Neolina - Let's convince ourselves it's all under control

Nationalité: Anglaise (origines afro-américaines) Âge: 30 ans depuis fin août 2015  Sang: Sang-mêlé Patronus: Raton Laveur Epouvantard:  Changer sans cesse de visage sans pouvoir se contrôler Baguette: Baguette de 25 cm, souple,  en bois de prunier, avec crin de licorne Don:  Métamorphomage  Métier: Travaille au Ministère de la Magie dans le Service des détournements de l’artisanat moldu Groupe: Garde de Myrddin Votre rôle au sein du groupe:  Informateur TEST RP (uniquement pour Chef de groupe et généraux) (un minimum de 500 mots avec lesquels vous illustrerez son rôle de leader au sein du groupe)

Spoiler:

Caractère

Neolina, au premier abord, fait petite fille calme et timide. La gamine un peu sage mais qui ne passe pas forcément non plus inaperçue : elle sait qu’elle a certains atouts physiques et n’hésite pas à les mettre en valeur –sans être non plus vulgaire-. Mais la vérité, c’est que même si elle est souvent calme, elle en reste pas moins de temps en temps une grande gueule qu’il ne vaut mieux pas énerver. Du caractère, elle n’en manque pas.
L’injustice, elle déteste, et probablement ce qu’elle exècre par-dessus-tout c’est toute forme de racisme. Si elle s’était écoutée, probablement qu’elle se serait engagée comme avocate quelque part, mais avec les temps actuels cela restait un peu trop compliqué malgré ses notes qui restaient quand même assez bonnes.
C’est quelqu’un de relativement empathique, probablement trop, ce qui lui joue parfois des tours.
C’est également  quelqu’un de relativement loyal à ses amis, à la Garde.
Elle a toujours été également assez perfectionniste, elle aimait faire partie des meilleures, avoir de bonnes notes. Dans un monde où la société patriarcale ainsi que le statut de sang était important, il fallait qu’elle se démarque d’une manière ou d’une autre, elle essayait donc d’être meilleure que les autres. Et puis, malgré tout, même si cela était probablement moins « vrai » que dans le monde moldu, avec sa couleur de peau, elle devait avoir encore plus d’efforts pour être « dans le game » comme diraient certains. C’est plutôt une battante, qui baisse difficilement les bras.
Elle aime néanmoins s’amuser, faire la fête, se divertir et n’a pas envie d’avoir d’attache affective particulière (à comprendre comme un/e petit/e ami/e). Non seulement cela est trop dangereux à ses yeux, mais en plus, c’était une perte de temps, un moyen de souffrir, de s’inquiéter, d’être dépendant. Et son indépendance, elle la chérissait plus que tout au monde !

Récap de votre histoire (inscrire les évènements les plus importants de votre vie) : — Née dans une famille de sang-mêlée, a un grand frère Mark — A 7 ans ses parents se séparent — Elle part vivre avec son frère chez sa mère et sa petite amie -Eve-, ainsi qu'avec les enfants de cette dernière — départ difficile dans cette nouvelle vie mais aujourd'hui ils sont une belle et grande famille — Elle entre dans la maison Poufsouffle, ses années Poudlard se passent bien. — Après Poudlard, elle entre au Ministère Service des détournements de l’artisanat moldu - En 2012 elle intègre la Garde au poste d'informateur - Elle travaille son Don tous les jours, pendant des heures.

