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Sam 16 Mar 2024 - 20:25
Samedi 29 avril 2017, dans l’après-midi.

Contrôle de marchandises encore et toujours. Dans d’autres circonstances Warren aurait tout fait pour éviter cette pénible épreuve, mais en laissant ses oreilles trainer, il avait entendu que c’était dans une boutique tenue par des anciens de Poudlard et son cœur s’était presque arrêté pendant quelques instants, il craignait de la suite. Il ne connaissait pas 36 000 de ses anciens camarades d’école qui pouvaient voir leur boutique « perquisitionnée » pour vérifier qu’il n’y avait rien d’illégal là-dedans. Des herboristeries. A vrai dire, il en voyait surtout un… même si au fond Takuma n’était peut-être pas le seul à être herboriste. Il ne savait pas si on pouvait trouver quelque chose d’illégal ou pas, et quelque part il s’en fichait totalement. A son avis, Takuma ferait tout pour aider les lycans, il y avait certainement des choses cachées. Il hésita à prendre son téléphone pour sortir et donner des informations à son camarade, mais il craignait trop de se faire griller et ça ne serait bon ni pour lui ni pour son ami. Le temps qu’il en arrive à cette « conclusion », ses collègues venaient de prononcer de la boutique. Veaudelune. Par Merlin, c’était vraiment la merde ! Il devait s’incruster d’une manière ou d’une autre. Première question à se poser, qu’est-ce qu’ils savaient de Takuma - voire de Caitlyn- ? Avaient-ils conscience du rôle qu’ils avaient joué à Poudlard ? Si oui, il préférait ne pas imaginer ce qui risquait de se passer. Si certains des policiers avec qui il travaillait restaient quand même un peu « intègres » à leur façon, ici, un des membre était un vrai con et il semblait vouloir en découdre avec ces « petits cons ». Leur faire probablement payer d’avoir été à Poudlard pendant LA période.

Ils allaient partir. Il n’avait pas vraiment le temps de tergiverser ou même d’essayer de faire le moindre plan. Dommage, mettre un laxatif puissant dans une de leur boisson aurait été un plaisir évident… mais il allait devoir la faire à l’ancienne si on peut dire ça comme ça ! « J’peux venir avec vous ? Si ce sont des anciens de Poudlard, ils me parleront volontiers plus facilement qu’en voyant vos gueules patibulaires et malaimables.» Sourire de petit con ; phrase dite avec le ton de l’humour alors qu’il en pensait chaque mot. Grognement, insulte de la part de l’autre - Connard un sur trois -, mais malgré tout ils avaient accepté « pour lui montrer comment il fallait faire », ce qu’était un « vrai interrogatoire ». Et si j’te fais bouffer ta langue du con ? Ils s’en prenaient à ses amis et s’il y avait une chose à ne pas faire c’était certainement ça… mais il restait quand même pieds et mains liées. Il espérait juste qu’il pourrait apaiser un peu les choses si ça tournait mal. Il espérait qu’il pourrait faire assez diversion pour que ses amis, si besoin puissent cacher les « preuves »… le tout sans que les autres abrutis se rendent compte qu’il était là pour les aider. Après tout, ni l’un ni l’autre n’étaient des amis très proches de Poudlard, il n’y avait normalement pas manière de soupçonner quelque chose. Normalement. En théorie. Ils n’étaient pas Cassie, Matthew, Kezabel et les autres.

Inspiration. Expiration. Il avait l’impression de « jouer » la vie de son ami – avec un peu de chance Cailtyn ne serait pas là- et il détestait ça. Un des abrutis (le n°1, toujours, les deux autres semblaient à moitié muet et des pantins qui acquiesçaient et rigolaient quand n°1 l'ordonnait), avait grogné qu’il devait rester derrière et écouter dans un premier temps. Warren dut se mordre la langue pour ne pas répliquer qu’il avait proposé son aide pour les faire « parler » et que s’il restait derrière, dans un coin ça serait contre-productif. Lui répondre ne ferait que l’énerver d’avantage au gus et ce n’était pas le moment. « Oui Monsieur, comme vous le souhaitez.» préféra-t-il s’aplatir, histoire que l’autre soit un minimum satisfait et de meilleure humeur en rentrant dans la boutique. Tu le regretteras plus tard, mon gars. Et si touches à un seul de leurs cheveux… Penser à leur faire du mal. A se venger lui faisait un bien fou. Pas normal d’agir ou de penser de la sorte ? il n’en avait rien à faire, le Warren. Il était en mode survie, à s’adapter depuis trop longtemps pour qu’il n’en garde aucune trace. La haine envers certains des Supérieurs était de plus en plus forte. Violente même par moment. Il ne devait pas craquer. Il ne devait pas tout gâcher pour un coup de sang. Alors il prenait son mal en patience, il ne lui restait plus que ce genre de « rêve-envie ».

