Un lancé de dés par Capitaine pour déterminer le nombre de but marqués par leur équipe réceptives. Le résultat est multiplié par 10 pour obtenir le nombre de points remporter par l'équipe.
Un lancé dés par l'arbitre pour déterminer quelle équipe attrape le Vif d'Or et gagne ainsi donc 150pts supplémentaires.
Chaque membre du forum - joueur ou simple spectateur - pourra écrire un post par match s'il le souhaite, il n'y a absolument rien d'obligatoire.
Les deux premiers post sont réservés pour les Capitaines qui lanceront les dés chacun leur tour afin de déterminer le nombre de but marqué(s) par équipe et le troisième revient à l'arbitre pour déterminer quelle maison attrape le Vif d'Or. A partir de ça, ceux qui veulent poster un petit - ou pas - rp sont libres de le faire
Conditions climatiques :
Le printemps ne montre pas encore le bout de son nez, un vent moyen rend le vol peu stable mais pas au point de le rendre impossible. Pas de pluie, mais le ciel est couvert et bas. Vous l'aurez compris, les conditions ne sont pas idéales, mais on a connu pire !
Anecdotes déroulement match à prendre en compte : L'attaque sera lancée au coup de sifflet final. (Voir Event !)
Que le meilleur gagne !
Imperium
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Âge personnage : 1.000 ans Hiboux postés. : 2095 Date d'inscription : 01/09/2009Crédits : A[-]P Double Compte : Beaucoup
Imperium
Dim 7 Juin 2015 - 15:33
May the odds be in our favour...
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Dim 7 Juin 2015 - 15:33
Le membre 'Kevin William Mercer' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Quidditch (but)' : 5
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Dim 7 Juin 2015 - 19:41
En espérant ne pas porter la poisse...
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Dim 7 Juin 2015 - 19:41
Le membre 'Zachary Disemba' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Quidditch (but)' : 8
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Dim 7 Juin 2015 - 20:50
Equipe 1 : Gryffondor Equipe 2 : Poufsouffle
Imperium
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Dim 7 Juin 2015 - 20:50
Le membre 'Imperium' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Quidditch (Vif d'or)' : 2
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Dim 7 Juin 2015 - 20:53
vs
80 à 200 Victoire des Jaunes !
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Imperium
Jeu 18 Juin 2015 - 12:22
Cette fichue boule dans l’estomac ne semblait pas vouloir se dissoudre. Cela faisait maintenant presque une heure que Zachary faisait les cents pas dans son dortoir en essayant de remettre les choses en ordre. C’était idiot mais toute cette histoire lui mettait une pression monstre et le déstabilisait. Le départ d’Enola déjà n’avait pas été facile à accepter. Le rouge n’avait jamais su grand chose à ce sujet, il savait juste qu’elle allait mal et ce n’était pas pour lui plaire. Ils avaient beau ne pas être spécialement proches, elle restait sa capitaine et, de fait, ils partageaient quand même quelque chose. Alors déjà il avait fallu se remettre de ça. Puis la nouvelle était tombée d’un coup, subitement, sans prévenir: Killian lui cédait le capitanat de l’équipe. Sur le coup, l'étudiant était resté complètement bugué et avait fixé sa camarade comme si elle avait pété un boulon. Il savait qu’Enola l’avait désignée elle pour prendre le relais et cela ne l’étonnait pas. Ces deux-là étaient très proches et partageaient ce côté fonce dans le tas. Le métis était donc prêt à accueillir sa nouvelle capitaine sans se poser de questions. Sauf qu’il avait bien remarqué que Killian n’était pas au top de sa forme ces derniers temps. Alors quand elle lui avait cédé le poste en évoquant rapidement les raisons de son choix, Zachary avait été un peu chamboulé. Il savait qu’il en était capable en soit. Il pouvait mener un groupe, prendre des décisions et se montrer combatif. Seulement ça restait étrange pour lui. Prendre la place des filles et se mettre dans un rôle assez central dans l’équipe… Il était l’aîné de l’équipe et avait toujours eu de fait une place particulière mais aussi ambivalente. Parfois il était un peu sur une autre longueur d’onde. Et puis, sa blessure en avril avait pas aidé les choses. C’était passé maintenant mais le rouge avait des doutes sur sa légitimité et se sentait un peu coincé. Pourtant il ne pouvait pas fuir. Il devait assumer et se montrer digne de son rang… Facile à dire. Zachary se prenait vraiment la tête sur cette histoire, il avait l’impression de ne plus avoir droit à l’erreur.
