■ Demande de don

Bonsoir, je viens faire ma demande de don pour ce cher Klemheist, qui n'a pas choisi son animagus mais qui va devoir l'assumer. ^^ Heureusement, c'est le genre d'information qui ne s'ébruite pas.
Groupe : Supérieurs
Don demandé : Animagus
Exemple de Rp :

Spoiler:

Hey ! C'est bon pour nous ! Veille seulement bien à ce qu'il y ait bien plusieurs années d'apprentissage dans la fiche . Petite précision vu qu'on n'a pas trop idée des dates ici !

Il y a l'interrogation concernant les vêtements, je pense que ça dépend du niveau de maîtrise du sorcier concernant son don (Minerva McGonagall est toujours habillée au retour à sa forme humaine). A toi de voir en jeu où il en sera ! =)

Je dirais qu'il a appris à la fin de ses études, dans le cadre de son retour en Roumanie et de son apprentissage professionnel. Donc là à l'heure actuelle, ça fait une vingtaine d'années. Il ne pratique pas souvent pour cause de gêne donc il n'aura pas forcément un niveau de naturel absolu !

Groupe : Citoyen
Don demandé : Semi-vélane
Exemple de Rp :

Spoiler:

Hey ! C'est bon pour nous !

Hello ! Je viens faire ma petite demande.

Groupe : Garde de Myrddin
Don demandé : Legilimens / Occlumens (je compte développer davantage l'apprentissage dans ma fiche)
Exemple de Rp :

La clope au bec, Aldric glisse un regard sur la jeune femme. Il ne la connaît pas. Ne la connaîtra jamais. Qu’importe. Les habitudes ont la vie dure. Il n’a jamais su s’en défaire.

Devrait-il apprendre ? Il balaie cette question ; bien sûr que non. Il tient à sa peau, et à la vie qu’il s’est efforcé de construire depuis son arrivée en Angleterre. Ses habitudes ne sont peut-être pas au goût de tout de le monde, mais elles lui assurent la vie sauve. Elles préservent son quotidien, et tant pis si elles le décrivent comme le salopard de l’histoire. Il a passé l’âge de jouer les doux agneaux et de se racheter une morale.

Au fond, la morale a toujours été un luxe qui lui était interdit.

La jeune femme se réveille. Elle gigote lorsqu’elle se découvre bâillonnée, attachée à une chaise. Elle le foudroie du regard. Tente de percer ses défenses mentales. Un ricanement lui échappe. Il écrase sa cigarette dans le cendrier posé sur la table puis s’avance. Il s’accroupit pour être à sa hauteur. Il esquisse un sourire.

Il imagine sans peine l’image de sadique qu’il doit renvoyer, mais elle ne flanche pas. Elle confirme peu à peu ses doutes, et lui ôte ses derniers scrupules.

Il affronte alors son regard. Elle aurait mieux fait d’apprendre l’occlumencie plutôt que de se croire assez maligne pour utiliser la legilimancie sur lui.

Il se glisse entre ses pensées sans difficultés. « Glisser ». Il préfère cette image, presque douce, plutôt que de s’imaginer ouvrir les portes de l’esprit de sa cible à grands coups de pieds dedans – ce qu’il fait, concrètement.

La douleur ne tarde pas à poindre. Sa cible résiste, accroît sa souffrance par la même occasion, mais ses efforts demeurent vains. Rien n’empêche Aldric de farfouiller les souvenirs à la recherche des informations dont il se doute déjà. Il ne cherche qu’une confirmation, celle qui désignera cette femme comme une ennemie.

Il survole sa vie, peu intéressé par ces évènements quotidiens, jusqu’à ce qu’un visage l’interpelle. Là. Voilà sa preuve. Pour quelle autre raison cette femme l’aurait-elle suivi, si elle n’avait été mandatée par sa famille ? Il reconnaît son père, qui lui offre une bourse remplie de galions – un acompte, à ne pas en douter.

Aldric se retire alors de l’esprit de sa victime. Pantelante, les yeux en larmes, elle ne tient sur la chaise que par la force de ses liens. Un « Oubliettes » plus tard, elle perd connaissance, le regard perdu dans le vague. Il la déposera devant l’hôtel le plus proche, où elle se réveillera sans plus aucun souvenir de la soirée ou de son contrat avec sa famille.

En attendant, il s’allume une nouvelle cigarette. C’est une autre sale habitude qu’il entretient ; fumer après l’utilisation de son don. Le tabac l’aide à se détendre, à relâcher ses nerfs tendus. A chasser d’éventuelles réminiscences, que cette fois-ci, le visage de son père a réveillé avec grande force. Les traits tirés, ses propres souvenirs se rappellent à lui.

« Encore. » La voix de son père claque dans la petite pièce. Aldric n’est qu’un enfant, du haut de ses dix ans, mais il n’a pas besoin d’un mot de plus pour s’exécuter. Il déglutit, dévisage l’homme en face de lui. Il ne le connaît pas, mais il sait une chose : il a blessé sa famille. Et c’est tout ce que le jeune Aldric a besoin de savoir pour utiliser sa legilimancie. S’il ne le fait pas, son père le punira, et « l’entraînera » à l’occlumencie sans prendre de gants. Et Aldric a depuis longtemps passé toute envie de subir ce qu’on exige qu’il impose aux autres. Alors il le fait, malgré la boule dans sa gorge.

