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Mar 29 Aoû 2023 - 12:48
Re ! C'est bon pour nous ! Et c'est très bien écrit ne t'en fais pas :boom:

Juste un petit truc :
Citation :
Simplement lorsque c'était un vent violent qui arrivait en ville, balayant une bonne partie de la capitale, où bien une blessure faite lors d'une intervention de son père, c'était étrange et curieux. Ce qu'elle dessinait même maladroitement, était les prémices d'un futurs proche ou lointain, Christian l'avait compris, sa fille n'était pas comme les autres, une sorcière certes, mais dotée de quelque chose en plus, quelque chose de dangereux si ce n'était pas convenablement contrôlé.

Peux-tu estimer qu'on ne comprends généralement la teneur de ses dessins qu'une fois l'évènement passé ? Histoire de clarifier le côté "dur à interpréter / peu clair", surtout pour une petite fille qui n'a pas eu d'entraînement ? :euuh:
C'est ma réflexion du jour XD Est-ce que ça te semblerait cohérent ?
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Jordane Suzie Brooks
Jordane Suzie Brooks
Jordane Suzie Brooks
https://impero.superforum.fr/t6879-jordane-brooks
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Jordane Suzie Brooks
Mar 29 Aoû 2023 - 12:56
Jordane Suzie Brooks a écrit:
Re ! C'est bon pour nous ! Et c'est très bien écrit ne t'en fais pas :boom:

Juste un petit truc :
Citation :
Simplement lorsque c'était un vent violent qui arrivait en ville, balayant une bonne partie de la capitale, où bien une blessure faite lors d'une intervention de son père, c'était étrange et curieux. Ce qu'elle dessinait même maladroitement, était les prémices d'un futurs proche ou lointain, Christian l'avait compris, sa fille n'était pas comme les autres, une sorcière certes, mais dotée de quelque chose en plus, quelque chose de dangereux si ce n'était pas convenablement contrôlé.

Peux-tu estimer qu'on ne comprends généralement la teneur de ses dessins qu'une fois l'évènement passé ? Histoire de clarifier le côté "dur à interpréter / peu clair", surtout pour une petite fille qui n'a pas eu d'entraînement ? :euuh:
C'est ma réflexion du jour XD Est-ce que ça te semblerait cohérent ?

Ah complètement cohérent ! Le papa ne comprends qu’après-guerre coup que certains de ses dessins sont des visions flou de la petite. Dur à interprétation a cause du niveau en dessin, pas de lien entres les autres aussi.

Merci beaucoup s’avoir pris le temps de lire :envolation:
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Invité
Invité
Anonymous
Invité
Invité
Mar 29 Aoû 2023 - 12:59
Yes, ça serait parfait . ! Merci beaucoup :boom:

Mais de rien, merci d'avoir pris le temps de l'écrire :lol: Hâte de lire la suite !
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Jordane Suzie Brooks
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Jordane Suzie Brooks
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Jordane Suzie Brooks
Sam 30 Déc 2023 - 4:52
Groupe : Citoyen

Don demandé : Vampirisme

Exemple de Rp :

Nigel ouvrit les yeux. Son absence lui semblait avoir duré une éternité. Son esprit paraissait avoir quitté son corps pour n'y revenir qu'à contre cœur. Son corps lui-même paraissait différent, comme s'il venait de se transformer en léger papillon après avoir laissé derrière lui sa lourde enveloppe de chenille. Le monde se réduisait à peu de chose en cet instant mais Nigel en percevait chaque détail avec une acuité inouïe. Tous les replis du drap lui apparaissaient avec précision, et le lin qui le constituait frottait sa peau avec une conviction inaccoutumée. Nigel discernait les moindres détails de son univers. Rien, ni les défauts de vernis du bois, ni l'usure du rembourrage du fauteuil à côté de lui, pas même un grain de poussière n'échappa à son regard alors qu'il ne possédait pour seule source lumineuse qu'une bougie sur le point de s'éteindre. Son oreille lui rapportait des sons légers, parfois lointains, et pourtant précis, qu'il identifia sans mal : le frôlement du tissu, le vol d'un insecte, le léger grésillement de la mèche de la bougie. Ainsi que la présence, dans une pièce sans doute voisine, d'un être qui se mouvait. Même son odorat lui semblait différent, décelant des odeurs qu'il ne lui semblait pas connaître, certaines agréables d'autres moins. À peine avait-il ouvert les yeux que son univers était saturé d'informations. Et il se sentait perclus.

Nigel se redressa avec une grimace et des gémissements mais il était trop désireux de connaître le fin mot de cette histoire. Son regard fit le tour de la petite chambre dans laquelle il se trouvait. Elle ne lui était pas familière. Petite et sans fenêtre, son mobilier se résumait au strict nécessaire : le lit, la table de chevet, un fauteuil et une commode. À côté de cette dernière, la porte était ouverte et, dans le couloir qui la prolongeait, un bruit de pas se fit entendre, furtif. Apparut alors un être étrange. Sa démarche légère, ses mouvements fluides, son maintien digne faisaient de cet homme un être surnaturel. Et que penser de ce regard qu'il posa sur lui, plus clair que l'eau la plus pure ? On eu dit que cette eau provenait d'une source souterraine millénaire. Il y avait dans ce regard une profonde mélancolie, bientôt mâtinée de pitié lorsqu'il se posa sur Nigel.

