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| Dim 12 Jan 2014 - 10:03 vs /!\ Coup d'envoi à 15h00 /!\ Rappel de l'organisation :
- Un lancé de dés par Capitaine pour déterminer le nombre de but marqués par leur équipe réceptives. Le résultat est multiplié par 10 pour obtenir le nombre de points remporter par l'équipe.
- Un lancé dés par l'arbitre - Victoria E. Stowaway - pour déterminer quelle équipe attrape le Vif d'Or et gagne ainsi donc 150pts supplémentaires.
Chaque membre du forum - joueur ou simple spectateur - pourra écrire un post par match s'il le souhaite, il n'y a absolument rien d'obligatoire. Les deux premiers post sont réservés pour les Capitaines qui lanceront les dés chacun leur tour afin de déterminer le nombre de but marqué(s) par équipe et le troisième revient à l'arbitre pour déterminer quelle maison attrape le Vif d'Or. A partir de ça, ceux qui veulent poster un petit - ou pas - rp sont libres de le faire Conditions climatiques :Nous sommes début octobre et la fraicheur de l'automne commence déjà à bien se faire sentir. La matinée a été brumeuse mais le ciel se dégage en début d'après midi. On note un léger vent d'Ouest. A priori pas d'averse(s) à prévoir. Que le meilleur gagne ! | |
| | | Dim 12 Jan 2014 - 19:53 ▬ Nombre de but marqués par les Slytherin ▬ | |
| | | Dim 12 Jan 2014 - 19:53 Le membre 'Riley S. Jenkins' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Quidditch (but)' : 11 | |
| Imperium Âge personnage : 1.000 ans Hiboux postés. : 2095 Date d'inscription : 01/09/2009 Crédits : A[-]P Double Compte : Beaucoup
| | Dim 12 Jan 2014 - 22:20 Nombre de buts marqués par Gryffondor | |
| | | Dim 12 Jan 2014 - 22:20 Le membre 'Enola C. E. McKrown' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Quidditch (but)' : 14 | |
| Imperium Âge personnage : 1.000 ans Hiboux postés. : 2095 Date d'inscription : 01/09/2009 Crédits : A[-]P Double Compte : Beaucoup
| | Dim 12 Jan 2014 - 22:28 Équipe ayant attrapé le Vif d'Or lors de la rencontre → Équipe n°1 : Slytherin → Équipe n°2 : Gryffondor | |
| | | Dim 12 Jan 2014 - 22:28 Le membre 'Victoria E. Stowaway' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Quidditch (Vif d'or)' : 2 | |
| Imperium Âge personnage : 1.000 ans Hiboux postés. : 2095 Date d'inscription : 01/09/2009 Crédits : A[-]P Double Compte : Beaucoup
| | | | Lun 13 Jan 2014 - 23:30 Lorsque son réveil avait sonné en cette journée du dimanche 05 octobre 2014, la première chose qu’avait fait Dylan dès lors que ses yeux s’étaient ouverts, ce fut de regarder le temps qu’il faisait à l’extérieur. C’était une bonne journée d’octobre ! Parfait ! Un temps excellent pour un match du moins, si cela restait ainsi. C’était le grand jour ! En effet, cet après-midi allait s’ouvrir le Championnat de Quidditch de Poudlard et comme toujours le match d’ouverture était Serpentard contre Gryffondor. Le jeune homme essayait de pas montrer qu’il était stressé, il faisait en sorte de garder un visage impassible parce qu’il savait mieux que quiconque l’enjeu de ce fameux premier match de la saison. En cas de victoire, l’équipe gagnante prendrait la tête du Championnat mais il y avait un enjeu de taille – cette fois c’était un enjeu personnel pour Dylan lui-même – il allait devoir montrer à toute l’école et surtout prouver à l’équipe des Rouges et Ors qu’il avait sa place en tant qu’attrapeur de Gryffondor… Il n’oubliait pas le fait que le précédent attrapeur de l’Equipe était un joueur professionnel, et de ce fait, il avait mis la barre très haute. Un superbe défi attendait donc Dylan mais il allait tout faire pour garder en tête son objectif premier, en l’occurrence attraper le Vif d’Or le plus rapidement possible avant l’attrapeur adversaire. La matinée s’était vite passée et même s’il faisait tout son possible pour masquer son appréhension de ce match, Dylan sentait qu’il allait avoir du mal à avaler quoique ce soit lors du déjeuner. D’ailleurs, aux alentours de midi, il