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It's a dark dizzy, merry go round - Eireen

 :: Londres :: Est de Londres :: ─ St Katharine Docks.
Lun 25 Avr 2022 - 18:22
Samedi 13 août, en fin d'après-midi.

Amelia lui avait proposé une excursion dans le monde Moldu histoire qu'ils s’imprègnent un peu mieux de cet « autre Univers », pour mieux s'intégrer parmi la population s'ils en avaient besoin lors d'une mission. Comme ils ne bossaient ni l'un ni l'autre aujourd'hui, ils avaient profité de beau temps qu'il y avait pour l'instant et les deux amis s'étaient promenés longuement dans les rues, regardant les magasins notamment les vêtements, essayant de retenir certains plats typiquement Moldus. Les pâtisseries étaient appétissantes, par exemple, il fallait bien l'avouer ; mais l'endroit où ils avaient pas mal de ce temps c'était un grand magasin, où l'on pouvait retrouver la musique, jeux vidéos, électroniques divers et variés, livres. Ils avaient été happés pendant un certain moment par la télévision, puis par les jeux vidéos, par ce qu'il est vrai qu'ils n'avaient pas tout cela chez eux. Ni l'un, ni l'autre et bien qu'ils connaissaient de nom cette technologie et compagnie, c'était toujours autre chose de l'observer. Ces boites à images, quoiqu'on en dise, avait quand même quelque chose de fascinant, même s'il avait du mal à comprendre comment on pouvait passer des heures là-devant. Qu'est-ce que ça avait de si intéressant à la longue ? Surtout qu'il avait entendu parler de certaines émissions de télé-réalité et compagnie et lui, trouvait juste ça d'une débilité sans nom. L'après-midi commençait à être plus que bien avancés, lorsqu'ils décidèrent de s'acheter une glace avant d'aller marcher un peu au bord de la tamise, imitant pas mal d'autres jeunes gens de leur âge, écoutant quelques conversations pour essayer de prendre des « tics » de langage spécifiques... mais il fallait bien avouer que certaines expressions les laissaient un peu perplexe et ils n'étaient pas sûrs de tout saisir.

Ils avaient fini par se quitter, Amy avait promis à sa famille de pas rentrer trop tard. Theo, lui avait envie encore de se promener un peu et de profiter du beau temps... enfin beau, le ciel commençait à se couvrir et la pluie allait certainement arriver un peu plus rapidement que prévu, néanmoins il s'en fichait. Prendre l'air lui faisait un bien fou, et surtout, il avait envie de trouver une babiole débile pour Amy fin qu'ils puissent comprendre à quoi ça serve ensemble. Ils avaient déjà pratiqué ce petit jeu à plusieurs reprises et certains gagdets moldus étaient vraiment étranges... voire incompréhensibles. Ils en avaient déjà acheté, et le plus compliqué était toujours ceux qui n'avaient aucune notice d'utilisation... Ils avaient de ces idées tordues quand même ces non Majs'.

Il s'éloignait petit à petit du centre ville sans vraiment s'en rendre compte, un peu plus plongé dans ses pensées jusqu'au moment où une silhouette attira son attention. Il cligna des yeux plusieurs fois, de loin elle ressemblait tant à Mya – de près, ça n'avait plus rien à voir-. Et l'angoisse monta coup. Il aurait pu fermer les yeux voir observer sa mort. Il en eut un haut le cœur mais arriva à contenir ce qu'il avait encore dans l'estomac ; par contre son esprit semblait vouloir partir dans tous les sens. Il avait cette désagréable impression d'avoir l'envie irrémédiable de sentir les pensées, les sentiments des gens autour de lui. S'introduire dans leur tête, par ce que c'était quelque chose comme d'inné.
Il inspira et s'éloigna à grands pas le plus possible du monde pour essayer d'être hors atteindre du moindre bruit. Et il avait fini dans une sorte de zone industrielle à l'architecture assez particulière, mais cela ne lui sauta absolument pas aux yeux. Etre seul. Loin des yeux. Se focaliser sur quelque chose pour se calmer. Et une chose marchait bien : la danse. Grâce à elle, il arrivait à se détendre, à ne se concentrer sur les pas. La zone semblait vide, inoccupée, et il avait un espace assez grand pour s'adonner à sa passion. Et c'est ainsi qu'il commença à danser, sans aucune musique, pas qui ressemblaient plus à de la danse classique qu'à autre chose. Il avait fermé par moment les yeux comme s'il voulait profiter de cet instant encore plus... mais les gouttes de pluie n'avaient pas tarder à lui faire réaliser qu'il allait falloir qu'il s'abrite. Il tourna la tête à la recherche d'un abri, vu qu'il n'avait pas de parapluie et qu'il ne pouvait pas utiliser sa baguette ici et remarqua qu'une demoiselle blonde était postée là, à une dizaine de mètres de lui, qui semblait l'observée. Intriguée de voir un gars danser dans un lieu vide ? Perplexe ? Probablement. Il grimaça un peu mais se dit que ça serait peut-être sympa de sympathiser avec elle... histoire de... s'intégrer un peu plus dans ce monde. Lui faisant un sourire, il lui fit un petit signe de la main rabattant la capuche de sa veste sur sa tête pour ne pas trop se mouiller les cheveux. Il trottina ensuite jusqu'à elle, l'endroit où elle se trouvait semblait un peu abrité des intempéries.  « Hey, salut ! Ca fait longtemps que t'es là ? J'suis désolé, je t'avais pas vu...» il lui dédia un nouveau sourire mi gêné mi-plus-beau-sourire-en-stock .... J'espère que t'as apprécié le spectacle, c'est encore loin d'être au point et je ne m'attendais pas à avoir un public. Il lui tendit la main  « Theo ! Et tu es ?»
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Theodore Blagden
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Theodore Blagden
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Theodore Blagden
Mar 26 Avr 2022 - 22:19
La première fois que j’avais pris le chemin des Docks de St Katharine, c’était en compagnie d’une native de Londres, peu de temps avant les congés d’été. J’avais été surprise de découvrir ce port de plaisance au centre même de la capitale. Le plus surprenant dans cette découverte, c’était de se rendre compte qu’il existait. J’étais déjà à plusieurs repris passés dans les coins et jamais je n’avais trouvé le chemin de cet endroit. Mon amie m’avait alors expliquer que c’était l’un des charmes de la destination, si tu ne la savais pas là, tu ne pouvais pas la connaître. Il faut dire que cacher derrière les immeubles, le port est bien moins voyant que la Tour de Londres ou le Tower Bridge qui imposaient leurs présences dans le décor environnent. Justement, mon exploration de la ville m’avait souvent mené vers ces derniers. Surtout le célèbre pont style néogothique. Il faut dire que ce dernier avait de quoi fasciner. À l’époque de sa construction, il avait été le plus grand pont à bascules jamais construites. Un jour, j’avais pris le temps de visiter l’espace ouvert au public. Si j’avais eu connaissance de l’histoire du pont en amont, j’avais eu grand plaisir à découvrir les passerelles piétonnes et leur vue sur la ville. Passerelle qui m’avait aussi donné l’occasion de voir le vide sous mes pieds, là où le sol était composé de verre. J’avais aussi eu l’occasion de voir les machineries datant de l’ère victorienne et qui permettait au pont de s’ouvrir pour laisser passer les bateaux trop haut. L’ouverture du pont, j’étais venue la voir une autre fois, parce que c’est une tradition, l’on ne peut pas vivre à Londres sans l’avoir vu au moins une fois. J'avais été impressionné de voir de pont se soulever. Lui, si imposant, paraissait si lourd et pourtant, il s’ouvrait avec douceur et une certaine grâce. Tout ça pour dire que j’étais souvent passé dans le coin lors de mon année de vie dans la capitale anglaise, mais jamais je n’étais parvenue aux portes des Docks. En tout cas, jamais avant que l’on m'y avait mené.

La première fois que j’y étais venu, je m’étais laissé entraîner par mon amie entre les différentes boutiques, cafés et bars. Je l’avais suivi, contente de découvrir les lieux, mais j’avais alors noté quelques bâtiments intéressants à voir de plus prés. C’est pour cette raison que j’étais revenue aujourd’hui. Pour les bâtiments. C’est donc sur un pas plus tranquille que je m’étais laissé porter sur le port de plaisance. Je m'arrêtais alors, ici et là, pour faire quelques photos, afin de pouvoir faire plus de recherche par la suite. J’avais profité d’un café pour prendre place sur sa terrasse idéalement placée pour pouvoir dessiner l’un des édifices sur l’une de mes feuilles. Par le dessin, j’essayais d’une certaine manière de capturer le bâtiment. De lui rendre ce que la photographie ne pouvait pas toujours lui donner. Une structure. La photo ne prenait que ce qu’on voyait, par le dessin l’on pouvait essayer de s’imaginer ce qu’il y avait derrière la façade. Quel pouvait être les plans, les reliefs, comment l’édifice avait pris place dans l’espace donné,…. J’aimais bien cet exercice et je pouvais me laisser emporter facilement par ce dernier, mais aujourd’hui je m’étais contenté d’un. Et puis je m’étais levé pour continuer mon exploration.

Un peu plus tard, j’avais quitté le port de plaisance et son animation pour m’enfoncer dans la zone industrielle située tout prêt. L’animation était moindre, mais les bâtiments resté intéressant si l’on savait y regarder. Je m’enfonçais un peu plus, la zone devenait de plus en plus vide, il faut dire que nous étions samedi et que s'il y avait du monde aux abords des boutiques, les zones de travail était assez déserte. Mes pas me conduisaient alors auprès d’une structure qui semblait formée un carré ou un rectangle avec en son centre une cour, vide de bâtiment. Tandis que je passais sous les arches qui paraissaient conduire à son centre, j’assistais à une scène inattendue. Là, au centre de la cour, un homme dansait. Oui, cela avait l’air incongru comme pensé, mais c’était bien ce qui était en train de se produire sous mes yeux. J’avais stoppé ma progression. Une partie de moi m’insufflait de faire demi-tour et de laisser l’inconnue à son activité, mais une autre regarder les pas et les admirait. Je n’étais pas une spécialiste de la danse, je n'en avais jamais fait, mais il paraissait douer. Cela durait quelques minutes, peut-être moins. Et alors que j’observais toujours l'individu, celui-ci se stoppait et son regard croisait le mien. Prise sur le fait, je m’interrogeais un court instant sur la raison pour laquelle je n’avais pas fait demi-tour comme l’avait suggéré une partie de mon esprit. Je grimaçais, tout en me demandant si je pouvais encore m’effacer discrètement. Dans mon esprit, un "non" en néon clignotait pour toute réponse. Il faut dire qu'à ce même instant, le danseur m’adressait un sourire tout en trottinant vers moi. C’est en le voyant rabattre sa capuche sur sa tête que je comprenais que le temps était passé à la pluie. L’espace d’un instant, je tachais de me souvenir si j’avais eu le bon réflexe de fourré un parapluie dans mon sac avant de partir. Je n'en étais pas sûr, il me faudrait regarder, mais pour le moment, l’inconnue m’adressait la parole pour me demander si ça faisait longtemps que j’étais présente. « Non, bah, je crois. » Déjà, parce que je ne savais pas vraiment ce qu’il entendait par longtemps et ensuite, parce que je ne savais pas trop non plus pendant combien de temps je l’avais observé. Alors qu’il reprenait la parole en souriant, je l’entendais me dire qu’il espérait que le spectacle m’avait plus même si ce dernier n’était pas au point. J'eus un rire lorsqu’il soulignait le fait qu’il ne s’attendait pas à voir un public. Sans attendre, il se présentait avant de me demander qui j’étais. C’est avec un sourire aux lèvres que je serais la main qu’il me tendait avant de prendre la parole. « Eireen et je dois avouer que je ne m’attendais pas à un tel spectacle. Bon, je ne suis pas une grande spécialiste, mais c’est déjà impressionnant. » Je lâchais sa main. « Excuse-moi pour l’intrusion, je ne voulais pas déranger. Je pensais juste à voir l’édifice de l’intérieur de la cour. » Je désignais alors du menton la place qu’il occupait quelques minutes plus tôt sur laquelle s’abattait la pluie à présent. Ah le temps londonien, il changeait d’un moment à l’autre. « Tu fais souvent des entraînements dans de tels lieu ? » Il avait parlé de mise au point, j’avais alors parlé d’entraînement. La représentation, c’était peut-être pour un tout autre jour et je ne serais qu’à moitié étonner qu’elle se passe, elle aussi, dans un lieu tout aussi étonnant. Nous étions à Londres, l’art si exprimé de façons bien diverses.
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Eireen C. Gallagher
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Eireen C. Gallagher
Jeu 28 Avr 2022 - 19:01
Se trouver un coin tranquille pour se défouler, voilà ce qu'il fallait faire impérativement, aussi étrange ou stupide que cela puisse paraître. Et puis, ce n'était pas comme s'il allait être ridicule, il le savait qu'il se débrouillait bien en danse même s'il était loin d'être excellent et qu'il manquait de certaines techniques mais ce n'était au final qu'un petit détail. Une seule chose lui tardait : ne plus avoir l'impression que son cerveau était un fusion et partait dans tous les sens. Arriver à se contenir. Ici, vu qu'il ne semblait pas il y avoir un chat il pensait le plus sincèrement du monde pouvoir passer inaperçu. Qui viendrait dans ces lieux en un samedi, alors que le temps commençait à tourner à quelque chose qui ressemblait de la pluie ? La vraie question au final était pourquoi est-ce qu'il n'avait pas transplané chez les Sorciers ou chez lui pour être certain d'avoir la paix ? La réponse était simple, au final : il ne savait pas s'il y avait des caméras ou autres et ne voulait pas perdre un temps précieux. C'était dans ces moments où il avait l'impression d'avoir un besoin impérieux, presque incontrôlable.

Il avait fini après quelques minutes à s'arrêter, reprenant doucement son souffle comme il avait appris au fil des années et bientôt son regard s'était posé sur une jeune femme blonde qu'il ne connaissait absolument pas et qui semblait l'observer un peu abasourdie. Spectatrice d'un show qu'il ne pensait pas donner face à un public -enfin une personne pour le coup-. Même s'il ne s'était pas mis à pleuvoir, il l'aurait certainement rejoint, un peu intrigué, gêné mais aussi amusé... et puis c'était l'occasion ou jamais de faire plus ample connaissances avec des Moldus, peut-être même de devenir des « connaissances », quelque chose qui pourrait toujours lui être utile s'il ne se débrouillait pas trop mal... mais est-ce que ses connaissances allaient suffire ? Il n'en était pas certain, mais il pouvait toujours improviser un minimum. Il avait étudié quand même le sujet « moldu » même si beaucoup de choses lui passaient encore totalement au dessus de la tête. Il s'était donc avancé jusqu'à elle en mettant sa capuche pour se  protéger de la pluie et faire donc connaissance.

Ne voulant pas la faire fuir, il essayait de prendre un ton amusé, décontracté, ce qu'il était de toute manière plus ou moins, il faut bien l'avouer, l'incongruité de la situation avait quand même un certain ressort comique, il faut bien l'avouer ! La première réponse de la jeune femme le fit sourire un peu plus, elle n'avait pas l'air de savoir depuis combien de temps est-ce qu'elle était là. Etrange d'un côté, mais il savait bien que le temps était au final quelque chose de relatif, il passait parfois à une vitesse déconcertante et à d'autres chaque seconde semblait paraître des heures. Theo avait très vite repris la parole pour continuer de faire connaissance avec la jeune femme, comme s'il était nullement gêné de causer ainsi à une inconnue. Après tout, il faisait juste la conversation, il n'était pas en train de la draguer comme un gros lourd, alors ça devrait faire l'affaire. Lorsqu'elle lui dit que c'était impressionnant, les yeux du garçon se mirent à briller un peu plus de joie, ses joues auraient presque pu s'empourprer un peu.  « Enchanté Eireen ! Merci, c'est gentil. Si ça t'a diverti, c'est déjà pas mal !» finit-il par dire avant de froncer un peu les sourcils.  « L'édifice, comment ça ?» Il tourna un peu la tête à droite puis à gauche, mais ne connaissant absolument pas l'architecture et compagnie, il n'avait strictement aucune idée de quoi est-ce qu'elle pouvait donc parler. Edifice de l'intérieur de la cours ? Non, vraiment. Heureusement, elle devait avoir l'habitude car elle lui avait très vite indiqué d'un coup de menton la place qu'il occupait juste avant. Il acquiesça doucement, mais à vrai dire cela ne l'aidait pas franchement.  « Je risque de passer pour un inculte, ce qui est dommage vu que l'on se connaît depuis approximativement 20 secondes, mais tant pis... C'est quoi exactement cet édifice dont tu parles ? Par ce que là... je ne suis pas certain de bien tout comprendre.» il préférait encore fois jouer sur la décontraction, un peu d'humour aussi et de l'auto-dérision. Il savait par expérience que généralement ça passait plutôt pas mal. Sa nouvelle question le laissa un peu plus perplexe... qui ferait de tels entraînements seul, dans un endroit comme ça ? Hum... c'est vrai, les Moldus avaient parfois des mœurs étranges à ses yeux, mais la jeune femme ne semblait trouver ça dans une normalité assez certaine, elle n'avait pas tiqué ou autres, il n'avait pas senti la moindre moquerie... C'est donc que ça devait être assez normal dans la capitale. Il faudrait peut-être qu'il se renseigne un peu mieux sur la question, cela pourrait être toujours intéressant.  « Non, non. Je... J'ai un petit côté timide, c'est surtout pour moi que je danse. A part quelques rares personnes, c'est pas mon grand... heu... kiffe...» ouais, c'était bien ce mot-là qu'il avait déjà entendu plein de fois à Poudlard.  «... que l'on me regarde faire ça, surtout quand c'est pas au point et j'ai encore beaucoup à apprendre. » il haussa un peu les épaules avant de continuer.  « Allez, t'as vu qu'une de mes passions c'est la danse, et toi qu'est-ce que c'est ? A part te promener dans un lieu quasi vide et potentiellement dangereux pour voir un édifice.» dit-il avec un sourire taquin sur les lèvres. Il tentait, sans être certain que ce soit la bonne approche mais au pire elle l'enverrait bouler, ça n'était pas bien grave.
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Theodore Blagden
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Theodore Blagden
Sam 30 Avr 2022 - 20:39
Comment j’avais fait pour ne pas remarquer le temps qui avait tournée ? J’avais ignoré à ce point l’état du ciel ? La journée avait commencé par du soleil, certes, mais nous étions à Londres et le temps ici, était voué à changer. Ce qui expliquait pourquoi l’on regardait souvent le ciel, histoire de savoir où nous en étions, ce qui se préparait. Mais apparemment, j’avais occulté cette partie de prévention pendant les dernières heures. La chance voulait que je porte une veste. Ce n’était pas vraiment de la chance, puisque j’avais prévu d’aller au bord de la Tamise et que je savais qu’au bord du fleuve, l’air était plus frais. J’avais donc eu l’intelligence d’emporter une veste avec moi. Par contre, j’avais oublié de surveiller le temps. Fautes de débutant. En vrai, je m’étais simplement laissé porté par la découverte du quartier, mes yeux avaient guidé mes pas, mais je n’avais pas pris le temps de les levés plus haut pour constater l’état du ciel. La chance m’avait donc souris une seconde fois en me plaçant sous une arche lorsque la pluie commençait à dégringoler. J’eus une grimace intérieure à cette pensée. La chance… Je n’étais pas quelqu’un qui y croyait d’ordinaire, non, je préférais croire au destin, d’une certaine manière, puisque j’estimais qu’en certains points de ce dernier, nous en restions le maître.