Ils étaient entrés dans la boutique, et l’autre de beugler aux clients de se barrer, qu’ils faisaient une vérification et tout le blabla assommant et débile et plein de vomissure habituel. Il essaya d’échanger un regard avec Takuma puis Caitlyn qui étaient là pour qu’ils comprennent qu’il ferait son possible pour les aider. Pas un signe de tête pour les saluer, pas même un sourire à leur égard pour ne pas risquer de semer le doute à ses collègues. Qu’ils comprennent ; Par Merlin qu’ils comprennent. Il n’avait pas envie de rendre des comptes à de nouveaux amis, de les perdre et pourtant, si ça permettait de les sauver ça serait un moindre mal. Ils te connaissent assez pour comprendre. la vérité c’était certainement qu’ils le connaissaient, il y a un an pour le savoir… mais aujourd’hui, qu’avaient-ils pu entendre à son sujet ?
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Warren Tveit-Odair
Poupinou
Warren Tveit-Odair
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Warren Tveit-Odair
Dim 24 Mar 2024 - 18:39
Samedi 11.02.2017

Boutique Vaudelune, Londres, Royaume Uni

"Tu m'écris quand t'es safe ?
- Promis. Et toi pas de bêtises hein ?"

Un rire en guise de réponse. Le rire de Takuma était une des choses que Caitlyn aimait le plus chez lui. À vrai dire, le rire était la chose qu'elle aimait le plus chez tout le monde, mais celui de Takuma avait pour effet de la faire fondre. Les derniers jours n'avaient pas été simples, une fois de plus elle avait été celle qui, en se mettant en danger, avait fait souffrir ses proches. Mais cette fois, c'était différent. Elle était désolée et énervée, mais elle ne s'en voulait pas outre mesure, peut-être parce que Takuma ne lui en voulait pas, qu'il comprenait, qu'il la soutenait, comme il l'avait toujours fait.

Oui, il avait toujours soutenu cette cause là. À sa manière, s'instruisant d'abord, apprenant à  préparer du Tue-Loup, s'inquiétant et assurant leur sécurité. Avait toujours été leur allié, au nez et à la barbe de ceux qui voulait les voir en cage. Et s'il préférait oeuvrer dans l'ombre, ne pas monter au front, il n'en restait pas moins qu'il avait choisi son camp, s'était engagé. Et tout comme il assumait sa position, il respectait celle des autres. Ce qui ne l'empêchait pas de trembler pour eux, elle le savait, mais elle le vivait mieux.

"T'as pas de nouvelles de Enzo ?"
Il secoua la tête et elle hocha la sienne.
"Je vais lui écrire."

* * *

Lundi 12.03.2017

Forêt de Dean, Royaume Uni

"C'est bon pour le mois prochain."

Lendemain de Pleine Lune, Caitlyn avait pris le temps de rentrer, se doucher, manger un bout, avant de retourner à Dean pour y trouver Jane. Loin d'être assez à l'aise pour la laisser la voir dans son état le plus vulnérable, pudeur et fierté obligent, commençant tout juste à y accepter Takuma encore fallait-il qu'il ne la couvait pas trop du regard, elle l'était suffisemment pour lui parler de ce sujet encore tabou de ses conversations avec la plupart de ses amis. Oui, ce projet les avait bien rapprochées, et il y avait quelque chose d'agréable à se sentir considérée comme sa partenaire, son égale malgré la différence d'âge et d'expérience.

En réalité, Jane avait tout changé. La savoir prête à endosser ce rôle dont personne ne semblait vouloir vraiment avait réveillé en Caitlyn la volonté d'en faire plus, confiante qu'elle trouverait en son aînée le soutien dont elle avait besoin pour mener à bien son idée. Celle qu'ils avaient eue avec Enzo en Alabama, que d'offrir un lieu sûr, protégé, à ceux qui en avaient besoin, pour les nuits de Pleine Lune. Un lieu où Caitlyn n'était même pas sûre de vouloir passer les siennes, et encore moins d'en devenir la responsable, mais dont elle savait l'importance, et pouvoir compter sur Jane avait été un soulagement.

En quelques semaines, elles avaient aménagé les anciennes galeries et la forêt alentours, disposé des sortilèges de protection sur le pourtour, aggrandi magiquement l'étendue du terrain. Testé et validé, ça ne les empêchera pas de continuer à faire évoluer l'endroit selon les besoins, mais les bases étaient solides. De quoi accueillir, progressivement bien sûr, jusqu'à une bonne dizaine de Lycans. Mais si Caitlyn était loin d'avoir l'âme d'un Alpha et n'avait jamais voulu devoir gérer une meute, encore moins une faite de novices, elle avait fini par se rendre à l'évidence qu'il allait bien falloir qu'elle les encadre, s'assure que les choses se passent bien, au moins au début.

