Knocking on Heaven's door [Warren]

Non. Ne pas se mettre à rire, ça serait malvenu… surtout qu’il n’y avait pas grand-chose de drôle dans ce qu’il lui racontait là. Le truc du service administratif restait quand même assez vague, mais il ne chercha pas en savoir plus. Pas pour l’instant du moins, cela ne relevait pas d’un quelconque intérêt. Rebondir sur Jessen par contre était un axe assez intéressant. Il fallait juste trouver à présent trouver le meilleur angle pour faire la conversation, et il n’allait pas chercher à lui porter préjudice ou encore à apprendre des choses juteuses. Il appréciait malgré tout Jessen – au moins autant qu’il le craignait-, il faisait parti de la famille et, on devait être loyal à cette dernière. Warren l’était à la sienne, d’une certaine manière, même si les relations avec ses parents avaient toujours été tendues. Il l’était à sa manière, par ce qu’il y a des barrières qu’il n’avait jamais franchi, plus souvent par peur que par réelle loyauté mais des fois, la barrière n’était-elle pas mince ? Tveit avait donc laissé flotté un instant le silence, avant de se décider à répliquer.

« Tout le monde le connait ici, il est comme une figure emblématique.»

Et il le disait sur le ton qui montrait que c’était quelque chose de positif et en laquelle il croyait.

« Vous avez de la chance de travailler pour lui, j’suis certain que c’est un bon patron.»

Pouvait-on faire pire que cette greluche d’Ana ? Pas sûr. Elle était partiale, elle se servait de son statut supérieur hiérarchique de bien trop de manière. Elle était colérique et avait encore un bon nombre de défauts qu’ils seraient trop longs d’énumérer. Alors oui, à côté, Jessen semblait être un bon patron. Warren avait de nouveau laisser quelques secondes passer

« Il viendra peut-être à un moment ou à un autre.»

Si une mission de le retenait pas quelque part… A vrai dire, Warren ne savait pas bien s’il répondrait à l’affirmative. C’était une soirée qui n’en valait certainement pas la peine et s’il avait pu Tveit aurait préféré utiliser son temps de beaucoup d’autres façons. Et Sergius avait repris la parole, lui faisant un peu froncer les sourcils.

« Vos fonctions de dresseur ? Dresseur de quoi ?» demanda-t-il en se disant qu’il avait l’impression d’avoir raté quelques informations importantes. « Et je ne suis pas certain de comprendre cette notion de « payer ».» Le discours avait quelque chose de décousu aux yeux de Tveit à moins qu’il n’ait pas retenu la plupart des informations données, ce qui était aussi possible. Nouveau léger soupir et après un nouveau bref temps de silence, il avait à son tour répliquer « Non pas vraiment, je suis le cours de ma vie, mais c’est une gentille proposition.» Pour l’instant, c’était surtout l’inverse qui était vrai, malgré sa position, Warren était plus connu dans ce « monde » qui les entourait actuellement que Sergius… mais un jour, sait-on jamais… C’était toujours utile que quelqu’un ait comme une dette envers lui. C’était un axe qui lui convenait tout à fait. Tout faire péter de l’intérieur. Voilà, ce qu’il désirait Warren, qu’il n’y ait plus de supérieurs au pouvoir et que tout le monde soit à peu près sur un même pied d’égalité. Que les préjugés sur les né-moldus ou autres soient finis. Que les choses changent, pour le meilleur. Mais il devait encore s’amer de patience et surtout ne pas oublier son objectif. Surtout, ne pas se laisser noyer par cet univers noir ambiant. or, il flottait tout juste, il se sentait prêt à couler d’un moment à l’autre. La brèche était toujours aussi fine. Jouer les funambules c’était loin d’être simple et sans risque.

