A faire Avant votre fiche pour incorporer le don à votre histoire !
Avant toute demande, merci de faire un tour dans l'annexe concernée pour prendre connaissance des détails et de notre vision de chaque don/particularité Annexe : Topic des Dons.
Pourquoi faire ça ?! Dans le monde JKR, les sorciers qui possèdent un Don restent rares. Aussi dans un soucis de respect et de réalisme, nous avons décidé d'installé un nombre limitée de place afin de coller au mieux à son Œuvre.
Autre raison, cela nous permet de voir si vous avez pleinement compris les particularités de ce don.
Comment avoir un don ?! Rien de plus simple, il suffit de poster à la suite de ce message un rp mettant en avant votre don !
S'il s'agit d'un don acquis : Comment est-il devenu Vampire/Lycan/Occlumens ?
S'il s'agit d'un don Inné : Comment s'est-il manifesté la première fois ?
Dans les deux cas, nous voulons également savoir "Comment vous le mettez en jeu en Rp ? et enfin Quelles sont vos particularités qui découlent de ce don ?
Conditions :
N'oubliez pas que votre personnage est déjà Sorcier, ce qui en soit le rend exceptionnel. Un don doit apporter un réel plus au personnage et être argumenté, justifié.
Un seul don par personnage, sauf exception justifiée par le statut du personnage concerné et/ou éventuellement son histoire. Ex : Aurors, Chef de caste, etc ...
Être Actif, toute absence injustifiée entrainera la libération du Don !
Remplir le Formulaire ci-dessous en répondant aux questions posées.
Code:
[b]Groupe [/b]: [b]Don demandé [/b]: [b]Exemple de Rp [/b]:
Imperium
Imperium
Âge personnage : 1.000 ans Hiboux postés. : 2096 Date d'inscription : 01/09/2009Crédits : A[-]P Double Compte : Beaucoup
Imperium
Jeu 4 Juil 2024 - 22:35
Hello !
Groupe : Citoyen Don demandé : Lycan Exemple de Rp :
Il y avait quelque chose chez elle qui aurait dû te mettre la puce à l’oreille. Est-ce qu’au fond, tu ne t’en doutais pas déjà ? Est-ce que tu avais simplement refusé de le voir ? Elle avait juste eu besoin de s’éloigner un peu des autres. Elle, c’était l’une des rares qui ne te regardait pas comme si tu étais un pestiféré. Elle, c’était quelqu’un avec qui tu semblais presque bien t’entendre, lorsqu’elle ne décidait pas de t’ignorer pendant des mois entiers. Elle avait son caractère à elle. Tu t’en accomodais. Elle disait que tu faisais parti de ceux qui comprennent sans qu’on ait besoin de leur expliquer. (Tu ne savais pas si c’était vraiment vrai.) Un verre à la main, elle pouvait passer des heures entières à refaire votre monde. Elle pouvait imaginer mille théories, mais pas cette fois-ci.
Cette fois-ci, elle avait voulu rester dans l’arrière-boutique, à jouer encore et encore avec la boîte à musique. La ballerine l’avait toujours hypnotisée, bien plus encore que tous les trésors moldus que tu vendais. Aujourd’hui, la breloque semblait presque l’apaiser. Alors, tu l’avais laissée. Tu n’étais revenu que pour lui apporter une boisson chaude en fin de journée : elle t’avait chassée. Elle ne se sentait pas bien, elle voulait que tu la laisses tranquille. Tu avais accepté, sans réfléchir. Tu aurais pu la laisser seule dans l’arrière boutique, rentrer chez toi. Profiter de ta soirée. Tu t’étais absenté, un temps. Juste une heure ou deux, tout au plus. Lorsque tu es revenu, à la nuit tombée, avec un futon supplémentaire et des paquets de ramyeons, il y avait quelque chose de différent. Ces incessants grattements. Un étrange boucan. L’impression que tu avais laissé un animal sauvage dans le fond de ton café brocante. (Est-ce qu’elle avait laissé entrer, par mégarde, un de ces hiboux parfois un peu fous ?)