 Votre histoire complète :
Elle est née fin août de l’année 1985. Sa famille était probablement des plus normales avec deux parents de sang-mêlés, malgré le nom mêlé, cela faisait plusieurs générations qu’ils se mariaient de l’un et de l’autre côté avec des Sorciers. On ne pouvait pas dire qu’ils détestaient les Moldus, mais ils jugeaient simplement que de fonder une famille avec d’autres Sorcier était quand même relativement plus simple, cela était censé causer moins de souci.  Niveau famille, elle a un grand frère, Mark, de quelques années son aîné.
Ses premières années de vie se sont donc déroulées dans le plus grand calme, avec rien de bien exceptionnel ou d’intéressant à raconter, si ce n’est qu’elle avait hérité de sa grand-mère paternelle le don de métamorphomage. Un Don pour beaucoup, un calvaire pour elle. Cela faisait beaucoup rire les autres enfants, mais pas forcément les rires gentils, ou joyeux, mais plutôt ceux moqueurs, ceux qui en profitaient pour la faire tourner en bourrique pour voir ses cheveux notamment changer de couleur. Elle en avait souvent pleuré de rage, d’humiliation. Elle en avait hurlé. Elle avait même voulu se battre avec certains de ses camarades pour le faire taire, pour leur faire comprendre qu’elle ne voulait pas se laisser faire. Ce n’était pas par ce qu’elle était une fille qu’elle était une petite chose fragile – sauf avec son frère, mais là c’est une autre histoire-.
Alors elle s’était entraînée, longuement. Durement. Chaque jour. Elle était toute petite, mais elle avait déjà de la suite dans ses idées, et surtout, son égo avait été blessé. Elle voulait leur montrer qu’un jour, elle arriverait à se contrôler. Un jour, à force de travail acharné et quotidien, ses cheveux ne changeraient de couleur que lorsqu’elle le déciderait.
Avec son frère, elle avait une relation assez fusionnelle, elle l’idolâtrait, il était comme son modèle, celui à qui elle voulait ressembler

Lorsqu’elle eut 7 ans néanmoins, sa vie prit un tout autre tournant. Depuis quelques temps déjà, ses parents ne semblaient plus se supporter, mais elle essayait de faire comme si tout allait bien : après tout, c’était des choses d’adultes qu’elle ne pouvait pas comprendre, et les adultes ça se réconcilie vite aussi ! Malheureusement cette fois-ci la réconciliation n’était pas de mise, on expliqua aux deux enfants que Maman partait vivre ailleurs – toujours à Londres- par ce qu’elle n’aimait plus Papa mai qu’elle avait rencontré une autre personne, avec qui elle serait heureuse, avec qui elle allait emménagé : Eve. La gamine qu’elle était ne comprenait plus vraiment : pourquoi est-ce que maman allait vivre avec une femme, c’était une notion avec laquelle elle avait beaucoup de mal n’ayant jamais été réellement confrontée à l’homosexualité. Et comme Papa travaillait au Ministère et qu’il avait toujours beaucoup de travail, ça serait Maman qui aurait généralement la garde.
Neolina ne voulait pas déménager. Elle ne voulait pas vivre avec une femme qu’elle ne connaissait pas. Et pire encore il y aurait d’autres enfants vu qu’Eve en avait également. Elle, elle aimait sa vie. Pourquoi est-ce que tout devait changer ? Elle ne comprenait pas, vraiment pas.

Les mois qui suivirent furent assez compliqués aussi bien pour elle que Mark, même si son frère emblait s’adapter un peu mieux que lui à cette nouvelle vie. Neolina avait du mal avec certains des enfants d’Eve, le courant ne passait pas du tout, et, ses nerfs étant mis à rude épreuve, elle perdait plus souvent le peu de maitrise de Don qu’elle avait acquis
Heureusement, parait-il, les enfants sont plein de ressources,  et elle finit quand même par s’y habituer, par comprendre qu’au final deux femmes qui vivent ensemble ce n’était pas si bizarre que ça et que ça ne changeait pas forcément de la vie d’avant, ou que si elle avait eu un « nouveau papa » : il y a avait les règles, les engueulades, les moments de détente, de joie, l’amour, la vie de famille. Avec les autres gamins de la famille, cela s’était également calmé une fois qu’ils avaient appris à tous faire connaissance.

Ses premières apparitions magiques – outre son don- apparurent comme beaucoup à 10 ans, elle avait tendance à faire exploser diverses babioles lorsqu’elle s’énervait.

