There was a nasty little piggy filled with pride and greed - Augustus Blackblood

Nationalité: Anglaise Âge: 40 ans Sang: Sang-pur Patronus: Dragon de komodo Epouvantard: Sa destitution au sein des supérieurs Baguette: Bois rigide d'acacia et épine de monstre du fleuve blanc. 25 cm. Don: Legilimens Métier: Tailleur reconnu Groupe: Les supérieurs Votre rôle au sein du groupe: Général des Raffleurs
    TEST RP (uniquement pour Chef de groupe et généraux) (un minimum de 500 mots avec lesquels vous illustrerez son rôle de leader au sein du groupe)

Spoiler:

Accro au pouvoir et à la luxure, il aime offrir de grands banquets somptueux pour épater la galerie et attirer les belles femmes dans son antre. Manipulateur et sournois, ses sourires et ses belles paroles ne sont qu'illusion et on peut toujours compter sur lui pour avoir une idée derrière la tête. Aussi efficace qu'exigent, il possède les qualités nécessaires pour donner l'exemple à ses subordonnés de par son perfectionnisme presque maniaque, ayant toujours l'oeil pour tourner les situations à son avantage. Sadique quoi que mondain, il trouve tout autant sa place sur un parquet de danse qu'une salle de torture. Il se complait dans le pouvoir qu'il a réussi à acquérir au cours de sa vie et compte bien avoir la détermination nécessaire pour poursuivre son ascension.
   

Quel est votre avis sur la situation actuelle ? Blackblood était très heureux de la disparition de ce cher Johan, rêvant de récupérer son poste jusqu'à ce Miss Oliveira se présente comme candidates. Il compte sur la crédulité de Walls et leur semblante alliance, convaincu que celui-ci se retournerait contre lui aussi rapidement qu'Augustus en ferait de même. Il garde un oeil sur Blackthorn et Carraway, persuadé qu'ils n'en sont pas à leurs derniers remous dans ce jeu de pouvoir. Il a également quelques idées de loi anti créature qui pourraient détourner l'attention de ce qui le trouble vraiment, ce qui reste de la pureté de sa race.
    Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre ce clan ? Pourquoi les rafleurs? Parce qu'il n'existe personne de meilleur dans l'art de délier les langues et de découvrir les secrets les mieux gardés. Il reçoit peut-être ses ordres du ministère de la magie, mais il prends en main les situations que les bureaucrates sont trop lâchent pour nettoyer eux même. Arrestations, interrogations et punitions, voilà ce qui l'intéressait vraiment. Certes, le pouvoir et la domination sont à la tête de toutes ses envies, mais il se ravit de son titre de bourreau et de ne pas avoir à s'ennuyer à jouer les ministres.

Récap de votre histoire : — 30 OCTOBRE 1976 — Naissance, Angleterre. — 30 OCTOBRE 1994 — Mort/meurtre de ses parents — 24 JANVIER 2000 — Obtiens un poste de fonctionnaire au Département des accidents et catastrophes magiques — 24 SEPTEMBRE 2008 — Rejoinds les raffleurs en tant qu'homme de main — 9 MAI 2013 — Promotion en tant que Général des raffleurs —

       Votre histoire complète :

     Augustus Blackblood, un nom que beaucoup avaient la prétention de connaitre du fait de sa stature et de son héritage, lui qui restait pourtant une énigme même pour ceux qui l'avaient mis au monde. Prenez par exemple sa chère mère, une sorcière bien entière qui l'avait couvert comme un trésor et qui lui avait décroché les étoiles du ciel durant ses premières années de vie. Femme empreinte d'une douceur véritable malgré son alliance avec l'homme qui leur donnait tout deux leur nom. Deux véritables gâchis de longues lignées pur-sang empli de noblesse et de dignité. Il n'avait pas fallu longtemps pour que le jeune Augustus se répugne des écarts de ses propres parents, incapable de ressentir autre chose pour autrui que cette soif de contrôle qui l'habitait depuis tout petit. Contrairement à ses géniteurs qui avaient un esprit ouvert aux mélanges des traditions, lui se complaisait atrocement dans l'édifice de son statut, exigeant qu'il soit bien affiché à la vue de tous et bien clair pour les impurs qui oseraient approcher. Même durant son éducation, sa soif de pureté lui avait causé de nombreux ennuis que ses parents avaient toujours réglés dans le plus grand des secrets. L'avenir aurait peut-être été différent s'il avait pris un peu plus de temps pour s'attarder sur les regards et les sourires vident d'émotions de leur enfant, s'ils n'avaient pas été aussi occupés dans leurs fonctions diplomates plutôt qu'à la maison.

