[Topic commun] The paranoia is in bloom

Ven 29 Nov - 19:14

The paranoia is in bloom

Topic commun !

Lundi 8 Février 2016 - Aux environs de 9h, le matin

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ENTRE

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Dim 1 Déc - 10:11

Lundi 8 février 2016

ENTRE

La semaine dernière avait été assez compliquée pour Warren, mais il commençait à aller réellement mieux, il avait toujours le teint blafard et ressentait quelques signes de fatigue ci et là, mais on pouvait dire qu’il était presque totalement remis, encore une semaine et il serait comme un sou neuf. Comme tout le monde, il s’apprêtait à aller embaucher, lorsque son regard tomba sur un de ses collègues. « Hey Ray !! » Il s’était rapidement approché de son amie, bousculant sans faire exprès quelqu’un. « Oh, désolé Neolina … tu es ravissante dans cette tenue.» Non, il n’avait pas pu s’en empêcher, mais il fallait bien avouer que les courbes de la jeune femme étaient très agréables à regarder et… il devait juste se concentrer sur Mily et continuer à être plus sage. C’était compliqué. Il échangea quelques mots avec son ami qui se trouvait lui aussi il y a une dizaine de jours de cela sur ce qu’il appelait le lieu « maudit », chose rassurante, Ray avait la même tronche de déterré que lui, ce qui les fit bien rire après coup. Ray se dirigea vers les bureaux, tandis que Warren refit un lacet de sa chaussure, ces quelques instants lui sauvèrent probablement la vie. Alors qu’il se relevait pour se diriger à son tour vers ce qui l’emmènerait vers son bureau, le drame eut lieu sans qu’il ne comprenne quoi que ce soit. Il se sentit brutalement projeter contre un mur, ou peut-être contre quelque chose d’autres.

Il rouvrit les yeux après quelques instants (ou quelques minutes ?) d’inconscience. Il se sentait totalement perdu. Il sentait le sang couler de sa tête, de sa tempe jusque dans son cou. Il avait le goût de sang dans sa bouche. Sa tête lui faisait un mal de chien, il avait toujours du mal à comprendre ce qui venait de se passait, à comprendre ce qu’il avait sous les yeux exactement. Il sentait deux autres douleurs lancinantes, une au niveau au niveau des côtes et l’autre pas très loin de là mais qui était proche (sur ?) sa blessure récoltée pendant l’évacuation de Poudlard en septembre. Ses oreilles continuaient de siffler. Il essaya de ne pas regarder s’il avait d’autre blessures, ce n’était pas le moment de penser à sa petite personne, il se releva en titubant, avec difficulté. Ses jambes flageolaient encore un peu, mais il arrivait encore à tenir debout. Il se dirigea rapidement vers le plus gros des blessés. Il fallait les trier, évacuer… réfléchir. Il se stoppa lorsqu’il tomba devant le corps de son collègue, mort. Il inspira un bon goût, essayant de ne pas céder à la panique, à l’hystérie collective. Tout continuait à bourdonner autour de lui, ses blessures lui faisaient de plus en plus mal, son esprit était loin d’être clair et les vertiges le prenaient, mais ce n’était pas le moment de flancher.

«Si les blessés légers peuvent se déplacer, il faudrait qu’ils se mettent sur le côté pour aider les secours. Qu’ils puissent faire un premier tri. »

Les secours, les personnes plus compétentes, des gens non blessés viendraient probablement dans quelques instants à leur secours.

Dim 1 Déc - 16:54

Lundi 8 février,

ENTRE

Une nouvelle semaine commençait dans la joie et la bonne humeur ! Enfin disons comme un lundi, ce n’était pas franchement le meilleur jour de la semaine, mais bon, elle aimait bon boulot, alors même si l’ambiance n’était pas des plus géniales, c’était déjà quand même pas trop mal ! Ce matin-là, la métamorphage s’habilla avec un collant et une jupe –mi longue- noire et un pull assez chaud plus dans les tons jaunes. Elle essayait de faire attention à elle, à laisser une bonne impression, sans trop en faire non plus. Les atouts féminin, si l’on sait un minimum s’en servir peuvent parfois aider quelque peu ! Une fois prête et bien apprêtée, elle se dirigea directement vers le Ministère de la Magie. Une fois là-bas, bien à l’avance comme chaque matin, elle alla parler à ses connaissances, certains même des amis qu’ils soient de sang-mêlé, ou sang-pur et pour quelques plus rares né-moldus. Non pas qu’elle soit gênée par leur sang, c’est juste qu’au Ministère, à l’heure actuelle, il y en avait probablement, du moins elle avait cette impression désagréable. Le fait de parler à tout le monde, de râler pour une injustice, peut importait le sang, et de se comporter comme quelqu’un de plutôt gentil, voire un peu timide –avec les gens qu’elle ne connaissait pas- le reste du temps, lui conférait une certaine tranquillité, ou disons qu’elle attirait moins les soupçons.

Elle croisa rapidement Warren, alors qu’elle allait se diriger vers un autre groupe de personnes à saluer. Elle dédia au jeune Tveit son plus beau sourire. «Tu es vraiment un vil flatteur, Warren ! » dit-elle en plaisantant. Ils n’eurent pas forcément beaucoup plus de temps à bavasser car elle fut interpellée par une de ses collègues, tandis que l’ex Bleu rejoignait lui aussi quelqu’un de sa connaissance. Un peu plus loin, il lui sembla apercevoir Klara, qu’elle irait probablement saluer une foi cette discussion terminée, il lui restait encore quelques courtes minutes avant d’embaucher … alors bon ! Elle pouvait se le permettre ! Et entretenir de bonnes relations avec le plus de gens étaient quelque chose d’essentiel pour elle.

La suite ? Elle ne s’y était pas du tout attendue. La suite, la prit totalement au dépourvu, comme tout le monde ici. Elle n’avait pas remarqué l’inconnu… ni le reste.