était parti rejoindre l’équipe de Gryffondor pour qu’ensemble, ils puissent se rendre jusqu’à la Grande Salle et manger un peu avant le début des hostilités. Leur entrée avait été acclamée – Dylan se faisait tout petit, parce que rien qu’en entendant ces tonnerres d’applaudissements, ça lui mettait encore plus de pressions – ils s’étaient installés à la table de leur Maison. Le repas semblait délicieux et cela lui avait totalement ouvert l’appétit, de ce fait il avala d’une traite tout ce qu’il avait mis dans son assiette… Quoiqu’il n’avait pratiquement rien mis en fin de compte… Bref, une fois son repas terminé, il s’était mis à méditer en silence, à faire une préparation mentale de la réussite en attendant que ses coéquipiers terminent… Lorsqu’ils eurent terminé, ils étaient partis se changer afin de troquer leurs robes de sorciers contre l’uniforme de l’Equipe des Lions !
Dylan écoutait tranquillement la capitaine des Lions prononcer son discours d’avant-match dans les vestiaires tandis qu’au-dessus d’eux, on pouvait entendre des voix. Les gradins commençaient à se remplir, cela signifiait qu’il était bientôt l’heure du début de la première rencontre de la saison. Tout le monde était prêt et après un dernier mot d’encouragement, ils allèrent se positionner à la sortie des vestiaires qui donnaient accès au terrain de quidditch. Dès qu’ils entendirent le signal, ils enfourchèrent leurs balais, Dylan prit une grande bouffée d’air et sitôt cette inspiration terminée, il prit son envol enfin !!! Comme d’habitude, l’air lui fouettait le visage mais il ne s’en préoccupait nullement car il se sentait tellement bien dans les airs. En compagnie de ses coéquipiers, ils se dirigèrent en volant jusqu’au centre du terrain où les attendait l’arbitre officiel du match, la professeur Stowaway. Après avoir fait un léger discours sur le respect des règles etc et après que les deux capitaines se soient serrées les mains, l’arbitre siffla le début de la rencontre, libérant par la même occasion les cognards et le vif d’or. Dès qu’elle lança le souaffle, le match put réellement commencer mais Dylan ne s’intéressa qu’au vif d’or. C’était parti ! Il se mit à localiser le vif tout en évitant les cognards envoyés par les Batteurs adversaires mais aussi en évitant l’attrapeuse et capitaine adversaire. Il la surveillait tout en cherchant la minuscule balle ailée, soudain, il entendit un grondement accompagné de tonnerres d’applaudissements et de cris en tout genre… Cela signifiait qu’un but venait d’être marqué mais il ignorait de qui ! Il espérait que ce soit Gryffondor qui ait pris les premiers 10 points du match. Il tourna la tête vers les buts de Serpentard et fut légèrement surpris de voir qu’en tant que portier des Serpents, il y avait Ricardo Lopes… N’était-il pas souffrant de vertige depuis qu’il avait été victime de ce fameux cognard la saison dernière ? Dylan n’y comprenait rien et préféra se concentrer sur sa quête du vif d’or…
Son adversaire direct, Riley Jenkins à l’occurrence, le suivait de près donc parfois il faisait des petites feintes dans l’espoir de la semer un peu pour qu’il puisse trouver le vif d’or et l’attraper sans avoir à lutter contre elle… Il savait qu’elle était une excellente joueuse, ce qui rendait encore plus la tâche de Dylan très difficile… Il devait vraiment attraper le vif d’or avant Elle ! Bref il accélérait progressivement jusqu’à atteindre des vitesses atteignant surement la soixantaine de nœuds, et gardant cette vitesse, il faisait des montées avant de freiner subitement mais au moment où son décrochage se faisait sentir, il parvenait à se stabiliser sur son balai. Dans la foulée, il faisait de vertigineuses descentes en piqué avant de remonter en chandelle à près de huit pieds du sol. Même si ses feintes étaient pour le moins spectaculaires, cela ne l’aidait pas vraiment à repérer le vif d’or et sentant qu’il se donnait en spectacle pour rien, il reprit sa tentative de localisation