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The very butcher of a silk button // Newrose & Auguste

 :: Londres :: Ouest de Londres :: ─ Mayfair.
Lun 8 Jan 2024 - 13:31


 14 février 2017

L’air était glacial en ce début de soirée, si bien que l’homme peinait à tenir l’embrasure de son col de ses mains gantelées. Il aurait préféré une épaisse fourrure ou une cape ensorceler pour le garder plus au chaud, mais ce soir ses pas le menait dans un endroit nouveau de Londres. Un lieu où il ne mettait pour ainsi dire presque jamais les pieds ; le monde moldus. Si près de lui, et qui lui avait toujours semblé si loin, à mille lieux de son manoir et de la société qui l’avait vue naître et grandir. Pourtant, c’était tout près, quelques rues à peine et il s’était retrouvé à baigner dans la médiocrité humaine.

Pourquoi permettaient-ils aux rebuts de la société de dormir dans les rues ? N’y avait-il pas de prison moldus assez grande pour punir leur incompétence sociale ? La médiocrité était partout, dans ces choses bruyantes qu’ils appelaient des voitures sans parler de la mode qui lui soulevait parfois le cœur. Aucun décorum, les femmes montraient leurs jambes même sous ce froid mordant, comme si l’indécence était plus importante que le confort ou la vanité. Comme il les détestaient tous, les traversant sans se soucier des hommes autour de lui qui bousculait les inconscients qui se trouvaient sur leur chemin.

Aucun chapeau haut-de-forme pour souligner son élégance, aucune émeraude ou saphir à son cou pour crier sa richesse. Un simple complet noir qui tranchait comme une lame au-dessus de sa chemise de soie. Son manteau en tweed était aussi banale que le reste, la couverture parfaite pour une rencontre secrète dans le Mayfair.

‘’ S’il tente la fuite, vous me l’immobilisez. Avec vos mains, bien entendu ‘’ Souffla-t-il dans le froid qui arracha une fumée épaisse d’entre ses lèvres mouiller par un coup de langue
‘’ Vous êtes sûr qu’il viendra, monsieur? ‘’ Demanda la montagne qui le suivait à sa gauche
‘’ Il ne serait pas assez stupide pour me faire faux bond. ‘’

Après de longues minutes à tracer à travers les rues légèrement enneigées, Auguste était heureux de voir apparaître devant lui les contours de l’hôtel qui habitait le May Fair Theater. Il détestait la brique blanche du premier qui jurait avec l’habillement rouge qui s’élevait aussi platement qu’une vieille boite à chaussure. Aucun ornement en dehors de ces affreux plantoir déserter durant l’hiver et de vulgaire drapeau britannique flottant au dessus de la porte. Même lui qui était un champion de la cause ne comprenait pas ce besoin d’afficher un étendard. Certaines démonstrations n’étaient pas toujours élégantes, c’est pour ça qu’il avait lui-même fait démanteler le B géant qui prônait au-dessus de la grille bronzée qui menait à son manoir.

C’est donc avec un rebut certain que Blackblood entra dans l’hôtel, son suivant lui ouvrit la porte plus rapidement que le concierge, à son plus grand déshonneur. Son pas c’était assurément accélérer depuis l’angle de son petit quartier, il ne tenait pas à rester ici plus longtemps que prévu. Il n’eut aucun mal à trouver l’entrée du théâtre dans le lobby, se fiant aux posters et aux affiches qui ruinait la simplicité de la décoration moderne de l’endroit. Il s’avança vers le guichet, prenant une seconde pour replacer ses mèches brunes vers l’arrière avant de s’adresser à la jeune fille aux caisses.

‘’ Un billet pour la pièce‘’ Son sourire était forcer, il avait l’impression de s’adresser à un singe de l’autre côté de la vitre

Elle souleva le menton, le dévisageant avant d’alterner entre sa gauche et sa droite. Auguste se détourna d’un côté, réalisant que les deux grands molosses étaient plantés autour de lui comme s’ils formaient un tout. Il roula les yeux au ciel, soupirant avant de se retourner et de répondre.

‘’ Trois billets. Je vais prendre trois billets ‘’

La jeune femme se mit à taper rapidement sur son clavier, impressionnant quasiment le général de son doigté précis. C'était le genre de mécanique qui se merdait à travers les sorciers, aujourd’hui plus aucune femme ne savait cuisiner sans leur baguette, aucun homme ne savait se déplacer sur leurs pieds.

‘’ Cent soixante-huit euros ‘’ Sa voix le coupa dans ses pensées, il s’agita légèrement, posant d’abord ses mains contre ses poches de manteau avant d’en lever une pour patter celle qui aurait dû se trouver dans son costume fétiche. ‘’ Monsieur? ‘’

Il se retourna à la volée, le grand homme lui tendait quelques billets moldus qu’il prit après avoir gloussé de surprise. Il les offrit ainsi à la jeune femme qui le dévisageait comme s’il était une pieuvre sortie de l’océan. Le reste de l’échange se fit rapidement, au plus grand bonheur d’Auguste qui mena ses agents à travers le couloir. Étant un tout petit théâtre qui peinait à exister entre les nouvelles salles de cinéma qu’on avait construit, il n’y avait qu’une pièce par soir qui tournait sur les vieilles planches de l’ancien lieu mythique. Pourquoi ici? Il n’en savait rien, il avait reconnu le nom, ses parents en avaient déjà discuté à l’époque où il était encore un chétif adolescent. La curiosité l’avait piqué, et dans tous les cas, il pourrait prendre quelques heures de congé et apprécier une œuvre moldus du mieux qu’il pouvait. Il avait déjà vu Othello quelques années plus tôt, il n’avait pas détesté.

