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Let's spill blood tonight - feat Alcyone N. Odair

 :: Londres :: QG et lieux associés :: Côté Supérieurs :: QG sous le Ministère de la Magie :: Salles d'interrogatoire
Lun 31 Juil 2023 - 14:28


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Son regard dur fixer contre le mur de pierre qui ornait son bureau, Blackblood restait aussi immobile qu'un cobra, son cerveau machinant toujours la dernière rencontre secrète qu'il avait eut avec la sous-directrice. Il avait l'habitude de coups fourrés et de traîtrise, mais c'était la première fois qu'il incluait un autre supérieur à ses manigances. Il ne savait toujours quoi penser de sa proposition, ni du fait qu'il avait conclu l'accord avec si peu de réflexion. Il devait pourtant avouer que la solitude commençait à le peser depuis qu'il avait perdu son bras droit au profit de son pire ennemi.

Oui, même les psychopathes ressentent parfois de la claustration sociale. Plutôt que refléter ses propres actions, il préférait blâmer ceux qu'il considérait trop stupide pour voir son potentiel. Des ringuards qui croyaient encore à la paix dans ce temps de guerre, inconscient que lui, Augustus, avait la clef de la paix mondiale. Il imaginait sans mal un monde ou tous seraient jugés pour leurs affronts ou le bien collectif surpassait tout le reste. Un monde ou il n'y avait aucun gris, que du blanc et noir bien tranché qu'il pourrait gérer de son siège doré. Oui, le totalitarisme avait déjà fait ses preuves dans le passé, sur qu'il serait profitable dans le futur.

Mais l'heure n'était pas encore aux élections et il avait encore beaucoup de travail à faire s'il voulait diriger la morsure du serpent vers les cibles choisis. Heureusement, il n'était pas le seul à mettre des efforts pour s'assurer le contrôle des capes rouges sur les traîtres qui ne respectaient pas le ministère. Une bonne chose, une censure bien établi serait un atout le jour où il entrerait en poste à la tête de tous ces chacals.

Il fut tiré de ses sombres pensés quand la porte du bureau raisonnant en un cognement sourd avant que celle-ci s'ouvre à la voler pour dévoiler un sous-fifre aux joues rougit par l'effort. Le jeune homme abaissa les yeux dès qu'il croisa le regard glacé de son général, courbant l'échine dans une manœuvre qui voulait flatter le cœur de son supérieur.

‘' M.. Monsieur... Vous avez demandé à ce qu'on vous prévienne dès qu... ‘'

Blackblood se redressa brusquement, posant les mains sur son bureau pour se pencher vers son interlocuteur qui semblait aspirer par le bois du plancher.

‘' Où est-elle? ‘' Le coupa-t-il agressivement, son regard maintenant presque brillant
‘' Ils se dirigent vers la salle d'interrogation en ce moment même ‘' Balbutia le plus jeune
‘' À la bonne heure! ‘' S'exclama joyeusement Blackblood en attrapant son calpin noir pour le glisser dans la poche de son complet de velour bleu marine. Comme toujours, il était habillé comme un millier de gallions, son col de soie et de dentelle mettant en valeur son collier d'émeraude familiale qu'il ne portait qu'en temps propice.

‘' Bien, vous pouvez disposer ‘' Termina-t-il sèchement en lui faisant signe de dégager d'une main molle. Le jeune homme s'exécuta.

Après avoir collecté son nécessaire à l'évaluation, il quitta son bureau pour s'engloutir dans les couloirs qu'il connaissait aussi bien que les replis de son propre lit. Il dévala les galeries et les escaliers sans même prêter attention à ceux qu'il croisait, déterminer à atteindre son but avant que son jeu préféré commence enfin. Bien évidemment, il n'aurait pas le plaisir de sentir le sang de la victime sur ses mains, ni le goût de son âme contre sa langue psychique mais qu'importe. L'idée de se délecter du spectacle pendant que la ravissante blonde se prêtait à l'action était tout aussi délectable, même peut-être plus encore. Rien n'était plus agréable à son coeur que d'assister à la déchéance morale d'un raffleur, surtout lorsque celle-ci démontrait une habileté évidente pour le sale boulot dont elle était flanqué. Il n'eut aucun mal à trouver la source de son désir à travers les nombreuses portes qui s'éternisaient dans le long couloir froid. Les raffleurs avaient toujours une prédilection pour la pièce du fond, sans doute attirer par l'allure ancienne qu'elle dégageait entre ses nombreux attraits glacés. Même le sort le plus efficace n'avait jamais réussi à effacer totalement le sang qui avait coulé là il y avait maintenant près d'un siècle. À l'époque ou ces locaux n ‘était pas aussi engager qu'aujourd'hui. La belle époque ou les gens comme lui devait se cacher pour mener à bien leurs opérations. La chaise était également un atout, un meuble aussi inconfortable qu'effrayant qui resserrait ses étaux sur quiconque y posait le cul. Peu était ceux qu'on avait délivré de son emprise, souvent leur souffle qui les quittait était la seule évasion possible.

Sa baguette dans la main gauche, le général fit ouvrir la porte magiquement, celle-ci se fracassant contre le mur dans un claquement sourd.

‘' Miss Odair! Je crois que vous venez d'inscrire un nouveau record au tableau des scores ‘' S'exclama-t-il joyeusement en entrant dans la pièce comme s'il s'agissait de son salon. ‘' Je savais que vous étiez efficace, mais je n'envisageais pas que vous jetiez autant de disgrâce sur vos collègues qui traînent de la patte gauche ‘' En effet, elle avait été beaucoup plus rapide que la plupart de ceux qu'il envoyait à la récolte. Sans parler qu'elle l'avait fait sans la moindre assistance, il n'y avait rien qu'Augustus préférait qu'un loup solitaire qui écrasait la compétition. Voilà ce qu'il recherchait maintenant depuis des mois, depuis que cette garce l'avait abandonné à son sort aux mains d'un groupe qui ne valaient pas un clou à son avis.