Pourtant aujourd’hui, j’avais peut-être été véritablement poussé par quelque chose de supérieur. Autrement, comment expliquer que dans cette zone industrielle désertée, j’étais tombé sur certainement le seul individu qui y… dansait ? Les spectacles avaient eu le grand intérêt de me figer sur place. Intrigué, mais aussi émerveillé. Parce qu'à mes yeux, c’était de la belle danse. De celle qui avait assurément été travailler. Il savait ce qu’il faisait, il savait où il plaçait ses pieds. Ce n’était pas de la danse que l’on voyait dans une boite de nuit, dans un bar ou dans des soirées étudiante, non, c’était de la vraie danse. De celle qui suivait une musique, qui permettait de s’exprimer. De celle qui j’étais incapable de faire. Et puis, il s'était arrêté, m’avait demandé depuis combien de temps, j’étais là. Je n’en savais fichtre rien, je m’étais laissé absorbé par ces pas que je m’étais permise de complimenter après lui avoir énoncé mon prénom en réponse du sien. Il me remerciait du compliment avant de me demander pourquoi je parlais d’un édifice. D’un coup de menton, je lui avais indiqué le centre de la cour, mais il avouait rapidement qu’il ne voyait pas de quoi je parlais. Il avait même évoqué le fait de passer pour un inculte alors que l’on se connaissait depuis seulement vingt secondes. Je souriais, j'eus même un rire léger à l’évocation d’une première impression. « Certains diraient que d’avouer ne pas comprendre, c’est faire preuve de sagesse. Et je pense que les imbéciles n’ont pas beaucoup de sagesse. Ils sont juste cons. » Je souriais une nouvelle fois. « Pour répondre à ta question, je vais faire au mieux. Si tu me demandes, à quoi corresponds cet édifice, je n'en ai pas la moindre idée, je le découvre. Par contre, si ta question repose juste que ce qu’est un édifice, la réponse est "un bâtiment de taille important". Ça, c’est la définition du dictionnaire. Et aujourd’hui, dans le contexte dans lequel nous sommes. C’est le bâtiment auquel appartient l’arche qui nous protège de la pluie. » J’avais l’impression d’avoir peut-être été un peu confuse dans mon explication. Je regrettais d’avoir parlé de la fonction du bâtiment au départ, j’aurais probablement dû la placer à la fin, c’était un peu plus logique. Mais c’est comme si j’avais préféré me débarrasser du fait que j’ignorais une des réponses possibles.

Puis ce fut à mon tour d’éprouver le besoin de poser une question. À savoir s’il s’entraînait souvent dans ce genre d’endroit. La réponse fut parsemée d’hésitation, mais il parvenait à me dire que ce n’était pas le cas, car il était plutôt timide et qu’il n’appréciait pas forcément danser devant des personnes, surtout lorsque l’enchaînement n’était pas encore au point. Je grimaçais, désolé de mettre imposé. « Encore une fois, tout les excuse pour l’intrusion. Je ne voulais pas te gêner. » Finalement, il ne faisait peut-être pas d’une de ces troupes qui appréciait de faire des représentations dans des lieux incongrus. L’espace d’un instant, je me permettais d’éloigner mon esprit de la conversation pour réfléchir à ces personnes qui se donnaient en spectacle ailleurs que dans les salles prévues à cet effet. Le faisaient-elles par défis de pouvoir exercer leur passion quelques soit l’environnement ? Ou parce qu’elles cherchaient à toucher un autre public ? Ou un mélange des deux raisons ? Ou encore une tout autre raison qui ne me venait pas encore à l’esprit pour le moment. Dans tous les cas, je leur devais une admiration, parce qu’à mon humble avis, l’exercice devait être bien plus compliqué. Absence de sol adapté, absence de repère, présence d’obstacle,… Bien des points de difficulté en plus.

Pendant ce temps, lui m’interrogeait sur mes passions. En réalité, il me demandait quelle était ma passion autre que celle de me promener dans des lieux quasiment vides pour voir des édifices. Il avait même inclus le mot dangereux dans la phrase. Je regardais rapidement autour de moi. Étais-je trop crédule pour ne pas voir un danger évident ? Peut-être que oui finalement. Parce qu'à y regardait de plus près, je me promenais seul dans un endroit désert. J’aurais pu faire une rencontre malheureuse et finir dans les divers faits des journaux locaux. Oui, j’avais manqué de prudence. Surtout que je n’avais dit à personne ou est-ce que j’étais. Bah si, j’avais dit à mon frère que j’étais au port de plaisance, mais j’en étais bien loin maintenant. Je regardais alors le danseur. Plus qu'a espéré qu’il ne soit pas un fou dangereux. « Normalement, je ne suis pas aussi… Euh… Inconsciente. » Déjà, parce que c’était plus prudent et en plus parce que je n'avais clairement pas envie d’entendre les discours de mon frère. À ce propos, il faudrait que je passe sous silence l’exploration des lieux déserts en rentrant. Autrement, il se la jouerait encore plus protecteur. Parfois, j’avais vraiment l’impression de ne pas savoir me défendre lorsque je l’entendais. Ça en était fatigant certain jour. « Par contre, voir des édifices est vraiment l’une de mes passions. L’architecture est ma passion un peu étrange qui me conduit dans des lieux incongrus. Autrement, j’aime bien faire sortir avec des amis et faire la fête. En autre réelle passion, je ne crois pas en avoir. » Je réfléchissais, j’avais exercé quelque sport, mais aucun n’avais soulevé en moi une grande passion. « La lecture ! J'aime beaucoup lire. » J’avais prononcé ces paroles avec enthousiasme, peut-être un peu trop. Mais contente de trouver quelque chose à répondre au danseur. Même si l’architecture restait la plus évidente à mes yeux. « Et avant que tu ne poses la question. Oui, certain livre porte sur l’architecture, mais pas tous. Seule une petite partie. » Parce que sûr, ça aurait été la prochaine question. « Donc, si je résume, tu sais plus de choses sur moi que je n’en sais sur toi. Donc, quelque chose a déclaré ? Une autre passion que la danse ? La musique peut-être ? Au passage, j’aime beaucoup écouter de la musique aussi. » Bon, résumons la situation, je déballais ma vie à un inconnu au milieu d’une zone industrielle vide de toute présence… S’il m’arrivait quelque chose, je ne pourrais pas m’en étonner. En même temps, vu ce qu’il tombait du ciel, même si je trouvais un parapluie dans mon sac, je préférais attendre un peu que l’averse se calme avant de m’élancer dessous.
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Eireen C. Gallagher
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Eireen C. Gallagher
Lun 2 Mai 2022 - 21:16
Forcément, il avait eu la « chance » de tomber sur quelqu'un qui semblait parler de quelque chose qui lui était totalement inconnu : l'architecture. Ceci dit, il valait probablement mieux ça que de parler de films et séries... par ce que là aussi il aurait été mauvais même s'il avait déjà pris quelques notes ci et là – toujours en cas de besoin-.... tout ce qui concernait le sujet dont elle causait c'était déjà pas trop connu des Moldus... alors des Sorciers. Néanmoins, pour paraître moins con, il avait tenté de faire une petite plaisanterie sur son ignorance et, pour cette peine, elle lui un sourire et eut même un léger rire avant de reprendre la parole. Preuve de sagesse qu'elle disait ? Elle était bien sympathique de dire ça ! Et son explication, ne tarda à le faire sourire puis rire un peu à son tour !

 « Non, non, je sais bien ce qu'est- un édifice... C'est juste que je ne sais pas ce que celui-là a de si particulier pour que quelqu'un ait envie de le visiter, tu vois? Je ne sais pas son histoire, à  quoi il correspond et tout ça. Mais c'est sympa d'avoir pensé à me donner la définition d'un dictionnaire je n'y aurais jamais pensé !» dit-il joyeusement, toujours un sourire aux lèvres, alors qu'au fond, il se demandait quelle personne pouvait ne pas connaître la définition de ce mot tant ça  lui semblait logique. Mais bon, paraissait-il qu'il fallait de tout pour faire un monde ! Il ne devait pas juger les gens qui n'avaient peut-être pas accès à la même éducation qu'eux, qu'elle soit Moldue ou Sorcière.

Bientôt, le sujet ne tarda pas à revenir sur lui et surtout sur ce qu'il faisait en danse, il tenta donc de lui expliquer qu'il n'avait pas l'habitude du public et qu'en plus c'était juste des pas comme ça, pas quelque chose de près. Gênant ? Peut-être un peu, mais au final il s'en fichait, c'était plus pour parler, pour amener à une conversation comme une autre  même s'il y avait un très très gros fond de vérité. Lorsqu'elle s'excusa de nouveau il secoua un peu la tête d'un air amusé avant de reprendre  « Hey, mais il n'y a rien de grave, je suis dans l'espace public tu as tout autant que moi le droit d'être là, j'étais juste surpris ! Mais c'est de ma faute, hein. Pas de la tienne, aucunement !» Il se tut quelques instants avant de dire  « Ca me semblait juste sympa ici, sur un terrain avec quelques embûches, pas tout droit, lisse, plat comme une salle de danse, ou un parquet chez soi.» Il haussa un peu les épaules avant de continuer  « Et puis, j'avais envie d'le faire maintenant. Tu sais, comme certains ont la fièvre acheteuse, des achats compulsifs, moi j'peux l'être parfois avec la danse.» En réalité pas grand chose à voir, il en avait conscience, mais il ne pouvait pas dire qu'il en avait besoin pour se défouler, pour focaliser son esprit sur quelque chose de précis... elle avait attentive aux besoins d'autrui et si elle lui demandait s'il avait un souci ou autre, ou le pourquoi du comment il avait peur de ne pas arriver à s'en sortir correctement et de s’empêtrer dans un mensonge sans fin... Alors ce qu'il lui avait sorti lui semblait une bonne excuse qui ne demandait pas beaucoup plus d'explications, elle comprendrait certainement ce qu'il voulait dire par là.

Theodore avait ensuite essayé de savoir quelle était ses passions tout en lui signalant qu'elle devrait peut-être faire attention à éviter de se promener seule,  alors que la nuit allait bientôt tomber. Peut-être savait-elle se défendre mais avec tout ce qu'il entendait sur le monde des Moldus, à sa place il n'aurait pas été tranquille, surtout qu'elle avait un joli minois qui pouvait attirer de nombreuses convoitises. Est-ce que ça le regardait ? Pas du tout. Elle était assez grande pour savoir ce qu'elle à faire, pour connaître les risques... c'était probablement maladroit de lui dire ce genre de choses, d'ailleurs, cela pouvait peut-être l'inquiéter plus qu'il n'était nécessaire. Il lui fit un sourire qui se voulait rassurant, il eut même un petit rire lorsqu'elle était inconsciente.  « Non, mais c'est moi aussi qui me même de ce qui ne me regarde pas, je n'aurais pas dû faire cette remarque déplacée ! Excuse-moi !» Elle bientôt continué à expliquer ses passions notamment pour l’architecture... puis sur la lecture. Il se gratta un peu la tête essayant de la suivre, esquissant un nouveau sourire lorsqu'elle lui affirma que certains des bouquins portaient bels et bien sur ça... Elle n'avait pas tardé à lui poser d'autres questions qui étaient un peu plus embêtantes pour lui … Qu'est-ce qu'il pouvait répondre à ça ?  « est-ce que tu as des talents divinatoires pour savoir la question que j'allais poser ?» commença-t-il en plaisantant, avant de lui faire signe  « Allez viens, on va retourner vers un endroit un peu plus peuplé, on peut pas dire que j'suis le mec le plus épais et je doute pouvoir mettre KO quelqu'un avec deux ou trois pas chassés ! » Les vêtements qu'ils portaient cachés au final sa silhouette qui était plutôt musclée. Son teint assez blafard lui donnait toujours plus une apparence un peu maladive qu'autre chose.  « Tu aimes quoi comme genre de lecture ?» Silence. C'était un peu risqué mais si on ne citait pas d'auteurs trop connus, il pourrait certainement s'en sortir, surtout que là aussi il s'était un peu renseigné.  « La musique, un peu, mais c'est surtout pour accompagner la danse, je n'ai pas forcément les goûts des gens de mon âge, pour ne pas dire que je dois avoir de sacrées lacunes.» Silence, comme s'il réfléchissait à une bonne formulation...  « … je suis plus quelque part je crois quelqu'un qui est dans la création, tu vois dans son monde, sa bulle... mais j'aime apprendre de nouvelles choses, ça c'est certain !»

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Theodore Blagden
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Theodore Blagden
Mar 3 Mai 2022 - 22:13
Il savait ce qu’été un édifice. D’un côté, ça me rassurait, de l’autre, je me sentais sacrément idiote d’avoir pensé qu’il ne savait pas. Le rouge m’était même certainement monté aux joues alors qu’il expliquait savoir. Par contre, il se montrait plus précis dans ce qu’il cherchait à obtenir comme réponse de ma part. Je comprenais alors qu’il souhaitait simplement savoir pourquoi je désirais le visiter. « Oh, je ne souhaite pas vraiment le visité. Il y a de grandes chances pour que l’intérieur ne soit que des bureaux ou des équipements industriels. » Et si ça pouvait avoir son intérêt, si on s’intéressait à l’aménagement, ce n’était pas ce qui m’intéressait actuellement. « Et j’ignore son histoire ou même ceux à quoi il correspond, mais au vu de sa structure en pierre et de sa forme, il a du vécu. Pour dire vrai, je me suis laissé guider par mes pas jusqu’ici. Son architecture, surtout cette arche, m’a attiré. » Et il serait intéressant que je m’intéresse à son histoire par la suite. Pour quelle raison avait-il été construit ? Qui avait été l’architecte qui avait dessiné les plans ? De quelle année datait-il ? Était-il du coup en avance sur son temps ou avait-il suivi la "mode" du moment ? « En résumé, c’est juste un bâtiment que je trouvais beau et voulait voir de plus prêt. » Et surtout du centre de la cour pour essayer de voir qu’il y avait un jeu de symétrie ou non… Mais la pluie avait eu raison de ma volonté.

Nous parlions ensuite danse. C’était logique, le premier sujet était celui qui m’avait conduit ici, le deuxième était celui qui l’avait conduit lui dans ces lieux. Il avait alors énoncé qu’il n’appréciait pas forcément d'avoir un public. Je m’étais donc excusé encore une fois pour l’intrusion dans cette séance d’entraînement. Ça n’avait pas été volontaire, mais je l’avais pourtant fait. J’aurais pu tourner des talons et repartir discrètement, mais j’étais resté absorbé par l’enchaînement des pas. Il m’assurait alors que ce n’était pas grave. Il exposait le fait que c’était un lieu public et que nous avions donc tous les deux le droit d’être là. Je me retiens de faire une remarque sur le fait que la cour était peut-être en sois considéré comme une propriété privée d’un point de vue légal. Ce n’était pas le sujet de conversation et ça n’apporterait rien de véritablement utile à la conversation. « Je propose que l’on conclu sur le fait que ce n’est la faute de personne, juste un coup du hasard. » Ce qui était finalement la pure vérité. Et ainsi, personne n’était coupable, ni lui, ni moi. Ça me plaisait bien plus.
Sur ces mots, il enchaînait sur le fait qu’il avait trouvé l’endroit sympa et atypique pour pratiquer la danse. Inconsciemment, il avait répondu à l’une des questions que je m’étais posé, mais que je n’avais pas formulé à voix haute. Lui de son côté était passé sur le fait qu’il avait surtout ressenti le besoin de danser, comme un achat compulsif. « Tu n’as pas besoin de te justifier. Tu es libre de faire ce qu’il te plaît. Et parfois, on n'a pas besoin de raison, on en a juste besoin. » Besoin de danser, besoin de courir, besoin de se réfugier dans un livre… Tout le monde avait son échappatoire, tout le monde avait son refuge.

Après avoir partagé sur sa passion, il se tournait vers les miennes en m’interrogeant sur ces dernières. Au passage, il avait souligné indirectement le fait qu’il était un peu dangereux de se balader seule dans un quartier si désert. Il n’avait pas tort, je l’avais reconnu, j’avais preuve d’inconscience. Je m’étais alors senti obligé de dire que ce n’était pas l’une de mes habitudes, chose qui était tout à fait vraie. Je faisais attention de ne pas me mettre en danger inutile au quotidien. Preuve en est, je me déplaçais rarement seul la nuit venue, surtout si je devais traverser plusieurs quartiers de la grande ville. Mais aujourd’hui, j’avais un peu oublié la prudence. « Pas de mal, ne t’inquiète pas. Tu m’as juste fait réaliser que je m’étais peut-être un peu laissé emporté sans faire attention au temps qui passe et au lieu. » Et puis sa remarque avait été juste et empathique. Il s’inquiétait pour les autres, c’était rassurant. Notamment, lorsqu’on savait que c’était certainement la seule âme humaine du coin et qu’il pourrait donc m’agresser sans problème. L’idée m’en donna presque des frissons. Pendant ce temps, il me demandait si j’avais des talents divinatoires puisque j’avais pris les devants concernant le fait que je lisais des livres sur l’architecture au milieu d’autre. La remarque me faisait rire. « Non, du tout, c’est juste logique. Par contre, je suis une adepte de la logique. » Et à mes yeux, il était logique de demander si ma passion pour l’architecture se retrouvait dans ma passion littéraire. De son côté, il préférait proposer qu’on rejoigne un monde un peu plus peuplé. Il semblerait qu’il ne soit définitivement pas quelqu’un aux mauvaises intentions. J’eux un nouveau rire a l’évocation des pas chassé en élément de défense. Oui, ça ne paraissait pas être la meilleure technique. En attendant, la pluie continuait de tomber. « Donne-moi un instant. » Je plaçais dans ses mains l’appareil photo que je tenais dans l’une des miennes jusqu’à présent pour pouvoir fouiller dans le sac que j’avais dans mon dos. « Aaah, le voilà. » Je sortais un parapluie du sac avec un air triomphal. Contente d’avoir eu le réflexe de le jeter dedans après sa dernière utilisation. Sans plus attendre, je récupérais l’engin numérique des mains de Theo pour le ranger dans mon sac avec de replacer ce dernier dans mon dos. Je m’entreprenais alors d'ouvrir le pépin. « Ça nous évitera peut-être d’être trempés jusqu’aux os. » Je le plaçais alors au-dessus de ma tête tout en invitant d’un geste de la main mon interlocuteur à prendre la place libre à mes côtés. Parce que oui, je ne me voyais pas jouir seul de cette protection pendant que lui se prendrait la flotte. Non, car ce n’est pas sa capuche qui allait grandement le protéger.

Theo reprenait alors la parole pour demander ce que j’aimais comme genre de lecture. « Je suis assez dispersé. Ça dépend aussi de mes humeurs. En roman, je tape dans les classiques, mais aussi policier et science-fiction. Autrement, j’aime lire aussi des livres "documentaires" de temps à autre. » Sur des sujets aussi divers que varier. Je n’avais pas d’auteur favori, j’aimais découvrir des livres au hasard, parce que la quatrième de couverture m’avait intrigué. Bon, il y avait quand même quelques noms que je suivais, mais de loin, je ne guettais pas les sorties, j’étais juste un peu plus sûr de la qualité lorsque je tombais sur l’un de leur livre. Pour continuer sur le sujet des passions, je lui avais en quelque sorte retourné la question en évoquant le fait qu’il appréciait peut-être la musique. Theo expliquait alors que dans ce domaine, il avait des goûts de vieux. Il n’utilisait pas ces mots, mais l’idée été là. Après, il exposait être quelqu’un qui était dans son monde à lui. J’en concluais donc qu’il ne devait pas être quelqu’un de très ouvert, pourtant, il parlait beaucoup. « J’approuve l’idée d’aimer apprendre. » Je lui souriais. « Du coup, les pas que tu répétais. L’enchaînement est de ta création ? »
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Eireen C. Gallagher
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Eireen C. Gallagher
Ven 6 Mai 2022 - 20:45
Il pencha la tête un peu sur le côté, attentif à ce qu'elle disait mais aussi intrigué. Vraiment, les Moldus étaient un mystère. Pourquoi venir ici si ce n'était pas pour visiter ? La réponse était probablement des plus logiques, mais visiblement cette logique là, lui, ne l'avait pas le moins de monde ! Mais cette fois-ci, il ne se sentait pas de poser la question de peur qu'elle finisse par se douter de quelque chose... après tout ça pouvait être des mœurs qu'il ne connaissait pas. Il se gratta un peu la tête tandis qu'elle expliquait le « vécu » de la bâtisse. Ouais, décidément ça n'était probablement pas trop son truc, mais il en fallait pour tous les goûts.  « Tu as vraiment l'air passionnée tout cas, c'est cool !» dit-il avec un petit sourire aux lèvres  « Merci, pour les précisions, c'est vraiment un domaine que je ne maîtrise pas du tout !» Ce qui était totalement vrai.

D'une passion à une autre, ils étaient passés à la danse, et là il s'y connaissait quand même relativement mieux ! Et même s'il n'aimait pas forcément être observé en catimini, il lui expliquait que c'était de sa faute, c'était qui s'était mis dans un lieu public pour danser. Comme elle semblait vraiment confuse de l'avoir surpris, il essayait d'insister sur ce fait-là, histoire qu'elle ne s'en veuille pas pour rien... Après tout ce n'était pas bien grave. Il eut un petit clin d’œil à sa conclusion.  « Ouais, voilà ! Tu sais que j'aime bien ta philosophie à toi ? » ajouta-t-il en lui faisant un grand sourire  « Voilà, aucun coupable affaire résolue !» Et bientôt, quand il enchaînait qu'il avait trouvé cet endroit sympa et tranquille et que la danse, c'était parfois un poil compulsif chez lui. Tant pis si cela le faisait passer pour quelqu'un d'étrange, mais il ne pouvait pas avouer la vraie raison. Au final, il savait qu'il était quand même un « original » dans ce monde de Moldu.  « Ouais, c'est vrai.. mais généralement on voit plutôt les gens courir, hurler ou se défouler sur les autres... du coup j'avoue que j'ai pris l'habitude de m'expliquer plus qu'autre chose.» Notamment auprès de sa famille, de certains de ses amis.... et d'autres fois comme ici d'inconnus. C'était une habitude qui avait toujours grandement amusée sa meilleure amie, mais elle s'était toujours montrée bienveillante à son égard. D'ailleurs, parfois elle essayait même de le suivre et il lui avait appris quelques pas mais on ne pouvait pas dire qu'elle était la meilleure élève qui soit, ils finissaient d'ailleurs bien plutôt souvent en train de rire que de travailler. Le genre de souvenir qu'il lui faisait chaud au cœur, il faut bien l'avouer.

