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[Quidditch] Match du dimanche 24 mai 2015 - Slytherin vs Hufflepuff

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Ven 8 Juil 2016 - 17:37
[Quidditch] Match du dimanche 24 mai 2015 - Slytherin vs Hufflepuff Sper10 vs [Quidditch] Match du dimanche 24 mai 2015 - Slytherin vs Hufflepuff Pouf11

/!\ Coup d'envoi à 15h00 /!\


Rappel de l'organisation :


  • Un lancé de dés par Capitaine pour déterminer le nombre de but marqués par leur équipe réceptives. Le résultat est multiplié par 10 pour obtenir le nombre de points remporter par l'équipe.
  • Un lancé dés par l'arbitre pour déterminer quelle équipe attrape le Vif d'Or et gagne ainsi donc 150pts supplémentaires.


Chaque membre du forum - joueur ou simple spectateur - pourra écrire un post par match s'il le souhaite, il n'y a absolument rien d'obligatoire.

Les deux premiers post sont réservés pour les Capitaines qui lanceront les dés chacun leur tour afin de déterminer le nombre de but marqué(s) par équipe et le troisième revient à l'arbitre pour déterminer quelle maison attrape le Vif d'Or. A partir de ça, ceux qui veulent poster un petit - ou pas - rp sont libres de le faire [Quidditch] Match du dimanche 24 mai 2015 - Slytherin vs Hufflepuff 812603

Conditions climatiques :

Ciel dégagé. Température aux alentours de 13°. Pas de vent.

Anecdotes déroulement match à prendre en compte :


Que le meilleur gagne !
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Ven 8 Juil 2016 - 22:45
▬ Nombre de but marqués par les Slytherin ▬
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Ven 8 Juil 2016 - 22:45
Le membre 'Riley S. Jenkins' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Quidditch (but)' : 15
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Sam 9 Juil 2016 - 11:01
Ourf... Ca va être chaud 15 buts dans la vue... Kevin va pas être très content de Lukas :orage:

▬ Nombre de but marqués par les Hufflepuff ▬
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Sam 9 Juil 2016 - 11:01
Le membre 'Kevin William Mercer' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Quidditch (but)' : 17
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Sam 9 Juil 2016 - 11:09
Équipe ayant attrapé le Vif d'Or lors de la rencontre

→ Équipe n°1 : Slytherin
→ Équipe n°2 : Hufflepuff
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Sam 9 Juil 2016 - 11:09
Le membre 'Imperium' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Quidditch (Vif d'or)' : 1
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Sam 9 Juil 2016 - 11:12
[Quidditch] Match du dimanche 24 mai 2015 - Slytherin vs Hufflepuff Sper10 vs [Quidditch] Match du dimanche 24 mai 2015 - Slytherin vs Hufflepuff Pouf11
300 à 170

/!\ Victoire des Slytherin /!\
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Sam 1 Oct 2016 - 17:20
Dimanche 24 mai 2015, dernier match de la saison. Si on gagne ce match, on a la coupe pour cette année. Si on perd, tout va dépendre du nombre de buts marqués.

Hier matin, c'est à peu près ce que j'ai transmis à mes joueurs. A Sovahnn, qu'il fallait qu'elle continue sur sa lancée, comme elle l'a toujours fait. Elle virevolte dans les airs, qu'elle continue. Qu'elle ne pense à rien d'autre, quand elle est là-haut, dans le ciel. Qu'il n'y ait que son balai, le vif d'or, sa vitesse et son agilité. Et tout ira bien.

