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| Jeu 29 Aoû 2024 - 6:00 Vendredi 5 Mai 2017 Quelque part dans LondresL’obscurité totale, la douleur, la mémoire défaillante. Fébrile, Ana peinait à ouvrir les yeux, allongée sur un sol plutôt humide. Un mince filet d’eau semblait s’écouler non loin de là, quelques gouttes perlèrent sur le visage féminin, la tirant d’une rêverie infinie. Lentement, ses paupières se soulevinrent et elle se redressa, pressant l’une de ses mains contre son front. Elle n’y voyait rien, pourtant, au bout d’un moment, ses pupilles sombres s’étaient habituées à l’obscurité, ne dévoilant que les bribes d’un paysage de désolation. Impossible de savoir où elle était, ni comment elle s’était retrouvée là. La brésilienne n’avait en effet aucun souvenir de ce qui précédait ce réveil douloureux. Lorsqu’elle retira sa main, elle sentit l’odeur âpre du sang, probablement victime d’un gros coup à la tête. La seule chose dont elle se souvenait, était d’avoir été plongée dans une sorte de puits sans fond, avant de perdre connaissance, une voix masculine et sournoise, semblable à celle d’un esprit frappeur tracassin, se plaisait à pénétrer son esprit en hurlant des mots qui lui avaient rappelée certaines choses de son passé qu’elle aurait voulu oublier. Une situation somme toute incompréhensible. La brune se souvint également avoir eu un coéquipier, avant de s’engouffrer dans ce Puits, se trouvait-il à présent dans le même état ? Peu lui importait, il fallait absolument sortir de là. La promiscuité du lieu forçait deux sorciers à coopérer ou du moins, à s’entraider. Deux collègues œuvrant pour la même Cause, au sein de la même faction, une supérieure hiérarchique et un cadre du même département au Ministère, tout cela n’avait à présent que peu d’importance, maintenant que la situation exigeait de sortir.
Lentement, Ana se releva, sa blessure n’étant probablement que superficielle. Elle n’avait guère le temps de s’en occuper, elle récupéra sa baguette et chercha son coéquipier dans l’obscurité, qui ne devait pas être en meilleur état. Le silence autour d’eux était pesant, la notion du temps était complètement perdue, impossible de savoir depuis combien de temps ils étaient piégés dans le labyrinthe.
« Moore ! Bouge, misérable incompétent ! »
Toujours un mot gentil en faveur de l’activiste, mais c’était surtout pour l’interpeller et le faire réagir, ainsi qu’une dédicace à une récente affaire sur laquelle Armis n’avait pas été à la hauteur des attentes de la directrice adjointe, même si cela avait été finalement un mal pour un bien.
Elle avança la première, elle avait beau marcher droit devant, c’était comme si elle n’avait pas bougé. Le décor était le même, l’humidité et la désolation étaient présentes à chaque pas. Rares étaient les situations qui parvenaient à déstabiliser une sorcière duelliste et tueuse expérimentée, telle que Ana Oliveira. Mais qu’était-ce que cette sorcellerie, ce mélange subtile de magie et d’illusions, qu’un fou maniait avec brio, sûrement loin d’ici. La Dame devait bien l’admettre, elle n’avait aucune idée de ce qu’il se tramait là-dedans. Elle sentait son collègue activiste la suivre, peut-être que lui serait plus à même de résoudre l’énigme qui s’étendait devant leurs pieds. La brune préférait agir, et tâter du terrain. Erreur, sans doute, un pas de plus les plongèrent tous deux, à nouveau, dans ce Puits sans fond. Elle hurla de surprise, mais cette fois elle put d’avantage anticiper, elle avait déjà connu ça, ce qui lui permit de se rattraper un peu mieux à l’arrivée. Tous deux furent de nouveau plongés au cœur de ce même paysage, dans un silence pernicieux et une obscurité grandissante. L’humidité ambiante était telle qu’Ana pouvait sentir sa chevelure gonfler sur son crâne. Que faire, à présent. Ils revenaient toujours au même point, et étaient incapables de compter le nombre de fois que leurs pieds avaient foulé ce sol. La sorcière se tourna vers son coéquipier, à la recherche d’une solution, d’une alternative, mais même le regard de l’homme était difficilement perceptible, dans l’ombre.
