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Sam 17 Fév 2024 - 21:25

      LEON WARGRAVE
       
Nationalité:
AnglaiseÂge: 21 ans Sang: Moldu Patronus: Aucun, mais si cela devait en être un il s'agirait d'un chat. Epouvantard: Probablement le sorcier qui a tué sa famille. Baguette: C’est gentils, je prendrai une fourchette et un couteau plutôt. Don: Se fourrer dans des ennuis plus gros que lui ? Métier: En fuite   Groupe: /// Votre rôle au sein du groupe: ///
       
       
Caractère
       

   

Quartier de Camden, Novembre 2016

« Et bien vas-y. Déduis-moi, » abdiqua Léon, assis à même le sol dans un des nombreux squat de la capitale Londonienne.

La jeune femme qui lui faisait face le sonda de ses yeux javellisés, son regard glissant avec une perspicacité qui avait manqué à Léon le long de son corps. Il retint un frisson : cela faisait longtemps qu’on ne l’avait pas observé de la sorte. Cette fille devait avoir sensiblement le même âge que lui. Et ses yeux avaient la couleur la plus hypnotique qu’il ne lui ait jamais été donné de voir. Elle faisait parti d'une des associations étudiantes qui maraudait à travers les rues un dimanche sur deux en tee-shirt orange criard. Il fut un temps où Léon aurait intégrer ce genre de groupe, mais à présent, il n'était qu'un sans-abris parmi tant d'autres, une pauvre âme sur laquelle Miss-Charité avait visiblement décidé de dévouer sa soirée. Mais elle l'intriguait.

«Tu es effrayé, réfléchit-elle à voix haute. Je t’ai observé lors de mes rondes : tu changes de squat très souvent et tu as la place la plus proche de la sortie à chaque fois. C’est une place peu commune : c’est souvent là où il fait le plus froid et c’est celle où la police risque d’entrer à tout moment. Mais tu ne crains pas la police, contrairement aux autres sans abris. Toi, tu as vraiment peur, comme si tu craignais que quelqu’un apparaisse au milieu de la pièce sans crier gare. Tu es en fuite. Et tu n’es pas dans la rue depuis très longtemps : avant, tu étais probablement un gamin assez sportif, populaire, à qui tout réussissait. Et riche. Tu as eu des soins dentaires de qualité ,» déblatéra t’elle d’un seul coup.

Si Léon en eu le souffle coupé de stupéfaction, il n’en laissa rien paraître. Alors, elle poursuivit :

«Tu étais étudiant à l’Imperial Collège.
- Et tu vois ça a quoi ? Mon absence de plaque dentaire ? Se moqua-t-il, un brin acerbe et totalement terrifié par cette prophétesse des temps modernes.
- Ton tee-shirt en porte l’emblème dans le coin inférieur, rétorqua-t-elle simplement. Et ton insolence est typiquement la marque de fabrique des internats pour privilégiés. Tu as été façonné à coup de règles étriquées et presques militaires, mais tu as été choyé par des parents aimants. Eton peut-être avant l’Imperial ? Oui, Eton, je pari sur Eton parce qu'ils ont un internat uniquement masculin. Et je ne me souviens pas t'avoir croisé au cours de mes études, parce que je me souviendrai de toi. J'ai la mémoire absolue. Eton, donc. Tu as tout perdu mais tu restes fier et agaçant et c'est quasiment la religion de ce genre de pensionnat.»

Pour toute réponse, le jeune homme croisa ostensiblement les bras sur son torse dans un mouvement protecteur et la crucifia du regard.

« Tu étudiais la médecine à l’Imperial. Les traces d’intraveineuses sur tes bras sont aussi méthodiques et ingénieuses que tu dois l’être. Tu as travaillé proprement, tu as désinfecté les points d’injection et tu as changé de bras souvent pour ne pas risquer la veinite. C’est du bon travail. Du gâchis, car il faut être brillant pour étudier là-bas, mais du bon travail quand même.
- Je suis un bon drogué, en somme ? Ironisa-t-il.
- Un ex-bon drogué, corrigea-t-elle immédiatement. Tu as arrêté parce que tu n’aimais pas le brouillard de ton cerveau. Tu lis, devança-t-elle sa question en pointant du doigt son sac à dos. Les Misérables. Et en Français. D’où Éton : ils sont les seuls à avoir un double cursus anglais et français en littérature et tu dois avoir un sacré niveau pour t'attaquer à du Victor Hugo. L’héroïne empêche ce genre de lecture et de toute façon, tu n’as plus assez d’argent pour t’en procurer.
- Peut-être que je fais des passes quelques part dans une ruelle sombre et que je me sers des Misérables comme coussin pour mes genoux ? » la contredit-il du tac au tac, provoquant.

