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Lutin Mutin Malin Pesti - Theodore

 :: Londres :: Centre de Londres :: ─ Le Chaudron Baveur. :: « Chemin de Traverse »
Jeu 10 Fév 2022 - 11:54
Lutinerie chez Bertie Crochue
with Theodore Blagden
18 Juillet 2016 – Chemin de Traverse


Installée chez moi, dans mon salon, face à la cheminée, je regarde et écoute attentivement la tête verte et vaporeuse sortie des flammes qui me donne des consignes. Rattachée au Département de contrôle et de régulation des créatures magiques, en tant que Magizoologiste spécialisée en catégorie XXX, le Ministère avait jugé opportun de profiter de ma présence indéterminée dans le pays pour me confier quelques missions par-ci par-là dans mon domaine ou pour m’occuper de créatures de classe inférieure. Ces tâches m’occupaient, à défaut de réellement m’intéresser et me permettaient au moins de ne pas trop penser aux derniers évènements. M’enfermer dans le travail reste une manière coutumière d’agir chez moi, mais cela me permet surtout de ne pas trop me laisser parasiter par tous les aspects pesants et les cas de conscience actuels et sur le chaos intérieur qui m'habite.

“... Donc nous attendons votre présence sur place le plus rapidement possible. L’incident nous a été signalé il y a un quart d'heure. Vu la situation actuelle que vous n'ignorez pas, une réaction immédiate est attendue. Ça ne devrait pas être trop compliqué pour vous, de gérer ça.”

Je hoche simplement la tête. Non, ça ne va pas être trop compliqué comme tâche, du moins, je ne pense pas. Je me lève de mon fauteuil, l’air concentrée, prête à accomplir cette mission qui arrive de manière totalement surprenante mais je reconnais qu’il a raison. Vu la situation actuelle depuis les derniers mois, il fallait agir vite et ne prendre aucun risque.  

“Je me mets en route de ce pas. Je viendrai vous faire mon rapport sur place après l’intervention.”

Un bref signe de tête et la silhouette se volatilise. Je souffle, me demandant si la situation actuelle est véritablement ce que je souhaitais, si le fait de travailler ainsi, à Londres, sans pouvoir de nouveau partir comme je le souhaite et où je le veux me convient réellement. Mais l’heure n’est pour le moment pas à mes états d’âme. Je pars récupérer une cage à oiseaux avant de retourner dans mon salon, utilisant la cheminée pour me rendre au Chemin de Traverse.

Une fois arrivée, j’ai épousseté ma tenue, avant de me diriger, cage en main vers Bertie Crochue. En arrivant devant la boutique, j’ai compris très vite pour quelle raison la situation devait être réglée rapidement quand une boite de bonbons arriva devant mes pieds après avoir merveilleusement bien explosée la vitre par laquelle elle venait de passer. Des cris aigüs s’échappaient de la boutique et des éclairs bleus se profilaient à l’intérieur. Pas trop de doutes possibles concernant l’identités des fauteurs de trouble. Baguette en main, après une nouvelle inspiration, j’ai poussé doucement la porte de la boutique pour y entrer, observant rapidement l’échoppe et les invités indésirables qui s’y trouvaient.  

“Bonjour, je suis Fenella Monarvant, le Ministère m’envoie …"

Je referme rapidement la porte derrière moi, empêchant un Lutin de sortir par cette dernière. Le bruit sourd de ce dernier se prenant l’élément en bois de plein fouet me fait grimacer. J'ai mal pour lui, mais au moins, il n’est pas dans la nature à retourner toute l'allée commerçante.  

“Collaporta”

La porte d’entrée se verrouille, empêchant quiconque d’entrer et de sortir de la pièce, tuant dans l’oeuf les tentatives qui auraient pu succéder à l’essai de premier Lutin. La porte était sécurisée, c’était une chose mais il y avait d’autres issues, cette fenêtre cassée, par exemple qui allait vite être un obstacle quand j’allais commencer à neutraliser les Créatures Magiques, qui pour le moment sont certes occupées à semer le désordre dans l'échoppe mais qui pourraient bien rapidement se mettre en tête d'agrandir leur terrain de jeu...

“Reparo”

La fenêtre se remit en état, m’emprisonnant dans la boutique avec les Lutins présents. Est-ce une bonne chose d’être coincée avec ces créatures démoniaques ? Je ne suis pas certaine, mais au moins, leur menace est confinée, pour le moment...

Je pose la cage au sol avant de me glisser derrière un comptoir, évitant au passage quelques lancés d’objets en tout genre des Lutins. Ces satanés créatures étaient tout simplement insupportables et avaient semée une belle pagaille en peu de temps. Ils faisaient honneur à leur réputation, ça, on ne peut le leur retirer.

“ Est-ce qu’il y a quelqu’un dans la boutique ? Un point sur la situation ne serait pas de refus.”

Combien sont-ils, comment cela est arrivé ? Un bruit de verre brisé se fait entendre, suivi rapidement de rire niais, si caractéristique de ces petites créatures. Tant que les dégâts sont matériels, cela ne m’inquiète pas plus que ça, j’espère simplement qu’il n’y a pas de blessé, ce qui serait tout de suite plus embêtant.