J'ai ensuite encouragé Lukas, mais un peu comme à chaque fois que je cherche à le mettre en confiance, à lui faire comprendre que je suis sûr qu'il a les moyens de gérer, j'ai l'impression qu'il prend ça comme... Je sais pas, comme un ordre impossible à suivre. Pourtant il ne serait pas titulaire dans l'équipe si je n'avais pas confiance en ses capacités. Le hic, c'est qu'il se met la pression tout seul, encore plus que je pourrai jamais le faire pour lui, et qu'après sa chute en milieu de saison, ça n'a fait qu'empirer. Pourtant je compte sur lui, on compte tous sur lui, pour arrêter un maximum de buts. Parce que si So' n'attrape pas le vif, on a intérêt à creuser un max l'écart sur les buts pour garder notre avance aux points.

Et dans la même idée, je me suis tourné vers nos poursuiveurs, en les encourageant à mettre la pression sur l'équipe en face et leur gardien. A jouer l'offensive au maximum, pour marquer le plus de buts possibles.

« A l'heure actuelle, on a soixante points d'avance sur eux. Six buts. S'ils prennent le vif avant nous, ils en marqueront cent cinquante. Le calcul est simple : si on marque neuf buts de plus qu'eux, on est ex-aequo. Dix, et la victoire est pour nous. Je compte sur vous. »

J'ai fini par me tourner vers l'autre batteur, qui aura donc la même mission que moi : attaquer sans relâche leurs poursuiveurs pour les empêcher de marquer au max.

Sur le papier, ça aurait pu avoir l'air simple, mais... Je connais les stats des autres matchs. On est à la ramasse niveaux buts. On en marque certes, mais pas assez. Quant au goal... Je suis pas serein quand je regagne mon dortoir, parce que je sais que c'est quitte ou double. Lukas peut très bien remplir son rôle à merveille, comme il peut perdre tous ses moyens et se transformer en passeoire. Mais c'est aussi le cas du gardien adverse, et je mise là-dessus, intérieurement.

15h00. Le coup d'envoi est donné, le ciel est dégagé, pas de vent pour perturber nos trajectoires ni celles des balles. Il fait frais, mais nous sommes en Ecosse, ce temps-là est habituel, et pour ma part, j'y suis habitué. Treize degrés, avec un temps ensoleillé, c'est même plutôt parfait pour voler : pas de risque de souffrir de la chaleur non plus. Ca aurait pu être la plus belle journée de la saison.

Et pendant un temps, on y a cru. Faut croire que mes buteurs ont été suffisamment encouragés, parce que les buts, ils les ont enchaînés, les uns après les autres. Mais j'ai eu toutes les peines du monde à contrer les cognards renvoyés systématiquement par Van Saade, qui a sans doute compris assez vite notre manoeuvre, puisqu'il ne m'a plus lâché d'une semelle, prêt à retourner à l'envoyeur les cognards destinés à ses poursuiveurs. Pas moyen de les empêcher d'avancer vers notre gardien, et je crois que Lukas a été dépassé. Je crois qu'on était tous conscients de l'enjeu, et qu'eux aussi, ils ont joué l'offensive. On a pris quinze buts, et à chaque annonce d'un marquage vert, j'ai grimacé.

Alors, j'ai cherché ma petite blondinette du regard, espérant très fortement qu'elle devance Riley, et plus le match a avancé, plus je me suis fait la réflexion que ça ne tenait plus qu'à elle. Mais on va pas se mentir : Riley n'est pas une attrapeuse en carton non plus, et ça a été serré un paquet de fois. D'ailleurs, quand le coup de sifflet final a retenti, j'ai scruté le terrain, pas très certain de laquelle des deux avait fini par dépasser l'autre. Et le verdict est tombé. On a perdu. Avec seulement de buts de plus que les verts. La coupe, ça sera pas pour cette année.

J'ai regagné le sol, exténué, et dépité à la fois, le visage fermé, mais me faisant violence pour pas incendier mes joueurs : objectivement, ils ont bien joué, tous autant qu'ils étaient, même si j'aurais aimé voir Lukas arrêté davantage de buts. J'ai serré la main de Riley, l'ai félicitée du bout des lèvres avant de regagner les vestiaires où tous ont tiré des tronches d'enterrement ou presque, et tenté de minimiser la chose. C'est pas le moment de les décourager, j'aurai plus aucun joueur l'an prochain sinon.