‘' Ne vous en faites pas, je ne suis pas ici pour prendre en charge votre interrogatoire ‘' Avoua-t-il en se tirant une chaise spectatrice ou il posa son petit derrière après avoir essuyé le bois poussiéreux de son mouchoir brodé. ‘' Ne me considérez qu'humble auditoire ‘'

Il lui souri sous sa belle moustache, extirpant son petit calpin qu'il posa contre son genou comme s'il s'apprêtait à prendre des notes.

‘' Faites comme si je n'étais pas là ‘' Souffla-t-il, comme si c'était une option envisageable

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Augustus Blackblood
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Augustus Blackblood
Jeu 10 Aoû 2023 - 12:02

4 Janvier (?)

La maison est vide, vide d’êtres humains pour le moins. Trent est au travail, les enfants sans doute au parc avec leur nourrice après avoir passé la journée avec les précepteurs, ne restent que les Elfes de Maison qu’elle n’entend pas.
Étendue sur son lit la sorcière se prélasse, bras en crois, le regard captivé par le plafond, un sourire satisfait flottant sur ses lèvres. De tout les vices elle n’échappe pas à la paresse et sa vie lui permet de ne rien faire dès qu’elle en ressent l’envie. Gourmande, attirée par la luxure, orgueilleuse bien sûre, elle entretient sa petite collection de pêchés capitaux avec délice alors que sur le bout de ses doigts la saveur de quelconque met persiste.

Il suffit néanmoins d’un gong de la grande horloge pour lui faire basculer les jambes sur le côté du lit jusqu’à ce que ses pieds nus rencontrent la douceur de la descente de lit. Alcyone a rendez vous avec l’adrénaline et pour rien au monde elle ne voudrait lui imposer quelconque retard ainsi elle glisse ses jambes dans un pantalon en velours qui met en valeur ses formes autant qu’il est prévu pour ses activités bien souvent nocturne. L’épouse Odair passe une tunique en coton qu’elle double d’une veste en tweed et descend les escaliers en chantonnant. Ce matin elle a reçu une lettre de son père, cette journée n’aurait pas pu mieux commencer aussi lorsqu’elle s’engouffre dans l’obscurité de la nuit son sourire n’a de cesse de s’agrandir.
Ses bottes plates lui donne une démarche fluide, les cheveux relevés en queue de cheval on pourrait la croire partir en chasse dans cette tenue mais il n’en est rien. La proie a déjà été capturée, la veille, elle moisit depuis dans une cellule du Ministère qu’elle s’empresse de rejoindre sans trembler sous l’effet du froid. L’extérieur elle n’en voit pas grand-chose alors qu’elle transplane directement devant l’entrée secrète dont elle pousse la porte. Un, deux, trois … son index glisse jusqu’à chaque porte puis s’arrête alors qu’en se hissant sur la pointe des pieds elle observe l’homme qu’elle a raflé il y a de ça un peu moins de 24h « Rise and shine. » Il n’a que des ombres sur le visage, particulièrement sous les yeux. D’un moulinet du poignet la jeune femme ouvre la porte en fer forgé qui grince lorsqu’elle l’ouvre, baguette en main elle s’avance vers le prisonnier sans crainte. Excès de confiance ou bien tout l’inverse, elle sait reconnaître un être inoffensif lorsqu’elle en voit un. Désarmé, terrorisé sans doute plus pour ses proches que pour lui même comme souvent, elle n’est pour autant pas imprudente « On va faire un petit tour. » Ô comme elle ne paie pas de mine lorsqu’on la regarde mais c’est sans doute ce qui la rend si effrayante. Une jolie petite poupée aux traits dont la rondeur les rend enfantin, les cheveux blonds et de grands yeux bleus, presque un ange.

Pourtant c’est le diable qui danse en son sein.
Et la patience n’est pas toujours son fort.

Bras croisés, ses doigts pianotent le creux de son coude alors que son supérieur se fait attendre. Comme si elle avait que ça à foutre de sa soirée, d’ailleurs qu’est ce qu’il peut bien lui vouloir ? Lorsque la porte s’ouvre enfin le général glisse son regard dans la pièce où en son centre se trouve le prisonnier ligoté magiquement sur une chaise. L’endroit est spartiate mais il respire l’horreur, la peur et la mort. Alcyone, elle, attarde son regard sur celui qui vient d’entrer comme s’il possédait les lieux. L’homme a du style c’est indéniable, un charme que l’on ne peut lui nier non plus. Les yeux clairs, le visage anguleux juste ce qu’il faut, des vêtements presque sortis d’un autre temps qui ne le rendent que plus magnétique « Miss Odair! Je crois que vous venez d'inscrire un nouveau record au tableau des scores. » La flatterie est toujours bonne à prendre, la sorcière la laisse couler le long de sa colonne vertébrale comme la caresse d’un amant « Je savais que vous étiez efficace, mais je n'envisageais pas que vous jetiez autant de disgrâce sur vos collègues qui traînent de la patte gauche. » Alcyone ne tente pas de cacher le rire plein de dédain qui lui échappe, la façon dont elle se juge supérieure à nombre de ses collègues n’est un secret pour personne. Quant à lui, loin d’être aussi puissant et bien placé que son paternel, elle oscille entre une forme d’intérêt et l’envie de lui prendre sa place. Elle ne cache pas son ambition, femme frontale qu’elle est, mais pour l’heure ce moment n’est pas encore venu.