« Vous voilà enfin réveillé. Allez-vous bien ? » s'enquit l'hôte inconnu avec douceur.

La question nécessita un instant de réflexion. Se sentait-il bien ? Différent, cela était certain, bien l'était d'autant moins. Pour échapper à cette question à laquelle il ne pouvait donner de réponse satisfaisante, Nigel en posa d'autres :

« Qui êtes-vous ? Que s'est-il passé ? Où suis-je ? »

« L'histoire est longue à conter, aussi préférerais-je m'assurer que vous vous sentez aussi bien qu'il vous l'est possible avant d'en entamer le récit. Avez-vous besoin de quelque chose ? N'avez-vous pas soif ? »

A ce mot, Nigel déglutit. Il porta la main à sa gorge. Sans doute avait-il été longuement inconscient car elle était desséchée. Il acquiesça pour confirmer sa soif. Son hôte comprit, de même qu'il parut découragé. Il se dirigea vers la commode et s'affaira en lui tournant le dos. Ce faisant, il prévint son invité :

« Le breuvage que je vous apporte a un goût que vous ne connaissez pas, il vous paraîtra également plus délicieux que tout ce que vous aurez pu boire jusqu'à aujourd'hui. Mieux vaux cependant que vous le buviez par petites gorgées, vous n'avez pas encore la pleine maîtrise de vous-même, vous risqueriez de vous faire du mal en buvant trop vite. »

Cet avertissement donné, l'homme vint lui porter un gobelet. Intrigué, Nigel le prit et regarda le liquide qu'il contenait. Épais et sombre, le jeune homme n'en identifia pas la composition. Son odeur divine, cependant, le dissuada de question supplémentaire. La soif lui brûlait soudain la gorge et cette boisson inconnue pourrait le soulager, il le sentait. Il but goulûment.

« Doucement ! » lui rappela son hôte, trop tard.

Nigel toussa et une pleine gorgée lui échappa pour venir colorer sa chemise d'une grande fleur rouge. On eu dit qu'une épée venait de lui transpercer la poitrine, pourtant Nigel se sentait mieux que jamais. La boisson avait un goût délicieux, parfumé, fleuri, un bouquet extraordinaire à nul autre pareil. Elle était aussi épaisse et nourrissante et roulait sur sa langue avec la meilleure de toutes les sensations. Son hôte avait raison, il n'avait jamais rien goûté de pareil auparavant, ni d'aussi délicieux.

« Qu'est-ce ? »

« Le seul remède à votre état actuel, je le crains. En voulez-vous encore ? »

Comme Nigel acquiesçait, l'homme reprit le gobelet et répéta son manège, tournant toujours le dos à Nigel. Il revint avec le gobelet et, cette fois, prit place dans le fauteuil après lui avoir donné la boisson.

« Vous devez avoir nombre de questions, aussi vous promets-je d'y répondre. Avant cela, voulez-vous bien me conter ce dont vous vous souvenez ? Ainsi il me sera plus aisé de savoir par où commencer. »

L'homme paraissait de plus en plus étrange à Nigel. Celui-ci but à nouveau, s'efforçant de boire plus lentement pour coordonner ses mouvements qui, comme l'en avait averti son hôte, étaient quelques peu désordonnés. Le gobelet à nouveau vide et sa gorge apaisée, Nigel s'intéressa pleinement à cet homme qui lui prêtait une main secourable. Son regard l'avait déjà frappé, à présent le reste de sa personne le conduisait à se poser de nouvelles questions. Cet homme semblait tout droit sorti d'un autre monde. Rien dans sa manière d'être n'était naturelle, ses habits, sa démarche, ses manières... jusqu'à son accent inconnu et ses paroles d'un autre siècle.

Il attendait patiemment la réponse à sa question.

De quoi Nigel se souvenait-il ? Tout semblait flou dans son esprit. Il y avait eu les émeutes en ville, sa fuite face aux forces de l'ordre refusant de comprendre qu'il était là pour le journal, et puis son errance dans les rues pour rentrer, à la nuit tombée. Il lui semblait se souvenir d'un homme qui avait surgit de nulle part. Il racontait tout cela de manière désordonnée, ses pensées ne parvenant guère à prendre sens dans son esprit. « Tu feras l'affaire » avait-il dit, ou bien était-ce autre chose ? Il ne savait plus. Mais il fallait qu'il prévienne sa famille, ils devaient être en train de le chercher, sa mère était sans doute morte d'inquiétude. L'homme l'interrompit. Il ne devait pas se préoccuper de cela pour le moment car il avait bien plus important à considérer avant de revoir les siens.