La cigarette l’aide à chasser les souvenirs. Il est né avec un don pour certains ; une malédiction pour lui. Mais toute malédiction sait parfois se montrer utile.

C'est pour bon nous ! Comme dit en privé je trouve ça très drôle qu'il ai ces dons Alec n'a pas qu'un type de femmes, il a un type de mentors aussi .

(PS : juste pour être sûre qu'on soit sur la même longueur d'onde, la miss qui utilise la légilimencie est forcément legilimen de naissance - pas besoin de sort - ou particulièrement puissante si elle n'utilise pas de baguette pour jeter son sort)

Hâte de voir ça en rp !!

Merci

Et qui sait, peut-être qu'Alec a des choses à avouer par rapport à ses mentors ? xD

(C'est une legilimen de naissance, mais elle n'a pas vocation à réapparaître plus tard de toute façon)

Groupe : Civils
Don demandé : Métamorphomagie
Exemple de Rp : [TW Assassinat]

Edda ne se souvient pas d’un jour sans son don de Métamorphomage. Sa mère lui a dit que, dès qu’elle a eu quelques cheveux sur le crâne, ceux-ci changeaient de couleur au gré de ses humeurs de bébé. Elle a du mal à se l’imaginer, à présent. Il lui arrive encore que ses sentiments prennent le pas sur son contrôle, mais Père lui a enseigné la retenue nécessaire pour éviter ce genre de désagrément, aussi se font-ils rares.

Elle a un mauvais souvenir de ce qu’il appelle ses échecs.

Mais elle ne lui en veut pas ; sans Père, sans doute n’aurait-elle jamais atteint sa maîtrise actuelle. Edda ne compte plus le nombre de visages qu’elle a dû imiter, les exercices qui se focalisaient sur un seul élément du visage, comme la forme ou la couleur de ses yeux. Elle ne compte plus les heures qu’elle a passé à changer devant un miroir, encore et encore, jusqu’à pouvoir modifier ses traits sur commande, avec la finesse exigée par Père, sans que ses émotions ne détruisent son travail.

Edda ne compte plus ses pleurs, ses sanglots étouffés alors que la migraine et la fatigue l’assaillaient. Pleurer ne l’avançait à rien. Pleurer ne faisait qu’allonger encore l’entraînement et accumuler les erreurs qu’elle regrettait aussitôt.

La Sang-Pur réajuste la casquette qui dissimule ses cheveux pour l’instant roux et relève le col de sa veste ; son cœur bat lentement contre ses côtes. Il s’agit d’un travail comme un autre, pour Père. Ni plus, ni moins. S’en rendre malade ne fera que lui desservir. Père arrivera de toute façon à ses fins. Autant ne pas lui donner de raisons d’être déçu.

Edda prie pour que ses cheveux ne virent pas au vert kaki du dégoût, comme lors de son premier meurtre. Cette fois, ce n’est pas une simple correction qu’elle recevra. Il ne s’agit plus d’un libraire anonyme au fond de la cave familiale.

Une inspiration. Le bruit des passants passe en arrière-plan , comme le ronron d’un chat fatigué. Edda sait ce qu’elle doit faire. Ses yeux fixés sur sa cible, elle fend la foule d’un pas vif pour s’en rapprocher. Elle glisse son bras sous celui de l’homme, qui tressaille et se tourne vers elle. Son visage s’adoucit en reconnaissant un visage familier, avant de se figer lorsqu’elle murmure un Sort de Découpe, sa baguette glissée entre eux et pointée sur son ventre.

Sa victime s’effondre au sol et en sang ; Edda profite de l’instant de flottement des passants, soit sous le choc soit encore ignorants, pour fuir dans la ruelle la plus proche et transplaner aussitôt. Les Moldus devraient prendre le sort de découpe pour une attaque à l’arme blanche ; elle n’a plus l’arrogance de les croire stupides, pour se permettre d’utiliser des sorts bien plus emprunts d’étrange pour eux.

Elle doute de doute façon d’avoir assez de haine en elle pour lancer un sort de Mort.

Edda se réceptionne à l’autre bout de la ville, bien loin de la scène de crime. Ses cheveux passent du roux au noir alors qu’elle les délivre de la casquette grise passe-partout. Elle la jette dans une benne au passage, accompagnée de la veste ensanglantée. Ses traits s’affinent dans une grimace, ses yeux s’arrondissent et se foncent. Tout coule de source, alors qu’Edda copie une inconnue croisée un peu plus tôt. Elle ne prendra l’apparence sous laquelle le monde sorcier la connaît qu’une fois rentrée ; personne ne doit savoir qu’elle était dehors à l’heure du meurtre.

Les témoins présents donneront comme description un ennemi de Père. Et si son frère a bien effectué son travail de son côté, leur bouc-émissaire n’a pas d’alibi. L’homme disparaîtra du théâtre du crime comme un grain de pissenlit, soufflé par plus puissant que lui.