**. Et soudain, elle eut l'impression que son monde vola en éclat, elle se retrouva projeter violemment au sol. Sa collègue à qui elle parlait quelques instants auparavant, était en train de répandre son sang sur elle, en train d'agoniser sur elle. C'est cette femme, plus grande qu'elle, avec une plus grande corpulence, qui avait probablement dû amortir un peu le choc. Ou pas. Elle s'en savait rien. Elle avait du mal à parler. Elle tourna la tête et eut un haut le coeur en voyant un bout de bras détaché d'un corps. Elle arriva à repousser un peu sa collègue, essayant de prendre fébrilement son pouls, mais c'était déjà trop tard. Elle tremblait, plus de peur que d'autre chose. Des combats avec une baguette était une chose, là c'était différent. Elle observa le monde autour d'elle, saisissant la chance qu'elle avait, de n'être peu peu blessée. Se battre pour la Garde était une chose, là c'était totalement différent. Elle inspira, essayant de se reprendre, ces gens avaient besoin d'elle. Elle se débarrassa de son manteau histoire d'elle plus à l'aise ainsi que de ses talons qui allaient la gêner.
Elle devait aider, quelqu'en soient les conséquences.
Pitié que ses autres collègues ne soient pas morts.

" KLARA ?!" hurla-telle finalement.

** = EDIT après tirage de dès.

Dim 1 Déc - 16:54

Le membre 'Neolina Hampton' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Blessures graves' :
[Topic commun] The paranoia is in bloom 181012035338641452

Dim 1 Déc - 17:35

À effacer j'ai fait une boulette XD

Dim 1 Déc - 17:35

ENTRE

On aime se plaindre de la routine. De ce premier café quotidien pris dès le levé, en espérant qu’il réparera miraculeusement votre fatigue accumulée. De ces enlacements avortés avec sa moitié. Du fait que chaque jour se ressemble avec sa platitude désespérante. On viendrait presque à souhaitez que son lieu de travail explose pour s'octroyer des congés forcées. Si jamais un fonctionnaire du ministère avait souhaité cela en se levant le matin du mauvais pied, il devait se mordre les doigts. S’il lui restait encore des doigts à mordre après les tragiques évènements qui allaient se dérouler ce matin.
Klara s’était extirpée du lit conjugal un peu en avance pour préparer le petit déjeuner. Aly trainait encore dans les draps, ayant du mal à se réveiller. Klara insista qu’il se leva pour ne pas être en retard. De son côté, elle partirait un peu en avance car les dossiers s’était un peu accumulés en ce moment et elle aimerait consulter les notes de services qu’ils devait y avait sur son bureau depuis hier. Comme prévu, Aly finit par être juste en temps. Elle se moqua de lui gentiment avant de partir pour le travail. Elle lui dit qu’il y avait son plat du midi dans la cuisine, et qu’elle l’attendrait pour manger ce midi. Elle l’embrassa doucement avait de s’élancer dans le feu vert créé par la Poudre de Cheminette.
Elle croisa sur le chemin un des assistant de son service. Le jeune homme, tout juste diplômé et arrivé encore plus récemment qu’elle, l’interrogeait pour avoir son avis sur le premier cas de camouflage qu’on lui avait confié. Il était foncièrement bavard, chose renforcé par l’enthousiasme de ceux qui viennent de commencer leur premier job. C’était un peu pénible dès le matin, songea-t-elle. N’avait-il pas de hobby dans la vie ? Elle aurait préféré pouvoir se prendre un second café avec Neo qu’elle salua de loin, mais elle ne pouvait pas l’envoyer valser comme ça. Alors qu’ils allaient atteindre l’ascenseur, il eu un flash. Le feu de l’Enfer s’abattit sur eux. Ses oreilles n’entendirent plus rien.

Elle avait reculé comme par réflexe. Comme si une expérience du passé avait poussé ses instincts à agir sans même qu’elle s’en rende compte. Elle avait fait deux grands pas en arrière. Juste assez pour éviter le bout de colonne qui venait de s’écrouler sur eux. Dessous, un large filet de sang commençait à couler.

Le passé se superposa sur le présent. Elle revoyait Saïd mourir de la même façon. Aussi brutalement. Elle s’écroula sur le sol, hyperventilant. Ses oreilles encore bourdonnantes n’entendaient même pas les cris d’appels à l’aide de son collègue encore vivant. Mais lui-même ne savait pas pour combien de temps. Et elle-même n’arrivait pas à agir, alors qu’elle avait pourtant un flacon de Philtre de Paix dans son sac. Mais elle n'eut pas besoin, car un petit morceau de la colonne se détacha pour se jeter contre son crâne. Elle sentit un liquide chaud couler sur son front avant de s'évanouir, sonnée.

Dim 1 Déc - 17:35

Le membre 'Klara Anderson' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Blessures légères' :
[Topic commun] The paranoia is in bloom 18101203571184812

Dim 15 Déc - 17:27

Tic tac, tic tac, tic tac. Elle entendait presque les secondes défiler. Le souffle toujours court, sous la peur, l’adrénaline, elle ne savait plus trop où donner de la tête. Elle voulait voir ses amis, vérifier que tous allaient bien, ainsi que certaines personnes de sa famille qui travaillaient là. Tout ce qu’elle voyait, c’était la désolation, le sang, beaucoup de sang, les gémissements, les hurlements, l’agonie, les membres parfois déchiquetés, d’autres ensevelis sous des décombres, une vraie scène de guerre. Qu’est-ce qui s’était passé ? Comment est-ce qu’on avait pu en arriver là ? Mais ce n’était pas l’heure des questions, elle devait agir, réagir. Elle entendit la voix de Warren, lui au moins était vivant, elle prit même pas le temps de réellement le regarder. Elle voulait voir Klara. Sa Klara. Elle voulait voir si les jumeaux allaient bien, ainsi que Rain, et sa famille. Tous ces gens à qui elle tenait beaucoup.

Bientôt son regard tomba sur la silhouette de Klara, en vie, elle aussi en vie. Et puis un morceau du plafond se détacha et tomba sur son amie. Toujours en collant, ses chaussures à talons dans sa main, le manteau laissé par terre, elle courut jusqu’à elle, essayant d’esquiver un maximum les tous les objets coupants. Elle aurait du transformer ses foutus chaussures en basket , mais les remettre aurait été trop long à son goût. Elle s’agenouilla à côté de son amie ne sachant pas trop quoi faire. Elle ne devait pas la bouger, probablement. Alors, elle prit son pouls, doucement et soupira doucement de soulagement : elle était en vie.

