Fiche d'orgine - Création du personnage en 2009 IRL. Etat du personnage en septembre 2012 IRP.:
Enzo Ryans Tumblr
─ Nationalité: Australien. Né à Lakes Entrance dans l’État du Victoria. ─ Age: 15 ans et demi. Né le 18 janvier 1997 ─ Maison ou Groupe: Gryffondor. ─ Année d'étude / Matière enseignée: 5ème année. ─ Sang: Pur. ─ Mon avis sur tout ce qui se passe: Je m'en fous, chacun sa merde. On est visiblement tous dans la même mais j'ai aucune envie et absolument pas l'intention de me mêler des malheurs des autres. ─ J'avoue ce truc me fiche une peur bleue : Derek, mon frère aîné. Je sais que j'en parle tout le temps mais j'en ai une peur presque déraisonné. Cependant je me garde bien de le lui montrer. Tous les deux, on a hérité de la fierté de notre grand père paternel et nous ne sommes pas du genre à courber l'échine devant qui que ce soit. Je redoute son frère presque plus que tout mais comme à mon habitude, je parviens très bien à le cacher sous un masque dénué d'émotion palpable. S'il venait à découvrir que mon épouventard, c'est lui ... ─ C'est lui qui me protège en cas de besoin : Le loup. Je ne sais pas trop d'où je tiens ce rapport à cet animal. Je suppose que dans mon esprit se cache quelque chose de semblable à celui de cette créature sauvage et mystérieuse, qui s'entête à fuir l'Homme. Je sais aussi que celui de mon frère n'est autre que le tigre et soupçonne d'avoir hérité du loup en total contradiction avec Derek. Comme chien et chat ... Pour l'instant je ne le maitrise pas encore mais ça viendra sans doute avec le temps. ─ Caractère : Lunatique • Impulsif • Imprévisible • Animal • Possessif • Sanguin • Casse-cou • Fier • Macho • Sauvage • Solitaire
─ Suis-je exceptionnel(le) pour autant: Est ce un crime d'être comme tout le monde ? Je ne crois pas. Malheureusement, ce n'est pas mon cas ... Je suis ce qu'on appelle un Lycanthrope, plus communément nommé loup-garou. La cause ? Morsure, évidement. C'est arrivé le soir de l'accident et étrangement c'est ça qui m'a sauvé. Depuis je me shoot au Tue-Loup pour garder le contrôle. C'est franchement pas toujours la joie d'être un monstre mais j'ai pas bien d'autre choix que de faire avec.
─ Que serai un véritable sorcier sans elle: Elle est en bois d'Ebène, contenant un crin de Licorne. Elle mesure 24.5 centimètres. ─ Ça agace les autres, mais j'aime le faire* : J'ai remarqué récemment que lorsque j'étais angoissé, stressé ou un peu à côté de mes pompes, j'avais pris l'habitude de me gratter légèrement la tempe droite du bout des doigts. Je m'attrape la nuque quand je suis mal à l'aise. Je m’ébouriffe les cheveux toutes les deux minutes. Et j'ai souvent besoin d'un contact direct avec ma peau alors il n'est pas rare de me voir la main posée sur le ventre sous mon T-shirt. Dans un autre genre, j'ai la sale manie de parler tout seul quand je suis énervé. Autant dire que c'est relativement fréquent. Prenez-moi pour un fou, si vous saviez ce que je m'en balance. Et voilà, je recommence. C'est malin aussi, fallait pas m'enerver avec vos questions à la con. Pff, qu'est ce que ça peut leur foutre de toute façon. Et pourquoi si. Et pourquoi ça. Et qu'est ce que tu manges au ptit dej et ...
Ce qu'il faut absolument savoir sur moi !
(Environ 250 mots) Décrivez-nous votre caractère. Votre Véritable caractère et non pas celui que votre perso laisse transparaitre... On peut pas lire tout le temps entre les lignes.
Ce qu'il faut savoir sur moi avant de m'approcher ... c'est qu'il vaut mieux ne pas m'approcher. Ma mère avait l'habitude de me comparer à un animal sauvage qui fuirait la présence trop envahissante de l'espèce humaine. Elle n'avait pas tout à fait tort. En fait, elle n'avait jamais tort, ma mère. Ce trait de caractère, je crois qu'il fait partie de moi depuis toujours mais je dois avouer que Derek n'a fait que l'aider à se développer durant des années et des années. Je ne suis pas quelqu'un de très sociable, je n'ai d'ailleurs aucun ami ici et aucunement l'intention de m'en faire. Cela fait des mois que je suis seul et ça me va comme ça. Je n'ai pas envie qu'on vienne envahir mon espace vital. En plus d'être associable et solitaire, ce qui en soit est un peu un pléonasme, je ne suis pas un grand bavard mais je crois que tout cela est un ensemble. Comme précisé précédemment il m'arrive fréquemment de parler tout seul en revanche, sous le coup de la colère. La colère, parlons-en. Depuis six mois, c'est un sentiment qui ne me lâche plus. Je ne sais pas bien si c'est un contrecoup de l'accident ou autre chose, qui était là depuis toujours, au plus profond de moi. Toujours est il que parfois, elle prend le contrôle et je deviens insupportable. C'est dans ces moments là qu'il faut plus que tout me laisser seul. Je deviens méchant, agressif et mesquin. Je n'hésite pas à balancer des vérités assassines dans le seul but de blesser les gens. Je m'en rend compte après coup, après avoir fuie lâchement. Je culpabilise, bien sur, mais n'espérez pas obtenir des excuses, ça non. N'oubliez pas que mon but est de resté loin des autres et quel autre moyen plus efficace que de se faire détester du monde extérieur. Oui parce qu'il y a moi, ma bulle, mon petit espace, et puis il y a le reste du monde. Je ne suis pas sure que l'on puisse appeler ça de l'égoïsme. Non, je n'en suis pas très sur. Cela dit peut être que je me trompe. Quoi qu'il en soit, je ne ferais rien pour changer. Irascible. Éternel angoissé. Violent et parfois incontrôlable. Blessant. Je n'ai pas toujours été comme ça. En revanche j'ai toujours été solitaire et débrouillard. Vous ne m'entendrez jamais admettre que j'ai besoin d'aide ou que je ne peux pas faire quelque chose par moi même. J'aime d'ailleurs me venter d'être autodidacte dans pas mal de chose. Les rares moments où je vous adresserais la parole, histoire de renforcer ce dédain et cette haine que vous éprouvez pour moi. Un sale gosse. Un adolescent rebel. Nombreux le pensent. D'autre, ceux qui connaissent mon histoire, je ne sais pas trop comment d'ailleurs puisque ne compter pas sur moi pour vous raconter ma vie, mettent ce comportement sur le dos de la souffrance et un irrésistible besoin de me protéger. Je soupçonne Derek de prendre un malin plaisir à évoquer notre passé auprès de ceux et celles qu'il veut se mettre dans la poche. Il me dégoûte. Je vous vois venir. "Mais il a sûrement de bons côtés, le pauvre petit." Et bien non ! Pas de mon point de vue en tout cas. Là encore je vais devoir reprendre ce que disait maman. Je suis un rêveur. Je ne sais pas si c'est une bonne chose mais j'ai une imagination débordante qui me permet de voir parfois le monde comme jamais vous ne le verrez. Plutôt aller chez Serpentard que