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[Event 04.04.16] - Huit-clos - Sanae

 :: Londres :: Centre de Londres :: ─ Westminster :: • Logements
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Jeu 6 Aoû 2020 - 20:33
Lundi 4 avril 2016, en soirée presque à 21H

Journée de merde. Voilà ce qu’il se disait. Il sortait d’une garde de plus de 24H où il n’avait pas arrêté. Lors de la dernière intervention, la personne blessée s’était débattue ne voulant pas être soignée si bien qu’il avait fait une mauvaise chute et à présent avait mal à une ancienne blessure. Rien de bien grave, il espérait qu’après une bonne nuit tout ça serait passé, ou dans le pire des cas dans quelques jours. Il ne voulait pas recommencer à prendre des médocs, il ne savait que trop bien comment ça s’était passé la dernière fois. Il boitillerait un petit peu pour l’instant ce n’était pas bien grave.

Après le boulot, il était allé voir un ami à Westminster, c’était son anniversaire et il avait promis de passer au moins dire bonjour et finalement c’était plus d’une heure –pour ne pas dire deux- plus tard qu’il était sorti de l’appartement, après quelques bières. Il avait trainé sa carcasse tout en se disant que boire alors qu’on est crevé était vraiment une idée à la con mais ça avait été plus fort que lui. Peut-être parce que c’était mieux e « partager » comme ça, d’échanger autour d’un verre, peut-être que c’était pour un peu plus oublier le gamin de 7 ou 8 ans qui les avait un peu trop collé à son goût. Il adorait les enfants, ce n’était pas le souci mais… mais il était dans une de ces humeurs où il n’avait pas besoin qu’on lui rappelle ce qu’il n’avait plus. Vous savez, sans forcément être triste ou avoir envie de pleurer, ce mood où l’on se sent juste las de beaucoup de choses, ce moment où l’on ressent pas mal de solitude et de vide. Ou alors, peut-être qu’à force, il n’arrivait plus à être assez empathique, il n’arrivait à afficher certains sentiments, qui sait ? Cela était peut-être possible et au final ne plus rien ressentir aurait été une foutue bonne solution et alternative. Haut les cœurs, Evans ! On avance, on a un objectif. La survie des humains face à des Sorciers racistes, puissants et probablement un peu taré pour beaucoup. On avance.

Malgré tout, il ne fallait pas croire, il avait quand même apprécié la soirée ! Mais après cette heure-là il s’était dirigé vers l’ascenseur ne se sentant pas de descendre par les escaliers même si généralement c’était plus ce qu’il faisait. Il monta dans l’appareil, la tête un peu trop dans ses pensées et, lorsque les portes se fermèrent, il remarqua qu’il n’était pas seul.
Ou plus exactement, non seulement il n’était pas seul, mais en plus en présence de quelqu’un qu’il connaissait et qu’il ne s’était pas du tout attendu à voir ici : Sanae. Il cligna des yeux plusieurs fois, toujours étonné de telles coïncidences, et finalement il lui dédia son plus beau sourire.

« Sanae ! Qu’est-ce que tu fais-là ? Je ne t’ai jamais croisé dans le coin.» En même temps, hein, t’habites pas ici abruti. Tu ne connais pas tous les habitants de ton propre immeuble alors celui d’un pote. «Oh, pardon, je manque à tous mes devoirs…. Comment est-ce que tu vas. »

Oui, il plaisantait quand il parlait de devoir, les conventions, à un moment donné c’était un peu lourd ! Au moins la soirée finirait sur une touche vraiment positive, car même si elle semblait un peu prude sur certains sujets, elle était quand même d’une compagnie assez agréable. Quelques instants du coup vu qu’ils étaient dans un ascenseur mais quand même c’était toujours quelque chose de notable.
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Naveen Evans
911 & Chef gueux des gueux
Naveen Evans
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Naveen Evans
Sam 8 Aoû 2020 - 18:44
4 avril 2016, presque 21H



Elle avait repris le travail, le coeur lourd.
Bien sûr que cela lui avait manqué. Bien sûr qu’elle avait apprécié ce congé bien mérité et surtout, nécessaire. Elle n’aurait pas pu reprendre avant, pas pu contenir le chaos qu’elle était devenue. Perdue dans les affres de ses interrogations existentielles, la sorcière s’était coupée du monde pendant un certain temps. Et pourtant, il lui semblait le découvrir bien plus aujourd’hui que durant toute son existence. En peu de temps, tout son univers avait basculé … ou plutôt, celui-ci avait basculé quelques mois auparavant, à la fin de l’été dernier, et les conséquences s’étaient étirées jusqu’à ce qu’enfin, ses défenses lâchent, son masque se fende. Et elle s’était retrouvée à nue, incapable de se reconnaître dans la glace. Elle explorait, faisait des expériences, rattrapait une enfance et une adolescence perturbées par d’autres choses, par d’autres combats.
Alors si elle était repartie au travail en traînant le pas, c’était parce qu’elle savait que ce vent de liberté par lequel elle s’était laissée porter ces derniers temps devait s’arrêter dès lors qu’elle entrait dans Sainte Mangouste. Là-bas, la rigueur, le contrôle, la douceur revenaient, tout comme elle le faisait lors de ses séances avec Kezabel et Alec. Un rôle d’enseignante, un rôle de soignante. Le temps semblait se transformer, se découper en fonction de ce qu’on attendait d’elle : elle le sentait profondément maintenant, cet effort qu’elle invoquait dès qu’elle devait se maîtriser. Et ça lui coûtait, bien plus que personne n’aurait pu s’en douter. Ou presque…

Ce soir-là, néanmoins, la sorcière s’apprêtait à sortir. Elle avait travaillé toute la journée et était rentrée aux alentours de 19h. Elle ne passait désormais plus ses soirées à des activités calmes, posées : méditer, cuisiner, ranger, lire. Elle n’avait plus de goût pour ces choses-là et c’était d’autres saveurs qu’elle réclamait. Elle enfila une veste en cuir par-dessus un haut gris qui découvrait son ventre, ses longs cheveux noirs retombant en cascade sur ses épaules. Oui, il faisait toujours froid dehors mais elle voulait cette sensation de fraîcheur pour lui mordre la peau. Un pantalon noir, serré, et des bottines venaient compléter la tenue. Téléphone dans une poche, porte feuille dans l’autre, la sorcière décolla. Elle parcourut le couloir de son étage et s’avança jusqu’à l’ascenseur. Elle s’y engouffra lorsque les portes s’ouvrirent et appuya son dos contre le miroir du fond, appuyant sur le bouton du rez-de-chaussée et sortant immédiatement son téléphone le temps de descendre. La tête baissée sur l’écran, genou plié pour que son pied soit appuyé contre la cage d’ascenseur, Sanae ne fit pas attention lorsqu’il s’arrêta pour ouvrir ses portes à nouveau et laisser entrer quelqu’un d’autre. Elle releva le visage après que les portes se soient fermées.

Et quelle surprise…
Elle le reconnut immédiatement mais celui-ci ne l’avait pas remarqué.
Rangeant son téléphone dans sa poche, la sorcière se mordit les lèvres avec amusement, attendant qu’il la voit.

Enfin, son regard capta le sien. Il sembla surpris – quoi de plus normal -, cligna plusieurs fois des yeux et finit par sourire. La sorcière étira ses lèvres dans un sourire amusé et un peu moqueur, levant un sourcil.

« Sanae ! Qu’est-ce que tu fais-là ? Je ne t’ai jamais croisé dans le coin.» Elle n’eut pas le temps de répondre qu’il enchaînait déjà, se reprenant lui-même. Du calme Naveen. «Oh, pardon, je manque à tous mes devoirs…. Comment est-ce que tu vas. »
« J’habite ici. Et toi, c’est quoi ton excuse ? » lança-t-elle. Elle le regarda de haut en bas, le sourire toujours aux lèvres, un peu gourmande. Son dos était toujours appuyé contre le fond. « Je vais bien. Et toi ? Toujours en quête de petits espaces dans lesquels me croiser ? » le taquina-t-elle.

Elle pencha la tête, mit ses mains derrière son dos, entre le mur de la cage d’ascenseur et elle.

« Tu sais, je vais finir par croire que tu me suis. Je dois m’inquiéter ? »

Les portes de l'ascenseur se refermèrent et elle sentit cette impression familière mais toujours un peu étrange de descente.
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Sanae M. Kimura
Jana au Sapon
Sanae M. Kimura
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Sanae M. Kimura
Dim 9 Aoû 2020 - 14:52
Et voilà, maintenant il allait pouvoir retrouver son chez lui, son lit bien douillet et dormir pendant des heures et des heures durant avec un repos bien mérité. C’est ce qu’il se disait en entrant dans l’ascenseur jusqu’au moment où il reconnut Sanae. Etrangement et inattendu, pendant un instant il ricana en son fort intérieur, se rappelant l’ancienne discussion qu’ils avaient eu dans la chambre froide : quel malheur est-ce qu’il allait se produire. La cage d’ascenseur n’allait-elle pas se « détacher » et tomber ? La bonne blague ! La première surprise passée, il avait donc pris la parole en essayant d’être le plus chaleureux possible alors que son esprit visualisé clairement sa chambre. On est sympa, mais on s’attarde pas, se promis –t-il.

« J’habite ici. Et toi, c’est quoi ton excuse ? Je vais bien. Et toi ? Toujours en quête de petits espaces dans lesquels me croiser ? »
« Je suis allé voir des amis qui habitent cet immeuble tout simplement ! » Il eut un petit sourire taquin « L’ascenseur n’est pas le meilleur endroit, c’est vraiment étroit et pas très confortable !» Il vérifia que le bouton du rez-de-chaussée était bien enclenché avant de reporter son entière attention sur la jeune femme «Pourquoi est-ce que cela n’irait pas ? »
« Tu sais, je vais finir par croire que tu me suis. Je dois m’inquiéter ? »

Les portes se refermèrent et il répondit lorsque l’appareil commença de nouveau sa descente.

« Tu pourras t’inquiéter, si jamais tu me vois te suivre… genre tu me vois à travers le reflet des vitres. Là, je ne serai vraiment pas discret ! Heureusement, je sais être plus discret que ça !» Petit clin d’œil avant qu’il ne rajoute « Promis, je ne crois pas être ce genre de personnes, j’ai pas assez de patiente et de temps à perdre de toute manière !» C’était censé être de l’humour, mais il est vrai qu’il était franchement douteux ! « Et là, la seule que je vais suivre c’est mon instinct qui me dit d’aller me loger dans mon pieu !» Temps de silence, avant qu’il ajoute amusé tandis qu’ils avaient « dépassé » le 1er étage « Je serai toi, je m’inquiéterai plus de notre mauvais karma réuni !» plaisanta-t-il en référence à ce qu’il pensait tout à l’heure et à leur précédente rencontre.

Il avait prononcé cette phrase depuis à peine dix secondes, qu’il y eut un petit choc et l’appareil s’arrêta tandis que les lumières s’éteignirent… Heyoh Karma, il plaisantait ! Qu’est-ce qui se passait sérieusement ? Ceci dit, c’était toujours mieux que l’engin de malheur se casse la gueule ! Temps de silence, puis soudain fou rire nerveux de sa part ! C’était un putain de cauchemar, heureusement qu’il n’était pas trop claustro. Au bout de quelques instants, il arriva à s’arrêter de rire avec quelques difficulté, essuya ses yeux larmoyants – de rire- et reprit la parole.

« On provoque vraiment le chaos. Ceci dit, on a de la chance, pour l’instant… l’ascenseur n’a pas l’air de vouloir totalement tomber !»

Normalement on évite de parler de malheur, surtout lorsque ses dernières paroles se sont révélées vrais. Naveen, tais-toi ! Il faisait noir, vraiment noir mais il arrivait vaguement à discerner vaguement la forme de la jeune femme… à moins que ce soit son esprit qui lui joue des tours.
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Naveen Evans
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Naveen Evans
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Naveen Evans
Mer 12 Aoû 2020 - 21:20
 Vous connaissez ce genre de sentiment que l’univers se moque de vous ?
Il n’allait pas tarder à arriver…


La sorcière venait de tomber sur Naveen dans l’ascenseur, de façon inattendue et toujours dans des endroits clos...décidément...C’était à se demander s’ils ne le faisaient pas exprès. Ou si deux esprits taquins ne les mettaient pas dans ce genre de situation par simple amusement cruel…Mais mieux valait éviter d’être paranoïaque. N’est-ce pas ?
Sanae observa le visage surpris de Naveen. Il ne s’était pas attendu à la voir ici, et elle...elle accueillait la surprise avec un plaisir calme, attentif.  Même s’ils ne faisaient que se croiser, c’était toujours rafraîchissant d’être en présence de quelqu’un comme lui, qui ne savait presque rien d’elle. Pas tout à fait un inconnu, pas vraiment quelqu’un qu’elle connaissait. Un étrange entre-deux dans lequel les deux principaux intéressés ne se livraient que peu. Elle ne cherchait pas vraiment à découvrir ses petits secrets, n’avaient jamais vraiment posé de questions frontales sur qui il était, comment était sa vie. Peut-être préférait-elle cela au fond...comme pour se préserver de cette curiosité qui ne pouvait se satisfaire de miette, alors elle la gardait loin du gâteau...pour l’instant.