Et bientôt, ils étaient retournés vers elle, mais lui disant aussi que c'était peut-être dangereux de se promener seule, la nuit dans ce genre de lieu surtout en étant une fille. Ceci dit, il n'était pas là pour lui faire la morale ou pour la vexer, surtout que si ça se trouve elle se débrouillait bien en sport de combat... Il s'était vaguement excusé donc de cette « intrusion » dans sa vie personnelle. Et il était également assez facile de lui retourner la même chose. Il n'était visiblement pas très épais, il était plus facilement quelqu'un que l'on pouvait agresser sur son frère aîné par exemple, où l'on sentait chez ce dernier qu'il ne fallait pas le faire chier. Lorsqu'elle répondit, il lui fit un petit sourire mi-navrée mi amusé avant de répliquer  « Ne t'inquiètes, c'est un peu pareil pour moi, on peut pas dire que je puisse faire très peur à quelqu'un ; j'ai plutôt la tronche de celui qu'on agresse que lui qui agresse.» il savait qu'il faisait mignonnet tout gentil, pas très grand ni très baraqué. Une proie qui pouvait être de choix, mais ils se trompaient quand même un peu., mais ça il ne comptait pas l'avouer, par ce que c'était toujours un bon atout de pouvoir surprendre. Il lui fit un grand sourire avant de rajouter, d'un ton plaisantin  « Et bah, ça nous fait deux points communs dis donc ! La logique et le fait d'avoir un instinct du danger un peu en berne ! »

Et elle avait bientôt fouillé dans son sac pour en sortir un parapluie... Bien ! Effectivement comme elle le disait... ça leur éviterait d'être trempés jusqu'aux os... Par ce qu'ici il lui serait impossible de se sécher avec un sort...  « Tu es beaucoup plus prévoyante que moi ! Merci, c'est sympa de partager !» dit-il tout s'en s'abritant sous cet abris de fortune. Niveau romans, elle semblait avoir un goût assez éclectique ce qui était appréciable.  « Vas-y, quel est ton roman préféré ?» un danger d'entrer dans cette voie ? Possible, mais s'il voulait en apprendre vraiment plus sur le monde des Moldus, pouvoir se fondre plus dans la masse et compagnie, il devait se lier d'amitié avec quelqu'uns dans eux et Eireen lui plaisait bien. Elle avait l'air gentille, intelligente, bavarde mais pas trop, quelqu'un avec qui il serait intéressant d'échanger, avec qui il pourrait vraiment se lier d'amitié même s'il n'oublierait pas ce qu'elle était.  « Sincèrement, là, j'ai fait au... au feeling, je crois que ce sont les mots les plus appropriés. Donc ouais. » Silence de quelques instants.  « Tu connais un peu le coin ? J'peux t'inviter à prendre un … truc à boire  en attendant que la pluie s'arrête tu m'auras quand même éviter de me tremper la tronche !» Il lui fit un petit sourire  «t sinon ouais je crois que je suis assez curieux et que j'aime apprendre de nouvelles choses lorsque ça me plait... mais comme je te l'ai dit tout à l'heure, certaines fois j'suis plus autodidacte qu'autre chose... ce qui fait que des fois le résultat est un poil catastrophique. Toi aussi tu as l'air quelqu'un de passionné qui aime toujours en apprendre plus, je me trompe ? »
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Theodore Blagden
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Theodore Blagden
Mer 11 Mai 2022 - 11:18
Oui, c’était cool d’avoir une passion, mais ce qui l’était encore plus de ce pouvoir se construire un avenir professionnel autour de cette passion. Ce dernier point me plaisait énormément. Même si parfois s’immisçait un doute dans ma réflexion. Le doute ne portait pas sur le fait de regretter de vivre de ma passion, mais plus sur le point que l’exigence et le stress d’un métier puisse ronger et dénaturer la passion à l’origine de tout ça. C’était un risque à courir, c’était que j’avais accepté. Pour dire vrai, une partie de moi me soufflait tout bas que si un jour ça arrivait, je pourrais toujours repasser par la case des études. Et comme j’aimais apprendre, ça n’était pas un obstacle pour moi. En-tout-cas aujourd’hui, mais rien ne garantissaient que le jour où cela se produirait, je sois toujours dans cet état d’esprit. Parce que d’ici là, bien des choses pourraient changer. Mais ça, je n'en avais pas encore conscience.

La danse suivait l’architecture et si lui reconnaissait ne pas maîtriser le domaine architectural, moi, c'était bien l’art des mouvements que je ne maîtrisais absolument pas. Je n’étais pourtant pas quelqu’un de maladroite, mais je n’avais jamais été initié. Qui sait, si on m’avait poussé enfant à m'inscrire à des cours de danse, peut-être que je me serais développera une capacité et une passion pour cette discipline. Mais ça n’avait pas été le cas. Ce n’était pas un regret, juste une possibilité qui germait à cet instant dans mon esprit. Comme quoi la vie était faite de choix, pas toujours des nôtres, mais ces derniers influencés sans équivoque notre existence. Après, rien ne dit que si ma mère m’avait inscrite à de tel cours, je ne l’aurais pas détesté pour ça. Bref, je ne savais rien, je n’en saurais jamais rien, je savais juste que comme était ma vis aujourd’hui, je ne connaissais rien à la danse et que je trouvais ça légèrement dommage. C’était à ce moment que j’entendais le mot philosophie. Il semblerait que le danseur apprécie ma manière de penser. Tout ça parce que j’avais réussi à prouver l’absence de coupable autre que le hasard. Je souriais à cette réflexion, contente que a solution lui plaise. Pendant ce temps, les mots s'étaient dirigé sur le fait que Theo avait ressenti le besoin de danser et que c’était donc pour cette raison qu’il s'était élancé dans la cour du bâtiment. En ce moment même, il avouait qu’il savait que son défouloir était bien différent de ce que les gens faisaient d’ordinaire et qu’il avait donc pris l’habitude de s’expliquer. « Je suis désolé pour toi. Et je sais que j’y suis pour rien, mais réellement, ça me désole. » La danse ne faisait de pas à personne, ne dérangée personne, tout comme le joggeur qui faisait sa course. Par contre, c’est le type qui se défoulé sur les autres qui étaient anormales à mes yeux. Et même s’il venait se justifier, je ne pourrais pas comprendre en quoi s’en prendre aux autres pour sa satisfaction était acceptable. Ça pouvait être excusable ou compréhensible dans certains cas, très restreint et qui relevaient souvent de la psychiatrie, mais souvent ces derniers étaient pris en charge par la suite par des services compétant.

La conversation survolait par la suite le risque qu’il y avait à trainer seul dans ce genre de quartier. Point qui avait été énoncé rapidement par Theo et qui m’avait fait réaliser que je m’étais laissé un peu trop facilement guidé par mes pas et ma curiosité plutôt que par ma vigilance pour ma propre vie. Le danseur se montrait alors rassurant en signifiant que lui-même avait plutôt la tête de quelqu’un qu’on agresse plutôt que celle d’un agresseur. « Crois-moi, je suis la première à vouloir croire ce point. Pour ma propre sécurité et parce que tu as vraiment l’air sympa. Mais je ne pense pas que l’on puisse juger à la tête d’une personne qu’il est plutôt agresseur ou victime. Et si on le fait, il ne serait pas étonnant que l’on ait des surprises et pas forcément des bonnes. » Et puis quelqu’un de frêle pouvait avoir trouvé bien des autres moyens pour obtenir ce qu’il voulait. En bref, j’étais en train de m’avouer à moi-même que ce type pouvait tout à fait être un sérial killer et pourtant, je continuais à discuter calmement avec lui. Mais il avait réellement l’air très sympathique, et je me concentrais sur ce point. Surtout qu’à présent, il évoquait le fait que nous avions deux points communs, la logique et la berne de notre instinct de survie. J’eus un rire en toute réponse. Même si le second point n’était pas franchement source de fierté.

Venait le moment où il fut décidé que nous devions retourner à la civilisation. En partie pour contrer le fait que notre ainsi de survie semblait s’être envolé. Le projet était plaisant, mais la pluie qui ne cessait de tomber ralentissait un peu l’envie. Je m’étais alors entrepris à fouiller mon sac avec l’espoir d’y trouver un parapluie. Une fois en main, c’était avec tout naturel que je proposais de le partager avec mon interlocuteur. Ce dernier soulignait ma prévenance avant de me remercier et de prendre place. « La vie à Londres, c'est accepter que le temps change le temps d’un trajet. » Et c’était à peine exagéré comme observation. Rassemblés sous le pépin, nous nous lancions sous l’averse lorsque la conversation prenait le choix d’aborder la littérature. Theo en était venu à me demander mon livre préféré. « Euh… » Rien ne s'était imposé à mon esprit. Pourtant, c’est ce qui aurait dû se produire, non ? Pas besoin de réfléchir pour savoir ce que l’on préfère. Les préférences ne devaient pas être quelque chose dévidant ? « Je n’en sais trop rien. » Ce que j’aimais dans la lecture, c’était de découvrir de nouvelles choses. Que ce soient de nouvelles histoires, de nouveaux mondes, de nouvelles idéologies. J’avais rarement déjà lu un roman déjà lu. Jamais en fait. Les seules livres qui m’arrivaient de relire étaient ceux à type documentaire. Et généralement, c’était parce que j’avais besoin de retrouver une information en son creux.

En l’absence de réponse à lui fournir, j’avais préféré changer de sujet et lui avait demandé si la chorégraphie qu’il avait exécuté quelque temps plutôt était l’une de ses créations. Pour réponse, il parlait plus d’un feeling qu’une chorégraphie recherchée, mais du coup ça validé le fait que ça sortait de son esprit à lui. « De ce que j’ai vu, le feeling te réussit plutôt bien. » Je souriais alors qu’il reprenait la parole pour me demander si je connaissais un endroit pour boire quelque chose. Il voulait me remercier de lui avoir évité la douche, j’eus un rire. « Ça n’est rien et rien ne t’oblige. Mais pour se couvrir de la pluie avec plein de monde autour, on est tout près du port de plaisance. Il y a de quoi là-bas. » Non parce que si je n’avais pas l’impression qu’il m’était redevable en quoi que ce soit, je voulais bien discuter avec lui pendant encore quelque temps. Il me paraissait de plus en plus sympathique. Pendant ce temps, il reprenait le fil de la conversation pour confirmer le fait qu’il était plutôt du genre curieux et autodidacte. Il faisait alors observer que j’avais l’air d’être aussi quelqu’un de passionné qui aimait toujours en apprendre toujours plus. « Cerné en quelques minutes. Je suis donc si facile à lire ? Ou alors c’est toi qui as des pouvoirs de divination. » Je lui souriais. « Non, mais avec un peu de sérieux. Oui, j’aime beaucoup découvrir de nouveaux faits. Il n’est pas rare que je cherche à comprendre quelque chose qui m’a interpellé. C’est comme ça que l’Irlandaise que je suis a fini à Londres. Pour les études. » On commençait à croiser quelques âmes, certain courait sous la pluie, d’autres progressait comme nous sous un parapluie… « Et toi, tu étudies ? Ou travail ? Bref, tu fais quoi ? »
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Eireen C. Gallagher
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Eireen C. Gallagher
Dim 15 Mai 2022 - 10:38
Il fronça un peu les sourcils lorsqu'elle lui dit qu'elle était désolée pour lui. Pourquoi faire ça ? Ce n'était pas bien grave de toute façon c'était juste une habitude à prendre. Et comme tous les humains, lorsqu'on a des réactions peu habituelles, forcément, on est soumis à des questions. Ses amis s'y étaient habitués, et il faisait généralement de toute façon attention à ne pas trop donner de démonstration en public, même s'il fallait bien l'avouer avec Keane, à Poudlard, ça lui était arrivé plusieurs fois de danser avec le Poufsouffle déjanté ! L'autre garçon n'était pas doué mais c'était divertissant et ça faisait du bien. Il cligna des yeux une fois ou deux en essayant de retourner à la conversation plutôt que de continuer à se souvenirs de choses et d'autres ; Il fallait penser dans l'instant présent, d'autant plus qu'il n'y avait pas vraiment d'amertume en lui à ce sujet, en tout cas pas à ce moment-là. Theodore avait donc bientôt haussé simplement les épaules avant de lui faire un petit sourire en coin, le souci était aussi que dans la famille dans laquelle il venait, dans ce monde de sang-pur c'était plus la violence, les coups qui était monnaie courante qu'un sport qui passait plus pour être féminin qui plus est. Et d'un côté, il avait quand même de la chance que sa famille l'ait laissé faire comme il le sentait, dans d'autres on le lui aurait peut-être tout bonnement interdit. Le fait qu'il ne soit pas non plus un sang-pur devait aider. Concentration, focus sur la conversation on a dit Theo.  « C'est pas bien grave, ne t'inquiètes pas ! Je ne suis pas malheureux ou brimé pour autant !» lui dit-il, toujours sourire aux lèvres. Contrairement à d'autres probablement, ceci dit, il n'avait probablement pas la même notion de brimade que la jeune femme et que la plupart des gens sur cette Terre, mais ça, il ne comptait pas le dire à voix haute non plus !

Ils étaient bientôt passés au fait qu'il était possiblement dangereux de se promener dans ce coin, seule, surtout lorsqu'on était une adorable jeune femme, les faits divers de la sorte ne manquaient pas dans les deux mondes, mais ils semblaient plus prononcés dans le monde Moldu. Merci à la baguette qui permettait une meilleure défense des « petits » gabarits. Histoire qu'elle ne prenne ps ça « juste par ce qu'elle était une fille », il avait ajouté que lui aussi se trouvait dans cette catégorie, et effectivement face à de grands gars baraqués, même s'il savait se battre, il ne ferait pas le poids. La plupart du temps ses frangins lui mettaient la pâté lorsqu’ils n'utilisaient pas la baguette, alors il en serait probablement de même pour un illustre inconnu. La nouvelle tirade d'Eireen eut le don de lui faire avoir un petit rire amusé ! C'était bien vrai ça ! On pouvait donner le bon dieu sans confession à certains des membres de sa famille et pourtant …. Ne serait-ce que le charisme éclatant de Wesley ou même pire, de Darshan.  « C'est vrai tu as raison, la bonne, tête ne veut pas dire grand , chose... mais entre moi et un type hyper grand et baraqué, tu aurais probablement plus de chance de t'en sortir avec moi … moins de force, plus petit donc je courre pas forcément aussi vite qu'avec quelqu'un avec de plus grandes jambes ; mais j'aurais plus d'agilité pour moi.» dit-il en haussant les épaules. Mais bon, c'est vrai que lui n'utiliserait pas forcément la violence, pour les raisons énoncées, il y avait bien d'autres moyens pour arriver à ses fins et quelques chose lui disait que c'était ce qu'elle avait peut-être aussi voulu sous-entendre. Les gens pouvaient être si inventifs lorsqu'ils le voulaient bien … Mais il ne fallait pas qu'elle s'inquiète, il n'allait rien lui faire. Il était, pour l'instant du moins, totalement inoffensif pour elle.

Il avait bientôt proposé de retourner vers un lieu un peu plus passant, le seul souci était la pluie, et forcément Monsieur n'était pas équipé d'un parapluie, pourquoi est-ce qu'il en aurait eu alors que dans le monde Sorcier, il pouvait s'en protéger avec un seul sort ! Malheureusement pour lui... ici, il ne pouvait pas l'utiliser son amie la baguette... alors il devait s'en remettre à Eireen et au parapluie qu'elle avait fini par sortir de son sac !  « C'est vrai que le temps est changeant, mais étrangement je dois être assez tête en l'air je l'oubli mon souvent... visiblement me retrouvé trempé jusqu'aux os ne me sert pas de leçon.» avait-il répliqué d'un ton taquin et amusé, dans l'auto-dérision la plus totalement, ce qui n'était ni totalement vrai ni totalement faux d'ailleurs. Quand il lui avait fini par lui demandé au bout de quelques instants son livre préféré, elle sembla totalement songeuse, il pencha un peu la tête sur le côté, attentif à une réponse qui n'était pas du tout celle qu'il attendait au final, alors il se contenta d'opiner un peu de la tête. Il pouvait comprendre, c'était toujours compliqué de choisir ce genre de livres. Eireen avait donc préféré rapidement changer de sujet pour le complimenter de nouveau sur la danse, il tourna un peu la tête pour ne pas qu'elle voit, -ou pas trop- que ses joues avaient très légèrement rosi. Les compliments sur la danse lui faisaient toujours plaisir – vraiment énormément- et on pouvait dire que ses proches – part Amelia- en étaient assez avares. Il préféra donc ne pas répondre à la question et se contenter de lui proposer à ce qu'ils aillent boire un verre et qu'il pouvait lui payer.  « Non, rien ne m'y oblige, mais ça me fait vraiment plaisir ! Ok, je te suis du coup.» Il ne connaissait pas la route de toute manière alors pas trop le choix, surtout s'il ne voulait pas se tromper la poire. Theodore avait donc continué à parler, en lui disant comment est-ce qu'il la percevait ; facile, enfin il était resté quand même assez vague avec ce qu'elle lui avait dit ça donnait une bonne idée de cette partie de sa personnalité. Promis, il n'avait pas utilisé son Don sur elle ! Mais l'image le fit un peu rire quand même, surtout qu'elle n'était pas du tout sérieuse  « Oh, tu es Irlandaise ?» peut-être lui avait-elle dit déjà, d'ailleurs, mais il ne s'en rappelait pas  « Je travaille dans une boite qui fait des bonbons connus, mais secret professionnel je ne peux pas donner le nom ou autres informations ! Enfin, je fais partie de ceux qui les font !» dit-il tout sourire. Heureusement, il avait un métier transposable à celui des Moldus, il ne fallait juste donner aucune marque ni rien, il aurait pu dire qu'il était aussi barman, mais c'était risqué, elle voudrait peut-être savoir le nom de l'endroit pour venir le voir et ça risquait de ne pas le faire. Là, au moins, il n'y avait aucun moyen de vérifier.  « Ouais, j'ai arrêté mes études, le monde du travail c'est plus fait pour moi que de rester à écouter des heures des cours, à les apprendre et compagnie.» Pourtant au prix de multiples efforts, il n'était pas si mauvais que ça, il restait dans la bonne moyenne globalement, seulement ses soucis de concentration, la fatigue et compagnie dû à son Don et aux potions qu'il prenait n'aidaient pas franchement à ce qu'il soit des plus attentifs.

La pluie continue de pleuvoir de façon assez drue, à un moment, il tourna la tête un peu vers elle, pour lui faire un nouveau sourire... mal lui en pris, car il n'avait pas vu un des pavés un peu décalé, il s'entrava et se rattrapa de justesse sur Eireen... et l’entraîna dans sa juste. Elle sur lui. 'Oh Par...' Merlin. Non pas de Merlin ici. ...don. Merde, je suis désolé... ça va ? J'ai amorti ta chute ? Il rattrapa le parapluie qui était à côté d'eux pour le remettre sur leurs têtes, ils étaient un peu mouillés, mais ça aurait pu être bien pire... enfin lui avait tout le pantalon et une parti du sweat mouillé, mais ce n'était pas bien grave. Il croisa son regarda avant d'exploser de rire.  « Tu vois quand j'te disais que j'étais un peu tête en l'air, oublier de regarder devant soi, faut quand même le faire... même si là ça relève plus de la maladresse ? Tu vas pouvoir te relever ? » Il espérait qu'elle ne s'était pas fait mal aux chevilles.. sait-on jamais.