« Ne vous en faites pas, je ne suis pas ici pour prendre en charge votre interrogatoire. » Et le voilà en train d’épousseter l’assise d’une chaise comme si cette dernière ne méritait pas de recevoir son précieux derrière. Une légère moquerie passe dans son regard mais il a cet aura qui éveille bien autre chose en elle lorsqu’il la regarde de cette façon « Ne me considérez qu'humble auditoire. » Un auditoire venu avec le matériel nécessaire pour prendre des notes, serait elle de retour sur les bancs de l’école et face au jury qui décidera si oui ou non elle réussi son épreuve ? Ça l’agace mais elle s’y plie, n’en dit rien, se concentre déjà sur celui qui jusqu’ici se mure dans le silence « Faites comme si je n'étais pas là. » Il est déjà sorti de sa conscience et d’un aguamenti informulé elle asperge brusquement le visage du prisonnier dont la terreur marque les traits.

Par Morgane qu’elle aime ce sentiment de supériorité qui lui coule dans les veines dans ces moments là. Sourire malsain sur les lèvres elle se place face à l’homme et vient poser son pied entre ses cuisse sur le dessus de la chaise tout en approchant son visage du sien « A ton avis, lequel de nous deux cri le plus fort ? » Elle laisse planer ce qu’il faut de suspens et de silence avant de passer sa main gauche à l’arrière du crane du prisonnier et d’agripper ses cheveux pour tirer avec violence.
Une mise en bouche, de quoi le désarçonner alors qu’elle passe derrière lui et glisse sa baguette sur sa gorge « Alors, dis moi, es tu disposé à me raconter les petits secrets de ta charmante épouse ? » Il suffit de ça, juste ça « Anna, je crois ? » La corde sensible « Laissez la ! » Et Alcyone éclate d’un rire sadique en enfonçant plus encore son arme contre la trachée de ce pauvre homme « Oh mais mon chou, ça n’est pas elle qui est en danger ici. » Elle soupire « Vous êtes si ennuyeusement prévisibles tous autant que vous êtes. » La sorcière lève les yeux au ciel, expression sincère de cet ennui qu’elle évoque. Face à elle Blackblood n’existe plus, elle glisse son visage contre celui du prisonnier tremblant jusqu’à ce que ses lèvres atteignent l’oreille droite de ce dernier « Si tu me dis où la trouver tu repars indemne. » Un murmure, un simple murmure qui laisse transparaître tout ce dont elle est capable ou ce qu’il faut pour laisser travailler l’imagination des plus apeurés. Ici elle est en position de force, elle le sait, pourquoi se priver d’en jouer ? « Enfin, plus ou moins. » Elle a cette fois sur les traits l’expression d’une enfant qu’on prend en faute, à deux doigts de lâcher un oops alors qu’elle passe son index sur la plaie séchée qui orne le front de l’homme. Vestige de la veille, sans doute.

« Jamais. » Mâchoires serrés, le regain de courage du condamné « Bien. » Bras écarté elle hausse les épaules et le contourne « On va lui laisser un petit message. Diffindo. » Baguette braqué sur l’espace de peau visible entre la gorge et le plexus du prisonnier Alcyone entreprend de lui tailler la peau pour y inscrire deux mots : Ton œuvre. Les hurlements de douleur de l’homme brise le silence de la pièce alors que son sang commence à imbiber les vêtements qu'il porte.

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Alcyone N. Odair
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Ven 18 Aoû 2023 - 17:20


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4 janvier 2017

Blackblood se souvenait très bien de la première fois qu'il avait mis les pieds dans cette pièce, à l'époque il n'était qu'un larbin comme les autres qui travaillaient à la solde de son prédécesseur. La salle avait la même odeur de moisissure et de renfermer qu'autrefois, les mêmes craquelures contre la pierre des murs. Vingt ans plus tôt, c'était lui qui avait ramené la victime, lui qui s'était amusé à le torturer pour le faire parler. Certains auraient eut un regard fondant face au souvenir de leur glorieuse jeunesse, il en était tout autrement pour Augustus. Des années à trimer, à devoir prouver sa valeur et sa mauvaise foi pour qu'enfin il atteigne le siège qui lui était dû.

Malheureusement pour le reste de l'humanité, il était à présent lasse du statut qu'il avait autrefois convoité. De raffleur à général, il souhaitait maintenant plus qu'un simple poste dans l'ombre. Il rêvait de reconnaissance et de pouvoir absolu, quelque chose que la politique pourrait un jour lui accorder.

Son travail en tant que Général était pourtant loin d'être fini et en attendant les prochaines élections, ou coup d'état selon les circonstances, il se devait bien d'assurer l'efficacité de ses troupes. Après tout, les supérieurs comptaient sur eux pour faire le sale boulot qu'ils n'osaient pas faire eux-mêmes, contrairement à lui qui s'en délectait.

Il n'y avait pas grand chose en ce monde qu'Augustus aimait sincèrement. L'or, bien évidemment, les grands crus, très certainement, le pouvoir, indéniablement puis enfin; les belles femmes aux coeurs aussi noirs que le sien, absolument.

Oui, c'était là une vue magnifique qu'il avait de sa chaise, examinant le sourire franc de la jolie blonde qui s'attaquait déjà à sa besogne avec entrain. Il resserra légèrement les genoux, reculant contre son banc quand le soulier de la raffleuse claqua contre la chaise d'interrogation avec entrain. Elle laissa planer le moment de manière insupportable, étirant le sourire de Blackblood qui adorait la tension palpable qu'elle extractait de son hôte. Il croisa finalement les jambes, ressentant lui-même un curieux tiraillement face au plaisir qui sciait le visage de son employée. Il nota ainsi le nom de la femme qu'il n'avait pas pris le temps d'extraire du dossier.

Visiblement, la jeune femme savait exactement ou mordre tel une vipère qui visait la ventricule cardiaque, tirant une réaction vivace de la victime entravée. Il n'avait jamais compris ce qui animait les gens, qui les poussait à endurer torture et souffrance à la place d'un autre. À quel point serait-il difficile de la remplacer? Surtout avec une excuse aussi bénite que la mort. Lui n'aurait eut aucun mal à traîner ses parents devant le conseil s'il n'avait pas été obsédé à l'idée de s'occuper d'eux lui-même.

