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| Jeu 19 Fév 2015 - 21:19 vs /!\ Coup d'envoi à 15h00 /!\ Rappel de l'organisation :
- Un lancé de dés par Capitaine pour déterminer le nombre de but marqués par leur équipe réceptives. Le résultat est multiplié par 10 pour obtenir le nombre de points remporter par l'équipe.
- Un lancé dés par l'arbitre pour déterminer quelle équipe attrape le Vif d'Or et gagne ainsi donc 150pts supplémentaires.
Chaque membre du forum - joueur ou simple spectateur - pourra écrire un post par match s'il le souhaite, il n'y a absolument rien d'obligatoire. Les deux premiers post sont réservés pour les Capitaines qui lanceront les dés chacun leur tour afin de déterminer le nombre de but marqué(s) par équipe et le troisième revient à l'arbitre pour déterminer quelle maison attrape le Vif d'Or. A partir de ça, ceux qui veulent poster un petit - ou pas - rp sont libres de le faire Conditions climatiques :Début janvier, l'hiver bat son plein mais par chance pas de vent aujourd'hui et un grand soleil brillant dans un ciel dénué de nuage. Le froid est néanmoins glacial et la neige recouvre encore le Parc de sa belle blancheur immaculée. Sortez couvert ! Sinon attention au rhume. Anecdotes déroulement match à prendre en compte :Caitlyn Louise Twain, Capitaine des Bleus, ne participe pas au match en raison de son état de santé. Rafael A. Paley occupe le poste en intérim. Que le meilleur gagne ! | |
| Imperium Âge personnage : 1.000 ans Hiboux postés. : 2094 Date d'inscription : 01/09/2009 Crédits : A[-]P Double Compte : Beaucoup
| | Jeu 19 Fév 2015 - 21:37 ~ Nombre de but marqués par les Ravenclaw ~ | |
| Caitlyn Louise TwainPtite tête boule de poils Caitlyn Louise Twain Âge personnage : 21 ans en novembre 2017 prochain (née le 20.11.1996) Hiboux postés. : 11979 Date d'inscription : 31/10/2012 Crédits : Avatar by Lotus Graphics (c)
| | Jeu 19 Fév 2015 - 21:37 Le membre 'Caitlyn Louise Twain' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Quidditch (but)' : 19 | |
| Imperium Âge personnage : 1.000 ans Hiboux postés. : 2094 Date d'inscription : 01/09/2009 Crédits : A[-]P Double Compte : Beaucoup
| | Ven 20 Fév 2015 - 10:18 ~ Nombre de but marqués par les Slytherin ~ | |
| | | Ven 20 Fév 2015 - 10:18 Le membre 'Riley S. Jenkins' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Quidditch (but)' : 5 | |
| Imperium Âge personnage : 1.000 ans Hiboux postés. : 2094 Date d'inscription : 01/09/2009 Crédits : A[-]P Double Compte : Beaucoup
| | Ven 20 Fév 2015 - 16:23 Équipe ayant attrapé le Vif d'Or lors de la rencontre → Équipe n°1 : Ravenclaw → Équipe n°2 : Slytherin | |
| Imperium Âge personnage : 1.000 ans Hiboux postés. : 2094 Date d'inscription : 01/09/2009 Crédits : A[-]P Double Compte : Beaucoup
| | Ven 20 Fév 2015 - 16:23 Le membre 'Imperium' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Quidditch (Vif d'or)' : 2 | |
| Imperium Âge personnage : 1.000 ans Hiboux postés. : 2094 Date d'inscription : 01/09/2009 Crédits : A[-]P Double Compte : Beaucoup
| | Imperium Âge personnage : 1.000 ans Hiboux postés. : 2094 Date d'inscription : 01/09/2009 Crédits : A[-]P Double Compte : Beaucoup
| | Lun 2 Mar 2015 - 20:01 Modification à prendre en compte pour le match :
Caitlyn Louise Twain, Capitaine des Bleus, ne participe pas au match en raison de son état de santé. Rafael A. Paley occupe le poste en intérim. | |
| | | Dim 22 Mar 2015 - 20:49 On va pas se mentir, je suis pas aussi serein que je veux bien le dire. Je suis rentré des vacances pour trouver Lynette en piteux état, et je m'en veux terriblement de pas avoir été là. Je pouvais pas deviner, je sais bien, mais ça n'empêche. Est-ce que je regrette d'être parti avec mon homme ? Non pas jusque-là, Et puis... Et puis ce dimanche, c'est notre match, et on sait tous les deux qu'elle sera pas en état. Je suis venu la voir plusieurs fois depuis mon retour, et en tant que Préfet de notre maison, je lui ai évidemment interdit de monter sur un balai - parce qu'on sait tous les deux, aussi, que l'idée lui a traversé l'esprit. Tant qu'elle sera pas sur pieds, que Miss Calderòn Llanos donnera pas son feu vert, hors de question de la voir quitter l'infirmerie. Et elle a eu l'air de bien comprendre, tout au moins était-ce que je croyais, et quand elle m'a demandé de prendre sa place de Capitaine, le temps qu'elle se remette - et donc pour ce match - j'ai évidemment dit oui. En même temps, je dois bien avouer que j'y comptais bien, je crois que j'aurais été un peu déçu sinon.
