'il aurait cogné.

J'peux rentrer ? J'ai à te parler.” ‘' Je t'en pris ‘' Répondit-elle poliment en ouvrant la porte tout en s'écartant pour lui céder la place. L'entrée donnait dans un salon de bonne taille, le décor avait des allures néochic de mauvaises qualités parsemer de quelques vieilles pièces de valeur. Une symbiose parfaite entre le moldu à l'écran plat etla sorcière à l'étagère d'herbes magiques. Depuis que sa colocataire s'était... Enfuie, Hailey c'était débarrassée du mur rouge et du canapé assorti pour les remplacer par des couleurs plus terreuses. La cuisine du fond était ce qu'il se faisait de plus moderne, son père avait même fait installer un bras rétractable sur l'évier lorsqu'elle était arrivée. Enfin, sa secrétaire et le plombier l'avaient fait pour lui. La propreté de la pièce était presque agressante, mais en bon vampire qu'elle était Hailey ne s'en servait pour ainsi dire jamais.

Une porte close dans le salon, une autre ouverte près du réfrigérateur qui donnait à la chambre. La disposition était très carrée, typique de l'architecture anglaise. Elle referma la porte derrière lui avant d'aller muter Dracula. ‘' Tu peux mettre ton manteau au placard,… Et on retire aussi ses bottes ‘' Lui souffla-t-elle avec une certaine autorité dès qu'elle se tourna vers lui, affichant ensuite son plus beau sourire. ‘' Merci! Tu veux du thé? ‘' Sans attendre sa réponse, elle se dirigea vers la cuisine pour remplir la bouilloire d'eau.

Maintenant qu'il était là, elle ne le laisserait pas se défiler comme un voleur comme il l'avait fait la dernière fois. Sans compter qu'avec toutes les banalités qu'ils s'étaient échangés par textos, elle n'avait plus vraiment l'impression qu'il lui était étranger. Certes elle ignorait beaucoup de choses et lui aussi, mais elle ressentait une certaine familiarité qu'elle appréciait. Elle n'était pas miss Harding, la fille de son père. Ni Hailey le vilain petit vampire. Juste une petite artiste dans son appartement de Soho qui faisait du thé à son… Bref. Elle mit le tout sur le feu avant d'aller quérir une tasse. ‘' Alors, sur une échelle de un à on est vraiment dans la merde, ou est-ce qu'on se situe à peu près? ‘' Il pouvait jouer les stoïques, le corps humain n'avait plus de secret pour elle. Ses épaules n'étaient pas juste solides, elle semblait bétonner à son cou. Son sang pompait toujours plus violemment que les autres dans son corps, comme les lièvres de la forêt toujours en alerte. Hailey se dit qu'il avait surement besoin d'un bon bain et d'un petit massage, il fallait vraiment qu'il se détende un peu s'il voulait qu'elle se concentre.

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Hailey Moira Harding
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Hailey Moira Harding
Ven 20 Jan 2023 - 23:04
D’halloween, Alec ne connaissait pas grand chose. Resté cantonné dans son monde, il n’y avait à ses yeux aucune logique à se déguiser en vampire et autres créatures quand il était possible de croiser celles-ci au coin de la rue - littéralement. Samain seul était fêté chez les sorciers. S’il était né à une autre époque, dans un autre contexte, peut être aurait-il même pu songer qu’il pouvait y avoir là quelque chose d’offensant pour ces derniers. Mais pour l’heure, Alec n’en avait aucune notion. Lorsqu’il avait passé quelques mois à traîner sur un campus à découvrir les us et coutumes des moldus, Halloween lui était apparu comme une fête rêvée pour draguer. De quoi se délecter des tenues affriolantes de jeunes femmes qui seraient plus tard foutues de dire que non, elles ne s’étaient pas habillées ainsi pour être reluquées. Hm, pas certain. Mais là n’était pas le sujet. Là aurait pu être le sujet à vrai dire. Quand loupait-il ce genre d’occasions ? Rarement c’était vrai. Et pourtant voilà qu’il débarquait chez elle.

Son regard l’avait captée immédiatement et ne s’était abandonné sur ses épaules,  à dégringoler le long de son dos qu’une fois qu’elle le laissa entrer. De la pièce, il ne vit d’abord rien, trop obnubilé par les courbes de la jeune femme. Le jogging large mettait en évidence la taille fine que la large brassière soulignait plus encore. Pas une seconde de trouble, seul le regard qui manque de s’égarer, se rattrape lorsqu’elle se retourne vers lui, retrouve ses yeux bleus à regret. Oh bien sûr elle ne serait pas dupe du désir qui le mordit à l’instant même où il passa la porte de l’appartement. Pas dupe de l’envie immédiate de passer ses lèvres sur la peau échappée du coton, de se perdre près de son nombril ou de plonger dans l’arrondi que la brassière comprimait. Pas une seconde il ne lui serait venu à l’esprit qu’elle puisse se sentir mal ou peu séduisante ainsi habillée. Sans doute ce type de tenues l’attirait-il même bien davantage à une belle robe, en témoignait sa fascination pour Jordane et ce type de tenues lorsqu’au cours d’entraînements… elle le rétamait sans pitié.

Se forçant à relever le regard, le jeune homme analysa en quelques instants les lieux. Plutôt orientés moldus, ils étaient propres, bien ordonnés et à la télé passait un film en noir et blanc dont il n’avait jamais entendu parler. Rien de bien étonnant en somme vu le manque de culture que le sorcier pouvait présenter sur le plan culturel. Il faut dire qu’ils en consomment, ces moldus, de films et de séries !

Le regard braqué vers l’écran, Alec observait une femme courir en hurlant ses grands ancêtres, le tout dans un cimetière étrangement éclairé. Fronçant légèrement des sourcils, il revint à Hailey lorsque celle-ci coupa le son. Sans vraiment s’en rendre compte, il s’était avancé de deux pas hors de l’entrée.

‘' Tu peux mettre ton manteau au placard,… Et on retire aussi ses bottes ‘' La réflexion le stoppa un pied à quelques millimètres du sol, le ramenant finalement en arrière dans un air profondément moqueur - voire un poil dédaigneux ; Alec et l’autorité, toujours une grande histoire - jusqu’à se défaire de ses chausses. ‘' Merci! Tu veux du thé? ‘'   Grand sourire et déjà partie direction la cuisine immaculée pour faire chauffer la bouilloire. La FAMEUSE bouilloire, outil des moldus qui lui avait donné bien du fil à retordre. C’est quand même con de galérer avec un appareil ménager ne possédant littéralement qu’un seul bouton ! Mais il s’agissait de ses débuts, ne jugez pas !

“Manifestement oui..” Fit-il un sourire ironique en coin en la voyant partie pour attraper une tasse. Ah ! Non, la bouilloire de la jeune femme appartenait au monde sorcier : droit sur le feu. Cet appartement se composait-il ainsi d’un équilibre presque précaire entre les deux mondes. L’idée le mit à l’aise.. Contrairement à l’attitude de maîtresse de maison de la demoiselle. “J’te préviens, tu sors les biscuits et j’me casse en courant...” Le sourire était là, l’ironie avec lui, mais également une forme de malaise. Tout ce qui était bien à sa place et ne sortait pas du cadre le faisait grincer des dents, déclenchant chez lui une forme de colère hautaine, un malaise implanté depuis l’enfance et jamais véritablement contré. Ainsi s’il défit bien ses chaussures, Alec laissa sa veste de cuir sur le dossier du canapé.

‘' Alors, sur une échelle de un à on est vraiment dans la merde, ou est-ce qu'on se situe à peu près? ‘' Fit-elle en attrapant une tasse hors d’un des placards de la cuisine.
En esquissa un sourire, Alec la rejoint, attrapant la tasse à la volée, immobilisant son bras en l’air avant de le descendre doucement. “Tu sais que t’as pas besoin de jouer la maîtresse de maison parfaite ?” La tasse dans la main, quelques doigts glissant le long du bras de la jeune femme, il fini par la poser sur le plan de travail derrière lui, comprenant qu’ils étaient déjà trop proches en trop peu de temps. Un petit sourire en coin fit son apparition un peu malgré lui. “J’dirais qu’on est globalement dans la merde, faut échelonner dans ces cas-là, c’est important d’se laisser une marge…” Cynique comme toujours. “Ton père m’a fait grande impression l’autre fois.” D’une manière peu élogieuse. “J’suis inquiet pour toi. Ca a été après que je sois parti ?”
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Alec Kaleb Rivers
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Alec Kaleb Rivers
Lun 23 Jan 2023 - 18:00


  31 octobre 2016

J'te préviens, tu sors les biscuits et j'me casse en courant...”

Y avait-elle pensé? Absolument, mais la chance était de son côté et les armoires ne comportaient plus grand-chose de la sorte. Certes elle avait gardé les conserves et autre trucs pour donner à l'ensemble une allure normale, mais tout ce qui périmait avait été envoyé à la benne il y a longtemps. Qu'un pot en vitre contenant les extraits nécessaires pour lui couper la faim, du thé vert et probablement une bouteille d'alcool quelque part. Elle n'avait pu s'empêcher de laisser son regard glisser une seconde sur le manteau d'Alec qu'il avait négligemment posé sur le fauteuil. Une pratique plutôt répandu, alors pourquoi avait-elle cette petite voix qui lui hurlait d'aller le suspendre dans le placard?

Il y avait pourtant autre chose qui captura son attention avec une aisance dangereuse. Ce n'était pas que son odeur qui se mêlait aux traces de son existence contre ses vêtements ou de l'autorité de son cœur qui brouillait sous sa tranquillité. C'était aussi l'aisance avec laquelle il s'approchait et la satisfaction que ça lui apportait, lui rappelant qu'elle avait toujours été faite de marbre même avant sa transformation. Elle se bloqua dans son geste avant de lui abandonner la tasse pour le poids de son regard. “Tu sais que t'as pas besoin de jouer la maîtresse de maison parfaite ?” Qu'est-ce que je suis censée faire quand mon anxiété monte en flèche? ‘' C'est l'habitude ‘' Se justifia-t-elle dans un rictus qui soulignait sa conscience, mais aussi son inconfort.

Lire en quelqu'un comme dans un livre ouvert. Elle avait toujours cru que c'était une expression excessive, que les gens étaient beaucoup plus compliqués à comprendre que des mots écrient sur une page… Il n'y avait pourtant nulle part ou se cacher, ni derrière son sourire joyeux ou ses épaules légèrement vouter. “J'dirais qu'on est globalement dans la merde, faut échelonner dans ces cas-là, c'est important d'se laisser une marge…” Tout ça sonnait pire qu'elle l'avait imaginé, il faut dire que la petite blonde avait plutôt l'habitude d'entendre que tout allait bien, qu'il n'y avait pas de problème ou que tout était réglé. Son vieux était doué dans la manière de faire disparaitre les ennuis sur son chemin, ironique qu'il serait son premier à essuyer. À cet instant, elle était pourtant toujours aussi aveugle à Thomas qu'à son beau jeune homme. “Ton père m'a fait grande impression l'autre fois.”

‘' Je t'avais prévenu de rester à l'écart, mon père un homme… Difficile. ‘' Pour ne pas dire compliqué. Des mots bien peser pour une petite fille bien mise, difficile n'était pas le mot et pourtant c'était le seul qu'elle se permettait d'employer. Elle avait travaillé d'arrachepied pour le rendre presque satisfait de son existence, Alec n'avait aucune chance. Son père l'avait probablement détesté à l'instant où il avait posé les yeux sur lui, pas étonnant puisque c'était tout le contraire qu'elle avait ressenti quand elle l'avait aperçu la première fois.

J'suis inquiet pour toi. Ca a été après que je sois parti ?” Une attention si précise qu'elle saisît son corps tout entier, redressant ses épaules bien droites tandis qu'elle avançait son menton. Une soumission parfaite trahie d'inconfort, elle détourna les yeux un instant pour fixé le mur tout en répondant. ‘' T'en fais pas, il ne m'ferait jamais de mal ‘'. Physiquement en tout cas, et le poids de son amour était toujours suffisamment agréable pour ne pas trop la déranger. Elle savait qu'il la surveillait, mais ce n'était pas nouveau non plus. ‘' Il est sévère, mais pas bien méchant ‘' Avec elle en tout cas. Il lui donnait tout ce qu'elle voulait et veillait sur elle.

Sort toi de cette infame discussion, tu ne vas quand même pas perdre ton temps avec lui à parler de papa Harding oui? Fais quelque chose, utilise ton corps. Bouge, décharge toute cette tension qui monte en toi. Le thé! Non, pas de thé. ‘' T'as raison, il faut quelque chose de plus fort ‘' Elle éteignit le feu qui brûlait sur le four avant de venir se planter devant lui, laissant son regard libertin balader contre son torse. Lorsqu'elle s'étira vers lui, elle aurait pu plaquer sa bouge contre la sienne ou glisser ses mains contre ses formes pour en finir avec ce magnétisme atroce qu'elle ressentait. Détourna la tête devant son regard clair, elle empoigna un verre plus approprié dans l'armoire ouverte derrière lui. Son corps frissonna au contact de ses courbes contre lui, se rétractant rapidement dans son geste pour lui échapper, ou peut-être pour ne pas s'échapper elle-même.

Elle lui tourna le dos pour récupérer le liquide ambré, un single malt Breton; Tel père tel fille. ‘' Sache que tu as également fait une grande impression sur lui ‘' Elle lui lança un regard complice avant de verser une portion respectable d'alcool, rebouchant méticuleusement le bouchon après l'usage. C'était robotique, elle ne pouvait s'en empêcher. Son corps était sa prison, même lorsque son esprit tentait de s'envoler, elle lui offrit le verre après l'avoir rejoint.

