| Ven 12 Juin 2020 - 17:15 Naveen Sebastyan Evans Nationalité: Anglaise (origines indiennes) Âge: Il aura 35 ans le 1er juillet Sang: Moldus Patronus: // Epouvantard: Fantôme de sa fille Baguette: // Don: Aucun Métier: Secouriste Groupe: Inquisiteurs Votre rôle au sein du groupe: Rafleur - Général
TEST RP (uniquement pour Chef de groupe et généraux) (un minimum de 500 mots avec lesquels vous illustrerez son rôle de leader au sein du groupe) - Spoiler:
Qu’est-ce que bon Leader ? La question, il se l’est longuement posée pendant des années, bien avant son arrivée ici, notamment avec son boulot de secouriste. Alors forcément, même si l’un et l’autre ne sont pas identiques, il y a quand même pas mal de points en commun. Un bon Leader est quelqu’un, selon lui, que l’on a envie de suivre, quelqu’un que l’on peut respecter et on qui on a un minimum de confiance, quelqu’un que l’on peut suivre sans trop se poser de question. Mais aussi quelqu’un qui peut prendre ou plutôt qui sait prendre des décisions en cas de situations de crises, il est bien conscient que parfois il n’y a pas de bonne ou de mauvaise solution, juste une qui sera moins pire. Il faut savoir pouvoir dire stop, ou être prêt à sacrifier des vies pour la Cause. La gestion des hommes est tout aussi compliquée, par ce qu’il faut savoir manier aussi bien la fermeté pour ne pas être pris pour un faible mais être quand même un minimum sympathique pour recevoir de la confiance, pour que les autres le disent, si quelque chose ne convient pas… Le tout est dans le compromis de beaucoup de choses, savoir les mêler, les doser.
Avec l’arrivée de Gregory, les choses ont un petit peu changé, même s’il n’est pas particulièrement pour la violence et que la disparition de certains chef/généraux le dérange au plus haut point, il s’y est vite fait. Il n’y a pas de changement sans sacrifice, alors c’est ce qu’ils allaient devoir faire. Il essaye néanmoins de toujours montrer un peu d’empathie, d’essayer de placer ses moins gradés dans un rôle qui correspond le mieux à leur éthique, à leur façon de voir les choses même si ce n’est pas toujours quelque chose de simple. Selon lui, ce qui serait bien actuellement ça serait de virer tous ces jeunes âmes, ou les plus faibles afin qu’ils ne risquent pas de compromettre le groupe comme a pu le faire Lex. Toutes ces personnes seront bien mieux loin d’eux, loin de leurs projets, ou alors on en sachant que peu, si peu qu’elles ne pourront rien avouer, même sous la torture. Selon lui, les compétences diverses et variées, cela peut se trouver facilement, ainsi que les nouvelles recrues si les bons arguments sont mis sur leur nez, alors cela ne sert à rien de garder des traine-savates ou de possibles traitres.
Malgré tout, il se méfie de Grégory, de ses choix. Il n’est pas certain de comprendre bien sa façon de faire ou de penser, mais il le cache bien aux autres. Il acquiesce, il va dans son sens histoire de ne pas risquer de finir comme Debbie – même si on ne sait pas ce qu’elle devenue, il n’est pas franchement optimiste à ce sujet-là-. Il va même plus loin, il assure que le changement de chef ne sera que tout bénef aux personnes sous ses ordres. Montrer qu’il y a des doutes, peut-être des soucis, ne serait pas utile et serait contre-productif. Il faut se montrer souder, sous son meilleur jour. Toujours. En faisant ami-ami avec le plus de monde possible, en étant sympa avec la plupart, avec ceux qu’il juge de confiance, il essaye d’en apprendre le plus, il essaye de vérifier qu’il n’y a pas de doutes, pas de trahison, pas d’incompréhension afin de pouvoir rectifier le tir le plus rapidement possible. Et puis, en cas de trahison, les premiers noms qui viendraient seront toujours ceux des peaux de vache, alors il s’assure également que son nom ne ferait pas partie des premiers cités.