Une fois que les billets furent vérifiés, ils pénétrèrent dans la salle plus grande qu’il ne l’aurait imaginé, un grand rideau noir obstruait toujours la scène et l’éclairage toujours en faveur des retardataires. Il indiqua une rangée du milieu, laissant son homme de main s’y glisser avant d’arrêter l’autre dans son déplacement. Il positionna le second sur la gauche, lui se mettrait au centre, plus à l’avant pour que la surveillance soit optimale.

Il n’y avait pas un nombre infini de place à prendre, il opta pour le seul endroit qui offrait deux sièges de libre, balançant son manteau sur un banc pour réserver la place de sa victime.

L’impatience le rongeait déjà alors qu’il n’était pas encore assis, il offrit un regard en biais à l’un de ses chiens d’attaque avant de poser son postérieur contre le matériel rouge et usé du siège. Les secondes se changeaient en minutes et plus longtemps le général végétait sur sa chaise, pire serait le châtiment pour celui qui l’avait fait attendre.  

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Mar 9 Jan 2024 - 20:07
Le temps s’était à peine éclairci. Des jours qu’il a fui la vie citadine de Londres, pour se perdre ici dans les régions boisées de l’Essex, près de la forêt d’Epping. Une bouffée d’air frais si on lui demande son avis, dans un quotidien trop proche de la ville. Newroz n’en a pas l’habitude, il s’y fait depuis tout juste un an par obligation. C’est pourtant comme enlevée de l’air à quelqu’un et que cette personne apprend à fonctionner, par miracle, autrement. L’équilibre est précaire, incertain et chaque événement menace de tout faire dégringoler. Que reste-t-il quand le château de cartes s’effondre ? L’illusion d’avoir réussi, et l’éphémère sensation que tout allait bien. Pourtant déjà c’est trop tard.
Sa vie est sur un fil, et jamais en avance il ne sait si cela va basculer d’un côté ou de l’autre.

L’odeur est agréable, un savant mélange d’humidité, de bois et de…brûlé. Les dragons qui sont par ici sont plutôt téméraires et ils ont failli brûler plusieurs fois l’intégralité d’un sous-bois, plusieurs jours plus tôt. Il a fallu pas mal d'assurances et de l’huile de coude pour faire en sorte qu’ils ne s’énervent pas tous entre eux. Beaucoup de nuits blanches aussi. Ils ont un caractère plutôt téméraire et sauvage, le genre de créature dignement libre, qui n’accepte que sa liberté. L’américain a toujours admiré ces créatures, même petit quand il voyait des répliques de sort ou les plus petits utilisés pour chauffer les marrons l’hiver. Sans doute parce que de toutes, elles lui ont fait penser à lui, ce garçon un peu perdu dans la croisade des pensées de son famille. Un tel héritage, c’est difficile de s’en détacher. Ici pourtant, perdu dans des contrées, de la boue sur les bottes et l’air enfumé après un soubresaut un peu trop virulent d’un cornelongue roumain. Une race de dragon que le dragonologue connaît sur le bout des doigts pour les avoir côtoyé pendant une décennie dans leur pays d’origine, en Roumanie. Celui-ci est particulièrement retorse, destiné à y retourner, s’il parvient à se laisser faire. Des créatures magnifiques aux écailles vertes foncées et aux cornes dorées, plutôt rares, et malheureusement à l'œuvre de braconnage.

Des jours donc, que Nour, sous une identité secrète, se faisant passer pour un dragonologue des Etats-Unis est venu prêté son aide à ce groupe de plusieurs magizoologue. Évidemment, ici personne pour s’inquiéter de sa vraie identité et du fait qu’il a fui la Roumanie pour protéger sa vie. Pour plusieurs raisons, l’une d’entre elles étant qu’il a enquêté sur des trafiquants de dragons plutôt…belliqueux. La prudence est mère de sûreté et il a même caché qu’il a vécu en Roumanie, voir qu’il était spécialisé dans cette espèce. Autant éviter d’attirer l’attention de certains vers lui, y compris parmi ses compères. Même ici. Surtout en ce moment !
Magnifiques ces créatures…vraiment.


Toute parenthèse s’interrompt un jour et le voici de nouveau depuis deux jours perdu dans l’immensité londonienne. L’envie déjà de repartir, se perdre des jours durant dans les immensités boisées, lui et les créatures qui y règnent. Un côté sans doute trop solitaire à cette occupation qui avec le temps est devenue une passion prenante dans son quotidien. Pourtant, plus le temps passe et moins il en a l’occasion, prit dans un étau qui se resserre de plus en plus,face à sa propre famille faisant tout pour le retrouver. La famille de Sergius, qui aimerait le retrouver pour le tuer, sans doute. Les trafiquants, qui aimeraient le retrouver et se venger. Que de choix finalement, et il ne sait plus quel ennemi est le pire face à la liste qui semble s’allonger. Profil bas, sous sa nouvelle identité, proche des moldus -bien qu’il l’ait été déjà avant- et surtout loin du monde magique. Un autre univers dans lequel il faut réadapter des années d’apprentissages et de facilités.

