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| Dim 11 Juil 2021 - 15:46 Vendredi 3 juin, fin d'après-midi.
A force de quelques échanges d'informations avec des Supérieurs et autres sang-purs, il avait pu apprendre par l'un d'eux un fait intéressant : un jeune journaliste Moldu qui avait l'air de s'intéresser de très (très) près au monde Sorcier, au surnaturel en général. Après quelques recherches, Tveit était tombé sur les articles dont certaines étaient effectivement intriguant, pour ne pas dire assez intéressant. Est-ce que ce type, avec sa vision des choses, pourrait en savoir plus sur l'annonce de la magie en public ? Et surtout sur l'attentat au Ministère qui avait fait tant de morts ? C'était peut-être une piste qui ne mènerait à rien, mais il fallait quand même selon lui l'exploiter. Il en avait donc parlé assez longuement avec Jessen – d'autant plus que ça permettrait de réduire quelques fautes passées s'il trouvait quelque chose- et il s'était décidé avec l'accord de ce dernier d'aller interroger ce type.
En amont, il avait donc trouvé où habitait le garçon, l'homme plutôt vu qu'il était un peu plus âgé que lui. Il avait pris, avant de transplaner jusque dans l'appartement du journalisme une potion de polynectar pour ne pas se faire repérer sous ses vrais traits si jamais cela tournait mal. Il en avait d'autres sur lui... juste au cas où. Il faudrait voir comment se passerait « l'entrevue », le but était de savoir ce qu'il savait quitte à le brutaliser un petit peu, mais il n'allait pas prendre un malin plaisir à le torturer s'il voyait que l'autre ne semblait rien savoir. Pour commencer, vu que l'habitant de l'appartement n'était pas présent, il avait tout fouillé pour essayer de trouver avec des informations compromettantes, il avait pris soin de mettre des gants à ses mains pour ne pas donner d'indices sur son identité. Les Moldus étaient malins, là-dessus avec ce qu'ils appelaient ADN... Il préférait ne pas prendre de risques inutiles. La recherche, malheureusement, n'avait rien donné et au lieu de tout laisser en désordre, il essayait de bien tout remettre à sa place que cela fasse moins suspect. La prévoyance était une bonne chose et il ne savait pas exactement sur qui il allait tomber, sur ce qu'il saurait ou pas. C'est pour cela, aussi, que lorsqu'il était arrivé dedans, il avait jeté un sort à tout l'appartement pour brouiller tout enregistrement quelqu'il soit,. Et il se disait qu'heureusement, il connaissait un peu le monde Moldu, par ce que sinon il n'était pas certain qu'il aurait pensé à prendre autant de précautions.
Il venait de finir de fouiller la chambre, lorsqu'il entendit la porte d'entrée. La cible était entrée chez elle. Il s'était caché dans un angle, jeta un sort informulé sur la porte ne pas que l'homme puisse ressortir, puis il insonorisa l'appartement, juste au cas où, il lui prenne l'envie de se mettre à beugler comme un putois. « Bonjour Monsieur Nox. Comment allez-vous ?» il fit bouger un peu sa baguette pour faire avancer une chaise jusqu'à Oliver. «Asseyez-vous, je vous prie. J'ai quelques questions à vous poser, votre profil internet est très intéressant... et suscite mon attention toute particulière.» Petit sourire en coin. Pour l'instant, il voulait tester l'homme, voir comment il réagissait en restant courtois pour essayer de s'adapter au mieux. Il ne voulait pas merder et espérer redorer au max son blason en ramenant une information intéressante et utile. A vrai dire, il voulait plus que tout trouver les ordures qui avaient fait l'attentat au Ministère. « Je suppose que vous comprenez pourquoi je suis là ?» avait-il ajouté pour finir avec cette première salve. Il voulait surtout voir à quoi l'homme penser, s'il allait jouer au plus malin, s'il allait essayer de le flouer, de lui mentir. Il aviserait au fur et à mesure, et il ne devait pas oublier le métier de l'homme et ses compétences ; mais lui aussi en avait un certain nombres. | |
| Warren Tveit-OdairPoupinou Warren Tveit-Odair Âge personnage : 24 ans Hiboux postés. : 2352 Date d'inscription : 13/04/2018 Crédits : Avatar caelestis ; Gifs (tumblr) : cowboymitchell & tvandfilm Double Compte : Theodore; Dorofei; Neolina; Timothy; Gary & Naveen & Loan
| | Ven 30 Juil 2021 - 22:25 La fatigue de la soirée et des journées enchainées à tenir l’angoisse en laisse rendaient la séance de sport compliquée, laborieuse, douloureuse. A vrai dire, il avait même hésité à y aller, décidant finalement de garder ses habitudes mais conscient qu’il avait surtout besoin de repos en ce moment. Pourtant tout son corps hurlait le besoin d’évacuer ses tensions internes, arrivant gentiment mais sûrement au surentraînement et à l’épuisement généralisé. La blessure n‘était pas loin alors, tous les sportifs le savaient. Ainsi, cette fois, Oliver tentait de ne pas trop forcer… sauf qu’entre la volonté initiale et la réalité, il y avait comme un léger décalage. L’esprit partant en roue libre, direction la mort de Storn et les implications judiciaires ou magiques que cela pouvait provoquer. Il n’était jusque là pas inquiété, ni par un monde, ni par l’autre, très étonnamment. Celle qui l’avait tué était-elle une alliée ou les sorciers risquaient-ils de lui tomber dessus quand il s’y attendrait le moins ? Sans vraiment s’en rendre compte, ses efforts augmentaient, expulsant ce qui marinait à l’intérieur à travers la puissance musculaire, le besoin d’augmenter son rythme cardiaque, son souffle sifflant. L’angoisse de ces derniers jours était ainsi montée sans qu’il ne cherche réellement à la contrer. Elle avait déferlé, brusquement, pour prendre tout à fait le contrôle de chacun de ses gestes, devenant toute puissante, brusque comme la tempête qui sévissait dans sa tête. En quelques instants, il n’était plus que ça. Plus que le vent brusque qui soufflait dans les arbres et les trombes d’eau qui s’écroulent dans les feuillages jusqu’à les arracher des branches et soulever la terre et l’humus. Ainsi, ce fut épuisé et à peine apaisé qu’il retrouvait le chemin de son appartement, s’arrêtant en route pour régler quelques différentes problématiques avec une petite salle qui exposait ses œuvres et qui l’avait prévenu qu’il y avait eu quelques achats. Parmi ceux qui étaient partis, il y avait l’un de ceux qu’il avait pris de Shanelle, chose qui ne pu que le faire doucement sourire dans la lueur blafarde des néons de la salle de réception dont les couleurs chaudes réservées aux invités avaient laissé place aux lueurs plus artificielles. Enfin, Oliver passait la porte de son appartement. Il n’avait rien de compromettant sur lui, alors oui, il se dirigeait naturellement vers celui-ci et non celui, plus grand, appartenant officiellement à Charlie. N’ayant pas reconnu son fils encore, rien ne le reliait officiellement à cette femme donc après un temps de réflexion, il avait fini par inverser tout à fait ses premières décisions, laissant ce qui pouvait être compromettant chez elle et laissant son propre appartement aussi clean qu’il le pouvait. Ainsi, se disait-il, il minimiserait quelque peu les risques. Cette évidence, si elle l’avait pris depuis un moment… ne pouvait que lui sauter au visage alors qu’il entrait chez lui. Un truc étrange l’avait pris, sans qu’il ne sache vraiment d’où ça venait. Une sensation sourde qui hérissait ses poils sur sa nuque. Refermant la porte derrière lui, il n’avait pas réellement eu le temps de comprendre d’où le sentiment venait – sans doute d’un objet déplacé ou du son étouffé de la respiration du type – que la porte se verrouillait derrière lui. Son cœur bondissait dans sa poitrine alors que l’homme se dévoilait, jusque là hors de son champ de vision. Bien entendu, avant même d’intégrer réellement ce qu’il lui disait, il avait tenté de forcer cette satanée porte qui restait obstinément close. « Bonjour Monsieur Nox. Comment allez-vous ?»Le visage immédiatement fermé, une main sur la clenche, il observait une chaise se déplacer jusqu’à lui, mise en mouvement par la baguette que le type tenait à la main. Et une expression d’horreur se peint un instant sur les traits du journaliste qui inspira à fond en observant ce petit manège. C’était bon, c’était son heure. Ils savaient pour Storn, ils savaient tout. «Asseyez-vous, je vous prie. J'ai quelques questions à vous poser, votre profil internet est très intéressant... et suscite mon attention toute particulière.»Calmes-toi. Si tu devais hurler au sol et y crever, ça serait déjà fait.Pourtant, les images défilaient devant ses yeux, emportées à chaque battement de cœur effréné. Boboum. Liam qui tombait dans un éclair verdâtre. Bobooum. Sa mémoire effacée. Boboum. Le regard de prédateur de Shanelle, ses crocs et cette jouissance qui n’avait rien à faire là. Boboum. Cette fille lui expliquant à quel point certains de ceux qui possédaient les mêmes compétences que les siennes pouvaient être dingues. Boboum. La violence de la douleur passant dans ses muscles. Boboum. Les menaces sur son fils de six mois. Boboum. L’homme qui tombait au sol. Boboum. La femme qui le tuait d’une gorgée de liqueur ocre. Boboum. Boboum. Boboum. Ça pulsait en lui, vagues acides d’angoisse dans ses veines. Tu te calmes. Tu as déjà fait face à la mort et la pression. Tu ne t’écrouleras pas tout de suite parce qu’un sale gosse possède des armes qui t’échappent. Au pire, c’est la tête haute et avec sang froid que tu passeras les bords du Styx. Pas en tremblant comme un gosse. Pas comme Liam non plus. Tu sais pourquoi ? Parce que ce fils de pute sourit. Parce que ça l’éclate. Et que tu ne lui offriras pas ça. Lâchant finalement la poignée, Oliver lui faisait face, le regard droit, profond, étrangement intense. Ça n’avait pris qu’une seconde, mais de nouveau, il gérait ses émotions et ne se laissait pas guider par elles. De nouveau sous contrôle, il observait à son tour son adversaire comme s’il devenait l’inquisiteur, que l’interrogatoire ne lui était pas destiné. « Je suppose que vous comprenez pourquoi je suis là ?»Se déplaçant jusqu’à la chaise, il l’avait tournée, s’appuyant sur le dossier pour dévisager le sorcier un instant en silence. Ses activités internet, donc. Une façon de le faire parler, ou juste une énorme lacune de leur côté ? Ses yeux sombres se posaient sur ceux, noisettes, de celui qu’il jaugeait à présent en retour. Ce n’était qu’un gamin, dans le fond. Pas beaucoup plus vieille que celle qu’il avait enlevée. Celle qui n’avait jamais rien dit. Etaient-ils moins organisés, moins unis que ce qu’il imaginait ? Y avait-il des informations dans ce que Ruben lui avait révélé qui pouvaient lui servir, en cet instant ? C’était bon, le cerveau s’était enclenché sur un autre mode. Celui du survivant, du requin. Celui qui ne lâchait rien, et certainement pas sa propre vie. « Je comprends que vous êtes rentré chez moi sans mon accord, que vous vous assurez que je comprenne qu’il y a une menace sous-jacente dans chacune de vos paroles. Et je comprends que j’ai manifestement tapé beaucoup plus juste que ce que j’imaginais. » Appuyé au dossier de la chaise, le regard perçant celui de son vis-à-vis, Oliver ne tarda pas à rajouter, jetant un coup de menton vers la baguette que l’homme tenait du bout des doigts. « Comment vous faites ça ? »L’enregistrement ? Evidemment qu’il l’avait déjà lancé. Encore faudrait-il que celui-ci donne quelque chose au vu des sorts venus en brouiller le fonctionnement. | |
| Oliver 'Callum' Nox Âge personnage : 34 Hiboux postés. : 1115 Date d'inscription : 30/11/2018 Crédits : CelestialThunder's Double Compte : Sovahnn, Takuma, Logan, Alec, Jordane, Maxence, Jessen
| | Jeu 5 Aoû 2021 - 18:15 Des fois il se demandait pourquoi est-ce qu'il ne pouvait juste pas apprendre à la fermer ? Pourquoi se mettre dans des situations comme celles-là alors qu'il n'y était pas forcément des plus à son aise. Heureusement il était seul, il pourrait gérer à sa façon et la violence pure et dure ne serait pas obligatoire ; surtout tant qu'il ne serait pas certain qu'il avait affaire à quelqu'un qui avait bien commis cet attentat au Ministère. Il voulait aider à résoudre cela pour tous les morts, c'est peut-être pour cela au final qu'il en avait parlé à Jessen, pour ça et pour prouver sa bonne foi, qu'il ne comptait pas les trahir, bien au contraire les aider. Qu'il était bien avec eux en ce moment – probablement jusqu'à certaines limites mais ce n'était pas le sujet-. Mais à présent qu'il se trouvait-là, dans cet appartement où il n'y avait pas la moindre preuve, il doutait. Il essayait de se réconforter en se disant que c'était probablement mieux que ce soit lui, plutôt que d'autres plus virulents, si ce type était innocent. Certains ne lui laisseraient même pas le bénéfice du doute ne serait-ce que par envie de casser du moldu un peu trop curieux.
Le type avait fini par arriver et il savait qu'il ne pouvait pas se montrer amical, alors il avait recommencer le Warren show qui ne lui collait pas si mal à la peau ; même si aujourd'hui grâce à la potion de polynectar il n'y avait aucune chance que le type le reconnaisse si quelque chose tournait mal. Trop de précautions, il en avait conscience, surtout que le sort d'oubliettes il le maîtrisait mais il pouvait il y avoir tant de facteurs extérieurs qu'il préférait prendre les devants. Tveit était entré dans le vif du sujet, se dévisageant l'un et l'autre, ce type était un peu plus âgé que lui et tournait vers la trentaine, c'était quelque chose qu'il devrait prendre en compte également.
« Je comprends que vous êtes rentré chez moi sans mon accord, que vous vous assurez que je comprenne qu’il y a une menace sous-jacente dans chacune de vos paroles. Et je comprends que j’ai manifestement tapé beaucoup plus juste que ce que j’imaginais. » Oui, il y avait des menaces, au moins état-il prévenu. « Comment vous faites ça ? »
L'espace d'un instant Warren dû avoir le regard plus amusé de cette dernière question, mais il se reprit bien vite en ayant conscience que ce n'était pas en tapant la causette gentiment avec ce type qu'il ferait ses preuves. Il devait donc se reprendre.
« C'est comme ça. Et ce n'est pas à vous de poser les questions monsieur Nox. Je partirai également comme je serai venu si vos réponses me conviennent. C'est aussi simple que cela. » Il l'observa un instant avant de continuer « J'espère que vous ne me prendrez pas pour un idiot, ça éviterait quelques désagréments dont je préférerai me dispenser.» La torture, la potion de vérité. Il savait qu'il aurait pu parler plus librement, avec ses sorts l'autre ne pourrait jamais rien tirer s'il avait un appareil pour enregistrement, mais là encore il était de ceux qui jugeaient que l'on était jamais assez prudent. « Et je doute que vous m'auriez ouvert grand votre porte, si j'étais venu frapper.» ne put-il s'empêcher de répliquer un rictus amusé sur les lèvres... mais reprenons. « Qu'est-ce que vous savez de l'attentat qu'il y a eu à notre Ministère ? Est-ce que vous avez participé à son élaboration de près ou de loin ? Est-ce que vous faites parti des investigateurs, des dédicataires ou bien des sous-fifres ?» Il lui montra une petite fiole. « Je vous laisse me répondre une première fois sans utiliser ça, une potion qui vous fera dire la vérité.»
Autrement dit il était possible que plus tard, il utilise la potion sur lui pour répéter les mêmes questions pour voir les différences entre ce qu'il disait avec et sans potion. Il voulait lui laisser le bénéfice du doute, après tout, pour l'instant ce n'était « que » des articles d'une personne un peu trop informée ; mais elle travaillait peut-être seule. Ou pas. Et si elle était seule, maintenant avec la révélation de la magie disons que ses propos étaient peut-être moins importants. Il fallait trouver ce groupe de Moldu, absolument et il aurait bien aimé apporter sur un plateau d'argent une information nouvelle, peut-être plus pour voir de la fierté et que Jessen comprenne qu'il se donnait vraiment à fond, que Mily n'avait rien à craindre avec lui. Il savait également qu'il utilisait un temps important en faisant confiance à ce Moldu mais quelque part au fond de lui, il avait besoin de sentir qu'il était toujours le même, qu'il n'était pas qu'un être de haine et de violence, qu'il lui restait encore de la marge avant d'arriver au niveau des autres. Et surtout il était intrigué par ce type, par son fonctionnement ; tout comme le journalisme avait l'air plus curieux que belliqueux pour l'instant.