Pourquoi est-ce que tu avais ouvert la porte ? Pourquoi est-ce que tu avais eu la brillante idée d’aller voir ce qu’il se passait ?
Il t’avait fallu quelques secondes avant de capter que le grognement agressif provenait d’une masse noire et velue, occupée quelques instants plus tôt à ravager le canapé Louis XV que tu avais mis de côté. Une gueule pleine de crocs s’était jetée sur toi. Tu avais tenté de faire volte-face, revenir sur tes pas, mais la bête avait été plus rapide que toi. Est-ce que tu captais seulement ce qu’il se passait ? Un hurlement avait franchi la barrière de tes lèvres à l’instant où les mâchoires s’étaient refermées sur ton mollet. Est-ce que tu l’avais entendu ? A peine. La douleur qui irradiait prenait le dessus. Dans une montée d’adrénaline, tu avais abattu le premier truc qui te passait sous la main - un vase coloré des années 80 - sur la tête de l’animal. Le talon de ta chaussure était venu aider « délicatement » la bête à te lâcher. Un couinement s’est fait entendre. Le cœur à cent à l’heure, tu t’étais relevé, pour refermer la porte de l’arrière-boutique sur le museau du monstre.
Le reste est flou.
La douleur t’avait réveillé. Hagard, tu avais remarqué ta jambe pansée. Le futon déplié dans l’arrière boutique - ravagée. Le chaos, sans un mot. Elle s’était évaporée.
Et, dans un coin de la pièce, gisait la ballerine brisée.
[...]
Tu n’avais jamais compris. Tu n’avais jamais compris pourquoi est-ce qu’elle était venue te voir. Pourquoi est-ce qu’elle n’avait, depuis, jamais daigné te donner le moindre signe de vie. (Ce n’était pas comme si elle ne t’avait rien laissé en souvenir.) Pourtant, tu avais fini par l’accepter. Tu avais admis ta nouvelle condition, tout comme tu avais accepté la première. A bras ouverts ? (Il ne fallait pas non plus exagérer.) Si, en journée, tu étais ce - grand - sud-coréen un peu dégingandé, les soirs de pleine lune, tu te transformais. (D’où provenaient, sinon, les touffes de poils d’un brun foncé que tu retrouvais parfois autour de toi, au matin de ces nuits agitées ?)
Quelque part, la douleur était différente, cette fois-ci. Elle survenait en amont, semblait te détruire tant l’être que l’esprit, avant de te laisser vide de toute énergie. (Est-ce que ce n’était pas pire encore que d’être rejeté par chaque sorcier qui découvrait que tu n’étais en possession d’aucun pouvoir ? Même les plus violentes brimades que tu avais eu en étant gamin ne valaient plus rien.)
Tu aurais aimé qu’elle te le dise. Sans doute. Qu’elle te souffle ce qu’elle cachait, qu’elle te prévienne au moins un peu. Est-ce que tu aurais aimé qu’elle soit là, la première fois ? Peut-être un peu. Tu ne sais pas. Parfois, tu te dis que ça aurait permis d’inverser les rôles, au moins une fois. Tu lui en as voulu (c’était difficile de le nier). Tu l’as sans doute un peu haï, et parfois, tu te demandes ce dont tu serais capable, si jamais tu voyais, à nouveau, le bout de son museau.
En attendant, tout comme elle, tu faisais profil bas. Impossible de ne pas prendre connaissance des événements qui faisaient rage autour de toi. Impossible de ne pas te demander si elle ne faisait pas partie de tout ça. (Même si tu refuses d’y croire, la réponse, aujourd’hui encore, tu ne l’as pas.)
Tu aurais pu te renseigner auprès de ta famille. Demander si ce nom leur parlait, au moins un peu. Pourtant, il y avait quelque chose qui te retenait. Quelque chose qui t’invitait à continuer de couper les ponts. (Si jadis, ça ne leur convenait qu’à eux de ne plus avoir affaire avec l’autre, à présent, vous viviez tous très bien de cet arrangement.) Au fond, tu ne voulais pas la mettre en danger. Tu ne voulais pas révéler sa condition et la tienne par la même occasion.
