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| Lun 3 Aoû 2020 - 20:26 Samedi 2 avril 2016,
« Ouais, cette tenue te va mieux que l’autre ! Elle met bien ton corps en valeur, enfin on voit moins que t’es tout maigrichon encore ! » Neolina tourbillonna un peu autour de lui, lui passant même une main dans les cheveux pour le recoiffer probablement (ou lui donner un stylé coiffé-décoiffé). Il fit eut une petite grimace se demandant bien pourquoi elle s’excitant alors qu’il voyait juste Sanae pour passer un bon moment avec elle en tout simplicité. Du bon temps, à la fête foraine ! Mais il est vrai que Neolina était toujours comme ça, il ne devrait même plus s’étonner ou même se poser des questions. Se passant une main dans les cheveux, il la regarda en coin tandis qu’elle l’observait de loin, l’air concentré. « Le but c’est que l’on s’amuse, pas que je sois une œuvre d’art ou sexy.» Pour toute réponse, elle lui fit les gros yeux, avant de pointer son index sur le torse de Gatiss « Tut-tut-tut, on ne sait jamais. Mais tu as plutôt intérêt à être gentil avec elle et à ne pas jouer au con. Sinon…. Sinon …. Tu le regretteras, crois-moi, je suis certaine que tu ne veux pas me voir en colère.» Qui veut voir Neo en colère de toute manière ? Personne de sain d’esprit. C’était rare qu’elle le soit, à part avec certains cons, mais quand elle l’était, par Merlin, il valait mieux ne pas être la cible. Elle lui dédia ensuite son plus beau sourire avant de dire « N’oublie pas de sourire un peu. Et niveau conversation … et bien écoute ton instinct, Sanae est quelqu’un de cool, d’assez ouvert…. Elle a de l’humour aussi donc tu peux y aller, mais essaye de ne pas tout axer sur le sexe histoire de ne pas passer non plus pour un pervers.»Ouais ok, toute conversation ne pas trop réfléchir, pas trop de sexe. Par réflexe et vu comment elle se comportait à cet instant T, il ne put s’empêcher de répliquer un petit « Oui Maman !» Il savait qu’elle allait détester cette appellation et c’était justement ça qui était vraiment drôle. « Flash info, elle adore manger, mais ça je sais que tu sais parfaitement gérer.» Il ne fallait pas oublier qu’ils se côtoyaient depuis une vingtaine d’année et qu’il était sorti avec Klara qui était aussi gueule qu’elle ! Du coup niveau bouffe, il savait bien appâter, calmer et compagnie. Visiblement Neolina se disait que ça pourrait peut-être lui servir, en attendant il se demandait quand même à quoi elle jouait : à croire qu’elle devait un genre d’entremetteur dès qu’il disait qu’il voyait quelqu’un.
Il finit par partir de chez elle en soupirant doucement. C’est fou ce qu’elle pouvait s’imaginer des fois ! M’enfin, elle ne l’avait pas franchement rassuré, il se demandait maintenant si c’était clair que c’était pas vraiment un rencard ? Ca ne l’était pas, n’est-ce pas ? Bon, elle était belle, intelligente, douce, ils s’entendaient bien donc en soi ça ne serait pas gênant, mais …. Mais il y avait toujours le « problème » Klara et Esteban. Il ne méritait pas de risquer de la faire souffrir. Pas de souci, ce n’est pas un rencard de toute manière, lui souffla une petite voix dans sa caboche ! Il se dirigea donc sur le lieu du rendez-vous, attendant la jeune femme en envoyant quelques textos à des amis ou des collègues. Ils allaient pouvoir parler des différences entre les deux mondes peut-être, même si lui ne fréquentait pas réellement la sphère médicale. Pas encore. Réalité. Déception. La vérité c’est que ça serait Jamais. Niet. Adieu le rêve, le métier de prédilection, il devait rester sur quelque chose qui lui plaisait bien mais dans lequel il sentait quand même à l’aise. Il travaillait, il s’était fait une sphère d’amis plutôt sympas, quoi demander de plus pour l’instant. Relevant le regard de son téléphone, il aperçut soudain la jeune femme qui arrivait. Il lui fit un peti signe de main avant de s’avancer tranquillement vers elle, un petit sourire aux lèvres. Neo serait contente. Peut-être qu’elle était en train de les espionner, non, elle n’avait pas de temps à perdre avec de telles futilités, néanmoins il ne put s’empêcher de regarder un peu autour de lui. C’est qu’elle se foutrait de sa gueule s’il lui racontait qu’il avait pensé à ça l’espace d’un instant. « hey salut Sanae, comment ça va aujourd’hui ?» Approche merdique 1 – Gary 0. Ca commençait bien …. Il fallait espérer qu’elle soit bon public.
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| Gary Gatiss Âge personnage : 31 ans Hiboux postés. : 3313 Date d'inscription : 20/01/2019 Crédits : gif tumblr; skvwalkcrs avatar me Double Compte : Thedore; Dorofei; Warren; Timothy; Neolina ; Naveen & Loan
| | Jeu 6 Aoû 2020 - 17:16 2 Avril 2016 La sorcière se regarda dans le miroir d’un air déterminé. Elle pouvait le faire. Elle pouvait le faire ? Oui, elle pouvait le faire. Ce serait amusant. Juste une bonne soirée sans prise de tête. Gary était sympa et drôle. Il n’était pas neuneu, ni trop guimauve, alors normalement il n’y avait pas de raison qu’elle soit irritée. Pas de raison de s’énerver. Non, aucune. Tout le monde allait rester calme, personne n’allait trop boire. Tout irait bien.
Elle se revoyait plus jeune alors qu’elle s’apprêtait à entrer à Beauxbâtons pour la première et seule année d’école de sa vie. Comme aujourd’hui, elle s’était tenue devant le miroir d’une salle de bains alors que son père était à ses côtés et avait posé des mains rassurantes sur ses épaules. Son regard avait attrapé le sien avec douceur. « N’aies pas peur Sanae. Tu y arriveras. Rappelle-toi simplement que tout le monde mérite le respect : pas de violation de leur intimité, pas de désobligeance. Tu en es tout à fait capable. » avait-il dit. La petite fille qu’elle était à l’époque avait fait un sourire timide, une boule d’angoisse l’empêchant de parler.
Mais la jeune femme, elle, se racla la gorge et soupira. Cette boule d’angoisse à l’idée de se confronter aux autres était toujours présente. Sauf qu’il n’y avait plus les mains de son père sur ses épaules.
Nope. Demi-tour droite. Chasser les pensées sombres, chasser les envies foudroyantes. Elle prit une grande inspiration. Un juste milieu. Il fallait qu’elle trouve un juste milieu. Le bon dosage. Facile à dire. Difficile à mettre en pratique.
Elle replaça correctement sa jupe, la lissant avec ses mains. Une jupe noire, un haut rouge sombre, fluide, léger, transparent, rentré dans la jupe, avec un léger décolleté. Est-ce qu’elle essayait d’être sexy ? Même pas. Juste une envie de changer de vêtements, d’arrêter d’être engoncée dans des robes cintrées, ne laissant rien voir de sa peau, écrasant son désir de plaire comme d’être elle-même. Elle n’avait plus envie de porter les couleurs de l’espoir, de la douceur, de la neutralité. Non, c’était fini tout ça. Elle voulait bien faire des efforts pour ne pas faire de mal aux autres, mais elle ne jouerait plus les saintes. Elle ne se tuerait plus à être quelqu’un d’autre.
Un fin sourire malicieux à son reflet. Et la sorcière prit le chemin du salon où elle attrapa son petit sac noir qu’elle mit sur son épaule et après avoir siroté le verre de whisky qu’elle avait abandonné sur le plan de travail, Sanae regarda autour d’elle un instant avant de transplaner. Elle atterrit à quelques centaines de mètres du point de rendez-vous. Ce soir, elle avait proposé à Gary une sortie à la fête foraine. Elle avait envie de jouer, de rire, de faire ce qu’elle s’était refusée et étrangement, c’était l’occasion parfaite. La sorcière n’était jamais allée à une fête foraine. Une honte, vraiment. Le bruit, les gens, les attractions qui ne l’avaient jamais tentée. Mais ce soir, c’était différent. Elle voulait faire des expériences.
Tant que ces expériences n’étaient pas un danger pour d’autres, cela devrait bien se passer. Ne pas entrer dans l’esprit de quelqu’un. Ne pas entrer dans l’esprit de quelqu’un. Sur le chemin, Sanae se répétait cette phrase. Elle savait qu’il y avait quelques jours, elle avait exagéré. Elle s’était laissée aller à vivre sans limite et sa morale avait vacillé, s’était faite éclipser par ses désirs irrépressibles. Ceux qui la faisaient se sentir puissante, libre. Pourtant, elle s’était plus ou moins promis de ne pas y céder outre mesure, de tenter d’observer un équilibre moral. Même précaire.
Il fallait qu’elle se reconnecte au monde. C’était son dernier jour de congé avant de reprendre le travail et elle voulait en profiter. Et si elle s’était contrôlée durant son cours avec Alec, le rôle d’enseignante aidant, elle n’était pas sûre d’y arriver ce soir. Cela la culpabilisait presque pour Gary. Elle avait l’impression de le prendre comme cobaye. Or, ce n’était pas la motivation qui l’avait poussée à le contacter. Elle l’appréciait, tout simplement, et elle le trouvait drôle, beau, intéressant. Et surtout...il n’était pas tout blanc lui-même. Ce n’était sûrement pas lui qui lui ferait des leçons de morale ou qui s’offusquerait de la moindre petite chose. Il avait du caractère et ça lui plaisait, ce côté sale gosse en prime. Il ne restait plus qu’à espérer qu’elle ne merde pas. Ouais, ne pas merder. Simple, non ?
Allez, un peu de maîtrise. Elle pouvait être elle-même sans péter les plombs, hein ? Hein ? On y croit.
Ses pas la rapprochaient des lumières de la fête foraine et elle voyait déjà la grande roue, entendait au loin les cris des gens dans les attractions. Elle finit par voir la silhouette de Gary à quelques mètres devant elle et ce dernier leva les yeux vers elle, lui fit un signe de la main. La sorcière eut un léger sourire avant d’arriver à sa hauteur pour l’entendre dire…
« Hey salut Sanae, comment ça va aujourd’hui ?»
Quelle éloquence...elle en était éblouie. Elle retint une remarque acerbe. Ce n’était pas bien de commencer d’entrée par un tacle. Son regard le détailla rapidement, il était mignon ce Gary. Elle en voudrait bien un bout pour le goûter. Elle lui sourit de toutes ses dents.
« Ça va comme un soir de liberté...et toi ?»
Elle lui fit un signe de tête pour lui dire d’avancer vers l’entrée de la fête foraine et elle commença à marcher. Ses yeux s’étaient détournés de lui et regardaient autour d’elle. Elle voyait déjà les stands de barbe à papa, de gaufres, de crêpes, de glaces, et plus loin les attractions, les stands de tirs avec un grand mûr de peluches à gagner.
« Bon, j’te préviens : c’est la première fois que je viens à une fête foraine. Je veux tout tester. C’est moi qui offre. J’espère que t’es prêt à avoir la tête qui tourne. »
Son regard se tourna vers lui, un sourire éclatant aux lèvres. Le genre de sourire que faisaient les enfants avant de faire une bêtise.
« T’as l’estomac bien accroché ? » | |
| Sanae M. KimuraJana au Sapon Sanae M. Kimura Âge personnage : 27 ans Hiboux postés. : 903 Date d'inscription : 11/05/2020 Crédits : **
| | Ven 7 Aoû 2020 - 17:27 Tout se passerait bien. Pourquoi est-ce que ça ne serait pas le cas, n’est-ce pas ? Ce n’était pas comme s’il allait en quartier sorcier. Chez les moldus, surtout là où il y avait du monde, il était probablement un peu plus safe ! Il ne devait pas s’inquiéter pour rien et puis, il fallait bien l’avouer les Supérieurs et autres sang-purs ne risquaient pas venir l’emmerder parmi autant de Moldu, de toute manière, à part pour quelqu’uns, il ne devait pas être une cible réellement intéressante. Il n’était rien, ni personne, il ne faisait pas parti de groupe extrémiste, il allait le moins possible dans le monde magique. Il voulait qu’on l’oublie, il voulait refaire sa nouvelle vie le plus possible chez les Moldus même s’il continuait d’utiliser la magie. Cee qui était bien avec Sanae, c’est qu’elle était sorcière, mais une dans le genre de Neo ou même de Margo, même s’il la connaissait beaucoup moins que les deux autres : c’était quelqu’un de foncièrement gentil, plutôt drôle, avec qui il avait des points en commun, avec qui il pouvait avoir des délires sur l’un ou l’autre des mondes sans que cela ne pose trop de souci. Du moins, jusqu’ici c’est comme cela qu’il l’avait perçue, la demoiselle. Il verrait bien ce soir si cela continuait de se confirmer ou pas du tout !
Il était loin, très loin même de s’imaginer les intentions de sa camarade ou plutôt le fait qu’il était un genre de test ! Il fallait bien avouer qu’il aurait bien testé et qu’il aurait voulu la voir même si elle lui dit de quoi il en retournait, parce qu’il n’avait plus grand-chose à cacher, au contraire, il l’aurait mis en garde contre ses souvenirs. Dommage pour elle, si elle perdait le contrôle. Et à sa petite phrase banale, elle lui sourit de toutes ses dents, à un tel point qu’il se demandait s’il l’avait vu ce genre de tronche. Il lui semblait que d’habitude elle avait un sourire beaucoup plus petit et normal. Enfin, c’était injuste de dire que c’était anormal… vu qu’il ne la connaissait pas bien.
« Ça va comme un soir de liberté...et toi ?»
Il avait droit de dire la même chose ? Non. Non… ok, son métier n’était pas comparable à celui de la jeune femme ! Il avait quand même beaucoup de soirées de libres. Néanmoins, il avait vraiment aimé cette formulation qui était simple mais efficace. Au moins, elle, elle savait bien parler, mieux que lui en tout cas, même si depuis quelques mois il avait refait des progrès, mais le Gary d’avant semblait quand même toujours loin.
« Je suis content de faire cette sortie avec toi ! Ça va me changer d’atmosphère ! Puis j’adore les fêtes foraines !»
Un petit compliment l’air de rien. Pour lui faire comprendre qu’il avait vraiment apprécié qu’elle lui demande de sortir ensemble – sans que ce soit un rencard-.
« Bon, j’te préviens : c’est la première fois que je viens à une fête foraine. Je veux tout tester. C’est moi qui offre. J’espère que t’es prêt à avoir la tête qui tourne. »
Il avait un peu tiqué sur le « c’est moi qui offre », il fallait bien avouer que cela l’arrangeait bien, il ne gagnait pas beaucoup en travaillant à mi-temps, mais…. Mais il n’aimait pas cette idée qu’une nana lui offre « autant », une petite amie pourquoi pas et encore, mais une camarade, voire une amie de pas longue date c’était plus gênant. Avec Margo et Neo, il n’aurait pas eu ce même à priori par ce qu’ils se connaissaient depuis bien trop de temps, parce qu’il se débrouillerait toujours pour leur donner quelque chose en échange… mais pour Sanae ?! Alors, qu’est-ce qu’il devait dire exactement ? Il n’en savait rien et fort heureusement pour lui, elle avait vite repris la parole, lui permettant d’avoir encore quelques instants de répit, nfin du moin c’est ce qu’il avait cru jusqu’à entendre sa phrase.
« T’as l’estomac bien accroché ? »
Le sourire qu’elle avait, il ne le connaissait que trop bien. C’’était son sourire de petit merdeux qui avait quelques idées derrière la tête parfois, ou qui avait juste envie de s’amuser sans trop penser aux conséquences. Ok, ça lui allait parfaitement. Il lui rendit un peu le même sourire avant de ricaner
« Ne me dis pas que tu veux jouer au jeu de « celui qui dégueule en premier a un gage ? »» Reprends toi, mec, à aucun moment elle n’avait dit ça, même s’il avait pris comme ça avec sa première phrase. Temps de silence, maintenant il fallait répondre à la partie la plus sensible « C’est gentil, mais je peux aussi au moins me payer mes places… T’as pas à me… m’acheter ?» il lui fit un petit clin d’œil, avant de prendre sa bouille et ton temps le plus innocent « A moins que tu attendes quelque chose de mois en retour ?» Par Merlin, si Neo entendait elle le tuerait pour cette allusion probablement, dommage elle n’était pas présente. On continue ! «Et j’suis prêt Grand Chef, je te suis ! J’vais pas dire que je suis ton fidèle serviteur d’la soirée, j’aurais un peu trop peur que tu prennes la grosse tête ! »
Pardon, pardon, mais c’était vraiment plus fort que lui de raconter des conneries comme ça !
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| Gary Gatiss Âge personnage : 31 ans Hiboux postés. : 3313 Date d'inscription : 20/01/2019 Crédits : gif tumblr; skvwalkcrs avatar me Double Compte : Thedore; Dorofei; Warren; Timothy; Neolina ; Naveen & Loan
| | Dim 9 Aoû 2020 - 16:15 De s’être trop longtemps retenue, la sorcière éprouvait cette soif intense de vivre, d’expérimenter, de profiter sans contraintes. Bien sûr, il y avait des limites – et s’il y avait quelque chose à travailler spécifiquement, c’était justement de ne pas trop les repousser, les dépasser, les briser sans merci sous le poids de son appétit féroce de faire ce qu’elle entendait. Entrer dans l’esprit des gens était une limite à ne pas franchir, elle le savait. Mais cette dose d’adrénaline, de plaisir, comme une bouffée de force, de puissance, qui l’enivrait totalement, était terriblement tentante parfois. Dans l’agitation alentour, Sanae espérait ne pas être trop tentée. Il fallait qu’elle y résiste, qu’elle coupe court à cette bouffée de chaleur dès lors qu’elle en sentait les premiers effets. Ses derniers temps, il lui semblait que son don agissait comme une drogue sur elle. Et elle devait constamment contrecarrer les effets du manque, les pensées attrayantes. Finalement, sortir était aussi une façon de la garder loin de ces tentations là, de jouer avec d’autres, plus communes ; de déjouer, aussi, les pièges de son propre esprit, de contrôler la fièvre de la rage, de la brutalité. Ce n’était pas pour rien qu’elle multipliait les entraînements : il fallait se canaliser, se décharger de cette violence qui battait souvent à ses tempes. Se mettre dans une position qui lui nécessitait de faire face en public était un défi mais un de ceux qu’elle aimait relever. Il le fallait, pour s’accoutumer au fait d’être autour des autres dans l’état actuel des choses – dans le bordel de son esprit. Résister à l’envie de se terrer loin du monde, de rejeter tous les amitiés, tous les liens pourtant nécessaires. Relâcher la bride, ne plus se museler complètement. C’était comme contrôler la puissance de l’eau qui coule d’un tuyau d’arrosage : ouvrir juste ce qu’il fallait, ne pas ouvrir totalement ni fermer définitivement. Un juste milieu. Et elle espérait y arriver ce soir.