Il aurait dû être déçu de la résistance de la victime, mais la torture et la souffrance était beaucoup plus alléchante à son ennui quotidienne. Il roula les yeux quand l'homme clama son refus, il fallait vraiment être idiot pour s'accrocher ainsi face à ce qui l'attendait. Elle devait valoir son poids en or cette petite dame, dommage pour lui qu'il craquerait éventuellement... Ils craquaient tous tôt ou tard. Il nota à nouveau dans son calepin la réaction de la belle raffleuse devant la résistance de l'hôte, souriant du coin de la bouche devant l'idée ingénieuse de la jeune femme.

Certains faisaient taire leurs victimes, d'autres leurs infligeaient tant de douleur que ça leur sciait la voix; Blackblood était heureux de voir qu'Odair savait les faire chanter comme une véritable chef d'orchestre. Non, il ne s'était pas trompé en portant son attention sur la Miss, elle avait un coup de baguette précis, presque chirurgicale tandis qu'elle découpait dans la chaire de sa victime. Des frissons le parcouraient à travers tout le corps, il replaça son col de chemise pour mieux contenir son excitation.

Il ne comprenait pas tout à fait son approche, comptait-elle véritablement le laisser repartir s'il ne crachait pas la location de sa putain? Le corps de l'homme mort serait-il balancer au pied de son escalier en guise de poste? Les possibilités étaient infinies et il était curieux de voir ce qu'en déciderait la jeune dame. Il rangea tout de même son cahier, détachant lentement les boutons de sa veste hors de prix en prenant un air lasse et désintéresser, s'amusant à jouer de lui tout autant qu'elle. Il soupira bruyamment, visiblement agiter bien qu'il avait promis de ne pas se mêler de l'interrogatoire.
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Mer 30 Aoû 2023 - 11:45
Elle y prend du plaisir, bien trop pour être considérée par le commun des mortels comme étant une personne saine. De ça comme du reste elle se fout, Alcyone est en harmonie avec elle-même et ce depuis de nombreuses années. Enfant malingre ne trouvant pas sa place est devenue adolescente sûre d’elle, une conséquence directe de l’arrivée de Silas Cudrow dans sa vie. Il a su la faire flamber, lui montrer la puissance qui coulait tant dans ses veines que sa stature, l’adulte qu’elle est aujourd’hui est convaincue qu’elle peut tout avoir.
C’est cette assurance qui guide ses pensées comme ses gestes, son sadisme se nourrissant de la douleur infligée à ce pauvre homme ayant pour seule tort d’aimer une femme qui n’est pas en accord avec la vision des Supérieurs.

Les lettres sont gravées une à une avec une lenteur insupportable et si jusqu’ici elle ne prêtait pas attention à l’homme venu l’observer comme un examinateur vient le moment où elle n’est plus capable d’ignorer sa présence.
Comme si l’adrénaline accentuait l’acuité de ses sens elle devine le calepin qu’il referme et dépose elle ne sait où. Un seul regard dans sa direction lui suffit pour apercevoir la veste déboutonnée et la lassitude imprimée sur ses traits. L’impact est immédiat et brutal, Alcyone s’agace de cette attitude. Pour qui se prend-il a afficher un tel ennui alors qu’il a sous les yeux une œuvre d’art ? Elle est l’œuvre d’Art, bien plus efficace et impliquée que la majorité des pouliches inutiles composant la caste de Blackblood. Elle ne serait même pas étonné qu’il recrute sur le physique mais là encore elle a si confiance en elle qu’elle ne tremble pas face à la beauté des autres. Électron libre elle n’a pas besoin de s’encombrer de familiarités, des amis elle en a et n’est pas ici pour s’en faire d’autre.

Un soupir de la part du Général et c’est la mort de sa patience. Emportée dans un tourbillon d’émotions elle ne rationalise pas en se disant qu’il essaie peut être de déstabiliser le prisonnier mais qu’importe, il l’insupporte à se tortiller sur sa chaise comme un enfant impatient. La sorcière interrompt ses gestes et redresse sa baguette comme elle se retourne vers son supérieur, affichant son plus large sourire hypocrite « Un problème Général ? » Des mots accompagnés d’un mouvement du menton trahissant sans doute ses nerfs à vif. A ses côtés le prisonniers est à la limite de perdre connaissance mais profite de cette accalmie en se faisant le plus discret possible. Alcyone se rappelle à lui en posant sa main sur son épaule avant d’y enfoncer ses ongles manucurés sans lui accorder le moindre regard « Le spectacle vous ennuie ? » Frontale et féline alors qu’elle fait un pas de côté et claque sa baguette dans le creux de sa paume.

Pendue à ses lèvres et prête à laisser sortir l’animalité qui rôde parfois en elle comme toute bonne enfant gâtée qu’elle est, elle attend la réaction de Blackblood. Ses explications, surtout.
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Alcyone N. Odair
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Jeu 7 Sep 2023 - 15:02


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4 janvier 2017

La réaction de la belle est instantané face à son ennui, rien pour décourager Blackblood de l’idée qu’il avait trouvé ce qu’il cherchait. Réfléchir, prendre son temps, c’est parfois bénéfique; mais rien ne rivalise avec la soif du travail accompli. Elle s’applique, étire les cris de l’homme comme si s’était une friandise que son esprit mâchouille. Il le voit dans son regard, dans la dureté habile de ses mouvements et son dégoût de la critique.

Critique qu’elle ne mérite pas, il le sait; mais personne ne doit se penser trop gros dans l’étang d’Augustus. Ça lui scie les nerfs et il adore ça, il ne peut même pas retenir complètement ce petit sourire en coin qui s’illumine lorsqu’elle se braque et lui offre enfin un peu d’attention.