« Je suis allé voir des amis qui habitent cet immeuble tout simplement ! »Elle leva un sourcil étonné. Les coincidences ne s’arrêtaient donc pas. Tant mieux. Il fallait se saisir de chaque occasion après tout, non ? Elle acquiesça avec un léger sourire en coin, bras croisés sur sa poitrine. « L’ascenseur n’est pas le meilleur endroit, c’est vraiment étroit et pas très confortable !»Son sourire s’élargit. « C’est vrai...ça limite les activités.»dit-elle en le fixant droit dans les yeux, amusée. «Pourquoi est-ce que cela n’irait pas ? »Elle fit une petite moue et haussa les épaules. « Y a pas de raison en effet. Je suis là, donc tout va bien. » Sourire éclatant cette fois-ci, avec un brin d’arrogance assumé.

Elle avait plaisanté en lui disant qu’il devait sûrement la suivre pour qu’ils se rencontrent ainsi...S’inquiétait-elle vraiment ? Non. Quel danger pouvait-il représenter ? A moins d’entrer dans sa tête, elle ne le saurait pas…Hey Tentation, ferme bien ta grande gueule pleine de poison.

« Tu pourras t’inquiéter, si jamais tu me vois te suivre… genre tu me vois à travers le reflet des vitres. Là, je ne serai vraiment pas discret ! Heureusement, je sais être plus discret que ça !»Amusée, la sorcière releva légèrement le menton, moqueuse, bras toujours croisés. Elle le laissa continuer. « Promis, je ne crois pas être ce genre de personnes, j’ai pas assez de patiente et de temps à perdre de toute manière !» « Et là, la seule que je vais suivre c’est mon instinct qui me dit d’aller me loger dans mon pieu !» Sanae se mordit très légèrement la lèvre, yeux plissés, toujours aussi amusée. Son regard ne le lâchait pas, comme si elle l’étudiait, riait intérieurement de ce qu’il disait. « Hm. T’as l’air de bien avoir pensé au truc en tout cas. Mais je te crois : définitivement, il faut beaucoup de patience pour suivre quelqu’un et l’espionner. » Une légère pause. « Tu n’imagines tous les efforts que je dois mettre en place pour te stalker... » Pfiou. Un sifflement comme si elle souffrait de cet effort, secouant un peu la tête. « Vraiment, c’est pas de tout repos. » Elle garda son sérieux quelques instants avant de reprendre son large sourire pour mettre fin à la plaisanterie. Elle pencha la tête sur le côté. « C’est dommage que tu rentres si tôt...on aurait pu aller prendre un verre...tant pis. ».

Elle ne cachait pas sa déception.

Ils dépassèrent le premier étage, l’ascenseur se dirigeant doucement vers le rez-de-chaussée.
« Je serai toi, je m’inquiéterai plus de notre mauvais karma réuni !»

Elle n’eut pas le temps de répliquer qu’une secousse faillit la déséquilibrer et elle décolla son dos du mur, les mains de chaque côté, ses deux pieds au sol cette fois. L’ascenseur s’immobilisa et les lumière s’éteignirent instantanément. Et merde.

Un instant de silence.
Et puis Naveen éclata de rire en même temps que Sanae. La sorcière riait tout autant que lui de la situation, complices tous deux de leur mauvais karma dès lors qu’ils étaient ensemble. Il allait vraiment falloir qu’ils se posent les bonnes questions décidément. Il retrouva son sérieux avant elle. Son ventre lui faisait mal tellement elle riait aux éclats de l’absurdité de la situation.

« On provoque vraiment le chaos. Ceci dit, on a de la chance, pour l’instant… l’ascenseur n’a pas l’air de vouloir totalement tomber !»

Elle tenta de se calmer et passa une main sur son front, enlevant les quelques mèches qui le barraient.

« Bon sang, quand je te disais qu’on était maudits ! Merde alors... » Elle reprit une respiration calme, ses yeux essayant de s’adapter à l’obscurité. Elle discernait la silhouette du moldu, mais pas les traits de son visage. « Bon...ça doit être qu’une coupure dans l’immeuble. J’imagine qu’ils doivent quand même avoir un générateur ou quoi. » Un soupire.

Elle regarda son téléphone mais aucun réseau.
Double merde.
« Pas de réseau. » constata-t-elle.

Son dos retrouva le mur dans un nouveau soupire. Son téléphone faisait un peu de lumière et elle pouvait mieux distinguer le visage de Naveen. « Heureusement qu’on n’était pas au sixième étage...Cela dit, niveau émotions fortes on aurait été bien. » Un silence. Elle finit par se tourner vers lui et, le plus sérieusement du monde, dit « Si les pompiers viennent nous débloquer à nouveau, cette fois-ci, je pense tenter ma chance. T’en dis quoi ? ».
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Sanae M. Kimura
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Sanae M. Kimura
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Sanae M. Kimura
Ven 14 Aoû 2020 - 19:05
Au moins il avait appris quelque chose d’intéressant : elle habitait dans cet immeuble et à un étage supérieur à celui de ses amis donc au moins au 3eme. Comment ça c’était vague ? Oui et alors, c’était déjà mieux que rien, surtout qu’il s’en fichait un peu d’où elle habitait. Il n’allait pas la stalker ! Naveen avait ensuite plaisanté un peu, comme il avait l’habitude de le faire. « Y a pas de raison en effet. Je suis là, donc tout va bien. » S’il fut amusé de cette réplique, il était également sincèrement surpris, il ne lui avait pas semblé les fois précédentes qu’elle ait fait preuve de la moindre arrogance. Etrange, mais pas franchement déplaisant. Il eut un petit sourire taquina, hésita sur la réponse à fournir et finalement trancha «Ce n’est pas exactement ce que à quoi je pensais… et je ne suis pas certain de pouvoir affirmer cela. En quoi ta présence serait si merveilleuse ? » Oui, il l’avait dit sur le ton de la blague, juste pour voir jusqu’où elle était prête à aller, ou si elle allait se renfrogner. Pendant un moment, il avait pensé à juste répondre « tout à fait, mais je n’osais pas le dire », mais il trouvait sa réplique finalement un peu plus drôle, plus joueuse. Et il avait continué bientôt d’argumenter comme quoi, il ne la suivait pas… Thanks captain Obvious, ce n’était pas vraiment ce qu’il aurait fallu dire , mais maintenant qu’il était lancé, il continuait en s’amusant à exagérer certains traits. « Hm. T’as l’air de bien avoir pensé au truc en tout cas. Mais je te crois : définitivement, il faut beaucoup de patience pour suivre quelqu’un et l’espionner. Tu n’imagines tous les efforts que je dois mettre en place pour te stalker... Vraiment, c’est pas de tout repos. » Il ricana un peu. « J’aimerai en savoir plus, pour savoir à quel point tu peux être ingénieuse !»Elle avait penché la tête sur le côté tout en rajoutant . « C’est dommage que tu rentres si tôt...on aurait pu aller prendre un verre...tant pis. » Réelle, déception, ou alors qu’elle ne faisait que le feindre, il n’aurait sû le dire, alors il se sonda un peu. « Je crois que pour te faire plaisir, je pourrai faire un petit effort et repousser mon sommeil de quelques dizaines de minutes. »

Bon ceci dit, ils recommencèrent à plaisanter sur leur mauvais karma. Probablement qu’il aurait mieux fait de se la fermer car bientôt… la Merde arriva. Panne de courant. Le choc ne fut pas violent, mais ça n’avait pas été des plus agréables, ce qui était le plus gênant c’était d’être dans le noir. Ceci dit rapidement, ils avaient eu presque simultanément un fou rire [strik€] et vous savez ce qu’on dit, femme qui rit à moitié dans on… [/strike]. On ira pas jusqu’au bout de cette phrase pourrie. « Bon sang, quand je te disais qu’on était maudits ! Merde alors... Bon...ça doit être qu’une coupure dans l’immeuble. J’imagine qu’ils doivent quand même avoir un générateur ou quoi. « Il fronça les sourcils. « Je doute fort qu’il y ait ça dans les immeubles… ce n’est pas un hôpital ou un lieu de grande envergure….» Elle ne tarda pas à ajouter qu’il n’y avait pas de réseau, il fronça les sourcils et sortit son propre téléphone. « Effectivement… Tu captes normalement ici ?» Il savait que dans certains c’était possible de bien tout recevoir… « Heureusement qu’on n’était pas au sixième étage...Cela dit, niveau émotions fortes on aurait été bien. » Un silence. Elle finit par se tourner vers lui et, le plus sérieusement du monde, dit « Si les pompiers viennent nous débloquer à nouveau, cette fois-ci, je pense tenter ma chance. T’en dis quoi ? » Il haussa les épaules. « On aurait surtout été de la bouilli m’est avis si l’ascenseur s’était cassé la gueule… mais bon la panne d’électricité n’a rien à voir avec ça !» Lorsqu’elle parla des pompiers il fit une petite moue mi amusée mi faussement boudeuse. «je croyais que tu voulais m’inviter à prendre un verre, tu as déjà changé d’avis ? » Temps de silence avant qu’il ne reprenne « Mais pourquoi les pompiers viendraient nous sortir de là ? Il faut juste attendre que l’électricité revienne… si l’ascenseur était tombé, t’inquiètes qu’on l’aurait senti beaucoup plus théoriquement.» Bon, il n’en savait rien il y avait peut-être d’autres dégâts. Il essaya d’appuyer sur la sonnette d’alarme mais rien ne se passa. Ouais, ils étaient dans la merde. Il soupira doucement « Je suppose que tu n’avais aucun rendez-vous et que personne ne t’attend et ne s’inquiètera de ta non présence ?» Oui, il aurait pu dire absence aussi.
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Naveen Evans
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Naveen Evans
Sam 15 Aoû 2020 - 21:15
  «Ce n’est pas exactement ce que à quoi je pensais… et je ne suis pas certain de pouvoir affirmer cela. En quoi ta présence serait si merveilleuse ? »Elle fut faussement choquée, comme si elle avait été insultée. « A-t-on vraiment besoin d’énoncer des évidences Naveen ? Je suis pleine de merveilles, tu verras. »

De merveilles, de surprises…..oui, on pouvait le dire.

« J’aimerai en savoir plus, pour savoir à quel point tu peux être ingénieuse !»Elle rit franchement. « Si tu crois que je vais te donner mes astuces, tu te gourres...Non, ça, c’est comme les tours de magie, ça se dit pas. » Sanae...cette blague, vraiment ? Petite référence à la magie à un moldu qui n’avait aucune idée de l’ironie du truc ? Vilaine fille. Enfin...qu'elle croyait....Ah, si elle savait.
« Je crois que pour te faire plaisir, je pourrai faire un petit effort et repousser mon sommeil de quelques dizaines de minutes. »Un sourire satisfait, lèvre mordue. « En voilà une bonne nouvelle... » souffla-t-elle. Son regard s’attarda sur son visage qu’elle distinguait peu. Etait-il sérieux ou jouait-il seulement? D'un autre côté, elle valait bien plus qu'une dizaine de minutes. Quoique...en dix minutes, certaines choses pouvaient être accomplies. C'était mieux que rien, non?

Elle avait émis l’idée que peut-être il pourrait y avoir un générateur de secours dans l’immeuble mais Naveen était sceptique. « Je doute fort qu’il y ait ça dans les immeubles… ce n’est pas un hôpital ou un lieu de grande envergure….»Elle haussa les épaules. « Peut-être que oui...peut-être que non. L’avenir nous le dira. »On était loin de la panique. Elle avait vérifié son téléphone et lui aussi. « Effectivement… Tu captes normalement ici ?»La sorcière acquiesça. « Normalement, oui. Pas toutes les barres mais oui. Là, y a rien. Zéro signal. »

Bizarre. Est-ce que la panne s’étendait aussi ailleurs ?

« On aurait surtout été de la bouilli m’est avis si l’ascenseur s’était cassé la gueule… mais bon la panne d’électricité n’a rien à voir avec ça !» Elle fit une moue sceptique. « Au moins, on aurait eu une histoire drôle à raconter dans l’au-delà. »

Ils auraient mis l’ambiance là-bas. Comment vous êtes morts ? Ecrasés dans un ascenseur. Troisième rencontre pour nous. La première ? Un mec dans la rue qu’on a du sauver. La deuxième ? Coincés dans une chambre froide. Mais à part ça, tout va bien.

