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Lun 8 Jan 2024 - 19:13

Mercredi 1er Mars 2017

Ce qui s’est produit aux entrepôts est un lointain souvenir, ce qui se passe aux Balkans ne l’a jamais réellement intéressée. Le renforcement des restrictions et lois ? Elle ne se sent pas concernée. Héritière, épouse, mère … La pureté de son sang s’y ajoutant la sorcière coche toutes les cases et son avenir, sa réussite, semblent tout tracés.
Bien sûr ses vices sont nombreux. Elle aime le chaos, la luxure et la mort, s’en cache de moins en moins. Peut être un jour cela lui jouera-t-il des tours mais elle ne s’en inquiète pas. Excès de confiance ou naïevté.
Si Augustus Blackblood reste son supérieur hiérarchique au sein de le Cause, Alcyone travaille dans l’ombre avec Ana Oliveira depuis quelques semaines désormais. Elle a sur les mains le sang de plusieurs innocents, des visages qu’elle a oublié, des noms qu’elle n’a jamais pris la peine d’apprendre mais des cris dont elle garde l’empreinte dans ses songes alors qu’un sourire étire ses lèvres rouges. Bientôt les rafles commenceront et le prédateur en elle s’en lèche les babines. C’est une envie presque bestiale qui anime ses pensées, celle de se mesurer à des bêtes.

Et puis il y a cette petite voix dans sa tête qui vient teinter de temps en temps, elle répète toujours le même prénom.

Julian.

Voilà bientôt deux mois qu’elles se sont croisées par le plus grand des hasards sur le Chemin de Traverse et si Alcyone a utilisé toutes ces distractions pour ne pas y songer elle s’agace, n’arrive plus à l’ignorer.
Le regard rivé sur son fils elle se tient le coude droit avec sa paume gauche, un ongle coincé entre ses incisives. Plus Enoch grandi plus il ressemble à Adonis et ceux qui n’ont pas compris que ce gosse n’avait pas le sang des Odair sont des idiots ou des aveugles. Trent n’en dit rien, Adonis non plus, en réalité personne n’en dit rien. Ici on ne fait pas de vague et puis dans le fond : Quelle importance ? Le gamin reste un Sang Pur, voilà tout ce qui compte.
Certes c’est lui qu’elle fixe mais c’est à son amie d’enfance qu’elle pense, celle qui était plus proche d’une petite sœur que d’une simple copine alors qu’elles arpentaient ensemble les manoirs des uns et des autres lors de soirées mondaines.

Elle a voulu la faire poireauter, bien sûr, puis ensuite trouver les bonnes personnes et les menacer suffisamment ou leur faire des promesses à pris du temps. Enfin … Elle se retrouve face à ses propres lacunes. Alcyone n’a que très rarement mis les pieds dans le monde Moldu ainsi elle n’a pas de réel moyen de retrouver Julian contrairement à ce qu’elle lui a claqué au visage. Faire appel à une tierce personne en reviendrait à attirer l’attention sur l’ancienne rousse et sans qu’elle l’assume c’est une chose qu’elle se refuse à faire. Ainsi ne lui reste-t-il qu’une seule option et lorsqu’elle se décide enfin à s’y soumettre la porte claque derrière elle.

Plus elle avance plus elle s’énerve, à l’entrée du Ministère les contrôles renforcés manquent de lui faire perdre le peu de patience qu’il lui reste « Vous savez qui je suis ?! » Les traits de son visage sont déformés par la fureur « Toutes nos excuses Mrs Odair. » Et ça ne la satisfait même pas d’entendre les murmures derrière elle lorsqu’ils prononcent ces quelques mots : C’est la fille de Silas Cudrow …
Aujourd’hui l’héritière est vêtue d’une capeline qui lui donne des airs de comtesse dont on distingue à peine le visage, autour de sa gorge et ses épaules une épaisse écharpe en cachemire flotte nonchalamment derrière elle à chacun de ses pas à la fois gracieux et fermes. Son manteau lui arrive à mi cuisses, ses bottes remontent jusqu’au dessus de ses genoux. Son pantalon en cuir épouse ses jambes. Alcyone prend toujours soin de se vêtir avec style, achetant sans cesse les dernières créations à la mode. Lorsqu’elle traverse le Département de la Justice Magique elle n’a pas un regard pour qui que ce soit et surtout pas en direction du bureau d’Oliveira, leur partenariat est un secret évidemment. La mission en elle même tout autant. Parce qu’elle ne sait pas où le chercher elle fini par demander au premier manant qui passe mais lorsqu’elle entre dans le bureau où se tient l’un des plus proches amis de son cher cousin par alliance la sorcière se comporte comme si elle connaissait les lieux. Par chance il est seul, elle n’aurait pas voulu aborder le sujet devant témoin et surtout, elle aurait détesté devoir lui demander s’il voulait bien la suivre.

Alcyone se plante dans son bureau, ou plutôt ce qu’elle considère comme un vague coin de table, tire une chaise sur laquelle elle s’assoie et relève les jambes jusqu’à croiser les chevilles sur le meuble « Salut Rivers. » Là et seulement là elle relève le regard et cherche le sien, sur son visage un sourire qui ne trahit pas la position délicate dans laquelle elle se trouve « J’ai besoin de voir Julian. » Sans plus de cérémonie, presque un ordre. Naturellement.
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Alcyone N. Odair
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Alcyone N. Odair
Mar 9 Jan 2024 - 18:48
- Sérieusement, ça fait des mois ! Vargas, tu sais que j’peux être utile..
- Quatre. Et quatre c’est pas assez pour que j’envisage d’embarquer le rejeton Rivers sur le terrain.

C’est ainsi qu’une porte se ferme de nouveau et que la Brigade de Protection des Famille tourne de nouveau les talons en laissant Alec seul dans la petite salle du ministère de la Magie.

- Allez, ‘fait pas cette gueule, t’as des tas de registres à éplucher si tu veux qu’on coffre notre gars..
- C’est ça…
Il aurait presque pu discerner une grimace de compassion sur le visage d’Olson à leur départ.
- Et avant notre retour, si possible !
Pas sur celui de Sung Hye-Sun.
- T’es un rayon de soleil Sun, vraiment !

Qu’importent les piques qu’il peut bien balancer et la patience feinte, une fois seul, Alec n’en rongeait pas moins son frein, bouffé par la frustration. La chaise en équilibre sur ses pieds arrière, le corps allongé et les poings refermés sur son front, il se sait avoir grondé un coup dans le bureau vide. Tout comme il sait avoir mis un moment avant de larguer un soupir aussi lourd que le cul d’un hypogriffe pour se décider à reprendre son étude des registres et dossiers en cours. Être un gratte papier n’est pas un problème : le jeune homme savait ce qu’il lui en coûterait de se retrouver en bas de l’échelle comme n’importe qui. C’est ce qu’il a voulu, et ce qu’il assume. Mais quatre mois ?! La vérité, c’est que personne ne lui fait confiance. Les anti-Supérieurs craignent son nom de famille, les autres craignent ses allégeances aux résistants.
Il ne reste donc que la frustration de rester là comme un con, le crâne calé sur le dossier de son siège, les jambes tendues au sol, la bouche tordue de frustration et le plafond pour seule compagnie.

