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Mar 13 Juin 2023 - 21:40
Vendredi 22 Décembre 2016






Chemin de Traverse








À la veille des congés hivernaux du Ministère, l’ambiance pouvait paraître festive et bonne enfant, aussi bien dans les rues environnantes que dans les locaux souterrains de la plus grande institution magique de Grande-Bretagne. Mais au département de la justice, c’était loin d’être le cas, en particulier dans le bureau de l’adjointe au Ministre, que les autres bureaux pouvaient presque entendre pester de loin. La tension et la colère installées dans la jolie tête brune d’Ana étaient palpables, elle qui avait du mal à se contenir quand les événements tournaient mal et qu’elle n’avait aucun contrôle dessus. Une fois encore, Oliveira testait les limites d’être enfermée dans un bureau, c’était dans ce genre de situation que ne plus être sur le terrain, lui manquait. Elle était persuadée qu’elle serait parvenue à régler cette déconvenue si elle avait été présente. Mais ce n’était pas le cas, la situation dégénérait, d’après les différents rapports de la brigade sur place, sur le Chemin de Traverse. Le sang chaud brésilien n’avait fait qu’un tour dans ses veines lorsqu’elle avait appris ce qu’il s’y passait, plus tôt dans la matinée.

Les ardents pseudo-défenseurs des opprimés avaient encore frappé, avec leur bien-pensance ridicule, une manifestation anti-Gouvernement sorcier avait éclaté. Ils n’étaient qu’une poignée au début, le Ministre avait demandé l’intervention de la brigade de police, pour tenter tout d’abord d’apaiser les tensions à l’amiable, mais c’était sans connaître les limites de ces extrémistes protecteurs des lycanthropes ou peu importait ce qu’ils étaient. La diplomatie de la police magique n’avait pas eu l’effet attendu, évidemment. Ana, si elle avait été Ministre de la justice n’aurait même pas essayé et aurait utilisé la manière forte directement. Mais elle ne l’était pas, et devait subir les ordres parfois absurdes des forces au-dessus d’elle. Et maintenant que la situation était hors de contrôle, et que la manifestation prenait de l’ampleur, on lui demandait à présent d’intervenir plus fermement.
La brésilienne avait en premier lieu attendu la description du déroulé des événements, avant d’envoyer des employés en plus sur place, mais l’un d’entre eux s’était détaché pour revenir au Ministère faire part à la sous-directrice de ses observations…Mais il se prit les remontrances de cette dernière en colère.

« Vous n’êtes qu’une bande d’incapables ! Ces réfractaires auraient dû être neutralisés depuis longtemps ! Vous croyez que j’ai que ça à faire, nettoyer derrière vous ? Vous êtes tous des misérables incompétents ! »

Emportée par la colère, Ana frappait de ses petits poings sur la table, l’employé était mis dans le même sac que tous les autres, alors qu’il n’était que messager. Un nouveau probablement, ou un inconscient qui voulut tenter de la ramener à la raison.

« Mais nous faisons du mieux que nous pouvons, Madame…Pour tenter d’apaiser la foule, et que personne ne soit blessé… »

La brésilienne ricana nerveusement. Que personne ne soit blessé ? Mais d’où sortait-il, celui-là ? Elle en avait suffisamment entendu. Elle soupira, se leva de son fauteuil et attrapa sa baguette. Ces manifestants à deux mornilles allaient goûter à sa plume d’oiseau-tonnerre, cela allait vite les calmer.

« Vous avez surtout peur de vous casser un ongle avant vos précieuses fêtes de Noël…Très bien, j’irai les arrêter moi-même. »

Dans la précipitation, Ana n’avait pas pris le temps de changer sa tenue, et était partie rapidement après avoir magiquement verrouillé son bureau à l’aide d’un sortilège informulé, laissant planté là l’autre inutile qui ne voulait pas risquer d’être blessé. Vraiment, une absurdité de plus entendue au sein de ce département, dont la gestion serait bien plus stricte si elle s’en chargeait elle-même. Tandis que Rivers, lui, serait probablement d’accord avec la manière douce et diplomate qu’avait tenté la brigade de police jusqu’à maintenant. Une stratégie plausible qui aurait pu fonctionner, mais ces affaires de lycanthropes prenaient une ampleur bien trop importante pour que la situation soit maîtrisée par de simples pourparlers.
Rivers père ne serait sans doute pas enchanté de l’initiative qu’avait pris la brésilienne au sang chaud de se rendre directement sur place, mais sur le coup elle n’y avait pas réfléchi. Elle avait suffisamment perdu en crédibilité lorsque Wilson lui avait échappée, aujourd’hui elle allait à la rencontre de ce misérable peuple d’exaltés de créatures noctambules en colère.

L’ambiance était électrique sur le Chemin de Traverse, lorsqu’Ana arriva sur les lieux, des sortilèges de désarmement côté brigade fusaient de part en part, tandis que les autres ripostaient, à l’aide de toutes sortes d’objets non identifiés et de sort inaudibles tant ils étaient mélangés, le tout dans un brouhaha assourdissant qui perturbait lourdement les passants et les commerçants de la rue. Finalement, il était peut-être un peu présomptueux de la part de l’adjointe au Ministre de la justice de penser qu’elle pouvait régler cette affaire seule, du moins non sans mal et sans qu’il y ait pire que des blessés, carrément des morts.
Légèrement à l’écart de l’escarmouche, une présence qu’elle n’attendait pas ici la fit tiquer, elle se tourna vers le jeune homme qu’elle avait récemment croisé chez les Supérieurs, et lui lança, sèchement :

« Qu’est-ce que vous faites là, vous ? Dégagez d’ici ! »

Théodore Blagden n’avait pas sa place, c’était certain. Il n’avait pas l’étoffe pour travailler pour le département de la justice, à moins d’être du côté des manifestants anti-gouvernement, et il n’y avait pas intérêt à ce que ce soit le cas. Ana voulut l’attraper pour le pousser, mais soudainement elle se stoppa net dans son élan. Un liquide chaud et couleur rouge sang à l’odeur nauséabonde, coulait à présent sur les cheveux, le visage et les vêtements de la brune, elle avait partout sur elle de cette chose non identifiée.

« Mais qu’est-ce que… »

Elle tourna légèrement la tête, une partie du tumulte de la foule avait porté son attention sur elle, sûrement une poignée qui l’avait reconnue et voulait s’en prendre à elle, à commencer par lui avoir jeté ce liquide répugnant en pleine face. Ce n’était plus seulement de la colère qu’elle ressentait à cet instant, mais une folie ravageuse qui s’emparait d’elle, suite à cette outrageante humiliation publique. Au point qu’Oliveira n’entendait qu’à peine les cris et insultes lancées par les manifestants à son égard.

