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Enter the asylum - Hailec -

 :: Londres :: Sud de Londres
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Dim 27 Aoû 2023 - 16:37


 22 Janvier 2017

Nul doute que si Thomas avait imaginé qu'un jour sa fille se présenterait à Gringotts, il se serait contenté d'un soupire suffisant et d'une petite mimique amusée. Dans le monde bien structuré des moldus, il n'y avait aucune chance que la petite gagne l'émancipation d'une façon légale. La tutelle de la jeune femme avait été offert à son père sans effort, il suffisait simplement de connaître les bonnes personnes et offrir les bons pots-de-vin.

Il en était tout autrement des gobelins qui dirigeaient la banque des sorciers Londoniens. Terrer dans leur bâtiment situé au bout du chemin de traverse, ils n'avaient rien des banquiers avares et faussaires qui peuplaient les banques de New-York. Aussi ancienne que la livre elle-même, l'établissement blanc comme neige et légèrement crochue respirait l'opulence derrière son portail de bronze gigantesque. Le poème gravé tout près de la porte d'entrée était pourtant clair; quiconque se présentait avec de mauvaises intentions serait rapidement exposée et punie. Quelques lignes tourner en vers que Thomas avait toujours pris au sérieux.

Entre la cascade des voleurs et les sondes de Sincérité, il savait qu'il n'avait aucun bénéfice à tirer de l'endroit, c'est sans doute ce qui l'avait tenu à l'écart aussi longtemps. Il aurait non plus jamais imaginer que passer son escalier de marbres et ses comptoirs brillants, derrière les portes closes et les gardiens, une ancienne inquiétude l'attendait toujours, endormi comme le dragon qui la protégeait quelques étages plus bas.

Quand Hailey s'était présenté à la banque, elle comptait simplement ouvrir un compte à son nom et y déposer les galions qu'elle avait réussis à acquérir en vendant des produits variés, comme les poils de moustache de trolls et de l'aconit dont les feuilles toxiques ne semblait pas l'affecter. Non, Mr Harding n'aurait jamais imaginé qu'à l'autre bout du monde, quelque chose d'autre que le désespoir l'attendait.

La vampire elle croyait qu'on se moquait d'elle. Comment sa mère aurait-elle pu mettre quelque chose à l'abri dans un lieu aussi reconnu que celui-ci? Quand, et surtout pourquoi avait-elle décider d'ouvrir un coffre au nom de sa fille? Avait-elle entrevue le futur, ou était-ce simplement une tradition de vieille famille blindée? Dans tous les cas, même si l'employer de la banque ne pouvait pas lui spécifier ce qu'il y avait à l'intérieur du coffre, Hailey se doutait bien que ça n'avait rien de souvenirs quelconques ou d'un contenant vide.

Le coffre ne sera ouvert que si la fille de la défunte produisait un acte de décès. Curieux choix de mots, comme si elle avait su ce qui lui arriverait l'année même ou elle, Hailey, avait vu le jour. Pas étonnant que les choses avaient toujours été aussi difficile entre eux. Bien que Thomas n'avait jamais eu peur de dépenser l'argent qu'il avait salement gagné, c'était autre chose d'avoir été tenu à l'écart d'une somme qu'il aurait pu glisser sous son oreiller.

Oui, la petite héritière le savait déjà. Si son père apprenait que quelque chose portant son nom l'attendait dans les caves de la banque, il se serait démener pour mettre la main dessus. C'est sans doute ce qui avait motiver Hailey à faire marche arrière, préférant cacher sa pseudo fortune dans un coffre d'argent qu'elle avait enterré au pied du grand chêne qui s'étirait au-dessus de sa petite cabane. Même si elle faisait pleinement confiance à la garde des gobelins, elle ne voulait pas créer la moindre ride sur le faux miroir qu'elle reflétait à son paternel. C,est également à cette époque qu'Hailey commença à cogiter l'idée d'utiliser un pseudonyme pour traverser le monde. Une identité qui pourrait floué à la fois son père, mais également tous ses ennemis pour qui son nom à lui seul suffisait à provoquer la hargne.

C'était donc avec cette nouvelle donnée en tête et un regain d'espoir au cœur qu'elle avait passé deux jours à faire des recherches à propos de l'institue ou sa mère avait vraisemblablement périe. Elle était remontée jusqu'au tout début, lorsque l'hôpital portait le nom de Bedlam, un mot qui aujourd'hui signifiait littéralement Maison De Fous. Les contribuables avaient décidé d'être un peu plus discret après sa fermeture en 1815, après quoi elle fut renommée et relocalisée pour éviter les poursuites en justice. Elle avait eut plusieurs noms au fil des âges, s'éteignant avec un mauvais jeu de mots qui ne trompaient personne en quête de réponses; le Bethlem Royal Hospital.

Un incendie avait ravager l'aile ouest de l'hôpital, rien qui sortait de l'ordinaire pour l'établissement qui avait eu son lot d'incidents dans le passé. La présence du directeur qui avait trouvée la mort dans ses locaux avait cependant mit un terme à l'entreprise qui avait existé depuis près de trois siècles. Personne n'avait eu la force ou l'envie de reconstruire ce qui avait été perdu et derrière le grand portail de fer forger, le bâtiment s'était simplement endormi pour taire les échos qui vibraient toujours entre ses murs.

En quelques années, le marais autrefois entretenu pour l'hortithérapie s'étendait maintenant sur plusieurs acres et avait engouffré ce qui autrefois étaient de magnifique jardins derrière l'édifice. La brique autrefois aussi claire et éclatante que celle de la banque semblait suinter de la saleté par toutes les pierres, lui donnant un allure aussi glauque que son histoire. Ce n'était pourtant rien pour décourager la petite vampire qui avait fait exploser la chaine qui sécurisait l'entrée, oui, comme elle s'était sentie grande avec son crâne plein d'informations inutiles et l'espoir d'une vie meilleure. Heureusement, personne n'était présent pour la voir prendre ses jambes à son cou lorsque, à peine entrée dans le vestibule du monument, la musique grinçante d'un vieux tourne disque qui s'exprimait à l'autre bout de l'aile suffit à la désarmée.

Oui, quelque chose ici tenait le monde à l'écart, quelque chose encore plus horrible et dangereux que le monstre qui sommeillait en elle.

Sûrement qu'elle avait rêvé, que la fatigue de ses longues nuits de recherche l'avaient pousser à la folie. Ou alors c'était simplement une peur de gamine face à un endroit délabré ou sa mère avait vu la mort. Ses émotions se jouaient d'elle, la propulsait dans le monde de l'imaginaire où elle se perdait entre le rêve et la réalité.

Elle avait besoin de renfort et même si Theodore était souvent le premier à lui venir à l'esprit, cette fois l'idée ne l'avait jamais effleuré. Elle aimait sa douceur et son charme de vieil âme, mais il était aussi conformateur et pacifiste. Son esprit se tourna donc aussi naturellement vers l'homme d'acier. Celui qui n'avait pas peur de déranger ou de se moquer ouvertement du faux. Un sorcier qui était aussi habile dans le monde des humains que celui des créatures. Quelqu'un qui sans nul doute pouvait affronter des créatures encore plus effrayantes qu'elle, si créature il y avait. Le seul assez fou pour se laisser convaincre à une telle entreprise, celui auprès duquel elle n'avait pas peur de risquer sa vie pour attendre son objectif. Sans parler qu'il était plutôt doué avec une baguette, ce qui serait surement utile dans le labyrinthe de l'hôpital.

‘' Si tu ne vas pas livrer cette lettre au destinataire, je te fais griller comme une oie et je t'offre en amuse bouche à mon père ‘' Une menace qui avait semblé faire son effet, le hibou d'Hailey roucoula doucement en la détaillant de ses grands yeux ronds et globuleux. Elle ne détestait pas l'oiseau, elle était convaincue que s'était sa faute à elle s'il était devenu paresseux et préférait planquer le courrier autour de sa demeure pour éviter les distances. Elle n'avait pourtant pas un sou à dépenser sur un nouveau piaf alors que celui-ci était en parfait état de santé et simplement boudeur. Et par la grâce de Merlin, ou simplement parce qu'il en avait assez de se faire réprimander, l'oiseau pris la lettre et s'envola dans le ciel, laissant Hailey envieuse de la créature qui semblait toujours trouver sa cible à travers le voile de son anonymat.


- 2 DAYS LATER -


Elle avait choisi un jour de week-end en espérant qu'il pouvait se libérer de son boulot les dimanches, ne voulant pas interférer avec cette vie qu'il avait construite et dont elle ne faisait pas partie. Sans doute que les choses auraient été plus facile s'il n'avait pas été flic et elle, une créature qui avait pris son lot de vies. Si leurs parents n'avaient pas été des enfoirés de première pour qui le pouvoir et le contrôle n'était pas tout, s'ils n'étaient pas tout deux enchaînés à leur passé autant qu'à leur futur.

Debout à l'entrée de la longue route bordée d'arbres, Hailey laissait son regard se perdre sur les alentours inhabité qui lui donnait l'impression d'être seule au monde. La civilisation ne semblait pas avoir atteint cette région de Bromley. Comme si le sol avait été contaminé et avait gardé les saints d'esprits à l'écart, elle se retourna vers le bâtiment qui s'érigeait au-dessus de la cime des grands chênes et dégluti avant de détourner les yeux. Quarante-huit heures plus tôt, tout ça semblait être un plan en béton; proposer un rendez-vous nocturne à Alec et le convaincre d'aller farfouiller les sous-sols pour y localiser les archives.

Maintenant qu'elle était sur place, sa lampe de poche en main à écouter le vent siffler à travers les carreaux brisées de l'entrée, elle n'était plus aussi convaincue. Malgré son sac à dos rempli de préparatifs dans l'éventualité que ses pouvoirs ou que la magie d'Alec leur fasse défaut, malgré son pantalon de cuir rouge qui aurait convaincu tout homme de la suivre jusqu'en enfer, tout ça sentait mauvais. Elle tourna un million de possibilités, essayant de déterminer la meilleure manière d'exposer son grand projet à son partenaire. Peut-être qu'elle aurait dû lui fournir plus d'information dans sa lettre qu'une adresse située sur une rue méconnue dans la région. Ou peut-être connaissait-il déjà l'endroit où elle tentait de l'attirer? Après tout, il était policier et une simple recherche sur Google l'aurait éclairé. Peut-être avaient-ils un équivalent sorcier? Elle s'imaginait bien un bouquin géant doté de la parole qui contenait une banque de données infinies. Non, la magie n'était jamais aussi amusante ou simplette.

Entre sa peur de l'endroit et l'anxiété d'avoir floué Alec, son cerveau commençait légèrement à surchauffer tandis qu'elle jouait nerveusement avec sa baguette avec laquelle elle avait enflammer le vieux lampadaire qui ornait le portail pour signaler sa présence.
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Hailey Moira Harding
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Hailey Moira Harding
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Mar 29 Aoû 2023 - 22:25


  22 Janvier 2017



Le téléphone tourne entre ses doigts. Jambes allongées posées sur la table basse du salon, Alec fixe le mur opposé sans véritablement le voir. Le plastique du prépayé a chauffé à force de passer d’une main à l’autre et le jeune homme lâche un claquement de langue agacé avant de poser le regard dessus et de l’allumer.
C’est à cet instant qu’un craquement sonore lui fait redresser le regard. Cheveux en vrac, t-shirt trop grand, la belle blonde le fixe avec des yeux ronds.
“J’hésitais entre toi et ma sœur. Tu sais qu’on paye le loyer, habituellement, quand on squatte chez un ami ?”
“J’fais le ménage.”
En glissant le prépayé dans sa poche comme s’il s’agissait du sien, Alec jette un regard sur le canapé défait où deux plaids roulés en boule se battent en duel avec les coussins en vrac. Déchets sur la table basse, mouchoirs au sol. Bouteilles de softs à moitié entamés au sol et tasse de thé noircie.
Un sourcil levé, il ne commente pas mais Jordane rajoute. “Ok, je faisais le ménage.” Un sourire passe.
“Tu veux en parler ?”
“De ?”
Cette fois c’est un soupir qui passe ses lèvres, rapidement changé en souffle amusé. Alec se retourne vers elle. Comme s’il était incapable de louper le capharnaüm tient… Mais à poser le regard sur elle, c’est l’état de ses bras, remplis d’ecchymoses et de cicatrices encore roses, qui lui saute aux yeux. Froncement de sourcils.
“T’as une sale gueule.”
“T’es pas l’premier à me dire ça aujourd’hui.” A son tour, elle esquisse un sourire qui tire ses cernes, “ Fais une place.” et se laisse tomber à côté de lui en balançant ses pompes dans un coin comme si elle était chez elle. Ce qui n’est pas si loin de la vérité. Les mouvements de l’ancienne Serdaigle n’ont rien de leur fluidité habituelle et lorsqu’elle défait sa queue de cheval et envoie ses longues jambes nues sur l’accoudoir du canapé, une grimace passe sur son visage. Sans commenter ni repousser les plaids sous son cul, elle se laisse retomber dos contre l’épaule du garçon qui retient l’inquiétude dans son regard. Elle compense et force le contact. Rarement bon signe.
“T’es allée passer tes nerfs sur une forêt innocente ?” Sans se dégager de son rôle d’accoudoir, Alec abandonne le prépayé dans sa poche et retire une feuille coincé dans les cheveux de la jeune femme.
“Rando.”
“Ah ouais. Sacrée rando… Tu veux pas te mettre à la piscine plutôt ? Tu pues le phoque mort.” L’épuisement évident de la jeune femme se change alors l’espace de quelques instant en un rire joyeux et soudain.
“J’y songerai ouais.” Et elle roule le crâne sur son épaule pour lui jeter un coup d’oeil. “Toi aussi t’as une gueule à faire peur.”
“J’aime quand tu me dis des mots doux…” Sur son épaule, la joue se pince quand elle redresse un peu plus le visage pour lui adresser un froncement de nez. La grimace ne dure qu’une seconde avant que Jordane ne pousse sur ses jambes pour se rapprocher de son cou. De quoi engendrer un mouvement de recul chez le Rivers qui, par réflexe, s’écarte légèrement. Pas qu’elle tente quoi que ce soit cela dit. Jordane se contente de se rapprocher l’espace d’un instant avant de se laisser retomber mollement. “Dis donc, tu t’éclates en enfer. Tu te tapes toutes les succubes du coin ?”
L’espace d’un instant, le jeune homme bloque, puis la lumière se fait devant le regard moqueur de son amie.
“Pourquoi ? Tu mattes souvent mon cou pour avoir des éléments de comparaison ?” Pas l’air de se démonter le moins du monde, Jordane insiste du regard sans daigner répondre à sa tentative de détournement de sujet.
“Ecoute quitte à vivre en enfer, autant frayer avec la faune locale..” Le rire, de nouveau, secoue le corps de la jeune femme. “Ah putain, l’enfoiré !” Un coup décoché dans les côtes et elle lui re-tombe dessus sans grâce. “Bientôt on va te retrouver en costume lycra on va rien comprendre..” Le rire, encore, s’associe au chahut de deux amis qui font mine de se faire payer les conneries l’un de l’autre quand les piques fusent.
Lorsqu’ils se calment, la position reste sensiblement la même, signe que Jordane fatigue plus qu’elle ne l’admets. Le bras libre, Alec le pose sur le dossier du canapé et note qu’elle ne se dégage pas de cette presque étreinte. Fatigue, donc. Son regard se perd un instant sur les marques de son corps sans oser faire le moindre commentaire. “J’l’aime bien, en vrai.”
“Qui ça ? Ta succube ?”
Léger rire. “Ouais.”
Elle souffle du nez, quelque part entre l’amusement et l’agacement et sans trop savoir comment interpréter la réponse, Alec laisse couler.
“T’as des nouvelles de Jayden ?”
“Hm.. A priori elle et un certain Garrett se sont mis à la plongée. J’ai entendu parler d’une Laurel également…” Cette fois, c’est à son tour de hausser des épaules et de rejeter le sujet. La blessure est à vif et la belle rousse manque à son équilibre. “Tu sais que c’est moi qui suis censé l’éviter. Vous ‘parlez pas ?”
“J’ai pas été très bonne ces derniers temps côté communication.”
“Ouais..” T’es jamais très bonne en communication. “Vous avez passé dix ans sans vous parler. A priori ça change pas grand chose.”
Pas de réponse. Mais quelque chose change dans la tenue de son corps. Moins solide. Moins tendue.
“T’en es où toi ?”
“Par rapport à Jay ?”
“Nan, toi par rapport à toi.”
Il inspire, songe au poids du prépayé dans la poche de son jean. “Statut quo. Je tiens. J’suis apparemment d’venu flic en cours de route.”
Un coup d’oeil d’en bas pour la sorcière. “Flic ? T’avais à ce point besoin de passer tes journées avec Warren ?” De quoi se demander ce qui se cache derrière la question. Une inquiétude pour leur ami commun et sa tendance à écouter les opinions des salopards ? “’Pas la même brigade. J’suis à la protection des familles.”
“Ah.” Juste ‘ah’. Un ‘ah’ qui s’accompagne pourtant d’un bras qu’elle enroule autour de sa cuisse en silence. Aussi bizarre soit-elle, l’idée, Alec l’entend. Alors un instant, le silence les rattrape et enveloppe la pièce.
“Tu m’as acheté un jeu.”
“Hm ?”
“PS. Resident Evil. J’l’avais pas.”
Elle souffle, lâche un ricanement. “Tu loupes rien toi. J’ai fini tes autres jeux.”
“Ah quand même ..!”
Un rire las passe.
“Tu dors là souvent ?”
“J’dors pas là.” Nan, bien sûr.
“Ok.” Tu m’diras rien, hein ? “J’ai le droit de demander comment va Kezabel ?” Ne serait-ce que pour moi. Ou pour Warren.
“Nan, t’as pas le droit.”
Définitivement, tu m’diras rien. “Ok.” Et puisque cette simple réponse est équivoque, Alec songe à cet appel qu’il a reçu, quelques mois plus tôt. Celui qui lui a fait tout lâcher pour faire un face à face avec la Serdaigle, en haut des montagnes suisses. Là où ils ont parlé dans l’air vif de l’aube jusqu’à ce que Kezabel se pointe, les jambes nues à peine recouvertes par son haut. Elle n’aura pas eu besoin de plus d’un regard de son ami pour comprendre la raison de sa présence. Tout comme il ne lui faudra pas plus que ça pour comprendre qu’entre les filles, si ce n’est terminé, du moins les choses sont-elles complexes.  Alors sans un mot, il passe un bras contre elle, calé entre le cou et la poitrine et abandonne un baiser à l’arrière de son crâne.  
Parfois ‘y’a rien à dire. Pas plus qu’il ne dira que ce contact est au moins autant pour lui que pour elle.