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Theodore Blagden
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Theodore Blagden
Ven 20 Mai 2022 - 14:12
J’avais été désolé d’apprendre que Theo avait pris pour habitude de se justifier le fait qu’il ressentait le besoin de danser. J’avais alors exprimé ma désolation à voix haute, même si je ne pouvais bien faire dans le but d’éviter pareille répétition. Suite à mes paroles, le danseur avait répondu qu’il n’y avait rien de grave et que je ne devais pas m’inquiéter. Je souriais, je ne m’étais pas forcément inquiété pour lui, j’avais juste trouvé ça dommage qu’il doive se justifier. Ce n’était pas comme s’il ressentait le besoin d’attaquer les gens avec un pic à glace dans la rue. C’était juste de la danse. Pendant que je me faisais cette petite réflexion, lui continuait de parler pour dire qu’il n’était pas malheureux ou brimé. « Contente que tu n’es pas une histoire à la Billy Elliot. » Je ne sais pas pourquoi ses paroles m’avaient fait penser à ce film. Peut-être parce qu’il est question d’un garçon qui découvre la danse et de la désapprobation de sa famille à ce propos. Surtout le père si mes souvenirs sont bons. Il finit tout de même par être convaincue, je ne savais plus comment, mais je me souvenais de la scène finale ou le père vient voir le spectacle de son fils bien des années plus tard. Ça devait être le mot brimé qui m’avait orienté vers le souvenir de ce film. Parce que finalement, il est Billy est brimé pendant un temps par son père qui lui impose la boxe à la danse. C’est d’un mouvement de la tête que je chassais cette réflexion de mes pensées pour me concentrer de nouveau sur l’échange qui avait lieu.

Et quel échange. Nous étions passés sur l’apparence des gens. Ou plus précisément sur le fait que ce n’est pas parce qu’une personne ne ressemble pas à quelqu’un d’agressif qui ne l’ai pas. J’avais voulu faire entendre que l’agressivité d’une personne n’était pas quelque chose qui se lisait sur le visage au premier coup d'œil, à moins, peut-être, d’être une experte dans ce domaine. Chose que je n’étais pas. Même si je devais avouer que l’idée d’étudier l’être humain en société devait être très intéressant. D’un clignement d'yeux, je tâchais de mettre fin à l’envol de mon esprit vers la sociologie pour revenir une nouvelle fois à Theo qui reprenait la parole pour se lancer dans une comparaison des différents profils d’agresseur. J’écoutais attentive tout en me disant que le danseur avait l’air d’être quelqu’un de réfléchie. La preuve en était par l’échange plus qu’étrange que nous avions en ce moment. Je me demandais l’espace d’un instant qu’il était du style à défendre coûte que coûte son point de vue. Mais aussi s’il écoutait aussi celui de la personne en face de lui pour réellement comprendre comment l’autre voyait les choses. Si oui, en tirait-il des conclusions ou se ferait-il à tout changement de point de vue ? Voilà qu’il avait fini son analyse. « Très intéressant comme remarque, mais je propose qu’on arrête là l’étude des possibles agresseurs que nous pourrions croiser. Ça n’a rien de rassurant et on va se mettre à regarder étrangement toute personne qui se risquerait à marcher dans notre périmètre de marche. » Et je n'avais pas tellement envie de voir des agresseurs partout sur mon chemin.

C’était quelque temps plus tard que nous avions pris la décision de quitter l’arche qui nous protéger pour affronter la pluie dans le but de rejoindre un monde avec un peu plus de gens. J’avais eu le bon réflexe de placer un parapluie dans mon sac, ce qui nous permit de nous abriter dessous pour notre marche. À ma prévoyance soulevée par Theo, j’avais répondu que je vivais simplement à Londres et que donc c’était un réflexe. Il me fit rire en avouant qu'était suffisamment tête en l’air pour oublier le temps changeant de la ville et que s’être retrouvé plusieurs fois trempé n’avait pas était une leçon suffisante. « De coup, doit-on te classer de cas désespéré où il reste encore un petit espoir ? » J’avais énoncé ses paroles avec un sourire taquin. J’espérais qu’il comprenait que je le taquinais et non l’insultais.

Nous évoquions plusieurs sujets de conversation jusqu’à ce qu’il demande si je connaissais un endroit où il pourrait m’inviter à prendre un truc à boire. Je lui avais alors expliqué que rien ne l’obligeait à faire une chose pareille avant de tout de même lui parler du port de plaisance qui se trouvait non loin. Il évoquait ensuite le fait que ça lui faisait juste plaisir et qu’il me suivait. Prenant la direction de l’endroit d’où je venais, je continuais la conversation, évoquant le fait que j’aimais apprendre et que c’était un peu à cause de ça que je me retrouvais à Londres puisque j’étais ici pour les études. Theo s’arrêtait que le fait que j’étais Irlandaise. « Oui, pure souche » Bah, je crois. « Ce qui explique l’accent. » Qui passait rarement inaperçu. Puis je lui avais demandé s’il étudiait lui aussi ou travaillait. J’appris ainsi que le monde du bonbon était rempli de secrets, je n’aurais pas cru. C’était limite frustrant pour une personne comme moi. « Bien, je ne poserai donc pas plus de question. » L’horreur… Il avait alors repris la parole pour me dire qu’il avait stoppé ses études, car ce n’était pas son truc d’écouter pendant des heures ainsi que d’apprendre. « Je comprends, mon frère est pareil de ce point de vue. Il a choisi de se plonger directement dans le monde du travail. Vous avez un certain courage, le plongeon dans l’inconnue. » Non parce que pour les jeunes personnes que nous étions en fin de lycée, le travail, c'était bien plus l’inconnue que l’université. Certes, les études supérieures étaient un monde différent du lycée, mais il y avait encore beaucoup de similarité.

Je ne compris pas vraiment comment tout c’était passé, mais soudainement, la main de Theo s’agrippais à moi et l’instant d’après nous étions tout le deux aux sols. Moi, sur lui, le parapluie tombait à côté de nous. Il me fallut une petite seconde pour réaliser, temps pendant lequel il s’excusait en demandant si j’allais bien et s’il avait amorti ma chute. « Oui, je vais bien et oui, je pense que tu as bien rempli le rôle d’amorti. » Je souriais. Il eut le réflexe de reprendre le parapluie pour le placer de nouveau au-dessus de nos têtes. « Et toi, ça va ? Rien de cassé ? Je ne t’ai pas fait mal en te tombant dessus ? » Je constatais alors qu’il avait tout son pantalon et son sweat de trempé. « Oh zut, tu es trempé ! » Moi, je m’en sortais mieux, juste un peu mouillé au niveau de mon pantalon. Je devais le fait d’avoir été épargné par l’eau au fait d’être atterrie sur Theo. Puis il se mit à rire soudainement en expliquant qu’il était décidément tête en l’air puisqu’il avait oublié de regarder devant lui. Il proposait aussi le fait qu’il était simplement maladroit avant de demander si j’arriverais à me relever. Pour répondre à ses paroles, je viens me situer de nouveau sur mes deux jambes tout en souriant. « Pour le coup, on peut dire que je n’ai pas non plus assuré dans le rôle de stabilisateur. Je vais mettre travaillé l’équilibre sur mes objectifs. » Je souriais de nouveau, soulagé qu’aucun de nous deux sois blessé par cette chute.
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Eireen C. Gallagher
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Eireen C. Gallagher
Sam 21 Mai 2022 - 19:45
Il fronça les sourcils lorsqu'elle parla de Billy Elliot, il n'était pas sûr de comprendre ce que c'était, mais cela semblait si évident pour elle, qu'il se dit que ça devait être une histoire Moldue bien connue. Alors, tâchant de pas montrer son trouble, Theo se contenta de sourire un petit coup avant de dire la banalité qui passait toujours – ou presque- dans ce genre d'occasion  « Ouais, c'est sûr !» Maintenant, il n'y aurait plus qu'à se renseigner sur ce que c'était exactement histoire que si on lui ressorte, il puisse étayer un peu plus son propos. Et forcément, lorsqu'on ne connaît pas, il est difficile de rebondir là-dessus et d'ailleurs qu'est-ce que pouvait bien raconter cette histoire ? Quelque chose avec la danse et le fait qu'on lui laissait en faire comme il le souhaitait – en quelque sortes ? Cette phrase avait l'air de tourner dans ce sens sans qu'il n'en soit néanmoins franchement certain. Il ne pouvait pas dire la vérité telle qu'elle était vraiment, d'ailleurs cela n'avait aucun intérêt, le principal était que sa famille le laisse faire du moment qu'il fasse du bon travail à côté. On avait rien sans rien, d'après eux. Sa passion valait bien quelques autres sacrifices, bien qu'il ne voyait pas ça comme ça. Il était content de pouvoir aider ses parents, sa famille, la Cause en général sans se rendre compte à quel point on lui avait farci le cerveau de foutaises sans nom. Il avait besoin de croire à ce qu'on lui avait toujours dit, ne comprenant pas bien pourquoi est-ce qu'on lui aurait menti, dans quel intérêt ? Et par ailleurs, certains événements allaient vraiment dans le sens de la Cause, comme si cela prouvait que les Supérieurs avaient raison.... par exemple sur les Moldus.

Bientôt les deux nouveaux camarades étaient passés sur l'apparence des gens et notamment sur des «à priori », si on peut dire ça comme ça. Chacun donnait son avis, mais ils étaient au final probablement plus ou moins proche du même avis. On en pouvait dire qu'à moitié qu'il savait de quoi il parlait : ceux qui connaissaient bien ses frères n'avaient pas forcément envie de lui chercher des noises, mais d'autres comme Alec – pourquoi lui en premier d'ailleurs- ne s'était jamais gêné pour lui faire parfois un peu la misère. La nouvelle prise de parole d'Eireen eut le don de le faire rire un peu, il secoua la tête avant de rajouter  « Mais non, je ne suis pas paranoïaque à ce point-là et puis, j'me dis qu'à deux ils oseraient moins que lorsqu'on est seul, tu ne penses pas ? On ne peut pas dire qu'ils soient tous courageux les agresseurs, parfois ils sont même assez lâches pour s'en prendre à ceux qu'ils considèrent les plus faibles.» Blagden haussa un peu les épaules avant de lui sourire, encore une fois ;  « Promis, on arrête là et on change totalement de sujet.» Le but n'était pas de la rendre totalement parano, loin de là même, alors effectivement mieux valait certainement clore cet échange ! Il regarda, un peu amusé quand même, du coin de l’œil pour voir si elle avait vraiment l'air de regarder autour d'elle de manière parano ou si elle continuait d'avancer tranquillement. Juré, le but n'avait pas été de lui faire peur ce coup-ci ! …

Ils avaient fini par partir de leur abris, toujours en plaisantant, Theo « avouant » qu'il était assez tête en l'air pour oublier parapluie et que le temps pouvait changer presque en un claquement de doigt. C'était assez faux d'ailleurs, il le savait mais n'y faisait pas attention dans le monde sorcier vu qu'il pouvait se protéger au pire avec sa baguette... Pourquoi s'ennuyer et se prendre la tête sur la météo dans ce cas-là ? Et c'était sans compter le transplanage … Oui, vraiment le temps qu'il faisait dehors ne l'intéressait la plupart du temps pas du tout. Au moins en racontant ses conneries, il avait le mérite de la faire rire un peu. Il fit semblant de réfléchir un peu, prenant bien soin de faire une moue comme il le fallait tout en se tenant le menton pour exagérer le trait.  « Hum... Je crois qu'il reste quand même une légère once d'espoir sur certains sujets... mais il reste faible quand même.» Est-ce qu'il avait en plus pris un ton fataliste ? Tout à fait !

Ils avaient fini par essayer de trouver un endroit où ils pourraient s'abriter, le garçon voulant absolument lui payer un petit coup à boire pour la remercier, même s'il avait bien compris – surtout qu'elle lui répéta- qu'il n'était pas obligé de faire ça, mais le garçon était plutôt têtu lorsqu'il s'y mettait ! Et tout en se laissant mener par Eireen, ils avaient continué à discuter de leurs origines, du travail qu'il faisait mais il avait préféré rester assez secret sur le sujet. Ne pas citer de marquer pour ne pas risquer de faire d'impairs, de conneries c'était quelque chose d'essentiel. Il eut un petit rire amusé, il pouvait presque sentir la frustration de la jeune femme de ne pas pouvoir en savoir plus, alors il lui fit sa mine la plus contrite avant de rajouter un petit D'solé! Et il lui avait même expliqué qu'il n'était pas fait pour les études et compagnie, il fronça les sourcils à sa façon de voir les choses, avant d'hausser un peu les épaules.  « Beaucoup de mes frères et sœurs, ont fait pas mal d'études, je suis, pour ainsi dire un des seuls à ne pas être très diplômé.» grimaça-t-il  « Ce n'est pas forcément une question de courage... mais aussi de savoir ses capacités et ce que l'on veut, ce qui nous intéresse... Je comprends ce que tu veux dire par-là, mais je dirai, dans mon cas que c'est aussi pas mal de pragmatisme.» Il n'aimait pas spécialement échouer, il aurait pu étudier ailleurs, bien entendu ; mais il avait préféré suivre le monde du travail, après tout il n'était qu'un sang-mêlé, il n'avait pas besoin d'être au plus haut niveau comme certains de sa fratrie.

Et soudain ce fut la catastrophe, il s'entrava, voulu se retenir et tomba comme une merde sur le sol tout en entraînant Eireen dans sa chute. C'était si ridicule, si irréaliste, qu'il avait presque du mal à réaliser ce qui venait de se passer ! Mais quel boulet il faisait, néanmoins ce n'était pas la question pour le moment, il préférait plaisanter et s'enquérir de l'état de la demoiselle.  « Ouais, ouais, ça va... Je crois mon égo s'est fait la malle un peu plus loin par contre et je crois que je n'ai rien de cassé ! J'vais juste avoir un peu mal au coccyx dans les prochains jours dans le pire des cas !» Elle avait vite constaté qu'il était trempé.... ouais... ça c'était sûr et soudain il s'était mit à rire en disant une nouvelle plaisanterie, avant de voir si elle pouvait se relever et l'instant d'après elle était sur ses deux jambes et bientôt lui aussi. Il était trempé, se sentait con, mais ne s'était pas fait bien mal c'était certainement le principal.  « En même temps, j'tai un peu pris par surprise... Bon du coup j'te propose qu'on se dépêche à aller se mettre au chaud avant que j’attrape la mort avec mes habits mouillés.» Il aurait pu en profiter pour prétexter qu'il préférait rentrer se changer, mais non, quelque chose lui disait que ce n'était pas encore le moment et il pouvait bien survivre à un peu d'humidité sur lui. Au pire, il prendrait une potion le lendemain s'il ne se sentait pas très bien, mais pour lui, ça le ferait. Il avait eu bien pire, ce n'était pas un petit rhume qui allait lui faire peur. Néanmoins, pour ne pas faire « trop », il avait vite rajouté  « C'est encore loin ? Je suppose ue tu n'as pas une serviette dans ton sac pour que je puisse m'essuyer un peu ? Parfois les sacs féminins sont si étonnants.» Il eut un léger rire.  « celui d'une de mes sœurs est toujours rempli à ras bord de tellement de choses... Et t'inquiètes, j'irai juste faire un tour aux toilettes, ça devrait le faire pour me sécher un minimum.» Aussi bien avec le papier qu'avec le truc chauffant normalement dédié aux mains, dont il ne connaissait pas du tout le nom.

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Theodore Blagden
Sam 28 Mai 2022 - 19:16
Étais-je quelqu’un de paranoïaque ? Ou en phase de le devenir ? Je ne le pensais pas. J’étais quelqu’un de vraiment terre-à-terre, je croyais ce que je voyais et je tachais de trouver des explications à tout ce qui pouvait interpeller mon esprit. Tout phénomène avait son explication. Mais qu'en est-il de l’être humain ? Je n’étais pas ignorante de fait divers qui paraissait dans les journaux. Ils étaient réels, je n’en doutais pas. Je savais les prendre en compte lorsque je me déplaçais. Sauf aujourd’hui, il semblerait. Je savais que lorsque j’allais en soirée, je devais toujours avoir mon œil sur mon verre. Je savais que quand la nuit venait, il valait mieux ce déplacé en groupe que seul. Je savais que l’Homme pouvait être horrible, mais je voulais croire que chaque personne que je rencontrais n’était pas de ceux-là. Alors, non, je ne pensais pas être paranoïaque, mais j’espérais être suffisamment méfiante pour ne pas devenir un de ces faits divers. Mais en même temps, j’avais tout à fait conscience que mon comportement du jour ne reflétait en rien mes précautions habituelles. Je m’étais laissé conduire par mes pas en direction d’une zone déserte où j’avais croisé le chemin d’un danseur. Et c’était accompagné de cet inconnu que j’avais une conversation sur le profil d’éventuel agresseur. Je ne tardais pas à ce que l’on change de sujet de discussion. Pas que j’étais mal à l’aise, mais j’aimais le fait de toujours croire en l’Homme et cette conversation en était plutôt le contraire. J’approuvais tout de même le dernier commentaire de Theo sur ce sujet avant que ce dernier ne meure sous notre volonté.

Quelques minutes, c'était écoulé depuis notre rencontre lorsque nous nous élancions sous la pluie armée du parapluie que j’avais sortie de mon sac. Lui avait avoué être trop tête en l’air pour penser à ce genre de détail, moi, j’avais simplement pensé que j’avais de bons réflexes de Londonienne. Il faut dire que même si je n’avais pas grandi dans la capitale anglaise, j’avais eu un climat plus ou moins similaire pendant mon enfance. Donc, c’était juste du réflexe. Dès que l’on rentré avec le parapluie trempé, on le mettait à sécher et une fois ce dernier sec, on le replaçait directement dans le sac. Prêt pour le prochain usage que l’on pourrait en faire. Mais dans la conversation que l’on avait actuellement, je m’étais contenté de demander sur le ton de l’humour s’il était à placer dans les cas désespérés ou s’il y avait encore un petit espoir pour lui. Après un avoir pris le temps de mener une fausse réflexion aux mimiques exagérées, le danseur affirmait qu’il restait une once d’espoir dans certains sujets, mais très faible. Je souriais au ton fataliste dans lequel il avait prononcé ses mots. « Tout aussi faible qu’il est, je vais me donner pour mission de le ragrandir. Première leçon : un parapluie n’a pas sa place dans un placard, mais dans un sac ou près de la porte pour que tu puisses y penser avant chaque déplacement. » En vérité, je me sentais chanceuse de me déplacer quasiment tout le temps avec un sac. Autrement, même placé devant la porte, j’oubliais l’objet bien souvent.

Sous la pluie, nous décidons dans un premier temps où nous rendre. Une fois, cela fait, je parlais du fait que j’étais à Londres pour les études, lui évoquait le fait qu’il travaillait pour une marque de bonbons dont il devait taire le nom. Un supplice pour la curieuse que j’étais, mais je comprenais l’explication et je ne demandais rien de plus malgré l’envie. Cela dut se voir puisqu’il annonçait un vague désolé en mon attention. Cette atteinte à ma curiosité fut vite balayée par la suite de la conversation. Theo n’aimait pas étudier, contrairement à moi. J’avais énoncé comprendre, puisque nous n'étions pas tous fait pareil. J’avais même fait un parallèle avec mon frère qui lui aussi avait la vie active après le lycée. Dans cette comparaison, j’avais rajouté un commentaire sur le courage qu’ils avaient eux de ce lancer directement dans le monde du travail du jour au lendemain. Par ses mots, je voulais surtout souligner qu’un étudiant diplômé dans un domaine, savait un peu près ce qui l’attendait avant de prendre un poste, puisqu’il cherchait quelque chose de précis. Mais eux, non diplômé, faisait un grand plongeon dans l’inconnue, prenant un peu ce qu’il trouvait un peu au hasard par moment. Theo rebondissait sur mes paroles en exprimant que c’était aussi une question de capacité, d’intérêt et de savoir ce qu’il voulait de la vie. Pour lui, c’était logique. « Je comprends, pour moi, l’architecture, c’est logique. » Quant à parler de logique et d’architecture dans la même phrase, c’était mathématique.

