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| Mar 13 Juil 2021 - 11:09 A nest of vipers La trahison est une blessure, et le soupçon une insulte
Le basilic en aura fait des dégâts. En ville, dans des bâtiments même parfois. Il se sera attaqué à des masses, une fois. Attaque terroriste du monde magique. Bien heureusement, la main mise gouvernementale aura été plus rapide et plus efficace que les réseaux sociaux ou les médias. Ainsi, l’affaire fut étouffée, tous les témoins oubliettés et les meurtres, couverts. Si Blackthorn et ses équipes étaient sur les lieux et ont permis d’endiguer l’urgence, l’animal, lui, s’était échappé. Ils durent attendre la fin du mois de mai pour enfin mettre la main sur la créature. Pourquoi un tel animal se serait-il mis à faire des dégâts aussi ciblés, esquivant parfaitement les sorciers de sang purs ? ( @Azalea R. Carraway) Carraway l’aura parfaitement exprimé : les premiers à pointer du doigt en telle situation… c’était justement eux. Et pourtant, ils étaient innocents. Et ça… ça ne collait pas. Alors si l’animal était à présent enfermé dans l’une des grandes salles sous le Ministère, Blackthorn n’était pas confiant. Plusieurs personnes avaient alors été recrutées pour enquêter sur la situation. L mot d’ordre ? Surveiller la pièce en douce et faire un rapport concernant ceux qui s’en approcheraient. A savoir : ● Blackthorn est le commanditaire. Personne d’autre n’est au courant des échanges. ● Différentes réunions ont eu lieu en face à face, par groupe de trois : le binôme et Blackhorn. Tout est travaillé à l’avance et non sur place. S’il y a des questions, elles doivent être posées avant d’être sur les lieux. ● Il existe plusieurs binômes sur le coup. Aucun d’eux ne sait qui d’autre est concerné par cette mission. ● @Warren Tveit-Odair est sur place, en surveillance de la porte où est enfermé le basilic. Une cape d’invisibilité (du commerce, hein, pas celle d’HP, donc moins efficace, avec une durée limitée) lui a été fournie. Il lui est demandé de ne pas intervenir, de consigner les informations et de surtout ne pas être repéré. ● S’il voit quoi que ce soit de suspect, il a pour ordre d’en référer à @Aloysius Anderson. Ce dernier doit s’être libéré sur l’intégralité des temps de surveillance. Blackthorn lui a demandé de garder un œil sur Waren en qui il ne fait pas totalement confiance. Aloysius n’intervient donc que si besoin. ● Chacun possède un papier qu’il suffit d’activer pour que celui-ci devienne brûlant et prévienne le second qu’il se passe quelque chose. ● Blackthorn sera informé de chaque avancée significative en notant les informations dans un petit carnet noir qui leur est fourni à tous les deux et dont chaque mot s'inscrit également dans le sien. | |
| Jessen Tadeus Blackthorn Âge personnage : 36 Hiboux postés. : 1538 Date d'inscription : 25/04/2020 Crédits : *
| | Ven 16 Juil 2021 - 19:35 Samedi 4 juin 2016, dans la soirée
Le basilic était enfin en lieu sûr, dans un endroit où il ne pourrait plus blesser personne. Maintenant, il ne restait plus qu'à comprendre ce qui s'était passé. Pourquoi est-ce qu'il n'y avait que les sang-purs qui n'avaient pas été touchés ? Qu'est-ce que cela signifiait alors qu'ils étaient visiblement innocents ? Lui, n'était pas bien placé dans la hiérarchie – et c'était peu dire-, c'était normal s'il ne savait pas grand chose, mais Jessen lui même – aka un Général- ne semblait pas en savoir beaucoup plus que lui et ce n'était pas franchement rassurant. Histoire de faire passer le temps pendant sa surveillance il essayait de réfléchir à la logique de tout cela. Qui pourrait être à l'origine de tout cela ? Est-ce que c'était des sang-purs opportunistes ? Ou au contraire quelqu'un qui voudrait les discréditer ? Il n'y avait aucune logique ; un instant il aurait pu penser à la Garde histoire de les faire tomber un peu plus vite mais ils n'auraient jamais mis la vie de Moldus et Nés-moldus en danger, il en était totalement certain. Il se gratta un peu la joue, cette garde était d'un ennui mortel. Il restait néanmoins un maximum aux aguets pour ne rien rater. Est-ce que quelqu'un allait vraiment se pointer ? Est-ce que quelqu'un serait assez stupide pour venir ici pour voir ce qui se tramait ? Est-ce que ça serait un comploteur ou alors plus quelqu'un ayant eu vent que le basilic se trouvait ici et qui viendrait voir, quelqu'un à qui cela aurait donné quelques idées ?
On ne pouvait pas dire que garder une telle bestiole l'enchantait. Elle était dangereuse et il n'était que trop conscient du dégât que cela pouvait causer, il l'avait vu de ses propres yeux le mois dernier. Si à priori, il ne toucherait pas un sang-pur que le serpent reste enfermé était une bonne chose. L'autre question qu'il se posait c'était pourquoi Blackthorn l'avait choisi à lui ? Est-ce que c'était par confiance, ou alors par ce qu'il voulait le tester encore une fois, ou bien pour l'avoir sous la main, savoir ou est-ce qu'il serait exactement ? Est-ce que tout ceci ne pouvait pas être une mascarade pour qu'il prouver de nouveau son allégeance au groupe ? Est-ce qu'il n'y avait pas un scénario de prévu pour voir comment est-ce qu'il réagirait ? Tout était probablement possible, mais dans tous les cas il réagirait de la même façon : il agirait comme on l'attendait de lui, comme les ordres avaient été donnés. Il n'avait pas le droit à l'erreur et même si son ennemi le déstabilisait, il ne devrait pas failli alors il s'attendait à tout. Il y arriverait, il ne serait pas une déception pour les siens. Il ne ferait rien qui puisse mettre Jessen contre lui, l'homme avait une grande influence sur Mily malgré tout, et donc sur son couple, sur le futur de son enfant. Il réussirait, quoiqu'il en coûte. Toujours en encore le même leitmotiv de son fils.
Il s'était mis dans un coin où il avait une bonne vue sur la porte, mais où les personnes qui arrivaient n'avaient pas forcément vue directement ce qui lui permettait d'agir. Il avait longuement hésité à mettre a cape tout le temps ou seulement lorsqu'il entendait un bruit, mais il avait finalement choisi la première option : ainsi il était tout le temps caché et si jamais un opportun arrivait, il était certain d'être invisible à ses yeux, même s'il avait du coup un peu moins de liberté de ses mouvements. On ne pouvait pas tout avoir. De sa place, il pouvait donc tout observer sans pouvoir être vue. De toute manière, il ne devait pas intervenir juste observer, mais au cas il pouvait être sur la cible en l'espace de quelques instants. | |
| Warren Tveit-OdairPoupinou Warren Tveit-Odair Âge personnage : 24 ans Hiboux postés. : 2346 Date d'inscription : 13/04/2018 Crédits : Avatar caelestis ; Gifs (tumblr) : cowboymitchell & tvandfilm Double Compte : Theodore; Dorofei; Neolina; Timothy; Gary & Naveen & Loan
| | Dim 18 Juil 2021 - 18:37 Aloysius attend. Son parchemin et sa plume près de lui, il s’est enfermé dans le petit salon où il sait qu’il ne sera pas dérangé tant qu’il n’aura pas décidé d’en sortir de sa propre volonté. Comme il en a reçu l’ordre : il veille. Pour se donner de la contenance il s’est emparé d’un grimoire, un volume ennuyeux qu’on lui a conseillé de lire mais pour lequel il n’a pas la moindre passion. Les traités sur les jeux et les règles internationales qui s’y rattachent ne le captivent pas, même s’il doit reconnaitre leur utilité pour son travail. Son regard ne cesse de faire des allers et venues entre le grimoire et le parchemin qui le relie à Warren. Dans son esprit les mots de Jessen ne cessent de lui rappeler qu’il doit autant faire attention à la mission qu’à son partenaire dont il vaut mieux se méfier.
