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Run clever boy and remember - Jane & PNJ prévu

 :: Londres :: Nord de Londres
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Mar 27 Fév - 10:11
Jeudi 23 mars 2017, fin d’après-midi.

Les jours passaient et semblaient tous se ressembler.  Plus ou moins amers et vides. Plusieurs fois il avait pris son portable, commençant à écrire un message à Sovahnn, l’effaçant à chaque fois mais quelque part, malgré la boule à la gorge coucher par écrits quelques mots lui faisait du bien. Même sans destinataire. Elle lui avait bien dit qu’elle ne changeait pas de numéro de téléphone, c’est certainement que cela voulait dire quelque chose ; peut-être était-ce une autorisation de l’appeler ou de lui envoyer des messages, mais cela pouvait être tout aussi factuel. Malgré tout, depuis qu’elle était partie de chez lui, il ne l’avait pas contacté et il ne voulait pas le faire. Sovahnn avait certainement besoin de temps pour tout digérer, pour accepter de le revoir ne serait-ce que pour lui poser de nouvelles questions. Alors il attendrait et si elle voulait couper tout contact, il ne pouvait que comprendre ; il respecterait chacune de ses décisions. Alors depuis début février, il attendait, sans vraiment d’espoir mais il continuait d’attendre un petit signe sait-on jamais.

En attendant, entre ses journées beaucoup longues au boulot, et ce qu’il faisait pour la Garde – ou plutôt tentait de faire- à savoir trouver une piste pour savoir si les Inquisiteurs étaient toujours et si oui « sous quelle forme » le groupe avait-il pu renaitre ? Et maintenant qu’il savait pour les lycans, il essayait aussi de trouver des informations sur des personnes qui pouvaient être concernées. Il regardait les rapports de ses collègues l’air de rien pendant ses pauses pour vérifier qu’il n’y voyait pas de symptômes qui pourraient être associés à la lycanthropie, et lorsqu’il se baladait il était encore plus attentif à ce qui se passait autour de lui. Il faisait toujours frais mais au moins le temps était beau, alors pour se dégourdir les jambes, il avait décidé de faire un tour en ville, plus pour marcher et s’aérer l’esprit qu’autre chose.

Au bout d’un bon de déambulation, il se fit bousculer par un gamin qui semblait un peu trop pressé et qui sortait d’un centre de soins, avec un bandage dégueulasse et qui semblait suinter. Il fronça les sourcils, le secouriste passant avant tout le reste, le gamin avait l’air en mauvaise posture et mal en point et pourtant il semblait fuir quelque chose comme un beau diable ! Il eut un instant d’hésitation et finalement fit marche arrière pour le suivre, avant de le rattraper, en se sentant quand même un peu con. Situation bizarre d’autant plus qu’il n’avait plus son uniforme. Il l’avait contourné un peu afin de ne pas le prendre par derrière et de risquer de lui faire encore plus peur. « Hey, tout va bien ?» souffla-t-il doucement « Je suis secouriste, t’as besoin d’aide ? » avait-il enchainé à toute bombe de peur que le gamin s’enfuit, il avait même pris soin de sortir un badge qu’il gardait et qui déclinait bien son métier.  Une blessure à l’arme blanche ? Arme à feu ? Une mauvaise chute et il s’était enfoncé quelque chose dans le bras ? Les choix étaient multiples et s’il ne se faisait pas soigner les choses pourraient vite dégénérer. « Okay, c’est l’approche, la plus merdique que je pouvais faire, mais t’as l’air mal en point.. et tu sembles fuir le centre de soins du coin. J’peux t’aider ?» il laissa quelques instants de silence avant de lui faire un léger sourire chaleureux «Je demande rien en retour. Pas d fric, tu me donnes le nom que tu veux.» Des gamins perdus qui ne voulaient pas se faire retrouver, ce ne serait pas le premier. Le principal pour l’instant était de voir la blessure et savoir s’il pouvait faire quelque chose ou pas, le reste était pour l’instant secondaire.
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Naveen Evans
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Naveen Evans
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Naveen Evans
Mar 27 Fév - 14:30
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« Un chien, vous dîtes ? Questionna une nouvelle fois la bénévole du dispensaire d’un ton plus que suspicieux.
- C’est ça, insista son patient à la chevelure peroxydée et aux yeux d’un bleu javellisé.
- Dans le centre de Londres ? » Insista-t-elle.

Nancy – c’était marqué sur son badge en résine hypoxie à l’effigie d’une girafe infirmière – appuya de nouveau une compresse imbibée de bétadine sur l’avant bras de l’adolescent qui grimaça sous la douleur.

« Sur les berges de la Tamise, oui, insista-t-il une nouvelle fois Sasha Arlet son regard fuyant avec brio le sien.
- Je croyais que c’était près de Trafalgar Square ? »

Le visage du jeune garçon se crispa, aggravant son air plus que maladif. Nancy se demanda, comme toujours, si elle n’en faisait pas un peu trop. Mais c’était plus fort qu’elle : elle était devenue infirmière pour prendre soin des gens, pas pour être une simple technicienne enchaînant les pansements. Mais certains patients auraient peut-être préféré qu’elle se contente de panser leur peau, ceci dit. Ses yeux noirs glissèrent sur le gamin : il lui rappelait son fils, c’était bien là le problème. Et si cela avait été le sien, elle aurait aimé que quelqu’un insiste, certes. Mais avec suffisamment de tact pour ne pas le faire fuir.

« D’accord. Va pour la Tamise,» abdiqua-t-elle en posant  avec délicatesse une bande au dessus de l’abominable morsure qui prenait la moitié de l’avant bras de l’adolescent.

Elle faisait ce métier depuis suffisamment longtemps pour savoir que seul un chien de combat était à même de faire de tels dégâts – et celui ci devait être un sacré spécimen. Et elle était londonienne depuis suffisamment longtemps, là encore, pour arriver à la conclusion que l’on croisait rarement des Doberman pratiquant l’haltérophilie entre Saint James et Convent Garden. Son regard se posa sur l’allure du gamin et ses yeux glissèrent sur sa fiche de renseignement. Le dispensaire étant gratuit, il s’était donc contenté du strict minimum : nom, prénom, âge – 17 ans depuis trois semaines – et problèmes de santé éventuels ou allergies. Même dans ce genre d’établissement où le secret était de mise, c’était plus que louche. Il était naïf, cependant, parce qu’il n’avait même pas songé à se rajouter quelques années supplémentaires pour éviter ce genre de débordement maternel. Nancy soupira, ses doigts agiles continuant précautionneusement leur œuvre autour de l’avant bras déchiqueté. Si elle lui fit mal, néanmoins il n’en dit rien, se contentant de sonder le vide avec obstination.
Elle hésitait.
D’un côté, il y avait le secret professionnel, l’éthique et tout ce qui s’enroulait autour de sa profession. De l’autre, il y avait juste Nancy Bilsen, mère de famille et citoyenne, face à un enfant – dix-sept ans, c’était définitivement encore de la pédiatrie pour la plupart des hôpitaux – ayant visiblement subi un évènement traumatique. Et quelque-part au milieu, il y avait ce mauvais pressentiment. Parce qu’on ne venait pas soigner une simple morsure ici, surtout lorsque l’on portait des vêtements de marque comme l’étaient les siens et que l’on jetait sans arrêt des coup d’œil furtifs sur le dernier smartphone en vogue qui n’arrêtait pas de vibrer. Quelqu’un, quelque part, tenait à ce gosse. Qui plus est – et c’était bien ce qui finirait de convaincre définitivement la quinquagénaire – il avait franchement l’air très mal en point : il avait le teint cireux et l’on pouvait, avec l’expérience, déjà deviner la couleur marbrée que sa peau était en train de prendre. Et puis, il était brûlant, de petites gouttes de sueurs dégoulinant le long de ses tempes, collant des mèches de ses cheveux blonds entre elles.
Si l’on rajoutait à cela le cercle violacé qui s’étendait comme un ricochet autour de la morsure, qui suintait déjà à travers sa tentative de pansement, le gamin était presque un cas clinique en bonne et due forme de choc septique.

« Tu dois être hospitalisé, Sasha, prononça-t-elle d’une voix douce.

Le gamin planta deux orbes d’un bleu rendu électrique par la fièvre sur elle. Son cœur de maman en prit instantanément un coup et ce fut plus fort qu’elle : lorsqu’il se leva pour ce qui ressemblait déjà à une fuite, elle posa une main sur son torse et le força à s’asseoir de nouveau sur le brancard.
Il n’eut même pas la force de résister.
Seigneur. Il fallait de toute urgence une perfusion de Perfalgan et de la Rocéphine en très grande dose à ce gamin.

« Ecoute-moi, je ne vais pas te faire de mal, le rassura-t-elle d’une voix enrobante. J’ai un fils, tu sais ? Et je serais évidemment très en colère d’apprendre qu’il est allé en douce assister à des combats illégaux de chien, ou qu’importe quelle bêtise tu aies faite. Mais tu sais ce qui serait encore pire ? C’est qu’Owen ne me dise rien et finisse par mourir d’une infection. Tu seras peut-être puni par tes parents, mon grand, mais je crois que c’est moins grave que de finir entre quatre planches, non ? Il faut que l’on te transfert dans un hôpital du secteur. Ta blessure est grave, tu comprends ?
- D’accord c’est bon. D’accord. » abdiqua-t-il plus facilement qu’elle ne l’aurait espéré.

Bien. Nancy l’arrosa d’un autre sourire. Brave petit. Sa main frôla sa joue moite avec tendresse. Sasha Arlet était un de ces gamins à mi-chemin entre l’adulte et l’enfant. C’était un beau jeune-homme à la peau qu’elle devinait de miel sous de meilleurs jours, plutôt bien bâti avec ses épaules et sa mâchoire carrée, le genre de gosse que l’on prendrait en stop un jour d’orage sans craindre qu’il ne soit un dangereux psychopathe. Définitivement, il inspirait l’envie que l’on s’occupe de lui.

« Je vais chercher le médecin, et ensuite je te pose une perfusion. Si tu veux, on appellera tes parents ensuite d’accord ?
- D’accord, répéta-t-il en lui offrant un sourire dans lequel Nancy lu de la reconnaissance et une harassante fatigue.
- Ne bouge pas d’ici, je reviens. »

Trois minutes plus tard, Nancy se maudissait d’avoir eu confiance. Effectivement, ce gamin ressemblait en tout point à son fils, jusqu’à la propension à désobéir aux règles sous couvert d’un sourire d’ange.