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| Warren Tveit-OdairPoupinou Warren Tveit-Odair Âge personnage : 24 ans Hiboux postés. : 2352 Date d'inscription : 13/04/2018 Crédits : Avatar caelestis ; Gifs (tumblr) : cowboymitchell & tvandfilm Double Compte : Theodore; Dorofei; Neolina; Timothy; Gary & Naveen & Loan
| | Dim 8 Aoû 2021 - 11:04 Les mains posées sur le dossier de la chaise retournée, les bras tendus, Oliver faisait face à l’homme qui avait, semble-t-il, bien des questions à lui poser. Etait-il mort ? Repéré par un monde dont il ne faisait qu’effleurer les bordures ? Etait-ce les derniers instants de son existence, fauché avant ses trente-cinq ans par une vie qui l’avait amené sur des pentes trop glissantes ? Tu choisis tes risques, Oliver. Oui. Il les choisissait, s’engageait lui-même sur ces chemins sinueux où il était aisé de déraper. Et face à l’homme, le journaliste ne flanchait pas malgré le tambourin qui menaçait de défoncer ses cotes. Il pouvait même lire un léger sourire sur les lèvres de celui qui venait l’interroger. Ses yeux brillaient. Il s’amusait de la curiosité de l’homme plus que des questions routinières qu’il se devait de poser. « C'est comme ça. » Super. Précision ultime. « Et ce n'est pas à vous de poser les questions monsieur Nox. » ça aurait été un tort de ne pas essayer, non ? « Je partirai également comme je serai venu si vos réponses me conviennent. C'est aussi simple que cela. » Mensonge ? Sans répliquer malgré les piques qui lui venaient en tête, Oliver lui rendait son regard en silence. Pas de sourire, pas de jeu mais un affrontement muet, étrangement léger. Le requin avait l’habitude de mettre sa peau au centre de la table, de poser des paris risqués, de tenir les enchères. Alors il jaugeait son adversaire, conscient de tout ce qui se jouait en cet instant. Peut-être ne serait-il pas jugé devant une cour de justice, finalement. Peut-être son seul jugement appartiendrait à ce type, en face de lui, trop jeune pour détenir de tels pouvoirs de vie et de mort sur autrui. « J'espère que vous ne me prendrez pas pour un idiot, ça éviterait quelques désagréments dont je préférerai me dispenser.»Les douleurs que Storn lui avaient infligé se rappelaient à son bon souvenir, tendant les muscles de son corps entier sans qu’il n’esquisse pour autant le moindre geste. Dont il préfèrerait se dispenser…. Vérité ou ironie ? « Et je doute que vous m'auriez ouvert grand votre porte, si j'étais venu frapper.»Un rictus amusé étirait ses lèvres, faisant bouillir d’agacement les veines de celui qui était bien souvent mis face à la puissance de ceux qu’il traquait. « Qu'est-ce que vous savez de l'attentat qu'il y a eu à notre Ministère ? Est-ce que vous avez participé à son élaboration de près ou de loin ? Est-ce que vous faites parti des investigateurs, des dédicataires ou bien des sous-fifres ?»Pas de réponses de la part du journaliste qui intégrait à la fois les questions et les informations qu’elles contenaient. Dans son esprit, les paroles de Ruben résonnaient, conscient que ce qu’il engrangeait ne resterait pas longtemps dans sa mémoire. Mais il restait l’enregistrement. D’un geste, l’homme qui lui faisait face sortait une fiole, la lui désignant avant de reprendre. « Je vous laisse me répondre une première fois sans utiliser ça, une potion qui vous fera dire la vérité.»Pas de réponse immédiate de la part du journaliste qui considérait la situation, ne détachant jamais vraiment son regard de l’homme brun qui débitait avec aisance ses questions, mettant au clair la situation. Une potion qui les forcerait à dire la vérité ? Ils avaient ça ? Ses doigts s’enfonçaient doucement dans le bois de la chaise, comme pour chercher à se raccrocher aux quelques brides de normalité qui restaient dans cette pièce. « Vous êtes capables de faire des potions… de voler sur des balais aussi ? » Il y avait de l’ironie dans sa voix, captant les expressions du visage de l’inconnu qui violait ainsi sa vie privée. Etait-il réellement apte à en faire tant ? Ces gens… avaient tant de capacités que ça lui en donnait le tournis. Ils pouvaient les briser, littéralement, les uns après les autres. Sans quitter la neutralité qu’il imposait à son attitude, issue de tant d’échanges difficiles qu’elle devenait un refuge autant qu’une habitude. « J’entends que votre monde a été attaqué, au centre de vos institutions donc, ce qui explique votre présence ici. Je comprends bien que vous soyez sur les dents, et que vous ayez besoin d’un coupable s’il y a eu des blessés ou que votre gouvernement a été ébranlé, puisque gouvernement il y a manifestement... mais je suis seul, et je n’ai rien à voir dans cet attentat. »La voix était égale, vibrait seulement légèrement d’une intensité consciente. Il savait, gardait en tête ce qu’il risquait à chaque instant en faisant face à ce type. Rien de plus exact que ce qu’il déclamait, pourtant la présence même de cette potion l’inquiétait. Après tout, ce type n’était manifestement pas là pour le décès de Storn, mais qui savait ce qui pouvait se dire ensuite ? « Vous imaginez réellement qu’un type comme moi puisse s’en prendre à vos institutions ? »Le regard inquisiteur, fronçant légèrement les sourcils, Oliver s’interrogeait des systèmes de protections qui entouraient leur ministère et leur univers en général. Où était-il ? Comment ce monde s’organisait-il autour d’eux ? | |
| Oliver 'Callum' Nox Âge personnage : 34 Hiboux postés. : 1115 Date d'inscription : 30/11/2018 Crédits : CelestialThunder's Double Compte : Sovahnn, Takuma, Logan, Alec, Jordane, Maxence, Jessen
| | Dim 8 Aoû 2021 - 21:30 Il devait continuer à jouer ce petit jeu sordide même si l'homme avait l'air plus sympathique qu'autre chose, quelque chose en ce type suscitait la curiosité de Tveit... mais là encore il devait juste se cantonner à son rôle. Celui du méchant qui n'aimait pas forcément les moldus plutôt que du mec sympa qui allait juste poser les questions. Il avait donc préféré allait directement au centre des choses, lui poser les questions. Mais l'homme ne semblait pas enclin à répondre directement et rapidement, Warren avait ajouté un petit « stress » avec la potion de vérité pour lui montrer que même s'il se montrait non violent pour l'instant il ne voulait pas être pris pour un con.
Silence, silence pour l'instant, le journaliste semblait réfléchir à ce qu'il venait de dire. Tant mieux, qu'il y pense bien, il préférait perdre une ou deux minutes ici si c'était pour les regagner plus tard, si c'était pour avoir quelque chose de plus sincère. Il aurait pu le presser, mais il ne voyait pas vraiment en quoi c'était utile.
« Vous êtes capables de faire des potions… de voler sur des balais aussi ? »
Là encore, Warren eut un petit sourire plus amusé qu'autre chose. Mais il ne répondit rien, pas encore du moins. Non, il ne lui ferait pas ce plaisir, il ne fallait pas oublier que c'était lui qui posait les questions et non l'inverse.
« J’entends que votre monde a été attaqué, au centre de vos institutions donc, ce qui explique votre présence ici. Je comprends bien que vous soyez sur les dents, et que vous ayez besoin d’un coupable s’il y a eu des blessés ou que votre gouvernement a été ébranlé, puisque gouvernement il y a manifestement... mais je suis seul, et je n’ai rien à voir dans cet attentat. »
C'était facile de mentir, si facile, et pourtant pour l'instant Warren avait envie de le croire. Il l'avait dit clairement : il n'avait rien à voir avec cet attentat. Il n'y aurait plus qu'à voir avec la potion s'il confirmait toujours la même chose ou pas, s'il y avait quelque chose à travailler.
« Vous imaginez réellement qu’un type comme moi puisse s’en prendre à vos institutions ? » « Vos articles semblent assez bien renseignés, alors, oui, cela aurait pu être possible.» répliqua-t-il sans donner pour autant plus d'informations.
Il suffisait de trouver une bonne poire qui puisse aller dans le monde magique, et plus précisément au Ministère et Hop. S'il n'en avait pas conscience, ce type, il ne voulait pas plus l'aiguiller, même s'il ne se souviendrait de rien, ce n'était pas la peine de prendre des risques supplémentaires.
« Comment avez vous obtenu toutes ces informations d'ailleurs, et comment est-ce qu'elles ont été partagées ? Est-ce qu'il y a d'autres choses que vous savez et que vous n'avez pas encore écrit ? Ce qui laisse à se demander quel est votre véritable lien avec le monde magique ?»
Pourquoi écrire là-dessus alors que jusqu'à peu tout le monde ou la plupart des Moldus avaient dû le prendre pour un dingue ? Pourquoi est-ce qu'il avait continué là-dedans ? Qu'est-ce qui l'avait mis en premier lieu sur la voix?C'était quelque chose d'important, par ce que si ce type lambda y était arrivé, d'autres avec plus de moyens pourraient aussi obtenir plus de résultats, plus de réponses, des secrets qui valaient mieux garder dans le monde de la magie. Même s'il n'était en rien coupable de ce qui s'était passé au Ministère, il pouvait en apprendre beaucoup à Tveit. Une coïncidence ? Quelqu'un de sa famille qui était sorcier ? Ou alors peut-être faisait-il parti de ces gens farfelus qui croyaient en à peu près tout et qu'il en avait fait son fond de business ? Il le regarda un instant avant de se diriger vers la cuisine toujours en le surveillant d'un œil qui signifiait que s'il bougeait il était mal et il alla lui servir un verre d'eau.
« Je pense que vous avez beaucoup de choses à me dire, autant que vous ne soyez pas déshydratés. Attention, néanmoins, au moindre geste brusque ou inhabituel pour quelqu'un qui veut boire...»
Il avait laissé plané la menace et s'il s'était mis à une distance respectable du type au cas où. Il ne savait pas ce qu'il avait en tête. Oliver n'avait pas l'air désespéré et assez intelligent pour ne rien tenter de débile. Il espérait qu'il ne se trompait pas. Dès qu'il aurait fini de boire, d'ailleurs, Warren reprendrait le verre.
Pour l'instant il tâtait un petit peu. Les questions pouvaient être diverses et variées. Et ne sachant pas s'il était coupable – et s'il était de quoi exactement- un vrai interrogatoire était compliqué. Il essayait de ne pas perdre de vue que métier de ce type qui pourrait être une complication pour lui.
« Ah, oui et concernant les balais, vous en pensez quoi, est-ce qu'on les utilise pour se déplacer ?» petit sourire amusé en coin ! Ah oui objectif, on ne s'amuse pas avec le journaliste Tveit. | |
| Warren Tveit-OdairPoupinou Warren Tveit-Odair Âge personnage : 24 ans Hiboux postés. : 2352 Date d'inscription : 13/04/2018 Crédits : Avatar caelestis ; Gifs (tumblr) : cowboymitchell & tvandfilm Double Compte : Theodore; Dorofei; Neolina; Timothy; Gary & Naveen & Loan
| | Mar 17 Aoû 2021 - 10:53 Est-ce qu’il le baladait pour finir par poser la question fatidique plus tard ? C’était possible, bien entendu, ainsi Oliver ne se détendait pas, restant centré sur ce qui n’était pour l’instant qu’une discussion. Tout le corps tendu, l’esprit alerte, le journaliste faisait face, ingérant chaque mot comme un assoiffé en plein désert. Chaque information devenait le graal à ses yeux. Et comme il lui en fournissait ! Chaque prise de parole faisant danser en lui les lucioles d’un brasier de curiosité. Ils avaient un gouvernement, des bâtisses assez importantes pour pouvoir y subir un attentat… donc un moyen d’y aller. Etait-ce ici ? Caché il ne savait trop comment ? Y avait-il vraiment un monde parallèle au sien évoluant ainsi, comme un reflet auquel il n’aurait pas accès ? Ses questions obtenaient un petit sourire amusé de l’homme qui ne lui fournissait pas plus de réponses. Mais oh, comme il en avait pourtant. Dans quelles proportions le croire ? Et ce sourire, était-il condescendant ou seulement amusé qu’une boutade corresponde à la réalité ? Il lui semblait plutôt opter pour la seconde option, mais rien n’était certain, Oliver comprenait bien jour après jour comme ces sorciers pouvaient avoir l’habitude de se jouer d’eux. Mais en attendant, c’était sa vie qu’il jouait. Malgré l’attitude calme de l’intrus, le journaliste ne se faisait aucune illusion… ses menaces étaient d’ailleurs parfaitement claires sur le sujet. Ainsi, il valait mieux ne pas mentir, Oliver l’avait parfaitement intégré. Serait-ce également ainsi, s’il utilisait sa fameuse « potion » ? Décidant de la jouer fine, évitant les mensonges sans pour autant se mouiller, Oliver répondait d’une voix calme, bien loin de la tempête interne qui menaçait par moments de le faire vaciller. « Vos articles semblent assez bien renseignés, alors, oui, cela aurait pu être possible.»Cette fois, il tressaillait, ses pupilles se dilatant une fraction de seconde avant de revenir à leur état initial. C’était ça ? Ses articles ? Voilà ce qui l’amenait dans cette situation ? Quelle serait la réponse de ce gouvernement magique ? Etait-il foutu ou avait-il encore un moyen de s’en sortir ? « Tant d’années à évoluer cachés de nous et vous seriez si faciles à atteindre ? J’ai du mal à y croire, j’avoue… »C’était vrai, mais l’information était importante. Oublierait-il ? Sans doute. Ça n’était du moins pas à exclure. « Comment avez vous obtenu toutes ces informations d'ailleurs, et comment est-ce qu'elles ont été partagées ? Est-ce qu'il y a d'autres choses que vous savez et que vous n'avez pas encore écris ? Ce qui laisse à se demander quel est votre véritable lien avec le monde magique ?»Les questions pleuvaient et le sorcier le fixa un moment, jaugeant l’homme qu’il était, si affreusement conscient de n’avoir que ses neurones pour se sortir de cette mauvaise passe. Lui-même le jaugeait, notait chacune de ses réactions, s’interrogeait sur la présence d’un homme si jeune dans un rôle qui semblait important. Ou bien était-ce leur notion de début de carrière ? Comment s’organisaient leur accès aux études, aux formations ? Des écoles ? Le regard soutenant un moment celui du sorcier, Oliver observait sa neutralité lorsqu’il parlait, ne se précipitait pas à répondre, en pesait chaque mot alors que l’autre s’éloignait, lui signifiant bien qu’il pouvait réagir au moindre signe de sa tête. Direction la cuisine, manifestement. Un moyen de lui signifier qui était le dominant, ici, bien plus que de chercher à lui apporter un véritable verre d’eau dans un geste de charité. Sans mot dire, Oliver l’observait faire, prenant sur lui concernant le rejet évident qu’il ressentait à le voir agir comme s’il était en terrain conquis, affichant alors un certain mépris envers lui. Comme une certaine Shanelle plus tôt, ou une Sarah avant elle. Ce monde leur appartenait, et ils le faisaient savoir, parfois même sans s’en rendre compte. « Je pense que vous avez beaucoup de choses à me dire, autant que vous ne soyez pas déshydratés. Attention, néanmoins, au moindre geste brusque ou inhabituel pour quelqu'un qui veut boire...» Personne n’a dit que je voulais boire.Le verre, Oliver le rejoignait sans le boire, la distance se faisant dans son esprit par réflexe, comme un détenu en garde-à-vue qui saurait que ses empruntes se trouvaient sur une scène de crime, quelque part en ville. Une répétition de quelque chose à venir ? Normalement non. Mais tel n’était pas le sujet. « Ah, oui et concernant les balais, vous en pensez quoi, est-ce qu'on les utilise pour se déplacer ?»Faisant suivre à l’un de ses ongles les rainures du bois de la table, le journaliste le considéra avec un petit sourire amusé par le petit jeu auquel le sorcier se pliait. « Je pense que la réflexion vous amuse. Donc qu’il s’agit soit d’une véritable absurdité, soit d’une réalité qui devient donc amusante puisque je n’y crois pas. » Le regard analyste de l’homme s’accrochait à celui de son vis-à-vis. « Sans doute la seconde possibilité... » Il soupirait, esquissant un sourire en coin. « Un gouvernement, des bâtiments, un lieu que je pourrais atteindre manifestement, donc sans doute pas si loin, sans besoin de prendre l’avion ou autre, sinon vous auriez parlé de ma présence sur place ou non. C’est donc quelque part en Angleterre… des flics de toute évidence, des transports dont j’ai aucune idée, une certaine capacité à arracher la vérité aux autres … » De nouveau, il esquissait un petit rire, comme en proie à d’énormes révélations – ce qui était le cas d’ailleurs – et les estimait à présent à leur juste valeur. « … J’étais loin à ce que je vois. » Se redressant légèrement, ses épaules roulant sous sa peau, il ne quittait pas l’homme du regard. « Vous m’en apprenez plus que ce que vous supposiez, de toute évidence. » Ce qui était vrai. Oliver haussait des épaules un instant. « Je suis journaliste, j’enquête, c’est mon job. Et j’ai du flair pour ça. J’ai suivi quelques cas de disparitions et d’amnésies… et puis j’en sais rien. J’ai parlé aux bonnes personnes, sans doute. » Voilà. Pas assez ? Non, pas assez au vu de son acharnement. « Je suis aussi tombé sur des types de chez vous qui sont apparus de nulle part, très accessoirement. Ça a grandement joué dans mon pseudo instinct, je dois l’avouer… » Il y avait de l’humour dans cette déclaration. Conscient de ne pas avoir répondu à toutes les questions, Oliver rajoutait : « Je sais que ma mémoire sera effacée, au mieux, puisque ça a déjà été le cas. Et si je crois un témoin, vous êtes capables de communiquer à travers les flammes. Ah, et que les vampires existent, si j’ai tout compris. » D’un geste, il dégageait son t-shirt pour désigner deux cicatrices, anciennes marques de crocs de Shanelle. « C’est déjà pas mal. Ce qui fait de moi quelqu’un qui en sait beaucoup… et à la fois ridiculement peu. Ce qui m’amène à une réflexion particulièrement autocentrée : c’est quoi la suite, pour moi ? » | |
| Oliver 'Callum' Nox Âge personnage : 34 Hiboux postés. : 1115 Date d'inscription : 30/11/2018 Crédits : CelestialThunder's Double Compte : Sovahnn, Takuma, Logan, Alec, Jordane, Maxence, Jessen
| | Lun 23 Aoû 2021 - 16:41 Ah ! Enfin une vraie réaction, pas grand chose certes, mais il l'avait clairement vu tressaillir lorsqu'il avait parlé de ces articles alors qu'il était plutôt resté de marbre pour le reste. Est-ce qu'il devait comprendre quelque chose ? Est-ce qu'il y avait là une signification réelle, ou bien est-ce qu'il jouait avec lui ce type pour semer le doute.