Au fond, il faut se méfier de tout le monde en ce moment. A en croire les évènements qui se déroulent ces derniers temps il y a fort à parier que des complots grandissent dans l’ombre et que la violence ne fait que couver. Les flammèches qui s’échappent de temps à autre et qui sont finalement étouffées finiront par allumer un incendie. Reste à savoir quelle population sera décimée la première. Aloysius espère que les Supérieurs seront les grands gagnants de l’histoire, qu’ils soient les incendiaires ou non (le premier cas serait prestigieux, le second aurait l’avantage de ne pas ternir leur réputation).
Un bruit de grognement monte des pieds d’Aloysius. Celui-ci baisse les yeux. Womatu ronge un os avec une fureur méticuleuse qui le fait grogner. Seul, à l’abri des regards et de tout jugement, Aloysius se permet un sourire attendrit autant qu’amusé devant l’acharnement du chiot. L’animal est bien loin des tracas de son maitre. Le basilic, le loup garou, les possessions… Les non-maj’, les sorciers, les Supérieurs… Tout cela le jeune chien n’en a rien à faire. Seul compte son maitre. Et son os, qu’il s’applique à rogner petit à petit avec ses dents de carnivore.
Aloysius reporte encore une fois son regard vers le parchemin qui le relie à Warren. Il n’y a rien. L’ennui guette Aloysius, et il imagine facilement qu’il en est de même pour son binôme. C’est plutôt une bonne chose si personne ne cherche à accéder au basilic, mais cela ne va pas aider les Supérieurs s’ils ne sont pas fichus de trouver les personnes qui menacent leur organisation.
N’y tenant plus, Aloysius se saisit de sa plume et écrit une simple phrase sur son parchemin, une question :
« Rien à signaler ? »
Il n’y a pas que l’ennui à prendre en compte, Aloysius n’oublie pas qu’il doit se méfier de Warren également. S’il ne peut être présent à son côté, il peut au moins tenter de le surveiller.
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| | | Mar 3 Aoû 2021 - 17:45 A nest of vipers La trahison est une blessure, et le soupçon une insulte
Un homme se faufile dans la nuit. Recroquevillé sous une cape d’invisibilité bon marché, il se glisse sur les pavés du ministère, baguette à la main. Il ne lui faut pas longtemps avant d’arriver dans les sous-sols, de parcourir les couloirs sombres et d’atteindre les geôles. C’est là qu’est l’animal, il le sait, a trop creusé le sujet pour passer à côté. Il sait, surtout, qu’il leur faut le récupérer ou s’en débarrasser. Avant que Johan ne tombe sur des informations compromettantes. Avant qu’ils ne soient exposés. Avant, surtout, de perdre cette carte qui est la leur. Après tout, avec lui… ils pourraient se débarrasser de leur leader, non ? Et mettre quelqu’un à la tête du groupe. Quelqu’un qui n’aurait pas peur de s’engager dans des démarches plus franches et non les idées illusoires que le frère de leur réel meneur. Anthony était un chef de guerre, alors à leurs yeux, son cadet fait pâle figure. C’est d’ailleurs cette réflexion que l’ombre ne cesse de ressasser lorsque le sortilège brumeux voletait jusqu’au visage de son collègue. L’homme s’était figé brusquement, posant un regard hagard autour de lui avant de s’éloigner sans réellement savoir pourquoi il agissait ainsi. C’était bon, la voie était libre. Alors que son collègue s’éloignait, l’ombre, elle, ouvrait la porte et descendait les marches humides de la salle de contention. | |
| Imperium Âge personnage : 1.000 ans Hiboux postés. : 2090 Date d'inscription : 01/09/2009 Crédits : A[-]P Double Compte : Beaucoup
| | Sam 7 Aoû 2021 - 17:16 A un moment donné, il sentit son bout de papier devenir chaud sous ses doigts, signe qu'il avait un message. Il le regarda rapidement avant de froncer un peu les sourcils en voyant les quelques mots d'Aloysius. Non, il n'avait rien à signaler, sinon il l'aurait prévenu ! Et puis s'il y avait quelque chose et qu'il ne l'avait pas alerté, est-ce qu'il croyait vraiment qu'il répondrait « ouais y'a de la nouveauté mais je n'avais pas envie de te prévenir ? » En vérité, il comprenait que c'était surtout de la curiosité plus qu'autre chose, mais la question était à ses yeux un peu étrange, même si au final, il était peut-être difficile de dire autre chose... Ouais, peut-être que lui aussi aurait dit quelque chose comme ça à la place du plus âgé. Rien du tout.
Et il s'ennuyait tellement qu'il venait presque à espérer qu'il se passerait quelque chose avant de raviser cette pensée ! Non, il ne fallait qu'il ne se passe rien, s'il échouait alors qu'il était dans cette mission importante, ça risquait vraiment d'être la merde pour lui. En même temps, s'il réussissait, est-ce que ça ne serait pas aussi un moyen de redorer un peu son blason ? Les deux étaient possibles de toute manière. Il se passa une main dans les cheveux continuant d'observer attentivement la porte. Et soudain, le type qui gardait la porte – qui lui n'était absolument pas caché- commença à s'en aller s'en crier gare. Il y avait même eu une légère lumière avant comme un sort lancé. Warren fronça les sourcils et se concentra sur ce qui se passait, jusqu'à au miment où la porte s'ouvrit alors qu'il n'y avait personne ! Comme quoi, il n'était pas le seul à être caché sous une cape d'invisibilité ou un sortilège, sinon comment expliquer que le Garde soit parti comme ça, de façon si « étrange »/sans explications et que la porte se soit ouverte juste après. On ne pouvait pas prétexter un courant d'air et encore moins une coïncidence, là, ça faisait beaucoup trop !
Tveit avait repris rapidement son parchemin, luttant contre l'envie d'agir. On lui avait bien dit de ne pas intervenir – et de ne pas se faire repérer-. Il fit donc ce qui était le plus logique dans une telle situation : écrire à Aloysius qu'il se passait quelque chose. Que le plus âgé vienne le rejoindre ou prévienne qui de droit qu'il se passait quelque chose, à moins qu'on lui donne de nouvelles instructions sur ce qu'il devait faire. Quelqu'un vient d'entrer. Sort jeté sur le garde devant la porte qui est parti. Inconnu en train de descendre, probablement équipé d'une cape d'invisibilité ou d'un sort similaire qui m'empêche de le voir. Qu'est-ce qu'on fait ? C'était court. Mais il ne pouvait pas résumer la situation d'une autre façon, un « roman » aurait pris beaucoup trop de temps ; il fallait agir sans attendre. Il avait envie de se lever, d'aller espionner, mais ça signifier le suivre et donc risquer de se faire repérer, ce qui était donc à proscrire totalement.
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| Warren Tveit-OdairPoupinou Warren Tveit-Odair Âge personnage : 24 ans Hiboux postés. : 2346 Date d'inscription : 13/04/2018 Crédits : Avatar caelestis ; Gifs (tumblr) : cowboymitchell & tvandfilm Double Compte : Theodore; Dorofei; Neolina; Timothy; Gary & Naveen & Loan
| | Sam 7 Aoû 2021 - 17:34 A nest of vipers La trahison est une blessure, et le soupçon une insulte
L’ombre descendait les escaliers humides, sentant ses muscles se tendre à mesure qu’elle se faisait engloutir par les ténèbres. D’un geste laissant apparaitre le bas de sa robe de sorcier, elle murmurait un sort et le battant de la porte, en haut des marches se mettait en mouvement, se rabattant tout doucement. Avec, ou sans Warren ? Le timing est serré. | |
| Imperium Âge personnage : 1.000 ans Hiboux postés. : 2090 Date d'inscription : 01/09/2009 Crédits : A[-]P Double Compte : Beaucoup
| | Dim 8 Aoû 2021 - 20:57 Il ne faut pas longtemps avant que son parchemin émette de la chaleur en retour. Rien du tout. Laconique, suffisant. Les deux hommes sont probablement dans le même état d’esprit : l’attente. Ils s’ennuient et sont en même temps sous tension. Il n’y a rien à faire sauf attendre et observer. Aloysius déteste cette situation. Même si ce n’est guère souhaitable il aimerait pourtant que quelque chose se passe, rien que pour que l’ennui et la tension cessent.