Déjà trois rues plus loin, Sasha rasait les murs, une main devant les yeux. Le soleil lui crevait la rétine aussi assurément que si on lui avait enfoncé deux baguettes dans les yeux en plein sortilège Lumos. Il avait le souffle court, l’estomac en charpie. Échapper au dispensaire et aux soins de Nancy, c’était l’effort de trop. Il avait mal littéralement partout : c’était comme si quelqu’un avait demandé à tous ses os de se briser en même temps. Sa peau était du papier de verre dont chaque contact lui évoquait des micro-coupures. Et il avait l’impression que sa température cherchait à concurrencer celle d’un four, floutant sa vision et embrumant son cerveau. Il extirpa son iphone de sa poche. Quatorze messages l’accueillirent ainsi que trois appels manqués de ses parents et de sa sœur. D’un pincement au cœur, il les ignora pour cliquer sur le prénom d’Esther, sa petite amie.

Excuse-moi. Je suis allée faire soigner la… blessure, pianota-t-il en toute vitesse à la litanie de messages chargés d’inquiétude dont elle l’avait enseveli.  

La réponse arriva quasiment instantanément.  

Où es-tu ? suivi du lien de cette application de géolocalisation instantanée et en temps réel qui faisait fureur en ce moment.

Les doigts de Sasha se figèrent au dessus de l’écran tactile, hésitant. Et puis, parce qu’il avait dix-sept ans et que le goût sucré des lèvres d’Esther sur les siennes s’estompait depuis la catastrophe, c’est à dire depuis une semaine, et que c’était beaucoup de temps sans la caresse de sa bouche, il se décida. D’une pression du doigt, il accepta l’invitation, permettant à Esther de le traquer grâce à son smartphone. Puis manqua pousser un hurlement lorsqu’un homme l’apostropha :

« Hey, tout va bien ?»

Sasha resta interdit, avant de regarder derrière son épaule. Mais non, l’inconnu lui parlait bien à lui. Il hocha bêtement la tête, près à le contourner pour continuer à mettre le plus de distance possible entre tous ces moldus soudainement animés par la volonté de le cajoler et lui.

« Je suis secouriste, t’as besoin d’aide ? insista l’homme.
- Non, mentit-il en plissant les yeux. Hé... On t'as déjà dit que tu avais une tête bizarre, mec ?»

Sasha recula d'un pas, manquant s'affaler sur le sol en trébuchant sur un pavé. Pourquoi cet énergumène avait-il le visage dans cet état ? On aurait dit que son nez était de travers et qu’un axe de symétrie étrange lui servait de profil. Sasha secoua la tête, chancelant d’un pied à l’autre, avant de regarder de manière hagarde de chaque côté de la rue. Tiens. Il n’était pas le seul à ressembler à un tableau de Picasso. Et puis, qu’est-ce-qu’il faisait chaud. Il porta la main à son cou, tirant sur son tee-shirt trempé de sueur, tâchant de se concentrer sur les paroles du type à la langue rose fluo qui lui faisait face. Attendez, rose ?

« Okay, c’est l’approche, la plus merdique que je pouvais faire, mais t’as l’air mal en point.. et tu sembles fuir le centre de soins du coin. J’peux t’aider ?
- Hein ?» Demanda Sasha alors que le sol se mettait à tanguer.

Qu’est-ce-qu’il foutait sur un navire ? Et puis quelqu’un pouvait-il enlever le rat crevé qui devait être en train de pourrir quelque part ? Il fronça le nez, passablement dégoûté, avant de tenter une respiration timide vers le chimpanzé en face de lui. Mais qu’est-ce que c’était donc que tous ces poils ? Et pourquoi sentait-il aussi… mauvais ?

« Je demande rien en retour. Pas d fric, tu me donnes le nom que tu veux.»
- Arrête de crier, je t’en pris, j'suis juste à côté de toi,» supplia Sasha d'une voix faible, les mains sur les oreilles avant de déporter l'une d'elle précipitamment vers sa bouche.

Trop tard. Il se pencha brusquement en avant, rendant l’intégralité de son estomac sur les pompes de la chose shlash humain shlash boule puante en face de lui, dans un bruit humide de haut le cœur.

(by  @Léon Wargrave Run clever boy and remember -  Jane & PNJ prévu 3893182931 )
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Ven 1 Mar - 8:56
Son instinct le poussait à aller vers ce gamin, mais ce même instinct ne l’aidait pas franchement à l’aborder. Ceci dit, un gamin sur le qui-vive, probablement en fuite vu sa démarche, et qui semblait aller vraiment mal, il n’avait pas le temps de faire dans la dentelle et il devait absolument aller au plus vite. Dans sa tête, il se demandait ce qu’il pouvait fuir, là-bas, dans le centre de soins. Il n’avait pas de réponse qui pourtant aurait pu être fort utile ! Alors il y était allé sans détour, sans prendre de gants. Vu la gueule de l’adolescent, il n’était pas certain qu’il comprenait tout ce qu’il racontait le secouriste et d’ailleurs sa première prise de parole était quand même un peu étrange.

« Non. Hé... On t'as déjà dit que tu avais une tête bizarre, mec ?»

Le non, ressemblait clairement à un mensonge, ce à quoi il s’attendait mais la suite par contre. Première question qui lui venait à l’esprit « qu’est-ce qu’il avait pris ? ». Parce que clairement aussi bien dans le ton que dans la façon d’agir, de le dire c’était une réelle question. Pas une provocation ou un genre d’insultes. Ou alors, peut-être que s’il avait de la fièvre, il était en train de délirer. Il haussa les épaules et essaya comme il pouvait de répondre d’un ton détaché alors qu’il était juste inquiet.

« Ouais, mais il parait qu’on s’y habitue vite.»

Rien d’alarmant, un ton plutôt neutre pour ne pas que l’autre puisse imaginer l’ombre d’une seconde qu’il se moquait de lui. Et il avait bientôt repris sur le fait qu’il était secouriste, redemanda s’il avait besoin d ‘aide. Si le gamin n’acceptait pas de se faire ausculter, il ne pourrait rien faire. Il n’était même pas en service. La seule chose qui serait en son pouvoir ça serai de prévenir ses collègues toujours en service. D’ailleurs, c’est peut-être ce qui allait se passer au final, suivant la situation, les blessures, l’envie du gamin. Ce dernier recula d’un pas manquant de tomber. Comment est-ce qu’il retrouva un équilibre ? Aucune idée, mais ce type semblait avoir peur. Okay. Nouvelle approche, peut-être plus drôle pour calmer la tension qui avait dû saisir l’adolescent. Pas certain non plus que cela fonctionne… suivant sa perception des choses, ce que ses « hallucinations » - si ça en était-.

«  Hein ?»

Le gamin ne semblait même plus comprendre ce qu’il disait et commençait sérieusement à tanguer. Il saisit son téléphone prêt à appeler ses collègues pour demander du renfort, mais avant, il essayait d’en avoir le plus possible – et surtout il ne fallait pas qu’il lui file entre les doigts. Prendre son téléphone et appeler devant lui risquait d’être un signal trop fort pour l’instant. Il hésitait néanmoins, peur au ventre de trop attendre, de rater un symptôme ‘visuel’ important. T’es pas médecin, mec, forcément que tu rates des choses. Mais il avait assez d’expérience pour savoir que la situation puait sans être critique non plus pour l’instant.

- Arrête de crier, je t’en pris, j'suis juste à côté de toi,» avait déclamé le gamin alors que Naveen ne parlait pas fort. Mains sur ses oreilles, une d’entre elle alla vers sa bouche, le temps que le secouriste comprenne le pourquoi du comment c’était trop tard. Le bref recul qu’il eut réussi à sauver son pantalon mais pas ses chaussures. Gé-nial. Il ne manquait plus que ça. Il tenta de ne pas faire trop attention.

« Okay. Pas grave. Ca va mieux ?» Il lui fit un léger sourire, lui prenant doucement le bras pour le soutenir et l’obliger à marcher vers un banc. Il essayait d’utiliser cette proximité pour essayer de voir un peu plus le bandage. « Ca a l’air moche. Qu’est-ce qui s’est passé ? Tu t’es fais attaquer ? » il aurait bien regardé, mais n’avait pas vraiment le matériel nécessaire pour le soigner, avec un peu de chance il aurait bientôt une réponse précise pour pouvoir appeler ses collègues. Cette fois, il avait parlé à voix basse, ne sachant pas trop à quoi était dû la potentielle hyperacousie du gamin. Une chose était certaine, il avait la peau brûlante et là il pouvait faire quelque chose – ou pas- « Tu as pris quelque chose, un cachet ou autres ?» Il avait un peu d’eau, de quoi calmer de la fièvre/certaines couleurs, mais avant de lui donner n’importe quoi, il préférait avoir toutes les informations d’autant plus si ses collègues devaient vite arriver par la suite.
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Naveen Evans
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Naveen Evans
Dim 3 Mar - 14:34
« Okay. Pas grave. Ca va mieux ?
- Pas...vraiment, articula-t-il entre deux quintes de toux nauséeuses. Dé...Désolé pour tes pompes. »

Sasha se sentit emporter sans pouvoir vraiment résister. Un banc salutaire le recueilli et il s’y laissa tomber lourdement, grimaçant. Tout son corps était prêt à se rompre il en était persuadé : ses articulations gémissaient à chaque mouvement et ses muscles étaient cloutés de milliers d’aiguilles qui les lacéraient à chaque fois qu’il bougeait. Des larmes perlèrent à ses yeux. Il oscillait entre la torpeur fiévreuse et la conscience douloureuse de ce qui était en train de lui arriver. Ses poumons étaient en feu et à chaque fois qu’il inspirait et quelques alvéoles devaient fatalement se décrocher pour aller mourir quelques part dans sa trachée. L’air avait l’air solide et râpeux, comme du papier à poncer. Et qu’est-ce-qu’il avait mal, bon-sang !

« Ca a l’air moche. Qu’est-ce qui s’est passé ? Tu t’es fais attaquer ? Demanda Nancy de sa voix de baryton.