« Je vais… »

Les massacrer, c’était une évidence…






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Ana S. Oliveira
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Ana S. Oliveira
Lun 19 Juin 2023 - 19:12
Une journée de boulot plutôt conventionnelle venait de se terminer à sa plus grande joie. Tant mieux, il commençait sérieusement à fatiguer et il espérait pouvoir rentrer sans trop d’encombres chez lui. Il avait vu à travers les vitres un groupe de sorciers qui montraient leur mécontentement… et comme bien souvent les choses allaient ou avaient dégénéré, il n’avait pas trop suivi le stade auquel c’était actuellement. Il soupira doucement, mais quelque part, il pouvait comprendre que certaines mesures gouvernementales (si c’était ça dont il était question), ne plaisait pas et que les bons citoyens avaient envie de montrer qu’ils n’étaient pas d’accord. Après tout, c’était un droit, et encore, ils n’étaient pas en France où, il paraissait les manifestations étaient presque un sport national avec des milliers de personnes dans la rue… Non, ici on parlait d’un petit groupe de personnes qui voulait juste se faire entendre – du moins à ses yeux. Rien de bien important, surtout que ce n’était pas la première fois que ça arrivait ces derniers temps. Enfilant son manteau et son écharpe, il vérifia que sa baguette se trouvait toujours à portée de mains avant de mettre le nez dehors – sait-on jamais ce qui pouvait arriver--.

Curieux, il s’était arrêté pour observer la scène entre les policiers du Ministères et les « manifestants » si on pouvait appeler ça comme ça. Visiblement, les hommes ne voulaient pas blesser les contestataires – sûrement histoire de ne pas en avoir plus sur le dos- si bien que la situation s’éternisait, du moins, elle ne semblait pas bien avoir avancé depuis un moment. S’il s’était écouté, il se serait assis devant la devanture du magasin pour écouter ce que les gens pouvaient dire, on en apprenait toujours sur certains avis plus ou moins tranchés, mais ça ferait certainement trop et trop louche, alors il n’allait pas pouvoir trop s’éterniser. Theodore allait commencer à bouger quand une silhouette connue apparu dans son champ de vision et il s’arrêta net. Qu’est-ce qu’elle faisait la Oliveira ici exactement ? Une chose était certaine … il n’aimerait pas être à la place des manifestants et certainement encore moins sous les ordres de cette harpie. Leur dernière conversation s’était peut-être bien passée, il n’en restait pas moins qu’elle tenait quand même une sacrée réputation et pas forcément toujours des plus positives. Intéressant, donc. cette apparition presque inopinée. Et il avait envie de voir comment est-ce qu’elle allait prendre les choses en mains.

Alors, dans toute ce tumulte, quelle était la probabilité qu’elle le voit, le reconnaisse et l’apostrophe ? Quasi aucune et pourtant, elle avait réussi cet exploit… Il grimaça un peu, se sentant comme un petit merdeux qu’il était, mais surtout assez malchanceux. En même temps, le karma n’était pas son plus son meilleur ami. « J’viens juste de sortir du travail M’dame.» se permit-il de répondre poliment comme si elle avait vraiment besoin d’une justification. Partir, c’est ce qu’il devrait faire, pour bien obéir sagement aux ordres. Il n’était pas quelqu’un de rebelle pourtant… mais il n’avait pas bougé ou très peu. Il s’était contenté d’esquisser quelques pas comme s’il allait partir mais avait bien vite remis toute son attention sur la scène… Or la femme s’était avancée vers lui, ce qui lui dit fit froncer les sourcils et l’instant d’après elle s’était retrouvé aspergée sans qu’il ne comprenne comment – le pourquoi restait quand même assez clair- d’une substance rougeâtre qui puait un peu la mort. Elle en dégoulinait jusqu’à la pointe de ses cheveux, par miracle, lui avait été à peine éclaboussé  -pour ne pas dire qu’il n’avait pas été touché, joli tir !-. Il se mordilla un peu la lèvre, plus par surprise que par ce qu’il avait envie de rire… même si quelque part il y avait là-dedans quelque chose d’assez jouissif, il faut bien l’avouer. Non, il était surpris et craignait les conséquences, c’était à croire que la personne qui avait lancé ce machin… ne savait pas à qui elle s’adressait – ce qui était probablement le cas- et à quel point est-ce qu’elle pouvait être… violente, virulente, excessive et beaucoup d’autres mots pouvaient lui traverser l’esprit. Beaucoup, et peu – pour ne pas dire exceptionnels-, étaient dans le domaine du positif.

Il avait vu sa façon de se tenir changer à la femme, son regard qui n’annonçait rien de bon. Cette rage dévastatrice il la connaissait et il savait qu’il valait mieux se planquer. Tous aux abris. « Je vais… » Les massacrer, les tuer, les dépecer, les torturer ? Aucune de ces solutions n’étaient la bonne et … cela ne le regardait pas. Il savait qu’il aurait dû fuir, loin. Très loin pour ne pas être mêlé à tout cela et pourtant il s’interposa. « … les écouter, leurs revendications, c’est probablement une très bonne idée.» Peut-être qu’au final c’était lui qui allait se faire massacrer. Mais si les deux parties étaient sous tensions ça allait vraiment finir par dégénérer totalement et ça ne pourrait que porter du tort aux Supérieurs, et quelque part à Ana aussi. Il n’était pas sûr de pouvoir se faire apprécier par la femme, mais il pouvait toujours essayer, c’était certainement une occasion unique. « … mais avant… si vous voulez dans la boutique où je travaille il y a de quoi se débarbouiller, Madame.» est-ce que les quelques contestataires l’insultaient lui aussi ? Il n’en savait trop rien. Trop concentré sur Ana, sur ce qu’elle pouvait faire. La tension lui donnait l’impression que son cerveau était en train de bouillir et il pouvait presque ressentir la pression de chacun des battements de son cœur dans ses tempes.

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Theodore Blagden
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Theodore Blagden
Lun 3 Juil 2023 - 2:36
Vendredi 22 Décembre 2016






Chemin de Traverse








Aveuglée par le liquide chaud non identifié qui lui coulait sur le visage, Ana se faisait violence pour ne pas hurler de rage, sortir sa baguette et punir aussi violemment qu’elle le pouvait, ces malfrats délinquants qui lui avaient jeté cette saloperie malodorante à la figure. Figée sur place, les lèvres crispées, elle passa lentement ses mains sur ses paupières, pour y enlever ce qui s’apparentait à du sang de bête. Enfin, la sous-directrice pût ouvrir les yeux complet, les pupilles brûlant de colère à l’égard de ces imbéciles suicidaires. Certains employés de la brigade, étaient en quelque sorte venus à la rescousse de leur supérieure en empêchant les assaillants d’approcher d’avantage, sans doute dans le but d’empêcher Ana de leur faire du mal, et non l’inverse. Il était évident qu’ils avaient signé leur arrêt de mort, et que la brune ne se serait guère privée pour écourter leurs misérables vies. Mais elle savait qu’elle ne pouvait pas non plus exécuter qui que ce soit en pleine rue, même si l’idée lui avait aussitôt effleurée l’esprit. À cet instant, la brésilienne n’avait pas les idées claires et ne devait pas se laisser submerger par ses émotions. Les tensions étaient telles en ce moment, que cela devenait de plus en plus difficile.

