Il ne faut pas juger par les apparences. Tu essaies de te le répéter en boucle, mais il y a, dans sa posture, quelque chose qui te semble vraiment louche. Tu pinces les lèvres, alors que tu l’observes, par-dessus le comptoir. Si tes doigts arrangent les présentoirs à gâteaux devant toi, ton regard ne peut s’empêcher de s’attarder sur sa silhouette. Est-ce que tu t’en caches ? Non. A vrai dire, tu te sens même capable de prétexter que tu allais bientôt fermer, ne serait-ce que pour poliment l’inviter à s’en aller. Dois-tu oser ?
La journée n’avait pas si mal commencé, pourtant. Hazel était venue déposer quelques pâtisseries pendant que tu rangeais ta boutique. La demoiselle tentait de vendre une partie de ses produits via Internet, mais tu n’étais pas certain que ça fonctionne aussi bien qu’elle le souhaitait. Alors, en attendant, elle les déposait ici. Vous aviez un peu discuté, avant qu’elle ne s’éclipse. Les clients s’étaient gentiment succédés, sans toutefois que tu ne sois véritablement débordé. Tu avais eu un peu plus de visites sur la pause méridienne, quelques télétravailleurs sur l’après-midi, des étudiants en quête d’un goûter et d’un coin pour réviser. (Petit à petit, la pièce s’était vidée.) La journée touchait pratiquement à sa fin lorsqu’il était entré.
« Je peux vous aider, peut-être ? » finis-tu par articuler, après avoir traversé la boutique en trois grandes enjambées. Tu n’y tenais plus. Est-ce qu’il s’agissait d’un sorcier ? (A son allure particulière, peut-être.) Est-ce qu’il s’agissait d’un drogué en quête d’un truc à chaparder pour l’échanger contre une dose au coin du quartier ? Tu n’en as aucune idée. Peut-être pas. Peut-être que tu te laissais un peu facilement tromper par sa pseudo-allure de bandit. Peut-être qu’il était très gentil. (Hélas, les bonnes âmes commençaient un peu trop à manquer, ces jours-ci.) « La boutique a une partie brocante - je peux vous aiguiller s’il y a quelque chose qui vous intéresse en particulier et que vous n’arrivez pas à vous retrouver dans ce bric-à-brac. » commences-tu, tâchant de te montrer courtois. Au fond, tu pouvais parfaitement envisager qu’il n’arrive pas à se retrouver dans ton bordel organisé. Si tu savais où étaient les choses, le tatoué ne serait pas le premier à ne pas s’y retrouver. « Et ensuite .. Il y a une partie plus café. Je peux vous apporter la carte, mais on a des boissons et quelques pâtisseries si vous voulez simplement profiter d’un goûter au milieu de ces vieux objets. » L’inconnu était-il du genre à prendre un goûter ? Tu en doutais sérieusement. Tu pouvais être surpris. Peut-être que l’énergumène adorait les licornes et les cookies aux smarties. (Tu tentes de te le répéter, encore et encore, lorsque tu lui décoches un sourire qui ne trompait sans doute pas grand-monde.)
Tu sembles avoir du mal à cacher ton aversion, pour le coup, non ? Tu sembles peiner. Est-ce à force de vivre sur tes gardes, au cours des dernières années ? Est-ce à cause de l’aura si particulière qu’il trimballe avec lui ? Tu aurais presque aimé mettre tout ça sur le dos de la pleine lune mais au fond, tu vivais probablement tes jours les plus stables du mois émotionnellement parlant. (Au fond, tu n’es peut-être rien de plus qu’un loup aigri.)
Milo Jang
Milo Jang
Âge personnage : 27 ans (10.05.1991) Hiboux postés. : 60 Date d'inscription : 04/07/2024Crédits : scarecrow.
Milo Jang
Lun 9 Sep 2024 - 21:24
12 mai 2017, Forêt de Hoia-Baciu, Roumanie, Minuit trente et un,
Le crissement des pas alertent quelque peu le silence poignant de l’espace. Une épaisse brume s’est levée et malgré les chaleurs qui approchent de l’été, les humeurs capricieuses de l’hiver s’attardent encore sur le sous-bois et la forêt. Plus loin, en dépassant un petit sentier, il peut apercevoir les prémices des bourgeons sur les arbres, le printemps toujours un peu tardif par ici. Comme un endroit un peu mystique qui se cache, prenant le temps de s’acclimater aux éléments.
