Bradford, 25 janvier 2017 [Warren & Armis]

Est-ce qu’il ne pouvait pas il y avoir des missions qui changeaient un peu de l’ordinaire ou du moins … des choses qui lui donneraient moins l’impression de n’être que de la bleusaille, quelqu’un à qui on refile les merdes… Déjà, il faut bien l’avouer, qu’il n’aimait pas les « réformes » faites par le Gouvernement, devoir faire appliquer certaines d’entre elles au pied de la lettre avait tendance à le mettre hors de lui. Mais il se taisait. Il devait être sage. Juste obéir, ne pas dire ce qu’il pensait à voix haute – ni même à voix basse d’ailleurs, les mus ont des oreilles parait-il-. Pendant un moment, il avait cru que la révélation de la magie changerait quelque chose… mais au final, peu de Moldus avaient cru à ces « élucubrations » d’un groupe d’illuminé. Alors bien sûr, cela avait quand même créé quelques soucis, des témoignages ci et là émanaient, mais rien de bien sérieux. Tout était toujours fait pour étouffer ce genre d’affaires et avec la magie c’était souvent bien simple de faire oublier quelque chose aux Moldus, de changer un peu leurs souvenirs, ou de les faire disparaitre des personnes. Le choix était large et vaste. Soupirant doucement, il continuait de rédiger son dossier quand une conversation d’un de ses collègues lui vint aux oreilles. Il avait été mis sur une histoire de fantômes, de Moldus et avec un binôme d’un autre service qu’il ne semblait pas porter dans son cœur – à moins que ce soit juste ce qu’il ait entendu de lui qui lui plaisait pas ?- Aucune importance pour Tveit qui voyait-là une échappatoire presque salvatrice ! « J’peux prendre ta place si tu veux ?» avait-il alors proposé, d’autant plus qu’il ne lui restait plus d’une phrase ou deux à rédiger dans son dossier… alors autant dire qu’il était quasi libre pour l’instant, c’était le moment où jamais de faire une intervention qui lui semblait quand même plus palpitante que diverses arrestations ridicules.

Après un instant de surprise et d’égarement de son collègue, ce dernier avait finalement accepté sans trop se faire prier en lui disant simplement qu’il devait rejoindre Moore dans le hall. Tveit acquiesça finit quand même son rapport, l’apporta dans le bureau d’Ana avant de se diriger rapidement vers le hall craignant d’être rattrapé par quelqu’un qui lui dirait que cette mission n’était pas faite pour lui… mais non. Il est vrai que ce n’était pas des plus protocolaires, mais en même temps que ce soit lui ou quelqu’un d’autre, cela ne changeait pas grand-chose… enfin en théorie du moins.

Le personnage en question, Moore ( ?), s’était redressé en le voyant en lui faisant un doux sourire que Warren trouva plus suspect qu’autre chose. Par Merlin, dans quoi est-ce qu’il s’était encore engagé ? Si ça se trouve, il venait de tomber dans un piège d’un de ses collègues qui savait pertinemment qu’il allait se proposer de le remplacer. Bon… Tant pis, il était trop tard pour revenir en arrière de toute manière et il n’en avait pas envie. Il lui fit également un léger petit sourire avant de reprendre la parole « Warren Tveit-Odair, enchanté Monsieur Moore.» Il hésita quelques instants et préféra ajouter « Mon collègue a eu un empêchement de dernière minute, il m’a un peu briefé, est-ce que vous pouvez me donner votre version, que je sois certain d’avoir bien toute les notions pour mener à bien cette intervention ? » Voilà, simple et efficace, au moins il était certain que toutes les informations énoncées par l’autre ahuri seraient confirmées par son binôme du jour. Du coin de l’œil, il observa un peu Armis, essayant de se rappeler l’essentiel concernant sa famille pour savoir au mieux comment se placer – les rumeurs vont bon train, les petits secrets trahis aussi… mais non rien ne lui venait réellement-. S’il ne se trompait pas certains étaient proches de Walters, certainement que cet Armis était un bon petit toutou ; leurs familles n’étaient pas forcément trop proches alors difficile d’en être néanmoins totalement certain, mais il ne semblait pas en avoir entendu de mal. Une famille comme beaucoup d’autres en somme.

Warren haussa un peu les épaules avant d’acquiescer quand l’autre lui proposa de se tutoyer. Parfait. C’était quelque chose de beaucoup plus simple pour lui, il préférait tutoyer les gens surtout quand ils avaient son âge. L’homme face à lui était un peu plus âgé et devait approcher de la quarantaine peut-être… « Pas de souci pour moi.» affirma donc le plus jeune comme pour sceller un pacte sur le tutoiement, qu’on ne vienne pas lui reprocher un peu plus tard.