C'est en début d'adolescence que le comportement de leur fils commença à planer plus gravement sur le manoir Blackblood, les animaux de compagnies commencèrent à disparaitre, les rumeurs de chutes dans l'escalier et les déplacements malicieux dans la nuit commençait à hanter les conversations. Un fait qui était jalousement gardé entre les murs de la propriété et qui n'effrayait que les tuteurs et autres domestiques. Oui, quelqu'un aurait dû s'inquiéter du retard hormonal du jeune adolescent, de son obsession avec le ministère et les longues heures qu'il passait à dévisager les employés comme s'il tentait de leur dérober leurs pensées.

Nul doute que son existence recluse parmi la corruption et l'adultère eu également un effet dévastateur, son père lui apprenant les nuances des mots et la clef des dialogues. C'était un homme qui n'avait jamais eu besoin de crier, son ton monotone glissant de ses lèvres pour empoisonner ses victimes pour leurs dérobés jusqu'à leurs dernières pièces d'or. De son côté, sa mère lui avait appris la valeur inutile de l'amour et les faiblesses des sexes. Augustus c'était d'ailleurs juré de ne jamais se laisser emporté à de tel futilité. Il utiliserait l'acte contre eux, sans distinction ou émotions, chose facile lorsqu'on a des traits fins et un regard pénétrant. La manipulation avait rapidement pris une tournure plus satisfaisante lorsque son envie de contrôle vint se mélanger aux plaisirs du corps.

Qui sait pourquoi il avait choisi ce jour parmi tous ceux qui constituaient une année. N'importe qui aurait probablement pris un jour différent qui deviendrait une célébration à la libération. Pourtant, c'est avec beaucoup de réflexion qu'Augustus avait choisi le jour de son anniversaire. En premier lieu, c'était un jour où il était assuré de devoir passer le repas en compagnie des deux activistes, ensuite parce que c'était le jour où il devenait titulaire de l'héritage de ses parents – avenant un malencontreux accident -. Il garderait toujours bien encré l'odeur de la volaille qu'on avait servie ce soir-là, ses parents trop occuper à discuter pour goûter le raffinement de l'oie plutôt que le poulet. Ils n'avaient pas non plus remarqué à quel point leurs vins étaient épais, il l'avait choisi lui-même de la cave et avait opter pour un Portugais plutôt qu'un Français. Il lui avait fallu un certain temps pour tout mettre en place, le poison de moldu ayant été la partie la plus précaire de l'opération. Il aurait été certes plus facile de les éliminés d'un coup de baguette ou d'un sort impardonnable, mais les soupçons étaient quelque chose dont il ne voulait pas s'embarrasser. Il serait également impensable qu'un homme comme lui utiliserait des moyens aussi barbaresques contre ses parents, chose qui détournerait rapidement les regards vers ceux-là même que ses parents avaient choisi de supporté.

Pour la première fois de sa vie, Augustus avait été heureux, assis là à la table de ses parents à porter un toast pour son anniversaire. La tradition exigeait normalement que quelqu'un s'adresse au fêté pour le couvrir de prose, mais l'égoïsme débordant du jeune homme avait changé les règles de l'étiquette il y a de cela bien longtemps. Son sourire de serpent avait su éblouir ses parents, l'espoir de l'avenir plus serein les avaient surement effleurés tandis qu'il leur offrait son discours.