L’Ordre Magique, la police de leur monde, étale ses quartiers dans le département de la Justice magique. Ils occupent l’étage du dessous, une salle énorme surplombée des mezzanines où les juges, masgistrats et dirigeants du département les regards de loin. Ecrasés, littéralement, par l’étape qui suivra pour tout criminel : le jugement. Plusieurs pièces sont ainsi accolées à ce grand espace. Des salles d’interrogatoires, des salles de réunion, et la leur : la petit pièce dédiée à la Brigade de Protection des Famille. Reléguée dans le fond d’un couloir, derrière tout le reste, après deux placards à balai et les toilettes.
Si t’avais pas compris le caractère accessoire de cette brigade…
En temps de guerre, qui s’intéresse aux femmes battues, aux gosses matraqués et aux petits vieux exploités ? Globalement personne. Et lorsqu’il s’agit de familles de sang pur, là le mouvement est général : tous détournent le regard.
Et lui reste là à râler seul et impuissant.

La salle rassemble leur quatre bureaux, disposés en quinconce, les uns assez proches les uns des autres pour manquer de se toucher, ne ménageant que quelques espaces pour leur permettre de circuler correctement.
Deux fenêtres immenses, victoriennes et de plein pied, fournissent la lumière à la pièce malgré la hauteur de certains meubles posés en travers pour permettre à chaque mur d’être recouvert d’armoires, de tiroirs et de piles de dossiers.
Trop petit. Tout est trop petit et à la fois gigantesque, encombré par la multiplicité des affaires et des dossiers en cours. Sans compter un tableau noir suspendu au plafond qu’ils rabattent chaque fois que c’est nécessaire.
Aujourd’hui, le tableau est abaissé et coupe une partie de la lumière dans l’espace de travail. Sur le mur d’en face, un cadre de liège avec de nombreuses données reliées les unes aux autres.

Et au centre, le dernier couillon à attendre qu’un tueur présumé soit arrêté. Tuteur de famille d’accueil et possible suspect à la tête d’un réseau de trafic d’enfants, le type lui file la nausée chaque fois qu’il se penche sur les dossiers.
Des nuits blanches - passées là plutôt que de risquer de se faire cueillir par une Azalea qui n’a pourtant pas reparu - et Alec ne trouve toujours rien.

Il en est là quand un mouvement attire une parcelle moindre de son attention. Les chevilles croisées au bout de ses jambes tendues, la chaise toujours en équilibre sur l’arrière de ses pieds, une tasse de café à la main et le regard planté sur une grille de comptes qu’il sent douteuse sans arriver à poser le doigt sur le problème.
Et à la périphérie de son champ de vision, la silhouette contourne les bureaux, coupe le rai de lumière et balaye son ombre sur ses feuilles, puis tire une chaise et s’assoie. Ce n’est que lorsque ses pieds retombent sur son bureau qu’Alec redresse le regard sur une magnifique blonde qui ne daigne pas en faire de même. « Salut Rivers. »  Sur son visage, un sourire et la marque distinctive des sangs purs. L’arrogance pour seul étendard, si large qu’ils finissent par le chier partout où ils vont.
Pas de réponse de la part d’Alec qui raccroche difficilement les wagons, concentré sur sa tâche et assez peu intéressé par ce qu’on lui veut. Et par qui elle est. Un coup d’oeil aura suffit à identifier l’essentiel : ennemie.
« J’ai besoin de voir Julian. » Quasiment un ordre, lâché avec tout le naturel du monde.
Le regard s’attarde encore un moment sur la rejeton de l’ex taré de Poudlard et Alec en retourne à son dossier.
Si frisson il existe bien au fond de son masque de calme, Alec n’en montre rien. Tant de mois à faire ce qu’il faut pour survivre et garder tout le monde en sécurité : il est rôdé.
Et les chiffres dansent toujours devant ses yeux, inutiles tant qu'il n'en aurait pas percé le secret.

“Cool.” Rien de plus.
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Alec Kaleb Rivers
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Alec Kaleb Rivers
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Alec Kaleb Rivers
Ven 19 Jan 2024 - 15:36
« Cool. » Les doigts de la sorcière se crispent sur les accoudoirs, son sourire l’est tout autant. L’héritier Rivers ne laisse échapper aucun mot de plus, son attention toute retournée à ce qu’il était en train de faire.
Alcyone n’a pas l’habitude qu’on l’ignore, son égo grince et si elle se retient de réagir que ce soit verbalement ou physiquement c’est parce qu’elle sait de quel bois est fait ce misérable. Il est de ceux qui ne plient pas l’échine, arrogant et insolent, à ce petit jeu elle ne veut pas perdre la face. Avait-elle réellement envisagé qu’il lui répondrait spontanément et sans faire d’histoire ? Bien sûr, n’importe qui l’aurait fait – Dans son monde en tout cas.

A ce stade elle n’a pas la moindre idée de ce qui se passe dans la tête de son cadet, une part d’elle meurt d’envie de lui montrer ce que lui ont appris ces dernières semaines en terme de torture mais cela ne ferait qu’attirer l’attention sur eux. Qu’il finisse exsangue sur le sol ne lui importe pas mais elle ne veut pas risquer sa réputation. Plus étrangement, elle ne veut pas non plus risquer la peau de Julian. Chose qu’elle n’assume pas, bien évidemment.