Aloysius rumine en triturant sa plume. Il regarde un temps le parchemin et les quelques mots qui s’y sont inscrits. Il se demande ce que pense Warren de l’autre côté. Est-ce que lui aussi s’ennuie et désire de l’action pour cesser de s’ennuyer ? Ou bien au contraire prend-t-il cette mission à la légère en se disant qu’il tient là l’occasion de donner l’impression d’agir tout en ne faisant rien ? A moins qu’il n’ait prévu de doubler les Supérieurs et qu’il soit précisément occupé à aider l’ennemi tout en détournant Aloysius. Cette dernière possibilité le fait grincer des dents. Il vaut mieux pour Warren que ce ne soit pas le cas, sinon Aloysius risque d’en faire une affaire personnelle. Peut-être qu’ils risqueraient de se faire une partie de quidditch tous les deux dans le jardin et que la batte ne frappe pas la balle cette fois…
Le parchemin chauffe à nouveau.
La surprise sort Aloysius de ses pensées. Il lit aussitôt. Le cœur d’Aloysius manque un battement en décryptant les mots. Sans prendre le temps de réfléchir il attrape le carnet qui le relie à Jey et se met à écrire :
« Ennemi invisible en présence A éloigné le garde par la magie Quels sont les ordres ? »
Les yeux d’Aloysius vont du parchemin au carnet, du carnet au parchemin. Il tapote la table de la pointe de sa plume. Ce n’est pas une bonne idée mais la nervosité le gagne. Cette mission lui porte sur les nerfs alors qu’il est déjà fatigué de tout ce qui est arrivé dans sa vie depuis qu’il a rejoint les Supérieurs. L’attentat, la possession… sans parler du reste qui vient compléter le tableau en beauté. Alors Aloysius ne souhaite qu’une chose : que cette mission se passe au mieux pour les Supérieurs.
- Allez Jey, réponds ! marmonne-t-il pour lui-même.
Womatu, qui a surement saisi la nervosité de son maitre, vient se frotter contre la jambe d’Aloysius en remuant la queue. Le sorcier lui caresse la tête brièvement, un simple geste qui suffit à l’apaiser, un peu. A quoi bon se mettre la rate au court bouillon ? Il a toujours su relever les défis qu’on lui a proposé, ce n’est pas aujourd’hui qu’il va échouer ! Il a confiance en lui et confiance en Jey. | |
| | | Lun 9 Aoû 2021 - 10:25 A nest of vipers La trahison est une blessure, et le soupçon une insulte
- MJ -
La voix forte du général s’imposait dans la salle de réunion lorsque les mots se mirent à s’inscrire sur son carnet. Il ne lui avait fallu qu’une minute ou deux pour en prendre connaissance et noter la réponse d’un coup de baguette. - Bloquez-le. Me débarrasse des ministres et suis là dans 10min max. – Du côté de Warren, le temps d’envoyer la réponse à Aloysius, que celui-ci renvoie le message à Jessen, et que ce dernier lui réponde de nouveau : la porte s’est refermée. | |
| Jessen Tadeus Blackthorn Âge personnage : 36 Hiboux postés. : 1538 Date d'inscription : 25/04/2020 Crédits : *
| | Lun 9 Aoû 2021 - 19:59 Les secondes s’égrènent avec une lenteur désespérante. Aloysius fixe le carnet où il a inscrit ses mots tout en gardant un œil sur le parchemin qui le relie à Warren au cas où le jeune homme annoncerait de nouvelles informations. Il attend.
Enfin, après ce qui semble être une éternité, des mots apparaissent sur le carnet. Aloysius ne perd pas une seconde et recopie l’ordre sur son parchemin. Bientôt celui de Warren se met à chauffer pour lui indiquer le message qu’Aloysius y écrit.
« Bloque-le On arrive »
Là-dessus, Aloysius se lève d’un bond, attrape parchemin et carnet afin de ne laisser aucune trace derrière lui et transplane au Ministère en abandonnant Womatu. Le chiot, trop jeune, serait un poids plutôt qu’une aide mais Aloysius compte bien qu’un jour l’animal soit lui aussi utile à la cause.
Il faut du temps à Aloysius pour rejoindre le couloir où Warren veillait, surtout qu’il fait en sorte de ne pas attirer l’attention, se montre courtois et tente de paraitre décontracté comme s’il ne se passait rien d’anormal. Ce n’est qu’une fois parvenu dans le couloir, de longues minutes plus tard, qu’il se saisit de sa baguette, prêt à réagir à tout signe de menace. A pas de velours, il rejoint un Warren qu’il espère trouver avec un ennemi dument neutralisé.
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| | | Mar 10 Aoû 2021 - 18:34 Il espérait qu'il aurait une réponse rapide, la porte ne resterait pas ouverte indéfiniment. Tveit s'était toujours sous sa capte pour essaye d'apercevoir quelque chose. Mais qu'est-ce qu'il pouvait voir avec un type sous une cape ? Ah, si, pendant un instant un bout de robe de Sorcier. Quel indice de premier choix. Il essayait de se convaincre qu'il ne devait pas le suivre. Juste obéir aux ordres, or, comment repérer, observer quelqu'un qui était caché sous cape. Il y avait des choses pour qu'il merde quelque part, qu'il fasse du bruit et se fasse repérer et il en avait totalement conscience. Ca lui coûtait, il avait envie de piaffer de frustration mais il n'était pas passé par la porte avant qu'elle ne se referme se contentant encore et toujours d'attendre la répondre d'Aloysius sur ce qu'il devait faire. Bientôt, enfin un message était arrivé sur son parchemin « Bloque-le. On arrive.» Il ne savait pas bien qui était le « on », et le terme bloqué était assez vaste.
Il choisit donc de le prendre au pied de la lettre et de fermer la porte par un sort, prêt à en lancer un autre si la porte s'ouvrait quand même grâce à un contre-sort, mais cela faisait gagner un temps précieux et pouvait paraître comme un simple système de sécurité. Ainsi donc, il n'aurait pas dévoiler sa présence et respecterait tous les termes déjà donnés. Le type était bloqué dans l'endroit où il était descendu : pas d'autres porte de sorti, impossibilité de transplaner. Et une fois que les renforts seraient là, ils verraient bien ce qu'ils devaient faire. Avec un peu de chance la « promenade » de l'inconnu durerait assez longtemps et il ne se rendrait compte de rien ; si non et bien il faudrait improviser.
Tveit n'était pas certain d'avoir fait le bon choix, mais il avait obéi et il avait quelques arguments pour lui : sans voir l'ennemi difficile de l'arrêter surtout qu'il ne savait pas qui il était, son niveau de magie et compagnie. En intervenant de manière trop visible en voulant par exemple l'interceptait il aurait risqué gros : être moins fort que son adversaire. Ce n'était pas une honte, avec l'âge on acquiert de l'expérience, mais il n'avait pas envie de tenter. C'était quelque chose de bien trop capital cette mission pour qu'il joue au con de cette façon, pour qu'il joue un coup de poker en se disant que s'il l'interceptait il pouvait gagner gros. Non, il devait être raisonnable maintenant, réfléchir avant tout.
