Ruben H. Shadwell • "It’s just a dreary memory stuck in your mind"

Nationalité: Britannico-colombienne Âge: 38 ans Sang: Moldu Patronus: Si jamais il en avait la capacité, ce serait sûrement une grande tasse de café très serré Epouvantard: Une réaction en chaine hors de contrôle Baguette: Dur d’en trouver une bonne au Royaume-Uni. Ah, vous parliez de magie ? Don: Avaler beaucoup trop de café pour un seul corps et ne pas en mourir Métier: Professeur d’histoire de la littérature et de la philosophie à l’université Groupe: Inquisiteur Votre rôle au sein du groupe: Général Informateur
TEST RP (uniquement pour Chef de groupe et généraux) (un minimum de 500 mots avec lesquels vous illustrerez son rôle de leader au sein du groupe)

Spoiler:

Caractère

En tant qu’homme de lettres, il a l’habitude d’être dans la réflexion et l’analyse. Malgré ses apparences calme, il peut lui arriver de se montrer soudainement bouillonnant et s’emporter d’un seul coup. Comme il a dû travailler dur pour réussir dans la vie, il est autant exigeant avec les autres qu’avec lui-même, ce qui peut le faire passer pour quelqu’un de dur, voir froid. Ou pénible quand il se moque gentiment de vous. Mais méprenez-vous, avant tout, il est un enseignant et même si ses conseils et ses blagues peuvent clairement manquer de tact, il reste toujours bienveillant. Car froid, il ne l’est pas vraiment, il est plutôt heureux d’être en vie et d’être lui, et généralement, il apprécie les gens. C’est parce qu’il a ce talent de s’intéresser aux gens qu’on le considère comme un bon leader. Il sait reconnaître vous talents et vous aider à les développer. Également, parce qu'il est aussi un beau parleur. Les mots, il les manie bien, il sait quoi en faire. Car s’il déteste quelque chose, c’est perdre le contrôle des évènements, et pour cela, vaut mieux savoir les tourner à son avantage. Il compte ainsi sur son assurance et sa prestance pour l’aider à convaincre.

Récap de votre histoire (inscrire les évènements les plus importants de votre vie) : — Il est issu d’un milieu défavorisé, d’un père écossais et d’une mère colombienne — Il a deux soeurs plus jeunes que lui — Lors du début de sa thèse, il a rencontré une femme de 4 ans plus âgée nommée Aurea, qu’il épousera  6 ans plus tard — Ils eurent deux enfants, Alice et Owen qui ont actuellement 6 et 4 ans — Aurea après avoir essayé de modifier sa mémoire plusieurs fois finira par lui avouer qu’elle est une sorcière — Ruben doute peu à peu de sa femme à cause de ses pouvoirs et les tensions dans le couple s’accumulent — Après une grosse dispite, Aurea disparait et emmène leurs enfants avec elle, et s’efface complètement de la vie de Ruben — Pour retrouver sa trace, il finira par rencontrer la fondatrice des Inquisiteurs — Il s’impose comme une figure plus modérée et moins violente, et marque par sa raison et ses capacités d’analyse —  Il devient informateur et monte petit à petit dans le groupe — Il garde comme objectif principal de retrouver sa femme et ses enfants — Il ne positionne par encore face au nouveau tournant des Inquisiteurs, surveillant un peu de loin les actions de Gregory, lui laissant une chance avant de définitivement le juger.

  Votre histoire complète :



Tout commença avec une boite en bois. Elle était simple, gravée de quelques motifs floraux. Cette boite appartenait à une certaine Aurea, comme l’indiquait l’étiquette sous le couvercle.   En réalité, notre histoire débute bien auparavant, en 1977, où les gens portaient encore des pantalons aux bas élargis dans lesquels les pieds des maladroits se prenaient. Mais Aurea et sa boite sont ce qui nous intéresse réellement. Car sans cette jeune femme, une vie aurait eu des allures de fleuve tranquille et non d’eaux troubles.

