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[Quidditch] Match du dimanche 16 novembre 2014 - Ravenclaw vs Hufflepuff

 :: Let the Magic begin :: Réglement & Cie :: Storyboard - Anciens Events :: Events Poudlards (avant 2015) :: Evènements mineurs
Mer 2 Juil 2014 - 20:34
[Quidditch] Match du dimanche 16 novembre 2014 - Ravenclaw vs Hufflepuff Serd11 vs [Quidditch] Match du dimanche 16 novembre 2014 - Ravenclaw vs Hufflepuff Pouf11

/!\ Coup d'envoi à 15h00 /!\


Rappel de l'organisation :


  • Un lancé de dés par Capitaine pour déterminer le nombre de but marqués par leur équipe réceptives. Le résultat est multiplié par 10 pour obtenir le nombre de points remporter par l'équipe.
  • Un lancé dés par l'arbitre - Victoria E. Stowaway - pour déterminer quelle équipe attrape le Vif d'Or et gagne ainsi donc 150pts supplémentaires.


Chaque membre du forum - joueur ou simple spectateur - pourra écrire un post par match s'il le souhaite, il n'y a absolument rien d'obligatoire.

Les deux premiers post sont réservés pour les Capitaines qui lanceront les dés chacun leur tour afin de déterminer le nombre de but marqué(s) par équipe et le troisième revient à l'arbitre pour déterminer quelle maison attrape le Vif d'Or. A partir de ça, ceux qui veulent poster un petit - ou pas - rp sont libres de le faire [Quidditch] Match du dimanche 16 novembre 2014 - Ravenclaw vs Hufflepuff 812603

Conditions climatiques :

Nous sommes mi-novembre, on ne parle plus de fraicheur automnale mais bien de froid saisissant. Il a plu toute la matinée mais le temps semble se maintenir depuis le début de l'après midi malgré un vent du Nord relativement glacial entrainant donc des difficultés supplémentaires pour les joueurs en raison de ses fortes rafales. Spectateurs, n'oubliez pas de vous couvrir !

Anecdotes déroulement match à prendre en compte :

Nous aurons un blessé à déclarer en la personne de Lukas A. Harris. Ce dernier sera frappé par un cognard et chutera de son balai. Le match sera arrêté quelques minutes le temps que le concerné soit évacué du stade et remplacé dans les cercles. Merci donc de tenir compte de cet évènement dans vos rps [Quidditch] Match du dimanche 16 novembre 2014 - Ravenclaw vs Hufflepuff 812603

Que le meilleur gagne !
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Mer 2 Juil 2014 - 20:43
~ Nombre de but marqués par les Ravenclaw ~
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Caitlyn Louise Twain
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Caitlyn Louise Twain
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Caitlyn Louise Twain
Mer 2 Juil 2014 - 20:43
Le membre 'Caitlyn Louise Twain' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Quidditch (but)' : 14
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Mer 2 Juil 2014 - 22:09
♦ Nombre de buts marqués par les Hufflepuff ♦
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Mer 2 Juil 2014 - 22:09
Le membre 'Kevin William Mercer' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Quidditch (but)' : 2
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Mer 2 Juil 2014 - 22:20
Équipe ayant attrapé le Vif d'Or lors de la rencontre

→ Équipe n°1 : Ravenclaw
→ Équipe n°2 : Hufflepuff
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Mer 2 Juil 2014 - 22:20
Le membre 'Victoria E. Stowaway' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Quidditch (Vif d'or)' : 2
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Mer 2 Juil 2014 - 22:23
[Quidditch] Match du dimanche 16 novembre 2014 - Ravenclaw vs Hufflepuff Serd11 vs [Quidditch] Match du dimanche 16 novembre 2014 - Ravenclaw vs Hufflepuff Pouf11
140 à 170

/!\ Victoire des Hufflepuff /!\
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Ven 4 Juil 2014 - 0:13
Dimanche 16.11.2014
À 15h

Match de Quidditch. Match de Quidditch, match de Quidditch, match de Quidditch. Le coeur de Caitlyn battait la chamade depuis la veille au soir, l'empêchant de s'endormir avant une heure impossible, et elle s'était réveillée à l'aube avec une énorme boule au ventre, qui lui donnait envie de se replier sur elle même tellement ça faisait mal. C'était comme si ses intestins s'étaient emmêlés et noués, et elle savait pertinemment qu'elle aurait beaucoup de mal pour avaler quoi que ce soit. Mais elle s'obligerait, tout comme elle obligerait tous les joueurs de l'équipe. De son équipe. Oui, elle était stressée, et elle ne se connaissait pas vraiment dans cet état là, mais c'était comme ça. Elle stressait à mort. Mais pour le coup, elle ne déconnait pas, ne paniquait pas, ne s'effondrait pas. C'était un stress constructif. Heureusement, d'ailleurs. Elle gardait la tête froide et ses pensées restaient sensées. Donc, tout d'abord, il fallait qu'elle commence par manger si elle ne voulait pas s'évanouir d'hypoglycémie sur le terrain, et c'était pareil pour les autres joueurs. Elle voyait bien que Rosa, Ever, et Swan, stressaient aussi, et il en allait de même pour Raf et Billy, même s'ils le montraient moins. Et Connor. Elle jetait tour à tour des regards insistants aux filles, pour leur rappeler ce qu'elle leur avait dit avant de s'asseoir. Mangez. Et n'allez pas le revomir juste après. Ne vous empiffrez pas, mais mangez, vous avez besoin de quelque chose de solide dans le ventre. C'est un ordre. Elle était responsable de son équipe, elle ne voulait pas que quelqu'un fasse un malaise juste parce qu'elle n'aurait pas été derrière pour l'aider à gérer son stress matinal. Bon, elle n'était pas littéralement derrière, mais elle avait tout de même le mérite d'avoir réussi à manger et à faire manger les filles de son équipe. Elle s'était retenue d'aller leur courir après comme une mère poule pour contrôler qu'elles ne stressaient pas trop et qu'elles se reposaient ou se distrayaient bien. Connor, elle n'avait aucune envie de le voir, et même si en tant que capitaine, elle aurait pu venir à lui, elle savait qu'il la détestait et se porterait bien mieux sans elle, donc voilà. Et puis, elle avait aussi évité Raf et Billy, car elle savait que devant eux en privé, elle ne saurait pas cacher ses doutes et ses craintes, et deviendrait bien vite la petite fille qui avait besoin de quelqu'un pour la booster... sauf que ça, elle ne pouvait tout simplement pas se le permettre. Pour le coup, ce n'était même plus une histoire de fierté, elle s'en fichait bien qu'elle ait l'air vulnérable devant deux de ses meilleurs amis. Si elle s'efforçait d'être là pour tout le monde, c'était parce que c'était ce qu'il y avait de mieux pour elle et donc pour l'équipe. Il fallait qu'elle oublie, qu'elle s'oublie, pour rester productive. Illogique, paradoxal ? Oui, très certainement, mais c'était ainsi qu'elle fonctionnait. Si elle craquait en présence d'une personne, elle ne réussirait pas à se reconstruire pour mener l'équipe, et tout serait perdu.