de la balle ailée… Et alors qu’il passait à côté de la tribune officielle, il tourna la tête afin de voir le score du match… Le score était serré 90 – 100 pour les Rouges mais cela ne durerait pas… Si ça continuait de la sorte, ce match allait durer très longtemps (d’ailleurs, il ignorait quelle heure il était exactement, il avait perdu la notion du temps dès qu’il fut entré en contact avec l’air)… Il fallait qu’il attrape le vif d’or pour cesser le match… On avait certainement écouté ses prières mentales parce qu’il le repéra au niveau du poteau gauche de Gryffondor et presque aussitôt, il s’élança dans cette direction sans regarder si Riley Jenkins avait vu le vif elle aussi… Mais la course du jeune homme fut stoppée parce qu’il avait du faire une grosse embardée pour éviter un cognard… Il reprit sa course lorsqu’il parvint à se stabiliser et dès lors, il s’élança à toute vitesse vers le vif d’or… Sans trop savoir comment il avait réussi cet exploit, il l’attrapa et aussitôt encore plus de grondements et de tonnerres d’applaudissement jaillirent des tribunes. S’en suivit le coup de sifflet final de l’arbitre ! Malgré tout cela, Dylan ne parvint pas encore à réaliser qu’il venait d’attraper le vif d’or mais tout de même, il leva les bras en signe de Victoire !
« On a gagné » dit-il sentant des larmes de joie lui picoter les yeux. Il essaya d’écouter le score du match alors que ses coéquipiers venaient le congratuler. Apparemment, les Gryffondors avaient gagné le match 110 – 290… C'était super ! Il avait tenu la pression! Il avait fait gagner son équipe et surtout il avait attrapé le vif d'or... | |
| | | Mer 29 Jan 2014 - 19:03 L’excitation. Ce grondement sourd qui monte depuis le fond des entrailles et s’étend en vibrant dans tout le corps, si proche de l’angoisse… Non, c’était bien de l’angoisse, en fait. Un élan de panique mêlé à un mélange déjà explosif d’adrénaline et de manque d’envie. Le questionnement habituel s’imposait à son esprit : qu’est-ce qu’il fichait ici ? Sauf qu’il n’avait plus le temps de se poser de questions. Il devait foncer. Faire de cette angoisse un moteur hors du commun pour le propulser en l’air, avant que ça ne le cloue totalement au sol. Il écouta Riley donner les dernières consignes, jeta un regard hésitant à Cody, souhaita bien du courage à Ricardo et au reste de l’équipe. Depuis qu’il était levé, il gardait sur le visage un air de confiance inébranlable, mais à l’intérieur, la seule chose qu’il avait souhaité toute la journée, c’était se casser une jambe ou tomber dans une faille temporelle pour éviter ça. Il ne fut la victime bienheureuse d’aucun accident ni d’aucune faille dans le temps ; pire, il se retrouva coincé devant son équipement avant même d’avoir pu s’en rendre compte, ce qui constituait une torture beaucoup plus horrible. Bon. Quand il faut y aller…
Lorsqu’ils sortirent des vestiaires, groupés comme un, ou plutôt comme sept qui voulaient paraître un pour se donner de la force et du prestige, les spectateurs se mirent à crier. En face, les Gryffondors arrivaient eux aussi, l’air fier, prêts à en découdre. Le professeur Stowaway était là, arbitre officielle de la saison, attendant les deux équipes pour répéter les règles et lancer le jeu. Jeroen lança un regard distrait en direction des gradins, cherchant les supporters serpentards, mais avec la distance et la foule, il arrivait à peine à distinguer les couleurs, alors pour distinguer un seul visage, c’était peine perdue… Julian était là, quelque part… elle le regardait sûrement… Il inspira un bon coup pour se donner du courage, se concentra sur les derniers conseils donnés par l’arbitre, salua ses adversaires brièvement et enfourcha son balai, que son père lui avait offert cet été. Un message ? Il ne savait pas trop si ça concernait le Quidditch ou la promesse qu’il avait faite à contrecœur de foutre le camp si ça recommençait à chauffer… en tout cas, ça servirait au Quidditch pour le moment.
