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I did care | Loan

 :: Londres :: Ouest de Londres :: ─ Kensington.
Sam 13 Jan - 1:22

I did care


🙤 Kensington, Londres
🙤 21 Janvier 2017

 ft. @Loan Hoover

19 février

Des semaines entières à peser le pour et le contre, à hésiter, à se ronger les ongles entre deux cours sous le regard soucieux d’Ivy. Des semaines entières à ne pas envoyer ces pauvres messages qu’elle a ressassé des heures durant, à faire les cent pas dans sa chambre sans parvenir à une décision. Plus que jamais, Gaby s’en veut terriblement, et cette culpabilité ne disparaîtra pas de sitôt. Elle s’en veut d’avoir abandonné une fois de plus Loan à son sort, alors qu’il avait besoin d’aide. De son aide. Gaby n’est peut-être pas la personne la mieux placée pour aider son ami, mais elle peut faire quelque chose. Elle n’avait pas besoin de lui donner un nom. Elle aurait pu lui dire qu’elle demanderait, qu’elle le tiendrait au courant. Elle aurait pu demander son avis à Leroy, ou à Jane. De surcroît, elle sait désormais par Enzo que tout un réseau se fomente dans l’ombre pour aider les nouveaux lycans - des gens comme Loan.

Enzo… Gaby se secoue la tête tandis qu’elle fait les cent pas une fois encore dans sa chambre, l’ongle du pouce rongé entre les deux. Elle refuse de le laisser obnubiler ses pensées une fois encore. Elle essaie de se ressaisir, d’aller de l’avant, mais pour l’heure, elle n’est pas prête à l’affronter. En dépit des semaines écoulées comme du soutien de Jane, c’est trop pour elle pour l’instant. Alors elle avance, petit pas après petit pas, sans se précipiter. Inutile de surcharger la mule. Elle chasse donc l’autre lycan de son esprit, ce qu’elle fait au quotidien, et à chaque fois, elle se concentre sur des choses tangibles. Ses cours d’économie, avec en ce moment une étude approfondie du marché du travail. Ses cours de mathématiques, notamment appliqués à l’économie. Son petit boulot à la bibliothèque de Cambrige, qui a toujours le mérite d’accaparer toutes ses pensées - et d’étoffer sa liste de lecture. Ses activités de club, entre l’escalade, le théâtre et le dessin ; même si elle n’aime pas dessiner ces derniers temps. Normalement, prendre le crayon l’apaise, mais ces derniers temps, ses croquis ne ressemblent qu’à des brouillons de mauvais goût, beaucoup trop noirs également. Ses balades dans la nature, pour se changer les idées. Ses exposés avec Ivy. Ses discussions passionnées avec Ivy, ou encore avec Leroy.

Gaby s’est forgée une bulle à l’abri des tourments du monde, un endroit où elle peut se réfugier et avancer à son rythme. Un endroit où elle apprend à faire face petit à petit, et à aller de l’avant. A cesser d’avoir peur à tout bout de champ.

Elle s’arrête brusquement au milieu de sa chambre, prend une profonde inspiration. Elle jette un regard à son téléphone, puis s’assoit sur son lit. L’hésitation lui serre le ventre, comme à chaque fois, mais cette fois, elle ne s’arrête pas. Elle parcourt ses contacts, trouve le numéro de Loan qu’elle a déniché à force de remuer les réseaux sociaux et leurs amis en commun - des amis d’amis d’amis, plutôt. A croire que le monde universitaire est tout petit, même entre Londres et Cambridge. Gaby n’a pas osé demander à Ivy si elle connaissait un certain “Loan Hoover” ; même si cela apparaît peu probable, Ivy étant américaine d’origine.

Face à son téléphone, Gaby ne réfléchit pas. Elle écrit, envoie les messages un à un, plutôt que de se laisser ronger par l’hésitation pendant encore des semaines et des semaines. Il n’est pas question d’elle, cette fois, mais de Loan, et de ses sentiments qu’elle a blessés à cause de sa peur irraisonnée.

🙤🙤🙤

4 mars

Avec la pleine lune qui approche, Gaby ne prétendra pas être très à l’aise alors qu’elle se faufile parmi les passants dans les rues de Londres. Une part d’elle ne cesse de vouloir se retourner pour jeter un regard inquiet par-dessus son épaule, mais sa prudence la pousse à se raisonner. Elle n’est qu’une moldue. Elle n’a rien fait de mal. Pourquoi attirerait-elle l’attention ? Elle ressemble à n’importe quelle autre étudiante, avec son manteau pour la mi-saison, ses écouteurs coincés dans les oreilles qui scandent des OST de différentes séries animées depuis son départ d’Édimbourg, et son sac en bandoulière ramené devant elle pour éviter les pickpockets. Si elle est venue à Londres, c’est pour retrouver un café qu’elle apprécie et qui organise une nouvelle nuit de la lecture - pas pour retrouver un vieil ami qu’elle a blessé à cause de sa paranoïa.

A cette pensée, ses mains se resserrent autour de la sangle de son sac. Loan a accepté de la revoir, mais Gaby ne sait trop s’il a accepté par pitié ou par réelle sympathie. La culpabilité la pousse à imaginer n’importe quel scénario, même les plus atroces, alors qu’elle veut seulement renouer avec lui - et surtout, se racheter. Elle ne sait pas vraiment comment elle s’y prendra, mais elle essaiera. Elle lui proposera son aide, d’éventuels contacts s’il en a besoin, un refuge aussi pour passer la pleine lune. Et elle lui a acheté des chocolats, aussi.

Tout le monde aime le chocolat, pas vrai ?

Elle pousse un long soupir tandis qu’elle aperçoit l’adresse qu’elle a donnée à Loan ; celle du café qui organise la nuit de la lecture le soir même. Non seulement l’établissement propose des chocolats viennois absolument délicieux - et d’autres boissons chaudes réconfortantes qui sentent tout aussi bon -, mais surtout, elle connaît les lieux. Elle connaît la gérante, le serveur qui est toujours aux petits soins des clients, l’apprenti qui rêve d’ouvrir son propre café-librairie. Elle reconnaît plusieurs habitués, certains qui, comme elle, ont décidé de venir nettement plus tôt pour profiter des lieux avant la nuit. Quand elle rentre, elle les salue d’ailleurs, échange quelques mots avec ceux qui ne sont pas trop profondément plongés dans leur lecture ou dans leurs lectures. Puis elle s’installe, discute un instant avec le serveur qui lui apporte son éternel chocolat viennois.

Elle connaît les lieux, s’y sent en sécurité. En choisissant ce café, Gaby limite les risques pour elle de prendre la fuite, parce qu’elle se sent en confiance. Elle a choisi sa table préférée, celle placée dans un petit renfoncement au milieu des livres de théâtre.

Puis elle attend. Elle a sorti un livre d’économie pour étudier - pour s’occuper les mains comme l’esprit, surtout. Elle attend, une part d’elle avec la crainte que finalement Loan lui pose un lapin.

Même si, au fond, ce ne serait que justice pour toutes les fois où elle lui a tourné le dos.
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Gaby Reynolds
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Gaby Reynolds
Dim 14 Jan - 14:04
Un échec cuisant, voilà comment est-ce qu’il s’était senti après sa rencontre avec Gaby. Il avait eu beau pendant des heures tourner les évènements dans sa tête, il ne voyait pas vraiment où est-ce qu’il avait merdé. Il avait essayé d’être « doux », de ne pas aller trop vite, de lui poser trop de questions sur sa situation. Mais la seule qu’il lui avait posé, la seule qui aurait pu l’aider à lui, l’avait fait fuir. Et il s’était retrouvé comme un con. Sur le moment, il n’avait pas vraiment compris, il s’était senti désemparé, par ce qu’il voyait filé une aide pour gérer sa lycanthropie. Il revint au point au départ : il ne savait pas comment faire. Où trouver de l’aide… sans passer par l’Etat. Chose compliquée mais pas impossible, c’était certain. Il avait fini par trouver un marché noir… et l’aide inattendue qu’il attendait tant. Cartes en mains. Mais il se posait toujours beaucoup de questions et il ne savait pas s’il était prêt ou pas à avoir des réponses. Choix compliqué, car si pour la potion tue-loup c’était ok, se faire également aider par d’autres Lycans pourrait être une bonne chose… mais c’était aussi se rapprocher de nouveau de la magie, ce dont il n’avait pas encore envie. Après de multiples tergiversations, il avait décidé de finalement voir après la pleine lune ce que ça pourrait donner, dans quel état d’esprit est-ce qu’il se trouverait.

Et la pleine lune était passée et au final, il n’était pas beaucoup plus avancé. Il n’était toujours pas certains de savoir dans quelle direction est-ce qu’il devrait aller. Est-ce qu’il ne pourrait voir que les Lycans qu’à la pleine lune ? Est-ce que c’était différent et qu’ils avaient besoin les uns des autres ? Quelle était la part de magie là-dedans ? La vérité, c’est que quelque part il avait peur. Peur de se faire choper. Peur que trop de choses changent s’il intégrait une meute – ou quelque chose approchant-… et pourtant, il était curieux. Pourtant quelque chose en lui le poussait un peu à en savoir plus. Et c’était une bataille, longue, presque permanente sans qu’il n'arrive à se mettre d’accord avec lui-même.