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Fenella A. Monarvant
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Fenella A. Monarvant
Dim 13 Fév 2022 - 9:50
Lundi 18 juillet 2016,

La journée avait plutôt commencé normalement pourtant, comme ses collègues qui travaillaient avec lui au laboratoire d'élaboration de nouveaux parfums pour les bonbons, il s'était dirigé vers ce lieu en premier non sans avoir salué la collègue qui travaillait en boutique. Seulement au bout d'une ou deux heures de travaux, un bruit étrange se fit entendre, il leva la tête un peu étonné. Normalement le lieu était quand même quelque chose d'assez silencieux si ce n'est de temps en temps des jurons des uns et des autres, ou des explosions de chaudrons... voir parfois des cris de dégoûts ou autres quand un essai était totalement raté. Bref un bruit inhabituel qui ressemblait fort à quelque chose qui se cassait dans la réserve. Chacun prenant sa baguette à la main sur ordre de leur chef, par les temps qui courent on est jamais assez prudent parait-il avait-il dit, deux d'entre eux s'étaient dirigés vers la réserve et en ouvrant le porte ce fut le chaos le plus total. Plusieurs dizaines de créatures s'échappèrent pour se disperser dans le magasin-laboratoire pour foutre le chaos. Alors, qu'ils avaient voulu régler la situation seuls, avec un sort ou deux pour éviter de trop gros dégâts, le chef jugea qu'il était préférable d'attendre les « vrais » renforts, quelqu'un habilité à ce genre de manœuvre plutôt que de « faire n'importe quoi ». Les plus jeunes du groupe dont Theo faisait parti se regardaient d'un air un peu blasé, à peu près certains qu'ils auraient au moins pu essayer quelque chose mais un ordre était un ordre et Blagden rangea sa baguette suggérant simplement de clore un minimum les portes pour éviter que les Créatures partent encore plus dans la nature pendant que leur supérieur prévenait le Ministère. Le jeune était intrigué par une telle attitude, autant pour un hippogriffe que personne ne tente quoi que ce soit, cela lui semblait plutôt logique, mais ici ? Quelque chose clochait. Peut-être craignait-il que quelqu'un ait introduit volontairement ces bestioles ici et qu'il voulait avoir l'avis d'un pro. C'était la solution qui semblait la plus plausible à l'ex Serpentard.


Une gosse vingtaine de minutes plus tard, après plusieurs déconvenues dans un coin de la boutique, surveillant qu'aucune de ces lutins ne s'échappe, mais les Créatures semblaient bien à l'intérieur.... Et une voix ne tarda pas à retentir

“Bonjour, je suis Fenella Monarvant, le Ministère m’envoie …"

Il fronça quelques instants les sourcils, il la connaissant, elle avait été professeur un temps à Poudlard si sa mémoire ne déconnait pas, il se leva du coin où il s'était calé tandis que la femme était déjà rentrée. Cela faisait un moment qu'il avait pris la précaution de ranger sa baguette, deux de ses collègues se l'étant fait « voler » par les créatures et tous s'étaient enfermés dans le bureau du chef qui semblait pour l'instant indemne. Dernier arrivé, il avait eu la mission d'aller à la rencontre de la personne qui viendrait les aider dans ce merdier absolu. Foutu bizutage, mais en soi, s'il trouvait que c'était plutôt au supérieur de régler tout cela, il avait préféré abdiquer tout simplement.

“ Est-ce qu’il y a quelqu’un dans la boutique ? Un point sur la situation ne serait pas de refus.”
 « Bonjour Mamdame Monarvant,» avait-il finalement répondu tout en se dirigeant vers la femme en essayant d'esquiver au maximum les débris jonchant le sol et tout ce qui volait, il avait déjà une belle entaille à l'arcade sourcilière ainsi que plusieurs coupures aux mains, mais rien de bien important ; il lui avait fait un léger sourire timide.  « Mes collègues sont enfermés dans le bureau au fond du couloir, normalement il n'y a aucun lutin dans cette pièce. Dans les autres il doit il y a avoir une bonne grosse quinzaine, peut-être vingtaine de Lutins, difficile de bien les compter dans un espace vaste et surtout qu'ils vont vite.» Il sembla réfléchir quelques instants avant de reprendre  « Ils ont réussi à avoir deux baguettes... et tout a démarré de la réserve. On ne sait pas comment est-ce qu'ils ont bien pu arriver là... Probablement dans un des paquets que l'on a reçu aujourd'hui, sans s'en être certain.»