Gary était content de la voir néanmoins et ne semblait pas avoir remarquer de changement ; ou alors, il n’en disait rien. Ils ne se connaissaient pas assez pour qu’il voit les signes, qu’il distingue les bouleversements. Tant mieux. Un peu plus de marge de manœuvre pour être elle-même.
« Je suis content de faire cette sortie avec toi ! Ça va me changer d’atmosphère ! Puis j’adore les fêtes foraines !»
Content, oui. Elle eut un fin sourire un peu narquois. Le compliment n’était pas passé inaperçu. Sanae ne répondit pas néanmoins, se contenta d’avoir l’air amusé. Elle avait enchaîné en le prévenant qu’elle comptait bien tout tester ce soir, que c’était elle qui offrait – elle l’avait senti tiquer à ses mots – et qu’elle espérait qu’il avait l’estomac bien accroché. Il lui avait rendu ce même sourire qu’elle arborait fièrement et ricana.
« Ne me dis pas que tu veux jouer au jeu de « celui qui dégueule en premier a un gage ? » Son sourire s’élargit, en coin. Elle releva un peu le menton, plein de défi. « C’est exactement ça que je veux mon cher Gary ! Si tu dégueules, tu perds. C’est une règle absolue. ».
Depuis...maintenant. Parce qu’elle l’avait décidé.
« C’est gentil, mais je peux aussi au moins me payer mes places… T’as pas à me… m’acheter ?» Il lui adressa un clin d’oeil et fit une bouille innocente. « A moins que tu attendes quelque chose de mois en retour ?» La sorcière se tourna vivement vers lui, ses yeux flamboyants plantés dans les siens alors qu’elle levait un sourcil, joueuse. « Complètement. Je t’achète à bon prix. Ça me paraît évident. Tu veux négocier ? ». Etait-ce vrai ? L’achetait-elle ? Non. Elle n’y avait même pas pensé. Elle fit une moue moqueuse et leva les yeux au ciel. « Détends-toi. Je suis blindée de fric, je sais plus quoi en foutre. Franchement, ce serait complètement stupide de ne pas en profiter. »
«Et j’suis prêt Grand Chef, je te suis ! J’vais pas dire que je suis ton fidèle serviteur d’la soirée, j’aurais un peu trop peur que tu prennes la grosse tête ! » Son visage s’éclaira à ces mots et elle ouvrit les bras de chaque côté de son corps, pleine d’arrogance « Trop tard. Tu m’as appelé Grand Chef, c’est acté maintenant. »
Ils commencèrent à avancer vers l’entrée et Sanae paya sans demander son avis à Gary. Dès qu’ils passèrent l’entrée principale, Sanae analysait tout autour d’elle, son regard allant de gauche à droite, de haut en bas avec un large sourire comme si elle était une enfant dans un magasin de jouets juste avant Noël. « Bon, toi qui aimes les fêtes foraines, par quoi on commence ? Des conseils ? »
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| Sanae M. KimuraJana au Sapon Sanae M. Kimura Âge personnage : 27 ans Hiboux postés. : 903 Date d'inscription : 11/05/2020 Crédits : **
| | Dim 9 Aoû 2020 - 20:56 Bonne humeur, c’était probablement le mot d’ordre à avoir pour ce genre de soirée ! Et puis, pourquoi est-ce qu’il aurait été de mauvaise humeur ? Il allait passer une soirée amusante en compagnie d’une fille charmante dans un lieu que généralement il appréciait tout particulièrement ! Et forcément, il n’avait pas tardé à blaguer un peu notamment sur ses phrases enjouées… Lorsqu’il parla de gage son sourire s’élargit et elle eut ensuite une mine qui montrait que oui, elle avait envie de relever ce « défi ».
« C’est exactement ça que je veux mon cher Gary ! Si tu dégueules, tu perds. C’est une règle absolue. »
Il fit mine de réfléchir quelques instants, la vérité c’est qu’avec ce qu’il prenait comme cachets/potions et compagnie, il avait parfois le bide un peu en vrac facilement. Il n’aimait pas perdre, pas du tout… Quelle chance avait-il de gagner face à elle, il ne la connaissait pas assez pour juger réellement, mais Neolina lui avait dit qu’elle aimait manger. Manger avant et après des choses à sensations fortes, ça pouvait marcher. Est-ce qu’il avait honte de penser à ça ? Point du tout, après tout, c’est elle qui avait l’air de vouloir relever le défi !
« Ok. Mais, du coup le premier perd, ou si on le fait tous les deux, on aura tous les deux des gages ? Histoire d’être certain que l’on soit sur la même longueur d’onde !»
Ouais, ça ne serait probablement pas la même méthode à adopter suivant la réponse ! Néanmoins, le fait qu’elle payait leurs places ne lui plaisait qu’à moitié, vu son compte en banque il ne pouvait pas trop se permettre de refuser… l’égo en prenait quand même un petit coup ! Vu le regard qu’elle lui lança, il ne savait plus trop comment réagir
« Complètement. Je t’achète à bon prix. Ça me paraît évident. Tu veux négocier ? Détends-toi. Je suis blindée de fric, je sais plus quoi en foutre. Franchement, ce serait complètement stupide de ne pas en profiter. » «Ok, comme tu veux, moi qui allait te dire tous mes talents qui ne sont pas si talentueux que ça… pour que tu saches à quoi t’attendre avec ton argent. » il eut un petit sourire amusé… mais qui était quand même un peu gêné dans le fond «T’es blindée toi ? J’le savais pas. Bon si tu m’assures que ça ne te manquera pas, ok. Merci beaucoup.»
Ca changeait effectivement un peu les choses. Et maintenant, il était à la suivre comme un preux chevalier…. Ou un écuyer… ou même un serviteur.
« Trop tard. Tu m’as appelé Grand Chef, c’est acté maintenant. » Elle avait bientôt payé l’entrée tandis que lui s’était contenté d’hausser un peu les épaules à cette phrase. Une fois à l’intérieur elle semblait comme une gamine dans un magasin de jouets. . « Bon, toi qui aimes les fêtes foraines, par quoi on commence ? Des conseils ? » « Hum, finalement j’adhère pas trop à Grand Chef, ça fait trop …. Trop péteuse et je ne pense pas que ce soit ton genr , ça c’est plus le mien.» Il y eut un temps de silence avant qu’il regarde un peu autour de lui d’un œil faussement expert. « Ouais ben en six ans, ça a sacrément changé ! Mais je pense qu’il faut commencer par quelque chose qui bouge mais pas trop, voir comment tu te sens après !» Il lui prit doucement la main avant de lui dédier son plus beau sourire gamin. «Allez suis-moi vers le Bonheur ! » Clin d’œil et il la fit trottiner doucement jusqu’à une attraction qui allait vite, mais pas trop et surtout qui faisait que avancer/reculer. « Faudra que tu arrives au bout d’un moment à faire le tour sans te tenir les mains !»
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| Gary Gatiss Âge personnage : 31 ans Hiboux postés. : 3313 Date d'inscription : 20/01/2019 Crédits : gif tumblr; skvwalkcrs avatar me Double Compte : Thedore; Dorofei; Warren; Timothy; Neolina ; Naveen & Loan
| | Jeu 13 Aoû 2020 - 19:17 Le défi était lancé et il n’en fallait pas plus pour la rendre fébrile d’excitation. La sorcière aimait jouer et elle avait bien l’intention de remporter la partie haut la main. Décidément, elle avait fait un bon choix en demandant à Gary de l’accompagner : elle pouvait compter sur lui pour plonger tête baissée dans ses conneries. Et c’était rafraîchissant.
« Ok. Mais, du coup le premier perd, ou si on le fait tous les deux, on aura tous les deux des gages ? Histoire d’être certain que l’on soit sur la même longueur d’onde !»
Oui, fixons les règles.
« C’est tout à fait Monsieur ! Chacun aura un gage si on perd tous les deux. »
Elle lui proposa – ou plutôt, annonça sans détour – qu’elle comptait bien payer le tout puisqu’elle avait plus de moyens que lui, ce qui lui lançait juste et logique. D’une certaine manière aussi, sûrement aimait-elle avoir le dessus, le pouvoir, le contrôle sur ce genre de détails. Elle n’y voyait pas de mal après tout : ce n’était pas parce que c’était une femme et qu’il était un homme qu’elle ne pouvait pas prendre la soirée en charge. Ce qui semblait, somme toute, le déranger légèrement mais il abdiqua néanmoins. Tant mieux. Elle ne lui laissait pas vraiment le choix de toute façon.
«Ok, comme tu veux, moi qui allait te dire tous mes talents qui ne sont pas si talentueux que ça… pour que tu saches à quoi t’attendre avec ton argent. »dit-il avec un sourire amusé, mais gêné. Elle leva un sourcil, tout aussi amusée. « Oh, mais je suis sûre que tu vas me surprendre. ». Sourire éclatant. «T’es blindée toi ? J’le savais pas. Bon si tu m’assures que ça ne te manquera pas, ok. Merci beaucoup.»Elle lui fit un clin d’oeil. « Tu vas apprendre pleins de choses sur moi ce soir. ». Pour sûr, ça ne lui manquerait pas.
Et puis, c’était elle qui l’embarquait dans cette aventure d’un soir alors elle pouvait bien faire ça. Ils arrivèrent à l’entrée de la fête foraine et elle prit les entrées.
« Hum, finalement j’adhère pas trop à Grand Chef, ça fait trop …. Trop péteuse et je ne pense pas que ce soit ton genre , ça c’est plus le mien.»Elle eut un rire franc. « Tu n’as pas le monopole de l’arrogance mon cher ! ». Quoi ? Elle avait bien le droit d’être aussi péteuse qu’elle le voulait, elle avait des arguments pour ça.
Ils entrèrent et déjà Sanae lui demandait des conseils sur les premiers manèges qu’ils pourraient faire. Le fête foraine s’étendait comme une immense piste de jeu pour elle. Elle avait tourné la tête vers Gary et elle le vit regarder tout autour, évaluant la situation.
« Ouais ben en six ans, ça a sacrément changé ! Mais je pense qu’il faut commencer par quelque chose qui bouge mais pas trop, voir comment tu te sens après !»Avant qu’elle n’ait pu répliquer, il lui dédia son plus beau sourire «Allez suis-moi vers le Bonheur ! »Il lui prit la main et l’entraîna d’un pas rapide. Elle répondit à son clin d’oeil par un large sourire et se laissa être tirée vers l’aventure. Cela faisait bien longtemps qu’un homme ne lui avait pas pris la main. Ses doigts la picotèrent étrangement. Ils atterrirent vite devant une attraction semblait avancer et reculer, de plus en plus vite. Elle se mordit la lèvre, toute excitée.
« Faudra que tu arrives au bout d’un moment à faire le tour sans te tenir les mains !»Elle fit un mouvement de tête décidé. « T’en fais pas pour moi. Je vais gérer comme la chef que je suis. ». Après quelques secondes d’attente, ils purent accéder à l’attraction et ils montèrent dans un wagon. Un peu serrés l’un à côté de l’autre mais cette proximité ne la gênait pas...ou plus. Elle se sentait libre. Sans peur. Et ça lui faisait un bien fou. Le mécanisme se mit en marche et commença doucement à avancer, puis à reculer….et la vitesse augmenta, et augmenta sans pour autant être trop forte. Juste assez pour avoir cette impression d’être secoué d’avant en arrière de manière exaltante. Les cheveux de la jeune femme bougeaient avec la brise et les mouvements de l’attraction. Et elle riait. Au bout d’un moment, elle détacha ses mains de la barre et les leva en l’air, les prunelles illuminées de ce qu’elle n’avait jamais connu auparavant : la joie électrisante d’être une enfant sans peur, sans retenue, sans angoisse.
Une fois cette attraction terminée, ils descendirent et Sanae était toujours aussi rieuse. « Bon, après quoi ? Oh, pourquoi pas la grande roue ? Je suis jamais montée dedans ! ».
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| Sanae M. KimuraJana au Sapon Sanae M. Kimura Âge personnage : 27 ans Hiboux postés. : 903 Date d'inscription : 11/05/2020 Crédits : **
| | Dim 16 Aoû 2020 - 19:02 Vas-y puisqu’on est lancé on fixe les règles, ça sera beaucoup mieux comme ça, au moins on sera bien fixé ! Maintenant ils devaient donc savoir si seul le premier était perdant où les deux pouvaient l’être. Est-ce qu’ils étaient totalement stupides avec ce jeu-là ? Oui, et alors, il n’y avait aucun souci avec ça ! Il fallait bien faire quelques paris stupides.
« C’est tout à fait Monsieur ! Chacun aura un gage si on perd tous les deux. » «Intéressant… ca me va parfaitement… mais du coup, pour le gage, jusqu’où peut-on aller ? Bien sûr on ne force personne à faire des choses qui peuvent compromettre une quelconque intégrité, mais cette précision ne sert à rien avec toi.»
Par ce que bon, clairement, ça ne le gênerait pas de faire quelque chose avec elle, mais il voulait lui montrer que lui n’irait pas jusque-là, histoire qu’elle ne flippe pas trop et profite de sa journée si jamais elle perdait, c’était en quelque sorte avoir un peu l’esprit plus léger. Est-ce qu’il était maladroit dans sa formulation ? Probablement que oui ! Ils avaient continué de parler un peu, notamment du fait qu’elle l’achetait d’une certaine façon en lui payant les places.
« Oh, mais je suis sûre que tu vas me surprendre. - Rappelle-moi ce tu sais sur moi exactement, comme ça, j’me débrouille pour vraiment te surprendre. »
Tricher ? Non, ce n’est pas tricher, c’est essayer d’optimiser ses chances en demandant quelque chose clairement. Et oui, il allait probablement apprendre pas mal de choses sur elle aussi !
« Tu vas apprendre pleins de choses sur moi ce soir ». «Ouais, j’y compte bien, c’est toujours intéressant de mieux connaître son prochain, tu ne trouves pas ? »
De là, ils en étaient passés à la nouvelle arrogance de la jeune femme qui faisait bien rire Gatiss ! Il se contenta de lui faire un petit clin d’œil lorsqu’elle lui dit qu’il n’avait pas le monopole de l’arrogance ! Tout à fait mesdames et messieurs ! Il n’y avait rien à répliquer là. Bientôt, ils étaient entrés dans la foire et il avait choisi un premier manège, bon Prince, il avait choisi un manège quand même assez soft pour commencer histoire de ne pas la rendre malade dès le départ sinon ça ne serait pas drôle et ça risquait de gâcher un peu la soirée ! Gentiment, donc, il lui lança un premier défi sincèrement assez simple, mais ça lui permettrait également de voir si elle pourrait tenir le choc ou pas dans d’autres attractions qui remuaient franchement plus les tripes. Bien sûr qu’il avait envie de gagner le pari, mais pas à tous les prix quand même … et tout se passa merveilleusement. Elle semblait vraiment apprécier ça, elle ne seblait ni malade, ni avoir peur, ni être angoissée ! Bref que de bons présages pour la suite ; pour lui ce manège allait presque trop lentement pour vraiment apprécier.
« Bon, après quoi ? Oh, pourquoi pas la grande roue ? Je suis jamais montée dedans ! ». « Si tu veux, mais on peut aussi la garder pour un moment où on aura un peu mal au bide après une attraction qui fout le tournis.. comme le grand huit. Que je comptais d’ailleurs te proposer.» sourire charmeur. Tu rigoleras peut-être un peu moins en ressortant, où alors tu vas kiffer comme jamais – ou presque. Tu en dis quoi Grand Chef ?
Oui, finalement, il avait décidé de recommencer un peu avec ce surnom stupide ! Parce qu’il était drôle et que c’était elle qui allait quand même tout décider !
« Après … et bien, on peut continuer par quelque chose d’un peu plus soft, y’a des trucs 3D ou 4D je crois… genre le siège bouge et tout.»
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| Gary Gatiss Âge personnage : 31 ans Hiboux postés. : 3313 Date d'inscription : 20/01/2019 Crédits : gif tumblr; skvwalkcrs avatar me Double Compte : Thedore; Dorofei; Warren; Timothy; Neolina ; Naveen & Loan
| | Mar 18 Aoû 2020 - 9:21 Cette légèreté qu’elle ressentait ce soir, elle ne l’avait jamais vraiment connue. Elle la découvrait et elle se sentait alors capable de tout, capable de monter en haut de toutes les attractions, capable de crier n’importe quoi dans la foule, capable de se laisser aller à faire tout ce qu’elle désirait. Sensation euphorique de liberté. Une liberté qui se voulait, ce soir, enfantine, joueuse, et pourtant qui, par moments, tenait davantage des sous-entendus grivois.
Ils venaient de définir les termes du pari et le jeu s’annonçait terriblement amusant.
«Intéressant… ca me va parfaitement… mais du coup, pour le gage, jusqu’où peut-on aller ? Bien sûr on ne force personne à faire des choses qui peuvent compromettre une quelconque intégrité, mais cette précision ne sert à rien avec toi.»La sorcière releva un sourcil dubitatif, et amusé. « Quoi ? Tu as besoin de fixer des limites ? On a peur Gatiss ? Parce que moi ce soir, je n’en ai pas de limites...Mais si tu veux arrêter le jeu, tu n’auras qu’à le dire. Je ne suis pas si vilaine. ». Le défi était vraiment lancé, la pique moqueuse aussi.