Edda n’est qu’un rouage dans la machine de Père. Un rouage en perpétuel changement, au point d’ignorer sa réelle forme. Mais ça lui convient.

De toute façon, Edda ne connaît rien d’autre.

Ouh c'est intéressant !! C'est bon pour nous ! Au plaisir de lire la suite !

Groupe : Citoyen
Don demandé : Vampirisme
Exemple de Rp :

« Tu es sûr qu’il ne nous a pas fait suivre ? »



« Il a autre chose à faire, et puis de toute façon, on s’en fout. »



Il ne lui laissa pas le temps de réagir et captura fougueusement ses lèvres après l’avoir plaqué contre le mur humide d’une ruelle de Varsovie. Sentant le souffle chaud de son amant contre lui, Pawel ne craignait ni le froid, ni les menaces de son père qui lui menait la vie dure depuis plusieurs mois. Adrian restait d’avantage sur ses gardes, mais cela ne l’empêcha pas de se laisser porter par l’étreinte de son ami de Durmstrang, sans se douter que cette escapade nocturne, lors de ce rude hivers polonais, changerait leur vie à l’un comme à l’autre, pour l’éternité. Au sens propre et non métaphorique.

Elle s’appelait Sarah Bartowski, les deux jeunes hommes s’étaient trouvés dans la mauvaise rue, au mauvais moment. Vampire depuis plusieurs dizaines d’années, affamée et soulagée d’avoir trouvé du sang frais à se mettre sous les crocs en cette période difficile, elle avait attaqué. Pawel s’était interposé, malgré sa carrure et sa grande taille, il n’avait bien sûr rien pu faire. Sous les cris de terreur d’Adrian, il s’effondra au sol, vidé de son sang. Qui aurait pu penser que leur histoire se terminerait de cette manière tragique, personne. Et pourtant, Pawel avait simplement voulu protéger Adrian de l’assaut de cette femme vampire, il n’avait pas réfléchi sur le moment mais cela lui paraissait évident. Car depuis ce jour à Durmstrang, où il avait fait preuve d’une lâcheté sans nom, il devait se rattraper aux yeux de son ami, même si ce dernier lui avait pardonné. Malgré tout, ce besoin était resté viscéral pour Pawel, et jamais il n’avait pensé se racheter au péril de sa propre vie. Vingt-six ans, trop jeune pour partir…




~



Une nuit, Pawel ouvrît soudainement les yeux. Il était allongé sur un lit, torse nu, en sueur et la respiration haletante, un goût infâme de fer dans la bouche. Il se redressa, ce changement de position lui frappa le crâne d’une violente migraine, il poussa un cri de douleur. Quelques instants plus tard, dans l’embrasure de la porte de la chambre dans laquelle il se trouvait, la silhouette féminine et élégante de Sarah Bartowski apparut, un sourire aux lèvres. Elle contemplait d’un air triomphant sa nouvelle création. Pawel, quant à lui désorienté, parvint à relever les yeux vers la femme, malgré la migraine qui l’éloignait de toute rationalité. Dans un souffle, il laissa échapper :



« Vous… »



Il avait mis du temps à la reconnaître, mais à présent tout redevenait limpide, ou presque. Ses souvenirs étaient confus, troublés, il ne se rappelait pas tous les détails de cette fameuse nuit où cette femme vampire les avait attaqués, Adrian et lui. Vaguement, il se souvint également avoir traversé plusieurs jours atrocement difficiles, dans cette chambre. Agité, Pawel voulut se lever mais son corps endolori l’en empêchait. Pris alors de violentes crampes, il manqua de tomber de son lit, mais Sarah se précipita à une vitesse étonnante pour le rattraper. Étonnant qu’une femme si svelte puisse soulever un aussi grand gaillard que le jeune Szklarski. Suffoquant, ce dernier murmura :



« Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Qu’est-ce qu’il m’arrive ? »



Bien évidemment, Pawel refuserait de voir la vérité. Pour la première fois, il entendit la voix suave de sa Créatrice.



« L’autre nuit, je me suis nourrie de ton sang, et tu es mort. Ton ami m’a suppliée de te sauver. Alors je t’ai transformé, en vampire. »



Comme prévu, le jeune homme nia tout en bloc. Et ce malgré les jours abominables qu’il venait de vivre, à vomir toutes les tripes de son corps entre autre, la forte fièvre qui l’avait empêché de se lever de ce lit, ces courbatures et crampes…Et ce goût âpre, ferreux au fond de la gorge, qui ne le quittait pas. Tous ces signes ne trompaient pas. Et pourtant…



« Je ne vous crois pas. Lâchez-moi, je vais rejoindre Adrian. »



« Mauvaise idée. Tu viens à peine de te réveiller, tu vas le tuer. »



Sarah ne se préoccupait pas spécialement du sort de cet Adrian, mais elle avait vu dans son regard un attachement et amour sincère à l’égard de son nouveau-né vampire. Cela l’avait presque touchée, dans un pays où les relations entre personnes du même sexe étaient encore très mal vues et stigmatisées. Alors, elle ne pouvait pas laisser Pawel tuer quelqu’un qu’il avait voulu protéger.