“Arrête de marcher et respire.”
Zach tourna la tête et aperçu Layla qui affichait un sourire doux. Qu’est-ce qu’elle faisait là? Il n’en savait rien mais elle avait dû remarquer son absence pendant le repas et mener sa petite enquête. Le rouge poussa alors un long soupir et s’assit sur son lit. Sa sœur vint alors le rejoindre, en silence mais avec le sourire. Elle posa doucement une main sur son épaule et le regarda avec cet air serein. Le rouge n’arrivait pas à savoir si elle se moquait gentiment de lui ou si elle était juste compatissante. Un mélange des deux sans doute.
“Tu vas faire un super capitaine. Arrête de te prendre la tête et fais-toi confiance un peu!”
Zachary adressa alors un sourire franc à Layla et l’attira contre lui pour la serrer dans ses bras. Elle était adorable. Il avait un peu l’impression que les rôles étaient inversés soudainement, comme si elle avait pris le rôle de l’aîné. Mais pour une fois cela ne le dérangeait pas. Parce qu’il avait besoin du soutien de sa famille et que le fait que sa soeur soit venue le soutenir le touchait vraiment. Il la relâcha ensuite doucement et accepta d’aller manger avec elle histoire de prendre quand même des forces avant le match. Il se sentit légèrement observé pendant le repas par des camarades de maison mais il ne dit rien. Il reçu aussi des encouragements qu’il accueillit avec le sourire le plus sincère, tentant au mieux de faire disparaitre sa crispation et son angoisse. Layla avait raison, il devait se détendre. Sinon il n’y arriverait jamais. Et puis ce n’était qu’un match…
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Le match allait bientôt commencer. Tout l’équipe était dans le vestiaire. Zachary avait pris le temps de respirer, de s’habiller tranquillement et de préparer le matériel. Alors que les autres joueurs étaient arrivés petit à petit, il avait pris le temps de dire un mot à chacun d’eux, de les encourager, de leur rappeler leurs points forts et leurs points faibles. Oui vraiment, Zach prenait son rôle très au sérieux. Quand c’était arrivé au tour de Killian par contre c’était différent. Il avait clairement fait comprendre à la jeune femme qu’elle était tout aussi légitime que lui dans ce rôle et qu’elle avait droit à tout moment de l’appuyer, de prendre les devants. Et puis de toute façon, le rouge avait beau être capitaine, il ne pensait pas être le seul à pouvoir s’exprimer bien au contraire. Et tout ça, il avait besoin de le faire comprendre. Aussi, avant qu’ils ne sortent du vestiaire, il décida de s’adresser à l’ensemble de l‘équipe.
“Comme vous le savez Enola ne va pas revenir, du moins pour l’instant, et je suis donc le nouveau capitaine de l’équipe. Si jamais ça vous pose problème, vous avez le droit de le dire, jamais je ne me sentirai plus légitime qu’un autre… Mais pour ce match en tout cas on doit faire avec. Je compte sur vous pour vous donner à fond. On doit rendre fière notre ancienne capitaine. On a gagné notre dernier match, alors continuons dans cette optique. On lâche rien surtout. Et qu’importe le résultat final. Je veux juste voir de vrais lions sur le terrains!”
L’heure d’entrer sur le terrain était arrivée. Zachary avait ressenti une certaine pression alors qu’il serrait la main aux joueurs adversaires et notamment à leur capitaine, Kevin. Ce match allait être intense, les Poufsouffle avaient eux aussi gagner leur dernier match, il ne fallait pas faiblir. Mais malgré le stress, Zach se sentait en pleine forme. L’adrénaline coulait à flot dans ses veines et il était prêt à tout pour réaliser un bon match.