L’arbitre siffla soudainement, n’ayant pas attendu qu’il ait terminé de penser pour lancer la première balle dans les airs. Il n’eut plus vraiment le temps de se concentrer sur ce qu’il y avait dans sa tête. Foncer, foncer vers les cognards, viser et frapper de toutes ses forces, ça résumait tout ce qu’il devait faire à l’instant présent. Réfléchir, se poser des questions, chercher Julian dans la foule, il devrait attendre pour ça. Il riva son regard sur les balles et les adversaires à portée de tir. Les cognards qu’il frappa frôlèrent quelques joueurs à une vitesse dingue. Par moments, il se concentrait pour protéger le gardien, tandis que les autres joueurs fonçaient sans encombre ; perdre Ricardo en début de saison serait vraiment handicapant pour l’équipe. Des cris continuaient de fuser des gradins à chaque évolution du score, bourdonnement discontinu et lointain. Les points se marquaient dans les deux camps, mais les gryffondors menaient pour le moment. Le batteur avisa un cognard… dans son champ de vision, il y avait aussi l’attrapeur des rouges, prit dans sa course folle vers un point invisible… Le vif ? C’était l’occasion ou jamais. Il visa, et lorsque le cognard arriva à son niveau, frappa la balle avec violence. Elle faillit toucher son adversaire, mais celui-ci reprit sa course après s’être stabilisé, talonné de près par Riley et…
Le second coup de sifflet retentit. Comme un arrêt du temps, alors que tout venait de se passer en accéléré, les sens trop saturés d’informations pour arriver à compter les minutes de jeu. Le jeu était terminé, le vif n’était pas allé plus loin. Jeroen ramena sa batte contre son balai pour se cramponner et amorcer la descente. C’était terminé. Bon ou mauvais, victoire, défaite, ça n’avait encore aucun sens tant qu’il n’avait pas touché le plancher des vaches. Il se stabilisa au sol avec un calme presque anormal, s’appuya sur son balai pour s’empêcher de tomber, et avisa le score.
110 - 290.
Un score plutôt mauvais pour commencer la saison. Tout le monde semblait vraiment déçu dans l’équipe… tandis que l’attrapeur des gryffondors jubilait, entouré de ses coéquipiers tout aussi fous de joie. Logique. Très bien pour eux. Jeroen salua leur victoire, bon perdant qu’il était, mais il garda les lèvres serrées, la chute d’adrénaline appuyant sur son diaphragme comme s’il allait s’étouffer. Un mot de félicitations à son équipe aussi, ils s’étaient bien battus quand même… puis, dès qu’il put se soustraire à l’obligation de l’image, il s’échappa du terrain. Il avait une Julian criant à l’injustice à retrouver, ça calmerait le goût de la défaite. | |
| | | Jeu 30 Jan 2014 - 20:05 Perdre est loin d'être dans mon optique. Le match se joue précisément aujourd'hui et j'ai la niaque, mais je vais vite être déçue de ce match. Je me suis préparée à fond pour être à la hauteur et pour gagner, parce que si je joue c'est bien pour gagner, pour que l'équipe monte et soit reconnu même si je ne suis pas capitaine, ce que je n'ai pas envie d'être j'ai comme tous les membres de cette équipe envie de gagner, surtout que maintenant que je suis dans l'équipe j'ai intérêt de leur montrer que j'ai ma place. La tension était à son comble dans les vestiaires. Je ne suis pas très à l'aise avec certaines personnes, de l'équipe qui pour moi restent des traitres, mais là n'est pas la question, on est une équipe pendant les matchs et je peux bien mettre ça de côté.