“T’as des nouvelles de Warren ?”
“Ouais.. Ça va.” Et pendant un instant, rien qu’un instant, elle cesse de respirer et pose le visage sur le bras qui l’étreint.

La seconde suivante, Jordane s’est extraite de là et file vers la salle de bain en balançant d’un air joyeux “Puisqu’apparemment je sens l’phoque !”.

C’est elle qui fuit, par crainte d’être perçue comme faible sans doute. Mais c’est lui qui, à l’instant, avait besoin de ça.
Alors Alec se redresse doucement pour passer la main dans sa poche et en sentir le contact du prépayé sans savoir s’il compte ou non composer le numéro fatidique. Une tête se pointe au travers de la porte. “Hey au fait ! On s’accorde avec Enzo pour dire que le contenu de tes tiroirs est fort intéressant !” Et la porte de se refermer sur la face perplexe du Rivers.
“Tu fouilles souvent mes tiroirs avec Enzo ?!” S’il se doute qu’Enzo n’a probablement pas évoqué les choses ainsi… en vérité il s’en fout. Dans ce fond, ça fait du bien, ces conneries échangées. Elles cachent une impression un peu absurde de faire encore partie de ce petit monde. D’en avoir l’illusion du moins.

***

“On doit parler.”
“Oh certainement pas.”

En passant dans le grand hall du manoir Rivers, Alec enfonce ses poings dans ses poches et trace sans un regard pour son père. Le tissu est vide sous ses paumes. Pas de téléphone. Jamais il n’aurait fait l’erreur de le ramener dans le QG de l’horreur. Ce serait là le meilleur moyen de faire tuer Aldric. Alors bien sûr, il n’a pas loupé l’incendie qui a ravagé le club, pas plus qu’il n’ignore les informations moldues relatant la découverte de la dépouille du gérant. Son refuge est parti en fumée, comme l’a fait celui de Bryn en son temps. Malgré tout : estimer qu’il est mort ? Non. “Pas de corps, pas de morts !” lui a déjà dit Jordane en parlant d’une série. Et un corps qui n’a pas de visage n’en est pas un.
Il pourrait même y voir un signe tant le parallèle semble évident.

“Les Malone, ça te parle ?”
“Oui chef, j’ai bossé dessus.”
“George Kulic, le témoin que vous avez interrogé : il a disparu.”
“Diantre...”

Un sort l’empêche brutalement d’atteindre la porte du fond et le projette droit sur l’un des fauteuils qui entourent une petite table dans le coin de la pièce.

“Dis-moi que tu n’as rien à voir avec ça !”

Le coeur accélère mais le visage reste stoïque. Alec ne commente pas plus le coup qu’il s’est pris au mollet que la colère évidente de son père. Dans un soupir, il se redresse et quitte le fond du fauteuil pour poser ses bras sur ses cuisses.
“Je n’ai rien à voir avec ça.”
“Alec les Malones sont..”
“Tu veux mon avis ?”
“Vas-y, éclaire moi de tes lanternes, toi qui est flic depuis quatre jours et demi…”
Ignorant le cynisme, Alec poursuit en se levant, refusant de jouer le jeu de l’interrogatoire une nouvelle fois. Ce fauteuil lui rappelle trop la disparition de Janie et les nombreuses heures de questionnements qui s’en sont suivis. “Je pense que la mère Malone se tapait Kulic. Et qu’ils l’ont éliminé pour retrouver contrôle sur elle. Donc nan, ça ne m’étonne pas. J’pense aussi qu’on fait un travail de merde et que t’es pas étranger à l’affaire. Toi, Oliveira, d’autres de vos potes. J’m’en fous. T’as un ticket avec elle d’ailleurs.”
“Qu’est-ce qui se passe entre Oliveira et toi ?”
Premier sujet remballé, donc. Victoire pour Junior.
“Rien. Elle me semble moins merdique je le pensais. Mais tu dois le savoir, tu la connais mieux que moi.”

Ça, c’est pour toi l’affreuse. En douceur, avec cynisme et dédain, Alec ouvre la voie et respecte sa part du marché. Il le voit dans la gestuelle de son père. Cette tension, l’hésitation, le corps légèrement penché en avant. Ça fait des mois qu’il glisse des infos, dépeint un visage crédible de l’arriviste.

Le silence répond aux assertions du plus jeune qui ne manque pas de s’éloigner. La voix de son père, pourtant, le rattrape quand il approche la porte du fond.

“Où est Mackensie ?”
Alec fige un instant, puis pose la main sur la poignée de la porte. “Ailleurs.” La porte refuse de s’ouvrir lorsqu’il appuie et en se retournant, c’est le regard de givre de son père qui le perce.
“Où ça ailleurs ?”
“Qu’est-ce que ça peut te foutre ? C’est moi qui suis sous clef, pas elle.”
De l’autre côté de la pièce, Leeroy repousse le fauteuil pour l’aligner avec l’angle de la table, comme il l’était initialement. C’est important, Alec le sait. Non pour lui, pas plus pour le paternel, mais pour Lydia. Le genre de contrôle qu’elle exerce sans même être présente.
“Un mari et sa femme se doivent de se montrer ensembles. Et tu es seul à te présenter aux invitations qui vous sont faites.”
“J’te l’ai dit : c’est moi qui suis sous clef. T’en as assez fait pour l’enfermer.”
“Quel est le sous-texte je te prie ?”
“ “Je te prie” ?! C’est ça, fous-toi d’ma gueule !” Déjà Alec abandonne la fuite et traverse la pièce pour pousser son père et lui faire face. “Toute cette merde vient de toi, ‘me prends pas trop pour un con non plus. Tu veux savoir la vérité ? Elle bouffe pas. C’est pour ça qu’elle est ailleurs, et c’est pour ça que je joue à vos putains de jeux de salopards en boutons de manchettes : pour qu’elle n’ait pas à le faire. Alors tes sous-textes j’les encule. Ma femme puisque ça t’importe tant, va finir par me claquer sous le nez parce que vous m’imposez tous les salopards de la terre.” Sans vraiment avoir eu contrôle sur ses gestes, Alec remarque ses poings serrés sur le col de son père et le tremblement dans ses muscles avides de lui en coller une. Il le repousse, pourtant. Et Leeroy, le regard stoïque, recule de deux pas avant de s’immobiliser sans un mot. “C’est mon purgatoire. Elle y est pour rien elle.”

Et déjà, il fait demi-tour, droit vers la porte.

“Apprend à tenir ta femme.” La voix sonne étonnement rauque pour le calme froid de son père.
“Apprend à baiser la tienne.” Cette fois, le battant ne lui résiste pas et Alec disparaît dans les lueurs froides des pièces voisines.

***

L’air froid de la nuit lui fait du bien. Pas d’Azalea en vue, Kenner aussi semble absent. Il n’y a que lui et l’air vif qui passe au travers des mailles de coton et apaise son corps à vif. La lettre est cramée depuis longtemps et son regard parcourt la route bordée d’arbres sur laquelle il marche depuis un moment. Les habitations ont peu à peu laissé place à la rase campagne noyée de ténèbres. Plusieurs fois, Alec se retourne, l’attention braquée vers les champs, une embardée dans le myocarde. Un lapin. Un chevreuil. Pas de panthère. Il inspire, expire, avance.
Soyons honnêtes : ce pourrait être un piège. Ça l’est sans doute, en vérité ; pourquoi ne pas lui envoyer un texto comme ils le faisaient jusque là ? Pourquoi une lettre ? Un hibou, ça s’intercepte.
Chacun de ses pas touche le béton dans un son mat qui réponds aux bruits de la nature autour de lui. Le vent dans les feuilles, le craquement d’une branche ici et là. Tendu, il songe à Thomas qu’il a croisé dans une réception, quelques semaines plus tôt. Le regard droit, l’attention portée à d’autres choses, Alec l’a simplement évité. Il a veillé à ne pas sembler chercher Hailey ou à s’éloigner de la foule. Pour une fois, il est resté au calme. Déjà pour l’éviter lui, mais aussi Casey qu’il craignait de voir surgir dans le coin.

En faisant rouler ses épaules, Alec inspire et se recentre sur la sensation du cuir qui plisse le tissu de son haut.
Enfin, l’ombre du sanatorium se découpe dans la nuit. Un grand bâtiment en arc de cercle, une aile sud et une dépendance à l’arrière. L’ensemble est entouré de larges murs et d’un portail qui amène aux anciens jardins.  A l’est : la forêt. A l’ouest : la campagne. Tout est fermé, barricadé, à l’abandon. L’ensemble a fermé bien des années plus tôt et si Alec garde conscience de l’aspect des lieux, c’est qu’il a fouillé le sujet avant de débarquer. L’adresse lui parlait : celle trouvée sur les documents de Warren.

Les hautes grilles lui font face lorsqu’il rejoint l’entrée où la silhouette d’Hailey se dessine au fusain sur les allées pâles de la cour. Herbes folles, statues brisées, arbres envahissants ; la nature reprend ses droits ici et grignote petit à petit les hauts édifices forgés par l’Homme.

“T’as un certain don pour les lieux de rendez-vous flippants.” Un sourire en coin, le sorcier sort sa baguette et transplane de l’autre côté de la grille pour rejoindre Hailey. Sans quitter l’idée qu’elle puisse n’être autre que son père, Alec lui adresse un sourire sobre. “Une soudaine envie de faire de l’urbex ?”

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Mer 6 Sep 2023 - 16:49


 22 Janvier 2017

Debout devant les grandes colonnes qui encadrait l’entrée, Hailey n’arrivait pas à tenir en place, se demandant pour la millième fois si tout ça était une bonne idée. Peut-être qu’il aurait préféré un rendez-vous au cinéma pour visionner le dernier film d’action, ou une tragédie grecque au petit théâtre du quartier. Une idée qui laissa flotter un sourire sur les lèvres de la vampire qui avait toujours des souvenirs bien vivaces de leur dernière rencontre dans une grande réception. Ils n’étaient pas très doués pour se contenir dans de telles situations, comme si ça les poussaient à choisir la porte rouge qui menait aux ennuis.

Non, elle ne pouvait pas résister. Chaque fois qu’il débarquait dans la vie de son père pour y foutre le chaos, elle ne le trouvait que plus attirant. Il n’avait jamais peur de rien, ou presque, ça expliquait pourquoi c’était lui qu’elle avait invité pour l’aventure. Se tourner vers Theodore n’était pas une option, il lui dirait sans doute de laisser le passé là ou il était et d’écouter les consignes de son père. Aussi gentil et adorable était-il, ce n’était plus une solution viable pour la petite Hailey. Elle en avait marre qu’on lui disent quoi faire; elle préférait encore déserter.

C’est d’ailleurs ce qu’elle avait fait, une nouvelle fois, mais tout semblait différent à présent. La dernière fois elle avait emballé des cartons, avait remplit le grenier de sa plaque de boites et de bols pour contenir l’eau qui s’écoulait du toit. Ça restait une cachette, une retraite où elle pourrait se rabattre en cas de danger.

Après la femme de la ruelle, c’était devenu sa réalité. Plus de soirées à profiter du souffle du monde à travers les rues de Londres, fini les sucettes au sang et observer Theodore au boulot de l’autre côté de la rue. Elle préférait disparaître plutôt que d’avoir encore à jouer ce qu’elle n’était pas. Qu’est-ce qu’il y avait de si mal à être un vampire, pas étonnant qu’il y en avait si peu quand on les considérait comme une espèce plutôt que des entités à part entière.

Oui, elle avaient des similitudes avec les autres créatures qui partageait son don, comme son odorat surpuissant qui captait l’odeur d’Alec avant même qu’il n’apparaissent contre la ligne d’horizon, sa vue qui perçait à travers l’obscurité de la nuit pour l’apercevoir à travers les arbres qui longeait la route et son cœur qui restait immobile malgré l’excitation de ses nerfs.

Chacun de ses pas semblait s’étirer éternellement entre elle et lui, ça prenait toujours beaucoup trop de temps entre chaque rencontre, pour tout dire une journée c’était déjà trop long. Ça ne comptait plus vraiment lorsqu’il était là, se dévoilant derrière les grilles à la lueur de la torche.

T’as un certain don pour les lieux de rendez-vous flippants.”
Un des avantages de sortir avec une vampire

Contrairement à lui, la petite blonde n’avait aucun doute sur son identité. D’abord parce qu’elle n’aurait pas imaginé un subterfuge pareil, mais parce qu’elle le connaissait par coeur jusque dans la température de son corps lorsqu’elle attrapait son vêtement entre ses doigts. Elle le tira férocement vers elle, le forçant à s’abaisser vers sa bouche tandis qu’elle soulevait ses lèvres à sa rencontre. C’était dans sa manière d’embrasser et de la laisser se presser contre lui, elle l’abandonna à contrecœur en lui rendant son sourire.

Une soudaine envie de faire de l’urbex ?”
Pas exactement ” c’était le moment parfait pour lui faire les yeux doux et le convaincre de la suivre jusqu’au sous-sol. “Voit plutôt ça comme une chasse au trésor ”Elle rangea sa baguette dans sa veste avant d’en extraire un vieux papier jaunit par le temps. “J’ai même une carte, le problème c’est qu’elle date de 1937, mais les fondations ne devraient pas avoir changé.”

C’était comme un bandaid, valait mieux l’arracher d’un coup et laisser passer. Il n’avait rien d’un trouillard, sûr qu’il ne se désisterait pas maintenant, et il ne craignait pas grand chose accompagné d’une vampire quand il était armé d’une baguette. Pas vrai?

