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[OS] You're a hurricane full of lies

 :: Londres :: QG et lieux associés :: Côté Inquisiteurs/Ombres :: QG : Egoûts et catacombes
Dim 8 Déc 2019 - 10:19
Dimanche 7 février 2016,

Il avait reçu un SMS de quelqu’un chez les Inquis lui faisant hausser un sourcil perplexe. Visiblement  il était convoqué –lui ainsi que les autres ? – au QG. Un dimanche, ce n’était pas si simple que ça pour lui de sortir, il n’avait pas forcément de comptes à rendre à sa mère, il était majeur après tout… mais c’était plus compliqué pour lui que pour un « adulte » quelqu’un de plus âgé de partir comme ça, surtout vu la relation assez fusionnelle qu’il entretenait avec sa mère. Il avait encore un peu de temps avant de s’y rendre. Soupirant doucement, il se dit que cela ne l’arrangeait pas. Il pensait pourtant que ça avait été clair, tant que Caleb serait dans le coin, il préférait se tenir tranquille( il était néanmoins repassé par le QG dans la semaine), surtout qu’il n’était pas bien sûr de savoir qui était la taupe exactement, même s’il était au final à peu près certain que ce soit Lex. .C’était le seul qui semblait vouloir se venger, ou quelque chose de négatif au groupe, alors, c’était logique. Après, clairement, il ne connaissait pas tout le monde du coup, il préférait ne pas s’avancer aussi rapidement que cela. Il avait fini ses devoirs, s’était un peu avancé pour les jours à venir lorsqu’il sortit enfin de sa chambre. « Je vais faire un tour M’man. Je ne sais pas à quelle heure je rentre, à tout à l’heure !» Il allait sortir, mais finalement revint sur ses pas « T’as oublié quelque chose pour les courses que je pourrais te ramener ? Quitte à sortir….» autant que cela serve à quelque chose qu’il puisse lui rendre ce service. Elle lui demanda effectivement d’aller lui prendre quelques épices, il acquiesça brièvement avant de sortir pour de bon cette fois.

La parano et l’angoisse étaient bien-là. Toujours présents, presque comme un foutu familier ! Pourquoi est-ce qu’ils voulaient le voir ? Est-ce que c’était suite à son SMS ? Est-ce que c’était pour une mission ? Est-ce que c’était plus une convocation générale ? Et Caleb, aujourd’hui (ou ses amis, qui sait ?) n’étaient-ils peut-être pas en train de le suivre ? Les sorciers, qu’est-ce qu’ils allaient faire de lui dans ce cas-là ?
Et au fur et à mesure de ses pas, elle montait l’angoisse. Il recommençait, encore une fois à hyperventiler, à respirer un peu trop vite, peut-être même à trembler un peu trop à son goût. Il s’arrêta rapidement dans une ruelle pour essayer de se calmer. Regardant bien autour de lui. Il n’y avait rien de suspect, mais cela ne voulait rien dire. Rien. Néanmoins, il arriva à se calmer assez pour pouvoir continuer sa route « tranquillement ».

C’est à l’heure qu’il arriva au QG. QG qui grouillait quand même un peu de monde ; Il se cala dans un coin, cherchant du regard des gens qu’il connaissait – qui le rassuraient-. Il n’aimait pas ce genre de lieu un peu trop clos pour lui avec autant de monde. Il détestait ça, il commença à triturer nerveusement ses mains lorsque quelqu’un prit la parole. La Grande Cheffe. Il écouta attentivement chaque mot se sentant de plus en plus mal comprenant ce qui allait se passer. Il se mordit plusieurs fois violemment la langue, certain que soit il comprenait mal quelque chose, soit quelqu’un allait intervenir. Bethany, peut-être. Est-ce qu’elle ne lui avait pas que la violence n’était pas de mise ? Est-ce qu’elle lui avait menti, n’était pas sincère ? Ou alors est-ce que c’est lui qui avait mal compris ? Est-ce qu’elle n’avait pas dit qu’ils avaient l’intention de tuer personne ?