Mener l'équipe. Serait-elle à la hauteur ? Elle était jeune, elle était une fille... Billy avait été bien plus crédible. Raf aurait été bien plus crédible. Et pourtant, c'était elle la capitaine. Pourquoi, au juste ? Ah oui, parce qu'elle en avait eu envie, et parce que Raf l'avait compris et avait donc fait en sorte que ce soit elle et non pas lui qui prenne la relève après Billy. La voilà dans les vestiaires, quelques minutes avant le début de son premier match en tant que capitaine, à donner les dernières consignes, à motiver et rassurer ses joueurs, à rappeler les techniques auxquelles ils s'étaient entraînés... Oui, la voilà, vêtue de son équipement en cuir, son balai dans sa main gauche, sa batte retenue par la droite et posée sur son épaule, devant son équipe dont les cœurs battaient en chœur, si bien qu'elle avait presque l'impression d'en sentir les vibrations à travers le sol. Puis, la voilà, marchant en tête, Rafael à côté d'elle, pour se ranger deux par deux et attendre l'ouverture des portes en bois qui donnaient sur le stade. Elle regarda furtivement sa montre. Plus que quelques minutes. Quelques secondes. Et les portes s'ouvrirent, et elle s'avança, et l'équipe la suivit. De l'autre côté du stade, les Hufflepuff faisaient de même. Tout autour, dans les gradins, la foule grondait. Puis, le coup de sifflet, le souaffle lancé en l'air, les cognards et le vif d'or libérés, et les joueurs qui s'envolent. À ce moment là, elle oublia tout. L'arbitre, le public, le vent glacial, l'humidité laissée par la pluie tombée pendant la matinée... N'importait que le jeu. Les balles, les joueurs... Elle se rendit rapidement compte que la boule au creux de son ventre avait disparu au profit de l'excitation que lui procurait ce sport. Ses mouvements étaient presque des réflexes, sa coopération avec Rafael était innée, son analyse du jeu des poursuiveurs était directe. Un grand sourire illumina son visage lorsque Billy marqua leur premier but, après qu'elle ait de justesse réussi à frapper le cognard qui arrivait sur l'ancien capitaine, lui permettant donc de ne pas changer sa trajectoire. Ce même sourire étira ses lèvres à chaque fois qu'elle ou Raf réussissaient leurs tours avec les cognards. De temps à autres, elle jetait un regard à Rosalyn, ainsi qu'à Connor. Oui, elle était en contact avec toute l'équipe, elle était leur point d'accroche, leur centre de commande. Et tout se passait à merveille. Jusqu'à ce moment fatidique.

Son cœur n'eut pas besoin du coup de sifflet pour manquer un battement, son cerveau n'eut pas besoin de temps de réflexion pour ordonner à son corps de diriger le balai vers le bas et descendre en quatrième vitesse, mais ce fut trop tard, elle ne réussit pas à rattraper le corps de Lukas qui s'écrasa au sol, dans le sable qui entourait les pieds des anneaux, inanimé. Bientôt, elle fut rejointe par d'autres joueurs, ainsi que par certaines personnes du public. Merde. Merde merde merde ! Elle avait touché le gardien ! Elle ne savait pas trop où il s'était pris le cognard qu'elle lui avait envoyé dessus pour l'obliger à esquiver et donc à laisser passer le souaffle qu'un des siens venait de lancé, mais elle l'avait touché et il était tombé de son balai. Elle eut le temps de prendre sa tête dans ses mains en l'appelant par son prénom, mais déjà, les autres arrivaient auprès du blessé, et, trop bouleversée, sentant qu'elle n'avait pas sa place parmi eux tous, car coupable de l'incident, elle s'éloigna. Elle attrapa l'une des deux balles belliqueuses qui leur arrivait dessus, et contempla la scène, deux mètres plus loin et deux mètres plus haut. Rapidement, le corps inanimé du gardien des jaunes fut éloigné du terrain et l'arbitre siffla à nouveau afin de continuer le jeu. L'écart entre les scores des deux équipes augmenta. Swan, Ever et Billy avaient déjà marqué une dizaine de buts, tandis que Connor n'en avait laissé passer que deux. Le onzième et le douzième arrivèrent bientôt, et Lyn dut se mordre les lèvres pour ne pas crier qu'elle voulait arrêter le jeu le temps que Lukas soit en état de continuer. Les sourcils froncés, le visage tendu, les mâchoires serrées et les poings aussi, elle s'efforçait à ne pas oublier sa mission de batteuse et de capitaine, mais ne pouvait s'empêcher d'être énervée contre soi-même d'avoir blessé un joueur, bien qu'adverse, et d'avoir provoqué une injustice. Elle avait l'impression d'avoir triché. Et pourtant, elle savait bien que si quiconque d'autre avait été à sa place, elle lui aurait dit que c'était un jeu et que ça en faisait partie. Mais elle ne pouvait pas s'empêcher de s'en vouloir pour les buts marqués après l'accident de Lukas. Et, enfin, peu après le quatorzième but, le sifflet retentit pour marquer la fin du match. Le vif d'or avait été attrapé par Sovahnn, l'attrapeuse des Huffle, qui gagnaient donc le match avec 170 points contre 140 pour les Raven.

La seule chose qu'elle voulut faire alors, ce fut rejoindre Lukas à l'infirmerie et s'assurer qu'il allait bien. Elle s'en foutait d'avoir perdu, elle s'en foutait de devoir serrer la main des joueurs de l'équipe adverse, elle s'en foutait de devoir féliciter ses poursuiveurs, son gardien, son attrapeuse, son batteur. Elle s'inquiétait pour Lukas. Mais en vrai, ce n'était pas par altruisme, mais bel et bien par égoïsme, qu'elle voulait s'assurer de son état. C'était pour alléger sa conscience. Non, l'altrisme qu'elle se devait d'avoir, c'était celui d'aller faire ses devoirs de capitaine. Elle complimenta donc les joueurs des Huffle en leur serrant la main, et ce le plus rapidement possible afin de ne pas devoir supporter leurs regards qu'elle craignait d'être pleins de reproches et de mépris. Il fallait qu'elle parle à Kevin, et ce le plus vite possible. Elle le prit donc à part, et, oubliant les félicitations et tout le tralala, elle lui dit

« Kevin, je suis vraiment super désolée, je jure que je ne voulais pas, c'était pas censé lui arriver dessus, c'était censé aller à côté, et il était censé bouger, et je sais que j'aurais pas dû et que c'est injuste, je veux bien essayer de faire en sorte que les derniers buts ne soient pas comptabilisés, heureusement, vous avez gagné le match, mais je suis quand même super désolée, tu m'en veux ? »

Le tout dit très vite et sans interruption. Oui, heureusement, ils avaient gagné, car sinon, elle s'en serait voulu encore plus. Certes, sa propre équipe aurait pu gagner même si Lukas avait été là, ce n'était pas son absence qui définissait laquelle d'entre les deux attrapeuses aurait le vif d'or, mais voilà, elle préférait que les Huffle aient gagné, ça allégeait sa conscience. D'apparence altruiste, mais en soi, purement égoïste. Mais ses espoirs, envies et pensées égoïstes, elle les garda tout de même pour elle, et finit par rejoindre ses joueurs.

