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i just burn it up now (takuma)

 :: Autour du monde :: Grande Bretagne :: — Angleterre
Dim 21 Juil 2024 - 21:45

✧.⭒ I just burn it up now.

( 10.05.2017 )
@Takuma Ishida Hayato
ootd ┆ ◃ II

Qu’est-ce que tu faisais pour tenir un tel niveau de bêtises ? Qu’est-ce que tu fichais, pour être aussi stupide ? Tu avais envie de te frapper la tête contre un mur. « Putain, mais c’est pas possible … » as-tu marmonné, en constatant l’étendue du désastre.
Quelle idée, aussi.
Pourquoi est-ce qu’il t’avait, soudain, semblé si intelligent de dépoussiérer l’étagère dans laquelle tu rangeais quelques étranges affaires ? Une de ces fameuses armoires à pharmacie d’époque, en bois et aux portes vitrées, que tu avais fixée au mur de ta boutique. Tu t’étais appliqué à la décorer de quelques autres fioles contenant liquides et cachets divers. C’était juste pour l’esthétique. (Mais tout de même, c’était pratique.) Est-ce que la meilleure des cachettes n’était pas celle sous les yeux de tous ?
Aujourd’hui, tu aurais aimé avoir un peu plus de jugeote.
Tu aurais aimé avoir prévu une solution de secours, surtout.

Dans un geste un peu nerveux, tu avais appuyé un peu trop fort sur la tablette à l’intérieur du meuble … qui s’était soulevée. (Mal enfoncée, une des chevilles de support s’était délogée de son emplacement, apportant une fragilité à l’ensemble.) A cet instant, la catastrophe avait commencé : tu avais effectué un geste paniqué pour rattraper l’un des flacons, en avais emporté deux autres avec tes paluches définitivement trop grandes. Un fracas avait alors retenti, et tu avais été contraint de contempler l’évidence : si tu avais réussi à en sauver deux, le dernier s’était écrasé au sol, y répandant, par la même occasion, son contenu.
S’il y en avait bien un qu’il ne fallait pas que tu casses aujourd’hui, c’était bien celui-ci.
La potion Tue-Loup.
Pourquoi est-ce que tu n’avais pas cherché à rattraper celui-ci, et laisser tomber les autres ? Pourquoi est-ce que tu avais été si con ?

L’angoisse, mêlée à la colère, avaient commencé à te tordre l’estomac. La pleine lune avait lieu le soir-même. Tes prunelles se sont déposées sur le meuble minuscule, comme pour te persuader que ce n’était pas vrai. (Tu n’étais pas assez bête pour confondre les flacons, hélas.)

Qu’est-ce qui te restait comme options ?

Tu pouvais peut-être tenter de rester enfermé dans l’arrière-boutique, mais sans la potion, tu craignais que la bête en toi n’attire trop l’attention. Avec une grimace, tu avais considéré le passage que vous aviez aménagé avec Takuma. Ce serait l’occasion d’essayer. Ce serait simple, rapide. En moins de deux, tu serais vers le garçon, pourrais discuter un peu, avant de t’éclipser. Pas besoin de t’aventurer sur le Chemin de Traverse, pas besoin de te soumettre aux contrôles à l’entrée. Simple, rapide, efficace. Tu fais la moue, pourtant. Ta dernière expérience - une dizaine de jours auparavant - ne t’avait pas semblé être des plus rassurantes : lorsque tu avais atterri dans la cave du Vaudelune, le boucan qui montait de la pièce d’à-côté t’avait clairement fait paniquer. Tu te souvenais des voix, des bruits, des arguments entre tout un groupe de gens qui sentaient les embrouilles. Tu avais farfouillé le plus silencieusement possible, pour trouver un peu de poudre de cheminette, qui t’avait finalement ramené dans ta boutique.

Est-ce que c’était une bonne idée, que de retenter l’expérience si vite ? (Malheureusement, ce n’était pas le genre de truc que tu pouvais facilement te procurer via Uber Eats.) Tu aurais pu proposer à Takuma de venir - et même lui offrir un café - mais … Mais c’était toi qui t’étais retrouvé dans cette situation - un peu comme un con. (Alors, ça te semblait plus logique de te déplacer.)

Avec un soupir, tu t’étais dirigé jusqu’à la cheminée. Tes lèvres avaient clairement articulé ta destination, avant que tu ne jettes la poudre. Dans un toussotement, tu t’étais retrouvé dans la pièce bordélique.
Un bruit avait alors retenti.
Des éclats de voix, encore - décidément, c’était une manie de foutre le bazar chez l’herboriste. Quelques éclats agressifs.
Comment est-ce que tu avais pu être aussi stupide ?
Si la boutique du nippon devait être encore contrôlée, est-ce que ce jour si particulier n’était pas une belle occasion ? (Pourquoi tu n’y avais pas songé ?) Tu avais ravalé tes grognements, avant de chercher le petit récipient dissimulé. C’était facile, non ? (Ce n’était pas comme si tu l’avais cherché quelques jours auparavant.)

Peut-être que tu aurais pu te souvenir, aussi, de faire attention en te relevant plutôt que de te manger la porte du meuble haut. « Ah put… » (Qu’est-ce que tu peux être vulgaire, quand tu es agacé.) A moitié assommé, tu te rappelles finalement d’un détail important. Tu n’étais pas supposé te trouver ici. (Et te taire aurait été une bien meilleure idée.) Pendant qu’une de tes mains te masse péniblement le crâne - si ça ne saignait pas, c’était un miracle - tu tends l’oreille : le silence semblait s’être fait, subitement.
Décidément.
Est-ce que tu étais toujours aussi gauche, ou est-ce que tu réussissais à maîtriser ton corps, parfois ?
Tu grimaces, retiens ton souffle, avant de finalement prendre la poudre d’escampette - rester ici ne te semblait pas être une bonne idée, tout comme y revenir pour les dix prochaines années.

« Le Brocant… » commences-tu à chuchoter, avant d’entendre un éclat de voix bien trop proche à ton goût. Tu jettes précipitamment la poudre de cheminette, disparaissant dans des volutes de fumées émeraudes. Le trajet n’est pas des plus agréables. La nausée te prendrait presque, tu peines à garder tes bras le long de ton corps, et tu te vautres pratiquement dans la cheminée d’arrivée. Tu fais trois pas précipités vers l’avant, te raccroches à un meuble qui n’avait jamais été là avant.

« Oh non. Pas ça. » marmonnes-tu, en regardant autour de toi. Est-ce que tu reconnaissais seulement l’endroit ? Clairement, il ne s’agissait pas de ta boutique. Tu pinces les lèvres, sens l’énervement monter. Tu pousses un juron, avant d’abattre tes paumes d’un geste rageur contre la porte du meuble. Peut-être que tu n’es pas tout seul. Ce serait la cerise sur le gâteau, sans doute. Tu tends l’oreille, encore, écoutes. (C’est surtout ton cœur qui bat à cent à l’heure que tu entends.) Est-ce que tu es vraiment tout seul ? A en juger par les aiguilles qui crochètent un plaid en autonomie dans un fauteuil, tu en doutes fortement. Si la maison était abandonnée, sans doute qu’il n’y aurait pas ce genre d’animation. Tu grimaces, te baisses un peu pour te diriger jusqu’à une fenêtre. Dans un jardin où se battent gnomes et pousses de courgettes, tu aperçois une grand-mère, occupée à butter des pommes de terre. Penchée, elle ne semble avoir entendu le capharnaüm que tu avais fichu. Tu souffles, presque soulagé. Et puis, tu reviens à la réalité. Tu sembles perdu dans l’Angleterre profonde : comment est-ce que tu allais faire pour rentrer ? (Et surtout, est-ce que tu allais réussir à te procurer une dose de potion Tue-loup ?)

Peut-être que tu pouvais repasser par le chemin que tu avais emprunté. Presque enchanté par cette lumineuse idée, tu reviens vers la cheminée. Tu repères presque immédiatement un pot posé sur le rebord. Vide. Tu fermes les prunelles, te fais violence pour ne pas balancer l’objet à l’autre bout de la pièce. Vraiment.

« Takuma … ? » murmures-tu finalement dans ton téléphone portable. Est-ce que tu avais seulement un autre choix ? « Ça va …? » articules-tu, tentant de te montrer le plus calme possible. « T’es occupé … ? Ou tu serais motivé pour une excursion … quelque part dans un coin paumé de l’Angleterre ? » ajoutes-tu, tout en vérifiant que la vieille sorcière était toujours consciencieusement occupée. « J’ai voulu passer mais … T’avais pas l’air très dispo et heu … disons que j’ai dû rater un croisement en rentrant ? Et que ma … hum … voiture … est en panne ? » énonces-tu. Tu étais complètement coincé, avouons-le, et tu n’étais absolument pas certain de vouloir passer ta soirée avec une parfaite inconnue - surtout s’il s’agissait d’une sorcière. « Ha et si jamais … Si jamais il te reste un peu de paracétamol .. parce que le tien fonctionne vraiment mieux que celui des Moldus et que t’as l’occasion d’en prendre … Ce serait plutôt cool aussi. Juste comme ça, hein~ » Ou sinon quoi ? Ou sinon, tu pouvais commencer à espérer que la campagne soit suffisamment profonde pour ne croiser personne jusqu’au prochain lever de soleil. Et que la petite vieille ne te repère pas.
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Milo Jang
Milo Jang
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Milo Jang
Lun 29 Juil 2024 - 12:59

Mercredi 10 mai -    @Milo Jang
- Elle n’est pas là j’vous dit.
- Et elle est où ?