Évitant donc de transplaner, Nour prend désormais le métro, repensant encore à l’horreur dans les yeux de son homme quand il l’a prit avec lui la première fois. Il utilise sa baguette encore chez eux mais elle reste fermement cachée dans sa chaussette dans sa boots. Pour tout le reste, il tente de s'acclimater, ayant même un téléphone pour discuter parfois avec Oliver…ou d’autres moldus rencontrés. Son père en vomirait. Au moins, ainsi il est presque sûr qu’il ne sera pas retrouvé.

Le spectacle pour lequel il avait prit deux places lui était presque sorti de l’esprit. C’est en voyant le ticket, accroché dans l’entrée mélangée à un ensemble de photographies animées de certaines créatures qui l’a ramené à la réalité. Une heure plus tôt, il était encore en train de s’occuper d’une potion, les mains dans les ingrédients ayant laisser la cuisine dans un chantier. A peine le temps d’enfiler une tenue un peu plus convenable, troquant un jogging pour un pantalon noir plutôt classique et une chemise blanche. Les manches en sont relevées sur les avants-bras dévoilant les tatouages. Et rien de plus, une paire de baskets noires aux pieds, un blouson sur le dos pour affronter le froid ainsi qu’une écharpe blanche mangeant la moitié de son visage.

En arrivant, il se rend d’abord compte d’avoir sous-estimé son retard. S'infiltrant parmi la cohue générale, il parcourt la salle déjà trop remplie de son regard bleu clair. Le genre de spectacle trop “moldu” pour son homme. Celui dans lequel il a envie de se perdre pour ne pas penser que sa vie est sur un plateau et que ce dernier tangue sans cesse. Soufflant un bon coup, chassant ces pensées morbides, il observe attentivement la salle pour trouver enfin un siège presque vide. Presque, car l’homme en question, à peine plus âgé que lui semble s’octroyer le droit de réserver la place, une veste en travers dudit siège. Avançant, il observe cet homme alors qu’il apparaît à son niveau. Beau, sans doute magnifique pour certains, son regard est aussi glacial que le sien. Pas bien plus âgé que l’américain, bien que vu sa tenue, il pourrait en avoir vingt de plus.

“Salut, c’est ma place.”

Bon pas tout  fait, mais c’est la seule qui reste et après tout, Nour tient dans sa main un ticket pour ce spectacle. En définitive, il a le droit de s’y asseoir. Un sourire, à moitié contrit, à moitié amusé se pose sur son visage, observant l’homme droit dans les yeux, patientant sagement pour qu’il retire son manteau.
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Ven 19 Jan 2024 - 11:50


 14 février 2017

Le bon général n'avait jamais été très patient. Depuis un tout jeune âge, il avait toujours accompagné ses demandes par une envie pressante, incessante. Il détestait les limbes dans lesquels il était prisonnier de l'attente. Il détestait également ceux qui n'avait aucun respect pour son emploi du temps, considérant qu'il n'y avait pas grand monde sur terre pour le surpasser en importance. Il était donc assis dans son siège qui manquait de confort, les yeux rivés dans le vide en inspirant les bruits et les mouvements de la pièce autour de lui. Sûr que ce vilain serpent allait se présenter, il ne serait pas assez fou pour le défier et prendre la fuite. Son sort ne serait qu'aggravé si Augustus devait lui courir après.

Oui, il était plein de confiance ce petit bonhomme en complet qui se complaisait à rêvasser des choix de torture qui s'offrait à lui. Il pourrait commencer par les doigts, ça fait toujours une forte impression. Ou alors le nez, plus drastique, mais le message passe plus assurément. Dommage qu'il ne pouvait pas lui arracher la langue et lui faire bouffer, il avait encore besoin d'information ; il ne devait donc pas trop abîmer le vieillard. Parce que oui, pour Blackblood, une différence de dix ans était énorme. Peut-être parce qu'il ne se voyait pas du tout comme c'est quinquagénaire qu'il côtoyait au boulot et dans sa vie en général. Cheveux blancs ou gris, la peau sèche et ridés par le temps qui les prenait au ventre pour y déposer une couche de gras.

Non, jamais. Même dans la tombe, on pourrait admirer sa chevelure luxueuse, les courbes de ses abdominaux musclés et la jouvence de son merveilleux visage. Quelqu'un qui ne craignait pas sa fureur dirait qu'il en était obsédé. Heureusement pour lui, la magie lui allégeait la tâche, lui permettant de se concentrer sur autre chose.

Mais ou était donc ce petit crétin?