« Bravo, vraiment ! C'était un très beau jeu, vous vous êtes bien battus ! »

Oui, vous, car elle, elle aurait juste trop du mal à se regarder dans une glace après l'injustice à l'origine de laquelle elle avait été. Bref.

« Bon, n'empêche que ça nous dit quand même quelques points sur lesquels on doit travailler. Connor c'était parfait comme ça, mais faut faire gaffe à ne pas le prendre pour acquis. Vous trois vous êtes clairement sur la bonne voie. Rosa je t'interdis de te décourager, c'est principalement une question de chances et j'ai bien vu qu'il ne te manquait que quelques centimètres pour l'avoir mais Sova a plus d'entraînement donc c'est normal, toi t'as commencé il y a à peine deux mois. Raf et moi, on a encore du travail aussi. Voilà, j'vais pas faire de discours, hein, on reverra les détails au prochain entrainement. Maintenant, allez vous réchauffer un peu et vite, si vous voulez pas attraper la crève. »

Pas besoin de rappeler qu'avec Lyn, c'était "faites ce que je dis, pas ce que je fais". Elle ne comptait en aucun cas aller se réchauffer. Elle n'avait même plus la force pour rester dans les vestiaires avec son équipe, comme l'aurait fait tout bon capitaine. Enfourchant son balai, elle laissa les joueurs discuter entre eux et s'éclipsa en direction de l'infirmerie.
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Caitlyn Louise Twain
Ptite tête boule de poils
Caitlyn Louise Twain
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Caitlyn Louise Twain
Mer 9 Juil 2014 - 1:39
Enfin la journée que j'attendais depuis des lustres! Bon, il fallait dire que ce tout premier match de l'année contre les Serdaigles me mettait dans un état de nervosité incroyable, mais je ne pouvais m'empêcher d'avoir la fièvre comme tous les autres de l'école qui avaient le Quidditch un peu à cœur. Les couleurs jaunes et bleus étaient de mise et moi, j'étais fier de voir que je faisais parti de ce spectacle qui allait divertir les gens en même temps que de me donner un brin d'adrénaline. J'avais beau rester devant mes cercles durant toute la partie, ça ne m'empêchait pas d'encourager mon équipe et de suivre le match de près (de toute manière ce n'était pas comme si j'avais le choix!). J'espérais que l'on gagnerait notre première partie, mais ce genre de chose était toujours difficile à prévoir: nous avions des surprises à chaque année et à chaque fois, ce qui rehaussait le jeu de ce sport si incroyable. Assis à la table des jaunes pendant l'heure du dîner, je me forçais à manger même si pour une des rares fois, l'appétit n'était pas au rendez-vous. Je saluai les personnes qui passaient près de moi avec des encouragements et je fis quelques prières intérieures qui pourraient peut-être nous concéder la victoire. Il s'agissait là d'une sorte de petit rituel personnel et même si ça ne fonctionnait pas à chaque fois, je ne pouvais pas m'empêcher d'espérer que ça pourrait peut-être marcher. Les yeux fermés, les mains rapprochés et mes doigts entrecroisés, je récitai encore quelques Je Vous Salue Marie avant de prendre mon dessert, lorsque je sentis une présence devant moi. J'ouvris alors un œil puis un second pour voir qu'Adrianna était juste là. Heureusement que je n'avais rien dans la bouche, sinon je me serais étouffé avec ma nourriture.

- Je voulais juste te souhaiter un gros merde pour tout à l'heure. Vous allez tout déchirer!
- Merci... C'est gentil...
- Je suis à 100% Hufflepuff. C'est toujours votre équipe que j'encourage au lieu des autres alors... Je suis trop excitée, j'espère que vous allez gagner!
- Je l'espère moi aussi... Je vais tenter de faire le plus d'arrêts que possible en attendant que Sovahnn attrape le vif d'or.


Je lui fis un sourire mi-gêné, mi-confiant pendant qu'elle levait son pouce en l'air en guise d'appréciation. Je discutai un petit moment avec elle de musique, tout en tâchant de faire attention au débit de mon langage qui avait parfois tendance à s'accélérer parce que cette fille là était juste trop... Aaaaaaaaaah. Notre petite conversation me calmait cependant et c'était un peu moins nerveux que je m'étais dirigé vers le terrain en compagnie des autres membres de mon équipe au moment venu. Dans les vestiaires, j'écoutai attentivement les directives de Kevin et j'adressai un dernier mot d'encouragement à tout le monde en leur répétant que nous étions les meilleurs. Habillé en tenu de Quidditch et fin prêt au match, je laissai mon balai traîner derrière moi tout en suivant les autres dans le couloir qui nous conduirait au terrain. Pour l'occasion, j'avais pris soin de mettre plusieurs vêtements chauds en dessous de mon équipement puisque la météo s'était sacrément rafraîchi. Noël arrivait à grands pas (dans ma petite tête d'enfant c'était le cas, okay?) et il fallait bien se couvrir parce que si ça continuait comme ça, la neige ne tarderait pas à tomber. Le vent était glacial et là-haut ça serait sûrement pire.

La gigantesque porte de bois s'ouvrit afin de nous donner l'accès au terrain et comme tous les autres, j'enfourchai mon balai avant de m'envoler dans les airs parmi le gigantesque brouhaha qui provenait des tribunes. D'en haut ça ressemblait plus à un bourdonnement qu'autre chose, mais pour avoir été souvent à la place de ces gens-là dans les gradins, je savais à quel point ils étaient bruyants d'excitation. Et tandis que je volais tout autour du terrain, je saluai la foule des Poufsouffles qui hurlait, celle des Serpentards pour faire un coucou tout spécial à Riley et aussi celle des Gryffondors pour la jolie Adrianna. Je passai tout droit devant celle des Serdaigles avant de rejoindre les autres pour le début du match. Après les instructions de l'arbitre, j'allai me positionner devant mes cercles attitrés et je dévisageai le gardien qui se trouvait tout à l'autre bout du terrain tandis que l'esprit de compétition prenait place dans tout mon être. Il s'agissait bien sûr de Connor Tveit.

Connor...
Est-ce que c'était celui qui avait dit du mal à Charleen...? Oo

Je n'eus pas le temps d'avoir d'autres réflexions puisque le coup de sifflet fut lancé, ce qui annonçait le début du match. Aussitôt, je fixai mes yeux au centre du terrain pendant que les joueurs offraient un joli tourbillon de balais et je tentai de repérer assez vite le souafle. Celui-ci se passait déjà de main en main, mais pour le moment je n'avais pas à m'inquiéter: mes coéquipiers semblaient vouloir embêter Connor pour l'instant. Les sourcils froncés, je regardais de nouveau l'autre gardien en me disant que si c'était vraiment lui qui avait fait pleurer Charleen, c'était un sale con. Des Connor il n'y en avait pas à la tonne et j'étais presque certain qu'il s'agissait de lui. Regardez le, il avait tellement l'air d'avoir fière allure sur son balai... Et...