Nerveux de la situation, malgré tout, surtout à cause du vacarme causé qui lui collait encore plus mal au crâne et l'envie de partir loin d'ici, il se triturait les mains sans même s'en rendre compte, toujours aux aguets que rien ne leur arrive sur la tronche, ou que les Créatures ne décident pas de s'en prendre à eux.
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Theodore Blagden
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Theodore Blagden
Mer 16 Fév 2022 - 11:59
Lutinerie chez Bertie Crochue
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18 Juillet 2016 – Chemin de Traverse


« Bonjour Madame Monarvant,»

Cette voix me rappelle des souvenirs, des souvenirs vague mais elle ne m’est pas inconnue, enfin je crois. Un visage se démarque du chaos ambiant et les souvenirs me reviennent, un peu flou. Je l’ai vu à Poudlard certainement, quand je suis intervenue quelques fois sur les cours de Soins aux Créatures Magique. De là à me souvenir de son prénom par contre pour le moment, c’est le néant absolu. Son sourire timide rencontre le mien, chaleureux, qui se veut rassurant. Je remarque rapidement qu’il est un peu amoché, arcade en sang.

« Mes collègues sont enfermés dans le bureau au fond du couloir, normalement il n'y a aucun lutin dans cette pièce. Dans les autres il doit il y a avoir une bonne grosse quinzaine, peut-être vingtaine de Lutins, difficile de bien les compter dans un espace vaste et surtout qu'ils vont vite.»

Je hausse un sourcil et l’exclamation de surprise sort toute seule.

« Ils se sont enfermés et laissent un jeune seul avec ces petits monstres ?! »

C’est une plaisanterie … ils ne sont pas au courant que ces derniers espiègles et nuisibles au possible peuvent également se montrer dangereux, surtout lorsqu’ils sont en groupe comme actuellement ? On ne compte plus les incidents de sorciers qui se sont trouvés face à eux en pleine nature et dont les mésaventures sont pourtant apprises dans les salles de classe....

« Ils ont réussi à avoir deux baguettes... et tout a démarré de la réserve. On ne sait pas comment est-ce qu'ils ont bien pu arriver là... Probablement dans un des paquets que l'on a reçus aujourd'hui, sans s'en être certain.»

De mieux en mieux, ma première envie est d’aller chercher les deux Sorciers qui se sont fait dépouiller de leur baguette pour les mettre face à leurs responsabilités, mais pour le moment il fallait maîtriser les petits Diablotins.

« Merci pour le compte-rendu de la situation... »

Ma baguette fuse rapidement, par reflexe, pointant un Lutin qui nous fonçait dessus. Le Stupéfix est informulé mais percute la créature de plein fouet et cette dernière chute au sol. Je souffle, il faut agir assez rapidement, pour ne pas qu’on se laisse déborder, et surtout s’occuper en priorité des deux petits voleurs de baguette.

« Voici ce que je te propose, il faut d’abord s’occuper de ceux qui ont pris les baguettes de tes collègues, on va éviter qu’ils ne causent plus de dégâts que ce qu’ils sont déjà en train de faire. »

Suivant la sensibilité et les matériaux de la baguette, les dégâts pouvaient rapidement devenir impressionnants, chose qui était à éviter en premier lieu.

« Comment tu te positionnes en sortilèges ? Sans enjoliver la situation, je préfère savoir directement si je dois te couvrir et s’il vaut mieux que tu rejoignes tes collègues ou si je peux faire équipe avec toi. Et tes mains d’ailleurs, rien de grave ? »

La question est posée doucement, simplement pour savoir comment gérer au mieux la situation avec cet élément inconnu. En plus de son arcade, je le vois bien triturer ses mains, signe de stress, de gêne ou de douleur ça, je ne le sais pas encore, mais en tout cas, je ne veux pas le mettre en danger, ce n’est pas mon job. Même si mon boulot ne consiste en réalité pas non plus à capturer les Créatures nuisibles... Un flash de lumière se fait apercevoir suivi d’un bruit de choc. Ils semblent bien s’amuser avec la baguette et avoir découvert qu’il est possible de faire des choses intéressantes - à comprendre dangereuses dans leur vocabulaire- avec cette dernière. Je glisse le lutin stupéfixé dans la cage que j’ai amenée. Un sur trente, sur quarante ? Génial... Mais nous avançons, c’est ce qu’il faut voir. Se concentrer sur le positif, sur le travail, sur la tâche actuelle et ne pas penser aux à-côtés, domaine dans lequel je suis en train de passer experte certifiée...

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Fenella A. Monarvant
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Fenella A. Monarvant
Ven 18 Fév 2022 - 21:02
Theo s'était finalement montré et avait expliqué rapidement la situation, comme elle le lui avait demandé, essayant d'être le plus bref possible mais également exact. Pas besoin de lui cacher que tous les autres s'étaient planqués tous ensemble... de toute façon elle le verrait bien et puis en soi, il valait mieux qu'il y ait une seule « victime » que plusieurs.  C'était juste logique pour lui, être pragmatique en quelque sortes. Alors, lui, il fut assez surpris lorqu'il la vit froncer les sourcils

« Ils se sont enfermés et laissent un jeune seul avec ces petits monstres ?! »
 « Vaut mieux un blessé que plusieurs.» dit-il en haussant les épaules.

Pas la peine qu'ils perdent tous leur baguette non plus. Comme ça au moins, il y avait une certaine sécurité... Et puis,  ça évitait de faire trop de dégâts en plus, ils auraient tous essayés de se protéger, voire lancer des sorts pour les arrêter. A vrai dire, même s'il savait que ces créatures pouvaient être dangereuses, tout le monde ici les avait probablement sous-estimées.