vous faire partager ça. Je suis quelqu'un d'extrèmement discret quand je ne fais pas d'esclandre. Je rase les murs et personne ne me voit. C'est mieux comme ça. Après tout, n'est ce pas là ce que je recherche. Je sais ce que vous pensez. Que je ne suis qu'un pauvre petit oisillon tombé du nid qui a besoin de se confier, qui a besoin d'une épaule sur laquelle pleurer. Là encore, je n'admettrais jamais que vous puissiez avoir raison. Arrêtez de penser pouvoir me cerner. J'y mettrais trop de détour et vous vous lacerez bien vite de ce petit jeu de cache-cache avec mon inconscient. Vous savez, je ne suis pas un être cruel et sans coeur. Il m'arrive même parfois d'aider les autres, chose très rare c'est vrai. Cependant, je m'assure toujours qu'il n'y ai pas de regard extérieur. Je veux à tout pris garder cette image mauvaise que les gens peuvent avoir de moi. Qu'ils continuent de rester loin de moi. C'est mieux pour tout le monde. Je crois. Je ne déteste pas tout le monde. J'ai même beaucoup d'affection pour les animaux et autres créatures magiques qui font partie de notre monde particulier. Je passe beaucoup de temps dans les endroits où personne ne va et où je peux par conséquent être tranquille. Malheureusement je pense qu'ici, cela va s'avérer compliquer. Vous pensez certainement que ce maque que je m'en-tête à garder doit être bien lourd à porter ? Je répondrais simplement que je préfère souffrir de ça plutôt que d'avoir une nouvelle fois à perdre quelque chose ou même quelqu'un auquel j'aurais eu le malheur de m'attacher. Si vous pensez sincèrement que je souffre, alors laissez moi souffrir en silence et dans une solitude que j'ai appris à apprécier.
C'est là toute mon Histoire !
Tumblr • Environ 1000 mots.
─ Résumé de votre histoire : Expatrié d'Australie • A un grand frère plus âgé • Orphelin depuis 6 mois • Mordu la nuit de l'accident qui a coûté la vie à ses parents • A de la famille en Angleterre • Passionné de surf
─ Son histoire :
Je ne suis pas né ici. Non. Ici, ce n’est pas chez moi. Je déteste cet endroit. Je déteste ce pays et ses habitants. Je déteste ce temps grisâtre et humide, cette absence de soleil presque perpétuelle. Cette verdure envahissante. L’Angleterre. Rien que le nom me donne envie de fuir. Leur culture absurde. Et puis cette manie de boire du thé à heure fixe. Pourquoi ? Pourquoi tout le monde fait ça ? C’est ridicule. Et puis le thé, ça n’a pas de goût. C’est juste … de l’eau chaude. Chez moi, c’est à l’autre bout de la terre. L’Australie. Sa chaleur et son aridité. L’océan déchaîné et ses vagues sur lesquelles je ne pourrais plus jamais rider. Plus jamais ? Bien sur que si. A la minute même où j’aurai atteins la majorité, je m’en vais. Je retourne là bas. Qu’Est-ce qu’ils croyaient en m’éloignant du seul endroit au monde où je me sentais bien, avec mes souvenirs. Que les bons. Ici, tout est gris. Mon esprit prend les même teintes. Il n’a pas vraiment le choix. Loin de tout repère. Loin de chez moi.
Je suis né dans le Sud-Est de l’Australie, l’État de Victoria plus précisément. C’est le 18 janvier 1997 que j’ai vu le jour dans la belle ville de Lakes Entrance. Une toute petite cité de caractère comme aiment le dire les Offices du Tourisme et pour le coup, ils ont raison. Je l’aime cette ville, c’est elle qui m’a vu grandir et évoluer. Et malgré les mauvais souvenirs que je peux avoir là bas, je sais qu’un jour j’y reviendrais. Le rivage est bercé par l’Océan. C’est un régal pour ceux qui aiment surfer, comme tout bon Australien côtier qui se respecte. Un climat austral vraiment agréable à vivre. Il fait froid en hiver, chaud en été. On a pas vraiment d’autre saison mais on l’aime comme ça notre île. Oui je parle à la troisième personne parce que là bas, on vit beaucoup en communauté, c’est une vieille habitude. Mes parents, s’étaient installés à Lakes 4 ans avant ma naissance. Ils s’étaient d’abord rencontré ici, en Angleterre, à Londres plus précisément, où mon père, d’origine Australienne lui, était venu pour affaire. C’est donc là qu’il avait croisé le regard océan de ma mère. Elle lui a chaviré le cœur en un coup d’œil et il se plaisait à nous raconter qu’il avait craquer parce qu’elle avait la même couleur dans les yeux que l’Océan Indien. Elle aimait beaucoup cette comparaison. Et quand j’y repense, je peux revoir son sourire illuminer les yeux de papa lorsqu’ils en parlaient. Ils ne se sont plus quitté et contre l’avis de ses propres parents, elle l’a suivi à l’autre bout de la planète. Au pays des Kangourous. Chez nous. Ils se sont installés à Lakes suite à une demande de maman et par miracle, papa a accepté de quitter sa côté Ouest. Preuve qu’il aurait tout fait pour elle tellement ils s’aimaient.
C’est donc là bas que j’ai poussé mon premier cri sous les regards plein d’amour de mes parents et celui, un peu plus intrigué, de Derek, mon frère aîné de 3 ans. Si j’avais su en croisant ses yeux bleus ce qui m’attendrait je crois que j’aurai regardé ailleurs. Maman et moi sommes sortis de l’hôpital quelques jours plus tard, après que les médecins ce soient assurés qu’elle comme moi allions bien, ce qui était le cas. J’ai découvert mon nouvel environnement dans un concert de gazouillis et la vie a continué comme ça. J’ai grandi et du statut de bébé je suis passé à celui de petit garçon. Oh comme je regrette d’avoir vieilli, parce qu’après, tout a changé. Je crois que c’est vers l’âge de 4 ou 5 ans que Derek commencé à me détester vraiment ou néanmoins à le montrer. Bien sur il s’arrangeait toujours pour être le merveilleux grand frère aux yeux de nos parents mais dès qu’ils avaient le dos tourné, il me cassait mes jouets, me faisait tomber et me racontait des histoires qui font peur. La magie qui entourait notre famille n’aidait pas non plus. Non seulement elle lui permettait de faire les choses indirectement et donc sans se faire prendre mais en plus, il mettait ça sur le dos de mon incompétence à contrôler mes pouvoirs naissant. Il croit peut être que j’ai oublié mais il se trompe. Un jour je lui ferai payer tout ça. Cette situation a duré quelques années encore, jusqu’à ce que Derek quitte la maison pour rejoindre une école de sorcellerie. Il avait 11 ans. J’en avais 8. Et ce fut les trois plus belles années de ma vie. Plus de manipulateur sur le dos. J’étais libre d’être moi-même, sans vivre dans la crainte de servir de cobaye à mon frère. Je ne comprend pas pourquoi il m’a fait subir tout ça, pourquoi il ne m’a jamais aimé ou peut être seulement les premiers mois. Est-ce de la jalousie ? Celle de ne plus être fils unique, de ne plus être le centre de l’attention ? A vrai dire cela ne m’étonnerait pas. Il a toujours été imbu de sa personne.
