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1 résultat trouvé pour ironie

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Tag ironie sur Imperium™ FolderSujet: Quelques coups pour mieux respirer - Enzo
Enzo S. Ryans

Réponses: 16
Vues: 571

Rechercher dans: Club d'entraînement   Tag ironie sur Imperium™ Icon_minipost1Sujet: Quelques coups pour mieux respirer - Enzo    Tag ironie sur Imperium™ Icon_minitime1Mar 4 Déc 2018 - 13:06
Une histoire de grand-frère normal … Oui, finalement oui, en fait. C'est con mais je n'avais jamais vraiment vu ça comme ça. De là à dire qu'ils finiront par arrêter de se bouffer le nez … Dans le fond c'est déjà le cas puisqu'ils s'ignorent. Enfin, je profite des deux, pas en même temps c'est tout et finalement on a chopé notre rythme de croisière. Honnêtement je ne me focalise pas tellement là-dessus en ce moment de toute façon.
Mais parlons peu, parlons blonde. Ou plutôt ce qu'elle serait susceptible de nous faire à tous les deux. En rêve ou pas d'ailleurs.
Je ne comprends pas tout de suite ce qu'il fabrique quand il sort son téléphone et semble galérer dessus … Je ne me moque pas parce qu'on dirait moi il y a encore quelques mois de ça. Aujourd'hui je suis relativement dégourdi je pense, pour l'utilisation que j'en ai en tout cas. On peut remercier les potes pour ça ! Toujours présents pour d’une, se foutre de ma gueule, de deux, m’apprendre tout un tas de trucs. Et visiblement mon cerveau se démerde pas mal avec tout ça.

« Rien qu’à voir le temps que je mets pour faire une recherche malgré mon âge et n’importe quel moldu percutera immédiatement qu’il y a un truc qui cloche chez moi… »
« Tu leur diras que t’as pas de réseau, ou que ton téléphone déconne. »

Ah ! Vous voyez. J’ai déjà les réflexes. Un vrai p’tit moldu. Ça ferait plaisir à certaines personnes de mon entourage familiale d’entendre ça j’en suis persuadé #ironie Et non, vous ne rêvez pas, je ne lui balance même pas de saloperie dans la gueule. C’est Armistice aujourd’hui, profitez-en.

« Ce genre-là tu veux dire… ? Nan parce que si c’est le cas : vous deux, vous vous approchez pas de moi ! Et toi non plus. On sait jamais. »

Difficile de ne pas éclater de rire devant la situation au sens large. Les photos qu’il me montre – qui me rappelle gentiment la crasse que j’ai fait à Caem et Mateo il y a quelques mois – à la réaction du chiot en passant, et surtout, par la sienne, de réaction. Et pour seul réponse j’affiche un air qui signifie … Hey, tu verras bien. J’aime semer le doute et foutre un peu les boules, c’est bien connu. Tout comme je vais me transformer en coiffeur visagiste styliste parce que je suis gay, naturellement.

« Punaise, la dégaine… »
« Ça t’irait tellement bien. »
« Va pas lui mettre des trucs pareils à l’esprit, elle serait foutue de… de je n’sais même pas d’ailleurs ! Mais elle en serait foutue ! »
« Sans aucun doute. »

On parle de Sovahnn là … Et c’est fait avec un mélange de légèreté et d’angoisse, malgré tout. Son absence résonne dans chaque éclat de rire, dans chaque sourire, et je sais que lui comme moi envisageons sans doute malgré nous ce qui pourrait arriver de pire, en essayant de faire le forcing pour que des idées un peu plus joyeuses prennent le dessus sur toute cette merde.

« J'ai passé une journée quasiment entière habillé tout en rose l'année dernière au bahut, une autre en tutu à cause d'un pari perdu, désolé de t'apprendre que plus rien ne m'arrête à ce niveau-là. »

T’es sûr de ce que t’avance là ?

« Ou presque. »

Ouais, c’est bien ce qu’il me semblait.

Et mon regard de se perdre à nouveau sur les lieux, sur les gens, sans parvenir à identifier visuellement le lycan qui se trouve … se trouvait ? Dans la salle. Ce que j’identifie en revanche c’est Owen qui me fait signe un peu plus loin. Je ne sais pas vraiment ce qu’il a en tête mais je dois bien admettre que cette discussion, le fait de me poser, de changer d’air, de découvrir un nouvel endroit, etc … m’a enlevé toute envie de cogner. Faut dire que je me suis bien défoulé avant de venir, aussi, mais peu importe. C’est surtout l’idée de cogner sur quelqu’un qui me branche moyen.

« Va falloir que j'te laisse visiblement. »

Et tant qu’on est dans l’irrationnel, dans le « quelqu’un a du diffuser un gaz chelou dans la pièce pour qu’on en arrive à ça » j’attrape son téléphone sans lui demander son avis et le lui rends quelques secondes plus tard, après m’être levé, un sourire de branleur sur le visage.

« Histoire que tout le monde dans l’assemblée pense que j’veux te choper, j’viens de rentrer mon numéro dans ton répertoire. Tu le trouveras à beau gosse Australien. »

Sérieux ? Pas sérieux ? Tu verras bien. Et si ça m'amuse de coller un peu de doute quant à mes intentions à ton égard, dans le fond de ton regard ? Absolument.

« Salut toi. A plus. »

Cette fois c’est au chiot que je m’adresse tout en lui gratouillant à nouveau la tête. On se verra peut-être au parc, qui sait. Un pas, deux pas, mains dans les poches à nouveau, je me retourne finalement une dernière fois.

« J’espère que t’auras des nouvelles. »

De lui, quelles qu’elles soient, parce qu’il n’y a rien de pire que de rester dans l’ignorance et l’attente. D’elle … De tout ceux dont tu aimerais en avoir.

« Bonjour à ta femme ! »

Quand même, on va pas se quitter sur une note badante, pas après tout ce qu’on vient de partager … Peut-être à un de ces quatre.

▬ FINI POUR MOI ▬
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