Les secondes passaient, doucement. Il avait compris ce qui allait se dérouler. Il avait bien compris et tout le monde semblait bien d’accord pour cela. A moins que certains avaient peut de l’ouvrir.
Un attentat. Du sang sur les mains. Les inquisiteurs ne vaudraient pas beaucoup mieux que les Supérieurs. Fourvoyer, tromper, voilà comment il se sentait. Il ne pouvait pas laisser faire ça.
Si quelqu’un savait bien ce qui s’était tramer à Poudlard, si quelqu’un avait bien conscience de la puissance des Supérieurs, il pensait, naïvement, stupidement que c’était lui. Alors si lui, ne voulait pas que d’autre sang coule, pourquoi est-ce qu’on ne pourrait pas l’écouter ? Il n’était qu’un gamin, qu’un nouveau certes. Il n’était pas grand-chose… Il devait agir. Il devait faire quelque chose.

« Vous ne pouvez pas faire ça.» se mit-il soudain à hurler. « Il y a des dizaines et des centaines d’innocents qui travaillent au Ministère. Le sang a déjà assez coulé. Vous allez encore au devant de plus de problèmes en agissant ainsi, est-ce que vous vous en rendez-compte ? Est-ce que vous savez de quoi ils sont capables ? Est-ce que vous avez ce que l’on risque en faisant comme ça ?»

Il secoua la tête, essayant de calmer la crise de nerf, d’angoisse qui pointait le bout de son nez. Il s’était remis, encore une fois, à trembler, cette fois, sans pouvoir réellement se contrôler. Il savait que dans quelques instants les larmes se mettraient probablement aussi à couler. Mais tant pis, il préférait être ridicule et leur faire comprendre que c’était un bien mauvais choix. Il devait le faire.

« La violence ne résout rien. Il y a bien d’autres moyens pour agir… Des sorciers soutiennent les gens… heu… sans magie. Est-ce que vous croyez que ça sera toujours le cas si vous agissez comme ça ? L’enquête qu’il y aura n’aura rien à voir avec ce que vous connaissez, ils ont beaucoup d’autres moyens.»

Il arriva à calmer le rire hystérique qui naissant en lui, mais sa voix allait beaucoup plus dans les aigus que d’habitude. Il entendait vaguement des voix, peut-être des protestations, mais il était bien incapable de dire ce qu’on lui disait, ce qui se passait autour de lui. L’angoisse, la peur la culpabilité étaient bien trop présents. Il ne voulait pas faire partie de ça. Il n’avait pas signé pour cela. Sans  violence, lui voulait juste changer les choses sans violence, juste que tout le monde soit sur un pied d’égalité, que l’on ne puisse plus terroriser les gens avec une simple baguette.
Mais il ne se contrôlait plus. Plus du tout. Hystérique, c’est peut-être ce qu’il était en ce moment-là, mais il n’était pas franchement pas sûr du mot.

« Pas de violence, c’est pas que vous m’aviez dit. Pas de violence. Pas de violence. Pas de violence. » et sa voix se brisa, tandis qu’il avait de plus en plus de mal à respirer. « Non, non, non. Ce n’est pas possible. Pas possible.»

Tout ce qui se passait autour n’existait-il plus, ou presque plus. Jusqu’au moment où il sentit des mains le saisirent. Et il paniqua encore plus, essayant de se débattre comme il le pouvait, mais en vain ; la seule qu’il venait de gagner c’est de se faire enfermer dans une pièce « pour son bien », qu’il sembla entendre.
Enfermer. Cloitré. Emprisonner. Par ceux qu’il considérait un peu comme une deuxième nouvelle famille. Est-ce que cela ne sonnait pas un peu redondant. Prisonnier. Comme à Poudlard. Trahi, détesté, exclu, comme avec sa famille du côté de son père. Redondance ulcérante, qui lui nouait les tripes. Injuste. Si injuste.