Il avait bientôt écouté les explications de l’autre sorcier, acquiesçant de nouveau. Mouais, des moldus qui se plaignent de choses anormales et que ça remonte jusqu’à eux ce n’était pas si nouveau que ça… il avait l’impression que les non mag’ avaient bien souvent l’imagination débordantes et s’imaginaient vite des choses… Certes, les fantômes existaient mais bien souvent il y avait des explications beaucoup plus logiques que le paranormal. Il lui semblait même qu’ils avaient des émissions télévisées sur ce sujet-là, c’est pour dire ! Il essaya d’engranger un maximum d’informations et de se faire sa propre idée de l’intervention qu’ils allaient mener.  Tveit pencha un peu la tête sur le côté et bientôt il reprit la parole

« Vous connaissez bien le monde moldu ?»

Ton neutre. Juste pour avoir une idée d’avec qui il allait bosser et la position qu’il allait devoir avoir. Ce qu’il pourrait dire ou pas en sa présence ; mais déjà si l’homme avait la notion des vêtements c’était certainement une bonne chose, un bon point pour lui. Ils s’étaient approchés d’un lieu qui leur permettrait certainement d’arriver jusqu’au lieu du rendez-vous. Tout semblait avoir été prévu.

« Je te suis, Armis. Il ne me faudra pas longtemps pour me changer… Je suppose qu’il y a des tenues plus adaptées qui nous attendent là-bas ?» Au pire, il retournerait rapidement chez lui chercher ce qu’il fallait, ce n’était pas un grand souci. « J’étudierai le dossier là-bas même si d’après ce que tu me dis, il n’y aura pas grand-chose à en tirer. Est-ce que tu as déjà une idée de ce qui nous attend ? N’est-ce pas encore une invention de Moldus à l’imagination un peu trop débordantes qui auraient trop regarder de séries ?»

Léger sourire amusé et cette fois il préféra ne pas reprendre de suite la parole. Chaque réponse de l’homme lui apporterait des informations utiles, mais surtout il voulait comprendre pourquoi son collègue ne voulait pas de cette mission qui semblait quand même fort intéressante à ses yeux et qu’est-ce qu’il avait contre ce type qui se trouvait face à lui ? Pour l’instant l’homme était charmant, mais les apparences étaient bien souvent trompeuses dans leur milieu, il en avait conscience. Alors, quel était le souci ?

Il nota l’information que venait de lui donner Armis et c’était un plus s’il s’y connaissait un minimum dans le monde Moldu, il se sentirait un peu moins seul s’il fallait en gérer. Il n’était peut-être pas le meilleur là-dedans, mais il y allait assez souvent, avait une petit culture Moldue malgré tout, et avait  (eu) quelques amis moldus ou nés-moldus. Alors forcément, il savait comment les gérer plus ou moins, ou du moins pour passer pour un Moldu plus facilement que certains sorciers. Vraiment, certains Supérieurs étaient désespérants à ce niveau-là, notamment l’ancienne génération, cela se voyait comme le nez au milieu du visage qu’ils ne faisaient pas parti de ce monde… Mais là n’était pas le plus, on se concentre Tveit !  Et l’homme lui avait retourné la question, il eut un léger sourire ; pas le besoin de mentir, de toute façon son aisance se verrait – pour ne pas dire que sa réputation pouvait aussi le précéder concernant ce sujet-, mais il éviterait certains détails.

«Ouais, j’y vais régulièrement histoire de me familiariser avec leur monde et je passe inaperçu… enfin disons qu’ils ne voient pas que je suis sorcier. » Petit sourire amusé. «Par ce que passer inaperçu ce n’est pas trop mon truc… » Surtout auprès des femmes, mais cette fois il réussit simplement à le penser et à ne pas le dire, ce qui était déjà une grande avancée pour le garçon. Il n’avait pas envie de partir d’un mauvais pied avec ce type qu’il ne connaissait pas, du moins pas avant que la mission soit finie. Tveit avait posé quelques questions pour savoir comment s’organiser. De nouveau, il avait acquiescé à ses réponses montrant qu’il avait bien tout compris et intégré. « J’crois voir le truc… mais visiblement les fantômes c’plus ton truc que le mien, je ne peux  que te faire confiance et te croire.» Non en réalité, il ne lui faisait pas vraiment confiance, mais voulait bien croire que sa théorie était la bonne. Quelque part tant mieux ça serait toujours plus intéressant qu’avoir à faire avec des Moldus menteurs…. «ouais j’suis prêt. » il lui posa une main sur l’épaule pour que l’autre le transplane là où il fallait.

Bientôt, ils s’étaient retrouvés à l’endroit où ils pouvaient se changer, dans une pièce où ils n’étaient que tous les deux. Warren regard la tenue qui avait l’air plus ou moins à sa taille.  Elle risquait d’être un peu trop grande mais il valait mieux ça qu’elle le serre trop. Il se changea rapidement sans vraiment faire attention au regard qu’Armis portait sur lui. Il n’était pas vraiment pudique de toute manière. Une fois les nouveaux habits enfilés il s’observa et grimaça un peu. « C’pas ce qui me met le plus en valeur quand même… mais ça reste confortable, c’est le principal.» bien pouvoir bouger pour une mission était primordial. « On passe à la prochaine étape ? J’suis prêt à tâter du fantôme !» Ahaha, elle était bonne celle-là, non ? Tâter un truc intangible !! Ok, c’était peut-être pas si drôle que ça, mais lui trouvait quand même que c’était quand même assez comique !