Quand l'étrange jeune homme l'approcha, le général commença par l'ignorer royalement. Il n'était pas celui qu'il attendait, il ne méritait donc pas qu'il reconnaisse son existence. Il fut quasiment choqué de le voir se planter devant lui, obstruant la vue de la scène dans laquelle Auguste s'était perdu. Il remonta le regard vers son visage fin, souriant du coin de la bouche en voyant les horreurs qu'il avait décidé d'affliger volontairement à son visage. Il avait déjà entendu parler des tatouages moldus, mais n'avait jamais observer d'aussi près un tableau aussi massacré. Visage, mains et probablement d'autre endroits auquel le général n'osait pas penser.

Des sauvages, voilà ce qu'ils étaient. Des tribalistes, dégénérer qui n'ont aucun estime pour le protocole ou les traditions. Quand le jeune homme ouvrit la bouche, c'est un sourire franc qu'il lui rendit. Fascinant. De si petites créatures qui se pensait si puissante dans leur société archaïque. Aurait-il la chance de vivre assez longtemps pour les voir s'agenouiller devant les sorciers? Oh, comme il l'espérait.

'' Je ne crois pas, non '' Répondu simplement Auguste avant de détourner le visage pour simuler l'ignorance. Dans le monde civilisé d'où il venait, la hérarchie était clair et tout le monde qui avait du sale sang savait garder sa place devant un homme comme Blackblood, mais il n'était ni dans son manoir, ni dans les bureaux du quartier général. Ici, dans cette salle de théâtre ancestrale, il n'était qu'un petit bonhomme aux manières froides et au tempérament égocentrique. La mouche ne décollait pas, il posa donc son regard givré sur l'homme sans nom avec un visage beaucoup plus sérieux cette fois.

'' J'attends quelqu'un, alors faite moi le plaisir d'allez vous trouver un siège ailleurs '' Les voix de l'échange ne s'étouffait pas à travers les murmures de la salle, provoquant une petite bonne femme accoutrer d'un chapeau sans goût assise derrière le général.'' Le spectacle va commencer, laissez donc cet homme s'asseoir ! Vous obstruez la vue de mon mari ''

Se détournant vers l'arrière après s'être redressé sur son siège, il dévisagea la femme qui le dardait du regard, son mari semblait toujours afférer au travail depuis son appareil électronique. Ça ne semblait pas choquer la dame qui maintenait son pied à terre. Il se tourna donc vers l'homme, soupirant avant de retirer son manteau d'un geste presque brusque pour le poser contre ses genoux.   

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Sam 3 Fév 2024 - 15:03
Qui, derrière ce masque de haute stature se cache derrière l’homme face à l’américain ? Un carcan strict, de contrôle. Indifférent il tourne le regard dans l’autre direction, omettant d’observer Nour qui se tient devant lui. Il ignore réellement qu’il a passé des années à supporter l’indifférence d’un père, trop occupé à ses obligations ministérielles. En quelque sorte, l’homme devant lui rappelle étrangement la façon qu’avait son père de signifier son dédain. Fermer un dossier, détourner le regard et prendre un stylo, pour clôturer une conversation qui ne l’intéresse pas. Ce sont des banalités pour des hommes de cette trempe, habitués à obtenir tout ce qu’ils désirent d’un claquement de doigts. Petit, l’américain se demandait qui étaient tous ces hommes qui venaient, pleins de prestance, d'élégance dans le bureau de son père pendant des heures. Il ignorait alors que quelque chose de brutalement unanime transpire de tous ces hommes : la quête de pouvoir.

“Je ne crois pas,non.”

La phrase est formulée et la tête tournée pour clôturer une conversation qui vient tout juste de commencer. Loin de se départir de ce rejet, Nour observe lentement l’homme assis face à lui, trop proche sans doute, brouillant les distances sociales dès le départ. Le brun porte un costume sombre, splendide et parfaitement taillé qui tranche avec le manque de rigueur que sa chemise à lui apporte, manches relevées sur ses avants-bras tatoués. Pourtant, des deux, c’est bien le brun encore assis qui semble ne pas être à sa place, malgré la pièce qui va se jouer d’ici peu de temps.

Presque amusé de la situation, c’est un sourire légèrement joueur qui se dessine sur le visage d’un Nour enclin à titiller son interlocuteur. Son enquête approfondi de la silhouette de l’homme n’est même pas camouflé, l’observant de haut en bas, avec amusement et presque dédain. S’il y en à un qui n’est pas à sa place, c’est lui, ce qu’il se targue de dire. A la place, il fige son regard de glace une seconde sur lui, pensant à quel point il le trouve beau. Ce détail n’est pas vraiment important, il renforce juste son sentiment général : un vrai dommage qu’il soit aussi guindé.

“Promis, je ne mords pas.”

La phrase est dite pour détendre l'atmosphère avec une aisance naturelle, de ceux qui ont l’habitude d’être sociable. C’est pourtant faux, lui, l’homme aventureux qui s’isole dans les forêts roumaines ou anglaises désormais. Rien n’est aussi simple dans une personnalité après tout, un ensemble de nuances qui s’attrapent au fil du temps. Newroz ne serait pas qui il est s’il ne tranchait pas avec le sérieux des situations avec un peu d’humour. Une forme de douceur pour arrondir des angles parfois trop forts. Ce n’est pas un homme qui se prend trop au sérieux, sauf quand les enjeux en sont importants.

