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Elle stressait. Elle avait peur d’échouer, elle craignait de ne pas pouvoir le retenir le gus, il y avait tellement de façon possible qu’il y ait un contre-temps. En attendant du côté de Rain, il lui était impossible de dire si tout se passait bien. Elle priait pour que ce soit le cas. Et soudain, devinez qui arrivait ? Monsieur le gugus. Merde ! Il avançait en plus à très grandes enjambées, si bien qu’elle savait qu’elle n’aurait pas le temps de changer de forme et d’agir correctement. D’où est-ce qu’il arrivait ? Pas de l’endroit habituel, c’était bien leur veine, du coup elle allait devoir improviser ! Heureusement des idées, elle n’en manquait, le seul souci, c’est qu’elle n’était pas certaine que ce soit une bonne idée et peser le pour et le moins prendrait trop de temps. Elle prit sa baguette, pour rendre une partie du sol un peu plus glissant, prenant bien soin que personne ne puisse la voir. Et elle fonça. Pas le choix. Chaque seconde était comptée Le tout était de bien réussir sa chute… en priant pour ne rien se casser. Tout avait pris que quelques secondes à se passer.

Ses talons claquaient rapidement sur le sol comme si elle était pressée… et forcément elle glissa sur le sort qu’elle avait lancé plus tôt, déséquilibrée elle fit de petits moulinés des bras tentant de se retrouver un semblant d’équilibre, espérant surtout soit tomber aux pieds de l’homme, soit sur lui, et la deuxième option était forcément la meilleure pour faire gagner du temps à Rain. Et histoire de la prévenir qu’il fallait bouger son derrière, elle émit également un pseudo-cri de terreur. Comme si elle ne s’attendait pas cela, et que cette » glissade/possible chute » l’effrayait. Coup de chance, elle finit par lui tomber lourdement dessus, l’entrainant dans sa chute. « AAAIIEEEUUHHHHHHHH !!!!!!» geignit-elle, utilisant, la même technique de larmes que tout à l’heure. « Par Merlin !! C’est à croire que le sol a été lavé au savon !» renifla-t-elle, en se massant sa cheville. «Je sui… déé… désolée, Monsieur ! Je… vous allez bien ? Je.. Oh, par Merlin, c’est un réflexe vraiment à la noix, mais j’ai eu si peur.» Elle leva son regard mouillé sur l’homme. Dommage qu’il n’ait pas eu de café dans les mains, sinon elle aurait toujours pu se débrouiller pour insister pour lui nettoyer la tâche. Vu que l’homme se relevait déjà, elle devait trouver autre chose, une minute ou deux de gagnées ce n’était pas assez. Alors elle fit de même, posant brutalement un de ses pieds un peu gonflé et endolori au sol. La douleur l’assailli aussitôt, mieux valait vraiment avoir mal pour mieux jouer la comédie. « Vous ? Vous pourriez m’aider s’il vous plait ? A u moins à aller à l’infirmerie, je… je devais apporter des papiers à Monsieur Stein » dit-elle en montrant son sac où il y avait vraiment des papiers pour l’homme en question, elle avait fait trainer le dossier exprès pour pouvoir lui apporter aujourd’hui «Je pensais que ça serait mieux de lui apporter en main propre, au moins, j’étais sûr que … qu’il les avait bien en temps et en heure et personne ne les avait pris ou je ne sais quoi. » Avec un peu de chance, il l’accompagnerait au moins à l’autre bureau s’il ne voulait pas aller jusqu’à l’infirmerie. Bureau qui l’éloignerait de Rain…. Un minimum du moins. Et si ce n’était pas le cas, il faudrait qu’elle trouve autre chose…. En attendant à force de parler, elle faisait gagner un peu de temps.

HRP dés:

(edit après jeter de dés)
L'homme ne semblait pas content, néanmoins avoir ronchonné, il avait fini par dire que ce n'était pas bien grave mais par contre qu'il l'emmenait juste dans le bureau de monsieur Stein et qu'elle verrait ensuite quoi faire avec sa cheville. Le travail avant tout, très chère dame.
Elle se cramponna doucement au bras de l'homme dans une position parfaitement maladroite, timide, essayant de faire un sorte qu'il ait une bonne vue sur son décolleté histoire de l'occuper un peu, et c'est donc en boitillant, avec cette aide étrange, qu'elle se dirigea là-bas. Reniflant toujours un peu doucement. Si l'homme demandait des informations pour elle, certains de ses collègues lui diraient qu'elle était parfois un peu maladroite et compagnie. Logiquement, rien ne devait paraitre suspect.