Et puis, il y avait eu le SMS que lui avait envoyé Gaby. Il avait dû le relire à plusieurs reprises pour être certain de bien tout capter. Il avait manqué de lui demander pourquoi est-ce qu’elle ne lui avait pas envoyé un message instagram, ce qui aurait été certainement plus simple… mais elle s’était donnée de la peine pour reprendre contact avec lui et ça lui faisait plaisir, même s’il se demanderait certainement encore pendant un moment si elle ne fuirait pas – comme elle l’avait déjà fait par eux fois- à chaque conversation compliquée ou qui ne lui plaisait pas. Est-ce qu’il pouvait lui faire confiance ? Ou du moins, est-ce qu’elle arriverait à tenir sa promesse cette fois et être vraiment là pour lui ? Il n’avait pas la réponse, il ne l’aurait certainement jamais sauf… sauf en allant la voir. Par chance, il n’était pas le type le plus rancunier alors il accepta avec plaisir mais se mis bien en condition avant. Il ne voulait pas d’une nouvelle déception. Il ne devait donc rien attendre d’elle pour l’instant… ca serait plus simple pour lui, pour ses émotions, pour éviter d’être à nouveau dans le mal. Même s’il comprenait au fond plus ou moins pourquoi Gaby était partie, qu’elle était traumatisée… il n’avait pas non plus envie de se blesser en faisant de suite trop confiance en la jeune femme. Si la pardonner n’était pas un souci, la confiance devrait quand même se regagner. Et puis, il fallait bien avouer qu’il l’aimait bien, alors pourquoi pas ? Ils devaient se préserver tous les deux, une après-midi entre ‘copains’ n’engageait à rien, peut-être même qu’ils n’évoqueraient pas LE sujet fâcheux. A voir.

Sur son GPS pour vérifier qu’il était au bon endroit, il zigzagua entre les passants avant d’enfin trouver le petit café dont elle lui avait parlé. Il s’engouffra rapidement à l’intérieur et chercha son amie des yeux. A deux-trois minutes près, il était à l’heure, peut-être même qu’il était arrivé le premier. Et enfin, ses yeux croisèrent la silhouette de la jeune femme, son odorat pas encore assez bien entrainé pour la sentir surtout dans un lieu qui sentait aussi divinement bon et qui lui donnait l’impression de ne plus savoir où donner de la tête. Il se dirigea vers elle, sourire aux lèvres même si quelque part il était quand même un peu stressé, il avait peur de dire encore quelque chose qui risquerait de la faire fuir. « Hey, salut ! Comment ça va ?» Il se tut quelques instants avant de reprendre « Chouette endroit.» Peut-être un peu trop calme et studieux à son goût, mais c’était un détail, le lieu lui plaisait quand même « J’te dérange pas trop pendant tes révisions.» il zieuta vite fait la page ouverte et souffla. « Une chose est certaine, je pige rien à ce qu’il y a marqué là.» détendre l’atmosphère. Montrer que tout allait bien et qu’il ne lui en voulait pas. L’instant d’après il posa ses fesses sur la chaise mais ne reprit pas la parole, attendant que sa camarade le fasse pour qu’il puisse jauger au mieux comment est-ce qu’elle allait. Ses battements cardiaques et son odeur lui semblaient plutôt « normaux », mais on ne pouvait pas dire qu’il était bon juge.
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Loan Hoover
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Loan Hoover
Sam 27 Jan - 15:46

I did care


🙤 Kensington, Londres
🙤 4 Mars 2017

 ft. @Loan Hoover
Loan ne lui pose pas un lapin.

Loan est là, le sourire aux lèvres, un peu perdu dans ce café qu’il ne connaît pas, un peu stressé aussi. Il la rejoint à sa table, lui adresse quelques banalités, s’installe en face d’elle. D’un œil extérieur, ils ressemblent sans doute à deux amis qui se retrouvent pour le weekend, pour réviser ou pour simplement profiter d’un moment agréable dans un café sympathique. Rien qui ne sort de l’ordinaire. Rien qui ne témoigne des tourments qui chahutent leur relation depuis des années. Rien qui ne dévoile la peur de Gaby, celle de perdre son ami. Ce serait mérité, pourtant - elle lui a tourné le dos quand il avait besoin d’elle. Elle comprendrait qu’il ne veuille plus rien à voir avec elle, mais Loan est là, à lui parler comme si de rien n’était.

Le cœur de Gaby se serre dans sa poitrine. Il bat la chamade, et elle ne parvient pas à contenir sa nervosité. Elle ne veut pas blesser Loan une fois encore à cause de sa paranoïa. Elle ne veut pas le perdre une fois encore parce qu’elle n’est pas capable d’aller de l’avant.

— Salut ! Elle lui rend son sourire, doux et amical. Sincère, surtout. Un peu fatiguée et toi ? Entre la pleine lune qui approche, ses angoisses et les cours, Gaby ne prétendra pas faire des nuits complètes. Ils servent des chocolats viennois délicieux, si tu veux essayer. Mais toutes leurs boissons chaudes sont bonnes. Et ils ont des petits gâteaux, aussi. Celui au spéculoos est très bon, pas trop sucré et pas sec.

Gaby se rabat sur sa tasse de chocolat viennois pour s’empêcher de commenter le reste de la carte proposée par le café. Sa nervosité la pousse à meubler la conversation, à tourner autour du pot au lieu d’aborder les sujets qu’elle a en tête. Elle s’est pourtant promis de ne pas fuir, mais il y a un gouffre entre ce qu’elle décide dans sa tête et ce qu’elle fait réellement. Un gouffre qu’elle se doit de franchir. Elle ne reculera pas - pas encore.

— Non, ne t’en fais pas, c’était juste pour t’attendre. Sur ces mots, elle referme son livre après avoir glissé un marque-page entre deux pages. La théorie générale, de Keynes. Pas la lecture la plus simple pour un néophyte. Son sourire s’accompagne d’un léger rire. Mais promis, je ne te noierai pas sous les explications.

Elle range son livre dans son livre, comme pour officialiser sa ‟promesse”, et elle profite de cet instant de pause pour rassembler son courage. Elle s’est promis qu’elle ne reculerait pas. Elle doit le faire. Loan mérite mieux qu’un énième abandon de sa part. Et elle ne lui a pas proposé de la rejoindre dans ce café pour lui faire faux bond une fois de plus. Cette fois, Gaby entend bien aller de l’avant, et ne plus se laisser paralyser par son passé.

Le soupir coincé entre les lèvres, elle attrape la boîte de chocolats joliment emballée pour l’occasion et la pose devant Loan.

— Je… maudite hésitation. Pourquoi est-ce aussi difficile ? Je suis vraiment désolée pour l’autre jour. J’ai paniqué alors que j’aurais dû t’aider. J’ai eu peur pour la personne qui m’aide, et j’ai agi comme la dernière des idiotes. Gaby refuse de se chercher des excuses. Peu importe les raisons pour lesquelles elle a réagi de la sorte, cela ne change rien au fait qu’elle a tourné le dos à Loan quand il en avait besoin. Mais si tu as toujours besoin d’aide, je peux voir ce que je peux faire.

Elle demandera à Leroy et à Jane. Tous les deux en sauront plus qu’elle, sauront quoi faire pour aider un jeune loup-garou comme Loan. Peut-être par le biais de ce réseau qu’Enzo a évoqué ? Leroy en a forcément entendu parler, Gaby en met sa main à couper - autrement, pourquoi Enzo lui aurait donné ces deux téléphones, pour Leroy et elle ?
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Gaby Reynolds
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Mar 30 Jan - 19:27
Est-ce que c’était vraiment sage de venir par ici ? Est-ce qu’il n’aurait pas dû éviter la jeune femme pour éviter de souffrir de nouveau ? Possible. Probable même vu leurs dernières « rencontres », la façon qu’elle avait de le ghoster, et même s’il se disait qu’il devait y aller sans rien espérer, sans rien attendre pour ne pas être déçu, dans la théorie cela semblait simple mais dans la pratique c’était quand même tout autre chose… Pourtant à l’heure du rendez-vous, il était bel et bien là, souriant, sans réelle rancune, même si au fond il restait un reste de méfiance sur ce que la conversation allait bien pouvoir donner. Chaque chose en son temps, il verrait bien au fur et mesure de toute manière, il savait qu’il devait y aller mollo avec certains sujets, mais aujourd’hui c’était elle qui était revenue vers lui en lui faisant comprendre qu’elle était prête à lui donner un coup de mains. Tout devrait bien se passer.

« Et bien écoute, ça va plutôt bien… Je sens que je vais passer une bonne soirée en bonne compagnie, pourquoi est-ce que ça irait mal ?» il lui fit un petit clin d’œil complice, loin de la draguer même si des gens qui ne le connaissaient pas pourraient croire que c’était le cas. Il essayait toujours de la rassurer et de lui montrer que malgré tout il était content d’être ici. la vérité c’est que depuis qu’il avait rencontré Jane et donc qu’il avait pu avoir une partie de ses problèmes résolus, il était un peu plus détendu sur ses inquiétudes des mois passés. Peut-être qu’il aurait dû dire qu’il était nerveux et stressé, ça aurait été vrai aussi, tout comme il était aussi un peu fatigué, mais il préférait voir le verre à moitié plein et rester sur le positif. « Super, j’vais prendre ça, un chocolat viennois.» valait mieux éviter le café à cette heure là et il adorait ce genre de boissons qui plus est ! « Gateau au spéculoos ? Et c’est pas trop écœurant ?» c’était le genre de chose qu’il pouvait vite trouver écœurante si ce n’était pas exactement à son goût. Il regarda quand même avec intérêt la carte et ce qu’ils proposaient d’autres comme petite douceur.