« Tant d’années à évoluer cachés de nous et vous seriez si faciles à atteindre ? J’ai du mal à y croire, j’avoue… »
Normal, par ce que ce n'était pas si simple, mais il était perspicace le monsieur. Warren eut un petit sourire en coin, préférant ne pas lui répondre. Il ne savait pas trop ce dont l'autre avait connaissance et il préférait ne lui pas donner trop d'indices ; la mémoire serait effacé à ce grand gaillard certes mais des fois ce n'était pas suffisant. Il avait donc préféré ne rien répondre à ça, et poser ses propres questions. Il espérait pouvoir obtenir quelque chose, cette fois-ci une petite réaction au moins... mais visiblement ce n'était pas vraiment à l'ordre du jour. Il était allé lui chercher un verre d'eau pour lui donner. Peut-être que le gosier humide allait l'aider à être un petit peu plus bavard. Il n'y croyait pas réellement, mais il n'avait pas envie non plus d'être un bourreau. Pas encore du moins. S'attaquer aux innocents, non merci. Aux coupables par contre c'était autre chose.. alors il l'attendait cette preuve, il espérait avoir enfin une information intéressante à se mettre sous la dent. Et comme Monsieur n'avait pas l'air de vouloir être bavard alors il tenta autre chose de plus « amusant » pour l'autre probablement, quelque chose de moins incriminant... mais qui l'intéressait en réalité beaucoup... Petit sourire amusé de la part de l'autre. Pas forcément de bonne augure, mais Tveit jugea que c'était plutôt bon signe, au moins il avait des réactions.
« Je pense que la réflexion vous amuse. Donc qu’il s’agit soit d’une véritable absurdité, soit d’une réalité qui devient donc amusante puisque je n’y crois pas. » Intelligent, perspicace et observateur. Beau parleur aussi, ce qui pouvait en faire un dangereux ennemi mais pour l'instant il ne l'était pas. Ne te fais pas endormir par sa façon de parler, abruti. « Sans doute la seconde possibilité.. Un gouvernement, des bâtiments, un lieu que je pourrais atteindre manifestement, donc sans doute pas si loin, sans besoin de prendre l’avion ou autre, sinon vous auriez parlé de ma présence sur place ou non. C’est donc quelque part en Angleterre… des flics de toute évidence, des transports dont j’ai aucune idée, une certaine capacité à arracher la vérité aux autres … J’étais loin à ce que je vois. » « Vous extrapolez beaucoup à partir de simples questions, c'est plutôt divertissant.»
Etre en cause et faire l'attentat était quand même deux choses différentes. De toute manière le gus en question était bel et bien mort... et avec l'internet, beaucoup de choses pouvaient se commanditer de n'importe ou. Le discours d'Oliver était donc juste quelque chose d'amusant pour Warren mais pour l'instant il préférait le laisser continuer, et de toute manière il ne s'y connaissait pas assez pour pouvoir être performant dans ce genre de sujets. Oliver pourrait le mener par le bout du nez. Oui, ce mec avait plutôt raison, de toute manière ceux qui avaient fait ça le savait pertinemment, donc soit il mentait, soit il l'aurait découvert un jour ou l'autre. Dans tous les cas, l'oubliette qui l'attendait après lui ferait oublier toute information que Warren pourrait glisser sans le vouloir, ou plutôt la déduction du garçon...
« Vous m’en apprenez plus que ce que vous supposiez, de toute évidence. » Et il semblait sincère. Il pouvait être bon comédien, après tout les journalistes n'étaient pas des âmes pures, ils savaient mentir et manipuler. Alors vérité ou mensonge ? Son instinct lui soufflait la première solution ; sa méfiance lui disait d'être plus attentif et de ne pas se laisser séduire par ce visage franc qui pouvait cacher beaucoup de vices. « Je suis journaliste, j’enquête, c’est mon job. Et j’ai du flair pour ça. J’ai suivi quelques cas de disparitions et d’amnésies… et puis j’en sais rien. J’ai parlé aux bonnes personnes, sans doute. » Là, il reconnaissait bien la définition et ça ressemblait exactement à ce qu'il pouvait raconter dans ses articles... mais, il y avait toujours ce mais, ce dont l'autre sorcier avait pu faire allusion et qui l'avait mis sur sa piste. Etait-ce ça, les « bonnes personnes » ? Il n'avait pas vraiment le temps de se poser beaucoup d'autres questions que déjà, Oliver continuait « Je suis aussi tombé sur des types de chez vous qui sont apparus de nulle part, très accessoirement. Ça a grandement joué dans mon pseudo instinct, je dois l’avouer… » Il fronça les sourcils, cette fois un peu étonné qu'il s'en rappelle... Il ne semblait pas agacé, mais plus amusé. « Je sais que ma mémoire sera effacée, au mieux, puisque ça a déjà été le cas. Et si je crois un témoin, vous êtes capables de communiquer à travers les flammes. Ah, et que les vampires existent, si j’ai tout compris. » Ah donc il se mettait déjà à table comme ça ? Il lorgna un peu les cicatrices lorsqu'il parla de Vampire, se demandant si ça pouvait avoir un rapport avec Arranz, est-ce qu'il pouvait l'avoir vu avant qu'elle ne disparaisse ? Est-ce qu'il ne pourrait pas apporter-là des réponses à Connor – et à lui-même-. « C’est déjà pas mal. Ce qui fait de moi quelqu’un qui en sait beaucoup… et à la fois ridiculement peu. Ce qui m’amène à une réflexion particulièrement autocentrée : c’est quoi la suite, pour moi ? »
Au moins tout avait le mérite d'être clair. Il y avait plusieurs possibilités à ce qui venait de se passer là, soit il disait tout ce qu'il savait pour voir sa réaction, essayer de passer à autre chose, par inquiétude pour la suite ; ou alors il essayait de noyer un peu le poisson pour qu'il fasse moins attention à certains points en paraissant franc. Peut-être qu'il y avait un peu des deux.
«Si vous n'avez rien à voir avec l'attentat et sur ce groupe, et que vos connaissances s'arrêtent vraiment là... Et bien vu que la magie est à présent connue de tous, et que vous n'en savez pas beaucoup plus que ce qui a été dit dans la vidéo... Je ne vois pas pourquoi je vous ferai du mal. Votre mémoire sera juste effacée et je référerai de tout cela avec mes supérieurs hiérarchiques, comme dans toute enquête, Monsieur Nox.» Il se tut quelques instants, il aurait pu mentir, la peur de croire qu'il peut nous arriver quelque chose peut faire avouer beaucoup de choses... dans ce cas précis, beaucoup trop. Oliver semblait malin et pourrait lui sortir des informations invariables, des véridiques mais des totalement fausses. Il préférait donc prendre le parti d'être franc, autant qu'il pouvait l'être dans sa situation du moins. Terroriser ce type ne l'amusait absolument pas, il avait juste soif de Vérité. De tenir les coupables. « Par contre si vous me mentez que je m'en rends compte avec la potion, je ne peux vous promettre ma réaction...» Tout comme s'il arrivait malgré tout à lui cacher quelque chose avec la Potion, peut-être qu'il la connaissait et savait comment elle fonctionnait. « Et du coup, malgré votre mémoire soi-disant effacée, vous vous souvenez toujours... par quel artifice ?» Il eut un petit sourire narquois et amusé en coin « J'espère que vous ne comptez pas sur votre technologie pour m'avoir. Je crains que ce soit raté.» Il se tut quelques instants avant de reprendre. « Etes-vous bien certain de ne rien savoir d'autres sur la magie ? De ne pas faire parti de ce groupe ? Réfléchissez bien à la réponse, je veux bien croire tout ce que vous m'avez dit, mais c'est facile de cacher quelques informations parmi tant de Vérités.»
Autrement dit, si tu as essayé de noyer le poisson, dernière chance pour toi de te confesser. | |
| Warren Tveit-OdairPoupinou Warren Tveit-Odair Âge personnage : 24 ans Hiboux postés. : 2352 Date d'inscription : 13/04/2018 Crédits : Avatar caelestis ; Gifs (tumblr) : cowboymitchell & tvandfilm Double Compte : Theodore; Dorofei; Neolina; Timothy; Gary & Naveen & Loan
| | Ven 27 Aoû 2021 - 1:27 « Vous extrapolez beaucoup à partir de simples questions, c'est plutôt divertissant.»Ravi de jouer au fou du roi, connard…L’autre semblait fort diverti de cette situation qui impliquait pourtant la mise en danger d’un autre être humain. Il le menaçait à mi-mot, s’introduisait chez lui, lui expliquait à quel point il serait un pantin pour lui… et s’en amusait. Tout comme Shannelle s’amusait de la fragilité de son organisme ou qu’un autre se jouait de son inculture. Oh comme il voyait cette part de dédain inhérente aux puissants, comme il se savait vulnérable ici, face à cet homme plus jeune, plus frêle que lui. Et comme ce mépris de classe le révulsait. Pourtant les remous de colère de l’homme qu’on attaquait dans son intimité restaient pour lui, laissant un visage de marbre, trop habitué à masquer ses émotions, à rester de glace face à une situation difficile pour se laisser aller. Oliver agissait par instinct autant que par expérience. Et en ces moments-là, chaque parole, chaque regard, chaque expression et chaque geste comptaient… pour chacun d’entre eux. Attentif, Oliver gardait un air neutre sans être décontracté. Tendu, il l’était, comme un homme qu’on viendrait menacer au sein même de son domicile. Pour autant, il restait maître de ses émotions, jouissant d’un solide entraînement en la matière. Il parlait, notait avec attention les réactions de son interlocuteur, s’interrogeait sur ce qui l’amenait là, s’il lui avait tout dit, choisissait ses mots, n’écoutait pas les battements sourds et lents de son cœur qui pulsait trop fort, injectait l’adrénaline dans ses veines. Un jour, il finirait blindé d’ulcères, la main sur la poitrine, direction l’hôpital le plus proche. Au mieux. A moins qu’il ne voit pas le lendemain. Dommage, il ne saurait pas le fin mot de l’histoire concernant la meurtrière de Storn. Il y avait des ombres de satisfaction et quelques troubles de remise en question, dans les prunelles qui l’observaient parfois du coin de l’œil. Comme tu es prompt à te déplacer chez moi... Tu as déjà fouillé les lieux n’est-ce pas ? Ils sont tiens, du ballon de basquet aux photos en développement que tu as sans doute fichues en l’air en passant par les papiers dans les tiroirs et les rainures gonflées du bois de la table à manger qui sert de toute évidence plus souvent de bureau que de meuble à repas. Tu as noté les tasses abandonnées sur le rebord de la fenêtre ? Tendance pour le thé, logique pour un londonien. Et les litières, tu les as vues ? Tu en as déduis que deux litières valent mieux qu’une pour pouvoir partir quelques jours pour x raisons ? As-tu remarqué que tous les meubles ici sont des premiers prix Ikea, qu’il y a une grande baie vitrée assez peu commune dans le quartier parce que j’ai besoin d’espace depuis les nuits passées dans ma voiture par votre faute ? T’as cherché s’il y avait le nom du chat quelque part ? Pour essayer d’entrer dans mon ordinateur ? Ou peut-être t’es-tu arrêté sur les papiers sur le frigo pour noter mon emplois-du-temps ? T’as vu ce qu’il y avait dedans peut-être ? Plus de condiments que d’aliments, un véritable célibataire. Mais la vaisselle non faite du jour montre que je vis bien ici. T’as vu les draps en vrac ? Noté le matériel de photo, d’enregistrement ? T’as peut-être vu que de tous les meubles neufs, le tapis est ancien, de la récup. Définitivement, je ne roule pas sur l’or. Ou je m’en fous, peut-être. Peut-être que je ne vis pas souvent ici. Mais pourquoi un chat alors ? Tu l’as pas tué, hein ? Qu’est-ce que t’as noté d’autre ? Pas de photo de femme ou d’homme, de murge entre amis, de cartes d’anniversaire ou de souvenirs de vacances ; le type est un bosseur. D’ailleurs les photos de soirées, elles sont en vérité derrière les autres, là-bas sur le mur à droite, ensevelies sous celles du boulot. Le type est un bosseur, ça prend toute sa vie. Et l’arc ? Les chaussures de run dans un coin, balancées à la hâte ? Les élastiques de muscu peut-être ? Le vélo dans l’entrée. Il est hyperactif, l’habitant de ses lieux, il a besoin de toujours être en mouvement, de se dépenser, d’oublier, parce que l’immobilité le rend dingue. T’as vu tout ça ? Ou tu te contentes d’étudier chaque mot, chaque posture que je prends ? T’entends ce que tu attendais quand je parle ? Bonne ou mauvaise chose pour moi ? C’est l’oubli ou le pilori qui m’attendent ? Alors ? Tu vas faire quoi de moi ? «Si vous n'avez rien à voir avec l'attentat et sur ce groupe, et que vos connaissances s'arrêtent vraiment là... Et bien vu que la magie est à présent connue de tous, et que vous n'en savez pas beaucoup plus que ce qui a été dit dans la vidéo... Je ne vois pas pourquoi je vous ferai du mal. Votre mémoire sera juste effacée et je référerai de tout cela avec mes supérieurs hiérarchiques, comme dans toute enquête, Monsieur Nox.»Bien aimable de votre part de me laisser la vie sauve… pensait-il avec cynisme, identifiant surtout la liste des affirmations qu’il se devait de soutenir. Son esprit partait, les déliait et les reliait, cherchait à s’assurer qu’il n’avait fait aucun faux-pas. Etait-ce la vérité brute, rêche ? « Par contre si vous me mentez que je m'en rends compte avec la potion, je ne peux vous promettre ma réaction...»Sonne le clairon d’une existence troublée. Je ne sais rien de plus. Ou si peu. A des capacités mais les gâche par son inattention. Rien qu’une ou deux petites omissions ? Se donne du mal pour passer à côté de ce qu’on lui demande ; Oliver doit se ressaisir ! J’ai juste provoqué la mort de l’un de vos hommes. Il est parti il y a trois jours. Je n’irai pas jusqu’à dire que j’en suis désolé. Peu pertinent. Je pense connaître votre fameux groupe. Je baise avec l’un d’eux et je crois qu’il me doit encore quelques explications et deux trois menus détails. Est arrivé bien bas et creuse encore. Madame Gettleman en aurait des choses à dire sur son attitude. « Et du coup, malgré votre mémoire soi-disant effacée, vous vous souvenez toujours... par quel artifice ?» Il n’eut pas le temps d’envisager de répondre que l’autre ajoutait déjà avec un petit sourire narquois : « J'espère que vous ne comptez pas sur votre technologie pour m'avoir. Je crains que ce soit raté.» Ses lèvres se pinçaient à peine mais assez pour être vues. Réaction réelle, qui servait son propos. Merde… Donc rien ne resterait ? Tant d’informations essentielles, de sécurités pour l’avenir, de moyens d’avancer, réduits à néants d’un seul geste de ce type ? L’idée même le rendait dingue : être ainsi à leur merci, manipulé jusque dans ses pensées. « Je suis démasqué votre honneur... » La frustration se lisait sur ses traits, évidente. Déjà, l’autre reprenait. « Etes-vous bien certain de ne rien savoir d'autres sur la magie ? De ne pas faire parti de ce groupe ? Réfléchissez bien à la réponse, je veux bien croire tout ce que vous m'avez dit, mais c'est facile de cacher quelques informations parmi tant de Vérités.» Question difficile. Délicate même. Casse-gueule à vrai dire. Et juste. Foutrement juste. Comment mieux faire passer un mensonge qu’en livrant une vérité après tout ? Il n’était pas né d’hier… et son interlocuteur non plus de toute évidence. Etait-il seulement celui qui lui apparaissait d’ailleurs ? Etait-il réellement là ? Jusqu’où allaient leurs capacités. Un temps, Oliver semblait réfléchir, retracer le fil, dénouer les nœuds. « Ok, je vais reprendre posément, agent Smith… » Référence à Matrix, tout à fait. « J’ai peut être oublié des détails, c’est pas si simple quand un type débarque chez vous pour vous menacer. Mais on va faire simple : Je n’ai rien contre vous, je n’ai pas attaqué votre gouvernement et ne compte pas l’attaquer ; et je n’ai d’ailleurs pas la moindre foutue idée d’où il se trouve. Même si je le voulais je n’ai pas les moyens techniques, matériels ou humains pour le faire. J’ai trouvé des choses, en effet c’est mon job, mais c’est tout ce que je veux : comprendre. C’est ce qui vous inquiète non ? Vous recherchez des terroristes. » L’homme avait donné bien assez d’informations pour qu’il le comprenne. Il ne fallait pas être idiot, s’ils voulaient seulement se débarrasser des gêneurs, il aurait sans doute été plus virulent. Du moins dans son monde, c’était le cas, il fallait voir les violences que le corps journaliste pouvait se prendre… « Alors j’en suis pas un. » Strictement juste, tout ce qu’il avait dit. Tu risques gros là, Callum. Et puis, un détail lui revenait en tête, cherchant à ‘noyer le poisson’, comme il le disait si bien. « Ah si, je suis quasi persuadé d’avoir vu une femme dont la couleur des cheveux changeait. Je suppose qu’elle est de chez vous, rétrospectivement. » Un brin d’ironie dans la voix. Alors cette potion ? Bluff ou réalité ? Dérapage ou survie ? Passerait-il une nouvelle fois entre les mailles du filet ou disparaitrait-il à son tour comme tous les noms qu’il avait classifié dans ses registres. Ceux qui n’étaient pas tous ici. La partie émergée de l’iceberg, voilà où ils se trouvaient. Avait-il trouvé le reste ? A quel point le connaissait-il ? | |
| Oliver 'Callum' Nox Âge personnage : 34 Hiboux postés. : 1115 Date d'inscription : 30/11/2018 Crédits : CelestialThunder's Double Compte : Sovahnn, Takuma, Logan, Alec, Jordane, Maxence, Jessen
| | Sam 28 Aoû 2021 - 21:10 Est-ce qu'il avait bien joué ce coup-ci ? Possible, vu les lèvres une miette pincées de Oliver. Donc, la technologie, il avait bien compté l'utiliser contre lui d'une certaine manière. Merci Cassie et Matthew de lui avoir appris tant de choses sur le monde Moldu, ça lui servait bien aujourd'hui, pas de la manière dont il aimait mais ce n'était pas si grave. S'il faisait ses preuves, s'il intégrait réellement les Supérieurs, plus rien de tout cela n'avait une réelle importance : son fils serait protégé et avec un peu de chance il pourrait agir de l'intérieur, maintenant qu'Alec était aussi dans la place, les choix étaient peut être plus larges. Il ne savait pas comment, et de toute manière, il était beaucoup trop tôt. Enfin, il semblait de nouveau avoir une réaction naturelle. Ce type n'est donc pas un robot, bon d'accord, il ne l'avait jamais pris comme tel, mais comme même, il y avait quelque chose de rassurant.