Et il hurla, hors de lui, hors de contrôle. De peur, de fureur, de rage, d’angoisse, de culpabilité. Pas de violence. Et il ne pouvait plus rien faire de là où il était. Il ne pouvait rien empêcher.
Lex avait raison. Si raison, il s’en rendait compte que trop tard. Il avait été aveugle, stupide. Il n’avait pas voulu voir des signes probablement un peu trop avant-coureurs. Ils l’avaient utilisé, joué avec ses peurs, ses angoisses, sa naïveté.
De conséquences, il y en aurait forcément. Il y en avait toujours. Même rengaine. Il en était malade. Les plaies déjà trop mal refermées de son séjour à Poudlard se réouvraient, béantes, traumatisantes. Il ne pouvait pas avoir confiance dans les sorciers, ni même dans les Moldus. En personne. Triste constat. Il n’avait pas sa place dans ce monde, c’était à croire, à confirmer. Ses sœurs avaient raison.

La fatigue avait finalement eu raison de sa crise et il avait finalement réussi à se calmer, il ne savait trop comment. Enfermé. Sans savoir s’il allait ressortir vivant d’ici. Sans savoir s’il allait encore souffrir. Brisé. Cassé. Humilié. Détesté. Exclu.
Est-ce que sa mère allait bien ? Est-ce que Lex était ok ? Et cet abruti de Caleb ? Est-ce qu’il n’avait pas mis la vie de ce dernier en danger sans réellement le vouloir ? Les questions se poussaient, envahissantes, troublantes, entêtantes.
Le temps s’égrenait bien trop lentement, chaque minute était comme une torture, le rapprochait un peu trop du moment fatidique et il priait, il espérait qu’i n’y aurait pas d’attentat, il espérait que son discours foireux avait malgré tout marché un minimum. Il espérait tant de chose, mais lorsqu’on lui ouvrir le lundi 8 à midi, il comprit que tout s’était passé comme Ils le voulaient. Heureusement toujours trop fatigué, des larmes, de la force il n’en avait plus vraiment.

Et « on » lui dit qu’il pouvait partir. Il n’était plus trop en état de réfléchir réellement. Il n’arrivait pas à tout comprendre bien trop traumatisé par tout ce qui venait de se passer, des retombées, des morts.  La seule chose qu’il comprit réellement,  c’est que s’il parlait, Ils s’occuperaient de sa mère. Il n’avait pas le choix. Il était réduit au silence. Probablement même qu’ils s’en prendraient à ses amis aussi, s’il essayait quelque chose, si on le soupçonnait de quoi que ce soit.
Quel choix est-ce qu’il avait ? Aucun. Il ne pouvait pas perdre la seule personne qui l’aimait. Il ne pouvait pas faire ça.

Ils avaient gagné.
Pour l’instant.
Tim savait que tout ne se passerait pas comme ça.
Ils avaient gagné.
Sans cœurs, meurtriers, ils semblaient heureux.
Mais il n’avait pas dit son dernier mot, il trouverait bien une parade un jour.
Il l’espérait en tout cas.

Il était dans une sphère nébuleuse, obscure, totalement.
Il n’était plus lui-même lorsqu’on le ramena chez lui. Heureusement sa mère n’était pas là, au lieu d’aller en cours, il préféra aller s’enfermer dans sa chambre.
Il ne supportait plus tout ça. Il avait l’impression de faire un trop gros retour en arrière. Il n’avait qu’une envie, en finir. Ne plus souffrir. Mais il ne pouvait pas faire ça. Il ne pouvait pas infliger ça à sa mère, à Ava, à ces quelques amis. Et puis, quelqu’un, un jour devait savoir qui était coupable. Ca serait peut-être sa mission, un jour, quand il aurait trouvé une solution qui ne mettrait pas sa mère – voire ses amis- en danger.
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Timothy Turner
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