Ok. Neo. Ok. Tu vas faire ce qu’il faut.

Elle vérifia ensuite que son amie respirait bien et comme c’était le cas, elle ne sut pas quoi faire d’autres. Attendre qu’elle se réveille ? Faire autre chose ? Les choses n’étaient pas bien claires. Il faudrait qu’elle aide les autres, certains étaient encore ensevelis, d’autres avaient peut-être plus besoin d’aide, mais elle avait peur pour elle. Elle avait envie de la protéger... Plus rien n’était logique, elle se sentait hagarde mais cette fois, elle transforma ses chaussures en basket pour les enfiler, ainsi, elle pourrait se déplacer plus facilement si elle le devait.Elle resta donc à côté d'elle, se déplaçant simplement pour voir comment allait la personne à côté de son amie les jambes broyées par une pierre. Elle lui souffla qu'elle ne pouvait rien faire, les enlever pourrait le faire saigner beaucoup trop,elle vérifia rapidement s'il n'avait pas d'autres blessures, continuant de regard de temps en temps son amie.
Et soudain, il lui sembla que son amie recommençait à papillonner des yeux, signe probable qu’elle se réveillait.

«Kla ? Klara, c’est moi, c’est Neo. Comment est-ce que tu te sens ? Tu ne devrais pas bouger… je… » et soudain la lumière fut dans son esprit –du moins, elle l’espérait- «Accio, manteau »

Elle l’attrapa au vol, pour le mettre sur la jeune femme, qu’elle n’attrape pas froid. Elle était rassurée, mais elle ne voyait que trop peu de têtes connues ici. Elle ressentait le besoin de trouver les autres. Mais ce n’était probablement pas dans l’immédiat qu’elle le pourrait. Elle avait envie d’en pleurer, mais elle devait se retenir. Ne pas craquer, pas maintenant. Ne pas chercher à comprendre, elle en aurait tout le temps dans les jours suivants.

« Je pense que les secours ne devraient pas tarder à arriver. Ca va aller, tu vas voir.»souffla-t-elle doucement, tout en caressant doucement la joue de l’autre jeune femme.

Ven 27 Déc - 12:45

Lundi 8 Février 2016

Ministère de la Magie

ENTRE

« Alerte, nous sommes attaqués ! Évacuez les représentants d’États ! »

Lun 6 Jan - 12:44

ENTRE

Un matin comme un autre, un début de semaine comme un autre, le Ministère grouille de vie comme chaque jour précisément à cette heure-ci. Les effets du weekend s'estompent même si pour certains le travail n'a pas vraiment de limite. Homme politique œuvrant sur la scène internationale Yuri Netaniev ne connait pas réellement le sens du mot pause.

Son entrevue avec le leader du mouvement Supérieur du Royaume-Unis s'étant terminé il profite à présent de la cohue matinale pour se fondre dans la masse en compagnie de son hôte. Qu'ils empruntent le même chemin par le plus grand des hasards ou bien s'accompagnent l'un l'autre sciemment n'a pas tellement d'importance. Ici, à la vue et aux oreilles de tous, le discours est bien différent. Si la Cause a pris ses quartiers en ces lieux d'aucun serait malavisé de se penser à l'abri. Pourtant, le Russe est bien loin de se douter de ce qui se trame en cette matinée où cet endroit tient plus d'une ruche en effervescence qu'autre chose. L'homme qui s'avance parmi la foule, il ne l'a pas plus repéré que qui que ce soit. Un léger sourire flotte sur son visage, il observe les lieux, pense à Tatiana en se disant qu'ils respirent actuellement le même air quand bien même ils ne se voient pas. Ils ne se sont pas revus, quelques courriers échangés entretiennent ce lien indestructible dont ils ne savent pas réellement quoi faire pour l'instant … Il en est là dans ses pensées lorsque la brutalité du choc vient le saisir. Pas le temps de réagir, il ne saurait dire ce qu'il perçoit en premier : Le mouvement ou bien le son. Une explosion, quelque chose qui terrasse l'endroit sur des dizaines de mètres et le coupe littéralement du monde en un éclair.

Projeté violemment dans les airs il atterri avec force sur le sol en étouffant un cri de douleur mais c'est comme si la déflagration l'avait déjà assommée. Sur lui les gravats tombent, l'ensevelissent, pas même le temps de prendre sa baguette entre ses doigts qu'il disparaît dans la fumée et la poussière, peut-être même quelques restes de corps déchirés … Lui est entier, il n'en a sûrement pas conscience mais la douleur virulente qu'il ressent dans tout son corps est indice. Il est brisé, pas vraiment certain d'être encore en vie, sonné et pas réellement capable d'analyser la situation.

Lun 6 Jan - 12:44

Le membre 'Yuri A. Netaniev' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Blessures graves' :
[Topic commun] The paranoia is in bloom 181012035340391889

Mer 8 Jan - 16:15

Les vertiges étaient bien là, de plus en plus forts, plus présents, ainsi que la douleur à son flanc. Il posa une main sur la blessure et essaya de se concentrer. Ce n’était pas le moment de faiblir, bien au contraire. Ce n’était pas le moment de tourner de l’œil mais de prouver ce qu’il valait. Ce n’était pas l’heure de gémir, pleurer, faire un deuil, ou se regarder le nombril. Evacuer les blessés, les plus graves d’abord, aider les secours qui arrivaient était la seule chose qu’il pouvait concrètement faire. Il avait essayé de chercher du regard son père, sa mère, ses oncles et tantes, mais il n’en voyait aucun. Il avançait, et sa vision s’obscurcissait légèrement, il avait l’impression que le brouhaha était de plus en plus intense. Il entendait des voix déjà accuser la Garde alors que les corps chauds des collègues étaient encore sous les pierres, ou à même le sol. C’était à gerber. Littéralement.