Malheureusement tout ne se passa comme prévu. Si Zachary se sentait plutôt en forme et parvint à arrêter un bon nombre de buts, cela ne fut pas suffisant. L’attrapeuse des jaunes avait encore frappé et malgré un match acharné, Gryffondor durent s’incliner. Zach se demandait déjà ce qu’il allait dire à ses joueurs, pour ne pas stigmatiser l’attrapeur, pour souligner la bonne performance, pour les féliciter d’avoir résisté aux conditions climatiques… Dans son cerveau, son discours était peu à peu en train de s’établir. Mais à peine eut-il le temps d’amorcer sa descente que ses yeux comme ceux des autres spectateurs furent captés par un spectacle étrange. Aileen attaquée. Rivers accourant à ses côtés. Puis des cris. Autour d’eux des corps semblaient tomber et l’affolement se faisait entendre. Le public s’était levé, c’était tout simplement le panique. Zach fila alors à toute allure sur son balais pour repérer Layla qui semblait en pleine forme puis s’approcha des professeurs et bondit de son balais, sortant sa baguette magique. Il faisait partie des élèves les plus âgés de cette école, il se devait d’aider. Et puis, il était en première année de cursus médical ce qui pourrait sans doute être utile. Il n’avait aucune idée de ce qu’il se passait, de combien de personnes avaient été attaqués mais en tout cas, il voyait la peur revenir sur le visage de beaucoup d’élèves… La peur qu’ils auraient aimé oublier.
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Mer 15 Juil 2015 - 4:27
Comme à ma bonne vieille habitude, j'étais extrêmement stressé en ce dimanche matin, car un match de Quidditch allait avoir lieu durant l'après-midi. Une partie durant laquelle le jaune que j'étais allait être confronté à des lions acharnés qui feraient tout pour gagner. Ça faisait un sacré moment que je n'avais pas rencontré les Gryffonds sur le terrain, mais je n'oubliais pas qu'ils n'étaient pas à sous-estimer en dépit de leurs récents changements de capitaine. C'était valable pour toutes les équipes d'ailleurs : chacune comportait d'excellents joueurs qui me donnaient des sueurs froides à chaque moment que le souafle était lancé dans ma direction. Si ce fait était une source d'angoisse il n'était pas le seul. Je n'avais pas oublié l'accident que j'avais eu lors du match précédent bien que les cicatrices et les effets secondaires des affreux médicaments eurent disparus depuis longtemps. J'avais passé la nuit à rêver de ce moment fatidique où l'un des cognards était entré en contact avec le haut de mon corps et aux douleurs qui s'en étaient suivies sans parler de cette chute qui ne se terminait jamais. Ma plus grande crainte était de recevoir de nouveau l'une des deux balles folles et que l'on perde à cause des cercles laissés vides. La dernière fois nous avions tout de même réussi à gagné (grâce à Sovahnn, merci Kevin de lui avoir donné ce poste), mais je ne voulais pas que l'incident se reproduise. Aussi bien pour mon bien être que pour le succès de mon équipe. Le mieux était de les éviter cette fois-ci et non pas de me jeter devant comme un stupide ignorant. J'avais retenu ma leçon. Enfin... Je l'espérais.
Je passai la plus grande partie de la journée dans ma salle commune en tâchant de me détendre un peu. Sauf que je n'avais pas choisi l'endroit pour cela. Plusieurs de mes camarades de maison passaient devant moi en m'envoyant des encouragements ou encore des ulcères lorsqu'ils me disaient qu'ils avaient misé quelques gallions sur notre victoire. Je restai pourtant assis dans mon fauteuil d'un air solennel, ma guitare déposée sur mes cuisses juste au cas où l'envie m'en prendrait de jouer un peu. Puis, au bout d'un moment, je passai aux cuisines histoire de ne pas partir au stade l'estomac vide. Ceci fait, je pris la direction du terrain avec mon équipement et mon balai que je laissai lourdement traîner derrière moi. La peur me rongeait déjà si bien que j'avais l'impression de marcher au ralenti. Je retrouvai mon équipe aux vestiaires et comme mes coéquipiers, j'écoutai attentivement les derniers conseils et encouragements de notre capitaine.
Et ce fut finalement le temps de se mettre le nez dehors, les fesses bien installées sur nos balais respectifs. Un vent assez puissant nuisait à notre vol, mais heureusement il ne pleuvait pas ce qui m'offrait une bonne visibilité du terrain. Je saluai la foule d'une manière distraite tout en me dirigeant à ma place devant les cercles que j'avais occupé au match précédent. Mon cœur tambourinait dans ma poitrine, mais je tentai d'y faire abstraction alors que les balles furent lancées dans les airs. Dès lors je me concentrai sur l'action du souafle qui passait de mains en mains tout en gardant à l’œil les fichus cognards dont les sifflements parvenaient à déclencher sur série de frissons sur ma peau malgré qu'elle fut bien couverte.