Pour tout dire elle espérait qu’il lui donnerait un peu plus de courage et ça avait l’air de fonctionner, elle avait oublié cette musique effrayante qui l’avait hanté depuis deux jours, l’image de sa mère qui se mélangeait avec son imaginaire entre les pages d’un dossier et la photographie de l’établissement. '' On entre, on sort ; c'est l'histoire de quelques minutes”, souffla-t-elle avec une voix qui manquait atrocement d'assurance.
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Hailey Moira Harding
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Jeu 21 Sep 2023 - 18:34


  22 Janvier 2017



Aucune trace d’Azalea, depuis une semaine. Étrange. Pour ne pas dire inhabituel. Après les quinze premiers jours d’un poids incommensurable, le vide lui taille d’autant plus les veines qu’il s’attend à une compensation, une remise des compteurs à zéro. Et ça, pour lui, ça ne signifie pas grand chose d’autre que l’horreur. C’est donc là, dans ses pensées à mesure qu’il s’avance, incapable de ne pas percevoir dans les ténèbres de la campagne environnante la possibilité que la prédatrice y soit dissimulée. Tout y fait penser, jusqu’à la rythmicité des courants d’air qui lui évoquent le gonflement régulier de la cage thoracique de l’animal chasseur qui maîtrise sa respiration pour que la proie ne l’entende pas.
Et comme toujours, Alec le sait : la proie, c’est lui.
Pire encore : une part de lui est incapable de trancher quant au moins pire : proie ou prédateur. Une part de lâcheté préfère la seconde option, l’autre, axée sur le dégoût de soi, préfère la première. Alors il se réfugie, trouve des échappatoires, tente de s’évader de son propre quotidien. Hailey en est un moyen. Une porte vers une normalité qui n’a pourtant rien de rassurante. L’ombre de son père, la tension de son regard sur sa nuque lorsqu’il le croise, la conscience atroce de ce qu’il est autant que celle de ce qu’est sa fille. D’une certaine manière, ils n’en parlent pas. Ni des circonstances de leur rencontre, le meurtre du Supérieur qui l’emmerdait, son propre basculement sous ses crocs, sa culpabilité durant cette nuit d’assassinat. Tous ces trucs qu’on voit, qu’on sait et qu’on n’assume pas tout à fait. La conscience est lourde quand on se tourne vers ce qu’on tait. Ainsi aux premières retrouvailles, les gorges sont restées muettes quant à l’idée de l’évoquer. Puis les corps se sont trouvés, faute de courage peut être. Par une envie commune de se perdre. De retrouver la légèreté de l’oubli, la simplicité de la communion. N’être que ça, sans le poids du passif. Sans l’envie d’être autre chose que deux êtres qui se plaisent.
Alors oui, chauffer la fille d’un psychopathe en soirée sang pure… c’est parfaitement idiot. Mais rester con, c’est aussi garder une part de soi apte à être… autre chose que ce qu’on fait de lui. La proie ou le prédateur n’ont pas cours avec elle, pas plus que le traître à son sang ou toute connerie de cette acabit. Il n’est alors que lui-même. Connement lui-même. Assez débile pour en avoir envie, peut être, mais encore assez libre pour le faire.
La voir, c’est une force. La force de se retrouver, de donner à l’autre du temps et de l’importance, de mettre de côté ce qu’on lui impose pour valoriser d’autres trucs qui ne devraient simplement pas exister puisque d’autres ont décidé de cadrer sa vie. Que son père ou d’autres Supérieurs soient au courant qu’il passe du temps avec elle ne serait pas une surprise. Mais il n’y a rien à y redire. Elle est une sang pure, n’a pas contact avec quelque résistant que ce soit, a une image neutre. Ce seul argument suffit.

La bâtisse, ses murs grisâtres et cette végétation qui semble grignoter à chaque instant un peu plus les bordures de l’humain n’ont rien de rassurant. Pourtant lorsqu’elle l’attrape vivement et le tire contre son corps pour l’embrasser avec férocité, il y a une part de lui qui se débloque. Comme un cadenas qu’on outre enfin après avoir tiré dessus durant de trop longues heures. L’impression de laisser son quotidien derrière, de vivre l’instant de nouveau. Ça suffit à lui faire oublier ces quelques mots qu’elle vient de prononcer “ Un des avantages de sortir avec une vampire ” “Sortir avec” ? Étrange dénomination. Étrange certes, assez pour le faire tiquer, mais les emmerdes actuelles permettent d’évacuer cette réflexion. Aucune possibilité que ce soit Thomas… ou alors ce dernier serait particulièrement plus tordu encore que le type qu’il a entrevu jusque là. Impossible, ne serait-ce que par la force qu’elle exerce, anormale pour un corps humain, minime pour celui de la vampire. Alors sa langue rejoint la sienne en une valse sourde aux fracas du monde. Et à fermer les yeux un instant, Alec respire mieux.
Elle aurait réagi s’il y avait eu une panthère dans le coin.
Il y a quelque chose d’à la fois absurde et indélicat dans cette réflexion. Absurde car c’est auprès d’une vampire dénuée de contrôle qu’il se sent par moment plus en sécurité qu’ailleurs. Indélicat… parce que considérer quelqu’un qui parle de “sortir avec vous” comme une échappatoire au réel et une garantie de survie… n’a rien de très sain.

A ça, il n’a qu’un contre-argument : La ferme.
Pas forcément son meilleur.

“Pas exactement… Vois plutôt ça comme une chasse au trésor…” La distance retrouvée, son petit air mutin se la jouant en duel avec un sérieux d’actualité. “J’ai même une carte, le problème c’est qu’elle date de 1937, mais les fondations ne devraient pas avoir changé.”

Sa mère, bien sûr. Pas besoin d’être devin pour comprendre l’intérêt de sa présence ici, encore moins en ayant lui-même déterré les dossiers concernant l’internement de force. Qu’en dirait Warren, lui qui était déjà prêt à imaginer mille techniques à la con pour… pour quoi d’ailleurs ? En savoir plus sur le paternel et connaître le fin mot de l’histoire ? Alec aura voulu se contenter d’en parler à l’intéressée. Et effectivement, la vérité n’a pas tardé à émerger. Et elle prend racine ici. Entre les murs de pierre noircis par la cendre et les vestiges d’un passé pas si lointain.
'' On entre, on sort ; c'est l'histoire de quelques minutes” Une voix qui manque d’assurance tandis que lui-même n’y voit factuellement ni danger ni problème. C’est un bâtiment lugubre, soit. C’est des vivants dont il a peur ; pas des morts.

“Eh bah t’as l’sens du mémorable…” En lâchant un souffle amusé, l’héritier Rivers s’empare un instant de la carte sur laquelle il jette un œil avant de ramener le regard sur les hauts murs du sanatorium. “C’est joyeux.” Lovely.. Comme dirait une connasse rose bonbon qui n’existe pas dans cet univers. Bonjour le quatrième mur, comment vas-tu ?
“Bon ! Bah allons tâter du fantôme ! …Chose pas si facile d’ailleurs.” Pourquoi lui ? La question ne le traverse pas. Il est là, ça lui va ; point. “On cherche quoi ? Des dossiers sur ta mère je suppose ?” Fait-il en engageant le pas, ne pouvant s’empêcher pourtant de jeter un oeil en arrière. Au delà des grilles, la campagne est calme, froide et humide. Rien à l’horizon sauf des ombres que sa vue ne saurait percer. “On est seuls ici hein ?” C’est ce qui pourrait être en dehors des grilles qui l’inquiète ; pas ce qu’il y a entre ces murs.

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Alec Kaleb Rivers
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Mer 27 Sep 2023 - 18:23


 22 Janvier 2017

Oublier son père même lorsqu’il était dans la pièce, se ficher de ce que les gens disent ou pensent et ne ressentir aucune peur face à cet asile démoniaque. Ce n’était que quelques petites choses que sa présence lui procurait naturellement. À chaque rencontre elle se laissait un peu plus aller, d’un baiser volé cacher derrière une armoire à une démonstration ouverte dans l’immensité de l’extérieur, elle aimait qui elle était chaque fois qu’ils se voyaient, évoluant lentement en un femme un peu plus assuré et authentique qu’elle l’avait jamais été. Certes, elle restait la prisonnière de son paternel et elle ne pourrait jamais totalement faire comprendre à ses amies pourquoi elle s’éprenait d’un homme marié qu’elle ne voyait que quelque fois par mois.

Pourtant, c’était tout ce dont elle avait besoin, ni plus ni moins. L’insistance de son père lui avait fait dédaigner le mariage, sa métamorphose elle transformait ce que la vie signifiait pour elle et son avenir. Ça aurait été facile de trouver un homme comme Sam qui l’aurait choyé et qui aurait comblé ses besoins, ou quelqu’un de simple qui ne poserait aucune question et qui suivait une ligne d’avenir bien tracé sans déborder des lignes comme Theodore. Peut-être un homme comme Pawel qui la transporterait dans un monde d’excès et de puissance qui ferait d’elle une créature redoutable...

Alors comment expliquer que c’était lui qu’elle avait appeler, avec lui qu’elle voulait partager cette aventure, ce secret qui pourrait un jour la libérer de sa tour? C’était dans sa manière de se ficher des enjeux, de répondre présent même quand tout autre se défilerait. Dans ce sourire qui la faisait craquer et dans ses épaules droites qui ne fléchissait jamais devant le danger.

Eh bah t’as l’sens du mémorable…” Il prit la carte qu’elle lui tendait, l’inspectant un moment avant d’ajouter “C’est joyeux.”
C’était ça, ou un autre dîner au Petit Français avec Thomas....” Elle afficha un petit sourire complice, ne pouvant nier qu’elle avait adoré qu’il la soulève contre le mur d’une cabine pendant que son père était inconscient de l’affront. Elle préférait tout de même lorsqu’ils étaient seuls, qu’elle arrêtait de jouer et se laissait aller complètement à découvrir le monde et ses mystères.

Bon ! Bah allons tâter du fantôme ! Chose pas si facile d’ailleurs.” Hailey eut un temps d’arrêt, se questionnant sur la validité de ses mots, espérant que ce n’était qu’une vanne facile bien qu’elle n’arrivait pas à s’en convaincre. Elle avait croisé des fantômes à Poudlard, mais elle se doutait aussi que des entités pareil admise à fréquenter des gamins devait sortir du commun. De quoi avaient-ils l’air à peine 15 ou 30 ans après leurs trépas? Sûr que les histoires angoissantes des moldus ne venaient pas de nulle part.

La facilité qu’Alec avait d’affronter l’endroit rassurait Hailey qui préférait l’avoir auprès d’elle à cet instant, détaillant la porte derrière laquelle avait entendu des notes de musique s’échapper quelques semaines plus tôt; mais rien. Pas un son, uniquement le bruit du vent qui défaillait à travers les carreaux brisés pour parcourir les couloirs sombres.

On cherche quoi ? Des dossiers sur ta mère je suppose ?
Un acte de décès légitime serait un bon début ”Souffla-t-elle les yeux toujours rivés vers la lourde porte en bois qui les protégeait toujours du lieu “Mais toute information qui n’a pas été trafiquée par mon père serait la bienvenue ” Elle savait que le dossier qui lui avait apporté était un bon début, mais loin de suffit quand on avait vécu deux décennies sous le joug d’un psychopathe aux relations apparemment infinies.

Il semblait distrait, mais Hailey ne le remarquait pas, plonger dans sa propre angoisse tandis que leurs pas échoyaient à travers le vide des alentours. “On est seuls ici hein ?

Ton cœur est le seul qui bats à des kilomètres à la ronde... Pour ce qui est d’être seuls, j’en sais rien ” Une réponse vague qui exposait pourtant tout ce qu’elle ressentait. Il y avait quelque chose ici. Quelque chose que son alter pouvait ressentir et qui la faisait trembler. Bien qu’elle ne pouvait pas identifier la magie qu’elle contenait comme c'était le cas des sorciers puissants, il y avait quelque chose d’étrange dans cet endroit qui lui donnait envie de faire demi-tour. “J’crois que c’est mon imagination
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Hailey Moira Harding
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Sam 30 Sep 2023 - 0:52


 22 Janvier 2017

“C’était ça, ou un autre dîner au Petit Français avec Thomas....”

C’est un regard en coin qui lui répond, complice du méfait d’insolence et de stupidité. Avoir peur d’un homme et le savoir profondément dangereux est une chose… apparemment, éviter sa fille en est une autre. Et ne pas se la faire à quelques mètres de lui dans une forme de provocation parfaite… en est une troisième. Ça a toujours été ainsi. Une manière de refuser à l’autre le contrôle qu’il croit exercer par la peur. Un moyen de s’acharner à vivre et à faire l’inverse même de ce qui est exigé.

Ce jour là, Alec avait débarqué avec les siens, mains dans les poches, regard ailleurs, cannabis dans les veines et whisky sur les lèvres. De quoi faire passer la soirée le plus vite possible. Son père, ses cousins, sa mère, sa tante. Aucun oncle et les sujets “boulot” sur toutes les lèvres. Ceux-là même qu’Alec se refuse d’aborder, gardant ses propres sentiments pour son fort intérieur et ses projets plus secrets encore. Lassés de lui tirer les vers du nez, ils s’étaient peu à peu désintéressé de lui tandis qu’il s’était présenté au bar. Rien de bien étonnant. Pas plus donc que sa propension à draguer la barmaid. Un regard de biais aux elfes affairés sous le comptoir et un verre vidé en plus tandis qu’au travers du miroir derrière la donzelle, il repérait Hailey… et son père. Voilà tout ce qui avait suffit, un sourire échangé au travers d’une glace. Hailey, bloquée au restaurant alors même qu’elle ne pouvait avaler quoi que ce soit. Cocasse. Serveuse oubliée, c’est elle qu’il avait rejoint dès le regard du père tourné et les toilettes atteintes.

Elle à qui il adresse un petit rire à présent en baissant le menton avec amusement.

Refuser - toujours - le contrôle.

Et pourtant la peur existe bien. Elle suinte chez la jeune femme tandis qu’ils traversent la cour en direction des bâtiments calcinés. Elle bourdonne en lui chaque fois qu’il lui semble entendre un craquement à l’extérieur.
Pourquoi aujourd’hui ? Parce que : toujours. Toujours, certes, mais plus les jours passent plus l’absence d’Azalea lui tape sur le système. Elle joue, est-il persuadé. Elle s’amuse d’une nouvelle manière, à travailler ses nerfs et attendre qu’il craque non par la torture mais par son absence. C’est certain. Comment pourrait-il en être autrement ? Alors pour faire taire sa nervosité, c’est au problème d’Hailey qu’il s’attaque. Comme si à considérer les merdes des autres, il pouvait oublier le tas dans lequel il baigne depuis des mois.

“ Un acte de décès légitime serait un bon début…Mais toute information qui n’a pas été trafiquée par mon père serait la bienvenue ”
“je vois ouais.” Il est là, écrase les mauvaises herbes à chaque pas, fixe la hauteur des murs qui planent au dessus d’eux comme un aigle aux ailes déployées. Mais son esprit est ailleurs et fixe ses arrières. Son regard y part, revient, y retourne. Persuadé qu’elle est là, quelque part. C’est que la campagne est devenue comme la forêt, synonyme de marches interminables, d’eau, de pluie, de boue. Et de sang. La chasse. Un simple mot qui lui file la nausée et qui lui a apporté un lot de ricanements, au “Petit Français”, lorsqu’il a refusé la barbaque comme tous les bonhommes de la famille.
“Bah alors, qu’est-ce qui t’arrive ?!”
Il arrive qu’il ne peut plus. Tout simplement.

“ Ton cœur est le seul qui bats à des kilomètres à la ronde... Pour ce qui est d’être seuls, j’en sais rien ” Inspiration, expiration. Tu te calmes, crétin. “J’crois que c’est mon imagination”
“Sans doute.” Peut-être pas. “Humain ou animal, hein, pour les battements de cœur ? Genre, s’il y avait une panthère dans le coin, tu le saurais ?” Putain ce qu’elle en mouillerait que d’entendre ça. A peine cette pensée le traverse-elle qu’il s’ébroue, inspire, accélère vers le bâtiment pour rejoindre une fenêtre barrée de planches. En quelques instants, ces dernières craquent et tombent pour les laisser passer. Ni hésitations ni questionnements, Alec passe par l’ouverture et atterrit dans un hall poussiéreux aux murs intacts. La vie, ici, s’est arrêtée brutalement. Le carrelage aux volutes bleues et noires est certes fissuré par endroit, mais mis à part ça, les lieux ne semblent pas affectés.
“L’incendies n’est pas arrivé jusque là..” Merci captain obvious. Juste un moyen de remplir l’espace. De combler le silence.
En rejoignant le comptoir fermé par de hautes vitres piquetées, Alec allume sa baguette d’un lumos et force la porte par un sortilège de déverrouillage. Une fois dans le petit bureau, il observe les lieux. Papiers, clefs, tiroirs fermés et câbles pendants. Les lieux ont été dévalisés du matériel informatique restant mais une partie des dossiers, eux, sont bien là.
Un vrai foutoir administratif. Classés par ailes, couloirs, chambres.
“Bah c’est là que le pc aurait été utile…” Du moins c’est ce que dirait Jordane. Et puisqu’il écoute plus qu’il n’y semble, la réflexion est là. “Ok, bon… je cherche par là, toi de l’autre côté. J’ai pas l’impression qu’il y ait les dossiers mais s’il y a au moins mention de l’aile on pourra savoir où chercher sinon on en a pour le mois.” Quelque chose grince au loin et si Alec redresse le regard, il ne loupe pas la nervosité d’Hailey. “C’est là que tu me dis que tu t’es renseignée sur les bestioles, esprits frappeurs et autres saloperies qui peuvent traîner dans le coin hein ?” Un regard en coin, de nouveau. Un brin moqueur.
D’une main, il passe sa paume sur le bras de la jeune femme. “ça va l’faire.” Un sourire. Rien de plus que la sobriété car dans le fond, il n’en sait rien. Mais si aucun psychopathe en vie n’est sur place… disons que ça restreint le champ des possibles. D’une manière qui l’arrange.

“Hey..” Changement de sujet tout en fouillant les lieux. “Tout à l’heure t’as utilisé les termes “sortir” avec toi… c’est ce qu’on fait ?”  On “sort” genre… “on sort” ?
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Alec Kaleb Rivers
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Lun 2 Oct 2023 - 17:41


 22 Janvier 2017

I don’t exist.
They’re all characters.
I’m losing control, including me.
Why are we here? What is this?
And I ultimately found that even the me I created wasn’t real.
Who the hell am I?