Pendant cette période où enfin tout était calme, j’ai appris les fondements de la magie, ce monde dans lequel je suis né. Papa s’est chargé de mon éducation en me faisant bien comprendre qu’il ne fallait pas que je fasse usage de mes dons devant mes autres camarades moldu. Moldu, quelle drôle d’invention que ce nom. Je me suis toujours demandé d’où cela pouvait bien venir. Est-ce qu’il y a un sorcier qui un jour a dit : « Tiens ! Euh là, les gens sans pouvoir, on va les appeler les Moldu. » Comme s’il trouvait ça drôle où je sais pas. Enfin tout ça pour dire que je trouve ça particulièrement moche. Je suis né dans une famille de sang pur. Il parait que c’est rare de nos jours. J’ai le sang pur mais je suis à moitié anglais par ma mère, à moitié australien par mon père. C’est pareil ça, toutes ces histoires à propos du sang. Qu’Est-ce que ça change au final ? A mon avis, pas grand-chose mais je crois que grand père était bien fier de son statut. Il nous racontait souvent ô combien notre statut faisait de nous des gens important dans la hiérarchie implicite du monde des sorciers. Je crois que Derek l’a pris aux mots. Finalement Est-ce que c’est pas un truc de nombriliste tout ça. Personnellement, je m’en moque pas mal. Je ne me sens pas plus pur qu’un autre. Je me sens moi et c’est tout ce qui compte.
Les trois années ont passé et ma tranquillité s’est envolé avec elles. J’ai eu 11 ans. L’âge auquel les jeunes sorciers reçoivent leur éducation magique. Avec papa, maman et Derek, on est allé dans un endroit semblable au Chemin de Traverse ici. C’est à ce moment là que j’ai reçu ma baguette magique. Le vieux monsieur qui me la vendu m’a bien précisé que c’était la baguette qui choisissait son sorcier et pas l’inverse. Après en avoir essayé quelques unes, j’ai finalement été adopté par celle qui ne me quitte plus maintenant. Elle mesure 24,5 centimètres et est en bois d’Ébène avec un crin de Licorne à l’intérieur. Je l’ai tout de suite aimé mais Derek lui ne s’est pas privé pour se moquer de moi, encore et toujours, dans le dos des parents comme d’habitude. Les Licornes c’est un truc de fille et bla, bla, bla. J’avais 11 ans et ça m’a brisé le cœur. Une fois de plus. Je ne compte plus le nombre de fois où cet enfoiré m’a fait pleurer dans le passé. Mais maintenant, ça ne fonctionne plus et je vois bien que ça l’énerve. Tant mieux. Les rôles commencent à s’inverser et je me suis juré que plus jamais je ne lui ferait le plaisir de m’écraser devant lui. On m’a acheté une robe de sorcier, un chaudron, des livres et tout le nécessaire et puis le jour fatidique de la rentrée est arrivé. C’est toujours impressionnant de découvrir un nouvel environnement, une nouvelle école, de nouveaux camarades, mais là je dois avouer que le fait que ce soit un établissement rempli de sorcier ajoutait un cran à mon niveau d’angoisse. Angoissé, je l’étais d’autant plus que pour la première fois de ma vie j’allais me retrouver dans un endroit, seul avec mon frère, sans nos parents pour amortir les dégâts. Un endroit qu’il connaissait déjà comme sa poche pour y avoir passé les trois années précédents. Au moment de partir, j’ai mis un certain laps de temps avant de réussir à quitter la main de ma mère. Là bas, c’était un peu différent de Poudlard. On n’y allait pas entrain mais par Portoloin. Pas de barques ni de sombral non plus. On arrivait directement dans l’enceinte de l’école. L’architecture était totalement différente aussi, plus moderne, et le système de maison était un peu différent également. Le premier jour s’est relativement bien passé. Je me suis fait des amis assez rapidement et durant toute la première semaine, Derek m’a fichu une paix royale. J’ai pensé en être débarrassé, je m’étais bien trompé. Il a fait de cette première année un enfer pour moi. Me ridiculisant dès qu’il en avait l’occasion, me frappant à l’occasion. Il aimait beaucoup se mettre dans la poche des personnes dont il n’avait strictement rien à faire pour le simple plaisir de m’enlever le moindre ami que je pouvais me faire.
J’ai survécu. La deuxième année s’est un peu mieux passé étant donné que je n’étais plus le petit nouveau et qu’il y avait d’autre première année à martyriser. Je n’échappai pas pour autant à certaine de ses mauvaises habitudes me concernant mais ce fut moins pénible. J'étais un élève assidu et en quête d'apprentissage. Ni trop doué, ni pas assez. Dans la moyenne, tout simplement. La troisième année passa presque comme une lettre à la poste. Quant à la quatrième … Elle a chamboulé nos existences.
Je n’ai pas beaucoup de souvenirs de cette nuit là. Ce dont je me souviens c’était cette lune immense qui éclairait le ciel de toute sa splendeur. Et puis les phares du camions, le crissement les pneus et le hurlement de ma mère. Je revois la voiture quitter la route en défonçant la glissière de sécurité et tomber dans le ravin tout en arrachant la végétation alentours sur son passage. Je n’ai pas eu le temps d’avoir peur, j’ai été éjecté de la voiture presque tout de suite. Mes yeux se sont fermés d’eux même peu de temps après que j’eus touché le sol. La voiture s’est écrasée juste un peu plus bas. Après c’es le trou noir jusqu’à ce hurlement qui à déchiré le silence. Je n’ai aucune idée du temps qui a pu s’écouler entre la chute et les grognements qui se rapprochaient inexorablement de moi. Je ne l’ai même pas vu. J’ai juste senti ses crocs s’enfoncer dans ma chair et j’ai reperdu le fil des évènements. Je ne sais pas pourquoi il ne m’a pas dévoré tout entier, ni même pourquoi il n’a pas touché à un seul cheveux de mes parents. Je crois qu’il a été dérangé par les secours qui sont arrivés apparemment juste à ce moment là. Je revois encore la lumière de leur lampes torches puis une nouvelle fois, j’ai sombré.
Je me suis réveillé une semaine plus tard. Je n’avais même pas pu aller à l’enterrement.