« Ca c'est pas joué à grand chose. Bravo à tous pour votre ténacité, on fera mieux la prochaine fois. »

J'ai pas pu être beaucoup plus prolixe, cela dit, légèrement dégoûté moi aussi. La défaite me laisse toujours un goût amer, c'est une certitude. Plus encore quand on est passés aussi près de la victoire, au fond. Et c'est là que je regrette un peu de pas avoir les bras de quelqu'un à rejoindre, histoire de trouver un peu de réconfort et de compenser la frustration qui me ronge légèrement comme je quitte le stade, près à regagner les douches des dortoirs jaunes plutôt que celles des vestiaires, histoire de m'isoler un minimum.
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Lun 5 Déc 2016 - 21:45
Le match qu’elle avait tant redouté. Le retour sur un balai, au centre des attentions, tous ses visages défilant en dessous d’elle. Le tout premier pour elle depuis l’attaque. Le premier mais aussi le dernier et ça, l’attrapeuse ne pouvait pas le mettre de côté. Pourtant, pour la première fois, ses mains tremblaient d’angoisse alors qu’elle attendait avec son équipe l’entrée dans le stade. Jusqu’ici, c’était peut-être aberrant, mais ça ne lui était jamais réellement arrivé. Bien sûr, il y avait du trac, bien sûr, un peu de stress, mais finalement, face à tout ce qu’i y avait eu à côté, il y avait surtout une bonne dose d’excitation. Jamais jusqu’ici elle s’était retrouvée les poings dans ses gants de cuirs, grinçant contre sa jambe tant elle faisait jouer ses phalanges. Pourtant Sovahnn était remontée tout de suite. Elle s’était entraînée sans arrêt depuis l’attaque mais chaque fois, elle revoyait Aileen au sol, la panique tout autour tandis que le vif d’or se débattait encore dans sa paume. Mâchoires serrées, elle s’était rendue compte que pour la première fois, la belle aurait simplement voulu être ailleurs qu’ici. L’idée que gagner ou de perdre prenait un goût de cendre alors qu’elle avait peur d’entendre des cris, là, dans le vent, quand elle chercherait le petit éclat doré. Elle n’aurait pas dû. Elle aurait dû aimer vivre, être forte, envoyer chier ce putain de règne de la terreur qu’ils cherchaient à leur faire vivre. C’était pour ça qu’elle n’avait cessé de voler depuis. Mais là, alors qu’elle entrait dans le stade, tout son corps lui hurlait de faire demi tour, ce qu’elle ne fit pas. Elle s’éleva, ne pouvant s’empêcher de regarder en bas, de fixer ces visages qu’elle connaissait plus ou moins. Il y en avait moins. Moins qu’à son dernier match et, quelque part, parmi la foule, elle cherchait un visage inconnu.

Non, la jeune femme n’était pas au mieux. Il se passait exactement ce qu’elle avait eu peur qu’il arrive. Elle mourrait de peur. Plusieurs fois, alors que le match se déroulait sous elle, alors qu’elle s’était mise à survoler les joueurs, à la recherche du vif d’or, la belle s’était calmée, travaillant sur sa respiration, retrouvant ses esprits comme elle le pouvait, faisant travailler sa logique pour comprendre qu’il n’y aurait rien cette fois-ci.

Sous elle, les buts s’enchaînaient. Trop, beaucoup trop. Dans les deux camps. Il n’y avait pas qu’elle à ne pas être tout à fait à ce qu’elle faisait. Mâchoires serrées, la blondinette s’était mise en quête de son petit graal, yeux plissés, en alerte. Et puis elle l’avait vu. Mais Riley était déjà derrière. Oubliant tout, l’attrapeuse des Poufsouffle était partie en piquet, fondant sur sa proie, elle s’était rapidement retrouvée à vriller avec Riley, chacune faisant ce qu’elle pouvait pour obtenir la victoire.
Quelques instants, elle avait tout oublié. Quelques instants, entre cabrioles et fausses joies, elle s’était simplement amusée dans ce jeu où elle avait trouvé une place. Oui, son angoisse restait là, dans un coin. La peur d’entendre la panique là en bas quand elle attraperait la balle volante.