- Je tiens simplement à vous remercier pour tout ce que vous m'avez appris. Maintes leçons qui me serviront lorsque vous m'aurez quitté et que je devrais faire ma place en ce monde, avait-il souffler en soulevant son verre en l'air
- Vous serez exemplaire, très cher, avait répondue sa mère en présentant sa coupe, un sourire satisfait accrocher à ses petites lèvres couleur de pêche
- Ne soyez pas trop satisfait de vous-même, jeune homme, vous avez encore beaucoup à apprendre! Venez travailler avec moi demain, je vous apprendrais tous ce qu'il y a à savoir sur la finance!
- À un avenir glorieux, furent les dernières paroles qu'il offrit à ses géniteurs
- Santé! Avait-ils répondu en chœurs avant de prendre une gorgée de leur vin chaud

Augustus n'oublierait jamais la sensation qu'il avait ressenti alors que son regard guettait patiemment que le temps commette son premier meurtre humain. Il y avait un sentiment de picotement excitant qui le rongeait dans l'estomac tandis que les secondes s'écoulaient lentement et que ses parents continuaient à manger leurs assiettes. L'anticipation qui l'envahissait le fit même pencher vers l'avant lorsque son père se mit à tousser grossièrement à table en bloquant sa bouche de son poing sous les yeux surpris de sa mère. La femme était plus voluptueuse que l'homme, elle aurait le plaisir de voir son mari se tordre de douleur et la mousse blanche qui se déversait d'entre ses lèvres avant que le même sort ne l'atteigne. Elle lui avait bien jeté un dernier regard interrogateur, il lui avait souri de réaliser que même dans ses derniers moments sa mère refusait de voir l'évidence. Il ne se donna même pas la peine de lire son esprit, rien dans ce petit crâne n'avait de valeur à ses yeux.

Lorsque les deux corps furent échouées dans ce qui restait de leurs repas, Augustus avait enfin déposé sa coupe contre la nappe blanche de la table avant de repousser sa chaise lentement pour se relever sur ses pieds. Ses yeux n'avaient jamais quitté celle qui l'avait porté tandis qu'il s'était approché de son corps inerte, repoussant l'une de ses mèches pour exposer son visage sans vie. Augustus se demandait encore pourquoi n'avait-il pas eut une pointe de sympathie pour cette femme qui n'avait pas été une si mauvaise mère. Peut-être qu'il ne l'avait simplement pas en lui.

Il s'était ensuite mis à crier, attroupant son personnel pour blâmer la mort de leurs maîtres sur les impures, exposant les mœurs salissantes d'un poison qui n'avait rien de magique en exigeant qu'on lui apporte celui qui avait servi le vin. Augustus savait pourtant que le poison avait été déposé au fond des coupes, il en avait mis dans la sienne pour faire bonne mesure.


Les semelles de Blackblood claquaient férocement contre le parquet de marbre tandis qu'il traversait le couloir qui séparait son bureau de la salle de conférence qu'il venait tout juste de quitter. Le sang lui montait contre les tempes, donnant un aspect presque rougeâtre à son visage crisper de colère. Dans un geste désespéré de relâcher de la pression, il attrapa son nœud papillon qu'il étira pour libérer sa gorge. C'était peu considérant la nouvelle qui venait de s'abattre sur lui, il n'arrivait pas à croire que la seule misérable victoire qu'il avait eu cette semaine venait de se transformer en échec déplorable. Une occasion unique qui avait été totalement raté, il devait décidément trouvé de nouveaux renards, les siens n'étaient visiblement pas de taille pour le boulot. Un guetteur lui ouvrit la porte à l'arriver, un avantage d'avoir renforcé la sécurité autour de lui qu'il appréciait fortement.

Dès que la porte se referma derrière lui il se jeta sur la bouteille d'alcool posé sur le coin de son bureau, s'en servant une part avant de prendre une grande gorgée avide. Ce n'était pas suffisant pour calmer la pression du sang qui pulsait dans ses veines, il se vira et projeta l'objet qui se brisa au fond du foyer, amplifiant le feu avec le reste du liquide qui venait d'être gâché. Ça ne pris que quelques secondes pour que son second entre dans la pièce après avoir faiblement cogné, Blackblood avait pourtant la fâcheuse impression qu'il l'avait fait attendre. « Donne-moi une seule bonne raison de ne pas te tuer sur-le-champ » Cracha-t-il à l'homme en le vrillant du regard d'un air psychotique. « J'ignore comment ça pu se produire, Monsieur. La mission était simplement de s'attaquer à l'ennemi, nous n'avions aucune idée que nous allions combattre la garde, encore moins que… »