C’était dans ce monde de logique que l’inattendu se produisit. Et c’était avant même de réaliser pleinement ce qu’il se passait que je me retrouvais au sol. En fait, pas vraiment, j’étais allongé sur Théo qui lui était allongé au sol. Moi, j’avais été protégé du choc et de l’eau par son corps. Lui avait rencontré froidement le sol et l’eau dans un premier temps, puis avait reçu la masse de mon corps quelques microsecondes après. Des deux, je n’étais décidément pas la plus à plaindre. Mieux, j’étais la plus chanceuse et ça, sans le moindre doute. Je ne pus retenir un rire lorsqu’il évoquait le fait que son égo avait dû se faire la malle dans la chute. « Je crois qu’il a embarqué avec lui mon sens de l’équilibre. » Autant rire de cette situation plutôt inconfortable. Je ne tardais pas à me placer de nouveau sur mes deux pieds, m’assurant que je n’ai rien. Une fois libéré de mon poids, Theo pu faire de même. Une fois que nous étions tout le deux sur pieds, je faisais remarquer que j’avais été un mauvais stabilisateur, puisque j’avais cru comprendre qu’il avait essayé de se rattraper à moi. Pour toute réponse, Theo répondait qu’il m’avait pris par surprise. « Vu le contexte, la surprise est logique. Il aurait été plus surprenant que ce soit préparé. » Je souriais et acquiesçais au fait d’allongé le pas pour se dépêcher de se mettre au chaud. Il était vrai que l’eau ne l’avait pas épargné. Une fois la marche reprise, le danseur demandait si par le plus grand des hasards, je n’avais pas une serviette dans mon sac, glissant au passage une remarque sur les sacs féminins. Je faisais un signe négatif de la tête alors que lui évoquait les sacs de ses sœurs qui étaient apparemment toujours remplis à ras bord. Je souriais, j’étais aussi du genre à les remplir le temps qu’il y avait de la place. Pendant ce temps, il évoquait le fait de se sécher un minimum dans les toilettes. « Vive les sèche-mains & longue vie à eux. » Avais-je conclu en rigolant légèrement. « On est tout près. » Je désignais l’entrée du port de plaisance qui s’offrait à nous.
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Eireen C. Gallagher
Mar 31 Mai 2022 - 20:24
Des fois, il avait vraiment l'impression que les Moldus ne se rendaient pas compte du danger, de la fragilité qu'ils pouvaient avoir, par rapport aux Sorciers mais aux autres moldus aussi. Dans Son monde, qu'on soit grand ou petit, baraqué ou pas, la baguette et son maniement pouvait tout faire, le vainqueur n'était pas toujours celui que l'on croit. Chez les Moldus c'était quand même assez différent et c'est ainsi que la voir se promener seule, comme ça, était quelque chose qu'il trouvait étrange et dangereux et qu'il n'avait pas pu s'en empêcher de le faire savoir à sa façon. Son but n'était pas d'être chiant ou autres, cela ne le regardait pas et d'ailleurs pour faire passer un peu mieux la pilule, il avait plaisanté sur son propre cas, pour lui montrer que pour des « petits » gars comme lui ça pouvait être aussi dangereux. Les vêtement généralement assez amples qu'il portait ne laissaient pas vraiment apercevoir sa musculature réelle et c'est bien ce qu'il cherchait la plupart du temps. Passer inaperçu, pour un individu lambda qui passait un peu partout... et pour cela il ne fallait pas trop en faire, surtout qu'il n'était pas le charisme de Wesley ou pire encore celui de Darshan.

Ils avaient continué à plaisanter, notamment encore une fois sur le fait qu'il était tête en l'air et que le parapluie et lui n'étaient pas forcément les meilleurs amis du monde et il s'amusait à exagérer énormément le trait pour qu'elle puisse aussi en rire, que cela fasse vraiment une discussion entre deux jeunes gens de leur âge. Pour l'instant, il avait eu de la chance, les sujets abordés par la gentille moldue étaient assez vagues pour qu'il puisse y répondre sans paraître trop bizarre ou sans faire de grosse erreur qui pourrait lui mettre la puce à l'oreille. D'ailleurs, si ça se trouve, elle n'y croyait pas du tout à la magie et tout ça ?! Qui sait... Ou alors elle faisait partie de des groupies ou des opposants, tout était possible, et cela,  lorsqu'il était ici il ne devait pas l'oublier. Pour l'instant, aucune piste, alors la bonne humeur restait de rigueur. Elle semblait avoir un bon sens de l'humour de la dérision, alors il n'en demandait franchement pas beaucoup plus ! Il pencha un peu la tête sur le côté avant d'avoir un petit rire amusé lorsqu'elle avait repris la parole, il secoua un peu la tête, nouveau sourire grand sur ses lèvres et ne tarda pas à répliquer  « Humhum... Et je fais comment comme j'me trimballe sans réel sac ? Faut que je le porte toute la journée ?» demanda-t-il d'un ton taquin, juste pour voir ce qu'elle pouvait rien répondre à ce genre de choses. Ce n'était pas comme s'il allait réellement prendre des parapluies... quoique, ça pourrait toujours servir … mais la question était encore loin d'être là pour l'instant !

Ils avaient continué de parlé, lui en disant un peu sur son métier, mais pas trop pour ne pas se compromettre, heureusement, elle semblait compréhensive et ne posait pas trop de questions, elle n'insistait pas ! Et ça, il faut bien avouer que cela l'arrangeait bien ! Pour l'instant cela se passait bien, il venait même à apprécier la jeune femme qui était juste adorable, mais là encore ce n'était pas la question. Il lui avait bientôt expliqué que les études ce n'était pas forcément son fort et qu'il avait préféré entrer rapidement dans la vie active : ce qui était vrai, mais aussi bien arrangeant vu qu'il ne s'y connaissait pas trop dans ces universités, cursus et compagnie moldus. Il y a des choses que l'on sent et d'autres pas, lui les études ce n'était pas fait pour lui, pour son caractère, alors même aurait certainement pu trouver un cursus sympa, il avait préféré entrer directement dans le grand bassin, même si c'était quand même de façon assez prématurée par rapport à ce qu'il avait pensé au départ.  « C'était un genre de vocation, c'est ça ? J'avoue que pour tout ce qui est prof, docteurs et compagnie, j'arrive à tout fait à voir comment on peut trouver cette... envie enfant, mais pour l'architecture, je sèche d'ores et déjà beaucoup plus !» C'était juste de la curiosité et aucunement un jugement. Qu'est-ce qui pouvait pousser quelqu'un à un jeune âge à s'intéresser à tout cela ? Peut-être qu'il ne voyait juste pas la beauté de ce qui l'entourait que c'était une forme d'art qu'il ne savait juste pas apprécier à sa juste valeur. A vrai dire, s'il s'était écouté, il aurait plus trouvé un métier ou des études dans la danse, mais il savait que sa famille n'aurait pas vu cela d'un très bon œil, alors il n'avait même pas tenté. Il fallait qu'on continue à les respecter pour ce qu'ils étaient, et danser... dans le monde des sangs-purs surtout pour un mec, on ne pouvait pas dire que ça faisait sensation. Pour ne pas dire que beaucoup auraient trouvé ça ridicule, tout sang-mêlé qu'il était, même s'il était inférieur même si.... il ne voulait pas risquer de porter préjudice à sa famille.


Et bientôt d'une manière totalement incongrue, il s'était cassé la gueule au sol, trempé avec une pauvre Eireen qu'il avait entraîné dans sa chute. Heureusement aucun mal, et après les excuses, il avait tenté de plaisanter de nouveau sur tout ça... Voilà la preuve vivante qu'il était tête en l'air, qu'il voulait lui faire croire -ou très maladroit, au choix-.. ; il avait continué dans l'autodérision la plus totale avec égo parti, loin. Très loin. Et de l'humour, elle en avait à revendre la dame, sa nouvelle réplique le prouvait encore une fois.  « Va falloir qu'on aille les chercher alors, elles ont dû aller s'abriter en nous attendant.» Petite moue amusée et ne tarda pas à répliquer  «  Ouais, j'aurais essayé de tomber un peu moins comme une merde si ça avait été préparé, tu vois une belle chute qui rende les choses esthétiques et non pas finir au sol comme un cachalot échoué.» Ouais. Pourquoi cet animal ? Aucune. Peut-être par ce qu'il les aimait bien et qu'il se doutait qu'une fois sur le sable l'animal n'avait plus grand chose de gracieux, sûrement aussi par ce que c'était une expression qu'il avait déjà entendu et qu'il imaginait bien. Les deux nouveaux camarades s'étaient vite remis à marcher tandis que Theo vérifiait si elle n'avait pas une serviette dans son sac, sait-on jamais... certains sacs féminins étaient plein de choses étranges, il pouvait le jurer avec celui de ses sœurs...  « Ouais, voilà sèche-mains, c'est le mot que je cherchais... en espérant qu'ils marchent en tout cas !»

Quelques instants après, ils franchirent la porte du café où ils allaient se poser, il se dirigea directement aux toilettes en s'excusant auprès de la jeune femme en disant qu'il faisait au plus vite, où fort heureusement dans cette pièce il n'y avait personne. Il hésita sur comment procéder se désapper et se sécher ou utiliser la magie ? La magie paraissait plus rapide.... mais en même temps ça serait certainement « trop sec ». Il prit du papier main après avoir fait tomber le pantalon et le tee-shirt et épongea déjà un maximum avant de mettre le tout sous le sèche main tout en grommelant dans la barbe qu'il n'avait pas. Finalement, il préféra pour faire plus vrai garder une vague humidité et retourna vite vers la belle blonde.  « Désolé, un peu galère, j'ai eu de la chance... personne n'est rentré par ce que je ne savais comment expliquer ce que je faisais... super gênant ! Tu as commandé quelque chose ?»
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Theodore Blagden
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Theodore Blagden
Jeu 2 Juin 2022 - 15:05
Je me sentais chanceuse de porter un sac. De répondre au cliché féminin d’avoir toujours un sac sur elle alors que les hommes devaient ce contenté de leur poche. Qui avait décidé ça ? Pourquoi ça devait ce passé ainsi ? Quelqu’un, avait-il la réponse à ses questions ? J’en doutais. Pourtant, c'était admis de tous, les dames sortaient toujours avec un sac alors que les messieurs ne prenaient rien de plus que leur veste. C’était ancré dans les habitudes de chacun, dans la société. Seule exception à cela : le sac de cour pour les étudiants et les porte-documents pour les professionnels. C’était dans ce sens qu’aller la remarque de Theo lorsqu’il demandait s’il devait se trimballer le parapluie toute la journée, puisqu’il n’avait pas de sac. Le ton était taquin, mais relevé un réel problème. J’eus un rire léger avant de prendre la parole. « Investir dans un sac. Ce qui t’évitera de squatter le sac de ta sœur ou amie ou copine à la moindre occasion. » Parce que ça aussi, c’était de notoriété connue. Les sacs des filles finissaient toujours par être le réceptacle des affaires des garçons. J’avais arrêté de compter le nombre de fois où mon frère m’avait refilé ses affaires pour que les mettent dans le sac. Tout comme ma mère avait fini de se battre contre le fait de se retrouver avec les affaires de mon père dans le sien. Les gentes masculines avaient beau rire de nos sacs, ils étaient finalement bien contents de pouvoir en profiter.

C’était à présent le moment où nous avions pris la direction du petit port de plaisance de Londres. Pendant notre marche sous la pluie, protégée du parapluie, nous évoquions son travail et mes études. Survolant le sujet pour différentes raisons. Partagions nos points de vue. La discussion était fluide, elle était facile. Il m’était agréable de parler avec lui. Il ne semblait pas fermer d’esprit, il semblait entendre ce que les autres avaient à dire, comprendre que les avis pouvaient diverger. C’était agréable. Était venu le moment où j’avais énoncé que l’étude de l’architecture avait été pour moi logique. Il rebondissait alors sur mes paroles pour demander si c’était une vocation. Il avouait qu’il posait cette question, car il avait du mal à comprendre comment l’on pouvait se tourner vers ce genre d’étude, par logique. « Ce n’est pas une vocation. » Définitivement, non. En-tout-cas, ça ne correspondait pas à ce que je mettais derrière le mot vocation. À la définition que j’avais. Je trouvais ce mot puissant. Faire quelque chose par vocation, c’est faire quelque chose en y mettant toute son âme, mais aussi en y sacrifiant tout le reste. J’aimais l’architecture, ça me passionnait, l’idée d’en faire mon métier me plaisait beaucoup. Mais je ne sacrifierais pas le reste de ma vie pour elle et j’escomptais bien toucher un salaire pour le travail que je fournirai plus tard. Je ne faisais pas des études pour rien, elles me serviraient à vivre dans le futur. « En ce qui concerne le pourquoi du comment, je propose d’attendre que l’on soit assis. En attendant, je peux te teaser. Ça a commencé par des ruines de château et puis après, c'était une question de curiosité et fascination. » Je souriais une nouvelle fois. Plutôt fière de mon résumé.

La distance entre notre point de départ et d’arrivé n’était pas très grande. Si j’avais eu l’inconscience de me laisser aller vers des quartiers déserts, en y regardant bien, je ne mettais pas éloigné tant que ça du port de plaisance. Malgré la distance pas si longue, nous rencontrons une difficulté. Je ne sais pas dire laquelle exactement, mais une chose s'avérait sûre. Elle nous avait entraînées vers le sol. Ma chute avait été entraînée et amortie par Theo puisque j’avais fini littéralement sur lui. De quoi faire jaser, mais nous ne nous en étions pas préoccupés. Mêlant humour et prévenance, nous avions fini tous deux par nous relever. Aucun blessé à déclarer, mais par contre mon interlocuteur avait les vêtements bien tremper. Quant à la conversation, elle mêlait à présent sens de l’équilibre, surprise et esthétisme. Theo était justement en train d’expliquer que si la chute n'avait pas été surprenante, il aurait choisi une réception au sol plus gracieuse au lieu de s'échouer tel un cachalot. Je lâchais un rire à cette réplique pendant que la conversation se dirigeait sur la distance qu’il nous restait à parcourir. Étrangement, le danseur était pressé de rejoindre un sèche-mains pour pouvoir diminuer l’impact de l’eau sur sa tenue. « Je vais croiser les doigts pour qu’il fonctionne. »

Il ne nous fallut que quelques pas supplémentaires pour rejoindre le quartier visé et rapidement, nous trouvions un café ou nous installer. Avec la venue de la pluie, les terrasses, c'était vidé et les gens préféraient choisir une place à l’intérieur des établissements. Theo s’excusait dès la porte franchie pour se diriger vers les toilettes. Je l’excusais volontiers, comprenant fort bien que les vêtements mouillés n’étaient pas des plus agréable. Une fois mon parapluie replié, je partais à la conquête d’une table. Le café n’était pas plein et je trouvais donc rapidement une place pour m’installer. Il fallut quelque temps à Theo avant de revenir, j’avais en conséquence dû expliquer à la serveuse que j’attendais quelqu’un avant de commander. Theo de retour, je ne pus m’empêcher de sourire lorsqu’il m’expliquait être plutôt soulagé que personne n’ai franchi la porte des toilettes alors qu’il s’évertuait à sécher des vêtements. « Si ça peut te rassurer, je pense qu’une fois la surprise passée, la personne n’aurait pas forcément cherché à savoir. Parfois, il est préférable de ne pas avoir de réponse. Ou alors elle se serait montrée compatissant. Sûr que tu n’es pas le premier à qui ça arrive. » Je souriais une nouvelle fois. « Et non, je t’attendais. » Puisque ignorant quasiment tout de lui, je n’aurais pu lui prendre quelque chose qu’il apprécierait. « Elle ne devrait pas tarder à revenir. En attendant, chose promit, chose due. Pourquoi l’architecture. Pas du tout une histoire de vocation, mais plus de curiosité et fascination. » La serveuse repassait justement à ce moment. Nous nous interruptions donc pour l’informer de nos choix avant de la voir s’éloigner. « Donc, comme je te disais, je suis irlandaise et enfant, j'ai eu le plaisir de découvrir les châteaux. Certain en bon état, d’autre en ruine. J’étais impressionné que ces trucs si vieux laisse une trace dans nos paysages d’aujourd’hui. Et surtout, comment avaient-ils fait des trucs si grands à l’époque où les meilleurs moyens de locomotion étaient les chevaux ? La curiosité et l’envie de savoir a commencé à se mêler au truc. Ça était le début de la fin. Suite à un voyage à Londres, je me suis demandé comment l’on pouvait faire des boyaux aussi gros sous une ville pour y faire passer un métro sans que ladite ville ne s'effondre. Et ainsi de suite. Comment les pyramides ont pu résister autant dans le temps ? Comment ont-ils fait à l’époque pour construire ces fameuses pyramides ? Et encore bien d’autres questions. En plus, quand tu trouves des réponses, tu découvres parfois de nouveaux concepts. Que j’ai voulu comprendre et me voilà donc entraîné dans le monde mathématique de l’architecture. Du coup, aujourd’hui, je suis une de ces personnes qui est fasciné de voir ce que l’on peut faire avec des maths et du matériel et qui espère participer un jour à la conception de quelque chose qui gardera sa place dans le temps tout comme les pyramides ou les châteaux de mon enfance. » Je regardais mon interlocutoire. « N’hésite pas à le dire si c’est barbant et incompréhensible. » Je souriais.
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Eireen C. Gallagher
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Sam 4 Juin 2022 - 19:39
Il eut un sourire, lorsqu'elle reprit la parole et qu'elle parla « d'investir » dans un sac, comme elle le disait si bien.. Il ne se voyait pas du tout porter ce genre de chose. Grâce à la magie, ses poches avaient la place d'accueillir tout ce dont il avait besoin, par ailleurs on ne pouvait pas vraiment dire qu'il était du genre à prendre beaucoup d'affaires. Néanmoins cette idée le faisait sourire, d'autant plus qu'il ne se voyait pas prendre les sacs de ses sœurs ou amies ou plutôt de les utiliser pour mettre ses affaires : il préférait avoir tout à portée de main, entre autres, pour des raisons de sécurité mais probablement aussi parce ce qu'on lui avait toujours appris à ne pas dépendre des autres. En même temps, il fallait bien l'avouer que les moldus n'avaient pas cette chance de pouvoir agrandir leur poche ou sac à volonté, du coup les hommes devaient demander couramment ce genre de « service » aux femmes qui leurs étaient proches , du moins d'après ce qu'elle disait c'était ainsi qu'il se l'imaginait. Pour sa part, aujourd'hui il avait sur lui, seulement sa pièce d'identité ainsi que de l'argent et bien entendu la baguette qui ne le quittait pas et en gros c'était tout, alors même s'il n'était pas sorcier il aurait certainement eu assez de place sans ses poches. « Effectivement, ça me paraît une bonne solution, mais je ne suis pas vraiment fan de toutes ces choses-là je préfère me balader léger » Il hésita quelques instants, avant de finalement reprendre la parole et cette fois il utilisa plus un ton curieux qu'autre chose « ça sent le vécu, tes amis te font la même chose ? » Au final, cette information ne l'intéressait pas réellement mais il était quand même assez curieux de savoir la réponse et d'en connaître un peu plus sur les mœurs que pouvaient avoir les moldus notamment niveau de l'amitié. Bien entendu il avait conscience, que ces choses-là qu'on soit moldu sorcier devaient quand même avoir beaucoup de similitudes... ils étaient tous humains après tout... mais quand même !

La discussion restait quand même assez fluide, elle changeait, allait-venaitz et ils étaient finalement revenus sur le sujet de l'architecture. Théo avait demandé si ce n'était pas une vocation pour la jeune femme : il avait du mal à s'imaginer comment on pouvait s'intéresser depuis son plus jeune âge a ce genre de chose et la réponse d'Eireen était claire, ce n'était pas une vocation. Au moins cela expliquait bien des choses, du coup il se demandait quand est-ce qu'elle avait eu cette idée, comment est-ce qu 'elle avait découvert que les bâtiments et leur architecture la fascinait ? ça n'était pas quelque chose que l'on voyait tous les jours, à moins qu'au départ c'était plus l'idée de construire des bâtiments que de les observer qui lui avait plu. Alors oui, il était intrigué, cela le fascinait de comprendre ce genre de chose et peut-être qu'au final elle avait quelques talents de dessinateur, une forte imagination et aimait avoir de nouvelles idées, s'imaginer de nouvelles structures innovantes qui pourraient changer la face de la ville. Il ne pouvait de toute manière pas trop l'en blâmer, parce que lui, on ne pouvait pas vraiment dire que ce qui te faisait, même si ça lui plaisait beaucoup, était réellement une vocation. Est-ce qu'il aurait préféré dans la danse ? Quelque chose lui disait que oui, mais beaucoup n'y voyait en ce sport une vague passion dans laquelle il était assez doué, pas de quoi en faire son métier. Et puis danseur, chez ses proches n'était pas en véritable métier, juste un passe-temps.
La jeune femme avait bientôt  ajouté qu'elle préférait continuer la discussion une fois qu'ils seraient assis, comme si elle voulait faire durer un quelconque  suspens. Cela arracha à Théo un nouveau léger sourire pour ne pas dire un petit rire amusé, elle avait le sens du timing il faut bien l'avouer. Et d'ailleurs comme pour lui mettre l'eau à la bouche elle lui avait donné un embryon d’informations. Il fronça un peu les sourcils essayons de s'imaginer en quoi des ruines d'un château vraiment de la curiosité de la fascination chez une enfant ou une jeune adolescente, ceci dit il faut bien avouer que certaines ruines pour ne pas dire certaines épaves s'accordaient bien à des mythologies, des histoires anciennes, des légendes qui effectivement pouvaient susciter beaucoup d'émotions, de fascination, comme le mythe  du roi Arthur par exemple 

Ils avaient fini pas tomber par terre l'un sur l'autre, et Théo fut dès lors trempé jusqu'aux os tandis qu'elle s'en sortait au final plutôt bien même s'il avait craint pendant un instant que la jeune femme se soit fait mal lors de la chute. Bientôt ils plaisantaient de cette mésaventure. L'autodérision aussi bien pour l'un comme pour l'autre était de nouveau présente, Il en était à raconter que s'il avait fait exprès il aurait tenté de faire une chute beaucoup plus gracieuse.