«Merci pour le compte-rendu de la situation... »

Il lui fit un petit sourire tandis qu'elle lançait un sort pour arrêter un lutin qui semblait ravi de voir une nouvelle venue à ennuyer. A moins que ce soit la baguette qui l'attirait beaucoup plus ? Il n'en savait rien et il était bien décidé à suivre les instructions de la femme, c'était elle la spécialiste après tout.

« Voici ce que je te propose, il faut d’abord s’occuper de ceux qui ont pris les baguettes de tes collègues, on va éviter qu’ils ne causent plus de dégâts que ce qu’ils sont déjà en train de faire. » Il acquiesça doucement, c'est vrai que c'est ce qui lui semblait le plus logique ! « Comment tu te positionnes en sortilèges ? Sans enjoliver la situation, je préfère savoir directement si je dois te couvrir et s’il vaut mieux que tu rejoignes tes collègues ou si je peux faire équipe avec toi. Et tes mains d’ailleurs, rien de grave ? »

Bonne question. A quel niveau est-ce qu'il était pour les sortilèges ? Pas sûr qu'ils aient la même notion des choses, après tout, elle était une spécialiste et lui était juste... moyen. C'était probablement le bon mot. Il saurait se débrouiller, mais il ne brillait pas. La réponse était probablement là, mais comment est-ce qu'il devait se juger par rapport à ses attentes ?

 « Vous me dites ce que je dois faire et j'essayerai de faire au mieux.» Il se tut quelques instants pour la regarder dans les yeux avant de refaire attention à ce qui les entourait histoire de ne pas se prendre un lutin dans la tronche ou un objet/sort que ce dernier aurait pu lancer.  « Disons qu'à Poudlard, je pense que c'est le meilleur référentiel que je peux fournir, j'étais... moyen. J'suis guère meilleur aujourd'hui mais je peux me débrouiller, je pense !»

Ce n'était pas non plus les créatures les plus difficiles à maîtriser, il avait malgré tout de bons réflexes -même s'ils n'étaient pas les meilleurs-, et il était plutôt agile grâce à la danse – et divers autres entraînements-. Et puis stupéfier, c'était à la portée de beaucoup de monde. Il laissa passer quelques autres secondes.

 « Non, c'est rien, tout est superficiel... je crois, quelques pansements ou un onguent, suffiront largement.» Court silence, avant qu'il ne reprenne  »Comment puis-je me montrer utile, du coup ?

Par ce que le plus important pour l'instant c'était d'arrêter le carnage, ceci dit, il fallait bien avouer qu'il était assez content de se trouver de ce côté là de la barrière, à pouvoir observer comme elle faisait et même l'aider. C'était toujours des choses utiles, et puis c'était toujours bien de ne pas paraître trop gland face à une sang-pure
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Theodore Blagden
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Theodore Blagden
Jeu 17 Mar 2022 - 7:47
Lutinerie chez Bertie Crochue
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« Vaut mieux un blessé que plusieurs.»

Je lève les yeux au ciel, agacée, non pas par la réponse en elle-même mais par la mentalité de certaines personnes qui pensent plus à se protéger égoïstement qu’à faire face ensemble à la menace. Je ne rajoute rien, même si je n’en pense pas moins, désapprouvant fortement le comportement des employés de cette boutique. Alors certes, tout le monde ne sait pas comment agir, tout le monde n’est pas apte à faire face aux menaces, pour autant, laisser la personne la plus jeune (je le suppose) en situation inconfortable avait le don de me faire sortir de mes gonds.

« Vous me dites ce que je dois faire et j'essayerai de faire au mieux.»

Je le regarde, l’évaluant du regard, tentant de me souvenir de lui et de son niveau mais rien de plus que le néant pour réponse. Je réfléchis à un tâche simple que je pourrais lui confier mais qui pour autant pourrait m’être utile dans cette situation. Utile mais pas indispensable pour autant, puisque je ne peux pas me reposer sur lui comme je pourrais le faire avec une connaissance de longue date. Ce serait la première erreur à ne pas faire et je ne compte pas empirer cette situation qui peut en un instant devenir chaotique, ou du moins, encore plus qu’elle ne l’est déjà.

« Disons qu'à Poudlard, je pense que c'est le meilleur référentiel que je peux fournir, j'étais... moyen. J'suis guère meilleur aujourd'hui mais je peux me débrouiller, je pense ! »

« Je prends note.»

Je n’ajoute rien de plus, réfléchissant toujours à la meilleure option, mais mon cheminement est perturbé par les cris et rires des Lutins. La concentration est difficile à trouver mais je dois trouver une solution, c’est mon boulot, après tout.  

Je le questionne sur ses blessures, savoir si elles sont superficielles comme elles semblent l’être ou s’il y a en réalité plus mais il se montre rassurant. Bien, je me pencherai donc sur ce sujet après l’intervention.  