«je croyais que tu voulais m’inviter à prendre un verre, tu as déjà changé d’avis ? »Elle leva un sourcil, amusée, et s’approcha un peu plus de lui, joueuse. « Et alors...on est jaloux ? ». « Mais pourquoi les pompiers viendraient nous sortir de là ? Il faut juste attendre que l’électricité revienne… si l’ascenseur était tombé, t’inquiètes qu’on l’aurait senti beaucoup plus théoriquement.»Elle haussa les épaules, son sourire s’élargissant. « Oh...je ne sais pas...et si l’ascenseur ne se débloquait pas ? Et si je me sentais soudainement très mal ? Oh, oui ce serait encore mieux...on devrait appeler tes collègues...à moins, que tu ne t’occupes de moi… ? ».  Elle avait penché la tête sur le côté, énonçant ces éventualités avec une innocence feinte. Elle passa une main sur son front, faisant mine de se sentir mal. « Oui, je crois que je me sens … faiblarde d’un seul coup. ».

Quoi ? Elle pouvait bien jouer un peu avec lui, le taquiner, titiller ses nerfs, non ? Après tout, ils n’avaient rien de mieux à faire.

« Je suppose que tu n’avais aucun rendez-vous et que personne ne t’attend et ne s’inquiétera de ta non présence ?»Elle secoua la tête. « Non, je comptais simplement sortir prendre un verre...seule...abandonnée... » Un profond soupire théâtral alors que son regard se détournait, comme si elle contemplait au loin toute l’étendue de sa déception. « Aucune âme charitable à l’horizon pour me délivrer de ma solitude. Quelle tristesse... ». Ses yeux s’étaient plantés soudainement dans les siens et un sourire lent vint étirer ses lèvres gourmandes. Elle s'éloigna un peu, s'appuya au mur, la lumière de son téléphone les éclairant toujours. « Et donc, cette fameuse soirée chez des amis… ? C’était sympa ? Tu as profité d’un peu de temps de repos ?...ah, mais voilà. C’est sans doute pour ça qu’on se retrouve coincé : nous étions de repos tous les deux là, ce soir. Alors forcément, ça coince. » dit-elle, se rappelant de la conversation qu'ils avaient eue la dernière fois.
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Sanae M. Kimura
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Sanae M. Kimura
Mar 18 Aoû 2020 - 22:08
« A-t-on vraiment besoin d’énoncer des évidences Naveen ? Je suis pleine de merveilles, tu verras. »

Bon Dieu, ils venaient juste de commencer à parler et ils étaient déjà là, et bien, ça promettait pour la suite. Il acquiesça doucement avant de susurrer doucement

« Et bien je crois pouvoir dire qu’il me tarde de découvrir ça !»

Pour la suite, il haussa un sourcil perplexe lorsqu’elle parla de tour de magie, mais effectivement, il comprenait totalement l’idée ! Il est vrai qu’on ne révèle pas tout de suite tous ses secrets ! Il eut un petit sourire mutin qu’il essaya de changer en moue faussement déçue en vain, il avait plus envie de rire qu’autre chose, de la chercher un peu, de la taquiner… mais pour l’instant c’est plutôt elle qui gagnait… Contrairement à la dernière fois. Est-ce qu’il était devant une Sanae 2.0 ? Il fallait croire mais cela lui plaisait franchement, au moins, il devait un peu moins se retenir sur certaines choses. Bientôt, il était arrivé à lui dire qu’il pourrait effectivement rester un peu avec elle pour aller boire un petit coup. Allez Naveen, le sommeil c’est pour les faibles, personne n’a besoin de ton sommeil tout est dans la tête.

« En voilà une bonne nouvelle... »
« J’aime être considéré comme une bonne nouvelle, ça fait un peu comme le Père Noël. Ca me plait bien cette image.» plaisant-t-il.

Quant au générateur dans l’immeuble, il en doutait sincèrement mais il se trompait peut-être, dans le sien, il n’y en avait pas en tout cas. Normal, c’était cher, et ça servait au final assez peu… Ni l’un ni l’autre ne paniquait pour l’instant de cette situation  au contraire ils étaient plutôt calmes, peut-être même un trop sereins non ? Concernant le réseau téléphonique

« Normalement, oui. Pas toutes les barres mais oui. Là, y a rien. Zéro signal. »
Il avait un peu retroussé le nez, trouvant ça étrange quand même. « Je doute que ce soit normal, il y a peut-être eu un souci, des champ qui perturbent tout ça, ou alors on a vraiment la poissé tout simplement.»

Heureusement qu’il ne savait pas l’ampleur des dégâts et qui était en cause, car sinon, il aurait vraiment pété une durite.

« Au moins, on aurait eu une histoire drôle à raconter dans l’au-delà. »
Non vraiment là, ils frôlaient quand même les règles de la décence, car il eut u petit ricanement amusé.
« C’est vrai que c’est original comme mort… mais on aurait peut-être été en bouillis mais pas mort sur le coup, t’sais le karma merdique…»

Il en avait vu des blessures immondes, horribles qu’il ne pouvait même pas qualifier. Des gens qu’il avait dû secourir mais qui selon lui, on aurait mieux fait d’abréger leurs souffrances… mais ça ne marchait pas comme ça. Parfois le corps ne veut pas lâcher, le saligaud. Ils avaient continué à plaisanter, et voilà qu’ils continuaient à se chamailler sur l’invitation à boire, les pompiers .

« Oh...je ne sais pas...et si l’ascenseur ne se débloquait pas ? Et si je me sentais soudainement très mal ? Oh, oui ce serait encore mieux...on devrait appeler tes collègues...à moins, que tu ne t’occupes de moi… ? Oui, je crois que je me sens … faiblarde d’un seul coup. ».

Ouh la vilaine. Mais si elle voulait jouer à ce jeu-là, il était totalement prêt, toujours son sourire en coin, il avait fini par répondre d’un ton détaché

« On reprend….  Tu veux donc appeler mes collègues, les pompiers, sans réseau téléphonique… visiblement même les appels d’urgences ne fonctionnent pas… Réfléchi bien à ta réponse avant de dire que tu sens faiblarde et de me faire un malaise ici…. Ce coup à boire du coup, tu veux le faire avec qui ?» Bien sûr que si elle avait vraiment un malaise il agirait, il voulait juste lui faire dire que ça serait qu’avec lui le coup à boire. « Après je suis apte à m’occuper de toi.»

C’est elle qui avait utilisé ce terme,  pas lui, il ne faisait que le répéter. A voir l’interprétation qu’elle en avait, vu que la prude semblait avoir été éjectée pour une autre…. On arrête de rire et on reprend un sujet sérieux : qui est-ce qui pourrait savoir qu’ils étaient enfermés là.

« Non, je comptais simplement sortir prendre un verre...seule...abandonnée... »
« Oh, pauvre petit chou…. Ote moi d’un doute, je suis censé pleurer là ou jouer du violon, j’ai comme un vague doute.»
« Aucune âme charitable à l’horizon pour me délivrer de ma solitude. Quelle tristesse... ».
Sourire à son tour. « Ahhhh je suis comme le preux chevalier qui vient de te délivrer de ta solitude !»
« Et donc, cette fameuse soirée chez des amis… ? C’était sympa ? Tu as profité d’un peu de temps de repos ?...ah, mais voilà. C’est sans doute pour ça qu’on se retrouve coincé : nous étions de repos tous les deux là, ce soir. Alors forcément, ça coince. »
« ouais c’était sympa… même si j’aurais probablement été mieux à dormir chez moi !» Ou à fêter l’anniv de Ruben aussi… Et puis bon avoir vu l’enfant chez ses amis l’avait quand même un peu retourné, il fallait bien l’avouer. Il n’aimait pas cette sensation –injuste envers les autres- de jalousie. « Ouais enfin là ça coince c’est plus que de circonstance ! J’aurais préféré être libre…»
Surtout qu’il avait bien bu et qu’à un moment donné il devrait aller aux toilettes ! « Bon … je crois qu’on a bientôt épuisé nos sujets de conversation… Tu as une petite idée amusante  pour nous divertir, tu as l’air en forme ce soir !»
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Naveen Evans
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Naveen Evans
Ven 21 Aoû 2020 - 8:51
 Est-ce qu’elle regrettait d’être coincée avec lui dans cet ascenseur ? Pas vraiment. Il y avait bien des choses à faire dans un si petit espace, et Sanae ne se sentait plus muselée par la peur de se confronter à l’autre, à tous les niveaux. Si elle avait dû avoir une crainte, cela aurait été davantage de ne pas savoir s’arrêter à la limite du raisonnable : pour la simple et bonne raison, qu’elle n’avait aucune envie d’être raisonnable. Alors leurs échanges se transformaient en quelque chose d’autre, bien différent de leurs précédentes rencontres. Si la sorcière avait été plus réticente les autres fois, elle se faisait un plaisir aujourd’hui de lui tendre des perches, de le provoquer, de le titiller un peu avec amusement.

« Et bien je crois pouvoir dire qu’il me tarde de découvrir ça !» susurra-t-il.
Elle sourit, son regard fixé dans le sien. Oui, elle était pleine de merveilles et il y aurait bien un moment où il s’en rendrait compte. D’une manière ou d’une autre...

« J’aime être considéré comme une bonne nouvelle, ça fait un peu comme le Père Noël. Ca me plait bien cette image.»Un léger rire. « Tu es quand même plus...agréable à regarder que le Père Noël. »

Un clin d’oeil dans sa direction et un sourire plus large encore. Ils avaient ensuite parlé de la coupure qui avait provoqué, semblait-il, l’arrêt complet de l’ascenseur. Aucun d’entre eux ne captaient de réseau et ils ne pouvaient appeler personne. Il faudrait prendre son mal en patience. Encore. Ils commençaient à avoir l’habitude...

« Je doute que ce soit normal, il y a peut-être eu un souci, des champ qui perturbent tout ça, ou alors on a vraiment la poissé tout simplement.»Un air blasé sur le visage, la sorcière releva un sourcil « On a carrément la poisse. C’est officiel maintenant. »

Mais ils auraient pu avoir une super histoire à raconter au paradis. Du moins, selon elle...

« C’est vrai que c’est original comme mort… mais on aurait peut-être été en bouillis mais pas mort sur le coup, t’sais le karma merdique…»Elle fit une moue déçue « Ouais, bon...si tu vois toujours le mauvais côté des choses...j’peux rien faire pour toi. » 

N’empêche qu’il avait raison : le karma merdique les poursuivait. Elle l’avait taquiné en parlant des pompiers et en faisant semblant de se sentir mal...pauvre petite chose qu’elle était.

« On reprend….  Tu veux donc appeler mes collègues, les pompiers, sans réseau téléphonique… visiblement même les appels d’urgences ne fonctionnent pas… Réfléchi bien à ta réponse avant de dire que tu sens faiblarde et de me faire un malaise ici…. Ce coup à boire du coup, tu veux le faire avec qui ?» « Après je suis apte à m’occuper de toi.»La sorcière étirait un sourire éclatant d’innocence sur son visage « Bien évidemment que si je me sens mal tout de suite...là...maintenant...ce sera à toi de t’occuper de moi, et si la situation dégénère...et qu’en sortant de cet ascenseur, je suis toujours au plus mal, il faudra très certainement appeler du renfort. » Oh, ce qu’elle aimait le taquiner. Surtout qu’elle savait très bien ce qu’il attendait : qu’elle dise qu’elle ne voulait boire un verre qu’avec lui ce soir. Et bien Naveen ? On n’aime pas partager sa plaisante compagnie ? « Mais...si tu es mon sauveur, je t’offrirai même ce verre...je peux être très reconnaissante, tu vois. » Elle releva son regard vers lui, l’air légèrement innocent, ses iris sombres et joueuses se dardant dans les siennes.

Elle fit ensuite sa malheureuse, parce qu’il fallait bien l’attendrir un peu ce jeune homme ! A la base, il était pourtant vrai qu’elle comptait boire seule dans un bar, probablement à la recherche de quelque chose à faire de mieux.

« Oh, pauvre petit chou…. Ote moi d’un doute, je suis censé pleurer là ou jouer du violon, j’ai comme un vague doute.»Elle rit, mais fit une fausse moue boudeuse « Oui, je vois que ça t’affecte tant….à deux doigts de pleurer d’empathie. » Mais évidemment, elle avait continué en laissant entendre qu’il aurait été bien mieux qu’elle soit sauvée de sa solitude. Il eut un sourire et cela ne fit qu’amplifier celui qu’elle arborait déjà. « Ahhhh je suis comme le preux chevalier qui vient de te délivrer de ta solitude !» Elle pencha un peu la tête, se mordit la lèvre inférieure. « Tu as tout compris Naveen. Délivre-moi donc. »Un sourire amusé en coin, la sorcière avait soufflé ces mots en se rapprochant l’espace de quelques secondes, avant de s’éloigner de lui.

Elle lui avait demandé comment sa soirée s’était passée.

« ouais c’était sympa… même si j’aurais probablement été mieux à dormir chez moi !»Elle leva un sourcil moqueur. Hm. Pas du type à sortir ? Elle ne rebondit pas sur sa réponse, garda l’information dans un coin. Peut-être que la soirée ne s’était pas aussi bien passée qu’il le faisait...un faible « ouais » ne donnait pas l’impression d’une super soirée.
« Ouais enfin là ça coince c’est plus que de circonstance ! J’aurais préféré être libre…»Sanae eut un rire moqueur. « Tu peux toujours passer par la trappe du haut et t’amuser à trouver un chemin vers la liberté, mais je doute que ce soit une bonne idée….cela dit, ce serait une sacré aventure. » Bon sang, c’est qu’elle y pensait sérieusement maintenant, son regard planté vers le plafond d’un air pensif.