Quelques minutes plus tard, et après avoir espéré que le sèche-mains mâcherait,  ils étaient finalement arrivés sur le lieu qui souhaitait. Théo s'excusa et s'était précipité vers les toilettes où il entreprit de sécher manuellement ses vêtements même si la tentation d'utiliser la magie était forte. Il avait donc mis beaucoup plus de temps qu'il ne l'aurait voulu. Lorsqu'il revint, il eut la surprise de voir qu'Eireen n'avait toujours pas commandé et l'attendait pour le faire. Il plaisanta sur le fait qu'il avait eu de la chance que personne ne soit allé aux toilettes pendant ce laps de temps, ce qui venait de lui éviter la déconvenue de se retrouver en sous-vêtements devant quelqu'un qui n'aurait pas forcément trouver comique la situation. L'optimisme de sa nouvelle camarade était rafraîchissant mais il n'était pas aussi certain qu'elle que, même après une courte réflexion, quelqu'un aurait vraiment cherché à savoir ce qui s'était passé, l'être humain n'était pas toujours très compatissant, empathique, et avait plutôt tendance à juger sur la première impression et à penser à lui.

Léger sourire gêné  « C'est gentil mais tu aurais pu te commander quelque chose j'aurais compris vu l'attente. » Il hésita quelques instants avant de reprendre la parole  « Est-ce que tu sais déjà ce que tu vas te commander ? » Pour sa part, il pensait prendre quelque chose de basique comme un café ou un chocolat chaud, au moins il n'aurait pas de surprise. Ca n'était pas le moment de se faire remarquer s'il ne connaissais pas un terme que les moldus avait l'habitude d'utiliser. Sa camarade avait d'ailleurs continuer de lui expliquer pourquoi elle avait choisi l'architecture . La serveuse repasse justement à ce moment-là et commanda.
La jeune femme lui avait bientôt expliqué ses origines et qu'enfant elle aimait découvrir des châteaux en plus ou moins bon état, alors pour lui c'était visiblement plus l'aspect historique qui l'intéressait. Si elle expliquait bien, il avait quand même toujours du mal à comprendre en quoi l'architecture en elle-même pouvait être intéressante ; autant la découverte de châteaux l'Histoire avec un grand H, il pouvait comprendre autant là il avait quand même du mal à se faire une idée mais après tout chacun faisait bien comme il le souhaitait chacun avait ses passions et il n'était personne pour juger. Elle se démarquait ainsi des autres d'une certaine façon et c'était plaisant de parler ainsi avec elle : elle avait une toute vision des choses à laquelle il n'était pas vraiment habitué.
Bientôt il reprit la parole « C'est très loin d'être barbant, au contraire je trouve ton point de vue très intéressant, je n'ai pas l'habitude de ce genre de discours, j'avoue que je ne suis pas certain d'être sur la même longueur d'onde que toi. A vrai dire, je voyais plus peut-être quelque chose d'historique avec le début de ton histoire qu'une passion qui allait aller vers l'architecture.  Tu vois, quelque chose en relation avec mythes,  les histoires et les récits anciens. Mais je ne crois pas que ça fasse partie de cette architecture... Tu les étudies quand même, toutes ces histoires ?» Il  préférait avouer qu'il ne savait pas trop en quoi pouvait consister ses cours. « Du coup en cours, qu'est-ce que tu vois exactement ? Est-ce que tu apprends  à construire une maison à pouvoir, à pouvoir la visualiser ou faire des plans, où est-ce que ton domaine c'est totalement autre chose? Je suis désolé j'avoue je suis une brêle là-dedans » dit-il en rigolant un petit peu. il se tut quelques instants et finalement il reprit une dernière fois « J'avoue que je n'ai rien d'aussi intéressant à te raconter, mais j'aime bien entendre les histoires les mythes légendes. Quelle est ta préférée ? » ainsi, il espérait pouvoir en apprendre un peu plus sur la culture Moldu et surtout pour voir le ressortir dans une prochaine conversation avec des non-Majs, cela pouvait créer un peu plus de profondeur et de conviction à son personnage si jamais il en avait besoin. Ce moment avec elle était en réalité quelque chose de très agréable, il l'appréciait, même s'il ne pouvait pas être totalement  lui-même. Effectivement, il ne pouvait ni lui dire qu'il était sorcier, ni où il travaillait et devait rester dans le vague ; ce qui n'était pas le plus simple pour qu'elle fasse confiance.  

La serveuse ne tarda pas à revenir avec leur commande, il la remercia et sorti de quoi payer les deux boissons point heureusement il avait encore un peu d'argent moldu sur lui. C'est la moindre des choses après tout ça de lui offrir un café. 

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Mar 7 Juin 2022 - 0:28
Je regardais mon auditeur pour surveiller la réaction qu’il aurait lors de ma réponse. Je n’étais pas des plus douer pour lire sur le visage des gens. J’étais impressionné par ces séries télévisées qui montrer des équipes spécialisées dans l’observation des micro-expressions pour savoir si les personnes en face à eux disaient la vérité ou mentait. Oui, dans ce genre de série, c’était le mensonge qui était l’un des grands axes, même si parfois, cette observation était utilisée pour d’autres éléments. Comme, par exemple, jugé les réactions d’un jury selon les témoignages et pouvoir prévoir le verdict qu’il rendrait à la fin du jugement. Oui, j’aimais me laisser emporter par ce genre de série, me demandant si c’était tout à fait réalisable dans le monde réel. Mais aussi s’il existait des gens capables d’aussi bien observer que ses personnages de série. Une partie de moi pensait que oui, mais jamais je n’en avais rencontré. Ou en tout cas, je n’en avais jamais eu conscience. Il ne fallait, par contre, pas être l’un de ces génies pour repérer le sourire qui avait marqué le visage de Theo alors que je lui proposais d’investir dans un sac. Après, il était libre à moi d'interpréter, de sourire et c’était parfois l’exercice le plus compliqué. Souriait-il parce que la remarque l’amusait ? Ou alors parce que l’idée lui paraissait incongrue ? Il pouvait aussi trouver ça déplaçait qu’une inconnue lui suggère une chose pareille. Tout comme il pouvait se dire que ça lui rappelait une plainte de l’un de ses proches (certainement féminin). Trop d’interprétation pour ce sourire, heureusement pour moi, il ajoutait quelques paroles pour m’informer que ça pouvait effectivement être une solution, mais qu’il n’était pas fan des sacs et qu’il préférait voyager léger. Cette fois, ce fut moi qui souriais à sa réplique. « Il existe des sacs très légers et totalement masculin. Sache-le, si un jour, tu changes d’avis. » Oui, parce que clairement, je n’allais pas lui suggérer un sac Lancaster. Déjà parce qu’au vu du prix du sac pour y placer dedans un bordel sans nom, c’était inadmissible, mais aussi parce que généralement, le style n’était pas très masculin. En-tout-cas les plus populaires et j’ignorais s’il avait une gamme homme. Après, je n’aurais aucun jugement de voir un homme avec un sac jugé féminin, car finalement, tout le monde était libre de porter ce qu’il voulait. Alors que j’étais en train de mener cette grande réflexion, Theo interrompait le fils de mes pensées pour me demander si mes amis sollicitaient souvent une place dans mon sac. Ma première réaction fut de rire. Pas pour me moquer, mais parce que je pensais vraiment qu’il se payait un peu ma tête. Sauf que très vite, je remarquais l’expression de sérieux sur son visage. L’idée me venait alors qu’il posait la question par réelle curiosité. « Parce que tu ne l’as jamais fait ? Squatter le sac d’une amie ? » Comment c’était possible ? « Ou tu n’as jamais vu quelqu’un le faire ? » Non, parce que tous faisaient ça, c’était de notoriété publique. « Tu viens d’où ? » La question était posée sur le ton de l’humour. « Non, parce que tu dois être le premier mec que je rencontre qui ne connaît pas cette pratique. Squatter le sac disponible pour y mettre ces affaires. Et souvent, oui, le sac appartient à une femme. » Quasiment une tradition liée aux genres et à la mode de ces derniers.

C’était suite à cette discussion que nous avions pris la direction d’un café pour pouvoir échanger dans un lieu plus convivial, mais aussi avec une population plus importante. Sur le chemin, nous avions connu le désagrément d’une chute. Moi, j’en avais acquis que la maladresse, lui avait fini trempée. C’est donc logiquement qu’à peine arrivé à destination, il se dirigeait vers les toilettes pour mettre au service de son confort approximatif, la technologie des sèche-mains. Pendant que j’attendais installé à l’une des tables, j’eus un instant de compassion pour la galère qu’il devait connaître. Non parce que soyons réaliste. J’étais la première à finir le séchage de mes mains sur mon jean, tellement le souffle de ces appareils étaient parfois insuffisamment. Et je suis sûr de ne pas être la seule dans ce cas. Il suffisait de regarder les gens qui sortaient des toilettes avec des traces humides en forme approximative de mains sur leur pantalon. Cette pensée m’arrachait un sourire.

Comme pour donnée raison à mes pensées, il fallut quelque temps à Theo avant de me rejoindre. Il s’excusait dans un premier temps pour le temps que ça avait pris. J’avais souri, lui montrant que je ne lui en voulais pas le moindre du monde. Par la suite, il s’acquérait de savoir si j’avais commandé en l’attendant. Réponses négatives de ma part, j’avais préféré l’attendre. Lui m’informait qu’il aurait alors compris si j’avais eu l’impatience. « Nous sommes venus ici pour partager une boisson, il aurait été incongru de ne pas la boire en même temps. » Et je me voyais mal boire deux boissons à la suite. C’est que j’avais encore un trajet en métro qui m’attendait et il n’y avait rien de pire que de voir défiler les stations avec une envie d’uriner. C’est limite si le voyage ne passe pas au ralenti. « Je pensais un thé ou une autre boisson chaude. » Et c’est finalement un thé que j’avais demandé à la serveuse lorsque cette dernière, c'était approché de nous.

Une fois la commande passée, je m’étais lancé dans un laïus décousu sur la raison pour laquelle j’avais été poussé à étudier l’architecture. Ce monologue était le résultat de la promesse que je lui avais fait quelque temps plus tôt, alors que nous nous apprêtions à nous élancer sous la pluie. À la fin de ma prise de paroles, j’avais incité mon interlocuteur à me dire si j’étais barbante et incompréhensible parce que j’avais conscience de partir un peu dans tous les sens. Peut-être devrais-je, un jour, véritablement penser à construire un discours clair et structuré. Pour réponse, Theo m’informait que l’écoute de l’histoire de ma passion aurait pu être transposé dans une passion pour l’histoire. En-tout-cas pour son commencement, puisque j’avais parlé de château. « Je comprends. En fait, maintenant, que tu le dis, c’est même incontournable. Je ne suis pas passionné d’histoire, mais pour les vieux bâtiments, l’histoire et l’architecture son intiment lié si tu veux mon avis. » Je souriais. « Je m’explique. Si l’on peut lier l’histoire à ces bâtiments aujourd’hui, c’est parce que ces derniers ont résisté dans le temps. Et c'est ce point qui me fascine. Les créateurs de ces bâtiments sont mort, parfois, on ne se souvient même plus de leur nom, mais il reste une trace d’eux dans ces ruines. Ces restes de mur au milieu des verdures détiennent le souvenir de ces personnes. Ils sont la mémoire que les Hommes n’ont pas. Sans ces murs, nous n'aurions pas cherché leur histoire ou n'aurions pas développé de légende à leur propos. » Je me rendais alors compte que j’avais un peu de mal à expliquer l’idée présente dans mon esprit. Peut-être comprendrait-il à côté de la plaque, mais ça, je ne le serais que lorsqu’il réagirait à mes paroles. « Après, je pense que c’est aussi une histoire de personne. Je dois avoir un esprit plus terre-à-terre que toi. Ce qui fait que je m’intéresse plus au bâtiment qui est concrètement face à moi qu'à l’histoire qui est plus conceptuelle. » Les mathématiques contre l’imagination et l’extrapolation. « Quant à ce que j’étudie. C’est vaste. Oui, j’apprends à construire une maison, mais pas seulement. J’apprends à exploiter une idée pour voir si elle est réalisable ou la rendre réalisable. Ça part du plan de conception jusqu’aux matériaux que l’on pourrait utiliser. J’apprends à estimer les poids et les répartir pour que le bâtiment tienne, mais résiste aussi aux influences extérieures. Par exemple, plus un bâtiment est haut, plus l’emprise du vent sur ce dernier et gros. » Et là, ce n’était qu’un aperçu de ce que j’étudiais, parce que finalement, l’architecture était vaste et je savais que j’avais encore à découvrir bien des concepts de cette dernière.

Par la suite, Theo avouait qu’il n’avait rien d’aussi intéressant à me raconter. Je n’en étais pas sûr. Il devait bien avoir des passions ou même des intérêts qui avaient une naissance un peu particulière. Peut-être ne pensait-il juste pas a eu en ce moment ou alors, il ne voulait pas en parler. Par sécurité, je n’insisterai pas sur ce point. Nos boissons arrivèrent un peu près dans le même instant. « Le mythe ou la légende que je préfère ? » Je souriais. J’avais grandi en Irlande, j’avais donc était entouré par les mythes et légendes. Trolls, fées, leprechauns, banshees et púcas avait rythmé mon enfance. « Celle de la Chaussée des Géants. Il faut dire que le lieu est magnifique et plein de mystère. En fait non, il y a une explication scientifique, mais même en sachant cette dernière, la forme des colonnes reste magique à mes yeux. Dire que c’est la nature qu’il leur a donnée une forme si géométrique, c’est incroyable. » Même si certaine théorie soulevée la présence de mathématiques dans tous les éléments naturels. « Et toi ? »
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Eireen C. Gallagher
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Eireen C. Gallagher
Dim 12 Juin 2022 - 9:18
Comment est-ce qu'il en était arrivé à parler sac à mains avec elle ? Ca ne lui ressemblait pas pourtant .. Il n'était pas franchement très branché mode et compagnie, pour ne pas dire qu'il s'en fichait totalement.. alors ça... ça lui sortait habituellement de l'esprit. C'est le genre de discussion qu'il aurait évité un maximum avec Amelia, mis à part si c'était pour raconter des conneries. Eireen, par contre, semblait totalement sérieuse lorsqu'elle causait de tout cela, et il s'en retrouvait quand même un peu perturbé, néanmoins, il écoutait ce qu'elle avait à lui dire avec attention sait-on jamais, il pouvait toujours apprendre encore des choses intéressantes ! Comme le fait qu'il existait des sacs masculins dans ce monde. Humhum, étrange. Il avait toujours vu ça comme un accessoire de mode féminin... mais peut-être que ça existait aussi chez les sorciers. Histoire de ne pas paraître trop bizarre et ignorant, il avait répondu.  « Ouais, mais j'crois que c'est juste pas mon style ou trop ma came', tout ça.. les sacs.» il avait haussé les épaules comme si c'était la chose la plus normale. Il lui fit un autre sourire avant de dire  « Mais c'est gentil de m'en informer !» voilà, comme ça avec un peu de chance, il ne ferait pas trop gros con qui ne la remercie pas de le renseigner comme ça... bientôt, il avait repris la parole, quand même intrigué sur cette façon de faire des Moldus, tout en imageant la tronche que tirerait Amelia par exemple s'il lui demandait de foutre ses affaires dans son sac. Ahhaha, tordant ! Mais en tout cas, visiblement cette nouvelle question devait être drôle vu qu'Eireen s'était mise à rire, il fronça un peu les sourcils, pas sûr de bien comprendre le pourquoi du comment... il pencha un peu la tête sur le côté tandis qu'elle semblait ne pas croire réel qu'on ne connaisse pas cette technique.  « On m'a toujours appris à me débrouiller par moi-même, faire ce genre de choses ne se fait pas par chez moi, tout simplement, donc ouais ça m'intrigue. Et amis ne le font pas non plus.» finit-il par ajouter en haussant un peu les épaules. Et si elle insistait sur le lieu d'où il venait il n'aurait qu'à dire d'une petite bourgade qui avait peut-être/visiblement des mœurs un peu plus anciens. Ça passait généralement pas trop mal, et il pouvait expliquer aussi qu'il ne connaisse pas trop, trop toutes les séries Tv et compagnie.

Et enfin, ils étaient arrivés au café, il l'avait rapidement laissé pour la galère du sèche-main... et il mit un certain temps avant que ses habits soient plus ou moins secs. Disons qu'il restait une certaine humidité mais vu qu'il faisait bon dans le café il espérait que ça finirait de sécher ! Il fut assez surpris de voir qu'elle n'avait rien commandé et l'informa qu'il aurait bien compris si jamais elle avait commandé avant qu'il ne revienne.  « C'est vrai... mais tu aurais pu en commander une deuxième, on ne peut pas dire la dose de café désaltère beaucoup !» plaisanta-t-il, même si c'était une réalité. Ils avaient donc tous deux pris une boisson chaude lorsque la serveuse était repassée, et bientôt, Eireen était entrée dans l'explication du pourquoi elle étudiait l'architecture. Il essayait de suivre son raisonnement, mais il n'était quand même pas certain de bien tout comprendre, comme si quelque chose lui échappait totalement. Il avait plus l'impression qu'elle était intéressée par l'histoire et compagnie que par l'architecture vu ce qu'elle racontait sur son passé. Il essaya donc de dénouer le sac de nœuds qu'il était en train de se faire au cerveau., et avec la nouvelle explication de la jeune femme, effectivement les choses étaient quand même beaucoup plus claires.  « D'accord, je crois que je comprends un peu mieux tout ça. Je ne partage pas du tout cette passion, mais je crois que je peux la comprendre aisément. Je suppose que tu es déjà allée à Versailles, non ?» Bon des bâtiments hyper-connus, il n'en connaissait pas 36 000, alors c'était une des seules idées qui lui était venu en tête... un vieux château de roi et tout le tuintuin, c'était quelque chose qui devrait lui plaire non ? A vrai dire cette passion le dépassait totalement, mais chacun son truc, peut-être que faire une visite avec elle quelque part l'aiderait à comprendre ce qui pouvait l'animer dans tout cela... Par ce que de vieux murs ça reste de vieux murs pour lui... Et elle reparlait d'histoire de la personne et de légende et il sentait de nouveau un peu perdu. Non vraiment, ils n'avaient pas du tout la même logique mais le principal était intégré. Il acquiesça bientôt lorsqu'elle lui dit que c'était une question 'd'esprit' ;  « Oui, je suis assez rêveur, et créatif imaginatif... donc je pense plus à l'histoire à ce qu'ils auraient pu faire, aux légendes, qu'aux murs eux-mêmes qui ne m'inspirent pas.» en espérant que cette fois, il ne réponde pas à côté de la plaque...

Theo n'avait pas tardé à se passer une main dans les cheveux lorsqu'elle lui avait expliqué un peu ses études ! Ouf, il ne s'était pas donc totalement trompé, il avait eu de le chance... ceci dit encore une fois, il avait du mal à comprendre le lien entre ce qu'elle avait étudié et ce qui l'avait passionné plus jeune -et toujours aujourd'hui-, mais il abandonna l'idée de lui poser un peu plus la question avec précision.  « bon, ça me rassure, je ne suis pas totalement à côté de la plaque !»ne put-il s'empêcher de plaisanter.  « j'avais bien situé ce que tu faisais ! Bon si jamais je fais construire un jour, je saurai à qui m'adresser alors !» bien sûr que non, par ce qu'il faudrait qu'elle aile chez les sorciers, mais, c'était... pour parler, pour être agréable, s'il avait été moldu, effectivement il aurait ou se tourner vers elle mais il ne l'était aucunement.