Détachant finalement son regard de l’inquisition nouvelle, il le pose sur la femme dans la rangée de derrière, un sourire sur les lèvres. “Merci.” qu’il dit, lui reconnaissant au moins la capacité de s’investir et porter son aide. Peu de gens l’auraient fait et les moldus le surprennent chaque jour un peu plus, parfois en bien. Son père avait tort, ils sont loin d’être tous exécrables mais encore une fois, il ne pourrait pas le jurer. La sensation glaçante des coups de ces moldus dans les geôles plusieurs mois en arrière sont un rappel à l’ordre qu’il ne faut pas baisser sa garde.


Cette intervention, bien que semblant agacé l’homme permet au moins de libérer le siège. N’attendant pas trop longtemps, Nour s’assoit lentement sur le siège, murmurant en se penchant proche de l’homme pour se faire entendre :

“Navré, votre quelqu’un vous à fait défaut. J’espère que ce n’était pas important.”

La formulation est dite un peu soutenue, mais aucune trace d’amusement dans sa voix, simplement les faits d’une personne constatant que les portes du théâtre sont désormais closes et que le rendez-vous tombe à l’eau. Presque compatissant mais sans le prendre de haut, avec douceur.

En se penchant, l’odeur de Nour se porte sans doute vers l’étranger, un mélange très doux et sauvage, des fleurs et des odeurs de forêt dans un parfum délicat. Libérant l’espace entre eux, il s’assoit de nouveau convenablement, les yeux désormais rivés sur la scène.
Ses pensées l’entraient inévitablement vers une vie où il assistait à des représentations comme celle-ci avec sa famille . L’époque où sa mère était encore elle-même et pas l’ombre d’une errance malade. Une femme douce, portant des chignons presque défaits laissant tomber de jolies boucles. Elle a toujours été splendide, attirant l’attention comme si elle était le centre du monde. Une blonde aux yeux si clairs qu’ils abritent un océan. Ses robes ajournées, presque translucides et flottant dans l’air.
Peut être que finalement, sa mère n’a juste pas supporter sa prison dorée, cette belle vélane qui aimait l’amour. Elle aimait être désirée, enviée, danser au contact des autres et rire à la volée. Sa lumière s’est éteinte mais Nour ne cesse de penser qu’elle aurait apprécié venir ici ce soir.

Lui à toujours détesté son côté vélane, le camouflant le plus possible. Pensivement, il frotte son oreille, un geste qu’il fait répétitivement quand il réfléchit. A son poignet, il porte un singulier bracelet de cuir que Sergius lui a offert des années en arrière, au fin fond d’une forêt roumaine. Il en effleure le cuire, juste pour sentir la sensation.

Dans la salle, les lumières se tamisent déjà pour lancer le début de la représentation.
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Ven 8 Mar 2024 - 14:43


 14 février 2017

Il détestait les moldus et leur monde sans charme ni magie. Il se sentait comme un crapaud en Sibérie, sans une goutte liquide pour abreuver son ego. Il détestait la détresse qu'il ressentait d'être démunie de ses titres et de sa réputation ; car ici Augustus n'était personne. Ou plutôt Auguste, même leur nom étaient ennuyeux. Il détestait le filtre blanc qui s'échappait des lumières électriques, la dureté des sièges sur lesquels il était assis et surtout, surtout ; il détestait les moldus. Le jeune homme qu'il avait à peine regarder inclus, tout ce qu'il voulait c'était mettre la main sur ce sale traître et écouter ses complaintes avant d'en finir une bonne fois pour toute.

L'univers ne semblait pas être de son côté, puisque même si la cible arrivait en retard, plus aucune chance qu'il prenne place à sa gauche. Merci à cette vieille mégère et harcelante dont le mari semblait déjà spirituellement absent. Quelle honte d'avoir à poser un si beau veston contre ses genoux, il redoutait déjà les plis qui allaient se former et qu'il devrait porter dans quelques heures. Tout le contraire du spécimen qui allait prendre place à ses côtés, c'est la première chose qu'il remarqua après les tatouages et la clarté de son regard. Il avait toujours aimé les beaux jeunes hommes aux yeux brillants.

Promis, je ne mords pas.”
Moi si. Mais Blackblood ne dit rien, conscient que s'il laissait échapper une bouffée de gaz, il ne pourrait pas se retenir d'exploser. Il valait mieux jouer la carte de la paix et endurer cet homme.

C'était comme être drogué. Augustus avait déjà ingéré des produits étranges lors de grandes fêtes donner autour du continent. Il ne pouvait pourtant le reconnaître, s'étant toujours tenu loin de ceux de son espèce. Dès qu'il se pencha, le général se sentit légèrement détendu, comme s'il rencontrait quelqu'un qu'il avait déjà croisé quelque part.