L'homme n'avait pas tort, c'était simplement une combine visant à affaiblir Blackthorn et ses troupes. Malgré l'opposition impressionnante, ils avaient quand même sû faire quelques dégâts. Tout ça n'était pourtant rien comparé à l'oie aux œufs d'or qui leur avait tout bonnement passer sous le nez. Il n'accepterait jamais que lui-même n'aurait pu changer l'issu de la bataille, que le général aurait tôt ou tard fini avec Johan entre les mains. Il devait pourtant blâmer quelqu'un, c'était plus facile que de s'avouer la supériorité de son compatriote. « N'excusez pas votre incompétence, vous m'ennuyez »

Il n'avait malheureusement aucun choix, il ne restait plus grand monde derrière pour prendre le poste s'il le tuait à son tour. Il avait bien des soldats, mais une bonne taupe qui avait le statut de s'infiltrer un peu partout était difficile à trouver. « Trouvez-moi des informations sur l'endroit où le sujet est détenu. J'aimerais avoir un entretien avec le prisonnier » Attitrer d'une nouvelle mission, le jeune homme souffla un bon coup avant d'acquiescé de la tête nerveusement. Il s'en était sorti plutôt bien pensait-il en se virant vers la porte pour quitter le bureau. « Ne me décevez pas cette fois. Votre vie en dépend » Souffla Blackblood comme un frisson contre l'échine, la main du second trembla légèrement en attrapant la poignée de la porte.


C'était la troisième fois que Blackblood souriait aujourd'hui, un évènement plutôt rare vue la personnalité précaire de l'homme moustachu. Aujourd'hui était un grand jour, il allait enfin poser sa candidature et il n'y aurait personne pour s'interposer entre lui et l'ex position de ce cher Johan.

Il y avait maintenant plus d'une heure qu'August était prisonnier de son siège, les yeux rivés contre le mur du fond tandis que son esprit tentait de se focusser sur les paroles de son supérieur. Il avait horreur de ses conférences qui s'éternisait sur les mêmes sujets que ceux qu'ils avaient entretenu toute la semaine. Agaçant que ce n'était pas un homme d'action comme lui, ou même Blackthorn qui les dirigeait, leurs sorts reposant sur un bureaucrate qui serait perdu sans eux, leurs généraux qui portaient les mots à l'actions. Peu importe, il y avait un sujet qui le préoccupait beaucoup plus que tout le reste, ce silence qui avait suivit son attaque contre son nemesis, chose curieuse que l'évènement n'avait pas été rapporté avant qu'onm sécurise la position de Johan. Il n'avait pas été découvert, il en était certain. Si ça avait été le cas, il serait déjà enchaîné au sous-sol à répondre de sa trahison. Il se pencha vers la table, posant une main contre son parchemin, l'autre glissant lassement contre la ligne de sa moustache. « Je crois que nous pouvons d'ores et déjà considérer Augustus Blackblood comme successeur » Dit l'homme parlé en esquivant un rire moqueur qui fît sourire le concerné.

Soudain, la porte s'ouvrit en grande trompe, tout les prétendants tournèrent la tête vers les trois intrus qui entrait dans la pièce. Un seul regard sur le cuir alléchant qui couvrait ses cuisses trahissait l'identité de la première asseyant. La belle Aza, aussi sombre et vicieuse qu'un cobra noir, aussi séductrice et envoutante que la veuve noire. Blackblood retenu un frisson qui le submergea à sa vue, réalisant qu'elle était accompagnée de son pire ennemi, mais également d'un homme d'histoire qui n'augurait rien de bon.

Dans toute sa noblesse, Augustus resta de marbre devant le discours de ses ennemis, détournant les yeux sur une foule qui semblait se délecter d'histoires futiles de guerre et de géants. L'histoire avait souvent prouver que les meilleurs soldats faisaient de piètres conquérant, le monde semblait pourtant enclin à oublier le passé lorsqu'on leur jetait un peu de gloire à la gueule. Il ne manqua pas le regard froid que la belle lui lança tandis qu'elle se retournait vers lui sous une maraude d'applaudissement. Il se leva simplement, lui tournant le dos avant de se diriger vers la sortie. On lui offrit plusieurs accolades et proclamations malgré l'atmosphère, certains lui juraient tout de même fidélité malgré l'introduction de Walls au ministère.

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