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[MJ Nour] Une histoire de trafics

 :: Londres :: Centre de Londres :: ─ Le Chaudron Baveur. :: « Chemin de Traverse »
Lun 26 Fév 2024 - 14:23
Une histoire de trafics

Mise en contexte - MJ



(:copyright: tenor.com , chaos)
12 mars 2017

Le nombre de spots de dragons a drastiquement baissé depuis les années 1900 et la révolution industrielle moldue. En plusieurs lieux, quelques groupes de sorciers œuvrent pour les préserver tandis que d’autres, moins scrupuleux, les chassent ou tentent de les élever au bénéfice de trafics divers.
Certains sont subventionnés par les gouvernements magiques, d’autres sont privés, d’autres encore s’organisent au sein d’associations.
Et l’un d’eux, basé en Norvège, possède dans ses rangs un homme au corps brisé par des années de sauvegarde et d’affrontement de Norvegiens à crête. Lloyd Alphonse Walls. Oncle de Desmond Walls, nouveau directeur des Supérieurs et de Danièle Walls, sa soeur. Danièle gère trois refuges en Norvège œuvrant pour la mise en sécurité et le maintient de différentes espèces de dragons. Issus d’une famille historiquement connue pour lutter pour la survie du monde magique face au monde moldu, elle se bats depuis son plus jeune âge pour la cause animale.

De tous les spots de dragons. Il a fallu qu’une faction de braconnier n’attaquent celui-là.
Sur 19 braconniers venus de tous horizons pour voler de jeunes Norvegiens à Crêtes, 12 ont été tués par les Hommes de Danièle Walls. 6 par les dragons. Un seul, en est reparti vivant. Avec sous le bras, un bébé. Et un œuf.

Innis Balder Cromwell. Anglais.
Reconnu par Danièle Walls.

16 mars 2017

Les affichettes claquent au vent. “Wanted”. Innis n’est pas le seul bien sûr. Il y a des portraits de gens soupçonnés d’être de la Garde, des portraits de traîtres à leur sang, d’anciens élèves ou enseignants de Poudlard, de criminels, de crackmols.
Et Innis.
Dont le visage est affiché tout à la fois dans les ruelles du monde magique, les journaux, les bâtiments. Quelques papiers circulent dans le monde moldu, comme pour le reste des avis de recherche. Si un non magique tombe dessus, ce dernier n’affichera qu’une photo de chien perdu. Mais pour les sorciers, c’est tout à la fois une offre de récompense, et une menace pour qui se reconnaîtrait.


A savoir :
  • Tu incarnes qui tu veux en PNJ. SAUF Danièle et Desmond Walls.
  • Une mission est ouverte chez les Supérieurs pour retrouver Cromwell
  • A jouer seule en OS ou à plusieurs en s’en servant comme base pour un arc narratif
  • Danièle Walls dernière mention et informations sur la famille Walls -> https://impero.superforum.fr/t6146-dans-les-landes-de-givre-mission-azalea#top
  • Nour ( @Newrose Walsh ) peut donc tomber sur l’avis de recherche contenant l’identité et la photo de l’homme dont Falmer lui a fourni la photo : il connaît donc son identité

- Infos utiles :

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Jeu 14 Mar 2024 - 20:50

Une histoire de trafics


🙤 Londres, Angleterre
🙤 17 février 2017

 ft. @Newrose Walsh

26 février 2017
Vérone, Italie

— Tes clopes.

Aldric tend la main sans redresser la tête de la carte étalée devant lui. Londres figure sur le plan, Londres et tous ses lieux d’importance, toutes ses rues et toutes ses ruelles. Des traits de couleur partent en tous sens, relient différents points, entourent certains emplacements, quand des punaises ne prennent pas la place. Il travaille dessus depuis plusieurs jours afin de pleinement prévoir son retour en Angleterre.

Le paquet de cigarettes se pose dans sa paume, et Aldric le pose machinalement sur la table sans dévier de sa concentration. Les pas s’éloignent à côté de lui, mais restent dans le bureau. La voix masculine de Leslie s’élève à nouveau après un temps.

— Tu lui fais confiance ?

Cette fois, le regard d’Aldric décroche du plan de Londres pour glisser sur le côté. Sur la table voisine, une autre carte prend la place, cette fois de l’Europe. Leslie tapote la punaise qui pointe Bayreuth. La couleur verte désigne l’existence de plusieurs planques fonctionnelles et entièrement sécurisées.

— Qui ?
— Beck.

Leslie délaisse la carte pour observer Aldric en quête d’une réponse. Un haussement d’épaules apparaît en premier lieu, avant que les mots ne prennent le relais.

— Je sais ce qu’elle vaut. Elle a simplement besoin d’apprendre.

Leslie n’a jamais eu la confiance aisée, et Aldric serait bien mal placé pour le lui reprocher. Il ne prétendra pas non plus avoir accordé sa confiance d’entrée de jeu à Beck - Siem, à l’époque. Il a songé à se débarrasser d’elle, plus d’une fois, y compris lorsqu’il l’a revue à Cilaos le mois dernier. Et pourtant, il l’intègre désormais dans son réseau, ce petit cercle proche qu’il se crée pour mener à bien ses opérations. Ils ne sont pas nombreux, car Aldric privilégie la confiance au nombre ; et Leslie le sait pertinemment, en dépit de sa question. Au fond, c’est son inquiétude comme sa sollicitude qui parlent.

— Et elle a fait ses preuves.

Siem lui a rendu les documents sans tergiverser. Elle aurait pu les garder, mettre les voiles pour se mettre hors de portée, mais elle a choisi d’enterrer la hache de guerre - de la même façon que Beck n’a rien dit à la Garde quant à sa survie. Elle garde le silence, se fond dans une loyauté étonnante, à laquelle Aldric n’est pas attendu de prime abord, mais qu’il apprécie.

— Je serai curieux de la rencontrer.

Leslie se rapproche finalement de lui, jette un regard au plan de Londres comme à toutes les annotations.

— Ce serait bien. Que vous appreniez à travailler ensemble. J’y réfléchirai.

Pour l’instant, Aldric reste le point commun des personnes qu’il recrute, l’intermédiaire indispensable, mais à terme, il entend bien développer les relations au sein de son réseau. C’est aussi l’avantage d’être peu nombreux ; il est alors plus facile de nouer des relations solides, de confiance, celles qui ne cèdent pas lors d’une situation de crise.

Lorsqu’il a fondé son club de sport, c’était ce qu’il recherchait, mais la constitution d’un réseau illégal pour lutter contre les Supérieurs ressemble davantage à qui il est. Cette fois, il n’a plus besoin de se cacher derrière des masques et des fausses identités.