Ils n’avaient pas pu attendre, parce que leur corps étaient trop abîmés. J’aurai pourtant tout donné pour être là, leur dire au revoir. Adieu. Le premier visage que j’ai vu en me réveillant n’était pas celui que j’aurai espéré. C’était celui de Derek. J’aurais du être soulagé, que lui n’est rien, car il n’était pas dans la voiture, mais j’ai lu sur son visage toute la haine qu’il me portait. Moi, le seul survivant. Je sais qu’il m’en veut et qu’il me tient pour responsable. Pourtant, et pour autant que je m’en souvienne, je n’y suis pour rien. De toute façon, il ne m’a jamais aimé et ce n’est pas avec la perte de nos parents que ça va s’arranger, je le sais. J’ai vu la façon dont il m’observe avec son sourire faux qu’il sert à tout le monde. Avec les autres, ça fonctionne, à merveille même, mais moi je sais ce qu’il cache derrière ce masque de fils parfait.
Bien sur j’ai demandé où ils étaient, à peine eus-je ouvert les yeux. Le regard de Derek m’avait pourtant tout dit mais dans ces cas là, on y croit jamais. D’abord les médecins, puis mes grands parents paternel. Tous mon dit qu’il fallait que je sois fort.
Que je sois fort …
Ce genre de douleur qui vous déchire le cœur, vous taille l’âme au couteau. Ce genre de douleur viscérale qui ne s’oublie pas, qui reste là comme un fantôme inachevé. Ce genre de douleur qui vous pousse à vouloir mourir à votre tour, autant pour rejoindre ceux qui sont parti que pour ne plus la sentir, cette douleur … J’ai eu mal comme jamais. J’aurai toujours mal. Et ce poignard qui demeure planter en plein dans mon cœur, Il prend un malin plaisir à l’enfoncer toujours un peu plus loin. Parce que ce qui me fait mal, le rend heureux. Parce qu’il me déteste. Parce qu’il m’a toujours détesté et qu’il me détestera toujours. Mais moi je l’aime. Parce que c’est mon frère. Parce qu’on partage le même sang, celui de nos parents qui ne sont plus là pour nous voir nous déchirer. Cette amour que j’ai pour lui, c’est autant de haine.
Les premières semaines ont été les pires. Non seulement parce que Derek n’avait de cesse que de me mettre tout ça sur le dos mais également parce que la vie sans eux ne me semblait pas envisageable. Je suis retourné à l’école quelques temps après mon frère, chose qu’il m’a bien sur fait payer. Le reste du temps, nous habitions chez nos grand parents. Mais quand vinrent les grandes vacances, ils prirent une décision à laquelle je ne m’attendais pas. Jugeant qu’ils n’étaient plus en âge de s’occuper de deux adolescents ils ont décidé de nous envoyer vivre chez notre tante, la sœur de notre mère, donc à Londres. C’était trop pour moi, d’autant plus que j’avais ma nouvelle identité à gérer par-dessus tout ces changements d’horizons.
La première fois que ça s'est produit, c'était tout juste un mois après l'accident. Sur le moment ça m'a surpris, bien évidement mais avec le recul je me dis qu'il n'y avait finalement rien de plus normal puisque j'avais été mordu ce fameux même jour. C'est d'ailleurs grâce à ça que je suis toujours en vie car les médecins m'ont bien précisé que sans la morsures de loup-garou, mon corps n'aurait pas supporter les blessures dues au choc de la chute du véhicule dans le ravin. Je me surprend parfois à penser que s'il avait aussi mordu mes parents, ils seraient peut être encore en vie ... Cependant, je ne leur aurait jamais souhaité ça. Je ne sais pas si vous vous rendez bien compte de la sensation parce que ça peut paraître cool comme ça d'être un Lycan mais je peux vous assurez que d'avoir envie de chair humaine alors qu'on en est un soit même c'est effrayant. Et le pire dans tout ça, c'est qu'on ne peut absolument rien y faire. Je vous rassure tout de suite, je n'ai fort heureusement jamais mangé personne et j'espère que ça n'arrivera jamais. J'ai toujours une dose de Tue-Loup à portée de main les soirs de Pleine Lune. S'il s'avérait qu'un jour j'en manque je n'ose pas imaginer l'étendue des dégâts. Honnêtement je ne pense pas que je puisse supporter d'être l'auteur d'un crime aussi sauvage. Et pourtant, cette bête, elle fait partie de moi. J'apprends à vivre avec. Je disais donc, la première fois, je n'ai pas pris le Tue-Loup que m'avait donner les médecins de l'Hôpital, du genre Sainte Mangouste mais de l'autre côté du globe, en Australie puisque j'y étais encore à cette époque. Grossière erreur que d'avoir voulu jouer les curieux. Heureusement j'avais quand même pris la précaution de m'éloigner le plus possible des habitations en volant la voiture de mon grand père pour partir me cacher au plus profond des espaces les plus vides de la région. Ce qui en soit n'était pas plus intelligent que de ne pas prendre mon Tue-Loup. Je n'avais pas pensé qu'un loup, magique ou non, n'a aucun problème à parcourir des kilomètres et des kilomètres dans le seul but de chasser. Je suis donc parti avant la tombée de la nuit et me suis retrouvé au beau milieu de nulle part. J'ai attendu que le soleil se couche et c'est arrivé. Je peux déjà vous dire que ça fait un mal de chien et que rien que pour ça je ne le souhaite à personne, sauf peut être à Derek. Je ne lui ferai certainement pas le plaisir de le mordre pour le rendre plus puissant, ça non. J'ai donc eu l'impression que tous mes os allaient se briser et que mon corps allait se déchirer et exploser. Je m'entends encore crier, cri qui est devenu hurlement et là, ce fut la panique. Je crois que j'ai rarement eut aussi peur de toute ma vie. Impossible de me contrôler. Je n'avais qu'une envie, tuer, trouver un être humain et le déchiqueter. J'ai été étonné en croisant mon reflet dans une flaque d'eau. Je pensais ressembler à un énorme monstre difforme, mi-homme, mi-loup, mais en réalité j'avais l'apparence complète de l'animal. Par la suite j'ai demandé au médecin qui m'avait soigné pourquoi j'étais comme ça. Il m'a expliqué que cela dépendait des personnes tout simplement, et peut être de l'âge auquel la victime avait été mordu, il n'en savait pas beaucoup plus visiblement. Bien sur il m'a seriné d'avoir voulu constater les faits par moi même. Je n'ai pu qu'approuver. C'est vrai que c'était ridicule et surtout très dangereux mais j'avais besoin de voir par moi même. Fort heureusement, pris dans ma folie j'ai passé la nuit à courir sans but et à effrayer les autres animaux qui se tenait là. Je ne pense pas avoir de trou de mémoire mais en tout cas quand je me suis réveillé le matin suivant, étrangement à côté de la voiture, à l'endroit même où je m'étais donc arrêté la veille au soir, j'étais bien humain et je n'avais pas de sang sur les mains, ni dans la bouche. Je n'ai jamais recommencé, et, je l'espère n'aurait jamais à le faire. Je me répète c'est vraiment une horrible sensation que de vouloir détruire toute forme de vie, spécialement celle à laquelle on appartient. J'appréhende toujours les nuits de Pleine Lune, même si j'ai toujours l'antidote à portée de main. On ne sait jamais. Et si ça ne marchait pas ?