Un genou au sol, les doigts entourant le bras bariolé d’une octogénaire, Takuma lui adresse un regard navré. Madame Bins, la cliente répond d’un petit sourire désolé. Habituée depuis des années, elle l’a rencontré fin 2015, lorsqu’il est arrivé à la boutique pour la première fois et que Zarang Sheikh, le propriétaire, ne l’accepte en tant qu’apprentis. Deux ans plus tard, c‘est Takuma qui porte ce titre, et à lui que s’adresse Madame Bins dès lors que les cicatrices de sa vieille Eclabouille de jeunesse s’inflamment davantage. Une récurrence qui, il l’a noté, est souvent plus marquée au abords de la pleine lune.
Une femme adorable, bien que le nid d’orvets installés sur sa tête l’ait quelque peu perturbé lors de ses premières visites. Une femme qui, après la perte de son fils et d’une partie de son audition, n’a nullement besoin de subir une descente de flics aussi musclée que celle dont il a écopé dix jours plus tôt. Et qui l’a privé de la présence d’une employée efficace doublée de sa petite amie, laissée marquée par l’agression sexiste et sexuelle d’un de ces connards notoires.
Ainsi à genou devant la vieille femme, Takuma sent le rouge lui monter aux joues et ses mains se crisper sur la peau ridée.

- Partie faire des crêpes à ses grands parents. Qu’est-ce que j’en sais ?! Écoutez, c’est ce que j’ai dit aux autres : c’est une amie, elle est venue pour aider et je doute qu’elle se pointe à nouveau vu la manière dont ça s’est passé. Si vous voulez fouiller ; fouillez. Le registre est sur le comptoir, l’arrière boutique est ouverte. L’escalier est casse-gueule, faites attention.

Le regard braqué sur les larges croûtes brûlantes de Mme. Bins, Takuma n’ose pas relever les yeux, conscient de dépasser très largement les bornes. La fois dernière, il est resté bloqué. Inerte et mutique. Cette fois, les mots lui échappent et tombent sans filtre.
Derrière ses mâchoires serrées, l’image de Caitlyn sous les assauts pervers du flic lui reste comme une marque au fer rouge.
Ça ; et la honte de ne pas avoir agit.

Pour éviter encore un instant le regard du policier et se contraindre au calme, Takuma échange quelques conseils avec sa cliente, lui applique un nouvel onguent dont il vente les mérites. Se remémorer son dossier médical lui permet de shunter une part de sa colère et si ses mains tremblent toujours lorsque la consultation improvisée touche à son terme, l’ancien Serdaigle a repris contenance.
Mme. Bins pose sa main sur l’une des siennes dès que le flic reprend. Et la gorge du garçon se noue en une boule d’épine.

- Ecoutez, l’intervention du mois dernier ne s’est pas réalisée au mieux. J’ai besoin que nous travaillions de concert cette fois-ci vous et moi.

Lèvres pincées, Takuma inspire, pose une seconde main sur celle de Mme Bins et lui répète la posologie de l’onguent avant de se redresser. Il jette un regard à sa guitare, tombée lors de la dernière descente de police, sur le registre, presqu’ignoré au profil de la jolie employée, et sur le petit sachet de bonbons, abandonné là par Caitlyn la dernière fois qu’elle a mis les pieds dans la boutique avant d’admettre les mâchoires serrées que cet emploi est dangereux pour elle et qu’elle se voit forcée de rendre son tablier.
Qu’y avait-il d’autre à faire que d’accepter ?

- Je vous montre l’arrière boutique ?

Lâche.. Susurre sa conscience.
Lâche.. Susurre-t-elle à nouveau lorsqu’il ferme finalement la boutique une demi-heure plus tard, les jambes flageolantes, les yeux humides et l’envie de se faire un fix chevillée au corps. Enfin seul.
Lâche.. Répète-t-elle encore, quand il sursaute, pris de court par son téléphone abandonné dans une doublure ensorcelée de sa poche.
Lâche.. Insiste-t-elle alors qu’il se souvient avoir senti son bracelet chauffer sur sa peau un peu plus tôt, signe enchanté que quelqu’un avait emprunté la voie de cheminette.
Et que lui, tout à sa peur contenue et sa rage disciplinée, a bien réussi à oublier en cours de route.

La sonnerie s’interrompt. Le téléphone portée à son oreille, déjà retranché dans l’arrière boutique.

« Takuma … ? »
Il acquiesce, et sa voix lui semble râpeuse et sèche tandis que l’herboriste se laisse tomber sur la plus haute marche de l’escalier de meunier qui, depuis l’arrière boutique, mène à l’étage.
« Ça va …? »
- Ouais ouais, bien. Paupières clauses, Takuma bloque une seconde sa respiration en passant une main à l’arrière de sa nuque et soulève ses cheveux bleu électrique. Et toi ? Il faut respirer pour parler. Alors il respire.
« T’es occupé … ? Ou tu serais motivé pour une excursion … quelque part dans un coin paumé de l’Angleterre ? »   La date ne lui échappe pas plus que la voix de Milo. Elle aussi est sèche. Elle aussi vibre davantage qu’elle le devrait. Un instant, il s’en fout. Un instant, il voudrait raccrocher et aller se vautrer sur le vieux canapé dans la pièce derrière lui. Non. Raccrocher et oublier le canapé. Raccrocher, tout lâcher, descendre dans rue, échanger quelques billets. Trouver une dose.
Ses paupières se ferment plus durement.
- Comment ça ? Téléphone calé à l’oreille, coudes sur les genoux, visage encadré par ses bras, Takuma se force à plonger une main dans sa poche pour en sortir une fleur de pavot des Andes qu’il fourre entre ses lèvres et mâche lentement.
« J’ai voulu passer mais … T’avais pas l’air très dispo et heu … disons que j’ai dû rater un croisement en rentrant ? Et que ma … hum … voiture … est en panne ? »
S’il grimace, c’est autant pour l’amertume du pavot que par les dires du lycanthrope.
Merde..
« Ha et si jamais … Si jamais il te reste un peu de paracétamol .. parce que le tien fonctionne vraiment mieux que celui des Moldus et que t’as l’occasion d’en prendre … Ce serait plutôt cool aussi. Juste comme ça, hein~ »
Double merde.
C’est un rire qui secoue sa cage thoracique et humidifie ses yeux.
- C’est couillon ce qui t’arrive… Sans relever le visage, Takuma sourit, sans trop savoir si c’est de la situation ou porté par le soulagement d’avoir quelque chose à faire plutôt que de céder à ses démons. Ou juste des hésitations qui portent à croire que Milo touche déjà du doigt les limites de sa métaphore. T’as une idée d’où t’es exactement ? Ce que t’as tapé sur le GPS ? Et en fourrant une nouvelle fleur de pavot, ajoute autant pour lui que pour Milo. J’t’apporte ça.
Et, un peu tremblant, se relève.
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Takuma Ishida Hayato
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Takuma Ishida Hayato
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Takuma Ishida Hayato
Dim 11 Aoû 2024 - 21:29

✧.⭒ I just burn it up now.

( 10.05.2017 )
@Takuma Ishida Hayato
ootd ┆ ◃ II

Est-ce que tu allais bien ? Est-ce que tu étais au top de ta forme ? « Comme dans un rêve. » lâches-tu, le sarcasme au bord des lèvres. Tu ne peux te retenir de ronchonner. Tu ne peux vraiment te contenir, alors qu’il ne t’avait, au fond, rien fait. Tu souffles un peu, fermes les paupières un instant, avant de finalement articuler, presque péniblement, les raisons qui t’avaient conduit à l’appeler. Est-ce qu’il n’était pas disponible pour venir te chercher ? Est-ce qu’il n’était pas tenté pour chambouler un peu l’organisation de sa soirée ?
Plus tu t’expliques, plus tu te sens stupide.
Le rire au bout du fil n’aide en rien : ton visage se tord dans une grimace, alors que tu fais tous les efforts du monde pour ne pas te mettre à sauvagement grogner. C’est couillon. « Mmh. » marmonnes-tu. (Peut-être que tu devrais te détendre un peu. Ça ne ferait de mal à personne.)