Elle pencha la tête sur le côté, comme amusée par ses maigres tentatives.

« Non. Tu es tombé bas, mais la prostitution est une étape que tu n’as pas encore franchie. Tu n’as rien à voir avec Cosette. Mais par contre, tu te bat dans les quartiers mal-famés.  
- Ça, c’est facile à deviner,» fit-il remarquer avec une mauvaise foi évidente.

Il était couvert de bleus, ses jointures étaient à vif et il avait la lèvre encore tuméfiée par son combat de la veille.

« Tu as perdu hier et tu détestes perdre. C’est pour cette raison que tu as enfreint tes propres règles : tu as dormi deux fois au même endroit, ce soir, parce que tu comptes bien prendre ta revanche tout à l’heure. Tu es persévérant jusqu’à l’excès, stupide aussi parce que tu es bien trop maigrichon pour enchaîner deux combats de suite et pourtant, je crois que tu vas quand même gagner. Parce que t’es tellement en colère que cela suinte par tous les pores de ta peau. Qu’est ce que tu as traversé pour en vouloir au monde entier ? » Questiona-t-elle à voix haute.

Léon ne dit rien. Il n’était pas le genre de personne à s’appesantir sur ses traumatismes. Avant, elle aurait pu le décrire comme lumineux et plein de vie, insolent sur les bords mais attachant et plein d’humour. Huit mois dans la rue l’avait rendu distant et froid. Ses mots étaient devenus des pics givrés dont il faisait un usage plein de parcimonie.

« C’est très intéressant Mrs Sherlock Holmes mais je ne suis pas intéressé par une séance de psychothérapie. Alors retourne avec ton Watson.
- Intéressant. D’habitude, ce n’est pas ce que les gens finissent par me dire.
- Et qu’est ce que les gens finissent par te dire ?
- Va te faire foutre, salope ?»


Et pour la première fois depuis des mois, Léon éclata de rire. Ça sonna éraillé, comme si ses cordes vocales ne se souvenaient plus d’avoir un jour joué une telle partition.

« Je m’appelle Cassandre, se présenta-t-elle finalement.
- Et Apollon lui fit le don de la clairvoyance, siffla Léon. C’est une blague ? Ricana-t-il.

La jeune femme se fendit d’un sourire éclatant, ramassa sa silhouette fine et se redressa dans un mouvement élégant. Elle passa une main dans ses cheveux avant de tourner les talons.

« Qui sait. Au revoir, « Jeremy ». »

Léon se mordit les lèvres. Il n’était pas patient, plutôt direct et jamais en reste lorsqu’il s’agissait d’enfoncer des portes pour y trouver la vérité. Alors, évidemment, il craqua.

«Quel est ton problème avec mon prénom ?»

Elle fit volte face, ses longs cheveux blonds cascadant dans son dos.

«Ce n’est pas le tien,» lâcha-t-elle simplement.

       


       
INTERVIEW
       
Quel est votre avis sur la situation actuelle ?

De part son lien fraternel avec Maxence, Léon est au courant de l'existence du monde magique, dont le ministère a accepté la levée du secret comme c'est le cas pour les familles d'enfants nés-moldus. Comme un gamin en adoration face à son grand-frère adoptif, le jeune Wargrave a été bercé par les histoires que lui racontait le plus grand. Il a donc une connaissance, certes bien incomplète, mais présente, du monde de la sorcellerie. Maxence a en revanche été vague - bien trop vague ! - sur les discordances et la guerre faisant rage dans le monde Sorcier. De ce fait, Léon a découvert lors de l'assassinat de ses parents à quel point ce conflit était finalement son problème également puisqu'il venait frapper jusqu'à sa porte de simple moldu. Comme Léon s'est ensuite échiné à disparaître de la surface de la Terre en devenant un sans-abri, il n'est pas au courant de grand chose. En revanche, traîner dans les bas fonds lui a sans doute permis d'entendre des rumeurs et de les considérer à la lueur de ses connaissances sur l'existence des sorciers. Il ne connait pas vraiment les différentes factions et n'a pas encore été approché par l'une d'entre elle. Néanmoins, il déborde d'une colère absolue et vengeresse envers les sorciers et il est suffisamment explosif pour se faire embrigadé si les Inquisiteurs ou l'Ombre venaient à l'approcher. Sa relation ambiguë vis-à-vis de Maxence rendra son allégeance fatalement compliquée mais certainement intéressante.


       Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre ce clan ?

Je réserve l'adhésion à un clan en futur Rp si cela convient à l'équipe administrative.  Rolling Eyes

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Léon Wargrave
Bambineihmer
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Léon Wargrave
Sam 17 Fév 2024 - 21:26

  Votre histoire

       
Récap de votre histoire (inscrire les évènements les plus importants de votre vie) :

27 Janvier 1996 : Naissance de Léon, fils d'Hannah Meyers et Peter Wargraves, petit-frère de Maxence Lukas Wargrave qui a été adopté avant sa naissance.
Septembre 2009 - Juin 2014 (13 à 18 ans) : Pensionnaire chez Eton, fleuron des instituts britanniques de formation.
Septembre 2014 - mars 2016 (18 à 20 ans) : Etudiant à l'Imperial Collège pour devenir médecin
Mars 2016 : Assassinat d'Hannah et Peter Wargrave, moldus, par des sorciers cherchant Maxence Wargrave. Léon a survécu par miracle.
Mars 2016 - actuellement : sans-abri écumant les squats Londonien pour échapper aux sorciers, amis ou ennemis.

       Votre histoire complète :

TW : violence, mort, drogue, langage grossier.

Local de la soupe populaire de Rupert Street, Avril 2016


« Je peux m’assoir ? » fit Patrick avec un sourire à faire démissionner n’importe quel dentiste en travers du visage.

Léon releva les yeux vers ce qui se rapprochait le plus d’une vague connaissance et acquiesça. Il n’avait rien contre le sans-abri qui prenait place en face de lui dans une des nombreuses soupes populaires de la capitale Londonienne. Il n’avait rien du tout, tout court, d’ailleurs. Plus de foyer, plus d’argent, plus d’identité, plus de famille, plus de dignité. Et même pas trois tee-shirt propres et un jean troué au niveau du genou, le tout fourré à la va vite dans son vieil Eastpak vert bouteille. C’était presque ironique : le sac à dos qui l’avait suivi toute son adolescence heureuse renfermant les derniers vestiges de tout ce bonheur dont il n’avait probablement pas su profiter à sa juste valeur. C’était tout ce qui lui restait. De son pied, il effleura son maigre paquetage dans un mouvement inconscient, comme pour être sûr de sa présence. C’était absurde, évidemment. Mais c’était la seule chose qu’il possédait, alors il se moquait bien de paraitre trop sentimental.

« Oui, bien sûr, » l’encouragea donc Léon en poussant le sel et le poivre pour que l’homme puisse poser son plateau.

Alors, oui, Patrick pouvait s’assoir. Il aimait bien Patrick. Patrick était simple, dans cet enchevêtrement de complications. Depuis des mois, le jeune homme avait appris à classer les sans-abris en deux catégories : ceux qui se contentaient de parler car leur histoire était la seule chose qui faisait encore d’eux des hommes, et ceux qui faisaient des histoires car c’était la seule chose qui leur faisait encore ressentir quelque chose. Il préférait la première catégorie. Sauf certains soirs, où la tristesse se muait en colère jusqu’à ce que les poings soient plus faciles à manier que le mots. Quand les coups devenaient la seule ponctuation d’une langue qui était à présent la sienne : la vengeance. De celle qui vous ronge l'humanité jusqu'à vous dévêtir complètement. Et cela tombait plutôt bien, lorsque l'on avait déjà plus rien à se mettre sur le dos, n'est-ce-pas ?

« Je me suis toujours demandé ce qui avait poussé un gamin comme toi à côtoyer des rats de la société comme nous, » poursuivit le sexagénaire d’une voie pensive.

La cuillère de Léon marqua un arrêt à mi-chemin entre son assiette et sa bouche. Un peu de soupe au potiron s’écrasa sur la table en bois, puis le jeune homme se repris. Il haussa les épaules, déglutissant le potage en ayant l’impression d’avaler des pierres. Il n’avait pas envie de se souvenir : de la porte d’entrée qui explose, des capes qui frôlent le sol, des rires gras qui lézardent contre les murs. Des hurlements qui vrillent les tympans. Des supplications de ses parents, qui morcèlent son cœur, ventricule par ventricule. Des éclairs verts qui illuminent le salon comme une guirlande de Noël épileptique. Et puis, enfin, le silence. Libérateur. Dévastateur. Oppressant. Combien de temps avait-il passé dans les combles du grenier, le pantalon mouillé et l’esprit aseptisé par l’horreur ?