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Hailey Moira Harding
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Hailey Moira Harding
Lun 23 Jan 2023 - 20:41

 11 Septembre 2016

‘' C'est l'habitude ‘' La jeune femme semblait tendue et Alec ne pouvait qu’en noter tout l’inconfort. Oh il n’interrogeait pas tant que ça cette habitude de jouer les parfaites petites hôtesses, c’était une chose qu’il connaissait trop bien. Une chose qui lui sortait par les yeux surtout. Les femmes serviles et effacées, toutes dévouées au bien-être des autres l’énervaient à peu près autant que les manipulatrices perverses qui pullulaient dans leur monde. A croire qu’il n’y avait que les deux options qui soient viables. Ainsi Alec ne résistait pas à casser l’attitude réflexe. Il n’avait jamais été bon pour entrer dans les codes, suivre les règles et s’écraser face à l’ordre. Hailey, toute amie qu’il la perçoive, ne sortait pas du lot. Le parfait alignement aux convenances qu’elle marquait et imposait presque le heurtait et par un réflexe irréfléchi, Alec le contrait.
‘' Je t'avais prévenu de rester à l'écart, mon père est un homme… Difficile. ‘' Un sourire se fit sur ses lèvres en l’entendant prononcer ces mots. Lui ou Janie auraient tout à fait pu les prononcer dans leur enfance. A présent chacun d’eux se contentaient d’un “mon père est un connard violent qui ne tient pas ses nerfs”. Simple, franc, basique. Tous deux avaient cessé de participer à ce jeu pervers qui consiste à protéger les enflures. Du moins telle était la théorie car au final, aucun d’eux n’avait jamais eu le courage de dénoncer leur oncle.
En quelques mots, énonçant avec clarté l’inquiétude qu’il éprouvait pour elle, Alec en vit l’effet immédiat. La jeune femme redressa son dos, ses épaules et son menton ; de quoi se réaffirmer comme étant solide. Pourtant son regard fuyant sous celui, à la fois doux et droit du jeune homme, lui indiquait que quelque chose tremblait bien plus violemment qu’elle n’allait l’avouer. ‘' T'en fais pas, il ne m'ferait jamais de mal ‘'. Pas un sourire moqueur, pas une réflexion, Alec se contenta de l’observer. Combien parleraient ainsi de personnes violentes ? Combien esquiveraient la question ? Et lui, combien de fois l’avait-il fait ? Non, de ça jamais le jeune homme se moquerait. Son cynisme n’avait pour destinataire que ses propres monstres de cruauté. Aux autres, il réservait ses poings. ‘' Il est sévère, mais pas bien méchant ‘' La tasse en main, les poignets posés sur le plan de travail derrière lui, le jeune homme hésita à faire une réflexion mais préférait l’observer elle plutôt que d’imposer ses réflexions concernant le paternel. Il ne fallu d’ailleurs pas plus d’une seconde pour que la jeune femme ne cherche à se défaire du regard qu’il posait sur elle et de la conversation associée. ‘' T'as raison, il faut quelque chose de plus fort ‘' Sortie hors des règles établie ou fuite de la discussion ? Pourquoi faire un choix quand les deux convergent vers la même idée : changer de sujet.
La jeune femme changea donc d’opinion, arrêtant le feu avant de re-passer devant lui et d’y laisser courir un regard. Alec eut beau avoir conscience de son manège, il n’y fut pas moins sensible. L’approchant jusqu’à pouvoir l’embrasser, elle tendit la main pour attraper un verre, appuyant du même temps son corps contre le sien. Changer de sujet nous disions. Alec ne bougea pas, le regard gagnant en intensité, une légère décharge électrique dans les sens. Mains sur le plan de travail, regard baissé sur elle, il n’aurait pu nier la légère tension qui s’installait déjà mais eut un sourire à la voir se retirer rapidement avant de s’éloigner droit vers les bouteilles d’alcool. ‘' Sache que tu as également fait une grande impression sur lui ‘' Elle semblait osciller, passant d’une option à l’autre, de la fuite à l’affrontement.
En récupérant le verre de la main droite, le jeune homme eut un petit rire amusé. “J’suis sûr qu’il m’adore ! On ira bientôt se faire un golf..” Une référence moldue, qu’on félicite Alec pour cette culture incroyable !
Un petit sourire passa sur ses lèvres en faisant teinter son verre sur le sien. L’opinion que cet homme pouvait avoir sur lui ne l’intéressait pas le moins du monde. Au contraire le jeune homme songeait à ce qu’Hailey lui avait dit. Qu’il ne serait pas méchant avec elle. Pourtant Alec savait qu’il était violent, cela ne faisait aucun doute. Mentait-elle ? Avait-elle oublié ? Ou simplement était-elle trop parfaite pour que le vieux ait le moindre besoin d’exercer son contrôle sur elle autrement qu’avec ses sourires affables et son jeu de petit vieux, profondément vicelard ? Que se passerait-il alors si elle débordait ? Il savait à quel point il est aisé d’intérioriser un danger, même lorsque celui-ci ne s’abat pas directement sur nous. Si facile, même, qu’il est alors dur d’imaginer la possibilité même de ne pas se débattre pour ne pas déplaire à l’autre.
“Hailey, tu as vu mon père la première fois. Et mon oncle d’ailleurs, son frère. Crois-moi j’ai assez côtoyé d’hommes violents dans ma vie pour savoir les reconnaître. T’es sûre que ça va avec lui ?”

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Alec Kaleb Rivers
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Mar 24 Jan 2023 - 15:18


  31 octobre 2016

J'suis sûr qu'il m'adore ! On ira bientôt se faire un golf..” ‘' Pitié non!! ‘'

Elle dû secouer la tête pour se défaire de cette horrible image qu'il venait d'infliger à son imagination, le visage tout de même flanquer d'un sourire amusé. Il n'y aurait rien de pire que de voir son père partager un green avec Alec, surtout maintenant qu'ils avaient prouvés qu'elle ne pouvait pas les laisser dans la même pièce plus de quelques minutes. Ajouter à cette situation des clubs de golf en guise d'arme et ils auraient un véritable problème sur les bras. Néanmoins, elle fut surprise de sa culture moldus, il ne manquait jamais de l'étonner.

Hailey, tu as vu mon père la première fois. Et mon oncle d'ailleurs, son frère. Crois-moi j'ai assez côtoyé d'hommes violents dans ma vie pour savoir les reconnaître. T'es sûre que ça va avec lui ?”

Son père, comment l'oublier. L'homme qui n'avait pas hésité à faire souffrir sa progéniture pour une anodine information… Son père avait une approche différente, c'est peut-être pourquoi elle ne catégorisait pas ses actes dans la violence. Il avait parfois levé la voix, mais c'était plutôt rare. Pour tout dire, il était plus effrayant quand il murmurait et parfois son sourire avait quelque chose de répugnant. Elle l'avait toujours ressenti, mais c'était plus facile de simplement se soumettre et d'éviter son attention. Elle pris enfin une gorgée pour engloutir son verre avant de le poser près du lavabo, prenant une grande inspiration comme si ça changeait quelque chose à ses poumons endormi.

‘' Tant que je joue mon rôle a la perfection, tout ira bien ‘' Quelque chose avait aussi changé, elle l'avait bien sentie. La confiance n'était plus comme autre fois et de nouvelles mesures avait été mise en place. Lui qui ne l'appelait jamais faisait maintenant exploser son téléphone chaque soir, il n'était pas non plus retourné en Amérique; lui qui détestait Londres au plus haut point. Elle espérait simplement qu'il n'en viendrait pas sur le sujet avec sa grand-mère, elle avait quitté la fête avant de s'attirer ses foudres. ‘' Il est étouffant, mais c'est plutôt pour toi que je m'inquiète… Il semble te détester presque autant qu'il m'aime ‘'

Ce qui était une très mauvaise chose pour lui tout autant que pour elle. C'était aussi curieux qu'il avait semblé le connaitre, lui qui ne s'intéressait pas à la politique sorcière. Comme un serpent qui murmurait à son oreille, elle pouvait toujours entendre les remarques et les insultes non dites qu'il avait soufflé. SI bien qu'elle en était venue à se demander si elle avait quoi que ce soit à voir entre ce qui était arrivé entre lui et son père, il avait simplement effacé le doute lorsqu'il avait adroitement inséré une nouvelle information quelques jours plus tard. Il n'appelait ni pour entendre le son de sa voix, ni pour véritablement prendre de ses nouvelles.

Être utile jusqu'à ce qu'on la refoute au placard, comme un joli sac à main qu'on est fier de porter. Le prix à payé pour une vie dont elle ne voulait pas, dont elle ne voulait plus. La princesse qu'on traite en idiote du village. Un chien qui mange dans sa gamelle dorée. Elle ressentait la frustration qu'elle devait endormir lorsqu'elle lui parlait, à cet homme devant lequel elle se soumettait parce qu'il était tout ce qu'elle avait. Elle savait pourtant qu'elle devrait y renoncer si elle voulait vivre sa vie. Il avait ouvert une fissure, restait à voir ce qui l'avait tant provoqué. Son père n'avait pas manqué de se défendre, Hailey doutait pourtant qu'Alec perdait son temps à attaquer des petits vieux assis à leur bureau. ‘' Il m'as aussi raconté tout un tas d'histoires juteuses à ton sujet !! ‘'

Son ton était tout aussi moqueur que son sourire, aucune envie de se prendre la tête. Détourner le sujet, profiter un peu de sa bonne humeur avant que le train déraille.
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Hailey Moira Harding
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Mar 24 Jan 2023 - 18:10

 11 Septembre 2016
‘' Tant que je joue mon rôle a la perfection, tout ira bien ‘' C’était là très exactement son opinion. Très exactement ce qui le dérangeait, aussi. Peut être projetait-il, sans doute même. Sans doute était-ce la la raison qui lui rongeait les sangs et faisait grincer ses dents. Lui qui n’avait fait que se dresser sans cesse contre l’oppression parentale, refusant de céder dès le premier coup jusqu’au dernier, au contrôle que ses parents avaient tenté d’exercer sur lui et sa sœur, peinait à accepter ces mots. Pourtant il y avait dans ses paroles quelque chose de très sensé qu’il lui avait lui-même conseillé. Jouer le rôle, jauger la situation, agir en conséquence. Ces simples mots qu’elle énonçait sonnaient en eux-même comme une rébellion et cette optique le soulageait d’une manière absurde et déplacée. Pas son histoire, pas son combat. Mais comme un lien établi dès leur première rencontre, la sensation ne voulait pas partir. ‘' Il est étouffant, mais c'est plutôt pour toi que je m'inquiète… Il semble te détester presque autant qu'il m'aime ‘' Alec retint un rire, se contentant d’un petit sourire. Il y avait quelque chose de comique dans ces mots. L’impression que ces inquiétudes appartenaient à une autre vie, une autre personne, quelqu’un qui non seulement les mériteraient mais pour qui elles auraient encore un sens. Tant de dangers toquaient sans cesse à sa porte qu’Alec qu’un de plus lui semblait parfaitement dérisoire, même énoncé avec toute la sincérité du monde.

La déclaration, donc, ne le surprit pas. Ça faisait un moment maintenant que le plus jeune des Rivers partait du principe que l’intégralité des personnes qu’il croisait là-bas le haïssaient au plus haut point et ce, jusqu’à vouloir sa tête au bout d’une pique.

“Si c’est le cas, cet amour me fait flipper…” Car il savait à quel point il savait déchaîner les passions. Dans un sens.. Comme dans l’autre.

En détournant le regard, Alec eut un petit sourire en coin, légèrement tordu, quelque chose d’amer et de rugueux qu’on aurait pu entendre grincer malgré le mutisme du geste. Puis dégageant l’idée, il revint sur Hailey et dans un effort pour la regarder dans les yeux, la laissa reprendre. ‘' Il m'as aussi raconté tout un tas d'histoires juteuses à ton sujet !! ‘' Cette fois, le rire claironna. Franc et clair, sans cette sécheresse qu’il pourrait pourtant associer à une telle réflexion. “’Faut dire qu’il doit y avoir de quoi dire pour un type comme lui..” Elle réinterpréterait comme elle le voudrait.

Cette possibilité, Alec l’avait en tête depuis qu’il avait quitté le bureau et à vrai dire, il restait étonné qu’elle lui ouvre sa porte et engage ainsi la discussion avec lui. Un autre aurait probablement pu craindre l’impact de ce qui se disait sur lui, d’autant plus qu’il en connaissait la gravité des rumeurs. Pourtant étrangement seul l’amusement cynique se mêlait à la lassitude. Un masque de fond, installé depuis longtemps. En vérité derrière sa légèreté, Alec encaissait parfois difficilement cette image qu’il pouvait avoir. Surtout celle de l’homme violent qui n’écoute pas ses compagnes.
Dans un instant de silence joyeusement amusé, il porta le verre à ses lèvres, en bu quelques gorgées en songeant à ce qui avait pu se dire sur lui. “Laisse-moi deviner, de sombres histoires de connard qui débarque en plein mariage pour piquer la promise et la tromper ouvertement quelques mois après ? ” A croire que ça devenait un sujet de conversation en milieu mondain. “Au mieux.” Tant d’anecdotes circulaient sur sa gueule, amplifiées, déformées ou bien en deçà de la réalité. Tant d’éclats dans l’adolescence, de violence, de dossiers à exhumer. Tant de frasques. Entre les conneries qu’on lui attribuait et celles dont il était véritablement l’auteur, les femmes qu’il s’était effectivement faites et celles qui revendiquaient des faits qui n’étaient pas les siens, souvent dans le but de lui nuire… disons qu’il y avait bien des choses que Thomas aurait pu dire à sa fille. Lui avait-il conté à quel point il pouvait être malsain et dangereux comme garçon ? Sans doute.

“Deux questions : que je me marre un peu sur ce qu’on dit sur moi : il t’a raconté quoi ? Et dans un registre plus sérieux : pourquoi avoir peur pour moi ?” Son verre avait glissé derrière lui sur le plan de travail. Ainsi, il émit un léger raclement tandis que sa main droite se posait en miroir de la gauche ; à plat sur la surface de bois stratifié.

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Alec Kaleb Rivers
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Mar 24 Jan 2023 - 20:42


  31 octobre 2016

Si c'est le cas, cet amour me fait flipper…

De ce qu'elle avait entendu, tous les amours semblaient le faire flipper, même celui de sa propre femme. Elle comprenait, aucun amour était sans conséquences ou parfait… Sans compter qu'avec lui, on pouvait vite oublier les idées de mariage romantique et de lune de miel bien organiser. Elle se demandait toujours comment ou pourquoi il avait fini dans une telle situation. Pourquoi n'était-il pas parti d'ici, trouver un endroit où on le laisserait un peu tranquille. Peut-être qu'il aimait ce combat, la lutte pour la survie qui nous donne l'impression d'exister, de se faire entendre. Tout le contraire d'elle qui autrefois trouvait toujours un terrier pour disparaitre plutôt que de se servir de sa voix. ‘' En effet, il peut parfois être assez flippant ‘' Acquiesça-t-elle sur un ton qui s'était voulu moqueur, trahi par une tension qui ne la quittait jamais lorsqu'elle pensait à Thomas.