Non. Pas Nancy. Quoi que pourquoi pas, Nancy version mec, qu’est-ce-que cela pouvait faire ? Nancyo, donc. Pour le côté latino. Sasha se tourna à demi vers lui, aussi méfiant qu’un contrôleur fiscal devant une déclaration de frais réels déductibles, prêt à lui servir le même mensonge qu’à sa condisciple du centre de soins. Un chien s’était jeté sur lui, quelques part vers Covent Garden. Ou Trafalgar Square. Qu’importe. Un Doberman l’avait confondu avec un hot-dog et avait transformé son avant-bras en chaire à saucisse. C’était la version officielle. Mais la nausée le reprit et avec elle, une nouvelle slave de fièvre qui dynamita toute sa capacité à être cohérent. Ses yeux dévièrent vers le bandage, qui suintait dans un abominable mélange de sang et de pus. Il hoqueta douloureusement avant de plaquer son bras contre son torse, le serrant misérablement contre lui.

« Hein ? Pourquoi tu dis-ça ? » s’offusqua-t-il d’une voix faiblarde, sur la défensive néanmoins. C’est rien du tout. C’est juste un chien qui m’a confondu avec son os à moelle. Ce n’est rien. Rien du tout. Je vais bien,» débita-t-il à toute vitesse, complètement terrifié.

Sept-jours. Cela faisait sept jours que cette bête immonde lui avait arraché la moitié de l’avant-bras. Une semaine maudite pendant laquelle il avait oscillé entre le déni et l’acceptation, sans trop savoir à quel endroit placer le curseur. Il n’était pas idiot – c’était plutôt le contraire, même : il avait eu suffisamment de cours à Poudlard pour savoir où tout ce merdier allait le conduire. La seule question qui demeurait, c’était la destination de l’enfer : directement au cimetière d’Highgate ou bien directement au bureau d’enregistrement des lycanthropes. Et il n’arrivait pas à se décider sur laquelle des deux options étaient la plus désirable. Sa vie était foutue, de toute manière. Les lycanthropes étaient des parias. Il ne pouvait pas être un paria. Il n’avait que dix-sept ans, il n’avait rien vécu. Il n’avait fait que quatre fois l’amour à Esther et il commençait tout juste à savoir dégrafer correctement son soutien-gorge. Çà ne pouvait pas se finir comme ça.


« Tu as pris quelque chose, un cachet ou autres ? insista le secouriste.
- Un cachet ? » Répéta Sasha bêtement en écarquillant les yeux.

Et puis, il éclata de rire, ses mains enlaçant son propre corps alors qu’il se mettait à se balancer d’avant en arrière. C’était sûrement le signe que le virus, le sortilège, le parasite ou qu’importe ce qui s’insinuait dans son système nerveux était en train d’atteindre une zone critique de son cerveau. Il délirait. Et puis, les larmes débordèrent de ses yeux clairs, traçant des sillons sur ses joues désespérément pâles jusqu’à échouer tout contre ses lèvres qui étaient en train de se violacer dangereusement. Un cachet. Comme si quelque chose était à même de le guérir.  Il allait mourir aux pieds des pompes pleines de bile de Nancyo. Une nouvelle vague de douleur déferla dans son ventre, le pliant en deux dans un gémissement misérable. Ou peut-être qu’il n’allait pas mourir du tout et qu’un jour, il boufferait Nancyo et se curerait les dents avec son fémur.

« J’voulais juste la sauver, marmonna-t-il, les yeux de nouveau dans la vague, abruti par la fièvre. Esther. Du loup-garou, lâcha-t-il sans se rendre compte des mots qui franchissaient ses lèvres marbrées. C’est ce qu’il faut faire, n’est-ce-pas ? Sauver ceux qu’on aime. »

Des petits cercles émergeaient sur sa peau diaphane, créant des ramifications entre eux, comme si le réseau du tramway londonien se dessinait en filigrane. L’adolescent frissonna des pieds à la tête, ses dents claquant les unes contre les autres comme s’il se trouvait soudainement en plein arctique. Ce n’était plus un brasier, mais une calotte glacière dont il ne sortirait plus.

« J’vais pas mourir, hein, Nancyo ? Supplia-t-il dans un sanglot en vrillant ses yeux dans celui de son vis-à-vis.. Tu vas m’sauver, tu promets ? »

Et puis, il se mit à convulser.

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Mer 6 Mar - 18:40
Naveen haussa un peu les épaules lorsqu’il s’excusa pour ses chaussures, ce n’était pas bien grave. Il s’en occuperait après, même s’il est vrai qu’une part de lui avait envie de tout nettoyer de suite. Pas l’endroit et surtout pas le moment. Le plus important pour l’instant à ses yeux c’était que le gamin aille mieux, de comprendre ce qu’il avait et qu’il ait les soins nécessaires à son état. Il essayait de poser de nouvelles questions, pour mieux cibler. Gamin apeuré, mal en point, mais qui pouvait vite fuir. Il l’avait visiblement déjà fait du centre de soins… alors, il devait prendre des gants. S’il arrivait à ce qu’il ait un peu confiance en lui et qu’il ne souhaitait pas aller à l’hôpital, il pourrait peut-être le soigner un minimum. Aucune solution parfaite à ses yeux, s’il s’écoutait, il l’obligerait à monter dans l’ambulance et à aller à l’hôpital mais les choses n’étaient jamais aussi simples.

« Hein ? Pourquoi tu dis-ça ? C’est rien du tout. C’est juste un chien qui m’a confondu avec son os à moelle. Ce n’est rien. Rien du tout. Je vais bien,»

Qué ? Quoi ? Il fronça les sourcils, allait demander s’il ses vaccins étaient à jours, mais… il prit son téléphone à la place pour contacter Jane. Il semblait terrifié, le gamin et Naveen n’était pas tout à fait certain que le chien soit vraiment un chien. La dernière pleine lune remontait à une semaine environ si ses souvenirs étaient bons et cela pouvait correspondre -ou pas-. Il préférait ne pas laisser passer un cas lycanthrope, tant pis s’il la dérangeait pour « rien », au pire, il s’excuserait et lui redemanderait des précisions. Il inspira un bon coup, luttant pour ne pas défaire ce foutu pansement.

« Non, tu ne vas bien.» souffla-t-il « Tu as l’air d’avoir de la fièvre et ton pansement fait peur à voir.» Il avait envie de le secouer un peu, mais à la place, il préféra vérifier s’il n’avait pas pris de médicament ou autres. « Tu t’es soigné tout seul ?»

Bon, cette dernière question c’était un poil perdue dans l’éclat de rire. L’inconnu n’avait même pas dû entendre ce qu’il disait. La fièvre semblait le faire délirer au gamin, alors il déverrouilla son téléphone et ce moment-là qu’il choisit pour gémir de douleur. Bordel. De. Merde. Jane ou les secours ? Si elle trainait trop par ce qu’elle était occupée ou que ce n’était vraiment qu’une morsure de chien – bien plus probable que celle d’un lycan…-, il risquait la vie du Gamin. Mais en même temps, l’emmener à l’hosto – s’il arrivait à le trainer là-bas- alors qu’il était bien mordu par un Loup c’était un coup à attirer l’attention. Il inspira, il n’y avait à peine eu que quelques secondes dans cette tergiversation qui ne tarda pas à s’arrêter net quand le gamin avait repris la parole.

« J’voulais juste la sauver. Esther. Du loup-garou. C’est ce qu’il faut faire, n’est-ce-pas ? Sauver ceux qu’on aime. »

Il déglutit difficilement eut une pensée pour sa fille. Pour Sovahnn. Même pour sa sœur. Des époques différentes de sa vie à chaque fois, un amour différent aussi mais fort à chaque fois. Alors il acquiesça doucement, avant d’envoyer le message à Jane. Codé bien sûr, mais elle comprendrait parfaitement ce que c’était. L’adolescent pouvait toujours délirer et raconter n’importer quoi… mais cette fois, il n’y avait que Jane qui pouvait l’aider. Il avait tenté de lui faire comprendre que c’était urgent ++++ ;

«Oui bien sûr. Et elle va bien, elle ? Elle n’a pas été mordue ? Tu as l’air d’avoir été très courageux en tout cas pour ne pas fuir face à une… telle bête. »

Pas la peine de redire le nom, il craignait d’attirer l’attention. Son état empirait de secondes en secondes. Faite que Jane puisse l’emmener dans un endroit où il pourrait être soigner… Il ne s’y connaissait pas assez en magie/soin pour savoir ce qui était faisable.  Les ramifications, les frissons du gamin l’inquiétait. Allez Jane. la pauvre femme ne pouvait pas arriver aussi vite de toute manière, enfin… elle ne pouvait pas transplaner en pleine rue jusqu’à lui, pour peu qu’elle soit disponible immédiatement.

« J’vais pas mourir, hein, Nancyo ? Tu vas m’sauver, tu promets ? »
« Je…» Son cœur s’était serré devant un tel désarroi et il avait à peine pu prononcer un mot que le gamin s’était mis à convulser. « putain !» Dans un réflexe, il le rattrapa pour ne pas qu’il tombe et que sa tête percute le bitume. Il enleva comme il le put son manteau pour la mettre le plus vite possible sous la tête du gamin. « Ecartez-vous.» gueula-t-il contre un mec qui sembla vouloir s’approcha. Ce n’était pas le moment. Absolument pas le moment. « J’suis secouriste, je gère !» ajouta-t-il en guise d’excuse, et surtout pour qu’il ne s’en mêle pas plus le type. Il inspira un bon coup essayant de ne pas trop faire attention aux sphincters qui forcément se lâchaient, et fouilla dans son sac pour un ressortir une bouteille d’eau – fraiche vu la température-. Il n’avait pas de linges humides pour le refroidir un peu… alors il sortir les quelques mouchoirs qu’il avait mes trempa d’eau et lui colla sur le front. Pathétique mais mieux que rien. Ne pas empêcher ses mouvements de crise, il faisait une sorte de barrière de sécurité entre lui et le reste du monde. Pitié que Jane arrive vite… « Gamin ?» souffla-t-il alors que la crise semblait être passée. « J’suis là ok ? On va s’occuper de toi.»  Il se sentait presque nauséeux de ne pas avoir appelé la moindre ambulance. Honteux. Coupable, alors qu’au fond il savait bien que c’était peut-être la meilleure manière d’agir.
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Naveen Evans
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Mer 13 Mar - 16:55

Flashback du Lundi 20 Mars, quelque part au Royaume Unis

Elle les a regardé sourire, rire aux éclats, a serré de toute ses forces sa fille dans ses bras, s’est shooté des traits du visage de ses parents en trouvant que les marques du temps qui passe les rendent de plus en plus beau. Elle a longuement plongé son regard dans celui de son frère, a souri tendrement à Gaby puis s’est laissé aller contre Kendrick sans qu’il n’y ait la moindre trace d’ambiguïté de leur côté ni de jalousie de celui de sa nouvelle femme. Une famille unie, heureuse, ils l’ont tous applaudi lorsqu’elle a soufflé les bougies sur l’immense gâteau plein de crème pâtissière mais dans sa poitrine son cœur semblait lourd.
Elle a ce sentiment depuis quelques temps maintenant, celui d’être en train de les perdre. Eux ne le ressentent sans doute pas mais il y a cette petite voix dans sa tête qui lui souffle que tôt ou tard elle devra prendre une décision radicale pour les protéger plus encore.