◈◈◈

14 mars 2017
Douvres, Angleterre

Vautré sur le canapé, Aldric sommeille pour rattraper ses quelques heures de sommeil manquantes - plus nombreuses qu’il ne veut bien l’admettre. Il ne cesse de se plonger dans le fonctionnement de son réseau, à sécuriser leurs arrières, tant pour lui que pour ses acolytes. Il ne tient pas à les mettre en danger plus que nécessaire, à les abandonner au dernier moment parce que Rossignol aura refait surface. Cette fois, il refuse de mettre les voiles une fois de plus. Changer d’identité n’est plus une option ; il en a assez de fuir sans vivre.

Le cliquetis des clefs dans la porte d’entrée le pousse à ouvrir les yeux malgré lui. La prudence le pousse à récupérer son pistolet glissé sous le coussin, alors qu’il se doute bien qu’aucune menace ne le guette. A tous les coups, il s’agit seulement de Leslie qui revient des courses, les bras chargés avec des sacs qui débordent de boîtes de conserve.

La supposition ne rate pas. Le souffle court - l’immeuble ne possède pas d’ascenseur, et l’appartement est au quatrième étage -, Leslie referme la porte d’un geste du pied. Une conserve s’écrase alors par terre, accompagnée d’un ‟merde !”. Après quelques pas laborieux, il pose les sacs de courses dans un grand bruit sur le comptoir, puis il se sert un verre d’eau avant de se figer net.

— Merde, tu dormais ?
— A moitié.

Quelques pas supplémentaires, un bruit de placard, le robinet d’eau, puis Leslie lui tend un verre. Aldric se redresse, se frotte le visage puis saisit le verre avec un hochement de tête. Il boit deux gorgées, avant d’arquer un sourcil. Il fronce les sourcils.

— Il s’est passé quelque chose ?

Leslie fouille dans sa poche pour en tirer une affiche froissée. Les lettres épaisses en capitale du “WANTED” se détachent du reste.

— Les Sups’ ont placardé les murs d’affiches de ce genre. Le journal de demain devrait en parler, ce que j’ai entendu. Une histoire de vol et de gars en fuite.
— Tu sais ce qu’il a volé ?
— Un œuf de dragon.
— Un œuf de… que foutent les Sups’ avec des œufs de dragon ?

Aldric se redresse, récupère l’ordinateur portable rangé dans un coin pour entamer quelques recherches. Si les Supérieurs se plaisent à jouer avec des élevages de dragons, qui sait avec quelles autres créatures magiques ils jouent dans les ombres ?

— Une histoire de réserve de dragons, qui a été attaquée par des contrebandiers, poursuit Leslie en s’installant sur une chaise en face de lui. Les Sups’ ont répliqué, parce qu’ils ont vraisemblablement la main-mise sur la réserve, mais un contrebandier a réussi à prendre la tangente avec un œuf.

Au fil des explications de Leslie, Aldric parcourt le darkweb en quête d’informations supplémentaires. C’est comme chercher une aiguille dans une botte de foin, puisque l’outil est moldu, et le contrebandier sorcier, mais le marché noir sorcier s’est aussi développé sur internet. A défaut de dénicher le contrebandier, peut-être qu’il trouvera l’ébauche d’une piste, de quoi entamer des recherches plus sérieuses.

— Si on arrive à trouver ce fuyard avant les Sups’, ça les emmerdera bien.

◈◈◈

17 mars 2017
Londres, Angleterre

Après des heures de recherche, la piste la plus sérieuse repose sur un certain Nour - un pseudonyme, à ne pas en douter, et Aldric en sait quelque chose pour avoir fabriqué ses faux papiers l'an passé -, un magizoologiste - le genre d’expert à avoir de son côté pour reconnaître sans embûche un œuf de dragon. A dire vrai, Aldric aurait préféré s’abstenir de le contacter, mais il ne pouvait pas se permettre de patiner dans son enquête s’il souhaitait damer le pion aux Supérieurs.

Alors, bon gré mal gré, il l’a contacté par internet, sans mentionner une seule fois qu’il est celui derrière ses faux papiers, après avoir été sollicité par un certain Mircea. Il est aussi resté flou dans ses échanges, même s’il doute que les Supérieurs épient les conversations en ligne - ces puritains sont aussi à l’aise avec la technologie moldue qu’une poule face à un couteau - mais la prudence ne les tuera pas.

Aldric lui a finalement donné rendez-vous dans une librairie moldue, bien éloigné des quartiers sorciers de la capitaine, un lieu simple d’accès mais peu exposé.

Alors que l’heure approche, le début de matinée, ce moment brumeux où les esprits s’éveillent ou se découvrent en retard pour le travail, Aldric vérifie une dernière fois les poches de son manteau. Il a déjà vérifié plusieurs fois chacune de ses armes - sous le regard circonspect de Leslie - et il a glissé plusieurs fioles de polynectar dans ses poches intérieures. Certains le connaissent dans les rues de Londres, en particulier dans le milieu sorcier, alors il ne prend aucun risque. Pour cette rencontre, il endosse l’apparence de Leslie - il n’est pas de Londres, ni même de Grande-Bretagne, alors personne ne le connaît dans le secteur.

Conformément aux messages envoyés au magizoologiste, il est dans les rayons de la librairie dès son ouverture, plus particulièrement du côté des romans de fantasy. Il a d’ailleurs attrapé un livre avec une image de dragon en couverture afin de donner un indice sur son identité. Simple mais efficace.

Puis quand un autre homme apparaît du côté des romans de l’imaginaire, Aldric ne pense guère se tromper quant à son identité.

— Toi aussi tu cherches des livres avec des dragons ?
(c) Taranys
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Aldric Tivari
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Mar 16 Avr 2024 - 21:24
21 février 2017,
Londres, Angleterre


Depuis plusieurs semaines, l’identité de l’homme tatoué d’un serpent repose précieusement dans les affaires du dragonologue. Le tas d’éléments qu’il possède, après toutes ces années d'infiltrations, frôle l’indécence. Les dossiers sont copieux, des identités toujours bien camouflées, car les braconniers sont plutôt malins dans l’anonymat. Il est évident que chacune des identités présentées sur le terrain est soigneusement travaillée pour ne pas révéler qui ils sont réellement, ça limite les risques. Au milieu de ces pages, des modes opératoires, des horaires précis des campements qui ont eu lieu et des transplantés faits. Mieux la plupart des dossiers démontrent des années de braconnages dans une partie des refuges les mieux surveillés d’Europe. Les hiérarchies et connexions possibles, de transcriptions de conversations qui ont eu lieu, des ordres proposés et des projets dans le futur.

Les recherches sont minutieusement rangées dans des dossiers, classés et codés par une série de chiffres. Le plus important, chaque dossier est encodé par un sort dévoilant leur contenu à n’importe qui, y compris (@Sergius Klemheist )Sergius qui vit entre ses murs. Trop de personnes sont capables de retrouver leur trace et bien que la fausse identité qui lui a été délivrée, par l’intermédiaire de Mircea plusieurs mois plus tôt à son arrivée à Londres, on n'est jamais trop prudent. Les recherches sont dévoilées à son partenaire de vie dans une mesure très limitée, le sujet connu sans rentrer dans les détails les plus affolants. Pour éviter qu’il ne soit la cible de ces mêmes braconniers qu’il a infiltré, depuis tant d’années.
Sous couvert d’anonymat, leur nouvelle vie leur offre au moins une quiétude limitée, évitant la plupart des personnes qui les suivent pour les menacer.