Trop risqué ? Non.
Mais probablement inutile.

« Bon … je crois qu’on a bientôt épuisé nos sujets de conversation… Tu as une petite idée amusante  pour nous divertir, tu as l’air en forme ce soir !»

La jeune femme reporta son attention d’un seul coup sur le moldu et réfléchit « Hm... ». Un jeu. Une idée. Vite. Oh, elle fourmillait d’idées mais elle doutait qu’il soit enclin à les assouvir. « Pourquoi ne pas jouer à 2 mensonges, 1 vérité ? Je te donne trois affirmations : deux seront des mensonges, et une seule sera une vérité. Le but étant de deviner laquelle est vraie. Qu’en dis-tu ? »

Serait-il trop froussard pour tenter ce petit jeu ?

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Sanae M. Kimura
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Sanae M. Kimura
Dim 23 Aoû 2020 - 21:20
« Tu es quand même plus...agréable à regarder que le Père Noël. »
« Oh. Oh. Oh. Est-ce qu’il avait utilisé une grosse voix ? Tout à fait votre honneur ! on se calme Naveen ! Il n’avait pas pu s’empêcher après ça de lui faire son plus beau sourire ! Hey, c’est qu’elle lui avait fait un chouette compliment. Ouais, mais je ne peux pas offrir tant de cadeaux que lui ! Mais je peux te retourner le compliment, tu es plus agréable à regarder que le Père Noël, ou la Mère Noël, même si on sait un peu moins à quoi elle ressemble !

Du coup est-ce qu’elle le draguait vraiment ou est-ce que c’était juste quelque chose de factuel. Il avait déjà eu le cas d’une nana qui lui avait fait ce genre de compliments  plusieurs fois et de façon bien appuyée mais pour elle c’était la simplement la vérité, juste un fait et il n’y avait rien d’autres là-dedans… Bref il s’était senti con, vraiment très con, voire probablement un peu honteux de l’avoir un peu trop dragué par la suite. Maintenant, il essayait généralement de faire un peu plus attention, mais il est vrai que Sanae était vraiment une femme très très charmante ; et son caractère était tout aussi agréable bien qu’un peu changeant sur certains points. Et oui, ils avaient visiblement officiellement la poisse ! C’et con, hein ? Ils avaient donc continué à parler, plutôt plaisanter

« Ouais, bon...si tu vois toujours le mauvais côté des choses...j’peux rien faire pour toi. »
« Disons, que c’est surtout du déjà vu et ça, ça te retourne les tripes pendant un sacré moment, et pourtant, tu vois, je remonte dans ces machines maudites »

Ouais, parce qu’il y a souvent des merdes avec les pannes et compagnie alors bon, il trouvait que c’était donc un nom assez adapté. Bientôt leurs chamailleries avaient repris, il essayait de titiller un peu… disons son esprit de contradiction, de voir quelle serait son argumentation ! Par ce que c’était ça qui était intéressant, avoir quelqu’un qui sait répondre de façon intelligente, ou drôle, bref, quelqu’un qui a du répondant !

« Bien évidemment que si je me sens mal tout de suite...là...maintenant...ce sera à toi de t’occuper de moi, et si la situation dégénère...et qu’en sortant de cet ascenseur, je suis toujours au plus mal, il faudra très certainement appeler du renfort.  Mais...si tu es mon sauveur, je t’offrirai même ce verre...je peux être très reconnaissante, tu vois. »

Il haussa un sourcil mi perplexe mi amusé à cette phrase, même s’il y avait probablement un peu de gêne là-dedans. L’idée lui plaisait, du moment qu’elle était réellement consentante et qu’elle ne faisait pas ça par simple reconnaissance ou pour être gentille. Merde, à force de voir  des choses horribles tous les jours il finissait totalement parano. Nouveau sourire finalement.

« Avec plaisir mais quand tu iras mieux, je ne voudrais pas profiter d’une faiblesse passagère !» Clin d’œil. « Après, si tu ne fais pas de malaise, tu vois on peut toujours prendre ce verre sans souci, vu que tu n’auras pas été mal.»

Sourire mutin, taquin sur le visage. Oh oui, il la cherchait, lui faisant comprendre qu’il était opé, réellement si elle le souhaitait. Mais bientôt ils en étaient revenus à leurs bonnes et vieilles habitudes de se chambrer, il eut un petit ricanement lorsqu’elle parla d’empathie avant de réellement avoir un rire franc à son
« Tu as tout compris Naveen. Délivre-moi donc. »
« Ouais ouais le souci c’est que le canasson, l’armure et l’épée sont dehors quoi. Et puis, un tête à tel que celui-là, c’est plutôt rare, non ? Il vaut mieux en profiter !»

Voilà, et maintenant après ce qu’il venait de dire il passait non seulement pour un casanier mais en plus pour quelqu’n changeant vite d’avis vu qu’il disaitv à présent qu’il préférait ^tre libre ! Cest fou de ne pas savoir ce qu’on veut Nav’

« Tu peux toujours passer par la trappe du haut et t’amuser à trouver un chemin vers la liberté, mais je doute que ce soit une bonne idée….cela dit, ce serait une sacré aventure. »
« Humhum. J’ai pas encore les pouvoirs de spiderman, moi ! J’monte pas au plafond et je sais pas bien grimper sur ce genre de …. Je peux même pas appeler ça cordes. J’tiens aps à m’écraser comme une merde.»

Bon allez et s’ils faisaient un jeu maintenant qu’ils avaient parlé de tout et de rien, surtout de rien d’ailleurs… Elle sembla réfléchir un instant avant de reprendre la parole

« Pourquoi ne pas jouer à 2 mensonges, 1 vérité ? Je te donne trois affirmations : deux seront des mensonges, et une seule sera une vérité. Le but étant de deviner laquelle est vraie. Qu’en dis-tu ? »

Oh putain, qu’est-ce que ça sentait le plan foireux ça ! Ca puait même et pourtant… pourtant il se sentait d’humour joueuse face à cette délicieuse et drôle jeune femme… Et puis, qu’est-ce qui pouvait arriver avec ce jeu-là ? Pas grand-chose probablement, si ce n’est faire un peu plus connaissance !

« Ca marche, mais si je me trompe, qu’est-ce qui se passe ? »

Non, vu comme elle semblait taquine , il préférait quand même avoir une petite idée dans quoi il s’embarquait !

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Naveen Evans
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Naveen Evans
Jeu 27 Aoû 2020 - 12:01
 Entendre et voir un jeune homme imiter la voix du père Noël, il fallait avouer qu’il y avait quelque chose d’étrange. Le décalage était flagrant et Sanae ne put s’empêcher de rire légèrement, moqueuse. Cette grosse voix ne lui allait pas. Il avait trop de finesse sur son visage, trop de douceur que pour cela convienne tout à fait.

Ouais, mais je ne peux pas offrir tant de cadeaux que lui ! Mais je peux te retourner le compliment, tu es plus agréable à regarder que le Père Noël, ou la Mère Noël, même si on sait un peu moins à quoi elle ressemble !Se mordillant la lèvre, la sorcière le fixa en levant un sourcil «J’accepte le compliment. » dit-elle simplement.

Oh, oui, elle l’acceptait volontiers.
Elle s’amusait de cette façon qu’il avait de toujours rester en eaux calmes, de ne jamais vraiment franchir de limite : lors de leur dernière rencontre, il avait compris que certains sujets la mettaient mal à l’aise et il avait tenté de s’en éloigner, malgré les taquineries, et voilà qu’aujourd’hui, c’était elle qui instaurait d’emblée ce rapport de moins en moins implicite, se jouant des perches qu’elle lui tendait en toute connaissance de cause...et lui, s’en saisissait sans vraiment le faire, restait prudent, respectueux. Oh, Naveen, tu ne vois pas le changement ? Tu ne vois pas que ce n’est pas vraiment un jeu ? N’aies pas peur.

Ils n’avaient pu passer à côté de l’envie de souligner à quel point ils avaient la poisse, relevant néanmoins que les choses auraient pu être pire.

« Disons, que c’est surtout du déjà vu et ça, ça te retourne les tripes pendant un sacré moment, et pourtant, tu vois, je remonte dans ces machines maudites »Un petit rire de gorge. « Ouais...je crois surtout que c’est nous qui sommes maudits, et pas les machines. Mais soit ! »

Sanae était en forme ce soir et elle ne rechignait pas le moins du monde à le provoquer à chaque occasion, rendant de plus en plus apparente son envie de se rapprocher de lui. Oui, car dans cet ascenseur, ils n’étaient pas assez proches là. Hm. Hm. C’est qu’elle n’est jamais satisfaite cette petite. Il avait eu un air perplexe, comme s’il était légèrement gêné par sa proposition et elle s’en amusa : est-ce qu’elle avait l’intention d’arrêter ? Non. Il finit par sourire néanmoins.

« Avec plaisir mais quand tu iras mieux, je ne voudrais pas profiter d’une faiblesse passagère !» Il lui fit un clin d’oeil et elle sourit. « Après, si tu ne fais pas de malaise, tu vois on peut toujours prendre ce verre sans souci, vu que tu n’auras pas été mal.»

Elle s’appuya contre le fond de l’ascenseur, mains derrière le dos. Elle le dévisageait sans gêne, un sourire aux lèvres.

« Tu veux dire que tu ne veux pas profiter de la proposition d’une jeune femme qui n’est si stupide, ni naïve et qui comprend tout à fait ce qu’elle est en train de te proposer ? » Une moue amusée.  Le jeu de la patiente et du secouriste n’était donc plus sur la table ? Dommage. « Bon, d’accord...d’accord...nous irons boire un verre comme deux personnes très saines d’esprit. Moins drôle, mais plus convenable j’imagine. Ou alors....puisque nous sommes dans mon immeuble et qu’il faudra bien un jour sortir de cette cage suspendue, je pourrais te proposer de prendre un verre chez moi….à condition de prendre les escaliers bien sûr. » Son sourire répondait au sien, mutin.

Chez elle, oui. Parce qu’elle n’avait absolument pas peur de lui, et ne s’inquiétait nullement de ce qui pourrait advenir de dangereux : si ce n’était par la magie, Sanae aurait pu l’immobiliser de ses mains sans mal. Au-delà de ça, la sorcière lui envoyait un message plutôt clair : je sais ce que je fais. Je sais ce que je propose. Et je sais ce que toi aussi tu proposes.
« Tu vois qu’on va finir par réussir à boire un verre ensemble...dès qu’on sera sorti. » rajouta-t-elle en riant.

Ces sous-entendus ne les empêchaient évidemment pas de se lancer des plaisanteries et d’y répondre avec d’autant plus de force que cela les amusait profondément. Il se mettait dans le rôle du preux chevalier….il n’en fallait pas plus à la sorcière pour lui dire de la délivrer.

« Ouais ouais le souci c’est que le canasson, l’armure et l’épée sont dehors quoi. Et puis, un tête à tel que celui-là, c’est plutôt rare, non ? Il vaut mieux en profiter !»Elle rit franchement et avec un sourire malicieux, la jeune femme le fixait toujours avec un regard intense dans la semi obscurité, troublée seulement par la lumière de son téléphone qu’elle tenait toujours dans sa main : « Ce serait dommage de ne pas en profiter oui... ».

Comme elle était friande de bonnes idées – merdiques, oui ! -, Sanae lui dit qu’il pouvait toujours passer par la trappe au plafond et trouver un chemin vers la liberté. Pourquoi pas après tout ?

« Humhum. J’ai pas encore les pouvoirs de spiderman, moi ! J’monte pas au plafond et je sais pas bien grimper sur ce genre de …. Je peux même pas appeler ça cordes. J’tiens pas à m’écraser comme une merde.» Un petit rire et elle remit une mèche de cheveux derrière son oreille « Je t’accorde que ce serait risqué. Excitant, mais risqué. »

Quelqu’un avait dit jeu ? Oui, il lui semblait bien que c’était le son de la connerie qui résonnait dans ce petit espace : un son qui annonçait le meilleur comme le pire. Sanae avait proposé le jeu des 2 mensonges, 1 vérité. Naturellement, les trois affirmations devaient se rapporter à la personne qui les  énonçait. Sinon, ce n’était pas drôle. Et puis, c’était une occasion de mieux se connaître, n’est-ce pas.

Il sembla sur ses gardes. Il faisait bien.