Que ce soit dans la luxure ou le chaos Alcyone ne manque pas d’occasion pour faire passer sa frustration mais ici ni l’une ni l’autre n’est donc envisagée. Que faire alors ? Tenter de le faire réagir d’une autre manière « Bien. » Neutre, faussement détaché, le ton n’exprime qu’une sorte de lassitude camouflant une envie de violence.
Dans sa tête elle se voit choper les pieds de ce petit con pour le faire basculer en arrière mais là encore, à coup de grands efforts, se retient.
Ainsi elle décroise les chevilles, repose ses talons sur le sol et se lève avec élégance en réajustant tant son manteau que sa capeline « Je voulais m'abstenir de mettre Blackblood sur le coup et tu étais ma meilleure option pour lui éviter une rencontre avec ce cher Général. » Est-ce que Rivers Junior mordra à l’hameçon ? Elle n’en sait rien. Désireuse de scruter ses réactions elle se détourne pourtant après avoir haussé les épaules et fait déjà quelques pas vers la porte par laquelle est entrée à peine quelques secondes plus tôt.
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Alcyone N. Odair
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Alcyone N. Odair
Ven 2 Fév 2024 - 7:36
Elle se crispe, de ses doigts à son sourire et si Alec pouvait voir au travers des pompes qu’elle a posé en sagouin sur son bureau pour marquer son territoire, sans doute distinguerait-il la crispation de ses orteils. Mais puisqu’un tel pouvoir n’a pour utilité qu’un délire fétichiste qu’il ne partage pas, la constatation ne l’effleure qu’à peine et, il faut bien l’avouer, l’amuse passablement. Alcyone est chez elle, où qu’elle soit, elle avance en terre conquise.
S’il sait ? Plus ou moins. Il se doute du moins. Non pas qu’elle est l’ennemie, ça, ça crève les yeux plus aisément qu’un pic à glace. Mais qu’elle se trouve être la fille d’un des connards de Poudlard. Là encore, quelques mauvais souvenirs qu’il empêche de refluer. Qu’elle soit bien la fille de Cudrow reste une supposition. Cette dernière ne s’en cache pas, elle le revendique, et lui a surpris quelques infos à la volée, plus ou moins rattachées à cette femme qu’il a croisé quelques fois, de très loin, lors des soirées mondaines où solitude, filles, alcool ou Warren ont été ses seuls contacts.
Du moins à part l’affrontement avec Casey.

Tout ça reste dans un coin de sa tête, associé à ce monde dont il exècre chaque jour un peu plus ses différents aspects. Pensées intrusive, le temps passé au Mexique avec Enzo et sa clique, déjà refluée. Tout aussi violemment que tout ce qui concerne Julian. Alec se contente donc de garder ses chevilles croisées sous le bureau, les épaules à la limite du dossier de sa chaise, le regard rivé sur ses dossiers. Stoïcisme parfait. Là est la prio. Bien sûr il pourrait creuser concernant Julian, mais ce serait jouer son rôle et rien qu’à voir la posture de cette femme, Alec ne doute pas des dangers qu’elle masque derrière sa belle gueule.
Trop d’expérience dans le domaine, sans doute. Et cette tension qui émane d’elle, l’ancien Serpentard la connaît trop bien pour l’ignorer.

La crispation du pouvoir. Cette frustration dangereuse qui amène immanquablement à la violence. Elle en irradie. De sa gestuelle à sa posture. Dans son silence. Dans son regard. « Bien. » Neutre pourtant, comme tout le reste… Alors bien sûr, ça pourrait tout à fait venir de lui. Le coup du gosse battu qui voit de la violence là où il n’y en a pas, bien trop sur la défensive. Les fameuses projections de ses propres peurs. Peut être ; c’est vrai. Mais il y a des profils avec lesquels Alec écoute son instinct. Et elle a toute l’allure d’une rose aux épines de diamant. Minéral. Tranchant. Et parfaitement adaptés au monde qui est le leur.

Lorsqu’elle décroise ses chevilles et pose de nouveau les pieds au sol, le jeune homme sent la bêtise naître en lui d’effleurer l’idée de s’en sortir à bon compte. Lui, et par extension, Julian. Pas que le danger soit écarté, bien sûr, et peut être refouler cette femme est-elle la pire des idées ? Malgré tout, oui, derrière sa barrière d’indifférence, le soulagement de la voir partir demeure… et se vautre en beauté.

Ajustant manteau et chapeau, elle se relève. L’élégance et la hauteur faites femme. Elles sont beaucoup à être ainsi chez les sangs purs. Superbes, il serait hypocrite de sa part de dire le contraire. Mais ce qui les caractérise l’attire tout autant que ça ne le rebute. L’élégance hautaine. La grâce brutale. La force revêche.

« Je voulais m'abstenir de mettre Blackblood sur le coup et tu étais ma meilleure option pour lui éviter une rencontre avec ce cher Général. » Et la menace glaciale sous des traits de poupée. Presque un grand classique. A peine le nom est-il prononcé qu’Alec sent ses muscles se tendre, ses poumons se resserrer, une vague de nausée le traverser. De tous ceux qui étaient là le jour de son interrogatoire, il ne se souvient que de Walters, Azalea, Warren…. Et Blackblood. Pas qu’il connaisse le type avant ça. De loin peut-être. Peut-être même dans les murs du manoir Rivers, des années plus tôt. Mais rien ne lui parle. Ce simple nom en revanche, est comme celui de Carraway, il lui ronge la peau comme un acide. L’homme déclenche dans sa chair une peur d’enfant. Un truc pour lequel il aurait la lâcheté de fermer les yeux et de la laisser partir sans un mot, juste pour s’assurer de ne pas se retrouver, d’une manière ou d’une autre, sous la mire de ce type.
Elle se retourne, fait quelques pas, atteint la porte… et les mâchoires d’Alec roulent sous la peau autant que la salive dans sa gorge. Le regard obstinément braqué sur le papier. Cette fois, il ne joue plus son petit rôle. Cette fois, c’est la peur qui l’emporte quelques secondes. Et à chaque battement de paupière, le sadisme du type dans son regard, et sa main sur sa cuisse jusqu’à l’entrejambe…

- Attend. La voix est blanche, plus qu’il n’aurait voulu le laisser filtrer. Hésitante. Autant qu’il bute sur la marche à suivre. La laisser filer ou céder au chantage évident ?
Il redresse le regard sur celle qui tient les rennes et mène le jeu. Un regard dur dans les prunelles et l’envie, quelque part au fond de lui, de cramer vif toute cette bande de salopards. Et lui avec ; pour donner satisfaction à cette femme. Pour, en vérité, purger cette putain de peur qui le ferait se détourner de tout pour ne pas avoir à faire face à certaines personnes. Tu lui veux quoi à Julian ?