L’entrée à Poudlard ne tarda pas à se faire à ses 11 ans. Il lui tardait de savoir dans quelle maison, est-ce qu’elle allait devoir allée, la plupart des autres enfants de la familles étant plus âgés qu’elle, elle savait qu’elle pourrait compter sur eux pour bien la guider. Elle espérait tomber sur  une maison où les gens étaient gentils et tolérants. Elle savait se défendre, mais entre son Don et le fait que ces dernières années elle ait été élevée  en famille homoparentale cela risquait d’être compliqué pour elle, elle en avait conscience. Et c’est pour cela qu’elle voulait se démarquer, être bonne en cours, réussir à se faire une place pour qui elle était réellement, par pour/à cause de son Don, de sa couleur de peau ou même par qui elle avait été élevée.
Elle fut admise dans la maison des Poufsouffle, ce qui la rassura quand même un peu, être chez les Rouge ou le Verts aurait probablement était un peu plus compliqué pour elle que les deux dernières maisons.

3ème année à Poudlard, dans la salle sur demande,

Elle entra en trombes dans la salle sur demande, en larmes essoufflée. Tremblant presque de rage, plus que de peur, même s’il y avait une grosse part d’elle enfoui qui ressentait cette émotion. Elle les détestait, ces petits cons de sang-purs qui se croyaient meilleurs, qui se moquaient de tout, surtout des minorités, surtout lorsqu’on en entrait pas dans leur norme. Elle les haïssait, et l’un d’eux avait dépassé la limite en se moquant une fois de plus de son Don, de sa couleur de peau cherchant à lui  faire peur, à la faire sortir de ses gongs, attendant qu’elle soit seule, et donc plus vulnérable. Il l’avait cherché ce type, cet Andrew, et elle avait pété un plomb, son poing était parti directement dans le nez du garçon qui était dans sa classe, violemment, projetant du sang…  Et elle avait réalisé ce qu’elle avait fait, non, elle ne regrettait pas, mais le regard furieux de ce type, de ses amis l’avaient mis en alerte et elle avait fui. Pas le choix. Elle était arrivée ici, elle ne savait même plus trop comment. Séchant rageusement ses larmes, elle avança dans la pièce avant de se rendre compte qu’il y avait un grand miroir. Elle voulait vérifier qu’elle  n’avait pas trop piètre allure pour quand elle sortirait, elle allait faire perdre des points à ses maisons, probablement se prendre une colle, mais tant pis, elle ne voulait juste pas leur donner la satisfaction qu’ils la voient pleurer. Elle se fixa quelques instants avant de cligner des yeux lorsque son reflet changea brusquement, alors qu’actuellement ses cheveux avaient pris plusieurs teintes, le miroir reflétait le portrait d’une gamine blanche, avec les cheveux juste noirs. Pourtant elle pouvait voir ses mains, et elles n’avaient pas changé de couleur. Alors elle ne comprenait pas ce qui arrivait, ce qui se passait, mis à part « hey, c’est magique ». Elle n’avait pas peur, elle était bien trop contemplative de ce reflet qui entrait tellement plus dans la norme, ce reflet qui aurait pu l’aider à ce qu’elle s’intègre mieux.
Elle venait de tomber sur le miroir du Rised, et à ce moment-là, à cette période-là plus précisément, ce qu’elle souhaitait le plus au monde, c’était entrer dans la norme, ne plus être si différente de son point de vue, de son ressenti. Avec le temps, elle avait appris à s’accepter comme ça, à présent même elle en jouait – de son Don du moins- malgré les difficultés de la vie, si elle retombait sur ce miroir ça ne serait probablement pas cette vision qui s’offrirait à elle, du moins elle l’espère.

Ses années Poudlard se passèrent globalement plutôt bien. Elle était bonne élève, elle avait réussi à se faire un bon groupe d’amis. Elle travaillait toujours chaque jour pour continuer à maîtriser son Don, elle travaillait aussi énormément sur les cours, elle le savait, si elle voulait réussir, elle devait faire partie des meilleurs. Elle considérait même, qu’elle devrait plus travailler, plus faire ses preuves que d’autres,  tors ou à travers.

Année 2000.

«Tu sais que si quelqu’un l’apprend on est mal, franchement mal Neolina ? »
« Tu veux dire que l’on se fera tuer par nos mères ? On est majeurs, on fait ce que l’on veut. Je veux dire, on ne fait rien de mal. Et puis, tu finis bientôt à Poudlard, après on ne se verra plus qu’aux vacances.»