Pas de risques, elle ne l’attrapa pas. Ce qui fait beaucoup de pas.

Elle allait l’avoir, elle en était persuadée, ça s’était joué à un rien. Pourtant, elle l’avait vu, le poteau qu’elle risquait de se prendre si elle restait une fraction de seconde de plus. C’était Riley qui l’avait eu ainsi ? Qui l’avait amenée à se piéger elle-même ? Ou s’était-elle plantée, tout simplement, comme une idiote ? Toujours était-il qu’elle avait sauvé son crâne au dernier moment, frôlant les tissus tendus du poteau, sa trajectoire s’était brisée trop violemment, la déstabilisant et avant même que la jeune femme n’ait eu le temps de se redresser, elle était dans le décor. En plein dans un autre poteau. Quitte à faire ça ma fille, autant avoir maintenu la bataille avec Riley et eu une chance d’attraper le vif !
Mais non. Au moins avait-elle pu calmer sa vitesse avant de se retrouver en plein dans l’armature en bois, son balai lui échappant alors qu’elle dégringolait d’une poutre à l’autre pour s’écraser lourdement tout en bas, le souffle coupé, des vertiges plein la tête.

Dehors, tout le monde hurlait.

Grognant au sol, la jaune fit marcher ses membres, soulagée qu’à travers les douleurs qui baignaient dans son corps entier, il n’y ait apparemment rien de très grave. Elle sortit de sous les toiles vertes – un comble – un peu tremblotante mais entière, son balai heureusement en bon état dans la main. Oui, ça avait été sa première angoisse, avant même de se rendre compte que des cracs sinistres pouvaient être associés à son balai comme à sa jambe.

Petit regard dans les gradins à la recherche d’un Enzo qu’elle ne trouvera pas parmi la foule. Sa vue lui semblait un peu floue mais peut-être était-ce sa déception. Déjà les verts étaient en liesse. Ils venaient de gagner là non ? Sovahnn ne savait plus vraiment.

Après avoir rassuré les membres de son équipe, elle fut examinée par Maxence avant même de pouvoir rencontrer les Serpentards encore dans leur victoire. Rien de grave à priori mais il lui jetait déjà un sortilège qui la fit respirer plus librement.
Elle viendrait le voir après mais il devait s’assurer que tout allait bien avant de la laisser se bousiller la santé. La chute aurait été impressionnante paraissait-il.

La potion toujours à la main, elle fini par avoir l’occasion de rencontrer les verts, tout sourire aux lèvres.

« J’peux attendre trois minutes en rageant avant de te féliciter ou ça ne fait pas archi pro ? »

Elle s’était bien entendu adressée à Riley, Attrapeuse et capitaine des Serpentard, avec qui elle avait eu un face à face aérien assez soutenu.
Son regard était dur, un peu amer… et ce avant de se laisser totalement tomber dans les bras de la jeune femme en mimant un « prrrrr » qui mimait quelque chose qui se dégonflait. Elle, en l’occurrence.

« J’déconne, bravo, bien joué »


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Sovahnn Dawn Lockwood
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Mer 7 Déc 2016 - 13:43
Ciel dégagé. Température aux alentours de 13°. Pas de vent.
15 buts pour les verts
17 buts pour les jaunes
Vif d’or ok

→ Poursuiveurs (x3) : Cody Z. Stryker (PNJ),
→ Batteurs (x2) : Maxime A. Jefferson, Jeroen van Saade.
→ Gardien (x1) : Ricardo Queiros Lopes
→ Attrapeur (x1) : Riley S. Jenkins.

