| |  Dim 18 Sep 2022 - 17:54 ~Mardi 20 Septembre – Début d’après-midi ~
Assise sur un banc, le regard tourné vers l’arbre le plus proche d’elle, Julian laissait ses penser voguer sans avoir ni le pouvoir ni la volonté de les contrôler. Elle avait passé la matinée à arpenter les rues de Londres à la recherche d’un logement plus pérenne. Bien évidemment, elle avait du se rendre à l’évidence et effectuer une partie de ses recherches dans un cyber café mais très vite elle avait ressenti le besoin, et l’envie, d’aller directement voir ce que ça donnait sur place. S’il était moins évident de voir les annonces de cette manière là, cela lui permettait au moins de sentir l’atmosphère des quartiers, des rues qui n’étaient que des noms sur les pages de l’ordinateur. Aucun doute qu’elle passerait pour une vieille rétrograde en disant cela à voix haute, aucun doute non plus que ses amis Canadiens n’auraient pas loupé l’occasion de la chambrer un peu. Cette idée l’amusait plus qu’elle ne la dérangeait. Après tout, n’était-ce pas l’histoire de sa vie au final, d’être une vieille rétrograde ? A Poudlard, elle n’avait clairement jamais fait partie du clan des progressistes, en dehors de la question des mœurs et même si elle avait bien changé en quelques années, il restait toujours une trace de sa passée quelque part, au fond d’elle. Mais au moins maintenant, elle était capable de manger un sandwich moldu assise sur un banc sans qu’on puisse deviner qu’elle n’était pas du tout à sa place. Ou plutôt, sans qu’on puisse imaginer que quelques temps auparavant ceci n’était pas du tout sa place. Mais maintenant ? A quel monde appartenait-elle réellement ? Ce genre de questions, Julian les gardait enfouis non par peur mais plus par paresse. Oui, penser à tout ça l’épuisait, elle n’avait pas l’énergie pour théoriser cela pour le moment. Mordre dans son sandwich, ne plus rien entendre à cause de sa propre mastication, fixer l’arbre, puis le ciel. Se dire que le temps n’était pas si horrible pour un mois de septembre. Resserrer sa veste autour de son cou.
Une fois ce repas improvisé terminé, Julian avait passé quelques instants sur son banc, à regretter de ne pas avoir une tasse de café entre les mains. Il lui avait fallu un moment avant de se décider à se remettre en mouvement. Sans doute l’air frais gagnant peu à peu ses orteils avait-il fini par la convaincre. Mais une fois debout, elle ne fut pas certaine d’où elle voulait aller. Il était urgent en somme de continuer ses recherches afin de trouver un appartement dans lequel elle pourrait poser ses valises et avoir au moins une certitude sur son quotidien. Pour autant, une certaine lassitude s’était emparée d’elle. Julian n’était pas spécialement surprise par la résurgence de cette émotion, cela lui arrivait régulièrement. Si son année passée au Canada l’avait aidée à se reconstruire et à stabiliser ses émotions et son esprit, il lui arrivait parfois d’être emportée par une étrange mélancolie. Parfois, c’était la nostalgie qui s’emparait d’elle alors qu’elle repensait à la jeune femme insouciante et pleine d’assurance qu’elle avait été. Cette jeune femme survoltée qui aimait de toute son âme, qui pensait avant tout à son plaisir, quelque soit sa forme. Parfois, c’était une sorte de jalousie quand elle posait les yeux sur des inconnus dans la rue. Elle enviait leur air calme, la routine qui s’emparait d’eux, leur vie bien rangée. Parfois, elle était incapable de mettre des mots ou des images sur ce qu’elle ressentait vraiment. Juste cette vague qui l’inondait. Perdue dans le torrent, Julian décida de marcher, de marcher pour fatiguer son esprit, pour que ses yeux se nourrissent du Londres bouillonnant qui l’entourait et ainsi, finisse par s’apaiser.