Le dossier vole près du bureau de Nour dans l’appartement. Il est plus lourd qu’il ne le pensait, remis des mois plus tôt aux autorités compétentes pour étude. Après tout, il ne travaille qu’à son compte, pas vraiment subventionné par l'État. Cette enquête ne lui a été demandé en aucune façon et il est répréhensible d’avoir commis, comme les hommes qu’il traque depuis si longtemps, des atrocités punies par les lois magiques. Dans une certaine mesure, il est coupable lui aussi, même si les intentions initiales n’ont jamais été d'œuvre pour faire le mal.

Adossé à son siège, les yeux rivés sur la feuille et le dessin animé, il ne parvient surtout pas à en croire ses yeux. L’homme sur l’image bouge et semble montrer un visage retors et fermé. Le même visage, endormi, qu’il observe sur la photo à côté donc les bords sont légèrement abimés. La photo, depuis qu’il est entré en possession de celle-ci, est sorti plusieurs fois. L’affiche de recherche présente le même homme, sous une identité nouvelle.




Le 05 janvier 2009,
Roumanie,
Réserve Tampa, Brasov,


“Pune-l aici Norouz.”
(Pose le ici, Newrose)


Le paquet est chargé, une sorte de sac en toile de jute avec à l’intérieur, ceux pourquoi ils sont venus ici, à pied depuis des jours, obtenir. Deux demi-douzaines d'œufs de dragons, volés à une autre réserve de Roumanie, plus éloignée à l’est. La plupart brun avec des tâches vertes dessus, signature principale des verts gallois. Deux autres plus rares à obtenir sont des oeufs de Noir des Hébrides. Le colis est posé précieusement non loin d’un début de campement qui a été réalisé. Les baguettes levées, les dix hommes présents lancent une série de sorts de sécurité pour encadrer le périmètre. Jamais trop à l'abri, surtout depuis que le gouvernement a parlé depuis quelque temps de renforcer les contrôles faits. La protection des réserves naturelles de Roumanie, et à plus large titre d’Europe devient un enjeu principal.


“Bine, adunați-vă, toți.”
(Bien, reunissez vous tous.)

La voix porte du fond du campement, près d’une tente principale. Soigneusement, Nour récupère l’un des sacs tandis que son “collègue”, un homme robuste portant une barbe hirsute nommé Petre, sans doute un prénom d’emprunt, porte le second. Les réunions dans les tentes sont usuelles, l’occasion pour le dirigeant des opérations d’organiser les ordres et de pouvoir s’octroyer la vérification des missions en cours.

Les dix hommes réunis, Nour ne peut s’empêcher de contempler l’un des oeufs, ne laissant pas affiché son regret certain. S’il ne tenait qu’à lui cette décision, il aurait déjà rapporté secrètement dans la nuit les fameux œufs. Ce serait ruiner son infiltration et son identité par la même occasion. Il repose soigneusement l'œuf alors que l’homme commence à donner des indications en roumain et parfois en anglais en fonction des personnes présentes.

Connery est un homme plutôt sang chaud. Le jour d’homme à pousser son équipe au-delà de ses capacités. Il maîtrise l’art oral de captiver son auditoire, et bien sûr, comme tout bon rhéteur, il est capable d’embrigader n’importe quel sorcier venu l’écouter. C’est une compétence rude, encore plus que celle de voler des oeufs de dragons.
La méthode avec laquelle il est capable de rallier des sorciers et sorcières est inquiétante, car parfois, le plus grand danger repose dans les idées. Evidemment, il a toujours su rassurer les nouveaux candidats, parfois inquiets sur le caractère illégal de leur “affaire”, comme il aime l'appeler.
Les premiers mois, il est même probable que Newrose ait pu été même intrigué par sa capacité oratoire. Avec moins de méfiance, et de temps en dehors de ce campement et de ces missions, il aurait également pu tomber aisément du mauvais côté des choses.

Fascinés, les hommes autour de lui fixe Connery avec expectative, une forme d’impatience qui se lit dans les yeux de chacun. La première victoire depuis quelques rencontres infructueuses, un campement abandonné d’urgence, quelque semaines plus tôt. L’ambiance est électrique, enjouée, prête à fêter sans dout dignement cette si belle victoire.
Pour Newrose, les choses sont différentes, il se réjouit seulement de pouvoir un jour voir le visage de Connery comme des hommes autour de lui à la une de la Gazette. Il aimerait tous les voir emprisonnés au fond d”Azkabhan. Secrètement, Connery mort…


Le 17 mars,
Londres, Anglettere.


Les affiches placardées dans les rues ont semblé le suivre du regard depuis quelques jours. Il se revoit, des mois auparavant, rire avec ce Connery. Un homme jovial, enjoué mais nerveux. Le jour où Newrose a décidé de s’enfuir, abandonnant son identité et mettant en œuvre sa mort, il a regardé une dernière fois cet homme pour imprimé son visage - comme si c’était encore possible - dans sa mémoire. Officiellement, il est mort en mission, après avoir été attrapé par des forces ennemies sur le terrain. Ce que les trafiquants, dont Connerye (Innis) ignorent, c’est qu’il n’a pas été attrapé et torturé par le Ministère, mais pas la famille Klemheist, famille de l’homme qu’il aime. Pour des raisons sans doute moins nobles que son implication dans un réseau de trafiquants. Plutôt parce qu’il ne devrait pas aimer un homme.
Ils ignorent également que grâce à un certan Mircea, présent dans les géôles, il a pu s’enfuir et retrouver une nouvelle identité, réunissant ses documents pour pouvoir les faire tomber : un à un.

La lettre reçu plus tôt dans la semaine l’a quelque peu surprit, et méfiant, il s’est d’abord demandé s’il devait y répondre. Après tout, il n’est pas à l’abrise d’avoir été retrouvé. Alors, peu importe qui est cet homme qui souhaite lui parler dans une librairie moldue, il s’y rend avec méfiance.

La baguette camouflée, non plus dans une de ses chaussures, mais dans le pan de sa veste, il a la main dessus, cachée des moldus mais prête à être utilisée en cas de besoin. Il ne fait pas confiance à qui que soit cet homme, pas quand désormais, le visage de Connery est affiché dans l'intégralité du pays sous sa vraie identité. Il connait suffisamment le personnage pour savoir qu’il est habile et possède un réseau de relation plus large encore que ce que le Ministère imagine.

Un livre de dragon à la main, le message est simple et clair. Le regard de Nour se pose sur la silhouette, le détaillant à distance d’abord, avant de s’approcher. Pas trop proche, ni trop éloigné, le regard de glace se pose sur l’homme devant lui, répondant à sa question. Si un proche à lui devait l’observer, il est le même homme méticuleux et autoritaire qu’il a toujours pu être en forêt, bien loin de l’image joviale qu’il renvoie en privé.