Quant à son rôle de Rafleur, pourquoi lui et pas activiste par exemple; probablement par ce que l'on se méfie moins de quelqu'un en uniforme, quelqu'un qui est dans le domaine de santé. Il sait se montrer discret de part son passé, tout comme il connait un peu le terrain, c'était donc une évidence. Il pense avoir l'habitude de tout cela, et comme il s'est toujours bien débrouiller avec les gens en général, ce rôle un peu plus gradé semblait pour lui une évidence.
Caractère
De premier abord, c’est probablement le mot qui le qualifierait le plus mieux : gentil. Le mec serviable parfois trop. C’est celui qu’il aime laisser paraitre ; on se méfie moins des gentils gars ; c’est celui qu’il aime être, par ce que punaise, ce monde est assez pourri. Il est le bon ami, celui à qui on aime se confier. Mais vous avez ce que l’on dit, il ne faut pas se fier aux apparences. Sous ses airs de gentil petit gars, un peu trop saint-bernard et empathe, il reste surtout quelqu’un d’assez fourbe et de manipulateur. On ne se méfie pas des gens gentils, mais aussi bon et généreux que l’on soit, quand on n’est pas blanc, parfois les regards suspicieux, haineux ou peureux demeurent. Il a mis longtemps à le comprendre, incrédibilité de la jeunesse, puis désabusé, avant de devenir de l'amertume les années suivantes. Il aurait voulu avoir un certain sens de la justice, probablement qu’il l’a, à sa manière. Sa façon de voir les choses, sa justice. Quant à la violence, tout dépend des circonstances. Il préfère l’éviter au maximum mais parfois pour s’imposer il faut savoir user de ses poings. Sinon, il reste quand même un bon vivant généralement quelqu’un de loyal envers ses amis, sa famille, ses collègues, les causes pour lesquelles il se bat. Ce n’est pas quelqu’un de spécialement expansif sur ce qu’il peut ressentir, même s’il est sociable généralement, il sait mieux écouter que parler. Pas franchement naïf, il engrange toutes les informations qu’il peut entendre pour pouvoir les ressortir un jour ou l’autre.
INTERVIEW Quel est votre avis sur la situation actuelle ? Elle avance, doucement, probablement beaucoup trop doucement, mais une chose est sûre. Il ne faut pas laisser la magie gagner encore du terrain, et surtout il faut réduire ces Supérieurs avant qu’ils ne s’en reprennent à des innocents, à des pauvres non-magiciens qui n’ont rien demandé. Cela lui fait un peu trop penser quand les plus forts s’amusent avec les plus faibles. Cette magie l’inquiète, lui fait peur clairement, mais elle l’intrigue un peu, car il faut bien l’avouer, il y a des choses intéressantes pour l’avenir, pour le futur. Si, forcément, vu son métier et son passif, il pense aux métiers des soins ; il y a aussi tout ce qui est transport et diverses énergies polluantes. Il y aurait beaucoup à faire, n'est-ce pas ? Mais ces sorciers sont beaucoup trop égoïstes pour le partager, ils préfèrent rester dans leur coin, et apparaitre juste pour semer le malheur, la douleur, la peur. Cela doit cesser.
Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre ce clan ? Par ce qu’il pense que c’est de son devoir de protéger les autres non majs, par ce qu’il a eu cette chance, cette opportunité un jour. Au final, aujourd’hui, il n’a plus grand-chose à perdre, il peut être une personne facilement sacrifiable dans un échiquier. Il peut servir à beaucoup de choses, contrairement à des pères/mères de famille qui doivent veiller sur les leurs un maximum. Sa place est ici, il veut faire partie de ce changement. Il ne veut pas se cacher, et se battre.