Cela fait maintenant six mois que l’accident nous a arraché nos parents. Six mois que je suis devenu quelque un d’autre. Six mois que je lutte pour survivre dans l’absence et surtout pour encaisser les assauts répétés de mon frère qui ne semble pas vouloir me lâcher. Il est au courant pourtant, que d’un coup de croc, un soir de Pleine Lune, je pourrais le broyer et le lui faire payer mais visiblement, cela ne l’effraie pas. Et pour cause … Je suis devenu irascible et peu enclin au contact. Je n'ai aucune envie de me faire des amis. Non tout ce que je veux, c'est qu'on me fiche la paix, qu'on me laisse dans un coin et qu'on m'oublie. Depuis qu’on est arrivé en Angleterre et qu’on a intégré cette nouvelle école lugubre et froide, Derek s’est fait des amis plutôt étranges. Je n’en suis pas bien sur mais je crois que nous sommes pris en otage par des sorciers puissants et sans cœur. Je crois aussi que Derek est de mèche avec eux et pire encore, qu’il aspire à faire partie de leur rang. Pour le moment je ne le vois pas beaucoup, il semblerait qu’il soit bien trop occupé à leur lécher les bottes et c’est tant mieux pour moi.
Résultat, je me retrouve seul, dans un pays que je ne connais pas et que je n’aime pas. Dans une école où il se passe des trucs étranges voir pas net. Je déteste cette sensation d’être pris au piège et en plus la Pleine Lune approche.
Et y a plus d’étoiles dans mon ciel …
Derrière l'écran
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Enzo Ryans
Nationalité: Australienne Âge: 19 ans - Né le 18 janvier 1997 Sang: Pur – Souche maternelle Anglaise / Souche paternelle Australienne. Famille traditionaliste mais élevé par des parents bien plus ouverts d'esprit et curieux. Lui-même est bien loin des clichés du genre et s'émancipe clairement de la soit-disant supériorité du Sang Pur. Son statut de Sang n'a pas la moindre importance pour lui, celui des autres non plus. Patronus: Loup de Mackenzie. Même s'il a longtemps été solitaire, Enzo n'a jamais vraiment pu se passer d'une meute. Lycanthrope depuis quelques années, peut-être que cela a eu une incidence sur le développement de ce Patronus. Quoi qu'il en soit, c'est un animal qui lui correspond très bien. Epouvantard: Les barreaux d'une cage. Il en a trop souvent fait les frais, sa hantise est de s'y retrouver derrière à nouveau Baguette: Bois d'Ébène (fait pour les propriétaires fidèle à leurs convictions et qui ont le courage d'être eux-mêmes) Crin de Licorne (très fidèle, peu puissant mais rarement sujet à des blocages ou a des fluctuations) 24,5 cm. Plutôt souple. C'est une fidèle alliée qui ne lui fait que rarement défaut. Don: Lycanthropie. S'il a considéré cette particularité comme un cauchemar la première année et en a énormément souffert, aujourd'hui il l'embrasse totalement. Mordu à l'âge de 15 ans, c'est paradoxalement ce qui lui a sauvé la vie suite à un accident dans lequel ses parents sont morts. Métier: Shaper et prof de surf dans une école de surf à Lakes Entrance, Australie. Écovolontaire. Futur étudiant en biologie/zoologie marine - Rentrée prévue en février 2016 Groupe: Citoyen Votre rôle au sein du groupe: Simple citoyen. Il n'a aucune prétention et ne souhaite pas se mêler au conflit. Enzo n'a jamais eu l'âme d'un justicier, si ce n'est lorsque ça concerne directement ses proches.
TEST RP (uniquement pour Chef de groupe et généraux) (un minimum de 500 mots avec lesquels vous illustrerez son rôle de leader au sein du groupe)
Spoiler:
Votre rp ici
Caractère
Enzo est comme beaucoup, deux faces d'une même pièce. Il y a le côté lumineux, doux, tendre, sale gosse, petit rigolo qui aime faire chier son monde. C'est un ami fidèle qui a souvent placé les autres bien avant lui avant de comprendre qu'il ne faut pas s'oublier dans l'équation. Garçon intelligent et déterminé, il a des rêves, des passions, pratiquement tous liés à l'océan. Tête brûlée, casse cou, rien ne l'arrête lorsqu'il s'agit de glisse. Curieux, avide d'expériences, il s'ouvre à la vie et lui tend les bras avec parfois une certaine impatience. Ayant souvent fait les frais de l'intolérance des autres face à ses différences ou particularité, c'est quelque chose qu'il juge précieux : La tolérance est un de ses majeurs traits de caractère. Parfois anxieux, traumatisé par certains côtés, il a parfois un gros besoin d'être rassuré mais courageux, se relève toujours. Si on lui tend la main, il la saisira. Si ça n'est pas le cas, il fera tout ce qu'il peut pour se relever par lui-même. Un peu secret de temps en temps, véritable livre ouvert lorsqu'il est en confiance et qu'il se laisse aller. Beaucoup de connaissances, très peu d'amis ce qui les rends à ses yeux incroyablement précieux. Loyal, patient, à l'écoute, oreille attentive et de bon conseil en règle générale même s'il ne prétend pas avoir la science infuse naturellement. Il n'a pas peur de l'engagement lorsqu'il aime même si les années, l'expérience, l'ont rendu plus prudent et patient, moins impulsif dans ses émotions et sentiments. Déterminé, passionné, quand il veut quelque chose il fait ce qu'il faut pour l'obtenir et atteindre ses objectifs. Travailler ne lui fait pas peur même si la concentration n'est pas toujours simple à garder. Il est plus pratique que théorique, c'est une évidence, mais si le sujet l'intéresse il fera des efforts. Un peu macho parfois, il se soigne. Avec l'aide des nombreuses femmes de son entourage qu'il admire et respecte énormément. Fier, comme beaucoup de garçon il n'aime pas trop qu'on chatouille son égo, sa virilité, mais reste relativement humble et de plus en plus dans l'autodérision et l'acceptation de soi. Dépend des humeurs, des personnes à qui il a affaire ... Il peut faire très mal avec les mots si vous ne lui revenez pas mais usera de la violence physique en dernier recours, s'il ne parvient pas à garder le contrôle ou se sent d'humeur à se lâcher. Puis le côté plus sombre, impulsif, animal. Les vieux démons courent parfois sous la surface. Touchez à ses proches et c'est potentiellement votre arrêt de mort que vous signez. La violence reste une part de lui bien qu'elle soit désormais tempérée, mise sous clé. La vie ne lui a pas toujours fait de cadeau, il a fait ce qu'il a pu pour rester debout, pour rester en vie, et le prix à payer est parfois élevé. Il a souvent repoussé les autres, n'a pas toujours été un ange, a déjà fait couler le sang et subit de nombreuses tortures qu'elles soient physiques ou psychologiques. Certaines expériences resteront gravé dans sa peau, dans ses veines et dans certains recoins de son esprit mais il va de l'avant, se bat pour ça, avec la chance d'être bien entouré même si la pudeur le pousse parfois à ne pas totalement se livrer.