* * *

Samedi 17.03.2017

Forêt de Dean, Royaume Uni

Le craquement retentit dans l'air, et Caitlyn se revit dans la planque où Enzo s'était matérialisé et volatilisé aussitôt devant eux. Lui sauta au cou, le serrant dans ses bras un long moment, comme refusant de le lâcher, elle les entendant rire tous deux en voyant que c'était sur lui qu'elle s'était jetée, sans calculer celui qui l'avait amené là et qui s'avérait être ni plus ni moins que son copain. Les ignora encore quelques instants, profitant de l'étreinte de son semblable, s'en imprégnant, l'imprimant dans son esprit, puis elle s'écarta, un sourire venant étirer ses lèvres malgré son air se voulant vexé, incapable de le rester très longtemps pourtant et cédant bien vite à l'envie d'embrasser Tak', de partager avec lui cette joie qui l'emplissait en cet instant.

Elle resta derrière tandis que l'ainé faisait visiter les lieux au plus jeune. Les suivant, les observant, évoluer dans le dédale de galeries qu'elle avait aménagées, accueillant leurs contributions, au confort, à la sécurité, tout ce à quoi ils pouvaient penser pour optimiser l'endroit. Leurs compliments, aussi, leurs regards appréciatifs, l'emplissant de fierté et de reconnaissance. Elle y avait emmené Emma trois jours plus tôt, Jane était passée avec Ben et les siens, chacun avait approuvé les lieux, donné le feu vert pour les ouvrir à ceux qui en avaient besoin. Mais de tous leurs proches, c'était probablement Takuma qui les connaissait le mieux, dans tous leurs recoins, tous leurs secrets.

En bonne partie grâce à son cerveau de petit génie, mais pas que. Son engagement mu par l'inquiétude qui le rongeait chaque mois, chaque jour en réalité, il pensait à tout, assurait les arrières, les avants, les côtés. Sans forcément lui parler de tous les détails, l'impliquer dans toutes ses initiatives, sans ne serait-ce qu'attendre quoi que ce soit en retour, simplement parce qu'il était comme ça, que ça lui tenait à coeur. Et elle ne pouvait nier que ça lui faisait plaisir. De savoir qu'elle pouvait compter sur lui, partager ça avec lui, sans devoir s'excuser ni se sentir coupable. Comprenant enfin qu'elle n'était pas responsable des choix de ses proches.

* * *

Dimanche 16.04.2017

Londres, Royaume Uni

"Tu devrais faire pareil. Ou en tout cas arrêter de bosser en plein milieu du Chemin de Traverse."

Emma avait enfin pris la décision de quitter Londres et même carrément le Royaume Uni et suivre les traces de Asher de l'autre côté de l'océan. Emmenant sa mère et sa tante avec elle, à l'abri, refusant de continuer à s'exposer au danger inutilement, et espérant inciter Caitlyn à en faire de même, ne comprenant pas pourquoi sa cadette s'entêtait à vouloir rester alors que l'étau se resserrait. D'autant plus qu'elle n'était pas la seule mais que c'était le cas de plusieurs de ses congénères. Ces jeunes qui avaient connu Poudlard étaient-ils réellement incapables de s'en affranchir, comme atteints du syndrome de Stokholm ?

"Le Vaudelune n'est pas sur le Chemin de Traverse."

Maigre excuse qui n'était même pas censée en être une en réalité. Non, Caitlyn n'avait pas et n'aurait jamais d'argument valable aux yeux de son aînée. C'était plutôt comme une tentative pour détendre l'atmosphère, mais aussi la rassurer, car elle savait que derrière son air jugeant et empreint de déception se cachait surtout une inquiétude profonde pour la jeune femme qui l'avait prise sous son aile et qu'elle s'apprêtait à abandonner. Mais Caitlyn avait toujours été comme ça. Généreuse et loyale au possible, mais indépendante, solitaire en un sens. Et inconsciente. Ou plutôt têtue, refusant de céder à la peur, de reculer devant le danger.

* * *

Samedi 29.04.2017

Boutique Vaudelune, Londres, Royaume Uni

Les rafles s'étaient enchainées. Dans l'ombre, le silence médiatique total, mais les concernés savaient. Chaque contrôle d'identité, chaque interrogatoire, chaque disparition finisssait par parvenir à leurs oreilles d'une manière ou d'une autre, de plus en plus rapidement à mesure que les liens au sein du réseau se renforçaient. Loin de connaître tout le monde, ils connaissaient tous quelqu'un qui connaissait quelqu'un. S'attendaient à être les prochains sur la liste, conscients que leur tour finirait par arriver, malgré ce sentiment de satisfaction, de victoire, au terme de chaque journée épargnés. Ils n'allaient tout de même pas s'arrêter de vivre ? En réalité, c'était effectivement ce que ces autoproclamés Supérieurs voulaient.