Raison de plus pour que je me donne à fond, qu'on se donne tous à fond, même. Et je crois qu'on a un peu tous ça en tête, en tous les cas, lors de nos entraînements juste avant le match, c'est l'impression que ça me donne. Je suis toujours pas un fan ultime de Tveit, mais il se démène toujours devant ses buts, et le fait qu'on ne fonctionne pas de la même manière, qu'on ait pas les mêmes idées et qu'il y ait ce passif avec Doryan ne m'empêche pas de le féliciter après chaque entraînement pour les efforts qu'il fournit manifestement. A vrai dire, je tâche d'encourager, motiver et féliciter chacun d'entre nous, mais sans doute que c'est encore plus flagrant quand je me tourne vers Rosa. Je sais bien, depuis le dernier match, qu'elle se met une pression de malade, et parfois, je lui impose de faire une pause, parce qu'elle va finir par s'épuiser à continuer à s'entraîner autant. J'ai bien compris qu'elle voulait pas que ça recommence, qu'elle refusait de nous décevoir, et j'ai beau m'efforcer de lui expliquer encore et encore que c'est aussi ça, les aléas de ce sport, je vois bien qu'elle ne m'écoute qu'à moitié. Et forcément, ça m'inquiète un peu.
Quand le jour du match arrive, je pense forcément à la réelle Capitaine de l'équipe en montant sur mon balai, mais quand je finis par l'apercevoir en haut des gradins, je me sens bouillir. Bordel Lynette, c'est quoi que t'as pas compris dans la phrase "tu te reposes jusqu'à ce que tu sois parfaitement rétablie" ? Je sais pas si la rage a été un moteur, mais je crois bien que j'ai été encore plus à fond tout le reste du match, que je me suis défoulé sur les cognards aussi, et qu'à chaque but marqué, l'euphorie qui m'a gagné était un peu proportionnelle à l'énervement que la silhouette de ma pote dans les tribunes générait. Et des buts, on en a marqué un paquet, sans en encaisser tellement - bravo Connor, réellement, parce qu'ils se démènent, aussi, en face. On pourrait croire que le résultat montre leur inefficacité, mais ce serait une belle erreur, parce qu'ils n'arrêtent pas de revenir à la charge, malgré les balles belliqueuses que je peux leur envoyer à la tronche et les arrêts parfois assez extraordinaires de notre propre gardien. Et de leur côté, c'est pas non plus aussi simple que "leur gardien c'est une passoire", loin de là parce qu'il en a arrêté bon nombre, malgré tout. On en a mis d'autres, c'est un fait, cela dit, et quand notre score commence à prendre pas mal d'ampleur, je peux pas m'empêcher de penser que ça va peut-être être signe de notre victoire.
On y serait presque, même, avec ou sans la dextérité de Rosa, et j'y crois, jusqu'à ce que le coup de sifflet caractéristique de la prise du vif d'or me fasse tourner la tête à la recherche de nos deux attrapeuses, tout près l'une de l'autre. J'ai pas besoin d'entendre les commentaires pour savoir qui a capturé la balle dorée entre ses doigts, la déception sur le visage de la petite bleue est beaucoup trop visible, et c'est aussitôt vers elle que je me dirige, mais à peine elle m'aperçoit qu'elle prend la direction opposée pour redescendre à terre. Ok, je te harcèle pas de suite, je vais saluer les autres et féliciter quand même les nôtres mais t'y couperas pas, Petite Hirondelle, toi et moi, on va causer.
Je suis descendu à terre, donc, j'ai félicité les membres de leurs équipes pour leurs efforts, malgré notre défaite, et puis je suis venu serrer la main de Riley.
« Bien joué Joli Coeur. Fais gaffe, la prochaine fois, elle t'aura. »
Un clin d'oeil et un sourire. Je suis pas mauvais perdant. Je suis toujours un peu déçu quand on perd, bien sûr, mais jamais j'irai en mettre plein la tronche des autres pour ça. On a tous fait de notre mieux, pour cette fois, ils ont été meilleurs. A charge de revanche. Je vois bien la tête de leur gardien, aussi, quand je lui serre la main, assez similaire à celle de mon attrapeuse. Je crois qu'il y en a d'autres qui vont devoir causer. En attendant, une fois que tout le monde commence à s'égayer, moi j'ai une cadette à réconforter, et une capitaine à aller engueuler... | |
| | | Mer 1 Avr 2015 - 20:51 Dimanche 04.01.2015 « Mais je suis la Capitaine de l'équipe ! C'est la moindre des choses ! »L'infirmière ne voulait rien entendre. C'était limite si elle n'attachait pas Caitlyn à son lit ou ne lui jetait un Petrificus Totalus, tellement elle insistait pour qu'elle reste tranquille et se repose. Mais la jeune femme ne démordait pas. D'accord, elle n'était pas – pas encore – en état de voler, elle le savait très bien, son corps se chargeait de le lui rappeler et elle ne comptait pas lui désobéir. Mais se rendre au stade et se poser sur un banc dans les gradins n'était tout de même pas la mort ! Plus tôt dans la journée, Rafael était passé pour lui rappeler ce qu'il lui disait à chacune de ses visites. Il ne voulait pas la voir en dehors de son lit avant qu'elle ne soit parfaitement rétablie. Mais elle ne se le pardonnerait pas si elle n'assistait pas au match de son équipe contre celle des Serpentards - et tant pis s'il ne lui pardonnait pas d'y avoir, justement, assisté. En fait, Caitlyn commençait à réaliser que reprendre le Quidditch risquait d'être très difficile, tout comme reprendre le sport en général, et ça lui faisait peur. Oui, très franchement, elle avait peur, elle craignait de perdre cette composante de plus en plus importante de sa vie qu'était l'entraînement physique. Elle en avait juste besoin. Comment évacuer tout le stress et toute la pression qui s'accumulaient en elle, si pas en s'occupant et s'épuisant physiquement ? Non, elle n'avait même pas envie d'envisager cette éventualité. Impossible. Et puis merde, elle restait une Batteuse, et elle restait une battante, donc elle