« Une idée ? »
Un sortilège, une potion, n’importe quoi qui pourrait leur être utile, présentement. Si cela ne tenait qu’à la brésilienne impatiente, elle aurait sûrement essayé de tout faire éclater. Mais elle espérait que l’héritier Moore ait une idée moins radicale et plus réfléchie, même si elle en doutait, et que la coopération s’annonçait laborieuse. | |
| Ana S. Oliveira Âge personnage : 40 Hiboux postés. : 985 Date d'inscription : 23/06/2021 Crédits : Evilys Double Compte : Rain Godwin & Pawel Szlarski
| | Jeu 29 Aoû 2024 - 6:00 Le membre ' Ana S. Oliveira' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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| Imperium Âge personnage : 1.000 ans Hiboux postés. : 2094 Date d'inscription : 01/09/2009 Crédits : A[-]P Double Compte : Beaucoup
| | Sam 28 Sep 2024 - 19:32 a venir | |
| Armis Moore Âge personnage : 36 ans Hiboux postés. : 259 Date d'inscription : 13/04/2023 Crédits : Cranberry Double Compte : Newrose Walsh
| | Sam 28 Sep 2024 - 19:32 Le membre ' Armis Moore' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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| Imperium Âge personnage : 1.000 ans Hiboux postés. : 2094 Date d'inscription : 01/09/2009 Crédits : A[-]P Double Compte : Beaucoup
| | Sam 28 Sep 2024 - 20:04 L’enfer est pavé de bonnes intentions. Si celui-ci l’est, il l’est également d’un sol de pierre, brut, froid, opaque. Seul repère tangible face à mon réveil en sursaut. Perdu sur le sol, le fracas d’un élancement désagréable se porte à ma tête alors que je joins ma main à ma tempe droite, une grimace sur le visage. Sous ma paume, la sensation visqueuse du sang qui dégringole lentement la plaie à ma tête. Rien de trop grave, suffisamment pour développer une migraine qui pour sur, grandira au fil du temps.
Si “l’avant” reste incertain, indéterminé, j’observe l’espace d’un regard rapide, de droite à gauche pour identifier le lieu où je me trouve. L’espace semble à la fois grand et minuscule, propre et sale. Lumineux et sombre. L’ambivalence de toutes ces sensations contribuent à rendre cet antre encore moins accueillant. Magiquement irrationnel, ou du moins, assez pour que n’importe qui ne sache pas employer des termes suffisant pour en décrire les contours. D’un mouvement leste et souple, je me relève de ce sol froid, assurant un à un mes appuis sur mes deux jambes. De plus haut, l’endroit est encore plus déroutant et l’espace semble subir ses propres lois. Où sommes nous ?
La première question ne franchit pas réellement mes lèvres. L’injonction de ma supérieure, non loin de moi, m’oblige à tourner trop vite la tête ce qui engendre un début de malaise. L’espace se met à tourner et ma respiration elle s’affole, tentant tant bien que mal de garder un contrôle inefficace sur mon équilibre. Un léger juron échappe mes lèvres alors que mon regard de glace se pose sur la silhouette de Ana Oliveira, sous directrice du département de la justice magique, et accessoirement ma supérieure hiérarchique. Une femme avec de la poigne, que j’apprend sans doute à détester à mesure qu’elle m’interpèle comme son chien pour pouvoir obtenir ce qu’elle souhaite.