Encore un pas et il s’écroula à genoux au sol la goût de la bile dans la bouche, le sol qui semblait trembler sous ses pieds tout en ayant conscience que ce n’était pas du tout le cas. Il germa les yeux quelques instants, les poings. Il ne voulait pas Les rendre fier, sa famille, comme pouvait le faire Connor. Il voulait juste la paix. Il voulait juste montrer qu’il n’était pas faible, il essaya de prendre sur lui. De ne pas écouter ce que son corps entier lui soufflait, lui disait. Un Tveit, était plus fort que ça. Il inspira, et arriva à se lever, chancelant, se tenant contre un mur pour essayer de ne pas retomber à terre, saisissant sa baguette, il souleva quelques pierres, gravats pour les déposer à un endroit où il était certain qu’il y avait personne, le tout histoire de vérifier qu’il n’y avait personne. Pour les premières, il fit choux blanc, ce qui était tant mieux. Il s’attela toujours avec difficulté à un autre tas, plus les minutes passaient plus il se sentait faiblir, moins ses gestes étaient précis.

Soudain, il lui sembla percevoir un corps, ou quelque chose. « Merde ». Tout le monde semblait occupé, affairer ailleurs, il se précipita, tomba de nouveaux et fini les quelques mètres qui le séparait du corps à quatre pattes. Il essaya de prendre le pouls du blessé mais es mains tremblaient probablement trop. Il lui sembla distinguer le visage de Monsieur Netaniev, mais il n’en était pas sûr, entre la vision trouble, les vertiges et compagnie il n’était pas sûr de quelque chose. «Il y a besoin d’aide par ici. S’il vous plait. PAR ICI.» Il lui semblait avoir vu Godwin à un moment donné par-là... Folie, illusion, réalité ? Par ce que qu’est-ce qu’il pouvait faire, lui ? Il ne s’y connaissait pas vraiment en médecine, et il était proche de tomber dans les pommes. Il essaya néanmoins de le dégager un peu, pas franchement certain de ses gestes. Sûr de rien, même pas de son identité. « Vous m’entendez ?»

@Yuri A. Netaniev ; @Rain M. Godwin ;

Ven 10 Jan - 15:04

« Il y a besoin d’aide par ici. S’il vous plait. PAR ICI. »

Cette voix il pourrait l’identifier mais ça n’est pas le cas, pas dans un premier temps. Il capte à peine les mots, revenant à lui avec peine et lenteur. La douleur se propage dans son organisme à mesure qu’il reprend conscience et rapidement toute son attention se focalise uniquement là-dessus. Qu’elle soit lancinante ou tel une lame qu’on lui enfonce dans la chair elle occupe toutes ses pensées.

« Vous m’entendez ? »

Oui, il l’entend, le distingue même alors que la lumière revient jusqu’à ses yeux. Son corps semble peser une tonne, il tousse à cause de la poussière, tache de ne pas céder à la panique. Il ne sait pas ce qu’il se passe, ce qu’il s’est passé, mais le devine à mesure que les secondes défilent et que l’environnement devient chargé de hurlements. Ou peut-être ne les entendait-il pas jusqu’ici, abasourdis par l’explosion.
Procéder par étape, vérifier chaque parcelle de son corps. Un bras dégagé il tente de le bouger, étouffant un cri presque aussitôt. Ses côtes le lancent mais ses jambes paraissent répondre aux ordres envoyés par son cerveau. Rien que la Magie ne saura réparer, n’est-ce pas ? Mais l’endroit est-il sécurisé ou menace t-il de s’effondrer d’une seconde à l’autre ? Son pragmatisme reprend ses droits alors qu’il reconnait finalement l’homme en pleine tentative de le dégager.

« Il faut consolider les murs ... »

Parler lui fait un mal de chien, de même que respirer, d’un geste tremblant il cherche sa baguette en espérant la trouver en un seul morceau et par miracle c’est le cas. Bouger son bras droit lui est impossible, étant droitier les gestes sont moins bien assurés avec la gauche mais il espère s’en débrouiller. Au moins pour se libérer de cette prison de débris.

« Aidez-moi à déblayer ces gravats Monsieur Tveit, si vous êtes en état de le faire. »

L’autorité, la responsabilité aussi qu’il pense avoir vis-à-vis du jeune homme de par son statut d’ainé. Il est en vie, il peut gérer, pas d’état de choc psychologique en vue pour lui visiblement mais qu’en est-il du garçon ?

« Comment vous sentez vous ? Y a t-il beaucoup de blessés ? »

De morts.

« Assurez vos arrières tant qu'on ne sait pas ce qu'il se passe et prévenez les secours si ça n'est pas déjà fait. »

Le danger n'est peut-être pas écarté, comment le savoir ? Premier sortilège lancé en même temps, il n’a pas de temps à perdre. Lucide, il sait que plusieurs de ses os sont brisés et par priorité répare lui même son bras droit à l'aide de sa baguette mais aussi de sa Magie Rouge.

Mar 14 Jan - 15:28

Bon, au moins même s’il ‘avait pas eu de réelle réponse, l’homme avait commencé à bouger, à tousser ce qui montrait qu’il était en vie. C’était mieux que rien après tout. Maintenant, il allait devoir essayer de l’aider un maximum. Et surtout essayer de se concentrer sur l’homme pour être un maximum efficace, même si c’était difficile pour lui actuellement. Il n’aimait pas se sentir comme ça, mal, avec de vagues douleurs. Il détestait se sentir presque hors-jeu alors qu’on avait besoin de lui. Pour une fois, il voulait faire quelque chose de bien, mais son cerveau et son corps semblaient vouloir lui faire un gros doigt d’honneur sur ça. Il inspira, bugant totalement l’autre homme glissa qu’il fallait consolider les murs. Hein ? Comment ça ? Bien sûr, il avait raison, mais comment faire exactement ? Toucher un endroit particulier pourrait encore plus ébranler la bâtisse théoriquement. Il cligna des yeux. Un sort, il y avait bien un foutu sort qui pourrait les aider à cela, non ? Heureusement, il n’eut pas trop le temps de réfléchir un peu plus que déjà Yuri avait repris la parole avec un ordre beaucoup clair et simple. Il bougea de nouveau difficilement, ses vertiges continuant, mais il réussit à déblayer un peu plus les gravats autour du Russe. Il avait commencé avec la baguettes avant de continuer à mains nues histoire de ne pas lui faire mal ou, s’il perdait le contrôle de lui refaire tomber des pierres dessus.