Avait-elle détesté la pression qu'on lui avait infligé? La quête de perfection sans fin dans laquelle on l'avait embarqué? Certes, mais c'était également le pilier de la personnalité qu'elle avait construite et qui prévalait en présence de son géniteur. Plus qu'une habitude ou un trait de conscience, comme un réflexe qu'on ne peut s'empêcher de produire. “'Faut dire qu'il doit y avoir de quoi dire pour un type comme lui..”

Il avait raison, tout ce que représentait Thomas était en danger face à une attitude comme Alec. L'ordre et la précision avait toujours été maitre sous son toit et il était venu briser tous ses grands espoirs. Hailey se doutait bien qu'on attendait d'elle de trouver un partenaire adéquat et reprendre la galerie familiale à New-York, Thomas savait lui pertinemment que le gamin posait un énorme soucis à son futur prédéterminer. Elle ne pouvait pas non plus ignorer qu'il était fondamentalement impossible pour les deux hommes d'être d'accord sur quoi que ce soit, c'était peut-être pour ça qu'elle l'adorait autant.

Parce qu'au-delà de ses grands yeux bleus et de son sourire de charmeur, il réaffirmait sa valeur dans chacune de ses décisions. Si elle devait jouer son rôle, il le devait aussi; il avait simplement une partition plus amusante que la sienne. ‘' Faut pas t'en faire, il a quelque chose à redire sur à peu près tout le monde ‘' Incluant sa fille. Ne mais pas les coudes sur la table, épingle ton chapeau et remonte le menton. Ne t'assied pas là, ne mange pas ça. Viens ici, mets-toi là-bas. Heureusement l'hameçon avait pris et le sujet c'était détourné sur quelque chose de beaucoup plus intéressant que son pénible paternel.

La vampire laissa timidement son regard glisser contre sa gorge lorsqu'il avala quelques gorgées d'alcool, sa gorge lui piqua légèrement au souvenir de son sang. Heureusement, il avait toujours le don pour distraire son esprit et surtout sa curiosité. “Laisse-moi deviner, de sombres histoires de connard qui débarque en plein mariage pour piquer la promise et la tromper ouvertement quelques mois après ? Au mieux ” Elle haussa les sourcils sous la révélation, ne perdant toutefois pas son sourire étiré. Son père semblait avoir oublié quelques détails intéressant lorsqu'il avait tenté de détruire sa réputation, sans doute que la vérité était encore plus rebondissante que ce que les gens avaient inventés.

Évidemment, une déclaration aussi cavalière de son infidélité ne l'avait pas raté, mais c'était le type de drapeau rouge qu'elle arrivait encore à ignorer volontairement. Elle n'avait pas envie de se demander si c'était la raison pour laquelle sa femme était au courant, quelque chose avec laquelle elle devait vivre au profit de sa personnalité instable. Elle arrivait pourtant à trouver mille raison pour lesquelles il était ici ce soir à en discuter le plus naturellement possible avec elle. ‘' Après quelques mois, vraiment? Je suis étonnée qu'il ait oublié de mentionner ce détail! ‘'

Sa franchise était aussi réconfortante qu'inquiétante, son père n'avait donc pas menti dans l'annonce de ses déboires. Il faut dire que le jeune Rivers avait une réputation pour ainsi dire… Étendue et répandue. Impossible, même s'il ne démarquait aucune trace criante d'ambition elle se refusait à croire qu'il n'était qu'un vagabond du lit qui s'en prenait aux gens sans raison et qui mettait tout le monde en danger. Il semblait sincère dans son envie de la tirer de situation précaire et son discours avait déjà semé des envies de rébellion dans son esprit.

Deux questions : que je me marre un peu sur ce qu'on dit sur moi : il t'a raconté quoi ? Et dans un registre plus sérieux : pourquoi avoir peur pour moi ?

Elle n'oublierait jamais l'image de ce grand homme si respectable qu'elle avait vue trembler dans son siège de cuir. La manière dont ses yeux agiter avait balayé la pièce et la voix tremblante qu'il avait employé pour s'adresser à elle. C'était l'arrogance qui semblait l'avoir le plus toucher, la totale domination qu'elle avait lu dans ses yeux et qui avait écrasé son père dans un état épouvantable. Il n'avait pas été long avant qu'il se lance dans une tirade de reproche, elle avait tout de suite compris son approche en disséquant la mine d'information qu'on lui avait offert. Cruelle ironie que ça n'avait provoqué que plus de questions chez la blonde, c'était donc le moment idéal pour quelques questions. Elle laissa son regard le détaillé envieusement avant de croiser son regard brillant.

‘' Qu'il ne reste aucune grande famille en Angleterre dont tu n'as pas manipulé ou dérobé l'avenir d'une jeune fille ‘' Évidemment, puisqu'elle n'avait pas trop envie d'utiliser les mots de son père qui était beaucoup plus salés et dénigrant. Elle haussa les épaules d'une allure moqueuse. ‘' Paraitrait que tu a déjà ruiné les fiançailles de notre cousine Daphné il y a quelques années ‘' Au moins elle ne serait pas blâmé pour avoir été le premier maillon faible devant le pouvoir séducteur du jeune homme. ‘' Tout de même un bien meilleur sort que celui de ta femme séquestrée si tu veux mon avis ‘' Un message de la part de Thomas? Peut-être, le sourire d'Hailey était pourtant trop sincère pour sous-entendre quoi que ce soit. Alec avait une présence plutôt afficher en société alors qu'on entendait très peu parlé de sa femme, comme si tous avait collectivement décider d'oublier son existence.
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Hailey Moira Harding
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Hailey Moira Harding
Mar 24 Jan 2023 - 21:57

 11 Septembre 2016


‘' Après quelques mois, vraiment? Je suis étonnée qu'il ait oublié de mentionner ce détail! ‘'

Une grimace assumée dans laquelle pointait l’autodérision vint se peindre sur ses traits. “J’aurais peut être dû me taire sur ce coup-là..” Rien qu’une plaisanterie. En vérité Alec ne comptait pas falsifier ce qu’il était ni son rapport aux autres effectivement très libertin. Mack existait et il l’affirmait clairement et sans détour. Étrangement le reproche lui avait toujours été fait quant à son honnêteté. Pourtant de souvenir, le jeune homme avait bien l’impression avoir toujours été aussi clair sur ses intentions, Mackensie ou pas. Quelques années auparavant, sans doute manipulait-il davantage la réalité, contournant plus ou moins les choses pour les passer en sous-entendus qu’il se rassurait de placarder comme un deal entre les deux partis. Dorénavant Alec préférait perdre quelques conquêtes plutôt que de chercher à les manipuler. Sa réputation faite depuis des années, il supposait que le contrat tacite était là mais contrairement au passé, ne cherchait pas à masquer quoi que ce soit. Ainsi il en riait, car c’est ce qu’il était plus aisé de faire. Mais en vérité, avoir réaffirmé les choses ainsi lui permettait de dissiper tout malentendu : il y avait une madame Rivers, aussi étrange que cette phrase puisse sonner. Et des “maîtresses” dont il ne se cachait pas. Quoi que ces termes ne semblent pas véritablement s’appliquer dans son cas. Ou peut être n’était-ce qu’une manière de se mentir à lui-même. Allez savoir.

Ainsi ne put-il se garder d’un petit sourire désireux lorsqu’il vit la jeune femme poser le regard sur lui. De ça non plus, il ne cherchait à se cacher.
Qu’on parle de lui va ! Qu’on bave sur sa gueule. A l’adolescence, Alec avait cherché à humilier sa famille, à faire parler d’eux, à les mettre dans une position tellement instable qu’ils comprendraient finalement qu’il n’y avait qu’un moyen pour cesser le massacre : se débarrasser de l’héritier. Un suicide social autant que personnel. Une manière en vérité bien désespérée de se sortir d’une situation qui devenait intenable. Cette question “il se passerait quoi si je sortais du rang ?”, Alec en avait eu la réponse. Hailey n’imaginait alors pas à quel point ses os avaient pu trembler, ses dents claquer, sa sueur couler et ses larmes, refluer. Partir. De n’importe quelle manière. Mais quitter ce trou à rat brodé d’or.

Et pourtant le voilà de retour, à se marrer de ce qu’on pouvait dire sur lui. A noter, surtout, que le regard de la jeune femme sur lui n’avait pas changé. A aimer, en vérité, comme ce regard cristallisait toute la rebelion de sa propre histoire.

‘' Qu'il ne reste aucune grande famille en Angleterre dont tu n'as pas manipulé ou dérobé l'avenir d'une jeune fille ‘' Un petit rire passa sa gorge et Alec lui sourit franchement. “Joliment formulé.” Pas un déni, il n’en avait aucun besoin. ‘' Paraitrait que tu a déjà ruiné les fiançailles de notre cousine Daphné il y a quelques années ‘' “Hm, ça m’ressemble assez oui...” Toute l’indolence du monde dans un sourire. Tout le désir dans son regard.

‘' Tout de même un bien meilleur sort que celui de ta femme séquestrée si tu veux mon avis ‘'

Cette fois en revanche, Alec ne rit pas. Son sourire se fana, le bleu de ses yeux trouvant dans ses reflets des éclats plus sombres. Voilà donc la manière dont on avait pu déformer l’absence de Mackensie aux soirées mondaines ? De nombreuses fois la question lui avait été posée, pléthores de regards avaient été appuyés. Mais ça ? Séquestrée ; sérieusement ? Ce monde d’hypocrisie lui fouettait les nerfs.

Effectivement, Mack était séquestrée, au même titre qu’il l’était, par ces gens-là. Tous ces bourges au cul planté d’un balai - dédicace à Julian - qui constituaient à eux seuls les mercenaires d’un enfermement institutionnalisé. Tous parlaient, dénonçaient, servaient d’œil à la surveillance exercée par les Supérieurs. Ou qui que ce soit d’autre ; qu’importe.

“C’est ce qu’on dit ?” Levant les yeux au ciel, Alec ne pu s’empêcher de porter son verre une nouvelle fois à ses lèvres et d’en prélever une large gorgée avant de le porter contre son torse. “ Que je la séquestre, carrément ?” Bande de connards dégénérés. “Ok. Si tu veux ma version, Mack était ma voisine. On a une certaine histoire en commun. De gamins qui se tirent dans les pattes en amants aux sentiments inavoués. J’ai toujours su lui apporter que des emmerdes et ça a effectivement été le cas. On nous a promis l’un à l’autre et on a toujours refusé. Il y a un an, on l’a forcée à épouser un type. Elle s’est pointée chez moi couverte de bleus en tenue de mariée. J’ai pourri son mariage et l’ai épousée. J’suis un meilleur parti, personne n’avait aucune raison de refuser ça. Et j’ai beau haïr l’idée d’une bague au doigt parce que j’arrive juste pas à concevoir le concept de couple… j’l’aurais pas laissée vivre une merde pareille.” C’était peu de le dire, mais ils ne se connaissaient pas assez pour qu’il se prenne à évoquer si clairement ses propres sentiments. “Ce type et sa famille sont quasiment à toutes les réceptions, à chercher une autre putain de dot ambulante à qui foutre la corde au cou.” Oui, je sous-entends que tu es visée belle blonde. “Elle ne va pas à ces soirées à la con parce qu’elle ne veut pas. Et que si elle ne veut pas… bah elle vient pas. Point final.” Cet éclat dans son regard ne se tarirait jamais. S’il fallait la défendre contre le monde entier, alors il le ferait. “J’participe pas à foutre les gens en cage moi.” Quant à ses propres obligations de participer à ces merdes ? Alec n’était pas là pour parler de lui.

“Un concept qui échappe à pas mal de monde dans la haute.” Un tacle à Thomas au passage ? Bien entendu. Comme aux Rivers, à Azalea et tout ce petit monde sur qui il avait envie de gerber sa bile. Ne lui restait pourtant que ces mots fort interprétables. “Comme le fait de pas être monogame ou quelconque autre offense à la norme établie, d’ailleurs.” Être gay, handicapé, crackmol, vampire, lycan, trans, qu’importe. Pouvait-il seulement se mettre dans ce même genre de catégorie ? N’était-ce pas déplacé ? A côté de la plaque ? Alec n’aurait su le dire.

“C’est amusant que ton père angoisse à ce point de voir les femmes de sa famille perçues en salope quand c’est clairement moi la pute de l’histoire.” Amusant non ? Ce sexisme ordinaire.

Quant à la manière dont elle esquivait le sujet, Alec ne l’oubliait pas. Il lui accordait seulement un peu de temps pour aborder la question.

“Il y a sans doute une bonne part de vérité dans ce qu’il t’a raconté… et un sacré lot de conneries. Sache au moins que j’ai séquestré personne. Mais qu’en effet je suis pas super bien placé pour “jouer le rôle à la perfection”.” Si faux. Mais de ça, Alec ne dirait rien, comme il n’avait évoqué d’autres de ses proches. Les protéger, la protéger elle ; par moment tout se confondait un peu.

Lentement, il reposa son verre derrière lui, comprenant comme il avait pu monter en pression facilement. Certains sujets le touchaient. Cette manière de renverser la vapeur et de l’accuser de ce dont il était victime… disons que ça puait le déjà vu et qu’une part de lui était heurtée. Car cette part se savait coupable.

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Alec Kaleb Rivers
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Mer 25 Jan 2023 - 15:49


  31 octobre 2016

J'aurais peut être dû me taire sur ce coup-là..” Elle retroussa le nez pour lui rendre sa grimace, comme si la question était envisageable. Il y avait plus que son honnêteté qui l'amadouait, C'était aussi sa manière cavalière de l'être. Elle avait entendu suffisamment de fausseté ces dernières années pour qu'il soit rafraichissant, à l'aise dans ses convictions comme ses défauts, si bien que les valeurs se grisaient sous le poids de l'existence. Pas étonnant qu'il ait conquis autant de lits, et de cœurs, quand il vous donnait l'impression d'être imparfaitement parfait.