Revenons tout de même en 1977. Ruben Shadwell est né cette fameuse année avec les pantalons larges (si vous suivez bien) qui était également celle de la sortie du premier Star Wars. Il arriva dans un Royaume-Uni en pleine mutation, et dans une Ecosse qui reste toujours aussi humide et froide malgré le réchauffement climatique. Ses parents étaient un ouvrier écossais qui avait épousé une femme de ménage colombienne, qui avait réussi à fuir les nombreuses guérillas de son pays. Il fut suivi de deux autres enfants dont il s’occupa beaucoup durant les absences de ses parents. Il n’eut pas vraiment le temps de bien connaitre l’Ecosse. Son père perdit son travail suite aux nombreuse réformes du gouvernement et déménagea avec sa famille alors que son ainé n’avait que 10 ans. Il passa une partie de sa vie à Birmingham, une ville qu’il jugea ennuyeuse à mourir, jusqu’au moment où il put tout quitter pour Londres. Il avait décroché une bourse pour payer ses frais universitaire. Une simple récompense à son travail acharné pour se tenir toujours à la tête des classements scolaires. Mais un coup dur pour ses parents qui n’avait pas les moyens de l’aider financièrement. Si leur situation s’était améliorée, ils ne pouvaient entretenir un étudiant, surtout qu’il n’avait pas choisi un cursus considéré comme «rentable». Point de médecin ou d’avocat, mais un jeune homme qui aimait la littérature et la philosophie. À force de petits boulots et de nuits blanches qui développèrent son addiction au café, il réussit à obtenir une licence, puis un master, et envisagea un doctorat pile lors de l’an 2000. Il s’était promis qu’il aurait une brillante carrière en tant qu’universitaire. En gros, si on enlevait la couche d’orgueil que Ruben y appliquait, une vie plutôt banale pour un Londonien d’adoption, dont la suite serait sûrement il acheter un appartement avec un crédit sur 20 ans, adopter un chien ou un chat, épouser une personne qu’il aimait et lui promettre une descendance (qu’elle soit un enfant, un autre chien ou un autre chat).

C’est lors de l’an 2000 qu’Aurea prend toute son importance. Elle a toujours été blonde, pas forcément magnifique bien qu’on pouvait lui trouver un certain charme, celui-ci venant surtout de sa vivacité d’esprit. Elle était née en 1973, où les pantalons élargis étaient vraiment à la mode ainsi que les coupes improbables. Elle était un pur produit de la capitale britannique : il y était née et y ferait sûrement l’intégralité de sa vie.
Contrairement à Ruben, Aurea ne commençait pas un doctorat lors de l’an 2000. Elle n’avait jamais mis le pied dans une université, ni dans un quelconque système scolaire londonien. Aurea, à l’inverse de Ruben, avait passé sa scolarité dans un internat en Ecosse. Comme si ce chassé-croisé du destin présageait déjà leur inévitable et infortunée rencontre. Ruben sortait tout juste d’un rendez-vous avec son maître de thèse alors qu’il trouva la fameuse boite en bois sur le banc dans le parc autour de l’université. Celle-ci contenait des herbes séchées qu’il pris pour de la tisane. Il souleva le couvercle pour y voir un nom, celui d’Aurea. Pas d’adresse, pas de téléphone. Il n’eut pas le temps de la déposer aux objets trouvé, car l’étourdie était revenue sur ses pas et l’avait surpris avec son objet dans les mains. Il la trouva d’apparence peu commune, car ses vêtements étaient d’un style qu’il qualifia d’alternatif pour ne pas dire étranges et franchement démodés. Il ne la trouva pas vraiment séduisante de premier abord, bien qu’il reconnait qu’elle détonnait dans le décor. Il ne sut que plus tard, mais pour elle, c’était l’opposé, elle lui trouvait un joli minois. Il lui rendit la boite poliment et passa son chemin. Mais son visage surmonté de son étrange béret en velours brodé avec un pompon chinois lui était désormais connu. C’est pourquoi il su l’identifier dès qu’il la croisa à nouveau dans ce même parc. Elle arrachait des plantes d’un bout de pelouse discret, regardant autour d’elle comme si elle braconnait ces mauvaises herbes. Ruben ne sut pourquoi, mais cette attitude le fit sourire. Elle finit par le remarquer, et elle réussit à le pousser à prendre un verre avec lui. Pour le remercier pour la boîte, avait-elle prétexté.




C’est ainsi qu’il finirent par devenir amis, puis amants, puis époux. Ruben et Aurea se promirent mont et merveilles sur l’autel un jour ensoleillé de juin 2006. Il avait fini tellement accroché à son sourire, à son humour, à sa joie de vivre qu’à peine sa thèse terminé, il avait décidé de lui passer la bague au doigt. Toutes les économies de ses premiers salaires passèrent dans la cérémonie. Du fait de la situation de la famille Shadwell, les époux avait décidé de ne pas faire un grand mariage comme l’aurait souhaité les parents d’Aurea. Comme la pomme ne tombe jamais lpin du pommier, ceux-ci étaient également un peu originaux. Ils semblaient décalés du monde, ne savaient pas se servir de certains objets pourtant très ancrés dans la société, semblaient s’extasier sur des choses tout à fait banales. Aurea avait été comme ça jusqu’à que la vie avec Ruben lui apprenne les rudiments des «gens normaux». Les grand-parents de la mariée ne vinrent pas à la cérémonie, car ils n’avaient jamais apprécié Ruben pour une raison qu’il ne percerait que bien trop tard. Il prit longtemps cela comme de la xénophobie voire du racisme, car ses gênes hispaniques se voyaient sur son visage comme une tâche de sauce tomate sur un chemisier blanc. En plus, avec une de ses soeurs qui était transgenre, cela devait être le pompon sur la Tamise.