Dans quoi est-ce qu’il s’était encore engagé ? Des fois il se maudissait d’accepter ce genre de missions, pour ne pas dire que c’était lui qui l’avait voulu par ce que ça changeait, mais il commençait presque déjà à regretter. Pourtant pour l’instant son comparse du jour semblait plutôt sympathique mais il savait pertinemment qu’il fallait se méfier. D’après ce qu’il avait compris après ces premiers échanges, il devait faire partie des gens « softs » du Ministère ce qui était déjà une bonne chose. Entendre quelqu’un médire les Moldus pendant des heures, ça aurait été compliqué pour ses nerfs surtout qu’il n'aurait pas pu répondre ce qu’il voulait. Il devait rester sage, faire attention à ce qu’il disait ne sachant plus trop bien à quoi point est-ce qu’il était surveillé et si ce type n’était pas là justement pour le tester. Pour l’instant, il avait plus l’impression que non, mais il fallait se méfier des apparences.

Après avoir revêtu ses « nouveaux habits », il écouta ce qu’Armis avait bien à lui répondre. Discuter avec les Moldus lui semblait une bonne approche, même s’il faut bien avouer qu’il aurait bien voulu aller voir d’abord ce qui se tramait dans le lieu, même que jeter un coup d’œil pour se faire également une idée…  et pouvoir confronter leur vision avec celle des « victimes ». mais effectivement, c’était une approche qui était peut-être plus policière alors qu’ils n’enquêtaient pas du tout. Une chose était certaine, il allait falloir peut-être user de magie suivant ce qu’ils avaient vraiment vu, si l’approche d’Armis de les orienter vers quelque chose de rationnel lui plaisait, tout le monde  n’irait pas dans leur sens.

« Ouais, je crois que tout est clair. On leur pose des questions, on trouve une raison plus rationnelle, genre …. La chaudière qui peut faire du bruit ou autres courant d’air… pour qu’ils ne pensent pas aux fantômes.» il se tut quelques instants, hésitant sur la manière de continuer « Par contre, il faudrait peut-être inspecter les lieux avant que l’on est de vrais arguments à fournir et pas paraitre… pour des gens qui n’ont en rien à faire. Si on leur donne un argument qu’ils peuvent balayer d’un revers de main, ça serait dommage.» Nouveau silence « Et il faudra peut-être légèrement modifier la mémoire de certains, suivant ce qu’ils ont vus pour justement rendre ça plus rationnel, tu en penses quoi ?»

Il n’était pas vraiment sûr que l’autre l’entendrait de cette oreille, mais tant pis. Au moins il essayait, après tout s’ils faisaient une équipe, ils devaient aussi pouvoir échanger sur ces points primordiaux sans que l’un ou l’autre ne le prenne pas. Espérons qu’il ne soit pas du genre susceptible. Et Warren avait bientôt suivi Armis dans l’escalier, jusqu’à une dame qui leur donna une pâtisserie. Il fronça un peu les sourcils, surpris, avant de la remercier bien vite. « Ne vous inquiétez pas, on ne devrait pas avoir trop de soucis ! On est des professionnels !» Mouais. Cette phrase sonnait quand même de façon bien étrange , beaucoup plus du moins que lorsqu’il se l’était dit mentalement. Ceci dit, il n’avait pas tort le plus jeune : ils étaient des professionnels, ils savaient ce qu’ils avaient à faire -normalement-, et impliquer des civils lui semblait une bien mauvaise idée… surtout si c’était pour transplaner face à des Moldus. « Mais merci beaucoup Madame.» il préférait être poli, il regarda un nouvel instant Armis avant d’ajouter « Je te suis, je suppose que tu sais ou on peut trouver ceux que l’on doit interroger.»

Il n’était pas bien certain de ce qu’allait pouvoir donner cette mission, ni même à quel point est-ce qu’il pouvait faire confiance à l’homme en face de lui-même si l’impression pour l’instant restait quand même assez positive. Armis semblait globalement plutôt un gentil gars mais les apparences étaient parfois trompeuses, alors mieux valait rester un minimum sur ses gardes. Ils parlaient « stratégie » pour savoir quelle serait la meilleure chose à faire et si au départ ils ne semblaient pas forcément tout à fait sur la même stratégie, au final après quelques paroles ils tombèrent plus ou moins d’accord sur la façon de procéder. Cela simple, presque trop beau, mais ça lui allait parfaitement. Si pour une fois une mission pouvait être faite dans la joie et la bonne humeur.