Alors son hôte lui expliqua, et l'horreur commença.

Comment Nigel aurait-il pu imaginer tout ce que lui révéla son hôte ce jour-là ? Pour commencer, il apprit qu'il n'était plus humain. L'homme qu'il avait rencontré était en fait un vampire qui, assoiffé et traqué, avait trouvé un humain pour lui servir de nourriture. Il avait abandonné le corps de Nigel dans la rue, encore vivant mais à peine. L'hôte de Nigel qui apportait son aide au ministère pour débusquer le criminel avait trouvé son corps au bord de la mort. La seule solution pour le sauver était de pratiquer un échange de sang qui ferait de Nigel un vampire à son tour. Vampire. Le mot tomba comme une sentence. Fils de pasteur, Nigel ne pu voir cela que comme une damnation éternelle. Il avait trahi Dieu, trahi sa famille. Mortifié, il comprit ce que serait son sort lorsqu'il viendrait à mourir. Et il comprit ce que serait désormais son existence : survivre au dépend de vies humaines. Fort heureusement, son hôte le détrompa sur ce dernier point : il ne serait pas obligé de tuer ses donneurs de sang, mieux encore, la loi l'interdisait.

La loi ? Il y avait donc des lois chez les vampires ?

« Le monde magique ne pourrait exister s'il n'était régit par des lois. Le Ministère de la Magie veille à ce qu'aucun moldu n'ait vent de notre existence afin que nous puissions vivre en paix. »

Monde magique. Ministère de la magie. Moldu. Autant de mots que Nigel appris à connaître ce jour-là. Les sources de questions étaient intarissables, et son hôte d'une patience infinie. Sans montrer de quelconque signe d'impatience, il instruisit Nigel sur ce monde qui vivait depuis toujours dans l'ombre des moldus pourtant persuadés de tout savoir et d'avoir gagné leur domination sur eux. En vérité, les créatures magiques et les sorciers vivaient encore, bien à l'abri des regards impies.

Finalement, la nuit tomba. Nigel ne pouvait le percevoir dans cette chambre sans fenêtre, pour son hôte la chose était naturelle. Puisqu'il avait sacrifié son repas pour son invité, il lui était nécessaire d'aller se sustenter lui-même. De plus, il venait de passer des heures à discourir alors qu'il aurait dû dormir, un peu d'air frais et d'exercice lui seraient bénéfiques. Il pria Nigel de ne pas sortir avant son retour : le monde serait dangereux pour lui tant qu'il ne serait pas familier de ses nouvelles capacités. Il lui conseilla également de réfléchir à ce qu'il souhaitait pour sa famille, puisqu'il faudrait lui expliquer sa disparition. Sur cette recommandation, il se leva et Nigel le retint :

« Vous ne m'avez pas dit qui vous êtes. » remarqua-t-il

« Mon nom est Cris. »

Il en avait eu l'intention mais les mots ne sortirent pas : Nigel ne parvint pas à remercier son hôte de tout ce qu'il avait fait. S'il avait eu le choix, assurément il n'aurait pas voulu devenir un vampire, même si cela lui permettait de continuer à exister malgré sa mort. Cris sembla le comprendre sans que Nigel n'ait besoin de prononcer ces mots.

« Peut-être un jour m'accorderez-vous votre pardon. » dit-il avant de disparaître.
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Sam 30 Déc 2023 - 19:34
Que ça fait du bien de te relire :boom: !! Magnifique texte !!

Alors par contre, il vit très bien sa transformation ce petit monsieur :euuh:.. Il vient de se transformer, la transformation a été longue et douloureuse, il est assoiffé, or là son comportement est celui d'un gentleman donc il y a quelque chose qui ne colle pas avec ce qui est écrit dans le guide du vampire =/. Je te remets les citations des passages concernés ■ Demande de don - Page 3 812603.

Citation :

A noter que la transformation est une étape très lente et douloureuse, non une partie de plaisir - Maux de tête atroces, forte fièvre, sueurs froides, courbatures, vomissements, etc ... La transformation peut prendre des jours avant que le nouveau mordu passe le processus de mort et revienne à la "vie". Ensuite vient la Soif.


Citation :
Un jeune vampire est quasiment incontrôlable après sa transformation et peut très difficilement se maîtriser en présence d'humains. La Soif le transforme en addict ainsi en découle toutes les conséquences possibles. Isolement, marginalisation mais aussi amplification des émotions et des sens ; le manque l'oppresse et le rend vulnérable, irritable, plus sujet au craquage.

C'est un véritable toxico, s'il n'a pas sa dose, un vampire n'est pas capable de réfléchir correctement. Petit à petit, en fonction de son manque de nourriture et de sa jeunesse, il se comportera progressivement comme un animal sauvage : prêt à tout pour boire.

Il lui faut quinze à vingt ans pour commencer doucement à sentir un début de stabilité.