Mais comme toujours, sa bouche qui avait continué de parler c'était pris la langue dans le tapis. Lorsqu'on lui avait parlé de sa femme, l'histoire était beaucoup trop saugrenue pour qu'elle y crois vraiment. Le coup du beau garçon qui piquait la marié d'un autre était une histoire aussi vieille que Troie, cette partie là elle n'avait pas eu du mal à y croire. C'était surement l'une de ses grandes femmes qui sont nées avec une grâce infinie et le panache d'une reine. Qu'on ne la voyait presque jamais était plus inquiétant, il était pourtant difficile de croire qu'un vagabond tel que lui voudrait emprisonné qui que ce soit. Il aimait beaucoup trop les femmes pour ça, elle en savait quelque chose sur le sujet.

Hailey vit Alec se décomposé plus rapidement qu'elle l'aurait cru possible, elle pouvait sentir dans chacun de ses muscles son sang lui fouetter les nerfs. Ses mots étaient aussi éloquent que son corps qui vibrait sous le poids de son cœur. Sa respiration, son regard, ses yeux. Elle remarqua aussi la culpabilité qui se mélangeait à l'amour dans l'haleine de ses mots. Bonheur, haine, une explosion de sentiment qui semblait bien plus qu'une simple alliance. Voilà donc la danse qu'on lui infligeait, ce avec quoi on pouvait détruire son estime et sa confiance. Lui qu'on traitait d'infidèle, de coureur de jupons. Manipulateur, voleur, escroc. Elle s'en voulait maintenant d'avoir pris cette arme qu'ils avaient construite pour lui souffler au visage, cette réputation qui l'enfermait dans une perpétuelle justification de soi, de sa vie et de ses mœurs. Un meilleur parti, elle avait déjà entendu ses mots quelque part.

Ce type et sa famille sont quasiment à toutes les réceptions, à chercher une autre putain de dot ambulante à qui foutre la corde au cou.” Le corps d'Hailey se crispa légèrement tandis que son échine picotait, elle glissa sa main contre sa nuque pour se gratter l'espace d'une seconde. Bien sûr que non, elle avait dû se battre bec et ongles pour pouvoir rester à Londres. Ça expliquait pourtant pourquoi on ne la voyait pas, quelque chose de tout à fait justifier pour la dame. La vampire non plus n'aurait pas perdu de temps dans ses soirées mondaines une seconde de plus… Tant à souhaité que son père ne lui inflige pas d'autre apparition sociale. Voilà ce qu'était donc le prix de leurs libertés, prisonnier de leurs propres vies tout comme elle l'était.

Un concept qui échappe à pas mal de monde dans la haute. Comme le fait de pas être monogame ou quelconque autre offense à la norme établie, d'ailleurs.” Étrange cette manière qu'il avait de mesurer ses envies selon la norme établi. Comme si simplement exister signifiait un combat sans fin pour se justifier. Il n'avait pourtant pas grand-chose en commun avec ces mots salaces qu'on employait en son honneur, ce n'était pas une chasse ou malsain. Il était surement facile pour ceux qui n'osaient s'approcher de croire à une manipulation ou mauvaises intentions, beaucoup plus en tout cas que de croire qu'ils gagnaient les gens à coup de vérité toute crue. Peut-être que les ragots étaient plus grandiose que la vérité… Ou c'était peut-être lui qui était plus grandiose que sa réputation. Dans tous les cas, juste un homme qui avait choisi de vivre plutôt que se conformer et qui semblait payer le prix de sa liberté. C'était peut-être pour ça que la liberté goutait si bon, parce qu'elle faisait aussi mal.

C'est amusant que ton père angoisse à ce point de voir les femmes de sa famille perçue en salope quand c'est clairement moi la pute de l'histoire.” ‘' Tu n'es pas une pute! Je t'interdis de dire ça! ‘' L'interrompit-elle brusquement après l'avoir laissé s'exprimer, elle refusait qu'il se dénigre avec de tels mots. Il y avait également eut une morsure qui l'avait éveillé de son empathie, une idée qui se fracassait contre ce qu'elle croyait et qui la faisait trembler. Une salope? Était-ce là l'idée qu'on allait avoir d'elle maintenant? Que son père allât associer a elle chaque fois qu'il la verrait? Était-ce pour ça qu'il avait été si différent, qu'elle l'avait senti aussi distant malgré ses étreintes et ses mots mielleux? Finalement, elle était décidément au niveau; vraiment dans la merde.

Il y a sans doute une bonne part de vérité dans ce qu'il t'a raconté… et un sacré lot de conneries. Sache au moins que j'ai séquestré personne. Mais qu'en effet je suis pas super bien placé pour “jouer le rôle à la perfection” Peu importe, tant qu'elle jouerait le sien, elle s'en sortirait… Sûrement… Probablement…

Il déposa la tasse contre la surface et Hailey laissa échapper un long soupire avant de s'approcher d'un pas mou. Son cerveau tournait si bruyamment qu'il en était assourdissant, il y avait pourtant certaines choses de clairs auxquelles elle pouvait se raccrocher. Sa voix était douce, elle ne semblait pas déranger le moins du monde par la fébrilité d'Alec, elle était surtout triste de voir autant de tension contre son cœur à nue. ‘' J'imagine que ça ne ferais pas un aussi bon scandale si on racontait aussi combien tu aimes ta femme. ‘' Oui, il le transpirait, dans chaque fibre de son cœur qui se débattait, dans chaque tension de ses muscles qui claquaient. Elle releva le menton pour le regarder dans les yeux. Comme elle aimait la tempête calme qu'elle y voyait, comme un océan qui n'imposait aucune limite à votre existence. ‘' Tu ne devrais pas non plus avoir à te justifier face à des accusations aussi singulières devant moi. ‘'

Elles ne rendaient pas justice à sa tragédie, ni aux acteurs qui avaient joué un rôle dans cette mascarade. On semblait le haïr lorsqu'il ne prenait pas sa place et le moquer quand il abdiquait. Pas étonnant qu'il se jetaient face à tout comme un buffle sans trop se soucier du résultat. Entre sombre et noir il parvenait à trouver sa propre couleur. Elle abaissa pourtant les yeux, ses sourcils ridés d'une culpabilité fautive. ‘' J'aurais dû amener le sujet avec plus de délicatesse, pardonne-moi. ‘' Elle pinça les lèvres, étirant une main pour attraper le bas de son t-shirt nerveusement, le tordant autour de ses doigts comme avec le pli d'une serviette. ‘' Après avoir entendu autant de choses, ça m'avait laissé beaucoup de questions… Compliqués à abordés ‘'

Pourquoi? Parce qu'elle était maintenant tout près de lui, la main tirant contre la fabrique de son vêtement à se demander ce qu'il y avait dont entre eux. Pourquoi était-il aussi magnétique, pourquoi ses sentiments et ses douleurs ne le rendaient que plus désirable. Il n'était pas un chevalier, mais un prince dont le cœur était trop grand pour son armure. Lorsqu'elle leva les yeux vers lui, elle pouvait également y lire la détermination et la fatigue. Combien de croix avait-il déjà porter sur ses épaules? Elle pencha légèrement la tête sur le côté, s'accrochant un sourire qui se voulait sincère aux coins des lèvres.

‘' Et ne t'en fais pas pour moi, d'accord? Malgré ce que mon père pense, je ne suis pas une princesse qui a besoin d'être sauvée. Je viendrais moi-même à bout du Jabberwocky ‘'
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Hailey Moira Harding
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Mer 25 Jan 2023 - 15:57


  31 octobre 2016

J'aurais peut être dû me taire sur ce coup-là..” Elle retroussa le nez pour lui rendre sa grimace, comme si la question était envisageable. Il y avait plus que son honnêteté qui l'amadouait, C'était aussi sa manière cavalière de l'être. Elle avait entendu suffisamment de fausseté ces dernières années pour qu'il soit rafraichissant, à l'aise dans ses convictions comme ses défauts, si bien que les valeurs se grisaient sous le poids de l'existence. Pas étonnant qu'il ait conquis autant de lits, et de cœurs, quand il vous donnait l'impression d'être imparfaitement parfait.

Mais comme toujours, sa bouche qui avait continué de parler c'était pris la langue dans le tapis. Lorsqu'on lui avait parlé de sa femme, l'histoire était beaucoup trop saugrenue pour qu'elle y crois vraiment. Le coup du beau garçon qui piquait la marié d'un autre était une histoire aussi vieille que Troie, cette partie là elle n'avait pas eu du mal à y croire. C'était surement l'une de ses grandes femmes qui sont nées avec une grâce infinie et le panache d'une reine. Qu'on ne la voyait presque jamais était plus inquiétant, il était pourtant difficile de croire qu'un vagabond tel que lui voudrait emprisonné qui que ce soit. Il aimait beaucoup trop les femmes pour ça, elle en savait quelque chose sur le sujet.

Hailey vit Alec se décomposé plus rapidement qu'elle l'aurait cru possible, elle pouvait sentir dans chacun de ses muscles son sang lui fouetter les nerfs. Ses mots étaient aussi éloquent que son corps qui vibrait sous le poids de son cœur. Sa respiration, son regard, ses yeux. Elle remarqua aussi la culpabilité qui se mélangeait à l'amour dans l'haleine de ses mots. Bonheur, haine, une explosion de sentiment qui semblait bien plus qu'une simple alliance. Voilà donc la danse qu'on lui infligeait, ce avec quoi on pouvait détruire son estime et sa confiance. Lui qu'on traitait d'infidèle, de coureur de jupons. Manipulateur, voleur, escroc. Elle s'en voulait maintenant d'avoir pris cette arme qu'ils avaient construite pour lui souffler au visage, cette réputation qui l'enfermait dans une perpétuelle justification de soi, de sa vie et de ses mœurs. Un meilleur parti, elle avait déjà entendu ses mots quelque part.

Ce type et sa famille sont quasiment à toutes les réceptions, à chercher une autre putain de dot ambulante à qui foutre la corde au cou.” Le corps d'Hailey se crispa légèrement tandis que son échine picotait, elle glissa sa main contre sa nuque pour se gratter l'espace d'une seconde. Bien sûr que non, elle avait dû se battre bec et ongles pour pouvoir rester à Londres. Ça expliquait pourtant pourquoi on ne la voyait pas, quelque chose de tout à fait justifier pour la dame. La vampire non plus n'aurait pas perdu de temps dans ses soirées mondaines une seconde de plus… Tant à souhaité que son père ne lui inflige pas d'autre apparition sociale. Voilà ce qu'était donc le prix de leurs libertés, prisonnier de leurs propres vies tout comme elle l'était.

Un concept qui échappe à pas mal de monde dans la haute. Comme le fait de pas être monogame ou quelconque autre offense à la norme établie, d'ailleurs.” Étrange cette manière qu'il avait de mesurer ses envies selon la norme établi. Comme si simplement exister signifiait un combat sans fin pour se justifier. Il n'avait pourtant pas grand-chose en commun avec ces mots salaces qu'on employait en son honneur, ce n'était pas une chasse ou malsain. Il était surement facile pour ceux qui n'osaient s'approcher de croire à une manipulation ou mauvaises intentions, beaucoup plus en tout cas que de croire qu'ils gagnaient les gens à coup de vérité toute crue. Peut-être que les ragots étaient plus grandiose que la vérité… Ou c'était peut-être lui qui était plus grandiose que sa réputation. Dans tous les cas, juste un homme qui avait choisi de vivre plutôt que se conformer et qui semblait payer le prix de sa liberté. C'était peut-être pour ça que la liberté goutait si bon, parce qu'elle faisait aussi mal.

C'est amusant que ton père angoisse à ce point de voir les femmes de sa famille perçue en salope quand c'est clairement moi la pute de l'histoire.” ‘' Tu n'es pas une pute! Je t'interdis de dire ça! ‘' L'interrompit-elle brusquement après l'avoir laissé s'exprimer, elle refusait qu'il se dénigre avec de tels mots. Il y avait également eut une morsure qui l'avait éveillé de son empathie, une idée qui se fracassait contre ce qu'elle croyait et qui la faisait trembler. Une salope? Était-ce là l'idée qu'on allait avoir d'elle maintenant? Que son père allât associer a elle chaque fois qu'il la verrait? Était-ce pour ça qu'il avait été si différent, qu'elle l'avait senti aussi distant malgré ses étreintes et ses mots mielleux? Finalement, elle était décidément au niveau; vraiment dans la merde.

Il y a sans doute une bonne part de vérité dans ce qu'il t'a raconté… et un sacré lot de conneries. Sache au moins que j'ai séquestré personne. Mais qu'en effet je suis pas super bien placé pour “jouer le rôle à la perfection” Peu importe, tant qu'elle jouerait le sien, elle s'en sortirait… Sûrement… Probablement…

Il déposa la tasse contre la surface et Hailey pris une grande inspiration avant de s'approcher d'un pas mou. Son cerveau tournait si bruyamment qu'il en était assourdissant, il y avait pourtant certaines choses de clairs auxquelles elle pouvait se raccrocher. Sa voix était douce, elle ne semblait pas déranger le moins du monde par la fébrilité d'Alec, elle était surtout triste de voir autant de tension contre son cœur à nue. ‘' J'imagine que ça ne ferais pas un aussi bon scandale si on racontait aussi combien tu aimes ta femme. ‘' Oui, il le transpirait, dans chaque fibre de son cœur qui se débattait, dans chaque tension de ses muscles qui claquaient. Elle releva le menton pour le regarder dans les yeux. Comme elle aimait la tempête calme qu'elle y voyait, comme un océan qui n'imposait aucune limite à votre existence. ‘' Tu ne devrais pas non plus avoir à te justifier face à des accusations aussi singulières devant moi. ‘'

Elles ne rendaient pas justice à sa tragédie, ni aux acteurs qui avaient joué un rôle dans cette mascarade. On semblait le haïr lorsqu'il ne prenait pas sa place et le moquer quand il abdiquait. Pas étonnant qu'il se jetaient face à tout comme un buffle sans trop se soucier du résultat. Entre sombre et noir il parvenait à trouver sa propre couleur. Elle abaissa pourtant les yeux, ses sourcils ridés d'une culpabilité fautive. ‘' J'aurais dû amener le sujet avec plus de délicatesse, pardonne-moi. ‘' Elle pinça les lèvres, étirant une main pour attraper le bas de son t-shirt nerveusement, le tordant autour de ses doigts comme avec le pli d'une serviette. ‘' Après avoir entendu autant de choses, ça m'avait laissé beaucoup de questions… Compliqué à abordé ‘'

Pourquoi? Parce qu'elle était maintenant tout près de lui, la main tirant contre la fabrique de son vêtement à se demander ce qu'il y avait dont entre eux. Pourquoi était-il aussi magnétique, pourquoi ses sentiments et ses douleurs ne le rendaient que plus désirable. Il n'était pas un chevalier, mais un prince dont le cœur était trop grand pour son armure. Lorsqu'elle leva les yeux vers lui, elle pouvait également y lire la détermination et la fatigue. Combien de croix avait-il déjà porter sur ses épaules? Elle pencha légèrement la tête sur le côté, s'accrochant un sourire qui se voulait sincère aux coins des lèvres.