«Héroïne, » mentit Léon, laconique, d’une voix qui trembla.

Juste un peu.
Juste assez pour que Patrick ne tique. C’était faux. Ou du moins : aujourd’hui, cela n’était plus vrai. Mais c’était plus facile à expliquer et puis, dans cet océan de misère, la drogue se diluait sans attirer l’attention. Tout le monde, ici, avait forcément rencontré un vice pour se trouver à mendier le pain et le gîte : le jeu, le sexe, la drogue. La mort. Ou une habile combinaison de tout cela. Dans tous les cas, c’était plus facile de mentir que de se plonger dans les souvenirs rances d’un épisode traumatique. Et Léon avait suffisamment à faire de ses cauchemars pour s'infliger la double peine d'y songer en journée également. Mais alors que le regard de Patrick glissait sur ses avants bras désormais nus de toute trace de piqûre, Léon se senti soudainement comme un gosse pris en faute sous le regard d’un professeur un peu trop perspicace. Son tee-shirt blanc baillait au niveau des clavicules, dissimulant avec peine les ecchymoses qui s’étalaient sur sa peau pâle. Son vis-à-vis avait raison : plus que jamais, il avait l'air d'un gamin paumé, englué dans des ennuis bien plus gros que le corps désormais trop maigre qui était le sien.

« Je suis sobre, maintenant, argumenta-t-il sur la défensive.
- D’accord, d’accord, » l’apaisa le vieil homme.

Le raclement des cuillères s’éternisa. Léon se mura dans ses souvenirs, essayant de maintenir les barrières de sa conscience dans l’ordre militaire qu’il s’imposait. Le seul qui lui permettait de ne plus se rouler en boule. L’unique rempart avant la folie. Songer à sa vie d'avant était quelque chose de dangereux. Cela le rendait vulnérable et être vulnérable, dans sa situation, était un luxe qu'il ne pouvait pas se permettre. Il n'était plus ce jeune plein de vie sorti major d'Eton College, petit prodige scientifique qui s'était hissé dans le college le plus huppé de Londres grâce à ses compétences sportives et son esprit brillant. Puis qui s'était jeté à l'assaut de l'Imperial College pour espérer devenir médecin - et il était hors de question, hors de question qu'il ne justifie ce choix comme étant celui d'un petit frère débordant d'une adoration qui ne l'avait mené à rien d'autre qu'à l'horreur.

Il ne voulait plus penser à lui.
Jamais.
Jamais
Jamais.

C'était encore plus douloureux que tout le reste.  C'était toutes ces après-midi à jouer aux pirates, c'était tous ses espoirs qu'il serait toujours là volant en éclat aux premiers hurlements de leur mère, c'était tout ce maudit amour fraternel qui surgissait parfois d'il ne savait où en un geyser de sentimentalisme ecoeurant, menaçant de le plonger une fois encore dans une litanie de questions sans réponses. Et c'était trop, c'était trop, beaucoup trop. Son grand-frère était un sujet marqué au fer rouge, de ceux dont il se refusait d'y songer, d'y réfléchir, de conjecturer. Cela faisait trop mal.

Et il n'avait pas le droit d'avoir mal. Il voulait survivre, à défaut de vivre. Et pour cela, il devait disparaître. Alors, depuis cette fameuse soirée, il s'appliquait à ne devenir personne, parce qu'être Léon Wargrave ne lui apporterait qu'une seule chose : une épitaphe, au mieux. Une fosse commune, au pire. D'ailleurs, quelqu'un - il refusait ne serait-ce que de penser au prénom de son frère à voix haute - s'était-il au moins chargé d'offrir à leurs parents une sépulture décente ? Ou gisaient-il encore...

Non. Non. Il n'avait pas le droit de s'égarer.
Reprend toi, abruti.