« Un problème Général ? » Il haussa les sourcils, feignant l’incompréhension avant de détourner les yeux vers sa main qui se plantait contre la victime comme un chien qui refuse de lâcher prise. Oui, elle est magnifique quand elle porte sa colère comme une armure effrayante.

Elle le sait et s’en joue, il caresse simplement sa moustache en la détaillant de son regard glacé. « Le spectacle vous ennuie ? » Ce qui s’échappe de ces lèvres cette fois est un rire caractéristique du général qui déteint aussi rapidement qu’il apparaît. Il a besoin d’elle, plus qu’il ne veut l’admettre, il lui rends donc son sourire avant de hocher la tête.

‘’ Aucunement, très chère. Ce sont eux qui m’ennuie ‘’ Faux, Blackblood adore les crétins courageux qui font prolonger leur agonie, surtout quand la plupart d’entre eux finissait tôt ou tard par craquer. Par contre, ce qu’il déteste c’est d’être sur le banc de touche. Le terrain lui manquait, les missions dangereuses et sanglantes, les interrogatoires interminables dans le but de trouver sa prochaine cible. Un marathon sans fin qu’il aime courir, ça le rends vivant. La peur sur le visage des gens, le sang qui coule sur leur chaire ouverte. Les cris ne le hantait pas, les meurtres ne l’empêchait pas de dormir; tout ce qui comptait c’était le pouvoir.

Comme il aimait serpenter dans le crâne de ses ennemis, voler leur plus précieux secret, violer leurs souvenirs, mais aujourd’hui ce n’était pas son jour à lui. Il était ici pour une mission précise, ou plutôt une évaluation. Il aurait été faux de dire qu’elle n’avait pas rejoint la tête de liste à cause de son apparence soignée qui excitait les sens de tout homme bien anti, un avantage délectable dans le milieu qu’il surestimait peut-être. Il y avait aussi une grande part de son intérêt qui était plus flatteur, lui même avouait qu’elle avait gravi la pyramide des raffleurs assez rapidement pour une bourgeoise du Mayfair.

‘’ Ils sont tous si... Prévisibles. ‘’ Il soupire à nouveau, son regard darde l’homme immobilisé qui semble à moitié ailleurs. Le général déteste quand ils se réfugient loin de la douleur, qu’ils perdent connaissance ou se dissocie comme ce faible de Johan Walters l’avait fait. Il retrouve pourtant son sourire radieux, laisse son regard serpenter jalousement contre le petit corps de la raffleuse avant de croiser ses yeux brillants. ‘’ Concentrez-vous, ou il risque de vous claquer entre les doigts avant d’avoir craché l’information ‘’ La main de la femme était lourde contre sa victime, rien pour effrayer le général, mais un mort n’offrait aucune réponse, même lui et son pouvoir psychique ne pourrait rien avec un cadavre entre les doigts.
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Ven 15 Sep 2023 - 14:58
« Aucunement, très chère. Ce sont eux qui m’ennuie. » Vrai ? Faux ? Alcyone s’en moque éperdument et si l’agacement s’estompe au fil des secondes elle reste vexée d’avoir été interrompu dans son élan.
Il est vrai qu’elle a pris ses aises la Rafleuse, à force d’opérer en solo elle en est venu à créer ses propres règles et devoir ce soir se soumettre au jugement de son supérieur lui électrise le corps tout entier. Qu’est ce qu’il cherche ? Est-ce qu’il est là pour l’évaluer ou pour se délecter du spectacle ? A force d’observation la sorcière n’a pas eu trop de mal à deviner l’attrait pour le pouvoir de cet homme qui l’excite autant qu’elle l’exècre. Au-delà du pouvoir il y a quelque chose de malsain qui se dégage de lui, elle peut l’apercevoir alors que son sourire peine à se contenir tandis qu’elle faisait couler le sang de l’homme ligoté sur la chaise en plein centre de la pièce sombre et humide « Ils sont tous si... Prévisibles. » Un rire sournois s’échappe de la gorge de l’héritière Cudrow et passe entre ses lèvres pleines. Un rire qui se transforme en quelque chose de plus doucereux alors qu’elle sent le regard du Général glisser sur son corps.
Qu’il l’envie elle ou sa position elle s’en délecte et en joue, plongeant frontalement son regard au plus profond du sien « Concentrez-vous, ou il risque de vous claquer entre les doigts avant d’avoir craché l’information. » De nouveau ça grésille en elle tant elle supporte de moins en moins qu’on lui donne des ordres mais elle s’exécute, contourne le prisonnier en exagérant le mouvement de ses hanches alors qu’elle fait dos au Général. Avec la lenteur d’un prédateur aimant jouer avec sa proie elle vient se glisser derrière l’homme attaché et passe une main sur son torse en se penchant près de son visage. Perdu entre songe et conscience celui-ci se débat un instant puis sombre de nouveau celui d’après, l’odeur du sang explose dans les narines de la sorcière. Elle grimace, se dresse, attrape la gorge du malheureux entre les doigts tout en restant derrière lui « Oh il ne crachera rien mon Général. » Il y a de l’assurance tant dans ses mots, la façon qu’elle a de les prononcer, et son attitude.