Concentrée sur l'essence de dictame qu'elle était en train d'extraire dans l'arrière-boutique, ayant laissé Takuma assurer la présence auprès des clients comme il aimait tant le faire, elle ne sentit pas immédiatement l'atmosphère changer. Ne comprit qu'au bout de plusieurs secondes que quelque chose ne tournait pas rond, entendant les éclats de voix suivies de plusieurs carillons à mesure que les acheteurs s'en allaient en hâte, et se précipita vers le comptoir au moment où un homme y écrasait la tête Takuma sans ménagements, le maintenant d'une clef de bras bien plus ferme que nécessaire.

"Hey !"

Un rapide coup d'oeil pour voir qu'ils étaient quatre, tiquant sur Warren qui cherchait son regard, mais déjà un sortilège venait la plaquait contre un mur et lui comprimait la poitrine, l'empêchant de bouger tandis que le dernier des trois crapules commençait à s'attaquer aux étagères.
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Caitlyn Louise Twain
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Caitlyn Louise Twain
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Caitlyn Louise Twain
Ven 5 Avr 2024 - 22:50
Seize heure trente-sept. Les rayons de la fin d’après midi traversent les vitrines de la petite boutique et tracent dans l’atmosphère des tracés de lumière qui éclairent les quelques clients ou les plongent dans la douce pénombre de certains rayonnages. L’atmosphère chargée des odeurs végétales d’herbes et de décoctions a ce quelque chose d’intime qui imprègne les lieux d’une forme de douceur. A gauche du comptoir, monté en haut d’un escalier fin et amovible qui tourne autour d’une tour de produits, Takuma attrape une fiole pour sauter au bas des marches et la confier à sa cliente. Sourire aux lèvres, il explique, blague, discute, sans faire mine de noter les quelques craquements qu’il perçoit au plafond.
On accède à ce qu’il nomme “le labo” via l’escalier de meunier dans l’arrière boutique. Toute petite pièce allongée dans laquelle il est impossible de tenir à deux côtes à côtes. Dans celle-ci comme à d’autres endroits de la boutique, les étagères recouvrent les murs. La seule différence entre l’une et l’autre des organisations réside en son attrait visuel. En boutique, tout est mis en avant, chargé sans être “trop”, même selon les critères du monde sorcier. Dans l’arrière boutique, les choses sont différentes. Lieu de stockage par excellence, de nombreux sorts permettent d’agrandir chaque contenant et malgré tout, tiges, branchages séchés, pots, fioles, parchemins et dossiers de commande dégueulent de chacun des meubles. Et ce malgré l’acharnement de Caitlyn à tout maintenir en ordre. Le monde magique est ainsi. Fait d’un trop plein constant et d’une propension à fourmiller.
L’entropie. Chaque espace finira par être rempli. Alors dans un monde où chaque espace peut être étendu à l’aide de sortilèges et où tout support peut en dévoiler un autre si tant est qu’on joue de métamorphose ou qu’on lève un sort… il est attendu que le vide et l’ordre n’existent jamais tout à fait sous la forme commune aux moldus.
Ainsi même, la petite arrière boutique donne accès à l’étage à une pièce dédiée au repos et à l’élaboration de potions… mais également à une pièce secrète, cachée derrière les étagères du mur gauche au rez-de-chaussée.

Protégée par des sortilèges anciens, sécurisée par un maillage plus récent mêlant sorts japonais, runes russes et magie anglaise, les lieux comportent une cheminée par laquelle accéder à un réseau de cheminette clandestin mais aussi de nombreuses nouvelles étagères. Tout un espace dans lequel sont cachés les potions tue-loup, l’aconit et le reste de la marchandise illégale qu’il n’est normalement possible d’acheter qu’auprès de la boutique d’Etat. Rien en évidence.
A deux doigts d’y foutre un stock de porno pour faire illusion.

Mais personne ne douterait de ce que recherchent en vérité les quatre sorciers faisant irruption dans la petite boutique ce jour-là.
Seize heure quarante. Un sourire carnassier pour le premier. Une gueule balafrée pour le second. Un air étrangement banal pour le troisième. Et le quatrième n’étant personne d’autre que Warren, ami d’école et sang pur reconnu. Chacun portant des robes de sorciers de belle facture, une baguette à la main pour deux d’entre eux, et aucun air aimable de la part de qui que ce soit.