Il avait eu un petit rire à sa réplique sur le livre « Tu es bien généreuse ! Ca m’arrange  bien, sinon tu risquais de m’endormir rapidement ou alors me rendre totalement confus, je ne sais pas. Ceci dit, si ta voix et tes explications me bercent, ça pourrait être la solution à certaines insomnies !» il se moquait gentiment, à la fois d’elle et de lui. Pour Gaby, il se l’imaginait très bien rentrer à fond dans des explications poussées sans se rendre compte que lui ne pipait mot et qui faisait un long monologue. Le genre de truc qui le ferait décrocher et qui pouvait l’endormir facilement. Et il se moquait un peu de sa propre capacité à ne pas comprendre certaines choses simples à décrocher facilement lorsqu’il ne comprenait pas quelque chose ou si ça ne l’intéressait pas comme s’il avait un bouton « on/off » sur son cerveau.

Et s’il s’était attendu à beaucoup de choses, comme de nouvelles excuses, des explications – voire même ni l’une ni l’autre vu qu’elle l’avait déjà fait par sms-, il leva un sourcil un peu surpris lorsqu’elle lui posa une boite emballée devant lui. Il lui jeta un regard interrogateur mais la déballa rapidement pour y découvrir des chocolats. L’intention était claire, elle n’aurait presque pas eu besoin de mots, il avait compris : la culpabilité la rongeait quand même un peu, même si peut-être que le mot était un peu fort. Il lui fit un doux sourire pour essayer de trouver les mots les plus justes pour les retrouver… « Merci beaucoup, mais ce n’était pas la peine tu sais, tes excuses me suffisaient. » Ce qui était vrai « Et je peux comprendre que tu ais paniqué pour cette raison, ne t’inquiètes pas… entre autre, j’ai… on va dire trouvé une solution à un de mes problèmes. Le Principal.» Elle comprendrait certainement que le souci « principal », c’était quand même la transformation donc la potion. Il se racla la gorge. « Avec les nouvelles mesures et compagnie… et n’ayant pas de contact j’ai un peu galéré mais c’est bon.» il se tut quelques instants « Mais, j’aurais peut-être quelques questions, j’avoue que je ne sais pas trop… par ce que… je… Je n’ai pas forcément trop envie de retrouver disons « ma vie d’avant », d’il y a quelques années à l’école. » Donc le monde magique. Il essayait de lui faire comprendre qu’il n’était pas sûr de vouloir côtoyer des sorciers. « Du coup, comment c’est… ce genre de ‘’soirées’’. Je pense qu’en plus tu seras en plus la mieux placée pour me répondre, si tu t’en sens capable.» par ce qu’elle aussi se passerait bien de la magie, il s’en doutait… du coup elle était certainement la plus apte à lui parler de ces groupements avec le plus de justesse.

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Loan Hoover
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Mer 31 Jan - 11:42

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🙤 Kensington, Londres
🙤 4 Mars 2017

 ft. @Loan Hoover
Si Gaby oublie leur précédente rencontre, ces retrouvailles apparaissent comme ‟normales”. Deux amis qui se retrouvent après les cours, qui profitent d’une bonne boisson chaude dans un cadre agréable, qui discutent de tout et de rien. Une scène banale, bien loin des horreurs qui forgent leur passé commun, bien loin des erreurs stupides commises par Gaby. Mais l’ensemble lui laisse justement une impression étrange, comme irréelle. Une part d’elle refuse d’y croire, car ils ont beau meubler la conversation de banalités moldues en tout genre - ce ne sont pas des sorciers qui évoqueraient Keynes et La Théorie Générale -, quelque chose sonne faux dans sa tête. Une pièce ne s’imbrique pas correctement ; ou peut-être est-ce elle, qui ne parvient pas à envisager une discussion posée autour de sujets si sensibles ? Après tout, elle a dû longuement travaillé sur elle-même pour trouver le courage d’envoyer ces messages à Loan, avec la conviction derrière qu’elle aborderait de son propre chef la question des loups. Et dans sa tête, les loups n’appartiennent pas aux discussions posées et sympathiques autour d’un bon chocolat viennois.

Les mains autour de sa tasse encore brûlante, Gaby réprime un soupir. Elle a beau travailler sur elle-même, tout ne se règle pas en un claquement de doigts. Elle a toujours du mal à accepter la magie dans sa vie, dans son quotidien, même si Leroy et Jane tentent de l’aider depuis des années à ce sujet. Mais ils sont sa ‟famille”, et à chaque fois, elle est à la maison. Chez elle. En sécurité. Alors forcément, face à Loan, ce décalage lui laisse des sentiments étranges avec lesquels elle n’est pas certaine de savoir comment composer, mais elle se refuse à fuir une fois de plus. Elle s’est promis d’aider son ami, et elle tiendra parole.

Malgré elle, elle déphase un peu, rate quelques paroles, reconnecte sur l’histoire du spéculoos, esquisse un large sourire.

— Pas du tout ! C’est plutôt bien dosé, mais je suppose que c’est une question de goût. Sinon, si tu préfères quelque chose de plus léger, leurs financiers citron-framboise sont délicieux.

Gaby en ramène toujours à Leroy après ses excursions à Londres ; des petits cadeaux qu’elle apprécie faire pour remercier sans trop en faire l’homme qui l’a pris sous son aile. Sans lui, elle ne sait pas ce qu’elle serait devenue. Peut-être serait-elle restée avec l’homme qui l’a sortie de Poudlard ? Elle ne connaît pas grand chose de lui, n’en conserve qu’un souvenir flou, mais elle ne tient pas à le recroiser.

Toutefois, elle délaisse cette préoccupation pour rester concentrée sur la conversation, et sur Loan qui s’adonne à un peu de plaisanterie. Un sourire égaie ses lèvres, tandis que Gaby repense à Ivy qui s’endort parfois lors de leurs révisions, et qui lui a souvent reproché son enthousiasme démesuré sur certains sujets. Loan et elle s’entendraient bien sur ce point-là.

Mais Ivy ne connaît rien de ‟ce” monde. Elle imagine encore que les loups-garous appartiennent à la fiction - et encore, elle n’a jamais été friande de la littérature de l’imaginaire, qu’elle juge souvent grotesque, et préfère la science-fiction et le space opera. Et Gaby a beau adorer son amie, elle ne peut lui confier tout ce qu’elle a sur le cœur.

— Ça n’empêche pas que j’aurais dû t’aider.  

Le pardon de Loan lui fait chaud au cœur, mais Gaby refuse de se défiler une fois de plus. Elle a conscience de ses erreurs, et elle ne tient pas à les balayer du revers de la main sous prétexte que ce n’est ‟pas grave”, ou que tout a été réglé désormais. Elle a laissé son ami se débrouiller, et la situation aurait pu devenir bien plus dangereuse pour lui.

Alors elle hoche la tête au reste des propos de son ami, tente de discerner les sous-entendus, ce qui manque à Loan, tandis qu’elle se raccroche à sa résolution. Elle s’est promis d’aider et d’arrêter de fuir. Si elle n’arrive même pas à aider Loan, que peut-elle espérer réussir à faire, si ce n’est se cacher pour le restant de sa vie ?

— Je sais pas si je suis la mieux placée pour ça. Je veux dire… les mots lui manquent, et elle peste en son for intérieur. Elle aimerait tant avoir la même aisance que Leroy sur le sujet ! Toutes ces soirées, je les passe avec la personne qui m’aide. C’est cette personne qui m’a appris à… contrôler ces soirées, pour qu’elles se passent bien. Mais c’est du comité très restreint.  

Et c’est peu dire ; à chaque fois, ils ne sont que tous les deux. Leroy n’a jamais cherché à lui faire passer des pleines lunes avec d’autres lycans, sans doute parce qu’il s’attendait à un refus brusque de la part de Gaby.

— En tout cas, si tu as besoin de d’aide, ou de soutien, je peux demander à la personne qui m’aide. Je connais aussi d’autres personnes qui peuvent prêter main forte. Jane, dans une certaine mesure. Enzo et son réseau, même si à cette pensée, ses mains se resserrent contre sa tasse. Mais je suis contente pour toi si tu as réussi à trouver une solution pour le principal.  
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Gaby Reynolds
Lun 5 Fév - 20:48
Peut-être que dans un premier temps il voulait rester le plus soft possible, la mettre à l’aise et lui montrer qu’il n’était pas non plus là que pour avoir des réponses à ses questions, ou pour lui faire comprendre qu’elle était vraiment une mauvaise amie. Il venait en paix, détendu -autant qu’il pouvait l’être dans une telle situation- et avait envie de papoter. Les choses étaient de toute manière beaucoup moins pressées que lors de leur dernière rencontre, alors autant en profiter un peu ! Avec un peu de chance, ils pourraient parler un peu plus « sérieusement », des choses qui s’étaient passés après Poudlard, et avant aussi. Evoquer des souvenirs, ou essayer de comprendre ce qu’elle était devenue, à part l’étudiante et la jolie jeune femme travailleuse qu’il avait devant lui. C’est donc ainsi, qu’il lui posa des questions sur ce qu’il pouvait prendre vu que Gaby semblait bien connaître ce lieu. Il écouta attentivement sa réponse sur le gâteau au spéculoos qui l’intriguait pas mal mais… le financier citron*framboise l’intriguait tout autant. Il fit une petite moue dubitative, perplexe, en pleine réflexion avant de souffler un bon coup avant de rire. « Tu crois que j’abuse si je prends les deux ?» il se tut pendant quelques instants avant de rajouter sur un ton pince-sans-rire « Ca me tente trop, tu sais que tu ferais une très bonne vendeuse ? Tu m’as grave fait envie !» Et puis il restait quand même assez gourmand.