« T’as une idée d’où t’es exactement ? Ce que t’as tapé sur le GPS ? » Qu’est-ce que tu avais tapé, hein ? Qu’est-ce qu’il te raconte, surtout. « Je sais pas où … » commences-tu. Puis, la lumière se fait. Tu mets quand même encore deux secondes avant de pleinement comprendre où il venait en venir, puis réalises qu’il entrait, tout simplement, dans ton jeu. « Ah, heu … » Tu as besoin de réfléchir, quelques secondes. « J’ai commencé à donner le nom … A entrer le nom de la boutique, mais je me suis arrêté … Avant la fin .. » C’est vraiment crétin, hein ? « J’ai dû dire le Brocan ou le Brocante, quelque chose comme ça … » Est-ce que c’était ça ? « A moins que la commande vocale n’ait entendu que le Broc ? » t’interroges-tu, avant de regarder autour de toi. Est-ce qu’il y avait seulement un indice un peu plus précis ?

« Ah mais j’ai peut-être Google Maps. » C’est un éclair de génie, ça, non ? Est-ce que ça n’allait pas vous aider un peu plus ? « Attends, bouge pas. » t’entends-tu dire, alors que tu détaches le téléphone de ton oreille, pour aller ouvrir l’application contenant la précieuse carte … qui ne semble t’afficher qu’un vieux carré jaunâtre. « Fais chier. » t’entends-tu râler. « J’suis en edge … ça va jamais charger. » Quel cauchemar. (C’était déjà un miracle que tu captes à l’intérieur, à bien y réfléchir.) Comment est-ce qu’elle faisait pour survivre, la mamie ? Pour avoir des nouvelles de ses amis ? Avec les hiboux, peut-être. « Elle a même pas le wifi. » râles-tu. En même temps, à quoi tu t’attendais ? L’occupante de la maison aurait pu être ta grand-mère. « Mais c’est genre … Une maison … de mamie … en pleine campagne … avec une sorcière dehors … en train de jardi … » commences-tu, tout en te dirigeant vers la fenêtre.

« Aish … » murmures-tu soudain. Est-ce que tu voyais ce que tu voyais ? (Ou plutôt, est-ce que tu ne voyais plus ce que tu voulais ? « Te laisse. » murmures-tu en raccrochant précipitamment. Tu fourres le téléphone dans ta poche, à l’instant où tu entends la porte d’entrée se refermer. Merde.
Si mamie est à l’intérieur, comment est-ce que tu vas t’en tirer ? Tu essaies de calmer tant ta respiration que ton palpitant qui s’emballe, alors que tu cherches du regard, désespéré, une solution. L’étage ? Tes prunelles jugent l’escalier qui grinçait rien qu’à le regarder. Ça aurait été bien d’y songer il y a dix minutes, mais maintenant ? Ce n’était peut-être pas une si bonne idée. La cuisine ? Si jamais elle avait envie de se faire une tisane, tu serais découvert. Tu ouvres la première porte qui se trouve à ta portée : sa chambre. C’est pire encore, mais tu n’as pas le temps d’avoir une meilleure option : voilà que tu plonges sous le lit, où gisaient paisiblement bien trop de moutons.

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Milo Jang
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Milo Jang
Lun 19 Aoû 2024 - 12:47

Mercredi 10 mai -    @Milo Jang
« Comme dans un rêve. »   Les doigts agrippés dans ses cheveux, Takuma grimace son amusement, incertain de rire de lui-même ou pour le sarcasme évident de Milo. L’ensemble résonne et se répond et la situation a de quoi être moquée, voilà tout. Plus encore au vu des grognements agacés de Milo qui semble bien parti pour l’envoyer chier alors même qu’il l’appelle à la rescousse. Ou peut être justement parce qu’il l’appelle à la rescousse. Et en vérité, n’importe quelle excuse serait bonne à prendre pour l’ancien Serdaigle qui, très égoïstement, a justement besoin de ça, d’une distraction quelconque pour se sortir de sa propre peau, de ses réflexions dangereuses et de ses envies malsaines.
Et tout à ses râleries, son interlocuteur lui semble bien perdu lorsque Takuma lui demande ce qu’il a entré dans le GPS, entrant totalement dans son jeu pour reprendre les mêmes codes de son pieux mensonge. Inquiet qu’ils soient écoutés ? Sans doute. Au vu des arrestations arbitraires de l’état Takuma ne peut que lui donner raison. D’autant plus étant donné les dernières descentes dans sa boutique et le risque que Caitlyn finisse sous le joug de la Police Magique… et que son statut lycan soit révélé. Une angoisse, donc, qu’il partage sans mal.
« Je sais pas où … »   Et il s’arrête. Réalise. « Ah, heu … »   Takuma esquisse un sourire en coin, un peu las. Tout en grattant l’intérieur de son coude sans y prendre gare. « J’ai commencé à donner le nom … A entrer le nom de la boutique, mais je me suis arrêté … Avant la fin .. »  
- Ok.. A son tour de marmonner, déjà persuadé que ça ne va pas être si simple que ça de le ramener à bon port.
« J’ai dû dire le Brocan ou le Brocante, quelque chose comme ça … »
Ce qui réduit le champ des possibles.
« A moins que la commande vocale n’ait entendu que le Broc ? »
Ah. Ce qui réduit un peu moins le champ des possibles.
- Hm.. Pas simple..
« Ah mais j’ai peut-être Google Maps. »
- Ah pas con !
« Attends, bouge pas. »  
- Je bouge pas..
« Fais chier. »
- Ah ?
« J’suis en edge … ça va jamais charger. »
- Eh merde..
« Elle a même pas le wifi. »  
- Etonnant… Il grince un nouveau sourire. Si Milo a attéri là-bas c’est qu’il y est passé par réseau de cheminette, donc qu’il se trouve dans un lieu sorcier, donc que la wifi n’est pas leur première préoccupation. Ou du moins cela dépend des générations et de leur assendance.
« Mais c’est genre … Une maison … de mamie … en pleine campagne … avec une sorcière dehors … en train de jardi … »   Land ? « Aish … »  
- Milo ?
« Te laisse. »  

- Merde ! Mais Takuma n’a même pas le temps de pester que la sonnerie du téléphone lui répond par trois bip traînants, bien moqueurs de sa situation. Une seconde encore, il se retrouve à fixer son téléphone de ses yeux ronds, la mâchoire serrée et l’air circonspect. Quelques secondes, en vérité, s’il fallait être honnête, avant de se redresser d’un bloc, fourrer son téléphone dans sa poche arrière et redescendre les marches en trombe.
Une dernière vérification de la porte avant, et il transplane.

Dans l’arrière boutique, derrière la porte dérobée. Ainsi, si jamais qui que ce soit le regardait au travers des larges vitres du Veaudelune, Takuma pourrait répliquer être simplement rentré chez lui, secoué par le traitement qui a été le sien. De sorte, surtout, à ne pas disparaître dans l’arrière boutique, au niveau des étagères et des meubles de stockage, afin d’en garder les lieux secrets.
Ainsi dans la petite pièce cachée, les talons plantés dans la terre battue sans doute creusé au moyen âge dans le sillage du Chemin de Traverse, Takuma ignore les barils de bois vieillis, les vieilles potions cassées et les malles trouées ; à la place, il se saisi du petit pot recouvert de poussière dans lequel est caché la poudre de cheminette. Rien ici ne sous-entend l’usage fréquent des lieux et encore moins le stockage dans l’une des malles abîmées de salles magiques et de tue-loup proprement entreposé.
Sans un regard au reste, le jeune homme se salle dans la cheminée dont les cendres ne semblent pas avoir été déplacées depuis près d’un siècle, et tente un premier voyage.

- Broc !

A peine a-t-il disparu que la poussière a retrouvé sa place sur le petit pot. Ses traces de pas effacées dans la cendre.
Lorsqu’il touche terre, manquant de basculer en avant, Takuma se retrouve face à plusieurs box dans lesquels sombrals et hypogriffes en pleine collation le fixent avec un air incertain.

- Nope !

Demi-tour.

- La brocante !

De nouveau, les flammes l’engloutissent et l’éclat verdâtre lui reste imprimé sur les rétines lorsqu’il apparaît en arrière de petites tables recouvertes de napperons autour desquelles de nombreux sorciers flânent, leurs robes traînant au sol. Personne ne se retourne.

- Pardon ! Erreur.

Nouveau rebrousse-chemin.

- Brocant
Rien.
-  Sérieux ? Brocan ?
Eclat vert, sol vertigineux. Une prairie où un nuage de feuilles rousses se soulèvent hors du sol pour l’accueillit.
- Mais merde !
Bis répétitas.
- Le brocant ? Les flammes, de nouveau, l’avalent.

Et le petit salon d’une maison typique des highlands se forme sous ses semelles couvertes de suie. Mobilier de bois, plumeau en action sur quelques cadres vidés de leurs propriétaires, et le regard d’un gnome dans le jardin.

Mieux. Bien mieux.

- Tu vas voir de quel bois je me chauffe !!

Dans une réaction aussi immédiate que stupide, Takuma se jette sous la table et file en arrière du canapé à instant même où les jambes couvertes de bas chaire épais lui passent devant le nez. Une seconde encore il est certain qu’ils s’approchent de lui mais la sorcière trace droit vers le jardin, baguette et seau à la main. Ce détail, le jeune homme ne l’aurait sans doute pas capté s’il n’avait pas laissé sa tête dépasser d’un rien, se rendant rapidement compte que si la grand mère ne lui avait pas fait dos, elle l’aurait vu sans le moindre doute possible. A vrai dire, il est certain qu’en entrant dans la pièce, elle le verrait.