« Je suis démasqué votre honneur... »
Soit pas frustré, petit Moldu, c'est vraiment mieux pour toi que tu en saches le moins possible, sinon un Vrai Grand Méchant Loup pourrait bien venir te rendre visite et là tu rigolerais beaucoup moins. Probablement même que tu aurais à peine le temps de parler entre deux cris de douleur. Qui sait ? Tveit avait préféré ne pas répondre à cela, jugeant que ce n'était pas vraiment nécessaire, il avait plutôt préféré enchaîner sur d'autres questions en essayant d'être le plus précis dans le questionnement. Il fallait des choses assez précises pour que l'autre ne puisse pas trop contourner ce qu'il disait, en théorie du moins. Warren avait bien conscience que c'était une entreprise casse-gueule vu le métier de l'autre qui avait bien plus l'habitude que lui de tourner les vers du nez, la vérité pour lui. C'est pour cela qu'il essayait de prendre le plus de précautions possibles, même s'il n'était pas certain que c'était encore assez. Le sorcier devait donc être un maximum attentif à chaque détail, par ce s'il ne mentait pas, il pouvait tourner une vérité voire même éluder un souci.
« Ok, je vais reprendre posément, agent Smith… » Pardon ? Ca lui disait vaguement quelque chose pourtant, mais Smith c'était trop vague comme nom pour qu'il arrive à capter la référence qu'il n'avait d'ailleurs peut-être pas. « J’ai peut être oublié des détails, c’est pas si simple quand un type débarque chez vous pour vous menacer. Mais on va faire simple : Je n’ai rien contre vous, je n’ai pas attaqué votre gouvernement et ne compte pas l’attaquer ; et je n’ai d’ailleurs pas la moindre foutue idée d’où il se trouve. Même si je le voulais je n’ai pas les moyens techniques, matériels ou humains pour le faire. J’ai trouvé des choses, en effet c’est mon job, mais c’est tout ce que je veux : comprendre. C’est ce qui vous inquiète non ? Vous recherchez des terroristes. » Effectivement, il pouvait plaider coupable, le stress ne faisait pas que du bien à la mémoire... chez la plupart des gens, et pourtant il ne semblait pas assez paniquer pour avoir perdu tous ces moyens, il n'était donc pas certain que cet argument soit totalement recevable, c'était différent pour tout le monde.« Alors j’en suis pas un. »
Oui, mais pas que. Il y avait aussi ceux qui avaient pu aider plus ou moins consciemment les terroristes en vendant par exemple des informations. Néanmoins, Tveit n'avait pas encore repris la parole, se contenta d'un silence de plomb à le regarder sans bouger comme s'il attendait quelque chose d'autres. Ne pas aller trop vite, renouveler de suite les questions c'était prendre le risque de passer à côté de quelque chose. Là, il ne pourrait pas prétexter qu'il avait rebondi sur trop de choses rapidement, après, il y avait effectivement la possibilité que l'homme ne reprenne pas la parole.
« Ah si, je suis quasi persuadé d’avoir vu une femme dont la couleur des cheveux changeait. Je suppose qu’elle est de chez vous, rétrospectivement. » « Ou est-ce que vous l'avez vu et à quoi est-ce qu'elle ressemblait ?»
Ce n'était pas vraiment dans le cadre de son enquête, il le savait bien, mais peut-être que ça pouvait quand même lui apprendre quelque chose suivant le lieu. Des métamorphomages, s'il s'agissait bien de ça... mais comme il ne parlait que de cheveux, il ne voyait pas ce que ça pouvait être d'autres, à moins que ce soit un sort... Des femmes avec ce don, donc, il n'en connaissait pas énormément. Aileen, Neolina. L'une proche de Logan, l'autre dans le Gouvernement. Il n'était pas certain de vouloir entrer dans ce genre de détails, mais il ne pouvait rien laisser au hasard non plus... s'il devait passer par quelqu'un qui lirait les souvenirs de cette entrevue il ne pouvait pas passer à côté de ça. Pitié qu'une ou l'autre n'ait rien avoir avec ça ! Il s'était ensuite raclé un peu la gorge avant de reprendre la parole :
« Avez-vous vendu ces informations à quelqu'un, ou est-ce que vous les avez gardé seulement pour vous, pour vos articles ? Possible que vous n'ayez rien à voir avec ces attentats, je veux bien entendre ce que vous avez dit. Mais si pour vous faire un peu d'argent, ces informations ont été vendues... et bien, il me faudrait le nom de votre correspondant qui lui fait peut-être parti de ces terroristes.» Il eut un vague sourire en coin « Vous ne pouviez pas savoir si c'est le cas... ne croyez pas que Je vous tiendrez responsable.»
Autrement dit, tu peux parler brave garçon, si tu me donnes cette information je te laisserai la vie seule. Moi, et uniquement moi, par contre, mes supérieurs je ne sais pas s'ils penseront comme moi. Il n'avait pas pensé à un seul moment que ces informations pouvaient être autre chose que vendues, c'était le gagne pain du gars qui ne roulait pas sur l'or. Faire du partage serait contre productif, et les questions risquaient d'être trop vagues et il pourrait s'en tirer... Il essayait donc d'être toujours le plus précis possible.
« Par ailleurs, vous ne semblez pas très paniqué, je doute que vous ayez perdu vos moyens au point d'avoir perdu la mémoire, des souvenirs. Ils sont juste plus difficiles à remonter, quoique des fois le stress peut faire quelques miracles sur ça.» Silence, avant de reprendre. « Autre chose à ajouter avant que je vous teste avec la potion ? »
Dernière chose de rajouter quelque chose d'intéressant avant qu'il vérifie tous les dires du journaliste une nouvelle fois, de manière beaucoup moins libre. | |
| Warren Tveit-OdairPoupinou Warren Tveit-Odair Âge personnage : 24 ans Hiboux postés. : 2352 Date d'inscription : 13/04/2018 Crédits : Avatar caelestis ; Gifs (tumblr) : cowboymitchell & tvandfilm Double Compte : Theodore; Dorofei; Neolina; Timothy; Gary & Naveen & Loan
| | Mar 31 Aoû 2021 - 0:54 « Ou est-ce que vous l'avez vu et à quoi est-ce qu'elle ressemblait ?»« Pourquoi ? Elle aura des problèmes pour ça ? »Pourquoi tu protèges l’une d’entre eux ? Pourquoi pas ? La question, suivie de sa réponse avaient fusées dans son esprit sans qu’elles n’aient vraiment le temps de prendre sens. Pourquoi ? Parce qu’il pouvait certes être un requin et qu’il ne se laisserait pas bouffer sans se battre… mais qu’il n’était pas non plus une raclure. Parce que pour cette fille, il avait déjà été le grand méchant loup et parce qu’il avait appris ensuite à ses dépends qu’elle aurait pu être le danger de l’histoire. Cette fille, il l’avait laissée armée sans le savoir et elle n’avait rien fait… elle s’était contentée de répondre à ses questions. Lacunaire, certes, mais de tous ces sorciers qu’il avait pu croiser depuis, elle avait été la plus loquace… et la moins méprisante. Il n’y avait pas ce petit jeu malsain chez elle. « C’est qu’une gosse, sans doute mineure. Petite, brune. Croisement St James. J’ai pas mieux pour vous. J’ai cru que j’avais halluciné ce jour-là. J’ai pas pu creuser la piste jusqu’à savoir qui elle était ou comment elle faisait ça. »C’était sans doute con, il en conviendrait bien sûr. Mais jouer sur les mots était en cet instant la seule chose qui lui semblait cohérente. Juste, en réalité. Seulement juste. Peut-être parce qu’il était l’adulte et qu’il avait déjà dépassé tous les droits envers elle. Peut-être parce que la culpabilité cognait plus en lui qu’il ne l’avouerait réellement. Ou qu’il était juste humain et que cette jeune n’avait rien demandé. Un raclement de gorge et l’autre reprenait, le regard déposé dans le sien. Sans un mouvement vers le verre qu’il lui avait proposé, Oliver le fixait en silence, intégrant une nouvelle fois tout ce qui lui était offert. Chaque mot se devait d’être une liane qu’il pouvait attraper, une faille ouverte, une arme tendue. Elles étaient ses portes de sorties. Si fugaces soient-elles, c’était là le moment de les saisir. Sa seule option. Alors les informations fusaient dans ses neurones, la concentration poussée à son paroxysme. Quelque part là-dessus, une part de lui listait ce qui se trouvait dans l’appartement. Quelques semaines plus tôt, il s’était penché sur chaque fois, ne les regrettait pas actuellement. Rien sur Ruben ici. Rien sur le groupe auquel il appartenait. Aucune des informations qu’il lui avait fournies. Rien de bien compromettant concernant ses propres recherches… et évidemment rien ni sur Storn, ni sur ce qu’il savait en réalité. Aucune recherche similaire à celles qui avaient été exposées contre sa volonté. Et tout ce qui le reliait à l’appartement le plus incriminé…. Se résumait à un petit garçon dont il partageait l’ADN. S’il avait été Charlie : il se serait sans doute assassiné lui-même. « Avez-vous vendu ces informations à quelqu'un, ou est-ce que vous les avez gardé seulement pour vous, pour vos articles ? Visage impassible, chaos interne. Possible que vous n'ayez rien à voir avec ces attentats, je veux bien entendre ce que vous avez dit. Mais si pour vous faire un peu d'argent, ces informations ont été vendues... et bien, il me faudrait le nom de votre correspondant qui lui fait peut-être parti de ces terroristes.» ça il en fait probablement partie en effet… Merci Ruben de ne pas avoir donné cette information essentielle. L’homme eu un vague sourire et ajouta d’un ton qui déplaisait fortement au journaliste : « Vous ne pouviez pas savoir si c'est le cas... ne croyez pas que Je vous tiendrait responsable.»Ouais. Toi non, dans ta grande mansuétude. Que pourrais-tu dire d’autre, d’ailleurs ? Ça n’est pas en fermant des portes qu’on fait parler les gens. C’est en les ouvrants. Alors Ruben ? On en est là, déjà. Toi ou moi. Les informations offertes, transmises, perdues deviendront notre linceul. Tu sais ce qu’on dit ? Un texte, une œuvre, qu’importe… une fois publiée, elle n’appartient plus à son auteur mais à ses lecteurs.
Les miens ont dépassé mes attentes, je dois bien l’avouer. « Par ailleurs, vous ne semblez pas très paniqué, je doute que vous ayez perdu vos moyens au point d'avoir perdu la mémoire, des souvenirs. Ils sont juste plus difficiles à remonter, quoique des fois le stress peut faire quelques miracles sur ça.» « J’ai dit que ça n’était pas si simple. Pas que j’étais paniqué. » Oh ils en font des conneries les gens quand ils paniquent. Alors l’acide qui crame tes veines va devoir s’apaiser, le rythme se calmer pour laisser les nœuds se défaire. Fait tes choix. Assume-les. T’as tué cet homme. Tu connais ces gens. Tu sais ce qu’ils te feront. Ce qu’ils feront à ton fils. A Charlie. Si la gamine n’avait rien demandé, eux qu’ont-ils faits ? Les Inquisiteurs ont fait leur choix. Ruben. Ou toi. « Autre chose à ajouter avant que je vous teste avec la potion ? »Une dernière volonté … ? « Je n’ai vendu aucune de ces informations. » Je les ai données.Tes choix Oliver. Tes choix… « Si, j’ai autre chose.. Mes questions, j’ai bien compris que vous ne vouliez pas y répondre et que j’en aurais sans doute aucun souvenir. Mais j’en ai quand même qui devraient vous convenir. » A quel point devait-il croire cet homme ? Ce jeu de poker auquel il jouait risquait fort de lui péter à la gueule, Oliver en avait parfaitement conscience. Mais voilà, il n’avait que ça. Ses dernières cartes à jouer pour espérer éviter le carnage. Après tout, s’il balançait tout, il serait foutu, il en avait conscience. Ce qui est dommage… compte tenu qu’il ne savait littéralement rien du fameux groupe terroriste, pas même son nom. Dommage de s’effondrer si près du but. Alors oui, il en avait quand même quelques unes, des questions pour lui. « Vous m’avez dit qu’en l’état actuel vous n’aviez pas de raison de me faire du mal… » ..dans votre grande générosité… faillit-il rajouter. « Alors je risque quoi si à l’avenir je trouve autre chose ? » Quand on prend des risques, il est bon de les connaître. « ça aurait été quoi ma sentence, si j’avais été l’un de ces types ? » Est-ce que tu envisages vraiment de me laisser comme ça ou t’effacera tout ? « Autrement dit : C’est quoi la politique de la maison ? Je deviens l’un des noms de mes fameuses mystérieuses disparitions ? Un nouveau cas d’Alzheimer précoce… ? Vous pouvez sans doute me faire plus avec ce truc que je ne peux l’imaginer… » Il désignait sa baguette du menton. « .. alors à quel point j’me suis foutu dans la merde à simplement essayer de comprendre, au juste ? Sans sous-entendus lacunaires. Laissez-moi juste ça. Pouvoir appréhender pleinement ma situation. »Comprendre. Toujours comprendre. Juste .. savoir. | |
| Oliver 'Callum' Nox Âge personnage : 34 Hiboux postés. : 1115 Date d'inscription : 30/11/2018 Crédits : CelestialThunder's Double Compte : Sovahnn, Takuma, Logan, Alec, Jordane, Maxence, Jessen
| | Mar 7 Sep 2021 - 10:16 « Pourquoi ? Elle aura des problèmes pour ça ? »
Oui. Non. Ca dépendait... de beaucoup de choses ça, mais il ne pouvait pas lui répondre ça comme tel. Il ne pouvait pas vraiment répondre quelque chose ça de toute manière, surtout qu'il n'avait pas de réponses précises. Il voulait juste quelques renseignements supplémentaires.
« Plus par curiosité qu'autre chose.»