«Est-ce que vous pouvez bouger ? les secours sont pas loin, je peux essayer de vous y emmener. Ils ont beaucoup à faire. Si on atteint le lieu de rapatriement ça serait sûrement plus rapide que de les attendre. Je crois. Pas sûr.» Il se coupa, reclignant des yeux, essayant de faire des phrases un minimum compréhensibles. « Ca ira. Ce n’est pas la question pour l’instant, je peux marcher, me déplacer on verra plus tard pour le reste.» Inspiration. « Il y a beaucoup de blessés, mais pour les morts, je ne sais pas trop. C’était l’heure d’embauche il y avait juste beaucoup de monde dans le hall, avec la déflagration, je crois pouvoir dire que oui il doit y avoir pas mal de mort également..»

Surveiller ses arrières ? Il fronça les sourcils. Est-ce qu’il pensait réellement qu’il pouvait il y avoir encore des gens voulant la mort des gens du Ministère en vie et en bonne santé ? Peut-être. Probable. Il bougea de nouveau un peu essayant d’observer autour de lui, même si on ne pouvait pas dire que sa vision était encore très performante. Il refit un signe aux secours pour qu’ils arrivent rapidement vu qu’il y avait quelqu’un en vie.

« Puis-je faire autre chose pour vous aider ? Ils sont encore occupés un peu plus loin. Il leur faudrait des renforts.»

Jeu 16 Jan - 0:15

Le monde était flou, si flou. Sa tête lui semblait lourde, son corps répondait mais elle n’était pas sûre de ses gestes. Où était-elle ? Que s’était-il passé ? Elle semblait flotter dans un autre espace temps. Elle essayais de bouger, mais elle ne savait même pas si ses doigts répondaient.

K...ra...

Une voix extérieure. Elle sentit quelque chose de chaud sur sa joue mais n’arrivait ni à identifier qu’il s’agissait d’une main ni qu’il s’agissait d’une personne qui la connaissait. Elle reprenait peu à peu ses esprits quand elle sentit un tissu la couvrir. Elle ne savait toujours pas où elle était. Dehors, le raffut commençait à parvenir à son cerveau. Les cris, la panique. Pitié, que ce soit une bonne cuite. Une très grosse cuite. Dans une fête où elle avait bien abusé. Pas autre chose. Elle sentit un liquide pâteux et chaud s’écouler sur sa joue, son propre sang. Quelque chose n’allait pas. Elle avait mal au crâne, si mal au crâne. Jamais elle n’avait eu si mal aux cheveux. Il y avait cette silhouette, ce visage.

- N.. eo... Souffla-t-elle faiblement.

Elle avait réussit par je ne sais quel miracle à mettre un mot dessus, 
- Neo ! Appela-t-elle plus fermement. Elle essaya d’aggripper son amie mais sa main fut molle. Elle était tellement dans les vapes. Tout était si flou, mais elle savait que quelque chose de grave s’était passé. Elle le sentait au fond de ses entrailles, cet instinct animal qui lui hurlait de partir pour sauver sa peau. Elle recommençait à situer, malgré le fait que sa tête semblait être faite en plomb. L’explosion. Les morts. La peur serra ses entrailles.

- Aly... Aloysius... Je ne sais pas où il est...

La pensée fugace envers celui qui était le centre de sa vie, son point de gravitation lui fit serrer les dents. Elle essaya de se relever trop brusquement, mais celui lui donna la nausée.

- Il est... parti... après moi...

Et sa voix s’étrangla dans sa gorge. Plus tard, plus près du foyer de l’explosion. Elle sanglota, car elle essayait de bouger mais son corps avait l’énergie d’un calamar ivre mort. Elle semblait récupérer dans les minutes, mais pour le moment, elle avait le plus affreux des maux de crâne.

@Neolina Hampton

Jeu 16 Jan - 21:51

« Est-ce que vous pouvez bouger ? les secours sont pas loin, je peux essayer de vous y emmener. Ils ont beaucoup à faire. Si on atteint le lieu de rapatriement ça serait sûrement plus rapide que de les attendre. Je crois. Pas sûr. »
« Mettez vous à l'abri. »

Cette fois c'est le père de famille qui parle, en un battement de paupière il comprend que le jeune homme face à lui n'est pas dans un meilleur état que lui et en tant qu'ainé c'est à lui de prendre les choses en main.

« Ca ira. Ce n’est pas la question pour l’instant, je peux marcher, me déplacer on verra plus tard pour le reste. »

Plus tard sera peut-être trop tard mais soit, il est majeur après tout, maitre et responsable de ses actes et décisions.

« Il y a beaucoup de blessés, mais pour les morts, je ne sais pas trop. C’était l’heure d’embauche il y avait juste beaucoup de monde dans le hall, avec la déflagration, je crois pouvoir dire que oui il doit y avoir pas mal de mort également..»

Et qu'en est-il de Johan ? Il ne le voit nulle part, non que cela l'inquiète d'un point de vue personnel mais la Cause ne peut perdre l'un de ses Leaders. Surtout pas après une telle discussion.

« Puis-je faire autre chose pour vous aider ? Ils sont encore occupés un peu plus loin. Il leur faudrait des renforts.»
« Allez-y, je vais me débrouiller. »

Le peut-il réellement ? Pas vraiment, en réalité, enfin s'il n'avait pas la Magie. Avec sa baguette il continue de procéder, se réparer comme il le peut, tachant de ne pas laisser une quelconque panique l'envahir. La douleur s'estompe un peu mais il n 'est pas dupe, il va devoir aller à l'hôpital.

« Tveit. Ne jouez pas les héros, vous serez bien plus utile à ce pays vivant que mort. »

Son regard n'est pas plongé dans celui du garçon, il ne le regarde pas s'éloigner mais sait que ses mots ont atteints leur destinataire. Bientôt deux hommes s'avancent vers lui alors qu'il se relève et l'interpellent.