Autour d’elle, il y avait les gens pressés, au téléphone, une cigarette à la main ou simplement le regard tourné vers une destination précise. Ceux qui savouraient les quelques minutes volées à leur après-midi de travail, autour d’un café ou d’un thé et de son nuage de lait. Il y avait les jeunes qui traînaient les pattes avant de retourner en cours. Julian aussi avait fait des détours parfois, avant d’aller dans sa salle de classe même si, bien sûr, elle affichait toujours un visage d’élève sérieuse. D’un geste machinal elle replaça ses lunettes sur son nez comme si cela lui permettrait de mieux scanner ce qui l’entourait. Il fallait cependant être subtile et ne pas s’arrêter trop longtemps sur un visage. Les gens n’aiment pas se sentir observer, elle la première à vrai dire.
Julian aurait pu déambuler ainsi de longues heures encore. Il lui arrivait facilement de perdre la notion du temps et ce n’était pas forcément désagréable. Seulement parfois, alors que la nuit tombait, elle se demandait où était passé sa journée. Mais ce n’était pas pour aujourd’hui. Non, alors qu’elle avançait sans trop savoir où elle était ni vers où elle souhaitait aller, ses yeux accrochèrent un élément dissonant dans le décor. Un visage familier. Elle savait que ça arriverait, souvent. Londres avait beau être une grande ville, le destin savait se moquer d’elle et ils apparaîtraient tous un jour ou l’autre. Pourtant, aussi prête qu’elle se pensait être, elle ne pu s’empêcher de s’immobiliser. Ses pas se stoppèrent net et surtout, son regard ne décrocha pas. C’était idiot pourtant mais il lui fallut bien une trentaine de secondes avant de reprendre le contrôle d’elle-même. Mais c’était trop tard, elle avait été repérée et il s’approchait d’elle. Julian croisa alors les bras autour de sa poitrine, cachant ses mains sous ses bras comme pour les réchauffer.
« T’as une feuille dans les cheveux. »
Qualité de la diversion ? Zéro pointé. Pourtant, Julian joua le jeu jusqu’au bout et dans un geste assuré elle balaya la feuille fictive de la chevelure de Warren. Non ça n’avait strictement aucun sens et il n’avait aucune feuille sur sa tête.
« Voilà, tu peux désormais retourner à ton quotidien fort prenant en toute sérénité et sans risque de chute intempestive de feuille. Pas besoin de me remercier. »
Julian. Sérieusement, tu yeuyeutes.
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| Julian A. Neil  Âge personnage : 22 ans
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| | Mar 20 Sep 2022 - 9:19 TW : alcool.
Journée de repos après quelques jours mouvementés, enfin pouvoir respirer le bon air -pollué- de Londres, mais fini le boulot, les missions, les merdes. Il avait encore cette impression d’adrénaline qui coule dans son corps. Il avait cette impression déchirante d’être crevé mais au moins c’était enfin calme. Il se serait bien promené avec Nicholas histoire que le gamin sorte un peu, mais Mily avait d’autres objectifs pour leur enfant : elle devait aller voir des amis et voulait absolument leur montrer leur fils-trophée. Non, c’était juste méchant de penser cela, et injuste. Elle aimait vraiment leur bébé, s’il était bien certain d’une chose c’était cela. Pour combien de temps ? Combien de temps avant qu’il ne commence à recevoir d’un côté et de l’autre les mêmes préceptes familiaux ? Il était conscient qu’il aurait beau faire, il ne pourrait pas entièrement lutter. Il pourrait lui donner plus de valeur mais après ? Il n’avait reçu vraiment d’amour de ses parents, comment est-ce qu’il pourrait être un bon père. Comment est-ce qu’il ne pourrait pas commettre les mêmes erreurs que ses géniteurs avant lui, et leurs géniteurs et leurs…. Le serpent qui se mord la queue. Il avait lu pas mal de bouquin, pour essayer de s’instruire sur le sujet mais … mais voilà. Lire ne faisait pas tout, il y avait beaucoup trop de choses ancrées en lui, ou en Mily. L’avenir ne leur semblait pas si glorieux que ça, et il se doutait que sa femme avait les mêmes peurs qui lui. Trouver le juste milieu, plaire à tous, et compagnie ce n’était pas donné à tout le monde lorsqu’il s’agissait de l’avenir d’un enfant. De son enfant. La peur au ventre, encore et toujours, comme à chaque fois qu’il y pensait. Et c’est bien pour cela qu’il avait décidé de sortir en quartier moldu, pour essayer de tout oublier, peut-être quelque part, par ce qu’il espérait pouvoir aussi se donner des idées. Oh une balançoire, pour le gamin ça semblait une bonne idée. Et puis autre chose, et encore autre chose, des idées il en avait des tas, avant de se rappeler que la plupart des sang-purs n’approuveraient pas et DONC que s’ils voulaient que le petit ne soit pas rejeté, il faudrait éviter trop d’excentricité.