Hors de question de gâcher la fête, rien ne transparait sur le visage de celle qui s’est vu projeter Générale d’une Cause qui les dépasse sans doute un peu tous. Aujourd’hui elle est fille, sœur, mère ou amie, aujourd’hui elle prend un an de plus et savoure ce moment passé auprès de ses proches comme si le monde n’était pas plongé en plein chaos.

Jeudi 23 Mars 2017
Londres, fin d’après midi

Tantôt concentrée sur les documents qu’elle étudie, tantôt le regard perdu sur la Capitale à travers une fenêtre invisible, Jane est installée dans l’une des salles du Quartier Général de la Garde. On lui a attribué un bureau comme à tous les Généraux mais lorsqu’elle n’a pas de rendez-vous ou que le sujet qui l’occupe n’est pas strictement confidentiel elle préfère s’installer là où il y a du passage et où chacun peut aller et venir comme il lui semble.
Elle offre parfois un sourire, un signe de tête, un bonjour mais revient toujours aux lignes qui défilent sous ses yeux. Générale ou non elle n’a pas la prétention d’être supérieure aux autres et sait parfaitement reconnaitre ses lacunes, ici elle continue de s’éduquer sur ceux qu’elle a pris la décision d’aider au travers de cette institution qui lui a ouvert ses portes. Les Lycans ont de moins en moins de secrets pour elle, pour les Vampires c’est à tâtons qu’elle avance.

Le soleil amorce sa descente en douceur derrière les plus hauts bâtiments lorsque son téléphone vibre, posé sur la table en bois. Téléphone plus que sécurisé, échanges codés, rien n’est laissé au hasard. Même le nom qui apparait n’est pas l’identité exacte de celui qui cherche à la contacter. Naveen. La sorcière fronce les sourcils par automatisme, ses doigts glissent jusqu’à l’appareil qu’elle déverrouille d’un mouvement agile et rapide.

A peine 10 secondes plus tard elle referme le dossier qu’elle était en train d’étudier et le renvoie jusqu’à son bureau en utilisant la Magie. Le message du secouriste est clair, il y a urgence. Jane transplane immédiatement au plus près de la position qu’il lui a indiqué et consciente des risques qu’elle prend s’engouffre en plein jour dans la masse de vie Londonienne. Mains dans les poches de sa veste qu’elle a tout juste pris le temps d’enfiler sa marche est cadencée mais elle garde un air tranquille, jusqu’à tourner à un angle d’immeuble et tomber sur un petit attroupement encerclant deux silhouettes au sol. Elle ne réfléchit pas plus d’une seconde ou deux avant de s’y précipiter, reconnaissant sans aucun mal Naveen entre les corps faisant barrage « Poussez-vous ! » La Sorcière se fraie un chemin au travers des passants, son cerveau tourne à plein régime, elle improvise « C’est mon fils. » Ce jeune homme étendu sur le sol, le teint pâle et le visage recouvert d’une fine pellicule de sueur. Elle revoit Leroy, puis Dadgwood, ce même travaille évident du corps pour affronter ce qui les ronge de l’intérieur. Aucune preuve pour le moment mais pourquoi Naveen l’aurait-il appelé s’il n’avait une forte suspicion. Qu’importe, la voilà déjà un genou à terre et une main fraiche posée de manière maternelle sur le front du jeune inconnu « Ça va aller mon chéri, on est là. » Elle ne sait pas si le secouriste a communiqué la moindre information aux passants qui les entoure mais alors qu’elle en voit certains le téléphone à la main elle prie pour qu’aucun n’est appelé une ambulance. Car là, face à elle et en toute discrétion, Naveen lui fait signe de son regard. Regard qui tombe sur une blessure suintante dont elle connait désormais bien l’apparence. La Sorcière ne perd pas son personnage, pire elle entoure le garçon et tous ceux qui les encerclent d’un regard que seule une mère porterait « Laissez-nous s’il vous plait. » Le ton est presque suppliant, là encore elle prie. Pour que l’inconnu ne foire pas tout « Il est épileptique. » Sous-entendu : On a l’habitude, on gère.

Dans sa poitrine son cœur bat la chamade. L’adrénaline, le stress, l’angoisse évidente d’être une cible facile elle qui ne s’interdit jamais une intervention dans les rues de la Capitale malgré les risques qu’elle prend en s’y exposant ainsi. Lorsqu’elle a fui le Ministère avec perte et fracas elle a su instantanément que la cavale ne faisait que commencer.

« On ne peut pas rester ici. » Ses mots là sont un murmure à l’adresse de Naveen, sur son visage demeure un sourire et dans ses mains des gestes tendres « D’après toi il peut marcher ? » Cet étranger à peine conscient dont la vie ne tient probablement qu’à un fil.

Autour d’eux le regards deviennent oppressant, si elle ne panique pas elle ne peut s’empêcher de se demander si l’un d’eux n’est pas un espion à la solde du Gouvernement Magique.
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Jane I. Wilson
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Mer 13 Mar - 21:08
Run clever boy and remember -  Jane & PNJ prévu FxZE

Parce qu'on est joueurs, voyons voir ce que la fièvre décide pour Sasha.
( :euuh: by  @Léon Wargrave ).


1)Sasha pense vraiment que Jane est sa mère.
2)Sasha affirme à Jane qu'il ne la connaît pas.
3)Sasha croit voir un loup garou et délire dessus.
4)Sasha délire sur Esther.
5)Sasha délire sur la magie.
6)Sasha appel à l’aide.

Je fais ensuite la réaction des passants en fonction de ce qui sortira du premier lancer !  :bing:
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Mer 13 Mar - 21:13
Deuxième round  :asté: :

1) Les passants croient Jane et Naveen et s'éloignent sans faire de remous.  :boom:  
2) Les passants ne croient pas du tout Jane et Naveen et appellent une ambulance.  :envolation:
3) Les passants ne croient pas du tout Jane et Naveen, appellent une ambulance et l'un d'eux sort même étrangement son téléphone pour les prendre en photo.  :boing:
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Jeu 14 Mar - 15:09
Quand Sasha cessa de convulser pour ouvrir des yeux hagards, il eut l’impression que son corps venait d’être percuté par un bus et qu’un troll des cavernes s’était servi de chacun de ses nerfs pour jouer de la guitare. Simultanément. Ce qui était complètement absurde. Presque aussi absurde que la sensation effroyable que sa tête était enfermée dans un étau et qu’un bourreau ridiculement sadique se plaisait à serrer comme pour en extraire tout le jus de son cerveau. Drôle de smoothie. Drôle de journée. Et par merlin, qu’il avait soif. Il battit des cils et toussa à plusieurs reprises. Autour de lui, le monde se composait de multitudes de points et de tout aussi multiples bruits qui lui crevaient les tympans aussi assurément que s’il s’était trouvé à un concert aux basses mal calibrées de Rammstein. Il avait traîné Esther dans un des ces festivals, l’année dernière. Son image lui apparut, nette parmi tout son flou actuel, avec ses longues jambes fuselées et son tee-shirt savamment noué autour de son ventre pour un effet décontracté rigoureusement étudié. C’était tout Esther, ça : la décontraction travaillée. Son imagination se perdit dans la peau dorée qu’avait laissée entrevoir le coton remonté de son tee-shirt. Il se rappelait l’avoir effleurée de son pouce, l’air de rien, avant de lui voler un baiser saveur barbe-à-papa – celle qu’il lui avait offert un peu plus tôt, un bras perché autour de ses épaules. Elle était belle, Esther. Il était tombé amoureux d’elle quelque part entre le moment où elle avait posé le choixpeau magique sur sa tête et l’instant où l’on avait annoncé qu’elle rejoindrait la maison des verts-et-argents. Ce qui était un temps ridiculement court, effectivement. Mais c’est qu’elle était ridiculement belle, surtout.

« Hors de question que tu rentres toute seule, Esther... » marmonna-t-il à voix haute, perdu dans les trajets sinueux de ses pensées fiévreuses.

Sasha n’était pas sur le trottoir. Il était allongé sur la pelouse d’Hyde Park. Le plafond était illuminé par les étoiles de la nuit curieusement plutôt chaude du mois de mars. La Lune, aussi ronde qu’une orange bien mure, trônait fièrement dans le ciel Londonien. Mais Sasha n’avait d’yeux que pour celle qui avait posé sa tête couronnée de mèches blondes en travers de son abdomen. Du bout du doigt, il caressait son front d’un geste distrait. Le rire d’Esther, délicat comme de la soi, lui chauffait le cœur. Une main lui effleura la joue, quelque-part entre sa torpeur et la réalité. Sasha gémit faiblement, puis oublia instantanément pourquoi il souffrait. L’instant d’après, l’arrosage automatique les chassait du gazon millémétriquement tondu du parc.

« On ne peut pas rester ici, » entendit-il murmurer, ses sens aiguisés à l’extrême, quelque part proche de son oreille.

Cela lui fit l’impression d’un hurlement. Mais ce n’était pas la voix d’Esther. Ni sa main. Sasha ouvrit de nouveau les yeux, joue toujours blottie dans une paume tendrement inconnue. Son tee-shirt était moite de sueur et il avait l’impression de baigner dans des fluides peu ragoûtants. Une femme était penchée sur lui. Hagard, Sasha lui adressa un sourire qui se perdit à mi-chemin entre une nouvelle quinte de toux et une nouvelle salve de douleurs qui lui courba les hanches. Peut-être que Londres arrosait Hyde Park à coup d’acide citrique et que c’était la raison pour laquelle sa peau le brûlait tant qu’elle semblait prête à se détacher, morceau par morceau. La femme au dessus de lui continuait de parler et bientôt, sa peau dorée laissa place à celle, diaphane, de sa petite amie. Et lorsqu’une sirène retentit en arrière-plan, les sens en ébullition de l'ex-Poufousffle travestirent une nouvelle-fois la réalité.