Si jamais j'ai raté quelque chose, ou qu'il faut plus de détails, je peux tout à fait le retravailler.
Merci beaucoup !
Milo Jang
Milo Jang
Âge personnage : 27 ans (10.05.1991) Hiboux postés. : 61 Date d'inscription : 04/07/2024Crédits : scarecrow.
C'est bon pour nous, tu as l'air d'avoir bien capté les implications que ça représente de devenir Lycanthrope dans notre contexte.
Ce qu'on pourrait apprécier éventuellement c'est de lire une transformation, chose que tu peux faire dans ta fiche par exemple Et faudra bien tenir compte du fait que les changements ne sont pas que physiques et cantonnés au Pleine Lune, en tout cas au début. C'est un gros bordel dans la gestion des émotions, les sens qui deviennent très affutés donc faut s'y adapter et ça prend du temps, etc ... Gros chamboulement général en somme donc répercutions sur le quotidien
Enzo S. Ryans
Chaton. Le seul et l'unique
Enzo S. Ryans
Âge personnage : 20 ans - 18.01.1997 Hiboux postés. : 22909 Date d'inscription : 13/09/2009Crédits : JunkieMouse ▬ Gif Tumblr Double Compte : Jane
Enzo S. Ryans
Ven 5 Juil 2024 - 23:13
Hellooo !
Merci beaucoup pour vos réponses ! Je note pour mettre ça dans ma fiche, alors. Mais effectivement, ça fait un sacré chamboulement.
Je me mets à la rédaction, alors !
Milo Jang
Milo Jang
Âge personnage : 27 ans (10.05.1991) Hiboux postés. : 61 Date d'inscription : 04/07/2024Crédits : scarecrow.
Milo Jang
Mar 1 Oct 2024 - 14:01
Groupe : Citoyen Don demandé : Animagus (Renard arctique) Exemple de Rp :
Une éclaire fend le ciel alors que Linnea arrive par transplannage dans la pièce où elle conservait la fiole de cristal depuis des mois. Un simple coup d’œil à cette dernière lui permettait de constater la couleur rouge sang. Un sentiment de fierté emplit le cœur de la femme, après tous ses efforts, elle touchait le but. Ce n’était pas encore réussi, mais elle n’avait jamais été aussi près. Tout en prenant la fiole en main, elle repensait aux difficultés qu’elle avait eues. Il lui avait fallu commencer par deux fois le mois avec la feuille de mandragore dans la bouche, puis depuis le jour où elle l’avait retiré, tous les jours, deux fois par jour, elle était venue ici pour réciter la formule. Amato Animo Animato Animagus. Mot qu’elle répétait une dernière fois avec sa baguette sur le cœur juste avant d’avaler en une traite le contenu de la fiole. Elle avait fait le plus long, mais il lui restait le plus dur, le plus douloureux. Elle avait lu des lignes sur ce passage, elle avait fait en sorte de se préparer au mieux, mais rien ne prépare à la douleur. Elle fut vive et elle ne savait pas dire si l’augmentation de son rythme cardiaque était due à cette dernière ou au sort en lui-même. Les deux, peut-être, en aurait-on réellement la réponse un jour ? En parallèle à la douleur, l’image attendue se dessinait dans son esprit. La sorcière n’eut pas de mal à reconnaître le renard arctique, même si son pelage était brun au vu de la saison. Une fois cette image présente, il n’y avait plus de retour en arrière. Ne pas trembler, rester calme et supporter la douleur. Cette dernière était vive alors que les vêtements semblaient fusionnés avec son corps pour se transformer en fourrure d’un brun éclatant. Quant à ses membres, ils diminuaient dans un autre éclat de douleur pour prendre la forme de patte. Sa tête paraissait imploser sous la sensation de compression qui lui traversait le cerveau tandis que ses lèvres et son nez s’allongeaient pour devenir un museau. Chaque parcelle de son corps était soumise à la douleur et il fallut un grand contrôle à la sorcière qui se transformait pour garder son calme. Puis la douleur pris fin, même si le corps s’en souvenait encore, elle n’était plus là. Et dans la pièce, se trouvait un renard plus petit que le renard roux connu dans toute l’Europe. Son pelage était brun foncé et sous certains aspects, on pouvait presque le confondre avec un petit chien -surtout si l’on ne connaissait pas l’animal de base-. Linnea déambulait un peu dans la pièce pour prendre ses marques dans ce nouvel aspect avant de se rouler en boule dans un coin. Elle avait réussi, elle avait touché ce but qu’elle s'était fixée. Celui qui lui permettrait peut-être un jour de fuir pour pouvoir protéger son fils. Et puis un renard arctique, elle n’aurait pu espérer mieux pour se faufiler hors du danger. Certes, il n’était pas très costaud, mais petit, il passait un peu près partout. De plus, le froid n’était pas un problème pour eux. Elle restait ainsi quelque temps avant de se concentrer sur l’image de sa forme humaine. Bientôt, son corps changeait de nouveau. Il lui faudrait travailler ses transformations pour que ça devienne aussi simple qu’un réflexe. Elle le savait, elle avait encore beaucoup de travail à faire sur elle-même, mais ça ne l’effrayait pas, elle le ferait, elle était arrivée jusqu’ici, le reste, n’était que détail.