La vie continua son cours. Aurea accoucha d’une petite fille nommée Alice en 2009, et d’un petit garçon nommé Owen deux ans plus tard. C’était leurs trésors, leur plus beau bonheur. Tout semblait parfait. Tout l’aurait été si Aurea avait fait plus confiance à son mari dès le départ au lieu de repousser sans cesse l’échéance. Surtout, si Ruben avait une meilleure faculté à pardonner et à accepter les choses qui n’étaient pas sous son contrôle.

Elle était ce genre de femme à toujours préparer des remèdes maison qui fonctionnaient avec une justesse épatante. Elle se disait homéopathe et naturopathe. La vérité est qu’elle était botaniste, et que les plantes qu’elle cultivait dans son jardin, auxquelles Ruben n’y connaissait vraiment rien, étaient inconnues au bataillons pour tous les spécialistes. Il s’agissait de plantes magiques qu’elle réduisait en potion, en antidote, qu’elle vendait à ceux qui en avait besoin pour leurs mixtures. Aurea était une sorcière, et elle était bien partie pour emporter son secret dans la tombe, persuadée que son cher et tendre ne puisse pas digérer la vérité. Elle avait déjà dû modifier sa mémoire une fois alors qu’il l’avait surprise. Elle s’était promise de ne pas recommencer, sauf qu’elle dû fauter plusieurs fois, jusqu’au jour où elle se rendit à l’évidence. Elle ne pourrait pas cacher à Ruben ses pouvoirs très longtemps, à moins de peut-être finir par le transformer en légume à force de l’enchanter.




Ruben mis beaucoup de temps à digérer la nouvelle. Déjà, c’était gros à avaler pour un esprit aussi pragmatique qu’il existât une force supérieure à tout, que seuls certains élus maitrisent. Il lui en voulait de lui avoir caché cela si longtemps, surtout de devoir être à bout pour le lui avouer. Il se retrouvait devant le fait accompli, à se dire que ses enfants avaient potentiellement hérité des talents chaotique de leur mère. Il se questionnait sur leurs avenirs, pensée qui l’occupa lors de quelques nuits insomniaques. Passé le choc, il vit au début quelque chose de beau dans la magie. Aurea s’en servait pour aider ses proches, pour que le monde aille mieux. Mais petit à petit, il commença à craindre ses pouvoirs. Il était sans défense face à elle. Il ne savait pas ce que la magie pouvait faire à son corps de non-magicien. Il ne savait rien de ce qu’elle faisait réellement. Sa femme lui assurait toujours qu’il ne craignait rien, mais elle lui avait menti durant des années et il n’y connaissait rien, donc il ne pouvait que la croire. Le doute est une mauvaise herbe qui grandit trop vite. Car ne lui avait-elle pas déjà menti durant des années ?

Le jour où elle usa de la magie pour calmer une grosse crise de leur fils, Ruben se sentit très mal à l’aise. Il ne s’agissait que d’un enfant qui pleure, était-ce normal d’utiliser un sort sur lui ? Le sujet entraina une petite dispute. Puis plus tard, ce fut une autre, puis encore une autre, jusqu’à ce que ça devienne de grosses disputes récurrentes. Puis une très grosse, où Ruben ne lui hurla que des atrocités. Aurea, sûrement dans un élan désespéré de sauver son couple, essaya de modifier la mémoire de Ruben une nouvelle fois. Son mari qui avait vu le sort venir - sans savoir ce qu’elle préparait vraiment - réussit à se débarrasser de la baguette qu’elle avait dans ses mains. Il finit par lui hurler qu’il ne voulait plus jamais entendre parler de sa magie, de ses pouvoirs, de son monde, qu’elle était en train de gâcher sa vie et compromettre l’avenir de leurs enfants. Sûrement beaucoup d’aures choses atroces. Aurea finit par récupérer son outil et transplana.

Le lendemain, au réveil de Ruben, il n’y avait plus personne. Il n’y avait ni femme blonde, ni la petite Alice, ni le petit Owen. Volatilisés. Comme par magie. La photo de mariage sur la commode avait été remplacée par une photo de lui avec un autre type. Son ex avant Aurea, un grand noir au sourire parfait. Les photos des enfants par celles d’animaux, ou de ses soeurs. C’était comme si il venait de se lever dans un mauvais rêve où Aurea n’avait jamais existé dans sa vie ainsi que s’il n’était jamais devenu père. Tout était confus dans sa tête. N’était-ce pas plutôt lui qui avait rêvé d’une autre vie ? Personne dans son entourage ne semblait connaître Aurea. Rien ne semblait lui dire qu’elle avait seulement existé. Confus pendant quelques temps, il se dit que c’était juste un rêve terriblement réel. Un rêve, jusqu’à ce qu’il fasse un rangement de l’appartement où il retrouva un habit d’enfant. L’étiquette brodée indiquait «Alice Shadwell».