« Parfait. On part sur ça, du coup ? Après je suis « flic », forcément les enquêtes ça me parle, mais je trouve ça de toute manière logique qu’on puisse se faire notre propre avis, et qu’on ait les avis des autres en parallèles.» Il se tut quelques instants avant de reprendre « Qu’ils ne se souviennent pas de nous… mais  aussi si c’est vraiment magique… il vaut mieux qu’ils l’oublient au max pour éviter qu’ils reviennent fouiner. La curiosité est vraiment un vilain défaut.» il lui fit un léger sourire avant de dire « Perso, si je m’en souvenais un minimum… j’suis trop curieux, je voudrais revoir, comprendre… Pas toi ?»

Il suivit Armis  -en silence ou presque- vu que ce dernier savait ou se trouvait le porteloin. Il essayait toujours de déterminer quel type d’homme cela pouvait être dans la vie de tous les jours, dans le milieu du Ministère. Pro Gouvernement, ou pas du tout ? Un connard extrémiste ou tout le contraire ? Il se serait bien fié à sa famille, mais il avait pertinemment que cela ne voulait rien dire – Alec et lui étaient un bon exemple-, et en plus il n’était pas vraiment certain de la connaître – ou pas plus que cela-.

« Ouais, j’suis prêt.» Silence de quelques instants, il avait quand même buggué un peu sur cette question de protection, comme si cela cachait quelque chose à ses yeux.  Comme si cette question n’était pas aussi anodine que ça. « On peut se protéger, bien entendu, mais on évite de blesser qui que ce soit si on peut éviter.»  Autrement dit on tire pas sur les Moldus à vue pour les tuer au moindre geste suspect. Bien sûr qu’il protégerait la magie, son coéquipier s’il le fallait – même si ce dernier face à des Moldus saurait certainement bien se débrouiller sans lui-… mais il ne voulait pas non plus de victimes inutiles.  Il avait donc touché, tout comme Armis le portoloin et quelques instants plus tard ils étaient arrivés à bon port…. Et que forcément, il se mit à pleuvoir avec force les trempant comme pas possible. Il lâcha une insulte bien grossière avant de courir juste derrière Armis « Je crois que le karma nous envoie un signe fort sympathique. » tenta-t-il de plaisanter avant d’ouvrir la porte avec précautions, gardant sa baguette à portée de mains sans qu’elle soit visible à l’œil nue au cas où il y ait un Moldu dans le coin. « D’après tes sources, y’a pas de caméras ou de dispositifs Moldus, on est bien d’accord ? »

Jamais facile de savoir comment se placer face à un inconnu. S’il avait été certain de sa position politique, et de s’il pouvait lui faire entièrement confiance ou pas, certaines de ses réflexions auraient pu être différentes. Pas toute, il faut bien l’avouer, même s’il n’avait rien contre à ce que les Moldus sachent que la Magie existe, il avait bien vu le bordel que cela avait engendré à Londres. La chasse aux sorcières qu’il y avait eu à cause de certaines personnes. Alors le silence, l’ignorance était certainement mieux. Cela était certainement comme cela depuis toujours, autant continuer dans cette voie là. Si certains Supérieurs pensaient cela par ce qu’il n’avait pas envie de se mélanger aux Moldus, pour Tveit c’était plus pour une question de paix entre les deux mondes. Il ne supportait plus tous ces morts inutiles et futiles pour des questions de pureté de sang ou autres. Il eut une pensée furtive pour Matthew, un de ses amis Moldus qu’il avait arrêté de voir pour leur sécurité à tous les deux lorsqu’il était « entré » chez les Supérieurs. Son ami lui manquait, comme tous ceux sur qui il avait dû tirer une croix. Armis en tout cas semblait vouloir donner raison sur le fait qu’il faudrait oublietter les Moldus sans protester. Une bonne chose ? Probablement, mais il avait bien conscience que cela ne voulait pas non plus dire grand-chose non plus. C’était de simples mots et son coéquipier du jour pouvait être tout aussi méfiant que lui. Il n’en savait trop rien, alors il se contenta de répondre avec un simple sourire.

Et forcément, il avait fallu que la pluie s’en mêle rapidement… dans le monde magique il aurait pu utiliser la magie pour s’abriter un minimum ou se sécher, mais ici, il n’osait pas. Il y avait peut-être des dispositifs de sécurité dont ils n’avaient pas connaissance et préférait éviter de faire la moindre connerie. Les habits froids et trempés lui collaient au corps dans une désagréable sensation. S’ils n’attrapaient la mort, ça serait déjà pas mal. D’un autre côté, faire comme les Moldus était toujours instructif quelque part… et c’est certainement pour cela que beaucoup avaient des imperméables ou des parapluies. On ne pouvait pas dire que leur chère capitale était la ville la plus ensoleillée.