“J’en ai déjà quelques-uns, oui.”

Une bonne façon de répondre à la question entre les lignes, oui il est bien le bon interlocuteur. Sa méfiance, trop grande le pousse à demander d’une voix blanche.

“Comment as-tu trouvé mon contact et mon identité ? Et qui es-tu ?”

Bien, les choses sont posées désormais, il attend des réponses. Ce qui est probablement réciproque.
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Newrose Walsh
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Ven 26 Avr 2024 - 11:27

Une histoire de trafics


🙤 Londres, Angleterre
🙤 17 mars 2017

 ft. @Newrose Walsh
Prudent. Nerveux. Méfiant.

Les mots ne manquent pas pour décrire ce Nour. Un visage difficile à oublier, avec ces tatouages qui marquent la peau, ces yeux alertes en quête d’un danger, assez expressifs pour qui sait observer les ombres. Pas grand chose à voir avec cette photo de mauvaise qualité qu’il a utilisée pour les faux papiers de Nour, mais une certaine ressemblance malgré tout. De quoi ne pas se tromper pour reconnaître son contact, en supplément des mots d’apparence innocente glissés entre deux rayons de la librairie.

Rien d’inhabituel pour Aldric. Il n’en est pas à sa première rencontre aux allures hasardeuses dans des lieux du quotidien. La criminalité n’a de cesse de recourir à ces méthodes. Se croiser au détour d’une supérette pour échanger des tuyaux, se retrouver dans l’arrière-salle d’un restaurant pour parler trafic d’armes, parler de meurtre au-dessus d’une moto chez le mécanicien. La force de l’habitude frappe, a conditionné sa rencontre avec Nour. Il a tout agencé. A choisi ce lieu en connaissance de cause ; deux rayons plus loin, une porte de secours donne sur l’extérieur, une ruelle peu fréquentée. Pas de caméras. Pas de ligne de bus proche, qui induirait un passage. Pas d’ouverture sur le monde magique non plus. Un quartier purement moldu, où les Supérieurs ne risquent pas de fourrer leur nez. Un quartier calme, prospère, où les flics se contentent de faire acte de présence.

Ses lèvres s’étirent en un léger sourire et un hochement de tête s’ensuit. Ils sont sur la même longueur d’onde, se sont reconnus. A présent, ils peuvent passer aux choses sérieuses ; au vif du sujet. Il arque toutefois un sourcil à la question brute de décoffrage de Nour. Pas le plus prudent. Il jette un regard aux alentours. Il n’y a pas un chat, à cette heure matinale. La libraire s’affaire en réserve ; elle n’écoute rien.

— Internet recèle de secrets. Son regard se repose sur Nour après une dernière vérification prudente. Mais avoir fait tes papiers a aidé.

Un premier pas sincère, histoire de montrer sa bonne fois. Pour traquer ce fuyard, ils auront besoin d’un minimum de confiance entre eux, en particulier s’ils croisent la route des Supérieurs. Mieux vaut ne pas jouer la rétention d’informations trop sévère ; de toute façon, il a déjà assez de secrets sous son aile.

— Tu peux m’appeler Jess.

C’est étrange. Adopter un pseudonyme sous couvert d’anonymat après toutes ces années. Après avoir enfin choisi sa véritable identité.

Le voilà contraint de recourir à de nouveaux subterfuges par prudence ; le nom d’Aldric n’est pas inconnu à Londres, même s’il n’a jamais mis les pieds dans cette librairie.

Il réprime un soupir, se force à penser à autre chose. Autant entrer dans le vif du sujet, puisque Nour n’a pas perdu une seconde non plus.

— L’œuf m’intéresse pas. T’en fais ce que tu veux. Je tiens seulement à devancer les Sups’.

Un objectif simple, mais clivant. Même sur internet, Aldric n’a pas trouvé pléthore d’informations au sujet de Nour. Une part de lui s’attend même à une soudaine contradiction, une opposition d’idéaux qui les pousse sur des chemins opposés, parce que même sans parler de convictions, tout le monde n’a pas envie de se mettre à dos les Supérieurs.
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Aldric Tivari
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Aldric Tivari
Mer 8 Mai 2024 - 19:46
Le regard alerte, prudent, le sorcier découvre la silhouette de cet homme qui lui a donné rendez-vous. Il ignore tout de lui et généralement, les personnes qui tente de le rencontrer se distingue en deux catégories bien précises : d’un côté, ceux qui ignorent son ancienne identité, donc ses relations avec tout un réseau de trafiquant, et qui sont généralement inoffensifs, de l’autre, ceux qui savent qu’il s’appelle Newrose Walsh et qui peuvent être mal intentionnés. Autant dire que l’invitation a de quoi laisser suspect et se demander ce que cet homme, un livre de dragon à la main, sait à son sujet.

“Internet recèle de secrets.” Probablement. Le réseau moldu est bien plus riche à beaucoup d’égards que celui des sorciers. Bien sûr, n’importe quel bon sort de traçage pourrait le localiser, si on se donne un peu de mal. Il suffirait que quelqu’un se trouve en Angleterre, avec un peu d’ADN du sorcier, ou mieux, sa baguette. La magie est parfois redoutable, surtout lorsqu’on tente de chercher quelqu’un. Pour le réseau moldu, il en ignore encore pas mal de secrets, sachant simplement qu’il s’agit d’une sorte de…bibliothèque métaphysique qui donne beaucoup d’informations, très rapidement. Un peu leur magie à eux, il suffit de taper quelque chose et, comme un sorcier qui aurait un livre qui vole vers lui, l’information apparaît sur un écran. Un monde surprenant bien qu’il ne pense pas avoir une identité sur ces réseaux.

Non en fait, il est même certain d’en avoir aucune. Il n’utilise pas ces outils, ni n’a de téléphone moldu. Il ne se souvient pas s’être inscrit sur quoique ce soit, même à l’époque où il fréquentait Léo. Son ancien partenaire aimait prendre des photos, mais il n’en publiait jamais sur les réseaux. Ou bien si ?

L’inquiétude transparaît sur son visage en une fraction de seconde avant que la suite de la phrase éclaire toutes les interrogations qu’il s’est faite. “Mais avoir fait tes papiers a aidé.”
Une seule personne a été en lien entre Newrose et cet homme, qui visiblement a créé ses papiers.

“Mes papiers ? - l’interrogation dans le regard, le ton est plus faible encore, prenant garde à ne rien dire trop fort - je suppose que si c’est toi, tu as été en contact avec Mircea. Je ne t’”ai jamais rencontré…”

Mircea semble avoir une étendue de contacts qui devient de plus en plus impressionnante. A mesure que le temps passe, le dragonologue se demande surtout qui est cet homme, son compagnon de cellule, qui l’a aidé à s’évader des griffes des ennemis en Roumanie. Les cellules étaient bien trop protégées et s’enfuir est une chose, ne pas se faire retrouver, simuler la mort de Newrose et probablement la sienne, créer de faux papiers et quitter le pays, c’est autre chose. Pour cela, il faut, de toute évidence, des connexions, pouvoir compter sur des personnes avec des compétences particulières. Et …être capable de leur faire garder le secret.