- Jim Carrey





Des masques. Il y a celui que je porte quand j’embrasse mon père, celui que j’enfile devant les ennemis qui m’effraient. Un plus doux pour faire sourire Theodore, un plus dur pour rassurer Enzo. Je ne me souviens plus la première fois que j’en ai enfilé un, ce premier moment qui m’a poussé dans mes retranchements. L’instant où j’ai décidé que le monde était douloureux et qu’il fallait m’en protéger. Tout ce que je sais, c’est que j’ai appris à me glisser à travers ces personnalités avec une aisance alarmante. Elles ont évoluées jusqu’à toutes semblé être une différente version de moi, me convainc que je sais qui je suis. C’est sans doute pourquoi je flotte avec toi, quelque chose dans ton regard qui me met à nu. Dès le premier toucher, tu à vue à travers ce masque et j’ignore encore comment, mais tu à réussi à m’atteindre, là-bas ou je me terre pour éviter le monde.

Est-ce que c’est moi qui t’ai invité à entrer? J’ai oublié, ton visage se mêle à ceux de mes victimes dans cette nuit noire qui était ma première. J’ai cru que tu disparaitrait, que cette rencontre infortuite serait à jamais le dernier souvenir que j’aurais de toi.

Tu es pourtant là, tu m’accompagnes dans le chaos de ma vie et je n’ose pas demander pourquoi. Tu n ‘as rien à y gagner, je t’offrirais mon corps et mon affection même si tu n’étais pas venu ce soir. Tu déteste mon père, mais pas au poids de perdre ton temps à dénicher ses fraudes et ses escroqueries. Tu préfères de loin me regarder silencieusement m’envoler, libérer du contrôle qu’il pense toujours posséder sur moi. C’est sans doute pourquoi je n’ai pas besoin de mettre un masque avec toi. Et même lorsque j’enfile mon armure sans le réaliser, tu rejettes la personne inauthentique que je deviens. Je n’ai pas peur d’avoir honte, d’avoir tort ou d’être dépassé.

Humain ou animal, hein, pour les battements de cœur ? Genre, s’il y avait une panthère dans le coin, tu le saurais ?” Je veux croire que tu te moque de moi, mais ta peur ne ment pas. Je la sent qui électrise ton corps tout autant que le mien, alors mon regard se détourne vers la cambrousse et je tends l’oreille. Personne n’avait jamais mentionné la présence de panthère sauvage à travers l’Angleterre et tout à coup, le monde semble beaucoup plus effrayant. Il n’y a pourtant rien autour pour alarmer ses sens, juste la faune minuscule qui gratte contre la terre et le souffle du vent à travers les branches des arbres.

‘’ A priori ‘’ Je n’ai pas la confiance de promettre qu’un prédateur plus expérimenté ne pourrait pas me surprendre, mais les animaux ont une odeur beaucoup plus caractéristique et notable que les humains qui se ressemblait tous. Le parfum du sang chaud d’un mammifère m’aurait également attiré, je prends lentement goût à ma nouvelle alimentation, même si les quelques poches de sang par semaine que je m’envoie son le summum de mon existence.

Tu crains ce qui se trouve dehors, moi, c’est ce qui est à l’intérieur qui me terrifie. Ce n’est pas la peine de dire quoi que ce soit, je ne saurais expliquer ce que je ressens tandis que mon corps te suit à travers l’ouverture de la fenêtre. “L’incendie n’est pas arrivé jusque là.. ”J’essuie la poussière qui c’est accrocher à ma veste avant de relever les yeux vers la pièce qui ressemble à un lobby. ‘’ Les journaux disent que le feu c’est déclarer dans la cuisine, au premier étage de l’aile sud... Mais la rumeur, elle, veut que tout ait commencé dans le bureau du directeur, au deuxième. ‘’ Dans un endroit pareil, pas étonnant que des pare-feu ai été mis en place pour préserver la sécurité. Encore heureux, autrement, les secrets de ma mère auraient été réduits en cendres avec toutes les archives de l’hôpital. Je te regarde éclairer la pièce et déverrouiller la porte avec ta baguette, souriant en me disant que la lampe torche que je tiens toujours ne sera pas très utile. Je la délaisse contre le bois du comptoir vitré avant de pénétrer à mon tour dans le bureau.

L’endroit me dit quelque chose, je suis presque sûr d’y être déjà venu. Ou peut-être que je me rappelle simplement la vue que j’ai entraperçue quelques jours plus tôt.

Ok, bon… je cherche par là, toi de l’autre côté. J’ai pas l’impression qu’il y ait les dossiers mais s’il y a au moins mention de l’aile on pourra savoir où chercher sinon on en a pour le mois.” Ton nouveau métier te colle vraiment à la peau, j’aimerais me réjouir de te voir aussi à l’aise et proactif dans quelque chose, mais j’ai toujours cette sale impression qu’on est pas vraiment tout seul. L’endroit sens la mort, différente de la mienne qui est animée et consciente. Il y a quelque chose de lourd, comme des émotions gazeuses qui nous entourent et nous oppresse. Je rate l’occasion de te répondre, mes sens s’engourdissent et ne savent plus où donner de la tête. “C’est là que tu me dis que tu t’es renseigné sur les bestioles, esprits frappeurs et autres saloperies qui peuvent traîner dans le coin hein ?” Mon corps se braque et mes yeux trouve la sécurité des tiens. ‘’ Esprits frappeurs?! ‘’ Je loupe ton sourire au profit du couloir qui s’allonge de l’autre côté de la porte que nous avons traversé. Est-ce que c’est ça que je ressens, terrer au fond de cet endroit rempli de désespoir? Cette présence pas tout à fait vivante, pas tout à fait morte qui guette nos moindres mouvements?

Je sursaute quand ta peau touche la mienne, cette fois, je ne manque rien de tes dents qui s’affiche doucement, et je te le rends malgré le claquement de mes nerfs qui me scie en deux. “Ça va l’faire.”

Je souffle moqueusement à ma propre démonstration honteuse. Avec une vue parfaite dans le noir, la vitesse d’un ninja assassin et un beau sorcier slash flic informer à mes côtés, je n’ai rien à craindre. Je vire les yeux au plafond, mon sourire s’étirant davantage. ‘’ Rien à signaler d’un côté comme de l’autre. Il y a bien quelques légendes de fantômes de la part des moldus, mais sans plus ‘’

Je me détourne vers le bureau et le contourne avant d’en ouvrir un tiroir, quelques paperasseries, une agrafeuse et quelques crayons. À ce rythme, on en as pour trois jours, pas que ça me dérangerait beaucoup que tu reste près de moi aussi longtemps. Je déteste quand tu pars. Le monde semble toujours plus froid et plus vide.

Hey.. Tout à l’heure t’as utilisé les termes “sortir” avec toi… C’est ce qu’on fait ?” Hein, quoi?

La gêne me monte aux joues et je me détourne vers une armoire pour éviter que tu lise la honte sur mon visage. Je sais ce que je suis, et je sais ce que tu es. Reste qu’on ne peut nier qu’il y a bien quelque chose entre nous qui provoque des éclairs. Je suis incapable de résister à l’envie que tu infliges à mon corps, et je sais aussi que tu n’en a pas envie non plus. Au-delà de ça, j’aime passer du temps avec toi. Tu me donne la force dont j’ai besoin pour affronter mon père, tu me laisses croire qu’il y a du bon dans ce monde et que ça vaut le coup de se battre. Sans toi, je serais sûrement à l’image de Pawel. Je parcourais la terre en punissant l’humanité de toutes les souffrances que j’ai vécu. J’aimerais le sang et le meurtre plus que tout le reste. Mais je n'en ai pas envie. Ce que je veux moi, c’est ça. Me faire chier à retrouver un bout de papier et continuer de me débattre contre mon père, à me soucier du bien-être des innocents, et même celui des trolls.

‘’ Ne te fais pas d’idée, je tiens a ma liberté ‘’ Je te lance un regard amusé, mon nez se retrousse légèrement avant que je m’attarde à nouveau vers le tiroir de papier ouvert devant moi. ‘’ Faut quand même avouer qu’on se fréquente sur une base assez régulière... Et même si l’endroit craint un peu et que le service laisse à désirer, dans mon univers ça compte pour un rencard ‘’

Mon corps quitte sa position et je m’approche vers toi, un sourire presque fier tandis que mon regard glisse incontrôlablement vers ton tee-shirt. Mes dents se presse contre ma lèvre tant le souvenir de ta peau m’est douloureux. ‘’ Tu devras t’y faire, tu es maintenant mon jouet sexuel officiel ‘’ Je continue d’avancer, mais plutôt que te rejoindre j’atteins la porte, t’offrant un signe de tête sans attendre une réponse. ‘’ Allez, viens, on trouvera peut-être un ordi dans un bureau qui n’a pas déjà été saccagé. Sinon, y’a toujours le poste des infirmières qui a une carte de l’endroit au mur ‘’ Je me souviens de ces femmes vêtues de blancs qui me prenait dans leurs bras, l’odeur d’antiseptique qui embaumait la pièce et cette immense carte du bâtiment que les nouvelles parcouraient nerveusement entre deux patients.

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Hailey Moira Harding
Jeu 5 Oct 2023 - 20:32


 22 Janvier 2017


La peur est un serpent qui s’infiltre et vous ronge de jours en jours, d’années en années. A se souvenir de la première chasse, Alec sait qu’il perd peu à peu en vigueur face à Azalea. Le seul fait qu’elle joue avec lui à présent le rend vulnérable. Qu’elle tende ses nerfs par une disparition soudaine et s’amuse à ménager le suspens fait que sa présence s’insinue davantage. Une fois la chasse achevée, Alec sait qu’en règle général, il a devant lui quelques jours, quelques heures de tranquillité. Pas qu’Azalea ne lui ait jamais fait la blague de débarquer deux heures à peine après qu’il ait trouvé le sommeil pour le forcer à reprendre mais la majeure partie du temps, la sorcière a ses problèmes, ses besoins, sa vie. Être un poids plutôt qu’un divertissement est le meilleur projet d’avenir qu’il se soit trouvé et ainsi, Alec gagne quelques jours de répit. Mais à présent les jours s’enchaînent et plus le temps passe sans nouvelles de la rafleuse, plus la probabilité de la voir débarquer est importante. Ainsi, plutôt que de gagner en sérénité à être déchargé de sa présence, il lui semble être hanté par elle.
Par sa présence, Hailey lui offre une échappatoire. Un moyen de respirer un peu mieux, de supposer qu’il n’y a dans les ombres rien d’autre qu’un peu de poussière en suspension. Bien sûr, il note l’incrédulité qui succombe à l’inquiétude chez elle. Pour autant, le soulagement s’invite de son côté. Qu’elle puisse repérer une présence humaine ou un prédateur de près d’une tonne dans les environs signifie qu’ils sont seuls. Entourés d’esprits, c’est possible, mais seuls. Les fantômes n’ont aucune prise sur le monde des vivants, seuls les esprits frappeurs le peuvent. Alors certes, il est possible qu’il y en ait dans ces murs. Ces créatures n’ayant jamais été véritablement des Hommes et qui résultent des sentiments des vivants emportés dans la mort. Elle tique, lui jette un regard dans lequel il serait idiot de ne lire aucune crainte et durant un instant, il lui semble avoir vécu dans des mondes parfaitement opposés. Les sorciers n’ont aucune crainte des fantômes. Les esprits frappeurs, bien que plus rares au quotidien, peuvent poser d’avantages d’inquiétudes, c’est un fait. Fruits de colère, d’espoir, de peine ou de frustration, ils hantent le monde et ont prise sur le matériel. Malgré tout, il n’y a aucune superstition, pas d’inquiétude quasi religieuse comme les moldus peuvent en avoir. Non, il n’y a que la conscience que ces choses existent au même titre qu’eux ou qu’un dragon. Bien sûr il y a des risques. Comme il y a des risques à s’aventurer dans la forêt interdite.. Tout ça lui passe au dessus, rendant certaines menaces bien plus tangibles, plus réelles, jusqu’à en effacer les autres. Il y a quelque chose de râpeux dans cette perception. D’inquiétant, même pour lui. Ça se rattache à cette résignation morbide qui l’a pris aux tripes lors de leur première rencontre, quand Hailey a planté ses crocs dans sa gorge et qu’il n’aurait pu déterminer si elle allait le tuer ou non. Ou seulement si elle le souhaitait.

‘’ Rien à signaler d’un côté comme de l’autre. Il y a bien quelques légendes de fantômes de la part des moldus, mais sans plus ‘’
“En même temps ils foutent des légendes de partout ceux-là…” Le ton sonne moins cinglant que les paroles. Pas tant de dénigrement, seulement l’incompréhension de deux mondes qui s’affrontent.

Qu’importe le monde, dans tous les cas, la peur est présente. Et s’il ne sait que trop ce que c’est que de vivre dans la crainte, Alec ne souligne pas les choses et tente seulement de réorienter la conversation, parfaitement conscient que de proche en proche il n’a fait qu’empirer son inquiétude. Des fantômes ? C’est une chose, ajoutons des âmes perdues, des panthères affamées, des présence résiduelles et puis s’il est possible d’y adjoindre des requins zombies et une tornade dans le scenario je pense qu’on peut avoir un bon melting pot. Comment ça certains en ont eu l’idée ?
Julian, si tu lis ça, Alec a besoin d’une soirée nanard et navets avec shots d’alcool et anecdotes débiles, le tout en tailleur sur le canapé du salon.

Mais pour l’heure, à défaut d’avoir de la culture cinématographique, Alec se rappelle de cette notion étrange et controversée nommée : “la communication”. Une bizarrerie moderne, un truc de progressistes…

Le fait est qu’il n’a jamais caché quoi que ce soit sur sa manière de vivre ses relations avec les femmes. Ni plus jeune, ni à présent. Moins agressif, plus sûr de lui, il a appris à gagner en sérénité et dit plus aisément les choses. Malgré tout, il reste cette inquiétude de se trouver face à un changement de perception de la situation. De la jalousie, une tentative de s’enfermer les uns et les autres dans un carcan plus classique. Et puis la simple incertitude d’être droit dans ses propres bottes. Aussi dragueur soit-il, toute sa vie n’aura été qu’un chaos d’envies et de luttes jusqu’au rapport au sexe devenu par essence peu conventionnel. Pas de rencards, pas d’officialisation, pas de rendez-vous organisés à deux. Seulement le bordel de soirées qui s’enchaînent, d’occasions saisies, de moments volés. Rien d’assumé, peut être, jusqu’à ce qu’une relation se trouve évidente comme poussée par sa propre volonté. Des amies, surtout, devenues petit à petit membres de sa vie.
Alors oui, ce terme le surprend et réclame précision.
Un petit sourire passe sur ses lèvres en voyant l’arrêt qu’impose son corps tandis que ses joues rougissent, que le regard fuit. Un sourire, certes, car la scène l’amuse. Malgré tout il reste quelques inquiétudes en lui quant à cette formulation si classique dans sa forme. La crainte d’être embringué dans les crises de jalousie à rallonge, la colère, la dépendance, le contrôle. Des notions qui le répugnent et inquiètent son inconscient car elles amènent à l’éloignement. Une issue qu’il n’a simplement pas envie de voir venir.

Mais c’est un regard amusé qui passe dans ses prunelles et froisse son nez dans une mimique moqueuse. Elle a quelque chose de piquant sur les traits ainsi. Quelque chose qui lui plaît bien.
‘’ Ne te fais pas d’idée, je tiens a ma liberté ‘’ ça, surtout, ça lui plaît bien. Un truc balancé comme ça, sans lourdeur, avant de reporter son attention vers le tiroir ouvert. Sans regarder Alec, lui-même adossé au bureau, un dossier dans les mains - qui s’avère n’être qu’un registre des commandes d’approvisionnement alimentaire - elle enchaîne. ‘’ Faut quand même avouer qu’on se fréquente sur une base assez régulière... Et même si l’endroit craint un peu et que le service laisse à désirer, dans mon univers ça compte pour un rencard ‘’

Un rencard donc. Alec ne répond rien, laisse l’information infuser. Aucun temps de réaction de toute manière, puisqu’elle abandonne déjà son poste pour se diriger vers lui. Juste quelques pas, le menton haut, un sourire en coin, le désir dans les yeux qui s’abandonnent un instant sur lui. Une bonne technique pour l’empêcher de penser, effectivement.
Les pensées se dissolvent.  ‘’ Tu devras t’y faire, tu es maintenant mon jouet sexuel officiel ‘’ L’envie mord.

Et elle le dépasse sans s’arrêter, sans doute consciente de l’influx électrique qui vrille ses nerfs l’espace d’une seconde. Le cœur qui s’accélère, la respiration qui surnage, la température de la peau qui augmente.
Le fait est qu’elle n’a jamais été aussi attirante qu’à l’instant.
‘’ Allez, viens, on trouvera peut-être un ordi dans un bureau qui n’a pas déjà été saccagé. Sinon, y’a toujours le poste des infirmières qui a une carte de l’endroit au mur. ‘’

La chaleur passe de sa gorge et coule en rigoles le long de ses épaules jusqu’à recouvrir bras et bassin.