Le souafle passa si près de moi que je l'entendis siffler lorsqu'il entra dans l'un de mes cercles sans peine. Sursautant légèrement sur mon balai, je vis Billy fendre l'air avec son poing avec un large sourire tandis que j'affichai une mine déconfite. Jamais je ne l'avais vu arriver, tellement j'étais perdu dans mes pensées. Je n'avais même pas tenter de faire un arrêt: je m'étais simplement contenté de rester là, à regarder l'autre con à l'autre bout.

Je secouai la tête pour me remettre les idées en place et poussai un petit soupir de détermination. Il était hors de question que ce Connor vienne me perturber davantage. J'aurais tout le temps d'y penser après. Je resserrai donc mon emprise autour de mon manche de bois et affichai une expression sérieuse et concentrée. Là, je n'allais pas quitter ce ballon des yeux et c'est ce que je fis dès que le jeu se remis en action. Je parvenai à faire quelques arrêts lors des autres essais des poursuiveurs adverses grâce à quelques pirouettes et des coups de pied, mais ce n'était rien d'extraordinaire. Et lorsque l'un des joueurs des bleus me surpris au cercle qui se trouvait tout à l'autre bout de moi, je n'hésitai pas une seconde à me lancer vers le souafle, même si ce dernier était suivit de près par un cognard. Il était hors de question que je laisse encore la balle entrer sans faire quoi que ce soit: je ne voulais plus décevoir mon équipe. Je m'élançai donc et réussissais à frapper le souafle avec mon coude pour freiner l'élan du lancé et donc sauver les points qui allaient être marqués, mais je ne fus pas assez rapide pour éviter la trajectoire du cognard qui fonçait tout droit vers moi. Je n'eus que le temps d'ouvrir les yeux grands, appréhendant mon sort avant que celui-ci ne m'atteigne de plein fouet entre mes deux cotes, entre mon ventre et mon torse, ce qui provoqua une douleur intense et me coupa le souffle sur le champ. Je lâchai mon balai sous la force de l'impact et je quittai littéralement mon manche à cause de la puissance du cognard. Propulsé dans les airs, je fixai le ciel sans vraiment le voir tandis que je me sentais faire une descente vertigineuse vers le sol. Ayant trop mal pour réfléchir à ce qui allait s'en suivre, je me laissai tomber sans avoir la force de crier ni même de faire quoi que ce soit d'autre: j'avais l'impression d'être brisé en mille morceaux et je n'arrivais tout simplement pas à respirer.

Tout allait très vite.
Je descendais, je descendais, je descendais puis...
Plus rien.

Je tombai dans les vapes si tôt que mon corps s'échoua comme une météorite dans le sable autour de mes cercles.
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Dim 17 Aoû 2014 - 21:03
La folie. C’était la folie. Drew était surexcité. Après une nuit agitée et une matinée aux allures terriblement longues, il était arrivé au stade. Un peu plus tôt que la dernière fois, pour ne pas se retrouver en plein milieu de la foule trépignante. Il avait pris place avec quelques amis dans les gradins, et il s’était mis à bouillonner sur place. L’excitation du jeu gagnait toujours du terrain sur la raison. Ah ben oui, on parle là d’un sport dangereux même pour le public, d’une ambiance se prêtant bien aux dérives, ouais, ouais… mais c’était tout de même une ambiance de fou, une jubilation générale de gens qui n’avaient rien en commun, et qui pourtant partageaient une même passion et se concentraient sur un seul et même objectif. Gagner. Même si leur équipe n’était pas sur le terrain, il y avait ce besoin de victoire, de gagner on se savait pas trop quoi ni comment, mais le but était pratiquement le même chez tout le monde. En tout cas, pour l’américain, c’était important. Il commençait à perdre un peu son accent de la côte ouest, mais il avait toujours son pays dans l’âme et ce, même après avoir vécu pendant des mois dans un autre pays ; il se raccrocherait toujours à ce qui lui rappelait sa patrie. Et le Quidditch faisait partie de ces choses familières à son petit cœur, depuis le premier match.

Ils assistèrent aux discussions d’usage pied au sol. Rappel des règles, ce genre de choses nécessaires mais qui n’intéressent pas grand-monde, qui sont là pour la forme, pour donner un cadre aux réjouissances et rappeler que tout n’est pas permis. Ça caillait, et eux, ils papotaient, ce n’était pas très sympatoche pour les spectateurs ! Le moldu commençait à capter les rôles des joueurs sur le terrain, les gestes stratégiques, ce genre de choses essentielles. Grâce à Lukas, qui lui avait expliqué les bases au précédent match opposant les serpentards et les gryffondors, et lui avait donné la soif d’en apprendre plus. D’ailleurs il était là, sur le terrain, dans sa tenue de gardien, colossal et pourtant adorable et doux comme un magneau. Drew l’avait vu ce matin, dans la Grande Salle, mais il n’était pas allé l’embêter, il l’aurait déconcentré. Pareil pour Ever et Rafael, dans l’autre équipe, ils semblaient bien occupés… Laissons les prestigieux joueurs se préparer à la confrontation. Ah bah oui, même une équipe sportive universitaire, aux States, c’était l’ultime place que tous étaient censés aduler. Mais ici, les joueurs étaient gentils dans la vie quotidienne, eux…

Et le match commença. C’était bien parti pour les bleus, qui marquèrent un point dès les premières minutes du jeu. Ça promettait d’être un match fort ! Lukas avait laissé passer ce but mais tout n’était pas perdu, il avait dû être déconcentré… Il arrêta les balles suivantes avec une hargne nouvelle. Être grand ne suffisait jamais pour être un bon gardien, quoique c’était un bon atout… mais lui, il était surtout bon ! C’était fou la vitesse à laquelle ça allait. Les sports d’équipes moldus n’allaient jamais à une telle vitesse, hormis peut-être les sports équestres… trop limités par l’absence de technique augmentant la vitesse. Bah oui, un mec qui court va moins vite qu’une voiture, oui. Les balais filaient, les joueurs s’envoyaient les balles, c’était un ballet impressionnant, un mélange de points qui se touchaient et s’évitaient… Drew était accroché à son siège, ne sachant plus où donner de la tête. Ça bougeait du côté de Lukas… et puis soudain…