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Jordane Suzie Brooks
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Jordane Suzie Brooks
Sam 30 Déc 2023 - 20:06
merci :boom:

Pour le côté soif, je me disais que le fait qu'il soit enfermé, sans présence humaine, apaisait la chose, d'autant plus que Cris n'est pas idiot et il sait ce qu'il fait. Pour la transformation j'ai placé mon récit après le passage difficile, mais c'est vrai que ce n'est pas très explicite :euuh: Je vais modifier.
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Dim 31 Déc 2023 - 10:03
Alors pas vraiment :/ , effectivement la tentation sera apaisée mais par contre la soif sera vraiment très présente, pour ne pas dire étouffante/douloureuse/entêtante surtout s'il n'a jamais bu !
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Loan Hoover
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Loan Hoover
Dim 31 Déc 2023 - 10:43
Je comprends, je vais refaire complètement. C'est parti pour un Nigel en mode bestial !
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Lun 1 Jan 2024 - 16:49
une nouvelle version qui, je l'espère, correspondra mieux à ce que vous attendez :



« Humpf ! » fut en quelque sorte le premier mot de la nouvelle vie de Nigel.

Il s’agissait du seul mot capable d’exprimer le désordre de son esprit à cet instant. Car lorsqu’il ouvrit les yeux ce jour-là, Nigel n’était plus lui-même. Littéralement. Il lui semblait avoir laissé derrière lui… beaucoup de choses. S’il avait dû utiliser des mots pour tenter de définir ses ressentis en cet instant Nigel eut pu parler de la métamorphose longue et difficile de la chenille en papillon. Lorsque le petit animal enfermé dans son cocon peine à se frayer un chemin au travers de la chrysalide qu’il a lui-même conçu. Il eut pu ajouter qu’à la longue et pénible tâche consistant à sortir s’adjoignait la douleur. Une douleur indescriptible, terrible, qui transperce le corps et gagne chacun de ses recoins, jusqu’aux plus insoupçonnés. Et si la douleur avait fini par s’en aller, elle laissait cependant derrière elle une trace brûlante, piquante, comme des courbatures doublées de la force du feu. Nigel était perclus, et c’est pourquoi ce « Humpf ! » était seul à pouvoir qualifier les sensations qui assaillaient le convalescent à ce moment précis.

La conscience de Nigel n’avait pas encore pleinement repris ses droits. Son corps était encore trop occupé à lui transmettre toutes les informations qu’il glanait, dans un désordre qui l’assaillait et le déstabilisait tant que Nigel ne savait qu’en faire. L’univers lui-même semblait tenter de lui dire tout ce qui se passait autour de lui, de lui décrire chaque élément, si infime soit-il, au point qu’il lui semblait se noyer. Et pourtant la pièce dans laquelle il se trouvait était d’une simplicité toute modeste. Petite et sans fenêtre, son mobilier se résumait au strict nécessaire : le lit, une table de chevet, un fauteuil et une commode. Cela n’empêcha en rien Nigel de percevoir chaque détail avec une acuité inouïe. Rien, ni les défauts de vernis du bois, ni l'usure du rembourrage du fauteuil à côté de lui, pas même un grain de poussière n'échappa à son regard alors qu'il ne possédait pour seule source lumineuse qu'une bougie sur le point de s'éteindre. Son oreille lui rapportait des sons légers, parfois lointains, et pourtant précis, qu'il identifia sans mal : le frôlement du tissu, le vol d'un insecte, le léger grésillement de la mèche de la bougie... Ainsi que la présence, dans une pièce sans doute voisine, d'un être qui se mouvait. Même son odorat lui semblait différent, décelant des odeurs qu'il ne lui semblait pas connaître, certaines agréables d'autres moins. À peine avait-il ouvert les yeux que son univers était saturé d'informations.  Mais pire que tout il y avait cette brûlure dans sa gorge. Une douleur telle que dès l’instant qu’il s’aperçut de sa présence elle prit le dessus sur tout le reste. Il avait soif. Une soif telle qu’il eut pu boire la Lagan elle-même.

Nigel voulut se lever. Il lui fallait étancher cette soif. Maintenant. Il voulait boire. Il en avait besoin. Il fut coupé dans son élan. Il n’y avait prêté attention jusque là mais ses poignets et ses chevilles étaient entravés par des liens de cuir qui l’empêchaient de se lever. Il était prisonnier !

La panique et la soif se mêlèrent en lui et une rage qu’il ne s’était jamais connu le firent se débattre comme un diable. Un cri de rage jaillit de lui et ébranla le lit en même temps que ses ruades alors qu’il constatait son impuissance à se libérer.