« Gamin. Oh, petit ? Tu m'écoutes ? s'inquiéta Patrick en lui touchant l'épaule, arrachant instinctivement un sursaut épidermique au jeune homme, peu habitué à présent aux démonstrations empathique. Tout doux, le calma Patrick, comme s'il s'adressait à un animal blessé sur le point de lui sauter à la jugulaire - et, ciel, avait-il vraiment l'air si mal en point ? D'accord, je ne te touche pas. Ok, ok, je ne sais pas ce que tu fuis. Ni qui, mais je t’en dois une depuis que tu as retrouvé Esmeralda, reprit Patrick, ses yeux entreprenant un rapide va-et-vient jusqu’à son fox terrier blotti à ses pieds. Des gens te cherchent. Ils ont trouvé ta carte d'identité sur cette loque de Jeremy Fergusen mais ils savent que c'est une usurpation d'identit... Hé ! Reviens ! »

Une fraction de seconde après la catastrophe, Léon bondissait déjà de sa chaise faisant sursauter autant le chien que son compagnon d'infortune. Et il planta Patrick là, comme ça, sans demander son reste. Il quitta, Rupert Street, bifurqua en direction de Picadilly Circus, longeant les trottoirs, jouant des coudes et des hanches pour éviter les passants qu'il croisait. Son cerveau bouillonnait : amis, ou ennemis ? C'était la seule question qui importait. Etait-ce trop mélodramatique s'il osait rajouter qu'il ne souhaitait voir aucun des deux ? Tout en réfléchissant, il s’efforça de ralentir l'allure, se retenant de courir à toutes jambes dans les rues bondées de la capitale. Il s'était montré suffisamment intelligent depuis ces treize mois pour devenir invisible : cela n'était pas le moment de se montrer incommensurablement stupide. Pas alors que l'une de ses alarmes avaient fini par sonner, lui indiquant que l'on était sur sa trace.

L'idée lui était venu cinq mois auparavant, lorsque la femme qui dormait à l'entrée du squat qu'il occupait alors l'avait encore confondu avec le camé du troisième étage. La ressemblance lui avait d'abord paru suffisamment vague pour susciter son indignation. Puis, il avait reconsidéré cela à la hauteur de la chance que cela représentait - et de la chance, il n'en avait pas vu beaucoup la couleur jusque-là : même corpulence, même carnation de peau, même couleur de cheveux et sensiblement le même âge. Sans compter les mêmes marques de piqure sur les bras. Cela lui avait d'abord semblé stupide. Puis brillant. Puis stupide. Puis stupidement brillant : après tout, pourquoi pas ? Qu'est-ce-qui ressemblait le plus à un gamin paumé qu'une autre gamin tout aussi perdu ?

Le pire, c'était que l'affaire avait été réglée en quelques paroles à peine. Fergusen n'avait même pas cherché à comprendre ce que Léon fuyait. Les yeux vitreux, le corps rendu famélique et les synapses court-circuitées par un usage massif d'héroïne ayant peut-être rendu les choses encore plus faciles. Léon avait un instant ressenti de la culpabilité à l'idée que les sorciers qui cherchaient à anéantir les Wargrave ne finissent par mettre la main sur Jeremy. Et puis, il avait reconsidéré le corps à demi-épave, le cerveau depuis longtemps noyé dans l'addiction, les seringues sales probablement contaminées. Il avait pesé les chances de Fergusen de mourir avant d'une overdose. Calculé la formidable chance que cela lui offrirait si Léon Wargrave était déclaré mort.

Et il avait trouvé le risque acceptable.
Cinq mois auparavant, donc,  son esprit cartésien avait mis au point un plan d'urgence lorsque cette couverture volerait en éclat. Se débarrasser de la carte d'identité de Fergusen. Prendre le premier bus qui passerait devant ses yeux, sans aucune intention de destination, laissant faire le hasard. Puis un autre bus, cinq arrêts plus loin. Puis un autre bus. Et ainsi de suite. Et lorsqu'il aurait été certain de ne pas être suivi, une bouche de métro direction la gare la plus proche jusqu'à quitter la capitale Londonienne en direction du troisième train sur le panneau d'affichage. Être imprévisible, s'était-il promis. Alors pourquoi diable faisait-il le contraire de tout cela ?

Parce qu'il crevait de faim ? Sans doute. Parce que la somme d'argent qu'il allait rafler le mettrait en sécurité pour quelques mois ? Assurément. Parce qu'il était un imbécile ? Totalement. Son grand-frère aurait détesté. Détesté de le voir réduit à exercer ses talents au combat dans une vulgaire compétition clandestine, dans les bas fonds de Londres, comme les chiens. Détesté de savoir que son esprit brillant avait été pendant de nombreux mois embrumé par la drogue.

Mais, plot-twist, Maxence pouvait bien aller se faire foutre.