Drew s’arrêta un moment de respirer, comme la quasi-totalité de la foule dans les gradins. L’arbitre, elle, siffla immédiatement l’arrêt du match. Commença la chute. Longue, terrible, inévitable. Drew aurait voulu crier qu’on fasse quelque chose mais c’était déjà trop tard et les professeurs fonçaient déjà sur le sable en bas de la piste pour s’occuper du blessé. Blessé, vraiment ? Après une chute pareille, le moldu l’imaginait déjà mort, son pote, mais il retint les larmes qui lui obstruaient les yeux ; apparemment, le gardien n’était que blessé. Salement car il ne se releva pas, mais pas mort. Bon sang ! Quelle frayeur, c’était horrible. Il s’était pris le cognard en plein dans le ventre, ça devait faire un mal de chien. La capitaine des bleus, tenant la balle fautive, se tenait en retrait. Elle avait l’air de s’en vouloir, c’était parfaitement compréhensible mais les risques étaient connus…

Puis le match reprit. Une tannée. C’était une tannée en bonne et due forme. Le gardien remplaçant n’avait pas le niveau pour suivre le match contre les poursuiveurs serdaigles, et l’écart de points augmentait de plus en plus. C’était dérangeant, comme règle. Un joueur est blessé mais on continue comme si l’équipe était plus importante que l’individu, c’était l’une des raisons pour lesquelles Drew n’avait jamais cherché à se lancer dans le sport ou à en devenir un fervent fanatique. Et puis, zut quoi, pourquoi est-ce que chaque équipe qu’il supportait était partie pour perdre ? La dernière fois, il avait supporté les serpentards avec Lukas, et ils avaient perdu. Aujourd’hui il supportait un peu les deux, mais il avait tout de même l’impression d’avoir perdu avec la chute de son ami. C’était trop triste. Les points continuaient de passer.

Finalement, le coup de sifflet final retentit. C’était l’attrapeur des poufsouffles qui avait attrapé le vif d’or, la clef de la victoire. Finalement, l’équilibre était revenu. Drew se leva pour fêter la victoire, pris par la joie générale des supporters des jaunes. De la même manière qu’il aurait été content pour les bleus… Mais il pensait à Lukas, est-ce qu’il allait bien ? En descendant des gradins, il avisa Ever et Rafael avec des membres de son équipe. Il sautilla vers eux, fit un bisou de réconfort sur la joue de la jeune femme et salua son pote en le félicitant pour son bon boulot. Il les avait bien regardés jouer, et ils étaient franchement bons à leurs positions respectives… Puis, avec une petite nuée de supporters et d’amis inquiets, il se dirigea vers l’infirmerie pour s’enquérir de l’état de Lukas. Ils se firent bien entendu éconduire fermement. Le laisser tranquille tant qu’ils s’occupaient de lui. Ok, ok. Il s’éloigna avec un air maussade, un peu déçu, content quand même. Ça avait été un match haut en couleurs et il n’était pas déçu du déplacement…

HJ:
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Sam 23 Aoû 2014 - 11:21
Le Quidditch...

Entre ce sport et moi, c'est clairement une grande histoire d'amour, mais si je regarde les personnes présentes sur le terrain aujourd'hui, je crois que c'est le cas pour la majorité d'entre nous. Ok, j'ai un peu poussé Ever et Rosa à nous rejoindre dans l'équipe, mais je vois bien le regard de la petite bleue, cette étincelle pétillante, ça faisait des lustres qu'elle l'avait plus, et cette détermination, là, qui transparaît aussi dans ses muscles tendus, ça me conforte dans l'idée que j'ai bien fait de pas lâcher l'affaire et qu'elle, elle a bien fait d'accepter. J'ai posé une main sur son épaule et elle a tourné la tête vers moi, m'adressant un sourire bien plus lumineux que la plupart de ceux qu'il m'a été donné de voir. Rien que ça, ça vaut le coup de m'être fait envoyer bouler un paquet de fois auparavant. Je suis plus mitigé concernant Ever, mais c'est peut-être l'entretien qu'on a eus dans la salle commune des bleus qui me laisse un goût amer. Sur le terrain, au cours des entraînements, elle n'a clairement pas volé sa place... Pourtant, je reste encore et toujours sur la défensive, mais je crois que notre passif joue beaucoup. C'est ennuyeux, parce que je pense qu'elle s'en rend parfaitement compte, compte tenu de ses sens de Louve, et ça me met particulièrement mal à l'aise. Je suis pas trop fan de l'idée qu'elle puisse lire comme ça en moi comme dans un livre, d'autant moins que la réciproque n'est pas du tout vraie. Cela étant, c'est un atout de taille dans l'équipe, j'en suis conscient. Et je préfère de loin cette relation-là avec la jumelle du lionceau que la précédente... Quant à notre gardien... Je dirais pas que c'est la personne que je porte le plus dans mon coeur, clairement. J'étais sincère quand je disais que je comprenais tout à fait qu'il puisse désirer mon homme - on a au moins ça en commun, n'est-ce pas ? Avec l'équipe et notre maison... - mais ça n'empêche que je ne peux pas m'empêcher de le revoir en train d'embrasser Doryan, et c'est particulièrement désagréable. J'imagine que ça se tassera, avec le temps, et c'est pas comme si à la base, j'appréciais vraiment le personnage et ses idées élitistes, non plus, mais c'est évidemment un écueil pour l'équipe. Et pourtant, je sais parfaitement comme il est capable de se démener sur le terrain, et je parierai pas sur lui pour nous faire perdre, bien loin de là. Je peux au moins pas lui enlever ça : on a tous l'esprit de compétition et envie de gagner, je crois, et il ne fait pas exception.

Heure H et je prends place aux côtés d'une Lynette archi-tendue devant les portes qui s'ouvriront dans quelques secondes pour nous laisser entrer sur le terrain. Mon balai dans une main, ma batte dans l'autre, je passe quand même un bras réconfortant autour de ses épaules, à défaut de pouvoir poser la main sur son épaule maintenant que mon équipement est en ma possession. Et les portes s'ouvrent et on entre tous dans l'arène, disciplinés, et prêts à s'élancer surtout. Prêts à se battre, tous autant qu'on était, à donner le meilleur de nous-mêmes, en espérant la victoire. Je vois la même tension, la même détermination, chez Kevin et ses camarades jaunes. Y a des nouveaux chez eux aussi, mais je doute pas un instant de leurs capacités si Mercer les a choisis. Il a beau faire froid, le vent qui nous arrive en plein visage a beau être glacial, j'ai rapidement chaud à voler dans tous les sens pour frapper dans les cognards de toutes mes forces, de concert avec notre toute nouvelle capitaine. Dans les airs, Lynette et moi, ça a toujours parfaitement fonctionné, et aujourd'hui ne fait pas exception. Il y a bien longtemps qu'on n'a plus besoin de mots pour se comprendre, et suivre les idées de l'autre. Billy a marqué le premier but, sa trajectoire assurée par un coup de batte de notre capitaine pour dévier le cognard qui avait décidé de le prendre pour cible, et un grand sourire illumine nos visages à tous je crois. En tous les cas, c'est le cas de ma co-équipière et c'est mon cas aussi, à chaque but et à chaque cognard justement renvoyé. Je crois qu'il y a clairement assez peu de chose capable de produire un tel effet sur moi, je suis carrément dans un état second. Drogué, ouais, peut-être bien que c'est ce que je suis. A l'adrénaline, à l'euphorie ambiante aussi, je sais parfaitement que je serais incapable de m'en passer.