Le froid est vivifiant, pas autant que l’hiver, mais suffisant pour que la brume se perd de la bouche des passants et des animaux noctambules. Quelques cerfs se baladent plus loin, en quête en toute discrétion d’un peu de nourriture. En journée, trop de prédateurs sans doute, ou peut être que les pires chasseurs ne sont pas vraiment ceux que l’on croit. Ils sont tapis, un peu plus loin, dans des tentes qui sont invisibles pour l'œil d'un non-sorcier. Les troupes d’Adrian Connery, ensevelies sous des montages de sorts de protections pour espérer camoufler leurs actes. La forêt est l’un de leur temple, parmi d’autres au nord de la Roumanie. Des cachettes de fortunes qui offrent néanmoins la sécurité de ne pas trop s’y faire embêter. Sauf peut-être quelques personnes, des braconniers moldus. Ici les terres sont désolées, jugée hantées, assez pour que n’importe qui d’assez censé ne s’aventure pas trop loin.
Seulement quelques mètres peut être, à l’affut des frissons de l’illicite. Etre ici à un goût amer, empoisonné. Il ne tient qu’à son apparence très débraillée, une cape sur le dos et un capuchon mangeant son visage, le peu d’anonymat. C’est dangereux. Mortel. Il peut voir les regards rivés sur lui sans pour autant apercevoir quiconque et il sait que sa présence, ici, par dessous tout est illicite. Bannis depuis tant d’années de sa terre d’accueil. Lui qui a fuit les rangs des pires braconniers pour pouvoir se faire passe mort.
Etre ici, c’est une façon de transgresser une règle. Peut être un peu suicidaire et son penchant n’est pas tellement pour mourir. Il veut porter un message à l’homme qui le traque depuis tout ce temps. Cet homme qui utilise chacun de ses disciples pour cette quête, guettant Newrose dans les continents. L’américain en a été prévenu très récemment, Mircea, son compagnon d’infortune et de cellule, connaissant la situation est même venu l’alerter. Il est en danger. S’il savait qu’il était ici, il imagine déjà les réprimandes.
Le message à la main, il traverse la ligne des sorts invisibles sans difficultés. L’accès lui a toujours été accordé visiblement. La lettre est froissée, comme si, quelqu’un avait pris trop de soin à la plier, encore et encore, pour finir par se résoudre à la lire de nouveau. La main tremblante, il l’a posé sur le lit d’Adrian, s’attardant sur la silhouette de l’homme endormis. Quoiqu’il advienne, le message a été délivré, et il a presque envie de tendre la main pour en effleurer cet homme. Par moment, son existence même lui paraît être un mirage.
L’aventure n’est que de courte durée. Peut être qu’il s’est fait pister, bien qu’il ai pris soin de transplaner dans des lieux très différents, et ce pendant plusieurs minutes pour pouvoir garder toute trace d’anonymat. S’il y avait des gardes, il ne les a pas vu. Il a toujours été doué pour pouvoir s’infiltrer dans la tente de ce chef de guerre.
25 mai 2017, Londres,
Les pas ne sont pas anodins, bien qu’ils puissent laisser penser à cela. Il a toujours une attitude désinvolte, qui prête à la découverte ou à la balade. Habillé de manière très simple, le regard porté sur la vitrine, il a attendu patiemment la fermeture proche pour y entrer, minimisant les risques de croiser qui que ce soit. En fait, il a pris soin aussi de porter une capuche qui camoufle son visage et un pull noir couvrant ses tatouages. Les pas guidés dans l’entrée de la boutique, le regard qui se perd un peu partout, avant de croiser celui du gérant sans doute.
Sa présence n’est pas anodine, elle est même la finalité de semaines de recherches et de déduction. Il y a peut de lieux qui pourraient proposer une couverture aussi parfaite au marchandage de créatures magiques et Connery ou n’importe lequel de ses fidèles doit le savoir aussi. Les boutiques moldus sont moins fréquentées que toutes les autres et quant à celles magiques, les contrôles sont bien plus fréquents depuis ces dernières années. À juste titre. Il se souvient rarement avoir croisé des commerces fermés à cause de ces dits contrôles en Roumanie et s’être demandé comment des gens normaux pouvaient tomber dans cette illégalité. Il faut surtout se dire que ça génère beaucoup de profit, y compris pour des familles en difficulté. Malheureusement…
Baguette en main, sans hésité réellement : “Protego Maxima, Fianto Duri et Repello Inimicum”
La protection se met en place autour de la boutique, à l’extérieur. Aucune personne ne pourra réellement rentrer, ce qui permet de garder l’anonymat un petit moment. Après seulement ce geste, la baguette toujours en main mais baissée, il tourne son attention vers l’homme, l’évaluant du regard : “On est jamais trop prudent.”