Finalement, l’intervention inattendue de Théodore Blagden avait été salutaire pour les manifestants, Ana lui avait demandé ce qu’il faisait là sans réellement écouter sa réponse, comme n’importe quel jeune sorcier qu’il n’était pas rare de croiser sur le Chemin de Traverse, alors elle s’en fichait un peu. Théodore tenta de calmer le jeu, mais encore une fois la brune haineuse ne prenait pas la peine de l’écouter, aveuglée par la haine, tout comme elle n’écoutait pas les revendications des manifestants, lâchées de manière incompréhensible dans un brouhaha insupportable. Dans tout ça, Ana avait décelé quelques mots venant du jeune homme, il semblait lui proposer de venir dans la boutique où il travaillait pour nettoyer tout ce sang d’animal répugnant qui perlait le long de ses joues et parcourait ses mèches brunes, y laissant une odeur nauséabonde qu’elle aurait sûrement du mal à faire disparaître rapidement.

Mais avant que la sous-directrice n’eut le temps de répondre quoique ce soit, elle se sentît partir en arrière, on lui avait agrippée le bras. Impossible de reconnaître le moindre trait de visage de la personne qui l’avait attrapée, mis à part qu’il devait s’agir d’un homme étant donné la force de poigne et le son de sa voix.

« Ne restez pas là, il nous faut d’abord calmer la foule ! »

C’était pourtant pour cette raison qu’Ana était venue, parce que les brigades n’arrivaient pas à maîtriser cette poignée d’opposants au gouvernement, qui au final étaient bien plus nombreux que ce qu’elle pensait. La brésilienne râlait de colère de se faire ainsi évincer, mais elle finit par entendre raison. Elle se tourna alors vers Théodore, le regard dur et glaçant, et lui lança avec autorité :

« Vous là, rendez-vous utile puisque vous êtes là. »

Déjà fait à vrai dire, puisque le jeune homme avait précédemment proposé ses services à la brésilienne. Il n’avait pas peur de prendre parti publiquement, c’était un bon point pour lui. Elle accepta de le suivre jusque dans la boutique où il travaillait, même si elle ignorait tout de lui, mis à part qu’il était informateur pour la Cause et pas doué du tout en combat, et elle avait l’impression d’avoir un certain contrôle sur lui du fait de sa prestance et de sa réputation chez les Supérieurs et au département de la justice.

« Ah, oui…La boutique. »

Ana prit une grande inspiration et recula de quelques pas, elle jeta un regard mauvais aux inconscients qu’elle entendait cracher leurs insultes, il fallait qu’elle s’éloigne maintenant, ou le Chemin de Traverse se changerait en bain de sang, ce qui ne serait vraiment pas une bonne chose pour la réputation de la sous-directrice et du Ministère, il ne fallait malheureusement pas que les choses tournent aussi mal. Alors, elle s’adressa de nouveau à Blagden.

« Je vous suis, dépêchons-nous. »

Oui, avant qu’elle ne sorte de ses gonds.
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Ana S. Oliveira
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Ana S. Oliveira
Jeu 6 Juil 2023 - 18:06
Visiblement tout le monde ne tenait pas à sa vie. Qui, sain d’esprit, même en colère aurait eu envie de mettre en colère quelqu’un comme elle ? De se la mettre à dos. Il est vrai que les gens qui ne fréquentaient pas leur milieu ne devait pas non plus savoir qui elle était, ce qu’elle représentait et le danger de la mettre dans cet état. S’il ne voulait pas assister à un ou des meurtres et à la situation qui s’envenimer rapidement, il devait intervenir pour la calmer d’une quelconque façon. Il ne savait pas trop comment faire, alors il tenta le tout pour le tout : lui faire comprendre que ce n’était pas la solution et que ça ne ferait qu’empirer la situation, qu’écouter des revendications était certainement une bien meilleure chose. Elle ne le ferait pas, il ne croyait pas du tout en cela mais au moins c’était dit… et pour l’éloigner un maximum des perturbateurs, et aussi pour bien se faire voir, il lui avait proposé d’aller dans la boutique pour qu’elle se nettoie un peu. Simple et efficace, dans la théorie du moins.

Un des types qui devait être des sous-fifres l’attrapa pour la tirer un peu en arrière et il lui conseilla de partir. Parfait, qu’il se disait le Theo, comme ça elle allait pouvoir le suivre peut-être en râlant un peu moins, avec un peu de chance elle verrait que c’était vraiment la meilleure solution pour l’instant. Du moins, la meilleure solution que quelqu’un comme lui pouvait lui apporter... elle serait assez proche pour vérifier comment ses collègues se débrouillaient. Une chose qu’elle adorerait sûrement, les observer, pouvoir ensuite les humilier en leur montrant leurs erreurs… Et par Merlin, qu’est-ce qu’il n’aimerait pas être à leur place ! Un peu plongé dans ses pensées, il ne s’était pas vraiment attendu à ce qu’elle se tourne soudain vers lui avec ce regard si froid.

« Vous là, rendez-vous utile puisque vous êtes là. »

Quel délice est-ce que c’était de bosser pour une nana aussi acariâtre. Vraiment, il ne pouvait que plaindre ses collaborateurs, même si en réalité, il ne le prenait pas trop pour lui. Après tout, il n’était pas grand-chose par rapport à elle, normal qu’elle le traite comme un chien – ou quelque chose d’approximatif-. Ce n’était pas vraiment choquant. Il avait certainement un peu trop l’habitude pour cela. Elle sembla se rappeler de la boutique où il voulait l’emmener et, à la grande surpris de Théo, ne sembla pas trop contester comme si elle avait compris que c’était vraiment la chose à faire. Est-ce qu’elle craignait de se mettre dans la merde ? Sûrement que oui, il ne voyait pas pourquoi elle n’aurait pas fait un bain de sang dans le cas contraire. Elle devait rendre des comptes à quelqu’un, sauver les apparences et tout le tralala. Intéressant, quelque part. Blagden resta néanmoins avec le visage le plus neutre possible, elle avait même repris la parole le pressant à présent. Il opina un peu et la devança, prenant bien soin de lui tenir la porte de la boutique, ce n’était pas forcément le choix le plus judicieux qu’il avait fait, mais n'importe qui… qui pensait le connaître se doutait qu’il aurait agi de la sorte avec n’importe qui, même avec un né-moldu. D’un coup de baguette, il fit arriver jusqu’à elle du papier pour commencer à s’essuyer.