Nous avions près d'une heure de jouer et déjà, l'équipe des rouges comptait six buts. Soixante points que je leur avais accordé alors que je n'avais pas réussi à faire les arrêts. Deux de ces six buts avaient été accordé grâce à des cognards qui furent projetés dans ma direction en même temps que le souafle. Comme si les batteurs tentaient de reproduire la scène du mois de novembre dernier et ils avaient eu raison de le faire. Leur tactique ne me plaisait pas, mais pour le moment je n'avais pas encore trouvé le moyen de pouvoir me débarrasser des deux balles à la fois et je préférais me protéger moi plutôt que de finir encore à l'infirmerie. De notre côté, quatre buts avaient été inscrits au pointage : les rouges avaient clairement de l'avance sur nous et j'ignorais comment ce match allait se terminer. Quand tout le monde se trouvait à l'autre bout du terrain, je cherchais Sovahnn des yeux dans l'espoir de l'a voir voler rapidement, mais je n'avais jamais le temps de m'y attarder : les rouges rappliquaient. Le septième but fut d'ailleurs accordé à cause de mon inattention. Je serrai les mâchoires tandis que les adversaires se félicitaient mutuellement juste à quelques mètres de moi. Quelques secondes plus tard, le huitième fut compté grâce à bon maniement du souafle qui m'avait complètement désorienté. C'était désormais quatre-vingt à quarante et j'avais envie de pousser quelques jurons.
Par miracle, un nouveau but fit son entrée de notre côté et je levai le poing en l'air d'un air triomphant. Nous étions encore loin du compte, mais cinq à huit c'était mieux que rien non? Je retrouvai ma concentration prêt à affronter tous les nouveaux lancés qui allaient être effectués dans ma direction lorsque j'entendis le coup de sifflet qui annonçait la fin du match. Surpris, j'eus à peine le temps de baisser les yeux pour apercevoir Sovahnn qui tenait le vif d'or que j'entendis des cris à vous glacer le sang provenir des gradins. Mon sourire à demi levé disparut aussitôt et je vis de l'agitation parmi le public.
Mais... Il se passait quoi là...?
Le directeur avait quitté sa place habituelle et j'ignorais quelle direction il avait prit. De ma hauteur, tout le monde semblait vouloir fuir les gradins comme si un monstre était entrain de les attaquer. Pourtant, je ne voyais pas ce qui pouvait clocher. Certaines baguettes étaient sorties, des cris fusaient de toute part et même certaines personnes tombaient par-dessus la rambarde à cause de toute l'agitation. J'eus un cri étouffé lorsque je vis une fillette tomber lourdement sur le terrain comme une poupée de chiffon. Je voulais l'aider, mais je demeurais devant mes cercles comme si la partie n'était pas terminé. D'ailleurs, les autres joueurs semblaient tous aussi perdus et désorientés que je pouvais l'être puisque peu d'entre eux avaient bougé de leurs positions.
Je bougeai finalement, mais je ne piquai pas en direction du terrain. Je m'approchai plutôt des gradins avec une curiosité tenace. Sauf que les gens étaient si agités que je ne voyais rien si ce n'était qu'une foule de zombies extra entraînés et motivés qui tentaient de fuir par les sorties.
Ce n'est que plus tard que j'appris que nous avions été attaqués.
Poudlard faisait une fois de plus office d'un théâtre macabre. Macabre et sanglant.
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Mer 15 Juil 2015 - 10:09
Mini info directeur (si vous en avez besoin xD) :
L'homme attaque Aileen. Logan le fige lorsqu'il tente de fuir et se précipite vers elle, il bloque l'hémorragie et repars en courant vers l'homme qu'il trouve la langue coupée. Il le tue d'un sort de magie noire, faisant bouillir son sang.
En gros.
Logan pas content. Logan violent quand Logan pas content.
Merde, on touche pas à sa meuf. Qui n'est plus avec lui. Mais bon.
Il la prendra avec lui pour la soigner, montrant clairement du même coup qu'il l'aime quoi . Je pense que vu sa tête et la rage démentielle qui l'a prit, c'est pas réfutable xD.
Bref, voilà, c'était pour vous donner des petits détails en plus =). Sachant que le meurtre de Logan sur l'assassin risque d'en choquer quelques uns .