« Esther, cours ! » exhorta faiblement Sasha en se redressant, empoignant les épaules de celle qui se tenait perché au dessus de lui.

Derrière son épaule, un smartphone était en train d’immortaliser la scène. Et parce que d’aussi près, celle qui lui faisait face ne lui ressemblait décidément pas le moins du monde, le visage de Sasha se décomposa tout à fait avant qu’il ne regarde autour de lui, complètement perdu. Le ciel éclatant ne souffrait d’aucune traînée d’étoiles et le seul astre qui luisait lui brûlait la rétine. Il embrassa du regard la foule qui formait un cercle oppressant autour d’eux, puis le gyrophare bleu de l’ambulance qui descendait à tout allure le boulevard dans leur direction. Un grand type blond faisait des signes sur le trottoir pour indiquer la position à l’équipe de secours.

« Je… Qui… » balbutia Sasha, en total perdition, avant que ses yeux ne tombent sur un homme agenouillé à côté de lui, dont il réussit à extraire il ne savait comment des brides de conversations ci-et-là.

Son regard entama un va-et-vient entre ses pompes pleines de bile et les joues pleines de barbe. Nancyo. Puis un autre, entre Esther-version-grand-mère-bronzée et Nancyo. Ils semblaient se connaître. Et lorsque le regard de la femme glissa de nouveau vers son avant-bras, Sasha se souvint d’avoir déliré quelque part entre la lycanthropie et sa petite amie. Complètement démuni par le chaos de ses pensées, il la lâcha puis, en tremblant de tout son être, ramena son bras blessé contre son ventre et l’enserra misérablement de son autre main. Et parce qu’il n’avait pas le choix, puisque rien n’était logique, il s’entendit supplier dans un éclair de lucidité, comme un enfant, en les regardant tour à tour :

« S’il vous plait… ne laissez pas l’ambulance m’amener… »

(by  @Léon Wargrave :angel: )
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Jeu 14 Mar - 18:48
Est-ce que l'argumentaire de Naveen marche ?


1- Oui, et il obtient en plus de quoi faire soigner un minimum Sasha (notamment nettoyer la plaie/changer le pansement).
2- Oui, mais ses collègues repartent sans rien lui donner
3- Oui, mais ils veulent quand même la version de Sasha et sa mère, mais ils viennent en "amis"
4- Non et ils se dirigent vers Sasha pour l'aider/le soigner, le questionner. Ils viennent plus avec le sentiment qu'il se passe quelque chose de pas net - difficulté à les convaincre-
5- Non, et ils sont un peu remontés et un se dirige vers Jane pour la questionner et le deuxième vers Sasha pour l'embarquer dans l'ambulance
6- Non, et ils appellent des renforts/la police trouvant la situation louche, avant de se diriger vers le binôme
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Naveen Evans
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Ven 15 Mar - 17:58
Lorsqu’il entendit la voix de Jane, il retint tout juste un soupir de soulagement. Enfin, voilà la cavalerie, même si pour l’instant, la situation continuait de ne pas sentir bon. Il n’était pas certain que personne n’ait appelé les secouristes. Il pria, si c’était le cas pour que ce soit les collègues de sa brigade afin que les choses puissent se passer un peu plus facilement, ceci dit, il connaissait d’autres secouristes venant d’autres endroits de la ville. Il arriverait certainement à se débrouiller mais ne savait pas trop quel mensonge serait le meilleur/le plus efficace, à voir selon la situation. Malgré tout une part de lui se sentait un peu apaisée d’avoir de l’aide. Il lui dédia un sourire tendu mais chaleureux, la remerciant silencieusement d’être venue aussi rapidement. « Elle a raison, il a besoin d’un peu plus d’espace s’il vous plait. Elle a l’habitude, il est entre de bonnes mains, c’est plus spectaculaire… qu’autre chose.» pas du tout, il était réellement mal en point, mais si ses suspicions étaient vraies, il ne devait absolument pas aller à l’hôpital… et vu les dires du gamin, il n’avait pas forcément eu tort. Bizarre comme elle est la destinée, n’est-ce pas ? Comme si on lui avait mit sur sa route pour qu’il lui vienne en aide. « On ne peut pas rester ici. » Il lui fit un signe très léger, presque infime de la tête pour lui montrer qu’il avait bien compris. Heureusement Jane était bonne comédienne et crédible dans ce rôle de mère. « D’après toi il peut marcher ? » Il acquiesça doucement avant de souffler « Peu et doucement ça devrait le faire. Il va falloir qu’il se repose et qu’on le soigne, mais je sais que tu dois avoir ce qu’il faut en stock.» beaucoup trop de téléphones autour d’eux, beaucoup trop d’oreilles qui trainent, alors il préférait la faire stratégique : si quelqu’un arrivait à entendre leurs paroles, il pourrait être rassuré, il pourrait se dire que le gamin était entre de bonnes mains. Oupas. Incertitude tandis que les regards étaient de plus en plus oppressants. Peut-être que certains avaient entendu le gamin parler d’une Esther montrant clairement qu’il était désorienté tandis que son tee-shirt trempé qu’il avait de la fièvre. Tout le monde n’était pas dupe. Pour une fois que les gens semblaient concernés par ce genre de choses même si aucun n’était encore vraiment intervenu.

Le gamin avait ouvert les yeux et avait lancé un sourire à Jane… mais fut très vite rattraper par une nouvelle quinte de toux. Bordel de merde. Il fallait qu’ils bougent vite, pour pouvoir le soigner au mieux, le plus rapidement possible aussi. Naveen avait commencé à faire signe à Jane de l’aider à lever le gamin, mais ce dernier s’était redressé, pardon de nouveau de cette Esther et lui indiquant de courir. Il fronça les sourcils et jeta un regard à Jane. Est-ce que c’était normal les hallucinations - ou est-ce que c’était simplement la fièvre ?- « Mon grand, on va t’aider à te relever avec ta mère, et on va marcher doucement, si tu te sens  trop mal, on s’arrête, ok » Autant continuer de jouer ce jeu-là, et c’est à ce moment-là qu’il l’entendit les sirènes tandis qu’un grand blond faisait signes à l’ambulance où s’arrêter. « Je… Qui… »  Gamin perdu, il le voyait bien. Mais soudain le miracle sembla s’opérer, il lut quelque chose comme une certaine compréhension de ce qui se passait autour de lui, comme si l’adolescent réalisait ce qui se passait. Il tremblait malgré tout, il avait même ramené son bras blessé contre lui.  « S’il vous plait… ne laissez pas l’ambulance m’amener… » Ambulance qui était là. La décision devait être prise et rapidement. « Ok, tu vas leur redire ça si je n'arrive pas à les convaincre, et si ils insistent… leur dire que tu ne veux être soigné que par moi. Tu es mineur, ta mère est à côté de toi, elle peut prendre les décisions pour toi.» Sous-entendu qu’il espérait que le gamin comprenne ‘’on va t’aider, mais tu dois suivre ce scenario, cette inconnue est ta mère’’. Il leva son regard vers Jane, pour vérifier qu’elle avait bien tout compris, mais ce qu’il voulait surtout savoir c’est si elle avait une solution « B » si jamais la sienne ne marchait pas, une solution en rapport avec la magie.   «Tu me diras quoi faire, d’accord. » Il s’approcha d’elle et lui souffla à l’oreille « Essaye peut-être le fait qu’il est un peu fugueur, ce qui expliquerait la blessure non soignée.» Il inspira un bon coup, et regarda en direction des secouristes qui descendaient. Pas ses collègues habituels, mais il en connaissait un, alors il se leva et tenta d’expliquer la situation, assez fort pour que Jane l’entende et puisse agir. Gamin blessé, qui venait de faire une crise d’épilepsie mais qui ne voulait absolument pas aller à l’hôpital, il ne voulait que des soins administrés par lui, mais il avait besoin de matériel et de mère et fils rentrent chez eux pour le soigner. Mêlant vérité et mensonge. Mensonge qui pourrait lui valoir sa place un jour ou l’autre. Il s’était surtout adressé au collègue qu’il connaissait en le regardant bien dans les yeux, comme s’il n’avait rien à cacher. Il n’était pas fier de cela, et il n’était absolument pas certain que cela suffise, mais eux comme lui savaient qu’il y avait toujours des cas particuliers pour rien on ne suivait pas forcément les procédures pour le bien du patient. Il avait laissé sous-entendre qu’il craignait que le gamin se casse de l’hôpital sans forcément avoir reçu les soins appropriés et qu’il préférait l’avoir à l’œil et calme, que le gamin voulait juste rentrer chez lui. Bref. Il dressait un tableau bien particulier, montrant que le blessé ne voulait pas montrer dans l’ambulance et encore moins aller à l‘hôpital.

Malheureusement pour lui, ses arguments ne marchèrent pas -d’un côté c’était rassurant-… mais il ne s’était pas du tout attendu à ce qu’ils appellent les flics. Il ouvrit la bouche en se disant qu’en vrai, il aurait été capable de faire la même chose pour la sécurité du patient. Il jeta un regard désolé à Jane et espéra qu’elle aurait une solution magique.