→ Poursuiveurs (x3) : Keïla P. Birmingam (scenario libre),
→ Batteurs (x2) : Kevin Mercer
→ Gardien (x1) : Lukas A. Harris.
→ Attrapeur (x1) : Sovahnn D. Lockwood.


#

Elle est toujours là, cette petite appréhension. Mettre un pied dans le stade, spécialement un jour de match, c’est encore un peu délicat mais je suis extrêmement concentrée et rien ni personne ne pourra me sortir de cet état. Le ciel est dégagé, la température extérieur est parfaite – ni trop chaude, ni trop froide – et pas un souffle de vent. En somme, le temps est idéal pour un match de Quidditch.
Briefing d’avant match dans les vestiaires, tout le monde sait ce qu’il doit faire. Notre dernier entrainement date de la veille, le stress est bien présent mais il est bon moteur. Il peut l’être en tout cas. Premier coup de sifflet, c’est l’heure d’entrer sur le terrain. Les gradins sont pleins, je sais que Keza est là, comme toujours, elle ne ratera jamais un de mes match et qui plus est, c’est sa Maison qu’on affronte aujourd’hui. Je porte bien évidemment l’équipement qu’elle m’a offert. Je sais que Mateo n’est pas spécialement friand de Quidditch – et il n’est pas le seul – mais il est là pour encourager sa meilleure amie et sa copine. Charleen,  Tout le monde est venu encourager sa Maison, ses amis, etc … L’ambiance est bonne, on ne sent pas trop l’appréhension même si je sais qu’elle présente en chacun de nous ou presque. On n’est pas là pour ça.
On se salue tous, Kevin et moi nous serrons la main et un appui du pied plus tard nous voilà tous dans les airs, Lukas et Ricardo devant leurs buts respectifs. Deuxième coup de sifflet, le match commence, les Poursuiveurs s’agitent déjà comme des fusées.

Les buts s’enchainent d’un côté comme de l’autre, tout va à une vitesse folle. Je ne repère pas le Vif tout de suite mais mes yeux sont aiguisés avec les années, ils ont l’habitude de repérer ce petit objet tant convoité. Une fois que je l’ai dans le viseur, je ne le lâche plus et plus rien d’autre n’existe si ce n’est Sovahnn, l’Attrapeuse adverse. C’est sa première saison, il n’empêche que c’est une adversaire de taille mais pas une fois je n’ai regretté de l’avoir conseillé à Kevin. Pas même quand on lutte comme on le fait avec acharnement. Pour le reste, je fais entièrement conscience aux batteurs pour me protéger même si encore une fois avec les années, mes réflexes sont bien aiguisés. Et au Quidditch, pas de pitié. Pourtant ça n’est pas moi qui ai poussé Sovahnn vers les gradins, pas volontairement en tout cas. Même cas de figure pour l’une comme pour l’autre, est-ce la chance si je suis passé au travers ? Ça n’a pas été son cas, je ne m’en suis pas rendu compte tout de suite totalement focalisée sur le Vif d’Or qui se recroqueville à présent entre ma paume et mes doigts. Coup de sifflet final. Me revoilà au milieu du terrain, le bras en l’air, fière, puis pieds à terre. C’est la Victoire. Victoire qu’on ne doit qu’au Vif d’Or parce que les Jaunes ont marqué plus que nous. De ça, je n’en fais pas une fierté. J’ai fait mon job, c’est tout. J’en suis contente, évidemment, puisqu’on est là pour gagner mais le faire avec la manière c’est encore mieux. A côté de ça, il n’y a pas de griefs ni d’animosité entre nos deux équipes, leur Gardien est même mon petit frère – pas génétiquement mais on se comprend – alors je suis quelque part désolée pour eux. Mais encore une fois, c’est le jeu, et aujourd’hui la Victoire nous appartient. Le Stade explose, mes yeux en font le tour, comme pour … m’assurer que tous ces cris ne sont que joie et déception, pas horreur.
On se serre dans les bras – ou presque, on ne peut pas dire que les Serpentard de cette équipe soient très démonstratifs à vrai dire – et puis mon attention se focalise sur Sovahnn. Là je comprends et me rends seulement compte qu’elle a passé un sale quart d’heure. Maxence est entrain de s’occuper d’elle, j’attends non loin de là et l’accueille avec un sourire quand vient mon tour.