Léon laissa la bus le dépasser sans y monter, puis s'engouffra dans la rame de métro la plus proche. Il avait bien fallu survivre pendant tous ces longs mois - et Léon, qui avait été choyé jusqu'à la démesure par des parents aimants et équilibrés, avait dû rayer beaucoup de choses de sa liste d'interdit. Participer à des compétitions en faisait partie : il était d'abord tombé par hasard là-dedans, s'était révélé curieusement bon et avait définitivement été conquis lorsqu'il avait pu se payer un repas décent et une nuit dans un hôtel avec une douche. Une douche, bordel. On sous estimait énormément les douches. Ça, et beaucoup d'autres choses : les pancakes, le sirop-d'érable, la sonnerie du téléphone, la caresse des cheveux de maman alors qu'on s'empresse de quitter la maison, l'odeur des haricots rouges qui mijotent pour le troisième soir consécutif dans la cuisine, les ronflements de papa devant son talkshow préféré, la traditionnelle photographie de Noël en pull affreux.

Stop, s'enjoignit Léon une fois arrivé dans l’entrepôt désaffecté faisant office d'arène illégale. Il gagna le banc qui servait de vestiaire de fortune, salua d'un hochement de tête deux sponsors qui murmuraient déjà dans les oreilles de parieurs que ce gamin ne payait pas de mine, mais se battait comme un forcené. Léon essayait pour sa part de faire abstraction : de l'odeur rance chargée de sang et de transpiration de la pièce, des sifflements et des encouragements . Mais surtout, il essayait de faire taire son cerveau. Il avait besoin de se concentrer, pas d'entamer une introspection. Mais ce soir, plus que les autres, les souvenirs affluaient les uns après les autres sans qu'il ne réussisse à faire correctement barrage. Ça se déversait sans ordre précis, se concentrant sur ce frère tabou dont il voulait tant étouffer les réminiscences. L'annonce que Maxence n'était pas vraiment son frère, mais tout comme. Adopté. Qu'il n'était pas vraiment comme eux, mais tout comme. Sorcier. Qu'il n'était pas vraiment à Eton Collège, mais dans un établissement tout comme. Salem. Qu'il n'était pas vraiment parti, mais tout comme. L'armée. Et puis, de ces demi-vérités que Léon interprétait désormais comme des demi-mensonges - question de point de vue, ce presque-frère-pas-tout-a-fait-honnête avait continuer à faire dans la demi-mesure. Il avait abordé la situation de son monde, vaguement. Avait évoqué une guerre, doucement. Avait oublié de préciser son engagement, lâchement. Les avait abandonné à leurs sorts. Totalement. David contre Goliath n'avait jamais eu la moindre chance. Que pouvaient alors faire les Waregrave contre trois baguettes magiques et trop de cruauté pour réussir à la qualifier ?
Rien.
Des porcs que l'on avait mené à l'abattoir.

Ça suffit, s’ordonna-t-il en balançant son Eastpak au sol. Il croisa les bras le long de son corps, ses doigts crochetant les bords de son tee-shirt. Il s’extirpa d’un mouvement souple, dévoilant une silhouette aussi sèche que son cœur ne débordait. Puis il inspira. Expira. Se prépara à accueillir le néant. L’adrénaline était fabuleuse : curieusement presque aussi anesthésiante que l’héroïne, à ceci près qu’elle était bien moins chere et beaucoup plus accessible. Si tant est que des os brisés ne soient considérés comme bon marché. Mais jusqu’ici, Léon s’en était tiré avec une simple palette de couleur en guise de nouvelle peau. C’était bien peu. Ou bien assez. Question de point de vue, là encore. Vendre son corps ou son âme, Leon n’aurait su dire ce qu’il avait appris à céder à la rue en premier lieu. Les deux avaient été des ouragans de niveau cinq, bousillant les fondations de sa personne et faisant s’écrouler toute la maison qui reposait dessus. Désormais, seul sur les gravas, Léon pouvait naviguer entre des choix humiliants et des décisions chaotiques sans trop y réfléchir. Se montrer fine bouche, c’était un caprice de privilégies. Léon n’avait plus ce loisir.
Un dernier combat, et il disparaîtrait.

Ou pas.
Il aurait dû suivre le plan.
Parce qu’en rejoignant la terre battue au centre du hangar, faiblement éclairée par des néons bleus donnant à tout cela une ambiance psychédélique, Léon eut immédiatement un mauvais pressentiment. A l’autre bout, trônant fièrement au centre du cercle, se tenait son adversaire et - il en était convaincu sans réussir à l’expliquer - son karma, le tout personnifiée en un petit bout de femme blond qui le regardait avec une telle intensité qu’il était à deux doigts de plaider l’agression sexuelle. Mais plus que ses yeux, sa silhouette élancée ou sa posture faussement nonchalante qui ne lui laissait pourtant aucune ouverture, ce fut les mots qui traversèrent ses lèvres qui l’arrêtèrent net. Instantanément. Comme un uppercut droit dans le plexus.