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Naveen Evans
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Mer 20 Mar - 22:32
1 - L'une des personnes dans la foule est un des sbires d'Oliveira et reconnait Jane
2 - Des policiers proches des lieux ramènent leur fraise et demande leurs papiers à Naveen, Jane et Sacha
3 - Une femme dans la "foule" cri au scandale en hurlant sur tout le monde de les laisser tranquille - sauf qu'elle attire encore plus l'attention
4 - Un crétin passe en trottinette électrique sur le trottoir et se mange un poteau, détournant ainsi l'attention
5 - Une ex de Naveen se pointe et lui demande des comptes, parce que c'est le bon moment
6 - Un chien échappe à son maitre et vient mordre le mollet de Sacha parce qu'il n'en a pas eu assez
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Jane I. Wilson
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Jeu 21 Mar - 18:13
« Peu et doucement ça devrait le faire. Il va falloir qu’il se repose et qu’on le soigne, mais je sais que tu dois avoir ce qu’il faut en stock. » Pas nécessairement, pas pour une blessure comme celle-ci qui demande des soins particuliers. Mais elle sait où chercher et surtout qui contacter pour en obtenir. Jane garde une humilité profonde face à cette particularité dont elle n’est pas dotée, loin d’elle l’idée de s’improviser spécialiste quand bien même les années d’expérience qu’elle accumule sont précieuses. Par principe et prudence elle demandera toujours l’avis d’un concerné.
Ce gosse lui tord le cœur, son corps trempé et violemment secoué par une quinte de toux qui risque de lui détacher les poumons s’il continue comme ça. L’infection n’y est pas pour rien mais la sorcière devine sans mal que la Morsure est à l’origine de ce mal qui ronge le jeune Sasha. Elle n’a jamais oublié la douleur dans le regard de son frère, ancré dans sa mémoire c’est comme si elle pouvait la reconnaître entre miles. Et puis soudain, le sursaut, le garçon malingre et blanc comme un linge se redresse et lui attrape les épaules « Esther, cours ! » Jane serre les dents, garde son sang froid et passe une main sur la joue du mordu en restant dans son personnage.
Autour d’eux les choses se gâtent, la majorité des gens présents ne semblant pas croire à leur histoire. A vrai dire elle non plus n’y aurait pas cru « Mon grand, on va t’aider à te relever avec ta mère, et on va marcher doucement, si tu te sens trop mal, on s’arrête, ok. » Et par chance Naveen continue de jouer le jeu lui aussi « Je… Qui… » Elle le voit cet éclair de lucidité traverser son regard alors qu’il va et vient entre le sien et celui du secouriste. Aucun humain sensé n’y serait indifférent mais c’est bel et bien son cœur de mère qui continue de se serrer avec violence « S’il vous plait… ne laissez pas l’ambulance m’amener… » Jane accroche ses yeux, lui sourit, ne le quitte jamais de sa paume où qu’elle se pose « Je te le promets. On va te mettre en sécurité mais tu dois rester avec nous. » Physiquement bien sûr mais surtout mentalement « Ok, tu vas leur redire ça si je n'arrive pas à les convaincre, et si ils insistent… leur dire que tu ne veux être soigné que par moi. Tu es mineur, ta mère est à côté de toi, elle peut prendre les décisions pour toi. » Pragmatique là encore. Intérieurement Jane le remercie d’être en capacité de gérer la situation. S’il avait lui aussi perdu le contrôle elle n’aurait pas pu gérer les deux et le fiasco aurait été total. Ici, bien que la situation soit critique, elle estime qu’ils ont encore une chance de s’en tirer à bon compte. Et parce qu’elle se sent observée la Gardienne prend un soin évident à tourner au maximum son visage vers le trottoir ou vers les murs des maisons autour « Tu me diras quoi faire, d’accord. » Elle hoche la tête en silence « Essaye peut-être le fait qu’il est un peu fugueur, ce qui expliquerait la blessure non soignée. » Elle écoute, acquiesce, mais au fond d’elle brûle une envie bien plus franche. Elle sait pertinemment qu’ils doivent jouer la carte de la discrétion et ce pour des raisons évidentes mais devant l’urgence ça baguette la démange. Et lorsqu’elle voit que la tentative de Naveen pour amadouer ses collègues se solde par un échec elle est à deux doigts d’utiliser la Magie pour les extirper de ce traquenard.

C’est ce moment critique que choisi un homme circulant à trottinette de manière bien trop rapide, pour aller s’emplafonner dans un poteau juste derrière eux après les avoir évité par miracle. Jane y voit un signe, alors que la foule s’écarte un peu et que les regards sont attirés ailleurs elle fait un signe de tête vif à Naveen « On bouge. » Pas le temps de tergiverser, elle sait qu’ils n’auront sans doute pas d’autre fenêtre de tir. Poussant légèrement Sasha contre Naveen elle glisse sa main dans sa poche et enchaîne les sortilèges informulés. Confundo, pour les personnes comme pour les objets et surtout les téléphones. Obscuro pour oblitérer ces derniers. Puis un Oubliettes pour tenter de leur sauver les miches. Aucune garantis que tous passent au travers mais tout ce qui peut leur faire gagner du temps est bon à prendre.
Elle passe ensuite son bras autour de la taille du garçon pour l’aider à avancer elle aussi, ils n’ont aucune seconde à perdre. Du regard elle cherche la moindre faille, le moindre endroit où s’engouffrer pour disparaître sans être vu « Il faut trouver un endroit où pouvoir transplaner, à l’abri des regards et des caméras de sécurité. » Avec le temps elle a appris à prendre en compte de nombreux paramètres, y compris la caméra a priori inoffensive d’un passionné d’écureuils ou d’oiseaux qui filme sans le vouloir un coin de ruelle. Les sorciers ne pourront pas continuer éternellement à passer entre les mailles, elle en est persuadée.
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Mer 27 Mar - 10:32
Sasha reprenait peu à peu conscience de son environnement, les sens pris en assaut par les stimuli les entourant. Le bruit de la foule, le ronflement du moteur des voitures et le cri strident de la sirène de l’ambulance lui vrillaient les tympans aussi assurément que si ces derniers s’étaient retrouvés sous haute pression au fond d’une cuve d’eau, dangereusement proches de la rupture. Littéralement, son cerveau lui donnait l’impression d’être compressé de toute part, désespérément prêt à ressortir par ses oreilles en une bouillie peu ragoûtante. Il cligna des yeux, aveuglé par la lumière du soleil, les iris transpercés par la clarté. Mais tout ça n’était rien en comparaison de la peur qui lui tordait l’estomac et de l’impression que l’on déboîtait un à un ses os pour en faire un puzzle d’une centaine de pièces. Il avait si mal que pleurer n’était même plus envisageable, tant le moindre mouvement lui donnait envie de supplier que tout cela ne s’arrête. Seule la main de l’inconnue, fraîcheur inespérée sur sa peau volcanique, lui fournissait un espoir contre lequel se blottir en quête de réconfort.

« Je te le promets, chercha-t-elle à le rassurer, sa voix caressante se frayant un chemin dans les assauts stridents qui prenaient d’otage son audition. On va te mettre en sécurité mais tu dois rester avec nous.
- D’accord, » acquiesça Sasha d’une voix faible, qui racla contre sa gorge asséchée et sortie en verre pilé de ses lèvres gercées.

Encore groggy de fièvre et épuisé de sa crise convulsive, le jeune homme fut prit d’un premier frisson qui le secoua des pieds à la tête. Seulement suffisant pour constater son état pitoyable, du tee-shirt qui lui collait à la peau jusqu’à son pantalon souillé. Mal à l’aise, des larmes d’humiliation plein les yeux, il adressa un regard d’excuse à la jeune femme qui cajolait toujours sa joue, un merci silencieux coincé tout contre ses lèvres qu’il mordait à présent furieusement. L’horreur de la situation le frappait peu à peu : tous ces gens, trop nombreux, toute cette équipe de soignant, trop prompt à voler à son secours. Mais Sasha n’était pas idiot : aucune morphine ne serait capable de venir à bout de la malédiction. Aucun uniforme moldu n’était non plus capable de le protéger de l’ombre qui planait sur les lycanthropes, que Sasha avait regardé d’un œil distrait dans les journaux sans jamais en saisir vraiment la gravité. Intérêt à géométrie variable, puisqu’à présent, faire parti d’une minorité l’incluait d’office dans une guerre qu’il avait jusque là choisi d’ignorer. Il se senti nourrisson, soudainement, à nu et livré à un monde chaotique dont il ne connaissait plus les règles mais dans lequel il devait pourtant apprendre à vivre. Et vite. Il allait devoir apprendre très vite. Parce que les doigts sur sa joue se tendirent, imperceptiblement sans doute, mais les sens du jeune homme était tant sollicités qu’ils furent tout à fait disposer à lui livrer que l’angoisse de la femme venait d’augmenter d’un nouveau cran. Sasha quitta son visage, suivit le trajet de ses yeux, seulement pour constater qu’à quelques pas d’eux, le secouriste qui avait tâché de lui sauver la vie était en train de négocier avec ses condisciples. Lesquels, visiblement, n’était pas du tout prompts à entrer dans ses explications mensongères. Le regard de Sasha entreprit de faire la navette entre ses deux compagnons d’infortune, une angoisse religieusement vissée au visage.

Et puis, soudain, tout s’accéléra. Peut-être que quelqu’un, tout là haut, venait de se décider à redistribuer les cartes en augmentant leur facteur chance. Sasha, pu seulement constater la vitesse avec laquelle la jeune femme agit, une sensation de chaleur familière troublant suffisamment l’air autour  d’eux pour qu’il ne comprenne rapidement de quoi il en retournait. Magicienne. Sasha eut presque envie de se jeter à son cou. A la place, toute son énergie fut employée à se redresser, et la main de l’inconnue autour de ses hanches n’était pas de refus. Puisant dans ses réserves, des sanglots de douleurs qu’il se refusait de laisser sortir coincés dans sa gorge, Sasha suivit le mouvement du mieux qu’il le pouvait. Bientôt, la main du secouriste rejoignit celle de la femme et Sasha passa un bras salutaire autour des épaules de l’homme. Jouant des coudes et des hanches, ils s’extirpèrent maladroitement de la foule. Tout occupé à essayer de ne pas crier ou tomber – voir les deux – Sasha se contentait de suivre leur course sans vraiment s’intéresser à l’itinéraire.

« Il faut trouver un endroit où pouvoir transplaner, à l’abri des regards et des caméras de sécurité, » fit-elle très justement remarquée.

La voix hachée par la course, le jeune homme ouvrit néanmoins la bouche :

« L’église, » proposa-t-il dans un gémissement en montrant du menton le clocher d’Union Chapel qui crevait le ciel à quelques rues de leur localisation. « Y’a pas de caméra dans les Eglises et les smartphone sont interdis.»

Au même instant, son téléphone vibra dans sa poche. Depuis plusieurs minutes, Sasha pouvait sentir les notifications popper de façon régulière ce qui lui était bien suffisant pour savoir qu’Esther venait d’activer la géolocalisation de l’application et s’était mise en route pour le trouver, les pré-réglages lui notifiant tous les kilomètres qu’elle se rapprochait de lui. Avec un peu de chance, Esther mettrait la main sur eux avant qu’ils ne transplanent. Ou ne soient foudroyés sur le parvis de l’Église pour leur sorcellerie, histoire de mettre un point d’orgue à leur karma merdique.