irait assister à ce match – coûte que coûte ! « Mais si je m'habille chaudement et reste assise dans les gradins, ça revient au même que si je reste assise ici ! »Comme une mère poule, l'espagnole se montrait intransigeante et contrait tous les arguments de sa patiente. Ce qu'elle voulait éviter, c'était surtout qu'elle doive marcher, descendre des escaliers, traverser le château et le parc. Il ne fallait pas trop en demander à ses muscles et à ses poumons qui n'avaient pas récupéré. Un corps fatigué n'était pas en état de se défendre contre les microbes, même emmitouflé dans des polaires et des lainages. Il ne fallait pas tenter le diable. Si elle voulait pouvoir remonter sur un balai au plus vite, il fallait qu'elle se montre exemplaire jusqu'à la fin de sa guérison. Elle était intelligente, après tout, et elle savait sûrement que sortir en cet état là ne serait pas raisonnable, que même marcher représenterait un effort et pouvait aggraver son état. Non, elle n'avait pas le droit de la laisser sortir, elle ne voulait pas devoir la ramasser à la petite cuiller à cause d'un caprice auquel elle aurait cédé. « J'en ai juste marre d'être enfermée ici, c'est déprimant. Allez, c'est juste une fois, ça me fera du bien, et je serai sage, promis ! »Elle dût argumenter et supplier encore à plusieurs reprises, mais elle finit par attendrir et convaincre la belle femme brune. Elle s'en serait presque voulue, tellement l'infirmière avait l'air faible, lasse. Caitlyn n'avait pas encore assez d'énergie pour trop se préoccuper de l'état de son entourage, mais elle avait parfois l'impression que la belle espagnole était fatiguée et pâle, qu'elle ne semblait pas dans son assiette. Oui, elle s'en voulait un petit peu d'avoir ainsi réussi à la faire fléchir, profitant de son âme sensible. Elle savait très bien qu'elle n'aurait jamais pu y arriver avec l'homme qui l'alternait pour les permanences, et qui, bien qu'attentionné et parfaitement professionnel, savait se montrer froid et dur. Mais, bien qu'elle ne soit pas une grande adepte du principe selon lequel la fin justifie les moyens, elle était contente d'avoir obtenu le droit d'assister au match de Quidditch, donc elle chassa la culpabilité qui commençait à la ronger avant qu'elle ne la fasse revenir en arrière. Elle enfila une demi-douzaine de couches de vêtements et eut l'impression d'y passer une éternité. Mais elle venait d'affirmer qu'elle avait assez de forces pour sortir quelques heures, donc pas question de demander de l'aide pour s'habiller, aussi difficile, fatiguant et douloureux que ce soit. Elle mettait beaucoup de forces à paraître en forme, mais en réalité, l'argumentation l'avait beaucoup affaiblie. Peut-être n'était-ce finalement pas une si bonne idée que ça, d'assister à ce foutu match, si c'était pour revenir en arrière dans son processus de guérison… Stop. Ne pas penser aux conséquences. Elle avait envie de se faire plaisir, alors pour une fois, elle débrancherait son cerveau de Serdaigle et écouterait ses désirs, point. Après avoir pris quelques minutes pour reprendre un peu de forces, elle descendit de son lit et adressa un sourire convainquant à l'infirmière qui l'observait. Le sourire eut l'effet escompté et, toute seule, comme une grande, la jeune femme quitta la salle dans laquelle elle était enfermée depuis une dizaine de jours, d'après ce qu'on lui avait dit. S'appuyant contre les rambardes des escaliers, elle descendait marche par marche, lentement, essayant de s'habituer à ces nouveaux mouvements qui la lançaient parfois. Son dos cicatrisait encore, et ses jambes étaient faibles. Et puis, elle avait peur. Peur d'avoir mal, peur de perdre l'équilibre. C'était surtout cette peur qui la restreignait. « Cait ? Qu'est ce que... »Une petite blonde venait de sortir de la masse pour s'arrêter à son niveau. Casey. Caitlyn sourit. La providence était avec elle. De tous ses amis, Casey était probablement la moins susceptible de l'engueuler pour avoir eu et réalisé l'idée de sortir de l'infirmerie aussi tôt. Effectivement, elle comprit immédiatement la situation, n'émit aucun commentaire, ne fit aucun jugement, et sans trop poser de questions, bras dessus bras dessous, elle entreprit de la soutenir pour l'aider à descendre au rez-de-chaussée, puis à traverser le parc et à aller s'installer dans les gradins, essayant de garder l'air le plus naturel possible. Elles avaient de l'avance, et c'était tant mieux, car ça lui permettait d'éviter la foule. La bonne humeur et l'hyperactivité éternelles de la blondinettes étaient contagieuses et dessinaient un large sourire sur les lèvres de Caitlyn. Ça faisait vraiment du bien à son humeur. Physiquement, par contre, elle n'en menait pas large. Mais elle ne se l'avouait qu'à moitié, et faisait tout pour ne pas le montrer. Elle raconta comment elle avait soudoyé l'infirmière puis écouta les nouvelles et les ragots. L'intégration des élèves de Salem, la nouvelle prof de potions et ses manières incongrues, la nouvelle prof de sport pleine de vitalité… Elle avait hâte d'être à nouveau opérationnelle et de pouvoir aller en cours. Elle avait des jours de retard, bientôt des semaines, et se demandait d'ailleurs comment elle allait faire pour tout rattraper. Mais ce n'était pas le moment de penser à ce genre de choses. Les gradins commençaient à se remplir, la nouvelle prof de sport et arbitre apparût sur le terrain, puis les équipes firent leur entrée et le match commença. But après but, les trois Poursuiveurs de son équipe se surpassaient, encore plus qu'au dernier match contre les Huffle. Ricardo prenait des raclées phénoménales, et elle ne pouvait s'empêcher de le plaindre intérieurement. Par contre, Connor bloquait une grande majorité