En tant qu’Universitaire, les recherches, ça le connait. Alors il chercha. Des gens qui avaient eu affaire à du paranormal, des témoignages et des situations similaires qui parlaient d’autres personne comme Aurea, capables de magie. Surtout, des gens qui le croyaient, car il était seul avec la vérité dans son entourage. Il était démuni, en colère face à cette femme l’a abandonné et enlevé ses enfants. Il devait avoir un indice, une piste pour retrouver sa trace et celle dOwen et Alice. Il voulait connaître ce monde qui lui avait été interdit, parce qu’il avait compris une chose : il était dangereux. Jamais il n’avait vu de limite chez son ex-femme. Elle avait pu disparaître complètement de sa vie, qu’est-ce que des gens comme elle pouvaient également faire ?

Tout cela le mena à Debbie. Ils étaient proches en âge, elle était aussi une mère en deuil, et ils parlaient tous deux très bien espagnol, ce qui les avait rapproché. Ruben pouvait dire qu’ils étaient devenus bons amis à travers leurs peines similaires. Même s’il ne partageait pas sa violence, son envie de vengeance, il pouvait dire qu’il l’appréciait. S’il s’était toujours montré plus modéré, il était assez intelligent pour cacher ses réelles motivations. Il avait juste vu en Debbie, en ce groupe qu’elle avait fondé, un moyen d’accélérer ses recherches et de mettre la main plus rapidement sur Aurea. Il ne trouvait aucun intérêt à se montrer violent sans menace directe, c’est pourquoi il réfrénait avec subtilité les plans trop explosifs. On avait fini par le considérer comme une sorte de bonne conscience qui calmait les ardeurs et la colère quand on avait besoin de recul et de sang-froid. Mais s’il restait d’accord sur un point, c’est qu’il fallait endiguer la magie avant qu’elle ne fasse d’autres victimes. Eux, les «moldus», ne pouvaient rien face à elle. Plus il rencontrait de nouvelles recrues, plus il avait la confirmation que cette force était trop dangereuse pour être mise entre les mains de l’humanité.  Pour cette simple raison, il consentait parfaitement à quelques sacrifices. On ne peut pas avancer face à ce genre de personnes sans un minimum de violence physique ou psychologique. De plus, il ne pouvait avoir l’entière confiance de Debbie sans montrer qu’il soutenait quand même ses idéaux et un minimum ses méthodes. Sans Debbie, il n’aurait aucune chance de revoir ses enfants un jour.

Il savait chercher, et c’est comme ça qu’il devint naturellement informateur, le premier qu’on qualifia ainsi sûrement. Il raconta tout ce qu’il se souvenait, notamment ses théories sur l’utilisation de la baguette, les plantes étranges qui avaient peuplé peu à peu ses pelouses et les décoctions que son ex-femme faisait avec. Egalement le fait qu’ils pouvaient modifier la mémoire, bien que seuls les Inquisiteurs dont il était proche savaient réellement ce qui lui était arrivé. Il préférait rester prudent sur son mariage, c’était une information qui pourrait aller à son encontre au vu de sa position d’homme «raisonnable». Lorsque d’autres informateurs arrivèrent, il fut le mieux positionné pour les intégrer au groupe. Ils devinrent une équipe, et il s’imposa naturellement comme leur leader, d’une part grâce à son ancienneté, d’autre part grâce à ses propres talents. Ruben avait toujours été ambitieux, et il avait longtemps espéré que son investissement paie.

Récemment les Inquisiteurs ont pris un nouveau tournant. Il regrette le départ forcé de Debbie, mais il est du genre à considérer que celui qui ne peut garder son poste est celui qui n’a pu le défendre. Être leader, c’est aussi savoir surveiller ses arrière. Il ne sait que penser encore de Gregory. Il laisse sa chance à tout le monde... Mais il sait très bien qu’il n’a pas intérêt à lui laisser une mauvaise copie. Car Ruben a donné sa fidélité au groupe et non à un homme ou une femme. Parmi les plus anciens, le «coup d’état» au sein des Inquisiteurs n’est pas unanimes. Et si jamais il ne sait pas les rallier à lui, il tombera... Et il fera tout pour ne pas le suivre dans la chute.

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