L’hameçon. Il le sait, il le voit. Il se l’est planté lui-même dans la gorge.
Reste à savoir ce qu’il en sera pour Julian.
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Alec Kaleb Rivers
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Alec Kaleb Rivers
Mer 7 Fév 2024 - 19:47
Dans sa tête elle compte. Les pas qu’elle fait, les secondes qui défilent, les battements de cœur qu’elle perçoit contre ses tempes et qui résonnent d’un espoir qu’elle n’assumera jamais. Rien de tout ce qui est en train de se produire n’est assumé, en réalité. De cet échange accordé à Julian à cette entrevue avec Rivers en passant par les risques qu’elle a pris pour obtenir les informations dont celle qu’elle a considéré comme une sœur toute leur enfance et leur adolescence semble avoir tant besoin. Elle l’a vu dans son regard, dans sa posture, dans chacun de ses souffles oppressés. Alcyone ne comprend pas ça, elle qui n’a jamais éprouvé de réel attachement envers ceux qui l’ont élevé. Si elle essaie de transposer ça à Silas ça ne fonctionne pas non plus, pour d’autres raisons « Attend. » Ses pensées éclatent dans l’air et se dissipent, sur ses lèvres rouges un sourire se dessine. Il reflète sans aucun mal la sensation de pouvoir qu’elle sent vibrer dans chaque cellule qui la compose.
Parce qu’il cède, parce qu’il se plie à sa volonté, parce qu’elle a réussi à le manipuler. Ensuite vient une vague de soulagement qu’elle ne confronte qu’à peine, hors de question qu’elle admette ne pas avoir eu de plan de secours. Le torturer jusqu’à ce qu’il parle ? Ce serait prendre le risque d’attirer l’attention et par Morgane, il en est hors de question. User de ses charmes aurait pu être une autre option, qu’elle n’a étrangement pas non plus envisagé.

D’un simple mot elle perçoit bien des choses, Alec tremble de cette décision qu’il vient de prendre tout aussi fort qu’il tremble assurément pour son amie. Envolée la superbe qu’elle voit parfois lorsqu’il se déplace le menton haut, pourtant l’héritière choisi de ne pas s’y arrêter. Lorsqu’elle se retourne son sourire à presque entièrement disparu, elle tente d’afficher un air neutre ses deux mains enfoncée nonchalamment – en apparence – dans les poches de sa veste. « Tu lui veux quoi à Julian ? » Une autre chose qu’elle n’assume pas, qu’elle ne s’autorise pas, c’est de ressentir cette pointe de jalousie face à Rivers quant à son lien avec Neil « Rien qui ne te concerne. » Une vérité lâchée de manière trop acerbe pour être détachée, Alcyone fulmine intérieurement de laisser passer ce genre de marque de faiblesse sans doute trop visible pour un œil affuté. Si elle méprise Alec – sans raison particulière à vrai dire – elle ne le sous-estime pas.
La sorcière inspire, observe le bureau sans réellement le voir et refait quelques pas dans la direction du jeune homme « Mais puisque j’ai besoin de ton aide, je conçois devoir faire des concessions. » Par Morgane que ça lui coûte mais elle ne faillit pas, ne baisse pas le regard, ne le détourne pas.

Dans un mouvement plus brusque que gracieux cette fois elle se laisse retomber sur la chaise qu’elle vient de quitter et croise les jambes. Sa main droite vient se poser sur le bois, elle y claque ses ongles un par un et de manière répétitive. Elle sait le risque qu’elle prend mais choisi néanmoins de jouer la carte de l’honnêteté, se disant qu’ils ont tous deux à perdre dans cette histoire « Julian et moi avons grandi ensemble. Nos chemins se sont séparés il y a de ça quelques années mais par … » L’hésitation est marquée par un regard posé au plafond, comme si Alcyone cherchait les bons mots tout en dénigrant par avance ce qu’elle s’apprête à admettre devant Alec « … Faiblesse d’esprit … » Elle balaie le terme d’un moulinet du poignet agacé, non désireuse de s’y attarder « J’ai accepté de récolter des informations pour elle. » Pourquoi ? Clairement pas par bonté d’âme, la Londonienne n’est pas ceux-là. Pourtant, paradoxalement, elle n’a rien à gagner de par cette décision. Pire, elle pourrait perdre la confiance de son père si ce dernier apprend qu’elle manigance pour aider une traite. Le reste, les autres ? Ils n’ont aucune importance à ses yeux, pas suffisamment pour les craindre – à tort ou à raison.

« Je sais qu’elle est ici, à Londres. » Son regard s’ancre dans celui d’Alec, si une pointe de gravité s’y invite elle est rapidement chassée par une nouvelle manifestation de dédain « Et par Morgane, le blond n’est vraiment pas sa couleur. » Paroles en l’air, preuve qu’elle a bel et bien croisé leur connaissance commune.
Alcyone ne pourra jamais s’abaisser à la qualifier d’amie à nouveau, une part d’elle la hait de manière profonde et réelle. Reste pourtant cette affection, ce sentiment qui s’accroche et lui fait faire ce genre de folies « Elle attend ces informations avec impatience. » Elle en est convaincue même si Julian n’a – à priori – pas cherché à la contacter au cours de ces nombreuses semaines qu’elle a laissé filé comme les grains fins dans un sablier « Mais son nouveau monde n’est pas le mien. » Aveu de faiblesse là encore, qu’il crache le morceau et qu’ils en finissent.
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Alcyone N. Odair
Alcyone N. Odair
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Alcyone N. Odair
Dim 18 Fév 2024 - 18:36
La crispation lui tord les tripes. Pas besoin de voir son sourire pour le deviner. Alec l’a trop vu, sur trop de lèvres. Cette sensation intense d’exercer une forme de pouvoir sur l’autre, il l’aime tout autant qu’un autre. Quand elle électrise ses nerfs, qu’il se sait en position de force, apte à tenir l’autre par les mots ou les armes. Quoi que l’un et l’autre soient souvent mêlés.
Qu’importe d’ailleurs, là tout de suite - comme bien trop souvent d’ailleurs - c’est l’autre qui a l’ascendant. Il cède, oui. Et s’en veux de céder pour si peu ; si vite ; si ostensiblement. A ce genre de personnes. Un instant, Alec l’observe. Lorsqu’elle se retourne, son regard brille d’un éclat nouveau mais son corps n’a jamais failli une seul seconde. Comme si elle n’avait jamais douté. Comme s’il n’avait jamais eu de voie de sortie. Elle lui file la désagréable impression d’être toujours à l’autre bout d’une corde, comme Carraway le lui a prouvé bien des fois. À leurs ordres. A leurs merci. Et l’idée qu’il y ait non plus que lui mais également sa meilleure amie le glace plus qu’il ne saurait le dire.

Lorsqu’elle se retourne, aucun sourire ou seulement une ombre qu’il lui semble distinguer sur ses lèvres peintes de rouge. Une neutralité à laquelle il ne croit pas une seconde. Elle jubile. Bien sûr qu’elle jubile. Ce qui l’étonne, en revanche, est la manière si tranchante qu’elle a de lui répondre. « Rien qui ne te concerne. » Il y a de l’affect dans ces mots. Quelque chose qui attise une forme de violence contenue. Émotionnelle, peut être. Les sourcils se froncent, la sang pur inspire et semble reprendre son calme. De plus en plus dubitatif sur la situation.