« Je veux vous conduire aux vestiaires si vous le souhaitez.. on a des tenues de rechange notamment…Bon, elles seront moins… disons sophistiquées que vos habits actuels, mais ça ne sera pas taché.»

Sinon elle pouvait aussi jeter un sort à sa tenue, mais ça serait à elle de voir ce qu’elle souhaitait. A vrai dire, vu comme ça empestait et cette couleur rouge tenace, de son point de vue il valait mieux bien tout désinfecter de fond en comble !

« Vous voulez un bonbon ?»

Qué ??????? Qu’est-ce qu’il venait de lui proposer ? Les habitudes étaient tenaces, mais là, il regrettait un peu ses paroles. Il grimaça d’ailleurs un peu mais préféra ne rien rajouter. A vrai dire, ça serait comique qu’elle tombe sur un des goûts dégueulasses qu’ils prenaient soin à concocter. Les berties crochues étaient indémodables.
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Jeu 20 Juil 2023 - 17:46
Vendredi 22 Décembre 2016






Chemin de Traverse








Étrange comportement que celui de Théodore Blagden envers elle, en général les plus jeunes fuyaient la directrice adjointe de la justice comme la peste et n’osaient pas lui adresser la parole ni même l’approcher, ou bien ils se contentaient d’adopter un comportement cordial sans trop se mouiller. Rares étaient ceux qui l’idolâtraient, et le jeune homme ne remplissait aucune de ces cases. Il voulait simplement aider Ana à se tirer de cette affaire inattendue, qu’elle pensait vite régler, mais sans savoir à l’avance qu’il ne s’agissait pas seulement de quelques manifestants, mais bien un tas de furies bien décidées à en découdre avec les forces de l’ordre du Ministère. Pourquoi s’était-elle déplacée finalement ? Pour aider la brigade à contenir la foule, tenter d’apaiser les tensions, procéder à des arrestations en série pour l’exemple. Mais rien de tout ça n’avait fonctionné, prise de court par cet abject lancé de sang nauséabond d’animal puant. Maintenant la priorité était de nettoyer ça si elle voulait avoir l’air un minimum crédible, et surtout passer inaperçue le temps d’enlever cette saleté de ses vêtements.
La boutique de Théodore Blagden se révélait être une option saugrenue, et de toute façon, la brune énervée par la situation n’en avait pas d’autres. Elle n’avait même aucune idée du genre de boutique que cela serait, elle se contenta de suivre le jeune homme en maugréant. Non pas par sa faute, mais à cause de la situation. Se voir recouverte de sang moisi, qui n’était pas celui d’un ennemi qu’elle avait achevé elle-même, n’avoir rien pu faire entre autre, constater que certaines personnes défendaient toujours la cause des Lycanthropes alors qu’ils étaient inutiles à la société, et extrêmement dangereux. Des nuisibles dont il fallait se débarrasser au plus vite. Mais non, ces exaltés à la bien-pensance exacerbée se mettaient encore et toujours en travers du Ministère.

Malgré ses cheveux et ses vêtements tachés de sang, Ana eut encore l’énergie ravageuse de hurler à l’égard de ses paires :

« Arrêtez-les et préparez-les à des interrogatoires musclés, que ces nuisibles subissent le même sort que ces bêtes immondes qu’ils défendent ! »

Puis, la sous-directrice du département de la justice disparût dans la boutique de Blagden après avoir laissé ses ordres à ses subordonnés.
Elle passa le pas de la porte sans vraiment prendre le temps de s’attarder sur les détails, à première vue il s’agissait simplement d’une boutique de friandises en tout genre, les odeurs sucrées et mielleuses qui se dégageaient des rayons étaient bien plus supportables et appétissantes que celle du sang séché que la brune portait toujours sur elle. Son attention se reporta enfin sur Théodore, du moins seulement lorsqu’il évoqua le fait d’avoir pour elle une tenue de rechange, s’excusant qu’elle ne soit pas aussi sophistiquée et classe de ce qu’elle portait habituellement dans le cadre du travail et lorsqu’elle sortait le soir. Aucun sourire ni approbation de la part d’Ana, elle planta son regard froid dans celui du jeune homme. Encore une fois, ce comportement lui était étonnant. Lécher les bottes de quelqu’un avait ses limites. La brunette ne comprenait pas pourquoi il était aussi bienveillant. Peut-être qu’on lui avait demandé de la surveiller, de récolter des informations sur elle. Elle s’occuperait de cela plus tard…
En attendant, Théodore poussa de nouveau les limites de la sympathie en lui proposant un bonbon. Ana fronça alors un peu d’avantage les sourcils, durcissant ainsi son regard.

« Vous croyez que j’ai que ça à faire, manger vos friandises ridicules et pleines de sucre ?! »

Et elle se remît à râler, à maugréer. Il y avait une bien autre urgence que manger des bonbons. De plus, elle n’en avait pas mangé depuis des lustres. Peut-être même, des années. Le jour où elle avait tiré un trait sur son enfance et qu’elle avait oublié qu’elle enfant innocente elle avait été. En fin de compte, Ana n’en avait probablement plus mangé depuis ce jour tragique à Rio de Janeiro, vingt-six ans plus tôt. Alors, ce n’était pas aujourd’hui qu’elle allait recommencer à se goinfrer de sucreries.
Enfin, elle soupira pour tenter de se calmer. Elle se fichait de la tenue proposée, qui serait toujours mieux que ce qu’elle portait, et qui finirait brûlé. Sophistiquée, bien sûr qu’elle l’était. Mais ce n’était qu’une apparence, un leurre. Derrière ses manœuvres pour se faire bien voir du monde sang-pur, la brésilienne était en réalité plus simple qu’elle n’en avait l’air.

« Je m’en fiche de la tenue, de toute façon je vais me débarrasser de celle-ci. » fît-elle en désignant ses vêtements. « Montrez-moi ces vestiaires. J’espère qu’il y a une cabine de douche, toilette ou lavabo, pour mes cheveux. »




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Mar 25 Juil 2023 - 18:18
Il ne devait pas oublier à qui il avait affaire et qu’il n’avait donc pas le droit à l’erreur, aller vers elle avait peut-être était une erreur monumentale ; Il est vrai que si elle ne l’avait pas remarqué, peut-être qu’il aurait filé en douce. Pas sûr. Il n’en savait rien, mais vu qu’il avait été dans sa ligne de mire, partir et fuir en la laissant clairement dans la merde n’aurait pas été selon lui une bonne chose. Pour X ou Y raison, elle aurait pu s’en rappeler et lui en vouloir même s’il n’y était pour rien. Il ne faisait pas confiance en la logique de la femme dans de telles circonstances, son égo était bien trop fort, bien trop heurté et il lui faudrait des noms, des victimes à emmerder. Peut-être se trompait-il, d’ailleurs, en pensant comme cela, mais la réputation de la femme ne venait pas non plus de nulle part.