« J’peux attendre trois minutes en rageant avant de te féliciter ou ça ne fait pas archi pro ? »

Sourire. Encore. Mitigé cela étant.

« J’vais pas m’excuser, mais bon. »

Exulter de joie devant elle ne fait pas parti du programme pour autant. Sa déception, je la comprends. Je sais parfaitement ce que ça fait de rater un Vif d’Or. Sans sommation, la voilà qui s’écroule dans mes bras et sans lâcher mon balai, je la récupère, la soutien, et la serre même contre moi sans réfléchir.

« J’déconne, bravo, bien joué »
« Merci. Ça va toi ? »

Je ne l’ai pas vu tomber mais là encore, des chutes en Quidditch, j’en ai vu et vécu des tas alors je m’inquiète sincèrement. Ce sport est risqué, très dangereux, heureusement que la Médicomagie suit derrière. Je persiste, si Papa avait déjà assisté à un match il ne me laisserait jamais remonter sur un balai.

« T’auras ta revanche l’année prochaine. On va dire que cette fois c’est l’expérience qui a parlé. »

Mon bras est à présent autour de ses épaules, on se dirige doucement vers les vestiaires. Je la rends à son équipe quand Kevin se présente. Nul besoin d’être visionnaire pour savoir ce qui se passe dans sa tête, les traits de son visage sont suffisamment expressifs pour ça. Je lui offre néanmoins un sourire et lui tends la main.

« Beau match Cap’tain. »

Je sais qu’il n’est pas d’accord avec moi, qu’il rumine déjà et va probablement aller s’enfermer tout seul quelque part pour digérer. Quelque part, j’ai envie de le rattraper et de le pousser à ne pas faire ça mais je comprends sa déception. Je le laisserai gérer comme un grand, comme il l’a toujours fait. Et puis après tout, j’ai une équipe à gérer moi aussi.

« Aller, à la douche les jeunes. Saison un peu laborieuse mais les résultats parlent d’eux-mêmes : Tout dans la progression. Restons sur cette ligne de progression et la prochaine fois le nombre de buts encaissés et marqués parlera de lui-même aussi. »

Ça sera le mot de la fin, je crois. Je me rends bien compte qu’il manque quelque chose, là, au fond de moi, comme une petite étincelle qui cette fois ne se manifeste pas, mais je n’y fais pas tellement attention. Les Verts ont gagné, je vais célébrer avec mon équipe, puis avec mes amis – incluant ma petite sœur et mon petit ami.

▬ FIN ▬
(Pour Riley)
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Mar 14 Fév 2017 - 23:59
Dernier match. Dernière chance. J'ai pas vraiment brillé au cours de la saison, et ça a beau être une sacrée reprise pour moi, c'est pas une excuse. Je flippe toujours quand je monte, je flippe dès qu'un cognard approche, mais je céderais ma place pour rien au monde ou presque. Ca n'empêche que j'ai la pression, et pas qu'un peu : ce match, on est tous conscients qu'il est décisif. Et les jaunes sont pas en reste question bons joueurs. Leur capitaine lâche rien, pousse les poursuiveurs au max, leur gardien est super imposant malgré son air de grand dadais, et leur attrapeuse aussi virtuose que la nôtre. Un coup d'oeil à Jeroen prêt à décoller, on est dans le même bateau tous les deux, et j'attends le coup de sifflet avec une pointe d'appréhension. Les conditions sont idéales pourtant. Pas de vent, un ciel clair, pas de forte chaleur non plus. Un temps parfait pour voler. Mais c'est le dernier match de la saison, physiquement, on est tous un peu plus fatigués qu'à l'automne, et pour ce qui me concerne, psychologiquement, c'est pas l'extase. Me répéter qu'il y a plus important n'y change rien, je pense continuellement à Ems. Et que l'inverse ne soit manifestement pas tellement vrai n'aide pas vraiment.