Votre histoire
Récap de votre histoire (inscrire les évènements les plus importants de votre vie) : — Il a deux frères aînés et une petite soeur — Famille très modeste, a eu de petits boulots assez jeune — A 18 ans, il commence sa voie de secouriste; tout en travaillant en parallèle dans un bar comme serveur où il fera la connaissance de Ruben — Rencontre sa future femme Callie en 2006— De cette union née Abby en 2010, la gamine aura une maladie auto-immune — En 2014, la soeur de Callie disparait (Angela) comme par Magie et au cours d'une discussion avec Ruben, ce dernier l'informera de groupe des Inquisiteurs — En parallèle, rechute de sa fille qui finie par mourir à l'hôpital— Séparation du couple peu après— Aujourd'hui ne vit plus que pour son boulot, et pour le groupe des Inqui', il veut absolument éviter que ce qui s'est passé à Poudlard recommence.
Votre histoire complète : Il est le troisième enfant d’une fratrie de 4 gamins, il a en effet deux frères plus âgés que lui de 7 et 10 ans, et une petite sœur de deux ans sa cadette. Ses parents étaient d’origine indienne bien qu’implantés à Londres depuis plusieurs générations ; la famille de son père afin de mieux s’intégrer dans la capitale avait eu tôt fait de changer leur nom de famille pour une meilleure intégration, notamment dans le travail –même si leurs origines se voyaient une fois qu’ils se rencontraient-. Naveen n’a néanmoins jamais compris pourquoi ses parents avaient donc choisi des prénoms pour leurs enfants qui ne faisaient pas des plus anglais, ceci dit, il fallait bien avouer qu’il préférait le sien à un Aaron, Richard, Brandon ou autres. Ce choix l’arrangeait bien, même s’il ne lui semblait pas forcément des plus logiques.
Si on devrait qualifier son enfance et tout ce qui va avec, probablement que lui utiliserait le mot « basique », ou normal ; des regards extérieurs ne diraient probablement pas cela. La famille n’était pas des plus fortunée, les fins de mois étaient toujours catastrophiques ce qui avait tendance à agacer fortement le paternel. Et si leur mère était probablement l’être le plus adorable qui existait, pour l’homme c’était autre chose, il était plus dans la violence, pour un oui, pour un non. Mais l’adulte trouvait toujours une bonne excuse pour les faire culpabiliser ses mômes. Ce n’était jamais de sa faute, mais celles de ses mouflets qui étaient trop bruyants, trop ci, trop ça, pas assez bons en cours, qui rentraient trop tard. Non lui n’était pas coupable, lui travaillait comme pas possible, lui était fatigué et avait besoin de calme. Et Naveen, lui bêtement, l’avait cru pendant des années, probablement encore un peu aujourd’hui, que cette vie là était tout ce qui il avait de plus normal, et que cette normalité devait être la même pour les autres, ne se rendant pas compte à quel point il avait faux, à quel point il aurait dû parler, raconter ce qui se passait au foyer familial. Lui, ses frères, sa sœur ou même sa mère, mais cela semblait trop tabou, alors ils s’étaient tous tus.
Une enfance, en somme, qui se passa semblables à tant d’autres, loin de la magie, loin de cette perversion, sans même imaginer que cela puisse exister réellement. Pourtant à cette époque, il avait de l’imagination à revendre, alors jouer aux sorciers ou bien aux flics et voleurs était chose commune. Mais ce n’était qu’un jeu, n’est- ce pas ?
Et il avait grandi, et ses goûts s’étaient portés sur des choses plus « réelles », le sport et le théâtre pour ne citer que ça. Il essayait de s’occuper un maximum en activité extra-scolaire et trouvait toujours du temps pour bosser ses cours mais avait au final un niveau globalement moyen. Il avait déjà compris que rester sur le banc d’une école ce n’était pas fait pour lui, il préférait bouger, être dans l’action. Là-bas, il s’ennuyait ; dans ses activités il était passionné et doué. A même pas douze ans, il espérait avoir trouvé sa voie : dans le secteur du spectacle si possible. Seulement, la plupart de ses activités même si elles n’étaient pas très couteuses étaient des choses qu’il ne pouvait pas se permettre, alors il avait trouvé des petites combines pour gagner de l’argent, notamment pendant les vacances tout ce qui est allé nourrir les chats, arroser les plantes. Pour le reste de l’année comme pas mal de gamins la distribution de journaux et de prospectus.