Il l’écouta un peu et fronça légèrement les sourcils lorsqu’il lui apprit son ancien métier. Capturer des créatures sauvages pour les éduquer ? S’il eut une vague pensée pour la forme animagus d’Azalea, il se concentra bientôt sur ce qu’il venait de dire et de son ampleur et n’était pas franchement certain d’apprécier cela. Mais il n’en dirait pas. Ce n’était pas la peine de braquer l’homme alors qu’il lui parlait en tout sincérité. Néanmoins, par Merlin, une créature sauvage était bien mieux dehors dans la plupart des cas, la plupart des « clients » comme le disait Sergius ne devaient pas être que des amis des animaux qui feraient tout leur possible pour les rendre heureux. Quelque part, il avait envie de lui poser un peu plus de questions là-dessus, déjà est-ce que c’était totalement légal ? Mais là encore, il préféra encore passer à autre chose, ne pas poser encore, ce soir s’il arrivait à tenir, les questions gênantes, alors il se contenta d’un petit.

« Quelle est la créature la plus extraordinaire que vous avez eu à fournir ?»

Il devait calmer ses envies de faire le justicier de suite, mais il n’oublierait certainement pas aussi facilement les paroles de l’homme. Le pire c’est qu’il en semblait fier de son métier, de traiter à l’état de créature domestiques des bêtes qui auraient préféré rester sauvages. Non, il ne demanderait pas non plus s’ils pouvaient voler seul, où courir dans de très grandes étendues d’herbes. Il inspira un petit coup, l’air de rien. Il fallait voir le point positif, au moins, aujourd’hui il ne l’exerçait plus ce métier, il fallait peut-être le surveiller un peu afin d’être certain qu’il ne recommencerait pas en Angleterre.
Et si la nouvelle l’offusqua, il essaya de ne pas le montrer, et pourtant, il y avait vraiment des coups qui se perdaient. Il se dû se mordre la langue fortement pour essayer de comprimer un peu son envie de répondre sarcastiquement au contraire, il lui fit un léger sourire avant d’hausser un peu les épaules et de répliquer.

«Pas vraiment, et puis je dis avouer que j’aime surtout voir ces créatures dans leur environnement… disons naturel.» Nouveau haussement d’épaules avant qu’il ne reprenne. « Un fléreur serait un bon emblème, mais c’est déjà mon animal de compagnie.»

Fléreur qui avait toujours beaucoup de mal avec Mily et qui passait beaucoup de temps dehors à se promener plutôt qu’à être enfermé à la maison.  Une autre connerie lui venait à l’esprit… qui d’ailleurs n’étais pas vraiment une si grosse bêtise. Il lui aurait bien répondu un Blaireau, mais ça faisait trop Poufsouffle… même s’il est vrai que ça restait malgré tout son patronus. Il fallait qu’il soit raisonnable quand même un minimum sur ses dires. Le fléreur suffisait et faisait assez créature de toute manière. Il avait répondu du ton le plus cordial dont il disposait dans tous les cas.

Un secret ? Il aimait les secrets mais pas n’importe lesquels… Et quelque chose, vu le type, que ce n’était pas forcément le genre de secret qu’il appréciait réellement. Il avait néanmoins écouté avec attention les paroles de l’autre homme. Juste au cas où… par ce que de toute manière, il allait quand même qu’il réplique quelque chose le Warren, qu’il soit ou non d’accord avec l’autre Supérieur. En entendant ses dires, il fronça encor plus les sourcils, se demandant même pendant un instant s’il avait bien compris. Qué ? Comment ça, par Merlin, ils étaient des créatures magiques ? Vraiment, dans l’esprit du jeune homme cela n’avait vraiment aucun sens. Il se passa une main dans les cheveux et chercha ce qu’il pouvait bien répliquer sans que cela puisse être mal pris. Il avait bien quelques idées, mais cela ne plairait pas à son interlocuteur, histoire de rester un peu diplomate il allait donc devoir tenir encore un peu sa langue -au moins ça restait quand même assez distrayant comme échange-. Comment est-ce qu’il était resté sérieux, il n’en savait rien ? Peut-être un savant mélange entre la perplexité et le savoir vivre ? Franchement qu’est-ce qu’il pouvait dire ? pas grand-chose, alors il préféra rebondit simplement sur la fin de son discours. Au moins là, il avait l’impression de maitriser un peu plus le sujet et qu’il éviterait tout dérapage gênant.