Peut-être était-il, ou non, surpris de la voir et de l’entendre être ainsi ; si oui, il n’en montrait rien. Ils ne se connaissaient pas assez pour remarquer un changement radical et elle pensa fugacement à Neolina qui, elle, aurait trouvé cela étrange – pas déplaisant sûrement – mais diamétralement opposé à ce que Sanae était d’ordinaire.
- Rappelle-moi ce tu sais sur moi exactement, comme ça, j’me débrouille pour vraiment te surprendre. »Elle leva les yeux en l’air, tâchant de se souvenir de tout. « Hm. Tu t’appelles Gary Gatiss, approximativement 1 mètre...(elle l’observa de bas en haut comme si elle l’inspectait, amusée) je dirais 1 mètre 80 à priori. Tu es né ici. Tu es allé à Poudlard. Tu as rencontré une sorcière et un sorcier dont tu es tombé amoureux. Apparemment c’est un sujet délicat mais je me lance hein ! Le frère de la fille est mort, tu es allé en prison, tu en es sorti et maintenant tu te rends compte que la vie, c’est vraiment pas tous les jours très chouette. Tu aurais voulu être médicomage, mais le programme d’éducation d’Azkaban n’est pas top hein ? Ah et tu aimes la bière. Parce que la première fois que je t’ai vu, tu buvais de la bière. » Une pause. « J’ai tout bon ? »
Un sourire éclatant, satisfaite. Et si elle savait des choses sur lui et qu’elle en apprendrait davantage ce soir, lui aussi, en saurait plus sur son compte.
«Ouais, j’y compte bien, c’est toujours intéressant de mieux connaître son prochain, tu ne trouves pas ? »Elle fit un sourire amusé. « Je suis tout à fait d’accord mon cher. ».
Ils avaient terminé la première attraction et Sanae s’était sentie plus libre que jamais, ses peurs effacées désormais par l’excitante sensation. Elle avait proposé d’aller sur la grande roue : c’était la première chose sur laquelle ses yeux s’étaient posés. Mais Gary avait une autre idée...
« Si tu veux, mais on peut aussi la garder pour un moment où on aura un peu mal au bide après une attraction qui fout le tournis.. comme le grand huit. Que je comptais d’ailleurs te proposer.»La sorcière fit un large sourire, les yeux grands ouverts « Tu veux dire...le truc là-bas qui a l’air monstrueusement cool ? ». Elle en avait toujours entendu parler, l’avait vu de loin, mais n’avait jamais osé monter dessus. Ce soir, c’était l’occasion idéale. Tu rigoleras peut-être un peu moins en ressortant, où alors tu vas kiffer comme jamais – ou presque. Tu en dis quoi Grand Chef ?Son regard se faisait très sérieux et déterminé. « Allons-y Gatiss. C’est notre heure de gloire. » fit-elle, un sourire aux lèvres. Puis, elle se tourna vers lui et prit un air arrogant « Tu vois que t’y prends goût à Grand Chef ! ».
Elle acceptait désormais que tout le monde l’appelle ainsi. Allez-y.
« Après … et bien, on peut continuer par quelque chose d’un peu plus soft, y’a des trucs 3D ou 4D je crois… genre le siège bouge et tout.»Elle fronça les sourcils « Je connais pas ça ! Ok, donc, le grand huit, le truc en 3D et après on va manger un truc ! Parce que faut pas déconner quand même. »
Le programme était établi.
Non, elle ne lui demandait pas son avis.
Sanae, ça te dérangerait de poser la question au lieu d’utiliser une affirmation qui ne laisse pas trop le choix aux autres ? Merci bien.
Ils prirent le chemin du grand huit, attendirent un peu dans la file mais quelques minutes après, sous les derniers cris de ceux qui terminaient l’attraction, ils purent se rapprocher et ensuite s’installer. La sorcière sentait l’anticipation lui tordre un peu l’estomac, mais d’une prise délicieuse...juste celle de l’excitation de faire quelque chose de nouveau, d’amusant. « Prêt Gary ? » lança-t-elle alors que l’attraction allait commencer. Elle s’attacha les cheveux, lui dédia un grand sourire et ensuite, ils se mirent en mouvement.
Au début, la vitesse était moindre et les virages, bien qu’impressionnants, demeuraient sous contrôle : mais au fur et à mesure, leur « wagon » avançait de plus en plus vite, descendant comme s’il chutait, remontant ensuite d’un seul coup, allant à gauche, à droite sans douceur, effectuant des roues, des parcours risqués. Elle adorait. Elle adorait totalement cette sensation d’être secouée, d’aller à si vive allure que toutes les lumières se brouillaient, que tous les sons la percutaient sans qu’elle n’y prête attention. Elle entendait les cris, les exclamations, les rires. Et peut être les siens se mêlèrent aussi aux autres. Peut-être ne s’en était-elle pas rendue compte, mais tout ce qui importait, c’était qu’elle y prenait tant de plaisir qu’elle se sentait vivre simplement, d’une manière si agréable, si normale, que la peur n’était toujours pas revenue.
Quand ce fut terminé, Sanae était essoufflée, le coeur battant vigoureusement dans sa cage thoracique, mais elle souriait largement. Ils se détachèrent et revinrent sur la terre ferme. Un peu chancelante, Sanae dut se tenir au bras de Gary. Mais elle riait un peu, euphorique.
« C’était tellement bien ! » s’écria-t-elle comme quelqu’un qui vient de découvrir que les frites, c’est super bon. « J’arrive pas à croire que je l’avais jamais fait avant ! » Une pause. « Et j’ai pas vomis. Donc, double joie. ».
Elle lui sourit mais son attention était déjà en train de chercher le truc de 3D dont il avait déjà parlé. « Bon, c’est par où ? ». La sorcière aurait voulu foncer mais elle tanguait un peu, toute bousculée qu’elle avait été par l’attraction qu’elle testait pour la première fois, et elle s’en rendit compte très vite. Un léger sourire en coin à Gary. « J’crois qu’on va faire une pause de cinq minutes hein. ».
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| Sanae M. KimuraJana au Sapon Sanae M. Kimura Âge personnage : 27 ans Hiboux postés. : 903 Date d'inscription : 11/05/2020 Crédits : **
| | Jeu 20 Aoû 2020 - 20:38 Les gages, les paris, il adorait ça, mais il ne connaissait pas assez Sanae pour avoir jusqu’où elle était capable d’aller, et il préférait donc mettre des limites afin qu’elle ne soit pas gênée et qu’elle comprenne qu’il y a des limites qu’il ne franchirait pas. Question de respect, tout le monde n’avait pas la même perception des choses et il ne voulait pas la mettre mal à l’aise avec de possibles sous-entendus !
« Quoi ? Tu as besoin de fixer des limites ? On a peur Gatiss ? Parce que moi ce soir, je n’en ai pas de limites...Mais si tu veux arrêter le jeu, tu n’auras qu’à le dire. Je ne suis pas si vilaine. » « J’ai peu de limites tu sais… donc ok, si vraiment tu vas trop loin j’te le dis et la même chose. Probablement que tu gagneras, certains cachetons ne résisteront probablement pas à toute cette… pression.»
Bref son bide en avait quand même un peu ras le bol de tout ça, mais lorsqu’il sortait comme ça avec tant de monde, et pour être moins anxieux, ça allait mieux. Les doses avaient plus que bien diminuées, mais il lui en restait toujours en « fond » pour l’instant. Et il lui avait posé une question, il ne pensait pas qu’elle lui répondrait d’une façon aussi sérieuse… elle lui détailla en partie sa vie, il fit de grands yeux étonnés… il la regarda un peu perplexe et ne sut pas quoi répondre pendant encore une bonne vingtaine de secondes et finalement, il eut un petit sourire
« Plus 1,87 ! 7 centimètres c’est beaucoup ! Pour le reste tu as plutôt bon… Même si la vérité c’est que je suis sorti ave Esteban à 16 ans et que l’on s’est mis en couple, à trois, avec Klara à nos 20 ans.» Pour le reste il n’y avait trop rien à dire, qu’est-ce qu’il pouvait lui dire de plus ? Qu’il était orphelin, que sa plus proche famille était au final Esteban et ses parents et les gens comme Margo et Neolina ? « C’est déjà un bon début, mais d’où tu sais tout ça exactement ? Je veux dire t’as enquêté ou quoi ?» Il eut un sourire en coin avant de lui souffler à l’oreille « L’ombre que je vois, parfois, au coin des rues, c’est donc toi qui me stalke ? Intéressant…» Bien sûr que oui il plaisantait… un peu. « Bon bah en fait, tu n’as plus grand-chose à savoir sur moi, du coup, pourquoi tu ne me parlerais pas un peu de toi.. jcrois que je suis pas doué pour trop deviner machin truc chose.» Oui machin truc chose, c’est clair non ?
Bientôt ils avaient terminé le premier ménage et maintenant s’entamait la discussion pour la suite… Elle avait proposé la grande roue mais lui avait une toute autre idée…. Et il lui avait proposé le grand huit. « Tu veux dire...le truc là-bas qui a l’air monstrueusement cool ? ». Il eut en sourire en coin « Tout à fait ma petite dame !» Il précisa quand même que ça pouvait être « violent » pour certains et quelle n’apprécierait pas forcément. « Allons-y Gatiss. C’est notre heure de gloire. Tu vois que t’y prends goût à Grand Chef ! ». Sans même la regarder, il répliqua presque du tac au tac « Je change parfois d’avis très souvent, fais gaffe si tu me cherches je pourrai te trouver un surnom style vomito. C’est moins glam’ !»
Oui, il a trente ans et sort des âneries pareilles !
« Je connais pas ça ! Ok, donc, le grand huit, le truc en 3D et après on va manger un truc ! Parce que faut pas déconner quand même. » «Parfait ! »
Bon vu que c’est lui qui lui avait proposé heureusement que ça lui allait ! Ils étaient donc arrivés jusqu’au grand huit, attendant simplement quelques minutes que les personnes devant eux, la file, passe et puis ils purent s’installer dans l’appareil. Tout allait bien se passer ! Les sensations étaient pile ce qu’il adorait dans ces attractions, mais il avait un peu l’impression de vivre ces montagnes russes émotionnelles au quotidien depuis longtemps, cela ne le changeait guère d’habitude sauf que là c’était au niveau physique… Les minutes passaient là-dedans avaient été géniale, probablement que comme les autres il avait ri et un peu crié ! En sortant, on ne pouvait pas dire qu’ils marchaient droit, la sensation de terre ferme faisait quand même du bien….
« C’était tellement bien ! J’arrive pas à croire que je l’avais jamais fait avant ! Et j’ai pas vomis. Donc, double joie. ». « Oh attends, ça peut encore arriver… La moindre secousse et hop, c’est celle de trop !» « Bon, c’est par où ? J’crois qu’on va faire une pause de cinq minutes hein. »
Il la poussa un peu sur le côté, la bousculant, rigolant…. Avec un peu de chance, après le prochain manège, même s’il était soft, elle n’en pourrait plus. Il n’avait pas envie de craquer le premier, ça serait franchement dommage !
« Attends, je sais pas où ça se trouve moi… faut qu’on le trouve…» Non sans blague. Il la prit de nouveau par la main, la faisant avancer rapidement, zigzaguant entre les gens et en marchant franchement toujours pas droit…. Au bout de quelques minutes, ils étaient finalement arrivés devant « Toujours partante ou tu veux une vraie pause ?»
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| Gary Gatiss Âge personnage : 31 ans Hiboux postés. : 3313 Date d'inscription : 20/01/2019 Crédits : gif tumblr; skvwalkcrs avatar me Double Compte : Thedore; Dorofei; Warren; Timothy; Neolina ; Naveen & Loan
| | Sam 22 Aoû 2020 - 22:39 « J’ai peu de limites tu sais… donc ok, si vraiment tu vas trop loin j’te le dis et la même chose. Probablement que tu gagneras, certains cachetons ne résisteront probablement pas à toute cette… pression.»Savait-elle seulement où était les limites ? Sanae n’avait pas envie de le savoir, pas envie de s’y confronter, alors si ce soir, ce pari n’avait rien de bien dangereux, il demeurait l’incertitude de ce que le gagnant voudrait obtenir, le menace d’un gage bien épicé. Et cela lui plaisait. Qu’elle gagne ou qu’elle perde, la sorcière était curieuse de connaître la suite des événements et elle ne pouvait qu’être heureuse de la façon dont Gary participait, sans avoir peur des conséquences semblait-il. Elle eut un sourire en coin « Marché conclu alors ! Et ne justifie pas ma prochaine glorieuse victoire en utilisant l’excuse de ton.. traitement, apparemment. Je serai sans pitié ce soir. »
Elle ne savait pas pourquoi il prenait des cachets, et elle se garda bien de demander, mais la sorcière mit l’information dans un coin de sa tête. A discuter plus tard, si l’occasion se présentait. En attendant, il lui avait demandé ce qu’elle savait sur lui et Sanae avait déblatéré toutes les informations, en vrac, le surprenant quelque peu.
« Plus 1,87 ! 7 centimètres c’est beaucoup ! Pour le reste tu as plutôt bon… Même si la vérité c’est que je suis sorti ave Esteban à 16 ans et que l’on s’est mis en couple, à trois, avec Klara à nos 20 ans.» Elle eut un sourire pincé « Hm. 7 centimètres, en effet, ça fait toute la différence. » Esprits tordus, retenez vos blagues. « Mais il paraît que c’est pas qu’une question de taille... » Sanae...sérieusement. Elle n’avait pas rebondi sur la précision concernant Esteban et Klara, préférant ne pas creuser le sujet parce que...ça ne la regardait pas et qu’elle s’en fichait royalement honnêtement des histoires d’amour des uns et des autres. « C’est déjà un bon début, mais d’où tu sais tout ça exactement ? Je veux dire t’as enquêté ou quoi ?» Elle secoua la tête « Totalement, je te traque depuis des semaines. » dit-elle le plus sérieusement du monde, avant de se dérider et de sourire. « Je me suis souvenue de quelques trucs qui ont été évoqué lors de notre dernière rencontre, et il est possible que Neolina m’ait un peu parlé de toi. Mais en bien ! » rajouta-t-elle, amusée. « Bon bah en fait, tu n’as plus grand-chose à savoir sur moi, du coup, pourquoi tu ne me parlerais pas un peu de toi.. jcrois que je suis pas doué pour trop deviner machin truc chose.»Elle détourna un peu le regard, profitant du passage de quelqu’un près d’eux pour que son attention se relâche et qu’elle puisse se soustraire à ses yeux sans avoir l’air tout à fait gênée. Que pouvait-elle bien lui dire sur elle ? « Oh, je suis déçue...tu ne veux pas faire l’effort de deviner le machin truc chose ? Pourtant, ça vaut le coup. Et j’ai encore bien d’autres choses à découvrir sur toi Gary…. »
En allant rejoindre le grand huit, elle l’avait taquiné sur son utilisation de « Grand Chef » pour la désigner et il n’avait pas tardé à répliquer.
« Je change parfois d’avis très souvent, fais gaffe si tu me cherches je pourrai te trouver un surnom style vomito. C’est moins glam’ !»Elle rit franchement. « Moins glam’, j’avoue. On va rester sur Grand Chef hein. »
Le grand huit fut une découverte agréable. Sanae en ressortit, et Gary également, bien secouée mais joyeuse, exaltée d’avoir expérimenté de nouvelles sensations jusque-là interdites. Ils tanguaient un peu en sortant. Mais elle se vanta de ne pas avoir vomi.
« Oh attends, ça peut encore arriver… La moindre secousse et hop, c’est celle de trop !»Elle grommela gentiment. « Ne sois pas si négatif ! » dit-elle et déjà, le sorcier la bousculait exprès en riant, la propulsant un peu plus loin. Elle rit et fit une moue qui disait « Toi, si je me retenais pas, je t’éclaterais. ».
Il fallait maintenant trouver le chemin de l’attraction en 3D.
« Attends, je sais pas où ça se trouve moi… faut qu’on le trouve…»Avant qu’elle n’ait pu répondre, il la prenait à nouveau par la main et l’emmenait à travers la foule pour trouver leur prochaine destination. Ils trouvèrent au bout de quelques minutes, la main de Sanae toujours dans celle de Gary. Quand ils arrivèrent devant, elle reprit possession de sa main.
« Toujours partante ou tu veux une vraie pause ?» « Pff. Tu parles. On y va direct. » répliqua-t-elle comme une évidence.
Ils montèrent dans l’attraction : c’était un sous-marin avec deux sièges seulement. L’espace était petit mais ils avaient eu de la chance, personne à l’horizon pour les faire attendre. Ils s’installèrent, on leur tendit les lunettes et une fois placées sur le nez, Sanae regarda Gary en souriant « Tu trouves pas que je suis sexy comme ça ? ». Elle mit bien ses dents en avant pour avoir l’air d’un lapin, remuant ses narines dans le même temps. Bah quoi ? Un peu d’humour hein. Autant être des enfants jusqu’au bout. Les images commencèrent à défiler : c’était un fond marin plein de requins, de poissons...les sièges et la cabine bougeaient en fonction des apparitions et des virages qu’ils faisaient. C’était assez marrant de s’abandonner un instant à l’idée d’être ailleurs. Elle sursauta une fois ou deux alors qu’apparaissaient, sortis de nul part, de grosses baleines ou des requins énormes. Puis, une fois terminé, Sanae enleva ses lunettes et descendit avec Gary. Elle grimaça de retrouver la lumière éblouissantes des autres attractions, des stands, et des lampadaires de la ville. Elle mit ses mains sur ses hanches.
« Bon, elle est où la bouffe ? J’ai envie de chocolat. Ou d’une barbe à papa. Je sais pas trop. »
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| Sanae M. KimuraJana au Sapon Sanae M. Kimura Âge personnage : 27 ans Hiboux postés. : 903 Date d'inscription : 11/05/2020 Crédits : **
| | Lun 24 Aoû 2020 - 21:31 Est-ce qu’il aurait du s’inquiéter de la tournure de la situation ? Oui, probablement mais il ne voyait pas encore trop la nouvelle Sanae, il ne savait pas qu’elle serait à aller peut-être très loin dans les paris.