‘' Et ne t'en fais pas pour moi, d'accord? Malgré ce que mon père pense, je ne suis pas une princesse qui a besoin d'être sauvée. Je viendrais moi-même à bout du Jabberwocky ‘'
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 11 Septembre 2016


La réponse, immédiate et viscérale, lui avait échappé plus qu’elle n’avait été construite. Alec n’avait pas cherché à se dévoiler autant, pourtant conscient que ce qui crachait dans ses veines n’était pas falsifiable. Lui qui se noyait dans de constants mensonges abordait pourtant des sujets rudes avec une honnêteté brute. Sans détours, sans s’en cacher. Pourtant ainsi le jeune homme savait valider l’atroce portrait qu’on avait dû dresser de lui. A quoi bon faire autrement ? Ce qui se disait de lui était tout à la fois pesant et sécurisant. Qu’on le considère comme incapable de penser autrement qu’avec sa teub. Qu’on le pense lâche et impulsif, qu’on lui prête égoïsme et inaction. Qu’importe. Qu’on le laisse tranquille dans sa gangue d’horreur. Qu’on l’oublie.

Le pire dans ces mots qu’il prononçait, était le mélange de culpabilité véritable et d’impossibilité d’apparaître comme quelqu’un d’autre. Quelqu’un qui lui ressemble davantage. Sans doute était-ce là le but de son honnêteté. Transparaître, ne serait-ce qu’un peu, au travers le brouillard de mensonges.
Sous la surface, les bouillonnements l’avaient pris par surprise, surgissant sans prévenir. Alec n’aurait su dire de quoi l’agacement immédiat était emplis. De la rage qu’on puisse s’exprimer sur Mack, de l’impuissance de comprendre ce qui se disait à son compte, de la fureur de savoir que les véritables ordures de l’histoire s’en sortaient comme toujours avec les honneurs ou de la culpabilité latente de savoir qu’au final, si ; Mack était séquestrée par sa faute. Elle avait choisi ce statut par amour tandis qu’il lui avait demandé de prendre le large. Mais non, fidèle au poste, Mackensie était là, devant la grilles des Rivers, le jour où on l’y avait ramené après une journée de pur enfer. Le regard droit, sans trembler, sûre d’elle. Alors évidemment qu’il l’aimait. Comment aurait-il pu en être autrement ? Évidemment qu’il se dressait immédiatement contre ce qui pouvait se dire à son encontre. Sans relâche et qu’importe ce que ça puisse lui coûter. Cette femme était admirable et comme pour toutes celles qui avaient son respect et son affection, Alec ne laissait rien passer. Bien sûr peut-être était-ce déplacé de s’insurger ainsi face à une femme avec qui il avait passé un moment charnel. Sans doute était-ce étrange. Mais après tout ; pourquoi ?
C’était vrai : pourquoi ne pas être lui-même sur ces points ? Oh bien sûr, la réponse était claire et évidente. Attendue même : en taisant ses liens avec d’autres femmes et plus véritable encore, ses affects, il ne s’exposait à rien vis à vis de nouvelles conquêtes. Pas de jalousie, de mépris, de colère, de rejet. Qu’importe la légitimité de telles réactions, Alec avait au moins ça de correct dans son attitude : il ne cachait ni sa manière d’être ni la réalité des faits.

Jusqu’à être un poil trop brut peut être ?

‘' Tu n'es pas une pute! Je t'interdis de dire ça! ‘'

Un rire le prit face à cette réaction immédiate. Outrée, la demoiselle. Qu’il s’insulte ainsi ou pour la simple évocation d’un tel mot ? Va savoir, la question se posait. Encore sous le coup de cette colère cynique, Alec n’eut pour seule réaction qu’un sourire au sarcasme plus marqué encore. “C’est con parce que je fais une sacrée bonne pute..” Tout l’amusement et le piquant qui soit, dans ses prunelles d’eau vive. Sous ces mots se cachaient bien des choses. Une façon de remettre l’église au centre du village et de rappeler qui de l’histoire avait un comportement déviant et qui ne l’avait pas. Thomas le blâmait mais insultait ces dames au passage. Or celles-ci ne faisaient rien de mal. Ni pour elles, ni pour la morale. Pourquoi passer du temps avec quelqu’un qui vous plaît, quel qu’il soit - hey tu tiens un truc là Alec, creuse ! - serait-il injurieux envers qui que ce soit ?
Société puritaine de mes couilles…
Mais en vérité, s’il ne comprenait pas l’indignation d’Hailey, celle-ci était en vérité très juste. Ce qu’il internait dépassait de très largement cette première intention pourtant vivace. En connaissant son histoire, il eut été assez aisé de comprendre les parts plus sombres de cette affirmations. Des décisions, des actes, des baises qu’il ne s’était jamais pardonné.

Quant à l’idée qu’il ait pu la blesser en sous-entendant que certains pourraient la nommer salope ? A vrai dire Alec n’imaginait pas qu’elle puisse ne pas en avoir conscience au vu des culs serrés qu’étaient sa famille.
Enfin ; plus ou moins…. Rapport à la cousine.

Qu’attendait-il d’une telle réponse ? Rien. Qu’importe le regard qu’il peinait à garder tenaillé dans son regard, Alec n’était pas là pour remettre le couvert. Il savait à quoi ça ressemblait, à quoi il ressemblait. Pourtant la démarche n’était pas celle de la chair, quoi qu’on puisse en penser. Qu’elle puisse chercher à mettre de la distance entre eux, Rivers le comprendrait parfaitement. Ainsi fut-il surpris de la voir le rejoindre finalement, d’un pas mou, doux peut-être. Avec un temps de latence, le jeune homme pris conscience qu’elle percevait de lui plus que ce qu’il ne voulait en dégager. Et pourtant, malgré le discours tenu, Hailey l’avait rejoint.

‘' J'imagine que ça ne ferais pas un aussi bon scandale si on racontait aussi combien tu aimes ta femme. ‘' Sa voix était douce, tranquille, et tant son attitude que la réflexion l’apaisèrent immédiatement. Un petit rire lui pris les côtes, soufflant au travers de ses narines et posa sur elle un regard plus léger. Un phénomène habituel à la présence d’une femme près de lui et qui pourtant, le surprenait toujours. Le regard posé dans ses grands yeux de jade, Alec s’y ancrait en comprenant que la tension en lui n’avait pas de raison d’être. Ainsi aurait-elle pu s’arrêter là qu’il aurait entendu les mots suivants. ‘' Tu ne devrais pas non plus avoir à te justifier face à des accusations aussi singulières devant moi. ‘' Il se tut. Que dire ? Comment assumer que ces simples paroles apaisent un truc brutal chez lui, une anarchique colère qui n’avait que trop de cibles pour savoir encore où frapper. Parler serait simplement accepter que quoi qu’il en dise, en vérité le jeune homme restait touché par ces merdes qu’on lui vomissait à la gueule depuis l’enfance. Ainsi donc, il se tut. Immobile face à elle, les bras en arrière, les reins contre le plan de travail et l’impression de s’être imperceptiblement déjà penché vers elle. L’idée était simple dans la réaction de la belle vampire : Le jugement qu’il attendait dans ses yeux n’avait pas lieu. Il y avait dans sa manière d’être une pudeur et une timidité qui d’ordinaire auraient dû le repousser. Pourtant à chaque fois, à sa manière, elle se trouvait là où il ne l’attendait pas. Ce qu’il cherchait chez une femme était chez elle mise sous garde. Etait-ce dû aux années élevées par son père ? Avait-elle mis sous clef ces parts d’elle plus rugueuses, indociles qu’il devait à ce point exécrer chez le genre féminin ? C’était amusant de noter que Thomas le pensait à ce point fasciné par l’idée de salir quelque chose de propre, de lisse. Tandis que le caractère fragile et vierge d’une femme ne l’intéressait généralement pas le moins du monde. Thomas avait-il ainsi cette vision de sa propre enfant ? Une femme lisse, sans profondeur, docile et soumise à qui il pouvait dicter les mots et les gestes ? Celle qu’il connaissait n’avait rien à voir avec cette image. Et pourtant la pudeur, le recul, la retenue, tant de traits de caractères qui le sortaient des femmes qu’il côtoyaient d’ordinaire et qui semblaient s’installer par réflexe sans cesse chez elle… puis sauter finalement, au bout d’un moment. Comme si une partie d’elle s’y refusait à son tour.

 ‘' J'aurais dû amener le sujet avec plus de délicatesse, pardonne-moi. ‘'  

Ses doigts glissèrent au bas de son t-shirt pour s’en saisir. Un frisson lui glissa alors sous la peau à l’idée de cette main approchée de sa ceinture autant qu’à la sensation du tissu qui ripa alors sur son épiderme. A chacun de ses gestes, elle imprimait un mouvement sur sa peau qui évoquait le ciel comme l’horreur chez lui. Ainsi le regard posé sur la peau pâle, les cheveux en vrac, le dessin de son cou et de ses clavicules, Alec se força à s’ancrer profondément dans le présent sans laisser le passé s’insinuer ici. Jamais là, jamais quand il était avec quelqu’un, jamais quand il avait la possibilité de vivre plutôt que de périr sous l’acier d’Azalea. ‘' Après avoir entendu autant de choses, ça m'avait laissé beaucoup de questions… Compliqué à abordé ‘'

Un petit sourire lui fendit les lèvres tandis qu’il fermait les paupières une seconde. “J’imagine..” De l’amusement, de la lassitude, une conscience acérée de ce qui se disait sur lui. Alec avait longtemps été en colère contre certaines accusations de violences à l’encontre de ses partenaires, ne comprenant qu’à revers qu’il n’y avait finalement rien de véritablement déconnant là-dedans et que c’était à lui de se remettre en question. S’il ne fuyait pas ces sujets, il n’en était donc pas fier, peinant souvent à encaisser la réalité de certains faits qui lui étaient reprochés. Plus ou moins vrais comme toujours, plus ou moins réalistes aussi. Tout le souci de chercher la merde et d’avoir sa part de célébrité disons. Déjà exposé au fait qu’on puisse vouloir le faire chanter pour récupérer certaines sommes de la famille Rivers, il lui avait été parfois difficile de différencier ses véritables casseroles de dérives annexes qui, elles, n’avaient finalement pas grande importances. Qu’il s’agisse de profiteurs ou de rumeurs immatures, qu’importe puisqu’il n’était lui-même pas correct. Ainsi fallait-il assumer le poids de ses conneries. D’autant plus que celles-ci, à leur mesure, lui assuraient une forme de protection un peu étrange mais efficace. Lassitude, donc, de porter ses propres merdes en plus de celles qu’on lui imposait. La culpabilité, mordante, n’est jamais agréable. D’autant qu’elle appelait chez lui bien des échos dont, cette fois, il n’était pas responsable mais ne pouvait se défaire.
Repoussant ces pensées, Alec rouvrit les paupières pour poser le regard sur les doigts de la jeune femme qui entortillaient la fabrique de son tissu. Du bout de l’ongle, elle tendait la fibre avant de la laissait couler sur la pulpe de son index. Si proche de lui que son haut n’en formait pas pour autant un cône entre eux. Si proche surtout qu’il en sentait la fraîcheur de son corps et ne pouvait en baissant les yeux que détailler ses longs bras fins, le contraste de la peau claire de son ventre entre les deux bandes sombres de son survêtement et les courbes de sa poitrine comprimée sous la brassière. Alec releva les yeux pour trouver les siens, remontés à l’instant vers lui. Sans véritablement y faire attention, les paumes toujours contre le bois stratifié du plan de travail, le jeune homme basculait légèrement le buste vers elle.

‘' Et ne t'en fais pas pour moi, d'accord? Malgré ce que mon père pense, je ne suis pas une princesse qui a besoin d'être sauvée. Je viendrais moi-même à bout du Jabberwocky ‘'

S’il n’avait aucune idée de ce qu’était le Jabberwocky, Alec compris aisément le sens de la réflexion générale ainsi que celle qu’elle portait en fier étendard dans son petit sourire affirmé. Pas sa bataille. En silence un moment, il détaillait le regard voilé de ses cils. Pas de lentilles de contact cette fois, seulement le vert de ses prunelles, légèrement plus clair que la fois précédente. Si brillants dans la lueur artificielle de la cuisine. L’idée qu’elle puisse ne pas connaître la nature de son père ne l’effleura pas. Si elle lui disait qu’elle gérait ; elle gérait. “Ok..” Glissa-t-il non loin de ses lèvres. Quand s’était-il ainsi rapproché ? Le souvenir demeurait vague, confus. Un mouvement qu’il n’aurait sans doute pas fait au vu des sujets abordés, si elle n’était pas venue d’elle même si proche que l’intention ne pouvait qu’être évidente.