« Comment puis-je me montrer utile, du coup ? »

Je réfléchis, regardant les éclairs bleus virevolter dans la pièce. Niveau moyen en magie. Je lance un Expelliarmus sur le lutin qui se préparait à nous lancer un bocal rempli de couleurs. Désarmer restait normalement simple. Pétrifier ou stupéfier aussi, du moins, c’est ce que je pense.  

Je le regarde réfléchissant quelques secondes de plus avant de lui prposer cette option.

« Stupéfix, Immmobilus et Expelliarmus. Ce sont les trois formules que tu peux prononcer pour m’aider, » Je lui montre d’un signe de tête la cage dans laquelle est le lutin inconscient. « Je te laisse les glisser dedans au fur et à mesure. Ils vont être serrés mais ça va le faire. »

Je regarde la pièce dans laquelle nous nous trouvons.  

« Il vaut mieux je pense nous occuper d’abord de ceux-là avant d’avancer vers notre voleur de baguette, évitons de nous trouver pris en sandwich, qu’en penses-tu ?.»

J’attends quelques secondes, lève la tête vers les petites boules de nerfs bleues et je me redresse, pétrifiant la première à passer au-dessus de moi. Un coup de baguette de plus, une incantation de lévitation et le lutin termine dans la cage. L’opération de capture continue et avance à un rythme que je juge convenable, vu l’équipe que nous formons. Ma première priorité étant d’éviter que ce jeune homme soit de nouveau blessé, la seconde, terminer de dégrossir cette pièce avant d’avancer vers les lutins qui avaient dérobés les baguettes et dont il va falloir se méfier...

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Fenella A. Monarvant
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Fenella A. Monarvant
Ven 18 Mar 2022 - 10:12
Il ne comprenait pas pourquoi certains semblaient choqués lorsqu'il disait ce genre de choses que lui trouvait normal. Pourquoi risquer de blesser plusieurs personnes alors qu'à une seule on pouvait faire le « boulot » de surveillance ? Par ce que même si elle n'avait rien répondu, il avait bien vu qu'elle avait levé les yeux au ciel agacée. Ne sachant pas trop quoi dire d'autres et ne voulant surtout pas détériorer la situation encore plus. Il avait donc continuer de répondre au reste, et de faire des répliques les plus franches possibles même si ce n'était pas à ton avantage. Oui, il était juste moyen en cours. Il ne se débrouillait pas mal, à vrai dire, mais il fallait avouer qu'avec ses « soucis de santé », appelons ça comme ça, c'était plus compliqué de se concentrer et donc d'étudier à fond. C'était une question qu'il s'était toujours posé, sans son Don, comment est-ce que sa scolarité de serait passée ? Est-ce que tout n'aurait pas été plus simple ? Possible, mais aucune assurance.  Aucune importance de toute lanière.

« Je prends note.»

Ah. il ne s'était pas vraiment attendu à ce genre de réponse, néanmoins, il opina doucement de la tête sans savoir répondre. Est-ce qu'il avait dit une connerie ? Possible, mais il ne se voyait pas mentir et dire qu'il excellait pour après qu'elle voit qu'il avait menti. Quant à ses blessures, il avait voulu la rassurer rapidement que ce n'était que quelques égratignures superficielles.

Quelques instants étaient passés, et elle semblait réfléchir à toutes les données disponibles pour savoir quelle serait la meilleure façon d'agir. C'était elle, la pro, alors il se tenait à ses côtés, veillant quand même à ce qu'ils ne se fassent pas de nouveau attaquer. Finalement, elle lui proposa

« Stupéfix, Immmobilus et Expelliarmus. Ce sont les trois formules que tu peux prononcer pour m’aider. »

Niveau première année, c'est bon, il pouvait plus que largement gérer ! Il pouvait même faire des sorts plus compliqués, mais il n'osa pas lui faire remarquer. Lui, ce n'était pas son boulot, normal qu'il fasse le plus simple et ça pouvait éviter d'éventuels accidents.  Elle lui avait d'ailleurs montré bientôt du doigt un des lutins inconscient.

« Je te laisse les glisser dedans au fur et à mesure. Ils vont être serrés mais ça va le faire. »
 « D'accord, avec plaisir ! » dit-il avec entrain, il n'aurait pas dû, mais cette situation changeait d'habitude et sentait vaguement un peu l'aventure et c'était cool. C'était un peu comme une récompense … un peu spéciale, mais au moins il aurait de la nouveauté à raconter au dîner. Il fallait se contenter de ce qu'on a. Theo avait donc déjà mis le premier lutin dans la cage après avoir lancé les sorts prescrits.
« Il vaut mieux je pense nous occuper d’abord de ceux-là avant d’avancer vers notre voleur de baguette, évitons de nous trouver pris en sandwich, qu’en penses-tu ?.»
 « Je vous suis, c'est vous la pro.» avait-il dit comme une évidence certaine.  « Je surveille vos arrières !»

Il avait ajouté cette phrase justement pour éviter que d'autres créatures les attaques par derrière. Elles semblaient quand même assez malines pour faire ce genre de choses. Néanmoins il ne pouvait s'empêcher de la regarder faire comme s'il s'agissait d'un spectacle et qu'elle était en train de faire quelque chose de périlleux.