Il avait bientôt ajouté que lui n'avait rien d'aussi intéressant à raconter, ce qui était vrai, de toute manière il ne pouvait pas raconter son enfance ou autres. Comment est-ce qu'il avait découvert que la danse pouvait l'aider, bien sûr, il aurait ou mentir ou autres, mais il préférait toujours ne pas trop s'éloigner de la vérité... c'était trop dangereux si jamais ils se recroisaient ou autres. Les boissons étaient bientôt arrivées et il avait posé une nouvelle question. Il pencha la tête sur le côté, il ne la connaissait pas celle-là, ou alors elle ne portait pas le même nom chez eux.  « Elle raconte quoi ?» il se tut quelques instants avant de répliquer  « J'aime bien tout ce qui tourne autour de Merlin, Morgane, Arthur. Bref ce genre de légendes que je trouve très intéressantes. Quant à te dire le pourquoi celles-là en particulier, je ne sais pas trop... ptet par ce que ça me parle bien, et que j'aime les chevaliers ? C'est nul comme réponse, n'est-ce pas ? En vrai, c'est surtout que j'en connais pas non plus beaucoup...» Il fit une petite moue amusée avant de boire une ou deux gorgées de sa boisson.
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Theodore Blagden
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Theodore Blagden
Ven 17 Juin 2022 - 19:41
À moi aussi, on avait appris à me débrouiller par moi-même, tout comme à mon frère. Je n’étais pas sûr que squatter le sac de quelqu’un était une preuve de dépendance, c’était juste une facilité. Le sac était là, donc autant qu’il soit utile. « À mon avis, vous venez d’un autre monde. Une dimension parallèle ! Dans Doctor Who, ils ont bien trouvé un monde plein de Zeppelin. Tu peux bien provenir d’un monde sans squattage de sac à main. » Je souriais, persuadé que ma référence a l’une des plus vielle série anglaise serait comprise. J’étais vraiment loin de la réalité, mais ça, je l’ignorais. Car si je connaissais le monde de la science-fiction, pour moi, c'étaient des histoires, rien de plus. Oh, quelques théories étaient intéressantes, mais dans mon esprit, c’était de l’impossible. Et je ne vous parle même pas du monde de la fantasy.

Plus tard, nous étions posés dans un café après que Theo soit aller sécher ses vêtements à l’aide des sèche-mains mis à la disposition des clients. Pendant ce temps, j’avais attendu attablé, demandant à ce qu’on revienne prendre notre commande lorsque celui qui m’accompagnait serait de retour. « Certes, ça ne désaltère pas trop, mais j’ai encore un métro à prendre pour rentrer. » Et absolument pas l’envie de devoir me battre contre une envie d’uriner, mais ça, je n’en parlerais pas à voix haute. Tout ce débat pour qu’à la fin, je demande un thé lorsque la serveuse se présenta à nouveau. Donc, finalement, ce ne serait aucun café.

À la suite du choix, des boissons vient le moment où je me lançais dans la raison de ma passion pour l’architecture. Bien consciente que c'étaient des bases un peu étranges. Theo avait même souligné le fait qu’il aurait pu croire mon vécu comme tétant celui d’un féru de l’histoire. Pas faux, même très vrais, mais mon esprit avec dérapé ver les mathématiques à un moment donné. Et en y réfléchissant, je ne savais pas quand, exactement, ni pourquoi. En effet, pourquoi, ce sont les bâtiments qui m’avaient le plus marquer ? Un lien avec l’évolution de la technologie ? Ou alors peut-être un article que j’avais lu sur un quelconque bâtiment. Je n'en savais trop rien, ça avait dû se faire petit à petit, d’un intérêt à un autre. Il était parfois étrange de voir comment découler les passions des gens. Un peu comme une conversation. On débutait sur un sujet lambda et d’un coup, on se retrouvait à échanger sur le fait que les éléphanteaux sucés leurs trompes comme un bambin sucé son pouce. Comment on en était venue au sujet-là ? Personne ne serait le dire, et pourtant, on s'extasiait face à cette information ou pas. « Je n’essaie pas de te convaincre d’adhérer à ma passion. Tu voulais savoir comment on en arrivée là, j’essaie d’apporter une réponse. » Je lui souriais. « Quant à Versailles, je ne l’ai encore jamais vu. Avec mon frère, on a fait quelques bâtiments de Paris, comme la Tour Eiffel, le Palais du Louvre ou la gare d'Orsay, ou plutôt le musée, puisque reconvertie. Mais on n'est pas descendu jusqu’à Versailles. » Parce qu’il nous avait fallu faire des choix lors de notre voyage, nous avions décidé de nous concentrer sur les capitales pour notre découverte de l’Europe. Quoique Barcelone eût été l’exception à la règle, mais en même temps, c’était un peu le QG d'Antoni Gaudí, un architecte assez étonnant et j’avais voulu voir en vrai ce qu’il avait imaginé pour la ville.

Pour expliquer pourquoi j’avais plus viré sur l’architecture que l’histoire, j’avais évoqué un esprit peut-être plus terre-à-terre, qui avait besoin de concret, moins imaginatif. Dans un sens en tout cas, parce qu’il fallait de l’imagination pour l’architecture, mais pas la même. Theo semblait adhéré à cette idée et je me contentais de valider ses paroles d’un acquiescement de la tête. Dans la suite de la conversation, j’avais cité ce que comprenaient grossièrement mes études, puisqu’une fois encore Theo avait eu la curiosité de savoir. J’appréciais son intérêt, certain aurait pu le classer de trop intrusif, moi, je voyais là une curiosité de comprendre les autres et j’aimais beaucoup cette idée. Sa réaction me fit rire. « C’est gentil à toi, mais avant, il faudrait peut-être vérifier que je ne sois pas trop mauvaise dans ce que je fais. » Quoi ? Je savais que je faisais partie des bons élèves, mais lui l’ignorait. De plus, après cela pouvait, juste, être une histoire de goût. L’architecture avait de grandes lignes, mais elle intégrait aussi des visions différentes. Trois architectes, avec la même consigne, imaginerons bien différentes choses.

Passé l’architecture, nous évoquions les légendes. Je parlais alors de celle concernant la Chaussée des Géants avant de retourner la question à mon interlocuteur. À savoir, quelle était sa légende préférée. Avant de me répondre, il me demandait quel était la teneur de celle que j’avais évoquée. J’attendis sa réponse avant de répondre. « Aucune réponse n’est nulle. Et la légende d’Arthur et de la table ronde, ce n’est pas juste des chevaliers en armure si mes souvenirs sont bon. Et il y a tellement d’histoire sur eux que si tu en connais pas mal, ça te fait déjà un beau paquet de légende. » Moi, j’avais cessé de comprendre. Une fois, la fée Morgane était sympa, puis l’histoire suivante, c'était une ordure. Et cette histoire de trahison de Lancelot, je n’y comprenais rien. Bon, ça ne m’avait pas empêché de suivre la série télévisée Merlin qui était une interprétation comme une autre de la légende. « En ce qui concerne la légende, la Chaussée des Géants, c’est un endroit en Irlande du Nord ou des colonnes de basalte jaillissent de la mer en formant une sorte de chemin. Il est dit que c’est ce qu’il reste du chemin qu’on construit deux géants. L’un se situait en Irlande, l’autre en Écosse. Un jour, suite à des provocations, ils ont voulu se battre en duel et donc, ils ont construit un chemin de pierre pour se rejoindre. Finalement, l’Irlandais a vu l’Écossais de loin, le trouvé beaucoup plus grand et fort que lui. Il est rentré paniqué chez lui, pleurait auprès de sa femme qui a trouvé une solution. Elle a déguisé son mari en bébé. Quand l’écossais est arrivé chez l’Irlandais, il a vu la taille de celui qu’on lui présentait comme le bébé de son ennemie. A imaginé la taille du père en proportion et a pris les jambes à son cou. Au passage, il a tout de même pensé à détruire une partie du chemin fraîchement construit pour être sûr que l’Irlandais ne puisse venir le castagner chez lui. » Je souriais à ce final. « Voilà, c’est tout simple. Bon, je ne te cacherai pas que ma grand-mère la raconte vachement mieux. » Mais vraiment mieux, avec de jolies phrases et tout. « Bon, on a pas mal parlé de moi, mais du coup, toi. Comment tu t’es lié à la danse ? »
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Eireen C. Gallagher
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Eireen C. Gallagher
Lun 20 Juin 2022 - 18:36
Non, vraiment, il n'avait pas du tout le même avis sur cette question de sac et d'ailleurs lorsqu'elle reprit la parole pour parler de Doctor Who, il se demanda de quoi il s'agissait, mais se dit que c'était probablement un film, une série, ou un bouquin.... qui parlait d'un docteur et d'autres dimensions ? Il avait, pendant un instant froncé les sourcils, ne sachant si ce machin était populaire ou pas en Angleterre. C'était risqué de dire qu'il ne connaissait pas … mais en même temps est-ce que faire semblant de connaître la référence alors que ce n'était pas le cas est-ce que ça ne serait pas pire ? Peut-être essayait-elle de le piéger ? Tout était encore possible, et il devait se méfier, ne pas oublier qu'il y avait des ennemis dans ce monde maintenant que la magie avait été révélée. Il n'y avait probablement pas de bonne ou de mauvaise façon de dire les choses, tout lui semblait assez con de toute manière. Il se passa donc une main dans les cheveux et finalement « avoua » mais sur le ton de la plaisanterie … comme ça il pourrait peut-être se rattraper d'une manière ou d'une autre.

 « Et si j'te dis que je connais pas ton Docteur, tu en déduis quoi ? »

Voilà.. on verrait bien ce que cela pourrait donner pour la suite, il ne savait pas trop ce qu'elle pouvait répondre là-dessus. Il fallait espérer que ce soit un truc à la télévision, comme ça, il pourrait toujours trouver une excuse... qui était réelle, mais qui devait passer pour irréaliste pour bien des gens de Londres.


Un peu plus tard, ils s'étaient installés autour du fameux café tant attendu. Maintenant un peu plus au sec, il pouvait se concentrer un peu plus sur toute cette conversation. Lorsqu'elle du métro à prendre, il fronça les sourcils ne comprenant pas bien le rapport entre ce moyen de transport et le fait de boire. Sérieusement ? Non, il ne voyait pas, probablement par ce qu'il ne le prenait jamais ou quasi jamais. Il devait lui dire ou pas ? Il jugea que non, et préféra donc ne rien dire. Et ils purent ainsi commencer à parler de la passion de la jeune femme... et là encore il avait l'impression de ne pas tout suivre. Il la voyait à présent plus comme quelqu'un aimant l'Histoire plus que les bâtiments. Vraiment, ils n'étaient pas du tout sur la même longueur d'onde, mais ce n'était pas bien grave, la conversation restait tout de même intéressante voire même assez instructive ! Il ne tarda pas à lui faire un nouveau sourire avant de déclarer  « Oui, oui bien sûr ! Et la réponse je l'ai, même si, c'est vrai que je crois que j'ai du mal à bien comprendre tous les tenants et aboutissants ! C'pas grave, le principal c'est que tu fasses quelque chose qui te plaise et te passionne, que je ne comprenne pas bien, on s'en fout totalement ! » il se tut quelques instants avant de reprendre  « Il paraît que c'est magnifique Versailles, mais je n'y suis jamais allé non plus !» Surtout par ce qu'au final, cela ne l'intéressait pas grandement mais ce n'était pas trop à dire. Ces machins moldus, il s'en fichait.... Il continua donc à s'intéresser à tout ce qu'elle lui disait... et alla même jusqu'à plaisanter sur le fait que plus tard il saurait à qui demander pour lui faire des plans de maison et autres. Au moins, il avait réussi à la faire rire et la réponse de la jeune femme le fit doucement sourire.  « Ouais, c'est vrai. T'as raison, je m'emballe un peu trop ! Mais je suis certaine que tu ne seras pas mauvaise. Pourquoi le serais-tu ?» ok, les raisons pouvaient sûrement être nombreuses mais le but n'était pas non plus de la vexer. Il ne savait même pas si elle était bonne élève ou pas, simplement que sa formation lui plaisait !

Ils avaient fini par en arriver aux légendes et espéra qu'ils n'allaient pas trop s'étendre sur le sujet, il ne s'y connaissait pas assez sur ça niveau Moldu, et craignait faire quelques bourdes monumentales. Il avait donc pris une valeur assez sûre, qu'il connaissait un peu du point de vue Moldu : la légende du roi Arthur. Il acquiesça donc doucement qu'elle en parla et rajouta simplement  « Oui, c'est bien plus que cela, même si je crois qu'au final, ça me plaît assez ça. Enfin bref !» Bientôt, elle avait repris avec la légende qu'il  ne connaissait pas afin de lui expliquer au mieux. Il eut un petit rire d'ailleurs, par ce qu'il arrivait à visualiser la scène  « hey, tu te débrouilles quand même pas mal, j'arrive à bien comprendre déjà ! Bon peut-être aussi, par ce que parfois je peux avoir de l'imagination.» il se tut quelques secondes, lui fit un petit sourire même si au fond il était bien embêté par cette question sur la danse. Qu'est-ce qu'il pouvait bien répondre à ça ?  « Hum... je ne sais pas trop comment l'expliquer. C'était disons comme une envie irrépressible de faire bouger le corps en rythme. Et puis je crois que j'ai toujours aimé les danses que l'on apprend... hum, quand on est petits.» où celles qui se font dans le monde des sang-purs.   « Tu vois, j'entends de la musique, je sens presque les mouvements à faire, je peux la... on va dire l'entendre mais aussi la visualiser d'une certaine manière. Je sais que ce n'est pas très clair... mais  parfois, lorsqu'il y a de la musique, j'ai l'impression que les sons sont aussi bien visuels qu'auditifs. Alors j'ai commencé à danser comme ça et j'ai bien aimé, alors j'ai testé avec, sans musique,  j'ai...  vu des personnes danser, j'ai improvisé, pas mal d’auto-didactisme au final.» Il retroussa un peu le nez avant de planter son regard vers elle.  « Est-ce que tu vois ce que je veux dire, ou ça te paraît super bizarre bizarre et aberrant ? La plupart des mes proches ne comprennent pas vraiment» Et c'était peu dire, ils le prenaient pour un fou, quelqu'un qui n'avait plus toute sa tête ou qui racontait n'importe quoi pour se rendre intéressant lorsqu'il avait raconté ça petit, qu'il avait l'impression d'avoir besoin de danser, que c'était vital, qu'il ressentait tellement de choses positives dans ces moment-là....
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Theodore Blagden
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Theodore Blagden
Lun 27 Juin 2022 - 19:45
Les classiques, vous savez, c’est ce livre ou ce film ou encore cette série que tout le monde connaît. Bon, tous ne l’ont pas vu ou lu, mais ils leur parlent quand même, au moins de noms. Tout le monde savait ce qui arrivait à Roméo et Juliette sans pour autant avoir vu ou lu la pièce de théâtre. Tout le monde savait que le film E.T. racontait l’histoire d’un extraterrestre qui voulait retourner chez lui. Et à mes yeux, tout le monde savait au moins qui était Le Docteur, surtout en Angleterre. Bon, je savais que tout le monde ne regardait pas la série, mais tout de même, il faisait partie de la culture anglophone. Lui et les Dalek et peut-être aussi les Anges pleureurs. Alors, quand Theo me demandait ce que j’en déduisais du fait qu’il ne connaissait pas, une réponse me viens facilement. « Que tu viens véritablement d’une autre dimension. » Je sourirais, bien consciente que ça ne pouvait pas être réel, mais tout de même, ça ne lui disait rien du tout ? Jamais n’en avait-il entendu parler ? Jamais quelqu’un autour de lui n’en avait fait référence avant ce jour ? « C’est le personnage principal d’une série de sciences-fictions. » Le choc passé, je pouvais lui apporter les informations qui lui manquaient. Bon, je m’abstenais tout de même de lui dire que c’était la plus vieille série anglaise qui datait des années soixante avant d’avoir été remis au goût du jour plus récemment. Tout comme je gardais pour moi le fait que du fait des années qui passait, nous en étions au douzième docteur. Non, parce que lui dire ça entraînerait de devoir expliquer ce qu’était le concept de régénération de la série et ça commencerait de devenir bien trop long pour une discussion menée sous une arche en plein milieu d’une zone industrielle.

En parlant de discussion longue à mener. C’était bien plus tard, à l'abri de la pluie, dans un café que nous débâtions architecture. Quoique ce n’était pas véritablement un débat, lui chercher à comprendre ce que moi, je trouvais dans cette discipline, mais n’ayant pas les mêmes esprits, il avait du mal à comprendre mon raisonnement. Ça ne l’empêchait pas d’en déduire que je faisais quelque chose qui me plaisait et passionnait et sur ce point il avait vue juste. L’architecture, c'était, certes, insinué dans mon cerveau un peu à l’insu de ma personne et sans que je ne cherche à la comprendre, mais j’avais fini par en faire découler une véritable passion et j’étais heureuse de pouvoir étudier dans ce domaine. Pendant ce temps, Theo insinuait qu’il avait du coup quelqu’un au cas où un jour, il aurait besoin de plan pour sa maison. L’idée m’avait fait rire, mais je lui avais conseillé de voir avant si je n’étais pas trop mauvaise. Mon interlocuteur me demandait alors pourquoi je ne serais pas bonne. « Ah, ça… Parfois, on aime des trucs, mais on est vraiment mauvais. Par exemple, j’aime bien chanter, mais crois-moi, mieux vaut pas que je le fasse ailleurs que chez moi, seule. » Je souriais à ma phrase tout en me souvenant que mon frère supporté plutôt bien mes vocalises, en même temps, avec le temps, il avait dû s’habituer. Ou alors il m’était peut-être des écouteurs, il me faudrait l’observer plus précisément la prochaine fois. « Bon, après, j’avoue, je montre clairement plus de talent en architecture qu’en chant. » Et j’avais mes notes d’examen qui en était la preuve.

Puisque j’avais parlé châteaux d’Irlande, la conversation avait naturellement pris un détour sur les légendes. Sans étonnement à la question, quelle était ma légende préférée reposait sur un lieu naturel qui était très beau et fascinant. Surtout d’un point de vue mathématique. Définitivement, je voyais les maths partout. Theo, lui, évoquait Arthur, ses chevaliers, sa table ronde et son célèbre magicien Merlin. Le choix de nos légendes démontré bien qu’on avait des esprits différents. Parce que même si les géants de mon histoire étaient des créatures mystiques, le lieu existait, la légende était juste une histoire que l’on racontait aux enfants. Quant à mon interlocuteur, sa légende, évoquer essentiellement un monde plein de mages, dragons et autres créatures magiques. Preuve de la grande imagination de Theo fasse à mon esprit cartésien, parce que même dans la fantasy, j’avais besoin d’un élément concret. C’était peut-être pour ça que je préférais la science-fiction à la fantasy. Car même si la SF pouvait exposer des éléments incongrus et étonnants, elle répondait souvent à une logique, une théorie ou un aspect scientifique que je comprenais mieux. Ça me semblait moins abstrait, plus concret. Pour ça que je préférais le monde fictionnelle Doctor Who, là, ou d’autre préférait le monde fantastique de Narnia ou du Seigneur des anneaux. En attendant, Theo eux la gentillesse de dire que je me débrouillais pas mal dans le contage des légendes après que je lui ai avoué que ma grand-mère le faisait mieux. « C’est gentil, mais je ne pense pas que dans la légende de base, il y ait le mot "castagné", ni que l’on dise que le géant aille "pleurer auprès de sa femme", même si j’ai toujours ressenti ce passage de cette manière. » J'eus un léger rire.

Vient alors le moment où je décidais avoir beaucoup raconté ma vie, mais pas tellement entendu celle de celui en face de moi. Je m’étais alors décidé de l’interrogerait sur sa passion pour la danse. Car même s’il n’avait pas concrètement dit que c’était l’une de ses passions, l’avoir trouvé en train de pratiquer des pas de danse au milieu d’une zone industrielle, juste parce qu’il en ressentait le besoin, était un fort indice dans ce sens. Je l’écoutais alors chercher à mettre des termes sur ce que lui provoquait la danse. Exercice compliqué, j’en avais bien conscience, mais il était intéressant d’entendre les mots que prenaient les gens pour essayer de décrire quelque chose que l’on ne peut pas vraiment, car c’est très abstrait. Tout comme lui, je ne comprenais pas totalement ce qu’il ressentait pour la danse, mais je comprenais ce qu’il voulait dire. Alors, lorsqu’il me demandait si je ne trouvais pas ça aberrant, la réponse me viens facilement. « Pas plus aberrant que ma capacité à voir des maths et de la logique là où d’autre trouve des légendes et des ruines. » Je lui souriais. « Je crois que nous sommes foncièrement différents, mais j’adore ça. » Oui, nous avions définitivement une manière de penser différente, mais au lieu d’être source de conflit, c’était source de découverte et compréhension. Preuve, certainement, d’une ouverture d’esprit des deux côtés.
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Eireen C. Gallagher
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Eireen C. Gallagher
Mer 29 Juin 2022 - 19:26
Peut-être était-il en train de se mettre en danger, mais tant pis. Il préférait essayer quand même... Au moins, il était franc, et puis ce n'était pas une honte. Il y avait des réponses à tout... Néanmoins la première réponse de la jeune femme, le fit un peu grimacer. Ah ouais, carrément une autre dimension, c'était quand même beaucoup non pour... une série de science-fictions. Il haussa un peu les épaules avant de répliquer.  « On avait pas vraiment la télé, alors j'suis pas trop calé sur tout ça, et comme j'en ai jamais eu l'usage, ben je m'en sers pas vraiment aujourd'hui non plus. Et j'te vois venir mes amis non plus n'en avait pas... on était dans un genre de zone blanche.» Voilà une explication plausible. Quelque chose de simplement logique. Qui expliquait certaines différences. Il fallait juste espérer qu'elle sache ce que c'était, avant, c'était quelque chose d'assez connu paraissait-il, mais aujourd'hui ? Au pire, il trouverait toujours une explication. Comme il l'avait dit, il ne ressentait pas le besoin d'avoir tous ces appareils technologiques. Il trouvait ça crédible, il fallait espérer qu'il en soit de même pour elle, et qu'elle ne lui pose pas trop de questions sur le sujet... même s'il se disait qu'il arriverait toujours à improviser. Est-ce qu'il avait envie de savoir ce que racontait cette série ? Pas vraiment, mais il allait peut-être falloir qu'il se renseigne un peu plus pour voir si c'était juste si populaire que ça... Probablement que des gens en avaient parlé à Poudlard si c'était aussi connu, mais franchement ça ne lui disait rien... bon en même temps il n'écoutait pas non plus quand ses camarades causaient de ce genre de choses par ce que ça ne l'intéressait pas du tout. Il ne tarda quand même pas à lui faire un sourire en coin et de rajouter  « Promis, j'ne suis pas un OVNI !... heu non un alien... par ce que bon, je vole pas encore.» plaisanta-t-il.. même si au final on ne pouvait pas vraiment dire que c'était des paroles très drôles.