En douceur, ses mains se détachèrent du plan de travail pour que l’une trouve le chemin de sa hanche quand la seconde effleurait l’extérieur de sa cuisse. Ainsi à droite ses doigts se refermaient-ils sur l’os de son bassin, à moitié en contact avec le coton de son jogging et le marbre de sa peau. Son pouce s’y glissait alors, traçant un arc de cercle sur la surface glacée. Il avait mis un temps à s’y faire avec Charlotte mais étrangement, cette température anormale ne le perturbait pas avec Hailey ; telle était la réflexion qui lui passait l’esprit tandis que la pulpe de ses doigts passait de la hanche à l’orée de son ventre. Il y aurait eu tant à dire de son attitude, tant de réflexions que Warren ou d’autres pourraient faire. “Mais demande si t’as besoin d’aide.” Pas une promesse ; peut être ne pourrait-il pas répondre présent. Peut-être ne serait-il même plus présent si jamais la sollicitation se présentait. Une possibilité disons. Sa place n’avait jamais été et ne serait jamais d’être le grand protecteur et chevalier servant de ceux qui ne le demandaient pas. Pas plus que les autres en soi. Mais s’il était honnête, Alec saurait qu’il se démenait plus qu’il ne l’admettait.

Le regard abaissé contre elle, le jeune homme sentait son souffle sur sa peau, s’interrogeant sur les réflexes que le corps pouvait ainsi avoir pourtant emporté par la mort et ramené à la vie par une magie étrange que personne ne semblait vraiment saisir. Pouvait-on seulement parler réellement de mort dans un tel cas ? Il n’aurait su le dire, ne s’arrêtait même pas sur le concept, incapable de l’intellectualiser comme tel.
Ses lèvres l’effleuraient, ripèrent contre les siennes et s’y attardèrent un instant presque hésitant à finalement s’en saisir d’un baiser. Sans chercher à l’attirer contre lui, il tarda à se défaire de ce contact. Sur la peau de sa hanche, ses doigts imprimaient leur présence.
Lorsqu’enfin, il s’en défit, ne s’éloignant qu’à peine, le jeune homme mis un moment à reprendre la parole.

“T’as pas à t’excuser. Je m’énerve sans raison. Du moins face aux mauvaises personnes.” Un soupir glissa sur sa peau et Alec se redressa légèrement. “Ça m’a pris de court, excuses-moi.” Est-ce que les hommes violents s’excusaient ainsi ? Est-ce qu’Isaac le faisait avec Mack ? L’idée le fit frissonner. “Poses tes questions Hailey. Je sais ce qu’on dit sur moi. Je répondrais. Ça ne devrait rien avoir de délicat...” Aborder quoi que ce soit, même le plus dur des sujets, devrait être accessible. Alec l’avait compris au fil des ans et se refusait à retourner en arrière.

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  31 octobre 2016

Pourquoi était-elle aussi frustrée de le voir s'insulter de la sorte? Son discours n'était pas bien loin de celui qu'on lui attribuait en place publique, ça venait pour ainsi dire concrétiser ce qu'on considérait des rumeurs. Pourtant il n'avait rien de quelqu'un de qui on pouvait acheter la tendresse ou l'attention. Certes il la donnait probablement à tout le monde aux yeux des autres, il y avait pourtant quelque chose dans cette logique qui défaillait. Un type sans scrupule l'aurait prise sans tenter de lui ouvrir les yeux, de la faire sortir de son rang ou la provoquer à choisir elle-même ses mœurs. Il aurait joué un jeu plus facile, ne se serait pas embêter avec son père et serait parti avec son butin en la laissant au milieu d'un bureau en pagaille. Il était pourtant là, dans sa cuisine à se défendre contre un caractère qui n'était pas le sien et qui ne représentait pas l'homme qu'elle avait rencontré.

Il y avait surement une part d'elle qui détestait bien ce mot, pas tant pour sa connotation particulièrement féminine que la peur de ce le voir infliger. Elle s'était donnée à un homme sans vraiment le connaitre, se jetant à son cou comme si l'approbation masculine était tout ce qui comptait. Elle avait été faible et facile devant ce cœur inconnu qui lui avait rappelé qu'il y avait encore une raison de se battre, de ne pas abandonner. Une sacré lourdeur à poser sur les épaules de quelqu'un qui n'en était pas conscient. Elle était une pute d'émotions, troquant ses passions et ses caresses pour un peu d'affection et de complicité. C'était peut-être là la beauté de tout ça, qu'ils se donnaient beaucoup plus que du sexe et que l'autre rendait bien la pareille. Il n'y en avait pas un pour racheter l'autre et qu'ils restaient tous les deux égaux dans cet univers parallèle où ils pouvaient exister.

Le rassuré, le remercier pour son honnêteté face à elle et cette relation bordélique. Se donner un peu en échange de la sincérité avec laquelle il s'était exprimé. Évidemment qu'il y avait une voix qui soufflait au creux de son oreille, qu'elle lui répétait sans cesse qu'il était empoisonné. Qu'il n'avait rien à offrir en retour, qu'elle serait seule sur-le-champ de bataille, que rien ne battrait sous sa poitrine couverte d'une petite armure de plomb. Des inquiétudes rapidement balayer par le contact de sa peau, par cette chaleur qui la rendait chaque fois un peu plus forte. Elle avait appris à reconnaitre la chaleur humaine qui devenait tiède sous sa poigne, du frisson qui parcourait habituellement la peau lorsque son froid glacial les mordait sous l'épiderme. Alec lui était toujours bouillant, comme si sa peau n'était pas affectée par le contact de la mort ou l'imminent danger qu'elle représentait.

Mais demande si t'as besoin d'aide.” Elle se contenta d'hocher positivement la tête, glissant sa main libre contre le bras d'Alec posé sur elle. Comme si elle voulait inconsciemment valider sa caresse dans une douce invitation… Se sentait-elle fautive? Légèrement, elle ne comprenait pas encore tout à fait le concept de sa vie et les lois qui la régissaient ou les comportements qui étaient considérés acceptable. Il y avait pourtant une chose dont elle était sûre, lorsqu'il se penchait sur elle, tandis que son corps devenait aussi mou que du coton et que le sien se crispait sous l'envie, il lui offrait tout ce qu'elle désirait vraiment. Elle n'avait aucun doute lorsqu'elle fermait les yeux pour capturer son baiser ou qu'il refermait sa main contre sa peau.

Il était effectivement marié, il aimait sa femme et avait peut-être d'autres dulcinées sous le tapis. Son père le détestait et ils semblaient incapable d'entretenir une conversation. Sans doute qu'elle aurait dû penser à Theodore qu'elle aimait tant, ou à Sam qu'elle avait laissé sans même une explication pour se tirer à l'autre bout du globe. Elle était pourtant bien loin de sa vie et de la sienne, contenue dans cette toute petite bulle fragile où elle pouvait être simplement Hailey et lui Alec. Elle se fichait de ce qu'il faisait lorsqu'il n'était pas là, de ce qu'on pouvait dire derrière son dos lorsqu'elle traversait la rue ou ce que son père pouvait bien penser de ses nouvelles manières. Elle aimait qui il était avec elle, encore plus, elle aimait qui elle était avec lui. Son baiser lui donnait la force de cent guerriers et le plaisir de mille amants. Elle ne savait pas ce qui était pire, qu'il y mette fin ou qu'il trouve le moyen de s'excuser d'avoir été aussi franc. Il ne réalisait visiblement pas à quel point il était beau lorsqu'il laissait son cœur crier.

T'as pas à t'excuser. Je m'énerve sans raison. Du moins face aux mauvaises personnes. Ça m'a pris de court, excuses-moi.” Bien qu'il ne se détachât pas tout à fait d'elle, la distance qui grandissait entre eux était comme une brise froide qui venait lécher sa peau là où il avait laissé une empreinte fantôme. Elle combla le dernier pas qui l'éloignait de cette chaleur si addictive, posant ses mains autour de sa taille pour l'enlacer modestement. Son corps était un aimant dont il était difficile de s'éloigner une fois qu'on l'avait approché de trop près. Une canicule dans son petit corps de marbre froid qui lui donnait l'impression que peut-être, la vie ne l'avait pas vraiment abandonné. Qu'elle avait simplement besoin qu'on se souvienne qu'elle existait, que la ressentir lui permettait à nouveau d'exister. ‘' Ne t'excuse pas non plus. Il n'y a rien de mal à être passionné pour ceux qu'on aime. ‘' C'était tout ce qu'on semblait trouver lorsqu'on creusait un peu les rumeurs, de l'amour ainsi que de la passion. Dommage qu'il n'eût pas un représentant publique qui aurait pu adoucir les échos. C'était surement le prix à payer pour vivre dans un monde aussi élégamment conserver dans le passé.

Poses tes questions Hailey. Je sais ce qu'on dit sur moi. Je répondrais. Ça ne devrait rien avoir de délicat...” Hailey. D'habitude lorsqu'on disait son nom, c'était de mauvais augure. Son père tout comme son parrain avait l'habitude de le dire lorsqu'il s'adressait à elle comme une gamine incapable de comprendre, ou qu'ils formulaient la vérité de manière à ne pas vraiment mentir. Elle en était même venue, à une certaine époque, à détester son propre nom. Hailey, Hailey, Hailey. HAILEY!

Il y avait pourtant quelque chose chez Alec qui sonnait très différent, il glissait sur sa langue comme sur une vague et lui donnait envie de sourire. Un sourire accentué par ses mots qui reflétaient bien ce qu'il y avait entre eux. Rien de délicat ou de malhonnête. Elle n'avait rien caché, - sauf peut-être ses habitudes alimentaires humaines dont il devait bien se douter – et lui semblait lui offrir les choses telles qu'elles étaient vraiment. C'était peut-être pourquoi elle était aussi à l'aise avec lui, pourquoi elle avait été à la fois ébahie et charmée dès qu'elle avait posé les yeux sur lui. Il ne s'était pas enfui et ne s'était pas débattu. Il était resté dans la lumière et avait affronté son regard avec un sourire, il lui avait crié à cet instant qui il était vraiment; Le vampire lui, avait entendu. La jeune femme elle, avait compris. C'est sans doute ce qui l'avait poussé vers une question plus qu'une autre, pourquoi elle avait blotti son petit corps contre le sien et que ses doigts caressaient timidement le bas de son dos. Peut-être voulait-elle distraire la lourdeur de la conversation avec ses caresses, ou bien c'était les caresses qu'elle distrayait avec des mots crues.

Elle eut tout de même un moment d'hésitation, le dévisageant à travers ses cils d'un œil brillant sans pouvoir masquer sa curiosité vampirique. Elle se mordilla la lèvre, son regard déviant légèrement vers sa bouche sans toutefois trouver des mots plus joliment formuler. Elle braqua finalement ses yeux d'émeraudes dans les siens et souffla avec un sourire farouche. ‘' C'est vrai qu'on t'a envoyé à Poudlard parce que tu as tué ton dernier précepteur? ‘'
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Hailey Moira Harding
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Dim 29 Jan 2023 - 15:46

 11 Septembre 2016


Bien sûr Alec s’était attendu à une mise à distance immédiate. Telle aurait été la logique de bien des femmes et il n’y avait rien de plus légitime que ça. Du moins ne le remettait-il pas en question. Ni envie de juger, ni besoin de le faire il se trouvait pourtant étonné par son comportement. Tous deux ne se connaissaient pas dans le fond et il y avait quelque chose de profondément étrange à leur comportement. Si encore il n’y avait eu qu’une profonde attirance les jetant l’un sur l’autre dans un crash imprévu, Alec aurait pu le comprendre. Ça n’aurait ni été la première ni la dernière fois. Mais voilà qu’arrimé à la mort, la gueule fracassée dans une ruelle et la conscience parfaitement claire d’être sur le point d’y passer, c’était dans ses bras qu’il l’avait attirée. Pas un sous-texte, pas un sous-entendu et pourtant s’il était mort dans cette ruelle, ça aurait été en l’habillant d’une tendresse sortie de nulle part. Pas qu’elle n’exista pas, mais elle n’existait pas pour les inconnus. Pourtant c’était bien ce qu’elle avait connu de lui ; après la résistance cynisme, l’humour rugueux et l’incapacité à rester au sol, Alec serait mort ainsi. De l’exacte manière dont il se préservait quelques années plus tôt. L’idée lui plaisait. Le pied de nez avait quelque chose de viscéral. Alec ne serait pas mort comme le sale con que les Rivers avait élevé, incapable de se lier à l’autre et de chercher la chaleur humaine autrement qu’à travers le sexe. Il y avait eu de la tendresse pour cette femme qui l’emportait vers l’au-delà. Quelque chose de véritable bien que parfaitement absurde et idiot. Quelque chose qui, sans doute, se retrouvait aujourd’hui.

La jeune femme acquiesça et il ne su qu’en penser. Sincère ou non, assurée ou non ? A son tour, il aurait aimé avoir les sens qu’elle avait développé, ceux qu’il oubliait parfois au même titre qu’il oubliait ceux d’Enzo. La pensée vint et repartit aussi sec, noyée au contact de ses lèvres par d’autres sentiments moins oppressifs. Après tout, il n’était personne pour douter de ses affirmations, personne pour remettre en question son assurance et personne pour estimer qu’il avait un rôle à jouer dans le bordel que semblait être sa vie. Lui rendant ses contacts, sa main s’invita d’abord sur son bras avant de glisser davantage contre lui. Cette fois la ressemblance devenait miroir et comme dans la ruelle, Alec eut simplement envie de la serrer contre lui, fermer les paupières et laisser le moment passer sans en perdre une miette. Que dire de cette pensée qu’elle s’attribuait ? Pute d’émotions. La réflexion l’aurait sans doute fait rire tant elle pouvait s’appliquer à son cas. Durant l’adolescence, le sexe avait vêtu bien des aspects pour lui et l’un des plus notables était la reprise de contrôle sur son propre corps, vendu à un adulte sans qu’il ne comprenne comment se dépêtrer de là. Mais il y avait et il y avait toujours eu quelque chose qui faisait écho à ces mots qu’elle s’infligeait. Pute d’émotions. Alec avait cherché le contact avec l’autre, les affections, les caresses, les regards. Balafré par le départ de sa sœur, atrocement conscient de ne pas être quelqu’un de correct dans l’avenir de Mack, il avait cherché ailleurs ce qu’il n’autorisait personne à lui offrir. L’Homme est un animal social, paraîtrait-il. Avide de l’autre, il l’avait cherché sans réussir à se donner. La tendance s’était inversée bien sûr, les quelques années à Poudlard lui donnant un espace pour apprendre à connaître d’autres façons de fonctionner. Mais le fond ne changeait pas.