Notre dernière interaction date de l’enquête au sujet des vampires, et visiblement, le compte rendu que je lui ai proposé à l’époque sur le sort de Pawel Szlarski et Hailey Moira n’était pas suffisant. Quoiqu’elle désirait, l’idée qu’il n’était pas responsable et que c’était la jeune femme qui était l’instigatrice de ces crimes, n’a pas plu. En réalité, qu’importe les raisons, avec le temps, les personnes dans le genre d’Ana semblent être tous pareils : en quête de pouvoir, opportunistes, peu fiables et surtout avec un sens de l’honneur et la justice défaillante. Le même genre que beaucoup d’autres Supérieurs. Peut être que je ne porte pas cette femme non plus dans mon coeur car elle ne m’inspire niconfiance, ni réel liens avec mes valeurs. Elle n’en reste pas moins un allié pour la Cause.
“Je suis là.”
La voix est ferme, limpide et droite. Quoique mon esprit me dicte de penser, ça n’a pas le mérite de franchir mon attitude toujours impeccable, surtout en hiérarchie. Un aspect probablement frustrant pour beaucoup, qui n'existe que par des années d’habitudes et d’entrainement. Un soldat. Certains diraient un bon toutou.
Tout se déroule très vite. Un pied après l’autre. L’univers se renverse, et la chûte est magistrale, au moins pour moi qui essuie le coup en soupirant, le souffle coupé. Ma “partenaire” s’en sort mieux, ayant anticipé un peu sa chute, moins prise sur le fait. L’espace s’est retourné et nous voilà de nouveau au point de départ.
“C’est embêtant…”
En fait, plus que ça. Un sourcil froncé, j’avance prudemment, observant les lieux sans voir comment nous pourrions apprendre à nous repérer dans cet espace. La magie a bien des pouvoirs mais celle-ci est nouvelle, viciée, difforme. Elle est imprévisible. Aussi fascinant que ça puisse l’être, c’est aussi troublant et inquiétant.
“Je doute que nos baguettes servent ici.”
Pour répondre à la question, je désigne simplement du menton un chemin opposé, avançant sur le sol en pierre. Il semble descendre sans cesse, comme si on s’enfonçait dans une cave. Les marches semblent interminables, une succession qui n’arrive à aucun but, tout au fond il fait nuit noir.
“C’est quoi cet endroit…un labyrinthe ?” La question est dite à la volée mais elle n’attend pas réellement de réponse. Ou qu’on se trouve, il nous faudra surtout trouver comment en sortir si on ne veut pas mourir ici. Mes pieds résonnent sur les marches tandis que je réfléchis aux actions qui auraient pu nous mener ici, sans en trouver aucun souvenir. Que faisions-nous avant ? Quelle mission ? Pourquoi elle et moi d’alleurs ? Ce genre de duo est rare, pourquoi ne pas me trouver avec un activiste ou n’importe quel membre d’un département ? Pourquoi elle ?
Sans vraiment savoir combien de minutes s’écoulent, je descend les escaliers, le bruit répétitif de nos pas meublant nos silences respectifs. Le peu de lumière semble disparaître à mesure qu’on avance et pourtant, j’aurais juré que quelques minutes avant, la silhouette qui se dessine devant moi n’existait pas. Chaque pas nous fait progresser vers cette silhouette, fantomatique et chaque pas nous en éloigne également. Comme si, l’homme devant nous était cruellement plus rapide.
“Tu as vu ça ?”
Qui que ce soit, il est peut être un mirage ou l’instigateur de ce “jeu”. Au moins une réponse. Accélérant le pas, je dévale les marches plus rapidement, sans me soucier de si ma partenaire d’infortune suit mon mouvement. En avançant un peu, je parviens à discerner une chevelure. Là ou l’obscurité enlaçait la silhouette, un homme aux cheveux aubrun semble apparaître. Le regard vert, le visage mangé par des tâches de rousseurs et un sourire aussi doux que timide sur le visage. Un fantôme. Celui d’une vie ancienne, qui coupe ma progression nettement. Une pierre dans l’estomac, le sourire qui se fane pour observer cette apparition avec douleur. Ou qu’on se trouve, il est presque certain que ce labyrinthe offre des punitions sévères et faites pour heurter, psychologiquement et espérons que ce ne soit pas physiquement aussi.