des Souafles qui s'approchaient de ses anneaux à lui. C'était bien pour ça qu'il restait dans l'équipe malgré l'incompatibilité de son caractère avec celui des autres joueurs. Il était bon, il était consciencieux, appliqué et investi pour sa maison. Au grand malheur de la Capitaine qui ne pouvait décemment pas le virer de son équipe malgré toute l'animosité qu'il y avait entre eux. Ça faisait longtemps qu'il n'était pas venu l'emmerder, certes, et elle n'allait pas s'en plaindre, mais ce n'était pas pour autant qu'elle l'appréciait. Suivant des yeux les Cognards et les Batteurs, elle prenait soin de le détourner pour ne pas que son regard croise celui de Rafael ou de Jeroen – ou de n'importe qui d'autre, d'ailleurs, mais surtout ces deux là. Elle savait qu'ils allaient l'engueuler dès qu'ils en auraient l'occasion, mais elle préférait ne pas les déconcentrer trop pendant le match. Elle regretta amèrement de ne pas pouvoir être sur son balai, batte à la main, avec cette lueur de compétitivité et de provocation dans les yeux, face au Serpentard et aux côtés de son bras droit de toujours. Puis apparut le Vif d'Or, et les buts marqués passèrent presque sous silence de la part du public qui restait les yeux rivés sur les deux Attrapeuses. Les verts savaient que Riley pouvait encore, en attrapant la petite balle ailée, faire gagner leur équipe… et les bleus savaient que si tel était le cas, l'avance qu'ils avaient prise en marquant des buts serait vaine. La pression était palpable, le temps sembla tourner au ralenti, jusqu'à ce que la Capitaine des Slyth' n'attrape le Vif, et alors, ce fut l'explosion. Les verts se relevèrent, en phase, et poussèrent des cris de joie, se serrant dans leurs bras. Caitlyn arborait un sourire amusé face au dénouement de cette situation. Comme quoi, le Vif était vraiment l'élément clé d'un match de Quidditch. Ils allaient devoir travailler là dessus et faire en sorte que Rosa reprenne de l'assurance. Car elle n'avait pas été loin, mais c'était la deuxième fois que ça lui arrivait. Elle eut un pincement au cœur en constatant qu'effectivement, la petite bleue semblait submergée par la culpabilité. Le chemin du retour fut rude. Se sachant à bout de forces, Caitlyn avait attendu que le terrain se vide pour le quitter, toujours accompagnée de Casey qui avait disparu le temps de faire un petit tour afin de féliciter les joueurs, avant de revenir pour la soutenir. Cette fois-ci, aucun naturel, aucune fluidité. Elles durent s'arrêter à plusieurs reprises pour reprendre leur souffle, s'appuyant aux arbres, puis aux poteaux et finalement aux rambardes des escaliers. Autour d'elles, les gens les regardaient inquiets, s'arrêtaient parfois. Casey vérifiait le regard de Caitlyn qui ne parlait pas, et, systématiquement, les rassurait pour les faire partir. La brune voyait bien les reproches et l'inquiétude dans les yeux de son amie, et elle lui était infiniment reconnaissante de ne rien dire. De toute manière, l'engueuler n'aurait rien changé. Elle était conne, mais c'était comme ça, elle avait besoin de faire cette erreur là. Après ce qui leur sembla être une éternité, elles arrivèrent au septième étage. Quelle idée de placer l'infirmerie ainsi en hauteur. Certes, ça protégeait les blessés si attaque du château il y avait, mais il ne serait pas étonnant d'apprendre que quelqu'un ait fait un malaise dans les escaliers en essayant de rejoindre l'infirmerie. Katherine fut hors d'elle en voyant l'état dans lequel on lui ramenait sa patiente. Quelque part, Caitlyn préférait ça que si ça avait été Helland, encore une fois. « Mais c'est pas possible ! Vale, on écoute pas Rina et après voilà comme je retrouve mes enfants ! Oust, je m'en occupe ! »Et voilà Caitlyn à nouveau allongée dans son lit. Casey lui adressa un signe de main hésitant avant de prendre congé, voyant bien que la belle espagnole était déjà complètement imprégnée de son rôle de mère poule et ne comptait plus laisser personne toucher à son poussin. À la fois pleine de frustration et d'amour, elle déshabillait Caitlyn, la recouvrait de ses couettes, lui apportait des potions… toujours en grommelant, en Espagnol la plupart du temps. Mais Caitlyn avait fermé les yeux et s'endormit aussitôt. | |
| Caitlyn Louise TwainPtite tête boule de poils Caitlyn Louise Twain Âge personnage : 21 ans en novembre 2017 prochain (née le 20.11.1996) Hiboux postés. : 11979 Date d'inscription : 31/10/2012 Crédits : Avatar by Lotus Graphics (c)
| | Mer 1 Avr 2015 - 21:22 Un froid glacial mais grand soleil, pas de vent, des conditions presque idéales pour un jour de match finalement. Je n'arrive pas spécialement à savoir dans quel état d'esprit je me trouve, c'est assez étrange. J'ai des choses dans la tête mais comme à chaque match, entrainement ou devoir important j'arrive à faire abstraction. Arnachée dans mon nouvel équipement que m'a offert Kezabel je reste sereine et me plie au protocole de début de match comme à chaque fois, c'est mon deuxième match en tant que Capitaine. Nous avons perdu le premier contre les Gryffondor, aujourd'hui c'est les Serdaigle qu'il va falloir battre mais pas de n'importe quelle manière. Une victoire certes, mais une belle victoire. Je sais mes amis dans les gradins, je ne les cherche pas spécialement du regard parce que je suis totalement concentrée mais les savoir parmi cette foule est un encouragement indéniable et j'aimerai parfois que mes parents soient là. Surtout Papa en fait, parce qu'il n'a jamais eu l'occasion de voir sa fille sur un balai mais surtout il n'a jamais vu de Quidditch et même si je lui raconte chaque fois tout en détail ça n'est rien face aux sensations qu'un tel sport peu provoquer quand on a la chance de le voir en direct.