Ils avaient donc tous continué à faire comme si tout allait bien. Silence tabou, jusqu’à ce l’homme, ce père, parte, un jour sans réelle raison lorsque Naveen avait 15 ans. Seulement ce départ sonnait aussi une perte de salaire énorme et même si ses aînés n’étaient plus à la maison –même s’ils restaient proches de la famille-, il restait quand même trois bouches à nourrir et plus aucun revenu. Il avait donc tenté de trouver quelques petits boulots, peu rémunérateurs mais c’était toujours mieux que rien, les aînés aussi mettaient un peu la main à la patte. Et le temps lui manquait, après les cours, il y avait le boulot encore et toujours. Il aurait probablement dû il y avoir aussi les moments "travailler ses cours, ses devoirs chez lui" mais il fallait bien avouer que l’école ne l’avait jamais trop passionné. Ca n’était pas fait pour lui, non pas qu’il soit débile ou autre, mais ça ne lui plaisait pas, alors il faisait le strict minimum juste pour avoir la moyenne. Juste pour pouvoir passer, pour un jour, pouvoir avoir un boulot. Ces années-là, malgré tout avaient été heureuses, par ce qu’ils avaient envie pu passer du temps en famille sans craindre le paternel, par ce que même s’ils n’avaient plus grand-chose, ils étaient là les uns pour les autres, ils étaient proches et au final c’était quelque chose de très important pour lui.
Il était également redescendu sur Terre, même s’il se débrouillait dans le théâtre, il avait d’ores et déjà compris que le monde du spectacle était trop compliqué, trop précaire et il s’était fait à l’idée de trouver une nouvelle fois. Vu le niveau financer de la famille et que les petits boulots étaient mal payés, il fallait qu’il trouve quelque chose qui paye rapidement et c’est ainsi qu’il trouva sa voie : le secourisme. C’était un domaine qui l’avait toujours plus ou moins intéressée, il avait mis cela loin derrière le reste. Mais au départ cela ne suffirait pas à payer les factures diverses, les siennes, celles de sa mère. Et c’est ainsi qu’il finit en faisait en quelque sorte serveur une boite gay de Londres. Il ne comptait pas forcément le faire longtemps, juste le temps que faire a formation de secouriste, de mettre un peu de côté… mais cela dura au final plusieurs années où dû essayer de jongler entre les deux, avec un patron qui était assez arrangeant il fallait bien l’avouer. C’est à cette période qu’il connut Ruben étant donné qu’ils travaillaient au même endroit, une solide amitié est née dès lors.
Si le racisme avait quand même fait partie intégrante de son existence depuis sa plus tendre enfance, après les attentats de 2001 cela empira d’une façon assez drastique. Les regards dans les transports, ou lorsqu’il se baladait tout simplement se braquaient parfois avec un peu trop d’intensité sur lui, quand ce n’était pas de la haine ou de la peur qu’il pouvait lire. Il y avait eu les insultes, plus rarement les coups. Comme si toute personne ayant pour des origines sud-asiatiques était forcément un méchant terroriste. C’était à vomir, à ne rien comprendre. Comment est-ce que les gens pouvaient tout confondre comme ça, pouvaient faire autant d’amalgames ? Le souci c’est qu’il n’y avait aucun choix, aucun autre choix que de faire avec, la plupart du temps serrer les dents et se taire, d’autres fois essayer de faire comprendre, discuter, plus rarement hurler, engueuler, insulter à son tour. Le temps passait, et pourtant les choses ne changeaient pas, le racisme était bien là, bien trop ancré dans beaucoup trop de monde. Pour une sexualité, pour une couleur de peau (quelle qu’elle soit), pour la différence.