Lorsque Aloysius arriva, il enleva sa cape d'invisibilité de façon à ce qu'ils puissent dialoguer en face à face. «La personne est toujours dedans. La porte est fermée par un sort pour l'instant ; elle n'a aucun autre moyen de s'échapper. Elle a une cape d'invisibilité ou quelque chose qui y ressemble. » Il eut un court temps de silence avant de reprendre « On fait quoi ? On descend, en sachant qu'on risque de le rater s'il est planqué sous la cape ? On attend la cavalerie ? » Qu'est-ce qui était le plus urgent au final ? Tout dépendait ce qu'on voulait tirer de tout cela, probablement. | |
| Warren Tveit-OdairPoupinou Warren Tveit-Odair Âge personnage : 24 ans Hiboux postés. : 2346 Date d'inscription : 13/04/2018 Crédits : Avatar caelestis ; Gifs (tumblr) : cowboymitchell & tvandfilm Double Compte : Theodore; Dorofei; Neolina; Timothy; Gary & Naveen & Loan
| | Jeu 12 Aoû 2021 - 13:22 A nest of vipers La trahison est une blessure, et le soupçon une insulte
Le cliquettement de la porte derrière lui, se verrouillant à l’aide d’un sortilège, s’était élevé dans le boyau sombre où la lueur de la baguette cognait encore les parois. S’il ricochait comme le ferait l’eau au bas d’une stalactite, il n’avait fait que relever la tête de l’ombre. Mais l’homme sous la cape était trop expérimenté pour laisser ce genre de choses au hasard et un sort venait l’avertir de la fermeture des lieux. Alors son cœur s’accélérait brusquement dans sa cage thoracique tandis qu’il se figeait, les muscles tendus. Que faire ? Oh comme il en avait, des options… Les minutes avaient passé, mettant un plan à exécution, un peu tremblant, peu sûr de lui, mais assez téméraire pour s’y forcer. Il fallait agir, c’était sa seule solution… qu’importe qu’il faisait quelques dégâts au passage. Ainsi, lorsqu’il entendit, un peu plus tard, revenu à la porte, une voix d’homme s’adresser à un second, non loin derrière, l’ombre su qu’il était temps d’agir. Soudainement, les sorts plurent sur la porte qui céda en quelques secondes. Sortant dans un sifflement, engoncé dans la cape, il balança quelques sorts à la volée, visant chacun des deux hommes d’éclairs rouges et verts. Aucun visage n’était visible, seulement quelques brides de vêtements par-ci par-là. De toute manière, personne n’eut le temps de voir quoi que ce soit que déjà, l’immense animal reptilien déboulait, frappant les murs en s’extrayant de son antre, libéré et commandé par l’homme qui s’enfuyait déjà à toutes jambes. A savoir, du dernier post :
- La porte a seulement été bloquée par un sortilège. L’homme est plus puissant et a réussi à le lever.
- Aucun sort n’a protégé les sons lui parvenant ni est venu protéger la sortie des deux fugitifs.
- L’ombre a jeté des avada kevadra et des stupefix, profitant de la sortie du serpent pour courir droit devant, se comprenant encerclé. Il s’éloigne tandis que le basilic vous fonce dessus. Evitez de croiser son regard, si possible guys…
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| Imperium Âge personnage : 1.000 ans Hiboux postés. : 2090 Date d'inscription : 01/09/2009 Crédits : A[-]P Double Compte : Beaucoup
| | Dim 15 Aoû 2021 - 19:57 Sur ses gardes, Aloysius avance le long du couloir, baguette en main au cas où une mauvaise surprise l’attende au tournant. Mais en fait de surprise il n’y a que Warren qui surgit soudain au milieu du couloir en se débarrassant de sa cape d’invisibilité. Aloysius sursaute et brandit sa baguette sur le jeune homme avant de l’identifier.
Aloysius pousse un soupir en abaissant sa baguette. Il a envie de traiter l’autre d’imbécile mais ce serait contre-productif, il se tait donc à la place. Cela vaut mieux sans doute, et ils ont tout autre chose à faire. Warren, d’ailleurs, ne perds pas de temps. Il expose la situation rapidement. Aloysius hoche la tête pour montrer qu’il a compris. Mais il n’a pas le temps de répondre : plusieurs explosions retentissent et la porte vole en éclats sous l’attaque. Aloysius pointe aussitôt sa baguette pour se protéger des échardes de bois puis, quand des éclairs apparaissent soudain, il lance un charme de bouclier afin d’échapper à la mort verte promise par les Avada Kedavra.
Une pluie d’éclairs tambourine sur le bouclier d’Aloysius qui ne parvient pas à voir grand-chose de la scène. Ce n’est qu’au bout de quelques instants qu’il réalise : la silhouette massive d’un serpent géant se fraye un chemin dans le couloir presque trop étroit pour lui. Comprenant qu’il s’agit du basilic, Aloysius se jette contre le mur et ferme les yeux sans cesser de brandir sa baguette pour le protéger de tout sort mortel qui pourrait lui être de nouveau lancé. Il se concentre sur son ouïe pour situer le basilic. Il n’a aucune envie de croiser son regard mais si c’est pour mourir par ses crochets ce n’est pas intéressant. Un réflexe heureux car il comprend vite que le serpent se rapproche. Alors, d’un ample mouvement de baguette il lance :
- Diffindo ! | |
| | | Lun 16 Aoû 2021 - 20:05 Dès que la porte avait éclaté, il s'était protégé avec un sort de protection et s'était jeté au sol pour éviter quelques projectiles, tout en revêtissant la cape d'invisibilité. Au sol, les sorts l'atteindraient moins vu qu'ils avaient tous -ou presque- étaient portés à hauteur d'homme. Voir quelque chose avec tous ces sorts était compliqué, mais bientôt il se rendit compte que la personne n'était pas revenue seule, l'immense silhouette de Serpent l'avait suivi. Il en eut presque un haut le cœur.
Un premier réflexe fut de fermer les yeux pour ne pas risquer de faire attraper par le regard, mais il les rouvrit à moitié, allongé sur le sol comme il l'était, il avait très peu de chance que les yeux de la bête puissent l'atteindre... Aloysius avait commencé à s'occuper de la bête si bien qu'il dû se charger du type toujours caché sous la cape. Plus ou moins invisible, à un moment il lui sembla apercevoir un bout de tissu, mais sans en être certain. Un coup de baguette et le sol se changea en glace pour ralentir la fuite de l'homme, pour le surprendre que ce type fasse un faux geste, qui permettre d'apercevoir mieux les vêtements afin de lancer le stupéfix. Il avait tenté de démarrer juste après Aloysius afin que ce dernier ne risque pas de tomber et de se faire mal... Il essayait de ne pas penser au Serpent, de ne pas vérifier ou il était pour ne pas avoir à fermer les yeux... sinon pour choper l'autre c'était mort et il avait assez merdé dans l'histoire comme ça. Pas le temps de réfléchir de toute manière, il fallait juste agir : et quand on ne sait pas où est la cible qu'on ne peut pas trop bouger à cause d'un gros serpent, la situation restait quand même assez limitée. D'où le choix de son sort, probablement pas le plus pertinent... mais qui marcha comme il le souhaitait : cette fois il put percevoir distinctement les paires de chaussures et un bout de pantalon tandis que l'homme-presque-invisible avait voulu se rattraper.
«Stupefix ! »
Et si ce sort ne marchait pas il continuerait jusqu'à y arriver, mais il était assez sûr de lui, il avait visé juste. Il était d'ores et déjà prêt à lancer d'autres. Le tout était de ne pas trop bouger, pour ne pas non plus enlever cette foutue capte qui le recouvrait.
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| Warren Tveit-OdairPoupinou Warren Tveit-Odair Âge personnage : 24 ans Hiboux postés. : 2346 Date d'inscription : 13/04/2018 Crédits : Avatar caelestis ; Gifs (tumblr) : cowboymitchell & tvandfilm Double Compte : Theodore; Dorofei; Neolina; Timothy; Gary & Naveen & Loan
| | Mar 17 Aoû 2021 - 11:08 A nest of vipers La trahison est une blessure, et le soupçon une insulte
Les éclats de la porte s’étaient échoués sur les murs ou les boucliers magiques tandis que les sorts fusaient dans tous les sens. Ça et là, des éclairs verts et rouge se percutaient sans atteindre, dans un premier temps, leurs cibles. L’ombre avait vu le plus jeune se jeter au sol, y disparaissant hors de son champ de vision tandis que l’autre, plus âgé, barrait chaque sortilège de mort, se protégeant des attaques. Alors il lançait lui-même des sortilèges au hasard par-dessus lui, espérant que ceux-ci ne les impactent tandis que le basilic sortait, furieux, se jetant sur les deux hommes. Le premier stupefix ne l’avait pas atteint de plein fouet mais suffit à le déstabiliser, immobilisant une jambe tandis qu’il basculait sur l’avant. Déjà, l’homme agissait, jetant un sort informulé pour se libérer tandis qu’il hurlait quelque chose qu’aucun des deux autres Supérieurs ne pu comprendre. Quelque chose qui sifflait dans l’air d’une voix chuintante et résonnait sur les murs, se répercutant comme un écho. Quelque chose qui fit frissonner le serpent d’où venait d’exploser une gerbe de sang, arrêté dans son élan par le diffindo d’Aloysius. L’animal avait rugit, sifflé, craché… et s’était jeté sur celui dont venait cet affront, la douleur scindant son corps sur le flan droit. Un ordre cognait dans le crâne du serpent : tuer. Un peu plus loin, l’ombre, elle, chuta lourdement, touchée par le second sort, emportée dans le coma magique du stupefix. A savoir :
- Aloysius est toujours contre le mur, le basilic lui fait face et fonce droit sur lui.