Caitlyn blessée, c'est à Rafael que je serre la main avant de monter sur mon balai, non sans un sourire en coin à l'adresse du beau brun au regard ravageur. Il occupe le poste de Capitaine en intérim, j'espère que Kevin et moi réussiront à passer entre les mailles du filet puisque les Rouges non plus n'ont pas de chance de ce côté là. Enola n'est pas revenu à la rentrée, je n'ai pas posé trop de question mais suffisamment pour savoir si oui ou non ça allait et si c'était normal.
C'est parti ... et ça fait mal. En tant qu'Attrapeuse je n'ai pas le loisir de vraiment voir comment se déroule le match et je dois avouer que pour un Capitaine c'est relativement handicapant. Je m'en suis rendu compte dès le premier match mais réussir à cerner les problèmes quand on ne voit pas les autres jouer c'est compliqué. J'imagine que c'est une question de coup à prendre mais en attendant je me concentre surtout sur mon objectif premier : Trouver le Vif d'Or et l'attraper avant Rosa. Une fois dans les airs il n'y a pas plus d'amitié qui tienne, c'est chacun pour soi et que le meilleur gagne. Là dessus on est tous pareil mais une fois au sol tout redevient comme avant, pour la majorité d'entre nous en tout cas. Les buts fusent pour les Serdaigles, je serre les dents à chaque fois que j'entends la foule hurler et laisse échapper parfois quelques regards vers le terrain mais j'ai encore du mal à être sur les deux fronts c'est une certitude. Des années de pratique et un œil avisé, voilà mon point fort par rapport à Rosalyn, c'est sans doute ce qui m'a permis d'attraper le Vif avant elle mais pourtant quand le coup de sifflet final a retenti je n'ai pas réellement ressenti de joie. Pas ... comme ça. 19 à 5 mais on gagne quand même ? Je n'en retire aucune gloire, je suis même carrément déçue même si je tente de ne pas le montrer et accorder un geste d'encouragement à chacun des membres de notre équipe. On se serre tous la main, et puis c'est au tour de Rafael de s'avancer vers moi.
« Bien joué Joli Coeur. Fais gaffe, la prochaine fois, elle t'aura. »
Un clin d’œil, un sourire, et tu t'étonnes encore de faire tourner les têtes ? Un charmeur qui s'ignore, je crois qu'il n'y a rien de plus fatal mesdames mais laisser tomber, la place est prise.
« C'est tout le mal que je lui souhaite et je ne doute pas qu'elle ait toutes les capacités pour y arriver mais ... Rêve pas trop quand même. »
Une grimace, un petit coup d'épaule pour la forme.
« Merci Rafael. »
...
« On ne méritait pas de gagner, c'est clairement vous qui avez assuré le spectacle et fait le meilleur match. »
Et je ne peux m'empêcher de soupirer mais me ressaisie et lui offre un nouveau sourire tout en posant ma main sur son bras par réflexe.
« Tu souhaiteras un bon rétablissement à Caitlyn de ma part ? Je me doute que ça doit être rageant pour elle de ne pas avoir pu jouer. »
J'ai beau avoir ressenti un peu de rancœur envers elle suite à l'accident de Lukas ça n'est pas pour autant que je lui souhaite le moindre malheur. Je me dis qu'être à sa place j'aurai mal vécu le fait de devoir laisser un autre prendre ma place et surtout ne pas participer au match. Ils sont finalement peu nombreux, en manquer un c'est presque manquer la moitié de la saison. On s'est séparés comme ça, chaque équipe est rentrée dans son vestiaire et après un débriefing rapide, après avoir pris une bonne douche, j'ai rejoint Kezabel qui m'attendait à la sortie de vestiaire et on a fait le chemin du retour ensemble jusqu'à ce que je m'écroule sur mon lit après avoir rangé mes affaires avec soin. Les yeux rivés sur le plafond, les mains croisées sur le ventre ...