Takuma se fige, fronce des sourcils lorsqu’ils ordonnent aux clients de quitter la boutique, et se force à les saluer calmement malgré tout. Son regard passe de l’un à l’autre et s’arrête un instant dans celui de Warren. Droit, sévère. Toute une posture que Takuma ne lui connaît pas. Toute une posture qu’il suppose fausse - espère fausse - d’autant plus compte tenu de leurs amis communs. Et parmi ceux-là, il y a la lycane à l’étage du dessus, à quelques mètres d’employés de l’état venus effectuer “quelques vérifications”, clament-ils sur le ton d’un chien ayant croisé un intrus sur le territoire.

Il pourrait dire avoir vu venir le danger. Et factuellement c’est le cas. Dans ce métier, tous les collègues savent que tôt ou tard, une descente arrivera. Il aurait aimé pouvoir dire être resté calme et intelligent. Mesuré. Réfléchi. Rompu à l’exercice de l’angoisse. Courageux, stoïque et manipulateur. Il aimerait avoir la même aisance que Maxence, chaque fois que les Supérieurs l’ont accusé d’une chose ou l’autre, sont venus l’interroger ou ont soupçonné la présence de patients interdits au sein de l’infirmerie. Mais à l’époque, Maxence s’avançait toujours et personne ne songeait ne serait-ce qu’à regarder l’assistant qu’il était.
Aujourd’hui pourtant, c’est lui qu’on regarde. Lui qu’on accuse. Lui qu’on pointe du doigt dans un ton aussi râpeux que les bulbes de Horglup dont les barils de l’arrière boutique sont remplis.

- Ishida Hayato Takuma, c’est bien vous ? A priori, il y a des chances… ; commence le balafré.
- … quelque chose comme ça oui.
- Vous auriez refusé la dernière inspection réglementaire. Nous vous demandons de sortir registres et stocks si vous ne voulez pas recevoir la visite d’une délégation plus importante.

Comme si quatre sorciers de la police magique n’étaient pas de trop pour effectuer des vérifications d’usages..

Oui. Il aimerait pouvoir affirmer avoir été aussi bon que Maxence. Pourtant sa voix tremble, ses jambes en font autant et sa bouche est sèche. Il lève les mains, cherche ses mots, comprends que quelle que soit sa réponse, il sera en tort. Ils l’ont décidé, noté sur un rapport frauduleux.

- J’ai jamais rien… Le ton trop aigu qui crisse dans sa gorge n’a pas le temps de finir sa pâle plaidoirie : le roux au visage banal l’attrape et sa poigne se referme déjà sur son poignet. En un instant, la douleur explose dans son bras et le force à pivoter jusqu’à ce que son torse ne s’écrase sur le bois du comptoir. Le torse, puis le visage, dès qu’une grande paluche n’y plaque sa gueule et tire quelques mèches de ses cheveux.

Les lèvres écrasées de côté, le souffle coupé par la violence et l’injustice de l’intervention, Takuma ne trouve alors rien d’autre à faire que d’écarquiller les yeux, baragouiner quelques excuses, tenter d’apaiser les choses. Derrière lui, quelques bruits lui indiquent que certains des types fouillent les étagères. Soulèvent, déplacent les meubles. Ils ne brisent rien, mais n’attendent aucune autorisation pour entamer leurs recherches.
Pire, les bruits de pas puis le cri lui indiquent l’arrivée sur place de Caitlyn… qui aurait dû avoir le réflexe parfaitement inverse : celui de fuir.
Là encore, entre les tiraillements pulsatiles de son épaule, son coude, son poignet et sa pommette, Takuma renouvelle l’appel au calme, les lâches et inutiles excuses et baragouine comme il peut le fait que le registre se trouve dans le tiroir gauche du comptoir. Des mots bouffés par ses dents venues rayer la patine du bois lorsque l’homme force davantage sur son bras et y enfoncer le visage du sorcier.
Lorsqu’un sort résonne quelque part entre les bruits étouffés filtrant à ses oreilles, Takuma ne peut que deviner que Caitlyn est touchée. Un cri sort et bave son angoisse sur le comptoir.
Mais se tortiller sous la force d’autrui n’aide en rien la situation.
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Takuma Ishida Hayato
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Takuma Ishida Hayato
Dim 7 Avr 2024 - 10:37
Finalement c’était peut-être une idée de merde qu’il avait eue là. Le genre d’idée qui est dans le sommet des idées à la con. A la base pourtant, ça ne lui avait pas semblait si bête que cela, pouvoir intervenir en faveur de ses camarades et essayer de calmer le jeu de ces abrutis, c’était parti de la meilleure des volontés… mais il avait peut-être un peu sous-estimer la haine, la bêtise ou juste la pure connerie/méchanceté de certains de ses collègues, alors, les voilà devant la boutique et là, ils semblaient déjà… énervés, prêts à en découdre alors qu’ils n’avaient même pas pu observer la boutique de l’intérieur et ça puait vraiment. Pas vraiment le temps de se poser plus de questions que cela qu’ils étaient entrés. Il réfléchissait déjà à sa marge de manœuvre pour ne pas trop se griller et que ça empire les choses pour ses camarades et lui. Marge à évaluation faible, alors il allait devoir improviser au fur et à mesure et surtout arriver à se retenir d’envoyer ses supérieurs bouler par ce qu’on touchait à ses amis. Inspiration. On se met dans le personnage – mais pas trop non plus-.