La silhouette de cet homme que j’ai aimé avant se soustrait et dans un mouvement de fumée, elle est remplacée par celle plus incertaine, comme embrumée, d’un homme que je reconnais assez bien. Il a le mérite d’apparaître dans chaque moment de ma vie en ce moment, souvent au détriment de ma patience et de mon sang-froid. L’illusion ne dure qu’un moment elle s’évapore dans une fumée, nous laissant tous les deux, les pieds dans une eau stagnante.
“Hum…des idées ?”
Balle au centre. Que le jeu commence…
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| Armis Moore Âge personnage : 36 ans Hiboux postés. : 259 Date d'inscription : 13/04/2023 Crédits : Cranberry Double Compte : Newrose Walsh
| | Ven 18 Oct 2024 - 14:23 Vendredi 5 Mai 2017 Quelque part dans LondresInutile, comme c’était prévisible. Armis n’avait pas plus d’idées qu’Ana, l’un comme l’autre ignorait à quel moment ils s’étaient retrouvés dans cet enfer bercé d’illusions, aussi réalistes que cauchemardesques. La même scène se répétait, la sous-directrice du département de la justice avait beau n’avoir aucun souvenir de comment ils avaient pu arriver là, elle n’en subissait pas moins les conséquences de ce qu’elle ignorait. Était-ce un esprit frappeur, ou une force inconnue qui tentait de transmettre un message, ou voulait leur faire payer certains actes passés. L’heure n’était pas à la réflexion du pourquoi, mais plutôt du comment. Comment sortir de cet enfer truffé de pièges, avant de chercher à comprendre. Maintenant qu’elle avait repéré la voix de Moore, la brune se faufila jusqu’à lui, après avoir affronté plusieurs fois de suite cette voix troublante émergeant de ce puits sans fond, d’autres épreuves attendaient les deux activistes. Le sang ne cessait de couler lentement le long du front de la brésilienne, qui, loin d’être gênée par l’odeur ferreuse, s’essuya machinalement d’une main. Un battement de cil plus tard, elle sentit ses bottes s’enfoncer peu à peu dans le sol. Elle haussa un sourcil et regarda à ses pieds, un air de dégoût apparut sur son visage. Lorsqu’elle releva la tête, les deux Supérieurs étaient en train de patauger dans un marécage puant à perte de vue. Ana entendait à peine les réflexions d’Armis, bien que sa proposition de labyrinthe semblait intéressante, elle ne répondit pas immédiatement et cibla du regard la direction que son collaborateur lui pointait.
« Quoi ? Où ? »
À peine avait-elle posé la question, qu’une brume épaisse se leva autour d’eux, si bien qu’ils ne pouvaient même plus voir leurs pieds. Face à la sulfureuse adjointe, deux silhouettes se dessinèrent dans cette purée de pois, celle de l’actuel Ministre de la Magie, et celle de Walls. Elle pencha légèrement la tête sur le côté, elle n’était guère sûre de ce qu’elle voyait, comme si ces deux ombres s’évaporaient lentement, laissant apparaître…elle-même. Elle écarquilla alors les yeux, puis eut un mouvement de recul.
« Oh… »
Ana était Ministre de la Magie, et Cheffe des Supérieurs. Voilà ce que son illusion lui montrait. Mais cela fut éphémère, rapidement remplacée par l’obscurité d’une toute nouvelle silhouette, celle d’un homme facilement reconnaissable, de qui semblait provenir la voix de tout à l’heure. En boucle, l’individu se mit à répéter : « Sang-de-bourbe. » de manière monocorde. Après ses plus grands désirs, ses plus grandes peurs.