“Jess…comment m’as-tu retrouvé ? Je ne me présente pas, tu connais donc mon identité ? - un test, s’il en faut un. Après tout, beaucoup pourrait se vanter de le savoir. Ici à Londres, une seule le sait réellement, Sergius Klemheist, qui l’a rejoint en abandonnant tout sur son passage. Son homme. Les autres personnes n’ont eu que le fruit de son imagination, un homme, tantôt moldu, tantôt sorcier, doux, accueilli ici pour ses recherches. Même Léo avait une version moldue de lui. Loin de la réalité, douloureuse. - comment as-tu fait, pour mes papiers?”

Plus de questions que de réponses jusque-là. Le regard de Nour se pose sur les étagères, attrapant un livre machinalement pour poursuivre la conversation. Il détaille se Jess, se demandant s’il connaît l’identité de Mircea. Si ce dernier est toujours en vie ? L’est-il ?

“L’oeuf…je ne l’ai plus, depuis longtemps. Ce n’est même pas ce qu’ils veulent. Ce qu’ils veulent, c’est me retrouver et s’assurer de pouvoir continuer leur petite affaire sans être inquiétés. Il y en à des milliers d’oeufs…”

Des milliers de situations comme celle-ci, où lui, comme les autres, ont dû récupérer, voler, marchander, revendre, cacher et traquer des dragons et leurs œufs pour du commerce illégal. Ce n’est que le bout de l’iceberg, le reste est encore plus vicieux. D’autres créatures sont concernées et même si un traité pour leur protection est établi, ces criminels n’en ont rien à faire. Pire, la plupart commettent aussi des meurtres, passés sous silence, sous couvert de “disparitions”. Le ministère reste ignorant.

“Devancer les sups.”

Soudain, le rire de Nour transgresse le silence de la pièce. Il lève la tête vers ce plafond décoré de sortes de boules qui flottent, donnant un aspect chaleureux à la pièce. Il rit comme un homme qui pense que ce plan est impossible.

“Et tu penses que je suis capable de te venir en aide ? Pourquoi vouloir les devancer Tu n’as pas vu les affiches…- un bref coup de menton indique la grande fenêtre près d’eux et plus loin, la rue. - elles sont partout. Il est déjà recherché. Il sait surtout très bien se cacher. Comme moi, jusqu’à aujourd’hui du moins…”
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Newrose Walsh
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Newrose Walsh
Sam 8 Juin 2024 - 14:33

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 ft. @Newrose Walsh
La survie de Nour a de quoi interroger.

Ou peut-être qu’Aldric se montre trop exigeant, trop tatillon sur des détails pourtant cruciaux pour sa propre survie alors qu’il affirme être quelqu’un d’autre au quotidien. Il n’a pas besoin de poser des questions précises pour en apprendre davantage ; Nour se dévoile en une fraction de secondes. Il suffit de laisser le doute s’installer entre deux phrases, de laisser les hypothèses foisonner avant de restreindre le champ des possibles. Il a en face de lui un livre ouvert qui tente de brouiller les lignes, mais qui a trop de peine à abîmer le papier.

Entre les questions brutes de décoffrage, et les émotions qui s’affichent sur son visage sans filtre, il n’est guère difficile de deviner ce qui traverse l’esprit de Nour. Et heureusement pour lui qu’Aldric compte s’en faire un allié ; une personne bien moins intentionnée que lui n’aurait eu qu’à tendre la main pour exploiter les failles de cet homme.

A nouveau, il jette un coup d’œil autour d’eux. Il ne relâche pas sa vigilance. La libraire s’affaire toujours dans la réserve. Aucun autre client n’arpente les rayons de la librairie.

— Il ne m’a jamais rencontré non plus.

S’il le peut, Aldric évite de rencontrer ses clients. Les échanges par écran interposé suffisent pour assurer la transaction. De quoi empêcher les sorciers de remonter jusqu’à lui. Quant à la police moldue, Aldric a appris depuis des années à passer sous les radars lorsqu’il furète sur internet. Avoir voyagé lui a enseigné bien des techniques pour disparaître sur le web, pour ne pas laisser de traces. Il ne prétend pas être un as en ce qui concerne l’usage de l’informatique, mais il se débrouille assez pour couvrir ses arrières - et c’est le plus important.

En revanche, Nour a encore de quoi apprendre - à commencer par réfléchir à des questions plus pertinentes. Aldric roule des yeux, laisse traîner ses doigts sur la côte des livres rangés devant lui. Il en attrape un au hasard, le retourne pour parcourir le résumé. Des gestes automatiques, de quoi duper les regards curieux si jamais un client ou la libraire - ou tout autre personne - apparaît soudain.

— Il faut vraiment que je détaille la procédure d’un faussaire ? Il lâche un soupir, range le livre pour en prendre un autre. Il lit le résumé sans vraiment le regarder. Je suis pas venu là pour t’apprendre le métier.

Cette fois, il ouvre le livre, feuillette les pages. Il consent néanmoins à fournir un minimum d’informations supplémentaires. Se mettre Nour à dos ne fait guère partie de ses plans, même si ce dernier se plaît pour l’instant à lui poser des questions idiotes. L’angoisse parasite ses réflexions et le pousse à la stupidité.

— Je connais ton identité, et tout le monde laisse des traces. Surtout avec Leslie qui a l’habitude de ce genre de formalités ; mais il n’est question d’aborder l’existence de Leslie pour l’heure. Quand on sait où chercher, trouver la trace de quelqu’un n’a rien de compliqué.

Réprimant un soupir, Aldric repose le livre là où il l’a pris, puis se tourne vers Nour. Toujours aucune présence indésirable. Le carillon de l’entrée ne sonne pas, et la libraire n’a pas ouvert la porte de la réserve, signe qu’elle est toujours perdue dans ses cartons. De quoi leur laisser quelques minutes supplémentaires de tranquillité - à condition que Nour cesse de poser des questions évidentes.

Et face au scepticisme de Nour, Aldric se contente d’hausser les épaules.

— Tu le connais. T’as plus de chance de trouver sa cachette que les autres. Il plonge un instant son regard dans celui de Nour. C’est risqué, mais c’est une possibilité à ne pas négliger. Mieux, tu peux le pousser à sortir de sa cachette, s’il tient tant à te retrouver.

Servir d’appât pour ferrer le gros poisson. Il est peu probable que Nour accepte sans garantie, mais qu’importe, Aldric jette l’idée pour observer ses réactions.