Ce qui était plutôt vrai d'ailleurs. Il n'avait probablement rien à lui reprocher à cette dame – si ça en était vraiment une-, mais il ne pouvait pas laisser une telle information passer quoiqu'il en soit. Maintenant il n'y plus qu'à attendre qu'il lui donne un peu plus d'informations ce qui ne tarda pas d'ailleurs.
« C’est qu’une gosse, sans doute mineure. Petite, brune. Croisement St James. J’ai pas mieux pour vous. J’ai cru que j’avais halluciné ce jour-là. J’ai pas pu creuser la piste jusqu’à savoir qui elle était ou comment elle faisait ça.»
Ouais, c'était quelque chose d'assez vague, avec ça il ne pouvait trop rien faire, surtout que changer d'apparence pour eux c'était simple comme un bonjour, sa question de base n'était absolument pas pertinente mais peut-être qu'il avait juste espéré que cette personne soit sous sa forme « originelle » avec juste la couleur des cheveux qui change suite à une grande émotion. Il se contenta donc d'acquiescer doucement, qu'il lui mente ou pas sur ce point-là, ça lui était au final assez égal. Il pourrait toujours le requestionner un peu plus tard une fois qu'il serait sous potion de vérité. Par pure curiosité. Pour ne pas qu'on puisse lui reprocher de laisser passer une piste sciemment. Tveit n'avait pas tardé à reprendre avec ses questions, essayant d'être le plus précis possible pour ne pas qu'il puisse esquiver trop la question, pour lui laisser le moins possible le champs de lui mentir, de le tromper. Et il ne tarda pas à enchaîner en lui faisant remarquer qu'il était loin d'être une personne qui avait l'air très paniquée, donc qu'il avait pu perdre la mémoire alors qu'il gardait le contrôle sur le reste ne lui semblait pas trop probable.
« J’ai dit que ça n’était pas si simple. Pas que j’étais paniqué. » «Hmhm. »
Débrouille toi avec ça, interprète le comme tu veux. Il voulait voir la façon dont allait réagir Oliver, est-ce qu'il allait lui lancer un regard noir, plutôt quelque chose dans l'incompréhension ou dans le questionnement. Non, par ce que ce « hmhm » pouvait tout aussi marquer l’approbation que le scepticisme. Maintenant, il n'y avait plus qu'une chose à faire, lui laisser une dernière chance de s'expliquer.
« Je n’ai vendu aucune de ces informations. » Il acquiesça doucement, le laissant simplement continuer « Si, j’ai autre chose.. Mes questions, j’ai bien compris que vous ne vouliez pas y répondre et que j’en aurais sans doute aucun souvenir. Mais j’en ai quand même qui devraient vous convenir. » Cet individu était des plus intéressants, il fallait bien l'avouer, mais il s'en méfiait beaucoup aussi, les mots semblaient parfaitement choisis et maîtriser pour créer une certaine atmosphère, pour mener là où il le voulait. Il était clair qu'il savait manier les mots de la manière la plus pertinente qu'il soit. Méfie-toi, Warren. Il ne voulait pas se laisser pigeonner par le journalisme, mais quelque chose en ce type avait quand même quelque chose de fascinant. Peut-être que, quelque part c'était par ce qu'ils jouaient un peu le même genre de jeu dangereux. Peut-être que c'était quelque chose de totalement différent. Tveit lui avait finalement fait un geste de la main pour lui dire qu'il pouvait continuer, les poser ces questions. Est-ce qu'il y répondrait ? Ca, il n'en savait rien encore.
« Vous m’avez dit qu’en l’état actuel vous n’aviez pas de raison de me faire du mal…Alors je risque quoi si à l’avenir je trouve autre chose ? » Bonne question, est-ce qu'il avait une répons à celle-ci pas vraiment, cela dépendait encore de beaucoup de choses. Il aurait pu lui donner un numéro de téléphone où le joindre s'il voyait quelque chose en lui affirmant qu'il ferait tout pour le protéger en contre-partie. Peut-être devrait-il proposer ça à Jessen ? Qui de mieux pourrait protéger le petit Journaliste des grands méchants, si ce n'est les grands méchants eux-mêmes. « ça aurait été quoi ma sentence, si j’avais été l’un de ces types ? » A ton avis ? La mort probablement, mais là encore, il ne pouvait rien affirmer... il y aurait certainement de l’acharnement avant vu les conséquences de toute cette merde. Pauvres petits Moldus qui ne connaissaient rien de cette souffrance que pouvait provoquer certains sorts. « Autrement dit : C’est quoi la politique de la maison ? Je deviens l’un des noms de mes fameuses mystérieuses disparitions ? Un nouveau cas d’Alzheimer précoce… ? Vous pouvez sans doute me faire plus avec ce truc que je ne peux l’imaginer… » Oliver désigna sa baguette du menton. « .. alors à quel point j’me suis foutu dans la merde à simplement essayer de comprendre, au juste ? Sans sous-entendus lacunaires. Laissez-moi juste ça. Pouvoir appréhender pleinement ma situation. »
Il avait l'air d'avoir enfin fini de poser sa ribambelle de questions, plutôt bien choisies d'ailleurs du point de vue de Warren. Clair et concis, il voyait totalement l'objectif... mais maintenant, lui, il allait falloir qu'il y réponde et ça n'était pas forcément simple. Il ne devait pas oublier de prendre certaines précautions, un maximum et de ne pas lui donner trop d'informations juste au cas où.
« Tout dépend de ce que vous faites de vos informations pour votre première questions. Je pense pouvoir dire sans trop me tromper qu'il y a une grande différence, entre garder des choses pour a et les transmettre à d'autres partis ou aux yeux du monde. Et suivant la teneur de votre découverte, également. » Il se tut quelques instants, avant de lui faire un bref sourire désolé « Et comme vous avez dû le voir je ne suis qu'un exécutant. Je viens prendre les informations, simplement. Je ne suis pas décisionnaire. Néanmoins, je pense pouvoir affirmer que vos journées seraient comptées si vous étiez l'un d'eux vu le carnage qu'ils ont fait. Des dizaines, des centaines de morts. De nombreux blessés, des mutilés.» Il bougea pour se placer à côté de lui et lui souffler à l'oreille. « Des bouts de corps éparpillés partout. Etes vous déjà pris des morceaux de cerveaux et de tripes sur vous à cause d'une explosion ? Avez vous une idée de la consistance, de la chaleur ou même de l'odeur, par ce que moi oui. J'y étais et qu'on ne laissera pas cela impuni.» Même s'il n'allait pas pleurer certaines des victimes qui étaient des bourreaux à Poudlard, soyons clairs. « Je peux effectivement vous faire bien pire avec ma baguette. Des souffrances que votre conscience ne peut pas imaginer, avec un seul mot. Mais, si vous m'avez dit la vérité, je ne vois pas l'utilité d'en passer par-là. Effacer votre mémoire sur mon passage me suffit.» Il retourna face à l'homme avant d'ajouter «Voyez-vous certains sont plus... disons, violents que d'autres. Certains auraient pu vous humilier juste pour rire, utiliser une formule pour vous contrôler par exemple pour ceux qui n'ont pas une imagination trop fantasque. » il haussa les épaules « Maintenant, vous allez prendre la potion sans essayer de jouer un petit tour et si vous avez été sincère jusqu'ici, tout devrait bien se passer pour vous et vous n'aurez plus d'inquiétude à avoir. Je ferai tout mon possible pour ça.»
C'est à dire pas grand chose vu qu'il n'avait aucune influence, mais si ce type était innocent, et qu'il était juste curieux, il ne voyait pas là une raison de le punir qu'une quelconque manière ; C'était donc des paroles plutôt franches même si elles servaient aussi à le mettre en confiance. Il lui tendit ensuite la petite fiole.
« Cul-sec.» | |
| Warren Tveit-OdairPoupinou Warren Tveit-Odair Âge personnage : 24 ans Hiboux postés. : 2352 Date d'inscription : 13/04/2018 Crédits : Avatar caelestis ; Gifs (tumblr) : cowboymitchell & tvandfilm Double Compte : Theodore; Dorofei; Neolina; Timothy; Gary & Naveen & Loan
| | Lun 20 Sep 2021 - 19:22 « Plus par curiosité qu'autre chose.»Le regard droit, il fronçait pourtant légèrement des sourcils, essayant de décrypter la sincérité ou non de son interlocuteur. Oliver doutait pouvoir lui faire confiance, c’était une évidence. Alors pourquoi prendre des risques pour une sorcière qu’il ne connaissait pas ? Parce qu’elle n’était qu’une jeunette qui ne lui avait jamais rien fait malgré sa grande naïveté et la situation plus qu’abusive dans laquelle il l’avait plongée. Ça n’était pas tant réfléchi, pour être honnête, seulement il gardait certains de ses principes. Et faire plonger une gamine face à un gouvernement aux aptitudes et habitudes plus qu’inquiétantes… ça n’en faisait pas partie ; et certainement pas en frontal ainsi. Oliver le sentait, l’intégralité de son corps autant que son esprit s’étaient tendus dans une volonté de résister, de contrer l’autre, de s’y opposer. Il y avait dans cette réaction une sorte de prolongation de cette prise de position. Alors, lorsque l’autre ne lui décochait qu’un simple « Hm hm. » destiné à le faire réagir, Oliver n’esquissait rien d’autre qu’un regard droit. S’il ne réagissait pas face à un inspecteur chevronné – un ami, qui plus est – le gérant d’une multinationale ou un connard de terroriste le menaçant d’une arme, ça n’était pas face à lui qu’il allait craquer ainsi. Bien au contraire, s’il ne lui tenait pas tête avec violence, Oliver ne se dérobait pas pour autant, allant jusqu’à prendre possession de la conversation pour, à son tour, poser les questions. Pourtant plusieurs fois, le fonctionnaire lui avait rappelé qu’il était celui qui posait les questions, ainsi il n’était sans doute pas adapté de sa part d’agir ainsi. Mais ces réponses, on les lui devait, pour être honnête, et s’il avait hésité à les poser, elles étaient à présent sur la table. Un instant, les deux hommes se firent face avant que l’intrus ne se décide à répondre. « Tout dépend de ce que vous faites de vos informations pour votre première questions. Je pense pouvoir dire sans trop me tromper qu'il y a une grande différence, entre garder des choses pour a et les transmettre à d'autres partis ou aux yeux du monde. Et suivant la teneur de votre découverte, également. »Immobile, les bras tendus, les paumes posées sur le plan de travail, il l’observait, engrammait chaque mot prononcé. Oliver ne répondit pas. Il savait trop bien comme les paroles peuvent vite être un fleuve qui s’assèche au moindre obstacle. Une différence entre garder les informations pour soi et les transmettre aux autres, voir aux yeux du monde. Sans ses années d’entraînement, il était certain qu’il aurait tressaillis, à minima. Mais tandis que l’autre lui adressait un sourire bref, désolé, dénotant totalement avec la situation actuelle, Oliver sentait seulement son rythme cardiaque augmenter d’un cran. « Et comme vous avez dû le voir je ne suis qu'un exécutant. Je viens prendre les informations, simplement. Je ne suis pas décisionnaire. Néanmoins, je pense pouvoir affirmer que vos journées seraient comptées si vous étiez l'un d'eux vu le carnage qu'ils ont fait. Des dizaines, des centaines de morts. De nombreux blessés, des mutilés.»Ah. Su-per. Qu’avez-vous fait ? Et comment… ? L’accent revenait là-dessus, témoignant de l’impact évident de cet attentat. Il n’était pas là pour Storn, sinon l’information aurait déjà ressurgit, mais bien pour comprendre qui avait perpétré ces évènements. Et Oliver avait bien des suppositions sur la question. Bien des pistes qu’il taisait, conscient d’y jouer sa peau. Qu’un exécutant, disait-il avec ce petit air désolé sur le visage. Mais celui-ci disparaissait à mesure qu’il marchait derrière lui, finissant par se glisser à ses côtés, se penchant pour souffler à son oreille d’une voix un rien plus rauque. « Des bouts de corps éparpillés partout. Etes vous déjà pris des morceaux de cerveaux et de tripes sur vous à cause d'une explosion ? Avez vous une idée de la consistance, de la chaleur ou même de l'odeur, par ce que moi oui. J'y étais et qu'on ne laissera pas cela impuni.»Et malgré lui, Oliver frissonna. Non pas pour l’image en elle-même bien qu’elle évoqua chez lui bien des souvenirs désagréables –oui, il en avait idée, petit idiot de bureaucrate – mais bien par ce qu’elle révélait de celui à qui il avait affaire. Le journaliste ne doutait pas de la véracité de ses propos, c’était d’ailleurs bien ce qui l’inquiétait. Les hommes avaient tôt fait d’être assoiffés de vengeance, cherchant à trouver un bouc émissaire aux situations inviables qu’ils pouvaient vivre. Et qu’importe leur origine, une rage sourde couvait toujours lorsque les leurs étaient attaqués. Alors il n’aurait pas eu besoin de la suite pour savoir les tourments qu’il encourait. Pourtant l’homme continua. Bon flic, mauvais flic hein ? Et tandis qu’il était à ses côtés, une image d’une autre violence s’imposait à lui. Un élan qui aurait pu le pousser à décocher un coup dans la gorge de l’homme, espérant être assez rapide pour l’immobiliser, pour se défaire de lui avant qu’il n’ait eu le temps d’user de son arme. Et s’il y arrivait ? Et s’il y avait quelqu’un d’autre ici, encore invisible à ses yeux ? Oui… Mais et s’il s’était s’agit de ta dernière option ? Elle vient de disparaitre, il s’est éloigné. Avoue-le, Oliver. Tu as peur. Tu as hésité par crainte. « Je peux effectivement vous faire bien pire avec ma baguette. Des souffrances que votre conscience ne peut pas imaginer, avec un seul mot. Mais, si vous m'avez dit la vérité, je ne vois pas l'utilité d'en passer par-là. Effacer votre mémoire sur mon passage me suffit.»Et cette peur, elle était bien là, rongeant son organisme car la douleur à laquelle il faisait allusion, Oliver la connaissait déjà. Un enfoiré en avait menacé son fils. Un petit garçon de six mois. Se retournant doucement, il s’adossait au plan de travail en observant son adversaire. L’homme se tourna même durant un instant. Un simple moment durant lequel Oliver envisagea réellement d’attraper l’arc qui gisait non loin, s’imaginant resserrer la corde autour de sa gorge et tirer du plus fort dont il était capable. Plus musclé, plus vif, ça pouvait se faire s’il n’était pas assez entraîné. Mais l’était-il, lui ? Un peu, assez pour s’être sorti de bien des situations… mais rien de probant. Alors il n’y avait là qu’un fantasme. Celui d’un homme acculé qui avait déjà du sang sur les mains. Des souffrances que sa conscience ne pourrait pas imaginer… Que ferait l’effet d’une gorge qu’on tranche ? D’une carotide qui cesse de pulser sous ses mains ? Dos au plan de travail, mâchoires serrées, le journaliste ne bougea pas, se contentant d’encaisser la menace sans mot dire tandis que l’intrus se retournait vers lui de nouveau, plantant son regard dans le sien. Et à l’instant, Oliver sentit la désagréable sensation d’avoir laissé passer deux ouvertures, deux portes de sortie, se condamnant du même coup. «Voyez-vous certains sont plus... disons, violents que d'autres. Certains auraient pu vous humilier juste pour rire, utiliser une formule pour vous contrôler par exemple pour ceux qui n'ont pas une imagination trop fantasque. »Son regard s’assombrissait, son souffle se chargeait légèrement quand les mâchoires pressaient l’une contre l’autre en silence. L’idée de ce que ces hommes pouvaient lui faire lui glaçait les sangs. ‘ Juste pour rire…. ’, voilà une expression qui lui filait une nausée sourde. Et tandis que son cœur claquait entre ses cotes, l’autre se contenta de hausser des épaules. Il y avait pourtant dans ces mots quelque chose qui poussait profondément le journaliste à se dire qu’ils devaient se débarrasser de cette menace d’urgence. Qu’ils ne pouvaient vivre en contact avec ces types. Et ce dédain à peine voilà dont celui-ci faisait preuve, avec sa grande mansuétude et sa capacité à se croire hautement charitable, devenant par là-même extrêmement condescendant… n’apaisait pas ce ressentiment brutal qui prit le journaliste à la gorge. « Maintenant, vous allez prendre la potion sans essayer de jouer un petit tour et si vous avez été sincère jusqu'ici, tout devrait bien se passer pour vous et vous n'aurez plus d'inquiétude à avoir. Je ferai tout mon possible pour ça.»Retour du gentil flic : J’t’en foutrais du gentil flic…Ni honnête ni rassuré, Oliver le considérait sans mot dire tandis qu’il lui tendait la fiole de verre teinté. Pensait-il encore qu’il y avait une chance pour qu’il s’agisse de bluff ? Totalement. Doutait-il assez violemment ? Aussi. De toute manière, il était trop tard pour faire marche arrière à présent, alors Oliver comptait à la fois sur la chance et sur l’habileté dont il espérait avoir fait preuve en contournant la réalité tout au long de cet interrogatoire. Oh oui, il avait bien des choses à cacher… pour autant, il n’y avait pas eu de réel mensonge durant tout cet échange. Ou presque pas. Je ferai tout mon possible…. Tu n’es qu’un exécutant, pas un décisionnaire. Ne me prend pas pour un bleu. Oliver ne dit rien et tendit le bras pour attraper le petit objet sans quitter l’homme du regard. « Cul-sec.» « ça va.. »Le verre était étonnement rugueux et s’il l’avait pensé opaque, en posant le regard dessus, il y voyait scintiller un liquide translucide. Légèrement vert peut-être ? Un regard soupçonneux se posait sur l’intrus alors qu’Oliver en faisait sauter le bouchon pour en sentir le contenu dans un réflexe parfaitement instinctif. Naturellement, une grimace légère se dessinait sur ses traits à sentir l’odeur douçâtre où pointait l’acidité. L’intégralité de son organisme se cabrait à l’idée de boire ce truc, comme si rien là-dedans ne lui semblait sain ou naturel. ‘Impropre à la consommation’, voilà ce que ce corps lui disait. Pourtant, lâchant un souffle inquiet, fixant l’autre type, Oliver finit par faire claquer sa langue contre son palais, avalant le contenu en cherchant à cesser d’y réfléchir. « Ci-git Oliver Nox, empoisonné par une potion mal faite d’un magicien entré par effraction chez lui. Belle conclusion à mon existence... »La déglutition avait été compliquée, son corps refusant le gout inconnu du breuvage, mais le cynisme dont il faisait preuve scellait surtout son destin. C’était avalé. Et au vu de la situation, il était en effet difficile d’oublier le risque de se faire empoisonner… mais soyons pragmatiques : pourquoi lui faire tout ce cinéma s’il s’agissait d’un simple poison ? Non, il avait bien d’autres façons de faire plus simple que cela. Alors oui, il devait réellement s’agir d’une putain de potion de vérité. Auquel cas… il était mal. Un geste du menton vers l’homme et Oliver reprenait. « Et maintenant ? » | |
| Oliver 'Callum' Nox Âge personnage : 34 Hiboux postés. : 1115 Date d'inscription : 30/11/2018 Crédits : CelestialThunder's Double Compte : Sovahnn, Takuma, Logan, Alec, Jordane, Maxence, Jessen
| | Mer 22 Sep 2021 - 18:27 Il avait parlé. Beaucoup parlé, il en avait conscience, tout comme il savait qu'il jouait un jeu qui ne marcherait peut-être pas. Il n'avait pas envie de jouer le trop mauvais flic, pas envers ce type qui semblait pour l'instant innocent, mais il devait quand même se montrer un minimum inquiétant. Et puis aller du chaud vers le froid et inversement ça pouvait aussi avoir du bon. Il testait. Ce n'était pas une mission habituelle, surtout qu'aujourd'hui il était seul, il pouvait manier les rênes comme il le souhaitait. Il voulait bien faire, réellement. Il voulait trouver le coupable et s'il en faisait il n'y aurait pas de pitié, mais trop de sang avait déjà couler... sacrifier quelqu'un au cas où, juste par ce qu'il était un peu curieux n'était pas quelque chose qui lui plaisait. Par ailleurs, le métier de l'homme n'aidait pas trop à savoir à quel point est-ce qu'il disait la vérité ou pas.