Un bon moment plus tard, un peu plus secs et surtout devant un bonne boisson chaude, il essayait de comprendre le pourquoi de l'architecture... mais il fallait bien avouer qu'ils n'étaient pas du tout sur la même longueur d'onde car il avait beaucoup de mal à comprendre le pourquoi du comment, en attendant, il plaisantait avec le fait qu'un jour elle pourrait faire sa maison... mais elle semblait sous-entendre qu'elle serait peut-être pas bonne dans ça, et du coup, il était de nouveau perdu... mais il essaya de garder un peu le cap avec une nouvelle question qui devait un peu l'aiguiller.  « Ouais, certes... mais t'es diplômée à la fin donc tu dois pas être trop mauvaise, non ? Et puis je n'ai jamais dit que j'avais bon goût !» Il eut un bref rire, mais au moins avec l'exemple de la jeune femme, il comprenait largement mieux ses arguments. Il se tut quelques instants avant de reprendre  « Je suis meilleur en danse qu'en beaucoup de chose... alors je comprends... Allez, j'suis sûr que tu seras bonne dans ce que tu fais, déjà mettre du cœur à l'ouvrage je trouve que ça fait beaucoup, on a beaucoup plus envie de faire plaisir à ses clients, non ?... que quelqu'un qui ferait juste ça pour l'argent.»

Bientôt, les deux nouveaux camarades avaient parlé de légendes et mythes et, heureusement, là il s'y connaissait quand même un peu plus qu'en série. Et il fallait bien avouer qu'il restait un peu ébahi du talent qu'Eireen avait pour compter les histoires, et qui faisait qu'elle avait encore une corde à son arc à ses yeux ! Elle semblait assez dégourdie cette fille !  « Justement, tu la réécris avec le vocabulaire d'aujourd'hui, c'est sûrement une chouette retranscription, et puis, tu n'as pas utilisé un lexique trop familier quand même !» Il lui dédia un beau sourire amusé, espérant que ça la fera rire de nouveau. Il avait même manqué lui faire un petit clin d'oeil, mais il trouvait que ça faisait quand même un peu trop pour une vanne pas forcément très drôle. Et bientôt ce fut à son tour de devoir s'exprimer, et il était déjà beaucoup moins bon dans cet exercice... même s'il arriva à expliquer pourquoi la danse était si importante pour lui en simplifiant grandement les choses quand même. Il arriva quand même à mettre quelques mots sur ses émotions, sur ce qu'il pouvait ressentir quand il dansait, ou entendait la musique même si au final c'était beaucoup plus compliqué que cela.. ; Mais elle ne semblait pas trouver ce qu'il racontait aberrant, ce qui était plutôt cool et d'ailleurs, il était assez d'accord avec sa dernière phrase !  « Ouais, c'est pas mal, du moment que l'on essaye de se comprendre.» il se passa une main dans les cheveux.  « Enfin, je veux dire, c'est agréable de discuter avec toi, tu vois... par ce que même si on a pas du tout la même vision des choses, on peut s'expliquer, argument, tout ça... sans... hum... disons, sans avoir l'impression de faire face à un mur.» il se tut quelques instants avant de se dire qu'il n'avait aucune idée de quoi est-ce qu'ils pourraient causer à présent. Difficile, lorsqu'il n'avait aucune idée des activités moldues et compagnie qu'elle pouvait faire... et qui ne l'intéressait pas forcément trop, par ce qu'il ne pourrait pas dire qu'il ne connaissait rien. Il se racla un peu la gorge et tenta du coup quelque chose d'autres  « Du coup, tu as faits quoi de tes vacances ? En étant étudiante, tu as des grandes vacances, en ces périodes estivales, tu as pu en profiter ?»
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Theodore Blagden
Ven 1 Juil 2022 - 17:30
Je regardais mon interlocuteur m’expliquait pourquoi il ne connaissait pas la série Doctor Who. J’écoutais sans l’interrompre, cherchant ou dans mes paroles, je lui avais fait ressentir le besoin de justifier son ignorance. Oh, bien sûr, ça m’étonnait qu’il ne connaissait pas et qu’il n’en avait jamais entendu parler, mais ce n’était pas pour autant que j’exigeais de savoir pourquoi. En vérité, ça ne m’importait guère. Je me demandais alors si je n’avais pas un peu trop exagéré avec mon histoire d’autre dimension. Pour moi, ça n’avait été qu'humour, mais finalement, il l’avait peut-être entendu comme l’accusation qu’il était quelqu’un d’étrange ou anormal. De ce fait, je l’avais, de manière inconsciente, poussé à se justifier. L’idée me mettait plutôt mal à l’aise. « Tu sais, je ne te demandais pas de te justifier. Je blaguais sur l’autre dimension. » Je lui souriais. De plus, j’étais quasiment sûr qu’à ses yeux, il y avait aussi des éléments qu’il pensait connus de tous, mais dont j’ignorais même l’existence. Par contre, je fis le choix de ne pas me lancer dans un tel débat alors que lui était en train de promettre qu’il n’était pas un alien et qu’il ne volait pas encore. Je rigolais. « C’est Superman qui vole. Le docteur ne vole pas, bah pas sans son TARDIS. » Je m’interrompis, percutant que je le poussais peut-être dans la confusion. « Pour faire simple, c’est son vaisseau. Parce que, oui, Le Docteur -tout comme Superman- est un alien. » Pendant un instant, je me demandais s’il connaissait Superman. Mais en même temps, c’est lui qui avait fait le lien entre alien et le fait de voler. Et lorsqu’on parle d’alien qui vole, qui d’autre de plus évidant que Supermen ? Cette conversation, allait me coller une migraine. Fichu zone blanche. « Bref, ce n’est pas très important. On devrait y aller avant qu’il ne soit trop tard. » Ce n’est pas tout, mais moi, j’avais une soirée à laquelle me rendre ce soir.

Bien plus tard, à l'abri de la pluie et devant des boissons chaudes, la conversation se portait sur le fait d’être doué pour quelque chose ou non. Ce à quoi, Theo fit savoir que si j’avais un diplôme à la fin de mes études, c’était que je devais finalement ne pas être trop mauvaise. « Ce n’est pas faux. » Je rigolais à l’idée. « Je ne pense pas que ce soit une question de bon ou mauvais goût. Il en faut pour tous les goûts. » J'eus un léger rire à ma phrase un peu réplétive. « Mais juste d’accord sur les goûts. » Définitivement, beaucoup trop de répétition. « Une fois la mauvaise tournure de la phrase passée, j’espère que tu comprendras ce que je veux dire. » Soit que le problème n’était pas qu’il apprécie des choses que d’autres qualifiaient de moche, mais qu’il fallait juste que moi, je vois la beauté qu’il y voyait. Je ne fus pas mécontente qu’il parte sur un autre point alors qu’il évoquait le fait que si j’y mettais déjà le cœur à l’ouvrage, c’était déjà une bonne chose. Encore une fois, il n’avait pas tort, mais surtout, je me rendais compte que je devais donner une image de quelqu’un qui n’était pas sûr de ces compétences. Ce qui n’était pas le cas finalement. J’avais juste voulu prévenir qu’il était parfois bon de vérifier les capacités de l’autre avant de le décréter comme bon dans son domaine. « Tu es plein de sagesse, mais je dois te confier qu’en vérité, personnellement, je ne doute pas trop de mes compétences. Je sais que j’ai encore beaucoup à apprendre, mais de celle déjà acquise, je m’en sors plutôt bien. Après, comme dit plus tôt, c’est une histoire de goût et de style. » Et aussi de secteur. Parce que le monde de l’architecture était finalement large. Serais-je de ceux qui construisent exclusivement des maisons ? Ou alors de ceux qui améliorent la vie dans une ville ? Où aurais-je l’ambitieux de ceux qui veulent monter toujours plus haut ? J’avais bien une idée, mais j’avais encore quatre années d’apprentissage devant moi et je savais que je pouvais changer encore bien des fois d’avis. Et sans ça, une fois sur le marché du travail, je serais peut-être plus contrainte de choisir une voix qu’une autre.

Du monde de l’architecture, nous passions à celui des légendes et dans cette conversation, j’avais eu le plaisir de réécrire le mythe de la Chaussée des Géants à ma sauce. J’en avais informé Theo qui soulignait que c’était justement plus bien fait et que je n’avais pas fait l’usage d’un lexique trop familier. Décidément, il était plein de gentillesse ce danseur. « Merci à toi. » Je lui offrais un sourire avant de boire une gorgée de ma boisson. Par la suite, Theo avait dû s’expliquer sur sa relation avec la danse après que je l’eus interrogé à ce propos et c’était à la suite de ses paroles que j’avais fait remarquer combien nous avions l’air différents et que ça me plaisait. Mon interlocuteur confirmait tout en partant dans une explication sur le fait qu’il était surtout agréable que nous arrivions à communiquer sur ses différences. Il semblait confus, pas certain d’avoir été clair. En-tout-cas, c’était le ressenti que j’en avais. « Oui, je comprends, je pensais justement la même chose. Qu’il était agréable que nous échangions sans nous buter à notre manière de penser. » Je souriais une nouvelle fois alors qu’il venait à m’interroger sur ce que j’avais fait de mes vacances. « Oui, j’en ai profité. Je suis retourné en Irlande quelque temps. J’ai travaillé sur un dossier d’été. J’ai révisé, lu et je me suis aussi amusé. » Oh, précisément, je regardais l’heure. « À ce propos, je crains devoir malheureusement bientôt t’abandonner. J’ai promis à une amie de la rejoindre à une fête et si je ne vais pas être en retard. Je vais bientôt devoir me diriger vers le métro. » Non, parce qu’il me fallait passer par chez moi pour me doucher et me changer dans de repartir sur le lieu de la fête.
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Eireen C. Gallagher
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Eireen C. Gallagher
Dim 3 Juil 2022 - 12:18
Malaise, par ce qu'il ne savait pas bien quoi répondre sur cette autre dimension, et pour lui, elle attendait une explication... ou du moins, il se sentait obligé de lui expliquer. Si c'était une série connue, il fallait bien qu'il dise quelque chose, un minimum pour ne pas qu'elle le voit comme un mec trop à part, il ne fallait pas qu'elle puisse avoir le moindre doute. Alors, c'était tout naturellement qu'il avait donné cette explication qui semblait plausible et qui éviterait à la jeune femme de trop repenser à ce moment-là, et ça pourrait expliquer aisément qu'il n'ait pas vraiment de téléphone et ne sache pas trop s'en servir... mais le peu qu'il avait vu de ces appareils, ça ne semblait pas non plus des plus compliqués. Mais ses tergiversations ne tardèrent pas à s'arrêter lorsqu'elle lui expliqua qu'elle ne lui avait pas demandé de se justifier. Ah. Bon. Pas grave. Il haussa un peu les épaules avant de plaisanter  « Et bah écoute, je t'ai quand même donné une réponse !» Il lui fit un petit clin d'oeil avant de continuer, toujours sur le même ton très faussement sérieux  « J'aurais eu peur que tu me prennes pour un extra-terrestre ! Tu sais, des fois le cerveau la nuit trie les informations de façon étranges … la prochaine fois tu aurais pu venir armée. » petit air un peu mutin ! Hey, il fallait bien qu'il réponde quelque chose pour ne pas perdre la face et qu'elle ne se pose pas encore plus de questions ! Il avait bientôt sorti une autre connerie à propos de voler et compagnie. « C’est Superman qui vole. Le docteur ne vole pas, bah pas sans son TARDIS. » Hein ? Pardon ? Est-ce qu'il avait lancé un regard en mode « help-me » ? Il n'en savait rien mais bientôt, elle lui avait donné une nouvelle explication « Pour faire simple, c’est son vaisseau. Parce que, oui, Le Docteur -tout comme Superman- est un alien. …. Bref, ce n’est pas très important. On devrait y aller avant qu’il ne soit trop tard. » Heu... ok ? Ouais, il avait bien compris ce qu'elle avait dit, seulement, il ne savait pas trop comment traiter l'information pour lui répondre.. alors il fit la chose la plus neutre possible, rigoler un peu avant d'ajouter joyeusement  « Merci pour la traduction !»


Plus tard, une fois dans le café, ils avaient continué diverses conversations, et promis si la joueuse a envie de faire une plaisanterie de Kaamelott sur le c'est pas faux, le personnage ne le fera pas. Un « nouveau » débat était né, et il était plutôt du genre à lui montrer que la beauté des choses étaient subjective elle pourrait faire des maisons que les autres trouveraient moches tandis que certains les trouveraient magnifiques … Peut-être au final des choses un peu trop adultes et pas assez drôles ? Le souci c'est qu'il n'avait pas les mêmes …. connaissances qu'elle et donc que c'était compliqué de débattre, ou de raconter le dernier livre lu, ou la dernière rumeur « people » ou autres. Ca, dans le monde sorcier, il pouvait plutôt le gérer ! Alors, pour certaines choses, il avait préféré ne pas trop répondre, mais avait eut net sourire lorsqu'elle avait dit qu'elle ne doutait pas de ses capacités ! Et bien ça c'était déjà bien !  « Tout à fait ! » rajouta-t-il simplement avant de boire quelques gorgées de son breuvage.

Quant aux légendes, là encore, il ne s'en était pas trop mal sorti... Et pour la danse, il avait eu l'impression de s'embrouiller mais elle sembla quand même comprendre ses dires et là où il voulait en venir ! Mais au moins, avec elle c'était agréable d'échanger malgré leurs différences, par ce qu'elle savait expliquer, par ce qu'il y avait un véritable dialogue. Lorsqu'elle lui confirma que c'était la même chose pour elle, il lui dédia un de ses plus beaux sourires avant de répliquer en rigolant  « Et bien tu vois, au moins une bonne chose sur laquelle on est sur la même longueur d'onde ! Comme quoi tout peut arriver.» Bien entendu c'était une boutade, juste une petite plaisanterie !  «De bonnes vacances en somme ! C'est joli, l'Irlande ? Enfin, on décrit ça de manière merveilleuse, mais qu'est-ce qui change de Londres par exemple ?» Un petit Portoloin et il aurait certainement sa réponse mais.... non. Et maintenant qu'elle avait regardé l'heure et lui dire qu'elle avait devoir y aller, il finit sa boisson rapidement et acquiescement doucement. Il jeta un coup d’œil vers l'extérieur  « Il a l'air de s'être arrêté de pleuvoir, je crois que je vais en profiter de ton mouvement ! Et bien écoute Eireen, c'était un plaisir de te rencontrer...Bonne soirée, bonne fête et tout ça, je ne voudrai pas te mettre en retard et à la prochaine fois... si on se recroiser un jour  !» C'était une grande ville, pas certain qu'ils puissent se rencontrer de nouveau, mais il avait bien retenu qu'elle était encore à l'Université, alors il pourrait pousser et forcer un peu la rencontre si c'était nécessaire !
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Lun 4 Juil 2022 - 18:43
Il était parfois tellement facile de considérer ses propres acquis comme connus de tous. Si je n’avais aucun mal à comprendre que l’on pouvait tous avoir des vies différentes, parfois, j’oubliais que du coup cela pouvait impacter sur les connaissances que nous avions acquises au cours de notre vie. En fait, c’était surtout vrai pour les questions de culture générale ou de la vie de tous les jours. Comme le fait qu'à vingt heures, c'était l’heure du journal télévisé sur certaines chaîne ou alors que nous autres habitants de Grande-Bretagne faisions partie des rares pays à conduire à gauche. Parce que dès que ça concernait des sujets bien plus spécifiques, nous avions le réflexe de se dire que l’autre ne devait pas connaître. On en était pratiquement sûr, ce qui avait pour conséquence de parfois nous procurer un temps de surprise quand la personne en face opiné en disant connaitre. Pour le coup, aujourd’hui, je m’étais laissé surprendre par le fait que tout le monde n’avait pas forcément la télévision et du coup ne pouvait pas connaître les séries pourtant mythiques. « Effectivement et je t’en remercie. De ce fait, maintenant, je sais que les références télévisuelles, il vaut mieux que j’évite avec toi. » Je lui souriais alors que lui affirmait qu’il voulait juste prévenir le fait que je cogite la nuit et qu’ensuite le prendrait pour un extra-terrestre au matin. Cette idée m’amusait et j’en riais pendant un court instant avant de me lancer dans une comparaison plus que rapide entre Superman et Le Docteur. Bon, la comparaison concernait surtout le fait que l’un volé et l’autre non. Par contre, elle me poussait à donner des explications concernant le véhicule mythique de la série anglaise. Theo se montrait reconnaissant de mes dernières précisions, mais je me demandais l’espace d’un instant si ça ne risquait pas de créer d’autres questions dans son esprit. Peut-être, mais il n’en posait aucune. Au pire, il avait le titre en sa possession, si vraiment ça le poussait à de fortes interrogations, il serait d’une certaine manière ou trouver ses réponses.

C’était bien plus tard, autour d’une boisson chaude et installée dans un café que nous reconnaissions être assez différents l’un de l’autre. Point qui, de notre avis commun, était plutôt enrichissant, nous étions d’accord l’un et l’autre avec ce fait. Ce que fit remarquer Theo avec une pointe d’humour. « Et je suis sûr que ce n’est pas le seul. » Je faisais un nouveau sourire. « C’est joli et ce qui change de Londres, c’est, dans un premier temps, que l’Irlande est un pays… » Je souriais, amusé de ma propre boutade, même si je n’étais pas sûr qu’elle passerait. Mais que voulez-vous, je n’avais pu m’en empêcher. Comparer deux villes ou deux pays entre eux, c’était déjà plutôt compliquer alors un pays et une ville… Trop grande différence de surface. Et oui, bien sûr, il y avait des exceptions. Monaco par exemple, mais comme le disait l’expression "Il y a toujours une exception pour confirmer la règle". D’un point de vue mathématique, je n’étais pas sûr que c’était très vrai, mais parfois, ça m’arrangerait d’y croire. « Sérieusement, la liste serait longue. Les deux ont leur beauté, l’une plus modelée par l’homme et l’autre par la nature. » Non, parce que Londres n’avait plus grand-chose de naturel, les bâtiments était partout, et même s’il lui restait des espaces verts, ils étaient tous aménagés par l’homme. Et si les grandes villes d’Irlande subissait aussi la présence de l’homme dans son horizon, le pays était encore rempli de vallées ou la nature était maîtresse et architecte. « Il est vrai que sans parapluie, il vaut mieux pour toi profité de l’accalmie. » Surtout qu’avec la chute que nous avions eux, il avait déjà eu le loisir de supporter les vêtements trempé et moite. « Plaisir partagé pour cette rencontre » Je souriais. « Je suis sûr que le hasard peut faire que l’on se croise de nouveau. Surtout si on le force un peu. » Je récupérais mon sac près de la chaise pour le mettre sur mon dos. « À la prochaine Theo. » Et c’était sans attendre que je partis régler ma consommation avant de quitter les lieux. Poussez le hasard, j’aurais pu le faire dès à présent, mais si j’étais suffisamment inconsciente aujourd’hui pour me balader seule dans une zone industrielle vide et discuter avec le danseur qui s'y produisait en son centre, je ne l’étais pas encore suffisamment pour lui donner mon adresse ou mon numéro. Mais j’en avais déjà dit pas mal sur moi. J’en avais même limité honte. Si j’avais affaire à un véritable psychopathe, il aurait certainement de quoi facilement me traquer. Un frisson me parcourait le corps à cette idée. Plus qu’à espérer qu’il soit aussi sain d’esprit qu’il en a l’air.


Fin de Rp pour moi.
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