Bientôt, ils purent aborder le sujet le plus « fâcheux », il ne savait pas trop par où commencer, comment dire les choses pour ne pas la stresser, pour ne pas qu’elle se sente prise au piège. Heureusement, cette fois-ci, elle semblait un peu plus prête à lui parler, et comme de son côté, il était moins demandeur cela se passa forcément mien. Il haussa un peu les épaules lorsqu’elle insista sur le fait qu’elle aurait dû l’aider. C’était vrai. Elle aurait dû l’aider, mais ça n’avait pas été le cas et au final, ce n’était pas bien grave. « C’pas grave.» répéta-t-il avec un léger sourire aux lèvres pour qu’elle arrête de se flageller.  Et il préféra continuer à la rassurer, lui montrer qu’il s’était bien débrouillé sur certains points, mais qu’il avait encore quelques questions… ou peut-être des indécisions. Il ne savait toujours pas si ça valait le coup ou pas, si ça lui apporterait quelque chose, si ça avait beaucoup de rapport avec la magie ?  Il inspira un bon coup avant de se concentrer sur sa réponse. Il fronça les sourcils lorsqu’elle lui dit qu’elle n’était pas forcément la mieux placée et bientôt il comprit le pourquoi du comment : elle ne voyait qu’un autre lycan. Et cela le laissa perplexe, il ne s’était pas attendu à cette réponse et du coup était un peu perturbé et ne savait pas quoi répliquer, ou même comment réagir. Il se racla un peu la gorge et essaya déjà de peser le pour et le contre : peut-être, qu’il devait simplement y réfléchir dans un premier temps et après voir. Ou alors contacter Jane pour essayer d’avoir d’autres contacts ? Rester seul, pour le moment, était peut-être la meilleure des choses à faire le temps d’y voir plus clair.

Il avait donc acquiescé un petit coup avant de finalement répliquer « D’accord, merci pour ces précisions, je vais voir… enfin y réfléchir, par ce que je ne sais pas trop pour l’instant.» son regard se perdit dans le vide quelques instants et il essaya de refouler l’anxiété qui le gagnait. Il arriva à se reprendre et fit un beau sourire à la demoiselle et reprit « On est d’accord, que ça ne risque pas grand-chose, si je suis seul. Enfin pour les autres, pas pour moi. Si j’me cloisonne bien et que je prends ce qui faut.» Autrement dit s’enfermer – avec magie- et prendre une potion. Il inspira un nouveau coup et laissa de nouveau quelques instants de silence, se grattant distraitement la main. « Merci, j’te dirai ça quand j’en saurai plus. Ca me fait un peu flipper de…. Disons de revenir u peu trop dans le passé.» A la magie. Avec d’autres sorciers qui devaient beaucoup plus pratiquer que lui, même si avec Gaby il se sentirait à l’aise, il n’était pas certain que ce soit le cas avec d’autres. Il préférait y aller tranquillement mais sûrement, ne pas regretter ses choix. Il n’était toujours pas à l’aise avec sa nouvelle nature, et avait peur de dire des conneries et de blesser ceux qui voudraient l’aider , ou encor de mettre en danger sa famille si quelqu’un surprenait leur nature/leur rassemblement. Bref, pour lui, ce n’était pas une décision à prendre à la légère.

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Loan Hoover
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Mar 20 Fév - 12:20

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Le ton léger de la discussion contraste avec leurs paroles. C’est peut-être bête, mais parler pâtisseries l’apaise, en particulier lorsque Loan rebondit sur le sujet. Cette ‟normalité” la pousse à garder pied dans le réel au lieu de sombrer dans les souvenirs lugubres et ses peurs habituelles. L’odeur de cannelle, celle des livres qui n’attendent qu’à être lus aussi, qui flotte dans l’atmosphère, ce léger parfum de jasmin qui embaume l’air autour du comptoir, ou encore la vapeur exhalée par le four ouvert par le pâtissier pour récupérer les pâtisseries cuites à la perfection - une fournée de financiers au chocolat, si elle ne se trompe pas. Gaby n’a pas choisi cet endroit au hasard ; elle a privilégié un lieu où elle se sent en sécurité, où elle connaît déjà les odeurs pour ne pas perturber son odorat.

De tous les attributs des lycans, son odorat développé est celui qu’elle maîtrise le mieux - à son niveau - ; peut-être aussi parce qu’inconsciemment, Gaby a toujours refusé d’être à nouveau prise par surprise comme cette nui-là, dans cette forêt. Flairer le danger avant qu’il ne survienne. Reconnaître les odeurs particulières, celles qui n’ont rien à faire là. Elle ne prétend pas être particulièrement douée en la matière, elle sait qu’elle n’est toujours pas totalement en phase avec qui elle est même après ces dernières années, mais elle essaie.

— Si cela peut achever de te convaincre, tu peux acheter les pâtisseries à emporter.  

Aller de l’avant. Gaby se martèle ces quelques mots depuis des semaines pour ne pas reculer une fois de plus. Elle en a assez de perdre le contrôle sur son propre corps, de rester prisonnière de ses peurs comme de ses regrets, qui n’entraînent que plus de peur et de regrets.

C’est avec cette résolution en tête qu’elle affronte la conversation, malgré ses mains crispées contre sa tasse chaude. Elle ne compte pas reculer, pas maintenant, pas alors que Loan a besoin de son aide. Elle n’est pas la mieux placée pour l’aider, mais si ses maigres connaissances lui sont utiles, alors elle ne tournera plus les talons. Et si elle parvient à tenir cette conversation avec Loan sans paniquer, alors elle se rapprochera un peu plus de l’étape d’après ; confronter Enzo sur ce qu’il s’est passé à Poudlard. Sur ce qu’il lui a fait. Était-il seulement conscient de ses actes ? Cette question flotte en demi-teinte dans l’esprit de Gaby depuis quelques jours. La potion tue-loup existe depuis des années, mais les lycans de Poudlard en disposaient-ils seulement ? Et même sil n’était pas conscient… qu’est-elle censée faire de cette information ? La finalité reste la même, gravée dans le marbre.

— Peut-être qu’en discuter avec la personne qui m’aide t’aidera à y voir plus clair ? Ou au moins à avoir un avis plus solide que le mien.  

Si Leroy travaille avec Enzo dans le cadre de ce réseau, alors il ne tournera sans doute pas le dos à un jeune lycan plongé en plein désarroi - de la même façon qu’il l’a aidée par le passé. Gaby n’en a pas la certitude, alors elle ne fait pas de promesse, mais elle tâchera de le convaincre ; pour Loan.

— Ce n’est pas efficace à cent pour cent, au début. Il faut un temps d’adaptation. Quelques mois, je crois ? Gaby ne se rappelle plus le temps que cela lui a pris. Ses souvenirs sont un peu flous concernant ses premières transformations, même celles après Poudlard. Mais si tu as besoin d’un meilleur endroit pour t’isoler, je… je peux voir ce que je peux faire. Il faudra qu’elle demande à Leroy, et qu’elle passe le cap aussi de passer sa pleine lune avec un autre lycan que Leroy, mais il faut bien qu’elle en passe par là si elle souhaite avancer. Elle ne peut pas fuir toute sa vie. Et puis, t’apprécieras peut-être mieux le grand air que quatre murs.  

Gaby esquisse un doux sourire. Elle a connu les deux, et ne supportera pas de revenir à l’enfermement entre quatre murs. Elle apprécie gambader en pleine forêt, profiter du calme de la nuit, des petits bruits des bois et toutes ces odeurs si agréables.

Toutefois, le souvenir se brise face au sous-entendu de Loan. Revenir un peu trop dans le passé. A la magie. A Poudlard.

Enzo.

Ses mains tremblent contre sa tasse, et elle boit une gorgée pour tenter de se calmer. Au fond, elle a aussi contacté Loan pour une raison égoïste. Elle souhaite sincèrement l’aider, mais elle a aussi besoin - envie ? - d’en parler à quelqu’un qui sait - plus ou moins - ce qu’elle a traversé, et qui peut comprendre. C’est différent d’avec Leroy ou Jane.

Elle prend une profonde inspiration, fébrile.

— Je l’ai revu. Son regard se perd dans le chocolat viennois. La chantilly a fondu. Celui qui m’a… qui est responsable de ça.  
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Jeu 22 Fév - 16:55
Il était certainement beaucoup plus doué pour les conversations légères et faire diversion, faire rire les gens que pour les dires plus compliqués, même s’il essayait toujours de s’en dépatouiller comme il le pouvait. Pour l’instant il profitait donc du moment de calme et de tranquillité, de la douce conversation ; il eut un léger rire lorsqu’elle essaya en plus de lui refourguer des pâtisseries à emporter.

« Tu sais que je suis à deux doigts de tout embarquer là pour en offrir aux copains demain et leur piquer une bouchée à chaque fois pour tout goûter ? Mon foie me dit que ce n’est pas trop une bonne idée…» Silence, il fit mine de réfléchir avant de rajouter « A moins que ce soit ma conscience… J’ai un doute.»