« Ca marche, mais si je me trompe, qu’est-ce qui se passe ? »
Elle se rapprocha de lui, vraiment très près, à quelques centimètres de son visage, les yeux levés vers lui comme il était plus grand. Ses prunelles étaient pleines de malice et un petit sourire en coin, mutin, était présent. « Oh, il se passera des choses terribles…Je ne sais même pas si on devrait en parler à voix haute... » elle avait murmuré, un air sérieux sur le visage, un peu trop sérieux...Et puis, elle se fendit d’un vrai sourire, détendant l’atmosphère. « Que veux-tu qu’il t’arrive de pire que d’être coincé dans un ascenseur ?! » Oui, bon, il y avait pire, mais quand même. « Hm. Disons que si tu te trompes, tu es obligé de répondre à une de mes questions avec honnêteté. Interdiction de mentir. Ca te va ? Je commence ? »

Elle fit un pas de côté et se mit à réfléchir « Alors, deux mensonges, une vérité. ». Une moue pensive, Sanae cherchait quelle information donner. Elle prit une inspiration, se tournant vers lui, le visage impassible, le ton ferme « Je chante très bien. Je sais faire des claquettes. J’ai peur des araignées. »

Après avoir dit ces trois phrases, Sanae se détendit et pencha la tête sur le côté : « Alors, laquelle des trois est la vérité ? »

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Sanae M. Kimura
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Sanae M. Kimura
Mar 1 Sep 2020 - 14:13
«J’accepte le compliment. »

Il lui fit un petit sourire en coin. En même temps, il fallait le dire clairement, elle était totalement à son goût. Un peu jeune peut-être mais largement majeur et puis c’était quoi 7 ou 8 ans d’écarts dans toute une vie ? Rien, surtout pour s’amuser. Par ce que c’est bien ce qu’elle voulait faire n’est-ce pas ? Juste s’amuser un peu ? Du moins, il fallait l’espérer, parce qu’il est vrai que son changement d’attitude était quand même étrange, mais il n’allait quand même pas s’en plaindre !

« Ouais...je crois surtout que c’est nous qui sommes maudits, et pas les machines. Mais soit ! »
« Si tout le monde se fait enfermer dans des ascenseurs, tout le monde est maudit ?» demanda-t-il d’un air un  peu taquin.

Les choses avaient un peu dérapé, légèrement lorsqu’elle avait commencé à lui faire un genre de rentre dedans. Il restait toujours un peu perplexe entre aujourd’hui et la dernière fois et craignait juste d’interpréter mal les signaux qu’elle envoyait. Il essaya de répondre au mieux, en lui faisant comprendre qu’il préférait attendre qu’elle aille mieux : bref qu’ils ne soient plus enfermés là-dedans. Cela rendait certains un peu nerveux les lieux clos…. D’autant plus qu’elle lui parlait de faire (ou plutôt de feindre) un malaise. Il avait bien remarqué, d’ailleurs, qu’elle le dévisageait mais il ne comptait ni changer de posture  ni d’attitude surtout qu’elle semblait apprécier leur discussion !

« Tu veux dire que tu ne veux pas profiter de la proposition d’une jeune femme qui n’est si stupide, ni naïve et qui comprend tout à fait ce qu’elle est en train de te proposer ? Ouais, bon, effectivement vu comme ça, c’était franchement con ! Mais c’est qu’elle était en train de noyer un peu le poisson, là, non ? Bon, d’accord...d’accord...nous irons boire un verre comme deux personnes très saines d’esprit. Moins drôle, mais plus convenable j’imagine. Ou alors....puisque nous sommes dans mon immeuble et qu’il faudra bien un jour sortir de cette cage suspendue, je pourrais te proposer de prendre un verre chez moi….à condition de prendre les escaliers bien sûr. »
« Tu n’as donc pas peur que je sois un voleur, un stalker ou autre et que j’en profiterai ?»  Non, c’est pas bien de faire entrer des quasi-inconnus chez soi, on ne sait jamais de quoi ils sont capables ! Certes, ce n’était pas son genre, mais les faits divers et les séries télé montraient assez ce genre de comportement.  Il aurait aussi pu parler de pervers qui faisait la collection de sous-vêtements féminins – sales ou propres-. «Mais, oui avec plaisir. C’est bien aussi un  verre chez toi….à tes risques et périls. Surtout que je pourrais m’endormir sur le canapé et qu’est-ce que t’en sais, je ronfle peut-être. »

Petit clin d’œil amusé… même s’il n’était pas sûr qu’elle puisse vraiment le voir.

« Tu vois qu’on va finir par réussir à boire un verre ensemble...dès qu’on sera sorti. »
« Voir, vu la non luminosité de ce lieu est un bien grand mot.»  

Comment ça c’était facile ? Pas du tout. Bon on continue dans la franche rigolade avec deux-trois blagues pourries sur les princes charmants et leurs clichés ?

« Ce serait dommage de ne pas en profiter oui... »
« Ouais, ouais je sais ! »

Concernant le fait d’essayer de sortir par le haut, non il n’était pas spiderman…comme il lui faisait remarquer… la seule chose qu’il risquait de faire c’était clairement de se tuer…  et visiblement, même là il était drôle vu le petit rire qu’elle avait.

« Je t’accorde que ce serait risqué. Excitant, mais risqué. »
« Hum, attends j’aimerai bien savoir ce qui est excitant là-dedans ? »

Ce n’était pas vraiment important en réalité, mais quand même… il aimerait bien la comprendre un peu mieux et là il n’était pas certain de tout comprendre. Il était toujours perturbé par cette nouvelle Sanae, qui la dernière fois semblait vouloir rougir de honte à la simple évocation de préservatifs.
Ils avaient bientôt changé de sujet en parlant d’un nouveau jeu qui était un peu étrange, mais après tout pour faire connaissance, cela pouvait être pas mal. Avant de commencer, il voulait néanmoins vérifier quelle serait la sentence si jamais il perdait, se trompait. Non par ce qu’avec ce genre de petit jeu, il y a toujours des retombées. Elle s’était alors rapprochée de lui avec un petit adorable mais espiègle.

« Oh, il se passera des choses terribles…Je ne sais même pas si on devrait en parler à voix haute... » Il haussa un sourcil un peu perplexe mais surtout très amusé. « Que veux-tu qu’il t’arrive de pire que d’être coincé dans un ascenseur ?!  Hm. Disons que si tu te trompes, tu es obligé de répondre à une de mes questions avec honnêteté. Interdiction de mentir. Ca te va ? Je commence ? »
« Mourir par suffocation si on reste coincés trop longtemps. Qu’on s’entretue. Qu’on meurt de soif dans l’éventualité que ça dure plus de trois jours… Je crois que j’aurais encore des exemples, mais je préfère ton petit jeu… il a l’air plus marrant que de parler de morts.»
Non, sans blague ?
« Alors, deux mensonges, une vérité.  Je chante très bien. Je sais faire des claquettes. J’ai peur des araignées.  Alors, laquelle des trois est la vérité ? »

C’était quoi ces vérités ? Il se mordilla un peu la lèvre pour réfléchir un peu au plus logique. Sans trop savoir pourquoi, il n’avait pas trop envie de répondre à une de ces questions, probablement par ce qu’il craignait un peu cette dernière. Il gratta ensuite la joue.

« Voyons voir. Tu as une voix  jolie et douce, donc c’est soit ça, soit les araignées. Je ne sais pas pourquoi, je ne te vois pas du faire des claquette.» murmura-t-il doucement à la jeune femme. « Et comme, il y a plus de gens qui ont des araignées que des gens qui chantent bien, je vais dire que la dernière est une vérité. Est-ce que j’ai raison ? Je t’aurais bien demandé de pousser la chansonnette… mais si tu chantes mal, je ne tiens pas à ce que qu’il y ait un risque d’orage on risquerait de rester coincé ici encore plus longtemps.»
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Naveen Evans
Mer 9 Sep 2020 - 10:43
 « Si tout le monde se fait enfermer dans des ascenseurs, tout le monde est maudit ?» « Quand on est enfermé dans une chambre froide et quelques semaines plus tard dans un ascenseur, oui, on est maudit. Le point positif c’est que ça ne concerne pas tout le monde. Le point négatif c’est ...que ça nous concerne nous. »

On n’insisterait jamais sur la façon qu’avait l’univers de leur faire comprendre que dès lors qu’ils se retrouvaient à proximité l’un de l’autre, les choses tournaient mal. Etait-ce un présage ? Un message ? Un indice leur intimant d’arrêter de se croiser. Mais bon sang, c’est qu’ils ne le faisaient pas exprès en plus ! Alors pourquoi les punir ainsi ? Ou alors, c’était autre chose : la seule manière pour eux de passer du temps ensemble était d’être coincés au même endroit.
Putain d’univers.

« Tu n’as donc pas peur que je sois un voleur, un stalker ou autre et que j’en profiterai ?»Un sourcil levé, amusée mais concentrée. « Tu es armé ? » rétorqua-t-elle du tac au tac, jetant un coup d’oeil à sa silhouette. « Je doute que tu le sois en vérité mais autant vérifier.  Si tu l’es, et bien tu devras abandonner l’idée de prendre un verre chez moi, à moins que tu me confies ton arme mais dans ce cas-là, c’est moi qui serai armée. » Et elle l’était déjà assez comme ça, n’est-ce pas ?

S’il était armé - ce dont elle doutait fortement mais après tout pourquoi pas ? -, elle serait obligée  de renoncer à le faire monter, les obligeant à sortir prendre un verre dans un lieu public. Elle pencha légèrement la tête « Mais je pense ne pas me tromper quand je dis que tu n’a pas d’armes sur toi...Alors, pourquoi aurai- je peur ? » Un sourire se dessinait sur ses lèvres malicieuses. « Si tu veux me voler, tu peux essayer. Si tu veux me stalker, amuses-toi donc….Je crois que je profiterai plus du spectacle que toi Naveen. »

Elle n’avait pas peur non. Au contraire. Elle aurait presque pu admettre que toutes ces considérations faisait naître une excitation dangereuse chez elle : et s’il était une menace ? L’éliminerait-elle directement ? Elle s’extasiait intérieurement de l’imprévu, de la nouveauté, de cette sensation de ne jamais savoir dans quelle direction les choses iraient d’elles-mêmes. Même en entrevoyant les différentes possibilités, on ne savait jamais laquelle serait la bonne. Et si on prend à droite, que se passera-t-il ? Et à gauche ? Sanae avait bien envie de dire : je vais tout droit et je vous emmerde. Mais parfois un chemin se révélait bien trop tentant.

«Mais, oui avec plaisir. C’est bien aussi un  verre chez toi….à tes risques et périls. Surtout que je pourrais m’endormir sur le canapé et qu’est-ce que t’en sais, je ronfle peut-être. »Un sourire satisfait étira ses lèvres. « Ah, voilà qui est mieux. Une acceptation claire. Et si tu t’endors, je te réveillerai à ma façon. »

Ah oui, donc là on a basculé dans les propositions plus franches c’est ça ?
Bien.
Bien, bien, bien.

Elle plaisanta sur le fait qu’enfin, ils arriveraient à boire un verre tous les deux. Sauf que le terme employé était assez drôle vu les circonstances...

« Voir, vu la non luminosité de ce lieu est un bien grand mot.»Elle haussa les épaules, taquine. « Oh, ça ne me dérange pas, y a pas mal de trucs qu’on peut faire dans le noir. »

Décidément, Sanae était en forme.
Assez en forme pour suggérer de passer par la trappe du haut pour tenter une évasion risquée. Quoi ? Comment ça c’était dangereux ?

« Hum, attends j’aimerai bien savoir ce qui est excitant là-dedans ? »L’idée ne semblait pas lui plaire. Allez savoir pourquoi ! La sorcière fit une petite moue qui boulait « boarf » et finit par sourire « Les nouvelles aventures c’est toujours excitant ! ».

Mais apparemment, il n’était pas aussi aventurier. En même temps, pourquoi valait-il mieux que l’un des deux soit un peu plus prudent, sinon Sanae aurait déjà tenté le coup de la trappe. Elle proposa ensuite un jeu puisqu’il voulait jouer – même si elle avait d’autres jeux en tête. Il fallait bien s’occuper après tout. Ils ne savaient pas combien de temps ils allaient passer ici. Et il n’y avait pas pire que d’être coincé là tout de suite, si ?

« Mourir par suffocation si on reste coincés trop longtemps. Qu’on s’entretue. Qu’on meurt de soif dans l’éventualité que ça dure plus de trois jours… Je crois que j’aurais encore des exemples, mais je préfère ton petit jeu… il a l’air plus marrant que de parler de morts.»Elle l’écouta d’un air blasé mais comique. «Tu as décidé de tuer l’ambiance c’est ça ? J’veux pas t’entendre parler de morts à partir de maintenant. C’est un ordre ! »

Comment ça on donne pas des ordres aux gens ?
Ah ? Ah bon ?
Elle enchaîna avec deux mensonges et une vérité, attendant impatiemment de le voir se planter. Un sourire aux lèvres, mutine, Sanae l’observait se mordiller la lèvre alors qu’il réfléchissait. Cette lèvre, à peine éclairée par la lumière de son téléphone...elle aussi avait envie de la mordre.