« Non…Ce…N’est pas réel… »
Déstabilisée, la main tremblante, la brune ne pensait qu’à une chose, faire disparaître ces illusions. Sans réfléchir, elle attrapa sa baguette et s’écria :
« Stupéfix ! »
Réaction trop hâtive et désordonnée, dictée par l’appréhension qui lui nouait les tripes, le sort ricocha et se retourna contre elle, qui fut projetée légèrement en arrière et tomba dans le marécage. Les vêtements et les cheveux plein de boue humide, la brésilienne retrouva peu à peu ses esprits. L’illusion avait disparu, au moins. Moore, quant à lui, ne semblait pas avoir vu les mêmes choses qu’elle, et vice versa.
« Tu as raison, les baguettes ne nous serviront probablement pas. Mais comment sortir de là ? »
À peine avait-elle fini sa phrase, que, soudainement, le sol disparut sous leurs pieds. Évaporé, volatilisé, les deux activistes amorcèrent une chute vertigineuse dans le vide, le puits sans fond était de retour. Deux hurlements de peur couvraient la voix masculine de tout à l’heure, sauf que cette fois, la chute semblait infinie. Ana qui avait donné raison à son coéquipier retirait ce qu’elle avait dit. De nouveau, elle libéra la plume d’oiseau-tonnerre qui composait son arme magique.
« Arresto Momentum ! »
Les deux corps s’arrêtèrent net, avant de se poser en douceur contre le sol. La sous-directrice se releva aussitôt, ils étaient face à un long couloir. Elle se tourna vers Armis, après les illusions dont ils avaient été victimes, allaient-ils encore continuer longtemps ainsi ?
« Finalement il vaut mieux garder les baguettes. Je ne sais pas qui est à l’origine de ce maléfice, mais une chose est certaine, il va souffrir… » Son poignet se referma durement autour du manche de sa baguette. « C’est peut-être juste une épreuve…Après toi. »
C’était au tour de l’héritier Moore, cette fois, d’ouvrir la marche le long de ce couloir. Comme le puits, il semblait aussi sans fin. Mais tout pouvait arriver, il fallait s’attendre à tout. Baguette levée, Ana était toujours prête à se défendre. Aussi, elle se demandait quelles avaient été les illusions dont son collègue activiste avait été victime…Bien que ce n’était pas trop le moment d’en parler. | |
| Ana S. Oliveira Âge personnage : 40 Hiboux postés. : 985 Date d'inscription : 23/06/2021 Crédits : Evilys Double Compte : Rain Godwin & Pawel Szlarski
| | Ven 18 Oct 2024 - 14:23 Le membre ' Ana S. Oliveira' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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| Imperium Âge personnage : 1.000 ans Hiboux postés. : 2094 Date d'inscription : 01/09/2009 Crédits : A[-]P Double Compte : Beaucoup
| | Lun 28 Oct 2024 - 22:43 Réponse à venir | |
| Armis Moore Âge personnage : 36 ans Hiboux postés. : 259 Date d'inscription : 13/04/2023 Crédits : Cranberry Double Compte : Newrose Walsh
| | Lun 28 Oct 2024 - 22:43 Le membre ' Armis Moore' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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| Imperium Âge personnage : 1.000 ans Hiboux postés. : 2094 Date d'inscription : 01/09/2009 Crédits : A[-]P Double Compte : Beaucoup
| | Lun 28 Oct 2024 - 22:51 Est-ce qu’il y à une part de réalité à tout cela ? L’illusion paraissait tellement réelle. En levant les yeux, je peux presque voir encore Sa silhouette se dessiner au bout du couloir, avec le même sourire qu’à l’époque. En repensant à lui, c’est toujours de cette façon que je le fais, le sourire aux lèvres, niché dans un livre. L’homme qu’il était apaiser toutes les tensions, une fois la porte refermée, comme une safe place qui n’existe plus. Loin l’époque où je pouvais m’enfermer dans la chambre, sous les draps et sentir ses baisers appuyés. Comme une ombre perverse et blessante, l’image de l’homme qui a partagé tant d’années ma vie a été surpassée par celle d’un autre.