Navré, votre quelqu’un vous a fait défaut. J’espère que ce n’était pas important.
'' En fait, si '' répondit-il avec une voix légèrement moins forte que la précédente. Il détourna le regard, incapable de comprendre la sensation étrange mais satisfaisante qu'il ressentait émaner du jeune homme tatoué. Il prit place et malgré son accoutrement honteux et les barbouillage qui lui couvrait le corps, Blackblood n'arrivait pas à le détester, ni à résister à l'envie de jeter un coup d'oeil pour tenter de comprendre ce qu'il était. Un parfum assurément moldus, tout le contraire de lui qui devait sentir le bois brûlé et la moisissure du QG. Et soudain le grand homme eut honte, découvrant que malgré toutes ses richesses, dans ce monde, il était loin d'atteindre la perfection qu'il frôlait dans son environnement naturel. Il se racla la gorge, voulant en rajouter une couche, mais les lumières s'abaissèrent, les gens se mettant à clapoter de manière enthousiasme alors qu'on pointait des faisceaux de lumières sur le grand rideau noir.

Il aurait voulu lui demander ce qui pouvait bien prendre à un garçon comme lui pour n'éprouver aucun respect pour un homme tel que celui-ci. N'avait-il donc aucune manière, ne comprenait-il pas ce que non voulait dire? Il n'arrivait pourtant pas à trouver les mots pour agresser le jeune homme et quand il détourna la tête vers lui, il n'eut la force de lui offrir qu'un sourire timide.

Mais qu'est-ce qui lui prenait au juste? Depuis quand était-il gentil avec des moldus? Tout ça n'avait pas de sens, il avait l'impression d'être coincé dans un rêve lucide. Peut-être que la pièce attirerait suffisamment son attention pour qu'il oublie le jeune homme, que son esprit perde l'envie de décrypter les dessins appliqués sur son corps. Le rideau se leva, et comme il l'avait vue un million de fois, la jeune femme était perchée à sa fenêtre, à ses pieds un jardin de fleurs magnifique. Puis... Elle se mit à chanter.

Non! NON, NON NON!!!! Pas une foutue comédie musicale. Auguste fondu dans son siège de dégoût, il ne pouvait pas croire que cet imbécile lui avait arranger un meeting secret durant une foutue pièce de Gérard Presgurvic. S'en était trop, il devait partir. Il eut à peine trouver la force de se redresser dans son siège et tenter une feinte d'esquive qu'il reçut un coup de pamphlet contre l'épaule, la voix de la mijaurée tranchant avec celle de la chanteuse.
'' Les toilettes, c'est durant l'entracte ! Rassissez-vous ! ''

Et comme un enfant de maternelle qu'on venait de surprendre à faire quelque chose d'interdit, Augustus se rassied, complètement sous le choc et pour tout dire, un peu ébranler par l'autorité d'une si vieille femme. Oui, drogué. C'était la meilleure façon de décrire cette sensation enivrante qui transformait son humeur et ses émotions. Il avait presque l'impression d'être... Gentil ?

À l'aide!!!

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Dim 17 Mar 2024 - 17:50
En suspens, l’ambiance est différente. Autour de lui, Newrose apparçoit les premiers applaudissements qui libère peu à peu l’épais rideau rouge obstruant la scène. C’est un jeu de scène et comme toute démonstration, chacun des acteurs se griment, se montrant sous son meilleur jour pour la représentation. Peut être que cette métaphore s’applique aux deux hommes, sagement assis dans les fauteuils confortables. Le costume de l’homme près de lui n’est rien de plus qu’un costume de scène, beau, en passant, travaillé au corps pour subjuguer la finesse du corps qui l’habite. Un gant de velours qui s’arrime au corps du brun, son manteau élégamment jeté sur ses jambes, à défaut du siège qu’occupe le dragonologue ce soir.

Évidemment l’inspection est timide et ne se fait qu’un instant, jetant son regard sur la scène devant lui pour apprécier le début d’un spectacle. C’est l’effervescence du début, une sensation particulière où l'histoire se met peu à peu en place, au fil des danses. Là aussi, chacun des costumes est fuselé à son comédien, sertis par endroit de dorures et de strass pour attirer le regard de chaque spectateur au moment opportun. Petit, Nour excécrait les tenues aussi édulcorées -celles que les hommes et les femmes portaient aux réunions et fêtes de sa famille. Il détestait ces personnalités, monstrueuse d’égo parader leur richesse et leur compétence au monde, un peu comme l’homme près de lui. En grandissant, il a vite comprit que ce n’était pas aussi binaire, les apparences jouent un rôle presque plus important encore que le statut de sang. Les sorciers ne sont pas bien différents des moldus en ce sens, et peut être que cette pensée est blasphématoire pour beaucoup de ses concitoyens.

“En fait, si.”

Un regard se pose sur lui, suffisamment insistant pour que l’américain se détache le sien de la scène pour combler le vide qui les sépare. Aussitôt, il plonge l’océan de ses yeux dans celui, bien plus froid de son interlocuteur d’infortune.

“Vous vous en remettrez, j’en suis sûr.”

Il le dit avec nonchalance, comme pour offrir une reddition à un caprice que l’on aurait formulé. Nour a cette capacité sociale à être raisonnable, toujours à la bonne place même s’il en bouscule beaucoup les codes. Après tout, il n’a rien à reprocher à l’homme près de lui, si ce n’est son côté un peu coincé.
Sans prévis, il semble vouloir se lever, ce qui fait hausser un sourcil circonspect au sorcier, observant la silhouette de l’homme. Quoiqu’il soit venu faire, profiter du spectacle de trois heures n’en est pas la priorité. Le rendez-vous est perdu, les portes sont closent et à moins d’une bonne excuse, il y à peu de chance qu’il puisse sortir de ce théâtre.