Alors des pas se firent entendre. Quelqu’un venait. Nigel s’immobilisa soudain dans l’attente. Son regard fixait la porte, ne sachant ce qui allait en surgir. Il s’attendait à tout, et rien, incapable de réfléchir clairement. Il avait trop soif. Apparut alors un être étrange. Sa démarche légère, ses mouvements fluides, son maintien digne faisaient de cet homme un être surnaturel. Et que penser de ce regard qu'il posa sur lui, plus clair que l'eau la plus pure ? On eu dit que cette eau provenait d'une source souterraine millénaire. Il y avait dans ce regard une profonde mélancolie, bientôt mâtinée de pitié lorsqu'il se posa sur Nigel.

« Vous voilà enfin réveillé. Allez-vous bien ? » s'enquit l'hôte inconnu avec douceur.

« Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ? Que m’avez-vous fait ? »

« L'histoire est longue à conter, aussi préférerais-je m'assurer que vous vous sentez aussi bien qu'il vous l'est possible avant d'en entamer le récit. Avez-vous besoin de quelque chose ? N'avez-vous pas soif ? »

A ce mot, Nigel déglutit. Il acquiesça pour confirmer sa soif. Son hôte comprit, de même qu'il parut découragé. Il se dirigea vers la commode et s'affaira en lui tournant le dos. Ce faisant, il prévint son invité :

« Le breuvage que je vous apporte a un goût que vous ne connaissez pas, il vous paraîtra également plus délicieux que tout ce que vous aurez pu boire jusqu'à aujourd'hui. Mieux vaux cependant que vous le buviez par petites gorgées, vous n'avez pas encore la pleine maîtrise de vous-même, vous risqueriez de vous faire du mal en buvant trop vite. »

Cet avertissement donné, l'homme vint à lui. Il portait un gobelet dont il aida Nigel à boire le contenu. Celui-ci, trop assoiffé, le bu goulûment. Nigel toussa et une pleine gorgée lui échappa pour venir colorer sa chemise d'une grande fleur rouge. On eu dit qu'une épée venait de lui transpercer la poitrine, pourtant Nigel se sentait mieux que jamais. La boisson avait un goût délicieux, parfumé, fleuri, un bouquet extraordinaire à nul autre pareil. Elle était aussi épaisse et nourrissante et roulait sur sa langue avec la meilleure de toutes les sensations. Son hôte avait raison, il n'avait jamais rien goûté de pareil auparavant, ni d'aussi délicieux.

« Encore ! » supplia Nigel qui regrettait que le gobelet se soit vidé si vite.

L’homme ne dit rien, il se leva et répéta son manège. Il donna ainsi trois, quatre ou peut-être cinq gobelet de breuvage à son prisonnier jusqu’à ce que Nigel se sente suffisamment apaisé pour retrouver un peu de ses esprits. Alors seulement il se souvint que rien de tout cela n’était normal.

« Qu'est-ce ? » fut pourtant la première question qui lui vint aux lèvres quand d’autres auraient dû avoir la préséance.

« Le seul remède à votre état actuel, je le crains. En voulez-vous encore ? »

Malgré lui, Nigel acquiesça. Il eut pu boire de cette délicieuse boisson toute sa vie.

Après une nouvelle rasade coulée entre ses lèvres avides par cet homme inconnu, celui-ci prit place dans le fauteuil avec le plus grand naturel.

« Vous devez avoir nombre de questions, aussi vous promets-je d'y répondre. Avant cela, voulez-vous bien me conter ce dont vous vous souvenez ? Ainsi il me sera plus aisé de savoir par où commencer. »

Cet homme semblait tout droit sorti d'un autre monde. Rien dans sa manière d'être n'était naturelle, ses habits, sa démarche, ses manières... jusqu'à son accent inconnu et ses paroles d'un autre siècle.

Il attendait patiemment la réponse à sa question.

De quoi Nigel se souvenait-il ? Malgré la situation incongrue, il fit un effort pour trier ses souvenirs. Tout semblait flou dans son esprit. Il y avait eu les émeutes en ville, sa fuite face aux forces de l'ordre refusant de comprendre qu'il était là pour le journal, et puis son errance dans les rues pour rentrer, à la nuit tombée. Il lui semblait se souvenir d'un homme qui avait surgit de nulle part. Il racontait tout cela de manière désordonnée, ses pensées ne parvenant guère à prendre sens dans son esprit. « Tu feras l'affaire » avait-il dit, ou bien était-ce autre chose ? Il ne savait plus. Il raconta tout cela à l’inconnu sans parvenir à mettre de l’ordre dans ses phrases. Et puis soudain il se souvint de sa famille, de ceux qu’il aimait, et il se demanda s’il allait les revoir un jour.

« Que voulez-vous de moi ? »

« Je vais vous expliquer ce qui s’est passé » répondit l’homme.

Alors son hôte lui expliqua, et l'horreur commença.