L’expérience, la faculté à cerner les gens après avoir passé des années dans le rôle de la parfaite petite femme docile, Alcyone n’est pas une débutante et qui viendrait à la prendre à la légère ne s’y risquerait sans doute pas deux fois. Son autre main vient se loger dans les cheveux du prisonnier qu’elle semble presque cajoler « La vie de sa douce a bien plus de valeur à ses yeux que la sienne. » Mièvre, à deux doigts de vomir ce dévouement qu’elle n’aurait même pas pour son père biologie malgré toute l’admiration qu’elle éprouve pour lui, la voilà de nouveau en train de se pencher pour rapprocher ses lèvres de son oreille « N’est-ce pas ? » Ce qu’elle ressent en cet instant, cet ascendant qu’elle a sur lui, ressemble à s’y méprendre à de la jouissance.
Oui, Alcyone aime avoir le contrôle et sentir la puissance couler dans ses veines lorsqu’elle est en position de force. Ici, loin du regard de la société, elle s’y laisse aller sans frémir, sans craindre de malmener cette couverture qu’elle peine parfois à conserver tant le naturel n’est jamais loin sous la surface. Perverse et narcissique, elle laisse s’exprimer son appétit carnassier et sans prévenir se redresse, recule d’un pas et tire la tête du prisonnier vers l’arrière en accrochant ses cheveux sans douceur cette fois « Mais lorsqu’elle tombera sur ton corps mutilé la soif de vengeance la guidera elle-même jusqu’à nous. » L’éclat dans son regard trahis le sadisme qui se diffuse avec rapidité dans ses veines. Son cœur cogne contre sa cage thoracique et la chaleur commence à envahir sa peau alors elle le lâche et retire sa veste en tweed qu’elle balance juste à côté du Général dans un geste délibéré.
Comme envahi d’un soubresaut de combativité le prisonnier se débat de nouveau, la haine perceptible dans ses gestes muselés comme dans le regard qu’il lance à la Rafleuse tournant autour de lui comme un vautour près à se délecter de sa carcasse. Dans un geste vif elle attrape son menton entre les doigts de sa droite, de sa gauche sa baguette trace un nouveau sillon de sang sur la joue de l’homme « Tu seras mort pour rien et elle, elle souffrira le double pour son affront. » Bien sûr que ce scenario n’est pas une certitude mais l’Anglaise croit en ces probabilités. La satisfaction de savoir cette traitresse se noyer de culpabilité lorsqu’elle verra son cher et tendre si meurtris fait flamber son regard et quelque chose gronde dans son ventre.
Elle déconnecte, se laisser happer par le vice sans la moindre honte jusqu’à porter son attention sur l’homme qui l’observe depuis un coin de la pièce. Ecolier sage sur sa petite chaise, tiré à quatre épingle, elle le dévisage comme une lionne observerait un zèbre blessé « Voulez-vous venir vous amusez, Général ? » Une voix suave, pleine de tentation, en son sein une envie brulante de pousser Blackblood à sortir de cette fausse attitude de gentleman éduqué et droit. Elle a vu dans son regard l’impatience et l’envie, l’attrait pour sa place, le désir de se salir les mains …
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Il pouvait le sentir dans l’air, cette électricité qu’elle émettait lorsqu’on lui faisait plier l’échine, même lorsqu’elle faisait son boulot à la perfection. Craignait-il vraiment que la vie s’échappe du prisonnier avant l’heure? Pas vraiment, il n’aurait jamais perdu son temps avec un raffleur de bas niveau qui ne savait pas encore manier l’art de l’interrogation. Le général se savait irritant, mais c’était un passage nécessaire dans son étude de la jeune femme. Il voulait voir comment elle réagissait sous la contrainte d’un plus haut placer, si elle savait ravaler sa belle petite langue et s’exécuter malgré l’énervement qui naissait en son ventre. Comme il l’avait souhaité, elle s’exécuta, lui offrant même un déhanchement excessif qu’il s’empressa de capturer de son regard brillant. Elle jouait, et il adorait ça. Elle ne se mettait pas à crier ou à se plaindre comme la nouvelle génération qui l’ennuyait tant, elle ne se crispait pas ou ne boudait pas de son contrôle sur elle. Elle le titillait, sûrement consciente que s’il était ici ce n’était pas simplement pour lui casser les pieds ou gâcher son plaisir durant l’interrogatoire.

Elle proclama qu’il ne cracherait rien, et si cela aurait dû déranger le général, c’était un sentiment contraire qu’il ressentit à cet instant. Certes, une part de lui aurait souhaité qu’il crache le morceau et qu’ils en finissent, mais il y avait quelque chose de bien plus excitant dans le fait qu’elle allait lui faire payer chèrement son silence. Elle caressa la chevelure de l’invité et dans sa folie, Augustus en ressenti de la jalousie primaire. Sa peau roula à nouveau sous son costume hors de prix, se délectant d’imaginer la sensation de sa caresse contre son propre corps. Oui, elle était magnifique, grandiose quand le pouvoir et l’égoïsme lui fouettait le sang. Au diable la vie de cet homme, de ses proches et de tous ceux qui l’avait connu. En cet instant, il ne serait qu’à ses instincts les plus dévastateurs, complètement à la merci de son âme meurtrière, et il adorait ça.

Elle se glissa à son oreille, le général se tendant légèrement vers l’avant de sa chaise pour ne pas manquer le moindre souffle qu’elle projetait contre sa proie. Il guettait comme un chien qui attendait qu’on le nourrisse, avide de la douleur qu’elle allait infliger à ce moins-que-rien, cet homme qui n’était déjà plus qu’amas de chairs et de sang aux yeux de Blackblood. Pauvre fou. Ne savait-il pas que sa douleur ne serait que plus intense? Qu’elle lui ferait payer son affront, lui qui se pensait plus malin qu’eux. Elle tira brusquement la tête de la cible et Augustus se redressa d’un coup, posant ses mains contre ses genoux pour les serrer d’envie.

Elle commença peu à peu à dévoiler son plan B et le général ne pouvait que la commander pour la vilité de ses projets. Utiliser le corps mutilé du mari pour attirer la femme, classique et pourtant si négligé en ces temps fragiles. Il aimait sa manière simple et efficace de penser, encore plus quand elle exposait son petit corps de sous sa veste, laquelle trouva son chemin tout près de lui. S’il avait été seul, il l’aurait probablement intercepté avant d’y plonger le nez et de capturer le parfum ensorcelant de la jeune femme, mais ça n’aurait pas été très professionnel de sa part. Il se contenta donc du spectacle, ignorant même les débats de l’homme au profit de la beauté de la femme. À nouveau, elle le touchait, et Auguste n’avait qu’une envie; le faire disparaître. Non, il ne méritait pas la tendresse de sa peau contre la sienne à quelques minutes de la mort, il ne méritait pas de poser son regard sur une telle beauté avant de quitter ce monde pour le suivant. À nouveau, le sang s’écoula de la peau de la victime, il se mordilla la lèvre d’envie, tenant à peine son immobilité à travers toutes les sensations qu’elle infligeait à son corps sans même le toucher.