Et forcément, l’autre con, avait commencé et prouvé une fois de plus qu’il avait les neurones  qui ne devaient pas bien se toucher les uns au autres. Il retint tout juste de lever les yeux au ciel et un énorme soupir en le traitant de con. On se tait, on se calme, mais il se détendait déjà et il avait mal au cœur pour Taku de le voir dans cette fâcheuse posture mais pour l’instant, il ne devait pas intervenir, il était surtout censé observer et apprendre ce que c’était une « vraie » perquisition.

Alors il jouait sa meilleure prestation de plante verte, droit comme un piquet observant la scène et un peu le magasin, se mordant régulièrement la langue pour se couper l’envie de commenter sarcastiquement quelque chose. Visage le plus impassible possible, mais il craignait que certains tics d’énervement viendrait peut-être bientôt camper sur son visage.

- J’ai jamais rien…

Il se tendit encore plus lorsqu’un de ces collègues – bordel qu’il détestait ce terme- choppa son ami par le poignet d’une manière qui ne semblait en rien amicale. Il inspira un bon coup tandis que Taku finissait le torse contre le bois du comptoir.

« Je ne suis pas certain que ce soit très protocolaire, vous pouvez le lâcher, il n’a pas l’air … de vouloir fuir ou attaquer, il n’a pas même pas pu finir sa phrase.» dit-il d’une voix légère, hésitante, comme s’il savait où était sa place, alors il avait juste envie d’envoyer un uppercut dans la gueule du roux en se foutant de sa gueule, mais il devait absolument éviter d’envenimer les choses. « Ta gueule Tveit et observe c’est comme ça qu’on a des résultats.» Cette fois il ne put s’empêcher de claquer sa langue contre son palais, s’empêchant de nouveau de répliquer quelque chose d’acerbe… ou d’éclater de rire pour se foutre de la gueule de cette réplique. Et si tu le maitrisais et que vous lanciez une modification de mémoire sur ces trois cons ? MAUVAISE IDEE. On arrête de penser ça comme ça, ça n’allait attirer que les ennuis.

Les deux autres commençaient à fouiller et il aurait bien aimé que Takuma lui indique l’endroit où i devait se placer pour faire des recherches les plus risquées, pour ne pas qu’il risque de se faire prendre qu’il cachait quelque chose, mais son camarade n’était pas en état de lui faire le moindre signe. Alors il s’attela aussi à la tâche en faisant bien attention de ne rien casser et de bien tout replacer où il fallait. Pour éviter que son camarade ait trop à faire. Il faisait style qu’il cherchait des systèmes qui pouvaient cacher des choses alors qu’il en était rien…. Tout aurait certainement pu bien se passer jusqu’à l’arrivée de Caitlyn qui le tendit encore plus. Pourquoi n’avait-elle pas fui , ou n’était pas restée cachée ? Pas le temps de se poser plus de questions que déjà Twain se retrouvait plaquée par un sort contre un mur, et Takuma fut plus rapide que lui pour réagir et pousser un cri, essayait de se débattre.

« Whoaw ! Vous n’êtes pas bien ?? Ils pourraient finir par porter plaintes alors qu’ils n’ont rien fait pour mériter ça. Et vous savez que si on nous interroge tous sous sortilèges ou potions ils auraient gain de cause. Et ça ne plaira pas du tout.»

Inspiration. Improvisation la plus totale. Si ses mains étaient derrière son dos était de nouveau droit, ses poings, de rage étaient tellement serrés qu’il en avait les phalanges blanchies. Son ton s’était voulu inquiet plus qu’en colère. Il voulait à la fois donner des cartes en mains à Cait et Taku, mais aussi les calmer, ça marcherait peut-être pour deux, le troisième serait moins sensible mais déplaire à Ana ou aux plus hauts gradés, faire honte au Ministère qui tentait de moins mal se faire faire, devrait en théorie les faire réfléchir.