“Ça m’va.” Sourire en coin, éclat dans le regard ; il serait stupide de penser qu’il n’évoque rien d’autre que le projet “ordi dans un bureau”.

Les petites choses incertaines, timides et en manque d’attention n’ont jamais été son genre. Hailey se révèle plus affirmée, mordante. Un instant, le reste s’efface. La peur, le réel, l’anticipation de l’avenir. Tout se disloque pour ne laisser que le désir qui lui griffe les reins et bouille ses pensées.
C’est léger. Ça rejoint ses codes. Ça efface la peur d’une prise de tête inutile.
Libérateur, donc.

Un instant, Alec laisse couler son regard sur la courbe de son dos. Il passe, puis remonte des genoux jusqu’au jour qui s’égare entre ses cuisses.
Sans bouger, il suit son mouvement des yeux, laisse s’étirer cet instant durant lequel elle possède chaque espace, chaque respiration. La sienne surtout.
Le sourire s’étend et seul son bras pivote pour lâcher le dossier inutile. Sur la surface du bureau, l’impact soulève poussière et son mat tandis qu’Alec inspire l’atmosphère saturée. Un bout de langue pour pousser sur une de ses incisives. Mais l’odeur de cendres et d’humidité ne chasse pas la brusque crispation de désir.

Lorsqu’il la rejoint dans le couloir, c’est l’envie de l’attraper en passant qui lèche ses sens. L’arrêter, la plaquer au mur, passer ses mains sous ses cuisses et la soulever pour sentir ses jambes encercler son bassin.

“ ‘Officiellement ta pute, je note…” Un rire passe et soulève ses côtes. ça pourrait être négatif mais il n’y a dans son regard qu’un éclat d’amusement lorsqu’il la rejoint. Rien de lourd, de grave ou de sérieux. Juste ce jeu qui brûle et serpente sous sa peau. L'humour pour tenter d'évacuer cette tension insinuée dans son être.
Sous leurs pas, la poussière s’élève et le son de leur avancée rebondi sur les murs silencieux.

“Tu crois pas que les moldus seront déjà passés pour piquer tous les ordis du coin ?”  Tentative de focus sur le sujet actuel.


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Sam 7 Oct 2023 - 15:15


 22 Janvier 2017

En même temps ils foutent des légendes de partout ceux-là…

Vrai. Il y avait même pire, c’est qu’ils en inventaient toujours là où il n’y avait pas un signe de présence spectrale. Ou alors peut-être que les moldus qui en découvraient ne survivaient pas pour raconter ce qu’ils avaient vue. Le monde sorcier offrait une optique encore plus terrifiante; ils existaient et pouvait intervenir dans le monde des vivants. Esprits frappeurs, goules et revenants; il y avait de tous dans cet univers intrigant dont elle avait été préservée.

Plutôt stupide de la part de Thomas, en voulant la protéger, il en avait fait quelqu’un de passif qui n’était pas préparé à affronter ce qu’elle croiserait dans un coin noir, ou plutôt dans ce cas-ci; un asile abandonné ou sa mère avait trouver la mort.

Sans doute avait-il pensé pouvoir la garder dans le nid jusqu’au jour où il la vendrait au plus offrant, qu’elle n’aurait jamais la chance d’explorer l’extérieur et resterait à jamais la docile et simplette petite Harding. Elle ne pouvait toujours pas expliquer à quel point elle était heureuse d’avoir rencontré quelqu’un comme Alec, quelqu’un qui, à la première interaction s’était montré tout à l’opposé de ce qu’elle avait appris.

Elle aussi avait envie de traverser le monde sans baisser les yeux, de se moquer du danger et d’agir comme bon lui semblait. Ce n’était pas des plus faciles à faire, surtout quand elle essayait de consolider son coté vampire et sa nature humaine. Pour une raison inconnue, ça non plus ça n’était pas un problème avec Alec. C’était le seul vraiment près d’elle qui ne désirait ni tout un, comme Theodore souhaitait une amie plus humaine, ou tout l’autre, comme Pawel qui désirait une esclave plus vampire.

Avec le bel héritier Rivers, elle sentait qu’elle pouvait être tout à la fois et qu’il réagissait positivement à ses nombreuses facettes. De la gamine rebelle à la vampire dévoreuse d’homme, chaque chose était une nouvelle expérience dans laquelle elle pouvait se laisser aller et tester ses envies comme ses craintes.

Sortir ensemble? Bien sûr que non. Il était le libertin marié qui n’avait pas besoin d’un cœur de plus à nourrir, elle le savait. Elle était aussi la perdue qui ne devait pas s’accrocher à la première émotion qu’elle avait ressenti à son anthropophage naissance. Trop de choses à découvrir, de moments à vivre pour s’arrêter devant la première paire de mirettes bleues qu’elle croisait.

Il n’y avait pourtant rien qu’elle ne désirait plus faire en ce moment que fouiller les longs couloirs poussiéreux de l’asile en sa compagnie à la recherche d’un bout de papier qu’elle n’était pas certaine d’arriver à trouver à travers les décombres de ce lieu immense.

Il n’y avait pas non plus un corps dans tout l’univers qui lui faisait un effet pareil. Avec Theo, c’était rempli de culpabilité, de peur et parfois de honte. Elle commençait à croire qu’il ne la désirerait jamais de cette manière, alors ces caresses passagères devenaient encore plus douloureuse.

Avec Alec, tout ça ne comptait pas. Le désir était libre de chaînes, ce qu’ils étaient l’un pour l’autre en cet instant disparaîtrait demain matin quand il partirait et le cycle recommencerait. Humour, sexe et foutre le bordel dans la vie et les projets de Thomas, voilà à quoi tout ça se résumait. Elle se fichait de sa femme, sa copine et de la voisine d’à côté. Il n’y avait que le moment présent et cette aisance dangereuse avec laquelle ils s’enflammaient l’un l’autre.

Non, elle n’avait pas menti. Voilà tout ce qu’elle attendait de lui. Humour, sexe; et son expertise pour se débarrasser d’un devoir familial dont elle ne voulait pas.

‘Officiellement ta pute, je note…”Elle n’aimait pas trop cette appellation rabaissant qu’il se flanquait - sans compter qu’elle n’avait pas un sou en poche pour le payer pour tout ce qu'elle comptait lui faire - mais elle abandonna ses commentaires pour le profit de l’humour qu’ils partageaient. Pour tout dire, il était parfois une sorte d’amant juste pour insulter son père, parfois il était son secret quand elle était avec Theodore. Quand ils étaient seuls comme ce soir, il était plutôt un meilleur ami avec qui elle pouvait partager ses pires problèmes et compter sur sa présence dans les pires moments.

Parce que la vue du couloir qui s’allongeait et les portes défoncés et les pièces lugubres qu’elles dévoilaient n’augurait rien de bon.

Heureusement, elle pouvait toujours compter sur le corps d’Alec qui répondait à l’appel du sien, elle aimait la crispation de ses muscles et le fouettement de ses nerfs dans l’excitation le giflait. Évidemment qu’elle y avait pensé, mais chaque fois elle s’était réprimander d’avoir ouvert les vannes un peu trop tôt. Son corps était à lui, et le sien était à elle; pour ce soir en tout cas. Aucun doute là-dessus. Elle avait pourtant envie de maintenir ce moment dans les airs, de le savourer pour toutes les nuits seules qu’elle avait passer ou son corps lui avait manqué et qu’elle avait dû se contenter d’un oreiller.

Tu crois pas que les moldus seront déjà passés pour piquer tous les ordis du coin ?
‘’ Y’a de fortes chances. Gardons quand même l’œil ouvert au cas où on tomberait sur une porte qui a résisté ‘’ Elle n’osait pas le dire tout haut, mais elle doutait qu’un moldus ai pu se rendre au fond de cet endroit et en soit ressorti avec du matos. Elle savait aussi que certains endroits étaient plus sécurisés que d’autres, et c’était justement ses crétin qui avait les dossiers les plus intéressants. Hailey n’était pas venu que pour le certificat, bien qu’il était son moteur principal. Elle était aussi curieuse d’avoir la liste des gens qui avait ‘’pris soin de sa mère’’. Qui était ce fameux directeur? Le nom du garde-malade qui avait été à son chevet. Qui sait, elle trouverait peut-être même une copine de cellule, ou quelqu’un qui se souvenait de lui avoir parlé.

Mais pour lors, l’esprit d’Hailey était totalement distrait par le corps parfait qui se mouvait à ses côtés. Oui, parfait puisque dans chaque cicatrice, dans chaque défaut que la vie avait infliger à son corps Hailey y voyait une histoire qu’elle n’avait pas encore appris à déchiffrer entièrement. Il y avait tout de même quelque chose qu’elle connaissait bien de lui, jusque dans les moindres frissons.

‘’ Regarde ‘’ La main du vampire loupa volontairement le bras d’Alec et vint se loger contre ses côtes avant de descendre légèrement vers sa hanche dans une caresse subtile. Elle l’abandonna pour aller rejoindre le coin du couloir qui s’ouvrait sur une intersection. Elle attrapa rapidement une chemise bleue qu’on avait délaissée contre le rebord d’un chariot abandonné dans les décombres de la voie. Elle essuya du linge un petit panneau vitré qui ornait le mur pour faire apparaître une carte grossière de l’étage qui indiquait les sorties de secours, les escaliers et les secteurs principaux. Quand elle se retourna pour croiser le regard d’Alec, ses yeux rougis brillaient presque dans le noir en détaillant sa silhouette qui l’approchait. Elle détourna pourtant le regard, s’attardant contre son épaule avant de faire un signe de menton derrière lui. ‘’ Je crois que l'infirmerie est par là ‘’ À nouveau elle posa une main contre lui, sur son ventre cette fois avant de laisser la caresse le traverser d’une part à l’autre en le contournant, puis elle l’abandonna pour se diriger vers le couloir adjacent.
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Hailey Moira Harding
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Ven 13 Oct 2023 - 19:25


 22 Janvier 2017

C’est une véritable bouée que le désir. Un sursaut de vie, un retour à soi et à l’autre. La force de l’oubli qui balaye du dos de la main le quotidien. C’est un besoin inscrit dans ses tripes. Un truc qui vous chope au plus profond et efface la poussée de l’angoisse. Un refuge dans lequel il respire mieux, voilà tout.
Un refuge tordu peut être. Pernicieux sans doute. Mais un truc qui l’aide à mettre un pas devant l’autre.
Que l’expression plaise ou non, elle a quelque chose de juste. Juste parce qu’elle ne se prend pas au sérieux, qu’elle sonne narquoise et caustique. Juste aussi parce qu’il y a là si ce n’est une vérité, du moins quelque chose qui lui semble… pas si idiot. Un truc sur lequel il ne s’arrête pas tant il le dérange. Mais juste aussi, parce qu’il y a une revendication là-dedans. Une manière d’affirmer son refus d’abdiquer face au carcan qu’on lui impose. De s’assumer. De se sortir même, non plus du rôle établi par la société mais de celui dans lequel il a été assez stupide pour s’enfermer tout seul, quelques années auparavant. Rien qu’une vanne, donc. Mais qu’il assume pleinement.
Sans doute davantage que ce qu’il pourrait être pour elle, c’est vrai. Un amant, un ami. Rien ne s’interroge vraiment pour lui tant que les termes sont posés et qu’il s’assure ne pas mettre mal qui que ce soit en se rapprochant d’autres femmes. Le fait est surtout qu’à être enfermé parmi les sangs purs, il n’est plus tout à fait dans la réalité. Il n’y a d’ailleurs que ça qui compte : les gens. Ces moments où il respire mieux, où il se sent un peu plus “lui”. C’est égoïste mais nécessaire. Les poumons s’ouvrent d’avantage lorsque le désir réchauffe les veines. Les épaules se dégagent, le cou se tient, le menton se soulève dans une posture de jeu et de défis. Imperceptiblement, il y a du mieux être quand le reste du monde s’efface pour ne laisser plus qu’eux et les quelques mètres qui les séparent.
Qu’elle se cache de son père et lui se saisi simplement de l’occasion pour construire quelque chose de réel en dehors des murs construits par les grands de ce monde. L’aristocratie n’a pas sa place dans un vieil asile en ruines. La main mise d’Azalea se fracasse aux portes d’une héritière sang pur. L’œil des Supérieurs se détourne dans l’intimité de deux êtres qui se trouvent. L’influence même des Rivers et des Walkers se disloque face aux bruissements du désir. C’est du moins ce qu’il veut croire. Un besoin primaire qui s’affirme chaque fois un peu plus : croire qu’elle n’est que ce qu’elle dit être. Chaque fois, l’inquiétude recule. La trahison semble moins probable. Et les heures passent, laissant de la jeune femme des contours plus nets. Sombres. Mais nets. Moins hachurés de craintes extérieures.
Il reste en vérité cette impression sèche et malsaine de ne jamais être tout à fait soi. Peut être le vit-elle ainsi également ? Peut être sont-ils davantage eux-mêmes en ces instants-là. Ou peut être n’est-ce qu’un mensonge.

Qu’importe dans le fond. Tant qu’il y respire mieux.

Alors oui, l’envie coule sans attendre de meilleurs déclencheurs. Elle se fout des lieux, se moque de la poussière et de la mort. Elle cherche la vie, sans ménagement. Elle refuse de ployer et se cabre au contraire à chaque regard échangé. A chaque conscience fiévreuse d’une transparence cinglante. Elle exulte même, de le savoir aussi frontalement exposé. C’est bon de ne penser qu’à ça. Aux bourdonnements du corps, à cette température qui augmente soudainement, aux frémissements de la peau, aux palpitations dans les veines. C’est les remous d’un séisme qui agitent le corps et que le mental pourrait tenter de rattraper comme on choperait une feuille au vent. Mais il ne le fait pas, trop amusé à l’idée de n’être que ce mec-là. Ce type assez mal câblé pour être excité par ces quelques mots. Celui qui impose ses envies mais suit aussi celles de l’autre. Rien d’autre que ça. La libération de tronquer le reste pour n’être plus qu’une part de soi.

Il avance malgré tout. Quelques regards, quelques sourires qu’on ne cherche pas véritablement à retenir et tout s’enchaîne. Simplement parce qu’il y a derrière ce retour à la légèreté des impondérables dont il garde conscience. Hailey affronte la vérité sur sa mort, dépasse sans doute certaines peurs, tente de s’émanciper et élude la peur d’être surprise par son père ou ses sbires. Tout ça c’est là, en sous-texte. Bien loin de la peur possible du voile et de ces âmes qui passent d’un monde à l’autre. Loin de la peur des goules, des inferis ou des possessions. Peut être a-t-elle même véritablement peur des fantômes ? Ceux qu’ils côtoient tous pourtant, si courants dans le monde sorcier. Ceux qui ne sont pour Alec qu’une bande de pètes-burnes potentiellement prêts à lui tenir la jambe pour parler alors qu’il n’en est clairement pas d’humeur.
L’a-t-il seulement déjà été un jour ? Lui, dans son quotidien ?
Sans prévenir, l’image d’une soirée trop arrosée passe. Assis à côté de Julian, à taper la discut’ avec un des fantômes de Poudlard.
Impossible de savoir ce qui était évoqué.
Mais l’assurance des fou-rires reste malgré les années.

Focus.
Loin du passé ou du désir. Dans la problématique actuelle. Le truc important pour elle.