Il l’avait donc emmenée à la boutique en espérant que cela ne gênerait personne, qu’elle ne lui foutrait pas une honte d’enfer et que son patron n’en ressortirait pas trop bougon. Heureusement que tous pensaient le connaître ici et qu’ils verraient juste comme une action gentille d’aider quelqu’un qui venait de vivre une humiliation. Ceux dehors, par contre, ils n’en savaient rien, mais il avait au moins évité qu’elle tue quelqu’un  ou du moins le massacre et ils avaient dû le remarqué qu’ils avaient franchi un pas de trop avec cette « couleur ».

« Arrêtez-les et préparez-les à des interrogatoires musclés, que ces nuisibles subissent le même sort que ces bêtes immondes qu’ils défendent ! »

Theo ouvrit la bouche, cette fois c’était lui qui était gêné. Il lança un regard désolé envers les manifestants, parler des Lycans ou même d’eux de cette manière ce n’était vraiment pas correct mais cela ne l’étonnait, elle n’était pas la première ni même la dernière à agir de la sorte. C’était quand même quelque chose qui avait tendance à lui hérissait le poil, par ce que ce genre de paroles en réalité pouvait aussi s’adresser à lui. Pas pour la même raison, mais il avait sa propre Malédiction. Il l’avait donc emmenée dans les vestiaires et essaya de prendre un peu les choses en mains, alors qu’il avait certainement plus envie de la laisser dehors à la merci des manifestants ne serait-ce que pour ses dernières paroles. Une phrase de trop et la voilà qui râlait, maugréait non sans l’avoir un peu houspillé un peu avant. Lui se contenta d’hausser un peu les épaules.

« Certaines personnes aiment se venger sur le sucre, Madame, d’où ma proposition. Et c’est un peu la spécialité de ce lieu d’en vendre.» préféra-t-il quand même expliquer tandis qu’elle reprenait bientôt la parole, il se retint tout juste d’hausser un sourcil surpris lorsqu’elle lui dit qu’elle se fichait de la tenue et qu’elle n’exigea même absolument une douche. Oui, c’était presque étrange par rapport à l’impression qu’elle donnait en temps habituels. Il était allé dans un coin, chercher la dite tenue pour lui tendre, elle était faite d’éléments amples, qui dans le monde Moldu se serait rapproché d’une tenue de sport – assez moche-. Il l’avait ensuite conduite au niveau des toilettes avec des lavabos comme elle le souhaitait. En même temps, elle croyait quoi ? Ils bossaient ici toute la journée, il fallait bien se laver les mains et aller aux toilettes à un moment de la journée. « Vous avez besoin d’autre chose ? » Avec un peu de chance, il pourrait bientôt partir, finir sa journée… même s’il se demanderait pendant un moment s’il avait bien agi ou pas. Est-ce qu’il devait en parler à ses parents – pour avoir leur avis-, mais il craignait de les agacer. Il verrait bien le moment propice, pour l’instant il devait simplement se concentrer sur cette femme.


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Theodore Blagden
Ven 4 Aoû 2023 - 3:52
Vendredi 22 Décembre 2016






Chemin de Traverse









Même si sur le terrain, Ana n’avait pas servi à grand chose mis à part se faire humilier à coup de giclées de sang, elle était quand même parvenue à donner ses directives avant d’être entraînée hors de la foule par Théodore. Elle avait ainsi appris qu’il travaillait dans une boutique de friandises, une information guère intéressante pour elle, car elle n’avait aucune envie de manger ces cochonneries pleines de sucre et mauvaises pour les dents, malgré la proposition du jeune homme. Il ne devait s’agir que d’une politesse, ou une diversion, tout comme la nouvelle tenue. La colère de la sous-directrice du département de la justice était si froide qu’elle ne pouvait penser à autre chose, malgré la tentative de Théodore. Néanmoins, elle accepta quand même la proposition et lui avait demandé de lui indiquer un endroit où se nettoyer et se changer. La tenue professionnelle d’Ana était fichue, elle craignait que même avec un bon sortilège de nettoyage, l’odeur ferreuse et âcre du sang d’animal reste imprégné dans ses vêtements, et elle ne pouvait décemment pas aller travailler ainsi.
Elle n’était pas non plus du genre à se venger sur le sucre, n’en déplaise au jeune homme, il avait cependant raison, certaines personnes en avaient besoin. Mais la brune n’avait jamais été de ce genre-là, alors elle se contenta d’esquisser une moue légère, puis attendit qu’il lui emmène la tenue de rechange et la conduise à la salle de bain. Un endroit simple, loin du marbre poli et de la pierre délicate qui ornait les murs des salles d’eau des hauts dirigeants du département de la justice dont Ana faisait partie. Mais elle n’était pas regardante sur ce genre de détail, la priorité était toute autre. Théodore lui demanda ensuite si elle avait besoin d’autre chose, elle lui aurait bien répondu qu’elle souhaitait attraper ces sales opposants et les torturer elle-même pour leur apprendre. Voilà le genre de pensées qui lui traversaient l’esprit, les sourcils froncés et la respiration lourde, la noirceur se lisant parfaitement sur son visage. Mais elle répondit simplement :

« Merci, Théodore. Ça ira. »

Puis, Ana s’enferma dans la pièce. Elle commença par observer plus en détails la tenue de rechange apportée par le garçon, tout était ample et d’un style plutôt sportif, très loin du genre de vêtements qu’elle avait l’habitude de porter, en tant que directrice adjointe, toujours élégante et provocante lorsqu’il le fallait. Ceci dit, l’espèce de jogging moche avait l’air étonnamment très confortable. La brésilienne s’empressa de retirer sa propre tenue, puis elle se nettoya longuement le visage et le haut du corps avec l’eau courante de l’un des lavabos. Puis, elle pencha la tête sous le jet d’eau et se frotta énergiquement les cheveux avec un peu de savon, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus aucune trace de sang sur ses mèches brunes.
Ana soupira et releva la tête. L’humidité avait redonné à sa longue chevelure, leur texture naturelle de femme du sud, toute bouclée. Encore une fois, son attention était ailleurs, toujours focalisée sur la manifestation illégale. Avec ou sans arrestations, tôt ou tard, elle devrait rendre des comptes à Leeroy Rivers sur cet événement, que la brigade n’avait pu contenir. Et cette pensée la rendait encore plus froide de colère.