« Et vu le boucan, les voisins ont déjà dû entendre… des choses. Est-ce qu’on peut les relâcher et leurs poser juste des questions et fouiller, comme la procédure l’indique ?» Il déglutit quelques instants, leur faisant un regard un peu contrit et désolé à ses collègues… comme s’il faisait ça pour leur bien. « Ils étaient dans la même maison que moi à Poudlard, j’pense qu’ils seront assez censés pour vous répondre sans jouer au plus malin, ils ne savent que trop bien ce qu’ils pourraient encourir.» Son idée n’était pas de menacer ses amis, mais de sous-entendre qu’ils devaient être raisonnables dans leur réponse, pas d’insulte ou autres si possible. Que personne n’ait aucune raison de les maltraiter.

Le roux se tourna vers lui, furieux et le pointa du doigt, probablement pour le menacer mais un ses collègues, celui qui tenait Caitlyn lui souffla que le « gamin » je t’en foutrais moi du gamin, avait peut-être raison, et que cela ne valait pas le coup de se prendre des sanctions pour des moins que rien Ils valent tellement plus que vous. Monsieur Connard, sembla réfléchir, mais finalement, ses deux camarades furent lâchés. Il n’avait pas dit son dernier mot, c’était certain et il ferait tout pour les faire sortir de leurs gongs, c’était certain. D’ailleurs, en reprenant sa recherche, il fit tomber « malencontreusement » une fiole au sol qui par miracle ne s’explosa pas mais se trouvait à quelques centimètres de son pied. Le message semblait clair.

Bordel, est-ce qu’il n’avait pas fait plus de mal que de bien sur ce coup-là ? L’enfer était parfois rempli de bonnes intentions. « Est-ce que l’on peut avoir les registres, s’il vous plait ? Et qu’est-ce que vous disiez tout à l’heure, la phrase que vous n’avez pas pu finir ?» demanda-t-il d’un ton aimable, chaleureux à Takuma, avec un léger sourire encourageant. Il planta un seul instant son regard, navré dans celui de son camarade avant de reprendre une posture plus professionnelle même si son regard ne put s’empêcher de courir jusqu’à Caitlyn comme pour vérifier que tout allait bien pour elle aussi. Son cœur battait la chamade, il devait lutter contre son essence même, celle du petit con qui ici ne demandait qu’à sortir encore plus pour défendre ses amis. L’injustice qu’ils étaient en train de subir. Ces lois nauséabondes.
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Warren Tveit-Odair
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Warren Tveit-Odair
Sam 27 Avr 2024 - 13:27
Débouler dans la boutique en pleine inspection n'avait certes pas été son idée la plus brillante, et pour cause, Caitlyn n'avait pas réellement eu ni pris le temps de réfléchir. Loin de s'attendre à tomber nez à nez avec une brigade de police, et encore moins avec Warren, elle n'eut que le temps de manifester à la fois sa présence, sa surprise, et son mécontentement, que déjà elle se retrouvait projetée contre le mur derrière elle et sentait des liens invisibles s'enrouler autour de son corps. Ne pouvant qu'observer impuissante Takuma se tortiller et grimacer sous la poigne de l'agent qui le plaquait fermement sur le comptoir, ses propres tentatives de se débattre et de protester se voyant pas. Mais à en juger d'après la hâte avec laquelle ils s'étaient rués sur les rayons, ce n'était pas pour elle qu'ils étaient là.

« Whoaw ! Vous n’êtes pas bien ?? Ils pourraient finir par porter plainte alors qu’ils n’ont rien fait pour mériter ça. Et vous savez que si on nous interroge tous sous sortilèges ou potions ils auraient gain de cause. Et ça ne plaira pas du tout. Et vu le boucan, les voisins ont déjà dû entendre… des choses. Est-ce qu’on peut les relâcher et leurs poser juste des questions et fouiller, comme la procédure l’indique ? Ils étaient dans la même maison que moi à Poudlard, j’pense qu’ils seront assez censés pour vous répondre sans jouer au plus malin, ils ne savent que trop bien ce qu’ils pourraient encourir. »

La réaction de Warren confirma ce qu'elle savait au fond d'elle-même et elle fut presque reconnaissante du sortilège qui lui comprimait la poitrine, l'empêchant de sourire autant que de respirer. Il n'avait pas changé. Ni de camp ni de caractère, risquant sa couverture pour aider ses amis et parlant toujours autant qu'avant. Mais quand bien même Caitlyn doutait sérieusement que le ministère s'intéressât à une plainte portée par deux anciens de Poudlard au sang impur, les arguments eurent l'effet escompté et elle retomba par terre, ses mains touchant le sol tandis que ses genoux se dérobaient sous son poids, se mettant à tousser alors que l'oxygène affluait à nouveau dans ses poumons.