- Milo ? Il n’y a qu’un souffle qui passe ses lèvres tandis que le japonais se redresse sans quitter l’ouverture des yeux. T’es là ? quelques pas le poussent hors de sa cachette et à peine a-t-il le temps de balayer les lieux des yeux et de jeter un coup d’oeil à son téléphone - edge, bingo - que les râleries de la petite vieille aux larges bouclettes lui parviennent de nouveau. Il se fige, grince des dents, arrondit les yeux.

- Si c’est comme ça on va passer aux choses sérieuses toi et moi ! La voix se rapproche.

Tour d’horizon : cuisine, chambre entrouverte, placard du séjour.
Trois battements de coeur pour prise de décision.
Quatre bruits de pas. Dont deux de la propriétaire.

Le reste se confond : cinq enjambes, la porte qu’il manque de se prendre, la poignée qui le frôle, l’édredon qu’il soulève pour le laisser retomber le long de son épaule gauche.

Et contre la droite… une autre épaule.

Yeux ronds, à peine faits à la semi-pénombre sous le matelas, Takuma ramène le regard sur ce qui aurait pu être un corps si ce dernier n’était pas proprement brûlant contre sa peau.

Milo.
Qu’il dévisage tandis que les pas de la grand mère la ramène, toute bougonne, dans la chambre.

Sans un mot, il lui adresse une grimace et se crispe en se collant davantage, tandis que les talons claquent à quelques centimètres d'eux.
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Takuma Ishida Hayato
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Takuma Ishida Hayato
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Takuma Ishida Hayato
Sam 31 Aoû 2024 - 23:38

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( 10.05.2017 )
@Takuma Ishida Hayato
ootd ┆ ◃ II

Dans quelle situation t’étais-tu fourré ? Comment pouvait-on être, à ce point, un boulet ? Incapable de donner des indications claires à ton acolyte, voilà que tu te retrouves obligé de te planquer, alors que la grand-mère fait irruption dans le salon.
Si elle te découvre, qu’est-ce que tu fais ?
Si elle ne te découvre pas, mais que tu n’arrives pas à sortir de là, qu’est-ce que tu fais ? Un instant, la peur te noue l’estomac. Le plus sensé serait peut-être de sortir de sous le lit, au risque qu’elle te surprenne, et de courir le plus vite possible à l’extérieur. Avant de te transformer. Mais une fois transformé ? Est-ce que tu n’aurais pas l'irrépressible envie de revenir de là d’où tu venais ? Est-ce que tu ne tenterais pas de la dévorer ? Et si, par-dessus le marché, Takuma débarquait ? (L’idée que tu puisses le mettre en danger ne semblait t’effleurer l’esprit que maintenant.) Est-ce que vous n’alliez pas vous retrouver dans un affreux remake du petit chaperon rouge ?

Au loin, un bruit parvient à tes oreilles affutées. Et puis, le cri de la mamie. Putain. Tu grimaces.
S’il arrivait quelque chose à Takuma par ta faute, est-ce que tu te le pardonnerais ? « Si c’est comme ça on va passer aux choses sérieuses toi et moi ! » Merde, merde, merde. Devais-tu bondir de sous le lit ? Devais-tu te jeter sur la mamie, et profiter de l’effet de surprise pour … Pour quoi, au juste ? Takuma se promenait-il avec sa baguette, prêt à stupéfixier quiconque se trouvait sur son chemin ? Seriez-vous capable de vous échapper tous les deux ? Pour aller où ? Une fois que vous seriez dans la cambrousse, qu’est-ce que vous alliez faire ?

Te voilà prêt à te relever, à finalement tenter le tout pour le tout. Puis, les pas se rapprochent. Ils se font plus nombreux. Tu n’as pas vraiment le temps de réagir qu’une odeur familière, accompagnée d’un corps, vient partager l’espace à tes côtés. Takuma.
Il t’avait trouvé.
Un instant, un sourire de bienvenue décore tes lèvres, avant de se transformer en grimace. Voilà que l’odeur de la mamie se faisait plus forte. Tu l’entendais, aussi, ronchonne, s’avancer dans la chambre.
Inquiet, tu jettes un regard au tatoué. N’était-elle pas après lui ? Maintenant que vous étiez tous les deux sous le lit, n’allait-il pas être plus compliqué de lui échapper ? Certes, elle ne pouvait peut-être pas se baisser avec toute sa souplesse d’antan, mais elle pouvait sans doute être plus rapide que vous si vous deviez sortir de là-dessous.

Et là-dessous, il y a la poussière. Celle qui, soulevée à nouveau par Takuma, semble se faire un malin plaisir à venir te taquiner le museau. Tu fronces le nez, essaies de toutes tes forces de retenir l’éternuement qui menace de s’échapper.
Cette fois-ci, c’est définitivement fichu.

Un énorme fracas métallique se fait alors entendre dans le jardin, avant que l’halmeoni ne reparte en hurlant. Pour combien de temps ?
A peine a-t-elle quitté la pièce que tu éternues, t’éclatant au passage le sommet du crâne dans le montant du lit. « Mais putain de merde ! » craches-tu, alors que la porte d’entrée claque avec fracas. « Ah bordel … » souffles-tu, en reniflant légèrement. « C’était pas toi qu’elle essayait de buter ? » demandes-tu finalement, en jetant un regard à Takuma. « J’sais pas trop dans quoi je t’ai embarqué mais … merci ..? » réussis-tu tout de même à souffler, les nerfs toujours un peu à fleur de peau.
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Milo Jang
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Milo Jang
Jeu 12 Sep 2024 - 16:53

Mercredi 10 mai -    @Milo Jang
Son coeur avait manqué d’exploser dans sa poitrine en tombant nez à nez avec Milo. Souffle coupé par la surprise, peau surchauffée et myocarde à mille à l’heure : il tenait du miracle qu’il réussisse à contenir sa respiration au plus bas niveau.. Plus que du miracle en vérité, de l’expérience. Ni sa première situation stressante, ni la dernière fois qu’il serait au mauvais endroit, au mauvais moment. A ce stade, cela tenait presque de la tradition séculaire.
Et pourtant, pourtant, en rencontrant le corps brûlant de Milo son le lit, Takuma ne peut que se rendre à la conclusion : son cœur pulse à ne plus en pouvoir. Le jeune homme se presse contre le second en entendant la vieille au loin se rapprocher d’un pas vif. Même réflexe, même air concédé à défaut de savoir faire mieux. Et même mimique inquiète, typique de deux cons plantés sous un lit à tenter d’éviter le regard du croque-mitaine. Tout une culture à revoir.
Même sourire entendu, aussi ; qu’ils croisent en se regardant, mi dépités mi soulagés de s’être retrouvés.

A peine ont-ils le temps de se souhaiter la plus étrange des bienvenues que le visage de Milo perd de son semblant de légèreté. Crispé, son regard pers derrière Takuma, droit vers les portes menant à l’extérieur. L’information est claire : elle revient. Et si Takuma se contorsionne pour se rapprocher encore de Milo, quitte à le compresser pour s’assurer de ne pas avoir une demi-fesse en dehors du lit, il tire comme il le peut un coin de l’édredon pour le faire retomber sur les rebords du matelas et donc les dissimuler davantage. Une bonne idée qui pourrait ne pas en être une si tant est que la femme soit une obsédée du ménage.
Cette pensée lui parvient en météore. Le temps d’une fraction de seconde, Takuma avise tout à la fois les traits de Milo qui se tordent sous le coup de la poussière et les détours de son imagination qui les voit déjà face à une grand mère en train de refaire le lit.
Peut être pas son meilleur move, donc.
L’ensemble des réflexions ne prend qu’une seconde, et celle d’après, les deux garçons se retrouvent serrés l’un contre l’autre et de deux doigts, Takuma pince le nez de Milo en lui faisant les gros yeux. En un mot comme en cent : parfait
L’échange ne dure pas et le japonais éclaterait bien de rire tant le simple fait de tenir son arrête de nez a quelque chose de commique. Mais à la place, il se fige en entendant les bruits de pas de la vieille se rapprocher. Un pas, deux, trois. Des jurons étouffés et un charabia baragouiné en semblant mâchonner quelque chose. Un, deux, trois. Elle pourrait remettre l’édredon !! A deux pas d’eux, la femme se fige et Takuma, doigts sur le nez de Milo, se crispe avec elle en arrondissant les paupières d’angoisse.
Va justifier une connerie pareille.  
Bonjour madame nous étions là pour… les mites ! Il y a un nid, là, juste en dessous.

Un bruit à l’extérieur la fait pourtant rebrousser chemin et si Takuma lâche Milo, il n’arrive pas à tout à fait à se contorsionner pour voir jusqu’où elle s’est écartée. Tourné vers l’encadrement de la porte sans réussir à distinguer la femme, l’ancien Serdaigle n’imagine pas le retour menaçant de l’éternuement.
Il claque alors violemment dans son dos, et dans un sursaut, son crâne accompagne celui de Milo droit dans le sommier.
Deux boulets, en somme…
Mais ensembles !