« Mais puisque j’ai besoin de ton aide, je conçois devoir faire des concessions. » Et ça la fait chier. Une évidence qu’il perçoit de sa voix à sa posture plus sèche, plus brusque lorsqu’elle rejoint son siège et s’y assoit de nouveau. Jambes croisées, une paume sur le bois de son bureau, elle y claque ses longs ongles dans un bruit sec et répétitif. Bordel ce qu’elle l’agace. « Julian et moi avons grandi ensemble. Nos chemins se sont séparés il y a de ça quelques années mais par … » Rien qui ne lui inspire très confiance. Alec cherche dans sa mémoire. La Julian avant Poudlard. Sa propre vie avant l’école. Ceux qu’il côtoyaient, ceux qu’il voyait autour de l’ancienne Serpentard quand eux-mêmes ne se connaissaient pas plus que ça. Il en est de même pour celle qu’il a en face de lui. Pourtant la communauté sang pur est restreinte par son nombre et les nombreuses réunions auxquelles il est de bon ton d’assister amène par logique à ce qu’ils se connaissent tous plus ou moins. Malgré tout, les relations des uns et des autres lui semblent floues. Par manque d’intérêt pour les autres, peut être. A force d’abuser d’alcool et de beuh, aussi. Si ce n’est d’autres substances plus fortes. Ou juste le mental. Tout ça lui semble si loin. Mis de côté hors de sa conscience depuis trop de temps.
Et elle… il aurait pu faire gaffe à elle, c’est certain. Rien que le physique le sous-entend et Alec en garde une conscience acerbe. Mais non. Du passé qu’elle évoque aux circonstances qui l’amènent à présent devant lui, rien ne lui parle vraiment. Comme si cette nana surgissait dans sa vie sans préambules, peut être porteuse de nombreux mensonges..

« … Faiblesse d’esprit … » Le sous-entendu l’étonne bien davantage que sa manière de repousser ces mots d’un moulinet du poignet. Elle sous-entendrait vouloir aider Julian ? Vraiment ? « J’ai accepté de récolter des informations pour elle. » Un frisson lui passe sous la peau. De quand tout ça date-t-il ? Quasi deux ans plus tôt, quand Julian cherchait la vérité sur sa famille et que Logan lui révélait la supercherie de son sang ? Plus récemment ? Ou bien au contraire, un pacte passé bien des années auparavant sans qu’Alcyone ne soit au courant de qui est véritablement Julian A. Neil ?  
Entre chaque pause dramatique, l’esprit d’Alec tourne à plein régime. Il envisage toutes les possibilités, s’embourbe dans l’angoisse, fait marche arrière, reprend sa route. Il suppose, imagine, projette. Sans ça, sans doute n’aurait-il pas su réagir aux quelques mots prononcés ensuite.

« Je sais qu’elle est ici, à Londres. » Un léger tic passe sur ses traits, sa respiration se coupe, ses paupières se pressent une seconde sur ses yeux. « Et par Morgane, le blond n’est vraiment pas sa couleur. » Sous ses côtes, c’est un tambour qui bat la cadence.
Elle sait. Et sur ses traits à lui, l’ombre passe. Celle de la surprise, de la crispation, de la peur et… d’autre chose. Plus dur. Plus lourd. La douleur de l’avoir laissée pour morte, la culpabilité, la colère contre Logan et contre lui-même. Officiellement, il n’a pas revu Julian depuis plus d’un an. C’est donc la ligne de conduite qu’il gardera. Ainsi le peu qu’il laisse filtrer, c’est le choc de la nouvelle, comme s’il avait tenté de lui cacher la surprise engendrée. La peur, elle, n’est pas feinte.
« Elle attend ces informations avec impatience. » Sa famille ? Les raisons de son imposture ? Sans doute. Mais pourquoi demander ça à Alcyone ? Pourquoi elle spécifiquement ? Sans lui en reparler, à lui ? Alors même qu’il a été l’un des seuls à savoir, à l’époque où tout ça a émergé ? « Mais son nouveau monde n’est pas le mien. » Un souffle d’amusement passe les narines du Rivers. Comme si c’était le mien… Réflexion idiote qui lui passe pourtant l’esprit. Factuellement, pourtant, oui. Le monde moldu est le sien. Il a fini par se l’approprier, depuis ses quatorze ans et le besoin de prendre le large loin de sa famille, jusqu’à l’année passée à y travailler, et déambuler dans ses ruelles. Même maintenant, dès qu’il le peut, c’est là-bas qu’Alec retrouve son souffle. Pourtant les réflexes ont la peau dure et il se prend parfois à dissocier certaines parts de lui.

- Et tu les as, ces infos ? Un instant, il a envisagé d’en dire plus, mais finalement à quoi bon ? Mieux vaut retenir certaines choses, avancer prudemment. C’est ce qu’il aurait fait, s’il n’avait pas su Julian en ville. S’il ne savait où elle habite, s’il ignorait les moindres détails de sa vie actuelle. Qu’importe ce qu’on pourrait bien lui attribuer, Alec lui a toujours été fidèle et même dans la situation de la savoir disparue depuis plus d’un an sans lui donner de nouvelles, jamais il ne l’aurait trahie d’aucune manière. Par contre, il aurait supposé d’elle un rapprochement avec Alcyone pour éviter de lui faire face. Trop en colère, trop anxieuse, trop … déçue par leurs derniers échanges. D’une certaine manière, Alec sait que c’est toujours le cas. s’il sent encore l’odeur de son parfum lorsqu’il la serrait contre lui quelques jours plus tôt, il sait que ce genre de plaies ne se referment pas si vite qu’elles y paraissent.
Là où il joue serré, c’est qu’Alcyone est manifestement en contact avec Blackblood. Par les Supérieurs ou d’une autre manière, qu’importe. Blackblood pense avoir tiré de lui toute la vérité. Chaque détail, chaque mensonge, chaque fausse vérité pourrait donc l’incriminer et signer sa chute. Alors oui, il est prudent.
Après tout, qui dit qu’Alcyone ne lui monte pas un flan pour mettre la main sur Julian et la ramener à sa famille ou à qui que ce soit d’autre ?
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Alec Kaleb Rivers
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Alec Kaleb Rivers
Ven 23 Fév 2024 - 19:05
« Et tu les as, ces infos ? » Il cherche à gagner du temps, c’est ce qu’elle se dit en ayant pour première réaction de claquer ses ongles plus rapidement et bruyamment encore dans une réaction clairement agacée. L’instant d’après sa paume se pose fermement sur la surface plane qui les sépare et elle cherche son regard, penche le buste en avant sans quitter son siège « Ecoute Rivers, je sais que tu es la coqueluche de bien du monde mais tu ne m’intéresses pas, pourquoi est-ce que je perdrais mon temps à venir te voir si je ne les avais pas ? » La réciproque est certainement vrai et ça n’a aucune importance. De lui elle sait sûrement des tas de choses, de ces rumeurs qui circulent sans qu’elle n’y prête vraiment attention aux faits réels qui ne l’interpellent pas plus. Ce qu’elle retient c’est qu’il est ou a été proche de Julian, à en voir sa réaction la Rafleuse ne s’avance sans doute pas en affirmant que c’est toujours d’actualité.
Et puis Warren, ce cousin par alliance qu’elle apprécie sans même comprendre pourquoi. Un idiot soumis spécialiste des mauvais choix, vraiment pas le type de personne qu’elle affectionne de prime abord pourtant. Que dire de son amour dégoulinant pour son fils … La nausée est bien réelle lorsqu’elle le voit perdre le peu de neurones qui semble lui rester face à cette créature inutile dont il partage le sang.