INTERVIEW
Quel est votre avis sur la situation actuelle ? Il s'en tient à distance, ou en tout cas il essaie, égoïstement ou non. Pour autant s'il devait choisir un camp, il est clair que ça ne serait ni celui des Supérieurs, ni celui des Inquisiteurs. Tout ce qu'il souhaite c'est vivre en paix. Parfois on n'a pas toujours ce qu'on veut ... Cette intolérance l'affecte plus qu'il ne l'aimerait, d'une parce qu'il en a été victime directe mais surtout parce qu'elle a un impact sur les gens qu'il aime. Il prend conscience que même en essayant de "fuir" certaines choses ont la peau dure et finissent par rattraper. Peu importe où on va, où l'on est. Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre ce clan ? Cette guerre a eu beaucoup d'affect sur lui lorsqu'il était prisonnier de Poudlard, certains traumatismes sont toujours bien présents. Aussi il n'aspire qu'à être loin de tout ça. Une vie normale, tranquille, entouré de ses proches, c'est tout ce qu'il veut. Il n'a jamais été un soldat, pas par choix en tout cas.
cobain.
Enzo S. Ryans
Chaton. Le seul et l'unique
Enzo S. Ryans
Âge personnage : 20 ans - 18.01.1997 Hiboux postés. : 22909 Date d'inscription : 13/09/2009Crédits : JunkieMouse ▬ Gif Tumblr Double Compte : Jane
Enzo S. Ryans
Dim 13 Sep 2009 - 20:09
Votre histoire
Récap de votre histoire (inscrire les évènements les plus importants de votre vie) : Né à Melbourne le 18 janvier 1997 — A un grand frère plus âgé de trois ans, Derek — Mauvaise entente entre les deux frères tout au long de leur vie, avec des fluctuations. Aujourd'hui, malgré des divergences d'opinions et de caractère, se respectent, s'entraident et vivent leur fraternité en tenant compte de l'autre — Orphelin a 15 ans — Mordu la nuit de l'accident, le 8 mars 2012 — Lycanthrope — Première année de transformation difficile. Aujourd'hui embrasse totalement sa particularité — Passionné de glisse (surf, snow, skate) — Arrive à Poudlard en septembre 2012, s'en suivra deux années très difficiles qui laisseront leur marque à cause des Supérieurs — Vis une histoire d'un peu plus de deux ans avec Kyle Johnson, un Non-Magicien rencontré à l'école. Séparation en avril 2015 — Début de relation avec William C. Jackson en mai 2015 — Quitte Poudlard en juin 2015 après y être resté une année après la libération, par choix — Va rejoindre un cursus Non-Magique pour étudier la biologie et la zoologie marine — Fabrique lui-même ses planches de surf — Pratique l'écovolontariat — Ne se sépare jamais de la chaine en argent (paradoxale) qu'il porte autour du cou, avec un pendentif en forme de croix, que lui a offert sa mère. Idem pour sa montre, cadeau de son père cette fois — Très proche de sa Grand-Mère maternelle — Adore les animaux, a un lien fort avec eux. Notamment Lune, son chat, trouvé et adopté à Poudlard en 2013, et Wax, son chien, adopté en Octobre 2015
Votre histoire complète :
18 janvier 1997
Hôpital magique de Melbourne, Etat du Victoria, Australie. Enzo pousse son premier cri et découvre celle et celui qu’il appellera Maman et Papa. Quelques heures plus tard c’est le regard de son grand frère Derek qu’il croise, son ainé de trois ans. Lyla et Richard Ryans ont à présent deux fils et vont les élever au bord de l’océan, dans une maison cachée entre dunes et pinèdes. La petite famille vit paisiblement, un peu en marge. Richard travaille dans les affaires, Lyla se passionne pour la peinture et les objets en tout genre. Elle est antiquaire. Ils n’ont aucun contact avec la famille de Lyla, cette dernière ayant fui le domicile de son père quelques années avant la naissance de Derek, pour suivre Richard à l’autre bout du monde et parce qu’elle n’était pas en phase avec sa façon de vivre, de penser. La famille de Richard, elle, est à proximité. Bien que le jeune couple vit un peu différemment d’eux et de manière bien plus ouverte, l’entente est cordiale et les repas de famille ne sont pas rares. Les deux garçons grandissent aimés de leurs parents et choyés mais les différences commencent à devenir notables entre eux. Il devient évident que Derek n’accepte pas son petit frère et les complications dans leur relation ne font que commencer. Moqueries, menaces, violences, l’ainé s’acharne sur son cadet mais s’arrange toujours pour que ça ne transparaisse pas. Enzo, lui, ne dit jamais rien. Il encaisse, pleure dans son coin, ne se plaint pas. Il en souffre, bien sûr, lui qui aimerait tant être aimé et accepté par ce grand frère qui malgré tout est un modèle pour lui. Alors il se réfugie là où Derek ne viendra pas le malmener : Dans l’océan, sur les vagues. Sa passion pour la glisse en général mais plus précisément pour le surf lui vient de son père avec qui il partage ces instants précieux. Il est nettement plus proche de sa mère, elle est un peu son refuge. En dehors de ces frictions avec son frère, sa vie est un petit paradis. Il est loin d’avoir conscience de la noirceur du monde, un monde qu’il ne côtoie pas vraiment d’ailleurs. Enfermé dans cette petite bulle de bonheur simple et familiale qui lui suffit totalement.
Septembre 2005
Derek entre à l’école, là-bas, en Australie. Enzo souffle enfin à la maison, ayant ses parents pour lui tout seul, ne vivant plus dans le stress de voir ses jouets cassés, à l’abri d’un croche patte complètement gratuit, de mots qui marquent et blessent ou des coups. Malgré ça son frère lui manque, il est toujours heureux de le retrouver pour les vacances même si cette joie ne dure pas longtemps quand il réalise que ça n’est pas réciproque.
C’est à Enzo d’entrer à l’école. Il a lui aussi déclarer sa magie récemment et se sent très fier de pouvoir enfin devenir un élève sorcier. Joie de courte durée. A l’école, les parents ne sont pas là pour apaiser les mots, pour faire barrage quand Derek a décidé de lui en faire baver. Le jeune garçon devient rapidement bouc émissaire et les amis de son frère ne se font pas prier pour en rajouter une couche. Garçon silencieux, solitaire, il est bon élève mais déclare déjà ce besoin de bouger, parvient difficilement à rester concentré très longtemps sur la théorie. Sa passion pour les créatures n’a de cesse de grandir. En Magie, il se débrouille plutôt bien. Il apprend. Et il rase les murs en attendant que ça passe. Les années sont parfois longues mais d’enfant il devient adolescent, avec tout ce que ça implique, le poussant à se rebeller, ne plus autant se laisser faire. Sans grand succès face à son frère qui s’en moque royalement, il faut bien l’avouer.