« D’accord, je comprends… cela me semble un peu plus compliqué qu’il n’y paraissait au premier abord. Mais j’en conviens, pouvoir approcher de telles créatures est une chance.»

Qu’il était un illuminé et que malgré tout, il mettait des animaux sauvages presque en cage, même si c’était beaucoup plus compliqué en réalité et ça, il avait quand même pas mal de mal le Tveit. Il faisait tout pour ne pas le vexer, cet homme malgré tout pourrait un jour être un atout pour lui.  Warren continuait malgré tout de penser qu’elles étaient mieux à l’état libre.

« Un voyage qui doit quand même s’éterniser un peu pour certaines créatures qui se voient dans l’obligation de s’adapter à leur nouvel environnement ? »

Encore une fois le ton n’était pas agressif, il le faisait toujours sur le ton de la discussion mais notait bien dans sa tête le plus d’informations possibles. Comment est-ce c’était possible de sortir des choses pareilles que tout cela n’était qu’un « voyage » alors que certaines des créatures étaient probablement malheureuses et pas forcément des mieux traitées. Ne pas trop en dire. Ne pas tomber dans le sarcasme.

Et bientôt, Sergius parla du sphinx, de nouveau, Warren fronça un peu les sourcils ; cette fois ne sachant pas bien quoi rajouter. Qu’est-ce que l’on pouvait sortir après une telle annonce ? tout devait sembler dérisoire à ses yeux.

« Effectivement, je n’ose pas imaginer ce que cela peut faire.» Quelque part, il s’en fichait un peu, à la limite un dragon aurait pu attirer beaucoup plus son intérêt. Tveit ne tarda pas à se racler la gorge. Trouver un autre sujet… ou pas. « Vous deviez bien gagner à l’époque… comment… de quelle manière est-ce que vous en êtes arrivés là ?»

La dégringolade sociale au point de ne pas pouvoir se payer un costume. Il voulait l’entendre expliquer – réexpliquer peut-être – d’une autre manière. Comment perdre autant d richesse est-ce qu’il l’avait dilapidée ? Est-ce que c’était autre chose ? En somme, mieux le connaître, peut-être aussi vérifier son discours.

Un enchainement de circonstances, vraiment ? Un peu simple comme explications, il trouvait. Il se gratta un peu la tête tandis que Sergius continuait de causer. Il essayait de bien suivre le cheminement et s’il comprenait la globalité de la chose, il devait lui manquer encore quelques informations pour tout bien saisir. Tant pis. Il aviserait un peu plus tard, il ne devait pas se montrer trop curieux dès le départ, ça pourrait être mal perçu. Le principal à présent était surtout d’arriver  à trouver la meilleure formulation possible pour sa réponse… A vrai dire à ses yeux, il n’y avait même à répliquer pour l’instant, Tveit avait donc choisi le silence qui permettait à l’autre de plus se livrer mais surtout d’éviter qu’il fasse une gaffe avec un ou deux mots malheureux  qui ne seraient pas les bienvenus. Mais en somme, comme bon nombre de sang-Purs qui ne restaient pas dans le droit chemin, il y avait des sanctions, rien qui n’émeuve réellement Warren pour l’instant. Pas après ce que lui ou Alec avaient pu vivre ces dernières années. Pas après tous ses sacrifices. Intéressant malgré tout cette discussion, de voir qu’il n’était pas qu’un blanc mouton qui suivait les sentiers ouverts par les Supérieurs ou les Sang-Pur. Oui, très intéressant, mais pour l’instant, il ne lui faisait pas confiance à l’homme alors sa réponse alors forcément être pas des plus réalistes, ou du moins, il y a beaucoup de choses dans la vérité dite qui serait passée sous silence. Il en avait conscience, Tveit, il ne pouvait plus vraiment couper à une réponse, il devait absolument sortir quelque chose. Profitant du fait que l’homme lui dise que son ami était mort – ouais lui aussi certains de ses camarades étaient morts- pour retrousser le nez dans une petite moue qui se voulait savamment désolée. Une main se posa sur son épaule et il dédia un fin sourire à son interlocuteur