Cet autre qui a le pouvoir très habile de réveiller une forme de colère que j’ignorais en moi. Alors que cette silhouette est apparue, elle a fait évaporer celle de mon amour perdu. Disparaissant elle aussi à son tour. Perplexe, ls pieds dans la vase, j’observe autour de moi, à la fois blessé et sur mes gardes. Qui ou quoique ce soit ce lieu et l'instigateur, il ne nous veut pas du bien et possède une magie qui est…surprenante. Elle est insidieuse, sournoise et prend surtout un malin plaisir à rendre les choses incohérentes, sans dessus dessous.
La voix chevrotante de ma collègue me parvient et visiblement, si la scène m’a interpelée, elle a été aussi éprouvante pour elle. Elle n’a sûrement pas vu les mêmes choses, ou mêmes personnes. Ce qui est une réponse en soit : l’épreuve a beau être en duo, elle est également individuelle.
La phrase ne se termine même pas, le vide succède à l’idée que les baguettes ne nour serviront pas et nous devons uniquement aux prouesses de réaction d’Ana le fait de ne pas avoir la moitié des os brisés. Sans avoir le temps de réagir, elle lance un sort qui nous sauve tous les deux d’une situation très douloureuse. Le souffle coupé par le sort, je tombe conte le sol, gémissant légèrement :
“Bravo c’était…vraiment bien réagi.”
Bien loin des hostilités dont elle fait preuve à mon égard, je ne retiens pas le compliment. Avec l’éducation que j’ai eut, surtout, l'entraînement d’un soldat, je sais reconnaître un bon sort et celui-ci vient de m’éviter des côtes cassées et sans doute le nez. Un autre soupire, baguette désormais en main je lance :
“ça ne fait aucun sens, tu te souviens de comment on est arrivé ici ? Si on veut sortir il va falloir comprendre la logique sinon..on va tomber pendant des heures…”
Lentement je me frotte la tête, avançant un peu dans ce long couloir sans porte ni fenêtre. Au bout, une immense porte en bois, avec un ouvrage vraiment magnifique. Le bois est travaillé, ciselé et des feuilles de laurier apparaissent alors que le métal forgé s’entremêle, donnant l’impression de branches de métal. D’un pas prudent mais déterminé, j’avance, jetant un regard par dessus mon épaule pour observer Ana et voir si elle me suit.
Lorsque la porte s’ouvre, l’espace semble une seconde magnifique. Si on s’imagine un univers chez les fées, celui-ci serait la bonne description. Au centre de la pièce, un immense arbre, tel un saule pleureur fait pendre ses feuilles sur un trône, forgé à l’intérieur même du tronc. Tout autour, la pièce est illuminée de faisceau dorée, probablement des rayons de soleil. De la musique sort de harpes enchantées et des petites tables en bois arborent des fruits et des boissons particulières.
L’espace ne perdure pas, dès qu’un seul pas est engagé, il se retourne complètement et l’arbre dont nous voyions les racines en entrant est vu du dessus. Le souffle coupé, je me tourne vers Ana, observant cet endroit curieux, sans apercevoir un escalier, désormais à l’envers au fond de la pièce.
“Cette foutue pièce commence à me taper sur les nerfs.”
Une perte de patience, car, contrairement à tout le reste, on ne sait même pas contre quoi se battre, ni comment avancer pour en sortir. Le labyrinthe est une entité ou on a aucun contrôle.
“Une idée ? Tu penses que..on devrait poursuivre ou revenir sur nos pas ? Je sais pas trop comment on va réussir à sortir…”
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| Armis Moore Âge personnage : 36 ans Hiboux postés. : 259 Date d'inscription : 13/04/2023 Crédits : Cranberry Double Compte : Newrose Walsh
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