« Mais putain de merde ! » Siffle l’autre tandis que Takuma laisse retomber son front sur le sol poussiéreux dans un grognement douloureux. Ou agacé. Ou les deux. « Ah bordel … »   Il renifle. Et Takuma s’autorise un geignement court et étouffé. « C’était pas toi qu’elle essayait de buter ? » En levant un sourcil, le jeune homme aux cheveux bleus redresse le regard vers son voisin.
- Quoi ?! Mais non elle court après un truc dehors je crois.. Cette conversation qu’ils ne pensaient pas avoir…
« J’sais pas trop dans quoi je t’ai embarqué mais … merci ..? »   C’est sans doute idiot, mais les remerciements le surprennent et le touchent, s’accrochant quelque part dans le vide électrique laissé par la police magique et ses manières plus que discutables.
D’une paume sur son épaule, Takuma tranche : “De rien.” Et désigne la porte de la chambre “Mieux vaut se barrer d’ici..” Nouvelles contorsions pour sortir sa baguette, attraper le poignet de Milo. “Je nous fais transplaner ! Avant qu’elle appelle les flics..” Avec qui ils n’ont que des rapports forts mitigés.
Baguette donc. Moulinets sous le sommier. Magie. Tant d’étapes pour un résultat parfaitement nul : rien ne se passe.
- Merde ! Ya un sort de protection ! Chose assez habituelle si l’on compte le non désir de voir n’importe qui débarquer chez soi à des heures impromptues.
Du genre… des gens comme eux.
Une grimace sur le visage, Takuma engage sa sortie de sous le lit : “On va avoir tout le loisir de méditer sur nos conneries respectives, mais pour ça, ‘faut qu’on trouve moyen de sortir de chez elle.” D’une poussée, il s’extirpe de sous le lit et s’accroupit en tendant l’oreille. “T’arrive à savoir si elle est loin ?”
A peine a-t-il le temps de prononcer cette phrase qu’un gnome apparaît dans le salon, dérape comme ils l’ont sans doute respectivement fait quelques instants plus tôt, et s’engouffre dans la chambre. Avant de figer face aux deux humains qu’il n’a sans doute pas plus anticipé qu’eux.

La seconde suivante, les jurons de la vieille femme se font entendre au loin… et le gnome se précipite dans le t-shirt de Milo.
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Takuma Ishida Hayato
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Takuma Ishida Hayato
Mer 18 Sep 2024 - 17:47

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@Takuma Ishida Hayato
ootd ┆ ◃ II

Tu vas éternuer. Tu sens la catastrophe arriver, mais voilà que deux doigts viennent te pincer le nez. Tes yeux s’écarquillent sous la surprise, quand bien même tu soulignes l’effort pour t’empêcher d’éternuer. Alliez-vous seulement y arriver ? La situation, atteignant un certain comique, semble frôler le drame. Tu te mords les lèvres de toutes tes forces, puis, la vieille femme semble s’échapper de la pièce à la poursuite d’un troisième assaillant. Cette fois-ci, tu ne tiens plus : l’éternuement t’échappe, tout en conduisant ton crâne à s’exploser dans le sommier. La douleur te fait voir trente-six chandelles, alors que tes lèvres laissent échapper des jurons.

L’énervement presque passé, tu sembles enfin te recentrer sur la situation autour de vous. Pourquoi n’étiez-vous pas encore assassinés ? Est-ce que la grand-mère n’était pas à votre recherche ? « Quoi ?! Mais non elle court après un truc dehors je crois.. » Un truc dehors. « Hein ? » articules-tu, surpris. Un soupir presque soulagé affaisse tes épaules, avant que tu ne finisses par remercier l’homme d’être venu te chercher. Tu ignorais l’issue de votre aventure, mais tu pouvais tout de même te montrer reconnaissant. Une main vient taper ton épaule, avant que le garçon aux cheveux bleus ne te propose de vous faire transplaner.
Parfait.
En voilà, une solution. Un tour de magie, et tous vos soucis seraient réglés. Ça t’allait plutôt bien, alors, tu n’hésites pas deux secondes avant de t’accrocher à Takuma, pour être certain qu’il ne t’oublie pas. (Sait-on jamais.) Tu le vois murmurer quelques paroles, faire quelques moulinets de bras. Ton cœur s’accélère à l’idée de la fin de l’aventure puis … rien. Est-ce que vous n’étiez pas supposés être arrivé quelque part ? Pourquoi est-ce que rien n’avait changé ? « Merde ! Ya un sort de protection ! » « Ah putain. » Qu’est-ce que vous alliez faire, alors ? Rentrer à pied ? Le Japonais marmonne que vous auriez le temps de méditer sur vos bêtises respectives, mais qu’il fallait avant tout sortir d’ici. « Par la porte ? » proposes-tu finalement, comme s’il s’agissait-là d’une évidence. Tu suis Takuma à la sortie de sous le lit, pour ensuite épousseter tes vêtements. « T’arrive à savoir si elle est loin ? » entends-tu. Tu commences à renifler, as à peine le temps de tilter que tu sentais une odeur plus forte qu’une autre que déjà, un bonhomme haut comme trois pommes débarque dans la pièce. Surpris, tu écarquilles les yeux, avant d’entendre, en fond, la voix de la vieille sorcière.

Puis, il y a ce gnome qui fonce dans ta direction. Tu n’as pas le temps d’esquisser le moindre mouvement que déjà il saute sous ton tee-shirt, t’arrachant un hurlement. « AH ! » Te voilà en train de gesticuler dans tous les sens, incapable de te souvenir de si cette chose était dangereuse ou non. Après tout, tu avais toujours vécu dans les quartiers de Londres, et même lorsque tu vivais encore chez tes parents, les gnomes ne s’aventuraient jamais jusqu’à la maison.
« QUI EST LÀ ? » Cette fois-ci, c’était fichu. C’était la fin, même. Tu adresses un regard absolument désolé à Takuma, alors que tu tentais toujours de te débarrasser du mini-monstre. Vous aviez presque eu une belle vie, en soit. Elle n’avait pas été si mal - brève, mais pas si mal - et tu avais été heureux de l’avoir connu. (Peut-être que l’autre asiatique ne partageait pas ton avis, mais tu n’avais pas le temps de t’en inquiéter.)

« La fenêtre ! » t’écries-tu soudain, en te précipitant vers le puits de lumière. L’un de tes bras avait fini par soutenir le gnome, qui férocement cramponné à ton haut, semblait te prendre pour sa maman koala. Tu actionnes la poignée d’un mouvement brusque, avant de te jeter au travers de l’ouverture, sans même regarder la distance qui te séparait du sol. Après tout, tu avais vu un escalier en arrivant, non ? (La chute ne pouvait pas être si effroyable, n’est-ce pas ?)
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Milo Jang
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Milo Jang
Mer 25 Sep 2024 - 15:00

Mercredi 10 mai -    @Milo Jang
L’ensemble va très vite. Le gnome fonce droit sur Milo avant même que Takuma n’ait le temps de réagir. Un battement de paupière, pas plus, et la bestiole a disparu dans son t-shirt lui arrachant un hurlement qui laisse le japonais mains tendues vers lui, tous muscles tendus.
Et le regard qui part vers la porte lorsque la voix de leur hôte résonne dans tout le domaine.
Retour vers Milo et son regard navré, mains agrippées sur la petite créature pour tenter de l’arracher de sous son haut.
Ping pong visuel vers la porte.
Et le marbre dans son organisme autant que ses neurones. De la glu venue empoisser ses synapses.

« La fenêtre ! » Un arc électrique ville ses nerfs et Takuma pivote vers Milo qui ouvre les battants d’un geste et… disparaît.
Le temps d’un battement de coeur, alors que ses pieds poussent sur le sol pour sen arracher et rejoindre à son tour la fenêtre, l’ancien Serdaigle se rend compte de toutes ces fois où il a été le premier à réagir. Le premier à sauter en ignorant les risques, le premier à jouer avec le feu, le premier à s’amuser d’une situation infernale. Clairement pas celui qui reste immobile.
C’étaient des jeux alors, songe-t-il en prenant appuis sur le chambranle.
C’est une guerre à présent, qui les dévore les uns après les autres. Une pensée qui se disloque à l’instant où son corps bascule dans le vide et que ses yeux s’écarquillent. Sous lui, ce sont des toits enchevêtrés. Milo glisse déjà de l’un à l’autre, manquant de se prendre les murs arrondis d’une petite tourelle penchée dépassant des toits comme un pissenlit d’une pelouse. Ils se trouvent au quatrième étage, au moins ! Et à son passage, les tuiles sautent et laissent un vide dans lequel on aperçoit la structure de la toiture.
Une réalisation qui lui prend quelques secondes alors que lui-même percute les tuiles à son tour et dévale la pente.
- Accio ba-a-lais ! Acci-iiiooOooo !! Une butée le fait basculer sur l’avant et l’emporte en roulé-boulé jusqu’à l’étage du dessous d’où il glisse plus vite encore.