Alors oui, il répondait aussi franchement qu'il le pouvait à certaines des questions d'Oliver. Par ce qu'il n'y avait pas forcément trop d'informations compromettante. Quand à ce qui allait lui arriver, à ce type, il ne pouvait donner que sa façon de voir les choses, les généraux ne seraient peut-être pas aussi tendre... de toute manière comme il ne se rappellerait pas de la teneur de la conversation, le Nox, en soi il aurait pu mentir comme un arracheur de dents que cela n'aurait rien changé. Seulement, quelque chose lui disait que dire la vérité, être franc ici ne pouvait qu'être un avantage. Un journaliste, même si on était doué pour le mensonge, devait pouvoir sentir ces choses-là et ça ne serait pas un bon point pour le sorcier.
Ce dernier ne pouvait pas s'empêche de tout faire revenir à l'attentat, non seulement par ce que c'était la raison de sa venue mais aussi par ce que ça le touchait personnellement. Par ce qu'il avait vu. Par ce qu'il avait été là, lui-même blessé, par ce que sa famille avait utilisé cela pour le faire virer de bord. Les blessures, la fatigue, le mental vacillant et tout le reste. Sans compter les tortures. Il avait perdu des collègues, dont certains étaient des amis. Il avait vu ces corps, l'odeur. La peur. L'incompréhension, la déchéance, la folie. Et ça, il ne pouvait pas le pardonner et ça, il voulait le faire comprendre à Oliver. La colère était là, toujours sourde, toujours sous-jacente... mais il essayait de faire en sorte qu'elle ne l'aveugle pas plus.
Et il avait également répondu sur ce qui concernait la baguette sur ce qu'ils pouvaient de « pire ». Oui, le Doloris était probablement un des pire sort de ce monde. Mourir, c'était moche, mais c'était ans souffrance pour la personne concernée, tandis que l'autre sort, il avait toujours cette douleur insoutenable le temps qu'il durait. Et que l'on pouvait revivre encore et encore. Jusqu'à devenir totalement fou. Alors oui, lui, n'était pas spécialement un vrai danger, d'autres s'amuseraient à le voir souffrir juste pour rire. Ce d'autres était même un sacré paquet.
Et, était enfin arrivé le moment qu'il attendait temps : celui où la potion allait être prise. Il la tendit au garçon en lui disant de la boire cul-sec... Et enfin la langue de Nox sembla se délier. Cela faisait un petit moment qu'il ne l'avait pas entendu déblatérer quelque chose.
« ça va.. »
Non c'était une précision nécesaire. Le regard d'Oliver inquiet, lui fit hausser un peu les épaules avant qu'il fasse un autre signe pour lui rappeler qu'il fallait le boire. Ce n'était pas forcément super bon mais il y avait quand même pire. Il comprenait cependant l'hésitation du garçon.
« Vous savez que si je voulais vous portez du tort, vous faire souffrir ou autre je n'aurais pas besoin de cette potion ? Ou même que je pourrais vous obliger à la boire ?»
Autrement dit, vas-y bois, avant que je sois obligé de te la faire becter de force. Il avait encore de la patience à revendre -ou juste un petit peu-, mais il lui tardait surtout de savoir s'il avait raison d'écouter son instinct qui lui disait qu'il ne savait pas grand chose sur cet attentat. « Ci-git Oliver Nox, empoisonné par une potion mal faite d’un magicien entré par effraction chez lui. Belle conclusion à mon existence... » «Normalement on est censé flatter l'égo de la personne qui vous menace... pas le contraire.» ne put-il s'empêcher de répliquer un sourire sarcastique sur les lèvres alors qu'il était au final un peu plus amusé qu'autre chose. « Et maintenant ? » « On va attendre quelques minutes, je vais vous reposer les questions et si vous ne m'avez pas menti auparavant. Je vous effacerai la mémoire de cette entrevue et je partirai comme je suis venu.»
Et s'il avait menti ? Non, il n'avait pas envie de lui dire pour l'instant vu que de toute manière il n'avait pas de réelle réponse à cela et que tout dépendait des réponses fournies en réalité. Il se passa une main dans les cheveux, quand même un peu stressé. La peur n'était pas ce qu'il allait pouvoir entendre mais ce qu'il allait faire de lui-même ou par obligation s'il était coupable. Est-ce qu'il ne risquait pas de perdre le contrôle et de vouloir le massacrer ? Possible. Il prit alors une grande inspiration, la potion devait avoir assez fait effet, mais histoire de vérifier, il lui demanda
« Racontez-moi la chose la plus humiliante que vous ayez vécu.»
S'il voulait lui mentir, il y aurait quelques instants de plus de réflexions... là, la réponse sortirait normalement plus facilement. Une fois «rassuré » si on peut dire ça comme ça, il décida de reprendre les chose un peu plus sérieusement
« Première question : est-ce que vous avez participé de près ou de loin à l'attentat qui a touché notre Ministère ?»
Voilà la question principale, la plus importante, mais il savait qu'il ne devait pas s'arrêter-là et qu'il devait creuser un petit peu profond. Par ce que s'il n'était pas coupable de ça, il avait pu vendre des informations aux concernés... et ça aussi c'était quelque chose d'important qu'il ne fallait pas laisser au hasard. Chaque point était primordial pour donner le meilleur résumé possible à Jessen, lui montrer qu'il était digne de confiance, du moins un minimum, par ce qu'il avait bien confiance qu'elle ne se laisserait pas gagner comme ça. Ca serait beaucoup trop simple.
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| Warren Tveit-OdairPoupinou Warren Tveit-Odair Âge personnage : 24 ans Hiboux postés. : 2352 Date d'inscription : 13/04/2018 Crédits : Avatar caelestis ; Gifs (tumblr) : cowboymitchell & tvandfilm Double Compte : Theodore; Dorofei; Neolina; Timothy; Gary & Naveen & Loan
| | Sam 25 Sep 2021 - 0:43 « Vous savez que si je voulais vous portez du tort, vous faire souffrir ou autre je n'aurais pas besoin de cette potion ? Ou même que je pourrais vous obliger à la boire ?» « J’avais saisi. »Le ton était un brin plus cassant qu’il ne l’aurait voulu. Pas au point d’être agressif ou tranchant, mais pointait dans le fond de sa voix une part de nervosité directement attribuable au discours que l’autre venait d’avoir. Calme, Oliver sentait pourtant sa patience s’ébrécher face à la menace. Qui serait resté de marbre, au juste ? Savoir ce qu’il s’était passé dans leur ministère ou il ne savait trop quoi l’amenait à comprendre l’ampleur des risques qu’il prenait en cet instant. Non, Oliver n’était pas idiot, ni insensible. Il savait ce qu’il jouait, y compris sans les données qu’il savait risquer de ressortir d’ici quelques minutes. Et malgré tout son sang froid, oui, il avait peur. «Normalement on est censé flatter l'égo de la personne qui vous menace... pas le contraire.» Un regard en biais venait répondre à sa réflexion sarcastique. Humour, jeune homme, humour. Calme-toi. Alors il avalait le liquide sans autre réflexion, inquiet que ce genre de touche personnelle ne vexe l’autre au point de s’amuser à lui prouver par A+B de quoi il était capable avec son engin de malheur. Le goût douçâtre faisait se révulser son estomac, conscient que ce qu’il avalait n’avait rien de très naturel. Être face à l’inconnu, sans connaître les tenants et les aboutissants des risques qu’il prenait ni avoir notion de l’entièreté non pas de la situation mais d’un univers complet n’était pas une situation confortable pour lui. Et s’il aimait jouer, la sensation d’être sur le point de perdre n’était pas des plus agréables. « Et maintenant ? » « On va attendre quelques minutes, je vais vous reposer les questions et si vous ne m'avez pas menti auparavant. Je vous effacerai la mémoire de cette entrevue et je partirai comme je suis venu.»« D’accord. » Sa nervosité semblait s’être envolée, comme s’il était naïvement rassuré de ne pas sentir que le liquide avalé le dévorait de l’intérieur. Maintenant, quoi qu’il se passe, vous êtes dans mes pates, surtout, si je comprends bien. Etait-ce une réelle avancée, sachant qu’il savait avoir eu affaire et avoir été suivi par au moins deux sorciers ? Sans doute pas. Mais pourquoi n’intervenir que maintenant ? L’attentat récent, sans doute. Tout comme il ne pouvait pas avoir été tant suivi que ça, sinon ils n’auraient pas besoin de l’interroger. Ou alors d’autres questions suivraient. Oh comme il aurait aimé orienter la conversation à son avantage pour mieux comprendre… mais une telle alternative n’était pas envisageable sous peine de l’attirer sur le terrain glissant de ses contrevérités. La nervosité qu’il percevait chez son interlocuteur, elle en revanche, lui sautait aux yeux. Pourquoi ? Parce qu’il avait peur de ce qu’il risquait d’entendre, ce qui pourrait se passer pour lui s’il échouait dans son travail ou parce qu’il craignait d’être réellement face à quelqu’un de dangereux ? Auquel cas, pourquoi cette inquiétude ? Son arme le protégeait et à rester ainsi à une certaine distance du type normal qu’il était, il ne craignait rien. D’avoir vu Storn se servir de son arme, Oliver n’avait aucun doute quant aux nombreuses possibilités que recelait ce pauvre petit bout de bois sculpté. Alors pourquoi ? S’il n’avait pas peur de lui, peut-être était-ce sa propre réaction qui l’inquiétait ? La rage qu’il couvait en lui, Oliver l’avait entendue un peu plus tôt, alors qu’il évoquait les atrocités de l’attentat. Cette colère qui était venue piquer ses nerfs comme des aiguilles dans sa peau. Combien t’en as tué ? Des gens comme moi ? La grande inspiration de l’homme semblait glisser sur son épiderme alors qu’il comprenait que l’instant venait. « Racontez-moi la chose la plus humiliante que vous ayez vécu.»Ok, logique mais inattendu. Oliver ne pu retenir un rire clair de passer ses lèvres en entendant cette question. « Un plan à trois totalement torchés il y a quelques années. Le mec dont je me souviens pas du nom m’a vomis sur la queue…. Et j’étais tellement alcoolisé que ça a fait réaction en chaîne, j’ai gerbé sur Catherine, une bonne amie, qui s’est tapé le fou rire du siècle, terminant sur un plat complet la soirée. Plus jamais revu les deux. »L’anecdote était sortie sans filtre bien plus rapidement qu’il n’aurait pu l’imaginer. Sans y réfléchir non plus, comme si l’autre attrapait la vérité pour la sortir de sa gorge sans qu’il ne puisse retenir quoi que ce soit. Un peu comme ce soir là d’ailleurs. Et s’il aurait pu rire de ce qu’il venait de débiter avec un naturel effrayant, l’idée d’avoir donné le prénom de cette amie dont il ne se souvenait plus vraiment… lui glaçait les sangs. Il n’avait aucun contrôle, pas de filtre. Concentre-toi, entends ce qu’il faut entendre, ne te précipite pas, ne dit pas ce qu’il veut entendre mais bien une réponse stricte à ce qu’il demande. Oliver dégluti, mâchoires serrées. « Vous ne lui ferez rien hein ? »A cette pauvre fille dont le nom sortait là, par un total hasard. Pourquoi lui feraient-ils quoi que ce soit, d’ailleurs ? Aucune raison, mis à part d’aller vérifier ses dires. Pourtant l’idée qu’elle soit approchée par ces types qui pouvaient lui faire tout et n’importe quoi lui écrasait la cage thoracique. Cette question dénotait surtout le fait que malgré le calme posé de sa voix, le journaliste était loin de les sous-estimer. Et elle fini par tomber, cette foutue première question, son cœur s’écrasant contre ses cotes quand l’autre fit de nouveau entendre le son de sa voix. « Première question : est-ce que vous avez participé de près ou de loin à l'attentat qui a touché notre Ministère ?»Focus, pas de dérapage. « Non, je n’ai pas participé, que ce soit de près ou de loin à l’attentat qui a touché votre Ministère. J’en ignorais tout avant votre arrivée. »A sa connaissance, il n’était pas impliqué et il n’avait pas conscience de l’attentat. | |
| Oliver 'Callum' Nox Âge personnage : 34 Hiboux postés. : 1115 Date d'inscription : 30/11/2018 Crédits : CelestialThunder's Double Compte : Sovahnn, Takuma, Logan, Alec, Jordane, Maxence, Jessen
| | Dim 26 Sep 2021 - 8:52 « J’avais saisi. »
Si tu crois qu'il en a quelque chose à faire de ton ton cassant, tu te fourres le doigt dans l’œil, pourtant quelque part, il commençait à être lassé de ce petit jeu et avant d'en finir au plus vite, d'autres part, une autre partie de lui était toujours intriguée par ce phénomène qui se tenait là, devant lui. Tout comme il n'avait pas pas pu s'empêcher de faire un peu d'humour, hey, normalement quand on est prisonnier on flatte l'égo de son geôlier ! Il le regarda enfin avaler le liquide plutôt satisfait. Bientôt toute cette mascarade serait terminée et ils pourraient chacun retourner à leur vie, Oliver en tout probabilité sans aucun réel traumatisme... enfin, du moins, s'il continuait à tenir ce discours. Et Tveit l'espérait, dans quelques questions comme ça, il n'aurait plus qu'à partir, faire un rapport à Jey et Oliver serait considéré comme juste quelqu'un de curieux et mais non responsable de l'attentat. Et il était nerveux, l'autre garçon, à un tel point que le Supérieur fronça les sourcils, en se demandant bien pourquoi. Mais la question n'était pas pour maintenant, il avait préféré tabler sur une question qui généralement pouvait bien faire office pour lui de test pour savoir si la potion faisait bien effet ou pas et il ne fut pas déçu de la réponse.
« Un plan à trois totalement torchés il y a quelques années. Le mec dont je me souviens pas du nom m’a vomis sur la queue…. Et j’étais tellement alcoolisé que ça a fait réaction en chaîne, j’ai gerbé sur Catherine, une bonne amie, qui s’est tapé le fou rire du siècle, terminant sur un plat complet la soirée. Plus jamais revu les deux. »
On lui avait souvent répondu des choses étranges et/ou drôles, mais là quand même, ça battait quelques records... Pas très appétissant mais il était heureux que ce genre de chose ne lui soit jamais arrivé.