Enfin, Ana enfila la tenue de rechange et même si elle était moche, elle la supportait plutôt pas mal. Ses autres vêtements tachés de sang avaient fini dans la poubelle de la salle d’eau. Elle sortit au bout d’une quinzaine de minutes et rejoignit Théodore dans l’arrière boutique. La sous-directrice était méconnaissable, entre la tenue sportive ample et la chevelure bouclée, loin de son allure habituelle. Un look qui lui donnerait presque un air sympathique, si elle n’avait pas eu ce même air, dur et sombre. Le jeune Blagden, était sûrement le premier étonné de ce relooking improvisé, alors qu’il ne la côtoyait même jamais, d’habitude. Le regard d’Ana se durcit alors, elle lui lança sèchement :

« Y’a un problème ? »

Alors même que le jeune homme n’avait rien dit. Mais au moins, elle lui déconseillait de faire le moindre commentaire négatif à l’égard de son allure. Et maintenant qu’elle se sentait plus propre et moins souillée, elle allait pouvoir questionner le sauveur de la situation. Elle se rapprocha de lui, les bras croisés sur sa poitrine, les sourcils froncés.

« Pourquoi vous m’avez aidée ? »

Il y avait forcément une raison, et Ana ne voulait pas croire que c’était simplement par sympathie et envie d’apporter son aide. Ce genre d’acte n’avait pas sa place dans les sphères où elle avait toujours évolué.

« Et épargnez-moi les discours de gentil garçon qui veut juste rendre service. »

Elle n’y croyait pas, et n’y croirait jamais, venant de personne.






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Ana S. Oliveira
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Mer 9 Aoû 2023 - 16:07
La vie était, parait-il, comme une partie de cartes ou d’échec. Chaque « coup », chaque action dans la vie pouvait avoir des conséquences sur la suite et c’est pour cela qu’il essayait de faire au mieux avec Ana, sauf qu’avec son caractère il ne savait pas trop comment réagir, ce qu’il pouvait dire ou pas. Il avait au moins évité qu’elle achève quelqu’un en pleine rue et c’était certainement déjà pas mal. Il est probable que face à quelqu’un d’autres, une personne qui savait &couter et qui était plus tolérante, il aurait tenté un autre discours de tolérance vis-à-vis de ces personnes mécontentes… mais ici ce n’était pas la peine. Il se doutait qu’elle était bouchée et bien trop imbu d’elle-même pour pardonner ce qui s’était passé ! Heureusement qu’ici les portables ne marchaient pas et que les sorciers n’avaient pas de réseaux sociaux sinon la vidéo aurait vite pu être virale.  Il continua à bien la « bichonner » - pour ne pas dire la brosser dans le sens du poils-, ainsi si elle était satisfaite, peut-être bien qu’il ferait honneur à sa famille. Lorsqu’elle reprit la parole, il fit un petit geste de la tête lorsqu’elle lui confirma que « ça ira », qu’elle n’aurait plus besoin de lui en gros. Il avait fait son « travail », lui avait donné la nouvelle tenue et les indications pour qu’elle se nettoie.

Même s’il aurait dû partir, il avait jugé nécessaire de rester au cas où, elle était exigeante et il n’avait pas envie qu’elle importune ses autres collègues de la boutique. Quelque part, il y avait aussi une part de curiosité de la voir dans une tenue plus « traditionnelle » et moins sophistiquée. Lorsqu’elle arriva, il retint tout juste un sourcil perplexe, pour un peu, il ne l’aurait pas reconnue tant elle semblait à « sa portée » comme ça. Mais il fallait se méfier des apparences, il était bien le premier à le savoir, à en jouer. Lorsqu’elle le questionna, il fit un petit non de la tête.

« Non, Madame, pourquoi est-ce qu’il y aurait un problème.» Avec la suite, cela semblait de suite beaucoup plus clair, alors il fronça les sourcils prenant une petite poignée de secondes pour essayer de répondre au mieux, il avait l’impression que même s’il disait qu’il était comme ça, elle ne le croirait pas. Dommage d’avoir tant de désillusions alors que certaines personnes étaient réellement gentilles et serviables. Il vérifia qu’ils étaient seuls, ses collègues et patrons étaient loin d’eux et ils étaient donc bien isolés, il parla néanmoins doucement  « au cas où » « Pour ne pas que vous blessiez quelqu’un et que cela vous soit préjudiciable et qu’il y ait des retombés sur votre service. Il y a beaucoup de gens mécontents avec les nouvelles mesures et ce n’est pas… en les tuant et compagnie que la situation va s’améliorer en notre faveur.» Il haussa les épaules avant de reprendre « Se montrer magnanime ou faire semblant d’être à l’écoute peut parfois être aussi une bonne solution dans certains circonstances.» Comme celles-là… elle voulait une certaine vérité, la voilà. Pas forcément entière…  mais ça devrait lui suffire et pour ne pas blesser son égo et éviter qu’elle le prenne trop mal « Mais je suis jeune, peut-être trop utopiste, je n’ai pas votre expérience, Madame,  il est possible que ce soit une erreur de jugement. » Même si au final, il était plutôt assez sûr de lui. Tout dépendait comment le Gouvernement et la Police magique voulaient être perçus.
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Theodore Blagden
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Ven 18 Aoû 2023 - 17:00
Vendredi 22 Décembre 2016






Chemin de Traverse









Ana avait bien conscience que la différence d’apparence pouvait être perturbante, surtout qu’elle donnait l’habitude d’être toujours coiffée correctement avec une belle tenue chic et moulante sous sa robe longue de sorcière du Ministère. À présent, elle avait l’air d’une femme simple, sortie tout droit d’une banlieue modeste. Sa chevelure maintenant toute bouclée dont la texture avait changé avec l’humidité, lui rappelait ses origines directement en pleine face, qu’elle ne pouvait nier, même si elle aurait voulu leur tirer un trait dessus. Le regard de Théodore ne trompait personne, quand bien même il prétendait le contraire. Ana ne chercha pas à lui faire avouer le fond de sa pensée, elle n’avait pas honte de se montrer ainsi, dans la plus casuale des apparences. Le jeune homme ne faisait pas parti des personnes de la Haute devant qui l’a sous-directrice du département de la justice devait toujours paraître impeccable, sans le moindre défaut. Ici, pour se fondre dans la masse, elle se fichait bien de son apparence, et n’accordait aucune importance à ce détail.

La suite l’intéressait déjà bien d’avantage. Elle avait ordonné au jeune sang-pur de lui avouer pourquoi est-ce qu’il l’avait aidé à se sortir de ce mauvais pas, quelques minutes plus tôt. Cette fois, il s’était montré plus loquace, même si il était difficile de savoir ce qu’il pensait vraiment au creux de sa petite tête brune, elle n’en avait pas perdu une miette et s’amusait même de ce qu’il lui racontait.
Une plaisanterie, voilà ce que c’était. Ana laissa échapper un rire, mais l’instant d’après, une ombre passa sur son visage, saisie d’une envie irrésistible de passer ses mains autour du petit cou de Théodore et lui tordre pour bien lui rappeler quel genre de femme elle était, malgré sa tenue passe-partout et accessible. Comment osait-il, du haut de ses…vingt ans ? À peine, faire la leçon et donner des conseils, alors qu’il n’avait ni expérience du terrain, ni dans le management du plus important département du Ministère. La brune le laissa finir, même si elle aurait eu envie de l’arrêter dès les premières paroles. Il avait raison après tout, faire semblant d’écouter les autres et leurs revendications, et Blagden le premier. Effectivement, la naïveté de sa jeunesse le limitait dans son jugement, mais Ana allait rapidement le ramener à la réalité.

