Season 2

Pics By Larajade

... Saison 2 ...

Le vent se lève doucement mais dans le château, seuls les Supérieur connaissent la tempête administrative qui les attend. Le début des grandes vacances approche et les disparitions s’enchainent. À l’extérieur, les autorités encore indépendantes partent sur de mauvaises pistes. Mais des enfants rentrant chez eux suffiraient bien largement à mettre à terre tous leurs projets. Supprimer tout le monde, élèves, moldus, sang-mêlés, sang-purs, professeurs, infirmières ect, serait de la pure folie et attirerait immédiatement l’attention sur eux, déjà que de masquer chaque décès est un vrai calvaire…

Alors, lorsque le vent ténu agita les feuilles des saules du parc le même soir, un immense vol de hibou décolla du château en compagnie de quelques balais et de leurs propriétaires. Des centaines de regards inquiets et étonnés les suivirent tendis que leur vol obscurcissait le ciel. Les ’prisonniers’ n’auraient pas le droit de rentrer chez eux, et ça, tout le monde le sut à cet instant. Ce serait en effet le cas. Alors que minuit approchait, la voix rauque du Directeur s’éleva, leur annonçant ce qu’il adviendrait d’eux.

Ils ne risquaient pas de revoir leur famille de si tôt, voilà tout. L’extérieur penserait qu’un tournoi aurait lieu à Poudlard pendant les vacances, réservé uniquement à ceux qui, déjà habitants de Poudlard, souhaiteraient y assister. Tous auraient décidé de rester. C’était du moins ce dont les ’détenus’ avaient été tenus informés.

Les jours passèrent alors, sans que quiconque ne puisse avoir des nouvelles de ses proches. Les examens, eux, furent maintenus, mais se déroulèrent durant ces vacances. À la rentrée, les classes et les emplois du temps furent remodelées, comme chaque année. Mais il manquait des élèves à l’appel. En effet, durant la nuit où le directeur avait annoncé que les élèves resteraient à Poudlard également pour les mois à venir, vers 3 ou 4h du matin, nombre de ses sous-fifres s’étaient introduits dans les dortoirs. Au matin, des élèves manquaient. On ne les reverrait pas, cela semblait être une évidence compte tenu de l’odeur de chaire brûlée qui avait envahi les couloirs ce matin-là. Pour ce qui était des moldus, il en restait quelques uns dans le château, brisés et endoloris, mais bien vivants. Déjà d’autres arrivaient pour remplacer ceux qui avaient disparus de la circulation.

Bienvenue dans votre nouvelle année !