Peut-être ne mettraient-ils jamais la main sur sa femme, peut-être que sa mort ne serait pas suffisante pour la faire sortir de son trou. Qui sait si l’émotion l’emporterait sur son intelligence, ou si même elle aimait vraiment cet homme et qu’il n’était pas qu’une couverture utile.

Peu importait. Tout ce qui comptait vraiment, c’était ce que lui croyait au seuil de la mort. Ces idées tordues qu’elle glissait dans son crâne et qu’il emporterait avec lui dans la tombe, voilà tout ce qui comptait à présent. Le temps n’était plus aux questions ou aux réponses, il avait fait son choix, et la raffleuse aussi.

Le regard de la belle blonde trouva son chemin jusqu’à lui et il l’invita sans honte, conscient qu’il n’avait pas aussi bien retenu ses émotions et ses réactions aussi bien qu’à l’habitude. L’intensité de la femme avec qui il se trouvait, le futur silence de l’homme qui les accompagnait et le désir de trouver en cette raffleuse ce qu’il recherchait depuis des semaines l’avait pousser dans un confort proscrit. Non, il ne devrait pas lui faire confiance, c’est une raffleuse, et lui mieux que quiconque savait ce que ce titre impliquait. Ils n’étaient pas choisi pour leur loyauté, leur code d’honneur ou même leur efficacité. Elle lui arracherait le cœur et prendrait sa place à la première occasion, et c’est exactement ce qu’il recherchait. Lui qui se sentait toujours si sécure et puissant, il aimait la variable qu’elle représentait, la vacillante de ses mœurs et la faim sans limite qui l’animait. Lorsqu’elle l’invita à se joindre à elle, le visage du général s’illumina de mille étoiles. Les tueurs avaient l’habitude de priorisé leur propre plaisir, certain en venait même aux mains pour déterminer qui aurait le plaisir de prendre la vie de la cible; et elle était là tout bonnement, à invité sa folie à se joindre à la sienne.

Il ne pris même pas une courte seconde pour réfléchir, bondissant sur ses pieds en retirant lui aussi ce qui obstruait ses mouvements avant de rouler sa chemise de soie blanche contre l’avant de ses bras. Dans son pantalon aussi noir que le jais et sa mince chemise qui laissait l’humidité de l’air caresser sa peau, il se sentait un autre homme. Au diable ses manières princières, le décorum sang-pure et le titre de général, son regard carnassier glissa rapidement sur la belle jeune femme, un sourire acide se dessinant sur ses lèvres avant qu’il ne se détourne vers l’homme.

‘’ Tu crois vraiment que cette... Anna, sortirait de son trou pour venger sa misérable existence? À mon expérience, ces idiots ne sont que des couvertures bonne à jeter ‘’ Souffla-t-il en lançant un petit regard en biais à la raffleuse avant de lui offrir un petit sourire en coin. Il contourna l’homme, posant ses mains aussi abruptement que vigoureusement sur ses épaules, resserrant ses doigts dans sa peau dans une crispation impatiente. Il se pencha vers la victime, à l’image de la belle blonde un peu plus tôt, avant de murmurer.

‘’ Moi j'crois que ta petite pute ne viendra pas. Tu va crever comme un chien et elle ne lèvera même pas le petit doigt. Ce sont des rats qui ne pense qu'à leur cause minable ‘’ Sa main vient gifler quelques fois la joue propre de l’homme qui était plus préoccupé par la douleur que par les mots du général qui buvait ses spasmes nerveux avec avidité. Il se redressa, laissant son regard serpenter des pieds aux épaules de son petit soldat bien entraîné. Il décrochait toujours son sourire le plus radieux lorsqu’il croisa son regard, s’approchant de quelques pas pour la dévisager moelleusement.

‘’ Mais toi, tu l’aimes vraiment ‘’ Il soutenait le regard de la jeune femme en se demandant si un cœur aussi noir pouvait vraiment aimer quelqu’un. Si lui-même en était même capable. ‘’ Parce que c’est l’effet qu’on les femmes sur nous. Elle nous domine, nous manipule jusqu’à nous rendre fous ‘’