 «Ca fait longtemps que vous êtes dans le domaine ? Quel genre d'études est-ce qu'il faut faire ?»

Il doutait en avoir les capacités de toute manière, mais il trouvait l'information intéressantes. C'est le genre de métier qui était « vraiment cool » à ses yeux, notamment par ce que ça touchait la Zoologie et qu'il appréciait grandement les animaux.
Finalement, ils formaient plutôt un chouette duo et le travail avançait plutôt bien à ses yeux, même s'il n'y était pas pour grand chose, c'était la femme qui faisait 98% du boulot, lui se contentait de ramasser un peu les miettes... Le plus simple était à présent derrière eux, car il restait ceux avec les baguettes... et donc les plus dangereux.

 « Vous voulez que j'essaye d'attirer leur attention pour que vous puissiez les capturer plus facilement ?» proposa-t-il.
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Theodore Blagden
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Theodore Blagden
Lun 23 Mai 2022 - 18:21
Lutinerie chez Bertie Crochue
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« Je vous suis, c'est vous la pro.»  

Je hoche la tête et lui souris, oui, je suis la pro, mais pour autant pas infaillible. Faire face à ces lutins ne me fait pas peur, du moins, pas dans l’immédiat et pas dans le lieu où ils sèment la discorde. Nous sommes dans le monde magique à gérer des problèmes liés à notre monde, juste que là, tout va bien, enfin, jusque-là.

« Je surveille vos arrières !»
« Et je compte sur toi. Allons -y »

Notre drôle de binôme se met à l’œuvre, les lutins tombent, lévitent, flottent mais sont tous immobilisés les uns après les autres, puis mis consciencieusement dans la cage par le jeune homme. Du coin de l’œil je le surveille, je vérifie du mieux possible que tout se passe bien, que l’une des créatures n’échappe pas à sa vigilence et qu’il est en somme, en sécurité, sous ma protection.

Il semble en tous les cas relativement serein puisqu’il commence à me parler, à savoir comment je suis arrivée à ce métier, à moins qu’il ne cherche à détourner son attention du stress de la situation qui n’était pas commune, ni forcément facile à encaisser pour tout le monde.

«Ca fait longtemps que vous êtes dans le domaine ? Quel genre d'études est-ce qu'il faut faire ?»

Je n’ai pas besoin de réfléchir, je réponds du tac au tac, lancée sur un sujet qui me passionne.

« Depuis que mes études sont terminées, depuis ma sortie de Poudlard. J’ai eu la chance de beaucoup voyager et j’ai même commencé sur le terrain très rapidement à observer les dragons, avec des collègues et amis Dragonologistes. Puis ... »

Je me coupe, pétrifiant un lutin qui me fonce droit dessus, avec un objet non identifié dans les mains.

« Je suis ensuite partie faire le tour de plusieurs continents, travaillant principalement auprès des créatures XXX pour le moment. Je suis rattachée au Ministère et quand je suis dans le secteur, ils me demandent parfois d’intervenir dans des situations comme celle-ci. Et concernant les études, c’est selon moi subjectif. Il faut bien entendu avoir d’excellentes notes en Soins aux créatures magiques, mais après c’est une question de curiosité, de passion et d’intérêt. »

Le travail avance, tandis que nous continuons de converser. Les nuisibles de la pièce principale étaient tous neutralisés pour le moment et le regard de mon compagnon d’aventure se dirige vers l’endroit où se situent les récalcitrants et non les moins dangereux, bien au contraire.

« Vous voulez que j'essaye d'attirer leur attention pour que vous puissiez les capturer plus facilement ?»

Je grimace à cette idée. Non pas qu'elle soit mauvaise mais parce que cela ne me plaît pas de le mettre en première ligne. Merlin seul pouvait savoir ce que ces petits perturbateurs étaient capable de faire avec les baguettes subtilisées.  

« Je préfère refuser ce plan. Non pas que je ne te fasse pas confiance, mais il n’est pas question que tu prennes plus de risques que nécessaire. Tu m’as déjà bien aidée, à moi de m’occuper de la fin.»

Je n’ai pas envie d’ôter la vie des Lutins, pour autant, je ne peux prendre le risque qu’ils blessent quelqu’un ou pire encore. J’inspire, regarde le jeune homme avant de lui sourire.

« Reste en retrait, j’arrive d’ici peu. »

Parce que oui, je vais revenir. Je ne les considère à proprement parlé par réellement comme une menace, simplement comme une perturbation qu’il faut traiter au plus vite.

Je m’approche à pas lents et mesurés des derniers, baguette levée, prête à agir. Le seul bruit que j’entends Est-ce ricanement si caractéristique. Trop occupés à jouer entre eux, ils ne me voient pas tout de suite et j’en profite pour les désarmer.

«  Accio baguettes.»

La formule, murmurée avec fermeté fait effet presque instantanément, et je récupère les baguettes subtilisées. Vexés et énervés, les lutins de Cornouaille volent dans ma direction, je chasse le premier d’un revers de la main, mais le second attrape le bout d’une des baguettes volée que je serre fermement. Il est hors de question que tout ce cinéma reprenne.