— J’ai aucune envie de laisser les Sups’ avec la main-mise sur des œufs de dragon. Y a pas de raison supplémentaire, pas de plan caché. Une volonté d’agir, même en dehors de la Garde. Il aurait même pu solliciter Beck pour cette affaire, si elle ne pansait pas ses plaies. Elle a besoin de repos pour l’heure, et le reste n’importe pas. Mais si ça te plaît de laisser ces œufs aux mains des Sups’, on en a terminé.

L’ultimatum. Si Nour n’a aucune envie de prendre des risques, alors cette conversation n’a pas lieu d’être, et Jess disparaîtra aussi vite qu’il est apparu.

Mais si Nour souhaite affronter le danger pour mettre fin à cette histoire de trafics, alors ils ont des choses à prévoir.
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Aldric Tivari
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Ven 28 Juin 2024 - 23:35
“Il ne m’a jamais rencontré non plus.”

Peut-être pas. Les rouages de cet univers sont de plus en plus complexes. Avec l'expérience, l’américain commence à l’avoir compris. Connery est un homme à plusieurs visages, s’amusant à connaître tout le monde. Etrangement, personne ne le connait lui réellement, tel un fantôme. Le jeu est très simple : connaître quelqu’un qui connait quelqu’un…qui connait quelqu’un d’autre. Vous avez le cocktail parfait pour réussir un réseau puissant. Chaque information est divulguée s’il y à une nécessité pour que le plan fonctionne. Autrement, vous obtenez que des éléments partiels, suffisants pour la mission et surtout pour que si on vous attrape, vous ne puissiez pas tout détruire.
C’est comme cela que le réseau marche le même, et a bien des égards, n’importe qui pouvant frôler avec les limites de la légalité.


“Il faut vraiment que je détaille la procédure d’un faussaire ? Je suis pas venu là pour t’apprendre le métier. Je connais ton identité, et tout le monde laisse des traces. Quand on sait où chercher, trouver la trace de quelqu’un n’a rien de compliqué.”


La mine sombre, le dragonologue continue d’observer l’homme face à lui, pas vraiment satistisfait de l’échange. La simplicité face à laquelle il semble l’avoir retrouvé impose deux pensées en lui : c’est qu’un autre en sera capable aussi et qu’il va devoir nécessairement faire en sorte que ce ne soit pas le cas. Pour sa sécurité, celle de Sergius et de toutes les personnes qu’il souhaite protéger d’un passé qui ne fait que ressurgir.

“Je suis censé être mort. Du moins, c’était l’idée, je suppose que si tu m’as retrouvé, c’est que les choses ont changé. Ou que j’ai été moins prudent “ Cette analyse a de quoi être la plus probable. Récemment, il s’est aventuré dans le monde moldu plus que nécessaire mais, de nouveaux visages et multiplier les potentialités offre aussi le fait que plus de personnes connaissent son visage. Il n’est pas vraiment le genre d’homme discret, ses tatouages sont comme des signaux permettant de se démarquer de la foule. Par extension, il est plutôt rare qu’on oublie son visage. Ajoutant à cela son don de vélane, c’est difficile de pouvoir s’extraire de cette situation.

Reposant le livre qu’il avait en main, les questions laissent la place à un sujet qu’il aurait préféré éviter. Soudain, il se sent prit au piège, dans un espace confiné avec un sorcier qui semble tout savoir de lui, mais pas l’inverse. Haussant les épaules, l’aveu n’en est pas un désormais, il se contente d’ajouter, sans manquer un léger rire, presque désabusé, comme si le sujet était léger :

“Tu veux que je le fasse sortir de sa cachette pour pouvoir l’attraper ? Tu crois que je m’efforce de faire quoi depuis un an ici ? “
Le rire est lancé, discret mais présent, se moquant ouvertement de la proposition pour ce qu’elle est : du suicide. Si Newrose aime jouer, et s’il aime le danger et ce depuis l’enfance, il est néanmoins départit de toute envie suicidaire. Essayer d’attirer le plus grand trafiquant d’un réseau aussi dangereux, recherché par la moitié du Ministère, c’est plus que de la folie. Principalement car, des deux camps, il ne se demande pas si Connery lui serait plus miséricordieux que ces batards du Ministère. Ils n’ont pas hésité à tuer son père, de ça, il commence à en être sûr.

“Soyons un peu sérieux, j’ai des choses à faire. Si tu penses que le retrouver est dans mon intérêt tu te trompes. Ils peuvent mettre la main sur n’importe quel oeuf qu’ils veulent. “

Un haussement d’épaules, l’attitude est moins méfiante et l’américian pose une épaule sur une étagère de manière nonchalante, frottant son menton, un léger sourire aux lèvres, se moquant, même si ce n’est pas méchant, du faussaire face à lui :

“Tu penses que j’ai plus de chance face aux Supérieurs que face à Connery ? J’ai passé les dernières années infiltré dans son camp. Pour ce que j’en sais, il me croit probablement encore mort. Au mieux, il tentera de me rallier à son camp. M’amuser sur le territoire des Supérieurs, c’est ce qui est dangereux.”

N’a-t-il que cela à présenter ? Offrir grossièrement que quelques oeufs de dragons soient sauvés ? La ou, depuis des années, Newrose s’efforce de les protéger, et ce, sans l’aide de personne. Offrir de servir d’appât pour un homme qui veut sa mort, homme qu’il a lui-même trahit ? Il n’est pas fou à ce point.

“Désolé mais, il y à d’autres hommes qui le connaissent. Si tu veux un indice d’où il se cache, j’en ai pleins. Il est terré, dans le fond des forêts roumaines, comme le rat qu’il est. Il espère que les autres feront le boulot à sa place, et en paieront les frais également. Mais méfie-toi, Connery est bien plus malin que la plupart des gens. Il a déjà sûrement ton identité, des gars qui te surveillent et un plan pour t’éviter.”

Ou peut être que après un an ici, la paranoïa a raison des dernières défenses d’un sorcier épuisé par une guerre qu’il ne gagnera jamais. Il y aura toujours un autre Connery, enclin au chaos, à tuer des gens, brutaliser des animaux pour le profit.

“Tu proposes quoi donc, que je l’attire ici à Londres en faisant quoi au juste ?”

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Ven 12 Juil 2024 - 2:21

Une histoire de trafics


🙤 Londres, Angleterre
🙤 17 mars 2017

 ft. @Newrose Walsh
Aldric aurait eu un livre ouvert entre les mains, il l’aurait claqué avec force pour le refermer afin de chasser son agacement. L’échange tourne en rond. Nour lui apparaît comme un gars qui tient à préserver son anonymat à tout prix - et s’il comprend la démarche sans l’ombre d’un doute, le fait est que Nour lui fait perdre son temps. De toute évidence, le magizoologiste ne compte pas l’aider du fait des risques auxquels il s’exposerait, alors Aldric préfère tourner la page pour de bon et avancer. Inutile de s’attarder dans cette librairie s’il ne peut rien retirer de cet échange. L’aide de Nour aurait pu s’avérer précieuse, mais il ne s’embarrassera pas d’un poids lourd qui refuse de coopérer. A quoi bon ? Il avancera plus vite s’il essaie de se débrouiller par ses propres moyens, plutôt que de devoir jongler avec les refus permanents de Nour.