« Vous ne lui ferez rien hein ? » « A qui ?» demanda-t-il un instant perplexe, avant de comprendre sûrement qu'il parlait de la nana dont il avait fourni une identité. « Pourquoi est-ce que je lui ferai quelque chose ? Elle n'a rien à voir avec tout ça, n'est-ce pas ?»
Ils n'étaient pas tous des monstres sanguinaires qui s'en prenaient à tous les Moldus qui bougeaient. Oui, voilà, il se demandait pourquoi est-ce qu'il lui demandait ça, alors que depuis tout à l'heure il lui rabâchait qu'il serait sain et sauf – et libre- s'il n'était pas coupable... alors pourquoi, est-ce, par Merlin, il s'en prendrait à quelqu'un d'un peu plus innocent ? En tout cas, en attendant, il était assez satisfait de la réponse pour pouvoir enchainer directement sur le reste, il avait donc posé LA question la plus importante pour savoir comment tourner le reste de l'interrogatoire
« Non, je n’ai pas participé, que ce soit de près ou de loin à l’attentat qui a touché votre Ministère. J’en ignorais tout avant votre arrivée. »
Voilà, parfait, fin du game comme ça. Il était innocent pour la plus grosse partie des choses, néanmoins, il savait qu'il devait encore faire attention à deux-trois points. Notamment à cette histoire d'informations vendues ? Et vu qu'il était intrigué aussi, sur cette histoire de métamorphomage qui pourrait peut-être le mener autre part.
« Très bien. Pourquoi, si vous n'êtes coupable de rien, êtes vous si nerveux ?»
Oui, c'était un essai comme un autre, quelque chose de beaucoup plus vague qui pourrait lui donner quand même quelques indices si Oliver avait quelque chose à cacher. Il attendit quelques instants avant de rajouter :
Je réitère donc ma question de tout à l'heure : Avez-vous vendu ces informations à une tierce personne, ou à un groupe, ou est-ce que vous êtes plus du genre à les garder seulement pour vous pour vos articles ? Silence. « Une dernière chose... Comment était la fille dont la couleur de cheveux changeait ?»
Neolina ? Aileen ? Quelqu'un d'autre ?
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| Warren Tveit-OdairPoupinou Warren Tveit-Odair Âge personnage : 24 ans Hiboux postés. : 2352 Date d'inscription : 13/04/2018 Crédits : Avatar caelestis ; Gifs (tumblr) : cowboymitchell & tvandfilm Double Compte : Theodore; Dorofei; Neolina; Timothy; Gary & Naveen & Loan
| | Sam 2 Oct 2021 - 16:36 « A qui ?»« Catherine Boorlyne. »Le nom était sorti hors de ses lèvres avant même qu’il ne le formule dans son propre esprit. Une réponse réflexe, dictée par une force qui contrôlait ses pensées et faisait fuser l’angoisse dans ses nerfs. Quelques gorgées de ce liquide mordoré et il devenait à la mercie de la vérité. Ses yeux s’étaient arrondis, la tension dans ses traits alors qu’il se rendait compte qu’il venait de dévoiler l’intégralité de l’identité d’une amie qui n’avait rien demandé dans l’histoire. « Pourquoi est-ce que je lui ferai quelque chose ? Elle n'a rien à voir avec tout ça, n'est-ce pas ?» « Pour faire un exemple ? Par sadisme ? J’en sais rien, j’ai trop d’exemples de trucs qui craignent en tête pour être totalement zen à l’idée de vous croire sur parole. Absolument rien, je ne l’ai pas revue depuis la fac. »Les réponses sortaient sans qu’il n’ait eu le temps de les gérer, s’écrasant dans l’air avide de vérité. Elles lui échappaient alors même qu’il n’y avait souvent que des questions rhétoriques… que l’autre devrait arrêter d’enchaîner s’il ne voulait pas cracher les infos avec un rythme épileptique. Son cerveau s’embrouillait déjà, n’appréciant pas la pression imposé par la magie et la tension complète qui imprégnait l’atmosphère. Pourtant il inspirait, respirait posément, acceptait le manque de contrôle de cette situation conscient que, de toute manière, il était piégé. Paniquer ne l’amènerait à rien si ce n’était faire des erreurs. Naturellement, Oliver s’était mis dans une optique de travail, comme s’il basculait dans cet état second où il n’était pas tout à fait lui-même mais où ses actes comptaient plus que ses émotions. IL répondait donc, encore dans sa zone de flou qui servait à sa présomption d’innocence, conscient donc qu’à tout moment sa vie et celle de ses proches pouvait basculer. « Très bien. Pourquoi, si vous n'êtes coupable de rien, êtes-vous si nerveux ?»Aoutch, elle piquait celle-là. Concentres-toi, ne coule pas ta réponse dans ce qu’il devrait vraiment savoir mais dans le champ exact de sa demande. « Vous avez vécu des choses affreuses que je condamne. J’ai déjà bossé en zone de guerre, je sais ce que la haine et la vengeance font faire aux hommes. Et j’ai maintenant une idée de ce dont vous êtes capables. Risquer de se prendre une bastos dans le cigare n’est déjà pas jouissif en soit mais être face à un monde inconnu dans lequel toutes les atrocités sont possibles a de quoi me rendre nerveux. »La réponse s’était faite, complète sans l’entraîner sur le sujet de Storn. Honnête, évidemment, ce n’était pas comme s’il avait eu le choix, mais se servant du flou dont l’homme avait fait preuve pour se maintenir hors de l’eau. Tout à fait exact, donc. Sans l’amener à se faire tuer. Bien. Doigts serrés sur le plan de travail, Oliver maintenait une respiration qui se voulait calme, haïssant cette sensation de ne plus être maître de lui-même mais commençant à comprendre comment il pouvait slalomer au sein de sa propre vérité. Il fallait savoir entendre les bons mots, savoir comme il est aisé de leur donner bien des significations, jouer avec le spectre de la réalité pour donner à l’autre ce qui était nécessaire sans tomber à son tour. Exercice difficile…. Mais un exercice qu’il avait déjà travaillé bien des fois. C’était là son énorme avantage : chaque interview risquée, chaque enquête difficile, chaque patron dangereux lui donnait les armes pour tenir le cap. Je réitère donc ma question de tout à l'heure : Avez-vous vendu ces informations à une tierce personne, ou à un groupe, ou est-ce que vous êtes plus du genre à les garder seulement pour vous pour vos articles ?Un silence cette fois, l’autre le laissait répondre. Exactement les mêmes mots, la même précision qui l’empêchait de se jouer du flou. Et la même imprécision dans laquelle il se jetait à cœur perdu. « Je n’ai vendu aucune de ces informations à qui que ce soit. Ni personne isolée, ni groupe. »Et déjà il enchaînait. « Une dernière chose... Comment était la fille dont la couleur de cheveux changeait ?»De ces deux questions, son cœur s’écrasait contre ses cotes. « Petite, dans les 1m60. Caucasienne, peau pâle, brune au début, cheveux verts ensuite, une pointe de rose. Les yeux clairs. Bleus gris ou verts, je ne sais plus bien. »Calme, reste calme. Il n’est pas encore dit que tu as mentis à son sujet. Ses doigts bougeaient légèrement sur le bois du plan de travail pourtant, ses phalanges blanchissant légèrement le temps d’une seconde avant qu’il ne les détende. | |
| Oliver 'Callum' Nox Âge personnage : 34 Hiboux postés. : 1115 Date d'inscription : 30/11/2018 Crédits : CelestialThunder's Double Compte : Sovahnn, Takuma, Logan, Alec, Jordane, Maxence, Jessen
| | Mar 5 Oct 2021 - 17:39 « Catherine Boorlyne. » Ah oui, il comprenait mieux de qui est-ce qu'elle voulait parlait. Il fronça un peu les sourcils mais bientôt il lui demanda pourquoi est-ce qu'il ferait quelque chose comme ça, faire du mal à cette femme qu'il ne connaissait même pas. « Pour faire un exemple ? Par sadisme ? J’en sais rien, j’ai trop d’exemples de trucs qui craignent en tête pour être totalement zen à l’idée de vous croire sur parole. Absolument rien, je ne l’ai pas revue depuis la fac. »
Bon en soi, l'autre n'avait pas tout à fait tort, d'autres agiraient exactement comme il le décrivait mais il n'était pas comme ça. Il ne voulait pas être comme ça. Il soupira doucement et se passa une main dans les cheveux.
« Effectivement vous n'aurez que ma parole et je comprends que ce soit compliqué pour vous de me faire confiance... mais elle ne risque rien si elle n'a rien à faire avec cette histoire. Si on devait commencer à tuer toutes vos connaissances, on ne serait pas sortis de l'auberge, et en plus, c'est une 'ancienne amie'.»
Il haussa simplement les épaules avec l'envie de lui demander le nom d'un ami actuel – voire d'une petite amie...- mais il ne le fit pas. Cette information sait-on jamais, il valait mieux qu'elle reste confidentielle. C'était préférable, et puis, il n'avait pas envie de faire stresser outre mesure le Moldu. Il ne pouvait guère faire mieux et avait bien compris que ses paroles de toute manière n'étaient rien pour l'homme. Pas la peine d'utiliser trop de salive pour lui ; alors il avait préféré continuer son interrogatoire en voulant déjà savoir pourquoi est-ce qu'il était si nerveux s'il n'était coupable de rien.
« Vous avez vécu des choses affreuses que je condamne. J’ai déjà bossé en zone de guerre, je sais ce que la haine et la vengeance font faire aux hommes. Et j’ai maintenant une idée de ce dont vous êtes capables. Risquer de se prendre une bastos dans le cigare n’est déjà pas jouissif en soit mais être face à un monde inconnu dans lequel toutes les atrocités sont possibles a de quoi me rendre nerveux. »
Il pencha un peu la tête sur le côté pour comme évaluer ce qu'il disait. La vérité forcément. Mais... mais il y a quelque chose qui le chagrinait par ce qu'il avait l'impression qu'il lui manquait quelque chose... et il fallait avouer que l'expression il ne la connaissait pas franchement. Peut-être par ce que c'était trop vague, justement. Il se mordilla un peu la lèvre pour chercher les mots les plus adéquats.
« Elle me semble quand même un poil vague, je sais que vous êtes journaliste et que vous avez l'habitude de tourner les choses à votre avantage. Et tout à l'heure vous ne sembliez pas dans ce... mood : pourquoi ?»
Il ne pouvait probablement pas faire mieux ; il aurait pu se montrer plus virulent sans aucun souci, mais il doutait que ce soit la méthode à adopter avec Nox. Il savait être agressif, le Moldu il l'avait déjà montré... mais en essayant de faire les choses le plus calmement possible de façon la plus « droite », il espérait avoir de meilleurs résultats. En attendant, il avait continué avec ses questions, ayant juste envie de passer à autre chose.
« Je n’ai vendu aucune de ces informations à qui que ce soit. Ni personne isolée, ni groupe. » Parfait. Technique, donc, il n'était donc pas lié aux autres barjots.« Petite, dans les 1m60. Caucasienne, peau pâle, brune au début, cheveux verts ensuite, une pointe de rose. Les yeux clairs. Bleus gris ou verts, je ne sais plus bien. » « Pourquoi vous ne m'avez pas donné ces détails tout à l'heure ? A votre avis, elle avait quel âge ? »
Oui, ça n'avait aucune importance, il le savait pertinemment mais c'était plutôt à titre informatif. Il se demandait s'il la connaissait ou pas et comment ça se faisait qu'elle ne se contrôlait pas. Il avait conscience que c'était quelque chose de difficile mais il pensait que lorsque ce n'était pas maîtrisé ils faisaient tout pour cache principalement leurs cheveux dans le monde Moldue... A moins que ce soit fait exprès.
« Et après je pense que j'en aurais fini avec vous. Vous allez bientôt pouvoir reprendre le cours de votre vie, sans même vous souvenir que je vous ai importuné. Pas de séquelles de stress, rien.»
En théorie du moins ….
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| Warren Tveit-OdairPoupinou Warren Tveit-Odair Âge personnage : 24 ans Hiboux postés. : 2352 Date d'inscription : 13/04/2018 Crédits : Avatar caelestis ; Gifs (tumblr) : cowboymitchell & tvandfilm Double Compte : Theodore; Dorofei; Neolina; Timothy; Gary & Naveen & Loan
| | Jeu 14 Oct 2021 - 21:53 L’autre semblait se détendre, peut-être. Il acceptait, du moins, la raison de ses inquiétudes. Totalement ? Là était la question que se posait Oliver, celle qui risquait de tout faire basculer à un moment ou un autre de cet entretien. « Effectivement vous n'aurez que ma parole et je comprends que ce soit compliqué pour vous de me faire confiance... » Très bien. « …mais elle ne risque rien si elle n'a rien à faire avec cette histoire. » Parfait. « Si on devait commencer à tuer toutes vos connaissances, on ne serait pas sortis de l'auberge… » Oliver ne pu s’empêcher une grimace figée. Ha…ha ? Il a de l’humour, lui dites moi. Ressaisis-toi, c’est pas la première fois que tu subis des pressions. « … et en plus, c'est une 'ancienne amie'.» Le journaliste ne dit rien, le regard braqué sur lui, le cœur frappant brusquement sa poitrine, parfaitement apte à entendre le sous-entendu derrière ces mots si basiques. Une ancienne amie, ça ne ferait pas assez mal ? Pas un moyen de pression assez fort ? Sans un mot, Oliver se répétait qu’il n’avait pas reconnu son fils, que Charlie et lui étaient loin et qu’ils avaient bien fait d’agir ainsi. Il lui sembla un instant que dans ses veines coulaient le givre de million de glaciers, s’écoulant en flux épais qui éraflaient les parois de ses vaisseaux sanguins. Et l’autre haussait seulement les épaules, comme s’il se foutait parfaitement de ce qui se jouait là. Il faisait son job, voilà tout. Pas d’affect. Il ne semblait pas apprécier ça, mais surtout ne semblait pas en ressentir le moindre émoi. L’instant dura, beaucoup trop longtemps, durant lequel Oliver fut persuadé qu’il lui demanderait le nom de quelqu’un pour qui il ferait tout. L’ami le plus proche, le membre de la famille le plus aimé. Puis se décidant à passer à la suite, l’homme fit couler. Oliver ne su pas comment il réussi à respirer à peu près normalement après ça. Pas la première menace, non. Pas la première non plus par un être de son genre. Mais la première sous la contrainte d’une potion qui lui arrachait toute gestion de la vérité qu’il pouvait choisir de dire ou de masquer. Là il ne pouvait que parler ou la tronquer. Une différence notoire. Alors ? Pourquoi était-il si nerveux ? Ça n’en finirait pas. D’autant que son explication, si elle faisait mouche, ne le satisfaisait pas tout à fait, mettant à rude épreuve les nerfs du journaliste. « Elle me semble quand même un poil vague, je sais que vous êtes journaliste et que vous avez l'habitude de tourner les choses à votre avantage. Et tout à l'heure vous ne sembliez pas dans ce... mood : pourquoi ?»La différence entre tout à l’heure et maintenant Oliver, pas la raison générale de ta nervosité. Seulement entre tout à l’heure et maintenant. Tout à l’heure et maintenant. « Tout à l’heure je ne savais pas que vous étiez sur place, je ne craignais pas que vous y ayez perdu des proches. Tout à l’heure vous n’aviez pas encore menacé presque directement mes proches. »Le regard se faisait plus dur, l’angoisse au bord des lèvres de prononcer ces mots, de présenter ainsi à nues ses faiblesses et ses inquiétudes. Evidentes, pourtant. Qui ne craindrait pas pour les siens ? Mais Oliver savait comme un simple aveu pouvait parfois tout faire basculer. Ça chuintait à ses oreilles, le sang pulsant dans ses veines comme un animal affolé, cavalant à l’idée qu’il puisse lui demander un nom. Mais il n’en fit rien, enchaînant… avec une question à ne pas poser. A ne pas entendre, plutôt. Oliver faisait de son mieux pour garder son calme, conscient qu’avec les pressions des derniers jours et l’incapacité de connaître les règles exactes du jeu auquel il jouait, il partait avec un désavantage évident. Pourtant il s’accrocha à ça, à chaque question posée, aux réponses qu’il avait pu donner tout en connaissant celles qu’il ne donnait pas. Habitué à jouer sur les mots, Oliver mettait à profit ses aptitudes comme l’ultime épreuve d’un métier exercé des années. Des entretiens annuels dans le genre, on n’en fait pas souvent. Et puis, l’histoire de la nana aux cheveux changeants. Cette fois la réponse comportait des différences minimes avec sa première réponse… mais des différences tout de même. Des différences qui l’éloignaient du gros mensonge mais le rapprochaient du petit. Et à l’instant, il vit dans son regard qu’il avait décelé la dissonance. J’suis foutu. « Pourquoi vous ne m'avez pas donné ces détails tout à l'heure ? A votre avis, elle avait quel âge ? » Des détails si minimes bordel… pourquoi ne les avait-il pas donné la première fois ? « Et après je pense que j'en aurais fini avec vous. Vous allez bientôt pouvoir reprendre le cours de votre vie, sans même vous souvenir que je vous ai importuné. Pas de séquelles de stress, rien. »Dans son crâne, ça vrillait, l’homme l’empêchant de lui répondre alors même qu’il venait de lui poser une question, quelque chose en lui hurlant de pouvoir donner les mots qui finirent par sortir alors même que son vis-à-vis n’eut pas terminé de parler. Comment une simple conversation pouvait-elle lui être si douloureuse ? L’autre était-il seulement conscient de ce qu’il faisait, étant incohérent face à la magie de la potion qu’il lui avait donné, déclenchant un bourdonnement sourd dans son cerveau qui tentait d’analyser ce qui était dit tout en répondant impérativement à ce qu’on lui demandait sans lui laisser la possibilité de répondre. « Dans la vingtaine max, peut-être moins. » Pourquoi n’avait-il pas parlé ? La question rugissait en lui, craquelant son esprit pour l’empêcher de retenir quoi que ce soit plus longtemps. « Parce que c’est qu’une gamine et qu’après ce que vous m’avez dit, j’ai pas envie qu’elle se prenne la gestapo parce qu’elle s’est fait repérer avec ses cheveux. Je sais pas si c’est grave ou non, mais ça semblait anormal et j’ai crains pour sa sécurité. »Honnête, évidemment… et profondément angoissant. Avouer de but en blanc qu’il avait retenu des informations pouvait lui valoir… eh bien, il n’en savait rien après tout. L’autre avait été clair sur les actes qui l’amèneraient droit à la potence… mais cette situation était totalement hors de tout ce qu’il avait évoqué. Le cœur battant, s’écrasant sur sa prison de cotes, Oliver fixait l’homme sans faillir, conscient qu’il risquait de tomber pour l’une de ces êtres magiques. Un comble. Le silence. Trop long. Insupportable. | |
| Oliver 'Callum' Nox Âge personnage : 34 Hiboux postés. : 1115 Date d'inscription : 30/11/2018 Crédits : CelestialThunder's Double Compte : Sovahnn, Takuma, Logan, Alec, Jordane, Maxence, Jessen
| | Sam 16 Oct 2021 - 9:23 Pourquoi est-ce qu'il s'acharnait à essayer de le convaincre qu'il ne ferait du mal qu'aux coupables ? Même si lui savait que c'était vrai – du moins pour cette mission-, il était clair que ce Nox ne pouvait pas le croire. Lui-même se serait regardé en mode « ouais bien sûr,comme si j'allais te croire ». Par ce que ce n'était que mots, par ce que ça n'avait au final pas beaucoup de valeur. Néanmoins, il essayait de continuer à le faire sans se rendre compte qu'au final, il n'aidait pas du tout, que c'était même probablement encore pire. La délicatesse n'était pas vraiment dans son langage et il venait encore de le prouver. Bon de toute manière, il lui enlèverait toute cette discussion de la mémoire, et donc aucune chance qu'il balise pour rien. En théorie, pas besoin de prendre tant de pincettes mais il préférait quand même la prudence, avec la magie et les individus on était jamais assez prudent.