Dans les vestiaires, j'ai écouté Riley avec attention, hochant régulièrement la tête à ses propos. On s'est entraînés hier, je crois qu'on est tous conscients de ce qu'on doit faire, mais ça ne fait pas de mal de se répéter, surtout vu l'enjeu d'aujourd'hui. On joue la coupe, ni plus, ni moins. Dans les gradins, Julian est censément en train de jouer les pompom girls et l'image me fait sourire, me détend un peu. Je salue les jaunes comme il se doit, regarde Riley serrer la main de Kevin, réalise que je me méfie particulièrement de lui et de sa frappe, autant que des balles de ses poursuiveurs. Je sens ma main devenir moite site le manche de mon balai. Et merde.

On décolle tous, je gagne ma place dans nos buts et le coup de sifflet retentit. Un but, deux, trois. Putain Ric, réagit, tu sais faire mieux que ça, bordel ! Quatre, cinq, six. Putain, je suis une vraie passoire. Sept, huit, neuf. Dès que les batteurs arrivent dans mon champ de vision, je perds le souaffle des yeux. Et une seconde d'inattention, c'est fatal ici. Dix, douze, quatorze... Quand est-ce que ça s'arrête ? Je suis tellement mauvais que je prends même plus de plaisir sur ce terrain. Seize. Je panique de plus en plus, ne parvient pas à me calmer, pourtant je m'acharne, vaguement consolé par le fait que les jaunes encaissent pas mal de buts aussi, et encore : c'est pas parce qu'ils ne sont pas non plus très bons que ça atténue le fait que je suis mauvais. Dix-sept... et le coup de sifflet final retentit. Je cherche les attrapeuses des yeux, ne repère pas la jaune mais mes prunelles se posent sur la silhouette fine de ma capitaine, le bras levé serrant la balle d'or. Une vague de soulagement m'envahit, secondée par les cris de joie dans les gradins et les râles de déception. Pas de cri d'horreur cette fois, pas de mouvement de panique. Ouf...

Je regagne le sol pour féliciter Riley. Je suis pas le mec le plus expansif du monde, mais c'est notre capitaine et on lui doit la victoire, c'est pas rien.

Bien joué capitaine !

Un sourire avant qu'elle se focalise sur l'attrapeuse jaune et je m'éclipse, le temps de rejoindre les autres, titulaires et remplaçants, en attendant qu'elle vienne nous debriefer. Je commente quelques instants auprès de Jeroen la prestation de notre attrapeuse quand je sens la lourde paluche de Sean sur mon épaule.

Ouais je sais, il y a du boulot.
 
Il a encore rien dit, mais je le connais suffisamment pour le devancer sur ce point : on sait tous les deux que j'étais pas au top, loin de là. Riley nous rejoint bientôt, nous fait part de ses observations, et j'écoute notre capitaine   en serrant un peu les dents.

« Aller, à la douche les jeunes. Saison un peu laborieuse mais les résultats parlent d’eux-mêmes : Tout dans la progression. Restons sur cette ligne de progression et la prochaine fois le nombre de buts encaissés et marqués parlera de lui-même aussi. »

Je suis pas fier de ma prestation, et je prends cette remarque pour moi, clairement.  J'ai du boulot, donc, parce que je compte bien faire mieux l'an prochain. Cela dit pour l'heure j'ai autre chose à penser : faut que je me prépare psychologiquement à une soirée alcoolisée avec ma rouquine préférée...
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