Linnea I. Falkenrath
Linnea I. Falkenrath
Âge personnage : 35 ans [01.10.1981] Hiboux postés. : 135 Date d'inscription : 01/10/2024Crédits : andthesunrisesagain Double Compte : L'Irlandaise bavarde, Eireen
Se cacher est essentiel lorsque, comme moi, on cherche à fuir. Fuir les forces de l’ordre, fuir ces connards de Sang Pur… Fuir sa famille. J’avais besoin de passer inaperçu, la peur m’habitait chaque jour, je craignais à chaque instant de voir surgir dans ma maison les silhouettes terribles de mon géniteur ou de l’un de mes oncles. J’en faisais des cauchemars chaque nuit ou presque.
C’est Moira qui m’a donné l’idée, enfin elle et son chat. Nous étions occupées dans le potager à chasser les mauvaises herbes avant de répandre le répulsif à limaces et soudain un bruit de bataille s’est fait entendre dans les buissons. J’ai aussitôt sauté sur mes jambes, prête à m’enfuir, avant de réaliser la nature des cris. Un instant après, l’oiseau s’envolait des fourrés et le chat de Moira se retrouvait les pattes vides.
Moira a ri pour se moquer de son chat, chasseur peu habile, puis elle a regardé l’oiseau s’envoler dans le ciel et disparaître dans le champ, derrière les arbres.
« Ce doit être merveilleux de voler » a-t-elle dit.
Je ne sais pas pourquoi ces paroles ont fait un tel chemin dans mon esprit. J’avais encore le cœur battant et les tripes nouées de ma frayeur passagère. L’adrénaline pulsait dans mes veines comme un signal d’alerte inutile. J’ai regardé l’arbre derrière lequel l’oiseau avait disparu et j’ai pensé que Moira avait raison : voler devait être merveilleux, c’était la liberté. L’oiseau avait pu échapper aux griffes du chat simplement parce qu’il pouvait voler mais pas son prédateur. Et si moi aussi je pouvais posséder quelque chose que mes prédateurs n’auraient pas, je pourrais m’échapper de leurs griffes ?
Je n’étais pas bien futée à l’époque, cette seule idée m’a suffi pour me motiver à entreprendre tout le rituel de l’animagus. J’avais peur, j’étais déterminée à ne plus ressentir ce sentiment, et le moindre espoir me suffisait pour doper ma volonté.
Je ris de ma naïveté de l’époque. J’étais persuadée de pouvoir choisir, que je serai forcément un oiseau pour pouvoir voler, m’enfuir et goûter à la liberté. Avez-vous déjà entendu ces paroles issues de la sagesse populaire : « méfie-toi de ce que tu désire » ? Si vous ne les connaissez pas, ravie de vous apprendre un truc. Et pour aller avec, écoutez la suite, c’est une illustration parfaite...