Incapable de se rattraper et persuadé de voir le toit onduler sur son passage - un sort structurel, sans doute… ou une protection pour empêcher aux chats et oiseaux du coin l’accès des lieux - Takuma réussit cependant à stabiliser sa chute. Le temps de voir l’extrémité du dernier toit et, en dessous, le jardin de la sorcière. Et surtout, Milo qui chavire par dessus.

- Aresto moment.. Sa paume se prend dans un clou dépassant de la surface et la douleur cuisante file le long de son avant bras. AaAaum Pas plus de réussite, bien sûr, pour ce sort : Milo bascule. Et lui avec, quelques fractions de secondes plus tard.

Le sol le percute. Il en a la vision bien avant de sentir la pulsation brutale dans son poignet droit et le pincement inquiétant dans ses jambes. Quant à son coude, il jurerait de l’avoir sentit s’enfoncer jusqu’à sa rate. A minima.

- ‘ebout.. Marmonne-t-il cependant, gueule dans l’herbe et soulevant une motte de terre au passage. Autant pour lui-même que pour Milo. Sans doute même davantage pour lui-même, en vérité.

Quelque part dans ses cellules, se réactivent le mode “fuite”. Celui qui le faisait s’enfuir en entendant siffler le signal quand il vivait dans la rue, qui le poussait à sortir sur les corniches des toits de Poudlard après avoir fouillé l’un des bureaux des salopards psychopathes qui avaient pris possession des lieux et qui murmurait toujours à son système limbique d’avoir deux ou trois plans de secours. Juste au cas où.

Son genou crisse et son crâne pulse lorsqu’il se relève. Gérable. La douleur est en revanche violente dans son poignet. Un coup d’œil pour trouver sa baguette, envoyée valsée non loin de Milo.

- Ma baguette ! “demande”-t-il - non sans un filet terreux lui échappant des lèvres - en la désignant à l'anglais, à l’instant même où un sort rouge atteint un banc non loin d’eux. Malgré leur réflexe commun (je pense ?) de baisser la tête, c’est bientôt sur ses jambes que Takuma se remet attrape sa baguette de la main gauche enclenche la seconde.

- Cours cours cours cours cours cours COUUURS

Un mantra qui les accompagnera en détalant au travers du jardin, droit vers le champ en arrière de la maison.  
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Takuma Ishida Hayato
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Sam 12 Oct 2024 - 22:06

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@Takuma Ishida Hayato
ootd ┆ ◃ II

Avais-tu seulement réfléchi ? Non. Tu as un hoquet surpris lorsque tu te retrouves sur le toit - et non en vrac tout en bas. Pour autant, tu ne tergiverses pas plus longtemps - il ne fallait pas - et t’élances sur les tuiles, ton petit koala toujours agrippé contre toi. « Ah putain ! » brailles-tu de frayeur, lorsque ton pied glisse sur une pente, tandis que tu évites une tourelle. Tu te rattrapes. Tu ne sais pas comment, mais tu ne sembles te rompre les os tout en bas.

Tu réussis à descendre d’un étage - tout en entendant Takuma vociférer tu ne sais quoi - toujours sans comprendre vraiment la structure de la maison. Est-ce que le toit n’ondulait pas sur votre passage ? Tu n’as pas le temps de réfléchir au pourquoi du comment : il te semble apercevoir une fin. Une fin que ton cerveau n’avait pas anticipé. Surpris, tu bascules sur l’avant, emporté tant par ton fardeau que la vitesse - et le manque de stabilité de la surface sur laquelle tes pieds reposaient, soyons honnêtes.

Le sol. C’est sur le sol que tu t’éclates rapidement. Tu avais juste réussi à te retourner un peu pour ne pas écraser le gnome contre toi. Ton épaule s’était enfoncée dans la terre, t’arrachant un gémissement. Est-ce qu’elle était démise ? Est-ce que tu t’étais cassé un truc ? « Ah … » grognes-tu, lorsque Takuma marmonne qu’il fallait se lever. Non. Tu n’es guère motivé. Est-ce qu’il ne fallait pas plutôt vous mettre en position latérale de sécurité ?
Est-ce que vous aviez seulement le temps ?

Le garçon te demande sa baguette. Ton regard cherche un instant la direction qu’il t’indique, avant que tes lèvres ne poussent un cri de panique, lorsqu’un sort s’encastre dans un banc non loin de vous deux. « Mais elle est tarée ! » piailles-tu, tout en te penchant pour récupérer le bout de bois du Japonais. Le garçon aux cheveux bleus ne tarde à l’attraper, avant de t’exhorter à courir. « SANS BLAGUE. » gueules-tu, tout en t’élançant à ses côtés. Avais-tu seulement envisagé l’idée de revenir sur tes pas pour lui demander des pansements et du thé ? « PAS EN LIGNE DROITE ! » Pourquoi ? Parce que c’était toujours comme ça que les gens mourraient dans les films, non ? En courant en ligne droite. N’ayant clairement pas envie de finir comme un Stark dans Games Of Throne, tu intimes tes jambes de tout donner, essayant d’oublier ton épaule qui espérait se faire remarquer.

Avais-tu déjà traversé un champ aussi vite ? Pas sous ta forme humaine. Qu’est-ce qu’il y avait devant vous ? Un bosquet.
Le cœur au bord des lèvres - et les poumons guère plus loin - tu n’arrêtes ta course qu’une fois à couvert des arbres. « J’vais crever. » déclares-tu, d’une voix faible, alors que tes genoux ploient sous ton poids. Haletant, tentant de retrouver un minimum de décence, tu finis par réaliser que tu tenais toujours le gnome contre toi. « C’est … p’t-être mieux si tu lâches, toi. » confesses-tu à la chose, tout en essayant de la remettre sur le sol. (Après tout, tu ne donnais pas cher de sa peau à la nuit tombée.) « Ça … Ça va ? » demandes-tu en relevant la tête, tout en tentant de te débarrasser du gnome, qui ne semblait toujours pas motivé à t’abandonner. « Elle va pas foutre le feu à la forêt, si ? » demandes-tu, tout en regardant en arrière. « Elle oserait pas s’aventurer jusqu’ici ? »
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Milo Jang
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Milo Jang
Jeu 17 Oct 2024 - 13:32

Mercredi 10 mai -    @Milo Jang
Son cœur explose dans sa poitrine et Takuma s’élance. Pas en ligne droite, donc, puisque Milo le lui hurle. Il en rirait presque. A deux doigts de s’imaginer Rickon Stark. La neige en moins. A deux doigts de se dire qu’il aurait dû faire comme le gosse ne l’a pas fait : piquer le carquois. Entendre ici : la baguette de l’octogénaire. Ainsi se trouvent-ils à détaler comme des lapins, quelques mottes de terre se soulevant ici et là sur leur passage, pulsant chaque fois plus fort l’adrénaline dans leurs veines. Une chance que la cataracte et l’arthrite ne jouent en leur faveur !
Le champ est vite avalé. L’air manque mais tous deux ne s’arrête, à la limite de l’effondrement, qu’une fois à couvert d’un bosquet dont les ombres les avalent tous deux. A distance, hors de vue, les sorts s’arrêtent enfin. Ou bien ont-ils cessé depuis un moment, mais emportés par la panique, ni Milo ni lui n’y ont prêté la moindre attention ? Va savoir.
Toujours est-il que ses jambes le lâchent dès qu’il voit son camarade s’écrouler, comme si ses nerfs n’attendaient qu’une chose pour le trahir : que l’autre lâche.
« J’vais crever. »
En acquiesçant, Takuma manque de se laisser retomber. Seule la crainte de ne plus réussir à se lever l’empêche de s’écrouler dans les fourrés. Souffle court, il se courbe pour poser les paumes sur ses cuisses et reprendre sa respiration. Un arc de douleur se rappelle à lui dans un grognement sec. Poignet.
Sans parler des genoux qu’il sent cliqueter lorsqu’il se redresse dans une grimace pour faire quelques pas.
A sa droite, Milo tente de se débarrasser du gnome dont l’amour pour sa jambe est à priori immodérée.

« Ça … Ça va ? »
- Mieux que les gnomes qui vivent chez elle…
Poignets noués au dessus de sa tête - avec précaution pour le droit - Takuma lève le visage vers le ciel et inspire d’une grimace.
« Elle va pas foutre le feu à la forêt, si ? » Un rire nerveux passe dans la gorge du japonais qui jure dans sa langue. « Elle oserait pas s’aventurer jusqu’ici ? »
- Va savoir ; elle y fait peut être sa cueillette aux champignons tous les dimanches..
Le souffle peine à se régulariser et fait trembler ses lèvres alors que la douleur afflue. Au dessus d’eux, la lumière décline au travers de la canopée clairsemée. Pas la meilleure des nouvelles.
- Toi ça va ? L’épaule ? Bien sûr, l’herboriste n’a pas loupé la posture basse de son articulation. Les enseignements de Maxence - l’infirmier de Poudlard - pourraient ne pas tarder à servir de nouveau. Viens, on avance au cas où. Je nous remets d’attaque  et on transplane loin d’ici.
En engageant la marche, il grimace d’autant plus. Se soigner soi-même n’a rien d’aisé. Mais de la main gauche ? En marchant ? Alors que ses mains tremblent ? Non, il lui faut se poser un peu plus loin pour ne pas faire d’erreurs. Combien de poignets réparés pourtant, à commencer par tous les accidents de Quidditch ? Et ce, sans compter les exactions des Supérieurs au château. Aucun problème, donc. Ni pour ça, ni pour l’épaule. Les genoux demanderont un peu plus d’attention mais il saura gérer.
Le tout étant de s’éloigner, de se soigner, et de permettre à Milo de boire le tue loup, le tout avant le coucher du soleil et le lever de la lune.
Ainsi Takuma plonge sa main gauche dans la poche ensorcelée pour en sortir la fiole.