« Voyons voir. Tu as une voix  jolie et douce, donc c’est soit ça, soit les araignées. Je ne sais pas pourquoi, je ne te vois pas du faire des claquette.»fit-il dans un murmure. Et elle sourit davantage encore alors qu’il continuait. « Et comme, il y a plus de gens qui ont des araignées que des gens qui chantent bien, je vais dire que la dernière est une vérité. Est-ce que j’ai raison ? Je t’aurais bien demandé de pousser la chansonnette… mais si tu chantes mal, je ne tiens pas à ce que qu’il y ait un risque d’orage on risquerait de rester coincé ici encore plus longtemps.»

Elle se pencha vers lui, soufflant un « Raté ! » dans son oreille, sa main se posant sur son épaule. En se reculant, elle affichait clairement un air victorieux. « Je n’ai pas peur des araignées. Et tu as raison : les claquettes, c’était pas pour moi. J’ai toujours trouvé ça con. …. En revanche, ma mélodieuse voix ne saurait faire apparaître de nuages. »

CHEH !

« Tu as échoué Naveen. J’ai donc le droit de te poser une question à laquelle tu es obligé de répondre honnêtement. » Elle laissa planer un silence, scrutant son regard tandis qu’elle réfléchissait à sa question. « Hm... » fit-elle alors qu’elle envisageait les possibilités. « Dis-moi Naveen...puisqu’on a parlé de peur...quelle est la tienne ? Ta plus grande peur. Pas une petite. Je veux le haut de la liste. »

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Sanae M. Kimura
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Sanae M. Kimura
Mer 9 Sep 2020 - 18:37
« Quand on est enfermé dans une chambre froide et quelques semaines plus tard dans un ascenseur, oui, on est maudit. Le point positif c’est que ça ne concerne pas tout le monde. Le point négatif c’est ...que ça nous concerne nous. »
 « Ceci dit.... Peut-être que l'univers veut nous faire passer un autre message et que nous sommes trop pessimiste pour réellement le comprendre.Le tout est de savoir lequel est-ce exactement.»

Regard mystérieux, petit sourire en coin. Par ce que dans cette hypothèse pourquoi coller deux personnes ensemble ? Il n'y avait pas 36000 solutions et la seule qu'il voyait lui plaisait plutôt. On voulait les unir. Pas forcément dans un mariage- non merci- ou une relation longue durée – pas franchement une bonne idée- ; mais dans quelque chose de plus simple et spontané. La dernière fois, elle lui avait semblé assez frigide sur certains points et à présent elle semblait plutôt tout le contraire. Il n'avait pas envie de trop se poser de questions sur le sujet, elle ne lui avait pas semblé sous une quelconque influence, et elle était donc assez grande pour savoir ce qu'elle voulait. On avait le droit de changer ! Allez en tout cas on essaye de positiver et de continuer de plaisanter.

 « Tu es armé ?  Je doute que tu le sois en vérité mais autant vérifier.  Si tu l’es, et bien tu devras abandonner l’idée de prendre un verre chez moi, à moins que tu me confies ton arme mais dans ce cas-là, c’est moi qui serai armée. »
 « Tu peux me fouiller, mais tu ne trouveras pas ; et puis tu sais, il y a beaucoup de choses qui peuvent servir d'armes, des choses que tu peux trouver chez toi, j'ai même plus besoin d'apporter quoi que ce soit.»

Petit clin d’œil, même si elle ne le percevait. C'était un jeu un peu ridicule mais avec un fond de vérité : elle devait avoir des couteaux, des somnifères, statuettes ou autres objets lourds et contondants.

« Mais je pense ne pas me tromper quand je dis que tu n’a pas d’armes sur toi...Alors, pourquoi aurai- je peur ? Si tu veux me voler, tu peux essayer. Si tu veux me stalker, amuses-toi donc….Je crois que je profiterai plus du spectacle que toi Naveen. »

Est-ce qu'ils étaient en train de virer dans un petit jeu malsain ; qui laisser sous -entendre certains paris, certaines choses à faire ? Probablement, mais il ne le prenait pas comme ça, ils plaisantaient... sur des sujets d'actualités qui n'étaient pas marrants, certes. Se mordillant un peu la lèvre, amusé, intrigué par ce piquant qui lui plaisait énormément ; cette menace presque sous-jacente intéressante. Juste presque, il ne la voyait pas comme, à tort peut-être ; dans le pire des cas il payerait de l'avoir sous-estimé, ainsi va la vie. Cela faisant longtemps qu'il y a certaines choses horribles qui faisaient partis de son quotidien, sur lesquelles il était donc assez résigné, sur laquelle il se faisait une raison. Il n'était pas assez prudent, il merdait, tant pis pour lui.

 « Comment ça tu en profiterai plus que moi ? Dans le cas où je ne plaisante pas, que comptes-tu me faire ? » lui souffla-t-il doucement, presque au creux de l'oreille.

Il y avait beaucoup de choses interprétables avec ce qu'elle avait dit. Quelques précisions étaient donc de mise. Ils avaient donc continué cette conversation parsemée de sous-entendus.

« Ah, voilà qui est mieux. Une acceptation claire. Et si tu t’endors, je te réveillerai à ma façon. »
 « Ote moi d'un doute, c'est la version que j'apprécierai ou pas ? Juste pour savoir si je prends le risque de piquer un roupillon !»

Ou est-ce ça serait celle de la nana ayant envie de torturer le mec endormi dans son canapé. Ils parlaient bien de ça juste avant.
« Oh, ça ne me dérange pas, y a pas mal de trucs qu’on peut faire dans le noir. »
 « Autre avantage tu verras moins que j'ai pas le gabarit de ton petit pompier.» ricana-t-il, bon il n'allait pas se plaindre non plus, mais il est vrai qu'il restait globalement moins bien gauler que ses collègues pompiers.

Il haussa un sourcil lorsqu'elle lui dit que les nouvelles aventures. Mouais, il voyait ce qu'elle voulait dire, l'adrénaline coulait à flot, on se sentait bien, on se sentait vivant... seulement au boulot cela lui suffisait totalement ! Et c'est ainsi qu'ils arrivèrent au petit jeu que lui avait fait la jeune femme.

«Tu as décidé de tuer l’ambiance c’est ça ? J’veux pas t’entendre parler de morts à partir de maintenant. C’est un ordre ! »
 « Suis-je censé répondre, oui ma reine, à vos ordres ? Non, par ce que j'en ai pas trop envie. Et je n'ai jamais dis que j'étais quelqu'un de très marrant, ou plutôt mon humour est noir et morbide.»

Il avait fini par répondre à sa question, à son jeu en essayant d'être le plus logique possible, puisqu'il n'y avait pas vraiment d'autres choix.

« Raté ! » Il retroussa un peu son nez, dommage pour lui « Je n’ai pas peur des araignées. Et tu as raison : les claquettes, c’était pas pour moi. J’ai toujours trouvé ça con. …. En revanche, ma mélodieuse voix ne saurait faire apparaître de nuages. »
 « J'espère que j'aurais l'occasion de t'entendre alors.»

CHEH ? Sérieusement ? Il ne savait plus s'il avait envie de rire ou pas. Et elle lui soufflait dans l'oreille en plus. C'est perturbant dans cette situation !

« Tu as échoué Naveen. J’ai donc le droit de te poser une question à laquelle tu es obligé de répondre honnêtement. » Il acquiesça doucement « Hm... « Dis-moi Naveen...puisqu’on a parlé de peur...quelle est la tienne ? Ta plus grande peur. Pas une petite. Je veux le haut de la liste. »

Il s'était attendu à beaucoup de choses mais pas à celle-là, il fallait bien l'avouer. Quelle était sa plus grande peur : Mourir, comme beaucoup de gens ? Absolument pas ; peut-être au contraire que d'une certaine manière ça serait une délivrance. Peur que le monde vire dans une sorte de 3ème guerre mondiale entre les sorciers et les gens comme lui ? Oui, il en avait peur, mais ce n'était pas ça non plus. Peur de la maladie, d'une phobie quelconque ? Non plus.
Il le savait sa plus grande peur. Elle était ancrée en lui.
Il le savait, il sentait chaque jour depuis environ deux ans.
Ce manque. L'oublie. Le fossé que l'on creuse toujours et toujours.
Les souvenirs qui affluaient, l'envie en voyant les gosses des autres.
L'incompréhension, la jalousie.
Ses yeux illuminés par la fièvre, par la peur. Lui qui ne pouvait rien y faire. Rien. Totalement désarme, désœuvré. Il n'avait même pas su convaincre sa femme de rester auprès d'elle.
Lui un incapable, sa femme une connasse, une lâche.
Puis la faiblesse, les sanglots.
Plus rien. Le noir. Le vide. Le froid. Un corps inerte, des machines qui bipent. Le froid.
La descente aux enfers delaquelle on ne revient jamais réellement.

Long temps de silence, par ce que les mots ne voulaient pas venir. Par ce que c'était rouvrir une blessure pas franchement cicatrisée même s'il ne le dirait jamais ; mais finalement il souffla doucement.

 « Avoir un autre enfant, et qu'il meurt, lui aussi.»

Quelques mots pour une destinée.
On pouvait se remettre de perdre son âme sœur, on ne pouvait pas se relever de la mort de son enfant surtout dans un si jeune âge ; ou du moins c'était son point de vue. C'était probablement pour cela qu'il n'était jamais arrivé à se recaser, par ce qu'il ne voulait pas passer par la case famille.
Il ne pouvait pas. Il en était un peu trop pétrifié.

Ce n'était pas un secret inavouable, il en parlait parfois, mais là il n'en avait pas envie.
Il voulait juste la faire taire, probablement autant qu'il la désirait quelques instants avant.
Il renferma à double tour la petite image de sa fille dans un creux de sa tête essayant de l'éloigner le plus possible de lui. Ce n'était pas le moment pour ça.

Est-ce qu'elle avait fait exprès de tabler sur ça ? Est-ce qu'elle l'avait fait en se disant que peut-être il ne voudrait pas répondre et qu'il éluderait la question en passant à des choses plus sérieuses ? La lumière du portable de la jeune femme illuminait toujours un peu leurs visages.
Elle était belle, il n'y avait pas trop d'autres mots, à part peut-être délicieuse, magnifique. Il lui sembla qu'elle allait ouvrir la bouche, autant par peur qu'elle pose une question sur sa fille que par envie il s'approcha cette fois l'embrassant, la collant contre la paroi de l'ascenseur – dommage, il n'y avait pas de plan de travail ici-.
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Naveen Evans
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Naveen Evans
Lun 14 Sep 2020 - 17:18
  « Ceci dit.... Peut-être que l'univers veut nous faire passer un autre message et que nous sommes trop pessimiste pour réellement le comprendre. Le tout est de savoir lequel est-ce exactement.»

Sanae releva légèrement le menton, pensive mais amusée. L’univers tentait-il vraiment de leur faire comprendre quelque chose ? Il n’arrêtait pas de les réunir dans des circonstances douteuses, leur envoyant un message étrange. Pourquoi fallait-il qu’ils soient réunis à chaque fois dans des situations peu conventionnelles ? La réponse était sans doute simple : il fallait qu’ils se voient, il fallait qu’ils fassent quelque chose de ce temps passé ensemble. Quelque chose oui….et cette chose était déjà toute trouvée. La sorcière l’avait en tête depuis un moment. Depuis qu’ils s’étaient revus dans la chambre froide à vrai dire...mais le carcan qu’elle s’imposait alors l’avait retenue. Aujourd’hui, c’était une autre histoire.

« Hm...oui, je me demande bien ce que l’univers tente de nous faire comprendre. »
souffla-t-elle faussement innocente, comme si elle ne le savait pas déjà.

Elle savait, et il savait également. Ce n’était qu’une question de temps avant que le message soit reçu et appliqué. L’univers…plus efficace que Tinder. Merci bien.

Et ils continuaient à plaisanter, surtout sur le fait que si elle le ramenait chez elle, il faudrait faire preuve de prudence car il pourrait être n’importe qui. Aussi arrogante qu’elle était, Sanae n’avait pas vraiment peur de lui. Tout dépendait s’il était armé d’après elle.

« Tu peux me fouiller, mais tu ne trouveras pas ; et puis tu sais, il y a beaucoup de choses qui peuvent servir d'armes, des choses que tu peux trouver chez toi, j'ai même plus besoin d'apporter quoi que ce soit.»Un léger rire.

Avec les katanas qu’elle avait chez elle, ce serait facile de saisir l’opportunité, mais ça, il l’ignorait. Cela dit, c’était une autre remarque qui attira son attention. Le fouiller ? Avec plaisir.

« Te fouiller, oui c’est une idée. » Un sourire éblouissant, provocateur. « Je crois que je vais prendre le risque : je suis joueuse. »

Joueuse et sûre d’elle. Inconsciente, aussi, un peu. Il fallait bien l’avouer. Mais parce qu’elle n’avait en tête qu’une seule idée, la sorcière voulait bien prendre le risque, faire fît des éventualités violentes qui pouvaient advenir. Elle savait se battre, même sans armes, et s’il se montrait trop véhément, elle avait sa baguette, sa magie. Si elle devait l’oublietter, elle le ferait sans hésitation.
Mais elle était plus ou moins sûre qu’ils n’en viendraient pas là. L’idée était seulement amusante.