« Pour l’instant non, je ne regrette pas. Ca va, il m’en faut quand même un peu plus qu’une petite pluie pour m’arrêter.» Par ce qu’après tout ce n’était que ça, qu’un léger inconfort : rien de bien grave même si la situation n’était pas des plus agréables. « Ouais, je sais que c’est pas super fiable. On va donc devoir faire attention, imagine qu’on est en direct quelque par sur… heu… internet ? Ouais, c’est ça.» Il savait qu’il y avait des… caméras qui diffusaient en direct sur des canaux de machins dont il n’avait pas tout compris. Bref, du direct. Donc impossible de sortir la baguette sauf cas extrême, ou s’ils voyaient qu’ils avaient vraiment le champ libre.

Mauvaise nouvelle, ils devaient retourner sous la flotte pour arriver jusqu’au bon lieu. Warren poussa un bref soupir mais acquiesça. « Ok, on file.» Pas le choix de toute façon, ils n’allaient pas attendre que la pluie s’arrête ! Il détala rapidement vers lieu hanté faisant attention quand même à bien éviter les flaques un maximum. Une fois là-bas, il ouvrit doucement la porte avec précautions, jetant plusieurs coups d’œil à Armis pour voir ses réactions : c’était lui l’expert sur les deux, et donc lui qui était le plus habilité à voir s’il n’y avait rien d’étrange à l’intérieur.

Est-ce que c’était vraiment une formalité cette intervention ? Au final il n’en savait trop rien, il n’était pas totalement dans son domaine, mais c’est aussi ce qui lui plaisait : de ne pas être dans sa zone de confort, de découvrir de nouvelles choses sur une « mission » qui n’était pas importante. Il n’avait pas besoin de briller, et si erreurs il y avait, ça serait moins grave que sur des missions pour les Supérieurs. Malgré tout, il allait donnait tout ce qu’il pouvait et surtout faire en sorte qu’il y ait le moins de dégât collatéral chez les Moldus. Son binôme avait l’air plutôt cool sur le sujet, mais il savait aussi qu’il ne fallait pas se fier aux apparences. La prudence était toujours de rigueur, et il ne fallait pas sous-estimer les Moldus. « Dans le département de Police. Et toi ?» Pas besoin de préciser plus, n’est-ce pas. Il n’avait pas spécialement envie d’en dire plus, et cela ne servira à rien de toute manière, il était flic, c’était assez explicite ; et s’il lui avait retourné la question c’était par habitude mais aussi par ce qu’il était quand même un peu curieux de voir où il pouvait bosser en temps normal.

Ils étaient bientôt arrivés devant la porte et de suite Armis remarqua des choses « étranges », Warren acquiesça doucement observant les traces. Ce n’était pas lui l’expert alors il ne pouvait que faire confiance à son binôme du jour. « Et ça pourrait être quoi, selon toi ?» avait-il glissé avant d’ouvrir la porte avec prudence, on était jamais sûr de rien et cette eau qui s’infiltrait dans sa peau et le gelait ne l’aidait pas bien à réfléchir, mais tant pis, il y a des risques qu’il n’était vraiment pas prêt à prendre.

Pas de bruit. Endroit calme et froid, ce qui était logique vu la période de l’année et que la bâtisse ne semblait pas habitée. Un moment désagréable à passer et qui n’allait pas les aider à se réchauffer. Au premier abord rien de suspect, il inspecta rapidement les murs et autres à la recherche de caméras par exemple ou autre objet qui pourrait les faire repérer s’ils prenaient leur baguette mais ça semblait clean. D’ailleurs pas certain qu’il y ait de l’électricité… cependant avec la technologie Moldue on peut s’attendre à tout ! Prudence, encore et toujours. Armis avait repris la parole lui prodiguant ainsi quelques conseils. « Vu comme on est trempés, sila température chute trop on risquerait de se transformer en glaçons.» plaisanta-t-il. Mais il continuait malgré tout de regarder chaque recoin à la recherche de ce qu’avait décrit Armis. « Ok, j’te suis.» Ils avaient donc avancé dans le couloir indiqué par le plus âgé jusqu’à ce que l’un deux – impossible de dire qui- fit craquer une lame de parquet. L’instant d’après un projectile sembla voler au-dessus de leurs têtes, clairement plus un avertissement qu’autre chose pour l’instant.