Alec Kaleb Rivers
Break Me If You Can
Alec Kaleb Rivers
Âge personnage : 24 Hiboux postés. : 4834 Date d'inscription : 12/05/2011Crédits : Renard ; [url=https://www.tumblr.com/ellaenys]Ellaenys[/url] & once upon a time & andtheireawoman & queenbrookdavis Double Compte : Logan, Takuma, Sovahnn, Maxence, Jordane, Oliver
Alec Kaleb Rivers
Jeu 17 Sep 2015 - 20:13
Enola ne reviendra pas. Je m'en doutais, et je le comprends bien. Et quand elle m'a cédé la place de capitaine, j'ai pas été surprise. C'est ma meilleure amie, j'ai toujours été son second, et c'était presque dans l'ordre des choses. J'ai tâché de faire de mon mieux, mais... Faut dire ce qui est, je suis pas en état. J'ai tenté d'aller contre mon corps et ma tête, parce que je voulais pas faire défaut à qui que ce soit, mais je sens bien que je me déconcentre trop facilement, et que je suis pas toujours à cent pour cent. Alors si ça devait nous mener à la défaite ? Non, hors de question. J'ai pesé le pour et le contre pendant des jours entiers, fini par écrire à Eno pour lui demander ce qu'elle en pensait - et pour m'excuser douze mille fois de ne pas honorer ma promesse de maintenir sa place, de lui succéder correctement - et puis j'ai annoncé à Zach que je voulais qu'il me remplace. J'ai bien vu sur sa tête qu'il était choqué de ma réponse, mais... Mais c'est mieux comme ça. J'ai un peu l'impression de fuir mes responsabilités, mais je sais qu'il fera ce qu'il faut pour gérer ça, et puis c'est l'aîné de l'équipe, et outre ses qualités propres, je pense vraiment qu'il est le plus à même d'obtenir le respect de tous. Et puis si jamais il y avait quoi que ce soit, je serai là pour remettre chacun à sa place, ça, il peut en être assuré.
J'ai beau être crevée et manquer un peu d'énergie en général, ça n'empêche que le jour du match, je reste survoltée. Peut-être pas autant qu'à des périodes plus fastes de ma vie, mais tout de même. Zach a fait le tour de toute l'équipe, pour les derniers conseils et encouragements, et je l'ai écouté religieusement, hochant souvent la tête. J'ai souri quand il est venu vers moi, et surtout quand il m'a clairement fait comprendre en gros que je pouvais être son bras droit - voire que je devais, même, en fait. A la fin de son speech, je me retrouve avec "You're gonna hear me roar" dans la tête, qui me quittera pas jusqu'à la fin de la journée, je sens bien. J'évite cependant de chanter ça, il fait déjà un temps suffisamment mauvais comme ça. Et puis Zach a serré la main de Kevin, et le match a commencé. Et j'ai beau être crevée, donc, j'ai pas lâché jusqu'à la fin du match, renvoyant les cognards avec le plus de férocité possible sur mes adversaires, parfois en tête à tête contre le capitaine des jaunes. On se connaît depuis longtemps tous les deux, et un peu par coeur sur un terrain, ce qui fait qu'il a fallu faire preuve de ténacité, et parfois d'ingénuosité pour renvoyer le cognard avant lui. Avant lui, mais pas sur le gardien. J'ai donné avec Lopes, je recommence pas ça, et puis Harris a fini au sol déjà, j'ai pas vraiment envie que l'histoire se répète. C'était la tactique de Cap... Hum, Eno, et avec le recul, je pense franchement pas que c'était une très bonne idée. Je ferai pas tomber un autre gardien, si ça doit arriver, ça viendra de quelqu'un d'autre. Bref. Combat de coqs, un peu, avec mon pote, et comme a chaque fois que je suis sur mon balai, ça me fait un putain de bien fou. L'adrénaline coule dans mes veines, compense le manque de sommeil et de nutrition.
Et puis le coup de sifflet a retenti, avec les commentaires concernant la victoire des jaunes et la main de Sovahnn refermée sur le vif d'or. J'ai juré dans mon coin, cherché ma jumelle des yeux que je sais avoir assisté au match ne serait-ce que parce qu'on est venues ensemble jusqu'au stade et... Mon sang n'a fait qu'un tour quand j'ai vu la silhouette derrière elle, entendu les cris, comme au loin, vu son visage, à elle, miroir du mien, déformé par la douleur avant qu'elle ne s'effondre.
Et la lionne en moi est partie s'acharner sur celui qui avait osé s'attaquer à sa troupe.