- L'animal est blessé sur le flanc droit et son sang s'écoule au sol par gerbes brunâtres.
- Fou de douleur et lancé par l'ordre qu'on lui a donné, il s'apprête à mordre, à déchiqueter son adversaire.
- Le traître est tombé, hors d'état de nuire.
- Warren est toujours au sol, la cape d'invisibilité sur lui.
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| Imperium Âge personnage : 1.000 ans Hiboux postés. : 2090 Date d'inscription : 01/09/2009 Crédits : A[-]P Double Compte : Beaucoup
| | Jeu 19 Aoû 2021 - 9:04 C’est la confusion. Des éclairs de toutes les couleurs fusent en toutes direction, les cris d’Aloysius et de Warren se mêlent aux sifflements du basilic et de son maitre, et surtout le cœur d’Aloysius bat furieusement à ses oreilles. La mort rôde dans ce couloir et une nouvelle fois le sorcier voit sa vie menacée. Il n’est pas question qu’il y reste ! Il ne se laissera pas faire par un simple reptile, aussi monstrueux soit-il !
Aloysius comprend vite que ses oreilles seules ne suffiront pas à lui permettre d’affronter la situation. La tête baissée vers le sol, il rouvre les yeux pour juger de la position de chacun grâce à sa vision périphérique. Et aussitôt il se jette sur le côté avec un cri de peur alors que la silhouette gigantesque du basilic attaque dans sa direction.
C’est avec crainte qu’il a lancé son premier sort, la fureur lance le second lorsqu’il constate qu’il a touché sa cible sans pour autant l’empêcher de continuer sa route dans sa direction. Il se rapproche, avec ses yeux et ses crocs mortels.
- Diffindo ! crit-il à nouveau d’une voix impérieuse.
Meurs créature de l’enfer ! Souffre ! Tu ne me tueras pas !
Cette fois, il a pu viser un peu mieux. Toujours sans regarder la tête de l’animal, il peut voir désormais son corps qui ondule dans le couloir trop étroit pour lui.
Se relevant, Aloysius se déplace aussi vite qu’il le peut, se servant du mur pour savoir où il va. Il s’éloigne du basilic, une main le long du mur, l’autre qui brandit sa baguette en direction de l’immense serpent. Warren est invisible. Où est-il passé ? Aloysius n’en sait rien. Il n’a pas le temps de se poser la question mais il sait que si le garçon s’est fait la malle, il le paiera. Une fois qu’Aloysius aura sauvé sa peau (car il n’est pas question que cela en soit autrement) il s’occupera de son cas. | |
| | | Dim 22 Aoû 2021 - 11:43 Il avait réussi. Il avait du mal à y croire mais il lui semblait avoir réussi à arrêter le type. Le cœur battant à tout rompre, il put enfin se focaliser sur l'autre situation qu'il avait essayé d'extraire de son esprit : celle du Serpent tueur. Pourtant l'odeur de sang l'avait bien saisi au garçon ainsi que les bruits faits par la Bête mais il avait essayé de se focaliser que sur une seule cible. Ils ne devaient pas laisser ce type s'échapper, c'était beaucoup trop important ; et puis il fallait avouer qu'il avait assez confiance en Aloysius pour se débrouiller avec le reptile. Après tout, il était un sorcier beaucoup plus expérimenté que lui, il aura une meilleure idée de comment s'en sortir.
Le sort de Diffindo le surprit un peu, même si c'était un excellent choix, peut-être plus intelligent que ce qu'il avait en tête. Difficile de savoir en réalité à quel point le serpent est touché ou pas. Est-ce qu'il était mourant ou est-ce qu'il allait s'attaquer à son collègue ? Il n'osait pas trop relever la tête et se contente de lorgner le sol, gardant toujours un maximum sa position protégée par la cape d'invisibilité... Ceci dit est-ce que ça le cachait réellement du serpent, il n'en savait rien. La Bête continuait d'onduler dans le couloir et il avait peur que si quelqu'un arrivait, il se prenne le regard de la Bête avant qu'ils aient pu l'achever, d'ailleurs ça aurait été sa première idée de s'attaquer à ses yeux de façon à ce qu'on ne puisse plus percevoir son regard... Le serpent aurait toujours son ouïe, serait sûrement encore plus furieux qu'aujourd'hui et ses crocs seraient encore plus mortels, mais s'il réussissait ils pourraient l'attaquer un peu plus de face ce qui serait vraiment une bonne chose.
« Conjonctivit »
En soufflant doucement le sort pour ne attirer l'attention de l'animal, il avait braqué sa baguette sur lui. Cette fois par contre, il n'était pas certain de pouvoir savoir si le sort avait bien fonctionné ou pas. Alors, dans le pire des cas, il pourrait retenter le même sort... Comment savoir si c'était réussi ?
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| Warren Tveit-OdairPoupinou Warren Tveit-Odair Âge personnage : 24 ans Hiboux postés. : 2346 Date d'inscription : 13/04/2018 Crédits : Avatar caelestis ; Gifs (tumblr) : cowboymitchell & tvandfilm Double Compte : Theodore; Dorofei; Neolina; Timothy; Gary & Naveen & Loan
| | Dim 22 Aoû 2021 - 17:46 Lancé 1 : Arrivée de Mister Blackthorn pour prêter main forte ?
Réussite -> Oui. Echec -> Non.
Lancé 2 : Réussite du sort de Warren.
Lancé 3 : Réussite du sort d'Aloy. | |
| Imperium Âge personnage : 1.000 ans Hiboux postés. : 2090 Date d'inscription : 01/09/2009 Crédits : A[-]P Double Compte : Beaucoup
| | Dim 22 Aoû 2021 - 17:46 Le membre ' Imperium' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Maitre du jeu' : | |
| Imperium Âge personnage : 1.000 ans Hiboux postés. : 2090 Date d'inscription : 01/09/2009 Crédits : A[-]P Double Compte : Beaucoup
| | Dim 22 Aoû 2021 - 22:08 Le sang bat furieusement dans les oreilles d’Aloysius qui s’accroche encore une fois à sa volonté de vivre. La vie a décidé de lui mettre des bâtons dans les roues ces derniers mois mais le sorcier s’en sort toujours. Aujourd’hui ne fera pas exception !
Malheureusement le basilic se montre tout aussi déterminé à vivre que lui et son attaque est trop rapide pour Aloysius qui ne parvient pas, cette fois, à le toucher alors qu’il recule devant le monstre. Son sort atteint le mur dont la pierre éclate sous le coup sans causer de dommage à son ennemi. Aloysius serre les dents. Il enrage. Une seule lueur rassurante dans ce bordel sans nom : un mouvement furtif au sol et un éclair surgit de nulle part lui indiquent que Warren n’a pas pris la fuite comme il l’a pensé au départ. Le jeune homme s’est simplement de nouveau dissimulé sous la cape d’invisibilité. Piètre réconfort pour Aloysius qui, bien qu’heureux de ne pas être aussi seul qu’il l’a cru n’en est pas moins en colère. Il commence à en avoir marre de tout ça : explosion, hospitalisation, possession et maintenant CA ?! Non !