A plus d’une reprise, Aldric réprime l’envie mordante qui le traverse de rouler des yeux, mais un rire lui échappe bel et bien lorsque Nour affirme que le fuyard connaît déjà tout de lui. Même en supposant que cet homme l’ait repéré - ce qui paraît probable, compte tenu de la prudence excessive d’Aldric -, il est tout bonnement impossible que son identité ait fuité. Et pour cause, l’identité d’Aldric se démultiplie à chaque allée et venue pour brouiller les pistes d’hommes bien plus dangereux qu’un simple trafiquant d’œufs de dragon.

Et Nour lui apparaît bien naïf dans ce monde cruel dont il ne cerne même pas l’existence.

Il lâche un soupir.

— Tu préfères jouer la sécurité, soit. Je comprends. Mais dans ce cas, autant s’arrêter là.

Nour ne compte pas jouer les appâts, ni suivre l’un de ses plans, quel qu’il soit. Aldric ne prévoit pas de jouer la carte de la sécurité. Pour damer le pion aux Supérieurs, il faut les prendre de court, et seule la rapidité l’emportera. Ils n’ont pas le temps de tergiverser. Il lui faut créer de fausses pistes, de quoi débusquer le lapin de son terrier pour ensuite le faucher dès qu’il met la truffe dehors. Peut-être même qu’il devra affronter les Supérieurs pour les prendre de vitesse. La course contre la montre a déjà commencé, et Aldric ne se considère pas comme en avance.

La libraire sort de la réserve pour rejoindre le comptoir de l’accueil. Aldric fait mine d’attraper un livre pour en parcourir la quatrième de couverture. Elle pianote sur son clavier, les yeux rivés sur son écran, lance quelques impressions. Après avoir récupéré les feuilles, elle disparaît à nouveau dans la réserve. Un début d’inventaire, sans doute. Elle profite de la faible influence matinale. Une fois assuré qu’elle est bien repartie, Aldric détourne son attention d’elle pour reporter son regard sur le magizoologiste.

— Si je trouve le gars ou l’œuf, je te recontacterai. Si t’as pas de nouvelles, oublie moi.

Simple et efficace. De cette manière, il ne s’embarrasse pas d’une personne indécise qui rechigne à prendre des risques. Tout le monde n’a pas les épaules pour ce genre de missions ; Aldric a tenté sa chance, et à présent, il est fixé.

Ou peut-être qu’Aldric se montre beaucoup trop exigeant en matière de coéquipier sur des missions délicates. Son premier choix se portait après tout sur Beck, dont il connaît l’efficacité du travail. Avec Nour, tout est à construire, et cette première impression n’est pas la bonne - alors que Beck l’avait pris de court à Maurice.

Mais tout le monde n’est pas taillé dans le même bois.

— Si t’as des infos utiles à partager, envoie-les moi avec… il cherche en même temps dans sa poche pour en sortir un téléphone prépayé - ce téléphone. Tu peux aussi le jeter, si ça t’intéresse pas.  

Aldric pose le prépayé sur l’étagère à côté de lui sans attendre de réponse. Il repose le livre qu’il a entre les mains. Il n’envisage pas de s’attarder, à présent qu’il a clarifié la situation de son côté ; autant ne pas perdre davantage de temps.
(c) Taranys
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Aldric Tivari
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Aldric Tivari
Lun 22 Juil 2024 - 13:03
Repenser à Connery ressasse des souvenirs ambivalents chez l’américain. Lui ne se sent pas naïf, il se sent au contraire encore perdu dans les rangs d’un homme se faisant passer pour un missionnaire. La façon dont il se tenait, embrassant les foules, le regard conquérant. Quelque chose d’inévitablement attirant se dégage des formes de pouvoir telle que celle-ci, qu’on le veuille ou non. Le charisme, c’est ce qui forge la plupart des courants d’idées.

Ainsi, Newrose aurait pu facilement dire à l’homme face à lui, ce faussaire, combien la simple envie de retrouver ce dangereux sorcier est un acte suicidaire. Il aimerait le mettre en garde, que parfois, ce ne sont pas les actes qui font le plus peur. Parfois : c’est juste l’idée de qui on est autour de ces personnes qui est effrayante. Au point, suffisamment, de simuler sa propre mort et s’enfuir du pays. Il ignore tout réellement de cet homme, livre à la main, qui semble en savoir plus à son sujet que l’inverse. Pourtant, une forme de rancoeur se crée un peu dans son esprit et son coeur, se disant qu’il ne cherche pas réellement à comprendre le point de vu de l’américain. Ce qu’il désire, c’est devancer des Supérieurs, qui a bien des égards, paraissent moins récalcitrant que le rat qui se cache, au fond d’une forêt.

— Tu préfères jouer la sécurité, soit. Je comprends. Mais dans ce cas, autant s’arrêter là.

Un léger sourire apparaît sur les lèvres de Newrose. Il observe la stature de l’homme face à lui, jouant avec les livres comme pour faire passer son attitude pour normale, moldue. Mentalement, depuis tout à l’heure, il essaie de réfléchir parmi tous les visages des alliés de Connery, s’il n’aurait pas vu celui de son interlocuteur un jour. Loin d’être imprudent, il se demande qu’elle tour vicié est capable de jouer le trafiquant pour pouvoir le retrouver. N’importe qui peut se faire passer pour ce qu’il veut, un allié, quelqu’un qui nous a aidé, aucun gage de foi n’a été fait. Ainsi, le sorcier ne croit qu’à moitié la couverture proposée, selon laquelle le faussaire l’aurait aidé à faire ses papiers. Sa paranoïa grandit probablement depuis des mois maintenant et il ne sait pas vraiment comment assurer plus ses arrières. A moins, éventuellement, de partir encore de ce pays.

— Si je trouve le gars ou l’œuf, je te recontacterai. Si t’as pas de nouvelles, oublie moi.

Le mouvement du libraire à côté à fait tourner la tête du dragonologue quelques secondes seulement. Lui, il observe l’attitude, un peu calculatrice du faussaire devant lui, qui étudie chaque mouvement avec minutie. Il retrouve une compétence qu’il a déjà vu, chez une seule personne : Mircéa. Il se souvient dans les cachots en Roumanie, la facilité déconcertante avec laquelle il comptait les allers et venus. Les petites habitudes qui faisaient de chaque personne un maillon faible potentiel pour leur évasion. Impressionnant, alors que lui-même résidait affalé dans sa peine et sa douleur. Pour être fairplay, ils étaient bien plus brutaux avec Newrose à l’époque, qu’avec Mircea, son compagnon de cellule.

“Tu ne le trouveras pas. Pas sans mon aide.”