Le ton est doux, comme on offre un aveu sans en offrir réellement un. Il n’est pas ici pour prendre un café, bien que l’offre soit tentante. Ainsi, il laisse ses pieds approchés du comptoir ou se trouve l’homme devant lui.
“Je suis venu ici pour parler d’une autre sorte d’activité qui semble occuper ce commerce et qui m’intéresse. Ce que j’aimerais savoir, c’est comment des trafiquants parviennent à écouler leur “fond de stock” en passant par chez vous ? Et après, j’aimerais également savoir pour qui ils travaillent, s’il vous plaît. S’il vous passait à l’esprit de signaler ma présence, je préfère dire que, nous serions tous les deux dans une position…inconfortable. Je vous découragerais de le faire. Ils ne rigolent pas.”
Newrose Walsh
Eragon
Newrose Walsh
Âge personnage : 36 ans Hiboux postés. : 305 Date d'inscription : 12/01/2023Crédits : Alec
« Protego Maxima, Fianto Duri et Repello Inimicum. » Voilà les premiers mots que souffle l’homme, en réponse à toutes tes répliques. Sa baguette s’agite, tandis que tu sens la chair de poule hérisser les poils de tes avant-bras. « On est jamais trop prudent. » Tes lèvres se retroussent dans un rictus que tu ne cherches même pas à dissimuler. Que l’intention soit bonne ou non, tu n’aimais pas la manière dont elle était exécutée. « En effet. » grognes-tu, guère certain de t’accorder avec le personnage. Certes, son visage présentait une certaine harmonie, mais il y avait quelque chose en lui qui te rebutait. En tout cas, tu étais, d’une certaine manière, fixé. L’inconnu n’était pas un simple toxico venu chercher quelque chose à dérober. Le camp du sorcier t’était cependant impossible à déterminer. Représentait-il une quelconque organisation ? Les quelques sorts qu’il avait lancés t’indiquait clairement qu’il n’avait pas envie d’être dérangé. Il ne semblait pas non plus avoir hésité deux secondes avant de sortir sa baguette. Connaissait-il ta condition ? Est-ce qu’il se fichait que tu puisses n’être qu’un simple moldu ? Ton manque de réaction avait peut-être été une erreur. Si tu t’étais mis à hurler de panique devant lui, peut-être aurait-il pu croire que tu n’avais aucune connaissance du monde magique. Merde.
« Je suis venu ici pour parler d’une autre sorte d’activité qui semble occuper ce commerce et qui m’intéresse. » Okay, ce n’est pas bon. S’agissait-il de quelqu’un affilié à la Garde ? Aurait-il usé de ce genre de présentation ? Tu ne savais même pas son nom. Les paroles que l’inconnu te souffle ensuite te laissent médusé. Qu’est-ce qu’il te contait là ? Quel genre de trafiquants venaient écouler leur fond de stock chez toi ? L’insulte - à tes oreilles - te pousse à croiser les bras sur ta poitrine. Est-ce qu’il se fichait de toi ? Ses lippes articulent ensuite un avertissement. Devais-tu le prendre au sérieux ? Dans le doute, probablement. « Je pense que vous faites erreur. » articules-tu finalement, absolument sincère, sans chercher à effacer de ton ton quelques notes de colère. « Si vous avez besoin des certificats d’authenticité des quelques pièces de collection qui traînent ici, je peux vous les montrer sans souci. Pour le reste, vous êtes dans une brocante, pas chez un antiquaire qui fait dans le recel. » Loin de toi l’idée de dire que c’était le cas de tous les antiquaires - tout de même - mais tu ne peux que te sentir offensé d’être ainsi catalogué. « Et je ne vends aucune breloque magique non plus, si c’est plutôt ce qui vous intéresse. » Peut-être était-ce ce qu’il essayait de te faire comprendre, en lançant des sorts à foison ? Quoi qu’il en soit, tu ne faisais pas encore dans la vente illégale d’objets moldus ensorcelés. (Si c’était arrivé jusqu’ici, ce n’était que par hasard.) « Aussi, si vous n’êtes ici ni pour un café ni pour chiner, je peux vous raccompagner à la sortie : j’allais fermer. » énonces-tu froidement, tandis que tu plonges sur lui des prunelles dénuées de sympathie.