- Endoloris ! scande-t-il avec toute cette haine dans ses tripes. | |
| | | Jeu 26 Aoû 2021 - 21:48 Est-ce qu'il l'avait atteint ou pas ? Il n'en savait rien. Il avait un doute, la Bête n'avait poussé aucun cri précis, spécifique comme s'il était encore plus en colère. Bon, il allait sûrement devoir faire appel à un plan B vu qu'il ne pouvait pas viser correctement les yeux avec un sort. Alors comment faire pour le rendre un maximum aveugle quand on ne peut pas viser ? Est-ce que leurs Supérieurs voulaient garder l'animal en vie, en bon état ? Il n'était sûr de rien, et pourtant c'était probablement une information capitale. Est-ce qu'ils pouvaient l'amocher sans se rendre les foudres des autres après ? Les grandes pontes pouvaient avoir envie de le garder sous le coude.
Quelles étaient leurs alternatives ? Il en voyait actuellement deux. Puisqu'il fallait croiser le regard du Basilic... il allait tout faire pour qu'on ne le voit plus avec un sort plus généraliste qui se diffuse partout, ainsi pas besoin de viser. Dans la théorie du moins, dans la pratique c'était moins certain que ça fonctionne. Il avait donc deux idées : la première qui lui semblait à priori la meilleure un sort de brûme qui ferait que l'on ne verrait pas à un mètre de soi, il y aurait juste les ombres. Or, il serait donc plus simple de viser... mais si la brume n'était pas épaisse, cela ne servirait à rien. L'autre idée, plus farfelue, c'était tout simple un sort qui ferait exploser de la peinture partout dans le couloir. Aussi bien lui qu'Aloysius se retrouveraient plein de la substance, mais techniquement les yeux du serpent aussi.... mais là c'était moins certain. Dans sa vision des choses cela marchait … dans la réalité, il avait un doute plus grand. Dans les deux cas, le sort permettrait dans un premier temps de ne plus avoir à viser. Le sort d'Aloysius le fit sortir de ses pensées : s'il se merdait le Serpent serait encore plus en colère, et son comparse risquait vraiment de finir avec un crochet dans le bide !
Il inspira pour finalement se décider à envoyer le sort de brume, dans quelques instants en priant, pour que cette fois, il ait l'effet escompté. Mais avant ce moment fatidique il fallait qu'il rejoigne le stupéfié pour être certain qu'il ne leur échapperait pas si quelqu'un avait entendu tout ce bruit et se décidait à lui venir en aide. Il avait pensé à un moment donné de faire un sort d'accio pour attirer l'homme à eux, mais cela risquait de trop attirer le serpent. Il inspira. Deux solutions , y aller en rampant, plus long mais moins risqué ou en se levant... plus rapide mais le serpent pourrait plus facilement le déceler, la cape le laisserait apparaitre à un moment donné, mais la Bête semblait plus attirée par son comparse. Il choisit néanmoins de se lever en quelques enjambées rapides; yeux fixés au sol. Une poignée de secondes seulement s'étaient déroulées depuis qu'Aloysius avait jeté son sort. Alors, une fois à côté du prisonnier, il jeta enfin le sort de brume, avant de glisser un bloclang à son prisonnier pour être certain qu'il ne puisse pas appeler à l'aide ou La brume, servirait également d'avertissement. Et surtout pour que si quelqu'un arrivait il sache qu'il se passait quelque chose et qu'il valait mieux passer son chemin.
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| Warren Tveit-OdairPoupinou Warren Tveit-Odair Âge personnage : 24 ans Hiboux postés. : 2346 Date d'inscription : 13/04/2018 Crédits : Avatar caelestis ; Gifs (tumblr) : cowboymitchell & tvandfilm Double Compte : Theodore; Dorofei; Neolina; Timothy; Gary & Naveen & Loan
| | Mar 31 Aoû 2021 - 11:36 A nest of vipers La trahison est une blessure, et le soupçon une insulte
L’imposante silhouette se détachait dans les ombres se mouvant sur les briques des couloirs de pierre du ministère. Le cœur battant, il bouffait la distance et avalait les escaliers, descendant toujours plus profondément dans les boyaux qui sillonnaient sous ce bâtiment ébranlé mais toujours aussi grandiose. Véritable centre du monde magique occidental. Là-haut, les ministres étaient restés cons alors qu’il les lâchait brusquement. Pas son genre, certes, mais là il ne pouvait faire autrement. Son collègue supérieur l’avait fixé une demi-seconde supplémentaire, s’interrogeant clairement sur la cause de ce départ soudain. La cause ? Une grand-mère morte depuis des années parlant à travers la bouche de… d’Azalea. Le doute. Les soupçons. L’impression d’avoir été aveugles, idiots lorsque la possession d’Aloysius avait amené sur l’une des pistes qu’il avait pourtant notée bien des jours plus tôt et qui était restée froide, mise de côté pour en privilégier d’autres. Sans ça, peut-être n’aurait-il pas été aussi soupçonneux. Mais il avait raison. Un traître était bien venu pour libérer le serpent. Vous savez ce qu’on dit non ? Le coupable revient toujours sur les lieux de son crime. Arrivé aux abords des lieux, Jessen avait ralenti, méfiant. Il ne tarda pas à entendre le raffut d’une bataille, se glissait le long d’un mur en y jetant un coup d’œil balayant le sol. Là, quelques pieds qu’il voyait dépasser une fois de temps en temps d’une cape qu’il avait fourni à Warren. Le bas du corps d’un Aloysius qui crachait un doloris sonore, le long corps épais du basilic se tordant soudainement dans un cri bestial chargé d’une douleur, d’une rage et d’une force à en faire trembler les murs. Les sourcils froncés, la mâchoire serrée, le général hésitait un instant en entendant Warren prononcer quelques sortilèges visant à bloquer l’homme… déjà allongé au sol. Celui-ci disparaissait en partie sous la cape, il en déduisait qu’il l’avait rejoint. Et brusquement, des brumes se développaient dans toute la pièce, leur évitant de croiser le regard du serpent toujours tordu de douleur. Bien joué. Pas une seconde de plus à perdre, d’un accio, il arrachait le corps des mains de Warren, le réceptionnait sans douceur et levait tous les sortilèges de Warren après avoir grogné un autre sort… moins acceptable celui-ci sans doute. « Impero »La gorge de l’homme était entre ses doigts, son corps planté dans le mur. « Fais-le retourner dans sa cage et ne plus en sortir. » Et un sifflement sourd sortait des lèvres de l’homme. A peine celui-ci claquait-il dans l’air qu’un raclement brusque résonnait contre les murs. Si le basilic avait voulu attaquer, que ce soit Aloysius ou lui-même, il venait de faire demi-tour…. A la niche. Le crâne de l’homme claqua sur les briques avec une violence sourde… Couché aussi. … Et dans un soupir, Jessen le mettait hors d’état de nuire, rejoignant ses collègues. D’un regard il en analysait les blessures potentielles – aucunes ! – et rejoignait l’endroit où il supposait que Warren se trouvait. D’un geste, le général effaçait la brume, posant son regard sur Aloysius un instant. « Il fallait que ça tombe sur vous deux hein ? » Puis sur le mari de sa cousine. « On a frôlé la catastrophe : j’ai failli me faire écharper par Mily moi.. » D’un air un peu moqueur et complice, il lui tendait une main pour se relever. Et puis vers Aloysius. « T’es un bon toi côté reprises en douceur… » Cette fois, la complicité était franche. Dans son dos, voilà qu’il entendait les bruits de pas frénétiques des renforts qui ne tardèrent pas à pointer leur nez. « Général… »« Merci de votre aide fort précieuse… » L’autre bégayait un semblant tandis que Blackthorn reprenait, les chassant d’un geste de main sec. « Bloquez-moi cette porte et assurez-vous que la bestiole sois sous contrôle en bas. »Un geste de menton faisait réagir les trois hommes fraichement arrivés qui s’affairaient alors déjà à leurs tâches. Déjà, il ignorait leur présence, s’assurant tout de même du coin de l’œil que chacun agissait comme il se devait. L’un restait à s’occuper de la porte, les deux seconds descendaient. S’il devait y avoir une action malheureuse, il saurait qui blâmer. Un coup d’œil face au corps du traître laissé au sol comme une poupée de chiffon, Jessen l’attirait jusqu’à lui d’un sort informulé, s’assurant de l’avoir à l’œil. Le traître inconscient et bloqué ne pouvait rien faire, bien entendu. D’autres en revanche, si. « ça va vous deux ? »Parce que oui, une fois la situation sous contrôle, c’était le principal. Le retour sur leurs décisions attendrait, peu pertinent actuellement. Qu’importe certains choix moins convaincants, il n’empêchait qu’ils avaient tous deux créé l’opportunité nécessaire à son intervention. Jessen n’avait été que le point final d’une bataille menée au mieux et il en avait conscience. Comprenant un regard interrogateur, il ajoutait. « Ils n’auraient jamais envoyé un type seul s’y n’était pas capable de contrôler le basilic. D’autant que les morts étaient systématiquement ciblés. » Oui, agir ainsi avait été un pari, l’homme aurait tout à fait pu ne pas contrôler l’animal. Mais son chemin de pensée était, semble-t-il, le bon. | |
| Jessen Tadeus Blackthorn Âge personnage : 36 Hiboux postés. : 1538 Date d'inscription : 25/04/2020 Crédits : *
| | Sam 4 Sep 2021 - 20:50 La haine. La colère. Brûlantes. Aloysius en a marre, l’enchaînement des évènements depuis qu’il est arrivé en Angleterre commence à lui peser. C’est ainsi que toute sa rancœur, son dégout, sa colère… se déversent dans un Doloris d’une jouissance libératrice. Un sourire empli d’un plaisir sombre étire les lèvres d’Aloysius tandis qu’il contemple le corps du reptile qui se tord de douleur devant sa baguette. Le pouvoir qu’il sent se déverser le long de son bras jusque dans le bois d’if lui procure une sensation grisante. Il sent sa baguette frémir entre ses doigts. Elle aussi aime ce pouvoir, Aloysius en est persuadé.