Des liens il y en a certainement d’autres mais elle n’est pas venue jusqu’ici, jusqu’à lui, pour en faire la liste. Par reflexe Alcyone observe ce qui les entoure et se penche encore plus en avant « J’ai autant à perdre que toi dans cette histoire. » Que se passera-t-il si Blackblood l’apprend ? La Sorcière risque sa place et peut être même sa tête en prenant un tel risque. L’homme ne supportera pas la moindre trahison, elle tempère les choses en se disant que tôt ou tard elle aura trouvé un autre moyen de le doubler de toute façon.
Par Morgane qu’elle se déteste de prononcer de tels mots mais ceux qui suivent redorent sa bassesse « Si tu parles je pourrais toujours nier et il y a fort à parier qu’au jeu de ta parole contre la mienne je l’emporterai alors évite nous de perdre plus de temps. » Pas vraiment des menaces, plutôt un constat entendu et probablement partagé par les deux parties. Malgré le peu d’attention qu’elle a pu porter à  Rivers elle n’est pas stupide ni aveugle. Il est encore en vie, entier, se paie même le luxe d’avoir un poste au Ministère mais il reste un paria, un héritier certes mais dont on se méfie. Le ton n’est même pas agressif, la sorcière s’exprime sur le ton de la conversation consciente que tout ça n’a pas le moindre sens. Si elle avait pu faire autrement, s’éviter tout ça, bien sûr qu’elle l’aurait fait.

Désormais les mains croisées un soupir lui échappe alors qu’elle laisse son dos retomber contre le dossier de la chaise. Sur ses traits s’affiche un air sérieux, Alec ne s’en doute peut être pas mais ce qu’elle exprime ici est d’une sincérité qu’elle n’a pas l’habitude de ressentir ni d’exposer. Une erreur sans doute, un moyen pour lui d’avoir quelque chose contre elle « Tout ça n’est que par respect pour ce qui a été mais ne sera plus jamais. Après ça elle n’entendra plus parler de moi, son existence n’a plus aucune importance à mes yeux. » Elle y croit, le ressent dans chacun de ses souffles malgré cette affection étouffante qu’elle s’arracherait plus que volontiers si elle en avait le pouvoir. La possibilité d’un Oubliette lui traverse l’esprit, Alcyone est si attachée à la Cause qu’elle défend, à l’élite dont elle fait partie, qu’elle en serait capable sans reculer. Elle ne lui causera pas de tort mais elle n’ira pas non plus la secourir si d’autres la prennent en chasse, c’est ainsi. Vrai ou pas elle en est persuadée, à l’instant T c’est sa vérité « Je ne laisserai pas de trace écrite et libre à toi de faire le hibou entre nous deux ou non. » Elle hausse les épaules, laissant la graine de l’incertitude germer dans l’esprit d’Alec « Évoquer Blackblood n’était qu’une façon d’éveiller ton attention. » Là encore, rien de plus que de l’honnêteté. Malgré les apparences Alcyone a des limites et celle ci en est une.
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Alcyone N. Odair
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Mar 27 Fév 2024 - 10:35
Gagner du temps ? Pour faire quoi ? Alec n’a jamais douté être à la merci de qui que ce soit ici et même s’il ne la connaît pas, il devine sans mal qu’ils ne sont pas du même camp. Qu’elle s’agace, donc, à tapoter la surface du meuble avec ses ongles impatients. Pas son problème. Du temps, non. Des infos.
Ainsi il ne change pas de posture quand elle avance son buste et le toise de tout ses instincts de domination. « Ecoute Rivers, je sais que tu es la coqueluche de bien du monde - Un sourcil se lève chez le garçon qui ne peut retenir un sourire en coin - mais tu ne m’intéresses pas, pourquoi est-ce que je perdrais mon temps à venir te voir si je ne les avais pas ? » La notion de “tu ne m’intéresses pas” amenée sur un terrain aussi glauque que cynique donc. Soit. Qu’elle en emmerde d’autres plutôt que lui ; il a assez de deux abominables - mais superbes - garces à gérer. Une troisième ferait redondant. Le sarcasme muet afflue dans son regard mais Alec ne répond pas. Il la laisse dérouler sa pensée et abattre ses cartes. Au regard qu’elle jette à la ronde, il déduit qu’elle n’est pas tant à l’aise de se trouver ici. Tout se tisse en corrélation avec le narratif qu’elle lui sert, celui de l’ancienne amie qui décide de faire un geste au nom d’un truc passé. Une idée à laquelle il a du mal à adhérer, soyons honnêtes. « J’ai autant à perdre que toi dans cette histoire. »   Il en doute, mais n’en montre rien. Bien au contraire, Alec l’observe. Il note sa posture, la régularité de ses tics, les crispations de son corps, la familiarité de ses regards alentours. En terrain conquis, certes, mais pas tout à fait à l’aise malgré tout. Ainsi, c’est vrai, ses propos sonnent justes.
« Si tu parles je pourrais toujours nier et il y a fort à parier qu’au jeu de ta parole contre la mienne je l’emporterai alors évite nous de perdre plus de temps. »  Une reprise de pouvoir. Comme si l’aveu précédent pesait trop lourd sur son égo. Si ça sonne comme une menace à ses yeux, les intimidations font partie du quotidien du Rivers qui n’y porte qu’une attention modérée. Ce qui l’intéresse, en revanche, c’est le besoin qu’elle a de renchérir. La preuve sans doute, d’un move qui sonne comme vulnérable à son esprit. Du moins dans les limites raisonnables de ce qu’une femme comme elle doit considérer comme de la vulnérabilité.
Un point à connaître, qui pourrait être pour lui une arme à double tranchant. Prêt à l’utiliser contre ses ennemis bien sûr, mais conscient que ce genre de choses peut bien vite se retourner contre lui ou Julian. Surtout Julian d’ailleurs. Ainsi, naturellement, sa posture de petit con insolent a foutu le camp. S’il était si prompt à jouer avec la vie de ses proches, il serait à l’heure actuelle quelque part sous le soleil des tropiques à se foutre profondément de ce qu’il se passe à Londres.