Il acquiesça doucement lorsqu’il lui dit dans quel département est-ce qu’il travaillait. C’est vrai que c’est quelque chose qui devait aussi être hyper intéressant. Peut-être que s’il n’avait pas focalisé sur le métier d’Auror à la base ça aurait été une branche à laquelle il aurait pu penser. Aujourd’hui, il ne se voyait pas changer et son but était toujours le même, pouvoir devenir Auror si les choses changeaient un peu au niveau du Gouvernement, combattre pour de « vraies » causes, des choses justes voilà ce qui le faisait vibrer et il fallait être lucide, aujourd’hui ce n’était pas du tout le cas.   « Et ça te plait ? Tu dois voir plein de choses assez cool. Enfin c’pas qu’un boulot derrière une table quoi.» il n’avait rien contre les gratte-papiers, mais ce n’était pas pour lui. Il fallait de tout pour faire un monde, et certains étaient mieux dans un bureau qu’en intervention et pour d’autres c’était le contraire. Il faisait bien entendu partie de la deuxième catégorie et pour Armis ? Qu’en était-il ? Il avait l’air à l’aise il aurait donc plus dis qu’il préférait les interventions lui aussi mais il pouvait bien se tromper. La réponse de l’homme à sa question précédente devrait également y répondre.

Il lui avait ensuite fait un petit sourire à son binôme du jour avant d’hausser un peu les épaules « Ouais on peut dire ça comme ça. Disons que j’en ai fais quelqu’unes, mais ça fait pas si longtemps que ça que je suis au Ministère et au début…. Et bien on apprend.» Logique. Il était toujours un bleu auprès de certains, quelqu’un qui devait faire ses preuves mais ça il se garda bien de le dire. « Mais vu la situation je pense que je saurai faire.» Il s’agissait de Moldu pas de sorciers ultra-chevronnés avec qui il fallait faire attention à chaque terme, ou encore trouver des preuves pour ci ou ça que untel était lycan. Bref. Ca serait toujours plus intéressant que lorsqu’il avait fait les boutiques magiques pour vérifier qu’il n’y avait pas d’ingrédients interdit. Il savait qu’il se débrouillait bien, il merdait encore bien sûr, mais il savait aborder les gens, il avait le sourire, le bagout pour faire parler les gens. Il savait se battre, prendre des risques et surtout il savait ce qu’il risquait si jamais il faisait un écart de route. Alors il était un gentil petit pion aussi bien dans son métier que pour les Supérieurs.

En attendant, maintenant ils étaient en missions, trempés jusqu’aux os et sans trop pouvoir utiliser la magie pour au moins se sécher. Il retint tout juste un grelottement tandis qu’Armis lui parla d’aller boire un coup. Il eut un léger ricanement avant d’ajouter «T’sais me parler toi !» mais ils allaient devoir garder leur sérieux, se recentrer un peu plus histoire de ne rien rater et d’ailleurs, le plus jeune avait bien fait comprendre que l’autre était plus à même à donner les ordres. C’était logique. « On va peut-être éviter de les sortir… si jamais on est filmés.» il essaya de refaire un tour de la pièce, visuellement il ne voyait rien. Rien qui montrait une caméra ou autre. Et il suivit Armis jusqu’au moment où il sursauta légèrement lorsqu’un cadre bougea avant de tomber dans un bruit du tonnerre tout en soulevant de la poussière. Il soupira « Tu penses vraiment nous faire peur comme ça ? C’est raté.» Ok, ce n’était pas une menace, mais il le cherchait… bêtement. « Tu ne veux pas te montrer on peut que l’on discute, par ce que tout ça ne peut pas durer et tu le sais très bien.» Tout ça étant d’effrayer les Moldus, le bordel qu’il foutait. Un essai simplement. Il savait agacer les gens.

Il manqua d’émettre un petit « ouf » lorsqu’Armis lui répondit que lui aussi préférait ce genre de mission qu’être derrière un bureau ! Au moins, il n’avait pas fait d’erreur stupide qui aurait pu blesser son partenaire du jour. Une chance, par ce que des fois les gens étaient susceptibles et les missions si le binôme était fâché pouvait s’avérer être une vraie corvée. Une chance donc qu’ils soient sur la même longueur, cela ne voulait pas dire qu’Armis était bon sur le terrain mais au moins il aimait ça ! La suite par contre ne tarda pas à lui faire froncer un peu les sourcils. Il pencha quelques instants la tête sur e côté essayant d’imaginer la chose mais il fallait bien avouer que par rapport aux missions auprès d’être vivants et tout aussi dangereux qu’il fallait capturer vivant, il avait un peu de mal à visualiser les réelles difficultés. Ils risquaient tous deux la mort en mission c’était certain, mais après ? Il ne dévalorisait pas ce que faisait son camarade, il était juste intrigué sur comment se déroulaient ce genre de mission. Il se racla la gorge avant d’ajouter

« Ils vous font courir des fois ? J’ai un peu de mal à …. Disons bien visualiser ce genre de missions. Je suppose qu’ils s’amusent pas mal à traverser les murs et ça doit être galère pour les suivre ? »

Il avait lui aussi parlé en chuchotant, préférant se fier à ce que faisais Armis, s’il parlait à voix basse c’est qu’il y avait une raison. Il n’aimait pas ne pas gérer la situation, avoir cette impression qu’il devait se fier totalement à une personne en qui il n’avait pas confiance, en ses choix par ce qu’il s’y connaissait mieux que lui dans ce domaine des esprits.