Néanmoins, il ne pouvait laisser passer aucune piste, aucune réaction qui lui paraissait bizarre, comme il lui expliquait à présent, il était journaliste, il savait tourner les choses à son avantage, probablement même sous cette potion. Alors lui, il voulait savoir pourquoi est-ce qu'il semblait beaucoup plus stressé à présent... de certaines réponses ne lui plaisait franchement pas. Possible que ce soit rien, mais possible que ce soit pour cacher quelque chose et la moindre information pouvait être capitale.
« Tout à l’heure je ne savais pas que vous étiez sur place, je ne craignais pas que vous y ayez perdu des proches. Tout à l’heure vous n’aviez pas encore menacé presque directement mes proches. »
Oui, c'est vrai que dans ce monde, ils avaient pas l'habitude alors que lui était rodé, alors même si c'était quelque chose de percutant... Il ne réagissait peut-être pas pareil. Il soupira un peu avant de se passer une main dans sa tignasse, argh ! C'est vrai qu'il avait moins de cheveux sous cette forme mais ce n'était pas le sujet, qu'est-ce qu'on s'en foutait. Coup d’œil rapide sur sa montre pour évaluer le temps qui lui restait : si tout se passait bien, il n'aurait pas à prendre une deuxième dose. Ceci dit, cette réponse était quelque chose lui plaisait. Compréhensible, logique.
« J'en ai perdu, mais je ne compte pas non plus me venger sur le premier planquin venu par ce qu'il est peut-être coupable. Je suis quand même un peu civilisé... enfin du moins dans mon univers.» Son Univers de sang-pur, faut-il comprendre ici ; « Mais je peux comprendre que mes propos soient... un peu compliqués à vivre, je m'en excuse vu que vous semblez innocents, mais j'avais juste besoin d'un moyen de pression supplémentaire.»
Est-ce qu'il aurait pu demander les noms de ses proches pour avoir une sécurité supplémentaire dans le futur. Oui ? Bien sûr qu'il aurait pu le faire, mais il n'avait pas envie de donner des choses inutiles sur un innocent aux Supérieurs. Par ce que si lui, ne leur ferait pas de mal aux proches, il n'était pas certain que ce soit le cas pour tout le monde : juste par ce qu'il était un journaliste un peu curieux... certains pouvaient avoir envie de l'éliminer. Et il avait bientôt enchaîné avec la métamorphomage, il voulait comprendre pourquoi il avait caché son identité tout à l'heure, ou du moins certaines informations. Il avait même ajouté qu'après il partirait probablement comme il l'avait promis sans lui faire de mal.
« Dans la vingtaine max, peut-être moins. Parce que c’est qu’une gamine et qu’après ce que vous m’avez dit, j’ai pas envie qu’elle se prenne la gestapo parce qu’elle s’est fait repérer avec ses cheveux. Je sais pas si c’est grave ou non, mais ça semblait anormal et j’ai crains pour sa sécurité. »
Cette fois, il avait froncé les sourcils. Là, c'était une réelle surprise et à dire, c'était même plutôt une bonne surprise. Certes, il lui avait menti, mais pas pour n'importe quelle raison non plus : pour protéger une inconnue, vu que c'était probablement une fille. Il pouvait d'ores et déjà enlever Neolina, et certains des Gardiens de Poudlard... à moins qu'ils ne soient pas sous leur véritable apparence. Il restait donc, dans ses connaissances, Aileen... qui pouvait assez correspondre à cela et il lui semblait qu'elle ne maîtrisait pas toujours son Don. Et si c'était elle, c'était une information capitale.... à cacher. Pour Alec. Pour Logan. Même s'il parlerait probablement au premier.
« Ils ne se maîtrisent pas tous, mais effectivement ce n'est pas censé être vu par des gens qui ne connaissent pas la Magie.» Il se tut quelques instants, hésitant sur la suite à tenir : s'il s'écoutait, il le remercierait et lui expliquerait pourquoi il avait agi comme ça, mais c'était un peu trop dangereux, alors il allait essayer de faire autrement. « Je devais m'assurer pour notre sécurité de ce que vous saviez d'elle.. Et... merci de l'avoir protégée.» Oui, il fallait quand même qu'il le dise. Il soupira doucement avant de reprendre la parole « Maintenant, je vais vous faire perdre la mémoire de cette entrevue Est-ce que vous pouvez allez vous asseoir sur le canapé pour que ça fasse comme si vous vous étiez assoupi sur celui-ci.»
Et comme ça, il n'aurait plus qu'à jeter le sort et, l'endormir pour quelques minutes juste le temps que lui puisse partir et ça serait la fin de l'histoire. Il n'y aurait plus qu'à faire son rapport à Jessen, rapport qui du coup n'apporterait pas grand chose. Voilà une mission menée sans trop de heurts et qui pour une fois ne comporterait ni blessé, ni trop de séquelles. Et ça, ça avait quelque chose de plaisant pour lui !
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| Warren Tveit-OdairPoupinou Warren Tveit-Odair Âge personnage : 24 ans Hiboux postés. : 2352 Date d'inscription : 13/04/2018 Crédits : Avatar caelestis ; Gifs (tumblr) : cowboymitchell & tvandfilm Double Compte : Theodore; Dorofei; Neolina; Timothy; Gary & Naveen & Loan
| | Jeu 21 Oct 2021 - 19:58 « J'en ai perdu, mais je ne compte pas non plus me venger sur le premier planquin venu par ce qu'il est peut-être coupable. Je suis quand même un peu civilisé... enfin du moins dans mon univers.» Dans son univers. Super. Oliver ne savait pas exactement ce que cette réflexion pouvait vouloir dire mais il n’était pas tout à fait sûr de vouloir le savoir. Malgré toute sa curiosité envers cet univers inconnu, toute cette envie d’en connaître plus lancée comme un fer de bataille… en cet instant, il eu seulement envie de s’extraire de toute cette histoire. Donc les types comme Storn pouvaient être la norme ? L’idée lui faisait froid dans le dos et l’amenait à songer au danger que ce monde pouvait présenter. « Mais je peux comprendre que mes propos soient... un peu compliqués à vivre, je m'en excuse vu que vous semblez innocents, mais j'avais juste besoin d'un moyen de pression supplémentaire.» Innocent, non, sans doute pas. Donc ses excuses n’étaient pas tout à fait à propos. Un moyen de pression supplémentaire… comme si c’était réellement nécessaire au vu de leurs capacités. Et s’il avait su pour Charlie et son fils, aurait-il utilisé les mêmes méthodes que Storn ? Jusqu’ici, Oliver s’en était sorti sans dommages réels mais comme il le disait, il paraissait innocent. Si ça n’était pas le cas, l’homme aurait manifestement un tout autre comportement. Et ce retournement de situation risquait d’arriver, Oliver en avait parfaitement conscience. Chaque question pouvait tout faire basculer. Et elle arrivait, cette putain d’interrogation qui révèlerait certaines tricheries de cette conversation. Car oui, il y en avait eu des tas, gardant sous silence ce qu’il savait apte à le faire tuer. Ou pire. Que pouvait-il faire de toute manière ? A aucun moment il ne faisait confiance en ce type qui semblait à tout moment laisser échapper des menaces sous cape ou du mépris à peine déguisé…. Alors lui dire la vérité et espérer s’en sortir ? Pas la moindre chance, Oliver savait que l’omission était sa seule issue. Et la question de la jeune femme aux cheveux changeant revint, faisant basculer ce qu’il semblait avoir réussi à cacher jusque là. C’est con non ? De tomber pour ce pauvre détail alors qu’il avait réussi à garder l’essentiel sous clef. Ne pas dénoncer Ruben ou ses propres méfaits et trébucher sur une pauvre histoire de cheveux. Il allait creuser, maintenant, et tout serait révélé. Le fait qu’il l’avait interrogée, qu’il l’avait soit disant enfermée, qu’elle s’était évidemment esquivée avec sa magie. Et de là, il chercherait plus loin, découvrirait qu’il y en avait eu d’autres et que l’un d’eux l’avait torturé – Oliver ne voyait pas d’autre terme pour expliquer ce qu’il s’était passé ce jour-là – avant de menacer son fils des mêmes douleurs. Et qu’il s’était débrouillé pour le faire tuer. L’autre fronçait les sourcils en le dévisageant un instant tandis que son cœur s’écrasait sur ses cotes une fois puis sembla manquer le battement suivant. C’était fait, il était cuit. Et Ruben avec lui. « Ils ne se maîtrisent pas tous, mais effectivement ce n'est pas censé être vu par des gens qui ne connaissent pas la Magie.» Ok… Ok ? Ok. Ok ?! Oliver ne savait que penser de cette réflexion. Il la notait dans un coin de son esprit, une part de lui ravie d’avoir des informations supplémentaires mais la majeure s’interrogeant seulement de cette réaction pour le moins inattendue. « Je devais m'assurer pour notre sécurité de ce que vous saviez d'elle.. Et... merci de l'avoir protégée.» Cette fois ses yeux s’agrandirent en silence. Merci ? Mer.. ci ? What ?! Pris de court, Oliver fronçait légèrement des sourcils, essayant d’estimer la sincérité de l’homme. Serait-ce quelqu’un qu’il connaissait ? Ou validait-il sa manière de présenter les choses, inquiet de ce qu’il pourrait en effet advenir de cette femme si tout ça était révélé ? Une volonté, lui aussi, de la protéger ? Et donc, qu’est-ce que cela faisait d’eux ? Des complices ? Allait-il garder ça pour lui ? Auquel cas son arrestation ou son cadavre ne feraient que lui poser des problèmes. Il soupirait face à l’air circonspect d’Oliver avant de reprendre la parole sans jamais lever de nouveau sa baguette. « Maintenant, je vais vous faire perdre la mémoire de cette entrevue Est-ce que vous pouvez allez vous asseoir sur le canapé pour que ça fasse comme si vous vous étiez assoupi sur celui-ci.»Clignement de paupières, mouvement de tête en arrière. C’était vrai ? C’était bon ? Il ne se ferait pas tuer pour avoir protégé cette fille ? Ou bien allait-il le tuer bien gentiment allongé comme s’il avait juste fait une crise cardiaque ? « O… ok. » Que veux-tu dire dans pareille situation ? L’influence de la potion agissait toujours et il n’avait aucune envie de jouer au poker l’idée de prolonger la conversation. Se décollant du plan de travail, Oliver allait donc s’assoir. « Merci. Je crois. » Oui, il y avait toujours la possibilité qu’il vienne de remercier celui qui l’assassinerait dans quelques seconds, mais il n’y croyait pas réellement. L’instant suivant, il n’y eu plus rien. - Topic Fini ? - | |
| Oliver 'Callum' Nox Âge personnage : 34 Hiboux postés. : 1115 Date d'inscription : 30/11/2018 Crédits : CelestialThunder's Double Compte : Sovahnn, Takuma, Logan, Alec, Jordane, Maxence, Jessen
| | Dim 31 Oct 2021 - 18:07 A chaque nouvelle question, il avait eu peur que tout bascule que l'homme se trahisse et dise quelque chose de compromettant qui l'aurait obligé à agir. Mais au final, il avait dû avoir un peu de chance pour une fois, ou plutôt les informations qu'on lui avait fournies n'avaient pas servi à grand chose. Nox n'avait rien à voir avec tout ce merdier et c'était tant mieux, par ce qu'il y a quelque chose chez le journaliste qui était franchement appréciable. Dans d'autres circonstances, dans un monde parallèle peut-être auraient-ils pu s'entendre... Pour le moment cependant ce n'était pas le moment de s'envoler vers de telles pensées.
Tveit avait donc fini la discussion en lui faisant bien comprendre qu'il n'avait plus rien à craindre, que c'était fini et qu'il ne se souviendrait de rien. Il avait même au passage donné une petite information sur les métamorphomages juste lui expliquer pourquoi est-ce qu'il avait tant insister sur le sujet, pourquoi est-ce qu'il semblait inquiet et il était même allé jusqu'à le remercier. Est-ce qu'il se rendait compte qu'il avait protégé un sorcier alors qu'il était menacé et qu'il risquait sa vie ? Si, ça méritait bien ce petit mot si dérisoire, si facile à prononcer et pourtant lourd de sens dans cette situation. Il eut un vague sourire en voyant les yeux ronds d'Oliver à ce mot-là et oui, il était plein de surprises ! Histoire de ne pas avoir à trop bidouiller sa mémoire il lui demanda même d'aller jusqu'au canapé de lui même pour qu'il lui semble juste avoir dormi. L'autre semblait toujours aussi interloqué comme s'il s'était attendu à ce qu'il lance un sort, juste comme ça, juste pour rire. Ceci dit, il n'avait pas tort de craindre les sorciers de la sorte... comme ça, ça lui éviterait peut-être d'avoir confiance dans les mauvaises personnes.
« O… ok. »
Pas la peine de trembler, aujourd'hui Tveit n'était pas le grand méchant Loup... Il allait pouvoir faire son rapport sans craindre pour la vie de l'homme qui se trouvait devant lui et qui allait donc s'asseoir sur le canapé
« Merci. Je crois. »
Cette fois ce fut lui qui fronça les sourcils en se demandant bien pour quoi est-ce qu'il le remerciait ? Il n'avait fait que son travail en s'introduisant chez lui, en le menaçant, il n'y avait pas de quoi le remercier. Au fond de lui, il savait pour quoi ce merci était « merci de pas me tuer ou me torturer » ou peut-être merci d'avoir tenu parole... ou bien encore merci de m'enlever tout ça de la tête pour que je n'en garde aucune séquelle ? A vrai dire le choix était quand même assez vaste ... Et c'est ainsi qu'il lança les sorts avant de transplaner et de retourner directement au QG pour faire un rapide débriefing avec Jessen, qu'il soit mis au courant en temps et en heures, avant d'aller travailler sur le rapport. | |
| Warren Tveit-OdairPoupinou Warren Tveit-Odair Âge personnage : 24 ans Hiboux postés. : 2352 Date d'inscription : 13/04/2018 Crédits : Avatar caelestis ; Gifs (tumblr) : cowboymitchell & tvandfilm Double Compte : Theodore; Dorofei; Neolina; Timothy; Gary & Naveen & Loan
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