On est tous sur nos balais, les spectateur près à vivre le match autant que nous. Il ne pleut pas, mais il ne fait pas très chaud non plus, mais bon au moins il n'y a pas de pluie. J'avais complètement oublié qu' Olympe faisait parti de l'équipe adverse et que c'est contre lui que je joue. Ce n'est pas vraiment le meilleur moment pour penser à lui, même s'il est carrément mignon sur son balais. Tais-toi sully et fonce le sifflet de début de match vient de retentir. J'ai perdu deux seconde à penser à Olympe flûte.
Je me suis reprise et j'ai volé essayant de repérer le souafle entre les mains des nôtres. Passe et passe et passe, but ou pas je crois que je n'y fais même plus attention tant j'ai envie qu'on gagne, mais pour le moment c'est les rouges qui marquent. Je reste sur le qui-vive et essaie d'éviter le plus possible de croiser Olympe sinon je vais être perdue et ça va être compliqué de prendre sur moi. On se rattrape un peu, entre éviter les cognard et essayer de marquer ce n'est pas toujours évident et puis le deuxième sifflet retentit. La fin du match avait sonné et je me suis décomposée quand ils ont annoncés le score.
110- 290 , c'est juste impossible à tenir cette défaite. Je devrais être contente pour eux parce que j'ai des amis là-bas, mais je reste quand même très déçue et si je n'avais pas ma fierté je crois que j'aurais pleuré en entendant l'annonce du score si minable qu'on a fait. Je m'entraînerais plus, je jouerais plus longtemps, mais croyez-moi la prochaine fois j'oserais mettre plus de but, même si le gardien adversaire est une personne que j'apprécie énormément. Je ne suis pas restée longtemps sur le terrain. Je sens déjà que certaines personnes vont me faire un plaisir de souligner cette défaite, des personnes de ma propre maison même.
Je suis retournée dans le vestiaire et je crois que j'ai du y rester un moment avant de me changer et de sortir loin de la foule qui acclamait les vainqueurs. J'avais besoin de d'air et de me faire à cette défaite. | |
| | | Sam 15 Fév 2014 - 6:12 J’avais attendu ce jour depuis que j’avais appris que j’avais été choisi dans l’équipe des Serpentards. L’adrénaline que me procurait ce sport et tout le reste m’avaient terriblement manqué, si bien que je n’étais nullement stressé en vu de ce premier match : j’avais plutôt excité, ayant peine à tenir en place. J’étais pourtant resté sage et tranquille à l’extérieur, aussi silencieux qu’à mon habitude, tandis que nous étions tous installés dans les vestiaires, écoutant le plan de match de la capitaine. Certains avaient l’air nerveux, d’autres n’affichaient aucune émotion, mais nous avions tous un point en commun : la concentration se lisait dans nos yeux alors que les dernières consignes se faisaient entendre. Suivant les autres, je pris mon balais tout en marchant d’un pas déterminé vers la sortie ouverte qui menait à l’extérieur et plus j’avançais, plus je parvenais à entendre un espèce de brouhaha qui me semblait lointain, signe que les tribunes semblaient remplie à craquer. Je ne pu m’empêcher d’avoir une pensée pour mon dernier match que j’avais joué en Finlande dans mon ancien établissement scolaire que mon équipe avait d’ailleurs remportée. L’école avait beau être petite, ce genre d’événements populaires qui réunissaient tout le monde avait un succès fou. Ruby assistait d’ailleurs à chacun de mes matchs et ne pas la savoir dans les gradins atténuait un peu mon excitation : je savais que personne ne pourrait admirer mon jeu (pas que je me la pétais, mais j’aurai aimé savoir qu’au moins une personne m’encourageait pour de vrai). Mais bon tant pis. Ce n’était pas au public que je devais prouver que j’avais un certain talent avec le souafle, mais plutôt à l’équipe adverse dont j’étais très excité de rencontrer sur le terrain. Après un peu plus d’un mois d’entraînements acharnés, j’avais hâte de savoir ce que valaient les autres.