Elle entreprit de se relever, et chercha les yeux de Takuma, comme pour y trouver la force et le soutien dont elle avait besoin, y déposer les siens en contrepartie. Le vit qui reprenait lui aussi son souffle, le devina qui retenait comme elle ses tremblements. S'efforçant tant bien que mal de garder la face quand la peur leur tordait les tripes. Réalisant soudainement à quel point rien n'était plus comme avant. Se souvenant de la résistance dont elle avait fait partie et preuve à Poudlard, quand l'union faisait la force, quand avec celle du désespoir elle n'hésitait pas à tenir tête à leurs oppresseurs. À l'époque, elle raisonnait comme l'otage qui n'avait rien à perdre. Aujourd'hui, elle se sentait prise au piège.

« Est-ce que l’on peut avoir les registres, s’il vous plait ? Et qu’est-ce que vous disiez tout à l’heure, la phrase que vous n’avez pas pu finir ? »

Comme un lapin entre les phares d'une voiture, elle bloquait, choquée par ce qui était en train de se passer, terrifiée en réalité, tandis que Takuma trouvait la force, la maîtrise, de répondre et de sortir le livre de comptes. Celui dans lequel n'étaient inscrits ni son nom ni son salaire, ni les dépenses et revenus liés aux ventes des potions prohibées, et elle se mordit la langue. Elle ne devait pas se trahir. Ne devait rien dire ni faire qui puisse attirer son attention sur elle ou leur donner une excuse pour redoubler de violence dans leur inquisition. Croisant les yeux de Warren, elle déglutit, priant pour que les autres continuent à l'ignorer. En vain.

« Et elle, tu comptes faire comme si elle n'existait pas ? Demande-lui qui elle est et qu'est-ce qu'elle fait là, puisque t'es si doué ! »

Il n'en fallut pas plus pour que les regards se tournent vers elle, avides. Sentant son coeur s'emballer, sa peau s'embraser, elle réfréna un mouvement de recul, déglutit, rassembla son courage pour articuler.

« Je suis une amie. J'étais juste venue donner un coup de main...
- Ton nom !

Elle faillit sursauter et répondit du tac au tac.

- Lou ! Louise Atkins. »

Le coeur battant la chamade, elle réalisa qu'elle venait de mentir à la police magique. Et ce, sans hésiter, sans réfléchir, rien qui puisse leur faire suspecter que le nom qu'elle leur avait donné n'était pas le sien. La voix ferme, en miroir à l'injonction venue la couper dans ses explications mal assurées, comme s'il avait fallu qu'on lui aboie dessus pour la sortir de sa torpeur, réveiller sa force de caractère. Pourtant, elle savait qu'elle ne devait rien faire qui puisse attiser leur besoin de supériorité. Mais elle ne parvenait plus à détourner son regard, soutenant celui du blond balafré qui l'avait interpellée et dont la baguette restait pointée sur elle.

Dé Maitre du jeu : les policiers vont-ils lui demander ses papiers d'identité ?

« Tes papiers. »

Et il tendit son autre main, paume ouverte, s'impatienta aussitôt.

« M'oblige pas à venir te fouiller. »

Elle pinça les lèvres. Sentit - et laissa - sa hardiesse se dégonfler, sa mine se décomposer, espérant que son air à nouveau mortifié les convaincrait de son innocence et de sa bonne foi. Après tout, ce n'était pas pour elle qu'ils étaient là, à la base.

« Je suis désolée, je les ai pas avec moi. J'étais vraiment juste venue donner un coup de main, j'ai laissé mon sac à la maison... Mais je peux vous les ramener demain au bureau si vous voulez ! »

Non, ce n'était pas pour elle qu'ils étaient là. Mais autant leur donner une fausse identité avait été un réflexe monosynaptique qu'elle ne regrettait pas, ne pouvant que trop bien imaginer quelles auraient été les conséquences non seulement pour elle mais aussi - surtout - pour ses proches si son vrai nom venait à figurer dans leurs dossiers, autant en cet instant son cortex cérébral surchauffait alors qu'elle réfléchissait pour trouver comment assumer son mensonge jusqu'au bout. Et la seule solution qu'elle entrevoyait était de se procurer dès ce soir des faux papiers au nom de Louise Atkins pour les leur montrer demain et disparaitre des radars juste après. Encore fallait-il qu'ils n'insistent pas pour l'accompagner pas chez elle, voire ne l'emmènent avec eux... Mais ce n'était pas pour elle qu'ils étaient là, n'est-ce pas ?


Du coup comme code couleur je propose :
- Orange pour le roux au visage banal qui a plaqué Taku au comptoir
- Gris pour le blond balafré qui a immobilisé Caitlyn d'un sort contre le mur
- Marron pour le brun au sourire carnassier, je l'imagine être un peu le chef des 2 autres
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Caitlyn Louise Twain
Ptite tête boule de poils
Caitlyn Louise Twain
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Caitlyn Louise Twain
Sam 27 Avr 2024 - 13:27
Le membre 'Caitlyn Louise Twain' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


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Perquisition - Taku & Caitou 181012032518521318
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