Elle croise les mains et échappe un soupir en se laissant retomber sur le dossier de son siège. Tout l’art du spectacle et de la mise en scène. Cette femme aime être au centre, attirer les regards. Cacher des choses en en mettant d’autres en avant. « Tout ça n’est que par respect pour ce qui a été mais ne sera plus jamais. Après ça elle n’entendra plus parler de moi, son existence n’a plus aucune importance à mes yeux. »   Et pourtant ce discours détonne avec le reste. Peut être bien trop rôdé. Ou bien trop juste. Alec les connaît, les femmes de ce monde. Il sait à quel point il est nécessaire pour elles d’être soit invisibles, soit le contraire. Il sait comme on ne les écoute pas à moins qu’elles ne forcent les choses, que rien ne se fait dans la tranquillité et la bienveillance. Qu’il faut s’imposer. Intimider. Écraser peut être. Il a déjà observé bien trop des ficelles dont elles usent pour survivre, du silence à la docilité, en passant par l’extravagance, le parler fort et la violence. C’est d’autant plus vrai lorsqu’on a une gueule de poupée et la lave dans les veines pour rebattre les cartes.
Alors ces mots, il a conscience qu’ils peuvent aussi bien être d’une crasse manipulation comme d’une dissonante sincérité.
Il y a d’ailleurs une forme de fébrilité tranchante chez elle. Quelque chose de l’ordre du fil acéré d’une lame.
« Je ne laisserai pas de trace écrite et libre à toi de faire le hibou entre nous deux ou non. » Petit à petit, la situation se précise et ses possibilités se clarifient. Mais la confiance n’est pas sa première nature et la femme en face de lui ne l’encourage en rien.
Pour autant, la confiance n’est pas toujours une condition sin equa non.
« Évoquer Blackblood n’était qu’une façon d’éveiller ton attention. »  
- C’est réussi. La réponse claque avec le son mat d’un fait admis de mauvaise grâce.
Inutile de le nier.

Avec lenteur, Alec se détache à son tour du dossier sur lequel son dos est appuyé et ramène le buste vers elle, en miroir. Là, il hausse des épaules. Vas-y. Donne moi ce que t’as. Je me démerderai pour la retrouver et lui filer. Aussi simplement que ça ? Sans doute pas. D’autant que la manœuvre pour la revoir sera délicate à présent et cette simple idée lui écrase la poitrine. Et j’sais fermer ma gueule quand c’est nécessaire. Comme pour éviter de froisser une femme de pouvoir évident qui semble marcher sur un fil plus étroit qu’elle ne semble l’admettre. Ou pour garder de quoi répliquer plus tard, si elle s’avère moins fiable qu’elle n’y… parait.. pas.
Regard droit, planté dans ses prunelles sans jamais les avoir lâché. Entre le vert et le bronze son regard irise de nuances et un instant, il semble à Alec qu’il y a là le reflet d’un truc qui lui échappe.
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Alec Kaleb Rivers
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Alec Kaleb Rivers
Mar 12 Mar 2024 - 12:30
« C’est réussi. » Bien sûr que ça l’est, ils sont tous si prévisibles à s’aimer les uns les autres. Leur plus grande force selon eux mais une faiblesse si simple à exploiter aux yeux d’Alcyone et bien d’autres. Parti pris ou simple question de tempérament la Sorcière est convaincue de ne trembler pour personne. Si elle ressent de l’attachement pour de très rares personnes seraient-ils réellement un bon moyen de pression contre elle ? Elle est persuadée que non et jusqu’ici a la chance de ne jamais avoir eu à en faire l’expérience.
Nombreux seraient sans doute ceux à s’horrifier qu’elle ne compte même pas ses propres enfants dans cette liste restreinte, pourtant c’est bel et bien le cas. Elle ne les aime pas, ne ressent rien pour eux, ils ne sont qu’une case cochée de plus. Tout au plus un héritage quand bien même à ce stade de sa vie elle ne voit pas encore les choses de cette manière.

Un sourire satisfait étire donc ses lèvres sans qu’elle ne cherche à le retenir, face à elle Alec se redresse à son tour et penche le buste un peu plus vers elle comme s’ils communiquaient sur le ton de la confidence « Vas-y. Donne-moi ce que t’as. Je me démerderai pour la retrouver et lui filer. » Qu’est-ce qu’il n’a pas compris entre « rien qui ne te concerne » et « je ne laisserai pas de trace écrite » ? Pense-t-il réellement qu’elle serait suffisamment naïve pour le mettre dans la confidence ou bien a-t-il perdu quelques neurones en compagnie d’Azalea ? Ô comme cette femme ne lui manque pas, obstacle direct qu’elle était entre elle et Blackblood. Entre elle et son ascension vers le pouvoir, d’une certaine manière « Et j’sais fermer ma gueule quand c’est nécessaire. » Gueule qu’il a fort jolie mais là n’est pas la question « Je n’en doute pas. » Étrangement c’est la vérité.
Les types comme lui ne restent pas en vie bien longtemps s’ils n’ont pas tous ces réflexes de survie. Alcyone ne le sous-estime pas, elle ne serait sans doute pas ici si c’était le cas « Mais je t’ai dit que je ne laisserai aucune trace. » Rien qu’on ne puisse relier à elle, question de bon sens. Rien qui ne puisse illustrer le moindre lien entre elle et Julian, aussi.

Alors comment faire ?

Elle prend le temps de la réflexion, son regard ancré dans celui d’Alec sans essayer d’y sonder quoi que ce soit. Il est un point d’ancrage comme un autre, un visuel qu’elle ne voit pas vraiment alors qu’aucune solution précise et efficace ne lui vient. Une voie sans issue et la désagréable impression d’avoir perdu son temps mais comment communiquer sans intermédiaire ? Un soupir lui échappe, ses ongles claquent de nouveau contre le bois.
Alcyone abdique, attrape un morceau de parchemin qui traine sur le bureau et une plume qu’elle sort de l’intérieur de sa veste. Sur le papier elle griffonne des lettres et des chiffres, des symboles qui n’auront de sens pour personne d’autre que Julian. Un code qu’elles ont imaginé entre elle lorsqu’elles étaient entre l’enfance et l’adolescence et qui agaçait au plus haut point ceux qui ne le comprenaient pas ou attendrissait leurs parents. La sorcière s’applique, force sur son écriture pour ne pas qu’elle soit identifiable au premier coup d’œil puis enveloppe le parchemin d’un sortilège. La première personne le lisant déclenchera la destruction de ce qui reste malgré tout une preuve à ses yeux. Nerveuse mais en contrôle d’elle-même malgré la tension évidente dans son visage et ses épaules elle glisse le papier jusqu’à Alec « Donne lui ça. » La suite ne lui appartient plus, à Julian de faire un pas vers elle désormais.