« Marché conclu alors ! Et ne justifie pas ma prochaine glorieuse victoire en utilisant l’excuse de ton.. traitement, apparemment. Je serai sans pitié ce soir. » Il haussa un peu les épaules en faisant une petite moue boudeuse ?. « C’est pas une excuse, mais la vérité.» grogna-t-il un peu.
Il n’était pas spécialement mauvais joueur, il y avait juste quelques effets indésirables qui n’étaient déjà pas facile à vivre à certains moments, et elle en rajoutait sans le vouloir une couche. Il avait souvent l’impression d’avoir un peu le bide en vrac. Pour le reste ça allait à peu près ou du moins ça dépendait des périodes. Bientôt, elle lui avait un court résumé de sa vie, plutôt juste d’ailleurs, même s’il y avait deux ou trois points à revoir. Il était étonné qu’elle puisse en savoir autant sur lui, mais ça avait plutôt en côté plaisant il faut bien l’avouer, cela lui donnait l’impression qu’elle s’intéressait un peu à lui et ça, c’était plutôt sympa !
« Hm. 7 centimètres, en effet, ça fait toute la différence. Mais il paraît que c’est pas qu’une question de taille... » «Certes, mais quand même à certains endroits, 7 cm…. Là c’est plus une question de taille mais de proportion. T’enlève ou tu rajoutes cette taille là….»
Oui, lui avait pensé directement à un sous-entendu ; déso Sanae, mais ça avait été vraiment plus fort que lui. Plutôt curieux, il avait envie de savoir où elle avait glané toutes ces informations.
« Totalement, je te traque depuis des semaines. Je me suis souvenue de quelques trucs qui ont été évoqué lors de notre dernière rencontre, et il est possible que Neolina m’ait un peu parlé de toi. Mais en bien ! » « Neolina et « un peu parler », n’est pas quelque chose qui va très bien ensemble, elle est vraiment du genre très bavarde ! Du coup… c’est toi qui lui a posé les questions, ou elle qui m’a vendu ?» demanda-t-il plus amusé qu’autre chose. Du coup, elle, elle savait presque tout sur lui et lui ne savait presque rien. « Oh, je suis déçue...tu ne veux pas faire l’effort de deviner le machin truc chose ? Pourtant, ça vaut le coup. Et j’ai encore bien d’autres choses à découvrir sur toi Gary…. » « Quand j’en saurai un peu plus sur toi… peut-être que tu pourras en savoir un peu plus également, mais il faut un peu d’égalité. Je ne sais pas moi… d’où tu viens, enfin ou est-ce que tu as grandi ? »
Est-ce qu’il posé cette question à quelqu’un de plus blanc de peau ? Peut-être bien, mais peut-être pas, sauf qu’il ne se rendait pas compte que c’était peut-être un peu problématique cette curiosité. Il ne pensait pas à mal, il voulait juste en savoir plus sur elle, pour mieux la connaître. Tout simplement. Ils avaient bientôt reparlé des surnoms, et il essaya de la chambrer un peu pour lui montrer qu’il avait d’autres idées pour d’autres surnoms si elle l’embêtait un peu trop, et si c’était pas glam ? Et bien tant pis, il n’en avait pas grand-chose à faire ! Au moins, cela avait eu le mérite de la faire rire
« Moins glam’, j’avoue. On va rester sur Grand Chef hein. » « J’sais pas pourquoi je m’en doutais» ricana-t-il un peu.
Et puis, ils avaient enfin pu faire le grand huit… au détriment de leur estomac, mais pour l’instant iis avaient plutôt de quand même tenir debout et aucun reflux n’était de mise Pas mal ! D’ailleurs, il s’était un peu amusé à la pousser pour voir si avec cette nouvelle « secousse », elle tenait toujours.
« Toi, si je me retenais pas, je t’éclaterais. » « De quelle façon ? Que je sache à quoi m’attendre, si l’envie me prend de recommencer.»
Tant qu’elle en rigolait et plaisantait comme c’était le cas pour l’instant… et bien pourquoi est-ce qu’il s’arrêterait n’est-ce pas ? Des fois le comique de répétition marchait bien, des fois c’était même tout le contraire, il verrait donc bien par la suite comment est-ce qu’il devait agir. En attendant, ils cherchaient l’attraction qui faisait le 3D, il l’avait donc entrainé en lui prenant la main à travers le dédalle de la fête foraine, un peu au hasard il fallait bien l’avouer, ils ressemblaient plus probablement à des ado’ pou pré-ado qu’à des personnes de 30 ans ou presque. Il vérifia une nouvelle fois qu’elle était toujours partante pour l’attraction avant d’y aller ! Ils s’étaient donc installés sur les sièges avec ces supers lunettes 3D moches.
« Tu trouves pas que je suis sexy comme ça ? »
Ricanement, il essayait de ne pas tomber en crise de fou rire sinon ils n’allaient pas pouvoir profiter de l’attraction. Bientôt les images avaient défilé, il jetait plus des coups à la jeune femme à côté de lui que sur l’écran pour tenter d’apercevoir ses mimiques, si elle apprécié ou pas, et ça avait l’air d’être plutôt positif. Au bout de quelques minutes ils descendirent se faisant un peu aveugler par la lumière ;
« Bon, elle est où la bouffe ? J’ai envie de chocolat. Ou d’une barbe à papa. Je sais pas trop. » « J’te propose des chichis… et une gaufre chocolat-chantilly.» Gras. Sucré. Bon. Marchait bien sur Klara et Neolina, elle semblait aussi gueule que les deux autres, alors il était bien dans son domaine ! Il lui servit d’ailleurs son plus délicat et mignon sourire « Viens, on va voir à ce stand en face là, ils ont l’air de faire plein de choses, tu pourras plus te décider qu’en y réfléchissant comme ça, puis tu sentiras mieux l’odeur…»
Ouais, de gaufre, de nutella et compagnie.
« Ca va j’te vends du rêve pour l’instant sans trop t’effrayer ? Neo’ avait l’air d’avoir peur que je te choque.» plaisanta-t-il à moitié.
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| Gary Gatiss Âge personnage : 31 ans Hiboux postés. : 3313 Date d'inscription : 20/01/2019 Crédits : gif tumblr; skvwalkcrs avatar me Double Compte : Thedore; Dorofei; Warren; Timothy; Neolina ; Naveen & Loan
| | Ven 28 Aoû 2020 - 13:55 Elle savait, au fond, que ces moments de grande euphorie, d’excitation qui grimpait, grimpait lentement mais sûrement, l’enivrant totalement, était le signe qu’elle se laissait aller, qu’elle relâchait la bride, qu’elle profitait. Et dans ces moments-là, elle tentait d’oublier qu’il n’y aurait pas de chute, pas d’instant cruel où toute cette excitation retomberait. Elle repoussait le moment où elle rentrerait, ploierait sous le poids de la chute de la joie sauvage de vivre. Et pour l’instant, elle vivait, elle se sentait libre, elle-même. Entière. Alors elle ne se retenait pas, ou peu face à Gary qui semblait suivre le mouvement, sans avoir peur. Et c’était libérateur, aussi, de ne pas le sentir reculer face au défi, de ne pas sentir de surprise dans son regard comme elle la redoutait dans d’autres. Elle pouvait être ce qu’elle voulait.
« C’est pas une excuse, mais la vérité.»Il avait grogné ces quelques mots et Sanae avait souri, sans scrupules. Oui, elle voulait la victoire et l’amusement en prime. Et elle ne ferait pas de cadeaux. Si elle l’avait blessé, elle était trop enjouée pour le souligner, pour s’excuser. Plus d’excuses, plus de timidité. C’était terminé tout ça.
Il lui avait demandé ce qu’elle savait de lui et la sorcière n’avait pas tardé à lui déblatérer toutes les informations qu’elle détenait, que ce soit par la bouche de quelqu’un d’autre ou par ses propres observations. «Certes, mais quand même à certains endroits, 7 cm…. Là c’est plus une question de taille mais de proportion. T’enlève ou tu rajoutes cette taille là….»Elle rit franchement. Oui, il avait compris le sous-entendu. « Ca peut faire toute la différence ! » fit-elle, malicieuse. « Neolina et « un peu parler », n’est pas quelque chose qui va très bien ensemble, elle est vraiment du genre très bavarde ! Du coup… c’est toi qui lui a posé les questions, ou elle qui m’a vendu ?»Un sourire amusé aux lèvres, la sorcière fit la moue. C’est vrai que Neolina était bavarde mais elle n’avait rien dit de mal ou de trop poussé concernant Gary. Simplement qu’il avait du mal à oublier son ex. Alors oui, c’était personnel, mais elle ne s’était pas étendue sur les détails. Sanae avait fait le rapprochement avec d’autres événements concernant l’emprisonnement de Gary, liant les faits. « Rassure-toi, elle n’a pas dit grand-chose. Nous étions seulement en train d’établir la liste des personnes que je pourrais trouver charmantes et … ton nom s’est retrouvé sur cette liste. » souffla-t-elle en le regardant intensément, sourire discret sur ses lèvres gourmandes.
Elle lui faisait comprendre, sans subtilité, qu’il y avait cette possibilité réelle, cette porte à ouvrir s’il le voulait. Sanae ne savait pas s’il allait saisir l’occasion, s’il comprendrait, s’il finirait par faire un pas vers elle durant la soirée, un vrai pas, mais elle lui laissait le champ libre, s’amusait de ses réactions.
« Quand j’en saurai un peu plus sur toi… peut-être que tu pourras en savoir un peu plus également, mais il faut un peu d’égalité. Je ne sais pas moi… d’où tu viens, enfin ou est-ce que tu as grandi ? »Elle sourit, acquiesçant lentement. Il voulait mieux la connaître ? Soit. « J’ai grandi dans le sud de la France, à Marseille, mais je suis née au Japon, à Osaka plus précisément. Cela fait bien longtemps que je n’y suis pas retournée. ». La question était habituelle pour elle, elle se fichait bien de la curiosité que ses origines pouvaient déclencher. Il voulait savoir, et c’était la question la plus fréquente, la plus naturelle qui venait à l’esprit : c’était aussi simple que ça parfois. Si elle n’avait pas déjà su qu’il était né ici, elle lui aurait probablement demandé. « Une autre question ? » fit-elle, avec amusement.
Comptait-elle lui dire qu’elle avait été adoptée, qu’elle avait perdu son père, qu’elle avait passé sept ans de sa vie dans un orphelinat ? Aucune idée. Peut-être pas. Peut-être qu’au final, tout cela n’avait pas d’importance. Elle se sentait détachée de son identité, détachée des informations les plus basiques de sa vie...comme si cela n’était plus tout à fait son existence.
Elle rit alors qu’il passait du Grand Chef à un autre surnom moins glorieux. Provocateur, le Gary.« J’sais pas pourquoi je m’en doutais»Ils allaient définitivement rester sur Grand Chef, c’était vraiment mieux. Plus classe. Et puis, il fallait avouer que Sanae n’était pas contre représenter un tant soit peu d’autorité : elle s’en était gardée très longtemps, mais elle avait envie de diriger, de contrôler les autres, d’imposer ses règles à elle….envie naissante qui s’était échappée de la trappe dans laquelle elle avait été enfermée.
Ils avaient terminé le grand huit, en ressortant plutôt chancelants mais joyeux et Gary eut la bonne idée de bousculer la sorcière, s’en amusant. Elle avait tout de suite répliqué qu’elle aurait pu l’éclater pour cet affront.
« De quelle façon ? Que je sache à quoi m’attendre, si l’envie me prend de recommencer.»Un léger rire, une main sur la hanche. « Oh si tu savais...Je suis un peu bagarreuse sur les bords. » fit-elle, taquine.
Un peu bagarreuse...oui, tout à fait Sanae. Ou comment dire par un euphémisme que ça fait vingt ans que tu pratiques des tas de sports de combat et que tu adores ça. Mais oui, un peu bagarreuse, ça marche aussi.
Ils passèrent à la prochaine attraction, Sanae s’amusant de la tête que les lunettes pouvaient lui faire, déclenchant le ricanement de Gary mais pas son hilarité. Déception. Le défilé d’images commença et c’était comme de se retrouver dans les fonds marins. Le pied. Lorsqu’ils sortirent, les lumières extérieures lui vrillèrent les yeux et elle dut cligner plusieurs fois des paupières. La faim se faisait plus criante – ou était-ce seulement de la gourmandise ? En tout cas, l’odeur du sucre et du chocolat se diffusait agréablement dans l’air.
« J’te propose des chichis… et une gaufre chocolat-chantilly.» « Hm. J’accepte. » Sans hésitation dans sa voix.
« Viens, on va voir à ce stand en face là, ils ont l’air de faire plein de choses, tu pourras plus te décider qu’en y réfléchissant comme ça, puis tu sentiras mieux l’odeur…»Elle répondit à son sourire par le sien, éclatant. Ils se dirigèrent vers le stand et attendirent leur tour. L’odeur des gaufres vint titiller ses narines et elle leva le menton, profitant des effluves. « Y a rien de mieux que la bouffe….ah, si, le sexe. » Elle avait sorti ça sans gêne, le regard tourné vers l’écriteau qui affichait toutes les possibilités de gaufres et les prix.
« Ca va j’te vends du rêve pour l’instant sans trop t’effrayer ? Neo’ avait l’air d’avoir peur que je te choque.»Elle se tourna vers lui, mi-amusée, mi-surprise. « M’effrayer ? Quelle idée. Pourquoi est-ce que je serai effrayée ? » Une courte pause, avant d’ajouter « Et ouais, pour l’instant, tu te montres largement à la hauteur. »
Au fond, elle savait bien que Neolina devait avoir parler d’elle en la décrivant comme...prude, timide, réservée, sage ? Peut-être Gary s’était-il inquiété, à l’instar de son amie, du fait qu’elle n’était pas la personne la plus ouverte possible sur certains sujets et qu’il était difficile pour elle de se lâcher…. Elle n’avait pas revu Neolina depuis, mais elle savait que le choc serait brutal. Ce fut leur tour de commander et Sanae demanda une gaufre au chocolat-chantilly et des chichis. Elle faisait confiance à Gary. « Prends ce que tu veux. » lui glissa-t-elle quand ce fut son tour à lui de commander. Elle paya et ils purent repartir avec leur « goûter ». Il y avait un petit banc plus loin et Sanae entraîna le sorcier pour s’y asseoir. Jambes croisées, la sorcière ne tarda pas à déguster sa gaufre pleine de chocolat, s’y attaquant sans douceur.
« Hm. Ok. J’admets. C’est trop bon. »
Elle glissa un regard vers lui et fit un sourire en coin. « Dis-moi Gary... » Moi, Gary. « Tu as passé du temps enfermé. Quelle est la chose qui t’a le plus manqué ? »
Bravo Sanae. Tu poses toujours les bonnes questions. Aucune délicatesse. Aucune retenue. Tu aurais pu parler de n’importe quoi d’autre mais non.
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| Sanae M. KimuraJana au Sapon Sanae M. Kimura Âge personnage : 27 ans Hiboux postés. : 903 Date d'inscription : 11/05/2020 Crédits : **
| | Sam 29 Aoû 2020 - 21:53 Elle ne sembla pas relever le fait que ce qu’il avait dit juste un peu plus tôt était une vérité et non une excuse mais il était certain qu’elle avait entendu – probablement même compris- ce qu’il venait de dire. Ils étaient déjà passé à autre chose, très rapidement, et elle lui avait dit tout ce qu’elle savait sur lui, beaucoup de choses… l’essentiel en quelque sorte en évitant quelques points peut-être un peu douloureux : comme son absence de famille par exemple. Il avait donc préféré rebondir sur ce qu’elle lui avait dit tout en plaisantant sur des choses, notamment la taille ! Pardon Neo, c’était plus fort que lui, le naturel revenait au galop mais contrairement à ce que lui avait dit son amie elle ne semblait ni gênée, ni choquée la demoiselle. Ils en étaient donc arrivés au 7 cm….
« Ca peut faire toute la différence ! » Ah bah ça c’est sûr, proportionnellement parlant tu ajoutes ou tu retires, cette 7 cm à la… « base » dirons-nous et bien voilà quoi. Pas besoin de faire un dessin, n’est-ce pas ?
Pourquoi est-ce qu’il sentait qu’elle allait peut-être lui dire que si, il pouvait faire un dessin. Il avait bientôt rajouté qu’avec Neo parler un peu c’était pas réel vu le débit qu’elle avait. Et il avait posé encore une ou deux questions, juste histoire de savoir en quoi s’en tenir. Laquelle des deux avait voulu ses informations ?
« Rassure-toi, elle n’a pas dit grand-chose. Nous étions seulement en train d’établir la liste des personnes que je pourrais trouver charmantes et … ton nom s’est retrouvé sur cette liste. » « Oh.» celle-là, il est vrai qu’il ne s’y était pas attendu un grand sourire, probablement un peu crétin était né à ses lèvres. C’était un bon compliment, et il fallait bien avouer que ça faisait longtemps qu’il n’avait pas entendu ce genre de choses venant de la bouche de quelqu’un qu’il ne connaissait pas trop. Maintenant il allait falloir trouver autre chose à ajouter, ça serait beaucoup mieux. « C’est une bonne nouvelle ça, et ta lite était longue, j’ai le droit de connaître mes concurrents pour les …. Hum, disons pour les mettre hors-jeu ?»
Est-ce qu’il plaisantait : oui tout à fait… enfin à peu près. Ca dépendait aussi peut-être comment se passait la soirée. En attendant, il avait toujours la connerie, et il essayait d’avoir quelques renseignements sur elle. Forcément sa question était maladroite, pour ne pas dire indélicate sans qu’il ne pense à mal.
« J’ai grandi dans le sud de la France, à Marseille, mais je suis née au Japon, à Osaka plus précisément. Cela fait bien longtemps que je n’y suis pas retournée. Une autre question ? » « Pourquoi ? Enfin, je veux dire, pourquoi est-ce que tu n’y es pas retournée ?» Temps de silence « Tu n’es bien sûr pas obligée d’y répondre ! … Je ne voudrai pas non plus me montrer indélicat.»
Il ne lui semblait pas qu’il y avait eu de guerres ou d’autres trucs horribles dans ce genre-là, ce qui signifiait probablement que c’était une histoire familiale compliqué et comme il n’y connaissait rien, il n’avait aucune délicatesse sur le sujet. Et ils plaisantaient, beaucoup, sur tout, sur rien. Se chamaillant un peu comme des gamins. Il haussa un peu les sourcils, perplexe, lorsqu’elle lui dit qu’elle était bagarreuse sur les bords.