Soudain la brume se lève. Comme ils se trouvent encore au Ministère, c’est que la magie en est à l’origine. Mais magique ou naturelle cette brume fait perdre sa concentration à Aloysius qui reprend conscience de la situation présente. Il oublie momentanément le basilic et regarde autour de lui, ou plutôt il essaye. Warren s’est rappelé à son souvenir et Aloysius se demande où il en est, ce qu’il fait. Mais en fait de Warren, c’est Jey qu’Aloysius fini par apercevoir. Le Général arrive au bon moment et son intervention apporte juste ce qu’il manquait aux deux Supérieurs présents. Il agit avec panache et fait définitivement pencher la balance de la victoire en leur faveur. Le serpent qui se remet tout juste de sa séance de torture retourne dans son antre, dominé par l’ordre sifflant du traitre lui-même devenu marionnette aux ordres de Jey.
Le sang cogne contre les tempes d’Aloysius. La colère est encore là, tapie dans l’ombre de son regard haineux qui suit la silhouette reptilienne dont les écailles glissent et disparaissent dans leur cage. Elle n’est pas apaisée, à peine atténuée, assourdie plutôt, par le retour de la raison. Son élan de rage a été interrompu et Aloysius se sent… démuni. Il a comme un goût d’inachevé sur la langue, avec un zeste d’échec, un arrière-goût âpre qui se bloque dans sa gorge malgré une réussite manifeste pour la cause.
La brume se lève sur Aloysius immobile dont les bras pendent lamentablement le long du corps.
C’est Jey qui sort Aloysius de son immobilisme. Le ton de camaraderie chasse la colère aussi efficacement qu’un coup de baguette et la range afin de laisser la place à la raison. Pour faire bonne mesure Aloysius claque la porte derrière le basilic.
Alors il poussa un soupir.
« M’en parle pas ! La prochaine fois on échange les rôles. »
Aloysius inspire une grande bouffée d’air et la relâche doucement. Son cœur se calme peu à peu et cesse de faire pulser dans ses veines l’adrénaline dont il n’a plus besoin. La cavalerie est arrivée, il n’y a plus rien à craindre.
Aloysius range sa baguette et jette un regard au traitre sans plus s’intéresser à la porte derrière laquelle le serpent géant et mortel est désormais de nouveau sous contrôle. Alors c’était lui qui maîtrisait le serpent depuis le début ? Aloysius ne s’en serait pas douté. Il le prenait pour un être insignifiant, il l’a manifestement sous-estimé l’homme et il se sent stupide. Ce n’est pas digne de lui.
La question de Jey détourne l’attention d’Aloysius qui tourne son regard vers le Général. Un simple hochement de tête répond à la question. Il va aussi bien que l’on peut aller après de tels évènements. Avec un brin d’humour il aurait pu relever que pour une fois il ne fini pas à Sainte Mangouste (il a des frissons à cette seule pensée) ou vidé de son énergie par l’esprit de l’ancien leader des Supérieurs. Pas d’humour, trop d’orgueil.
Aloysius rejoint Jey et le corps inconscient du traitre. De nouveau il acquiesce.
« Tu as raison. »
C’est une bonne réflexion, c’est pour cela qu’il est Général.
« Et maintenant, que fait-on de lui ? » demande-t-il à mi-voix avec un mouvement du menton en direction du traitre.
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| | | Lun 6 Sep 2021 - 18:42 Est-ce que l'on pouvait dire qu'ils avaient réussi ? Possible, en tout cas le traître était maîtrisé, le Basilic aussi, même si ce dernier avait encore une faible chance de s'échapper, ça ne serait sûrement pas le cas, surtout après un Doloris qui ne semblait pas vouloir finir. La voix de Jessen ne tarda pas à retentir un peu plus loin et il arriva tout juste à se retenir de pousser un bref soupir de soulagement tandis que le corps de l'homme arrivait dans les mains du cousin de sa femme. Il fronça légèrement les sourcils en entendant ce qu'il lui soufflait, il avait donc bien entendu tout à l'heure, le sifflement après l'attaque du serpent démontrait un fourchelang.
Tout était à présent maîtrisé, cette fois sauf un nouveau coup du sort, on pouvait dire qu'ils avaient réussi. Tveit toujours au sol, se rendait compte de la douleur lancinante dans son bras. En même temps se jeter comme un malade sur le côté en atterrissant en parti sur celui-ci ça n'aidait. L'adrénaline coulait moins, la situation d'urgence n'était plus alors son cerveau se rebranchait sur certains ressentis. Rien de grave de toute manière, quelques courbatures voire un bleu ou deux.
« Il fallait que ça tombe sur vous deux hein ? » Ouais, forcément sur un des moins expérimentés ici... c'était réaliste. Il restait un « nouveau » au Ministère de part de son âge et son ancienneté... Et il avait forcément pas les mêmes réflexes, performances que quelqu'un comme Jessen. Le regard de ce dernier était d'ailleurs passé d'Anderson à lui « On a frôlé la catastrophe : j’ai failli me faire écharper par Mily moi.. » Cette fois, il eut un sourire amusé, sincère. « Je crois même que ce terme d'écharper est faible.»
Bien sûr que non, Mily ne ferait pas de mal à son cousin, même si elle était furieuse, elle avait conscience que chaque mission était dangereuse et qu'il était nécessaire qu'il en passe par-là pour qu'on lui fasse confiance. Et que de toute manière, c'était surtout ses propres choix qui ferait qu'il finirait plus ou moins en vie. Il avait largement merdé sur le départ, mais il trouvait que sur la fin, il avait quand même plutôt gérer. Il saisit la main de Jessen, lui dédiant un léger sourire de remerciements. Ce n'était pas acte de faiblesse dans ce cas-ci, il aurait très bien pu se relever tout seul comme un grand, non c'était plutôt qu'il faisait confiance à son supérieur. Quelque part peut-être une complicité, sûrement plus dû à leur lien familial qu'à autre chose d'ailleurs. Sourire, pour le remercier également sans qu'il n'ait à prononcer un seul mot.