8 mars 2012
La nuit où tout a basculé. Des parents curieux qui décident d’utiliser une invention Moldue pour se déplacer, à savoir une voiture. Des collines, un camion, un écart et une famille qui implose quand deux de ses piliers perdent la vie. La voiture a fini dans un ravin, elle a pris feu après le dernier choc en contre-bas, tout s’est passé très vite. Derek n’était pas là, fort heureusement, il a donc échappé à la mort. Enzo, lui, ne doit sa survie qu’au fait d’avoir expulsé du véhicule par une fenêtre ouverte et une Morsure : Celle d’un Loup-Garou. Une semaine de coma, la vérité qui frappe violemment à son réveil et sa vie changé à jamais. Il a changé à jamais.
Eté 2012
Les premiers mois ont été très difficiles. Il faut encaisser la perte des parents, le changement radical de quotidien puisque les deux frères ont quitté leur maison pour vivre avec leur grands-parents paternels. Puis la Lycanthropie, évidemment. Enzo ne l’accepte pas, il n’accepte pas cette bête sauvage qui le change complètement, laisse remonter toute la colère enfouie en lui et modifie jusqu’à son essence même, son organisme. Alors il lute, et c’est extrêmement douloureux. Les Pleines Lunes le terrifient, il a peur de lui-même, de ce qu’il pourrait faire, de ce qu’il aimerait faire … Avec Derek ça ne s’est pas arrangé, c’est même devenu pire. L’ainé tient son cadet pour responsable de cet accident, complètement gratuitement, mais se cache derrière tout ça un nouveau fossé creusé entre eux : Le plus âgé ne tolère pas les différences. Pas plus qu’il ne tolère le fait que son jeune frère gagne en force, en puissance et ne se laisse plus autant marcher sur les pieds. La jalousie a toujours alimentée ses actes et pensées. Enzo, lui, devient un jeune garçon amer, en permanence en colère, dont la violence circule dans les veines. Il ne laisse plus personne l’approcher, devient désagréable avec tout le monde et développe ce besoin intrinsèque de se protéger en restant loin des autres. C’est en aout que leur Grands-Parents décident de les envoyer à Londres, chez leur tante, la sœur de leur mère, pour les éloigner un peu de l’Australie et parce que gérer deux adolescents n’est pas de tout repos. Enzo fugue plusieurs fois, sans succès, c’est en colère qu’il débarque à Londres chez ces personnes qu’il ne connait pas et n’a pas la moindre envie de connaitre. Les relations avec son oncle sont très tendues, ça ne s’arrange pas quand il enferme le jeune homme au milieu de nulle part pour l’isoler la nuit de la pleine lune.
Septembre 2012-Juin 2014
Nouvelle année scolaire, nouvelle école. Les deux premières semaines se passent plus ou moins sans embuches, puis les Supérieurs débarquent. C’est le début d’un nouveau cauchemar. Derek s’affilie à ces hommes et ces femmes aux idées arriérées, Enzo reste dans son coin et rumine un tas de choses, ne parvient pas à aller de l’avant, à embrasser son nouveau lui, cette nouvelle vie, ni même la mort de ses parents. Après tout, il n’a pas eu la chance de leur dire au revoir. Les relations entre les deux frères en sont toujours au même stade, Derek continue de harceler son frère, allant même jusqu’à le priver de son Tue-Loup juste avant la transformation. Cette nuit-là, Enzo manque de tuer son propre frère parce qu’il n’a pas le contrôle. En réalité, même avec le Tue-Loup, il ne l’a pas toujours. En partie parce qu’il lute toujours contre cette seconde entité qui prend énormément de place en lui. Puis les ennuis commencent, ou plutôt s’aggravent. Sang Pur, Lycanthrope, on l’approche, tente de l’amadouer, il ferait un bon élément. Enzo fait la connaissance de Kyle, un Non-Magicien qui pour une raison qu’il ignore s’attache à lui. Les premières rencontres sont mouvementées, pas très agréables pour le Non-Magicien en règle générale. Beaucoup de question soulèvent l’esprit du jeune loup qui ne comprend pas pourquoi ce garçon s’accroche à lui de cette façon. Jusqu’à ce que les murs cèdent, jusqu’à ce qu’il tombe amoureux. S’en suivront de nombreuses embuches, teintées de premiers émois mais aussi de douleur, de rage, de haine et de violence. Le paradoxe de l’apprentissage d’une vie. Des bons moments, de très durs. Bien plus que ne devrait supporter de si jeunes personnes. N’importe quel être vivant, en réalité. Torture physique, mentale, premières taches de sang sur les mains, les griffes et les crocs, tentative d’évasion soldée par un échec. Les deux garçons sont séparés, l’un pensant l’autre mort et réciproquement. Enzo, après avoir tenté de mettre fin à ses souffrances sans succès, bascule dans l’ombre, embrasse son côté obscur dans le seul et unique but de survivre. Survivre sans rien ressentir. Plus jamais. La seule personne qui compte désormais réellement à ses yeux est son frère, de qui il s’est rapproché. Les deux frères participent aux activités peu gratifiantes des hommes en noir, mais même s’il n’en laisse rien paraitre Enzo voue une haine sans borne à ses êtres qui lui ont pris tellement. Certains y ont déjà laissé la vie, d’autres connaitront le même sort plus tard. Et c’est chaque cœur qui cesse de battre un peu de son humanité qui s’éloigne. Innocent ou non, il n’oubliera jamais aucun des visages qu’il a vu s’éteindre par sa faute. Avec plus ou moins de regret selon les cas. Derek n’a bien évidemment pas supporté que son frère s’entiche d’un garçon, encore moins d’un Non-Magicien, il est d’ailleurs au courant que Kyle n’est pas mort mais le cache à son cadet. Jusqu’à ce que la vérité explose. Tout ceci durera deux années, des années tumultueuses qui laissent des enfants traumatisés, parfois à bout de souffle, mais qui se relèvent à chaque fois pourtant. Malgré les cicatrices, qu’elles soient visibles ou non. Certaines choses ne pourront jamais réellement s’effacer, il ne reste plus que la rédemption. Et faire le choix d’aller de l’avant si on le peut, si on en a la force.