Le rituel de l’animagus, c’est un truc costaud et on ne va pas se mentir ça n’a pas été de la tarte. J’aurais pu abandonner environ cent fois mais moi, quand j’ai une idée en tête, il est compliqué de me la retirer. Butée vous avez dit ? J’ignore de quoi vous parlez.
Quand la lune ne s’est pas montrée après que j’ai réussi, je ne sais comment, à garder cette foutue feuille de mandragore un mois entier dans ma bouche sans l’avaler ou la recracher (ne me parlez plus jamais de mandragore, je l’ai en horreur cette saloperie !) j’ai maudit à peu près la Terre entière. Il m’a fallu beaucoup de volonté pour me décider à prendre une nouvelle feuille et recommencer. Cette fois-ci je peux vous dire que j’ai surveillé la météo de près !
La lune s’est pointée et j’ai pu continuer. Je vous fais pas un dessin, j’étais hyper soulagée ! La suite était plus facile heureusement. Bien que légèrement répétitif (oui, relou on peut le dire).
Amato animo animato animagus
Je suis incapable de vous dire combien de fois j’ai prononcé cette incantation. Elle aussi m’a gonflée, et en attendant l’orage salvateur je crois que j’ai failli me décourager encore une bonne dizaine de fois. Mais ce battement dans ma poitrine… J’avais déjà le sentiment de toucher au but… Que bientôt je pourrais m’envoler pour fuir.
Voler, je n’avais que cela en tête ! Pour moi c’était le signe que je serai libre, affranchie de toutes les chaînes que l’on avait voulu m’imposer.
Amato animo animato animagus
Une incantation, une rengaine, chaque matin, chaque soir, quand le soleil flirtait avec l’horizon. La baguette sur le cœur et cette même formule.
Amato animo animato animagus
L’orage est venu. Il a éclaté en grosses gouttes chaudes une nuit d’été pendant que les éclairs zébraient le ciel et que le tonnerre roulait sa colère dans les nuages.
Amato animo animato animagus
Tout était prévu, Moira savait ce que j’attendais et comptait m’accompagner afin de ne pas me laisser seule au moment de ma première transformation. D’après le grimoire il valait mieux avoir un ange gardien, nous avions décidé que ce serait elle.
Amato animo animato animagus
La baguette sur le cœur, à l’abri de la pluie dans une grange où nous ne dérangerions personne, j’ai à nouveau prononcé cette incantation avant de boire la mixture rouge peu appétissante composée à partir de ma p*tain de feuille de mandragore.
Amato animo animato animagus
Et la douleur.
Amato animo animato animagus
Et l’image de l’oiseau dans mon esprit.
Amato animo animato animagus
Et le changement du monde, de mes sens qui me donnaient une toute nouvelle perception de mon univers.
Amato animo animato animagus
Je sentais ma peau me démanger quelque part dans la folle douleur qui parcourait tout mon corps.
Amato animo animato animagus
Puis enfin tout s’est terminé. J’étais devenue oiseau.
Mais pas n’importe quel oiseau. Un moineau ? Nooooon trop facile ! J’étais devenue un poulet ! Une foutue perdrix de je sais pas où ! C’était quoi ce délire ?
Amato animo animato animagus
Moira a rit. Je lui en ai voulu alors pour mes entraînements j’ai demandé à Luke de prendre sa place. C’est de lui que l’explication est venue. Un lagopède, voilà en quoi je me transformais, une perdrix des neiges.
Quelques explications s’imposent. Luke est d’origine américaine, il est né en Alaska, ses parents sont venus s’installer en Angleterre quand il était enfant et dans ses bagages il y avait un livre sur la faune et la flore du parc national de Glacier Bay. Le poulet en question y apparaissait. Ce livre je l’avais lu, bien sûr, des années plus tôt, alors que je n’étais encore qu’une ado boutonneuse, et l’info se trouvait toujours quelque part dans un coin de ma mémoire. Mon désir de passer inaperçue tout en ayant des ailes avait matérialisé pour moi cette perdrix boréale. L’esprit est un labyrinthe étrange.