Edit : il l'en sort et la tend à Milo.

- Tient. Avant qu'il y ait d'autres conneries..  


Question MJ : La fiole a-t-elle subi les attaques de la vieille ?
Réussite : la fiole est intacte. Echec : elle est brisée.  
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Takuma Ishida Hayato
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Jeu 17 Oct 2024 - 13:32
Le membre 'Takuma Ishida Hayato' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


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Dim 3 Nov 2024 - 16:47

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@Takuma Ishida Hayato
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Votre fuite effrénée prenait-elle fin ou venait-elle seulement de commencer ? Le souffle court, le corps en feu, tu tentes de reprendre contenance et t’enquiers péniblement de l’état de ton acolyte qui allait mieux que les gnomes qui vivaient chez elle. A en juger l’état de celui qui semblait incapable de te lâcher la jambe, tu osais imaginer que ce n’était pas si mal.
L’inquiétude ne te quitte pas vraiment, cependant et tu ne perds pas de temps avant de demander si la vieille n’allait pas foutre le feu à la forêt pour essayer de vous faire sortir. Est-ce qu’elle oserait s’aventurer jusqu’ici ? « Va savoir ; elle y fait peut être sa cueillette aux champignons tous les dimanches.. » « Ah, ça va, on est mercredi ! » répliques-tu, le ton teinté d’ironie.

« Toi ça va ? L’épaule ? » demande alors Takuma. La douleur, qui irradiait dans ton corps, se fait soudain un peu plus présente, maintenant que tu daignais lui accorder toute l’attention qu’elle méritait. « J’ai connu mieux … ? » Tu avais connu pire aussi, cela dit. « Je crois qu’elle est un peu .. déplacée ? articules-tu, en tournant la tête sur le côté. « Tu penses que ça va se remettre tout seul en me transformant ? Ou j’vais avoir le droit de boitiller toute la nuit ? » Seigneur, qu’est-ce que ça allait être agréable.

« Viens, on avance au cas où. Je nous remets d’attaque et on transplane loin d’ici. » Tu ne peux te retenir de hausser un sourcil à ses mots. Pourtant, tu devrais le savoir. Tu devrais te douter que Takuma avait plus d’un tour dans ses poches. A trop côtoyer les Moldus, tu finissais par en oublier les petits détails pratiques qui avaient pourtant été présents pendant ton enfance. « Tu sais remettre les épaules … et le reste ? » demandes-tu, malgré tout hésitant. Loin de toi l’envie de ne pas lui faire confiance, mais tu ne voulais pas non plus te retrouver avec un troisième bras au milieu du dos.

Takuma plonge alors sa main dans une poche, pour en retirer un flacon familier. Si ton épaule ne te faisait pas souffrir, sans doute que tu l’aurais laissée se détendre un peu, soulagé. Le Japonais te propose de la prendre, avant qu’il n’y ait d’autres conneries. « Tu n’as pas envie que je croque une mamie cette nuit ? » Vu le traumatisme que semblait subir le gnome toujours accroché à ta jambe, ce ne serait peut-être pas une grande perte. (Blague à part, si ça arrivait vraiment, sans doute que tu serais bien incapable de t’en remettre.) Tu ne traines pas plus longtemps - si jamais on vous attaquait à nouveau - pour déboucher le flacon et en boire son contenu. Une grimace s’accroche à tes lippes, tandis que le goût - très éloigné de ce que tu retrouvais dans tes plats en général - se diffusait sur tes papilles. « Mais merci … Tu sauves des vies. » souffles-tu. « A commencer par celle de ce truc. » ajoutes-tu, en baissant la tête vers le gnome. « Tu fais toujours des choix de vie douteux comme ça, hein ? D’abord la mamie, maintenant moi … » le questionnes-tu à haute voix, sans pour autant attendre de réponse. C’était étonnant que ce petit gnome ne soit pas déjà mort, quelque part. « Et vraiment .. vraiment désolé de t’avoir entraîné dans tout ça. » Sans doute qu’il avait mieux à faire que de gérer toutes tes conneries.
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Milo Jang
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Milo Jang
Lun 11 Nov 2024 - 0:38

Mercredi 10 mai -    @Milo Jang
Sous la raillerie, Takuma esquisse un rire. L’acide dans les muscles, l’esprit bouillonnant et le corps en feu ; il se sent… paradoxalement mieux. Plus apaisé. Milo en a-t-il conscience ? Probablement pas. La nervosité de l’herboriste, sa tension incessante, ses tremblements et ses pulsations hachées n’ont jamais rien eu d’étonnantes dans la situation actuelle. La peur est une excuse bien gentillette quand il fait le bilan de ces dernières semaines. Ou bien plus que ça. La peur, donc. Pour couvrir le manque. La peur pour le faire apparaître comme quelqu’un de confiance vers qui Milo se confie sur ses douleurs et son épaule démise plutôt que de craindre faire face à un camé instable. La peur, donc, qui devient une fois de plus sa meilleure amie. Et se moque, railleuse à son tour, de cette manière dont elle l’a maintenu désespérément immobile une semaine plus tôt lorsque Caitlyn se faisait agresser.
Aujourd’hui il court. Il agit.
Que te fallait-il Takuma ? Quelque chose qui compte ?
Oui. La peur est railleuse à son oreille.

« Tu penses que ça va se remettre tout seul en me transformant ? Ou j’vais avoir le droit de boitiller toute la nuit ? »
- ça va se remettre oui. Mais c’est pas une raison pour te laisse comme ça. Il conclue, avec un regard assuré avant de sortir sa baguette et de stabiliser l’épaule de son compagnon d’un sortilège. Celle-ci ne bougera pas davantage et la douleur devrait en être grandement diminuée. De quoi s’éloigner de là en toute sécurité pour lui permettre d’intervenir posément un peu plus tard. Un truc filé par Maxence, l’infirmier de l’école, des années plus tôt. Quand il lui apprenait les ficelles d’un métier qui n’aurait pas dû ressembler à de la médecine de guerre.

« Tu sais remettre les épaules … et le reste ? »
- Je me débrouille. Fait-il avec un sourire rassurant.

Ainsi, l’ex Serdaigle engage le mouvement. Le londonien n’escomptait sans doute pas une marche forcée tout en étant blessé, mais la situation pousse Takuma à préférer s’éloigner avant de se poser pour faire quoi que ce soit.
Le tue-loup pour seule exception.