En 2004 suite à un accident lors d’une intervention, et pour diminuer la douleur et continuer à travailler autant que possible, il a commencé à prendre des cachets. Et si au départ c’était réellement à cause de douleur, ce fut après plus par peur du manque, par ce qu’il avait l’impression que c’était nécessaire pour qu’il puisse continuer à travailler. Par ce qu’il était devenu accroc, sans réellement s’en rendre compte, parce que quand on lui posait la question, il évoquait toujours certaines douleurs qui étaient au final plus imaginaires que réelles. Merci au médecin un peu trop complaisant. Une foutue drogue, légale. Il avait bataillé longuement pour s’en sortir, pour sortir de cette dépendance au bout de mois et de mois de labeur, il avait réussi à atteindre son objectif, notamment grâce au soutien de sa petite amie de l’époque, Callie, qui avait fini par devenir sa femme en 2006.
Ensemble ils ont eu une petite fille, Abby née en 2010. Malheureusement le rêve se transforma assez vite en cauchemar lorsqu’il lui fut rapidement diagnostiqué une immunodéficience acquise, une maladie ressemblant à celle de l’enfant bulle. Par chance, ils avaient pu trouver un donneur compatible pour une greffe. Ils connaissaient le danger, ils savaient également que les traitements seraient lourds, à vie mais ça serait toujours mieux que la vie qu’elle avait actuellement, dans un univers strictement stérile. Ils savaient également que parfois la greffe était rejetée, ne prenait, que son système immunitaire ne serait jamais forcément le plus solide ; qu’il ne serait pas le même qu’un enfant « normal ». Ils avaient essayé de faire partie des nouveaux protocoles de thérapie génique mais le « dossier » ne fut pas retenu. Grâce à la greffe la gamine avait pu vivre une vie un peu plus normale, même s’ils avaient privilégiés les cours à la maison pour éviter trop de soucis, même si avant de rentrer chez eux, il fallait suivre un protocole de désinfection asse draconien pour éviter trop de soucis. Ils étaient un peu trop paranos, ils en faisaient peut-être un peu trop, mais c’était en prévention. Elle s’épanouissait la petite, elle rigolait, elle s’amusait, elle semblait avoir une furieuse envie de vivre, ou du moins ne voyait pas qu’elle était différente de beaucoup d’autres enfants – en même temps elle ne voyait pas vraiment les autres gamins-. Pour l’instant cela n’était pas problématique mais dans quelques années, ils ne pourraient pas la garder à la maison, alors ils espéraient que les traitements évolueraient rapidement.
2013-2014, les années de tous les changements. Fin 2013 la sœur de Callie disparue. Angela, n’était pas du genre à se volatiliser comme ça, surtout que toutes ses affaires étaient restées à son appartement, portable et argent compris. Pendant des semaines, des mois même, l’enquête piétina avant d’être classée en attendant de nouveaux éléments, car ils n’avaient rien, pas même le début de quelque chose : la porte n’avait pas été forcée, rien n’avait été volée il y avait bien des empreintes mais qui n’étaient pas recensées dans la base de données. Mystérieux, magique, incompréhensible, c’est ce qui se disait.
Courant 2014, en parlant de cette affaire à Ruben, ce dernier lui parla du groupe dont il faisait partie, un « nouveau » groupe qui se préparait à une sorte de conflit prochain avec des Sorciers. Au début, il était franchement septique. Il avait passé l’âge de croire aux machins magiques, aux baguettes et aux sorts, mais Shadwell semblait si sérieux, si sûr de lui… et cette disparition était si étrange et c’était sans compter parfois les choses bizarres qu’il pouvait voir à son travail ; comme des blessures inexpliquées. Mais là encore l’hypothèse de la magie semblait un peu énorme. Ruben était cependant assez convainquant, il n’était pas du genre à mentir, surtout sur ce genre de choses, surtout sur un sujet aussi. Et, c’est ainsi, grâce Ruben qu’il put entrer chez les Inquisiteurs.