J’ai enragé. Encore aujourd’hui cet animal éveille une ambiguïté de sentiment : je m’en sens proche et en même temps je le déteste. C’est un sujet sur lequel je suis un peu chatouilleuse, ce que Moira et Luke avaient très bien compris, raison pour laquelle ils me faisaient chier avec très régulièrement.
Amato animo animato animagus
Honte ou pas, il a fallu que je m’entraîne. Si je n’avais pas le choix de l’animal j’avais cependant le choix entre utiliser ma faculté ou me priver de cette arme nouvelle contre mes détracteurs. Cette perdrix n’est peut-être pas l’oiseau le plus sexy de la création mais il a au moins l’avantage de savoir se planquer… enfin, à condition d’utiliser son cerveau quand même (les teintes couleur cailloux ça passe pas trop mal en été, le blanc immaculé en hiver devient plus handicapant, surtout s’il ne neige pas).
Amato animo animato animagus
Qu’est-ce que j’ai pu la répéter cette formule ! D’abord toujours avec ma baguette, pointée sur mon cœur, puis au fil du temps sans avoir besoin de la brandir.
Et encore aujourd’hui, bien que cela fasse des années, je suis encore obligée de prononcer ces mots pour changer de forme.
Amato animo animato animagus
Janie Lovett
Y'a pas moyen Jaja !
Janie Lovett
Âge personnage : 27 ans Hiboux postés. : 309 Date d'inscription : 01/10/2024Crédits : signature par Tara Double Compte : aucun
Janie Lovett
Mer 2 Oct 2024 - 15:10
Comme l'impression d'avoir déjà lu une bonne partie de ce texte dis donc...
C'est tout bon !
Alec Kaleb Rivers
Break Me If You Can
Alec Kaleb Rivers
Âge personnage : 24 Hiboux postés. : 4835 Date d'inscription : 12/05/2011Crédits : Renard ; [url=https://www.tumblr.com/ellaenys]Ellaenys[/url] & once upon a time & andtheireawoman & queenbrookdavis Double Compte : Logan, Takuma, Sovahnn, Maxence, Jordane, Oliver
Alec Kaleb Rivers
Mer 2 Oct 2024 - 15:51
Je l'ai en effet moins retouchée que ma fiche outre le fait que je suis assez fière de ce texte je trouvais ça trop compliqué de refaire alors que les motifs de cette histoire restent les mêmes (il n'y a que la bestiole qui change). Merci pour la validation
Janie Lovett
Y'a pas moyen Jaja !
Janie Lovett
Âge personnage : 27 ans Hiboux postés. : 309 Date d'inscription : 01/10/2024Crédits : signature par Tara Double Compte : aucun
Janie Lovett
Mer 2 Oct 2024 - 16:12
Et c'est ton droit le plus légitime
Alec viendra t'emmerder et t'appeler "ma poule" jusqu'à la fin de tes jours
Alec Kaleb Rivers
Break Me If You Can
Alec Kaleb Rivers
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Alec Kaleb Rivers
Ven 8 Nov 2024 - 20:56
Groupe : Citoyen Don demandé : Lycanthropie Exemple de Rp :
Quatorze ans. Quatorze ans et toute la magie du monde, et tout l’avenir, tous les possibles au bout des doigts. Le cœur qui palpite, le mental qui explose. Quatorze ans, un peu d’alcool dans le sang et de rire dans les veines. Du désir plein le corps. Et puis la nuit qui se couche, la lune qui se lève. Quatorze ans, et toute l’insouciance du monde qui la drape, l’habille, la noie.
Et puis l’amour, l’amour avec un grand A. Elle s’incendie de ce brasier-là.
C’est un peu ça, l’adolescence. Aimer à la folie, et pour toujours, quelques semaines, quelques mois. Être invincible et une cible à la fois, surpuissant et fragile à s’en briser au moindre souffle, à la moindre morsure du destin, ou d’un ami, ou d’un amour, même petite, minuscule, la morsure, même insignifiante.
Petite ? Celle-là ne le fut pas.