De toute façon, il était encore dans un état maladif, sa peau était devenue de plus en plus pâle au fil des jours durant sa transformation. Au petit matin, Pawel s’était senti un peu mieux. Il décida alors de rejoindre son amant, qui le croyait peut-être mort. Il devait le revoir, il avait besoin d’une autre version des faits que celle de cette folle de Bartowski. La maison dans laquelle elle l’avait amené avait les volets entièrement clos, il peinait à retrouver ses affaires, ses vêtements et sa baguette magique afin de maîtriser Sarah si elle essayait de l’empêcher de sortir. C’est à ce moment là que la porte s’ouvrît, laissant entrer les premiers rayons du soleil. Pawel recula, ébloui par cette lumière bien trop brillante à son goût. Adrian venait d’entrer, et referma la porte derrière lui.



« Pawel ! Tu es…guéri ? »



Guéri, était un bien grand mot. Malheureusement Adrian savait à quoi s’attendre, il n’était pas aussi tête brûlée que son amant. Il déglutit et n’osa pas s’approcher, baguette en main.



« Pawel ? »



Celui-ci s’était soudainement mis à hurler, il se tenait le crâne et s’était remis à transpirer. Ses pupilles s’étaient gorgées de sang, les veines sous ses yeux transparaissaient comme si elles allaient exploser, ses canines s’allongeaient…La soif de sang humain avait fini par le gagner, il était devenu incontrôlable et regardait à présent son ancien ami comme un bout de chaire à croquer. Ce dernier hurla à son tour, comprenant qu’il était inutile d’essayer de le raisonner. Tremblant, il voulut lui envoyer un sortilège pour le repousser, mais il était resté paralysé par la peur. Assoiffé, Pawel se jeta sur lui et lui planta violemment ses crocs acérés dans la gorge…

Hey boy ! C'est bon pour nous !

Merciii

Groupe : Citoyens
Don demandé : Vampirisme
Exemple de Rp :

« Je me souviens du jour où j’ai accepté de devenir un vampire ; moins des jours suivants, entre la septicémie qui me rendait fiévreuse, presque délirante, et le passage du temps qui n’aide pas à conserver la mémoire.

J’avais été assez stupide pour me prendre une balle lors d’une protestation Moldue et assez poissarde pour chopper une septicémie que les sorciers ne savaient pas soigner. Harper, le vampire qui m’a élevée, mon presque-père, est venu me voir sur mon lit de mort pour me proposer de me transformer plutôt que de crever douloureusement. J’étais jeune mère, à l’époque ; j’ai accepté pour eux, pour pouvoir veiller sur mes petits. Il m’a emmenée dans la grande Sibérie, où mes hurlements et mes cris sont passés inaperçus, où les quelques âmes solitaires qui disparurent ensuite n’affolèrent pas grand monde.

Je me souviens vaguement de la Soif des premiers temps. J’ai jamais eu bonne mémoire, encore moins pour les trucs traumatiques ; si c’est douloureux, autant oublier. Mais Harper dit que j’étais capable de m’en prendre à des animaux juste pour ne plus avoir la sensation de sécheresse dans ma gorge, même si cela ne durait que quelques heures.

Paraît que j’ai tatanné un glouton comme ça et que je suis revenue auprès de Harper en montrant fièrement mes blessures de guerre avant de m’effondrer dans la neige. Bébé vampire pas très résistante, quoi. Et particulièrement stupide. C’est après ça qu’il m’a ramené aux États-Unis pour m’apprendre à contrôler ma soif. Visiblement, il préférait encore faire disparaître des cadavres plutôt que je me batte avec un glouton.

Des fois, je me dis qu’Harper a regretté de m’avoir transformée vu tous les problèmes que je lui ai causés en tant que jeune vampire, mais promis maintenant je me comporte mieux. De temps à autre.

Après plus d’un siècle, la Soif n’est plus aussi irrépressible. J’arrive à la contrôler même en plein amphithéâtre plein de jeunes humains, même si j’essaye de me nourrir souvent pour garder une bonne capacité de régénération. Je drague un joli cœur consentant et qui sent bon le week-end, je sirote son sang à l’abri des regards, je le soigne puis l’Oubliette dans la foulée la plupart du temps.

Parfois, ma victime de la semaine est un enfoiré. Harceleur, stalker, violeur… J’apprécie débarrasser le monde d’eux même s’ils sont pas goûtus. Il suffit de les démembrer après le repas et jeter les morceaux dans la Tamise pour cacher les cadavres. Personne ne les regrettera, après tout.

Je ne perds le contrôle qu’en cas de faiblesse avérée ; bref, faut que je me sois fait rouler dessus par un camion pour avoir soif au point de perdre la tête.