‘’ Y’a de fortes chances. Gardons quand même l’œil ouvert au cas où on tomberait sur une porte qui a résisté ‘’

En acquiesçant sans un mot, il lui passe à l’esprit qu’une porte fermée n’arrêterait pas un sorcier. Mais pourquoi un sorcier viendrait-il dépouiller le monde moldu ? Voilà des problématiques qui se retrouvent sans aucun doute dans les sections de relation au monde moldu. Des enjeux qu’il n’a fait qu’effleurer pour l’heure dans son poste au ministère. Un véritable univers qui lui reste difficile d’accès. Ainsi son attention passe de la ligne de la mâchoire de la jeune femme aux pièces qu’ils voient défiler au fur et à mesure de leur avancée. Lui qui ne connaît que la grandeur de St Mangouste laisse son regard passer par les portes ouvertes. Les machines ont disparues, seuls restent les meubles. Taggés, brisés, empoussiérés…

‘’ Regarde ‘’ La voix le ramène au réel et les quelques doigts qui ripent sur ses côtes pour achever leur course près de sa hanche l’arrachent de ses pensées, droit de retour dans le monde du désir. Déjà retournée, elle se dirige vers une intersection tandis qu’il s’arrête une seconde. Le regard passe sur sa nuque et coule jusque sa hanche comme une réponse au toucher qu’il jurerait volontaire. Une seconde, rien de plus et voilà qu’il la rejoint sans se presser. Attention sur une carte sous verre accrochée au mur, Hailey se retourne vers lui, les yeux rubis. Un instant, son regard le suit si intensément qu’il pourrait le transpercer. Mais là aussi, ce n’est que l’affaire d’une seconde et elle déporte son attention en arrière dès lorsqu’il la rejoint. ‘’ Je crois que l'infirmerie est par là ‘’   Une main coule sur son ventre et passe en arrière de son corps avant de l’abandonner au profit d’un couloir plongé dans les ténèbres. Un éclat électrique lui passe dans le bas-ventre quand c’est un souffle amusé qui s’échappe de ses lèvres.
“Bah si l’infirmerie est par là…” D’un sourire en coin, il se retient de lui dire que pour un tel établissement, il doit y avoir certes un - ou plusieurs, un par équipes ou par étages - bureau des infirmières mais probablement plusieurs salles de pause. Et que rien n’indique que les documents soient là.
En quittant le couloir adjacent aux fenêtres barrées de planches, tous deux se plongent davantage dans les ombres de la nuit. C’est tandis qu’Alec s’interroge du bien fondé de plaquer une femme contre un mur décrépi dans un vieil asile pour enrouler ses jambes autour de son bassin - éveiller un peu l’ambiance de ces lieux - qu’un éclat blanchâtre sort brusquement du mur et traverse Hailey. Dans un sursaut de surprise suivi d’un rire franc, Alec voit le fantôme râler sans véritablement s’arrêter, flottant dans le couloir en marmonnant quelques propos inaudibles. L’homme est de grande taille, les cheveux retombant par paquets sur son front, habillé d’un t-shirt blanc et d’un de ces pantalon à la texture proche du papier, qu’on trouve dans les hôpitaux moldus.
“Eh bah ‘faut croire qu’il y avait pas que des moldus dans le coin. Hey ? Salut ?”
Le fantôme se retourne et s’arrête un instant, les yeux écarquillés fixés vers Hailey puis vers Alec qui a un mouvement de recul. Toute la partie gauche de son corps a brûlé. “Oh..” Aucune grimace ne passe, trop habitué qu’il est à ne rien laisser percevoir de son dégoût lors des missions avec Azalea… et trop conscient de la susceptibilité des fantômes.
“M’Voyez ?” Qu’il marmonne avec l’air de garder une patate chaude sous la langue. Et Alec de lui répliquer qu’ils le voient et cherchent le bureau des infirmiers ou des informations sur une certaine…. Et il est déjà parti. Tout en baragouinant des histoires de tuyaux empoisonnés et de livres tueurs.
“Très bien. Question con, mea culpa.” Demander d’être logique à un dément mort depuis cinq ans et seul à errer dans un asile en ruine ? Mauvais plan ; c’est noté.

Laissés seuls, ils atteignent bientôt la pièce visée par Hailey que la lueur du lumos éclaire un instant. Ouverte.
A l’intérieur, un écran d’ordinateur mais pas sa tour. Le clavier mais pas la souris. Allez savoir pourquoi. Des dossiers dans les meubles. Des vieux cafés moisis sur une table. Un jeu de cartes. Quelques mugs renversés et la tache sur la table de plastique pour témoigner de l’urgence du moment et du temps passé.

“La probabilité qu’une salle facile d’accès et sans arrêt bondée ait été refermée pendant le drame et que personne ne s’y soit pointé depuis était pas dingue…. Si on fini par trouver un ordi qui soit pas en rade, ‘faudra trouver les fusibles de toute façon non  ?”
La bonne idée si ces derniers se trouvent dans les soubassements de l’établissement.

En ouvrant les placards, il se remet à chercher, feuillette chaque dossier à la recherche de leur cible.


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Alec Kaleb Rivers
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Sam 21 Oct 2023 - 19:19


 22 Janvier 2017

A travers les longs couloir poussiéreux de l’asile, Hailey avait du mal à garder son petit esprit focusé sur la tâche à accomplir. Bien sûr qu’elle aimait sa mère, qu’elle souhaitait un jour lui rendre justice et qu’elle était plus qu’intriguer par le contenu de la caisse de dépôt à Gringotts... Il y avait pourtant quelque chose chez le jeune homme, et chez elle lorsqu’elle était à proximité, qui rendait tout plus léger. Le contrôle de son père n’était plus aussi lourd qu’avant, ni son état vampirique ou même la perte de sa mère. Pour la première fois, personne n’avait prédestiné le chemin qu’elle empruntait à travers les murs crasseux de l’hôpital.

Un hôpital vide, habiter seulement par le bruissement du vent et le grattement des rats, ou du moins c’est ce que la petite Harding s’imaginait. Comment se protéger de créatures sans coeur et sans pas, appréhender leur présence ou la menace qu’ils représente?

À travers se vide, il y avait toujours cette mélodie qui la réconfortait, le rythme sans faille du coeur vaillant d’Alec. Aucune peur, aucun stress, les seuls soubresauts de son corps provenaient de l’agacement qu’elle provoquant en marchant devant lui. Son esprit revint à ce soir-là, quand il l’avait suivit dans la salle d’eau du restaurant entre deux rictus amuser. La manière dont elle avait tournoyé sur elle-même avant d’être plaqué contre la cabine, l’envie pressante avec laquelle il l’avait soulevé contre le métal froid tout en glissant ses chaudes mains sous les replis de sa jupe.

Intoxiquée, ensorcelée. Des impressions qui ne l’avait jamais quitter depuis et qui enflammait son ventre chaque fois qu’elle posait les yeux sur lui. Le sourire aux lèvres, elle gambadait à travers le noir d’une démarche dans une grâce exagérée destiner à enflammer la bête sexuelle qui sommeillait en lui.

Un sentiment qui fut drastiquement tourné sur la tête quand une sensation visqueuse la traversa de part en part. À l’époque de Poudlard, de son vivant, c’était la froideur de l’entité qu’elle avait trouvé la plus choquante, la vampire aujourd’hui le vivait très différemment. D’abord parce que la créature qu’elle tenait endormie en son sein n’avait pas apprécié de partager son espace avec un autre revenant, même par inadvertance, même pour quelques secondes. Le regard de la petite s’illumina d’un rouge encore plus flamboyant, ses crocs s’allongeant contre sa lèvre inférieure tandis qu’elle fonçait les sourcils et laissait un frisson désagréable l’envahir.

Le rire d’Alec détourna son attention une fraction de seconde, une réaction bienvenue qui l’aidait à ne pas se sentir encore tout à fait en danger. Elle retourna pourtant rapidement le regard vers l’homme dont les habits semblaient si familiers et étranges en même temps. Professionnel ou patient? Elle ne saurait dire, ou peut-être que son esprit ne se permettait pas le questionnement.

Eh bah ‘faut croire qu’il y avait pas que des moldus dans le coin.”

Sa mère avait-elle été unique dans sa situation, ou y avait-il encore plus de secrets cachés entre les murs de cet établissement? Combien d’autres familles de sorciers était venu abandonner un de leur membre entre les mains de ce cher docteur? Combien de maladie, de handicap ou de mauvaise conduite était considérer inacceptable aux yeux de cette foutue société?

Alec tentait la salutation, mais Hailey fut figé devant le demi-visage de l’homme qui se dévoilait sous ses yeux. Elle avait vue beaucoup de morts, beaucoup de corps, mais jamais avait-elle été confronter à autant de douleur et de dégât physique. Pendant un instant, l’affliction de son propre trépas vibra sous sa peau et son ventre tomba à l’intérieur de son estomac.

Oh..”Elle n’osait bouger, ni même respirer, son regard alternant entre le mort et le vivant qui conversait comme si tout ça était des plus normal. Hailey aurait bien voulu lui souligner que la mort n’était pas une raison d’être aussi impoli et de violer l’espace vitale d’un autre créature, mais son beau compagnon avait raison; valait mieux laisser ses sentiments de côté et tenter une approche plus sensée. Sûr qu’il savait où se trouvait l’infirmerie, ou même les archives!! Mais aussi rapidement qu’il était apparu, le mort s’effaça du paysage, traversant un nouveau mur à la peinture écailler.

Elle échangea un regard avec Alec, celui-ci poursuivant sa route sans même une seconde pensée. Hailey resta un instant pétrifier, se demandant les prérequis nécessaires pour finir comme le spectre qu’ils venaient tout juste de croiser. Combien d’autres avait fini dans cet état? Et sa mère elle, y avait-il la moindre chance de la croiser quelques part, errant dans les couloirs de l’hospice à l’infini?

Elle hâta le pas pour rejoindre son compagnon qui poursuivait à travers le long couloir éclairé d’une part par la lune, et de l’autre la baguette du sorcier. Non, la vie n’était pas aussi cruelle, sa mère était bel et bien morte, disparue. Aucune seconde chance, aucun pardon.

C’était une déception que de voir que la porte qu’elle cherchait était ouverte, aucun ordinateur utilisable ou même de grande carte géante sur le mur, comme dans ses souvenirs.

Alec parle de fusibles électriques, mais Hailey n’écoute pas vraiment. Son esprit est ailleurs, embrouiller entre le fantôme de sa mère et l’ombre de son père. Il n’était pourtant pas question de laisser sa solitude se changer en mélancolie, elle s’affaira donc à l’autre bout de la pièce en imitant les gestes du policier.

Elle sentait la tornade en elle qui lui donnait la nausée, incapable de trouver un pied d’accroche tout en laissant défiler les noms d’une liste devant ses yeux. Liste qu’ils abandonnèrent au profit d’une vue plus agréable, un seul coup d’oeil et c’était comme un baume dans la vague qui l’emportait. Elle se concentra sur ses mains, la manière dont il laissait glisser ses doigts contre les feuilles et qu’il tournait les pages. La peau de son cou qui s’étirait lorsqu’il penchait la tête pour niveler une note écrit en marge de page. Hailey soupira.

‘’ C’est complètement débile ‘’ Pourquoi prétendre et endurer cette tension insoutenable alors qu’il n’y avait qu’eux? Elle s’avança soudainement vers lui, retirant la sangle de son sac qui glissa de son épaule pour rejoindre le sol dans un bruit sourd. Suffisant pour attirer l’attention du jeune homme qu’elle attrapa brusquement par la taille pour le faire pivoter contre le mur. Sans attendre ni restriction, elle se souleva sur la pointe des pieds pour venir lui arracher un baiser fiévreux des lèvres. Une main glissa sous son tee shirt, l’autre grimpa contre sa nuque pour l’attirer contre elle. ‘’ J’arriverai jamais à me concentrer ‘’ Un sourire, puis elle l’embrassa à nouveau, pressant son petit corps contre le sien en rougissant.  
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 22 Janvier 2017

La mort, sentiment omniprésent en ces lieux, n’aurait presque pas prise sur lui. Alec se sent ailleurs et ancré dans le présent tout à la fois. Être en dehors de la sphère des sangs purs et de leur côté obscure lui va. Une part de lui attend toujours d’être surpris par Azalea au détour d’un couloir mais chaque minute passée auprès d’Hailey calme ce sentiment. Elle saurait. Elle l’entendrait approcher. Alors d’autres parts de lui peuvent se réveiller et parmi elles, oui, le désir qui n’attend pas plus d’un regard pour s’éveiller en lui. Il veut jouer. Se foutre de l’ambiance morbide, repousser la mort et les angoisses. Celles-là même n’ont plus véritablement corps sur lui alors son regard se charge de l’éclat piquant qui caractérise le coup de fouet dans ses nerfs. Ce n’est pas le moment, il le sait. Pourtant la bouffée électrique lui a parcouru le bassin sans demander l’opinion de qui que ce soit à commencer par lui-même. Et Hailey le sait. A chaque instant, elle perçoit l’augmentation de sa fréquence cardiaque, la dilatation des vaisseaux sanguins, le volume d’air qui remplis ses poumons quand sa respiration devient plus profonde. Il le sait. Et il sait qu’elle joue avec lui de chaque toucher, chaque regard qu’elle ne lui accorde pas ou bien au contraire, chaque moment où son attention s’arrête trop longtemps sur lui. Il sait. Et il n’y a rien qui ne rende plus dingue en cet instant que ce truc-là.
Pourtant Alec repousse l’idée. Bien sûr, aucun signe négatif n’émane d’Hailey et il lui suffirait d’estimer que partant de là, il n’y a simplement aucun problème. Mais tous les deux sont là, là où bien des êtres ont brûlé il y a des années, là où sa mère a été enfermée, un véritable cloaque de mensonges pour elle… Pas tout à fait le lieu le plus approprié pour ce truc qui lui tord les tripes et réveille des envies que ces lieux n’ont pas connus depuis bien longtemps. Quoi que. Il existe toujours quelques siphonnés du bocal pour avoir envie de mêler sexe et frisson non ? Et c’est peut être exactement ce qu’il fait. La mort qui règne ici ne l’atteint pas. Il l’a trop côtoyée, cette Grande Faucheuse, il lui fait face au quotidien, se sent crever d’y être mêlé. Ici…. Tout semble si loin. La mort y est aseptisée. Elle est poussiéreuse, tombée en cendres. Passée. Alors oui ; il s’en fout. Ou plus exactement, il a besoin de s’en foutre. Besoin de mettre de côté ce qu’il sait si vrai. Les conséquences de ses actes, le sang sur ses mains, les morts que personne ne remplacera jamais. Sa responsabilité. Cette sensation se trouve à ses talons, abandonnée à la porte de l’asile comme il l’abandonne dès lorsqu’il cherche la chaleur d’un corps de femme ou qu’il rit avec des amis. C’est là. Mais ça n’y est pas tout à fait.
Alors oui. Ni le lieu ni le moment mais il a sous la peau des grésillements électriques qui refusent de s’en aller.

Pourtant il lui suffit de rationaliser pour calmer ses propres ardeurs. La peur d’Hailey aux portes des lieux. Le rapport à sa mère, à la violence de son père. Rien de tout ça ne va vraiment ensemble et il se contient. D’autant plus en vérité qu’au passage du fantôme, il ne lui échappe pas le regard de la jeune femme. Pas un mot à adresser au type alors même que ce genre d’êtres sont courants à Poudlard qu’elle a pourtant fréquenté. Ce recul, Alec ne le comprend pas immédiatement. Lorsqu’elle échange un regard avec lui sans répondre à l’humour balancé à la volée, il fini par mettre le doigt dessus. Jamais Alec ne l’a considérée comme morte. Elle porte à ses yeux une spécificité inhabituelle, certes, mais rien de plus. Ainsi sa nature ne lui revient qu’à présent. Pour devenir vampire, il lui a fallu mourir. Rien de plus. Rien de romancé, de lointain ou de joli. Juste la mort violente et froide, douloureuse et étouffante.
Un léger rictus sur la joue, il poursuit donc dans les ténèbres qu’un lumos ouvre pour les laisser passer et ne commente pas plus. Il y a des choses qui appartiennent aux autres. Des trucs qu’on ne pousse pas, qu’on n’explicite pas et qu’on ne souligne pas tant que l’autre ne l’a pas fait.
Et il y a des choses qui vous font oublier la fièvre et l’envie. La mort qui s’obstine à vivre en fait partie, faut-il croire. Ainsi Alec en revient-il à cette histoire de recherche de dossiers. Chacun plongés dans leur tête, il parcourt les meubles, sort les pochettes, parcourt les papiers qu’il épluche à la recherche d’une mention faisant référence à la mère de la sorcière.

‘’ C’est complètement débile ‘’ Le temps a passé lorsqu’il relève le regard pour suivre des yeux la source du bruit mat accompagnant la déclaration de la jeune femme. Cette dernière a déjà pivoté. A la limite de sa perception humaine, la poigne sur ses hanches le fait pivoter et reculer contre le mur pendant que ses lèvres le chopent et qu’une langue s’insinue contre la sienne. Le corps est plus vif que l’esprit sur ce coup et la cascade électrique qui sature immédiatement ses nerfs n’attend ni la poigne affirmée sur sa nuque, ni le toucher d’une paume sur son torse. D’instinct, il répond, l’agrippe, l’attire à lui. Son sourire lui mord l’échine lorsqu’elle se détache de ses lèvres et offre à sa vue le regard flou du désir. ‘’ J’arriverai jamais à me concentrer ‘’ Il n’en aura pas fallu plus pour que les barrières érigées à retardement ne tombent de nouveau et qu’il note son souffle déjà court lorsqu’elle reprend ses lèvres sans qu’il ne cherche à répondre. Il y a un bourdonnement tant dans son cerveau que ses veines, l’envie de foutre en l’air ces quelques réflexions qu’il a eu comme un con pour la protéger. La vérité, c’est qu’elle est comme lui. Que les chocs lui plient l’échine et qu’à s’entendre morte, elle veut se sentir en vie. Rien à foutre du lieu ou des convenances, rien à foutre du regard de l’autre, il n’y a qu’eux. Et pour ça, ils se comprennent sans poser les mots. Qu’il y ait de la détresse derrière ce désir est une évidence qui ne le marque pas tant elle fait partie de son quotidien. L’envie de brûler, qu’importe ce qu’il existe à côté, qu’importe ce qu’on fait d’eux, qu’importe la violence de ce qui est ou qui suivra ; Alec le comprend mieux que personne. Qu’importe dans le fond. Cette envie de lui, brutale et soudaine, sans compromis ni demande, elle lui plaît. Elle l’attise et le brûle quand il prend sa bouche et perd déjà son souffle. Des dossiers sont tombés au sol, sa baguette avec eux et la lumière dans la pièce vacille.
Ce désir éveillé d’un regard un peu plus tôt l’enflamme déjà, comme s’il n’avait jamais été véritablement endigué et sans chercher ni à prendre son temps, ni à jouer, ni à ralentir quoi que ce soit, c’est l’envie animale qui répond. Brutalement, il presse sa peau, mord son cou, passe le bout d’une langue le long de sa peau quand ses paumes remontent sans paraisser jusque sur ses hanches, passent contre ses côtes et griffent son dos. Il quitte son haut, effleure ses seins sans s’y attarder et passe les doigts sous sa veste pour la lui arracher et la laisser tomber au sol. Le t-shirt suit, avide d’un accès à sa peau, à son souffle court, à cette poitrine qui se soulève déjà par à-coups et pointe sous sa langue, à peine protégés par le tissu du soutien-gorge. Se pencher pour l’embrasser là lui permet de passer les paumes sous ses cuisses, non loin des genoux. Et la soulever sans demander son reste.
Ses lèvres rejoignent déjà les siennes. Elles claquent sur les siennes comme les mâchoires d’un animal clappent dans le vide, à l’aube d’une bataille.