Mais je me serais bien passé de ça. Je crois que j'ai vu la scène comme au ralenti, et de beaucoup trop loin pour pouvoir intervenir. Caitlyn avait piqué direct pour tenter de le rattraper, mais en vain, et le gardien des jaunes s'était écrasé au sol. Très mauvaise impression de déjà vu, et j'espère que comme pour le gardien des verts plus d'un an auparavant, il y aura plus de peur que de mal. C'est le cas, fort heureusement, et le match doit reprendre, ce sont les règles, mais je sais qu'une sale ombre va planer sur le reste de la partie, clairement et je dois bien avouer que le coeur n'y est plus autant qu'en début de match. Après Killian qui avait royalement feint de ne rien ressentir à la chute de Ricardo, je vois Lynette rester en retrait face à la blessure de Lukas. Merde... Merde, merde, merde ! Je crois que j'ai rarement été aussi soulagé d'entendre le coup de sifflet final, quand bien même c'est Sovahnn qui a attrapé le vif d'or. Je vois la tête de tout le monde et le temps des félicitations officielles, je reste stoïque, souris même à Kevin en lui serrant la main, mais je vois bien qu'il est pas super zen non plus - avec un joueur à l'infirmerie, c'est pas surprenant - et moi j'ai qu'une envie, aller prendre Lynette dans mes bras et la rassurer parce qu'elle ne pouvait, clairement, pas prévoir ce qui était arrivé. Je suis pas dupe une seule seconde et quand elle nous laisse en plan dans les vestiaires pour regagner les airs je lâche un soupir. Autant pour aller la réconforter, ça, c'est clairement signe qu'elle veut rester seule un moment. J'ai laissé un mot sur ses affaires, cependant, comme quoi je restais à sa disposition si elle avait besoin de parler - même si ça va sans dire.

J'ai une petite bleue à rassurer sur sa prestation, de toutes les manières, et je vois bien à sa tête que ça va pas être facile, malgré les mots d'encouragement de notre capitaine...
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Sam 23 Aoû 2014 - 17:57
Ca fait quelques jours déjà que je ne pense qu’à ça, matin, midi et soir. Que je rêve du match la nuit, que c’est la première chose qui me passe par l’esprit au réveil et que je m’endors le soir en me demandant comment ça va se passer. Non pas que je doute de mon équipe, loin de là, je sais comme ils se donnent tous à 200% – et ça tombe bien, c’est ce que j’attends d’eux – mais je sais aussi ce que valent ceux d’en face. Et je sais qu’ils sont tout aussi motivés et passionnés que nous. Ce que je sais moins, c’est ce que donnera la nouvelle direction de leur équipe, et sa nouvelle composition aussi. J’ai souvenir d’Ever sur un balai il y a un certain nombre d’années, et même si elle n’est peut-être pas aussi à fond que Katee, je sais qu’elle risque d’être dangereuse dès qu’elle va pouvoir s’approcher des buts. Ca n’empêche que Lukas, aussi terrorisé soit-il face à moi, est un bon gardien, mais il va avoir du boulot, ça, c’est une certitude. Quant au duo de batteurs, joker, eux je sais qu’ils vont me donner du fil à retordre, et j’en ressens déjà l’adrénaline dans mes veines par anticipation. Celle que je cerne peu, c’est leur petite recrue, toute nouvelle attrapeuse comme nous on a Sovahnn depuis peu. J’ai aucune idée de son niveau, et ça m’inquiète un peu. Sova est douée sur son balai, mais c’est quoi le niveau de leur petit colibri ?

Ca tourne en boucle dans ma tête, donc, depuis quelques jours, et quand j’arrive à voir Jamie à l’écart, il y a toujours un moment où je me demande pour qui il va être. Son équipe, sa maison, ou la mienne ? Qui tu vas encourager, bébé ? Au fond, j’aurais aucun droit de lui en vouloir s’il applaudissait plutôt les bleus, mais je dois bien avouer que j’aimerais que ça soit pas le cas. Je crois bien qu’il s’inquiète un peu, parce que j’ai un peu l’esprit ailleurs, mais y a rien à craindre d’autre que « je suis à fond dans le match à venir », ce que j’ai déjà dû lui répéter une dizaine de fois, à force. Puis il sait bien comme je suis juste complètement passionné et obsédé par ce sport, c’est pas nouveau. Mais je dois admettre qu’après tout ce qu’on vient de traverser, j’ai pas trop envie qu’il pense que je m’éloigne de lui – parce que c’est absolument pas vrai – alors je m’efforce de trouver le maximum de temps disponible pour être avec lui. Et pour le rassurer aussi sur d’autres points…

Le jour du match, cependant, je suis resté à l’écart de tout le monde. Les derniers conseils, les dernières recommandations, les derniers encouragements à mon équipe, c’était surtout hier soir. Ce matin, j’ai besoin de faire le vide, centré sur moi, et la plupart des membres de l’équipe doit avoir l’habitude. En gros, jusqu’à 13h, je suis là pour personne… Même si j'ai eu droit à un baiser volé de mon homme pour me souhaiter bonne chance avant d'entrer dans la Grande Salle. Et tout au contraire, à partir de cet instant, il n’y en a en gros plus eu que pour l’équipe. J'ai déjeuné de façon à tenir le coup tout à l’heure, et me suis assuré que c’était aussi le cas de mes co-équipiers, cherchant à les encourager à nouveau aussi, à les motiver surtout. Tout à l’heure, on sera tous à fond, et on va le gagner ce match ! Je sais pas combien de fois j’ai répété ces mots, et particulièrement dans les vestiaires, comme si je voulais leur laver le cerveau…  Je pensais quand même pas que ce serait de cette façon-là.

J’ai pas eu le temps de m’interposer et de le renvoyer ce foutu cognard, pourtant c’était mon objectif. J’ai vu Caitlyn frapper, j’ai vu la balle fuser, et je me suis élancé. J’étais trop loin, et le projectile trop rapide, je crois que je l’ai su tout de suite, mais je me suis pas arrêté pour autant. Tenter l’impossible, malgré tout. Ca a servi à rien. J’ai vu Lukas voler, désarçonné. Et je l’ai vu chuter, même si les deux capitaines que nous sommes, Twain et moi, avons tenté de le rattraper, en vain. Trop tard. Inconscient au sol, il n’y avait plus qu’à s’en remettre à Wargrave, mais au moins, il était en vie – et vu sa chute, c’était tout à fait envisageable que non. J’ai serré les poings, passablement inquiet, cependant. En vie, oui, d’accord, mais dans quel état ? En tant que capitaine et batteur, je me sens en partie responsable, même si on sait tous en montant sur notre balai que ça fait partie des risques. Quand il sera sur pieds – parce qu’il va se remettre, hein ? – on bossera l’esquive. Plus jamais ça, je me répète ça en boucle et quand le match reprend, je sens bien qu’on est tous perturbés. Son remplaçant n’aura jamais son niveau, j’en suis tout à fait conscient, et le score parle de lui-même. Putain Keïla, Liz, je sais que leur gardien est bon, mais reprenez-vous, vous aussi, la moindre des choses qu’on puisse faire, c’est lui faire honneur, non ? Ok, je pense un peu comme s’il était mort, et c’est pas le but, mais je pense quand même pas qu’il voudrait qu’on ait lâché l’affaire parce qu’il s’est retrouvé hors course. Et je sais pas trop bien comment ça passera au prochain entraînement quand on debriefera leur prestation, mais va falloir travailler sur le moral, clairement.