«  Petrificus Totalus.»

Le sort lancé à bout portant le percute et il tombe au sol, rapidement suivi de son compère. Je souffle, puis les ramasse avant de retourner dans la boutique.

« Affaire conclue. Tu peux dire à tes collgègues qu’ils n’ont plus besoin de se cacher et ça... c’est pour eux.»

Je lui tends les instruments magiques et glisse les derniers chenapans dans la cage. Tous roupillent sec et mis à part des dégâts matériels, il n’y a pas eu de grosse blessure, mission accomplie, dans les grandes lignes.


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Fenella A. Monarvant
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Fenella A. Monarvant
Jeu 26 Mai 2022 - 12:34
Est-ce qu'il était toujours content lorsqu'il entendit d'une inconnu qu'elle comptait sur lui ? Oui, c'était quelque chose qui était étrangement important pour lui, qu'il donne l'impression d'être digne de confiance surtout dans ce genre de situation ; lui le gamin qui faisait quand même assez maladif il pouvait participer à cette mission, certes pas bien dangereuse mais quand même ! Néanmoins, ce n'était pas vraiment le moment de trop se réjouir, il fallait quand même assurer... il devait rester vigilant – ne pas oublier que ses réflexes n'étaient pas forcément toujours optimaux- et bien écouter tout ce qu'elle disait. Bref se concentrer sur la situation pour ne pas l'envenimer, mais ce qu'elle lui demandait ça restait quand même des sorts basiques alors il pourrait gérer sans aucun souci.

Bientôt la curiosité s'était repointée, et il avait envie de savoir comment elle s'était retrouvée dans cette branche, peut-être que ces informations pourraient intéressées Amelia, en tout cas, lui, trouvait ça passionnant et ça lui donnait envie d'en savoir plus, même s'il n'avait probablement pas les capacités pour faire ce genre de son chose, sa meilleure amie si ! Néanmoins, se renseigner, ne coûtait rien, même pour lui...

« Depuis que mes études sont terminées, depuis ma sortie de Poudlard. J’ai eu la chance de beaucoup voyager et j’ai même commencé sur le terrain très rapidement à observer les dragons, avec des collègues et amis Dragonologistes. Puis ... »

Court temps de silence, le temps qu'elle pétrifie un lutin... et qui lui se dise que c'était mal barré pour Amy. Ses parents ne la laisseraient probablement jamais voyager comme ça. C'était prendre trop d’indépendance, probablement, pour une fille bonne à marier, il se retint de soupirer doucement et se demanda, si coup il devrait lui en parler ou pas .. surtout qu'elle semblait déjà avoir des « amis » dans le domaine ce qui n'était pas vraiment leur cas.

« Je suis ensuite partie faire le tour de plusieurs continents, travaillant principalement auprès des créatures XXX pour le moment. Je suis rattachée au Ministère et quand je suis dans le secteur, ils me demandent parfois d’intervenir dans des situations comme celle-ci. Et concernant les études, c’est selon moi subjectif. Il faut bien entendu avoir d’excellentes notes en Soins aux créatures magiques, mais après c’est une question de curiosité, de passion et d’intérêt. »

Il acquiesça doucement pour montrer qu'il avait bien compris, avant de souffler un petit merci pour le mal qu'elle se donnait à lui donner ce genre d'indications. Il espérait avoir bien tout intégrer pour pouvoir en parler avec Amy. Néanmoins, une dernière question subsistait à ses yeux.

 «Et si l'on ne peut pas trop voyager, c'est foutu pour faire ce genre de métiers, ou est-ce qu'il y a différentes manières d'y arriver, comme différents parcours ? »

Voilà, comme ça au moins il aurait un peu plus de cartes en mains. Il espérait ne pas l'agacer avec toutes ces questions qui n'étaient pas forcément des plus pertinentes, surtout qu'au final, il était à peu près certains qu'elles ne serviraient pas à grand chose, mais il n'avait pas pu s'en empêcher ! Il fallait bien avouer que ce genre de métier avait tendance à le faire rêver, ça avait l'air si intéressant, si prenant !

En attendant, ils avaient réussi à bien avancer leur mission, mais il ne restait pas moins encore quelques individus et ceux qui étaient le plus dissipés, il s'était donc proposé à tenter de faire une diversion pour les attirer et qu'elle puisse les attraper plus facilement. Cela lui semblait pas mal. Il voyait bien à sa grimace qu'elle ne semblait pas vraiment d'accord avec son idée. Et contrairement à ce qu'elle pouvait pouvait peut-être s'imaginer, il avait totalement conscience que cela pouvait être dangereux, il savait dans quoi est-ce qu'il mettait les pieds... en gros du moins.

« Je préfère refuser ce plan. Non pas que je ne te fasse pas confiance, mais il n’est pas question que tu prennes plus de risques que nécessaire. Tu m’as déjà bien aidée, à moi de m’occuper de la fin.»