Le plus difficile dans ma vie de tous les jours est de masquer ma force et ma vitesse, surtout quand je suis devant les étudiants. Déjà que je transplane directement dans mon bureau pour ne pas avoir à subir le soleil et que je me dis atteinte de porphyrie pour avoir les amphis et salles sans fenêtres, ça serait con de se faire remarquer de cette façon. J’ai mis du temps à m’acclimater, mais cela me permet de passer inaperçue plus efficacement dans le monde Moldu comme Magique.

Les années me permettent de me fondre dans le décor, certes, mais je ne suis pas une vampire de pacotille pour autant. Je vous promets qu’il faut courir vite pour échapper aux sortilèges de Sang-Purs furieux que vous ayez versé du laxatif dans la sauce de leur plat principal, ou redécoré leur baraque avec du PQ parfumé au fumier. Je ne suis cependant pas spécialement la plus forte des vampires que je connais : dans une bagarre avec un Moldu habitué, y’a quand même de grandes chances que je prenne cher avant de m’en débarrasser. Je préfère me reposer sur ma vitesse et mes sortilèges au besoin.

(Ou un jet de pistolet à l’eau. Désorientation garantie assez longue pour se carapater).

Bref. Je suis un vampire centenaire et le contrôle qui va avec. Des questions ? Non ? Bien, alors retourner vous occuper de vos cactus. »

Groupe : Citoyens
Don demandé : Lycanthropie
Exemple de Rp :

C’est bon, j’suis arrivé. T’es ou ? Marius, son frère, lui avait parlé de cette baraque abandonnée à la périphérie de Londres, où apparemment il se passait des phénomènes paranormaux. Lorsque son ainé lui avait dit ça, Loan avait haussé un sourcil, pas certain d’avoir envie de passer une nuit là-bas avec son frangin qui allait forcément tout faire pour le faire flipper mais il n’était pas du genre à se dégonfler. Et surtout, avec Poudlard, il avait une large avance, c’était certainement lui qui aurait plus de chance de faire peur à son frère que l’inverse. Il vérifia d’ailleurs qu’il avait bien sa baguette à portée de main, il avait souvent tendance à ne pas l’avoir avec lui, préférant rayer de sa vie un maximum son « ancienne vie » - si on peut appeler ça comme ça- de sorcier.
30 minutes plus tard, toujours pas de signe de son frère, la nuit commençait sérieusement à tomber et lui s’inquiétait sur l’absence sur son frangin. Cela ne lui ressemblait pas de ne pas répondre à ses messages mais comme Marius n’était pas spécialement quelqu’un de très à cheval avec l’heure – voire que c’était une blague pour voir comment est-ce que Loan allait réagir-, le plus jeune décida de prendre son mal en patience et envoya un deuxième message Je rentre dans la baraque ! Sache que s’il m’arrive quelque chose j’te hanterai jusqu’à la fin de tes jours. Ptet que tu deviendras ponctuel comme ça . Plus un running-gag entre eux qu’autre chose. Et c’est ainsi qu’il rentra sans même lever la tête pour apercevoir la pleine lune qui brillait de mille éclats. Pourquoi l’aurait-il fait de toute manière ?

Il se rappelle du bruit soudain dans la pièce à côté, du Loup apparut devant lui. De la peur panique ressentie mais avant qu’il n’ait pu poser la main sur sa baguette, il y avait eu la douleur sourde à la cuisse. Dents qui rentrent dans la chair avant de s’enlever… et puis plus rien. Ou du moins, le Loup semblait parti comme il était arrivé. Comme s’il n’avait cherché qu’à le mordre. Incompréhensible à ses yeux.
La suite reste assez floue dans son esprit, ou plutôt il n’est pas certain d’avoir bien tout intégrer. Il y avait eu la douleur qui était soudainement revenue en force maintenant qu’il était probablement moins en danger. Un sort de protection qu’il avait jeté, juste au cas où -sans être certain de l'avoir réussi-. Un autre pour tenter d’endiguer un minimum l’hémorragie, ce qui ne fut pas très concluant. Paraissait-il qu’il avait même envoyé un message à son frère pour lui dire de ne pas venir, que c’était trop dangereux, mais il n'en gardait pas vraiment un souvenir. Tout comme il ne se rappelait pas spécialement, d’avoir supplié son frère, lorsque malgré tout Marius était venu, de ne pas l’emmener à l’hôpital. Trop dangereux à ses yeux même s’il n’était pas certain que l’on puisse déterminer qu’il était sorcier, et qu’il devait être quasi impossible que l’on comprenne qu’il se soit fait mordre par un loup-garou. Quant à Ste Mangouste, ça serait encore plus fou. Marius ne l’écouta cependant pas, jugeant la blessure trop sévère et compliquée à soigner et l’emmena à l’hôpital moldu.