Elle s’approcha de lui lentement, le sourire aux lèvres, sarcastique.

« Votre naïveté est écœurante. »

Les bras croisés sur sa poitrine, la sous-directrice toisait le jeune homme de haut, ses sourcils se froncèrent légèrement tandis qu’elle plantait ses sombres pupilles dans celles du naïf jeune homme.

« Vous n’avez ni expérience du terrain, ni aucune compétence dans le management d’un département. La discussion est inutile, je l’ai appris à mes dépends. »

Véritable dictature déguisée menée par le département de la justice, Ana l’assumait et en était même fière. Maintenant elle brisa les limites recommandables de l’indécence en se retrouvant plus proche que jamais du jeune homme, se plaisant à faire grimper la pression.
« Je ferais régner l’ordre, par la force. » Elle n’était pourtant pas Ministre de la Justice, et pourtant, elle se projetait déjà comme telle. « Ils se plient à mes lois, ou ils crèvent. »

D’un geste vif, Ana déplie ses bras et attrapa le jeune Théodore par la gorge, lui relevant la tête instantanément. Elle exerça une légère pression autour de son cou, non pas pour le blesser, mais pour lui rappeler qu’elle n’était pas là pour se faire rappeler à l’ordre par un jeune naïf qui avait quasiment l’âge d’être son fils.

« Vous savez à quoi vous en tenir, Théodore. Alors, choisissez votre camp. »

Ferait-il parti de la faction des Supérieurs les plus extrémistes comme Ana, ou ceux des suiveurs que les autres menaient à la baguette par la force en faisant pression sur leurs familles ? Si le petit brun voulait devenir un homme, un vrai, la balle était dans son camp. Alors, maintenant qu’elle avait terminé, la brune relâcha la pression autour du cou de Blagden et s’éloigna, comme si de rien n’était. Elle commença même à s’intéresser un peu à la boutique, et aux rayons de friandises qui s’y trouvaient. Le ton était redescendu et sa voix était plus légère.

« Je ne donne pas cher de tous ceux que la brigade aura arrêté. Aucun procès pour eux, ils iront droit aux cachots. » Elle marqua une pause, absolument détachée de la situation. Au contraire même, une lueur sadique avait traversé son regard. « Ou à la mort. »




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Ana S. Oliveira
Lun 28 Aoû 2023 - 17:38
C’était vraiment étrange l’allure que prenait cette conversation et sans mauvais jeux de mot pour les habits que portaient maintenant l’ambassadrice ! Et pour la suite… il était à peu près sûr d’avoir tort de dire quelque chose comme ça, mais après tout, si elle lui avait proposé de s’exprimer un peu, d’une certaine et d’être franc il n’avait pas vraiment le choix alors…  il avait dit son point de vue. Celui de quelqu’un qui avait vécu à Poudlard et voyait bien comment « pensait » sa génération ; celui d’un qui travaillait dans des métiers assez banals et qui entendait beaucoup de choses. Un point de vue, donc, de quelqu’un de plutôt lambda en bas de l’échelle. Il en avait totalement conscience et il n’en avait pas vraiment honte ; ça ne lui plairait à la jeune femme, c’était un fait. Mais la violence ne résolvait pas toujours la situation bien au contraire…et comme il l’avait dit comme pour apaiser les choses ‘il n’avait pas son expérience et pouvait donc faire une erreur de jugement’.

Lorsqu’elle s’approcha avec ce petit sourire en coin. Il savait que c’était mauvais pour lui. Ce genre d’attitude, il la connaissait par cœur. Son cœur s’accéléra un peu dans sa poitrine mais il ne bougea pas d’un poil. S’il avait dit de la merde – même si pour lui ça dépendait du point de vue-, la sanction serait méritée. Il écouta néanmoins attentivement ce qu’elle disait et une chose l’interpella « la discussion est inutile je l’ai appris à mes dépends ». Tout dépendait des circonstances et de comment on discutait avec les gens aussi ; mais ça, il le savait il ne pouvait pas le dire. Il se contenta donc de se taire comme il savait si bien le faire. De toute manière, elle était une haut gradée, quoiqu’il dise, elle aurait toujours raison même en ayant tort et comme elle ne semblait pas bien ouverte à une vraie discussion débat et qu’elle voulait juste lui fermer le clapet. Nouveau pas de la femme qui se trouvait à présent beaucoup trop près de lui à son goût, mais il n’osa même pas faire un pas un arrière. Aveu de faiblesse qui pourrait un peu trop se retourner contre lui, pourtant il avait envie de le faire ce pas, de retrouver une certaine distance avec la femme en colère. Colère qui avait tendance à le paralyser dans pas mal de circonstance. Colère sourde qui ressemblait un peu trop à celles de ses parents par moments.

« Je ferais régner l’ordre, par la force. » Qu’elle fasse, qu’elle fasse ; de toute manière ils n’avaient rien à répondre. Ni lui, ni les autres personnes lambdas. « Ils se plient à mes lois, ou ils crèvent. » Et s’il y croyait à la cause, si l’endoctrinement de ses parents avait quand même relativement bien marché, il n’était pas certain que la violence était toujours la solution… surtout de le dire d’une façon aussi crue. Aussi cruelle, comme si elle était toute puissante. Et si elle était l’investigatrice principale du malheur des gens, elle finirait par le payer d’une manière ou d’une autre et pas avec juste un de couleur sur ses vêtements pour dénoncer la maltraitance lycane – ou peu importe le symbole-.  L’instant d’après elle l’attrapa à la gorge et en bon chienchien docile il ne moufta pas d’un poil, la laissant faire. Si la peur avait pu se lire un instant dans ses pupilles, il avait ensuite réussi à retrouver un visage un peu plus neutre. Elle ne lui faisait pas mal, c’était juste un quelconque rappel à l’ordre. « Vous savez à quoi vous en tenir, Théodore. Alors, choisissez votre camp. » A peine avait-elle prononcé ses mots qu’elle l’avait lâché. Son camps était d’ores et déjà choisi, il ne ferait pas parti des plus extrémistes, il ne serait toujours qu’un suiveur déjà par ce que ça faisait partie de son caractère mais aussi de sa couverture. L’observant à présent regarder les rayons. « Je ne donne pas cher de tous ceux que la brigade aura arrêté. Aucun procès pour eux, ils iront droit aux cachots.  Ou à la mort. » Il regrettait de l’avoir aidé quelque part, par ce que ces types là, dehors, ne méritaient pas un tel sort, mais il ne comptait pas dire quoi que ce soit, pourtant il fallait bien répliquer quelque chose. Qu’elle se casse, mais il ne pouvait pas non plus la mettre dehors.  Heureusement, ils étaient toujours les deux à cet endroit de la boutique «Je sais effectivement à quoi m’en tenir Madame.» fut la seule chose qu’il réussit réellement à répliquer. Le reste aurait pu paraitre impoli, il espérait juste que la plupart avait pu fuir pour échapper au sort injuste que comptait leur réserver Ana.