« Humpf. Est ce qu'on peut parler de tout sauf du match ? » | |
| | | Jeu 2 Avr 2015 - 9:24 « Ils ont été meilleurs aujourd'hui, c'est tout. La prochaine fois, on se donnera encore plus à fond et on les écrasera. »
Le match contre Hufflepuff, on l'a perdu parce que j'ai pas attrapé le vif. Sova l'a eu, et les jaunes ont remporté la victoire, et je me suis promis que je ferai pas ça deux fois. Après avoir pleuré tout mon saoûl dans les bras de Rafael, bon. J'ai pas chômé depuis, ni aux entraînements, ni en dehors. Autant pour ça que parce que voler me fait un bien fou et me vide la tête. Je vais mieux, sans être au meilleur de ma forme, mais je mange et je dors à peu près correctement, ce qui est clairement mieux qu'il y a quelques mois à peine. Pourtant, il s'est encore passé des choses terribles, mais... je sais pas, j'ai l'impression que... je m'habitue. J'ai pas trop le choix, en même temps. Les Supérieurs me font toujours peur, je crains toujours de voir n'importe qui s'en prendre à Chacha, ou de voir ma soeur sous le joug d'un des leurs, quoi que je lui en veuille toujours de m'avoir abandonnée. Mais je me laisse plus dévorer par ça. Ou en tout cas j'essaie.
Et puis j'ai bien assez de choses à penser, faut avouer. Outre ma nouvelle illustrée qui ressemble pas encore à grand chose mais que je refuse de lâcher, et les cours évidemment, il y a les entraînements, donc. Et je crois qu'on peut pas me reprocher de pas me donner à fond. Je me mets la pression toute seule, je le sens bien, et ça prend plus d'ampleur à mesure que le match approche. Et si j'y arrive encore pas ? On va encore perdre à cause de moi ? Je suis pas sûre de bien pouvoir encaisser ça. Je déteste échouer, je déteste mes faiblesses, c'est comme ça, ça a toujours été comme ça, et je suis pas sûre d'être capable de changer ça un jour. Pas aujourd'hui en tous les cas, ça c'est une certitude.
Il fait beau quand je pénètre sur le terrain et je regarde le ciel en inspirant profondément, balai en main. Les règles d'usage rappelées, le coup d'envoi est sifflé, et je m'élance dans les airs, à la recherche de la petite balle jaune. J'avoue, j'ai pas trop suivi le reste. Les buts arrêtés par Connor. Ceux marqués par nos trois poursuiveurs. Les efforts de Raf pour guider tout le monde et rebalancer les cognards sur les verts et hors de mon chemin. Les buts encaissés par le gardien Slyth. J'ai rien vu, ou si peu. J'ai même pas repéré que Caitlyn avait forcé pour venir assister au match dans les gradins alors qu'elle aurait dû rester couchée. Tout ce que j'ai vu, c'est les doigts de Riley qui se referment sur le Vif avant les miens. Je suis redescendue aussitôt à terre, des larmes plein les yeux. Et c'est seulement là que j'ai regardé le score. Si j'avais attrapé le Vif, on aurait gagné. Si j'avais empêché Riley de l'attraper le temps qu'ils marquent deux petits buts de plus, on aurait gagné. Mais non. On a perdu, et c'est encore ma faute.
J'ai ravalé mes larmes le temps des félicitations de rigueur, serré les mains de tout le monde en serrant les dents.
« Bien joué Joli Coeur. Fais gaffe, la prochaine fois, elle t'aura. - C'est tout le mal que je lui souhaite et je ne doute pas qu'elle ait toutes les capacités pour y arriver mais ... Rêve pas trop quand même. Merci Rafael. On ne méritait pas de gagner, c'est clairement vous qui avez assuré le spectacle et fait le meilleur match. »
Ca devrait me rassurer, pourtant même pas. Que quelqu'un d'aussi doué que Riley m'encourage et confirme mes capacités, ça devrait tout effacer, non ? Pourtant non, on méritait peut-être de gagner, mais c'est pas le cas, et je peux pas m'ôter de l'esprit que c'est de ma faute.
« Tu souhaiteras un bon rétablissement à Caitlyn de ma part ? Je me doute que ça doit être rageant pour elle de ne pas avoir pu jouer. - Dès que j'ai fini de l'engueuler pour avoir quitté l'infirmerie sans être encore remise, promis. »
Moi je vais pas aller voir ma capitaine dans l'instant, ça, c'est clair. J'ai bien envie de l'engueuler pour être sortie de l'infirmerie alors qu'elle était censée être sage moi aussi - rien à faire qu'elle soit mon aînée - mais j'ai pas envie de lire la déception dans son regard et je réussirai pas à la regarder en face pour l'instant. Je suis prête à fuir, dès lors qu'il est possible de prendre congé, et je crois que le gardien des verts est à peu près dans le même état que moi, quand je suis rattrapée par mon capitaine en second - sans surprise. Une fois de plus, je me suis retrouvée à pleurer dans ses grands bras, et je me dis que Doryan a vraiment de la chance de l'avoir, parce que ce type est une crème, réellement. Mais il a beau tenter de me rassurer, je m'interroge sérieusement sur ma place dans l'équipe. Manquerait plus qu'on perde le dernier match à cause de moi encore... Si je nous fais perdre la saison, y a clairement pas moyen que je reste, je vais pas nous enterrer indéfiniment, même si ça me ferait suer de partir... J'évoque pas ça à Rafael, cela dit, et je le vire gentiment en pointant son mec qui approche quelques minutes après. J'ai qu'une envie, aller me rouler en boule sous ma couette et oublier que le monde existe, au moins pour quelques instants. | |
| | | Ven 3 Avr 2015 - 15:21 Une vraie passoire.