Première étape de passée, à la suivante. La plus compliquée. Voilà, ce qu’il se disait chaque jour qui passait et alors qu’approchait sa première pleine lune. Survivre à cette foutue transformation, son corps semblant réussir à gérer les changements induits à sa nouvelle nature. Il était atterré, d’autant plus que se procurer de la potion tue-loup semblait quasi impossible. Il faisait néanmoins comme s’il gérait parfaitement tout et que ce n’était pas grand-chose pour ne pas que son frère s’inquiète outre mesure, le seul qui était au courant de ce qui s’était passé. En même temps, s’il avait dit à un de ses amis Moldus qu’il s’était fait mordre par un loup-garou, on se serait bien foutu de sa gueule. Quant à ses amis sorciers, il ne savait pas qui contacter, à qui demander de l’aide concrètement ayant bien trop conscience qu’il pourrait mettre lesdits amis en danger. Sciemment, il choisit de se taire et d’aviser après s’il survivait. Tout comme il choisit de se faire enfermer dans la cave vide, pour être certain de ne blesser personne. Il avait essayé de penser aux protections pour ne pas pouvoir sortir de là. Au fait qu’il aurait certainement faim (peut-être ?, il n’en savait foutre rien) une fois transformé et qu’il lui faudrait du carburant, dans certains livres d’urban-fantasy cela marchait aussi et d’après ce qu’il avait entendu à Poudlard cela semblait se corréler pas trop mal. Parles-en à un foutu sorcier. Trop têtu, il refusa d’écouter sa conscience et de n’en faire qu’à sa tête. Ne compromettre personne. De toute manière qui, avec qui il restait en contact, pourrait vraiment l’aider ?
Et si on lui demandait ce dont il se rappelait de cette première transformation et des deux suivantes, il ne dirait certainement pas grand-chose. De la douleur. Beaucoup trop pour un seul humain. La faim. L’envie de sang… mais le reste était confus.
Il cherchait toujours une solution pour la potion tue-loup, le recensement auprès du Ministère en aurait été une mais il en était pour l’instant hors de question à ses yeux. Trop dangereux. Beaucoup trop. Il ne voulait pas retomber entre leurs griffes. Le monde Sorcier, avec toutes ses nouvelles lois anti-lycan, lui semble plus que jamais un lieu infréquentable… mais il sait aussi qu’il ne pourra pas tenir longtemps comme ça, qu’il a besoin d’aide, ou de se trouver un lieu loin de tout pour ces nuits-là mais la peur de tuer quelqu’un par accident est certainement encore beaucoup trop présente. Quelque part, certainement qu’il est aussi un peu dans le déni, plus en parlera, plus il changera les choses, plus cela voudra dire que c’est « vrai » et pas simplement un foutu cauchemar.


Et il y a bien sûr, les moments compliqués à l’approche de la Pleine Lune. Les nerfs à vifs, se montrant plus irritable et envoyant balader les gens un peu plus facilement qu’avant. Il fait son possible pour se maitriser mais parfois cela reste plus fort que lui.
Ses sens plus aiguisés sont également quelque chose qu’il essaye toujours de dompter, trouvant cela étrange de reconnaître les gens à leurs odeurs. Ou d’entendre si bien le moindre petit bruit. Il a encore beaucoup de travail sur lui-même à faire pour s’approprier cette nouvelle nature.

Paraît qu'il faut que je pose ma patte ici C'est tout bon pour moi, la communauté des poilus t'ouvre ses portes

Merci !

Merciiii Lili

Groupe : Garde de Myrddin
Don demandé : Vampire
Exemple de Rp :

Le 15 novembre 1959,

Cette ombre qui m'avait enlacée et entraînée dans son repaire m'a mordue plusieurs fois et s'est nourrie de mon sang jusqu'à ce que je sois si faible que je ne puisse plus bouger. Je croyais ma dernière heure arrivée et non, son regard glacé se posa sur mon corps sur le point de pousser son dernier soupir. Il coupa les veines de son poignet avec son ongle et le plaça sur ma bouche, l'odeur était si enivrante que je ne réussis pas à résister à boire son fluide vital et empoisonné.

Pendant plusieurs jours, je sombre dans un sommeil rempli de cauchemars. La douleur est insoutenable mais je n'ai pas la force de crier. La fièvre dévore mon corps et la sueur recouvre chaque centimètre de ma peau. Je tremble et je ne suis plus moi-même. J'ai si mal et mes larmes ne peuvent plus rouler sur mes joues devenues blafardes et aussi froides que celles d'un cadavre.

Le réveil est atroce et la soif insoutenable. Je porte ma main à ma gorge et j'ai besoin de me nourrir. Je n'ai jamais été aussi affamée de toute ma vie. Mon regard rouge sang croise celui de mon créateur et il tient dans ses bras un enfant d'à peine trois ans. Il le met dans mes bras et tourne son visage apeuré pour m'offrir son cou en offrande en le bâillonnant de ses longs doigts osseux. Je ne peux pas résister à son odeur délicieuse et je le mords. Je me nourris de cet être innocent jusqu'à avoir aspiré la dernière goutte rubis contenue en lui. Rassasiée, je lèche le liquide poisseux sur mes lèvres. Je le regarde et je murmure : encore ...