« Comment ça tu en profiterai plus que moi ? Dans le cas où je ne plaisante pas, que comptes-tu me faire ? »Son souffle n’était pas loin de son oreille et un léger frisson remonta le long de son dos. Son regard se faisait braise. Elle pencha la tête sur le côté, un sourire coincé sur les lèvres. « Oh, disons simplement que je suis une femme qui sait se défendre, et je ne crains pas les attaques. Au contraire, elles m’amusent. » Le dernier mot avait été prononcé avec un ton presque suave. Oh, oui, l’affrontement lui plaisait, tout comme la violence. Et si elle avait du avoir une tendance, cela aurait davantage de les rechercher plutôt que de les fuir.

« Ote moi d'un doute, c'est la version que j'apprécierai ou pas ? Juste pour savoir si je prends le risque de piquer un roupillon !»
« Tu apprécieras, à n’en pas douter. Il y a bien des façons de réveiller quelqu’un de manière...agréable. »

Très, très agréable.
Derrière ses prunelles, des images vives et fiévreuses se jouaient. Et la suite de la conversation n’aidait pas à faire disparaître les fantasmes qui prenaient vie dans son esprit car il fut bientôt question de ce qu’ils pourraient faire dans le noir.

« Autre avantage tu verras moins que j'ai pas le gabarit de ton petit pompier.»Elle ria légèrement, se mordant la lèvre inférieure. « Ce que j’ai sous les yeux me convient bien plus qu’un éventuel pompier. »

C’était sincère pour le coup. Naveen avait ce charme fulgurant qui donnait envie de lui sourire, de rire avec lui, de partager un instant de chaleur entre ses bras. Il devait en faire chavirer plus d’une, Sanae en était persuadée. Et ce soir, c’était lui qu’elle voulait faire chavirer autant qu’il lui donnait envie de glisser ses mains sur ses épaules. Ce sourire, ces grands yeux sombres...il y avait bien trop à apprécier. Il était beau, voilà tout. Beau, charmant, sa voix vibrant avec une facilité déconcertante sur la peau de la jeune femme. La tentation devenait bien trop grande pour ne pas y céder.

Du moins, quand il ne cassait pas l’ambiance avec des hypothèses lugubres. Elle exigea qu’il cesse, plus rieuse qu’autoritaire.

« Suis-je censé répondre, oui ma reine, à vos ordres ? Non, par ce que j'en ai pas trop envie. Et je n'ai jamais dis que j'étais quelqu'un de très marrant, ou plutôt mon humour est noir et morbide.»Moqueuse, elle leva un sourcil. « J’accepte l’humour noir et morbide, mais pas maintenant. »

Pas maintenant, parce que ce n’est pas ce que je veux de toi, ce n’est pas ce que je veux dans cet ascenseur. Alors le petit jeu qui devait les occuper pendant la panne de courant commença et Naveen eut le malheur de perdre la première manche. Non, elle n’avait pas peur des araignées, et oui elle chantait très bien. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas poussé la chansonnette, sa voix s’était coincée depuis longtemps dans sa cage, la rendant muette. Peut-être rechanterait-elle bientôt.

« J'espère que j'aurais l'occasion de t'entendre alors.»
« Peut-être bien oui... »

Ou alors, il pourrait l’entendre d’une toute autre façon ?
Comme il avait perdu, Sanae lui posa une question de son choix. La plus grande peur d’une personne en révélait beaucoup sur elle, et ce n’était pas un hasard si elle le lui demandait, pas un hasard si elle n’avait pas posé une question plus basique. Elle visait l’essence même des gens, mais leurs apparences superficielles. Elle eut un instant un doute sur le fait qu’il y réponde sincèrement, mais tandis que le visage de Naveen se transformait, elle sut que c’était la vérité qui sortirait bientôt de sa bouche. Il y eut un long moment de silence. La sorcière le regardait intensément, analysant ces traits qui changeaient à mesure qu’il réfléchissait, se plongeait tout entier dans ses pensées. A quoi penses-tu Naveen ? Dans quel recoin de ton esprit tombes-tu soudainement ? Elle sentait l’atmosphère s’alourdir, et la lueur rieuse du regard du moldu s’était évanouie. Ses yeux n’étaient plus qu’un océan de douleur et de tristesse. Un sentiment assez fort pour lui apparaître aussi clairement que si elle lisait dans son esprit, et sans qu’elle ne s’y attende, elle retrouva cette peine qui était aussi la sienne. Un deuil.

Cette pensée lui traversa la tête au moment où Naveen trouva enfin les mots.

« Avoir un autre enfant, et qu'il meurt, lui aussi.»
Ces paroles-là venaient de loin, loin au fond de lui. Elles prenaient aux tripes, sonnant le glas dans ce si petit espace qui était le leur. Et ils venaient l’empoigner, elle, d’une façon qu’elle n’avait pas prévu. Son coeur battait fort dans sa poitrine mais elle n’osait pas même prendre d’inspiration trop grande. Quelque chose dans l’air s’était saturé.

Elle aurait aimé ouvrir la bouche, dire ce qu’il fallait, mais elle était convaincue qu’il n’y avait rien à dire à cela, rien à apaiser qui puisse l’être par des vaines paroles. La perte d’un être cher, à plus forte raison lorsqu’il s’agissait d’un enfant, n’était pas réparable par les mots. Elle le savait. Il n’y avait rien qui puisse complètement refermer la plaie, rien qui puisse remplir le vide ou faire disparaître les regrets. Le temps, seulement, réussissait parfois à atténuer la douleur, un peu.

Et comme s’il avait senti que c’était la seule chose à faire en cet instant, Naveen se rapprocha d’un seul coup vers elle, prenant ses lèvres dans une volonté qu’elle n’ignorait pas : la faire taire. Faire taire ce moment, le balayer avec le sentiment le plus pur et dévastateur qui soit : le désir. Oh, comme elle comprenait cette envie de tout envoyer balader, d’abandonner son deuil au profit de la vie. Oh, comme elle sentait ce besoin en lui de rejeter au loin la souffrance pour faire place au plaisir. Celui, si humain, de sentir un autre corps contre le sien. Et son corps à lui, s’était collé à celui de la sorcière, la plaquant au mur.

Ses lèvres contre les siennes, elles les goûtaient pour la première fois et elle en aimait le goût, la douceur et la fermeté, et elle les dévora avec autant d’envie que lui. Ses mains accrochèrent ses épaules, s’y plantant sans violence, mais s’imprimant de ses paumes sur le tissu de sa veste. Et le portable tomba au sol, éclairant leurs pieds. Elle se plongea toute entière en lui, se collant à ce corps qui l’appelait. Son odeur l’envahissait, l’enfiévrait. Une main vint se poser derrière sa nuque, l’empoignant avec passion, et l’autre descendit sur ce bras ferme, musclé, qui l’avait tant tenté depuis la première fois qu’ils s’étaient rencontrés. Ses doigts se glissèrent en-dessous de la veste, caressant son flanc, venant agripper son pull pour le tirer encore plus à elle.
Enfin, elle se sentait libre assouvir cette profonde envie qu’elle avait réfrénée en sa présence ; enfin, elle se sentait libre de répondre à ses avances, de les provoquer, d’en jouer, et de prendre ce qu’elle voulait. L’inquiétude d’être coincé ici était définitivement partie, il fallait espérer au contraire que le courant ne revienne pas trop tôt, que les lumières ne gâchent pas cet instant où enfin, ils satisfaisaient la volonté capricieuse de l’univers.

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Sanae M. Kimura
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Sanae M. Kimura
Mar 15 Sep 2020 - 19:12
Est-ce qu'il fallait qu'ils arrêtent un peu avec les sous-entendus ? Probablement, mais ça restait quand même drôle, surtout lorsqu'ils remettaient ça sur le dos de l'univers ou quelque chose comme ça ! Alors, Sanae, quel message veut faire passer l'Univers aujourd'hui ? Quelle est ta théorie ? Il lui tarda de connaître ta réponse !

« Hm...oui, je me demande bien ce que l’univers tente de nous faire comprendre. »

Oh oui, joue la fausse innocente, cela te va si bien ! Il lui sourit, un peu en coin essayant de ne pas rire, par ce que cela enlèverait un peu de charme à la situation, n'est-ce pas ? Avec un petit air charmeur il finit par tout naturellement répliquer

 « Oh, quel dommage, je n'ai pas d'indice à te fournir en plus...»

Et voilà qu'il faisait une moue presque désolée. Ils avaient continué à s'amuser sur le fait que si elle le ramenait chez lui, il pouvait être un vrai danger, mais elle ne semblait pas effrayée, bien au contraire, elle était amusée ; Intéressant, non ? Et voilà qu'il était en train de lui dire qu'elle pouvait le fouiller pour vérifier qu'il n'avait pas d'armes.

« Te fouiller, oui c’est une idée.  Je crois que je vais prendre le risque : je suis joueuse. »
 « C'est vrai que le risque, c'est plus excitant que de tâter quelqu'un pour trouver une possible arme.»

Est-ce que cette phrase était aussi débile que clichée ? Tout à fait, mais il assumait totalement ! Il n'était pas parfait, ni vraiment un super bon dragueur, généralement son bagou suffisait à faire rire les filles et les choses se passaient plutôt bon, il avait un bon feeling avec beaucoup de gens, il fallait bien l'avouer.

« Oh, disons simplement que je suis une femme qui sait se défendre, et je ne crains pas les attaques. Au contraire, elles m’amusent. »

Et voilà qu'elle lui affirmait qu'elle pourrait se défendre. Tiens, donc. Et ce ton suave.... Non, on ne le commenterait pas. Il ne fit pas de commentaire, mais avait bien tout noté mentalement : et puisqu'ils en étaient aux petites plaisanteries/confidences, ils avaient continué sur le même schéma.

« Tu apprécieras, à n’en pas douter. Il y a bien des façons de réveiller quelqu’un de manière...agréable. »
 « Et tu n'es jamais tombée sur quelqu'un qui était grognon au réveil qui t'as envoyé bouler ?»

Alerte, les nuits sont précieuses ; et puis même s'il était partant dit comme ça, tout le monde ne l'était pas forcément.
Tais-toi conscience – professionnelle qui voit trop de choses-.

« Ce que j’ai sous les yeux me convient bien plus qu’un éventuel pompier. »

Il eut un petit rire, assez flatté, mais ne peut s'empêcher de continuer de plaisanter sur le sujet. Oui, il restait quand même bien foutu, il le savait. Mais le fantasme de ces dames c'était plus les pompiers que les secouristes !

 « Et encore tu n'as rien vu.»

Ouais t'as pas tâté Sanae. Heureusement qu'il n'avait pas encore dit ce foutu mot à haute voix, sinon ça aurait fini d'une drôle de façon. C'est vrai quoi, ce n'était pas le genre de choses que l'on disait trop dans un ascenseur en tête à tête, n'est-ce pas.
Ce que tu tâtes-là c'pas mon téléphone.
Voilà, phrase de pervers.

« J’accepte l’humour noir et morbide, mais pas maintenant. »
 « Je hurle à la censure !»

Oui, non pas maintenant c'est vrai.
Maintenant c'était l'heure de jouer !.... et de perdre aussi visiblement vu ce qu'elle venait de lui dire. Tant pis pour lui ; au moins cela lui permettrait peut-être un jour de l'entendre chanter maintenant qu'elle disait, affirmait qu'elle avait une belle voix !

Et ce fut l'heure du gage. Ou plutôt de la question.
Surprenante. Déchirante. Éreintante.
Les souvenirs affluaient, en même temps que les plaies mal cicatrisées se rouvraient dans un flot incontrôlable d'émotions.
Et ce qu'il cherchait à « oublier », à mettre dans un coin de sa tête pour ne pas sombrer revenait en force. Le manque, le chagrin, la rage aussi d'un certain sens, et forcément l'incompréhension. L'Injustice.
Oui, il y pensait tous les jours, forcément, comment est-ce que cela pourrait en être autrement, mais il essayait de continuer à vivre autant qu'il le pouvait.
Qui était le con qui avait dit qu'avec le temps les blessures se refermaient ? Que le deuil se faisait ? Qui était ce foutu imbécile qu'il aille lui coller son poing dans la gueule. Par ce que c'tait faux, totalement faux. Impensable.

Il avait fini par y répondre en essayant de sélectionner au mieux ses mots. Une vérité qui le tuait probablement à petit feu mais qui avait fini par faire, d'une certaine manière, celui qu'il était aujourd'hui. Sa fille ne reviendrait pas, c'était probablement mieux pour elle d'ailleurs, plus de souffrance. Plus rien que le repos éternel. Mais il ne se voyait pas avoir un autre enfant, avoir cette hantise.