Celle qui a manifestement jamais lâché l’affaire, cependant, c’est Sovahnn, manifestement. Quand le coup de sifflet a retenti, je frappais dans un cognard, et je me suis retourné pour chercher l’arbitre des yeux, d’abord. Et puis j’ai vu la petite blonde avec le vif d’or dans les doigts, et un grand sourire a illuminé mon visage. Celle-là, elle est pour toi, Harris. Et t’as intérêt à être sur pieds rapidement pour être là jusqu’au bout pour la prochaine.

On a tous regagné le sol, bleus comme jaunes, pour l’annonce officielle. Le score est à pleurer en fait, sans notre petite fusée, on se serait vraiment pris une râclée, mais à cet instant, je m’en contrefous. On en reparlera plus tard, pour l’instant, je pense qu’à deux choses : on a gagné et Lukas doit s’en sortir. Point.

« Kevin, je suis vraiment super désolée, je jure que je ne voulais pas, c'était pas censé lui arriver dessus, c'était censé aller à côté, et il était censé bouger, et je sais que j'aurais pas dû et que c'est injuste, je veux bien essayer de faire en sorte que les derniers buts ne soient pas comptabilisés, heureusement, vous avez gagné le match, mais je suis quand même super désolée, tu m'en veux ?
- Hey Caitlyn, c’est les risques du Quidditch, hein ! Bien sûr que non, je t’en veux pas ! Vos buts, vous les avez marqués… Et je m’assurerai qu’Harris améliore son esquive pour la prochaine fois, vous l’aurez plus aussi facilement… »

Je dis ça le plus naturellement du monde, avec un sourire qui se veut rassurant, mais au fond, j’en mène pas si large. Elle a pas besoin de le savoir, cela dit, et comme elle rejoint son équipe, moi je viens serrer la main de tout le monde, avant de retrouver les miens et je crois que je suis pas le seul partagé entre l’euphorie de la victoire et l’inquiétude. A vrai dire, je suis content qu’on ait gagné, mais clairement, je continue de voir le corps du grand échalas écrasé au sol… Et ça n’a rien d’agréable. Et quand on a rejoint nos vestiaires, j’ai pas vraiment de grand discours à faire.

« Bon, je crois que les grands discours et le vrai debrief, on verra ça plus tard, hein… Je pense qu’on va se faire jeter de l’infirmerie, mais je compte bien y passer quand même, et je crois pas me planter si je dis que je serais pas tout seul… En dehors de ça, ce soir, je crois qu’il y aura qu’un mot d’ordre, profiter. Je sais bien que cette victoire est un peu amère mais savourez-la quand même, ne serait-ce que parce que… bah merde on a gagné, ça se refuse pas quoi. Le reste, on verra au prochain entraînement, je pense qu’on a tous besoin d’une douche chaude là, donc je vous retiens pas plus. Bravo à tous ! »

Ouais, même au remplaçant passoire, parce qu’il faut bien l’encourager si on veut pas qu’il se décourage justement et lâche l’affaire. Y a du boulot, n’empêche. A pas mal de niveaux, même. Et si je suis content qu’on ait gagné, j’ai quand même un peu l’impression qu’on l’a volée cette victoire. Ca m’empêche pas de poser une main sur l’épaule de Sovahnn en passant près d’elle en sortant, pour marquer une reconnaissance certaine. Je crois qu’on est tous conscient que la grande gagnante, c’est surtout elle. Et sur ce, vu que c'est même pas la peine de tenter l'infirmerie, je sais que je me ferais jeter, j’ai un petit bleu à aller retrouver, moi… En espérant qu’il soit pas trop déçu pour les siens.
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Sam 23 Aoû 2014 - 22:21
Je m’étais laissée convaincre, à mon grand dam, d’intégrer l’équipe des Serdaigle. Et pourtant, je devais bien reconnaître que cela me faisait du bien. Un défouloir de plus en attendant la pleine lune. Finalement, je me surprenais à me prendre au jeu et à attendre avec impatience les moments où j’allais me retrouver sur un balai. Qui l’aurait cru, moi qui avais toujours eu horreur de ça plus jeune ? En tout cas, j’espérais vivement que ma sœur serait fière de moi à l’issue du match et qu’elle pourrait me féliciter. Sans doute était-ce ce sentiment qui avait fait monter en moi la pression d’avant match. D’ailleurs, j’avais dû me forcer pour écouter les recommandations de mes camarades – Raf et Cait en première ligne – pour manger. Avant de me rendre, avec mes coéquipiers jusque dans notre vestiaire pour nous changer.

La tension est assez forte dans cette pièce close et j’ai l’impression que je vais exploser, mes sens de lycanthrope étant un peu trop sollicités à mon goût. « Mais quelle idée j’ai eue… Je vais jamais tenir… » songé-je avant de secouer la tête et de me concentrer sur le match à venir. Certes, je ne peux m’empêcher de penser que poursuiveuse n’est sans nul doute pas le poste que j’aurais choisi. Mais c’était le poste pour lequel ils avaient besoin de moi. Et j’ai cédé.

Finalement, nous sortons des vestiaires pour gagner le terrain de quidditch. Et nous décollons après nous être salués. Je tourne la tête vers la tribune des rouges pour croiser le regard de ma sœur et essayer d’y pécher un peu de force. Elle elle a l’habitude et je ne peux m’empêcher que c’est un sport trop dangereux pour être honnête et que, au fond, on risque notre vie rien qu’à y participer. Pourtant, le match commence et j’exulte lorsque Billy marque le premier but sur une passe que je lui ai faite. Pendant quelques minutes, plus rien d’autre n’a d’importance que le souaffle qui passe de main en main et les cognards entre lesquels je slalome. L’euphorie me gagne. Mais elle est de courte durée, puisque le match est interrompu lorsqu’un cognard percute Lucas. Après de longues minutes d’attente, le match reprend. Mais le cœur n’y est plus. Je ne peux m’empêcher de regarder régulièrement vers Cait, et vers l’endroit où le Poufsouffle a disparu. Je joue mais sans volonté. La pensée que j’ai eu un peu avant d’entrer sur le terrain me hante. Comme si elle avait été prémonitoire.