Toujours un fin sourire sur le visage, il laissait presque planer cette fin de phrase. C’était censé être une note plutôt comique et taquine et il espérait qu’elle le comprendrait comme tel.
Bientôt d’ailleurs, ils avaient repris sur le fameux sujet plus compliqué, il essayait de faire en sorte que ne pas stresser Gaby plus que nécessaire, et surtout qu’elle ne se sente pas trop coupable. Aujourd’hui, ça ne servait plus à rien, il avait réussi à se débrouiller seul pour son problème principal et pour le reste, comme elle lui faisait comprendre, elle n’était pas forcément la mieux placée. Et si elle ne côtoyait qu’un Lycan, effectivement, elle avait raison, ce n’était pas forcément les réponses qu’il attendait. Malgré cet « échec », il n’allait pas être de mauvaise humeur pour autant voire même déçu. Non il comprenait tout à fait ce qu’elle avançait d’autant plus qu’elle lui avançait quand même d’autres solutions. A sa nouvelle phrase il opina légèrement avant de répliquer à son tour

« Peut-être, je ne sais pas trop encore. Mais je retiens …. Disons cette possibilité. Peut-être qu’avoir différents points de vue de plusieurs personnes serait aussi judicieux. Il en faut possiblement pour tous les goûts.»

Lui était quand même quelqu’un de sociable, une meute lui irait certainement bien… mais d’un côté il craignait qu’il y ait ce côté trop « proche » de la magie mais, il pouvait aussi bien se tromper. Il soupira doucement et se passa une main dans les cheveux avant de souffler

« De toute manière, cela ne peut pas être pire qu’avant…» avant qu’il ne prenne de la potion « Mais j’ai bien pris note de ce que tu as dis… et pour le lieu, pour l’instant, je ne préfère pas. Enfin, disons que … je ne sais pas comment le dire. Mais là où j’suis, c’est certes en quatre murs, mais …mais …» beaucoup trop de mais, Loan. «… quelque part j’me sens aussi en sécurité, et j’ai moins peur que de blesser quelqu’un à l’extérieur. »

Une peur bleue de tuer quelqu’un par mégarde, par ce qu’il ne se contrôlait pas. Certes, être enfermé n’était pas plaisant, frustrant même mais pour l’instant c’était peut-être le mieux à faire. Il verrait bien au fil des semaines, des mois et surtout des rencontres comment est-ce qu’il prenait tout cela. Puis se transformer à l’extérieur c’était pas un risque aussi de se faire choper par ces connards de Supérieurs ? Et pour l’instant, n’ayant pas connu la « liberté » en tant que lycan cela ne pouvait pas vraiment lui manquer. Peut-être que quelque part c’était aussi une question d’acceptation qui avait du mal à se faire.

Et il remarqua soudain le changement d’attitude de son amie, il fronça les sourcils en se demandant ce qu’elle avait, il prit une grande inspiration mais rien ne sembla anormal, il sentait d’ailleurs toujours plus le sucré qu’autre chose. Aucun bruit suspect non plus… et comme lui n’avait rien dit de spécifique, il se demanda ce qui se passait.

— Je l’ai revu. Celui qui m’a… qui est responsable de ça.  

Ah. Il avait manqué dire « désolé » par automatisme, comme quand  quelqu’un dit qu’il lui arrive un truc moche, s’en suivit un « tu sais qui c’est » qu’il avala de justesse. Cela ne le regardait pas et si elle disait cela, elle devait forcément savoir qui c’était. Et si la curiosité était présente, il ne voulait pas trop la laisser couler non plus. Un silence s’installa entre eux, le temps que Loan essaye de trouver les mots les plus appropriés.

« Et ça s’est mal passé ? Tu as pu avoir des… disons des réponses à certaines de tes interrogations ?»

Il  n’était même pas certain qu’elle avait des questions, mais il se disait que lui, s’il rencontrait celui qui l’avait mordu, il aurait voulu savoir certaine chose ; la nature humaine restait faite comme cela… alors probablement que c’était aussi le cas pour Gaby. En théorie du moins. Loan aurait pu survoler le sujet, mais si elle en parlait, cela devait être important pour elle, il avait essayé de trouver des questions pas trop personnelles non plus, qu’elle ne se sente pas obligé de dévoiler trop son intimité, mais ce n’était pas le plus simple.
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Loan Hoover
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Ven 1 Mar - 15:10

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Gaby ne comprend pas tout à fait Loan, mais elle ne peut qu’être là pour lui, et acquiescer d’un hochement de tête. Ils n’ont pas le même vécu, pas les mêmes expériences, et encore moins les mêmes envies. Passer les pleines lunes entre quatre murs lui paraît désormais totalement inconcevable, et l’horrifie même, mais si cette méthode convient à Loan, qui est-elle pour le lui reprocher ? Ce n’est pas comme s’il faisait volontairement du mal à agir de la sorte. Elle n’a pas à lui imposer sa vision des choses, qu’elle sait de toute façon altérée jusqu’à la racine par ce qu’elle a traversé.

Alors elle esquisse un sourire doux, rassurant, compréhensif, aussi. Elle ne juge pas Loan pour ses choix. Elle comprend qu’il a besoin d’avancer à son rythme, de prendre ses propres décisions ; en particulier face à cette ‟condition” qui leur a été imposée par la force, sans que ni l’un ni l’autre n’ait la possibilité de s’y opposer, ou même de s’y préparer. Au fond, c’est peut-être ça le plus horrible dans cette situation ; ils n’ont pas eu le choix. Leur vie a été détruite à cause des actions d’un autre, et à présent, ils doivent reconstruire leur existence, pièce par pièce, sans jamais retrouver leur ancien quotidien.

Les effluves de la cannelle et du chocolat l’empêchent toutefois de s’égarer dans toutes ces pensées lugubres qui grèvent son moral. Gaby se focalise sur son chocolat viennois, en boit quelques gorgées - songe qu’il n’y a que dans ce café qu’elle en déguste des aussi bons.

— Prends ton temps, il n’y a pas d’urgence. Elle hésite un instant, observe Loan en quête du courage qui lui manque. Aller de l’avant, dire les choses ; deux mantras qu’elle se répète à longueur de journée ces derniers temps. C’est aussi pour ça que je reste seule. Je ne suis pas… prête, à être avec d’autres personnes. Je crois que ça ne me conviendrait pas, en plus.  

Ou peut-être est-ce seulement l’appréhension qui parle ? Gaby ne sait trop. L’idée d’être associée à un grand nombre l’angoisse plus qu’autre chose. Elle apprécie les comités réduits, les petits groupes, même dans sa vie de tous les jours. A l’université, elle peste contre les travaux de groupe qui réunissent plus de trois personnes. Elle préfère largement les binômes, où elle est toujours fourrée avec Ivy. Elle joue bien du théâtre, pourtant, mais ses rôles n’ont pas de scènes avec trop de personnes. Toujours des petits groupes, où elle connaît chaque personne, où il n’y a pas de surprise. Pas d’inconnue.

Pas d’incertitude ; comme Enzo.

Même plus d’un mois après, Gaby ne sait toujours pas quoi en penser. Elle est perdue, incapable de démêler les nœuds qui se sont formés dans sa tête. Elle a les fesses entre deux chaises ; doit-elle laisser une chance à Enzo, ou au moins le laisser s’expliquer ? Ou doit-elle couper les ponts une nouvelle fois, pour ne plus penser à cette nuit fatidique ? A-t-elle seulement la force et l’envie de lui accorder le bénéfice du doute ? Elle ne le connaît pas. Peut-être a-t-il voulu transformer une pauvre moldue apeurée, peut-être n’en éprouve-t-il aucun remord… Il n’avait même pas l’air de savoir ce dont il était responsable. Ou peut-être ne l’a-t-il jamais su, et que la culpabilité le frappe désormais avec la force d’un semi-remorque.

Et une part d’elle, égoïste sans doute, l’espère. Qu’il accuse le coup de ses actes, qu’il souffre de ses conséquences, et surtout, qu’il agisse ensuite en connaissance de cause, pour que personne d’autre n’ait à subir le même sort.

Peut-être est-ce pour cette raison qu’il s’implique dans ce réseau d’aide aux lycans ? Peut-être. Gaby n’a aucune certitude, seulement des hypothèses en pagaille qui se contredisent.

— Je… j’ai paniqué. J’ai fui. Pas la décision la plus intelligente pour obtenir des réponses. Il… n’avait pas l’air de savoir non plus. Enfin, j’en sais rien. Je sais pas si ce qu’il m’a dit avant est vrai ou non, s’il ne cherchait pas à me manipuler… Je sais même pas s’il m’a donné son vrai nom. Enzo, à Poudlard ? Il avait pas l’air méchant, mais c’était peut-être qu’une apparence ?  

Elle soupire tandis qu’elle sent ses pensées s’emballer à nouveau face à la panique. Elle perd pied, et à nouveau, elle se pousse à se concentrer sur des choses simples. L’odeur de la cannelle et du chocolat. Celle des financiers au chocolat - avec une pointe de caramel, d’ailleurs - tout juste sortis du four. Le parfum à la lavande d’une des serveuses. Le parfum de jasmin autour du comptoir.

— Désolée, je… j’essaie de démêler tout ça dans ma tête mais je n’y arrive pas.  

Gaby pose ses mains crispées contre la table, pour éviter de trop serrer la tasse. Elle ne voudrait pas la casser.  
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Jeu 7 Mar - 20:07
Il préférait largement prendre son temps sur tout ça plutôt que de se presser et de finir par le regretter. Il n’était pas forcément le type le plus réfléchi, mais il avait conscience qu’ici, quelque soit ses décisions cela pourrait changer beaucoup de choses sur sa vie.  Peser le pour et le contre quand il aurait toutes les données en main voilà ce qu’il comptait bien faire mais pour l’instant ce n’était pas vraiment le cas. Patience, donc. D’autant plus, qu’au final, avec ce qu’elle lui avait dit, il n’était plus trop certain qu’elle soit la personne la plus à même de l’aider, de répondre à toutes ses questions comme il l’aurait voulu. Elle ne semblait pas trop côtoyer beaucoup d’autres lycans à part un autre. Les questions de meutes et compagnie seraient donc plus compliquées à expliquer, à trouver un avis « objectif ». Bien sûr, elle lui avait donné des informations utiles, mais il préférait quand même élargir un peu le sujet quitte à passer d’autres pleines lunes enfermées. Un mal pour un bien en quelque sorte. Il eut un léger sourire attendri lorsqu’elle lui fit comprendre qu’elle n’était pas prête non plus à voir d’autres personnes que celui avec qui elle partageait ses pleines lunes.