C'est exactement ce que j'ai été, et je décolère pas. La mâchoire et les poings serrés, le regard noir porté sur absolument personne parce que personne d'autre que moi n'est à blâmer, j'attends la fin des félicitations et commentaires officiels, en repassant mentalement l'ensemble de ce match et en me traitant, clairement, de tous les noms dans ma langue natale.
Il fait beau, frais, mais sans trop de vent, ça aurait pu être la journée idéale, au fond. Bon, savoir Lyn à l'infirmerie ternissait déjà le tableau, mais de là à ce que ça donne ça... Je sais le niveau des autres joueurs, je me suis pas arrêté de m'intéresser au Quidditch quand j'étais plus dans l'équipe et encore moins depuis que je l'ai réintégrée, et je me doutais que ça serait tendu. Mais de là à ce que je sois aussi mauvais... Je crois que c'est juste le pire match de ma carrière. Et j'étais déjà particulièrement en colère lors du match contre les rouges, on imagine bien que là, c'est juste pire que tout. Dix-neufs. Dix-neufs putain de souaffles sont passés entre mes anneaux, et c'est juste insupportable. Je m'en voulais déjà pas mal d'en avoir laissé passer quatorze au match précédent, là c'est juste la honte de ma vie.
C'est pas faute de m'entraîner, toujours, et d'être à fond, mais je vois bien comment je réagis dès qu'un cognard arrive un peu trop près. C'est le souaffle que je devrais regarder, et faire confiance à mes batteurs, mais... je peux pas m'en empêcher, mon regard finit toujours pour suivre les balles nerveuses plutôt que la grosse rouge. Jero m'a pourtant sauvé la mise à chaque fois, Abby aussi - quoi que je ne sois jamais parfaitement serein quand c'est elle qui s'élance à la poursuite d'un cognard prenant mon chemin, sait-on jamais qu'elle voie là une façon de se venger de l'affront hum... - mais rien n'y fait. J'ai pas compté le nombre de balles que j'ai perdues à cause de ça, et je crois qu'il ne vaut mieux pas. Ce que je sais, ce qui importe, c'est que ce match, on ne le gagne clairement pas grâce à moi.
Alors certes, nos buteurs ont pas super bien géré non plus - sérieusement, cinq petits buts, seulement ? - mais tout de même. Si j'avais pas laissé autant de buts passés, on aurait au moins eu un peu de mérite, là. Tout le match a été dominé par les bleus, et je suppose que Lyn peut se réjouir. Mais déjà, elle aurait dû se réjouir de son lit et pas des gradins, et ça aussi, ça me fout en rogne. Et puis je pense qu'elle est déçue tout de même, puisqu'au final, Riley a assuré, et ils terminent tout de même sur une défaite.
De l'échange entre les capitaines, je ne retiens que ça :
« On ne méritait pas de gagner, c'est clairement vous qui avez assuré le spectacle et fait le meilleur match. »
Ce qui est la stricte vérité, et la raison précise pour laquelle j'enrage. Les bleus essuient deux défaites, mais ça n'est franchement pas leur rendre justice, parce qu'ils se sont défendus comme des diables sur leurs deux matchs. Leur attrapeuse n'est pas loin des autres, clairement, leurs buteurs se démènent comme il faut, leurs batteurs protègent efficacement les arrières de tout le monde, et leur gardien... est autrement plus efficace que je ne parviens à l'être, donc. Ils mériteraient cette victoire bien davantage que nous, c'est une certitude, et si je suis pas si mécontent que ça qu'on ait pas essuyé une autre défaite, il me reste tout de même un goût particulièrement amer dans la bouche, qui ne s'affadit pas vraiment avec le debrief rapide qui nous attend dans les vestiaires. Et comme chacun se dirige vers les douches, je m'arrête à hauteur de notre capitaine, manifestement pas ravi de ma prestation.
« Hum... Je suis clairement pas à la hauteur, et si tu penses qu'il vaut mieux que je quitte l'équipe, je comprendrais. Pas que j'ai envie de partir, encore moins d'abandonner, mais... Je me serais viré moi-même alors... »
Ca me fait clairement pas plaisir, ni les mots que je viens de prononcer - ça se saurait si j'avais pas un ego disons... développé -, ni l'éventualité de quitter l'équipe, et je compte pas ne pas continuer à me battre pour retrouver mon ancien niveau - me battre contre la peur, surtout - mais je suis lucide : j'ai été nul à chier et ça lors du dernier match contre les jaunes et je nous fais clairement plonger. Alors certes, de ceux qui ont postulé en début d'année, j'ai franchement pas vu de perle rare pour me remplacer, mais avec l'arrivée des élèves de Salem, qui sait ?