( by  @Léon Wargrave  Run clever boy and remember -  Jane & PNJ prévu 2196949327 )
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Lun 1 Avr - 10:32
Il avait échoué, lamentablement même s’il avait tout donné. La situation devait paraitre à ses collègues quand même un peu trop grosse et il ne pouvait rien ajouter, il n’y avait plus que Jane qui pouvait agir. Qui pouvait faire quelque chose. Il s’excusa du regard et rejoignit sa camarade ses collègues qui le suivaient quelques mètres derrière lui. Un miracle – sauf pour la personne accidentée- arriva alors, une trottinette  rencontra un poteau derrière eux après les avoir évité. La foule s’écarte. Croasse. Les secouristes hésitent, la personne à terre qui tenait la trottinette ne semblait pas bien en point. Lui-même avait envie d’aller vérifier que tout allait bien. C’est la voix de Jane qui le tira de ses pensées et le fit réagir presque instantanément. « On bouge. » Il acquiesça et l’aida à prendre le garçon de façon à ce qu’ils puissent avancer le plus rapidement possible. Du coin de l’œil il la vit agiter sa baguette et de nouvelles questions ne tardèrent pas s’engouffrer dans son esprit. Est-ce qu’il allait pouvoir reprendre une vie « normale » après cela, ou est-ce qu’il allait être recherché par les flics, qu’il allait être foutu à la porte s’il n’arrivait pas à expliquer cette situation. Situation qui serait de toute façon explicable, vu qu’il ne pourrait pas dire tous les termes, sauf si la chance faisait qu’il se trouvait face à un sorcier. Ce qu’il ne saurait de toute manière jamais. Il avait envie de poser la question sur ce qu’elle faisait exactement mais il savait que ce n’était pas le bon moment. Bouge. Mettez-vous en sécurité et après tu pourras peut-être voir avec elle ce genre de choses. Et pourtant, ce risque de chamboulements continuait à lui emplir l’esprit. Malgré tout, il avançait en espérant que le tumulte de la situation les aiderait à sortir de cette situation.  

« Il faut trouver un endroit où pouvoir transplaner, à l’abri des regards et des caméras de sécurité. » Il acquiesça. Ce mot-là, il le connaissait vaguement, il se doutait que c’était ce moyen de transport qu’il n’avait pas très envie de regoûter… tout en se demandant comment est-ce que c’était possible. tagueulec’estmagique. Et surtout ce n’était pas le moment. Il regarda autour de lui, avant de jeter un nouveau regard à Sasha essayant de le tenir au mieux pour ne pas qu’il ait trop mal, pour ne pas qu’il puise trop dans ses maigres forces. Si on se mettait à les mettre en chasse, le gamin ne pourrait certainement pas tenir. Endroit sans caméras. Pas dans les grandes rues en tout cas c’était certain. Dans des rues plus petites, moins passantes, ils avaient plus de chance de pouvoir y accéder ou dans des bâtiments désaffectés… mais dans son champ de vision, il n’en voyait pas vraiment. Ceci dit, les sorciers devaient avoir l’habitude de savoir où n’étaient pas les caméras pour transplaner en paix. Il faut bien avouer qu’il ne s’était jamais trop posé la question des caméras. Et tandis qu’il réfléchissait pour tenter d’apporter une réponse au problème, observant ce qu’il y avait autour d’eux. Heureusement que Sasha semblait un peu plus inspiré que lui « L’église. Y’a pas de caméra dans les Eglises et les smartphone sont interdis.» Effectivement, très bonne idée. Il n’y avait pas une grande distance à tenir « Tu penses pouvoir tenir jusque-là ?» demanda-t-il quand même à Sasha mais en se dirigeant vers cet endroit. Loin d’entendre le téléphone vibrer, il essayait de réfléchir à comment entrer et se mettre dans un coin sans se faire repérer. L’église ne serait peut-être pas blindée de monde, mais il y avait toujours des visiteurs. Il lui semblait que c’était également un lieu de spectacle – mais vu l’heure ils ne devaient pas trop s‘inquiéter- et qu’il y avait autour (ou dans l’église ?) un centre caritatif pour les sans-abris. Mais en journée… cela pourrait peut-être le faire. « S’il y a trop de monde, tu pourras faire en sorte qu’on passe ‘inaperçus’ pour se glisser dans un endroit où il y aura moins de  personne ? » Le risque d’être suivi du regard. Après tout ils étaient remarquables avec le gamin qu’ils soutenaient toujours. Ce n’était peut-être pas le choix le plus judicieux, mais n’ayant pas d’autres idées à proposer ils n’avaient pas d’autres choix, sauf si en chemin, ils croisaient une bâtisse qui pourrait faire l’affaire. Jane pouvait aussi peut-être faire des miracles avec la magie, mais là encore il ne s’y connaissait pas assez pour avoir la même assurance que les sorciers sur ce genre de plan.
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Jeu 11 Avr - 11:14
Une fois dans l'église auront ils un commité d'accueil ?

Si oui, ami ou ennemi ?
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Jeu 11 Avr - 11:14
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Jeu 11 Avr - 16:06
« L’église. » Un gémissement, une plainte plus qu’un mot réellement intelligible mais alors qu’elle suit le regard du garçon l’évidence se présente. Là-haut par-dessus les immeubles de quelques étages perce le clocher d’une église. D’apparence proche, malheureusement encore trop loin alors que la fenêtre de diversion qui leur est offerte ne va pas tarder à se refermer « Y’a pas de caméra dans les Eglises et les smartphones sont interdis. » Allez dire ça aux accro à leur téléphone, incapable de lâcher ce petit objet dont semble dépendre leur vie entière.
Photo, vidéo, un besoin incessant de tout immortaliser au lieu de profiter de l’instant pour inscrire ce qu’on voit dans les souvenirs et la rétine « Tu penses pouvoir tenir jusque-là ? » Pas le choix, c’est ce que pense Jane en silence en renforçant son étreinte autour du garçon et en accélérant le pas. Par la force des choses et malgré sa perte de poids la sorcière a renforcé son corps au rythme des mois. Missions, entrainement, quand bien même Sasha pèse son poids d’homme incapable de tenir debout par lui-même elle ne ralenti pas. De l’autre côté Naveen est un soutien dont elle ne pourrait cependant pas se passer et à eux trois, à charge d’effort, ils avancent.

Les pavés défilent sous leurs yeux, si on les alpague jamais ils ne se retournent. Un filet de transpiration roule le long de sa colonne vertébral et glisse jusque dans le creux de ses reins, l’adrénaline fait tourner son esprit à vive allure. Son regard se pose à chaque coin de rue, remonte sur les façades à la recherche des caméras de sécurité de la ville. Si elle prend le soin de garder son visage à demi couvert par sa capuche elle envisage déjà d’envoyer un message à son contact susceptible d’effacer leur trace « S’il y a trop de monde, tu pourras faire en sorte qu’on passe ‘inaperçus’ pour se glisser dans un endroit où il y aura moins de personne ? » Lèvres pincées sur le côté elle secoue légèrement la tête en étouffant une plainte, réajustant sa position comme elle le peut « Compliqué. » Elle pourrait gérer s’il ne s’agissait que d’elle mais un sortilège de Désillusion sur eux trois ne ferait qu’attirer l’attention.
Sasha n’est pas suffisamment stable pour ça aussi lorsqu’ils approchent enfin des grilles en fer forgé qui entoure l’édifice religieux Jane tend le menton vers le côté gauche du bâtiment « On va entrer par la sacristie. » Un dernier effort, une dernière rue traversée en espérant ne pas croiser de passant qu’il soit à pieds, en vélo ou en voiture. Descendre du trottoir leur demande de l’adresse, de l’équilibre et une force qui s’amenuise, remonter de l’autre côté tout autant. La sorcière lâche le garçon en s’étant assuré que Naveen le soutien bien et ouvre le portail qui grince comme si les écrous n’avaient pas été graissé depuis des années. Les quelques marches de pierre qui s’annoncent ensuite c’est en trottinant qu’elle les monte et d’un Alohomora informulé actionne le mécanisme de la lourde de porte en bois.

S’offre à eux une sorte d’antichambre à peine éclairée par les quelques bougies posée sur un meuble et la lumière de l’extérieur passant à travers les vitraux. L’endroit est froid, un peu humide, mais pas vide « Qu’est-ce que … » Face à eux un homme au visage rond s’étonne sans laisser passer de marque d’inquiétude sur ses traits. Autour de son cou un chapelet dont la croix en bois repose sur une soutane blanche.
Ne laissant pas de place à la méfiance Jane se positionne entre l’homme et ses compagnons tout en lui adressant un sourire « Bonjour mon Père. Pardonnez-nous cette intrusion. » Le regard du prêtre passe de son visage à celui de Naveen puis Sasha, elle peut voir la stupeur prendre ses quartiers dans ses iris « Par Dieu, cet enfant est souffrant. » dit l’homme en faisant quelques pas vers le garçon désormais assis sur une chaise et dont la conscience n’est plus vraiment évidente – à moins qu’il feigne. Délicatement la sorcière pose une main sur l’avant-bras du prêtre « Nous ne pouvons pas appeler les secours. » Le ton est doux mais ferme, l’ordre silencieux implacable.

Mais qu’importe car la porte qui relie la pièce avec le reste de l’église vole brutalement en éclat.
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Jane I. Wilson
Jeu 11 Avr - 21:38
1)Combien de personnes se trouvent derrière la porte qui explose ? (dès 3) )

2)Si plus de 1, combien de ces personnes sont aussi des bons combattants (si une seule personne derrière la porte, alors il/elle est d'office bon combattant  Run clever boy and remember -  Jane & PNJ prévu 725126 ) ?

Réussite : 1 personne en plus est bon combattant.
Échec : Là ou les autres personnes en plus sont nulles il restait plus que des stagiaires.

3)Est-ce que Jane est reconnue par la personne derrière la porte ?

Réussite : Bien sûr que oui  Rolling Eyes
Échec : Non les lunettes de vue n'étaient pas encore arrivées visiblement.
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Jeu 11 Avr - 21:38
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#1 'Dé 3' : 1

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#2 'Maitre du jeu' :
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#3 'Maitre du jeu' :
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Ven 12 Avr - 23:43
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Une minute avant que le monde de Noah Emerson n’éclate comme une tomate trop mûre, le quinquagénaire contemplait par la fenêtre de sa cuisine la régularité de tonte de sa pelouse. C’était bien le problème des domestiques : ils ne prenaient jamais le temps de véritablement évaluer leur travail, raison pour laquelle jamais rien n’était à la hauteur du perfectionnisme de leur employeur. Las mais résigné, le sorcier porta sa tasse de café à ses lèvres tout en regardant sa fille descendre les escaliers comme un courant d’air. C’était bien le problème avec les enfants également : ils ne prenaient jamais le temps de véritablement évaluer la perspicacité de leurs parents, raison pour laquelle jamais aucun de leur mensonge n’était non plus à la hauteur de la clairvoyance parentale. Las, mais non résigné cette fois-ci,  Noah reposa la tasse à café et se racla la gorge, remontant de son index ses lunettes à la monture d’écailles sur le haut de son nez.