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Theodore Blagden
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Mer 6 Sep 2023 - 4:16
Vendredi 22 Décembre 2016






Chemin de Traverse










La pression exercée contre le jeune Blagden avait l’effet escompté, par la sous-directrice du département de la justice qui n’y allait pas de main morte, et qui lui montrait que malgré sa nouvelle tenue passe-partout et sa chevelure bouclée, elle n’en restait pas moins redoutable, et prouvait que la puissance et le pouvoir n’avaient rien à voir avec l’apparence. Ana n’était pas bien reluisante ainsi, même si sa coiffure la rajeunissait et lui donnait un air plus sympathique, ce n’était qu’un leurre. Après avoir exposé à Théodore son point de vue, elle sentait son rythme cardiaque s’accélérer dans sa poitrine, même si il tentait de garder son calme et de ne rien paraître, il était pourtant évident qu’il était terrorisé par l’attitude dictatoriale de la brune autoritaire. Au moins, elle pouvait être sûre que ce jeune là ne chercherait pas à la nuire, il se ferait vite descendre si c’était le cas. Mais Ana pouvait également se tromper, les indésirables n’étaient pas forcément ce qu’ils semblaient être.
La chétive réponse de Théodore suffisait pour lui laisser penser qu’elle ne prenait pas de risques avec lui. Les traits de son visage se radoucirent alors, un large sourire triomphant se dessina sur ses lèvres roses. Lentement, la brésilienne finit par lâcher la gorge du jeune homme, avant de laisser glisser sa main contre sa joue et la lui tapoter du bout des doigts, satisfaite de l’effet qu’elle avait eu sur le petit brun.

« Bien. Vous êtes un brave garçon… »

Finalement, Ana se détacha de lui, pour aller se positionner à la baie vitrée de la boutique, observant ainsi ce qu’il se passait dans la rue. Il semblerait que sa brigade ait réussi à venir à bout de cette manifestation illégale. La matinée s’était donc plutôt bien terminée, ils avaient sûrement pu procéder à plusieurs arrestations musclées. Le seul regret d’Ana était de ne pas avoir pu faire grand chose, mais d’un autre côté, elle avait un peu fauté de s’être déplacée sans l’accord de son supérieur hiérarchique, Leeroy Rivers. Avec un peu de chance, personne n’avait eu le temps de remarquer la présence de la directrice adjointe, dans le feu de l’action, et son déplacement allait passer inaperçu. Elle se détacha alors de la baie vitrée, et se retourna vers Théodore.

« L’accalmie semble être revenue. Je vais repartir au Ministère. »

La brune l’avait simplement averti pour le prévenir, sans doute que ce pauvre Théodore avait hâte qu’elle quitte sa boutique après le coup de pression qu’elle lui avait mis quelques instants plus tôt. Avant de partir, elle s’attarda un peu sur les étalages de friandises qui prenaient toute la place dans la petite boutique. Ana était forcée d’avouer que cette odeur persistante de sucre commençait à lui titiller les papilles, même si elle ne se rappelait qu’à peine de la dernière fois qu’elle avait mangé des cochonneries sucrées. Elle observa attentivement chaque rayon, avant de finalement porter son dévolu sur une espèce de berlingot de toutes les couleurs, qui avait la forme d’où chamallow à moitié grillé et fondu.
La friandise entre ses doigts fins, elle esquissa un nouveau sourire en tournant la tête vers Théodore.

« Finalement, je vous prends ça. »

Elle porta le bonbon à sa bouche et croqua une grosse bouchée, avant de se diriger vers le pas de la porte.

« Excellente journée, Théodore. »

Puis la brésilienne termina sa friandise et quitta le magasin sans se retourner. Discrètement, elle avait bien l’intention de retourner sur les lieux de la manifestation illégale avant d’être rentrer reprendre son poste au Ministère.





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Ana S. Oliveira
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Sam 9 Sep 2023 - 19:29
Ne pas paniquer. Encore moins perdre le contrôle de son Don même si ce dernier avait envie de s’exprimer, il le sentait jusqu’au fond de ses veines  et c’était toujours aussi frustrant. Obéir. Se taire, voilà quoi il était voué et voilà ce qu’il fit sans trop de remords, c’était mieux pour tout le monde, c’est ce qu’il fallait faire, il en était certain. Il lui avait répondu ce qu’elle voulait entendre puisque c’était la seule manière de la faire partir, de la faire lâcher. Et de sa gorge, elle glissa la main contre sa joue pour tapoter cette dernière. Là encore, il ne moufta pas même si ce n’était pas l’envie qui lui manquait, l’humiliation était forte mais après tout… il l’avait certainement mérité. Lorsqu’elle reprit la parole et se détacha totalement de lui, il se toucha un  peu le cou comme si cela pourrait enlever la douleur de ce qu’elle venait de faire.

Brave garçon ? Est-ce que c’est bien ce qu’elle venait de dire. Super ! Limite elle aurait dit la même chose à un chien « t’es un brave chienchien » mais là encore il resta neutre, à sa place et se contenta de se taire. Il l’observa regarder la rue qui était enfin un peu plus calme, espérant que la plupart avaient pu s’échapper, enfin non, tous même ! Rien que pour emmerder la femme ! De nouveau, elle avait pris la parole annonçant une chose qui était presque inespérée jusque-là : elle retournait enfin au Ministère. Il se contenta d’acquiescer donc un peu préférant garder toujours le silence qu’il trouvait plus raisonnable, de toute manière ce n’était pas vraiment une question qu’elle lui avait posée.

Etrangement elle regardait avec quelque chose qui ressemblait à de l’envie ou de la tentation les petits bonbons sucrées et autres qu’il y avait en boutique. Elle allait même jusqu’à en choisir un ! Comme quoi, il n’avait pas eu tort tout à l’heure en lui proposant une friandise. « Bonne journée Madame et bonne dégustation.» il avait essayé d’avoir le ton le plus neutre possible et pas un sourire en coin, amusé à ce qu’elle craque pour une douceur sucrée. Il attendit encore quelques minutes pour être certain qu’elle soit bien partie et qu’il ne se la retrouve pas sur son chemin, il en avait assez soupé pour un moment ! Maintenant, il allait enfin pouvoir rentrer chez lui tranquillement en espérant qu’on ne  lui ferait pas trop payer ce qui s’était passé aujourd’hui.

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