Le début d’esclandre naît et surprit, je me tourne vers la femme murmurant avec légereté :

“Excusez monsieur, il n’a pas l’habitude des usages du théâtre.”

Une fleur, offerte à l’homme inconvenant pour lui offrir un échappatoire à cette situation. Il sait probablement se défendre mais il le début de mouvement s’érode et il reste immobile sur son siège.

Un sourire nait sur mon visage, que j’offre à l’homme, amusé. Sans cacher mon amusement, j’observe son trouble, qui progresse peu à peu de la découverte de la pièce musicale vers ma compagnie.

Me penchant légèrement, je murmure entre nous, comme une confidence :

“Le théâtre se pratique. Vous aurez plus de chance une autre fois.”

Sans vraiment retenir le leger frisson que la proximité avec et homme provoque, je recule prudemment, jouant probablement à un jeu dangereux. Joueur, même dans le regard, je montre d’un mouvement de menton la scène, comme pour lui intimer de rediriger son attention sur le spectacle.

“Prenez le temps, vous apprécierez peut être…”
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Sam 13 Avr 2024 - 12:43


 14 février 2017


Une tragédie, voilà ce que c'était. Lui, le grand Blackblood, prisonnier d'un théâtre dénué de marbre et dont les sièges étaient atrocement inconfortables. La souris s'était enfuie, maintenant il allait devoir parcourir le monde d'ici jusque-là pour le retrouver. Il allait le payer. On ne se moque pas d'Augustus Blackblood. Il aurait eu plus de respect pour un homme qui serait venu et aurait attenté à sa vie. Le seul pardon serait qu'il ai pris sa propre vie.

La nonchalance de l'interlocuteur ne le sauverait pas non plus. S'en remettre? Cet idiot avait aucune idée du monstre qui se trouvait devant lui, de son appétit carnassier et de toutes ces choses qui devrait le faire trembler. Il serra le poing dissimulé sous son manteau, se retenant avec tout ce qu'il avait pour ne pas utiliser son don contre le jeune homme. Juste un souffle, une brise et il serait au sol à se tordre comme un ver hors de terre. La fuite est impossible, entre la vieille mégère et la roucoulante colombe, il était coincé.

Le théâtre se pratique. Vous aurez plus de chance une autre fois.
La scène qu'on trouve dans l'aile gauche de mon manoir à plus de classe que cette boite en bois sur laquelle ils déblatèrent leurs mauvais Anglais d'époque, petit idiot. Je suis Augustus Blackblood! Mes actrices trembleraient de crainte à l'idée de se présenter devant moi avec des costumes d'aussi mauvaise facture! Et que dire des peintures magiques qui dansent en arrière-plans et qui ridiculisent les aquarelles de ce théâtre.

Prenez le temps, vous apprécierez peut-être…
Tout ceci était beaucoup trop moldus pour lui. Il détestait les colognes et les parfums synthétiques et la teinte bleutée des lumières électriques presque autant que la pièce qui jouait. Il trouvait l'actrice trop enrober et son Roméo ridiculement chétif, ayant du mal à voir le talent derrière les textes remanié qui était insuffler à coup de chanson. Non, il n'appréciera jamais.

'' J'ai assister à plus de pièces cette année que certains en verront dans toute leur vie '' leur misérable vie... Comment peut-on continuer à exister tout en étant pauvre ? Pourquoi certains hommes ne sont pas aussi ébloui que lui devant le reflet de l'or? Il se vira vers le jeune homme, le scrutant de son œil sombre avant d'esquisser un sourire pincé et de lui tendre la main.

'' Auguste '' Il ne méritait pas de connaître son vrai prénom, encore moins son nom de famille. Une version moldurisé devrait faire l'affaire. Mettre un nom sur ce visage tatouer auquel il ne pouvait pas échapper. Sa main était aussi douce que la soie qu'il importait pour sa boutique, une peau visiblement pas faite pour un homme manuel de son âge. Blackblood absorba la réponse de l'inconnu avant de retirer sa main, usant de sa force intérieur pour ne pas l'essuyer quelque part sous les yeux de l'autre homme. Avec toutes les maladies que se traînait les moldus, il avait toujours été appréhensif à l'idée du contact de leur peau. Il avait entendu parler d'une horrible chose qu'on appelait herpès et qui s'attrapait d'un simple toucher.

'' Alors vous apprécier vraiment ça? Je ne vois pas c'que vous y trouvez '' La robe de la dite Juliette se refléta dans son regard et il retroussa le nez légèrement, comme frapper d'une faible crise d'allergie. La robe n'avait clairement pas été cousue pour son corps à elle et la perruque sur sa tête n'avait rien de ceux qu'on trouve sur une véritable blonde. Le maquillage était tout ce qu'il appréciait vraiment et son petit visage expressif lui rendait la monnaie de son ticket.

'' Vous devriez pratiquer une meilleure forme de théâtre '' De ceux qui n'ouvre que quand les enfants dorment. Ceux qui vous tirent du monde et vous plonge dans un autre univers. Augustus sourit à pensé à la réaction de tout ses moldus devant la scène de Julius, au véritable sang de chevreuil qui était propulsé sur le public chaque fois que l'arme dansait dans les airs.