«Intéressant. Il faudra qu’on teste un jour ou l’autre, mais pas ici, ça ferait un peu désordre. »
Et après une nouvelle attraction, ils avaient décidé d’aller manger un peu il lui avait proposé deux sucreries mais c’était trompé en disant « et », il voulait dire « ou » et voilà qu’elle acceptait. Un seul ? Les deux ? Un des deux ? Aucun indice. Pense à Neolina. Pense à Klara.
« Hm. J’accepte. »
Ils étaient donc allés devant un stand histoire qu’elle voit un peu mieux ce qu’elle voulait, comme ça … et bien… elle pourrait redire ce qu’elle voulait d’elle-même ce qui lui éviterait à lui de faire une connerie
« Y a rien de mieux que la bouffe….ah, si, le sexe. » « Ca dépend avec qui … ceci dit, ça dépend qui cuisine aussi.»
Il était à peu près certain que Klara choisirait toujours la bouffe avant le sexe, Neolina il n’en savait rien, tout dépendait probablement des deux « parties » ; et pour Sanae, il avait donc la réponse.
« M’effrayer ? Quelle idée. Pourquoi est-ce que je serai effrayée ? Et ouais, pour l’instant, tu te montres largement à la hauteur. » « Espérons que ça continue.» Il lui fit un petit clin d’œil. Il y a des choses pour lesquelles, il parait que je ne suis pas décevant. Si on revient à ce qui une miette avant, on comprend de quoi il parle. Parait-il que je suis un peu comme le loup avec le chaperon rouge… mais sans mort et éviscération à la fin… j’ai déjà à moitié testé ça m’a suffi.
Merci Grognasse Carraway ! Mais ce n’est pas vraiment le sujet. Et elle se commanda les deux…
« Je vais prendre une gaufre chocolat-chantilly moi aussi, je crois que ça suffira… même si les chichis me tentent aussi… mais je crois que je n’ai pas ton appétit. Merci, Sana.» Et bientôt …. « Hm. Ok. J’admets. C’est trop bon. » « Neolina ne ta pas dit que j’étais un homme de goût ?» Ahahah ! Vaste blague ! « Dis-moi Gary... Tu as passé du temps enfermé. Quelle est la chose qui t’a le plus manqué ? »
Il avait commencé à manger sa gaufre et manqua de s’étouffer un peu avec le morceau qu’il mâchait à cette question. Il fallait bien avouer qu’il ne s’y était pas attendu. Il la regarda, un peu perturbé, les yeux quelques instants dans le vague. Il essayait d’y réfléchir, qu’est-ce qui lui avait le plus manqué ? La magie ? Non. Ses amis ? Non plus, même si c’était quelque chose perturbant. Sa vie sociale, ses études, son rêve échoué ? Toujours pas. La liberté ? Klara ? Esteban ?
« La sensation de joie, de bonheur, je dirai.» finit-il par dire doucement. « Cette impression, de tristesse, de dépression de n’avoir aucun espoir, c’était probablement la chose la plus prédominante. On ne peut penser qu’à ça, qu’à ce manque, qu’à ses souvenirs flous… L’espoir qui n’existe plus vraiment. Ne voir, en quelque sorte, que d’une seule couleur perpétuellement. Cette sensation d’être ployé, plié, broyé, extrémité par cette sombreur.» Il se tut de nouveau quelques instants, retournant à présent vers elle un visage triste. Ce n’était pas des bons souvenirs et il restait toujours beaucoup trop de trace de tout cela en lui. « Retrouver, loin des détraqueurs, un peu de tout cela a vraiment été la meilleure des choses.»
Il avait répondu à la question le plus sincèrement possible. Bien sûr qu’aussi bien Esteban et Klara lui avaient manqué, bien sûr que malgré tout leurs souvenirs l’avaient fait tenir, mais ils ne valaient pas cette sensation. Personne ne le valait. Pour le coup il se contenta de grignoter un peu dans sa gaufre sans trop savoir dire. | |
| Gary Gatiss Âge personnage : 31 ans Hiboux postés. : 3313 Date d'inscription : 20/01/2019 Crédits : gif tumblr; skvwalkcrs avatar me Double Compte : Thedore; Dorofei; Warren; Timothy; Neolina ; Naveen & Loan
| | Dim 6 Sep 2020 - 16:11 Et dire qu’avant, Sanae aurait été gênée de tant de choses dans cette conversation. Gênée d’être en sa présence, seulement, gênée de parler si librement, gênée de jouer, gênée de ...tout. Les barrières maintenant levées, disparues, lui paraissaient d’autant plus risibles qu’elle en savourait l’absence.
Ah bah ça c’est sûr, proportionnellement parlant tu ajoutes ou tu retires, cette 7 cm à la… « base » dirons-nous et bien voilà quoi. Pas besoin de faire un dessin, n’est-ce pas ? « T’es sur ? Parce que je marche vachement mieux aux représentations visuelles moi. » Du tac au tac. Un sourire aux lèvres. Quoi ? Il cherchait aussi.
La sorcière se découvrait des envies de jouer, des envies de titiller, de piquer, de taquiner, plus directe et franche qu’elle n’avait jamais été autrefois. Et pourtant, elle se maîtrisait, elle prenait son temps. Elle aurait tout aussi pu le dire franchement mais elle voulait le pousser, jouer avec lui.
« Oh.» « C’est une bonne nouvelle ça, et ta liste était longue, j’ai le droit de connaître mes concurrents pour les …. Hum, disons pour les mettre hors-jeu ?» « Les mettre hors-jeu ? Quelle idée. Plus on est de fous, plus on rit. »
Il devrait comprendre ça, lui, mieux que personne d’autre, non ? Elle n’avait nullement l’intention de réserver une place exclusive à quiconque croiserait son chemin. Peu importait la personne. Sanae voulait profiter de sa liberté, ne surtout pas se sentir entravée par des représentations closes, bien qu’elles devaient apparaître pour bien du monde comme plus « convenables ». Qu’on la taxe d’égoïste, de volage, elle s’en fichait bien. La sorcière avait envie de tout expérimenter, de tout connaître, d’être sur tous les aspects, d’avoir tout ce qu’elle désirait. Et elle n’accepterait aucun obstacle, aucun recul. Même les questions de Gary ne la dérangeaient pas. Elle ne voulait pas se cacher, bien qu’elle n’avait pas de comptes à rendre ou le devoir de raconter sa vie. Elle était qui elle était et où était le problème de le dire, de le clamer ?
« Pourquoi ? Enfin, je veux dire, pourquoi est-ce que tu n’y es pas retournée ?» « Tu n’es bien sûr pas obligée d’y répondre ! … Je ne voudrai pas non plus me montrer indélicat.»Elle eut un léger rire dans un souffle, secouant la tête. « Ca ne me dérange pas de répondre. » Elle fit un sourire et poursuivit « J’ai été adoptée au Japon. Et après ça, je suis directement allée vivre en France. A part quelques visites rapides quand j’étais ado, je n’y suis pas retournée ...j’imagine que...je ne sais pas, je n’en avais pas le besoin. Je préférais la France. »
Elle l’avait toujours préférée. Sûrement parce que c’était le premier environnement après l’orphelinat auquel elle s’était confrontée et sentie chez elle. Mais depuis quelques temps, sans comprendre réellement pourquoi, sans se poser de questions à ce sujet, Sanae avait comme cette pensée persistante qui revenait sans cesse...celle d’y retourner un jour. Elle ne savait pas trop ce qu’elle pourrait y trouver, ce que ce Japon évoquait pour elle qui s’était éloignée de son pays natal depuis si longtemps, et qui reflétait davantage de souvenirs malheureux qu’heureux, mais il venait de naître depuis peu cette nouvelle envie, comme un élan vers quelque chose qu’elle ne saisissait pas encore. De ça, elle ne parla pas. Elle en avait assez dit. Et elle ne posa pas davantage de questions à Gary pour le moment. Ils en savaient assez pour progresser à partir de là, non ?
Confidences mises de côté, ils partirent pour la prochaine attraction qui les secoua quelque peu. Et en ressortant, Gary eut le malheur de la bousculer, s’amusant beaucoup de l’instabilité qui les prenait tous les deux. Ah, ouais, tu veux jouer à ça ? La sorcière le menaça de lui faire découvrir un certain talent chez elle.
«Intéressant. Il faudra qu’on teste un jour ou l’autre, mais pas ici, ça ferait un peu désordre. » « Ouh, méfies toi. Je pourrais me souvenir de cette proposition. Mais effectivement, pas ici, ça ferait carrément désordre. »
Apparemment, la violence en public, ça dérange. Comme le sexe.
Et Sanae ne tarda pas à déclarer que la seule chose au-dessus de la bouffe, c’était justement ça. Finalement, l’appétit tout court et l’appétit sexuel, c’était un peu pareil.
« Ça dépend avec qui … ceci dit, ça dépend qui cuisine aussi.» Elle rit franchement. « C’est vrai...du coup, toi…..tu es meilleur en cuisine ou au lit ? Histoire d’éliminer l’un des deux pour être fixée. » fit-elle avec un large sourire malin.
Trop loin ? Mais en même temps, il lui tendait une perche non ? Quoi ? Il ne faut pas saisir toutes les perches qui se présentent ? Ah, mais si personne ne le dit aussi…
Le stand de gaufres devant eux, les deux sorciers avaient continué à discuter et Gary avait demandé si elle n’était pas effrayée ou déçue. Quelle idée !
« Espérons que ça continue.»Espérons oui! « Il y a des choses pour lesquelles, il parait que je ne suis pas décevant. » « Je suis une femme d’action. Je crois que tu seras obligé de me prouver tous tes talents. » « Parait-il que je suis un peu comme le loup avec le chaperon rouge… mais sans mort et éviscération à la fin… j’ai déjà à moitié testé ça m’a suffi. »Un sourcil levé, surprise. « Vraiment ? … c’est fou ça parce que… je me vois également comme un genre de loup, avec au moins autant d’appétit. » Un regard appuyé, intense, amusé lui fut adressé.
Comme c’était amusant ! Elle qui voulait jouer, elle était servie avec Gary. Le sorcier répondait à chaque fois pour pousser un peu plus le jeu et Sanae adorait ça. Et pourtant, ils jouaient de manière détendue, sans se presser ; l’issue néanmoins, se présentait clairement.
« Je vais prendre une gaufre chocolat-chantilly moi aussi, je crois que ça suffira… même si les chichis me tentent aussi… mais je crois que je n’ai pas ton appétit. Merci, Sana.»Elle haussa les épaules. « Boarf, moi, je trouve que ce n’est pas la peine de choisir entre deux choses qui nous font plaisir : alors je prends les deux. » Il l’avait remercié mais elle ne releva pas. Elle s’en fichait bien de qui payait. Et elle ne recherchait pas les remerciements. Gary était bien élevé, et il le signifiait, voilà tout.
Déjà, la sorcière se régalait avec sa pause goûter.
« Neolina ne ta pas dit que j’étais un homme de goût ?»Une fausse mine déçue. « Elle a du oublié ça. »
Ils s’étaient assis sur un banc et la sorcière avait complètement oublié la présence des autres autour. A vrai dire, elle était tournée davantage vers ses pensées desquelles jaillirent une question directe et sans emballage. Gary manqua de s’étouffer avec sa gaufre. Elle le regarda calmement, sans comprendre sa surprise, étudiant ses traits perturbés. Quoi ? Ça ne se disait pas ? Il sembla réfléchir un instant, les yeux dans le vague.
« La sensation de joie, de bonheur, je dirai. Cette impression, de tristesse, de dépression de n’avoir aucun espoir, c’était probablement la chose la plus prédominante. On ne peut penser qu’à ça, qu’à ce manque, qu’à ses souvenirs flous… L’espoir qui n’existe plus vraiment. Ne voir, en quelque sorte, que d’une seule couleur perpétuellement. Cette sensation d’être ployé, plié, broyé, extrémité par cette sombreur. Retrouver, loin des détraqueurs, un peu de tout cela a vraiment été la meilleure des choses.»
Sensation d’être ployé, plié, broyé. Ouais, elle connaissait, à son échelle. Elle ne cilla pas durant sa réponse, l’écoutant sans s’émouvoir, continuant à manger. Autrefois, elle aurait été pleine de compassion, d’empathie. Là, elle était juste curieuse. Genre...est-ce qu’on arrive à être excité sexuellement en prison ? Qu’est-ce qu’on leur donnait à manger ? Est-ce que les détraqueurs pouvaient réagir à l’humour ? Non, Sana, trouve un juste milieu quand même. Il le prendrait mal. Peut-être pas ? Mais peut-être que si ? Ou pas ! Mais probablement que oui !
« Hm. Hm. Ouais donc j’ai cassé l’ambiance avec ma question c’est ça ? » Elle n’avait pas trouvé mieux. Mes excuses Gary. Un instant de silence où elle pinça les lèvres très fort. « Du coup, t’arrivais à bander ou pas en prison ? ».
…
Mes excuses Gary. Encore.
« Non parce que d’un point de vue psycho-magique, c’est intéressant. » | |
| Sanae M. KimuraJana au Sapon Sanae M. Kimura Âge personnage : 27 ans Hiboux postés. : 903 Date d'inscription : 11/05/2020 Crédits : **
| | Lun 7 Sep 2020 - 21:01 Ils arrivaient visiblement à rire de beaucoup de choses, comment Neolina avait pu se tromper à ce point sur son amie ? Il y avait comment quelque chose qui ne collait, quelque chose qui ne correspondait pas forcément totalement à une bonne vision des choses, de la réalité. On aurait dit qu'il y avait deux personnalités dans ce petit corps et c'était quelque chose d'assez étrange malgré tout.
« T’es sur ? Parce que je marche vachement mieux aux représentations visuelles moi. » « Ouais j'en suis certain, je crois que ça reste quand même mieux comme ça.» dit-il doucement en essayant de garder un maximum son sérieux, ce qui n'était pas franchement simple, il fallait bien l'avouer, il devait d'ailleurs plus avoir un air mutin qu'autre chose.
Ils avaient fini par parler de ses concurrents et voulait savoir s'il était possible d'avoir une liste pour... s'assurer comme une première place.
« Les mettre hors-jeu ? Quelle idée. Plus on est de fous, plus on rit. »
Il avait incliné un peu la tête sur le côté, il ne pouvait pas dire que cela le dérangeait, vu ses antécédents, ça serait totalement faux-cul. Néanmoins, oui, il avait quand même envie de les mettre hors-jeu, probablement par ce que c'était presque comme une stupide compétition et qu'il n'avait pas franchement envie de perdre. Forcément, les autres auraient probablement un peu plus de talents, mais ça il ne pouvait pas le dire, ça faisait probablement un peu trop étrange pour deux personnes qui ne se connaissaient pas franchement et en plus, elle avait totalement le droit de faire ce qu'elle voulait. S'il n 'y avait pas une petite pique drôle, il n'avait plus qu'à se la fermer, et là il n'en avait pas vraiment, alors il se contenta.
« Ok, allez juste pour satisfaire ma curiosité, tu vois comme ça j'vois un peu l'échantillon dans lequel je fais parti.»
Bah quoi ? Il voulait voir s'il y avait aussi des gens bien, qui faisaient un peu mieux nourris et compagnie. Il avait repris du poids, du muscle, c'était indéniable, mais il faisait toujours quand même assez maigrichon et en même temps entre sa taille, ses différents états d'esprit suivant ses jours, la bouffe n'était pas forcément une priorité. Maintenant qu'il était chez Neolina peut-être que les choses changeraient, l'ex poufsouffle était capable de le forcer à prendre la bectée. En attendant, il valait mieux changer de sujet, et il essayait donc de se renseigner sur le passé de la jeune femme.
« Ca ne me dérange pas de répondre. J’ai été adoptée au Japon. Et après ça, je suis directement allée vivre en France. A part quelques visites rapides quand j’étais ado, je n’y suis pas retournée ...j’imagine que...je ne sais pas, je n’en avais pas le besoin. Je préférais la France. »
Il acquiesça doucement, le mot adopter résonnait un peu d'une manière qu'il n'aurait pas sû qualifier réellement, peut-être avec de l'empathie, par ce qu'il savait ce que ça faisait de ne plus avoir de parents ; mais il y avait quelque chose se rapprochant ou de la jalousie en sous-marin ; elle aussi avait été adoptée, alors que personne n'avait daigné le faire pour lui. C 'est qu'il y a vraiment quelque chose qui clochait chez lui. A la fin, il ne pouvait plus qu'il y avoir que ça. Ceci dit, c'était tant mieux pour Sanae de ne pas avoir connu ces foyers et compagnie trop longtemps, c'était probablement une bonne chose vu la voix avec laquelle elle en parlait. On ne pouvait pas dire qu'il gardait que des mauvais souvenirs de son enfance, au contraire, il en avait une ribambelle de bons, mais il y avait aussi les autres. Tous les autres, et le fait de ne pas se rappeler ce qu'était un vrai foyer, un vrai chez soi, à part les deux années avec Klara et Esteban.
« D'accord, si c'était par choix, c'est cool.»
Certains préféraient juste couper les enfants de leurs origines. Ils avaient continué à se charrier, il l'avait poussé un peu, cherchant à la faire craquer en premier même si pour l'instant l'évidence serait que ça serait lui qui serait malade en premier. Il devait quand même se mettre, sait-on jamais. Des fois un seul acoup pouvait suffire....
« Ouh, méfies toi. Je pourrais me souvenir de cette proposition. Mais effectivement, pas ici, ça ferait carrément désordre. » « Rappelle-le moi à l'occasion, on verra ce qu'il en est à ce moment-là.»
L'un des deux ou les deux se feraient probablement tuer par Neolina. Plus facilement lui, vu que c'était lui, le mec. Il n'avait pas envie de mettre son amie en rogne, ça n'était jamais très beau à voir.