« J’suis sûrement plus sociable que toi. J’aime bien être avec les gens et discuter, échanger avec eux mais… disons que c’est un autre contexte avec d’autres problématiques que ça soulève.» Il haussa les épaules avant de lui faire un sourire et de reprendre « On est tous différents. Puis, si jamais je m’engage dans cette voie, j’pourrais te raconter, tu auras comme ça un autre point de vue pour … disons réfléchir à cela, voir et comprendre peut-être mieux certaines conditions.»

Ils le savaient tous les deux, jamais il ne ferait le forcing, seulement, elle ne semblait pas très sûre d’elle quand elle affirmait cela. Lui expliquer comment ça se passait – si/lorsqu’il ferait d’une meute- pourrait l’aiguiller si oui ou non elle pourrait s’y sentir bien. Voilà ce qu’il voulait tout simplement dire. Ni plus ni moins. Il avait but une nouvelle gorgée de son breuvage, il savait qu’ils étaient très différents, elle avait toujours aimé les petits comités tandis que lui petits ou grands lui convenaient du moment qu’il pouvait échanger avec les autres sur tout et rien. Et peut-être trouver de nouveaux camarades, des points communs.

Elle avait fini par lui annoncer qu’elle avait revu le lycan qui l’avait mordu et il essaya d’en savoir un peu plus pour mieux l’aider, même s’il doutait être d’une super aide. Des deux, c’était elle qui gérait certainement mieux les choses ; et puis lui, il aurait bien voulu le revoir ce lycan qui l’avait mordu pour comprendre certaines choses. La réponse de Gaby lui fit froncer légèrement les sourcils bien qu’il n’aurait jamais dû être étonné qu’elle ait fui et le reste était encore un peu flou, jusqu’à ce qu’elle prononce le nom d’Enzo. Il la regarda cette fois franchement plus surpris ; et des Enzo, à Poudlard, lycanthropes, il n’y en avait qu’un. Il ouvrit la bouche avant de la refermer, se sentant un peu le cul entre deux chaises. Par ce qu’Enzo, il l’appréciait même s’ils n’étaient pas des amis. Par ce qu’à Poudlard à cette époque rien n’était simple, et certainement pas pour des lycans. Mais, il y avait aussi eu toutes ces choses avec les Supérieurs. Difficile de tout démêler lorsqu’on voulait oublier ardemment. Une pensée pour Derek le frère d’Enzo -un vrai connard-, puis pour Kyle – l’ex petit ami d’Enzo, un moldu-. Cette fois il la sentait paniquer et il sut qu’il devait dire quelque chose. Mais quoi ? Il ne savait rien des circonstances, cela ne le regardait d’ailleurs pas et il n’avait pas envie de prendre parti, par ce que c’était certainement beaucoup plus compliqué qu’une simple histoire de morsure. Enzo était un type vraiment sympa à ses yeux avec des failles, des défauts ayant certainement fait des erreurs – peut-être cette morsure ?-… mais au final qui n’avait pas de faille ? Qui n’avait pas de défaut ou fait d’erreurs ? Un peu simple comme raisonnement, mais pour l’instant, avec le bon fond d’Enzo cela lui suffisait.

« Je le connais un peu Gaby. On était dans la même… maison, va-t-on dire. Je l’ai toujours comme quelqu’un de sympa, plutôt drôle, déconneur. Alors, je ne sais pas du tout ce qui s’est passé cette nuit-là, mais je pense que c’est à toi de voir avec lui quand tu seras prête.» Il tenta de lui faire un sourire chaleureux « Ce n’était pas un ami proche, donc, je ne pourrais pas t’en dire beaucoup plus. Juste que si je le croisais aujourd’hui, j’irai sans doute lui dire bonjour et savoir comment il va. Peut-être déconner un peu avec lui, tu vois comme ferais deux camarades de lycée.» il posa doucement sa main sur celle de Gaby comme si cela pouvait lui donnait une quelconque force. « Je ne peux malheureusement pas t’aider plus, mais si tu veux un avis, comme ça, j’te dirais qu’il ne t’a pas menti et qu’il est cool.» Silence. « Et c’est votre… j’aime pas ce mot pour ces circonstances, mais c’est votre ‘’histoire’’, je ne peux pas interférer d’une quelconque manière, même si je le pouvais, par ce que je ne saurai peut-être pas être impartial d’un côté comme de l’autre, par ce que vous êtes deux personnes cools. Et que tout ce que je pourrais dire sera forcément biaiser. C’est ton opinion, et ton opinion seule qui doit compter, je pense. » Il se tut quelques instants « Un de ses amis te vanteraient certainement toutes ses qualités, moi j’le trouve cool, et un de ses ennemis pourrait te le décrire de la plus affreuse des façons. T’vois où j’veux en venir ?» Que lui, lui dirait de foncer qu’elle pouvait faire confiance à Enzo mais ses ressentis, ses « sentiments », ses souvenirs jouaient là-dessus. Il n’était pas non plus sûr d’avoir raison, surtout avec ces circonstances, ce n’était pas une simple question d’amitié/inimitié !

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Mer 20 Mar - 15:52

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Toujours concentrée sur les odeurs environnantes, Gaby mobilise des trésors d’efforts pour maintenir son calme et ne pas succomber à la panique. Dès qu’il est question du monde sorcier, ou de l’origine de sa condition, son cœur s’emballe, ses pensées s’affolent, et elle perd le contrôle à une vitesse folle. Elle n’arrive pas à garder pied, alors même qu’elle vit avec deux sorciers depuis qu’elle s’est échappée de cet enfer. Leroy comme Jane ne nient pas leur nature profonde, pas plus qu’ils ne la cachent au quotidien. Combien de fois ont-ils attiré un objet auprès d’eux avec la magie ? Fait la vaisselle avec la magie ? Des gestes simples, innocents ; un pouvoir redoutable utilisé pour un usage domestique, bien loin de toute menace, de tout usage violent. Comme un couteau de cuisine, la magie n’est pas dangereuse en soi ; tout dépend de l’usage qu’en fait son utilisateur. Elle peut s’avérer aussi bénéfique que néfaste.

Une leçon plus facile à comprendre qu’à appliquer. Gaby le sait ; elle a beau se répéter ces mots simples, son esprit ne cesse de lui jouer des tours  lorsque la peur - la terreur - s’empare d’elle. C’est plus fort qu’elle, et malgré les mois qui s’écoulent, elle ne parvient toujours pas à la surmonter. Une part d’elle persiste à penser que c’est au-dessus de ses forces, mais depuis sa rencontre avec Enzo, depuis qu’elle a entendu parler de ce réseau d’aide aux lycans, elle a véritablement envie - pour la première fois peut-être - d’aller de l’avancer, de surmonter cette peur constante qui ne cesse de la paralyser.

Alors elle s’efforce d’écouter Loan posément, sans paniquer. Un bref sourire se dessine d’ailleurs sur ses lèvres lorsqu’il pose sa main sur la sienne, et elle referme ses doigts autour, comme pour s’ancrer dans le réel. Sa sollicitude la touche, et il est plaisant de savoir qu’elle peut le compter parmi ses amis, ses soutiens. Même s’ils ont des vécus différents, il peut comprendre ce qu’elle traverse, les doutes qui s’immiscent dans sa tête alors qu’elle fait face, quatre ans plus tard, à celui qui l’a mordue cette nuit-là.  Et finalement, son sourire s’affirme au milieu de la brume de doute qui l’enveloppe.

— Merci. Un mot tout simple, qui décrit à peine ses réels sentiments. Gaby est véritablement heureuse de s’être tournée vers Loan, de le savoir à ses côtés et de pouvoir compter sur lui. A ses yeux, c’est inestimable. Et tu as raison, je sais. C’est mon choix qui prime, et pas celui des autres, mais… je crois que j’ai besoin de confronter différents avis pour savoir où je mets les pieds. Tu comprends ? Ou peut-être qu’elle prend encore des chemins détournés parce qu’elle n’a pas le courage de confronter Enzo. Au fond, Gaby ne nie pas cette possibilité. Et je crois que je ne sais toujours pas quoi en penser. Je n’ai jamais envisagé rencontrer le responsable dans un tel contexte, ni même le rencontrer tout court.  

L’hésitation ne la lâche pas depuis un mois. Elle se montre tenace, fermement accrochée à son cœur comme à ses pensées.

Gaby récupère sa tasse encore chaude, boit quelques gorgées de son chocolat viennois. Le goût de la cannelle parfume celui du chocolat, et la chantilly adoucit le breuvage ; une merveille délicieuse.

Elle se laisse finalement gagnée par un rire gêné.

— Désolée, j’ai un peu plombé l’ambiance avec mon histoire ! Elle se frotte l’arrière de la nuque d’une main. C’est juste que… je ne savais pas trop avec qui en parler, pour m’aider à clarifier mes pensées.  
 