« Je suis navré pour votre ami, Monsieur.» Il laissa passer quelques secondes avant de reprendre, par ce que la suite était encore moins aisé « Merci pour cet éclaircissement de votre situation, je comprends mieux maintenant… effectivement, sortir des sentiers battus n’est pas toujours bien-vu.» surtout dans leur monde, malgré tout, pour ne rien faire pencher dans la balancer… « .. mais je crois que c’est un peu partout pareil.»

Léger soupir, avant d’hausser un peu les épaules. Ils n’y pouvaient rien, et ce qui s’était passé dans leur jeunesse -ou plus récemment- n’était plus d’actualité, ils devaient aller de l’avant – et essayer de ne pas reproduire les mêmes erreurs-.

« Vous savez, ma vie n’a rien de passionnant, le travail… en rentrant la famille et ses obligations. Et de temps en temps, un peu de temps libre pour moi.»

Oui, sa vie avait l’air chiante dite comme ça et quelque part elle l’était. Il préférait juste que ça donne cette impressionne et avoir donc moins de risques de trop de questions sur sa vie privée. Déjà par ce qu’il ne voulait pas en parler, et en plus, ce n’était pas agréable.
Mariage forcé, même si depuis il s’en était accommodé. Coupé de ses véritables amis, à cotoyer des connards qu’il détestait toute la journée. Sans compter son « appartenance » aux Supérieurs, les missions pour ces derniers qui le débectait… et tout ce qui s’en suit. Oh, non, sa vie n’était pas « plus agréable », mais il pouvait toujours faire comme si.

« Vous voyez, une routine des plus basiques pour beaucoup de personnes qui travaillent pas mal et qui ont un gosse en rentrant à la maison... voyez-vous ?»

Son bébé, son gamin. Le premier qui lui faisait du mal, il le détruirait, l’amour inconditionnel qu’il lui portait était un point faible qu’il essayait de ne pas trop montrer.

Warren opina doucement sans vraiment savoir quoi dire à la nouvelle réplique de l’homme. Il ne connaissait pas les filles de Sergius  et c’était donc compliqué de trouver une réponse adéquate. Est-ce qu’il lui tardait vraiment de revoir ses enfants, quelles étaient ses relations avec elles ? Il se passa une main dans les cheveux avant de finalement trouver ce qu’il pensait être un truc assez bateau.

« Je l’espère pour vous, les fêtes de fin d’années sont toujours un moment spécial à passer au maximum en famille.»

Plus bateau, effectivement, c’’était certainement difficile, mais il ne pouvait guère faire mieux. La curiosité, néanmoins ne tarda pas à refaire surface, il tenta donc avec une première question, personnelle mais pas trop.

« Vous arrivez à les voir souvent ? Elles ne vous manquent pas trop le reste du temps ?»

Il savait que beaucoup étaient assez détachés de leurs enfants qui servaient surtout de vitrine à la famille, que les sang-purs continuent à exister. Il le voyait avec Alcyone par exemple et avait bien du mal à comprendre comment est-ce qu’elle pouvait être aussi détachée de la chair de sa chair, mais au final dans ce monde impitoyable c’était lui qui n’était pas dans la norme et beaucoup trop sentimental.

La question suivante le laissa un peu perplexe. Il pencha quelques instants la tête sur le côté et ouvrit la bouche pour répondre mais Sergius avait été plus rapide : il avait enchainé avec sa femme avant de faire une sorte de rétropédalage ou quelque chose comme ça. Perplexe, Warren haussa un sourcil avant de faire un bref sourire.