« Monsieur Netaniev. »
« Puis-je savoir à qui j'ai affaire ? »
« Votre père nous envoie. Votre sécurité est notre priorité et notre travail, nous allons vous rapatrier en Russie. »

Son sang ne fait qu'un tour même s'il n'en montre rien. Jamais il ne perd la face, jamais il ne montre le moindre signe de déstabilisation, pourtant son cœur tout comme sa Magie Rouge s'emballe alors qu'il pense à Tatiana. Est ce que le patriarche sait ? Depuis quand le fait-il suivre ? Le doute plane au dessus de sa tête, les hommes de son Père il les connait tous et ces deux là lui sont totalement inconnus.
La station debout l'emportera sur son état bien fragile, il perd connaissance et c'est le trou noir.

SORT

Ven 17 Jan - 19:32

ENTRE

Portable en main, je pianote sur mon écran tactile en marchant vers le chemin de traverse, clope aux lèvres. Les mots sont destinés à Riley où j’lui propose à ce que l’on se retrouve aujourd’hui, pour déjeuner ou si elle a une heure de libre à me consacrer tant que je suis sur Londres. J’sais pas comment on dealerait cette relation si on avait pas le transplanage et j’préfère pas y penser.
Texto envoyé, clope écrasée et jetée à la poubelle, je me présente dans l’allée sans issue, enfonce les pierres et m’engouffre dans la grande allée du chemin de traverse qui est déjà blindée même pour 9h du matin. Les boutiques commencent à ouvrir, les clients à s’infiltrer et j’me demande si j’en profiterais pas pour faire un tour après et prendre un truc à Riley. Quoi, j’en sais foutrement rien, mais j’ai envie d’lui offrir un truc. J’aurai dû ramener Maxime avec moi, j’suis toujours une quiche pour choisir un cadeau.
J’active le pas, mais dans les poches de mon manteau jusqu’au Ministère de la Magie où je dois récupérer des papiers administratifs vu que j’ai élu domicile ici quelques temps après avoir été envoyé par mes parents sur les terres britanniques. J’entre dans l’immense bâtiment et si j’me disais que le chemin de traverse était bondé, ça n’est rien à côté de l’effervescence qui jaillit dans le hall. Pour être franc, j’suis pas parfaitement à l’aise en sachant vers quel bord tourne la majorité des employés. J’ai moitié moins de risque que Will, mais ça change pas que j’peux pas m’empêcher d’être méfiant sans quitter un seul instant ma nonchalance.
Je cherche la section administrative pour récupérer mes papiers, traverse le hall et mon cerveau déconnecte du corps en un claquement de doigts. Le temps d’un clignement de paupières, je me retrouve en position allongée, sonné, endolori. J’ai les poumons en feu, les oreilles qui sifflent et suis complètement désorienté sans capter un seul putain d’instant où je suis et c’que j’fous par terre.
J’ai l’impression qu’il me faut des minutes voir, des heures pour me resituer et rassembler ma cervelle pétée.

Le ministère. Les papelards, le hall puis ce bruit assourdissant, ce « boum » sortie de la quatrième dimension. L’odeur du sang, de produits… Et plus les secondes défilent, plus je recolle les morceaux en même temps que ma vue retrouve une netteté normale. Tout mon organisme m’envoi des signaux d’alerte, de panique, dès lors que j’comprend que quelque chose ou quelqu’un vient de péter en plein milieu du ministère. Je me redresse sur mes coudes, grimace quand j’prend appuie sur mon genou et constate une large coupure sur ma cuisse gauche qui m’arrache une grimace douloureuse. Souffrance aussitôt effacer dès lors que je vois des morceaux de chairs et trois corps morts à dix mètres de moi. On a tous vu des choses dégueulasses, mais là ? J’suis à deux doigts de dégueuler mais n’en ait pas le temps. J’me sens soulever du sol, mes oreilles sifflent toujours et en deux temps trois mouvement j’suis balancer à l’extérieur, sans comprendre le temps, ni l’espace. Qui, quoi, comment ? J’en sais foutrement rien. J’ai juste ce visage figé, au regard vide, gravé dans ma rétine.

SORT

Ven 17 Jan - 19:32

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'Blessures légères' :
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Lun 20 Jan - 19:05

« Oui, je suis là. Ne bouge pas Klara. Ca peut-être dangereux.» souffla-t-elle doucement.

Elle ne savait pas bien faire pour la rassurer, par ce qu’elle n’était pas sûr de son coup, de savoir son niveau réel de conscience. Et de toute manière, elle-même se sentait trop mal pour arriver à lui dire que tout irait bien ou ce genre de connerie. Non, elle n’avait pas la force pour tout cela. Elle inspira tandis que son amie avait repris la parole, fronçant les sourcils, acquiesçant doucement.

« Ne bouge pas !» ordonnat-elle assez sèchement en la voyant essayant d’esquisser un geste.

Mission trouver le beau mâle de son ami ? Mouais, sin un Supérieur qui la retenait en quelque sorte prisonnière pouvait passer l’arme à gauche, elle elle se ferait un malin plaisir à essayer de la recaser avec Gatiss… mais ce n’était pas bien de penser à ça. Néanmoins, si elle avait « perdu » son mari quelque part dans ce chaos, Neo aussi avait de la famille et elle n’était pas franchement rassurée par tout ça. Avec un peu de chance, ils se seraient tenus loin de l’explosion.

«Tu sais vers quel endroit il était à peu près ? En tout cas je ne l’ai pas vu …. Il va probablement bien, mais il reste encore beaucoup de choses et de monde à déblayer. Néanmoins toi, tu ne dois pas bouger, il ne voudrait pas que tu te blesses pour lui n’est-ce pas ? Dans ton état à part pleurer tu ne peux rien faire d’autres. Pleure donc, ça ne peut pas faire de mal de toute façon. »