Elle regarda le garçon, un peu plus âgé qu’elle. Un de ceux avec qui elle avait grandi. Certain auraient probablement dit qu’ils étaient comme frères et sœurs. Peut-être, mais ils n’avaient aucun lien de sang, après tout, il n’était que le fils d’Eve. Les sentiments ? Peut-être qu’il y en avait un peu des deux côtés, mais ils savaient que malgré tout c’était une limite à ne pas franchir. Coucher ensemble de temps à autre était une chose, avoir des sentiments, être ensemble en était une autre totalement différente, beaucoup plus compliqué.
Situation un peu tabou, qu’ils cachaient. Par ce que dans un sens c’était mal ; même si elle affirmait le contraire, elle savait que ce n’était pas la chose à faire, qu’ils faisaient, partis de la même famille. Et elle essayait de se rassurer en se disant que ce n’était qu’un coup comme un autre.

Après Poudlard, elle réussit à s’engager en tant que stagiaire –grâce à un petit piston d’Eve-  au Ministère de la Magie dans le Service des détournements de l’artisanat moldu, et puis, ce n’était pas comme si c’était la branche la plus prisée. Le mot Moldu en faisait fuir plus d’un. Elle, elle adorait faire cela, elle trouvait que c’était intéressant, et puis la technologie, l’artisanat moldu était quelque chose qui l’intéressait franchement.  Si elle avait pu choisir, elle se serait probablement plus dirigée vers la Justice magique, devenir une sorte d’avocat pour les plus démunis, mais c’était probablement plus compliqué vu son statut de sang, vu sa famille, connaissant certains sang-purs, ils étaient capable de lui renvoyer une connerie ou deux pour la décrédibiliser. Au moins là, elle était tranquille du moins en grande partie, elle préférait ne pas faire de vagues. Elle voulait être prise au sérieux. Son envie de combattre l’injustice, les discriminations étaient toujours bien présente, mais elle savait que dans ce monde, il valait mieux être prudent….
Le ministère au fil des mois/des années changeait, ou du moins elle avait cette impression, même si elle n’arrivait pas à mettre exactement le doigt dessus : elle avait l’impression qu’il y avait plus de pression, plus de gens extrémistes, mais c’était peut-être son imagination.

C’est pendant l’année 2012, qu’elle put donc intégrer la Garde grâce à l’une de ses connaissances au Ministère.  A l’époque, c’était quelque chose de bien différent beaucoup plus basé sur une idéologique, sur des idées. Quelque chose qui l’aidait beaucoup néanmoins, de pouvoir parler plus ouvertement, de pouvoir partager.
Et puis vint juillet 2014, la libération de Poudlard stupéfaction et horreur, pour elle. Comment est-ce que personne n’avait pu s’en rendre compte ? Comment une telle horreur pouvait encore être possible. Ils étaient tombé encore plus bas, ces foutus sang-purs, qu’elle l’aurait cru.  Néanmoins, lorsqu’elle entendit parler – notamment par Cooper- que Poudlard recrutait des gardiens, elle hésita à y aller, elle hésita à aider de là-bas, mais elle choisit de rester au Ministère se trouvant plus utile où elle était.  Elle ne voulait pas faire de vague, elle ne voulait pas se faire repérer comme quelqu’un,  disons, contre les Supérieurs. Elle préférait passer pour neutre, même si au Ministère, elle avait quand même fait quelques coups d’éclats pour divers actes de racismes. Elle préférait rester plus ou moins une inconnue, juste une chieuse qui pouvait râler aussi bien contre des sang-purs u des nés-moldus, des sangs-mêlés. Par ce qu’elle savait qu’elle était perçue comme ça, une chieuse, mais qui la plupart du temps faisait une fille bien sur elle –malgré son sang-, une fille gentille, avec des côtés timides sauf si on la faisait sortir de ses gongs. Qu’ils continuent de croire ça, cela l’arrangeait bien. Cela lui permettait de pouvoir entendre des choses, sans que l’on ne fasse attention à elle, elle avait toujours été bonne à ce genre de choses. Alors oui, probablement que ce statut d’informateur lui correspond plutôt bien.