Les dossiers, l’écran d’ordinateur, les documents et autres objets traînant sur la surface n’attendent pas une minute de plus avant de tomber en vacarme sur le sol poussiéreux et laisser place aux corps en fusion.
Aucune douceur, Hailey y atterrit brusquement et des cuisses qui l’enserrent ou de son propre bassin qui se presse déjà sur le sien, Alec ne saurait dire ce qui le flambe le plus.

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 22 Janvier 2017

Elle avait passé des jours entiers à faire des recherches sur ce satané hôpital. De sa construction à son déménagement, elle avait parcouru le nom de chaque employé, chaque grand titre de journal qui avait choqué les environs. Qui étaient ceux qui tournaient les clefs, qui donnaient sans compter durant les œuvres de charité. Plans électriques, rumeurs de créatures, et même le nom du chien qui gardait le terrain durant la fin des années dix-huit cent. Tout ça ne semblait plus trop compter quand on se trouvait à l’intérieur de la bête calcinée qui s’était endormi depuis un moment déjà. Il y avait pourtant quelque chose d’immuable dans chaque endroit qu’elle visitait avec lui, celui-ci ne dérogeant pas de la règle. La preuve étant dans son petit corps de porcelaine qu’elle n’avait aucun mal à exposer sans gêne, incompatible avec la gêne qui l’habitait parfois et qui paralysait ses mœurs. Dans la manière flagrante qu’elle le distrayait de sa chaire et la délicatesse avec laquelle son doigt lissait contre le vieux papier jaunis.

L’envie, encore et toujours. Comme un chien qui ne veut pas lâcher son os. Il sentait si bon couvert de sueur même lorsque sa peau tempérait lentement avec l’aridité de la pièce. Elle remonta le menton pour le dévisager tandis qu’il exposait les choix qui s’offraient à eux, alternant aisément entre sa bouche et ses yeux dans une impatience latente.

Dans tous les cas…

Le sourire du vampire s’étira aussi doucement que la caresse qui glissait dans son dos, se mordillant la lèvre quand la pression de ses doigts la crispèrent d’envie. Elle n’eut aucun mal à délaisser le bout de papier au profit de son épaule, invitant son baiser en gloussant sa victoire dans un souffle amusé contre sa bouche. “…Habille toi..

Cette fois le plaisir charnel se mélange à ses expirations, elle le darde du regard, mais la pression lui fait tourner les yeux. Déjà, elle sent le feu du dragon rugir contre son bassin. “Habille toi.” Mais l’adversaire était déjà conquis et avant même de laisser glisser ses ongles contre sa délicate peau elle s’était retrouver à nouveau prisonnière de son corps. Une prison agréable d’ou son visage rayonnait, même lorsqu’il lui refusait cruellement sa bouche malgré l’invitation de son bassin. Le vampire resta docile et conquis, son regard miroitant de rubis pour seule réponse.

Elle aurait pu facilement l’immobiliser à sa guise, lui arracher ce baiser perdu qui s’était évanouie en une brise contre ses lèvres. Elle préférait pourtant admirer l’envie scintillante qui éclairait ses iris lorsqu’il souriait. Elle laissa échapper un simple soupir approbateur quand il lui plaqua son vêtement contre le ventre, toujours incertaine de vouloir le laisser lui échapper.

Pourtant cette fois était différente des autres. Personne pour venir les troublés de l’autre coté de la porte, aucune horloge qui indiquait le moment précis ou il devait la quitter. “Allez, sus aux goules ! .. Tu t’es plantée de Rivers sur ce coup-là...”

Son humour manifesta un écho amusé de la part de sa compagne qui raisonna contre les grands murs de la pièce. Elle s’avoua enfin vaincue, enfilant son pantalon, puis son chandail, réservant ainsi ses sous-vêtements poussiéreux pour son sac qui jonchait près du bureau. ‘’ Ça ne fait pas partie du curriculum au département de la police magique? ‘’

Bien qu’elle trouvait l’idée encore difficile à concevoir, c’était tout de même rassurant d’avoir un homme de terrain à ses côtés. Elle ne doutait pas de ses compétences, mais plutôt à sa compétence à suivre les ordres d’hommes probablement corrompus jusqu’à la moelle. C’était peut-être dans le même esprit que son père qui s’était associé à un collectionneur texan. Infiltrer l’ennemi pour apprendre à le connaître, et éventuellement le faire tomber. Elle aimait l’idée, mais pour le moment il y avait un autre homme à faire plonger. Elle n’avait pas oublié pourquoi elle était ici, pour qui. Alors qu’elle refermait son sac à dos, un bruit vint lui effleurer l’ouïe. Elle se redressa le cou comme un pisteur à l’affût, ne pouvant vraiment discerner le bruit sourd à travers la pulsion du corps d’Alec et celle des rats qui parcouraient l’endroit.

Pas le temps de jouer à la chasse au trésor, sans compter que l’endroit serait beaucoup plus facile à fouiller si Alec avait une vue aussi clair que la sienne. Ordinateur ou pas, il semblait bien que ces fusibles allaient être incontournables; ne serait-ce que pour pouvoir tester ces dites machines.

Dans sa hâte, Hailey balança son sac contre son épaule et alla rejoindre Alec, enfouissant sa main dans la sienne pour le tirer énergiquement de la pièce en souriant. Le manteau qui la préservait faussement de l’hiver ne traversa même pas son esprit tandis qu’elle l’abandonnait, carte en main et corps en feu.

‘’ Le vieil ascenseur devrait se trouver sur la gauche. Il y a un escalier de service au bout du couloir, voyons jusqu’ou il descend ‘’ Poursuivit-elle en abandonnant sa main à contrecœur pour soutenir les deux côtés de la carte
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Mar 21 Nov 2023 - 17:35


 22 Janvier 2017

Mettre fin à la distraction laisse chez lui une frustration crispante mais bienvenue. Bienvenue, oui, dans le sens où il se surprend à apprécier d’emporter cette sensation sous sa peau. Plus le temps passe, plus Alec se rend compte de ça : il lui est plaisant de ressentir quelque chose, n’importe quoi qui ne soit pas l’horreur engendrée par ceux qui le soumettent au quotidien. Les proches, le sexe… les occasions sont rares. Ainsi la tension dans le bas ventre, l’envie d’y retourner, de balancer les histoires de famille et de s’inscrire dans le présent, a quelque chose de factuellement agréable.
Plus encore soutenu par ce regard qu’elle lui a lancé, l’éclat de rire qui lui a secoué les côtes, le souffle amusé apposé sur ses lèvres. S’en nourrir pour se sentir vivant. Sans doute idiot, cet échange lui reste pourtant accroché dans un sourire.

D’autant mieux accroché qu’en se retournant depuis le couloir, il l’observe passer son pantalon à la va-vite. Son corps en équilibre, ses bras pâles saisis par la lumière du lumos, ses cheveux en bataille et son amusement encore évident lui dressent un portrait d’elle qu’il apprécie sans le souligner. Elle chope son t-shirt, le passe sans se préoccuper de ses sous-vêtements et là aussi, l’image le fait sourire… autant qu’elle ravive l’excitation qui peine à refluer.

‘’ Ça ne fait pas partie du curriculum au département de la police magique? ‘’
“Pas à ma connaissance.. !” Tout en se détournant, Alec balaye le couloir du regard, en suivant le chemin de la lumière froide du sortilège. “’Faut dire que j’ai loupé le cursus normal..” Un pseudo sérieux dans sa réponse quand le timbre de sa voix, lui, ne se départi pas de son envie de jouer. Alec avance, d’ailleurs, sans sembler se préoccuper de la jeune femme qui ramasse ses affaires derrière lui. Il accélère même légèrement, juste pour l’emmerder un peu et s’amuse d’autant plus de l’entendre accélérer le mouvement derrière lui.
Ce, jusqu’à le rejoindre en vitesse.

Bras nus, veste sur l’épaule, il bloque une seconde lorsque la main de la vampire passe dans la sienne pour le tirer ailleurs mais les sourcils froncés se détendre lorsqu’il accepte de se faire tirer vers un escalier non loin de là.

‘’ Le vieil ascenseur devrait se trouver sur la gauche. Il y a un escalier de service au bout du couloir, voyons jusqu’où il descend  ‘’
“Eh bah faisons ça..” Un assentiment simple, balancé sans réelle utilité tandis que la jeune femme sort de nouveau la carte pour l’analyser. Serait-ce mal vu que de dire qu’il serait foutu de seulement visiter les lieux et s’y perdre pendant des heures, quitte à repousser le plus possible l’heure à laquelle il risquait d’en ressortir ? Sans doute. “Peut-être dans les antres de l’enfer…” Un sourire en coin et l’affirmation franche dans son regard d’être animé par une envie plus que nette de se foutre d’elle. Mais puisqu’il n’a ni envie de se prendre au sérieux, ni de retrouver sa morosité usuelle, c’est en lâchant un petit rire qu’il replace l’extrémité de son boxer au travers du tissu du jean. Un regard en coin. Il faut dire qu’il s’y sent un peu à l’étroit, au vu de la situation…

“Ya un bureau là sur le plan. Au bout du couloir dans le sous-sol. Un mouvement du menton pour l’y désigner. Ça peut être ça..”

Les marches sont vite avalées d’un pas léger, presque bondissant. De quoi faire circuler le sang, disons, autant que l’extériorisation d’un entrain nouveau. “N’empêche que c’est mon cousin, le pote des goules, c’est lui que t’aurais dû appeler.” Très mauvais plan, cela dit en passant. “Et ma came c’est les femmes battues et les mômes violentés, au boulot tu sais… alors les goules c’est pas le plus courant…”
Quoi que. A bien y réfléchir, si cette histoire de goules concernant Logan était véridique à l’époque, à présent Alec ne saurait pas réellement se situer si on le lui demandait. Comment se comportait son oncle avec son bâtard de fils ? De cette question muette, un frisson lui vient et le jeune homme décide de balayer l’idée de sa mémoire.
Aimer Logan n’a jamais été simple, pour personne. Le choix de la colère est plus aisé.
“Enfin… “ma came”… on s’entend…”

Le sujet pourrait être lourd, pour ce qu’il est et pour ce qu’il implique. Pourtant, encore imbibé de plaisir, le grain de sa voix ne pèse pas.

Puis, sans transition et une fois arrivé au bas des marches : “Madame l’héritière lisse et sans bavure fait souvent ce genre de trucs ?” Baiser dans les bureaux crades d’un vieil asile moldu.
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Mer 6 Déc 2023 - 15:53


 22 Janvier 2017

Pas à ma connaissance...! Faut dire que j’ai loupé le cursus normal..” Ça expliquait beaucoup de choses. Pourquoi il l’avait laissé partir après avoir été témoin d’un meurtre commis, pourquoi son père était aussi en colère d’apprendre le chemin professionnel que son fils avait emprunté. Sans parler de toutes ces facettes de sa personnalité qu’elle adorait, mais qui n’était pas totalement en ligne avec ce qu’on attend d’un policier, ou d’un agent de la paix. Elle aurait voulu être une mouche dans son bureau pour voir ses réactions devant ses supérieurs, combien de fois dans une journée il arrivait à se détourner de l’immoralité de son service pour venir en aide à ceux qui en avait besoin? Oui, il était bourru, complexe et parfois détacher, mais elle ne doutait aucunement de la taille du cœur qu’il gardait jalousement protéger dans sa poitrine.

Une fois rhabiller et légèrement calmé, Hailey poursuivit son chemin en entraînant son bellâtre avec elle. Avait-elle remarqué le léger blocage de celui-ci? Pas vraiment, son cerveau bourdonnait toujours sous l’effet de l’ocytocine et son corps fourmillait de partout. Sans compter qu’elle n’aurait pas imaginé un geste aussi anodin provoquer un tel impact après qu’il se soit littéralement glissé en elle. À croire que tout dépend du point de vue.

Elle se concentra à nouveau sur la carte, ne manquant rien de l’approbation d’Alec envers l’itinéraire qu’elle venait de proposer. C’était agréable, d’avoir un homme prêt à la suivre sans vouloir prendre les devants comme tant d’autres l’avait fait avant lui.

Peut-être dans les antres de l’enfer…” Cette fois, c’est un bruit incrédule de dérision qui fit vibrer ses petites lèvres, son nez se retroussant devant l’idée, décidant de lui tirer également la patte en répondant. ‘’ Tout le monde sait que les portes de l’enfer se trouvent dans un canyon à l’Est du Canada! ‘’ Elle haussa les sourcils pour souligner l’humour, trouvant une nouvelle confiance qui lui fit presque oublier le clash étrange qu’elle avait vécu avec un revenant quelques minutes plus tôt. Elle mordit son sourire distordue, incapable d’ignorer le mouvement de ses doigts contre son jean ou le chatouillement du tissu contre sa poitrine libre. Ses yeux remontèrent vers sa bouche qui parlait, suivant son menton du regard pour détourner son attention envieuse. ‘’ Va pour le bureau ‘’ Dit-elle en scrutant la carte une dernière fois avant de la planquer dans la poche arrière de son pantalon avant d’arriver au dit escalier. Elle dut capturer tout ce qu’il y avait en elle pour ne pas poser son postérieur sur la rampe et se laisser glisser vers le palier suivant, préférant rester à son niveau et absorber son entrain, se permettant tout de même de sauter les dernières marches comme une gamine surexcitée.

N’empêche que c’est mon cousin, le pote des goules, c’est lui que t’aurais dû appeler.” Curieux, elle n’avait jamais rencontré un homme qui aurait trouvé approprier qu’une femme prenne contact avec son cousin pour fouiller un ancien asile, ensemble, seuls, tous les deux. Il faut dire qu’Alec n’avait rien en commun avec les hommes en général. Ni jaloux, ni possessif. C’était aussi agréable que dur à assumer pour son petit cerveau qui avait été imprégner de l’idée que jalousie et possession équivalait amour et protection. “Et ma came c’est les femmes battues et les mômes violentés, au boulot tu sais… alors les goules c’est pas le plus courant…Enfin… “ma came”… on s’entend…” Elle n’avait pas de mal à le croire. Même si elle n’était pas battue ou violentée, elle avait contemplée l’expertise avec laquelle il était venue à sa rencontre et l’avait libéré de cette mentalité qui l’avait écrasé toute sa vie. Sans doute qu’il était le candidat idéal pour non seulement abattre la responsabilité sur l’accusé, mais également trouver les mots pour renforcer du courage chez les victimes. ‘’ C’est noté! La prochaine fois que je voudrais entrer par effraction dans un vieil asile pour m’envoyer en l’air, je m’adresserais à lui. T'as son numéro? ‘’ Son sourire trahissait son humour pourri, se permettant même de lui coller une fessée contre le postérieur quand il arriva à son niveau.

Madame l’héritière lisse et sans bavure fait souvent ce genre de trucs ?” ‘’ Mademoiselle ‘’ Débita-t-elle aussitôt en souriant, ‘’ Madame Harding, c’est ma grand-mère - Moira -’’ Sa grimace exposait sans gêne ce qu’elle pensait de cette femme, quelque chose de presque sain vue la manière dont elle l’avait dénigré chaque fois qu’elles c’étaient croisées. Elle continua d’avancer, pénétrant dans le couloir du bas qui était plonger dans une obscurité beaucoup plus épaisse que les niveaux supérieurs. Rien pour la faire trembler, sa vue s’ajustait à toutes les pénombres. Elle regrettait de ne pas avoir fait plus de recherche à propos d’une potion qui aurait pu temporairement offrir le même avantage à son compagnon.