Inspirant doucement, elle avait essayé d’aider quelques personnes à déblayer des corps. Ou du moins à enlever des gravats des gens. Des membres, des corps sans vies, mutilés, se multipliaient sous ses yeux… jusqu’au moment où il lui sembla qu’une armoire à glace était toujours coincée sous quelques pierres. Toujours en vie… visiblement, il lui semblait voir la poitrine de soulever. Elle essaya d’enlever les dernières pierres, mais elle n’arriva pas à voir qui c’était… car à côté de cette « grande » personne, il y avait quelqu’un d’autres, une silhouette qu’elle ne connaissait que trop bien. Un de ses « frères », pas celui de sang, les autres… mais au final depuis le temps c’était la même. Une espèce de gémissement informe sortit alors de ses lèvres, un bruit assez informe, déchirant qui lui monta de ses tripes. Elle ne pouvait enlever son regard de ce corps mutilé, si abimé qu’il était à peine reconnaissable sauf pour ses proches sauf pour certains qui lui connaissaient cicatrice ou tatoos à présents visibles. La tête était presque une masse informe de chairs à vif. Elle espérait qu’il n’avait pas trop souffert, entre ça, les parties brulées de son corps, les os déchirants les chairs, il fallait espérait qu’il soit mort sous le coup. Et c’est là qu’elle se rendit compte que son ventre se soulevait un peu.
Elle hurla, hystérique, appelant à l’aide. Mais au final, probablement qu’il valait mieux qu’il meurt vite. Elle en avait oublié son amie, le mari de cette dernière, le reste du monde. Elle voulait les détruire ceux qui avaient ça. Et puis bien qu’elle ne se soit pas évanouie elle eut un moment total de banc.

Dim 26 Jan - 23:30

(J'ai fait une erreur sur le lancé de dés si vous voulez bien supprimez ma participation ci-dessus svp ! Merci !)

Lundi 8 février,

ENTRE

Johan sortait de son bureau en compagnie de son hôte russe, le diplomate @"Yuri Netaniev".

Il marchait avec plus d'assurance, se tenait plus droit, parce qu'il avait la sensation d'avoir trouvé un égal et de ne plus être un électron libre après ces mois de doutes et d'échecs. Il se savait dans la bonne direction, les choses allaient changer. A sa manière. Les conseils du Russe lui donnaient l'impression de voir enfin plus clair, tels des lumières dans le brouillard. Bien évidemment, il ne le démontrait pas vraiment – il était Anglais, il venait de la haute société et dans sa position il aurait été mal vu de faire preuve de trop d'enthousiasme ; ces trois facteurs faisaient qu'il restait impassible, bien que courtois et poli.

Ils marchaient côte à côte en continuant d'échanger sur le chemin, lorsque l'explosion retenti. Il perdit de vue Netaniev alors qu'il était lui-même projeté à plusieurs mètres de distance de là où ils se trouvaient et il percuta la fontaine du hall.

Dim 26 Jan - 23:30

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'Blessures légères' :
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Mer 5 Fév - 21:22

Les blessés était évacués un à un. Klara était toujours sonné. Elle avait juste entendu Neo lui dire de ne pas bouger, et elle obéit, comprenant que son ami allait essayer de retrouver Aly dans cette vision de l’Enfer. Mais elle était terriblement inquiète. Elle n’avait pas de nouvelles de son mari, et tout semblait lui dire qu’il avait été beaucoup plus près de l’épicentre de la bombe. Elle reprenait petit à petit plus conscience de son corps, même si elle avait la tête qui tournait et une affreuse envie de vomir. Cela l’éloignait un peu des cris, des pleurs, du sang. C’était affreux comment cet endroit sentait le sang, mélangé à une odeur terrible de chair brûlée. Ça puait la Mort. Au sens propre. Cela lui donnait encore plus la nausée.
Neo ne revenait pas. Il lui semblait même qu’elle l’avait vu s’effondrer d’un seul coup. Elle n’était pas sûre. Elle ne voulait pas qu’elle soit blessée elle aussi, alors dans un élan risqué, elle se leva. Son corps fut branlant, du moins tremblant. celui-ci semblait sur le qui-vive, mais Klara ne se rendait pas compte de son propre stress. C’était comme si son mental, pour ne pas s’effondrer face à la catastrophe et au souvenir de Saïd écrasé par son plafond, avait appliqué un écran qui sélectionnait son environnement. D’une certaine manière, c’était complètement irréaliste.

- Neo ? Se risqua-t-elle à appeler. Neolina ?! Insista-t-elle en haussant le ton. Elle s’écroula contre un mur. Les secours, de plus en plus nombreux, évacuait tout le monde. Elle avait vu en quelques minutes passer un nombre incroyables de brancards, avec des corps en plus ou moins piteux état. On s’approcha d’elle, quelqu’un la retint par derrière alors qu’elle manqua de trébucher. La sorcière s’aperçut qu’il s’agissait d’un urgentiste qui lui pria d’évacuer au plus vite.

- Et mon mari ? Et mon amie qui est...

Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase, on la coupa et on lui demanda de penser d’abord à sa propre vie. On lui proposa de l’aider à marcher, vu qu’elle semblait encore dans les vapes. Klara regarda derrière elle, lâchant finalement des larmes. De stress, de colère, de peur, d’angoisse.
Une fois à l’abris, on la soigna, lui confiant de la glace à mettre sur sa blessure à la tête. On avait soigneusement inscrit son cas sur un dossier après qu’elle ait donné nom et prénom. Elle préféra attendre car elle voulait des nouvelles de son mari. Puis finalement, on appela son nom d’un air grave, lui annonçant qu’on avait retrouvé Aloysius Anderson III. Son coeur se serra.

Son corps était fracturé de partout, il aurait presque pu y perdre une jambe. Il avait été très près de l’explosion, mais sa chance était d’être un solide gaillard. Il était transféré d’urgence à l’hôpital.

Mais tout ça ne la rassura pas. Elle s’effondra par terre en pleurant de plus belle.

SORT

Lun 24 Fév - 16:30

Yuri lui dit qu’il pouvait y aller. Warren acquiesça doucement. Ce n’était pas le moment de flancher, il le savait bien. Il y avait encore fort à faire. Il y avait de blessés graves de morts que les secours allaient avoir besoin d’aide de toutes les personnes qui étaient encore aptes à jeter des sorts. Est-ce qu’il l’était réellement ? Ca, c’était probablement une autre question. Il pouvait toujours essayer, et alors qu’il allait partir l’autre sang pur reprit la parole, arrivant à faire décrocher un léger sourire au plus jeune.

« Je n’ai pas envie de mourir aujourd’hui, ça tombe bien ! »

Comme à son habitude, il éludait un peu les choses, son état. Comme depuis toujours. Il s’était mis difficilement sur ses jambes se tenant sa blessure au flanc inspirant doucement, essayant de se concentrer sur l’aide qu’il pouvait apporter vu son état, c’est à dire qu’il savait qu’il ne pouvait pas faire d’efforts.