A l’heure actuelle, même si elle est loin d’avoir une maitrise parfaite de sa métamorphomagie, elle arrive quand même à pouvoir changer d’apparence comme elle le souhaite et de garder cette forme pendant plusieurs dizaines de minutes -notamment dans ses bons jours-. Elle continue, encore et toujours de s’entrainer chaque jour à mieux le maitriser, mais il est vrai que lorsqu’elle perd son sang-froid, son Don a tendance à partir également en vrille. Plusieurs fois, au Ministère même, ses cheveux ont changé de couleur après s’être trouvé en face de quelque goujats.

Courant août 2015,

Elle fulminait. Poings serrés, essayant de contrôler la couleur de ses cheveux pour ne pas se faire remarquer un peu plus. Inspiration. Expiration. Ne pas hurler. Ne pas frapper. Ne pas castrer. Pourtant, l’homme qui se tenait face à elle aurait bien mérité un bon coup de genou bien placé pour lui faire comprendre certaines choses. La violence ne faisait pas tout, elle le savait mais c’était parfois compliqué de se contenir face aux cons. Si elle pouvait se montrer empathe, elle pouvait tout aussi bien péter un plomb rapidement. Elle serait tellement le poing, qu’elle en avait mal aux phalanges. Elle sentait que sa respiration était rapide, et si son regard avait été une arme, son interlocuteur serait mort depuis bien longtemps, totalement fusillé.
Elle devait se calmer d’autant plus qu’elle était au Ministère et qu’elle ne voulait pas faire trop de vague. Elle devait passer le plus inaperçu possible, personne ne devait soupçonner ce qu’elle était réellement, ou plutôt son bord. Parfois oui, elle avait hurlé, contre certaines formes d’injustices, de racisme, mais ce n’était pas forcément dû au statut de sang, alors ces remarques sur le sujet passaient comme le reste : elle était un peu hystéro sur ces sujets-là.
Comment tout avait démarré ? Facile. Lorsqu’un foutu sang-pur s‘en était pris à une née-moldue de son service, le genre de sorcière qui faisait partie des meubles, âgée, gentille qui semblait avoir dû mal avec cette nouvelle politique. Dans la tête de Hampton, cela avait sonné comme un glas. Injustice, criait tout son corps, alors elle avait voulu intervenir. Calmer le jeu. Mais elle s’était faite clasher ; pour son Don, son sang, probablement par ce type jugeait qu’elle était du sexe faible. Elle avait envie de lui faire bouffer sa langue de vipère. Lui faire bouffer son égo, lui foutre la honte devant les personnes présentes.
Après un combat de regard qui s’était éternisé plusieurs minutes, elle avait voulu partir fièrement, la tête haute vers son bureau, ramener sa collègue par la même occasion. Elle passa devant le type, se retenant de lui écraser un pied avec ses talons.

Décembre 2015,

Comment est-ce que c’était possible ? Comment est-ce qu’autant des Leurs avaient pu être capturés ? Et surtout où étaient-ils à présent ? Vivants ? Morts ? Probablement qu’ils étaient toujours en vie, les « otages » c’est toujours plus utile en vie que morts, mais après, selon elle, la vraie question était plutôt « dans quel état est-ce qu’ils trouvaient actuellement ». Lees Supérieurs ne faisaient jamais dans la dentelle, dans le léger.
Il fallait les retrouver, absolument. Il fallait les sauver, même si c’était risqué. On ne laisse pas sa famille tomber. Elle avait essayé d’avoir des informations, mais malheureusement cette fois-ci, rie n’arrivait jusqu’à elle. Le vide. Le néanmoins. Les jours passaient, la peur, le doute s’insinuaient de plus en plus en elle. Après plus d’une semaine, est-ce qu’ils avaient encore une chance de les retrouver en vie ? Et si oui, ne seraient-ils tous pas devenu barges ?
Et enfin, ils avaient été trouvés, libérés, au prix de quelques vies. Ajoutés les morts car une information avait filtré – probablement des prisonniers, sous la torture-, cela commençait quand même à faire pas mal de pertes.
La question qui se posait actuellement c’était comment faire pour faire avancer les choses ? Les Supérieurs étaient partout, infiltrés dans tous les coins, prenant plus de force, mais aussi probablement peut-être trop d’assurance.

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