Pendant quelques mois, je reste avec Armand et il m'apprend à chasser et à jouer avec mes victimes avant de les tuer. Il me montre l'éventail de nos capacités et je dois reconnaître que mon apparence fragile est un avantage certain et qu'une force insoupçonnée m'habite. Au fur et à mesure que le temps passe, je me sens de plus en plus mal et un jour, je refuse de sacrifier la vie d'un humain. Il se moque de mes états d'âme envers celles et ceux qui ne sont que du bétail à ses yeux de tueur sans pitié. Je me bats avec lui et je suis bien trop faible pour le blesser gravement mais, ma révolte me permet de fuir et je prends le premier portoloin pour les Etats-Unis.

Le 18 juillet 1960,

Je me rends à la Nouvelle Orléans et je me cache dans des caves lugubres du quartier sorcier. Refusant de me nourrir, mes yeux n'ont jamais été aussi rouges et je suis faible de plus en plus faible. Tallulah me trouve à bout de force et elle est une hybride comme moi. Elle m'accueille dans sa communauté. Ses compagnons et elle ne tuent pas. Ils ont une cour d'humains qui s'offrent à eux pour qu'ils boivent leur sang. Grâce à elle, j'apprends la retenue et je comprends qu'en échange de ma protection, je peux me nourrir sans provoquer la mort. L'apprentissage est long et laborieux. Je finis par devenir celle que je veux être en tant que vampire n'ayant pas choisi de le devenir.

Quand je me sens plus forte, je parcoure le monde et je renoue avec ma première passion la flore magique. Je ne fréquente que les sorciers pour que mon apparence étrange ne mette pas la puce à l'oreille aux moldus et que le secret de l'existence de la magie ne soit pas dévoilé. Etre une sorcière et une vampire n'est pas simple tous les jours et je me bats pour rester celle que j'étais avant ma transformation.

Ouh j'aime beaucoup ta plume !! J'aime beaucoup l'atmosphère !

C'est bon pour moi !

Hello !

Groupe : Citoyens
Don demandé : Lycanthrope
Exemple de Rp :

21 août 2013

Un piège.

Tout ça n’est rien d’autre qu’un piège grotesque, orchestré par cette vieille sorcière qui la tourmente depuis des mois. Elle a sauté à pieds joints dans ce guet-apens ; Gaby s’en rend compte alors que les hurlements d’un loup-garou transpercent la forêt lugubre. Un frisson d’effroi remonte le long de son échine. Elle jette des regards en arrière mais ne distingue rien dans cette obscurité à couper au couteau. Les rayons de la pleine lune transpercent à peine le feuillage touffu des arbres. Elle se prend les pieds dans les racines, trébuche et se racle les genoux dans la terre. Des écorchures marbrent ses mains. Son cœur tambourine dans sa poitrine tandis qu’elle se redresse pour la énième fois. Elle fuit à en perdre haleine, sans savoir un seul instant où est-ce qu’elle courre. Elle ne sait même pas où elle est !

Les larmes coulent le long de ses joues. Elle court sans s’arrêter, malgré la fatigue, malgré sa gorge plus aride encore qu’un désert, malgré ses poumons sur le point d’imploser, malgré ses jambes aussi lourdes que du béton. Elle court, parce que c’est toujours mieux que d’attendre la venue de ce monstre qui hurle à la lune.

Gaby ne sait même pas ce qu’est réellement un “loup-garou”. Elle a lu des romans, comme n’importe quelle autre gamine de son âge, mais jusqu’il y a quelques mois, les loup-garous appartenaient au monde de la littérature. Il y a quelques mois, la magie n’existait que dans les livres. Les sorciers n’étaient qu’un fantasme d’une vie idéalisée, et rien d’autre.

Une masse touffue la percute soudain et elle s’écroule dans les sous-bois. Une pierre lui érafle la jambe, les feuilles se mêlent dans ses cheveux. Son cœur rate un battement, puis elle bondit sur ses pieds pour fuir une fois de plus. Elle n’a jamais vu un loup d’aussi près - une fois, dans un zoo avec son père et son grand-père, elle a vu un loup, avec plusieurs mètres qui les séparaient - mais l’intime conviction qu’il ne s’agit pas d’un loup la prend aux tripes. Elle déglutit difficilement. Un loup-garou.

Elle recule d’un pas, puis deux, mais n’a pas le temps de s’enfuir. Le loup-garou fond de nouveau sur elle, enfonce ses griffes dans son flanc, plante ses crocs dans son épaule. Un hurlement de douleur lui déchire la gorge alors qu’elle se débat. Le sang ruisselle sur sa peau et ses forces l’abandonnent.

Elle va mourir. Mourir dans un monde qu’elle ne connaît pas, face à une créature qu’elle ne connaît pas, sans comprendre la haine qu’on lui adresse, et surtout, loin des siens.


19 septembre 2013

Gaby n’est pas morte.

Elle a survécu à cette nuit de malheur, à sa blessure et au monstre qui hurle à la lune. Au loup-garou. Elle a survécu, envers et contre tout, malgré ces dernières semaines passées dans un état second. La nausée, d’abord, ses blessures douloureuses qui la démangent en dépit des soins, puis l’oppression renforcée d’être ainsi enfermée entre quatre murs, son goût soudain plus prononcé pour la viande crue. Une irritabilité marquée, qu’elle a mis sur le compte de sa détention, sans certitude avérée.