« C’est vrai...du coup, toi…..tu es meilleur en cuisine ou au lit ? Histoire d’éliminer l’un des deux pour être fixée. » «Ça dépend aussi des points de vue. Déjà, je ne peux pas me fier à Klara, la bouffe surplombait tout et avec Esteban... hum. Ouais no comment.» Il l'avait probablement un peu trop dans le sang pour arriver à émettre un réel bon jugement. Ceci dit, Hollens venait surtout le voir pour des parties de jambe en l'air, pas pour bouffer.. La réponse était probablement simple, mais il avait envie de jouer ; un peu « Tu sais, des fois, il faut tester pour se faire sa propre idée, par ce qu'il y a tellement d'avis divergent, tu pourrais passer à côté quelque chose. Ça serait dommage, non, si je me trompais dans ma réponse ?»
Bon d'accord, il se débrouillait bien en cuisine. Le sexe restait plus une valeur sûre. Le souci qu'il avait c'est qu'il n'avait pas envie de se vanter d'un truc si après il ne faisait que penser à Esteban/Klara et qu'il se montrait mauvais. Merci la réputation. Il lui manquait six ans de pratique dans sa vie, ce n'était pas une paille ; même si c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas. Ils avaient continué à se chamailler, à se taquiner sur pas mal de choses
« Vraiment ? … c’est fou ça parce que… je me vois également comme un genre de loup, avec au moins autant d’appétit. » « Donc toi tu retiens juste l'image du loup, là ?» demanda-t-il en rigolant. «Mais c'est intéressant, vraiment très intéressant. Est-ce que l'on ne louvoierai pas un peu, tous les deux là ? »
Ouais, loup-louvoyer.... jeu de mot merdique, merci. Au revoir. Tais-toi, vraiment Gary maintenant. Néanmoins, encore une fois, il l'avait vu jusque là plus comme un agneau que comme un loup. Ca restait un peu intriguant cette histoire. Tandis que lui se contentait de la gaufre nutella-chantilly ; elle avait pris les deux propositions faites un peu plus tôt.
« Elle a du oublié ça. » « Je lui dirai, que la prochaine fois, quand elle essaye d'me vendre à ses amies... elle n'oublie pas de détail, ça a de l'importance, non ? Je ne sais pas, homme de goût, ça prend direct une autre dimension ?»
Alors comment de là, est-ce qu'ils en étaient arrivés à Azkaban ? A cette question un peu étrange, à laquelle il ne s'attendait pas franchement. Est-ce qu'il avait envie d'en parler, pas spécialement, c'était encore un peu frais pour lui, néanmoins vu qu'elle avait été franche jusque là, il essaya de se concentrer, d'oublier tout ce que cela pouvait perturber chez lui. Ses sentiments douloureux qui le submergeaient alors, et il s'appliqua à répondre du mieux qu'il le pouvait. « Hm. Hm. Ouais donc j’ai cassé l’ambiance avec ma question c’est ça ? Du coup, t’arrivais à bander ou pas en prison ? ».
….. Deux minutes s'il vous plaît. Il la regarda encore plus perplexe ? Il ne savait plus comment réagir ; Vu le ton employé, elle avait juste l'air curieuse, comme une gamine qui ne se rendait pas compte de l'énormité qu'elle venait de dire, mais là ça devenait quand même un peu gênant non ? Alors pourquoi est-ce qu'il était en plein fou rire nerveux sans pouvoir se contrôler, tandis qu'elle reprenait
« Non parce que d’un point de vue psycho-magique, c’est intéressant. »
Non, la situation n'était pas drôle, loin de là même. Mais ses nerfs semblaient l'avoir comme lâché totalement, c'était loin d'être ce rire amusé, ou charmeur qu'il avait pu avoir jusque-là, c'était probablement plus proche de l'angoisse.
Est-ce qu'il pouvait comprendre ce qu'elle disait ? Oui. Ce n'était pas tous les jours que l'on pouvait poser ce genre de questions. D'un autre côté la réponse semblait quand même assez logique : seul dans un environnement des plus malsains, avec juste un sentiment de tristesse infini, même si ce n'était pas forcément le terme le plus approprié. Comment est-ce qu'elle pouvait être aussi indélicate ? Va poser une question à n'importe quel gars du genre « hey tu bandes mou ? » ou encore « t'es pas impuissant ». Ecoute la réponse, compare-le là à la vérité, les résultats ne seront pas les mêmes. La virilité c'est important.
Il arriva néanmoins à se calmer un minimum, il la regarda avec un air... plus lugubre qu'autre chose. Les souvenirs qu'il tentait d'éloigner de lui le plus revenaient en masse et ce n'était pas des plus agréables. Il ne devait pas gâcher la journée. Il ne devait pas finir en crise d'angoisse, en PLS. Il ne devait pas, mais ce n'était pas contrôlable, alors il ne savait plus comment se sortir de cette discussion. Il finit tout simplement par lui faire un petit clin d’œil.
« J'ai bien envie de rester dans cette compétition, moi. Ce n'est jamais bon de partir avec de possibles à priori. Question suivante.»
En espérant qu'elle ait compris qu'il fallait mieux éviter ce genre de sujets, il ne s'y sentait franchement pas à l'aise et ça remuait un peu trop de choses. Même à Neolina ou même à Margo, il ne s'y attelait jamais trop. | |
| Gary Gatiss Âge personnage : 31 ans Hiboux postés. : 3313 Date d'inscription : 20/01/2019 Crédits : gif tumblr; skvwalkcrs avatar me Double Compte : Thedore; Dorofei; Warren; Timothy; Neolina ; Naveen & Loan
| | Dim 13 Sep 2020 - 16:23 Est-ce qu’il était plus facile de converser avec les autres quand rien n’était sérieux, quand elle se laissait aller à dire librement ce qu’elle voulait au risque de blesser ? Oui. Et de tourner les choses en jeu, en compétition, cela rendait la conversation plus fluide, plus aisée pour elle qui tentait de renouer avec le monde extérieur, avec cette réalité avec laquelle elle se sentait si déconnectée depuis plusieurs jours. Elle avait cette impression d’être enivrée par tout ce qu’elle voyait avec de nouveaux yeux, par tout ce qu’elle touchait qui semblait différent, altéré par sa nouvelle perception des choses. Et comme une enfant, elle expérimentait, explorait, vive et sans filtre.
« Ouais j'en suis certain, je crois que ça reste quand même mieux comme ça.» Elle avait fait un petit sourire mutin qui ressemblait à celui de Gary en cet instant. Ils se répondaient naturellement, jouant l’un avec l’autre. Et le jeu continuait, les taquineries allant de concert. C’était une autre forme de compétition qui était évoquée et cela faisait rire la jeune femme.
« Ok, allez juste pour satisfaire ma curiosité, tu vois comme ça j'vois un peu l'échantillon dans lequel je fais parti.»Un sourire aux lèvres, Sanae lui fit un clin d’oeil. « Ce n’était pas une longue liste. A peine trois noms. Toi, Niall et Dorofei. Je ne sais pas si tu les connais, peu importe d’ailleurs. Ils ne sont pas intéressés, du reste...Tu vois, pas de souci à se faire. »Cela dit, d'autres noms s'ajoutaient à la liste.
Non, pas de souci à se faire, car la sorcière n’avait nullement l’intention de se réserver pour qui que ce soit. Elle voulait profiter, s’acharner contre tous les corps qu’elle voudrait avoir, posséder l’espace d’un instant, capturant les sensations qu’ils pourraient lui procurer, les faisant siennes. Avide, voilà comme elle se sentait. Avide de tout. Et cette soif ne pouvait être étanchée par une seule personne, elle ne voyait pas comment. Il n’en était pas question réellement cela dit, Gary ne faisait que jouer, que titiller, du moins, c’était ainsi qu’elle voyait les choses. Et la conversation dériva, Sanae lâchant l’information qui ne sortait pas de ses lèvres d’ordinaire : oui, elle avait été adoptée. Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle en parlait aussi ouvertement mais elle ne trouvait pas de raison qui l’en empêchait : elle suivait son instinct, tout simplement. Etrangement, c’était quelque chose d’autre que de la surprise qu’elle vit dans les prunelles du sorcier. De l’empathie...et puis autre chose, comme un éclat qu’elle n’eut pas le temps d’analyser, quelque chose d’un peu dur au fond des yeux.
« D'accord, si c'était par choix, c'est cool.» Elle hocha la tête, préférant ne pas rebondir. Elle n’avait pas envie de s’étaler sur sa vie outre mesure et Gary ne semblait pas vouloir en savoir plus, ce qui l’arrangeait.
Ils continuèrent leur chemin et passèrent d’attraction en attraction, vacillant un peu après le grand huit, ce qui donna l’idée terrible à Gary de la bousculer. Tu crois que c’est comme ça que tu vas gagner le pari ? Elle lui balança qu’elle aurait pu l’éclater, et cela semblait l’intriguer. Peut-être qu’un jour elle lui montrerait, mais pas ici, pas dans un lieu comme une fête foraine avec autant d’yeux pour les regarder.
« Rappelle-le moi à l'occasion, on verra ce qu'il en est à ce moment-là.» Elle lui fit un clin d’oeil, amusée, et ils partirent en direction de la prochaine attraction, ce qui leur donna faim. Bientôt ils arrivèrent au stand de confiseries et de gaufres. Et tout naturellement, la conversation enchaîna sur la cuisine et...le sexe. Quoi ? C’était lié. Elle lui avait demandé s’il était meilleur au lit ou en cuisine. Quoi encore ? Bah oui c’est normal comme question.
«Ça dépend aussi des points de vue. Déjà, je ne peux pas me fier à Klara, la bouffe surplombait tout et avec Esteban... hum. Ouais no comment.» Etait-ce une façon d’être modeste ? Il aurait pu tout aussi bien répliquer qu’il était bon dans les deux domaines, ou que le lit était le théâtre de tout son talent. Mais il n’en faisait rien. Elle se contenta de l’écouter jusqu’à ce qu’il poursuive, la suite lui tirant un sourire taquin et gourmand. « Tu sais, des fois, il faut tester pour se faire sa propre idée, par ce qu'il y a tellement d'avis divergent, tu pourrais passer à côté quelque chose. Ça serait dommage, non, si je me trompais dans ma réponse ?»Le flamboiement des prunelles de la sorcière était assez parlant mais elle répondit néanmoins « Je suis d’accord. Il faut tester par soi-même...il n’y a rien de mieux que l’expérimentation. » Oh, je vais t’expérimenter toi tu vas voir…
Ahem, on se concentre.
Sauf si l’autre personne se compare à un loup. Auquel cas, pas de concentration possible. Avait-elle envie de mettre en suspend le tour des attractions pour lui sauter dessus ? Bon sang oui, mais le jeu n’était pas terminé, il ne faisait que commencer même.
« Donc toi tu retiens juste l'image du loup, là ?»Elle fit un sourire de petit diablotin, fière d’elle. «Mais c'est intéressant, vraiment très intéressant. Est-ce que l'on ne louvoierai pas un peu, tous les deux là ? »Et son sourire s’élargit….un sourire de prédateur, c’était de circonstance. « Oh, si, on louvoie complètement… et je crois que ça ne te déplaît pas, n’est-ce pas ? »
N’est-ce pas ? A elle non plus, d’ailleurs. Personne ne pouvait se plaindre de cette façon de flirter. Neolina ne s’en plaindrait pas non plus, elle qui devait n’attendre qu’une chose dans le retour de Gary : tous les détails !
« Je lui dirai, que la prochaine fois, quand elle essaye d'me vendre à ses amies... elle n'oublie pas de détail, ça a de l'importance, non ? Je ne sais pas, homme de goût, ça prend direct une autre dimension ?»Elle rit franchement. « Nous verrons si tu as tant de goût que ça... »
Double-sens qui n’était un mystère pour personne. Elle s’en amusait drôlement.
Ils prirent place sur un banc et se mirent à manger. En l’observant, Sanae n’avait pu retenir sa question. Sans filtre, non disons, donc. Pas de muselière sur cette bouche qui s’ouvrait pour poser les questions les plus délicates, d’une manière qui ne faisait rire qu’elle. C’était égoïste, cette façon de se foutre de savoir comment l’autre personne allait se sentir, de ne pas prendre en compte la réception même de cette question indélicate. Pourtant, elle ne le faisait pas en pensant le blesser ; c’était peut-être pire finalement, car elle n’y pensait même pas. Elle ne pensait pas à le blesser car elle se fichait de savoir si c’était indélicat, se fichait de savoir si ça ne se disait pas. En cet instant, c’était son manque d’empathie qui l’empêchait de retenir ses mots.
Et le fou rire la prit de court. Elle l’observa faire, presque impassible. Seule la curiosité traînait sur ses traits concentrés, regardant le sorcier réagir. Elle tentait de savoir pourquoi il se mettait à rire ainsi. Ce n’était pas le genre de rire provoqué par une blague, mais le genre qui prenait les tripes, ressortait comme une barrière étrange à une pique, à un malaise. Elle fronça les sourcils, sans comprendre. Ce rire-là, il venait de l’angoisse. Et ce n’était qu’en l’entendant qu’elle comprit que sa question n’aurait pas du sortir de sa bouche.
Ah. Note pour elle-même : ne pas poser de question à un gars qui sort de prison sur sa capacité à bander. Noté. Elle continua à manger sa gaufre alors qu’il semblait reprendre ses esprits, le regard plus lugubre, sérieux, l’hilarité angoissée venait de retomber. Il lui fit un clin d’oeil.
« J'ai bien envie de rester dans cette compétition, moi. Ce n'est jamais bon de partir avec de possibles à priori. Question suivante.» Un instant de silence où elle pencha la tête, étudiant ses traits, sa gaufre dans les mains. Oui, il voulait passer à autre chose. Alors passe à autre chose Sana….
« Tu veux toujours être médicomage ? »
C’était safe comme question ça, non ?
Ils en avaient parlé, un peu, lors de leur première rencontre quand elle avait rapidement parlé de ce qu’elle faisait, alors elle rebondissait là-dessus, satisfaisant son envie de changer de sujet.
« Tu sais, même si ce n’est pas une formation à proprement dite, je peux t’apprendre quelques trucs. Tu aurais des bases, c’est toujours utile. »
Une façon de s’excuser du malaise provoqué ? Peut-être, ou alors, de s’assurer de le revoir.
La sorcière avait terminé sa gaufre, ses mains pleines de chocolat. Elle se lécha le dos de la main sans s’en formaliser, puis le pouce (ça te rappelle des souvenirs Naveen?) et attaqua les autres friandises, toute heureuse. Le malaise était déjà loin dans son esprit. Elle l’avait balayé.
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| Sanae M. KimuraJana au Sapon Sanae M. Kimura Âge personnage : 27 ans Hiboux postés. : 903 Date d'inscription : 11/05/2020 Crédits : **
| | Lun 14 Sep 2020 - 21:26 Allez, Sanae, dis en un peu plus sur ta liste d'envie, de conquêtes. Il avait envie de savoir à quoi se confronter ; qui étaient réellement ses adversaires, si on peut appeler ça comme ça. Et il fut assez surpris de la réponse qui n'avait pas tardé à arriver.
« Ce n’était pas une longue liste. A peine trois noms. Toi, Niall et Dorofei. Je ne sais pas si tu les connais, peu importe d’ailleurs. Ils ne sont pas intéressés, du reste...Tu vois, pas de souci à se faire. »
Oh, oui il les connaissait. Deux gars sympathiques, mais plutôt costauds chacun à leur façon. Il ne leur ressemblait pas forcément si bien qu'il était assez surpris de faire partie de cette liste. Qu'est-ce qui pouvait l'attirer chez lui ? Il n'était pas certain de bien comprendre, mais pour l'instant cela n'avait aucune réelle importance de toute façon.
« Et, bien, ils ne savent ce qu'ils ratent s'ils ne sont pas intéressés, pour une fois, c'est bien ma veine !»
Est-ce qu'elle avait voulu être courtoise et ne pas lui citer une liste sans fin ? Possible. Probable, mais cela ne changeait pas grand chose de toute manière pour l'instant présent. Et il comptait bien profiter de ce dernier, par ce qu'au final cela ne pourrait pas lui faire de mal d'oublier Klara et Esteban pour une soirée. Ils jouaient toujours au chat et à la souris, à ce petit rentre dedans plus mignon et inoffensif qu'autre chose dans ce premier temps. Mais bientôt, probablement que cela ne serait plus le cas. Et la tension monterait, dans le bon sens du terme.
Elle lui avait bientôt un peu parlé un peu plus d'elle, sur le fait qu'elle avait adopté, qu'elle n'était jamais retourné au Japon par choix. Et pour une fois, elle n'avait pas vraiment rebondi sur ce qu'il avait dit et cela voulait en dire long pour lui : elle ne voulait pas s'étaler là-dessus. Il n'était pas un grand empathe, c'était même probablement tout le contraire. Par respect pour cela, il ne posa pas plus de questions. Ils avaient continué leur chemin, s'amusant à la bousculer un peu, tandis qu'elle répondait avec plus de mordant, quelque chose qui intriguait fortement le jeune homme. Encore plusieurs minutes plus tard, ils s'étaient installés pour manger un bout, quelques friandises bien grasses, à souhait. Les questions un peu étranges avaient commencé et il s'était bien amusé à répondre en essayant d'être réaliste... l'invitant plus ou moins clairement à le tester dans les deux domaines qu'elle avait cité, dans deux « lieux » : le lit, et la cuisine. Teste mon amie, teste, il ne dira pas non. Le regard qu'elle lui lança alors était assez clair, il pouvait presque y lire comme dans un livre ouvert et ils étaient sur la même longueur d'onde. Patience, patience. Ils étaient dans un lieu public.
« Je suis d’accord. Il faut tester par soi-même...il n’y a rien de mieux que l’expérimentation. » « Ravi de voir que l'on pense de la même manière.» Nouveaux échanges et chamailleries.
« Oh, si, on louvoie complètement… et je crois que ça ne te déplaît pas, n’est-ce pas ? » Pourquoi est-ce que cela me déplairait ?
Pourquoi est-ce qu'ils parlaient à présent de Neolina, au juste ? Ah oui, pour ses paroles notamment, pour les avoir permis de se rencontrer probablement. Ou juste par ce que c'était Hampton et que l'on ne pouvait que parler d'elle ! Non, elle aimerait trop savoir ça, mieux valait ne pas y penser, et surtout ne pas le dire.