C’est finalement avec soulagement que j’accueille le coup de siffle final. Un peu comme tout le monde, je crois. Je descends et félicite les Jaunes. Ce n’est que justice qu’ils aient eu le vif d’or. Ils étaient clairement désavantagés…
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Dim 24 Aoû 2014 - 0:48
Raf, je te hais. Non c'est pas vrai, mais je suis super en stress, là, et j'aime pas ça. Je me doutais bien que j'aurais la pression, mais ça prend des proportions... aberrantes, là. Premier match avec l'équipe, donc, et je crois bien que j'ai pas dormi de la nuit. Enfin je crois pas, je suis sûre. Si j'avais pu sortir sans souci, je serais partie sur le terrain et j'aurais été voler, mais en pleine nuit, ça le fait pas, et j'ai pas envie de m'attirer d'ennui... Ni de faire perdre des points aux bleus, d'ailleurs. Je sais pas comment sont les autres membres de l'équipe, mais moi, j'ai tourné un moment avant de descendre dans la salle commune et de regarder les étoiles, puis le feu, puis les étoiles, de tenter de lire un bouquin, en vain... Je pense au match, à tout ce qu'on a pu dire en entraînement jusque-là, et je me fais douze millions de films sur ce qu'il va se passer dans quelques heures sur le terrain. Ri-di-cu-le. Sauf que quelque part, ça me fait du bien d'analyser toutes les éventualités, de faire le point, en fait. De rationnaliser tout ça pour pas céder à la panique. Dès que le couvre-feu a été levé, j'ai pris ma douche en vitesse et je suis descendue déjeuner. Plusieurs fois, j'ai croisé le regard de Raf dans la matinée, et je lui ai lancé de grands sourires parce que oui, je suis archi-stressée, et j'aime pas être nerveuse comme ça, mais... C'est une bonne chose, je le sais.

Je suis sortie un peu ce matin, pas avec un réel but particulier mais... je crois que j'avais besoin d'être à l'air libre et de voir comment ça serait, tout à l'heure sur le terrain. Et la première chose que je pense, c'est qu'il va faire putain de froid ! Mais je sais aussi que je vais vite être réchauffée à me démener partout. N'empêcher, rajouter un pull et une écharpe, c'est peut-être pas une mauvaise idée, et je suis montée me préparer en ce sens. J'ai pas trop parlé aux autres, je suis assez dans mes pensées, en fait, et même si je salue les gens que je connais, je dois bien avouer que je réfléchis pas trop à ce qui se passe autour de moi. Si on me demandait qui j'ai croisé depuis ce matin, je serais bien incapable de répondre, et pourtant, j'ai dit bonjour à des gens.

Et je me demande si Chacha va soutenir les jaunes. Ou me soutenir moi. Je veux pas lui demander de choisir, je le ferais jamais ouvertement, mais au fond, j'aimerais qu'elle nous choisisse nous... Mais vu comme le match se passe, je pense qu'elle aura mieux à faire que de s'occuper de nous... J'ai pas vu tout de suite ce qui est arrivé à Lukas, j'étais au coude à coude avec Sovahnn. Et jusqu'à ce moment-là, c'était juste grisant. Mais le vif a pris un tournant bizarre, on l'a toutes les deux perdu de vue, je crois et quand j'ai tourné, j'ai vu la chute de Lukas de loin. J'ai crié, je crois, mais je crois que personne a trop fait gaffe, et je suis restée sur mon balai, dans les airs, les mains sur ma bouche un moment. Lucky Luke... Je savais que c'étais assez ironique, mais c'est juste de pire en pire en fait. Et franchement, jusqu'à ce qu'on annonce qu'on l'emmenait à l'infirmerie et que les blessés faisaient partie du match, j'ai bien cru qu'il était mort. J'ai ravalé mes larmes quand le match a repris et je me suis efforcée de me reconcentrer... autant que possible. A vrai dire, c'est sans doute la hargne de l'attrapeuse jaune qui m'a poussée à, moi aussi, m'y remettre à fond et me dépasser, parce que je crois que j'aurais eu beaucoup de mal, sinon. Mais c'était pas parce que Lukas était à terre que j'allais lui laisser attraper le vif si facilement...

Mes efforts ont quand même pas empêché qu'elle l'attrape, et malgré la batterie de buts que les autres ont mis, et malgré tous ceux que notre gardien a arrêtés, on perd ce match. A cause de moi. J'ai suivi le mouvement pour regagner le sol, j'ai même pas vraiment entendu ce qui s'est dit de façon officielle, juste aperçu du coin de l'oeil un beau blondinet saluer Raf. Je sais juste que Caitlyn a essayé de nous remonter un peu le moral dans les vestiaires, mais qu'elle est la première partie pour se défouler je sais pas où, et j'ai ni envie de savoir, ni envie de la croire. Ca fait que deux mois que je suis dans l'équipe. Oui mais et après ? Avec une meilleure attrapeuse, on aurait gagné. On même juste si j'avais pu gagner un peu plus de temps, qu'on marque encore quelques buts et que le vif ne suffise plus à faire pencher la balance... Je m'en veux. Je m'en veux terriblement. J'étais pas assez bonne, et je regarde même pas Raf en face, parce que c'est lui qui m'a fait venir, et je suis sûre que je l'ai déçu. Alors quand les autres sont sortis des vestiaires, je me suis dit que j'allais pouvoir juste lâcher prise cinq minutes, craquer dans mon coin avant de refaire bonne figure plus tard devant tout le monde, mais je m'attendais pas à ce qu'il vienne s'installer à côté de moi. J'ai sursauté, tenté un sourire pas convaincant... et sans grande surprise, il a pas été convaincu.

« T'as pas à t'en vouloir, Babydoll, tu t'es super bien défendue. Caitlyn a raison, il te manquait pas grand chose, et Sovahnn est un adversaire de taille...
- C'est à cause de moi qu'on a perdu.
- C'est à cause de personne, ou d'un peu tout le monde si tu préfères. Ils ont été meilleurs aujourd'hui, c'est tout. La prochaine fois, on se donnera encore plus à fond et on les écrasera. »

Je crois qu'il a bien compris que j'allais fondre en larmes, parce qu'il a rien rajouté, il m'a juste prise dans ses bras, et je m'y suis cachée pour pleurer, laisser toute la pression retomber. Je sais pas trop combien de temps on est restés comme ça, jusqu'à ce que je me calme. Je sais juste qu'on a encore parlé un moment, des prochains entraînements, surtout, histoire de tout de suite redémarrer sur une bonne base pour le prochain match. Et qu'on s'est promis d'aller voir Lukas ensemble demain. Et puis j'ai eu comme une illumination.

« Dis... Doryan t'attend pas dehors, là ? »

Il m'a souri, et je sais pas ce qu'ils ont exactement prévu tous les deux, mais j'ai pas vraiment envie d'avoir de détail depuis que Do' m'a sorti que ce qui l'intéressait le plus dans le Quidditch, c'était de lui retirer sa tenue. Ce que je sais, c'est que je vais pas l'accaparer plus longtemps et après une bise sur la joue en guise de remerciements, je me suis éclipsée en vitesse, partie pour tenter de retrouver Chacha... Si elle a un petit moment à m'accorder, toujours. Sinon j'irais dessiner quelque part après une bonne douche, je suppose...
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