‘’ Le bureau de mon père, un asile désaffecté... Tu dois avouer que c’est beaucoup plus amusant que le canapé crade d’un dortoir étudiant ‘’ Cette fois c’était le vampire qui fut flanqué d’un frisson désagréable en pensant à son passé, et à toutes ces choses qu’elle regrettait. Elle fit pourtant mine de rien, poursuivant de quelques pas avant d’atteindre la fameuse porte qui apparut là où on l’avait dessiné sur la carte. ‘’ Et non, pas aussi souvent que j'le voudrais ‘’ Elle détourna la tête, glissant un regard malicieux sur son corps sans pudeur en souriant. Elle revint rapidement à la porte qui se trouvait maintenant devant elle, et dans un geste brusque releva le pied pour la fracasser sans même vérifier si elle était verrouillée. Le bois crissa et se brisa sous la force de son coup, elle posa ensuite les mains contre ses hanches dans une moue contentée. ‘’ Faut croire que tu as une mauvaise influence sur moi ‘’ Son clin d’oeil souligna la contradiction de ses pensées, bien consciente qu’il n’avait pas eut besoin de moyens de pression ou d’influence pour libérer ses pulsions. Il lui avait simplement offert ce qui lui manquait depuis toujours, une compréhension et un respect qui lui permettait enfin de s’épanouir. Poussant contre la porte, Hailey n'en dit rien, souhaitant tout de même que ce bureau n’était qu’un parmi tant d’autres, lui permettant ainsi de se perdre un peu plus longtemps entre ses murs.

‘’ Département de contrôle ‘’ Dit-elle d’une voix ferme, visiblement dans le but d’effrayer tout ce qui pouvait se trouver derrière la porte, soulevant les épaules en offrant à Alec une moue qui voulait dire; bah quoi?

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 22 Janvier 2017

Des conneries balancées à la volée sans s’y arrêter. Sans qu’il n’ait vraiment l’impression d’avoir toutes les références de la jeune femme aussi. Question de nationalité ou de culture sang pur opposée à une influence plus hétéroclite ? Ou seulement moldue. Par moment ces différences entre eux l’étonnent et lui permettent de

‘’ C’est noté! La prochaine fois que je voudrais entrer par effraction dans un vieil asile pour m’envoyer en l’air, je m’adresserais à lui. T'as son numéro? ‘’
“Logan ? Avoir un télé…” Pas le temps d’achever son expression incrédule qu’elle lui claque les fesses en le faisant sursauter, prit de court par le geste. “… phone..” La réflexion cynique en perd son caractère de questionnement et Alec reste con un instant avant de lâcher un souffle amusé, un sourire en coin, pour enfin la suivre.
“C’est pas le genre.” achève-t-il en emboîtant le pas, étonné de constater qu’elle n’ait rien de plus à dire sur Logan. Définitivement détachée de ce qui peut se dire sur la famille Rivers et l’ennemi public numéro un, monstre proclamé, dangereux psychopathe et ancien directeur de Poudlard. Il y a là quelque chose d’étrangement rafraîchissant. Une habitude qu’il n’a pas. Pour elle, son cousin n’est qu’un cousin. Ce mot de six lettres ne contient aucune menace, aucun sous-texte. Il devient une histoire d’affiliation. Un procédé étrange tant le mot est devenu aux yeux d’Alec bien trop chargé.

‘’ Mademoiselle ? Madame Harding, c’est ma grand-mère - Moira -’’ Sans doute comme semble l’être cette femme, la fameuse Moïra. Du peu qu’il en a vu, la tension était visible et la vieille n’a pas manqué de gagner dans son esprit une place dans la case des personnes exécrables sans qui le monde se porterait mieux ; malgré tout, il se demande qui elle est pour la jeune femme. Elle qui masque tant derrière ses soudains airs de gamine surexcitée. Comme quoi il n’est pas seul, porté par le shoot de sérotonine, à mieux respirer dans cet asile miteux.

Un pouce passé entre les tissus de sa poche, Alec s’engage à sa suite dans les couloirs sombres des sous sols. Les néons décrochés sont pour beaucoup brisés et certains pendouillent lamentablement à leurs câbles. Un tag accroche son regard, preuve que quelques moldus se sont aventurés dans le coin. Mais aux canettes vides et à la bombe de peinture abandonnée sur place, Alec devine qu’ils n’y ont pas fait long feu.
Seule sa baguette lui offre la luminosité nécessaire pour percevoir les lieux. Glauque au possible, mais aux côtés de la jeune femme, cette ambiance lui plaît. Une étrangeté qu’il ne s’explique pas et qui n’est pas pour le rassurer concernant son propre état mental, mais soit.

‘’ Le bureau de mon père, un asile désaffecté... Tu dois avouer que c’est beaucoup plus amusant que le canapé crade d’un dortoir étudiant ‘’

Un rire léger  passe ses lèvres mais se stoppe pourtant dans un froncement brefs de sourcils lorsqu’il la voit tiquer, de biais. Son visage tourné de trois quart s’est crispé un instant, il le jurerai. Pourquoi ?
Quelques pas dans la poussière et ils atteignent la porte indiquée sur la carte. ‘’ Et non, pas aussi souvent que j'le voudrais ‘’ Nouveau souffle amusé de sa part, bientôt changé en rire franc lorsqu’elle retourne sur lui un regard malicieux et lui sort ‘’ Faut croire que tu as une mauvaise influence sur moi ‘’   souligné d’un clin d’œil joueur.
“A vot’ service !” Fait-il sans cesser le rire léger qui se maintient dans sa gorge un instant.
Que ce soit vrai ou non ne lui importe pas vraiment à l’instant. Elle n’a jamais été avec lui une jeune fille fragile en manque de repères et incapable de s’écarter des règles. Il en connaît le vampire, la femme joueuse, la mutique et l’emportée ; bien moins les autres. Ses failles et ses faiblesses, Alec les devine pourtant, sans chercher à les souligner à outrance. Qu’elle peine à se sortir du carcan familial, il l’entend. C’est une marotte dans le milieu. Mais il ne l’a jamais perçue ainsi. Peut être ne l’aurait-il pas abordée, si ça avait été le cas.

Ainsi elle passe le battant et pénètre dans le bureau comme on ferait une descente de flic.
‘’ Département de contrôle ‘’ C’est un sourire moqueur qu’Alec lui porte lorsqu’elle se retourne avec une moue sur les lèvres.
“Tu tiens un truc hein. ‘Va juste falloir pousser les potards côté autorité et violence sous-jacente et donner le nom complet du département et on est pas mal…” Souligne-t-il dans un rire léger en entrant dans la pièce. “… quoi que j’en sais rien en fait, j’ai jamais fait d’intervention. Ceci est une escroquerie caractérisée… ” Un sourire sarcastique sur les lèvres, il découvre un bureau comme bien d’autre, bien plus encombré et sale que ses prédécesseurs. Au mur, des plannings, placards et photographiques comiques se confrontent à des posters de films et de groupe de musique donnant un aspect hétéroclite étonnant. Cartons entassés, boite à outils, agenda abandonné, papeterie au sol.
En attrapant l’agenda, Alec ignore le rongeur qui, délogé, sort de la pièce en se tapant le meilleur sprint de sa vie. Tout en feuilletant le petit bouquin, il repère un boîtier de ferraille qui semble tout autant attirer l’attention de la vampire qui s’y dirige déjà. “Question con du jour : maintenant qu’on parle de flics : ça risque pas de les rameuter si tu remets la lumière ?” ‘Pas certain qu’ils aient le droit. “En soit c’est pas un problème, ‘mais je veux savoir si on risque de croiser le canon d’un Glock en cours de route quoi..”
Est-ce que les flics moldus portent toujours des Glocks ? Ou est-ce une histoire de culture télévisuelle ? Grande question à laquelle il ne saurait répondre, sans doute est-ce là une absurdité.

“C’était si mauvais que ça le canapé crade d’un dortoir étudiant ? J’y ai des bons souvenirs moi..” Un léger sourire en coin, le regard qui va avec.

La conversation se prolonge, les pages se tournent sur l’agenda et soudainement, Alec bloque sur un nom qui lui semble familier.
Et l’instant plus tard, c’est l’enfer qui s’abat sur eux.
Lorsque Hailey réenclenche le disjoncteur, les plombs sautent et dans l’éclair qui traverse la pièce, il semble au Rivers que les noms sur les pages piquetées se chargent de rouge. Puis viennent les craquements. Les raclements sur la pierre. Les souffles douloureux qui soulèvent la poussière. De longs doigts squelettiques s’appuient sur le battant de la porte et l’ombre de silhouettes malingres se dessine au sol.
Gueules ouvertes, mouvements désarticulés, angles anormaux de membres faméliques : des inféris se jettent sur eux.

A peine le temps d’attraper sa baguette pour trancher, brûler, conjurer les corps ensorcelés que le chaos de leur nombre s’abat.

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Alec Kaleb Rivers
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Ven 22 Déc 2023 - 18:31


 22 Janvier 2017


Logan. Rien qu’un petit bout de pain jeté à ses pieds qui ne la mènerait sûrement nulle part. La petite blonde ne pouvait pas consciemment faire un lien entre le démon de la ruelle et le tueur de dragon qui avait infiltré le manoir Harding. Même si la différence physique n’avait pas été aussi drastique, aucune chance qu’elle associe ce dégénéré avec son bellâtre. Plutôt étrange, puisque même dans sa propre famille elle avait des relations qu’on aurait jamais cru lui attribuer. Des tantes fortes et fières, des grands-pères doux et bienveillants. Tant de choses qui existait dans un monde si éloigné et qui coulait pourtant à travers ses veines.

Après sa claque au cul, le temps se suspend et la petite vampire relève les yeux pour dévisager le jeune homme, nerveuse d’attendre une réaction qui vint enfin, accompagner d’un souffle amusé. Étrange, qu’il était si doué pour la serrer contre lui et réchauffer son corps du sien, mais qu’une fois rhabiller ses gestes affectifs semblait le secouer. L’homme aux dix jupons était-il aussi blasé qu’elle lorsqu’il s’agissait d’une relation dite; Normal. Peut-être était-elle trop engager, trop à l’aise dans cette chose sans nom qu’ils surfaient tous les deux.
C'est pas le genre.

‘’ Sorcier ‘’ Marmonna-t-elle en hochant rapidement la tête, comme pour signaler que l’évidence venait tout juste de la frapper. Il n’y avait pas beaucoup de sang-pure comme elle qui avait été élever exclusivement à-la-moldus. Elle ne savait toujours pas pourquoi, bien qu’elle eût des doutes, c’était là la seule raison pour laquelle elle farfouillait les bureaux lugubres de cet endroit macabre.

Alors pourquoi se sentait-elle presque libérer dans cet endroit ou elle venait déterrer son passé? Que la poussière ne la dérangeait plus, qu’il soit sur ses vêtements ou dans son environnement. Peut-être parce qu’elle ne réalisait pas vraiment à quel point le couloir était sombre, qu’elle n’envisageait pas la monstruosité de ce qu’elle était venu chercher.

Elle ne puis résister à l’envie de se la jouer ‘’Un flic à Miami’’ quand elle passa la porte du bureau, espérant effrayer toutes créatures se trouvant dans la pièce qui n’étaient pas en bon accord avec le ministère. Il y avait quand même le risque que cette connerie provoque le même effet que sur la fête de lycée ou elle était aller et qu’un chaos indescriptible allait suivre, heureusement la pièce sembla déserte lorsqu’elle poussa la porte pour y entrer. Elle prit les critiques de son compagnon avec entrain même si elle ne comptait pas reproduire la cascade de sitôt.

Ceci est une escroquerie caractérisée… ” Comment pouvait-on être aussi canon en prononçant des mots aussi anodins? Elle lui rendit simplement son sourire avant de se détourner vers l’extrémité de la pièce pour éviter de perdre encore son regard à travers les vallées de son corps.

L’endroit semblait également assez banal en son genre, ressemblant à tous les autres qu’elle avaient vue, excepter la poussière et le verre d’un cadre brisé. Après des semaines à étudier le sujet, la vampire n’avait aucune envie de se glisser contre un bureau pour parcourir des documents. Elle avait envie de vivre l’expérience, de poser des actions plutôt qu’entretenir des idées. Le brun évoqua un bon point sur la lumière, mais pour ce qu’elle avait compris, l’endroit pouvait être réduit à cendre avant que quiconque ne s’en soucis. Pourquoi les alentours n’avaient jamais été urbanisé ? Pourquoi à des kilomètres à la ronde n’avait-il toujours aucune âme qui vive excepter la faune du marécage qui entourait la bâtisse ? Son père était très riche, puissant dans certaines sphères, mais tout ça dépassait de loin ses moyens.

‘’ Je doute que les moldus ce souci encore de cet endroit. Déjà à l’époque, la ville a été accusée d’avoir retardé l'arriver des secours. Pas que ça beaucoup dérangés, tout le monde s’entends pour dire qu’il y aurait mieux valu qu’on laisse brûler... Personne n'aime avoir des fous dans sa cour arrière '’ Depuis la construction cet endroit avait été vue comme quelque chose de négatif. Sans compter tous les commerces qui avait dû endurer les sorties de groupes de ceux qu’on considérait comme non-dangereux.

Elle continua lentement d’explorer la pièce, essuyant la poussière d’un cadre posé sur une étagère qui dépictait une famille qui semblait heureuse devant un foyer de bois. Typique photo de Noel, une tradition qu’on n’entretenait pas chez elle... Sûrement parce que ça aurait signifié voir son père durant le congé férié.

C’était si mauvais que ça le canapé crade d’un dortoir étudiant ? J’y ai des bons souvenirs moi..” Au même moment, elle aperçut une plaque métallique familière apposer contre l’un des murs, s’approchant lacement en se demandant ce qu’elle pouvait bien répondre. Si mauvais que ça ? Oui, il avait été mauvais, un amant exécrable, mais ce n’est pas ce qui la dérangeait vraiment. Une mauvaise baise n’était pas la fin du monde, sauf peut-être quand c’est la première fois.

‘’ Pour ma part, disons simplement que si c’était à refaire, je ne succomberais pas à la pression sociale ‘’ Accrocher à son trésor, Hailey préférait promener les yeux et les mains contre le métal froid de la petite porte plutôt que sur Alec. Avait-elle honte ? Évidemment. Avait-elle des regrets ? De nombreux... Elle arrivait pourtant à en parler comme on parle de toute chose, déposant son sac à dos au sol avant d’ouvrir le panneau pour examiner l’interrupteur. ‘’ La virginité, c'est pas très populaire à l’Université ‘’ Moyen parfait de détourner la conversation après un aveu embarrassant. Elle posa la main sur la poignée, virant la tête vers Alec avant de souffler.

‘’ Que la lumière soit ‘’ Un feu d’artifice, voilà la meilleure comparaison qu’Hailey pouvait faire. L’électricité qui émana du disjoncteur lui explosa au visage, propulsant sa main vers l’arrière tandis que la décharge lui traversait le corps. Pendant un instant, elle eut l’impression que son cœur avait battu, simple tressaut de l’attaque qu’elle venait de subir. Elle eut à peine le temps de se pencher pour se protéger que la lumière s’éteignit. Elle se releva lentement, posant un regard confus sur Alec qui tenait un cahier entre ses mains.

‘’ Oops ‘’ Souffla-t-elle avec une certaine nervosité, finissant tout de même en souriant, consciente que si elle avait toujours été en vie ça l’aurait probablement tuer. ‘’ Ça règle la question ‘’ Et si c’était Alec qui avait allumé le sapin? Pas le temps de s’indigner, son ouïe se mit à fourmilier tandis que des entités approchaient soudainement vers eux. Impossible, elle aurait entendu quelqu’un venir, alors qu’un groupe lui rampe sous le nez était impossible.

‘’ Alec? ‘’ Marmonna-t-elle, le regard figé vers la porte entrouverte qui bloquait la menace de sa vue. Aucun sang, aucune chaire, ce n’était pas humain, elle en était convaincu. Un autre spectre ? Une goule ? Non, elle pouvait les entendre ramper contre la pierre du plancher. Un regard rapide vers son sac, pas le temps, une main squelettique s’attaquait déjà à la porte.

‘’ Alec! ‘’ Cette fois, elle s’était écriée à la vue de la gueule pendue de la créature qui s’exposait en ouvrant la porte. Elle en avait vue dans les livres, mais se trouver en face de la chose était différent. Il amenait avec lui une odeur de pourriture et la désarticulation de ses membres était désagréable à assumer. Une réaction intelligente aurait été de foncer vers son sac pour en extirper sa baguette magique, mais souvent, les émotions prennent le dessus sur les méninges, et plutôt que s’élancer vers son arme, chargeant vers son compagnon sans une seconde pensée.

En un éclair, elle se retrouva tout près du jeune homme, posant ses mains contre le rebord du bureau avant de le pousser de toutes ses forces vers la porte qui se referma sur la créature qui poussa un cri strident qui lui perça les oreilles. Ce n’était pas suffisant pour les arrêter, c’était à peine utile pour les retarder, la porte rouvrit et les monstres déferlèrent dans la pièce. Le corps de la jeune femme se crispa brutalement et ses épaules tombèrent en position défensive, elle ne puis retenir un rugissement agressif envers les adversaires qu’elle dévisageait de son regard sanglant.

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