Comment Nigel aurait-il pu imaginer tout ce que lui révéla son hôte ce jour-là ? Pour commencer, il apprit qu'il n'était plus humain. L'homme qu'il avait rencontré était en fait un vampire qui, assoiffé et traqué, avait trouvé un humain pour lui servir de nourriture. Il avait abandonné le corps de Nigel dans la rue, encore vivant mais à peine. L'hôte de Nigel qui apportait son aide au ministère pour débusquer le criminel avait trouvé son corps au bord de la mort. La seule solution pour le sauver était de pratiquer un échange de sang qui ferait de Nigel un vampire à son tour. Vampire. Le mot tomba comme une sentence. Fils de pasteur, Nigel ne pu voir cela que comme une damnation éternelle. Il avait trahi Dieu, trahi sa famille. Mortifié, il comprit ce que serait son sort lorsqu'il viendrait à mourir. Et il comprit ce que serait désormais son existence : survivre au dépend de vies humaines. Fort heureusement, son hôte le détrompa sur ce dernier point : il ne serait pas obligé de tuer ses donneurs de sang, mieux encore, la loi l'interdisait.

La loi ? Il y avait donc des lois chez les vampires ?

« Le monde magique ne pourrait exister s'il n'était régit par des lois. Le Ministère de la Magie veille à ce qu'aucun moldu n'ait vent de notre existence afin que nous puissions vivre en paix. »

Monde magique. Ministère de la magie. Moldu. Autant de mots que Nigel appris à connaître ce jour-là. Les sources de questions étaient intarissables, et son hôte d'une patience infinie. Sans montrer de quelconque signe d'impatience, il instruisit Nigel sur ce monde qui vivait depuis toujours dans l'ombre des moldus pourtant persuadés de tout savoir et d'avoir gagné leur domination sur eux. En vérité, les créatures magiques et les sorciers vivaient encore, bien à l'abri des regards impies.

Finalement, la nuit tomba. Nigel ne pouvait le percevoir dans cette chambre sans fenêtre, pour son hôte la chose était naturelle. Puisqu'il avait sacrifié son repas pour son invité, il lui était nécessaire d'aller se sustenter lui-même. De plus, il venait de passer des heures à discourir alors qu'il aurait dû dormir, un peu d'air frais et d'exercice lui seraient bénéfiques. Avant de partir, il avertit Nigel : il le laisserait attaché en son absence tant qu’il ne serait pas familiarisé avec sa nouvelle condition. Il lui conseilla d’en profiter pour réfléchir à ce qu'il souhaitait pour sa famille, puisqu'il faudrait lui expliquer sa disparition. Sur cette recommandation, il se leva et Nigel le retint :

« Vous ne m'avez pas dit qui vous êtes. » remarqua-t-il

« Mon nom est Cris. »

Nigel ne sut quoi dire. Trop de choses se bousculaient dans son esprit, dont la possibilité que cet homme se moque de lui et lui veuille en réalité du mal. Il ne se sentait plus lui-même. Devait-il le remercier ou l’insulter ? Cris sembla le comprendre sans que Nigel n'ait besoin de prononcer le moindre mot.

« Peut-être un jour m'accorderez-vous votre pardon. » dit-il avant de disparaître.
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Lun 1 Jan 2024 - 19:37
Au top :boom: C'est bon pour nous ! Bro
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Lun 1 Jan 2024 - 19:55
Chic ! chic ! chic ! Merci Cool

■ Demande de don - Page 3 200.gif?cid=561e85b9kkh9kbs09u0srs5v1u7qwrmej705fsbkv5znz8ea&ep=v1_gifs_search&rid=200

oups erreur de casting :face:
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Invité
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Sam 6 Jan 2024 - 21:01
Groupe : Supérieurs
Don demandé : Métamorphomagie
Exemple de Rp : [TW Assassinat]

Edda ne se souvient pas d’un jour sans son don de Métamorphomage. Sa mère lui a dit que, dès qu’elle a eu quelques cheveux sur le crâne, ceux-ci changeaient de couleur au gré de ses humeurs de bébé. Elle a du mal à se l’imaginer, à présent. Il lui arrive encore que ses sentiments prennent le pas sur son contrôle, mais Père lui a enseigné la retenue nécessaire pour éviter ce genre de désagrément, aussi se font-ils rares.

Elle a un mauvais souvenir de ce qu’il appelle ses échecs.

Mais elle ne lui en veut pas ; sans Père, sans doute n’aurait-elle jamais atteint sa maîtrise actuelle. Edda ne compte plus le nombre de visages qu’elle a dû imiter, les exercices qui se focalisaient sur un seul élément du visage, comme la forme ou la couleur de ses yeux. Elle ne compte plus les heures qu’elle a passé à changer devant un miroir, encore et encore, jusqu’à pouvoir modifier ses traits sur commande, avec la finesse exigée par Père, sans que ses émotions ne détruisent son travail.

Edda ne compte plus ses pleurs, ses sanglots étouffés alors que la migraine et la fatigue l’assaillaient. Pleurer ne l’avançait à rien. Pleurer ne faisait qu’allonger encore l’entraînement et accumuler les erreurs qu’elle regrettait aussitôt.