Milo Jang
Milo Jang
Âge personnage : 27 ans (10.05.1991) Hiboux postés. : 60 Date d'inscription : 04/07/2024Crédits : scarecrow.
Milo Jang
Sam 26 Oct 2024 - 22:11
“Je pense que vous faites erreur.”
Est-ce le cas ? Le sourire se dessine sur le visage très doux de Newrose et l’ambivalence entre ce qu’il renvoie, ainsi que son don de vélane sont occultés par sa manière de se tenir, à l'affût. Il n’est pas dos à la porte d’entrée, un œil dirigé pour avoir le champ de vision nécessaire si quelqu’un devait arriver. Comment quelqu’un qui s’y attend et patiente sereinement le moment voulu pour pouvoir riposter, en cas de besoin. Un soldat, qui se tient face à ce marchand dont l’attitude ne paraît même pas surprise lorsque l’américain lance quelque sorts à la volée. Bien. Autant se dévêtir de l’embarras ou les discussions préliminaires, le sorcier est présent pour obtenir des informations, si possible en y passant le moins de temps possible.
D’un regard presque amusé, il approche mais reste à distance du comptoir, la baguette toujours en main et bien que son attitude paraît plus désinvolte, plus tranquille, son attitude corporelle prouve surtout qu’il n’a pas relâché son attitude une seconde. Intérieurement, il se maudit de ne pas avoir utilisé une potion de polynectar et de se montrer si imprudent. Il est presque sûr que son amie, Rachel, ne serait pas bien contente d’imaginer les risques qu’il prend, surtout que ses tatouages sont remarquables. Il a pris soin de ne pas être suivi en arrivant et porte des vêtements amples qui couvrent la plupart de son corps, ainsi que des gants sur ses mains. C’est au moins ça.
“Peut être. - la voix est un peu rauque, il reprend lentement, jaugeant son interlocuteur - ou peut être que tu sais surtout que si tu parles tu perdras la vie. L’un dans l’autre, tu t’associes avec des personnes dangereuses. Peut être que tu ignores ce qu’ils font mais, ton commerce leur sert surtout à passer des choses qui sont illégales.”
L’enquête est arrivée jusqu’ici. Peut être parce que le registre de travail d’Adrian Connery est simple, efficace et qu’il n’y à pas tant de commerces qui permettent de transiter des éléments. Il est même probable que ce ne soit même pas lui, la tête pensante du groupuscule qui ait organisé cela, et que d’autres hommes, s’amusent à transiter des éléments de contrebandes magiques, liées aux créatures magiques, en les envoyant ici. Le travail est simple, déguiser les colis, les envoyer ici, pour être récupérer à Londres. Il faut bien liquider de la marchandise ? Et empocher l’argent qui va avec, pour pouvoir mener à bien ses propres missions. Les traces magiques et les courriers indiquent tous cette rue.
“Ferme donc, je ne bouge pas d’ici. Tu dois au moins être au courant de ces hommes un peu louches qui viennent ici, sinon, tu es très bon menteur.”
Newrose Walsh
Eragon
Newrose Walsh
Âge personnage : 36 ans Hiboux postés. : 305 Date d'inscription : 12/01/2023Crédits : Alec
Tu n’étais pas du genre à t’énerver, mais là, tu sentais clairement que tu allais perdre patience. Le tatoué était-il en train de se foutre de ta gueule ? En le voyant lancer des sorts à tout va dans ta boutique, tu ne peux que te raidir sans pour autant t’épancher en commentaires sur son action. Tu ne vouais pas de haine particulière pour les sorciers, malgré ton statut de Cracmol. Cependant, le côté hautain et la connerie de certains te donnaient envie de les inviter à lever le camp.
Si tu parles, tu perdras la vie. Aish. Tu fronces les sourcils, tandis que ton esprit ne manque pas le tutoiement soudainement employé. T’associais-tu avec des personnes dangereuses ? L’espace d’un instant, tu te demandes s’il parle de ce qui se passe parfois dans ton arrière-boutique, de ces quelques gens qui viennent au besoin, ou s’il fabule totalement pour essayer de te soutirer quelque chose. Certes, aider quelques personnes à se cacher du gouvernement n’était pas une activité des plus légales. Ton statut de loup-garou absent des registres non plus. Alors, oui, peut-être que tu devrais revoir certains de tes choix de vie. Néanmoins, est-ce que le garçon tiendrait un tel discours s’il était au courant de ces choses-là ? Est-ce que ses allusions ne feraient-elles pas un peu plus de sens à tes oreilles ? Tu n’en savais rien, mais dans le doute, tu préférais ne pas relever tout de suite.