Et les choses avaient commencé à se précipiter, un cadre venait de se briser et l’esprit avait plutôt l’air taquin et joueur que vraiment agressif… en théorie. Ou du moins pour l’instant et après avoir écouté les nouvelles paroles de son binôme, il avait tenté quelques attaques verbales de façon à pouvoir le repérer et…. Faire ce qu’ils avaient à faire. En tout cas, des Moldus avaient pu voir des choses et il faudrait faire attention à ce niveau-là, même s’ils nettoyaient tout, il fallait espérer qu’ils n’aient pas plus de preuves que cela. Bientôt l’autre sorcier lui avait montré une trace d’ectoplasme sous une porte, il bugua un instant lorsqu’il lui dit qu’il fallait chercher la clef. Vrai. Ils n’étaient toujours pas certains qu’il n’y ait pas de caméras cachées. Ceci dit, pour l’attraper, il faudrait bien sortir leurs baguettes…. Pendant qu’Armis cherchait les clefs, lui cherchait de nouveau des caméras qui pouvaient filmer en direct. Les neutraliser ne seraient pas un souci, mais s’il y avait un quelconque enregistrement en direct diffusé sur internet…. Ils seraient dans la merde la plus complète.

« Au pire on essaye de la défoncer. Mais vraiment, en temps normal en trois secondes cette porte serait ouverte.» Au cas où ne pas utiliser le nom du sort, Armis de toute manière comprendrait. Des caméras, il n’en voyait toujours pas… ce qui était certainement bon signe. Il fallait qu’il arrête sa parano. Heureusement pour leurs épaules, il avait trouvé un vieux jeu de clefs. Et les paroles d’Armis étaient clairement un appel au « calme », le fantôme ne semblait pas l’entendre de cette manière. « Il a l’air d’avoir envie de jouer.» murmura-t-il « C’est commun, ou est-ce que ça peut-être juste un enfant ?» Par ce qu’ils devraient peut-être adapter leur manière d’agir suivant la réponse. Ou alors c’était peut-être une démonstration de colère de quelqu’un qui ne comprenait pas comment agir ? Ou alors on avait juste envie de les emmerder. Tout rester encore possible. Warren tâta l’endroit où était sa baguette juste au cas où, il lui faudrait un temps moindre pour la sortir même s’il préférait éviter d’agir ainsi en zone moldue. Il avait vu qu’il y avait des émissions de TV/sur internet qui filmaient ce genre de phénomènes paranormaux et il espérait que ce n’était pas le cas ici. Dans tous les cas, il avertirait des la mission finit cette possibilité que les sorciers qui avaient l’habitude de gérer ce genre de situations puissent faire le nécessaire pour voir que rien n’avait fuité. Pour l’instant ils devaient surtout ressembler à deux jeunes gens qui avaient envie de se faire une petite peur – ou à des illuminés qui croyaient aux fantômes-.

Il posait certainement des questions un peu débiles sur le métier d’Armis, mais ce n’était pas pour se moquer. Il était juste assez curieux. A part à Poudlard, on ne pouvait pas dire qu’il en avait rencontré beaucoup. Alors, ces informations pouvaient être intéressantes d’une manière ou d’une autre. Il avait parfois un esprit pratique et il aimait apprendre de nouvelles choses, voir les différences entre leurs deux travail était quelque chose qui lui plaisait. Pas pour se comparer ou dire ensuite que son métier était pire vu que c’était avec des vivants, mais juste comprendre. Il se doutait qu’il se faisait certainement une vision un peu faussée et biaisée de ce que faisait Armis, Tveit se doutait qu’il ne mesurait pas l’ampleur de ce boulot. Et vice-versa, probablement, même si « policier » était certainement plus clair dans la vision de beaucoup de monde. Il écouta donc la réponse de son camarade attentivement, acquiesçant même un petit peu.

« Je vois… effectivement ça doit beaucoup varier selon les interventions. » avait-il prononcé à mi-voix. Une bonne baston parfois, sauf que c’était avec un être « mort » et non pas un vivant avec les avantages et les inconvénients que cela pouvait engendrer. Il se racla un peu la gorge et comme il lui avait retourné la question il ne tarda pas à continuer « Comme pour toi, ça dépend des… interventions. Et puis là, si on doit se battre c’est plus compliqué généralement, il ne faut pas « tuer » la personne, il y a parfois d’la famille ou autres qui s’en mêlent d’une manière ou d’une autre. Sur certains aspects c’est plus délicat… Enfin, je pense, je ne connais pas assez tous les aspects de ton métier, mais vu qu’ils sont déjà morts ça doit éviter pas mal de souci que je peux rencontrer.» Factuellement. Annoncer la mort de quelqu’un à sa famille. Sans compter tous les aspects humains à avoir avec la famille ou les coupables. Savoir doser. Interpréter. Ecouter. Il faisait avec le « vivant », des êtres qui pouvaient encore changer. Mais comme il lui avait dit, il ne savait pas tout ce que pouvait faire Armis, alors il préférait ne pas aller plus loin dans sa réflexion.