« Julian va me détester, mais je crois que je vais un peu monopoliser son mec... »
Ces mots, je sais pas si elle les a entendus ensuite, à vrai dire, c'était plus des pensées à voix haute, que je mettrai en pratique prochainement. Pas ce soir, cela dit, déjà parce que la rousse l'a déjà réquisitionné, et puis parce que de toutes les façons, j'ai vidé les lieux aussitôt après pour regagner mon dortoir, prendre une douche brûlante loin de l'équipe, et attraper ma guitare pour aller me défouler sur ses cordes dans une salle vide un peu isolée. Rester seul était une option non négligeable, pourtant mon patronus est parti à la recherche d'Emily, pour l'informer de l'endroit où je m'étais réfugié - sans rien ajouter de plus - au cas où... | |
| | | Mer 15 Avr 2015 - 14:35 Dimanche 4 janvier. Bientôt 15h. Il faisait froid mais il n'y avait pas un pet de vent. Le ciel était bleu, presque trop clair. Il allait falloir jouer avec le soleil d'hiver, aveuglant et pas très décidé à faire fondre la neige qui maculait le sol. Jeroen glissa ses mains dans ses gants de cuir et ajusta ses protections. Puis il s'empara de son balai et de sa batte. Ils écoutèrent les dernières consignes. Riley semblait prête à en découdre. Après un premier match décevant, il fallait qu'ils se rattrapent et donnent tout ce qu'ils avaient. Le batteur en avait conscience. En même temps, les conditions étaient toujours plutôt étranges. Il avait attendu ce match comme il avait attendu peu de matchs, mais l'idée que Caitlyn ne serait pas face à lui cette fois-ci le décevait un peu. Il aurait aimé se mesurer à elle sur le terrain, après s'être battus dans un petit duel à la baguette. En même temps, après ce qui lui était arrivé, du moins d'après ce qu'il en avait entendu, il n'aurait pas du tout apprécié la voir sur son balai aujourd'hui. C'était mieux ainsi. Ils se rattraperaient une autre fois. Pour l'instant, il fallait se concentrer pour ne pas se prendre une nouvelle branlée. Les mots de Julian lui tournaient dans la tête. Elle allait se fâcher s'ils ne gagnaient pas, et il ne fallait pas prendre ses menaces pour du vent... Il sourit légèrement et craqua une articulation de sa nuque. Puis il lança un regard à ses coéquipiers. Ils allaient essayer. La hauteur. Le froid, glaçant, stagnant, s'infiltrant dans la moindre ouverture des vêtements. Jeroen raffermit sa prise sur sa batte et déconnecta son cerveau au coup de sifflet. Il se démenait pour déranger au maximum les bleus et protéger ses coéquipiers. À plusieur reprises, il visa Connor aux cages pour tenter de le désarçonner mais il était plutôt protégé et il arrêtait souaffle sur souaffle. Le score grimpait à toute allure, mais pas pour leur camp, Ricardo s'en sortait difficillement aux cages. Il fila vers lui et intercepta un cognard à quelques mètres de sa cible, tandis qu'un souaffle passait à vive allure et faisait augmenter le score de leurs adversaires. La vibration circula dans son bras et il dut prendre quelques secondes pour secouer son membre engourdi, laps de temps pendant lequel il fit un signe d'encouragement à son ami. Il ne fallait pas qu'il se décourage, ça allait le déconcentrer et empirer encore la situation... C'était terrible, de regarder tous ces points marqués, d'entendre les hurlements extatiques de la foule, mais tout n'était pas encore perdu. Quelque part sur le terrain, Riley et Rosalyn piquèrent soudain en avant. Le vif était de sortie. Puis le coup de sifflet final. Riley, plus ou moins triomphante, la petite balle dorée dans la main, redescendit et le match se conclut sur un score assez minable. Mais était-ce grave ? Jeroen se fichait, au fond, de gagner ou de perdre. Il jouait pour jouer, faisait de son mieux pour son équipe mais victoire ou défaite, ça ne faisait pas une grande différence. Pourtant, l'ambiance dans l'équipe n'était pas au top. La capitaine aurait aimé une victoire qui ne soit pas à 10 points près. Ricardo, lui... écumait totalement dans son coin. Grosse ambiance. Les félicitatons passées, ils saluèrent l'autre équipe et se séparèrent enfin. Lorsque Jeroen posa sa batte, il sentit une grosse crampe qui remonta dans son bras. Le froid n'était pas bon du tout, et la tension était toujours présente. Il passa à côté de Ricardo alors qu'il discutait avec Riley. - Hum... Je suis clairement pas à la hauteur, et si tu penses qu'il vaut mieux que je quitte l'équipe, je comprendrais. Pas que j'ai envie de partir, encore moins d'abandonner, mais... Je me serais viré moi-même alors... - On a tous du boulot, coupa le batteur. Il posa sa main sur son épaule et la lui serra légèrement, avec un regard à Riley. Non, elle n'était pas du genre à accepter une démission à chaud comme ça, il lui faisait confiance là-dessus. Si elle ne débarrassait de tous les poids morts de l'équipe, Jeroen serait depuis longtemps dans les gradins pour observer. Puis il se détourna et fila aux douches en tentant d'étirer ses muscles endoloris. Peut-être que Ricardo aurait voulu répliquer quelque chose mais il n'en avait rien à battre : il n'allait pas partir alors qu'ils avaient tous un peu chié dans la colle. Il prit le temps de s'étirer au chaud et se rhabilla. Chacun était un peu dans son coin ; aussi, lorsqu'il avisa la tête rousse de Julian, il ne mit pas longtemps à fuir le vestiaire et son atmosphère mi-satisfaite de cette victoire, mi-déprimée par la façon dont ils l'avaient obtenue... Clairement, ils avaient du boulot. Mais pour l'instant, ce n'était pas vraiment sa priorité. - HJ:
Dans le titre du sujet, le match est en 2014
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