La Rafleuse pose un dernier regard sur l’héritier Rivers puis se relève, elle s’arrête une seconde devant la porte avant de l’ouvrir mais ne lui adressera pas un regard de plus. Menton haut, elle s’engouffre à nouveau dans les couloirs jusqu’à disparaitre dans le flux incessant du Ministère.

▬ FINI POUR MOI ▬
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Alcyone N. Odair
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Alcyone N. Odair
Jeu 28 Mar 2024 - 8:10
« Je n’en doute pas. » Et ça le dérange. Alec ne bouge pas, ne laisse aucune inflexion montrer cette impression qui monte en lui. Celle d’avoir des doigts qui se nouent autour de ses tripes et les enroulent avant de serrer trop fort. Ces mots n’auraient pas dû être prononcés, pas plus qu’elle n’aurait dû avoir cette opinion. Mais le mal est fait et se laisser décontenancer n’est pas une option. « Mais je t’ai dit que je ne laisserai aucune trace. » Pas plus qu’il ne lâche son regard alors qu’elle place de nouveau le cadre. C’est elle qui demande, elle qui laisse échapper quelques fractures dans sa posture. Elle, donc, qui finira par accepter la négociation. Du moins c’est ce qu’il espère, lui-même bloqué dans ses propres mensonges et les postures auxquelles il ne peut déroger.
Elle est dangereuse, cette prise de décision. Tranchera peut être l’avenir de Julian d’une manière qu’il cherche à éviter. Se positionner en opposition avec une des leurs de nouveau n’a rien de malin mais ainsi pris de court, le sorcier ne voit pas comment agir différemment. Alors il attend, laisse la main, refuse de céder d’un pouce au cadre qu’il a posé. Après tout, rien ne permet à la sorcière de supposer qu’il en sait plus que ce qu’il affirme. Une réalité sur laquelle il compte et qui constitue la base de sa survie depuis plusieurs mois. La sienne et celle des autres.
Et puis, soyons concrets : qu’une belle femme de pouvoir soit celle qui le fasse tomber n’aurait rien d’étonnant. Rien que pour l’ironie de cette pensée, Alec sait sa méfiance alerte et pulsatile dans ses veines.
Tout le problème de l’impasse mexicaine : chacun est acculé, aucune décision n’est la bonne et toutes pourront causer un désastre. Pourtant il ne la sent pas se tendre outre mesure. Sans doute estime-t-elle refuser de lui soumettre la moindre once de faiblesse mais le Rivers trouve dans cette attitude la possibilité qu’elle puisse encore moduler son inflexibilité. Sinon elle n’aurait pas déjà cédé quelques points.
Pas son genre pourtant, de céder du terrain. Et sans doute le haïra-t-elle pour ça.

Pourtant l’attente est un levier tranquille et si elle ne laisse dans son regard ni frustration ni inflexion à céder, finalement Alcyone s’agite et se penche sur le bureau. Elle saisi un des parchemins qui traînent et inscrit dessus des symboles qu’Alec n’aperçoit qu’à peine. Un code, comprend-il sans le dire. Aucun sourire ni marque de satisfaction sur son visage. Il laisse couler, trop conscient qu’on ne joue pas avec l’égo de telles créatures impunément.
Aucun regard de sa part. Elle termine son œuvre, roule le parchemin, le scelle d’un sortilège sans jamais porter plus d’attention au flic qui observe le manège sans mot dire.
Et lui ne bouge pas. Comme un Homme face à un animal qui pourrait non pas s’effrayer mais se raviser. Attaquer peut être. Un être, du moins, dont il serait bien incapable de prévoir les prochaines décisions. Mais le parchemin fini posé sur le bureau, en travers des derniers dossiers en cours.
En travers des deux sangs purs. Deux adversaires certains. Pourtant il ne semble pas au garçon que ce soit là la dynamique qui les relie. Cette réalisation fronce ses sourcils et après une hésitation, l’amène à détacher son regard de la femme pour le ramener sur le rouleau. Le papier est lisse, loin des parchemins élimés que les élèves de Poudlard traînaient partout dans les couloirs, les salles communes et les cours. Propre, parfaitement scellé d’un lien aux reflets bleuâtres. Une lueur qu’il devine être un avertissement. Se détruira-t-il si jamais il tentait de l’ouvrir ?
Lorsque son regard remonte sur la femme à l’apparence si soignée, Alec trouve dans la maîtrise de sa coiffure, le manque de plis de sa robe sorcière et la texture lisse du chapeau posé non loin la certitude qu’elle n’est pas femme à laisser la moindre chance au hasard. Pas le genre, sans doute, à pencher pour la confiance envers le genre humain. Pas qu’il y ait de raison de la lui accorder, d’ailleurs.
Une précaution bienvenue, puisqu’il n’aurait sans doute pas manqué de lire ce pli, s’il n’y avait le sceaux pour l’en dissuader.

« Donne lui ça. »

Il y a dans cet ordre une certitude déplaisante. Est-elle certaine des liens actuels qui le relient à Julian ? Auquel cas, dans quelle proportions devrait-il effectivement apporter ce plis à sa meilleure amie ? Sera-t-il suivi davantage qu’il ne l’était déjà ? Quel piège réservent ces quelques trois mots prononcés pour clôturer l’entretient ?
Et dans tous les cas, ce transfert ne risque-t-il pas de ramener Julian droit vers un monde qu’elle tente de fuir ?
Pourquoi ne pas lui en avoir parler si tout ça est réel ?
Et surtout : qui est-il pour faire le choix de quoi que ce soit concernant l’ancienne Serpentard ?

- J’essaierai ; s’entend-il répondre, d’une voix qui lui semble étrangère.

Un instant encore, leurs regards se croisent. Rien de plus. Ni connexion, ni certitudes. Seulement le croisement fugace de deux existences qui n’étaient pas appelées à se rencontrer. Portées sans doute, par le manque d’intérêt de chacun pour l’autre.

Aucun signe supplémentaire ne les lie. Ni hochement de tête, ni paroles, ni politesses exagérées. Mais pas de piques, d’attaques ou de menaces non plus, chose qui l’étonne. Au contraire, Alec l’observe se détourner, traverser la pièce, puis marquer une pause devant la porte fermée.
Il tique, redresse le menton, mais la femme ne se retourne pas et, l’instant suivant, elle a quitté les lieux.

Son départ permet le retour des autres membres de la Brigade qui jettent un regard vers le Rivers sans commenter, sans doute trop conscients de qui est cette femme pour risquer d’attirer son attention de quelque manière que ce soit.

Lui reste, mutique, tout à la fois étonné de son attitude, et tiraillé par ses propres choix à venir.

- Topic Fini -
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Alec Kaleb Rivers
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