« Tu n’as pas envie que je croque une mamie cette nuit ? »
- J’me tâte encore… Avec un petit rire, Takuma jette un regard vers la maison de campagne et laisse l’humour noir infuser tandis que Milo suit le mouvement et, tout en marchant, avale son tue-loup. Lors d’une première transformation, un lycan même sous potion ne sera pas en contrôle de son loup. Plus le loup est âgé, mieux il réagira et ainsi, en la prenant dans la semaine qui précède la transformation, restera lucide. Une bonne chance, donc, pour que Milo se contrôle. Presque malgré lui, Takuma ressent le soulagement alléger ses épaules. Au moins une chose de bien dans cette foutue semaine de merde.
Et comme pour répondre à cette pensée, le lycan reprend. « Mais merci … Tu sauves des vies. » Quelques mots qui le prennent de court. Takuma ne répond pas et son souffle cesse une seconde. Le cœur serré, il ne trouve à répondre qu’un simple sourire en coin, un peu pataud. . « A commencer par celle de ce truc. » Nombre de ses proches sauvent des vies, c’est certain. Lui… Lui se terre lorsqu’un conflit éclate. Il évite les combats, tremble pour ses amis, espère les voir rentrer les lendemain de pleine lune et croise les doigts, à défaut de mieux. Il reste à combattre ses propres démons. Mener ses propres batailles. De quoi donner des coups d’épée dans l’eau. Cramer toute son énergie à simplement mettre un pied devant l’autre sans tomber dans ce que ses pensées susurrent à son oreille : rien d’un shoot. Un fix, pas plus. Personne ne le saura. Des ennemis invisibles. Qui n’existent pas. Lui, sauver des vies ? Il peine même à garder la sienne sur les rails… « Tu fais toujours des choix de vie douteux comme ça, hein ? D’abord la mamie, maintenant moi … »   Une seconde, Takuma croit que c’est à lui que Milo s’adresse. Il lui faut un instant et quelques papillonnements de cils pour qu’il comprenne qu’il n’est en rien concerné par cette histoire de choix douteux mais que Milo s’adresse simplement au gnome qui lui a glissé le long de la jambe et s’accroche à présent à la cheville. La sienne lui fait mal malgré le sort, tout comme son coude et ses côtes. Mauvais atterrissage, mais ça pourrait être pire. « Et vraiment .. vraiment désolé de t’avoir entraîné dans tout ça. »
De nouveau, le jeune homme redresse le regard vers lui.
- Nan.. T’en fais pas... Ça m’fait prendre l’air, c’est important les balades champêtres ! Le besoin de se changer les idées n’apparaît pas autrement qu’en filigrane au travers de la boutade. T’as ta potion, c’est le principal. Et je préfère une vieille pas nette que les tarés du gouvernement… Ajoute-t-il sans mentionner frontalement le caractère profondément illégal de ses activités. Normalement pour se fournir, Milo aurait dû se pointer dans la boutique officielle de l’état et se faire enregistrer sur les registres. Alors, il aurait pu faire partie de ces hommes et ces femmes qui, soudainement, disparaissent de la circulation.
Takuma a déjà eu un cas. Une femme qui est venue chez lui, à qui il a parlé mais qui n’a pas pris de tue loup. Il avait noté son identité. Elle s’est fournie auprès de l’état. Disparue dans la journée. Sans nouvelles depuis.
D’un pas vif - quoi que clopin clopan - les deux jeunes hommes parcourent une belle distance, s’enfonçant toujours plus dans la forêt jusqu’à ce qu’il soit clair que la grand mère ne pourrait pas les retrouver. Au cours de leur marche, quelques fois, l’ancien Serdaigle se prend à ramasser certaines plantes. Les fameuses “merdouilles de trottoir” auxquelles personne ne prête attention. Celles qui, pourtant, révèlent bien des propriétés. Il en fourre quelques unes sous sa langue et croque une cosse issue d’une fougère.

- Bon ! Pause ! Signale-t-il en se retournant pour fixer le lieu dont ils viennent et qui a disparu depuis bien longtemps au travers des arbres et des fougères. Le sorcier serait parfaitement incapable de dire précisément où se trouve la maisonnette aux toits biscornus dont ils viennent donc sans doute sont-ils hors de danger. Poses-toi, je vais regarder ton épaule. Dans un regard, songeant à la question que Milo lui a posé plus tôt, lui vient la nécessité de préciser : Je suis pas médicomage mais j’ai été formé pendant trois ans par l’infirmier de Poudlard. J’y bossais à côté des cours. Un besoin de s’imprégner de ce qui était devenu une obsession : la magie des soins. Bien sûr dans ces quelques mots, Takuma révèle sans doute avoir été à Poudlard pendant l’occupation de l’école mais quelle importance ? Tu me laisses voir ? Fait-il en pointant du menton l’épaule démise.
- Mâche ça au passage. Ça aidera. Quelques feuilles tombent dans la main de Milo, issues de sa récolte précédente.   
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Takuma Ishida Hayato
Génie de supérette
Takuma Ishida Hayato
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Takuma Ishida Hayato
Hier à 13:40

✧.⭒ I just burn it up now.

( 10.05.2017 )
@Takuma Ishida Hayato
ootd ┆ ◃ II

Ta condition spéciale n’était pas une raison pour laquelle il était bon de te laisser dans ton état actuel. Tu hoches la tête, plutôt reconnaissant avec le garçon. Néanmoins, tu notes, dans un coin de ta tête, qu’une transformation pouvait éventuellement te remettre. Jouerais-tu avec le feu pour autant ? Nullement. Tu préférais rester intègre avant de devenir plus animal, ne serait-ce que pour espérer, au moins un peu, te maîtriser.

Si Takuma ne voulait pas te laisser ainsi, est-ce qu’il sous-entendait qu’il s’y connaissait ? Il se débrouille. Tu hausses un sourcil, savourant pourtant, plus ou moins, la douleur moins forte émanant de ton épaule plus ou moins stabilisée. Devais-tu être rassuré sur le fait qu’il se débrouillait ? (Qui étais-tu pour protester ?) Ce n’était pas comme si le Japonais avait été traîné dans cette situation par ta faute, si ? Si, un peu, quand même.
D’ailleurs, tu ne tardes à attraper la potion tue-loup qu’il t’avait apporté, laissant s’échapper d’entre tes lèvres un peu d’humour. Ne voulait-il pas que tu dévores votre hôte particulièrement désagréable ? La noirceur de la blague résonne sous les feuilles des arbres, t’arrache un sourire, avant que tu ne te décides tout de même à ingurgiter le breuvage. Tes lippes remercient l’autre asiatique, sincères, pour ensuite adresser quelques paroles au gnome qui ne semblait vouloir te lâcher. Pourquoi ainsi s’attacher à toi ? Est-ce qu’il ne sentait pas ton fumet un peu plus délicat ? L’odorat du gnome était-il peu développé ? A vivre sous terre, ne présentait-il pas quelques similarités avec les taupes ? Pourquoi diable s’accrocher à ton corps de presque loup, alors ? Takuma aurait sans doute été un meilleur choix.

Takuma, que tu avais, d’ailleurs, entraîné dans tout ça. A nouveau, l’excuse est soufflée. « Nan.. T’en fais pas... Ça m’fait prendre l’air, c’est important les balades champêtres ! » Un rictus s’accroche à tes lèvres. « Je note .. A la prochaine pleine lune, je vais te préparer un circuit, tu m’en diras des nouvelles ! » Ne pouvais-tu pas lui faire un petit jeu de chasse au loup ? Quelque chose de bien sympatique dans cet acabit ? « T’as ta potion, c’est le principal. Et je préfère une vieille pas nette que les tarés du gouvernement… » Tu hoches la tête. Tu comprenais, sans peine. Tu partageais, même. Que deviendrais-tu, si le gouvernement sorcier apprenait l’intégralité de ta condition ? Aurais-tu seulement une chance ? Sans baguette pour te protéger, tu pouvais surtout compter sur toi-même. Aurais-tu un semblant d’alliés ? S’il t’arrivait quelque chose, tu ne voulais pas non plus les exposer. Quant à ceux qui t’avaient doté d’un nom, tu préférais ne même pas y songer. Prendraient-ils seulement ta défense, si tu te retrouvais devant quelques Supérieurs ? Ils n’auraient pas même un regard. Tu n’en doutais pas une seule seconde. Le constat ne t’afflige nullement, pourtant. Intimement, tu t’étais fait à l’idée depuis déjà bien longtemps.

Vos pas ne sont guère assurés. Pourtant, ils ont le mérite de vous emmener de plus en plus profondément dans la forêt. Le garçon aux cheveux bleus s’arrête parfois pour ramasser quelques plantes, auxquelles tu ne saurais donner un nom, trop peu connaisseur dans ce domaine.
« Bon ! Pause ! » Derrière vous, la forêt avait rabattu ses branches, vous cachant amplement du monde extérieur. Aurais-tu été capable de sortir du bois, si on te l’avait demandé ? Tout de suite ? En jouant sur ton odorat, peut-être. Une fois la nuit tombée ? L’appel du sang t’aurait sans doute aidé. « Pose-toi, je vais regarder ton épaule. » « Okay .. » souffles-tu, t’installant sur une souche tombée. Tu appréhendais ; difficile de le nier. Au fond, tu doutais que l’expérience soit des plus agréables. « Je suis pas médicomage mais j’ai été formé pendant trois ans par l’infirmier de Poudlard. J’y bossais à côté des cours. » révèle le garçon. « Ah ouais ? » souffles-tu, tant intrigué que rassuré. Tes prunelles analysent un instant le plus jeune, réalisant que vos cercles respectifs se croisaient peut-être bien plus que tu ne le pensais. Connaissait-il Loan ? Leurs aventures s’étaient-elles mêlées, au cours de ces sombres années ? Jusqu’à cet instant, tu réalisais ne jamais t’être trop questionné.

« Tu me laisses voir ? » « Ouais, vas-y. » concèdes-tu finalement. Au pire … Au pire, qu’est-ce qui pouvait t’arriver ? « Faut p’t-être que tu m’aides un peu à retirer ma veste, par contre … » articules-tu, alors que tu tirais déjà sur une manche pour l’ôter. « Et le tee-shirt, si t’as besoin que la peau soit nue ? » Néanmoins, si tu ne parvenais pas à bouger l’épaule, tu craignais que la tâche ne soit pas des plus aisées. « T’en profite juste pas pour te rincer l’œil. » souffles-tu, à demi-crétin. (Autant essayer de faire, comme tu pouvais, redescendre l’anxiété qui commençait à grimper.)

« Mâche ça au passage. Ça aidera. » « Mmh. » acquiesces-tu, récupérant quelques feuilles entre tes doigts. Faisant confiance à l’herboriste, tu les glisses entre tes lèvres. « Faut juste mâchouiller ? » questionnes-tu, guère désireux de t’intoxiquer par-dessus le marché.
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