« Il est encore tout petit et n’a pas un an, ça aide quand même pas mal lorsqu’on est si dépendant… On verra par la suite ce que ça donne. Mais pour votre répondre, j’essaye juste d’être présent et de lui apporter ce dont il a besoin : de l’amour et de la sécurité, même si ça peut paraitre étrange dans notre ‘’monde’’.» il haussa les épaules, il ne s’en cachait pas, ceux qui le voyaient avec son fils de tout manière voyaient bien la façon dont il le considérait. Pas besoin de tourner les choses d’une autre manière. « Et effectivement, c’est principalement elle qui s’en occupe pour l’instant.» Par ce que c’était leur devoir dans leur monde, veiller à la progéniture. En l’occurrence, Mily participait aussi à quelques missions des Supérieurs et avait envie de prendre un « vrai » travail mais  préférait se consacrer encore un peu à leur fils. « Je lui ferai passer le message. Je vais d’ailleurs pas tarder à aller la rejoindre.» Il lui fit un léger sourire « J’espère que vous pourrez profiter de la soirée, comme il se doit.» Et  qu’il pourrait parler à des personnes un peu plus importantes que lui s’il voulait redorer un peu son blason familial.

Il essayait de comprendre l’homme, mais Warren avait quand même un peu de mal à le suivre, il faut bien l’avouer. Il avait l’impression qu’il y avait pas mal de choses qu’il ne saisissait ou alors qu’ils n’étaient pas sur la même longueur d’onde tout simplement. Silence pendant quelques instants tandis qu’au final Sergius avait repris la parole. Tveit l’écoutait, avant de froncer les sourcils. Sérieusement ? Il s’était donné tout ce mal pour rentrer pour repartir par ce qu’ils ne connaissait personne ? Ce n’était pas ainsi qu’il allait bien s’introduire dans ce « monde Londonien », mais après tout, il faisait bien ce qu’il voulait. Tout ce que Warren voyait c’est qu’il avait manqué de se prendre un foutu sortilège dans la gueule pour …. Rien. RIEN. On ne pouvait pas dire qu’il fulminait, ça n’aurait pas été les termes appropriés, mais quelque pat il était un peu agacé d’avoir perdu son pour… juste ça. M’enfin au moins, Sergius devait le trouver plus sympathique que beaucoup d’autres de ses congénères et cela pourrait toujours lui servir.

« Bonne soirée Monsieur, dans ce cas.» dit-il du ton le plus poli qu’il avait en stock. « Bous n’aurez qu’à me laisser un hibou, je travaille au Ministère, on devrait arriver à se caler quelques minutes avant que vous me le redonniez.»

« Cadre pesant ». Ouais, c’était une bonne formulation en réalité, même si Tveit avait de lui demander pourquoi est-ce qu’il le trouvait si pesant en quoi ces mondanités changeaient de celles de son pays ? mais il préféra se taire, le laisser s’en aller et comme ça lui aussi pourrait enfin aller vaquer à ses occupations. Il l’observa quelques instants puis se décida à le laisser partir comme un grand sans le raccompagner au cas où l’homme changerait subitement d’avis pour X ou Y raison, qu’il ne se sente pas mis à la porte. Warren se dirigea donc vers Mily prenant son fils dans les bras pour qu’elle puisse à son tour un peu respirer. Certainement qu’ils auraient pu le donner à garder à une nounou, ou à un elfe de maison, ou le laisser simplement dormir dans une des chambres du manoir ; mais il ne sentait pas vraiment ces solutions. Simple paranoïa, il en était bien conscient, personne ici ne s’en prendrait à un bébé sang-pur. Et il se fondit parmi la masse, allant saluer les uns, échangeant quelques phrases avec d’autres. Il maniait l’exercice plutôt bien, il fallait l’avouer. Sage petit garçon qu’il était obligé d’être. Mains liées, ne sachant que trop bien la punition qui l’attendait s’il était un peu trop lui.


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Fini pour moi <3