La Sang-Pur réajuste la casquette qui dissimule ses cheveux pour l’instant roux et relève le col de sa veste ; son cœur bat lentement contre ses côtes. Il s’agit d’un travail comme un autre, pour Père. Ni plus, ni moins. S’en rendre malade ne fera que lui desservir. Père arrivera de toute façon à ses fins. Autant ne pas lui donner de raisons d’être déçu.

Edda prie pour que ses cheveux ne virent pas au vert kaki du dégoût, comme lors de son premier meurtre. Cette fois, ce n’est pas une simple correction qu’elle recevra. Il ne s’agit plus d’un libraire anonyme au fond de la cave familiale.

Une inspiration. Le bruit des passants passe en arrière-plan , comme le ronron d’un chat fatigué. Edda sait ce qu’elle doit faire. Ses yeux fixés sur sa cible, elle fend la foule d’un pas vif pour s’en rapprocher. Elle glisse son bras sous celui de l’homme, qui tressaille et se tourne vers elle. Son visage s’adoucit en reconnaissant un visage familier, avant de se figer lorsqu’elle murmure un Sort de Découpe, sa baguette glissée entre eux et pointée sur son ventre.

Sa victime s’effondre au sol et en sang ; Edda profite de l’instant de flottement des passants, soit sous le choc soit encore ignorants, pour fuir dans la ruelle la plus proche et transplaner aussitôt. Les Moldus devraient prendre le sort de découpe pour une attaque à l’arme blanche ; elle n’a plus l’arrogance de les croire stupides, pour se permettre d’utiliser des sorts bien plus emprunts d’étrange pour eux.

Elle doute de doute façon d’avoir assez de haine en elle pour lancer un sort de Mort.

Edda se réceptionne à l’autre bout de la ville, bien loin de la scène de crime. Ses cheveux passent du roux au noir alors qu’elle les délivre de la casquette grise passe-partout. Elle la jette dans une benne au passage, accompagnée de la veste ensanglantée. Ses traits s’affinent dans une grimace, ses yeux s’arrondissent et se foncent. Tout coule de source, alors qu’Edda copie une inconnue croisée un peu plus tôt. Elle ne prendra l’apparence sous laquelle le monde sorcier la connaît qu’une fois rentrée ; personne ne doit savoir qu’elle était dehors à l’heure du meurtre.

Les témoins présents donneront comme description un ennemi de Père. Et si son frère a bien effectué son travail de son côté, leur bouc-émissaire n’a pas d’alibi. L’homme disparaîtra du théâtre du crime comme un grain de pissenlit, soufflé par plus puissant que lui.

Edda n’est qu’un rouage dans la machine de Père. Un rouage en perpétuel changement, au point d’ignorer sa réelle forme. Mais ça lui convient.

De toute façon, Edda ne connaît rien d’autre.
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Edda Teller
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Sam 6 Jan 2024 - 23:13
Toujours good ! :boom: Bro
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Jordane Suzie Brooks
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Jordane Suzie Brooks
Lun 15 Jan 2024 - 14:42
Bonjour par ici !

Groupe : Garde de Myrddin
Don demandé : Métamorphomage
Exemple de Rp : [TW : pas le pingouin qui glisse le plus loin)

27 janvier 2015, Londres

— Merde, merde et merde, mais comment je fais pour toujours me retrouver dans des bourbiers ?!

Une bordée d’injures quitta les lèvres pulpeuses du déguisement que tu abordais, alors que tu courais et transplanais dans les rues londoniennes désertes, en cette heure avancée de la nuit.
Foutue pluie, tes talons hauts et ta robe de bal te penaient dans ta cavalcade, et tu hésitas un instant à les jeter sur ton poursuivant, avant de te ressaisir et de te planquer derrière une poubelle. Très caricatural, mais tu te souvenais y avoir placé un change.
En même temps, vouloir aider de façon active un soutien des supérieurs à disparaître le soir où il organisait un somptueux dîner mondain regorgeant d’invités aux statuts de sang tous plus “purs” les uns que les autres, et d’une collection de gros bras du ministère au quotient intellectuel inversement proportionnel à leur maîtrise de la magie, n’était pas vraiment la chose la plus brillante que tu aies pu faire au cours de ton existence mouvementée.

Et te voilà en sous-vêtements en dentelle, ayant poussé le vice du costume jusqu’au bout, dans une ruelle, à fouiller entre les sacs, à la recherche de celui qui contenait la panoplie du parfait petit Auror. Sur lequel tu finis par mettre la main, après avoir eu à retourner plusieurs déchets à l’odeur répugnante, laissant deviner des textures dont tu préférais ignorer la provenance.

— Attends, il me manque un truc là, non ?

Oui, Malakai. Tu fronças le nez, et retournas à ton apparence ordinaire un instant écoulé, en bénissant fois ta génitrice, de t’avoir imposé de - douloureuses - quotidiennes séances d’entraînement de métamorphomage depuis tes quatre ans. Des heures à plisser ton nez face à un miroir, sous les ordres maternels correspondant à des traits physiques plus ou moins détaillés, le plus vite possible, sous peine de lancer d’oreiller en pleine figure.