Il s’appelait Nathaniel, on l’appelait NT. Parce que c’était plus cool, et qu’il l’était, intensément, cool, bad boy, et, puis beau, à en crever. Il avait 17 ans, un look de rebelle, le sang pur, l’argent, l’attitude… Il avait été renvoyé trois semaines plus tôt de l’école, mais elle n’en avait pas touché mot à son père, et ce n’était qu’un peu plus de gloire, de mystère, de lumière, pour l’auréoler, ce renvoi, et elle ne savait pas, ne pouvait pas deviner, que c’était parce qu’il avait déjà mordu qu’il avait été exilé. Et puis même l’aurait-elle su…
Elle l’Aimait.
Ça vous rend con, l’Amour, à tous les âges, et plus encore à celui-là.
Elle passait la nuit chez une « amie », avait-elle prétexté. NT l’avait contactée, invitée et… évidemment, elle ne pouvait refuser. Elle n’y avait même pas songé.
Le soleil s’était couché sur leurs baisers goulus, leurs mains affamées, et son sourire carnassier à lui.
La suite était d’une tristesse, d’une banalité affligeante. Elle était à moitié nue, sur les bords d’un lac, près d’un feu, embrasée de ce qu’elle prenait pour de l’amour et du désir, et lui brûlait d’un tout autre feu. Celui de la chasse, de l’interdit.
Y avait un truc qui déraillait, chez lui, un truc pas net. Elle savait pas, pas encore, elle captait que dalle, aveuglée par la lumière de son désir de gamine hormonale...
Elle, elle se disait : « Enfin, enfin, il me voit ! Après m’avoir niée, ignorée si longtemps... » Des mois durant, à l’école, parce que son sang n’était pas assez pur, ou qu’elle n’était pas assez belle, ou… Elle ne savait pas, ne voulait plus savoir, comprendre, elle n’écoutait plus que le chant de son désir, qui pulsait, et de sa joie, qui la réchauffait…
Que dire ? Que raconter ? Que vous décrire ?
Comment il s’était transformé ? Son incompréhension de gosse, à Alix? puis sa terreur, sa fuite, sa tentative vaine de raisonner une bête féroce ? Ses cris et la douleur incommensurable de la morsure ? Les heures passées perchée sur un arbre, à sangloter, à attendre le lever du soleil, et le cauchemar, à l’aube, quand il lui avait souri , était parti, le pas pesant, épuisé, la conscience rassasiée ?
Quatorze ans et toute l’insouciance bafouée. Quatorze ans. C’est pas grand-chose. Ca vous tient en trois syllabes. Ca vous tue une enfant. Ca vous la rend folle. Ou rageuse. Ou haineuse. Ou suicidaire. Ca vous la condamne. Ca vous fait une adulte mal foutue, abimée...
Quatorze ans, et une morsure. La fin d’une adolescence, déjà. Le début d’autre chose. La monstruosité qui se glisse dans les plis du caractère, dans les défauts de la cuirasse, puis qui vous ronge, vous laisse des failles, des abîmes où s’enfoncer, et des rires glacés, insensés, déséquilibrés, et des éclairs de lucidité douloureux à en pleurer, à en tuer.
Ca vous tue une adolescente, ça vous recrache une adulte mal finie, mal léchée, dans un monde hostile, et qui sait même pas, même pas ce que c’est la vie, le bonheur, l’amour ou l’amitié. OU la stabilité. Qui sait plus, ou si mal…
Hey ! On est deux sur trois à t'avoir dit qu'on avait adoré lire TA PLUME ( @Tycho van den Berg coucou) et je ne doute pas que la troisième en fera autant ! L'acte et les impacts sont joliment abordés ! C'est bon pour nous, la seule chose qu'on va te demander c'est d'écrire une transformation dans ta fiche de présentation si ça te va Histoire d'avoir fait un peu le tour du don !
Mais tu peux y aller et faire ta fiche en tout cas
Enzo S. Ryans
Chaton. Le seul et l'unique
Enzo S. Ryans
Âge personnage : 20 ans - 18.01.1997 Hiboux postés. : 22909 Date d'inscription : 13/09/2009Crédits : JunkieMouse ▬ Gif Tumblr Double Compte : Jane