« Ferme donc, je ne bouge pas d’ici. Tu dois au moins être au courant de ces hommes un peu louches qui viennent ici, sinon, tu es très bon menteur. » « Oh si, mon gars, tu vas bouger. » répliques-tu, sans que tu ne fasses le moindre effort pour retenir tes paroles. Et tu allais faire quoi, au juste ? Lui lancer une part de tarte au visage ? « Des mecs louches, à part ceux dans ton genre, je n’en ai pas tant. » Et généralement, tu préférais qu’ils déguerpissent bien vite, plutôt que de venir, comme celui-ci, te faire chier. « Au cas-où que tu te sois trompé, c’est Soho, ici. Pas l’allée des Embrumes. » articules-tu, sèchement. « Donc tu vas aller humer l’air frais dehors bien vite et ne plus jamais remettre les pieds ici. C’est clair ? » Est-ce qu’il allait seulement t’écouter ? Même toi, tu en doutais. « A moins que tu cesses de me parler en devinettes et que tu t’expliques clairement sur ce que tu me reproches, puisque je suis, à priori, un ignorant abruti. » Après tout, qu’est-ce qui lui faisait croire qu’il connaissait mieux ton commerce que toi ? Comment pouvait-il savoir ce qu’il s’y passait, si tu ne l’avais jamais vu ici ? (A moins que sa forme n’ait été changée, au cours de plusieurs de ses visites inopinées.)
Milo Jang
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Âge personnage : 27 ans (10.05.1991) Hiboux postés. : 60 Date d'inscription : 04/07/2024Crédits : scarecrow.
Milo Jang
Hier à 20:28
La phrase est dite et il a presque envie de sourire. A la place, Newrose, très sérieux observe l’homme face à lui sans savoir s’il dit la vérité où s’il est très bon menteur. Face aux personnes qui travaillent avec Adrian, la plupart sont très bon menteurs, intelligents, sournois et capable de tenir un rôle des jours ou des mois pour survivre dans une ville différente. Certains parlent même plusieurs langues, sont capables de se créer du polynectar ou de se déguiser et de changer d’apparence. Il pourrait même se tenir face à Newrose en cet instant même, sans que ce dernier soit capable de le reconnaître.
Sceptique, Newrose fixe l’homme devant lui et ajoute : “Tu ne sais pas ouvrir les yeux, ça fait trois semaines qu’ils viennent dans cette rue et disparaissent en transplanant. La plupart terminent dans la cour juste derrière, s’il ne viennent pas ici, ils vont où ?”
L’assurance ne s’effrite pas tout à fait mais une petite voix insidieuse questionne Newrose sur la véracité de ses sources. Se pourrait-ils que ces hommes, les fidèles d’Adrian, soient dans une autre boutique ? Dans tous les cas, il garde la capuche de son sweatshirt fermement sur la tête, espérant surtout qu’ils ne l’ont pas reconnus. Peu de chance cela dit, il a su être discret.
“Tu n’as jamais vu d’hommes parler dans une autre langue que l’anglais ? Acheter des quantités inhabituelles ? Etre habillé trop chaud ? Se parler entre eux d’une manière étrange ou demander à ce que leurs achats soient dans des emballages particuliers ?”
Ce serait des indices de si les hommes transportent des marchandises illégales, par le biais de demandes un peu “étranges”. Il suffit d’enchanter un élément d’une créature magique en une tasse, un gâteau. Les artifices ne manquent pas et surtout, eux, ne manquent pas d’inventivité sur le sujet.
“Ils sont venus devant cette boutique, je les ai vu. La question est de savoir si tu bosses pour eux ou non.”
Lentement, il baisse la baguette, observant l’homme perturbé, mais toujours sur le quivive. “Ils sont plus dangereux que tu ne l’imagines. ça te parle vraiment pas ?”
Newrose Walsh
Eragon
Newrose Walsh
Âge personnage : 36 ans Hiboux postés. : 305 Date d'inscription : 12/01/2023Crédits : Alec