Elle ne compte plus les symptômes qui ont transformé ces dernières semaines en calvaire, accompagnée d’une angoisse constante. Elle a perdu tous ses repères. Un instant, elle a cru être morte dans les sous-bois, entre les crocs de ce monstre, et l’instant d’après, elle s’est réveillée au château, dans une pièce qui ne ressemble pas à celle où elle était avant ; elle a maintenant une fenêtre qui donne sur le ciel, mais hors de portée pour tenter une nouvelle échappée. Est-elle toujours dans ce château maudit ? Elle ne sait pas. Elle est ailleurs, sans personne pour briser la monotonie de l’enfermement, à part cet homme qui lui apporte ses repas sans prononcer un mot. Elle n’a plus revu la vieille sorcière.

Et lorsque Gaby aperçoit la lumière de la pleine lune, elle préférerait être morte.

Elle n’a que des souvenirs fugaces de son accident, quand elle était gamine, mais elle se rappelle la douleur. Cette souffrance qui l’a clouée au lit pendant des semaines, des mois, où simplement poser un pied par terre manquait de la faire vriller.

Elle se demande sincèrement comment elle a pu considérer ces sensations de l’époque comme de la douleur. Rien n’atteint ce qu’elle vit alors que la lumière de la lune emplit la pièce. Ses os se brisent et craquent dans son corps. Elle hurle, la tête contre le sol pour tenter de garder une ancre dans le monde réel tandis que tout se brouille. Elle perd les quelques repères qu’elle n’a déjà plus, ne se souvient plus de son nom ; seule la souffrance brute occupe son esprit, baignée dans la lumière de la lune.

Tout son corps se transforme, meurt et renaît sous une forme lupine. Toute notion du temps lui échappe, elle succombe aux bas instincts du loup qui s’éveille en elle et qui n’a qu’une envie, défoncer cette porte pour s’enfuir.


20 septembre 2013

Prostrée sur la pierre froide, le souffle rauque, Gaby lutte entre la conscience et l’inconscience. Son corps perclus de douleur refuse de bouger, même pour avaler le repas qu’on lui a apporté sans qu’elle ne le remarque. Ses souvenirs sont flous, confus, et elle n’est même pas certaine de vouloir se souvenir d’une nuit complète d’agonie.

Les livres ont rendu bien plus glamour une réalité sordide qui est désormais la sienne.

Et malgré la douleur, elle crève d’envie d’hurler, de détruire le mobilier inexistant de la pièce, de cogner les responsables de sa situation. Elle n’a rien demandé à personne. Elle n’a même jamais voulu savoir que la magie existait. Elle n’a jamais voulu devenir une sorcière. Elle rêve plutôt de devenir illustratrice, ou de participer à la création de films d’animation. De faire le tour du monde aux côtés de son père.

Ses rêves ont été piétinés, brisés et réduits en poussière.

Et alors que les larmes ruissellent le long de ses joues, la porte s’entrouvre. La vieille sorcière apparaît dans l’encadrure, un sourire satisfait sur les lèvres. Elle a ruiné sa vie, et elle en est fière.


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Le crissement du crayon de papier sur la feuille blanche était le seul bruit de la pièce. La petite fille semblait absente, inspirée, isolée dans cette chambre d'enfant, deux fenêtres menant sur un petit jardin Londonien étaient fermées, aucun bruit ne passait. Elle devrait jouer, vaquer à des occupations de jeune fille, sa poupée au sol sur le tapis pastel n'attendait que ce moment dans cette journée rayonnante. Un moment où elle serait envoyée à travers les airs accompagné de rires enjouée. Seulement il en est tout autre. La petite fille murmurait des choses, des mots inaudibles. Le mur en face d'elle était tapissé de dessin maladroit où le jaune et le noir prédominait. Un étrange animal se profilait sous les doigts de la petite, elle estompait les poils de son index, gommait certains traits, accentuait le noir par certains endroits, elle leva la feuille en guise de triomphe et avait mit une punaise pour le mettre au mur comme un trophée.

La porte immaculée de la chambre de Sophia s'ouvrit en grand, la petite fille mit une main sur sa tempe et tomba à genoux. Sa mère se précipita vers elle tandis que son père effleura les dessins du bout des doigts. Il tourna la tête vers son unique fille, ses sourcils reflétaient une mine soucieuse, depuis quelques mois sa fille s'était mise à dessiner, assez communs pour une enfant. Simplement lorsque c'était un vent violent qui arrivait en ville, balayant une bonne partie de la capitale, où bien une blessure faite lors d'une intervention de son père, c'était étrange et curieux. Ce qu'elle dessinait même maladroitement, était les prémices d'un futurs proche ou lointain, Christian l'avait compris, sa fille n'était pas comme les autres, une sorcière certes, mais dotée de quelque chose en plus, quelque chose de dangereux si ce n'était pas convenablement contrôlé.


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Merci beaucoup d'avoir lu, c'est peut-être maladroit, je reprends doucement l'écriture

Hey c'est vu On s'en occupe tout bientôt