S’ils devaient utiliser leurs baguettes, ils devaient bien vérifier qu’il y en avait pas. La logique voudrait que non, mais avec les Moldus, il préférait se méfier. Après un tour de pièce, tout semblait clean, plutôt que de parler il lui fit d’ailleurs un petit geste en ce sens-là. Ils allaient pouvoir agir de façon un peu plus sereine, avec la magie s’il y en avait besoin – et il ne voyait pas comment est-ce qu’ils pourraient faire sans-. Son camarade lui avait bientôt montré la porte à demi-ouverte en lui disant qu’il entrait. Tveit suivrait, quelques instants plus tard, main proche de sa baguette au cas-où. Soudain, les vitres se brisèrent des volets se fermèrent ; Warren grogna. Génial. Ils n’allaient pas s’en sortir aussi bien que cela. Visiblement le fantome n’avait pas aimé qu’il le traite d’enfant. “Baguette en main, collègue’’ Il n’avait pas eu besoin de lui dire, il l’avait sorti à peu près en même temps que l’autre prononçait ses paroles. Il l’écouta parler, essayer de parlementer avec les fantômes, des volets qui claquent – signifiant une réponse négative peut-être ?- Mais Armis continua sur sa lancée. Warren s’était approché de son camarade et avait ajouté « Du coup, pour la suite tu veux qu’on procède comment ? Quelle est la marche à suivre habituellement ? » Comme dans tous les services, il devait il y avait une marche à suivre, si la « négociation » ne marchait pas. Bien sûr dans certaines situations, ce n’était pas simple voire impossible à respecter… mais il préférait savoir les sorts autorisés et autres.. ; afin qu’ils soient sur la même longueur d’onde.

Il avait toujours cette désagréable impression d’être comme un chien mouillé, le froid continuait de s’insinuer dans son être et il commençait sérieusement à regretter d’être venu, même si après coup il rigolerait bien de ce qui se passait ici. Pour l’instant, ce n’était plus vraiment le cas, et s’il n’avait pas peur, il n’était pas à l’aise avec la situation, pas à cause du fantôme, mais plus cette paranoïa qu’une caméra pouvait toujours se cacher dans le coin… malgré toutes les vérifications qu’ils avaient faite.  Il n'y avait rien, mais il restait un doute dans son esprit… par ce qu’il n’avait pas envie d’être un des « auteurs » d’une nouvelle «inquisition contre les sorciers » s’ils utilisaient leurs baguettes. Ils n’avaient de toute manière plus vraiment le choix. On ne pouvait pas dire que le fantôme était le plus coopératif même si pour l’instant Tveit aurait pu s’imaginer bien pire de sa part.

Les deux collègues avaient donc avancé, baguette en main, dans la nouvelle pièce les fenêtres explosèrent, les volets craquèrent. Warren leva un sourcil tandis que le fantôme leur ordonnait de partir d’ici. Ahaha !!  Elle était bien bonne celle-là, comme s’ils allaient lui obéir avec deux-trois tours de magie. Pour l’instant, du point de vue du non-expert qu’il était, il ne trouvait pas ça bien méchant, c’était plus impressionnant qu’autre chose. Mais Armis, lui, en savait plus et il préférait se fier à son avis et surtout à la manière de procéder. (Des procédures par ci, des procédures par là ! La barbe !) Et il en avait marre de suivre des protocoles à la con qui étaient parfois faits par des gens qui n’allaient pas bien souvent sur le terrain – parfois néanmoins lesdits protocoles étaient quand même cohérents). Tveit avait écouté attentivement ses dires et opiné. Pas certain que l’avertir suffirait, mais soit. Il observa un peu la pièce tandis que l’autre homme avait repris la parole

Silence pendant quelques instants, mais il n’y eut pas de nouvelles manifestations… pour l’instant. « Des bruits circulent sur cette maison dans la sphère Moldue et vous devez vous douter que ce n’est pas quelque chose de très bon. Si on peut savoir ce qui s’est passé, on peut agir au plus vite sans oublier le moindre élément… et donc éviter des problèmes. Vous pourrez retrouver votre tranquillité. Si … ça s’ébruite, je crains fort que votre vie sera à jamais perturbée. Les Moldus adorent les histoires qui font peurs.» il avait misé sur le fait, qu’il n’y ait pas vraiment d’attaque frontale, e qu’il leur avait ordonné plusieurs fois de partir. Le fantôme semblait donc vouloir impressionner et faire fuir. Donc être tranquille. Il espérait que ces mots feraient réagir le fantôme dans le bon sens du terme, qu’il comprendrait qu’ils étaient là pour l’aider…. Même si ce n’était pas totalement la réalité.


Question dés : Warren réussit-il à faire apparaitre le fantôme ?