‘' Ne t'excuse pas non plus. Il n'y a rien de mal à être passionné pour ceux qu'on aime. ‘'  

Il n’eut qu’un léger sourire pour toute réponse. Pas tout à fait d’accord avec ça, pas tout à fait divisé non plus. La passion peut révéler bien des violences et à vivre dans un monde brutal, celles-ci ne sont parfois qu’un coup de plus dans un océan d’erreurs. Quant à ce qu’on pouvait dire sur lui, non, Alec ne voulait pas balayer ces rumeurs. Elles lui servaient et le protégeaient à leur manière. Pour autant, passer le cas d’accepter tout à fait d’être perçu comme il l’était … disons qu’il y avait un gouffre. C’était sans doute la raison pour laquelle le comportement de la jeune femme vis à vis de lui apaisait certaines tensions à vif qui s’étaient crispées en une seconde sans véritable raisons. Juste la cristallisation de mois et d’années que la perception des autres rendaient douloureux.

Sans un mot, Alec la laissa se blottir contre lui, glissant peu à peu ses mains en arrière de son dos. Il y eut un instant où ils restèrent là, sans un mot ni un bruit, les doigts glissant de concert, elle contre les mailles de son haut, lui à la limite entre sa peau et le coton du jogging. Il fallu un moment avant qu’elle ne relève le regard et ne lui souri après un regard vers ses lèvres. Sourire farouche, vif et droit qui lui mordit immédiatement les sens.

‘' C'est vrai qu'on t'a envoyé à Poudlard parce que tu as tué ton dernier précepteur? ‘' Le rire le prit immédiatement et, sans la lâcher, Alec leva un instant les yeux au ciel. “Putain ; mais ces rumeurs à la con…” Pas tant que ça ; il en avait conscience. L’image de l’homme à la peau tannée et aux cheveux sombres lui revint en tête. Il revoyait tout à la fois les coups et les œillades faites entre frères et sœurs. Les affreuses journées à encaisser les cours, apprendre, craindre le retour de bâton s’ils se plantaient… et pourtant les conneries qu’ils lui avaient fait subir, toujours soudés, parfois subtiles. Un sourire tendre lui passa sur les lèvres avant de répondre avec un mordant évident : “Eh non, il est à priori toujours en vie et pourtant c’est pas l’envie qui m’a manqué.” Des envies d’enfant puis celles d’un ado en colère. Pourtant au vu de ce qu’avait donné la suite de sa vie, Alec se demandait s’il n’y avait pas en réalité un certain fond de vérité. “En revanche on m’a bien envoyé à Poudlard parce que j’avais tué un mec..” Un sourire pincé, presque contrit, vint sur ses lèvres. Et pourtant s’il devait être honnête, Alec n’éprouvait aucun véritable remords. “ça faisait un moment que j’emmerdais ma famille pour qu’ils me lâchent la grappe. Le gars est venu m’emmerder dans un bar un soir, il a vomit des merdes à propos de ma frangine ; on s’est foutu sur la gueule, il est mal tombé. Littéralement je veux dire.” Pas qu’à l’époque sa capacité à foutre des tatanes ait pu lui faire tuer un type à mains nues. A présent en revanche, avec les entraînements des uns et des autres, Alec se prenait à l’espérer. S’imaginant déboîter les os du crâne de la garce qui lui servait de bourreau jusqu’à faire sauter ses dents et déchausser ses mâchoires. Avec une grimace, il ajouta donc : “Du coup je suppose qu’il y a un fond de vérité à celle-là. Comme à beaucoup d’autres d’ailleurs je pense..” Dès leur première rencontre, il s’était décrit comme un connard. Son opinion n’avait pas changé. “’Pas si raisonnée la passion chez moi..” Voilà ce qu’elle pouvait donner. On ne touchait pas à sa sœur ; une information qui, du moins, avait vite circulé.

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Alec Kaleb Rivers
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Mar 31 Jan 2023 - 18:38


  31 octobre 2016

Les yeux brillants, un sourire presque saugrenu accrocher aux lèvres, Hailey n'avait pu s'empêcher de le questionner sur ce qui, selon elle, était le pire ragots qu'elle avait pu trouver. Bien sûr qu'elle avait entendu parler de ses manières grossières envers les femmes mais en toute sincérité, elle n'y croyait pas trop. Peut-être parce qu'il avait beaucoup trop donné à son bonheur dans le bureau de son père, que tout ce qu'elle avait expérimenté était sa forme la plus généreuse. Il l'avait enseveli de désirs, de caresses et de tendresses, semblant se soucier et se délecter beaucoup plus de son plaisir à elle que du sien. Sans doute que cette rumeur avait autant de mérite que celle sur sa femme, qu'on avait distordue la vérité pour s'en servir contre lui. Elle connaissait bien la mentalité tribale, elle avait dû l'affronter lorsqu'elle avait quitté Poudlard pour Trinity. Elle connaissait trop bien ce sentiment, lorsqu'on vous détestait simplement parce que c'était la norme, quand on vous jugeait sans même prendre le temps de vous parler.

La sainte nitouche. Celle qui se prends pour une autre, qui fausse un accent étrange pour se donner un style et qui semble plus stupide qu'une mule. Fausse blonde, médiocre artiste. Une étrangère asociale qui préférait les vieux bouquins aux être humains. Un ramassis d'étiquette qu'on lui avait passé au cou sans même lui adresser la parole, simplement parce qu'une poignée de gens avaient décider qu'elle ne leur plaisait pas. Peu importe qu'elle avait habiter Long Island depuis près d'une décennie et que son accent était fracturé par sa scolarité en Europe. Qu'elle n'eût jamais mis les pieds dans une école -moldus- parce que son père lui avait toujours offert bien plus qu'une éducation gratinée basé sur une réputation exagérée. Une bande d'idiots qui se vantait d'aller passer l'été à Londres et qui perdait surement leur temps dans des boutiques hors de prix et leurs chambres au Ritz. Pas étonnant qu'elle soit tombée encore plus amoureuse de ses livres, des gens intéressants et complexes qu'elle y rencontrait à travers leurs quêtes honorables.

Heureusement, il y avait eu Sam pour la voir assis dans son petit coin de la bibliothèque. Même s'il s'était avéré un homme bien différent de celui qu'elle avait imaginé, il l'avait bien adouci un peu son existence à travers les couloirs et elle était rapidement devenue une nouvelle Hailey. Celle qu'on invitait aux fêtes et pour des après-midi à la plage. Celle qui mangeait comme un mec tout en faisant du shopping comme une vraie meuf de Manhattan. Combien de fois avait-elle transformer sa personnalité? De temps perdu à prétendre avoir eu un après-midi d'enfer avec les copines au centre commerciale, de bière engloutie pour avoir l'air cool. Tout à l'image de ce qu'elle avait toujours été. La fille de Thomas. Un personnage, une fantaisie projetée pour satisfaire le public. Une ballerine qui dansait au son de l'univers sans pouvoir s'arrêter.

Comment réagir lorsque votre âme est à nue? Ce soir là dans la ruelle, lorsque le vampire s'était perdu entre sa fureur sanglante contre le monde et l'envie de le faire trembler; elle ne lui avait donné aucune avenue au jugement. Peut-être avait-elle envie qu'on la rejette, qu'on la déteste autant qu'elle se haïssait elle-même. Pas étonnant qu'elle l'avait cru fou sur le moment, masochiste à la limite du suicidaire. Sans parler le même langage, à l'image d'un renard et son corbeau, ils s'étaient compris. L'expression universelle de la douleur, celle qui habite chaque espèce et que l'instinct reconnait comme une complainte face à l'agonie. Comme le bruit du blaireau qu'elle avait entendu dans les bois l'été de ses onze ans, percevant sa souffrance avant même d'en connaitre l'identité.

Comment alors décrire le sentiment qu'elle ressentait ainsi blotti dans ses bras, le regardant levé les yeux au ciel toujours armé d'un sourire franc. “Putain ; mais ces rumeurs à la con…” Comme toutes les rumeurs, elle s'était sans doute transformé au fil du temps. Comme cette fois au bal ou sa robe avait pris feu et qu'on avait fini par lui accuser la maladresse. : “Eh non, il est a priori toujours en vie et pourtant c'est pas l'envie qui m'a manqué.” Intéressant, il acceptait le concept et même le motif et pourtant sa victime était bien portante. Hailey avait toujours eu une nourrisse qui l'avait protégé des mauvais tuteurs, mais elle n'avait pas de mal à croire que ce n'était pas le cas pour d'autres. Elle avait entendu de premières mains plusieurs histoires à propos de comportements douteux. C'était bon signe non? Il pouvait avoir des envies de meurtre sans que ses idées passent à l'acte. “ En revanche on m'a bien envoyé à Poudlard parce que j'avais tué un mec..

La tête d'Hailey se redressa instinctivement et ses yeux s'arrondirent légèrement sous la surprise. Ça franchise était magnifique, mais insuffisante pour atténuer la vague d'interrogation qui traversa l'esprit d'Hailey. Ses yeux n'avaient pas perdu la clarté de leur bleu, mais sur son visage planait tout de même quelque chose de plus sombre. “ça faisait un moment que j'emmerdais ma famille pour qu'ils me lâchent la grappe. Le gars est venu m'emmerder dans un bar un soir, il a vomit des merdes à propos de ma frangine ; on s'est foutu sur la gueule, il est mal tombé. Littéralement je veux dire.” Ça lui rappelait ce cours d'éthique et moral ou ils s'étaient demandé qui du tueur préméditer ou du meurtrier accidentel était le plus dangereux. La classe avait conclu que ce dernier avait plus de chance de mettre fin à votre vie. Tuer quelqu'un est un acte délibéré poser dans l'intention de vous tuer, peu de chance que ça vous arrive à moins que le sort joue contre vous ou que vous soyez un criminel endurcit. Les accidents eux arrive tous les jours, les gens décharge des armes par accident sans réaliser qu'elles étaient chargées. Certains cuisinent des plats sans se douter qu'une allergie fatale pourrait frapper à tout moment. Vous n'êtes pas en mode survie puisque vous ne voyez pas le danger qui vous guette. Personne pourrait imaginer la suite des événements, il n'y avait aucune intention préétablie. Ça peut être un frère, un ami ou un étranger.

Durant l'heure et demi qu'ils avaient passé sur le sujet, Hailey se souvenait qu'ils avaient aussi mentionné le caractère de l'auteur. Est-ce quelqu'un d'empathique, de bienveillant et de réfléchi? A-t-il tendance à s'emporté facilement? Combien de chance avons-nous de voir l'évènement se reproduire, que les paramètres idéaux se mette à nouveau en place? L'étude ne semblait pas jouer en la faveur d'Alec, accident ou pas il aurait été à considérer dangereux. Une malchance ambulante qui infectait tous ceux à proximité et dont il fallait se tenir à l'écart. Alors pourquoi restait-elle planté là, sans bouger à tenter le sort entre les bras du diable? Surement parce que des deux c'était elle le véritable démon et qu'un peu de sang sur les mains n'étaient plus aussi impensables qu'autrefois. Certes elle ressentait du remords à chaque vie qu'elle prenait et essayait toujours de s'en prendre à ceux qui le méritait, elle devait avouer qu'elle en avait un peu marre de les élever au rang de martyr parce qu'ils avaient provoqués leurs destins. Si elle devait porter sa croix ils le devaient aussi, mordre Alec était parfois plus lourd à porter que certains meurtres.

Une zone grise où elle n'était pas vraiment bonne ou mauvaise et où il était ni blanc ni noir. Une complexité presque simpliste dans son existence aussi bien que son caractère. “Du coup je suppose qu'il y a un fond de vérité à celle-là. Comme à beaucoup d'autres d'ailleurs je pense..” Hailey ne savait plus trop quoi pensé, détestant l'idée que toutes les rumeurs avaient peut-être du vrai. Toutes? Ça n'augurait rien de bon, elle comprenait mieux pourquoi son père semblait avoir entendu parler de lui et qu'il avait été horrifié à l'idée qu'ils se rencontrent. Heureusement elle l'avait suffisamment rassuré pour qu'il ne la force pas sur le prochain avion vers New-York. Elle devait être prudente, il ne fallait pas que Harrison rapporte à son père qu'il visitait son appartement de Soho tard la nuit. La cabane serait surement un endroit plus sur pour l'avenir, tant à souhaiter qu'il n'avait pas peur de la poussière ou de la pluie qui traversaient le plafond. “'Pas si raisonnée la passion chez moi..

Si elle ne savait pas quoi dire, c'est qu'elle connaissait le goût amer des remords que rien au monde ne pouvait effacer. Il n'y avait rien de justifiable à sa propre conscience dans le meurtre, peu importe que ce soit un simple accident ou un geste prémédité pour se nourrir. Sans doute étaient-ils exactement ce que les gens murmuraient, elle une bête assoiffée de sang et lui un connard qui aimait foutre le bordel. Elle pouvait vivre avec ça. ‘' Aussi raisonné que de t'envoyer en internat pour apprendre les bonnes manières ‘' Comme un chien qu'on vire à la fourrière parce qu'il nous a mordu après qu'on l'ai trop battu. Un malsain mélange d'intégrité vaillante et de réactions à l'environnement qui forge un caractère volcanique qui vous explose au visage. Son vampire jalousait l'imperfection volontaire qu'il avait face à lui-même, l'arrogance qu'il usait pour se juger et la franchise avec laquelle il la crachait. Étrange que ceux qui le détestaient ne réalisait pas qu'ils étaient responsables de la rébellion qu'il engendrait contre eux.

Thomas méritait-il qu'Hailey soit là, entre les bras de ce brigand à essayer de faire de l'humour à travers une conversation sur le meurtre et la femme de son amant? Assurément. Elle était après tout le produit de son dur labeur, une petite fleur qu'il avait entretenu bien à l'abri dans son bel appartement du Long Island. Si la vie avait été différente, il l'aurait présenté lui-même à la société entourer de sa famille, elle aurait eu de grands projets d'avenir et elle aurait fait un pied de nez aux charmes d'un Sinbad. Malheur est-il qu'elle était simplement quelqu'un qui cherchait à comprendre les êtres humains et était tombé sur un spécimen inconnu. Il n'échappait pas à la règle et pourtant ne s'y conformait pas vraiment. Son état vampirique apaisait également la noirceur de son univers, elle était désenchantée de ses légendes sociales qui les enchaînaient tous à des adjectifs réducteurs.