Même si ton strip-tease improvisé te laissait douter que tes cheveux noirs s’étaient teintés du même rouge que tes joues. Tu avais plus ou moins démissionné quant à la coloration capillaire aléatoire, et te rabattait sur des couvre-chefs pour tenter de dissimuler un tant soit peu ton état d’esprit.

— Incendio.

Crépitement des flammes qui effacèrent toute trace de ta tenue d’apparat. Pour faire bonne mesure, tu balayas les cendres sous le conteneur du bout du pied.

— Sors de là, salope ! Tu ne peux plus t’échapper !

Une profonde expiration, et tu émergeas de ta ruelle, te délectant de la décomposition expresse des expressions d’autosatisfaction sur le visage des deux gorilles. Forcément…
Derbies noires cirées qui claquaient contre les pavés, manteau sombre projeté légèrement en arrière par un souffle de vent opportun, chemise et pantalon impeccablement repassés dans les mêmes coloris, menton redressé, tu serais à ta place dans un dictionnaire, juste en face du mot “sang-pur”. Ou “frimeur”, c’était selon”.

— Monsieur Asturias…
— Eh bien donc. Je ne vous connaissais pas si vulgaire, Samson.
— Pardon monsieur, mais c’est qu’on poursuivait une gourdasse qu’a essayé de kidnapper monsieur Williams pendant son gala, et qu’on pense qu’elle est de la Garde parce que monsieur Williams est très impliqué dans la communauté des Sangs-Purs et que bah il soutient les Supérieurs…
— Et ? Aies-je l’air d’une demoiselle, à vos yeux ? Pire, d’un de ces déchets de la Garde ?
— Non, monsieur.

Oh, c’était petit, mais père élevait l’arrogance au rang d’art, et tu aimais à reprendre son air hautain, le sourcil levé, et autant de mépris que tu pouvais insuffler dans tes prunelles sans exploser de rire.

— Enfin, je suppose que je peux passer l’éponge pour cette fois, énonçais-tu en agrémentant ta phrase d’un soupir, et chercherais un autre itinéraire pour mes rondes nocturnes.
— Pardon, Monsieur.

Ton poursuivant inclina la tête, dans un signe de respect, et s’écarta pour te laisser passer. Tu l’ignoras royalement, comme le voulait ton statut, bénissant ta gavroche dissimulant les mèches roses qui clairsemaient ton crâne, poussées par ton amusement.
Qui pourrait se douter que Malakai Asturias Llewellyn, respectable Auror au sang pur, passait ses soirées sous les traits de jeunes femmes afin de servir la noble cause de la Garde ?
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Lun 15 Jan 2024 - 14:43
Hello !!

C'est vu ! On te fait un retour rapidement :pirate:
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Alec Kaleb Rivers
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Alec Kaleb Rivers
Lun 15 Jan 2024 - 19:34
Hey !

Du coup, c'est amusant que tu abordes ce thème, on en parlait justement avec   @Edda Teller :lol: (de la possibilité pour un métamorphomage de prendre l'apparence du sexe ou du genre opposé)

Du coup ce qu'on lui avait dit, c'était qu'en soit c'est possible si le perso est très entraîné (ce que semble être le tien vu qu'il l'est depuis ses 4 ans par sa mère intraitable, donc RAS ça nous va !) mais que du coup qu'importe le perso, il ne peut pas être bon sur tous les plans (prendre un visage connu VS des personnes inventées VS une personne dont le physique est très éloigné, GENRE d'un autre sexe que le sien etc), histoire d'éviter le perso cheaté et d'imposer quelques difficultés sympa à exploiter en rp.

Je ne sais pas ce que tu as prévu mais comme ça tu pourras naviguer avec cette info avant de faire ta fiche !

Sinon l'aspect difficulté d'apprentissage semble être là et est hyper important pour nous ■ Demande de don - Page 3 3893182931

Pour la suite, tout n'est pas clair mais sans la fiche, c'est normal qu'on n'ait pas le contexte. En tout cas l'aspect métamorphomage c'est ok pour nous s'il y a bien un entraînement rigoureux depuis ses 4 ans lui permettant de faire une infiltration aussi difficile que celle là et on a hâte de découvrir la suite pour mieux comprendre ses enjeux et implications ! :foupc:


Bref, beaucoup de mots pour dire que c'est bon pour nou s :lol: !
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Lun 15 Jan 2024 - 21:44
C'est marrant effectivement,  j'étais partie sur l'idée qu'il ne puisse prendre que des apparences féminines  :bigsmile: .
Mais pas de soucis je comprends parfaitement, merci beaucoup pour votre retour plus que rapide  :boom: .
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Lun 15 Jan 2024 - 22:39
Ah ben voilà ça se recoupe sans qu'on se consulte c'est parfait :lol: !
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