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Sam 23 Mar - 18:28
Il est vrai qu’il aurait préféré ne pas parler d’Enzo ou de la personne qui avait pu lui faire cela, par ce que ça ramenait forcément à Poudlard à son temps le plus sombre. Néanmoins, il ne pouvait pas non plus éluder totalement la question. Il faisait donc de son mieux pour répondre à ce qu’elle disait et être le plus juste et pour son interlocutrice mais également pour Enzo. Il ne voulait pas la faire paniquer ou… quoi que ce soit d’autres d’ailleurs. Mais il ne pensait pas que Ryans serait capable de lui faire du mal et les circonstances à Poudlard étaient quand même un peu particulières. Très particulières mêmes, mais ne sachant pas tous les tenants et aboutissants et pour l’un et pour l’autre, Gaby étant en plus trop fébrile pour qu’il pose des questions, il avait tenté de répondre comme il le pouvait sans ces données qui auraient pu être précieuses. Loan avait donc donné son avis sur Enzo et il était quand même plutôt positif. Trouver les termes les plus justes, sans pour autant trop en vrai que Ryans n’était pas chose des plus simples, pourtant il avait essayé d’y aller au feeling un maximum que sa réponse soit la plus vraie, la plus juste possible. Qu’elle ne risque pas de sentir un doute, ou un mensonge-si elle en était capable-.

Elle ne tarda pas à le remercier et il lui rendit son sourire tout en écoutant ce qu’elle avait à dire. Il opina doucement. Bien sûr qu’il comprenait, c’était même certainement normal de se renseigner mais ce qu’il voulait lui faire assimiler, c’est surtout qu’il ne fallait pas qu’elle se fit aux dires. Suivant à qui elle posait la question, la réponse pouvait être diamétralement opposée. « Oui bien sûr que je comprends Gaby.» souffla-t-il doucement avant de reprendre « Est-ce que tu ressens le besoin de le revoir ou l’envie ? Est-ce que tu as vraiment disons… hum. Besoin de comprendre ce qui s’est passé ou tu considères que de toute manière c’est fait, quelques soient les circonstances. » Qu’Enzo serait donc toujours le coupable quoiqu’il puisse dire. Et surtout pour l’instant est-ce qu’elle pourrait affronter les paroles de l’ex Gryffi’ ? L’entendre parler de la magie, de cette nuit-là – si Enzo s’en souvenait- ? Est-ce qu’elle pourrait s’en remettre ? Et il ne savait pas bien quoi dire Loan, par ce que déjà, il n’y avait pas grand-chose à rajouter sur cela. Il n’était pas elle, il n’avait pas son vécu ou la même façon de percevoir les choses, essayer de l’aider était donc plus compliquée. Il hésita néanmoins quelques instants avant de rajouter « Est-ce que tu te sens capable de l’écouter. Vraiment l’écouter, quoiqu’il dise, sans flancher ? Je pense que le premier point est là. Si tu penses que tu peux craquer d’une manière ou d’une autre, peut-être qu’il faut que tu attendes un peu,  par ce que …» par ce qu’il ne voulait pas qu’Enzo puisse se sentir coupable de quelque chose qu’il devait probablement regretter. Il ne voyait pas les choses autrement. Si Ryans avait été un connard – comme son frère-, il n’aurait pas eu le même discours mais-là … Il voulait le préserver à lui aussi. Par ce que les Supérieurs n’avaient pas dû le louper sur bien des points. Il déglutit un peu avant de rajouter « … il faut que vous puissiez avoir une vraie discussion tous les deux pour que ça aboutisse à quelque chose qui ne soit pas que négatif.» Et si elle fuyait ça ne serait pas possible. Tout comme si elle voulait le frapper par ce qu’elle perdait son sang-froid – ce dont il doutait… mais l’esprit pouvait bien jouer des tours- et si elle était en pleine angoisse, elle pouvait mal interpréter des paroles, des tons, des gestes… D’autant plus vu le gabarit d’Enzo. « Et tu n’as pas à t’excuser, c’est normal tu as des questions tu les poses. Moi j’peux juste te dire que j’aurais plutôt tendance à te dire qu’il est cool et quelqu’un de safe. D’après ma propre expérience.» Tout comme l’avait fait Gaby quelques instants plus tôt, il avait fini par prendre une ou deux gorgées de sa boisson. « Je ne suis pas sûr de t’avoir vraiment aidé ceci dit. Mais c’est difficile de conseiller quelqu’un qui… enfin, on a pas les mêmes caractères, alors forcément j’peux faire fausse route. Fais juste attention à toi Gab’, enfin, pas que tu sois en danger avec lui, mais préserve-toi si tu penses que pour toi ce n’est pas encore le moment. Perso’, comprendre ce qui a pu se passer m’aurait certainement aidé à avancer donc j’irais, mais je ne suis pas toi.» Il préférait dire cela maintenant, par ce qu’il la voyait venir – peut-être à tort- la question du « et toi tu ferais quoi ». Bref, elle devait réfléchir aux impacts psychologiques, c’est ce qu’il voulait dire. La magie, Poudlard, les mauvais souvenirs pouvaient être évoqués et ça ne ferait pas forcément bon ménage dans l’esprit de son amie.
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Loan Hoover
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Loan Hoover
Mar 26 Mar - 11:30

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🙤 4 Mars 2017

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A parler ainsi avec Loan, à cœur ouvert de ce qui la tracasse depuis des semaines, Gaby se sent plus sereine. Plus apaisée. Elle met de l’ordre dans ses pensées, clarifie ce qu’elle ressent ; comme si la brume qui l’entoure se volatilise soudain, vaincue par la douceur d’un bon chocolat viennois et par la présence d’un ami à ses côtés. Alors elle sourit à mesure que l’horizon se dégage sous ses yeux, la tranquillité enfin dans l’âme. Elle ne prétendra pas non plus avoir terrassé la peur, qui se tapit toujours dans les ombres, prête à la paralyser sur place, mais Gaby ne rechigne sur aucune amélioration, aussi petite soit-elle. Elle avance, à son rythme, et c’est le plus important.

Elle boit quelques gorgées de plus tandis que Loan pose des mots sur des questions qui tournicotent dans sa tête depuis des jours. Son regard se perd un instant dans le breuvage chocolaté, où flottent encore quelques morceaux de chantilly. Revoir Enzo… La dernière fois, elle est partie en courant, terrorisée par cette révélation. Elle n’était pas préparée, elle ne contrôlait rien. Elle s’est revue prisonnière de ce château, incapable de fuir, et à la merci de ces sorciers. Mais si elle décide de revoir Enzo, elle le fera sous ses conditions, dans un endroit qu’elle connaît bien, où elle se sent en sécurité, afin de rester en contrôle. Elle informera sûrement Jane et Leroy de sa démarche, pour avoir un soutien en cas de pépin. Avoir un filet de sécurité qui la rassurera.

Mais a-t-elle seulement besoin de revoir Enzo ? Au fond, tout ce qu’il dira ne changera rien à ce qu’elle ressent, à ce qu’elle a vécu. Il l’a mordue ; est responsable de ce qu’elle est aujourd’hui, coincée entre deux mondes sans vraiment appartenir à l’un ou à l’autre en dépit de ses efforts.

— Je… J’ai besoin de le revoir. Pour savoir. Pour comprendre.  

Tout ce qu’il dira ne changera rien, mais savoir s’il regrette ou non apporte son lot de différences. C’est mettre un visage et des motivations sur cette nuit tragique, remettre du sens dans sa vie qui est partie à vau-l’eau. C’est affronter son passé, et reprendre le contrôle sur son existence, aussi. Gaby sait qu’elle a besoin de passer par là.

— Mais pas tout de suite. J’ai encore besoin de temps avant de lui faire face. De confronter d’autres opinions aussi, si elle peut. Découvrir Enzo sous le regard de ses proches, tout en gardant en tête que leur opinion ne sera pas la sienne. Mais ça viendra.  

Elle offre un sourire rassurant à Loan. Sa présence l’aide vraiment à faire le tri et à clarifier les choses dans son esprit.

— Ne t’en fais pour moi. Je ne suis pas seule. Les personnes qui m’aident sont au courant, et… un rire lui échappe, accompagné d’un sourire tendre. Enzo aurait eu la moindre parole déplacée qu’il aurait fini en carpette.  

Sans même avoir tous les éléments de l’histoire, Jane s’était transformée en lionne protectrice, prête à montrer les crocs face à n’importe quel ennemi. Avec elle, Gaby se sait en sécurité. Si elle tombe, Jane comme Leroy la rattraperont, et c’est ce qui lui permet d’avancer. En dépit de toute la peur qui habite son cœur, elle n’est pas seule.

— J’espère que toi aussi, tu as quelqu’un sur qui compter en toutes circonstances. Je crois que c’est… inestimable, dans notre situation.  
 
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Gaby Reynolds
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Lun 1 Avr - 17:03
Il ne savait pas trop quoi répondre ; il se sentait toujours le cul entre deux chaises. Il essayait donc d’expliquer au mieux son point de vue en ne s’impliquant pas trop, en lui montrant que c’était elle qui devait faire ses choix. Il ne pouvait même pas la guider réellement, ils avaient des vécus bien trop différents ainsi que des points de vue. Il aurait bien aimé la forcer pour la faire changer d’avis sur Enzo, lui montrer à quel point il était cool… mais non. Ce n’était pas comme cela que ça devait fonctionner, cela n’apporterait rien de bon. Gaby devait se faire sa propre idée. Malgré tout il n’était pas certain de bien comprendre toutes les motivations et la logique de son amie, il ne voulait pas qu’elle se fasse du mal – ou en fasse à Enzo-. Il essayait au mieux de démêler tout cela. La réponse que ne tarda pas à lui donner sa camarade lui fit opiner un peu la tête. Okay. Il comprenait totalement, mais la question restait toujours la même : est-ce qu’elle était prête à tout entendre ? il n’en était pas tout à fait certain vu leurs propres rencontres alors qu’ils étaient censés être amis. Heureusement, elle semblait consciente de cela car très vite elle avait fait comprendre que de toute manière ça n’était pas encore d’actualité et qu’il lui fallait encore un peu de temps. De nouveau, il opina et lui fit un léger sourire tandis qu’elle continuait essayant visiblement de le rassurer… ce qui ne marchait qu’à moitié il faut bien l’avouer…. Néanmoins, il ne trouvait pas ça « drôle » l’idée qu’Enzo puisse finir en carpette à la moindre parole déplacée. C’était vague, quand même comme idée. Et ils n’avaient pas tous la même sensibilité, un pouvait considérer une parole comme déplacée tandis que l’autre non.