Le problème, c’est que dans sa vague de négativité, il pensa encore une fois à Kezabel. Est-ce qu’elle allait bien ? Il avait juste envie de lui envoyer un message pour prendre des nouvelles, chose qui serait la plus sincère qu’il aurait faite depuis février avec elle… mais il ne devait pas craquer. Jamais. Il ne devait pas la mettre en danger, ou mettre Nicholas dans la merde. Il devait se tenir et pourtant, il le sentait toujours, au fond de lui, son cœur qui battait toujours pour la belle Poufsouffle ; même si ses sentiments pour Mily étaient quand même de plus en plus présent. A boire ! Il lui fallait à boire ! Ca soigne tout, ça ! Non, ça ne soignait rien, mais ça l’aidait à avancer ou du moins il avait cette impression. Il oubliait un peu tout ce poids sur ces épaules, cette angoisse. Cette lassitude. La peur de faire un faux pas et qu’on s’en prenne à ses « anciens » amis, qu’on lui enlève son fils. Tourbillons de sentiments qui lui donnaient presque la nausée. Il devait s’en empêcher ; ne pas céder à la facilité ; alors il s’était contenté d’aller dans un starbucks pour prendre une boisson.
Beaucoup de tergiversations, jusqu’au moment où son œil fut attiré par une silhouette connue. Il cligna des yeux , hésita quelques instants, pas certain que ce soit vraiment une bonne chose d’aller vers elle. Est-ce qu’il ne la mettait pas en danger ? Hey, mec, ne sois pas si parano, tu vas juste parler à une ancienne camarade. C’est tout. Elle n’est pas Kezabel. Elle ne risque pas comme elle. Détresse. De toute manière, l’envie de retourner dans le passé, l’odeur de nostalgie était bien trop présente. Tu sombres, mec . Tu es en train de te noyer. Est-ce que tu pourras tenir longtemps comme ça ? Est-ce que tu arriveras à tenir ton objectif ? Il essaya de faire taire ses petites voix, sa conscience et pour aller vers la jeune femme tout sourire. Par ce que oui, il était quelque part très heureux de la voir Est-ce qu’elle sait à quel point t’es tombé bas en les rejoignant Eux ? Savait-elle que ce n’était pas volontaire si la première réponse était oui ? Tais-toi. Vraiment tais-toi la conscience, l’angoisse.
L’approche de Julian, par contre le laissa un peu perplexe ! Une feuille ? Quoi ? Qu’est-ce qu’elle lui racontait ? il avait froncé les sourcils, avant d’avoir un petit rire ; en même temps avec la touffe de cheveux qu’il avait beaucoup de choses auraient pu rester coincées dedans.
« Merci très chère. Ca évitera qu’un chien me confonde avec un arbre !» Voilà, niveau phrase sans sens, on était pas mal là. A croire qu’il voulait faire un concours avec elle, mais elle gagnait, elle était plus imaginative et en plus son petit geste pour chasser la feuille invisible était de meilleure qualité. « Ouais c’est vrai qu’on a pas encore eu les feuilles mutantes qui s’attaquent au cerveau en se posant sur les cheveux. Bon point pour toi !» avait-il quand même ajouté assez gaiment. Il avait hésité et finalement il l’avait pris dans les bras, trop besoin de ce contact pour savoir se montrer raisonnable, même s’ils n’étaient pas plus proches à Poudlard. « Bon alors, qu’est-ce que tu racontes depuis…. Et bien l’an dernier je crois.»
Une putain d’année déjà, depuis qu’ils aient « tous » ou presque dû fuir. Un an …. Etait-elle partie en septembre, elle ? Avant ? Après ? Il ne le savait plus franchement. Ce n’était pas bien grave en soit, le résultat demeurait le même… et il avait juste envie de parler, de se souvenir. Pas de rejet ; Julian. Par pitié.