« Nous verrons si tu as tant de goût que ça... » «Tu es plutôt sucré en plus, ça devrait le faire. »
Petit sourire taquin, coquin. Haussement de sourcil blindé de sous-entendu. Placés sur petit banc, la situation finit par dégénérer lorsqu'elle commença à poser des questions un peu dérangeantes sur la prison. Enfin, disons surtout, que les plaies n'étaient pas toutes fermées sur ce qui s'était passé là-bas, au final, cela ne faisait que quelques mois qu'il était sorti, il ne s'en était pas remis ; Alors oui, il aurait pu mettre le hola, lui dire qu'il n'avait pas envie d'en parler, mais il se dit que mettre aussi des mots sur certaines choses pourraient lui faire du bien. Erreur, ça faisait mal. Ravivait certaines émotions comme lorsqu'on met du sel sur des plaies. Une question de trop. Et il ne put s'en empêcher, il rigolait, nerveusement, un vrai fou rire incontrôlable. Il n'avait pas envie de rire. Il avait probablement même plus envie de chouiner mais c'est cette réaction inappropriée qui sortit tout naturellement sans que lui-même ne comprenne exactement pourquoi. Ca ne ressemblait pas à une réponse, mais plus à une blague. L'angoisse était là. Prenante. Il la sentait jusque dans sa gorge, serrant cette dernière comme une emprise, l'empêchant de respirer normalement.
Calme. Tout allait bien. Il ne devait pas gâcher ce moment ; Et puis, elle était médecin, s'il tournait de l'oeil, elle pourrait lui faire du bouche à bouche. Il ne risquait rien avec elle, elle était curieuse mais pas dangereuse, elle ne lui ferait pas de mal. Il en était certain.
Il avait fini par réussir à lui faire un clin d'oeil avant de lui répondre par un clin d'oeil puis par une phrase qui voulait dire à la fois beaucoup et pas grand chose, tout dépendait comment est-ce qu'elle comptait l'interpreter.
« Tu veux toujours être médicomage ? » [b] « Oui, mais je doute avoir encore toutes les capacités pour l'avoir, et avant que tu ne me poses la question, non. Mes neurones n'ont pas été perdus à cause d'une branlette un peu trop poussée.»
Mieux vaut prévenir que guérir. Comment ça peut-être qu'elle n'y aurait pas pensé ? Dommage. Trop tard.
« Tu sais, même si ce n’est pas une formation à proprement dite, je peux t’apprendre quelques trucs. Tu aurais des bases, c’est toujours utile. » « Oh, des cours particuliers ? J’accepte même d'être ton cobaye.» Il eut un vrai sourire, sincère, presque rayonnant. « ca me ferait vraiment très plaisir.»
Et là, elle se lécha les doigts. Il inspira un petit coup, sachant d'ores et déjà qu'à ce rythme là, ils finiraient par faire une connerie. Ou alors cette connerie, il la rêvait un peu trop. Cette Sanae, espiègle, il l'aimait bien et il avait aussi envie de la tester, de faire le con avec elle ; d'avoir quelques paris débiles. Quelque chose qu'elle n'aurait peut-être pas avec les autres. Par ce qu'il était un peu fou, par ce qu'il n'avait plus les mêmes limites, probablement qu'il ne les avait jamais eu. Il s'approcha d'elle avant de lui souffler doucement à l'oreille ;
«Je te propose qu'on aille faire un tour qui train fantôme. Endroit bien noir, bien sombre. On pourra peut-être se planquer quelque part... et faire peur aux autres.»
Vous la sentez l'idée de merde ? Elle arrive, bien présente. Il se leva finissant rapidement ce qu'il avait dans les mains, léchant à son tour ses doigts. Avec un regard de nouveau assez entendu à la jeune femme. Lui prenant ensuite la main, il l'emmena ensuite vers un des lieux qui distriubuait de la bouffe. Profitant du fait que le gérant soit occupé avec une autre cliente, il subtilisa un pot de crème chantilly en laissant à la place un petit billet de compensation. Histoire qu'ils n'aient pas les flics au cul, faut pas exagérer. Il reprit la main de Sanae, comme le ferait un ado en train de faire une bêtise et la fit courir un peu plus loin. Loin du « vol ». Il se stoppa devant l'attraction du train fantôme, rangeant la crème dans son sac il se tourna vers la jeune femme. La regardant un instant dans les yeux. S'approchant d'elle avant de lui mordiller la lèvre doucement, lui faisant par la suite un baiser, presque chaste. Exprès. Pour la tenter.
« On va rigoler un petit peu, maintenant ?»
Il se sentait l'âme d'un enfant, de l'ado qu'il avait été il y a une dizaine d'années. Merde les conventions. Merde tout le reste. Il avait perdu trop de temps, beaucoup trop et il avait à cet instant juste avant de le rattraper. Ce n'était pas ainsi qu'agissait un adulte de 30 ans ? OSEF, comme ils diraient les jeunes. Ils ne feraient rien de trop mal, il ne comptait pas à ce qu'ils risquent de faire un attentat à la pudeur. Ils allaient juste prendre du bon temps, de diverses manières ; par ce qu'en elle il avait pu lire ce côté espiègle qu'il avait en lui.
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| Gary Gatiss Âge personnage : 31 ans Hiboux postés. : 3313 Date d'inscription : 20/01/2019 Crédits : gif tumblr; skvwalkcrs avatar me Double Compte : Thedore; Dorofei; Warren; Timothy; Neolina ; Naveen & Loan
| | Dim 20 Sep 2020 - 12:42 Quelque chose planait dans l’air et se mélangeait au parfum des friandises, des gaufres, des crêpes qui s’élevait de chaque coin de la fête foraine ; quelque chose qui se prenait dans les machines tournoyantes des barbes à papa, qui fusait tout autour dans les rires des enfants aux visages extatiques. Tout était bruyant, allait vite, mais l’air n’était pas électrique, au contraire, il était plein d’une douceur prise dans le parfum qui titillait les narines de tous les forains. Celui de l’insouciance. Oh, cette insouciance, comme elle s’en régalait, comme elle la faisait sienne, et lui aussi. Peut-être était-ce un phénomène presque magique : ce moment où l’on entrait dans une fête foraine signait automatiquement l’arrivée d’un sentiment étrange, comme un goût d’enfance, comme une envie de retour en arrière, dans un temps où l’on ne pensait pas si sombrement, un temps où l’on était heureux et où tout dans nos yeux d’enfant résonnait comme une découverte, une merveille à explorer. Et lorsqu’on n’avait pas eu ça...on se rattrapait. Alors ce n’était pas un hasard si Sanae avait choisi une fête foraine pour ce soir. Et ce n’était pas un hasard si Gary, orphelin lui aussi, se prêtait tant au jeu.
Tout était d’ailleurs une excuse pour jouer, mais pas tout à fait comme des enfants. Moins innocents, les deux se cherchaient, se taquinaient, se séduisaient, pris dans une compétition qui les motivaient à jouer l’un contre l’autre, mais en réalité, ne faisait que les rapprocher.
« Et, bien, ils ne savent pas ce qu'ils ratent s'ils ne sont pas intéressés, pour une fois, c'est bien ma veine !»Il est vrai qu’il n’y avait rien à regretter quand l’autre parti n’était pas intéressé : tant pis, tant mieux, et oupla boom ! « Tu vois Gary, la chance te sourit ! » lança-t-elle en souriant largement.
Cette envie de compétition était aussi grisante qu’amusante. Personne n’avait de souci à se faire sur personne. Sanae était libre comme l’air, et ne permettrait à personne de la restreindre. Égoïstement, elle voulait tout, tout à la fois, sans se priver une seule seconde de ses envies, pourvu qu’elles trouvent un écho chez les autres. Et cet écho, elle le trouvait chez Gary ce soir, parce qu’il semblait avoir envie de s’évader un peu lui-même, si récemment sorti d’Azkaban. Alors ils passaient d’une attraction à une autre, se taquinant sans relâche, jusqu’à se bousculer, jusqu’à se laisser emparer de la joie qui vibrait partout autour d’eux. Les chamailleries et les provocations étaient de mise. De la louvoierie dans l’air.
Pourquoi est-ce que cela me déplairait ? Elle fit un sourire en coin, sourcil levé provocatrice. « Oui, c’est vrai, je ne vois pas de raison. » dit-elle avec arrogance.
Ouais, elle savait qu’il était intéressé, y a quoi ? Elle ne cachait pas son intérêt non plus, loin de là, elle en jouait. Ils en jouaient.
«Tu es plutôt sucré en plus, ça devrait le faire. »Sanae sentit son ventre se contracter de l’envie soudaine que cette image faisait naître. Elle avait bien envie de le goûter, ce Gary sucré. Elle ne répondit pas, se contenta de lui envoyer un regard si étincelant et flamboyant que cela se passait de mots. Et son sourire à lui, taquin, coquin, lui répondait.
L’issue était quasiment scellée. Enfin, scellée…c’était sans compter sur une déflagration flagrante de l’humeur lorsque Sanae mit les pieds dans le plat d’une manière pour le moins magistrale. Gros sabots. Sans voir où était le mal. Curiosité passant avec l’empathie. Sa question avait comme débordé de ses lèvres, fusant, mordante sans en avoir l’intention. Elle voulait juste savoir, n’avait pas anticipé la réaction de Gary, ni la façon dont cela remuerait de mauvais souvenirs. Là, sur ce banc, elle l’avait propulsé dans un tourbillon d’émotions qui firent naître un rire nerveux, angoissé, incontrôlable. Aucune joie dans ce rire. Au contraire, il venait embrumer son regard d’une angoisse qui se ravivait un instant. Elle l’avait regardé comme une curiosité, étudiant ses traits qu changeaient sans arrêter de manger sa gaufre. Comme si c’était tout à fait normal. L’adaptation prendrait du temps, hein. Et puis il s’était tourné vers elle, lui adressant un clin d’oeil, sortant de sa transe pour revenir se raccrocher à la réalité. Le sujet avait été balayé plus loin, et Sanae enchaînait avec d’autres questions. Bon, laissons le passé dans un coin, et tournons-nous vers l’avenir, n’est-ce pas ? Elle lui demanda s’il voulait toujours être médicomage.
« Oui, mais je doute avoir encore toutes les capacités pour l'avoir, et avant que tu ne me poses la question, non. Mes neurones n'ont pas été perdus à cause d'une branlette un peu trop poussée.» Elle tenta de retenir le rire qui menaçait de lui échapper bruyamment, pinça les lèvres, mais pouffant néanmoins, hilare, avant de se reprendre et de tousser. « Hm. Hm. Bon à savoir. Cela dit, je suis sûre que tu as encore toutes tes capacités. Suffit de les réactiver. »
Elle pouvait l’y aider. Ah, peut-être que l’altruisme ne s’était pas barré loin. L’altruisme ou alors, juste une façon de s’assurer qu’ils se reverraient, qu’ils continueraient à s’amuser, une façon aussi peut être de jouer. Innocemment ou non. Ce qu’elle entrevoyait en cet instant, c’était surtout l’envie irrépressible de lui donner l’opportunité de se reprendre pour voir ce qu’il adviendrait du sorcier : de quoi es-tu fait ? Elle voulait savoir.
« Oh, des cours particuliers ? J’accepte même d'être ton cobaye.»Son sourire rayonna sur ses lèvres qu’elle dévisagea une seconde. « ca me ferait vraiment très plaisir.» « Adjugé vendu ! Par contre, j’te préviens, j’suis pas une tendre. » Plus...le mot juste est « plus ». Elle l’avait été tendre, trop, mais maintenant, elle ne prenait plus vraiment de gants.
Sa gaufre terminée, Sanae commença à nettoyer les traces de chocolat sur ses doigts, les léchant sans vraiment y penser, et lorsqu’elle releva le regard vers Gary, elle vit son trouble et cela la fit sourire jusqu’aux oreilles. Petite inspiration de sa part, et en réponse, le ventre de la sorcière se contracta à nouveau. L’étau se resserrait...sans mauvais jeu de mots. Et avant qu’elle ne puisse faire de réflexion, Gary s’approchait d’elle et venait susurrer à son oreille. Dans tout le vacarme qui les entourait, ces mots venaient titiller son oreille et effacer le tumulte.
«Je te propose qu'on aille faire un tour au train fantôme. Endroit bien noir, bien sombre. On pourra peut-être se planquer quelque part... et faire peur aux autres.»Le sourire de la sorcière s’agrandissait à mesure qu’il parlait et elle tourna un regard sombre dans le sien, l’y plantant intensément. « Comment refuser…. » souffla-t-elle.
Il se leva, finissant ce qu’il mangeait, et se lécha les doigts à son tour, le regard toujours fixé sur elle. Un sourire amusé, moqueuse. Tu veux faire pareil c’est ça ? Tu veux me provoquer ? Oh, toi, t’es pas prêt. Sa main prit la sienne et elle fut entraînée dans l’insouciance adolescente qui semblait vouloir régner entre eux. Oui, elle se laissait embarquer, se laissait porter, consciente qu’il y aurait un moment où elle reprendrait le contrôle, mais trop heureuse de ce lâcher prise qui lui permettait de se sentir si légère. Emportée, oui, mais surtout par la vie. Ils retournèrent au stand et discrètement, Gary vola de la chantilly, sous le regard plus qu’amusé de Sanae qui se mordait les lèvres. Le sorcier laissa un billet avant de détaler avec elle. Quoi ? Ils ne seraient pas arrêtés ? Mieux valait effectivement qu’elle ne se retrouve pas en prison le lendemain de sa première visite au commissariat.
Ils arrivèrent, un peu essoufflés, vers le train fantôme d’où s’élevait les cris des visiteurs et Sanae souriait toujours d’une joie sincère. Une gamine. Un gamin. Rassemblés ce soir pour se lâcher, pour s’extraire de la réalité. Il mit la chantilly dans son sac et Sanae lâcha sa main. Elle passa une main dans sa chevelure brune et le regard de Gary vint la percuter. Elle arrêta son mouvement alors qu’il se rapprochait. Oh, sa peau commençait à vibrer, là, sous la surface, à appeler, à hurler sa faim. Leurs bouches s’effleurèrent et il mordilla sa lèvre inférieure, lui arrachant un léger gémissement, et alors qu’elle croyait qu’un baiser passionné, appuyé, viendrait la secouer toute entière, il ne fit que déposer sur ses lèvres un chaste baiser. Le monstre grondait. Son regard se fit de braise.
« On va rigoler un petit peu, maintenant ?» Oh, non pas si vite. Elle l’attrapait par le col et l’attirait à elle, capturant sa bouche avec une gourmandise et une violence délicieuse, sa langue venant danser avec la sienne, ses mains glissant dans sa nuque pour venir caresser cette peau juste en dessous de la ligne des cheveux. Puis, se reculant, elle passa une main sur sa joue, la tapotant gentiment, un grand sourire aux lèvres. « Là, on peut y aller. »
Elle prit sa main, prenant cette fois-ci le contrôle, et l’entraîna jusqu’à l’entrée du train fantôme. Ils prirent des entrées et s’installèrent dans un wagon. Le noir les englobait et le train se mit en marche, passant dans des décors qui se voulaient effrayants mais Sanae riait à n’en plus finir. C’était ridicule, ça ne faisait pas peur du tout ! Un instant, plus loin, le train de stoppa et Sanae regarda Gary d’un air entendu, Elle fit passer ses jambes par-dessus le wagon et sauta pour s’en extraire, lui tendant une main pour l’aider. Elle venait de voir derrière un rideau noir, un petit passage, derrière un clown en plastique. Tirant Gary avec elle, Sanae s’y engouffra en baissant la tête. Les coulisses. Les cris des visiteurs dans le train retentissaient toujours, un peu plus lointains. « Bon, par où commencer ? » fit-elle, les mains sur les hanches. Gisant par-ci, par-là, des costumes et des accessoires dans des couloirs étroits. Elle en attrapa un, celui d’une sorcière et se tourna vers Gary avec un sourire « Ironique, non ? ».
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| Sanae M. KimuraJana au Sapon Sanae M. Kimura Âge personnage : 27 ans Hiboux postés. : 903 Date d'inscription : 11/05/2020 Crédits : **
| | Lun 21 Sep 2020 - 17:25 Il n'y avait plus qu'une envie, s'amuser, encore et toujours. Oublier tout le reste et juste retrouver son âme d'enfant qui n'était pas bien loin, tout comme celle de Sanae vu ce qu'il pouvait voir. Voilà, pourquoi est-ce qu'ils avaient l'air de si bien s'entendre. Est-ce que la chance lui souriait, comme elle semblait le sous-entendre ? Peut-être un peu, cette journée-soirée le prouvait, il était en charmante compagnie d'une nana intelligente, qui lui plaisait, et cette dernière lui faisait quand même pas mal de rentre-dedans. Tout semblait donc parfait. Les sous-entendus pleuvaient, plus ou moins glamour, plus ou moins entendus. Certains restaient bien implicites d'autres l'étaient beaucoup moins. Sucrée, elle l'était, comme lui. Sur ce point-là, ils allaient s'entendre et pouvoir faire quelques merveilles. Mais, ça serait pour plus tard, il voyait bien le regard étincelant de la demoiselle, il avait probablement le même, ce petit regard amusé, coquin à la fois.
Tout comme il avait retenu, un peu plus tard le fait qu'elle lui proposait de l'aider avec la médicomagie. L'idée était plaisante, mais il préférait lui faire savoir qu'il n'avait pas encore tout de reconnecter. Facile à dire qu'il fallait les réactiver, mais comment ? Les cachetons qu'il prenait ne l'aidaient pas, c'était certain, il avait parfois l'impression d'avoir le crâne totalement vide. Quant à être un cobaye pour elle, pas de souci. Peut-être qu'il regretterait ça suivant ce qu'elle faisait, mais il verrait au moment opportun, pour l'instant il avait juste envie d'en rire, de s'en amuser. Le reste ne devait avoir aucune importance.