Brusquement, il abandonna sa raffleuse au profit de la victime en lui tournant le dos, s’accroupissant à la hauteur des yeux vitreux et défait qui gisait vers le sol. ‘’ Alors je te donne une dernière chance de nous dire où elle es ‘’ À ce point, le général se fichait qu’il parle ou non, mais il devait quand même tout tenter pour ne pas avoir à jouer la carte de la patience ou à tester la fidélité de cette activiste. Des débiles pour qui le sacrifice est quelque chose de noble et qui se réconforte le soir en se disant que les dommages collatéraux en valent le coup. Mourir pour une cause aussi dérisoire, quelle existence pathétique. ‘’ Sinon, ce n’est pas seulement la mort violente de ta femme que ton silence achètera. Je trouverais tes parents, tes frères et tes sœurs. Je la laisserais massacrer les enfants, et tout ceux que tu aimes ‘’ Sa voix douce était charger de lourdeur, il se releva enfin, empoignant la tête de l’homme pour la rabattre vers l’arrière. ‘’ Est-ce que la vie de la garce qui t'a menez jusqu'ici vaut plus que celle de ta famille ? Ou celle de tes gosses ? Si tu parles, elle sera la seule à payer le prix de sa trahison, et nous mettrons fin à toutes tes souffrances ‘’  
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Les prédateurs se savent, se ressentent, se pressentent. La rafleuse n’a pas gravi les échelons sans raison, elle sait qu’une partie d’elle au moins parle le même langage que leur Général. Celui de la violence et de l’avidité, celui d’une supériorité entièrement assumée. En le regardant droit dans les yeux Alcyone sait pertinemment qu’elle a actionné la bonne manette aussi ça ne l’étonne pas lorsqu’il se lève en un éclair. Il y a eu son regard d’abord, illuminé soudainement de toute part, puis les frémissements de son corps qu’elle a deviné sur sa peau ou au travers de ses vêtements.
Les nerfs de la sorcière crissent d’excitation dès lors qu’elle le voit debout, sa veste presque arrachée et les manches de sa chemise relevées, précieusement enroulées sur ses avants bras. Enfin il lâche cet air pincé qu’il affiche la plupart du temps, enfin elle voit la perversité brûler dans ses gestes comme dans ses rétines.
C’est en reculant d’un pas pour lui laisser la place qu’elle accueille son sourire, la petite blonde se mord la lèvre inférieure et noue ses mains l’une à l’autre derrière son propre dos alors qu’elle passe spectatrice « Tu crois vraiment que cette... Anna, sortirait de son trou pour venger sa misérable existence ? À mon expérience, ces idiots ne sont que des couvertures bonnes à jeter. » Les mots elle n’en a que faire mais le timbre de sa voix électrise ses sens. Sans doute pas autant que son attitude, que ces regards et ces sourires en coin qu’il lui adresse de temps à autre. Sans rien dire ni sans bouger elle le regarde contourner l’homme et plaquer brutalement ses paumes sur ses épaules avant d’y enfoncer ses doigts comme elle l’a fait un peu plus tôt « Moi j'crois que ta petite pute ne viendra pas. Tu vas crever comme un chien et elle ne lèvera même pas le petit doigt. Ce sont des rats qui ne pense qu'à leur cause minable. » La gifle part sans prévenir, puis une autre et une autre encore. Alcyone jubile à son tour, se nourrit de ce qu’elle a sous les yeux en ressentant l’excitation grimper toujours plus.
Lorsque le regard du Général la passe au crible quelque chose de plus bestial encore traverse son regard et fait réagir son corps. Il se tend ce corps, met en avant tout ce qui le rend désirable alors qu’il s’approche un peu sans la quitter des yeux « Mais toi, tu l’aimes vraiment. » Ces mots-là lui provoque un frisson le long de la colonne vertébrale, une sorte de dégoût en réaction directe avec la possibilité de l’existence d’un tel sentiment. Elle ne s’en cache pas, l’exprime par un rictus qui vient déformer son visage une seconde ou deux « Parce que c’est l’effet qu’on les femmes sur nous. Elle nous domine, nous manipule jusqu’à nous rendre fous. » Cette fois il y a des étincelles dans les yeux d’Alcyone, mélange de défit et de victoire, d’une supériorité qu’elle a appris à manier dès qu’elle a commencé à sentir le regard des hommes glisser sur elle. Elle a compris que son corps était devenu une arme et que couplé à son intellect et son instinct elle était promise à de grandes choses. Par son sourire elle affirme ce statut sans mot dire et sans trembler, ici la gentille épouse se pliant aux codes de la haute société n’existe pas. Elle est femme, elle est libre, c’est presque une certaine forme d’animalité qui coure dans ses veines alors qu’elle sent son cœur battre plus fort encore.

Elle pourrait le rendre fou c’est vrai, lui comme n’importe quel autre.

L’échange étrange prend fin lorsque le Général se détourne et pose l’intégralité de son attention sur le prisonnier en se positionnant accroupis devant lui « Alors je te donne une dernière chance de nous dire où elle est. » Alcyone n’a presque pas envie qu’il craque, juste pour le plaisir de le détruire entièrement. Elle se reprend et pense à la mission, relevant le menton et roulant des épaules pour s’ancrer à nouveau dans un peu plus de sérieux « Sinon, ce n’est pas seulement la mort violente de ta femme que ton silence achètera. Je trouverais tes parents, tes frères et tes sœurs. Je la laisserais massacrer les enfants, et tous ceux que tu aimes. » Sur son visage presque angélique un sourire carnassier s’invite, harmonie presque parfaite avec la douceur employée par Blackblood juste avant qu’il se relève et bascule la tête du prisonnier vers l’arrière « Est-ce que la vie de la garce qui t'a mené jusqu'ici vaut plus que celle de ta famille ? Ou celle de tes gosses ? Si tu parles, elle sera la seule à payer le prix de sa trahison, et nous mettrons fin à toutes tes souffrances. » Y a-t-il réellement un choix ici ? Non, bien sûr que non. Il va mourir quoi qu’il fasse, la seule issue positive pour lui est de lâcher prise et trahir les siens pour que ça se termine plus rapidement. La Rafleuse s’en moque, de prisonniers ils en auront d’autres, elle ira en chercher des dizaines s’il le faut mais ce soir c’est autre chose qu’elle veut atteindre. Ça, ce spectacle qu’elle a créé et qu’elle a sous les yeux, elle ne veut pas que ça se termine.

Son pas se fait lent lorsqu’elle se déplace, les contourne, les entoure sans s’arrêter en laissant son regard glisser de l’un à l’autre. Elle effleure son supérieur chaque fois qu’elle passe près de lui puis caresse la joue du prisonnier du bout de sa baguette. Son regard vient s’ancrer au plus profond de celui du Général, elle lui sourit, le tente de tous ses charmes « Faites le saigner Général … » Ces quelques mots ne forment qu’un murmure à peine brisé par le gémissement de terreur du prisonnier « Faites le hurler. » Rien qu’un souffle alors que ces doigts passent contre la cuisse de Blackblood sans qu’elle ne déloge ses prunelles des siennes.
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