« J’espère que toi aussi, tu as quelqu’un sur qui compter en toutes circonstances. Je crois que c’est… inestimable, dans notre situation. » Hum , oui et non. Il avait son frère mais au final ce n’était quand même pas tout à fait pareil, même si ce dernier était son confident, comme son meilleur ami. Compliqué du coup de répondre à cela, il ne voulait pas qu’elle s’inquiète ou autres. Et au final, cela lui allait aussi comme ça pour le moment. Il avait ses amis, son frère, sa vie de tous les jours. Il n’y avait que ces fameux soirs de pleines lunes que les choses changeaient un peu. Une fois par mois, ça restait quand même gérable pour lui. Peut-être par ce qu’il n’avait pas vécu ou connu autre chose par ce qu’il avait été seul à se gérer pour l’instant. Il se gratta un peu la joue avant de finalement répliquer « Pas de la même manière que toi, mais oui, j’ai des personnes sur qui je peux compter.» Sauf pour le côté lycan probablement, mais ça, il se garda bien de le dire. En vérité, s’il lui demandait Marius ferait certainement son possible pour l’aider. Il se racla un peu la gorge avant de continuer « Et pour Enzo ça marche, tu as bien raison de prendre ton temps, c’est ce qu’il y a mieux à faire dans ce cas-là pour…. Pour éviter que la situation empire et surtout pour la désengrener.» il lui fit un léger sourire « Ca fait presque un peu professionnel tout ça… alors que pas du tout, j’suis pas sûr d’être super bon… Tu sais c’est un peu comme les types qui te regardent dans les yeux en te sortant les pires âneries, sûrs d’eux. » il lui fit une petite moue censée la faire rire, comme s’il était dépité de sa propre personne. Bref, tout pour détendre l’atmosphère et après, il prit sa tasse qu’il porta à ses lèvres comme si tout était normal.

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Loan Hoover
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Jeu 25 Avr - 10:50

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Avoir quelqu’un à ses côtés. Quelqu’un sur qui compter, quelqu’un sur qui se reposer. Une présence rassurante, qui insuffle une volonté comme un courage à toute épreuve. L’envie de faire sourire cette personne, de partager quantité de choses avec elles.

Pendant longtemps, Gaby s’est crue seule. Abandonnée des siens, piégée dans ce château de malheur, à la merci d’hommes et de femmes aux pouvoirs qui dépassent son imagination. Et même après sa libération, elle a persisté à se croire seule. Comment aurait-elle pu accorder sa confiance à ces… sorciers ? Elle ne se fiait pas à leurs paroles douces, leurs gestes emplis de bonté, la distance qu’ils lui laissaient pour qu’elle prenne le temps dont elle avait besoin.

Puis, petit à petit, elle a retiré les pierres qui composaient ses murailles de protection. D’abord une fente, de quoi permettre un premier contact. Un premier pas vers ces deux sorciers ; Leroy et Jane. Puis elle a élargi la fente, jusqu’à créer une petite ouverture - une ouverture aujourd’hui transformée en une belle arche, réservée à ces deux personnes. Une part d’elle rechigne toujours à les considérer comme sa famille, parce qu’elle n’oublie pas son père, ni ses grands-parents, mais Leroy et Jane ont mérité ce titre, sans l’ombre d’un doute. Ils veillent sur elle, lui offrent le gîte et le couvert, la couvent sous les attentions douces. Des erreurs arrivent, parfois, comme dans n’importe quelle famille, mais peu importe les mots hasardeux lâchés sous le coup d’une impulsion, ils restent à ses côtés.

Aujourd’hui, elle les chérit plus que tout, et elle sait qu’elle n’est plus seule.

Elle a Ivy aussi, même si son amie ignore bien des choses à son sujet - mais si elle a un moment de faiblesse, Ivy sera à ses côtés, prête à la soutenir, les questions muselées pour ne pas la brusquer.

Ses yeux se posent sur Loan. Enfant, elle le comptait parmi ses amis. Puis Poudlard est arrivé, avec son lot de révélations, de drames et de tragédies. Elle a coupé les ponts. Mais au fond, si elle chasse la peur, elle n’a jamais cessé de le considérer comme un ami. Elle apprécie sa présence, ses tentatives pour la faire rire et ainsi alléger l’atmosphère.

Un sourire franc se dessine sur ses lèvres, accompagné d’un rire léger. Elle termine son chocolat viennois, tant qu’il est encore à bonne température - froid, il n’est plus aussi bon. Elle garde ses mains contre la tasse tiède, pèse un instant le pour et le contre. A dire vrai, elle n’a pas besoin de réfléchir ; elle cherche plutôt ses mots pour présenter les choses sans bafouiller.

— Je sais que je n’ai pas été l’amie idéale, à couper les ponts et à te tourner le dos, mais… - elle lève une main pour l’empêcher de l’interrompre ; elle sait bien qu’il ne lui en veut pas, qu’il comprend, mais rien n’altère les faits - j’espère qu’un jour, je pourrais être quelqu’un sur qui tu peux compter. Et inversement.

Gaby redresse la tête, toujours avec un sourire sincère. En dépit de sa brève hésitation, sa voix ne tremble pas. Elle cesse de fuir et de se cacher. A présent, elle affronte le taureau par les cornes pour aller de l’avant.
 
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Sam 27 Avr - 16:21
Est-ce qu’ils avaient fini cette discussion ? D’une manière ou d’une autre, certainement. Il n’avait pas grand-chose à ajouter et quelque part c’était quand même mieux. Il se sentirait moins le cul entre deux chaises comme ça, si Enzo était resté le centre des questions. Il ne voulait pas créer de torts à Ryans et encore moins risquer de blesser Gaby par une phrase malencontreuse. Quant à leur nature, ils avaient certainement fait le tour du sujet et des questions. Il ne tenait pas bien à continuer à ressasser le sujet ; probablement que pour l’instant le plus dur était derrière eux aussi bien pour l’un que pour l’autre. Et soudain, comme pour alléger l’atmosphère -à moins que ce soit par ce qu’ils avaient fini de parler de sujets fâcheux, qu’ils s’étaient expliqués-., le sourire de son amie devint quand même un peu plus franc avant de finir son chocolat chaud. Il l’imita pour le dernier point, même si un chocolat froid ne le dérangeait pas c’était toujours plus appréciable à une certaine chaleur. Il fronça un instant les sourcils, comme s’il sentait qu’elle stressait. Est-ce que ça avait vraiment une odeur ou est-ce qu’il était juste en train d’halluciner ? Il misa sur la dernière solution, par ce qu’il ne se voyait pas savoir ce que l’autre pouvait… disons un peu ressentir. C’était fou ! Son imagination était beaucoup trop débordante !

Je sais que je n’ai pas été l’amie idéale, à couper les ponts et à te tourner le dos, mais… Elle avait levé la main, sentant certainement qu’il allait la contredire ou dire quelque chose qui n’allait pas dans ce sens-là, lui trouver une excuse. Alors, comme il n’ouvrit pas a bouche, elle put continuer j’espère qu’un jour, je pourrais être quelqu’un sur qui tu peux compter. Et inversement.

De nouveau, il fronça un peu les sourcils sans trop savoir comment réagir, ou quoi répondre. Il essayait de décortiquer son « et inversement ». Est-ce qu’elle était en train de lui que pour l’instant il n’était pas quelqu’un sur qui elle pouvait compter ? il n’était pas certain de comprendre, même si dans les faits, effectivement, comme ils ne se connaissaient pas/plus… ou plutôt comme ils s’étaient perdus de vus depuis longtemps il fallait d’abord que… qu’ils se réhabituent un peu l’un à l’autre. Il espérait simplement qu’il n’y ait pas d’autres sous-entendus qu’il ne comprenait pas et qui lui ferait répondre totalement à côté de la plaque.

«Hey ! On ne va pas remuer le passé pendant des années non plus, ce qui est fait et fait. Maintenant, il nous appartient de voir ce que peut nous apporter le futur. » Silence. « Whoaw, cette phrase était vraiment étrange, mais bref, t’as saisi le sens ! C’le passé, maintenant, si ça te va on va rester en contact et les amis c’est fait pour s’aider.»

Pas besoin d’en dire plus. Il préférait voir de l’avant dans tous les cas, et il ne voyait pas pourquoi est-ce qu’ils ne pourraient être compter l’un sur l’autre dans le futur maintenant qu’ils avaient en quelque sorte mis tout à plat. Gaby lui semblait quand même encore un peu fragile sur certains sujets… alors, il est vrai que tout ne serait pas toujours simple, mais il y croyait. Elle semblait sincère dans ses paroles, alors il n’avait pas envie de remettre la remettre en doute.


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