Il acquiesça doucement et resta donc sur place, comprenant bien qu'il allait devoir se mettre de côté, et d'ailleurs, bientôt la femme avait même ajouté qu'il devait rester en retrait. Il la regardait donc faire de loin, sans un mot, observant chacun de ses gestes, sa manière de faire comme s'il voulait s'en imprégner... Et bientôt, elle avait fini le travail. Elle ramassa tout ce qu'il fallait avant de retourner vers lui.

« Affaire conclue. Tu peux dire à tes collègues qu’ils n’ont plus besoin de se cacher et ça... c’est pour eux.»
 « Merci beaucoup, Madame !» dit-il un grand sourire aux lèvres, tout en prenant.  « Je vais aller leur rendre» Il lui sourit de nouveau  «  C'est vraiment génial de vous revoir, Madame ! Il faut que je prévienne mon Supérieur et que j'aille le chercher ? » Il se tut quelques instants avant de reprendre  « Je crois qu'on va pouvoir reprendre le boulot et rattraper le retard. Je vais devoir pouvoir vous dire au revoir ! J'vous remercie !»
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Ven 29 Juil 2022 - 13:38
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«Et si l'on ne peut pas trop voyager, c'est foutu pour faire ce genre de métiers, ou est-ce qu'il y a différentes manières d'y arriver, comme différents parcours ? »
«Il y a différentes manières de parvenir à ce métier, tu peux tout à fait te spécialiser au niveau des créature qui sont au Royaume-Uni ou mener des interventions de secteur comme celle que je pratique aujourd’hui par exemple, mais le voyage permet une ouverture sur le monde et une approche intéressante de ce qui nous entoure. »

Rester dans son petit bout de pays ne permet pas d’avoir les connaissances nécessaires, même si les bases peuvent être plus ou moins acquises. Pour autant, j’entends complètement que tout le monde ne peut se permettre de voyager et de vivre loin de chez soi, pour tout un tas de raisons qui ont toute leur légitimité.  

La mission pour laquelle j’ai été envoyée par le Ministère touche à sa fin et les derniers lutins sont immobilisés puis enfermés.  

Des remerciements sincères et chaleureux même si ce n’était pas à lui de me les apporter mais plutôt aux personnes en charge de cet établissement mais passons …

«  C'est vraiment génial de vous revoir, Madame ! Il faut que je prévienne mon Supérieur et que j'aille le chercher ? »
« Le plaisir est partagé et oui, je veux bien, avec Grand Plaisir. »

L’accent est mis sur les derniers mots, je ne compte pas partir sans exposer ma manière de penser à ce pseudo supérieur qui met délibérément en danger un de ses jeune collaborateur, qui plus est sans qu'aucune personne responsable soit présente. Après c'est peut-être le fait que je ne vois pas les gens grandit et qu'il n'est qu'un enfant à mes yeux mais sa place n'était pas ici, pas seul tout du moins.  

« Je crois qu'on va pouvoir reprendre le boulot et rattraper le retard. Je vais devoir pouvoir vous dire au revoir ! J'vous remercie !»
« Je t’en prie, tout le plaisir est pour moi. Je ne te retiens pas plus, je vous laisse reprendre le travail, je vais lever les sorts de protection en attendant qu’il arrive. »

Un sourire sincère en réponse et une brève pression sur l’épaule en remerciement. Je sens que ce n’est pas la dernière fois que je vois ce petit bout de sorcier.  

Les salutations étant faite, je me commence à lever les sorts, le verrouillage des portes et fenêtres, la réparation des vitres cassées et des quelques articles qui peuvent être sauvés. Ma baguette virevolte, dessine dans les airs tandis que je murmure certaine formule du bout des lèvres. Les réparations avancent, tandis que la cage s’agite aves les premiers lutins qui retrouvent leurs esprits. Ils sont solidement enfermés et ne risquent pas de recommencer à semer le chaos, tant que personne ne leur ouvre de l’extérieur.

Un bruit de pas s’approchant me fait me retourner, regardant l’homme qui s’avance vers moi. Le visage fermé, je le regarde de haut en bas, avant de ranger ma baguette.

« Je suis Mlle Monarvant. J’apprécierais de dire que je suis enchantée de vous rencontrer mais ce n’est pas le cas. Sachez que je désapprouve fortement le fait de laisser un jeune sorcier seul face à ces créatures. Faire appel aux autorités compétentes pour gérer cela c’est une chose, mais c’est totalement inconscient d’avoir laissé seul ce sorcier pendant que vous étiez tous terrés à l’abri ! »

Je marque une pause, tandis que je l’incendie du regard. Cette attitude me débecte profondément et l’agacement que j’ai retenu depuis mon arrivée se transforme en colère maitrisée, pour le moment.

« Si vous souhaitez qu’une enquête soit menée, il faudra voir cela avec mes autres collègues, j’en ai terminé de mon côté. En espérant ne pas avoir à vous recroiser dans ces circonstances. »

Sans lui laisser le temps de répondre ou de me sortir une défense plus que bancale qui ne saura jamais trouver grâce à yeux, je saisis la cage et sors de la boutique, avant de transplaner pour amener en lieu sûr l’objet de ce désordre.

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Fin pour moi
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