L'homme glissa ensuite quelques mots à Aloysius avant que les renforts arrivent... bien trop tard. Combien de temps est-ce qu'ils avaient mis pour arriver jusqu'ici ? Beaucoup trop à son goût... et vu le ton du Général, il devait plus ou moins passer la même chose. Lui, restait à sa place, tentait de se faire oublier le temps que l'homme ait fini de donner les ordres.
« ça va vous deux ? » Ouais, ouais, ils allaient bien. Ils étaient entiers, ça s'était bien fini. « Ils n’auraient jamais envoyé un type seul s’y n’était pas capable de contrôler le basilic. D’autant que les morts étaient systématiquement ciblés. » « Tu as raison. » « Bien vu en tout cas.»
Un pari risqué qui avait bien servi, cette fois-ci, ils avaient eu de la chance qu'ils n'aient quand même pas été plusieurs pour assurer ses arrières pour reprendre le Basilic.
« Et maintenant, que fait-on de lui ? » Comment ça lui refaire le portrait n'était pas une réponse envisageable de suite. « Est-ce que tu veux un rapport ou est-ce que tu n'en auras pas besoin ? »
Pas de suite du moins, il fallait généralement faire un rapport sur toute action, tout consigner pour garder des preuves, mais ça pouvait être plus ou moins pressé. Voilà la question qu'il avait préféré poser, Jessen allait certainement rapporter ce type à de plus hautes autorités ou l'interroger. De son point de vue, ils avaient probablement fini leur mission et c'était franchement tant mieux. | |
| Warren Tveit-OdairPoupinou Warren Tveit-Odair Âge personnage : 24 ans Hiboux postés. : 2346 Date d'inscription : 13/04/2018 Crédits : Avatar caelestis ; Gifs (tumblr) : cowboymitchell & tvandfilm Double Compte : Theodore; Dorofei; Neolina; Timothy; Gary & Naveen & Loan
| | Sam 18 Sep 2021 - 21:31 A nest of vipers La trahison est une blessure, et le soupçon une insulte
Jessen voyait la colère dans le regard de son ami s’évaporer, engloutie derrière un masque de contenance et apaisée par sa propre présence. Sa réaction lui avait permis d’intervenir, occupant l’attention du gigantesque animal se tordant de douleur. Sans ça, il était clair qu’il aurait été fauché à peine arrivé. De même, la brume répandue par Warren évitait de croiser le regard du basilic par mégarde tant qu’il restait à distance. Ainsi tous deux avaient permis la mise en place d’une ouverture parfaite à son intervention. « M’en parle pas ! La prochaine fois on échange les rôles. »« Pari tenu ! »Le regard échangé était appuyé d’un petit sourire complice alors même qu’il aidait Warren à se redresser, lâchant lui-même un petit rire amusé quant à sa réflexion sur sa compagne. « Je crois même que ce terme d'écharper est faible.»« Fort probable, je ne sous-estime pas sa capacité à me scalper. »Si la connivence était évidente et naturelle avec Aloysius, elle se faisait avec Warren également. Plus calculée et manipulatrice, certes, mais utile. Oui, il y avait chez le premier une réelle affection qui se traçait au fil des jours, se teintant doucement de confiance, reconnaissant en lui un semblable. Pour ce qui était du second, la situation était bien plus pragmatique, il fallait bien l’avouer. Bien qu’il apprécie ses prises de positions et son caractère, Jessen était méfiant envers Warren et agissait par intérêt avant toute chose. Le traiter en ennemi n’était pas la solution et s’il ne le voyait pas ainsi, il était pour autant loin de lui offrir sa confiance. Cependant, il marquait un point ce soir. « Tu as raison. » « Bien vu en tout cas.»Simple hochement de tête de la part du général qui ramenait le prisonnier contre lui, sentant battre la haine jusque dans ses prunelles. « Et maintenant, que fait-on de lui ? » « Est-ce que tu veux un rapport ou est-ce que tu n'en auras pas besoin ? »« Evidemment que je veux un rapport écrit et détaillé. » La voix était tranchante et dure, chargée d’une violence sourde qu’on voyait rarement se réveiller chez lui en dehors du groupe des Supérieurs. Non pas dirigée contre Warren – quoi que le timbre lui rappelait au passage qu’il n’avait pas à se faire passer pour plus con qu’il ne l’était – mais contre l’homme qu’il laissait retomber au sol comme un vieux chiffon. Wilkins. Traître. Les mâchoires serrées, il jetait un coup de menton vers le type. « Vous me le coffrez dans une des pièces d’interrogatoire du bas. Faut que je m’occupe des ministres, j’peux pas les faire mariner quarante ans sans moi sur le sujet des ‘lois de protection du peuple’. » Le regard posé sur Aloysius était entendu. Tous deux étaient sur la même longueur d’onde concernant le besoin de mettre à mal la suprématie des moldus afin de redresser leur nation. « Je peux vous laisser commencer à l’interroger ? Salle 8. »La question n’était pas tant adressée à Warren qu’à Aloysius. C'était d'ailleurs lui qu'il fixait, attendant sa réponse, y insufflant une marque évidente de confiance. Toi qui aime monter en grade, c'est le moment. Pourquoi en salle huit ? Car y siégeait des tableaux dont les pensionnaires étaient ses yeux et ses oreilles. | |
| Jessen Tadeus Blackthorn Âge personnage : 36 Hiboux postés. : 1538 Date d'inscription : 25/04/2020 Crédits : *
| | Mer 22 Sep 2021 - 8:19 La présence de Jessen a un effet apaisant sur Aloysius qui parvient à retrouver la maîtrise de lui-même. La situation est désormais sous contrôle et tout danger est écarté. Cette fois il s’en sort à bon compte, ce qui est rassurant.
Désormais il faut obtenir des explications sur ce qui se passe. La capture du traitre en utilisant le basilic pour appât a fonctionné, il est temps maintenant de lui tirer les vers du nez. Aloysius écoute religieusement les ordres de son supérieur et se range aussitôt à son avis concernant les ministres, mais il note surtout la marque de confiance supplémentaire que lui accorde son ami.
Aloysius hoche la tête avec gravité. Il a bien compris ce que Jessen attend de lui et surtout l’opportunité qui se dissimule à peine derrière cette nouvelle mission. L’informateur se frotte les mains en son for intérieur : obtenir des informations est son fond de commerce depuis longtemps et cette fois cela lui offre la possibilité de monter en grade. Aloysius est aux anges. Jessen peut compter sur lui.
La brûlure de la haine et de la colère n’est pas oubliée et la maitrise qu’Aloysius exerce sur elles n’est là que pour mieux les utiliser plus tard. Cette nouvelle mission dont Jessen les charge, le charge, est l’occasion parfaite pour les mettre à pied d’œuvre. C’est aussi l’occasion de combler ses lacunes. Aloysius n’a su voir le traitre en Wilkins, il est temps de rattraper le coup.
D’un geste impérieux Aloysius sort sa baguette et la pointe sur le corps contraint à l’immobilité pour en prendre le contrôle. Dans le même temps il plante son regard dans celui de son supérieur et ami.
- Comptes sur nous
« Sur moi » pensa-t-il avec force, mais il n’oubli pas que Warren est lui aussi convié à la fête.
Pour le jeune homme aussi il s’agit d’une belle occasion. Aloysius garde encore à l’esprit qu’il lui faut toujours surveiller ce garçon qui n’inspire pas confiance.
La baguette d’Aloysius dirige le corps du traitre pour prendre la direction de la salle d’interrogatoire numéro huit où Aloysius compte passer au grill ce traitre à la cause afin de comprendre quel but il poursuit et quels sont ses complices. D’un coup d’œil il invite Warren à le suivre. Il se demande si la jeune homme sera à la hauteur, il se demande même s’il se sent seulement capable de s’occuper de ce type de besogne, mais poser la question serait le mettre en position de faiblesse dès le départ, ce qui serait contre-productif, alors Aloysius garde le silence. | |
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