Juillet 2014-Juin 2015
C’est la libération. L’envahisseur est repoussé suite à l’explosion d’une rébellion et la vie devient plus douce au sein du château. Les habitants de Poudlard peuvent rentrer chez eux. Certains décident de revenir à la rentrée, ce sera le cas de Enzo, de son frère et de Kyle. Les relations sont à peu près bonnes entre les deux frères, l’ainé acceptant plus ou moins les « choix » de son cadet désormais. Le temps passé à l’extérieur fait beaucoup de bien, l’expérience est renouvelée pour Noël, puis Pâques, malgré les tentatives récurrentes des Supérieurs pour reprendre le château. Le tout, teinté malheureusement de certains drames et nouveaux traumatismes. Derek quittera le château en mars, suite au décès de sa meilleure amie assassinée par ceux qui ont réussi à entrer temporairement au sein de l’école grâce à une taupe à l’intérieur. Kyle décide de partir lui aussi, pour poursuivre un rêve qui lui appartient. Enzo le soutient mais prend la décision de rester à Poudlard pour finir son année scolaire. Sans son frère. Sans son petit ami. Si les premiers jours sont difficiles l’évidence ne tarde pas à venir frapper à la porte. La distance, peut-être, mais pas seulement. Les sentiments changent, évoluent, se fanent à mesure que les êtres grandissent, empruntent un nouveau chemin et se reconstruisent malgré les gravats important laissés par ces dernières années. Et puis il y a le déclic. Les garçons se séparent pendant les vacances de Pâques, Enzo se rapproche de William avec qui quelque chose est né sans prévenir quelques semaines plus tôt. Un garçon totalement différent, qu’il connait depuis quelques mois, qui au fil du temps ne le laisse pas de marbre. Si au départ tout n’était qu’un jeu, une attirance brutale venue de nulle part qui a fini par exploser, à laquelle ils ont fini par céder, les sentiments naissent tranquillement au fur et à mesure et quelque chose de nouveau se construit. Quelque chose de facile, de tranquille mais passionné, à leur image. A côté de ça les rêves se précisent, les envies font leur chemin. Poudlard, c’est terminé.
Eté 2015
Enzo rentre chez lui, retrouve son frère de manière un peu mouvementée lorsque ce dernier apprend certaines choses mais la cohabitation s’installe finalement. Avec ses hauts et ses bas. Le jeune homme qu’il est aujourd’hui n’a plus rien à voir avec le garçon qu’il était il y a trois ans. Il a su faire de certaines de ses faiblesses une force, de sa Lycanthropie une façon d’être qu’il embrasse désormais totalement. Entouré d’amis chers, de personnes à qui il tient énormément et sans qui il ne serait sans doute plus là aujourd’hui, ou en tout cas pas le même, d’une partie de sa famille avec qui il a renoué ou accepté et réciproquement malgré tout, il avance et regarde droit devant lui, des projets et des rêves pleins la tête : Tous plus ou moins en rapport avec l’océan et les créatures. Le passé ? Il tire un trait dessus, définitif, et choisi de ne garder que le meilleur.
Rentrée 2015
Empoisonné par Maggie V. Howard, il ne retrouve pas sa forme humaine au lendemain de la pleine lune. Il restera coincé sous cette forme pendant presque un mois, en partie captif de la jeune femme dans un bunker au milieu de la forêt. Elle l'a affamé, déshydraté et torturé aussi bien physiquement que mentalement pendant plusieurs semaines avant de mettre les proches du garçon sur sa piste. Il a été retrouvé in extremis, quasiment mort. La reconstruction est longue, il commence à voir une psychomage en octobre, retrouve l'appétit et quelques kilos au fil du temps. Les séquelles sont encore bien présentes, on lui a diagnostiqué un état de stress post traumatique incluant crises d'angoisse, cauchemars, claustrophobie, etc ... Avec l'aide de la thérapeute et de ses proches il entreprend une nouvelle reconstruction.
Derrière l’écran
Surnom: Lili/JunkieMouse Fille, garçon ou autre : Renard Âge: Celui du Christ il parait Ancienneté Rp: Une douzaine d'annéesComment avez-vous connu le forum: Par ses fondatrices Présence: 7/7 - Moins présente le weekend Scénario: Non Double compte: Non, il est le premier. Le seul, l'unique Avatar : Steven R. McQueen aka my son
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Enzo S. Ryans
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Enzo S. Ryans
Dim 13 Sep 2009 - 22:12
YATTAAAAAAAAAAA AUSSIIIIIIIIIIIIIIIII
... ouais bon ça va jme tais XD tfaçon jvais devoir effacer rapidement étant donné que jsuis pas s^re que tu fasse qu'un post XD
Je sais pas trop dans quoi je m'embarque avec ce personnage. J'ai une trâme de fond mais pas de trajectoire bien tracée. Un peu comme avec Tom au départ ...
Et ... Je pense que c'est une bonne chose, une très bonne chose !
Vous n'aime & bravo pour ce superbe forum. En plus tu sais quoi, j'ai gardé mes bonnes habitudes. Premier truc que je fais ce matin en me co', j'ai voté xD
Bref, Kiki, tu n'as pas activé les fiches de tes personnages, c'est mal *sors*
Edit : Je viens de voir que vous avez changé pour le Patronus et que c'est pas avant la 7ème année. Et qu'il n'y a plus de restriction quand à l'épouvantard. Euh j'hésite du coup, est ce que je lui change son âge à mon bonhomme *réfléchit* Aaaah y a plus de musique ça me stresse ! Pour l'âge, tampis je change pas. L'aura pas de patronus pis c'est tout xD
Enzo S. Ryans
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Enzo S. Ryans
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Enzo S. Ryans
Lun 14 Sep 2009 - 14:39
C'est moi qui ai merdé XDDDDDDDDDD j'me suis trompée de case en mettant la restriction d'age y a pas d'âge pour avoir peur, en revanche le sortilège du patronus se maitrise pas aussi facilement, mais on a décidé de le mettre à la 5ème année (pour les BUSE en gros ) Après tout avec un bon prof... (nan j'ai pas dit que Marek était un bon prof c'est faux j'le déteste =O )
Donc ton personnage peut avoir un patronus, après à toi de savoir s'il le maitrise parfaitement ou non
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Lun 14 Sep 2009 - 14:53
Ah cool =)
Ben il va l'avoir alors mais ne le maîtrisera pas sinon c'est pas drôle xD
Merci Gaby.
Ah je voulais vous demander d'autres trucs aussi mais je sais plus ce que c'est ... Ah si ! *Illumination* Est ce qu'on pourra faire des PVs de membres ? J'aimerai bien ramener son frangin ici, en post vacant. C'est possible ?
Enzo S. Ryans
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Enzo S. Ryans
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Enzo S. Ryans
Lun 14 Sep 2009 - 15:11
Aucun problème, on l'ajoutera aux Pvs sans problème
Et tu seras dans les liens =). Suffit juste de nous donner le Pv et on le postera
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Invité
Lun 14 Sep 2009 - 17:20
JE SUIS papa UN BON PROOOOOOOOOOOOOF
c'est elle, elle l'a dit, ya des témoins hein, elle a dit un truc positif sur M... Logan
Note qu'il ne le maitrise toujours pas ça veut bien dire c'que ça veut dire
Invité
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Invité
Invité
Lun 14 Sep 2009 - 18:07
C'est parce que j'ai pas encore fini les cours dessus et que quelqu'un m'a diverti en faisant couiner les murs à chaque fois que le sort était prononcé devinez qui