« Warren ! » Il cligna des yeux plusieurs fois en entendant son prénom, en reconnaissant cette voix qu’il connaissait bien au final ; mais il avait du mal à réaliser, il recommençait à ne se sentir pas très bien. « Je t’accompagne jusque dehors, rentre chez toi, Mily te soignera. Je dirai à tes parents, ta famille que tout va bien pour toi. Dis à MIly que l’on est aussi sain et sauf… mais restez ici ne sert à rien. Tu es blessé, tu gêneras plus les secours qu’autre chose. Repose-toi pour revenir en forme demain.»
« D’accord» fut le chose cohérente qu’il réussit à dire.

Et la suite ? et bien elle restait quand même relativement floue, il ne se rappelait plus trop comment il était retourné chez lui, si son père – ou autre- l’avait finalement ramené par ce qu’il avait fini par manquer de tourner de l’œil – et qu’aller à St Mangouste c’était proscrit- ; ou bien est-ce qu’il s’était ramené tout seul ?

SORT

Lun 24 Fév - 16:54

Il lui sembla entendre la voix de Klara au loin, mais cela n’avait plus aucune importante. Son amie était en vie, pas en trop mauvaise santé…. Tandis que son frère était mort. Définitivement, irrémédiablement. Et tout cela, pour quoi ? Pour une guerre ? Elle n’en était même pas certaine. Qui pouvait faire ça ? Qui pouvait faire un attentat ici, alors que tant de monde se cotoyait, et même si c’était une grosse base de Supérieurs il n’y avait pas que ça… et maintenant des dizaines, peut-être des centaines de personnes étaient déchiquetées, ensevelies, tripes à l’air, mortes, ou mourrante. Probablement même qu’elle devait avoir des bouts de personnes, de peau qui étaient collés à elle, sans compter sous ce sang. Toute cette souffrance.

Ce point de non-retour.
Cette incompréhension.
Cette peur pour le futur, pour les répercussions de chaque côté.
Qui ?Qui allait payer ? Qui était le coupable, le vrai coupable, car à moins qu’elle ait raté quelque chose ce n’était pas la Garde qui était coupable de cela ! Mais les ennemi des supérieurs étaient bien nombreux, une bombe ça pouvait se « faire » avec quelques connaissances…

Elle essaya d’inspirer, d’expirer. Mais elle paniquait, sans probablement vraiment s’en rendre compte. Toujours proche de son frère, elle manqua de mordre un secouriste lorsque ce dernier voulu la déplacer gentiment, voulu vérifier qu’elle allait bien. Elle se débattait comme un beau diable, hurlant qu’elle ne voulait pas être séparée de lui.
Elle devait le dire à sa famille. Ramener son corps, car qui sait ce qui en serait fait.
Elle voulait le dire tout ça, mais probablement qu’un sort pour la calmer l’atteignit de plein fouet et ce fut le trou noir. Lorsqu’elle rouvrit un œil, elle était déjà à l’hopital entre de bonnes mains.

SORT

Dim 1 Mar - 12:14

ENTRE

Il lui avait fallu un moment pour être au courant. Un moment pour que la rumeur ne gonfle et pour qu’elle parvienne jusqu’à lui. Maxence évitait toujours au maximum les lieux publics sorciers depuis qu’il avait été poursuivi par les Supérieurs. Bien entendu, il savait que si depuis, personne ne lui était tombé dessus, c’était sans doute qu’ils étaient passés à autre chose. Mais à l’heure actuelle, il n’en savait pas plus. Toujours était-il qu’il était sur Londres depuis un moment et que personne n’était apparu à un coin de rue pour lui faire la peau et le ramener jusqu’à Johan pour qu’il serve d’appâts pour Logan. C’était donc un bon point et Maxence en était resté là, conscient qu’il préférait éviter ces lieux. Sauf qu’il y avait eu ce texto. Un attentat au Ministère. Là où Néo travaillait.

Un message. Deux. Trois. Elle ne répondait pas.

Alors oui, c’était idiot ce qu’il faisait. Se jeter comme ça doit au ministère alors qu’il était plein de Supérieurs, il en était persuadé. Pour autant, la peur tordait ses viscères lorsqu’il s’y était engouffré, découvrant l’horreur. C’était arrivé il y avait un moment maintenant et il lui avait fallu forcer le passage pour apparaître dans le grand hall, se prenant une brique décrochée de la cheminée où il était apparu alors même que certaines étaient parfaitement écroulées. Cœur au bord des lèvres, Maxence s’était frayé un chemin entre les secouristes et les blessés, cherchant du regard celle qu’il avait aimé pendant tant d’années. Cherchant du regard également ceux qui voulaient la mort de tant de ses proches. Combien de temps cela avait duré ? Il n’en savait rien. Mais il l’avait trouvée, inconsciente. Les questions s’étaient bousculées lorsqu’il avait pu s’adresser au secouriste qui s’occupait d’elle.
Elle avait perdu son frère. Il n’en savait pas plus pour l’instant car ils feraient plus d’examens à l’hôpital. St Mangouste, pas l’hôpital clandestin de la Garde. Cette pensée avait été fugace à vrai dire car alors que le mage emmenait son amie, n’attendant évidemment pas plus de réactions de sa part, son regard à lui s’était posé sur quelqu’un au loin. L’avait-il vu ? Il en doutait. Se trompait-il ? Peut-être. Mais il lui semblait bien que l’homme qu’il apercevait par intermittence là-bas n’était autre que @Johan Walters. Celui qui avait sans doute ordonné l’assassinat des siens afin de l’attraper pour attirer Logan. Ou du moins, c’était ainsi qu’il avait analysé les choses. Il ne pouvait laisser s’échapper Logan, celui qui avait tué son frère.

Et lui ? Eh bien il était le seul ami de l’ex directeur encore dans le coin. Quoi de plus simple que d’aller dans sa famille pour l’attendre ? Quoi de plus simple de les tuer pour que, sous le coup de la douleur, il agisse bêtement ? Quoi de plus simple que de garder son propre petit frère sous le coude pour l’attirer.
Quoi de plus simple que de blesser son ex, @Neolina Hampton ?