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Dim 21 Avr 2024 - 22:07
L'irascible personnage à côté de l’américain donne l’impression d’être dans une séance de torture particulièrement bien maitrisée. Il est presque sûr que se présence ici, n’est probablement pas de son bon vouloir. Peut-être qu’il avait rendez-vous avec quelqu’un ? Un rendez-vous amoureux ? En détaillant discrètement par la vision périphérique, cet homme affublé de son costume ne donne pas l’impression de rencontrer une demoiselle pour passer un bon moment après. L’impression est plutôt celle d’avoir quelqu’un qui est contraint de rester alors qu’il ferait tout à la place de rester assis ici.

Pour Newrose, l’endroit ne lui paraît pourtant pas si déplaisant. Il est au milieu d’inconnus, le fauteuil n’est pas si inconfortable, il a vécu plus dur, surtout en forêt. La pièce ne l’intéresse pas plus que la position curieuse de l’inconnu à côté de lui, mais, elle ne semble pas si mauvaise. En fait, il doit avouer qu’il n’y connait pas grand chose en théâtre moldu, pas vraiment habitué à cela. Il a grandi dans un monde où les loisirs étaient le Quidditch, regarder les matchs ou simplement étudier et se balader. Voler sur un balais peut être, où jouer à un jeu de cartes ensorcelés. Les spectacles sont différents, plutôt des spectacles de rues avec des ensorcellements et des sortilèges pour faire voler des drapeaux autour de danseurs. Il imagine une seconde les instruments de musique volés par enchantement et les danseurs tournent autour.

'' J'ai assister à plus de pièces cette année que certains en verront dans toute leur vie ''

Un léger sourire, amusé passe sur les lèvres du sorcier. Il regarde son interlocuteur, la tête dans une main, comme pour partager une confidence qui lui brûle la langue. C’est que, le dragonologue n’a pas l’habitude de réprimer ses petits traits d’humour et espiègle, il aime surtout se moquer gentiment de l'assistance.

“Peut-être pas les bonnes, finalement.”


L’inconnu se tourne avec alors vers le tatoué, le sourire visiblement pincé et l’attitude guindée. La main tendue reste en suspend un instant, car evidemment, Newrose n’a pas l’habitude de serrer la main de qui que ce soit. Les moldus font ça parfois, c’est vrai ! Les sorciers aussi peut être ? Dans les forêts roumaines, perdu dans la végétation, il arrive peu de fois qu’on se serrent la main. Pour les rares personnes qu’il a croisé, dont des trafiquants de dragons dont il a infiltré les rangs, autant dire que la norme n’était pas celle-ci non plus.

Amusé, il rive son regard pâle dans celui, encore plus glacial de l’homme qui se présente à lui. L’attente ne dure pas longtemps, il redresse déjà sa tête qui était dans sa main, reprenant une petite contenance pour lui serrer la main.

“Moi c’est Nour.”

Pas tout à fait, disons que le pseudonyme joue le jeu. Depuis son arrivée à Londres, il n’a présenté son vrai prénom à aucune personne encore. Trop dangereux pour sa propre sécurité car il est bien trop recherché par des vilains méchants pour s’amuser à donner sa vraie identité. Après tout, depuis qu’il a obtenu ses nouveaux papiers, savamment dégoûté par son ami de prison, Mircea, sa vraie identité est celle-ci.

Pensif, il rive son regard vers la pièce qui se joue, écoutant une légère brimade de quelqu’un non loin, leur assénant un chut assez long mais discret, leur demandant probablement de baisser la voix.

“Je ne connais pas, c’est la première fois que je viens voir une pièce de théâtre de ma vie.”

L’aveu est lancé légèrement, sans insolence avec le début même de rougeurs sur ses jours qu’il estompe très vite, le regard toujours rivé sur la scène. Il aime découvrir un nouveau monde, être dans l'expectative de ce qui arrivera ensuite. Avant, il se sentait paralysé, pris au piège dans une famille de sang-pur pour laquelle il n’avait aucune appétence. C’est en arrivant en Roumanie qu’il s’est senti libre, libéré de cette société. Puis par la suite, en arrivant à Londres, il s’est senti capable d’être n’importe qui.

“Quel genre de théâtre alors ? Quel est votre préférence ? Je n’ai pas les codes, pour moi, c’est juste…différent.”

Plaisant. Ici, les jeux de pouvoirs sont absents, comme en cet instant dans cette conversation. Juste deux personnes dont l’illicite plaisir est qu’elles soient enfermées dans une pièce sans pouvoir en partir. Le contexte, il est fait pour sociabiliser, il l’a toujours pensé. Que ce soit pour prendre un verre, regarder une pièce de théâtre ou jouer à un jeu. De tous les exercices, c’est celui-ci qu’il aime le plus. Être un courant d’air, capable d’accrocher un inconnu au désir d’un soir et discuter.

“Pour vous, qu’est-ce qui fait que c’est une mauvaise pièce ? Je présume que…vous n’avez pas choisi de venir ici.”
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