« J’suppose qu’on vous a déjà dit que vous vous ressembliez… »

Et ce fut désespérément cruel la manière dont l’esprit affûté de Léon comprit.
Maxence.
Elle parlait de Maxence.
S’il fut déstabilisé quelques traîtresses secondes, Léon se reprit. Il écarta les pieds, genoux légèrement en dedans, paumes serrées , menton effronté en avant. Son regard transpirait la colère sourde et la bravade. Et pour toute réponse, il annihila tous ses vieux réflexes de gentleman et opta immédiatement pour un traitement équitable.
Il lui balança son genou gauche avec une détente formidable en direction de la mâchoire.


[Suite en RP]

       
Derrière l’écran

       
Surnom: Liwilan/Anak Âge: 29 ans Ancienneté Rp: 15 ans  Shocked   Genre/pronoms : Féminin Comment avez-vous connu le forum: En fouinant sur Google !  Présence: Hebdomadaire, selon les aléas IRL  Léon Wargrave 2881813723   Scénario: Oui, celui de  @Maxence Lukas Wargrave LIEN ICI   Double compte: Non  Avatar : Dylan O'Brien

       cobain.
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Léon Wargrave
Bambineihmer
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Léon Wargrave
Sam 17 Fév 2024 - 21:56
Super choix de scenar . . . . .
Trop hâte de voir ce que tu vas faire du personnage, et j'suis certaine qu'on se trouvera des liens sympas !!

Bienvenue bien entendu !
Et si tu as la moindre question, n'hésite surtout pas !

(NB : j'ai déplacé ta fiche qui était dans les nox fiches au bon endroit :boom: :boom: )

   
   
:pompom: Bienvenue sur Imperium  
     

     
Bienvenue à toi dans notre belle petite communauté, qui est désormais la tienne !

      Afin de t'aider à te diriger pour tes premiers pas sur le forum, cerner un peu mieux cet univers et cibler les choses les plus importantes, voici quelques liens indispensables :

      ■ Le Contexte et la situation mondiale : Il s'agit de la Saison en cours ainsi qu'un point de vue globale sur la situation.
      ■ Chronologie détaillée : Si tu as besoin de plus de détails concernant ce qui s'est passé auparavant tu les trouveras ici !
      ■ La liste des Groupes : Ils y sont tous détaillés, à toi de faire ton choix.
      ■ La Foire Aux Questions   : Sur des sujets multiples, divers et variés.
      ■ Le guide du nouveau pour mieux s'y retrouver sur le forum
      ■ L'espace Questions & Suggestions : N'hésite surtout pas, toutes les questions sont bonnes à poser et nous n'avons bien évidemment peut-être pas pensé à tout !
      ■ L'Espace Parrainage : L'un des membres se fera un plaisir de venir te prendre sous son aile si besoin ou simplement envie.

      Encore une fois bienvenue à toi

     
   NB : Quand tu auras fini ta fiche, il faut le signaler ici.

   
Le Staff & les Membres d'Imperium
     


      cobain.
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Loan Hoover
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Sam 17 Fév 2024 - 23:40
La bienvenue par ici ^^
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Newrose Walsh
Eragon
Newrose Walsh
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Newrose Walsh
Dim 18 Fév 2024 - 2:02
La vache, ta façon d'écrire est hyper immersive c'est une claque de lire une telle histoire. Il fait mal au cœur ce bonhomme !

Bienvenue à toi ! Amuse toi bien à finir ta fiche et au plaisir de te croiser dans le jeu ! Même si apparemment ça va pas être le grand amour entre nous :lol:
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Enzo S. Ryans
Chaton. Le seul et l'unique
Enzo S. Ryans
Enzo S. Ryans
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Âge personnage : 20 ans - 18.01.1997
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Enzo S. Ryans
Dim 18 Fév 2024 - 9:11
Je plussoie totalement Enzo, j'aime trop ton style d'écriture . . .
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Loan Hoover
Loan Hoover
Loan Hoover
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Âge personnage : 22 ans
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Loan Hoover
Dim 18 Fév 2024 - 9:17
Merci à tous pour cette accueil, et pour les compliment également. Je suis contente si ce début vous plait en tout cas, ça m'encourage à continuer ! Léon Wargrave 3515383587
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Léon Wargrave
Bambineihmer
Léon Wargrave
Léon Wargrave
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Âge personnage : 21 ans
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Date d'inscription : 17/02/2024
Crédits : Marine <3
Léon Wargrave
Dim 18 Fév 2024 - 11:21
Heeey, officiellement bienvenue !! :boom:

Mon frangin est dans la place . et cette fiche est géniale ! Je me joins aux compliments, vraiment, ta plume est particulièrement agréable à lire ! :boom:

Hâte de rp avec toi et de voir Léon en jeu ! Je sens qu'il va y avoir bien des choses intéressantes à développer !!
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Maxence Lukas Wargrave
Pléïotrope
Maxence Lukas Wargrave
Maxence Lukas Wargrave
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Maxence Lukas Wargrave
Dim 18 Fév 2024 - 14:02
Bienvenue Léon Wargrave 1937677850

Le choix de personnage est très chouette, hâte de le voir en jeu ! Y aura moyen de créer des liens sympas :boom:
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Gaby Reynolds
Gaby Reynolds
Gaby Reynolds
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Âge personnage : 20 ans
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Gaby Reynolds
Dim 18 Fév 2024 - 14:37
Ouiii bienvenue et bravo pour ce début de fiche magnifique, je me réjouis de voir le fréro de Maxence débarquer sur le fo . :yayy:
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Caitlyn Louise Twain
Ptite tête boule de poils
Caitlyn Louise Twain
Caitlyn Louise Twain
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Caitlyn Louise Twain
Lun 19 Fév 2024 - 10:14
Bienvenue parmi nous Wink
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Pholos Lockwood
Grincheux à sabots
Pholos Lockwood
Pholos Lockwood
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Double Compte : Aucun
Pholos Lockwood
Lun 19 Fév 2024 - 15:33
Bon tu le sais déjà, mais j'adore ta fiche !!! . . .
Trop hâte de pouvoir RP avec toi !


:pompom: Félicitations !

Ta fiche est à présent validée, tu peux donc lancer ton personnage dans le jeu et découvrir la partie HRP où t’accueillera le reste de la communauté si ça n'est pas déjà fait.

Voici quelques liens utiles et petites choses à faire pour commencer :

Avatar & Patronus à recenser. Tu peux également demander la création d'un logement et recenser le métier ou la scolarité de ton personnage.
Gestion des personnages : Ici tu peux nouer des liens entre ton personnage et ceux des autres membres, lister tes rps, etc ... Tu y trouveras également un système de communication Magique/Non Magique pour faire durer le plaisir en dehors du rp classique.
Appel au rp et rps libres : n'hésite pas non plus à aller faire un tour sur ce sujet, pour prendre des rps libres en attente, en ouvrir ou faire un appel général. Ainsi, si tu as une idée de rp ou de lien particulière, elle pourra être mise en avant ! Tu peux également passer faire un coucou à Bertie Crochue : Panne d'idée de rp ? Alors Bertie est faite pour toi !
Les Top Sites : Ici se trouve le topic pour signaler les votes sur Top Sites. Voter te permet de gagner des points, passe faire un tour dans Gestion des points pour plus d'information et réclamer tes points gagnés pour la validation de ta fiche !
Les Interventions dans les Rps : N'oublie pas d'en tenir compte, cela peut amener à des situations très intéressantes ...
Gestion du compte PNJ : vous pouvez retrouver ici, le compte PNJ et son utilisation.

Maintenant à toi de jouer ! Si tu as la moindre question encore une fois n'hésite pas. Et surtout amuse toi

Le Staff d'Imperium


cobain.

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Loan Hoover
Loan Hoover
Loan Hoover
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Âge personnage : 22 ans
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Loan Hoover
Lun 19 Fév 2024 - 16:22
Tout pleins de merci pour la validation et pour l’accueil. J’ai très hâte de RP avec vous tous également ❤
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Léon Wargrave
Bambineihmer
Léon Wargrave
Léon Wargrave
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Crédits : Marine <3
Léon Wargrave
Lun 19 Fév 2024 - 20:36
Frangin validé :boom::boom: A très vite en jeu Bro Hâte !!
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Maxence Lukas Wargrave
Pléïotrope
Maxence Lukas Wargrave
Maxence Lukas Wargrave
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Maxence Lukas Wargrave
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