Le ton est blanc, lancé non pas pour convaincre mais comme une réalité qu’il a besoin d’offrir. L’homme face à lui ne lui a rien fait, il s’en veut un peu de jouer la carte de la sécurité. Pour autant, il veut au moins lui offrir un peu de coopération. Loin d’être convaincu, il se dit qu’après tout, il faudra bien un jour l’attraper et le mettre hors d’état de nuir. Ne serait-ce que pour son intérêt personnel : la liberté. Sa capture aura au moins un effet important même si, capteur Connery n’est qu’un élément dans le tableau. D’autres le pourchasseront sans doute, trahis par la mort ou l’emprisonnement de leur gourou.
Lentement, Newrose se détache de la bibliothèque où il était appuyé jusque là, faisant quelques pas vers le faussaire pour attraper un livre sur les sombrals, le détaillant avec un réel intérêt.
La couverture est une sorte de cuir très foncé, sertis d’or sur les reliures qui marquent le titre du livre. L’objet est un peu ouvrage, fait main, avec patience, le genre de document qui est travaillé avec amour, par un passionné. Il inspecte l’élément, fronçant les sourcils quand il reçoit un téléphone, sur l’étagère près d’eux. Cela ressemble de plus en plus à un recrutement et il ne sait pas comment prendre cette information.

“Tu sais pourquoi, tu ne le retrouveras pas ? Parce qu’il a toujours trois pas devant toi, ou moi. Le seul endroit où il peut se cacher est un endroit auquel nous n’aurions pas pensé. Il est malin, il sème des traces. Il a mis en place depuis ces dernières années des systèmes ou les hommes de ses rangs se divisent, se séparant dans toutes les forêts d’Europe. Chaque groupuscule possède un homme à sa tête, qui dirige mais qui se fait aussi passer pour lui aux yeux de toutes les nouvelles recrues. Est-ce que tu comprends l’intérêt ? On ne peut pas chercher une personne qui apparaît sous des dizaines de visages, au même endroit et au même moment. Tu pourrais même être lui, pour ce que ça vaut…”

Diviser pour mieux régner. Surtout, pour pouvoir avoir l’anonymat en partie, à l’exception de certains hommes, haut placés, qui connaissant sa vraie identité. Tous les autres sont des pions, qu’il utilise pour le bon usage, pensant que leur chef est Connery, là ou ce n’est qu’une personne de substitution.

Déposant soigneusement le livre sur l’étagère, comme si c’était un bien très précieux, Newrose se saisit de quelques chose dans sa poche, avec des gestes lents pour éviterr d’effrayer son interlocuteur.

“C’est pour ça que cette photo a été très utile à obtenir.”

Il présente l’objet à l’homme, en lui tendant un vieux polaroïd. La photo est dans un angle étrange mais on y voit le visage presque endormi d’un homme et le tatouage en serpent sur son flanc.

“L’un des bras droits de Connery : Innis Balder Cromwell. L’homm que tu as vu sur toutes les affiches de recherche du pays. Il était à Londres, il y à quelques mois, dans le même bar que moi, à quelques minutes près. Quel hasard, non ?”

Et le sourire qu’il offre est plus que cela. Il pose la question presque en s’amusant bien qu’il est loin d’être stupide et que tout ceci n’est pas un concours de circonstance.

“Explique-moi comment tu comptes trouver tout ce beau monde. Je suis curieux.”
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Newrose Walsh
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Dim 13 Oct 2024 - 3:15

Une histoire de trafics


🙤 Londres, Angleterre
🙤 17 mars 2017

 ft. @Newrose Walsh
Le quiproquo s’immisce dans la conversation, altère une bonne part de sa signification, mais au fond, son essence demeure la même. Nour n’est pas prêt. Il reste empêtré dans ses doutes, et le moment venu, s’effondrera car incapable de faire un choix. Autant dire qu’Aldric ne souhaite pas avoir une personne pareille dans ses rangs, encore moins avec cette admiration malsaine qui se glisse à travers ses paroles. Il a un débutant en face de lui, qui apprend encore à marcher et qui prétend savoir courir. Le genre d’attitude qu’il exècre.

Aldric sollicite tout son sang-froid pour réprimer l’agacement qui bouillonne en son for intérieur. Cet échange tourne en rond, le temps compté du polynectar défile, et Nour le prend pour un incapable, un banal faussaire qui souhaite s’attaquer à un trop gros poisson, sans rien comprendre. Il nourrit un quiproquo inutile, mais qui en dit long. Aldric a eu un espoir, d’où cette prise de contact, mais il s’est fourvoyé tout du long. Nour n’a pas les épaules requises pour rejoindre son équipe. Il hésite trop, place sur un piédestal un homme qui semble disposer d’un minimum de jugeote pour conserver son pouvoir - rien de surprenant quand on connaît Rossignol, quand on démultiplie au quotidien les identités pour sa survie. Et le pire est peut-être cette confiance déplacée qu’émane Nour. Il croit fermement en ce qu’il avance, en ce qu’il pense avoir déniché.

Dénicher l’homme sur les affiches, ça a toujours été le plan d’Aldric. Dénicher le petit poisson pour remonter jusqu’à l’œuf. Il se fiche de ce Connery. La photographie ne lui tire pas une réaction. Sa prise de contact avec Nour était pour remonter la piste du fuyard, rien de plus. Parce qu’un homme en fuite avec un œuf de dragon chercherait peut-être à récupérer du matériel adapté, ou à s’en débarrasser au plus vite - des lieux que Nour est susceptible de connaître, ou de connaître les bonnes personnes vers qui se tourner pour se renseigner. Mais de toute évidence, une histoire personnelle mêle Nour à ce Connery, possiblement au fuyard également, d’où cette admiration à peine voilée.

Autant dire qu’il s’agit d’un combo qu’Aldric préfère fuir avant qu’il ne le lui explose à la figure.  

D’un geste lent, il récupère le téléphone. Ne pas garder contact s’avère préférable, même si le seul numéro de téléphone enregistré renvoie à un énième prépayé en sa possession. Les risques sont déjà limités, mais il ne compte pas jouer avec le feu.

— Je n’ai rien à t’expliquer.

Le téléphone disparaît dans sa poche. La libraire reste dans sa réserve. Rien d’anormal à l’horizon. Pas la moindre menace. Sa rencontre avec Nour est une perte de temps à tous les niveaux, mais a minima, elle ne le précipite pas dans les ennuis. Rester davantage ne lui apportera rien. Le magizoologiste ne lui sera d’aucune aide tant qu’il n’aura pas vaincu ses doutes et décidé de la direction dans laquelle il souhaite avancer. Et si Aldric prend le temps de former Beck à ses côtés, cette dernière a déjà un potentiel brut qui ne demande qu’à être exploité. Rien à voir avec Nour, donc.

— Nos chemins se séparent ici.

Cette fois, il n’attend pas la réponse de l’autre homme et tourne les talons. Plus rien ne le retient ici. Il quitte la librairie, s’esquive dans les rues moldues de Londres et se mêle à la foule pour disparaître - inutile de laisser l’occasion à Nour de le suivre.
(c) Taranys
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Aldric Tivari
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