Et puis, il y avait eu de léchage de doigts, un peu trop délicieux à son goût, troublant, fascinant. Revigorant et qui lui donnait des envies pas très catholiques, surtout dans un lieu aussi public. Alors forcément en prenant en considération quelques vagues petites données et leur envie de s'amuser, son esprit avait rapidement concocter un petit moment qui promettait d'être fort sympathique. Il s'était donc approché d'elle, lui murmurant doucement son idée à l'oreille. Est-ce qu'il aurait pu le dire à voix haute ? Oui, mais ça n'aurait pas forcément eu le même effet. Il espérait juste qu'il ne se trompait pas sur son envie à Sanae de s'amuser. Peut-être n'avait-elle pas le même humour que lui, peut-être qu'elle le trouverait un peu trop lourd, mais tant pis, il devait essayer. Il voulait se montrer sous son vrai jour et si ça ne collait pas et bien tant pis ! Ça arrivait, tout le monde ne pouvait pas s'entendre ! Ainsi va la vie !
— Comment refuser…. » — C'est simple en disant non. ricana-t-il doucement. Oui c'était une blague merdique et alors ? Il est où le problème ?
Parfait, il ne s'était donc pas trompé sur elle ! Cela l'arrangeait bien ! Maintenant qu'il avait son accord, il finit sa gaufre se léchant à son tour les doigts. Il lui avait pris la main, l'emmenant un peu plus loin, chipant un tube de chantilly au passage – qu'il paya- avant de se diriger vers le train fantôme. Oui le vol c'est pas beau... c'est bien pour ça qu'i avait laissé un peu d'argent, enfin disons que c'était surtout pour ne pas qu'ils s'attirent des ennuis et se faire engueuler par Mamans Neo et Margo ! Voilà, maintenant ils étaient prêts, et ils repartirent un peu comme des grands gamins vers l'attraction. C'est tout ce qu'ils voulaient, qu'ils retrouvent, l'un et l'autre leur âme d'enfant. Une partie qu'on leur avait volé ; probablement plus à lui qu'à elle, mais ce n'était qu'un détail. D'ailleurs elle semblait ignorer une partie de ce passé et pour l'instant ce n'était plus mal. Révélations petit à petit et vu sa curiosité, il n'avait pas envie qu'elle recommence avec cette gênance. Chantilly dans le sac, il lui avait mordillé un peu la lèvre avant de déposer un court et chaste baiser. Vil tentateur. Gamin amusé lorsqu'il remarqua son regard. Oh oui, jouons Sanae qu'il semblait vouloir lui dire. Ils avaient tout le temps pour ça. Personne pour les arrêter, même pas leur imagination fournie. Et alors qu'il venait de lui dire qu'ils allaient enfin pouvoir rire un peu, elle agrippa par le col, l'attirant vers lui, pour un putain de baiser délicieux. Entre violence en langueur. Désir, qui augmentait. Ok. Il l'avait bien cherché, maintenant, jeune fille, tu lui laisses quelques instants pour se ressaisir. Coeur qui s'était déjà affolé à ce contact tandis qu'elle avait fini par lui tapoter la joue.
« Là, on peut y aller. »
Il acquiesça doucement, sans un mot. Visiblement, même à ce jeu-là il risquait de perdre. D'ailleurs, c'est elle qui avait repris le contrôle de la situation. Bientôt, ils s'étaient installés dans un des wagons de l'attraction. Une fois bien dans le noir, elle fit passer ses jambes par-dessus le wagon et il la suivit quelques instants plus tard avec un petit ricanement d'amusement. Sa camarade avait vite trouvé le rideau où ils purent trouver des accessoires. Chouette, chouette, chouette !!! Les cris continuaient de l'autre côté, pourquoi est-ce qu'ils braillaient, il n'en savait rien vu qu'il n'y avait rien qui faisait peur. Sanae ne tarda pas à trouver un déguisement de sorcière.
— Bon, par où commencer ? …. Ironique, non ? — Hummm....» Il lui prit le chapeau des mains pour le poser par terre avant de s'avancer vers elle, l'embrassant de nouveau, cette fois avec plus de passion, ses mains caressant doucement le dos de la jeune femme. Comme lui pour donner un petit avant goût de ce qui pouvait éventuellement l'attendre si elle était consentante. Il déclara alors :Par ça ou alors.... D'un petit geste il se saisit d'une tête qui devait probablement représenter un loup-garou, masque qui se trouvait derrière la jeune femme et se l'enfila sur la tronche. Lourd. Puant et on y voyait pas grand chose mais parler par contre... OOOUUUUHHHH (ou) beugla-t-il en imitant le cri du loup. Par ça. Ceci dit s'ils étaient aussi dégueulasse en vrai, j'crois pas qu'on en aurait peur, sérieux on dirait plus un chien galeux qu'autre chose. continua-t-il avec toujours l'énorme masque sur la tronche. Ridicule accoutré comme ? Probablement. Le principal c'est qu'il en avait conscience, qu'il avait envie d'en (sur)jouer et encore il se retenait de lui faire une petite danse pour la faire rire. On verrait suivant l'option prise, il n'était pas trop mauvais pour l'improvisation paraissait-il.
De toute manière quel que soit le choix qu'elle faisait, ça ne changerait pas grand chose, il pouvait faire les deux dans n'importe quel ordre.. Bon ceci dit, s'ils faisaient peur aux gens, un peu trop ils risquaient de se faire virer de là par la peau du cul ce qui pourrait aussi être drôle, mais compromettrait leur partie de jambe en l'air au sein de ce petit cagibi. Est-ce qu'elle aimait le risque ? A quel point ? Il la regarda, toujours amusé, enlevant enfin la tête de loup pour la poser contre sa hanche, sur le côté afin de mieux respirer. Par ce que punaise, il y avait quand même une forte odeur de chacal là-dedans et qu'il n'avait pas envie de mourir intoxiqué avant l'heure ! | |
| Gary Gatiss Âge personnage : 31 ans Hiboux postés. : 3313 Date d'inscription : 20/01/2019 Crédits : gif tumblr; skvwalkcrs avatar me Double Compte : Thedore; Dorofei; Warren; Timothy; Neolina ; Naveen & Loan
| | Sam 26 Sep 2020 - 18:00 Le goût de l’interdit, de l’enfance étaient bien semblables à celui de la légèreté enivrante de la vie. Sans doute n’y avaient-ils que les grands enfants, ceux qui avaient parfois grandis trop vite ou trop mal et qui avaient conservé en eux cette part d’enfance frustrée par le temps trop pressant, qui arrivaient encore à le sentir. L’odorat restait parfois sensible à ces choses qu’on avait aimé il y a longtemps ou qu’on avait senti chez les autres et jamais expérimenté ; il devenait alors pressant de faire disparaître cette frustration et de satisfaire les sens en éveil qui appelaient à s’emparer de ce sentiment-là, rempli d’odeurs. Il n’y avait pas de hasard à ce que ces deux orphelins, aussi différents soient-ils, se retrouvent ce soir au beau milieu d’une fête foraine aux bruits assourdissants et aux lumières éblouissantes. Pas de hasard non plus à ce que le courant passe si bien entre eux. Peut-être sentaient-ils qu’il y avait quelque chose de similaire dans leurs douleurs passées : celles des abandonnés. Pourtant, Sanae n’avait aucune idée du passé du sorcier. Elle ne savait pas, n’avait pas demandé, ne s’était pas intéressée seulement une minute. Égoïste, auto-centrée, la sorcière laissait apparaître des défauts qui s’étaient échappés de la cage en même temps que son envie de vivre pleinement. Et c’était bien cela qui faisait qu’elle ne posait pas de questions : tout ça n’avait pas d’importance, pas pour ce qu’ils vivraient ce soir, pas pour ce qu’ils partageraient sûrement dans le vacarme d’une joie foraine. Le moment présent, c’était tout ce qui comptait. Alors le passé, lorsqu’il était abordé, elle lui riait au nez. Sans empathie, elle ne ressentait pas le besoin de faire glisser son esprit vers le sien : pas que cela était l’annonce d’un remord à l’idée de le faire, mais simplement que la jeune femme n’en éprouvait pas l’envie, n’en voyait pas l’utilité. Elle vivait, sans se soucier du reste. Et ce soir, elle vivait en compagnie de Gary. Alors finalement, qui il était vraiment, ce qu’il aimait, ce qu’il avait vécu, tout ça n’était rien ; la seule chose à prendre en compte était son envie d’être ici, son envie de vivre ce moment avec elle, son envie, pour elle, tout court. Idées convergentes. Envies qui se reflétaient dans leurs prunelles. Le message passait sans effort. Il était clair, distinct, criant. Les conséquences ? Quel intérêt de les imaginer, de les planifier, de seulement y penser ? Peut-être était-ce cela finalement, qui lui donnait toute sa liberté ? Le fait de ne pas penser réellement aux conséquences, de les oublier un moment dans un coin, de ne pas toujours faire l’effort de les entrevoir, d’en maîtriser les retombées, de programmer déjà une manière d’en sortir rapidement, efficacement. Elle avait toujours fait ça et le résultat avait été qu’elle ne s’était jamais lancée lorsqu’elle avait estimé que les conséquences seraient trop dures à supporter. Alors elle s’était tût, réprimée, sans vivre réellement. Et à présent qu’elle s’était libérée d’un esprit entièrement porté sur la moral, les règles, la bienséance, Sanae s’offrait de nouveaux horizons sans même regarder ses pieds pour y voir les trous dans lesquels elle pourrait tomber.
Elle allait...à toute vitesse et avec un sourire féroce.
Et sur son chemin, elle capturait dans sa course quelques corps, quelques esprits et quand elle en appréciait la compagnie, elle demeurait un instant avec eux. Ce soir, Gary avait toute son attention. Il la méritait amplement : son humour, son charme, ce truc un peu fragile et à la fois moqueur, taquin, joueur qui se dégageait de lui...la sorcière ne pouvait que rebondir, que surenchérir dans le jeu qui s’était mis naturellement en place entre eux. Et cela lui faisait un bien fou de jouer à ces jeux qu’elle s’était toujours interdit. Il y avait comme quelque chose à prouver, quelque chose à assouvir ce soir qui se faisait ressentir en elle, alors pourquoi y résister ? Pourquoi s’en empêcher ? Elle n’en avait ni envie, ni la force. Aucun intérêt de reculer. Elle avançait, quitte à blesser, quitte à en subir les conséquences qui passaient tant en arrière plan qu’elle ne les voyait même pas. Quelque chose à prouver oui, définitivement. A elle-même surtout, et puis, au monde.
Alors à son baiser chaste, voulant la tenter plus que satisfaire quoique ce soit, Sanae avait répondu de la seule manière dont elle était capable à ce jour : par la domination, même souple, sans vouloir l’écraser mais en insistant brusquement sur le fait que dans ce jeu, comme dans l’autre, c’était elle qui mènerait la danse, elle qui avait le contrôle. Tant qu’il ne reculerait, elle continuerait. Et elle n’en rougissait pas, n’en éprouvait aucune gêne. Ses mains sur son col, l’attirant violemment à elle, sa bouche avait rencontré la sienne d’une manière bien plus ardente, bien plus appuyée que précédemment. Une tape sur la joue, joueuse et un tantinet méprisante, la sorcière avait fait un grand sourire fier, parce que le trouble qu’elle lisait dans ses yeux, elle en était la responsable victorieuse. Il n’avait pas bronché, s’était contenté d’acquiescer.
Et déjà, ils s’engouffraient dans le train fantôme. Noir quasi complet, seuls les légers éclairages rouges et verts trompaient l’obscurité qui se voulait effrayante. Mais aucun d’eux n’avait peur. Ils sortirent du wagon et se glissèrent derrière le décor pour se trouver dans les coulisses de « l’horreur ». Une horreur qui les faisait beaucoup rire. Ridicule décor. Ridicule tentative d’effrayer. Enfin, ridicule, pas pour les gamins qui hurlaient en fond sonore. Sanae leva les yeux au ciel en les entendant, grimaçant devant le peu de résistance de ces mômes. Si on l’avait foutue dans un train fantôme étant petite, elle aurait sûrement haussé les épaules avant de dire « C’est tout ? ». Aucun intérêt. La peur, ce n’était pas ça. L’horreur, elle était à dix mille lieux de ce train fantôme. Ou alors, elle l’était tout à fait : là, dans le regard de Gary, dans les pensées qui dérivaient parfois vers sa cellule, vers la mort, vers l’abandon et la douleur ; là, dans le rejet qu’avait connu Sanae, dans l’abandon similaire, dans la violence qui rugissait souvent en elle, dans la volonté de tout détruire. Mais elle n’était pas dans les masques de clowns, dans les costumes de loups-garous. Ils se trompaient tous, ces pauvres êtres sensibles. L’horreur véritable, c’était celle de la solitude. Celle que Gary et Sanae dissipaient en se liant à d’autres, et entre eux, là, ce soir. Et peut-être celle aussi qu’ils comptaient jouer pour ces gamins qui criaient sans raison. Autant leur en donner une.
Par terre, gisaient des costumes et des accessoires, étalés à leur regard, et Sanae s’était munie d’un chapeau de sorcière, notant l’ironie avec amusement. Alors, par où commencer ?
— Hummm....»Il faisait mine de réfléchir, et puis s’avançant vers elle, lui prit le chapeau des mains pour le faire valser au loin avant de la saisir, ses mains caressant son dos, et de capturer ses lèvres à nouveau. Elle plaqua ses mains sur sa nuque pour l’attirer davantage à elle, l’agrippant, répondant au baiser avec la même ardeur, la même envie, sa langue venait rencontrer la sienne. Son désir, échauffé, ne faisait que grandir. Il venait enflammer sa peau, faire grésiller tous les sons qui parvenaient à ses oreilles. Il recula sa tête et la sorcière avait un sourire sauvage sur le visage. Par ça ou alors....Il ramassa une tête de loup-garou sur le côté, l’enfila devant le regard amusé de Sanae. OOOUUUUHHHH (ou)Pas du tout impressionnée, elle croisait les bras sur sa poitrine en l’observant. Par ça. Ceci dit s'ils étaient aussi dégueulasse en vrai, j'crois pas qu'on en aurait peur, sérieux on dirait plus un chien galeux qu'autre chose.. Un souffle amusé. « Effrayant, vraiment. » fit-elle d’un ton méprisant mais taquin. Il avait retiré le masque et le tenait contre sa hanche. « Cela dit... » reprit la sorcière en attrapant la tête de loup entre ses mains, l’envoyant valser à son tour. Sourire mutin aux lèvres, elle s’approcha de son oreille, ses mains glissant sur ses bras, s’y accrochant un instant, avant de susurrer « Si c’est dévorer qui t’inspires, j’ai une idée bien plus tentante. ». Elle vint lui mordiller l’oreille une seconde et puis, joueuse, se détourna pour poser son regard sur les autres costumes. Une tenue d’infirmière ensanglantée. Un costume du monstre de Frankenstein. Un clown. Un Joker. Des tenues de fantômes. Pff. Rien de bon. Et puis, une idée, une lanterne dans sa tête s’allumant soudainement, la sorcière se retourna comme une petite diablotine. « Oh, je crois que ces déguisements n’ont rien d’effrayant. Après tout, ce qui est vraiment terrifiant, c’est ce qu’on ne voit pas, non ? Alors, je crois qu’on va revenir aux bases. ». Elle sourit plus largement encore et lui saisit la main pour l’entraîner vers un petit couloir qui suivait le chemin du train. Postés derrière un rideau noir, Sanae s’arrêta avec Gary derrière elle. Elle souleva discrètement un pan de rideau, des wagons passaient avec des gamins à l’intérieur, parfois accompagnés de leurs parents. Elle sortit sa baguette, ses mordant les lèvres avec une joie enfantine et ses lèvres bougèrent sans qu’on entende de mots en sortir. Un mouvement souple du poignet et déjà, un épais brouillard venait s’élever autour du train. On croirait que c’était un effet de l’attraction. Parfait. Des exclamations de surprise, des cris de mômes qui ne voyaient plus rien, perdus dans le brouillard qui ne les lâchait pas. Un autre mouvement de baguette et les squelettes accrochés aux murs s’animaient, mobilisés, pour venir titiller les visiteurs, faire claquer leurs faux os entre eux. Leurs mains venaient tirer les vêtements, les cheveux, caresser les nuques, et les cris augmentaient. Invisibles dans le brouillard, les squelettes jaillissaient sur les bords des wagons pour les effrayer. Même les parents étaient surpris, sursautaient sous les assauts des squelettes en plastique. Et ces cris de terreur, la sorcière s’en emplissait toute entière, joie troublante de voir qu’elle en était l’instigatrice. Elle pinça les lèvres, se retenant de rire. Un regard vers Gary, amusée. Le train avançait et Sanae prit sa main à nouveau pour revenir vers le cagibi avec tous les costumes.
« Bon, ça c’est fait. » dit-elle d’un ton déterminé. « Ensuite ? Ah...oui...Je sais. » Puis, se tournant vers Gary, lèvres mordues, elle se colla à lui pour prendre ses lèvres sans gêne. Ses doigts vinrent se glisser sur le dos du sorcier, traçant des chemins, venant prendre ses flancs dans des caresses tentatrices, attentive à ses réactions. Collant son bassin à lui, elle le fit reculer jusqu’à un mur, dévorant sa bouche qu’elle goûtait avec délice. Ses sens éveillés, son plaisir de faire peur aux gamins du train, Sanae sentait son euphorie grandir. Et le désir, lui, s’enflammait dangereusement. Ses lèvres descendirent dans son cou, vinrent grignoter la peau sensible qui se trouvait-là. « Je crois que j’aime beaucoup cette fête foraine. » lui glissa-t-elle à l’oreille. Et ses mains, elles, s’acharnaient à le tenter, descendant sur son torse, sur son ventre, griffant le tissu du vêtement. Ses doigts vinrent jouer avec la limite du pantalon, se glissant sous le t-shirt pour caresser la peau du ventre, légères caresses qui voulaient le rendre fou, l’électriser un peu plus, avant qu’elles ne reviennent à nouveau à la surface pour descendre sur sa cuisse.
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| Sanae M. KimuraJana au Sapon Sanae M. Kimura Âge personnage : 27 ans Hiboux postés. : 903 Date d'inscription : 11/05/2020 Crédits : **
| | Gary Gatiss Âge personnage : 31 ans Hiboux postés. : 3313 Date d'inscription : 20/01/2019 Crédits : gif tumblr; skvwalkcrs avatar me Double Compte : Thedore; Dorofei; Warren; Timothy; Neolina ; Naveen & Loan
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