Pour ne pas qu'elle puisse dire quelque chose à ce sujet-là, pour passer à autre chose. Pour ne pas s'appesantir malgré le cœur lourd. Pour de multiples raisons, pas forcément toutes logiques, certaines même stupides, il avait fini par l'embrasser. C'était probablement un peu injuste pour elle, mais il s'en fichait, elle pouvait toujours le repousser si elle le souhaitait.
Et il resta contre elle, et ils s'y complaisaient dans cette position à un tel point que ses mains ne tardèrent pas à prendre ses épaules, faisant basculer le téléphone de la jeune femme au sol, qui éclairait à présent leurs pieds.

Elle l'avait attiré contre elle et tandis qu'une de ses mains caressait son flanc, sur le pull, tandis que les siennes passaient sur le ventre de la jeune femme, avant qu'il lui enlève rapidement la veste. Pas besoin de cette couche pas, là besoin des autres non plus d'ailleurs. Histoire de ne pas écraser le portable dans leurs ébats, il poussa un peu du coin du pied le portable un peu plus loin ne leur permettant donc plus d'avoir réellement une luminosité.
Préservatifs dans son sac qui était.... quelque part dans l'ascenseur, pas bien loin probablement. Vu que le compartiment n'était pas immense. Ils verraient ça plus tard, n'est-ce pas, pour le moment ils n'en étaient pas là. Déjà fallait-il qu'ils puissent aller plus loin avant que la lumière ne revienne.

Quel cliché quand même ce qu'ils étaient en train de faire, mais il n'en avait rien à faire. Après tout, pourquoi pas. Ils ne faisaient rien de mal non plus, ce n'était pas comme si quelqu'un pouvait les surprendre les voir. Ils auraient quelques instants de battements si tout remarchait, les lumières s'allumeraient en premier, ascenseur remonterait ou descendrait pour bien se mettre à un étage et les portes s'ouvriraient. Oui, ils étaient larges essayait-il se convaincre tandis que l'envie dévorante de la jeune le prenait de plus en plus. Il lui glissa doucement à l'oreille.

 « Es-tu prête à ce que l'on brise à jamais l'innocence de bambins si jamais la porte s'ouvre ? »

Il voulait lui rappeler que c'était une possibilité ; et une fois qu'il aurait sa réponse il pourrait -ou non- s'adonner à ce lâcher prise.

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Naveen Evans
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Naveen Evans
Mer 23 Sep 2020 - 18:31
  « Et tu n'es jamais tombée sur quelqu'un qui était grognon au réveil qui t'as envoyé bouler ?»

Une imposteur, voilà comment elle se sentait parfois depuis quelques jours. Elle vivait à toute vitesse, voulant rattraper son retard sur la vie, comme une revanche qu’elle tentait d’accomplir avec une rage et une envie débordantes. Mais la vérité, c’était que cette question résonnait étrangement en elle : parce que la seule fois où elle s’était réveillée aux côtés de quelqu’un, c’était Logan ; parce qu’elle n’avait jamais partagé de petit-déjeuner avec quelqu’un après une nuit passée ensemble ; parce qu’elle n’avait jamais expérimenté ces choses-là, pourtant simples, qui rythmaient une vie mais qui lui échappaient encore, à elle. Alors cette question appelait une réponse qu’elle n’avait pas envie de prononcer : Non, jamais. Jamais de moment qui s’éternise en ces termes. Jamais d’amour, jamais de romance, jamais de relation. Les expériences se succédaient, aussi singulières les unes que les autres, et toute enivrée des sensations brutes qu’elles amenaient, Sanae n’en était pas encore à les analyser, pas encore au moment de se retourner sur ces rencontres-là pour en déceler ni l’ampleur, ni les répercussions. Elle vivait, et c’était tout. Sans se poser de questions. Sans mettre de mot dessus. Elle en comprenait l’importance néanmoins, accueillait ces moments comme autant de vibrations délicieuses que son corps pouvait ressentir, en acceptait l’intensité, appréciait la connexion de son être avec un autre.

Une imposteur, parce qu’elle faisait semblant de savoir ce qu’elle faisait, d’en connaître les ficelles, de les maîtriser alors qu’elle ne faisait que les découvrir. Tout découvrir, pour la première fois, avec de nouveaux yeux, un nouveau souffle, un esprit libéré après une éternité de silence forcé. Un pincement au coeur, à cette question, mais elle ne répondit pas, se contenta de lever un sourcil de défi, palliant le malaise, cachant le trouble. Et un sourire avait fendu son visage. Comme pour le reste, Sanae répondait avec un amusement muet, appréciant l’esprit de Naveen autant que son humour naturel.

Et à une autre question qui insuffla un vent de douleur chez lui, s’ensuivit un changement d’atmosphère. Des gestes pressés, comme pour faire taire la souffrance qu’elle lisait en lui, même sans avoir à tendre son esprit vers le sien : elle avait vu, dans le fond de ces prunelles sombres, même dans l’obscurité de l’ascenseur, l’éclat si familier du deuil. Le manque. La colère. Celle qu’elle avait en elle, à une intensité différente. Celle de Naveen brûlait toujours encore en un brasier qui dévorait tout. Alors elle s’était tût, n’aurait jamais trouvé les mots pour rebondir sur sa réaction à lui, sur ce qu’elle avait suscité par quelques mots chez lui...et les lèvres vinrent bientôt se souder, se rencontrer, s’apprivoiser. Faire taire le bruit de la souffrance. Faire taire les regrets. Faire taire les mots qu’il pensait qu’elle prononcerait et qui n’aurait pu qu’être maladroits. Et ils plongeaient, tous les deux, conscients que c’était l’orage de la souffrance qu’il fallait balayer, conscients que cet instant-là viendrait dissiper, quelques temps, les pensées douloureuses.

Ce corps-là, pressé contre le sien, elle le voulait plus que de raison. Elle se plongeait dans ce moment corps et âme, intoxiquée par son odeur, par son toucher. La découverte d’un autre, d’un nouveau corps contre elle l’enivrait toujours, et il n’y avait alors plus rien d’autre qui existait : seulement ce moment, seulement cette connexion-là, cette rencontre qui touchait enfin son apogée. Elle se pressait de glisser ses mains sous sa veste, par-dessus le pull qui enserrait les muscles, gardait précieusement son corps caché sous le tissu. Et ses mains, à lui, passèrent sur son ventre et elle frissonna de plaisir et d’envie. Là, contre ce ventre dénudé, elle sentait la chaleur de ses doigts la parcourir, insufflant une vague de désir sur sa peau. L’envie cognait, brutalisait ses os, ses membres. Elle le voulait. Terriblement. Comme une revanche aussi, sur toutes les fois où elle s’était montrée prude en sa présence, retrouvant aujourd’hui une aisance qu’elle avait muselée.

Et la veste tomba à terre, rejoignant le téléphone que Naveen avait poussé d’un pied. Ils n’avaient pas besoin de lumière, pas besoin de se voir en plein jour pour que leurs corps fusionnent, pour que leurs mains trouvent ancrage chez l’autre, alors là, dans le noir, ils se découvraient dans les affres d’un désir qui augmentait de seconde en seconde, de toucher en toucher. Elle fit glisser sa veste à lui  par des gestes erratiques, trop pressée, trop pleine de cette envie qui affolait ses sens. Et ces lèvres, qu’elle capturaient entre les siennes, dont elle voulait conquérir, tout comme le reste de ce corps chaud qu’elle attirait à elle encore un peu plus. Ce n’était pas assez, ce n’était jamais assez. Elle parcourut de ses mains les épaules musclées, les bras fermes et puissants. Pas taillé comme un pompier ? La plus grosse blague de l’année. Il était délicieux, magnifique, d’un charme à faire péter les plombs de tout le monde. On ne pouvait que répondre à ses sourires,  que frémir sous son regard intense, souvent rieur. Ce corps-là, elle voulait le prendre tout entier, en faire frissonner la peau, en sentir les mouvements rapides et lents, la tension des muscles, la crispation du visage sous l’effet du plaisir. Elle voulait entendre les gémissements, les râles, les exclamations, juste là, à son oreille.

Et quand sa bouche vint pour s’en approcher, brisant le contact de leurs lèvres, il y murmura quelques mots qui la fit sourire diablement.

« Es-tu prête à ce que l'on brise à jamais l'innocence de bambins si jamais la porte s'ouvre ? »

Elle prit son menton entre ses doigts, tournant sa tête vers elle et souffla « L’innocence, c’est surfait. »

D’un baiser fougueux, elle reprit sa bouche, prise d’un nouvel élan. Impétueuse, la sorcière le fit reculer jusqu’à ce que son dos aille rencontrer un autre pan du mur de cette cage d’ascenseur, ses mains explorant son corps, griffant le pull, en froissant le tissu. Ses lèvres glissèrent jusqu’à sa mâchoire, descendant, joueuses, dans son cou qu’elle mordilla gentiment. Sa peau bouillonnait sous ses lèvres. Un contact qui la fit gémir doucement. Déjà, ses mains venaient se glisser sous le pull, touchant enfin la peau chaude de ses flancs, en caressant la douceur électrisante, s’insinuant dans son dos pour tracer le chemin de sa colonne pour se planter dans le creux de ses reins. Et puis, impatiente, Sanae vint soulever le vêtement pour le faire passer au-dessus de sa tête, découvrant le torse. S’il n’y avait pas de lumière, il fallait explorer autrement que par la vision. Alors sa bouche vint embrasser chaque parcelle de peau, les mains toujours dans son dos, l’empoignant fermement. Avide, elle le goûtait sans honte, son souffle erratique contre la peau de son ventre qu’elle venait effleurer de ses lèvres, descendant un peu, s’arrêtant juste là, au-dessus de la ceinture, faisant passer ses dents avec légèreté sur la peau sensible….avant de remonter pour capturer sa bouche à nouveau, les mains sur sa nuque, l’attirant plus à elle, collant son bassin contre le sien, recherchant cette friction qu’ils voulaient tous les deux. Oh, douce et violente friction des corps qui se voulaient...Elle se sentait s’enfiévrer. Moment suspendu. Lieu suspendu. Parfaitement concret et symbolique.

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Mer 18 Nov 2020 - 12:04
L'Inattendu, c'était comme ça qu'il pourrait qualifier cette soirée. D'une certaine façon il n'était plus franchement lui-même, ça ne lui ressemblait tellement pas de faire ce genre de choses dans un ascenseur. Alors, pourquoi avoir si vite craqué face à la tentation ? Il était simple de lui demander son numéro, de la revoir à un autre moment un peu plus approprié. Est-ce que c'était l'interdit ? Se disant que pour une fois... ça ne ferait du mal à personne ? Que ça ne pourrait choquer personne, vu que personne ne saurait ce qui s'était passé là ? Probablement. Mais au final, il préférait l'adrénaline qu'il avait au boulot, c'était plus sûr, plus sain.
Plus sain ? Non pas vraiment, mais il y avait quelque chose en plus.

En tout cas, une chose était certaine, on ne pouvait pas non plus dire qu'il regrettait ce qui s'était passé là, bien au contraire. Cela faisait un moment qu'il l'avait repéré Sanae, mais jusqu'ici elle lui avait semblé plus ingénue qu'autre chose et il n'avait pas voulu la perturber. Aujourd'hui les choses étaient quand même différentes. Ils avaient fini par se détacher l'un de l'autre, souffles toujours courts. Il avait attendu à ce qu'elle cherche en premier ses sous-vêtements pour faire de même. Toujours pas très pratique avec la pièce toujours sombre, même si leurs yeux avaient quand même bien dû s'habituer à l'obscurité. Il finit par se rhabiller complètement avant de se laisser tomber au sol, se passant une main dans les cheveux pour enlever une mèche rebelle qui lui tombait un peu dans les yeux ?

« Juste pour savoir...le protocole dans ce genre de situation c’est un silence gênant jusqu’à ouverture des portes ou y a une autre méthode ? »
 « En temps normal j't'aurai bien proposé quelque chose à boire ou à manger, mais je crois que là à part bouffer nos mains, ça serait compliqué.» T'as faim ? Mange ta main. Oui, non c'est pas drôle.  « Du coup, tu voudrais parler de quoi ? Non, par ce que le karaoké toi qui a l'air de bien aimer chanter c'est mort aussi. Les possibilités sont donc fort réduites.»

Il lui dédia son sourire le plus charmant avant de soupirer doucement

 « J'espère juste que ça va revenir et que ce n'est que dans l'immeuble. Je trouve ça un poil long pour une simple panne d'immeuble.»

Est-ce qu'il était inquiet pour ce qui se passait au dehors ? Oui. Il voyait déjà les nombreux accidents et les pannes dans les hôpitaux, même s'il y a un générateur cela n'empêchait pas de catastrophes d'arriver. Ce n'était donc pas une situation qui lui plaisait.

 « Je suppose que toi aussi tu ne captes toujours rien ?» soupira-t-il après avoir regardé son téléphone qui n'avait toujours aucune barre de réception de réseau.

Oui, voilà, ils n'avaient plus qu'à parler de tout, de rien. Surtout plus de choses qui fâchent. Surtout pas de sa fille.
Et ce qu'ils ne savaient pas encore c'est qu'ils allaient attendre encore quelques heures avant de pouvoir enfin partir....



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