« Esther, viens-donc prendre le petit déjeuner avec ton père, »  lui ordonna-t-il, un sourire en tranche de melon étalé sur son visage, qui n’augurait rien de particulièrement engageant.

Mais elle obéit. Noah lui servit sans lui demander son avis un généreux verre de jus d’orange, puis entreprit de beurrer l’un des toast avec application, raclant correctement le beurre dans le sens de la longueur, comme il l’aimait, nettoyant ensuite la lame pour passer à la confiture de mirabelle, consciencieusement. Pendant tout ce temps, il n’ouvrit pas la bouche. Il n’en avait pas besoin. Sa fille unique, son Esther adorée, sa princesse aux longs cheveux blonds et à la peau d’opale aussi parfaite que ne l’étaient ses traits, finirait par lui expliquer la raison de son trouble. Il suffisait juste qu’il actionne le bon levier. Satisfait de la régularité des tartines, Noah les disposa de façon parallèle dans l’une des assiettes avant de la pousser vers sa fille.

« Comment va Sasha ? Questionna-t-il l’air de rien en remontant de nouveau ses lunettes d’un mouvement de la main.

Et à la façon dont sa fille baissa la tête, Noah su qu’il avait visé juste. Ce qui n’avait rien d’étonnant : il était fin observateur, passé maître dans l’art de l’interrogatoire, un atout qu’il ne cessait de mettre subtilement en avant auprès de son supérieur actuel. Non pas qu’il aime se vanter, mais Noah était de ses natures qui savaient quelles étaient leurs qualités et où était leurs places, comme l'était également la place de toute chose. Sa vie suivait le schéma pré-établi qu’il avait prophétisé des années auparavant : à sa sortie de Poudlard, il avait épousé son amour de jeunesse, dont la famille évoluait dans le même cercle social et pécunier que le sien, puis ils avaient acheté une maison avec jardin et pelouse, eut un enfant, le tout dans une régularité de papier à musique dont la mélodie prévisible était un concerto hautement rassurant aux oreilles du père de famille. Alors, lorsque quelque chose dans sa demeure sortait de l’ordinaire, Noah était le premier à l’affût. L’absence se Sasha Arlet du tableau de sa fille était ce genre d’accroc qu’il ne pouvait ignorer. D’aussi loin qu’il se souvienne, ce garçon avait toujours été amoureux d’Esther. Et d’aussi loin que se souvienne également Noah, il avait toujours approuvé cette relation : Sasha Arlet était un gentils garçon, issu d’une bonne famille à l’intelligence pragmatiquement suffisante et à l’avenir tout aussi pragmatiquement prévisible. Et Noah adorait la prévisibilité.

« Est-ce qu’il va bien ? » S’enquit-il d’une voix doucereuse.

Esther secoua la tête de gauche à droite. Du coin de l’œil, Noah perçu que sa main tremblait sur son genoux, serrant ses collants comme si elle avait besoin de se raccrocher à quelque chose. Alors, il remonta une nouvelle fois ses lunettes à écaille sur le haut de son nez, puis encouragea sa fille à lui raconter. Et sans surprise, Esther raconta : que leur dernier rendez-vous s’était soldé par une course-poursuite à travers les rues Londonienne avec un monstre effroyable, que le jeune Arlet l’avait rattrapée lorsqu’elle était tombée – deux fois – puis avait réussi à les faire se mettre en sécurité en faisant preuve d’un courage qui, s’il n’étonna pas le moins du monde Noah, le conforta quant à la gentillesse et la prévenance de l’adolescent. Le gendre idéal. D’un sourire tendre, Noah sécha du bout des pouces les joues remplies de larmes de sa fille, avant de lui demander d’une voix pleine de tendresse et de sollicitude tandis qu’il tenait son menton dans l’une de ses mains :

« As-tu été blessée, ma chérie ?
- Non, » renifla Esther, ses yeux javellisés rendus presque translucides par les larmes.

Le sourire de Noah s’agrandit. Puis, il saisit les joues de sa fille entre ses deux mains, leurs paumes entourant tout à fait son petit visage de poupée :

« Ma puce, Sasha a-t-il était mordu par cette....abomination ?
- Oui, souffla-t-elle du bout des lèvres.
- D’accord. Je vais m’en occuper, ne t’en fais pas, » lui promit-il avant de l’attirer dans ses bras.

De sa main droite, il caressa ses cheveux avec délicatesse, comme lorsqu’elle était enfant, la serrant contre sa poitrine jusqu’à ce que ses sanglots ne cesse. De l'autre, il se saisit de son téléphone -  qui venait de vibrer - de la jeune fille qu’il déverrouilla sans avoir à lui demander son mot de passe. Un instant, son regard s’attarda sur le fond d’écran et sur le visage souriant du jeune homme. Il eut une pensée triste pour la famille Arlet et le désespoir dans lequel la disparition de Sasha allait les plonger. Perdre un enfant était une chose qu’il ne souhaitait évidemment à personne. Néanmoins, Noah s’assurerait de leur épargner la honte de la lycanthropie de leur fils, en regard à l’acte héroïque de son défunt gendre à l’encontre de sa fille.

« Envoie un lien à Sasha pour l’application de géolocalisation, demanda-t-il en lui tendant son téléphone portable.
- Tu vas l’aider ? » Demanda-t-elle tout en pianotant à toute vitesse.

Sur l’écran de l’application, la demande de connexion avec Sasha clignota quelques secondes pour signifier sa mise en attente. Et lorsqu’elle passa enfin sur acceptée, Noah récupéra le téléphone d’une main assurée. Il se releva, déposa un baiser sur le front de sa fille.

« Bien sûr. Je lui dois ta vie, » la rassura-t-il.

Il monta ensuite à l’étage de sa maison, troqua sa tenue de sorcier pour un élégant costume trois pièces moldus lui permettant de se fondre dans la masse Londonienne. Le regard résolument fixé sur le petit point mobile constituant Sasha qui se mouvait sur le plan de la ville, Noah identifia un point de transplannage sécuritaire. Et après avoir longuement hésité sur le fait de prévenir ou non le bureau, il opta pour une intervention en solitaire : Sasha Arlet méritait au moins cela. Et puis, ce garçon avait probablement suffisamment confiance en lui pour le suivre docilement, ce qui ne serait pas le cas s'il était entouré d’une escouade entière de raffleurs. Et puis Noah pourrait en profiter pour enfin tirer son épingle du jeu et devenir un élément important aux yeux de son supérieur – et peut-être enfin bénéficier de cette prime lui permettant d’offrir à sa femme ce somptueux voyage en Polynésie Française dont ils rêvaient tous les deux. Peut-être emporteraient-ils également Esther, pour lui permettre de se changer les idées après les futurs obsèques de son petit-ami. Oui. C’était une bonne idée.

Une idée qui ne le lâcha pas alors qu’il parcourait les rues de la capitale, vérifiant la position du pauvre malheureux sur l’écran du téléphone. Son travail allait payer. Et parce qu'il n'était pas sang-pur, Noah faisait encore plus d'effort : il serait le convaincu par la cause des supérieur, le plus fervent des raffleurs, le plus exemplaire des employés. Il pénétra alors dans l’Église par la porte principale, naviguant entre les fidèles, toute son attention concentrée en les deux points de géolocalisation qui se rapprochaient à mesure qu’il avançait dans la bonne direction. Et lorsqu’il fut certain, après un regard circulaire de chaque côté, Noah Emerson fit exploser la porte qui seule le séparait de sa cible. Dans un nuage de poussière qui lui tira une quinte de toux, il s’avança ensuite, retirant lunettes de son nez pour les essuyer à la veste de son costume avant de les remettre en place. Au fond de la pièce, sur l’une des chaises, le corps transi de fièvre du garçon qu’il connaissait depuis plus d’une dizaine d’année et auquel Noah accorda à peine un regard. Et, pour sa plus grande surprise, trois autres personnes. Et, s’il n’eut qu’une vague considération pour l’individu en soutane en proie à un malaise vagal sur sa gauche et qui ne risquait pas de constituer un témoin gênant, il considéra les deux autres avec plus d’attention. Un homme à la carrure imposante qui semblait hésiter entre secourir le prête ou aider l’adolescent. Et puis, une femme à la peau métisse qu’aucune capuche ne serait jamais à même de correctement dissimuler, étant donné le prix mis sur sa tête.

« Sasha, mon grand ?» S’inquiéta-t-il alors, de sa meilleure voix de père angoissé, baguette abaissée en signe de paix.

Et il traversa la pièce en boitant, droit sur le petit ami de sa fille, s’accroupissant vers lui, posant une main tremblante – et passablement dégoûtée – sur la peau incandescente de sa joue. Arlet ouvrit les yeux, papillonnant difficilement en sa direction. Un sourire fragile s’étala sur ses lèvres gercées, alors qu’il articulait avec faiblesse :

« Monsieur Emerson ? Est-ce-que Esther va bien ?
- Elle est en sécurité, ne t’inquiète pas, le rassura Noah, avant de relever ses yeux vers les deux personnes qui accompagnaient le jeune homme. Qui sont ces gens ? Ils t’ont fait du mal ? Questionna Noah en pointant un instant sa baguette sur eux.
- Non ! Non ! Ce... sont .. des amis. Ce sont... des amis sorciers, toussota Sasha dans un nouvel accès de fièvre, un sourire rassurant sur ses lèvres.
- Je vois, soupira-t-il de soulagement feint, avant de relever la tête vers eux. J’ai un portoloin non loin d’ici pour conduire mon gendre en sécurité... Je sais que c’est beaucoup vous demander, mais pourriez-vous l’aider encore un peu ? Il ne peut pas transplaner dans cet état, cela risquerait de le tuer, et je ne peux pas le porter seul, avec ma jambe…»

Rafler Sasha et Jane Wilson en même temps, quelle aubaine inespérée, songea Noah, qui n'en croyait pas sa chance.

Il n'avait plus qu'à croiser les doigts pour qu'elle morde à l'hameçon. Et alors, à lui les plages de sable noir de Papetée et la passe de Tipuka.

(by   @Léon Wargrave  :aza: )
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