‘' Les gens ne semblent pas s'accréditer suffisamment de mérite pour tous ce qu'ils t'infligent et se plaigne beaucoup lorsque tu prends opposition. ‘' Pas étonnant qu'il était le pire fils qui soit lorsqu'on le voyait agenouiller dans cette ruelle. Combien de fois allait-on la traiter de morte-vivante, de sale vampire ou de bête sanguinaire avant qu'elle ne leur montre la toute puissance de son démon? Combien de contrôle magique, de suspicions et d'accusations avant qu'elle en ait marre? Bon, elle devait encore travailler son éloquence et surtout sa gêne, elle avait pourtant les épaules droites et fortes, laissant glisser ses doigts sous la fabrique de son tee shirt tandis que son visage lui projetait un sourire à moitié retenu. ‘' Après le fiasco chez ma grand-mère, je parie qu'ils m'en préparent une belle de réputation ‘' Heureusement elle n'inclurait pas les mots comme vampire ou tueuse. Elle laissa ses ongles caresser doucement sa peau, son sourire s'étirant à la réaction de sa peau. ‘' Dommage qu'elle n'inclura pas le plus important ‘'            

On ne dirais surement pas d'elle qu'elle avait décidé de faire un doigt à la société, qu'elle avait choisie la liberté plutôt que les manières. Assurément pas qu'elle avait disparu avec le seul homme digne d'intérêt qui pouvait lui apporter quelque chose ce soir-là. Une humanité débordante et rassurante qui apaisait son introversion et la poussait dans l'affirmation.
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Ven 3 Fév 2023 - 23:28

 11 Septembre 2016


Non, Hailey n’avait rien d’une sainte et Alec le savait. Considérant leur rencontre et le simple fait qu’il n’ignorait pas sa nature, le jeune homme n’avait jamais eu cette pensée et n’aurait pas pu la formuler. Ainsi s’amusait-il de la virulence de Thomas à propos de la pureté supposée de sa fille. Pourtant Alec savait aussi reconnaître tous ces moments où elle hésitait, reculait, cachait sa pudeur de manières de princesses. Des parts qui lui faisaient grincer des dents car elles semblaient définir une soumission certaine au nom d’un principe étrange et archaïque : les femmes sont élégantes. Un autre nom pour dire dociles. Ainsi était-ce pour cela qu’il n’approchait pas les beautés délicates et distinguées, discrètes au look soigné et aux habitudes raffinées. Ces femmes ne lui plaisaient pas, sans doute davantage pour cette docilité qu’elles lui évoquaient que par leur véritable personnalité.

‘' Aussi raisonné que de t'envoyer en internat pour apprendre les bonnes manières ‘'   Un souffle d’amusement chuinta de ses narines tandis qu’un petit sourire en coin en soulignait l’ironie.
“Pas faux.” S’ils savaient seulement à quel point ils s’étaient plantés sur ce coup-là… ! Mais en vérité, Alec avait conscience que s’ils s’étaient cachés derrière l’idée qu’ils envoyaient leur perturbateur d’héritier droit dans les pâtes des Supérieurs, ils agissaient bien davantage pour eux-même que dans l’idée véritable de l’éduquer. Enfin, ils pourraient avoir la paix. Un aveu de faiblesse pour Alec qui, depuis, savait qu’il pouvait les faire craquer. Ainsi un petit sourire torve lui tordit les lèvres. “Les meilleurs années de ma vie.” Véridique. N’en déplaise à sa sœur, se retrouver hors du contrôle des Rivers, à échapper à la présence des quelques Supérieurs qu’il savait sur place pour le garder dans le bon chemin. Quelque chose dans ses prunelles s’illumina. L’idée de retrouver ses proches, de voir Sovahnn glisser en skate le long des rambardes des escaliers, Jordane le chauffer dans la salle commune pour le seul bénéfice de le faire enrager ou simplement s’asseoir dans les gradins pour boire un coup avec Julian ; tout lui manquait. Amusant de voir à quel point ils avaient réussi à le libérer en pensant resserrer la bride. Et pourtant Alec y avait accusé bien des cicatrices durant ces années. Les plus belles malgré tout.

‘' Les gens ne semblent pas s'accréditer suffisamment de mérite pour tous ce qu'ils t'infligent et se plaigne beaucoup lorsque tu prends opposition. ‘' Une nouvelle fois, comme chacune d’elles, la réflexion le prit par surprise. A vrai dire, Alec dû s’y arrêter une seconde afin de se la refaire pour être certain de l’avoir tout à fait comprise. Étrange manière de penser. Tous l’assassinaient et lui-même n’était pas tendre, conscient de tous ses travers. Il venait de lui annoncer sur un ton commun avoir pris la vie d’un homme ce qui, dans son monde, commençait à devenir badin mais qui pour d’autres, aurait dû signifier quelque chose. Et pourtant, la jeune femme se rapprochait. Plus encore, à sa manière, elle prenait sa défense. Alec aurait sans doute dû repousser ces idées, prendre la mesure de sa responsabilité, ne pas tomber dans les facilités qu’il avait pu avoir à l’adolescence, rejetant la faute sur tout le monde. Pour autant ce n’était pas son opinion. Une manière peut être très dirigée de manipuler.
Ou l’opinion étrangement détachée de la morale familiale, développée par une femme qui n’y était finalement pas si sensible. Alec ne répondit pas. Il n’en avait pas envie. Une part de lui s’apaisait à ces mots, calmant la colère dans sa chair et le besoin d’être sans cesse dans une lutte constante qui ne lui appartenait pas réellement. Mais qu’on lui imposait. Abaissant le front vers la jeune femme, Alec se contenta d’y plonger le regard. Etait-ce ainsi qu’elle le voyait ? Ils n’avaient fait que se croiser et Hailey avait été martelée de tant d’informations à son sujet qu’il n’imaginait pas qu’elle se soit ainsi forgée une opinion diamétralement opposée aux rumeurs qui courraient sur lui. Et ce, malgré son honnêteté rugueuse.

Ses doigts avaient cessé de tirer sur les mailles de son t-shirt. Bien au contraire, la jeune femme s’était rapprochée un peu plus, non pas de ses pas mais de l’angle de son corps. Assez proche à présent pour laisser ses doigts glisser tout contre sa peau. Juste au dessus de sa ceinture, non loin de son nombril, ses ongles ripaient sur son épiderme, faisant couler dans ses reins d’irrégulières vagues électriques. ‘' Après le fiasco chez ma grand-mère, je parie qu'ils m'en préparent une belle de réputation ‘'
“Tu m’approche ; La réputation qui va avec est rarement glorieuse…” Même ceux qui voulaient sa mort semblaient frapper de la malédiction. Un concept qui l’amusait assez. Mais si d’amusement il y en avait dans ses prunelles, ce dernier se faisait grignoter de secondes en seconde par le désir. La simple mimique dissidente qui tordait le sourire de la jeune femme le chopait droit dans sa chair ; une réaction qui semblait profondément amuser la jeune vampire. ‘' Dommage qu'elle n'inclura pas le plus important ‘'   Sans véritablement s’en rendre compte, ses doigts gagnaient du terrain, caressant distraitement la peau glaciale de ses hanches, de son dos.

Un sourire mordant sur les lèvres, le jeune homme se rapprocha des siennes en l’entendant prononcer ces mots. “Les crispations compulsives de ton plaisir ?” Puis sans chercher à se retenir davantage, pris ses lèvres en refermant ses paumes sur sa taille menue. Mais ses lèvres la quittèrent pour couler jusqu’à son oreille. “Ou la jouissive façon avec laquelle tu t’es présentée parfaitement à l’endroit demandé sans jamais y rester, jamais suivre les ordres sous-entendus ou les conventions imposées jusqu’à leur filer systématiquement entre les doigts ?” Physiquement, intellectuellement, moralement. “J’la trouve plutôt cool cette réputation moi..” Ses lèvres s’attardèrent une second jusqu’à faire glisser sa peau contre ses incisives l’espace d’une seconde. “’Toujours eu un faible pour l’insoumission…”

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Mer 8 Fév 2023 - 19:32


  31 octobre 2016

Tu m'approche ; La réputation qui va avec est rarement glorieuse…” Curieusement, ça n'inquiétait pas la petite blonde; les gens pouvaient bien dire ce qu'ils voulaient elle s'en fichait. Si autrefois elle aurait tout donné pour avoir une présentation irréprochable en société et qu'on l'inclut, ce temps serait maintenant bien révolu. Entre les faux semblants, les personnalités toxiques et l'hypocrisie, le rideau s'était levé sur ce monde rempli de vipères et ça avait suffi à la dégouter. Pas étonnant que son père avait voulu la ternir à l'écart de ce monde, il l'avait surement sauvé d'une vie d'épouse douillette et sans intérêt. Aujourd'hui, ce prospect semblait des plus ridicules, blotti contre le corps d'Alec à attiré ses douceurs. Comment pouvait-elle même l'envisager tandis qu'il se penchait sur elle pour murmurer les secrets de leur dernière rencontre. “Les crispations compulsives de ton plaisir ?” Ça aussi.

Peut-être que si elle avait connu un peu plus de liberté dans sa vie, celle-ci n'aurait pas goûté aussi bonne sur les lèvres d'Alec. Ce n'était pas uniquement le sentiment libérateur qui la faisait presque flotter tandis que ses mains se pressaient agréablement dans sa chaire ou l'affirmation de son existence à travers ses choix, c'était également son irrévérence aux formalités socialistes qui semblaient enfin laisser fleurir sa personnalité. Peu importe qu'il n'eût rien à lui offrir, qu'il n'aiderait surement pas sa réputation et qu'elle serait surement bannie du manoir Harding lorsqu'on découvrirait leur lien. Peu importe, puisqu'elle ne s'était jamais sentie aussi bien qu'à cet instant, échangeant un baiser avec l'homme qui se fichait de son nom, de son héritage ou de ses manières.

Ou la jouissive façon avec laquelle tu t'es présentée parfaitement à l'endroit demandé sans jamais y rester, jamais suivre les ordres sous-entendus ou les conventions imposées jusqu'à leur filer systématiquement entre les doigts ?” Elle ne pouvait résister à la rudesse de sa barbe qui caressait sa peau, ni à la vibration de sa voix qui semblait se projeter jusque dans sa poitrine. Était-ce vraiment ce qu'elle avait fait? S'être présenté là ou il la voulait sans savoir garder sa place? N'avait rien écoutez des ordres ou des conventions? Ce n'était pas l'impression qu'elle avait eue pourtant. Elle avait simplement fait ce dont elle avait envie, se libérant du jugement d'autrui pour se concentrer sur son propre bonheur. Étrange que tout ça semblait aussi déplacer dans cette société remplie de princesses et de dragons.

Si elle leur avait filé entre les doigts, ça avait été beaucoup plus inconsciemment que la manière avec laquelle elle se laissait fondre entre les siens. Elle laissa ses mains glisser envieusement autour de lui. Laissant son esprit s'embrouiller et ses sens s'excité. Même si sa douceur était agréable, de sentir ses dents glisser contre sa chaire eu l'effet d'une brise chaude contre sa peau, la belle ne pouvant s'empêcher de laisser échapper un plaisant soupire. “'Toujours eu un faible pour l'insoumission…

Qui sait ce qui l'avait retenu jusqu'ici. Son éducation proprette qui l'avait conformé à une image presque parfaite, ou peut-être la peur qu'elle avait déjà infliger dans le cœur de Theodore. Il y avait pourtant quelque chose de différent avec lui, cet homme qui l'encourageait dans chaque geste à s'exposer et solidifier ses propres envies. Hailey détourna la tête, lui rendant tendrement sa morsure contre le lobe de son oreille avant de lui répondre. “ Tant mieux, j'en avais marre des bonnes manières ” Elle posa une main contre son torse pour le repousser légèrement, laissant ses mains s'insinuer sous son chandail avant de le remonter, puis de lui retirer. Elle signa son pectoral timidement comme elle avait l'habitude de le faire, relevant ses yeux brillants de rubis vers lui en détaillant les courbes de son corps de ses petites mains froides. Son sourire s'étira davantage lorsque ses ongles éraflèrent sa peau brusquement, capturant chaque réaction positive qu'il semblait avoir face à la douleur.

Étrange qu'elle aimât autant son avidité pour la souffrance qu'elle lui infligeait, lui qui ne lui avait donné que liberté et valeur. Elle ressentait pourtant une excitation intense de voir à quel point il désirait la bête qu'elle était, ne portant aucun jugement aux envies féroces et malsaines qui remplissaient son âme vampirique. Elle serpenta jusqu'à sa ceinture, la détachant d'un mouvement brusque avant de s'attaquer à sa fermeture éclair. Aucun mot, simplement son regard perçant qui se fondait dans le sien, un sourire flottant sur ses lèvres rougit par les sensations. Elle savait exactement ce qu'elle voulait et son appétit n'avait d'égale que son désir. Un jeu plutôt dangereux pour quelqu'un à grandes dents qui évitait les rayons du soleil, une idée qui la troublait légèrement depuis qu'elle l'avait mordu une deuxième fois. Cette peur n'était pourtant pas suffisamment présente à cet instant pour la troubler, si bien qu'elle se permit de provoquer ses ardeurs, glissant sa main contre la cuisse de son jeans avant de dévier lentement vers son homme. Bien qu'elle se délectât de sa passive obéissance, elle ne pu retenir ses désirs animal de provoquer ses envies.

Quant à toi, tu es plutôt docile pour un prince de la rébellion. ” Son sourire était aussi doux que sa voix, ses sourcils se haussant comme si elle voulait le mettre au défi. Sa main posée contre lui s'approfondissait à chaque seconde, la petite se souleva sur ses pieds pour déposer un doux baiser insatisfaisant aux coin de ses lèvres. “ Tu n'as pas à être aussi soucieux tu sais. Je suis plus solide que j'en ai l'air
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