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Mar 17 Nov 2015 - 8:39
Je suis surexcité, comme à chaque match, bien décidé à continuer sur notre lancée. Ce qui consiste un peu en l'essentiel de mon speech. Je veux qu'ils se battent jusqu'au bout. Quel que soit le résultat, et même si je me connais et que je sais que je ferais grave la gueule si on se fait bouffer. Ca, ils le savent déjà, et j'en parle pas, parce que c'est pas l'important.
- On est face aux lions aujourd'hui, et on sait qu'ils vont se battre férocement. Montrons-leur que nous aussi, on sait être combattifs, agressifs. Je veux vois un maximum de passes et de tentatives dans leurs buts, je veux vous voir harceler leur gardien jusqu'au bout. So'... Eclate-toi, petite mésange, si tu nous fais comme au match contre les bleus, on est bons.
Les mains sur les épaules de Sovahnn, je l'encourage à faire pareil qu'au match précédent. Je sais pas combien de fois faudrait que je remercie Riley pour cette perle, j'avoue.
- Harris... T'es un très bon gardien, je te laisserais pas le poste si j'en étais pas convaincu. Tu m'empêches le souaffle de passer nos anneaux. Mais fais attention à toi. Je préfère que tu laisses passer un ou deux buts plutôt que te revoir à l'infirmerie. Pour le reste...
Un regard à l'autre batteur de l'équipe.
- ... On se charge de garder les cognards éloignés de vous deux.
Je sais pas pourquoi il m'a toujours semblé que Lukas avait... genre peur de moi. En tout cas ce qui est sûr, c'est que je suis réellement inquiet pour lui, et que mes mots sont parfaitement sincère. S'il doit choisir entre prendre un cognard et arrêter le souaffle ou finir le match entier et nous faire prendre un but pour ça, la question se pose pas. Mon job, ça va être d'éviter qu'il ait un choix à faire, l'autre batteur étant tout dédié à So', et je compte bien m'en acquitter parfaitement.
J'ai dû me battre un peu contre Killian pour ça, et ça n'en rend que le challenge plus grisant encore. Même s'il est évident qu'elle évite parfaitement la direction de mon gardien, et ça, faudra que je l'en remercie. Ca n'a pas empêché qu'une ou deux de ces satanés balles belliqueuses approchent de trop près Harris, et je suis soulagé de voir qu'il a sauvegardé sa peau plutôt que de protéger nos buts. On a un peu de retard, mais on s'en sort pas si mal, j'aime autant ça. Et un instant, je cherche So' du regard. Je vais donc pas jeter la pierre à mon gardien pour un instant d'inattention qui nous fait prendre un but de plus, mais je serre les dents, jure dans ma barbe. Merde, merde, merde. On est pas dans les choux encore, mais on se fait quand même devancer et ça, ça me plaît pas. Notre cinquième but, beaucoup plus cependant. Et davantage encore le coup de sifflet qui m'annonce la victoire de ma petite mésange.
Et si l'euphorie m'emporte un bref instant, les cris qui commencent à retentir à plusieurs endroits du stade me glacent le sang. Mon regard cherche mes proches, je vois Killian foncer vers sa soeur, Caem la suivre bientôt, Marly tomber auprès de Casey, qui elle n'a rien. Un NON rauque s'échappe de ma gorge, à moins qu'il ne résonne que dans ma tête. Et mon regard scrute les tribunes jaunes.
- Charlie...
Un dernier sursaut de lucidité me pousse à interpeller mon équipe, tétanisée, sous le choc.
- Mettez-vous à l'abri. Retournez dans notre salle commune. Bougez !
J'ai vu Lukas s'approcher des gradins, et j'ai foncé le chercher, refusant catégoriquement de le laisser observer plus avant ce spectacle macabre. Une gamine est tombée juste devant nous. Merde.
- Tu rentres. Maintenant !
Moi j'ai piqué vers le sol, attrapé la gamine au sol, inerte et l'ai ramenée à l'infirmerie, le coeur battant. Casey a tenté de me rassurer, mais je crois que je ne le serai vraiment que lorsque Marly sortira de là. Je fais confiance à la petite jaune pour prendre soin de ma meilleure amie, cela dit. Et il n'y a rien que je puisse faire ici, clairement, alors je vide les lieux. Ce que je peux faire en revanche - et qui m'obsède depuis l'attaque, depuis que son visage s'est imposé à mon esprit et que j'ai murmuré son prénom - c'est m'assurer que Charlie va bien. Et même si c'est chercher une aiguille dans une botte de foin, je suis parti à sa recherche à travers tout le château.