Encore quelques formalités, un coup de sifflet et le match fût lancé. Même si les étudiants de toutes les maisons confondues semblaient crier à en perdre la voix, je ne les entendais pas ou du moins je ne les entendais plus : chevauchant mon balai, plus rien n’existait autour de moi hormis ceux et celles qui se trouvaient sur le terrain ainsi que le jeu et les stratégies diverses qui s’activaient de toute part. Chacun faisaient ce qu’ils avaient à faire et moi, je tentais de coopérer le plus que possible avec mes co-équipiers poursuiveurs tout en tâchant de mener la vie dure aux trois autres de l’équipe des lions qui n’étaient pas à prendre à la légère. Ils avaient de bonnes techniques, étaient rapides et donc n’étaient pas à sous-estimer, ce qui était une bonne chose : il fallait avoir un peu de challenge, sinon ce n’était pas drôle. Je surveillai également de près les cognards qui gravitaient constamment autour de nous, semblant menaçants avec leur sifflement si particulier. Je réussissais à avoir le souafle pour moi à quelques reprises et je tentai de l’envoyer à travers les cercles des rouges dont le gardien ne se défendait pas mal, réussissant à bloquer mes tirs grâce à quelques pirouettes bien exécutés. Je jetai également quelques coups d’œil à notre capitaine qui se trouvait à être l’attrapeuse, guetant ainsi sa quête du vif d’or lorsque je pouvais me le permettre. Elle et l’autre garçon de l’équipe des rouges semblaient se mener une guerre sans merci, volant chacun dans la même direction ce qui prouvait qu’ils avaient sans aucun doute repérer la fameuse petite balle ailée.
Je ratai de me prendre un cognard en plein visage, mais ce risque valu la peine puisque ce fut à ce moment là que je marquai le premier but de notre équipe, chose dont je fus très fier en dépit de l’avance qu’avaient prit nos adversaires. Le match n’était pas encore terminé et je ne perdais pas espoir tant et autant que le vif n’avait pas été attrapé, poursuivant mon rôle sur le terrain jusqu’au bout. Au cours de la partie je marquai également trois autres buts à des moments disparates.
Nous en étions rendus à onze buts (quatre pour moi et les autres étaient séparés entre mes coéquipiers poursuiveurs) et les autres à quatorze lorsqu’un deuxième coup de sifflet se fit entendre, me faisant aussitôt stopper net en même temps que les autres, pendant que nous attendions le verdict. Le cœur battant d’espoir et d’excitation, ce fut la chute et la déception totale lorsque j’appris que c’était finalement le mec qui avait attrapé le vif d’or.
Las et déçu, je descendis donc rejoindre mes camarades sur le terrain en secouant légèrement la tête. Je n’étais pas déçu de notre performance puisque à vue d’œil tout le monde avait bien travaillé, mais n’empêche que j’aurais préféré goûté à une victoire en guise de premier match plutôt qu’à une défaite écrasante. Je saluai d’un geste presque mécanique les vainqueurs, ayant un goût amer dans la bouche et j’adressai quelques signes de tête significatifs envers mes coéquipiers en gardant le silence. Il n’y avait rien à dire de toute manière : nos expressions en disaient déjà assez long comme ça pour que l’on rajoute quoi que ce soit.
Dommage. Mais ce n’est que partie remise.
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