«Nav’ ta fille est ici ! » Une des infirmières de pédiatrie avait couru jusqu’à lui alors qu’il ramenait un patient à l’hôpital avec son binôme. Il fronça les sourcils, un peu perplexe ne comprenant pas vraiment comment est-ce que c’était possible et surtout pourquoi Callie ne l’avait pas tenu informé. Peu importait pour le moment, les brouilles seraient pour plus tard. Son binôme lui avait fait signe d’y aller, qu’il expliquerait le tout à leur chef. Le simple rhume de la gamine avait dégénéré. Les jours étaient passés, le traitement ne semblait pas marcher comme les médecins l’espéraient. L’infection gagnait du terrain sans qu’ils ne puissent rien y faire. L’immunodéficience semblait trop avancée, et d’autres traitements auraient pu aggraver la situation vu l’état de faiblesse dans lequel se trouvait la fillette.
« Cal, tu es ou ? Abby te réclame. Encore. Bouge un peu ton cul et ramène le ici illico-presto.» Par ce qu’elle était invisible ces derniers jours, sa femme. Par ce qu’elle ne semblait obsédée, encore et toujours, que par la disparition de sa sœur, des mois et des mois après. Comme si le cas d’Abby ne l’intéressait plus, par ce qu’elle était condamnée et que sa sœur pouvait, elle, encore être sauvée. Et lui, ne savait plus quel mensonge servir à sa fille lorsqu’elle lui demandait quand maman arriverait. Par ce qu’il ne pouvait pas lui dire la vérité, alors il brodait, il inventait. Mais surtout il bouillonnait et il était totalement perdu et dépassé par la situation.
Juillet 2014. Il y aurait dû avoir la tristesse, la colère peut-être même la haine. Mais il n’y avait plus rien. Juste de la fatigue et un foutu profond sentiment de vide immense, intense à un tel point qu’il avait l’impression de ne plus arriver à penser et à réfléchir. Fini, c’était juste fini. Et Callie n’avait pas été là. La mort d’Abby avait fini de détruire le couple déjà un peu abimé par ces dernières années et surtout ces derniers mois d’incompréhension. Il avait beau chercher, il n’avait jamais compris ou même accepté le pourquoi elle avait fui comme ça, préférant cherchant sa chimère de sœur. Pourtant, elle lui avait dit une fois ou deux, qu’elle ne pouvait pas voir la petite dans l’hôpital, pas comme ça. Mais ce n’était pas une excuse pour lui, ce n’était pas quelque chose de valable, il ne pouvait pas valider ou bien apprécier ce point de vue. Il n’y voyait, injustement, que de l’égoïsme, pur et dur ; comprenant à peine que chaque humain pouvait être différent, que chacun n’avait pas la même force face aux épreuves, que l’insupportable, l'insurmontable n’était pas la même chose.
Qu’est-ce qui lui restait de ces dernières années : son cher travail qu’il adorait temps et au final une cause qui valait la peine de se battre : celle des Inquisiteurs. Le monde non magique était déjà assez injuste comme ça, avec les minorités écrasées, alors si la magie s’en mêlait, qu’est-ce qui resterait d’eux ? Qu’est-ce qu’ils pourraient faire pour aider tous les non-majs ? Rien. Un sort, t’es mort. Il fallait que les gens comme eux prennent l’avantage avant que ce soit le contraire sinon les choses allaient mal tourner. Il fallait en quelque sorte se rebeller avant que ces Supérieurs prennent encore plus le pouvoir et leur montrer tout ce que l’on pouvait faire sans magie.
Derrière l’écran
Surnom: Marine Fille, garçon ou autre : F Âge: 30 Ancienneté Rp: + 15 ans Comment avez-vous connu le forum: demandez aux autres comptes +out+ Présence: 7/7 normalement Scénario: Nope Double compte: Oui : Connor, Warren, Neolina, Dorofei, Timothy & Gary Avatar : Manish Dayal cobain. | |
| Naveen Evans911 & Chef gueux des gueux Naveen Evans Âge personnage : 35 ans en juillet Hiboux postés. : 2603 Date d'inscription : 12/06/2020 Crédits : gif tumblr ; Double Compte : Warren - Theodore- Dorofei - Timothy - Gary- Neolina & Loan
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