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| Warren Tveit-OdairPoupinou Warren Tveit-Odair Âge personnage : 24 ans
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| | Mar 20 Sep 2022 - 20:41 Parfois, c’est rassurant de sentir qu’on n’est pas la seule à être un peu perdue, à avoir oublié les codes. En abordant Warren, Julian avait eu légèrement l’impression d’être un lapin coincé dans les phares d’une voiture. Si une part d’elle avait eu au fond envie de provoquer cette rencontre, elle s’était vite sentie démunie face à son ancien camarade. Perdue, maladroite, elle avait usé de l’humour et de l’absurde pour trouver une échappatoire à cette situation. Ce à quoi elle ne s’attendait pas du tout cependant c’était bien que le jeune homme rentre dans son jeu de plein pied. D’abord il y avait eu ce rire qu’elle n’avait su comment interpréter puis ce trait d’esprit sur le fait de ne pas être confondu… Avec un arbre. Julian avait arqué un sourcil, commençant à entrevoir la possibilité selon laquelle elle n’était pas la seule à ne pas savoir comment gérer ce moment. Elle en eut la confirmation quelques secondes plus tard alors qu’après avoir débarrassé le jeune homme de la feuille impromptue celui-ci se lança dans une étrange déclaration à propos des feuilles mutantes. Cette fois encore, Julian se montra d’abord interdite avant de laisser échapper un rire légèrement nerveux.
« Ah bah il manquerait plus que ça ! »
Des feuilles mutantes… Non vraiment elle n’avait pas été aussi loin dans ses réflexions, plutôt perdue dans un marasme de conventions sociales désapprises mais là il fallait dire que Warren l’avait bluffée par sa capacité imaginative. En même temps, ce n’était pas pour la choquer non plus. Certes Julian avait beaucoup changé ces derniers temps et elle n’était plus vraiment la même qu’avant mais quand elle arrivait à dépasser ses angoisses latentes, son humour était toujours là. Alors au final, pourquoi ne pas partir en délire complet sur une idée de feuilles mutantes. Cela ne pouvait que lui évoquer une époque insouciante où la conversation et les traits d’esprit faisaient partie de son quotidien. Parler, inventer, jouer avec les mots et la réalité ça avait toujours été un plaisir pour elle. Peut-être qu’elle finirait par retrouver cette partie d’elle-même au détour d’une rue Londonienne…
Et puis, sans prévenir, il eut ce geste. Julian ne s’y attendait pas, c’était un geste étrange pour quelqu’un qu’elle ne connaissait au final que peu. Ses bras, autour de son corps, ce contact trop rapide, trop surprenant pour qu’elle ne sache comment réagir. Sans le repousser, Julian était restée plutôt immobile face à cette soudaine étreinte. Le temps qu’elle analyse, qu’elle ne fasse qu’effleurer la question de la réaction qu’elle devait avoir, Warren avait déjà reculé, lui demandant des nouvelles le plus simplement du monde. La jeune femme resta quelques secondes les yeux grands ouverts à l’observer. Déjà, il fallait qu’elle se remette de ce contact qu’elle n’avait pas vu venir et puis… Cette question. Elle n’était pas spécialement proche de Warren avant son départ alors sa question était simple au fond. Il n’y avait pas derrière ce qu’elle retrouverait avec ceux qu’elle avait aimé, ceux qu’elle avait littéralement abandonnés du jour au lendemain sans leur donner de nouvelles. Ceux dont elle s’était coupée pour se sauver. Non, pour Warren elle n’était qu’une camarade qu’il avait perdue de vue parce que les circonstances l’imposaient, sans que cela ne soit plus étrange que ça. Et cela fit un bien fou à Julian. C’était comme un retour en douceur. Elle n’aurait pas à justifier, à expliquer, elle pourrait juste en douceur tenter de renouer avec un monde qui lui faisait encore un peu peur.
« Oui c’est ça, ça doit bien faire un an depuis… Enfin bref, depuis qu’on a tous dû partir. »
Les mots étaient comme bloqués et Julian n’avait ni l’envie ni même la force pour chercher à faire sauter les verrous. Ces journées-là, elle n’en parlait jamais. Elle l’avait un peu écrit dans ses journaux mais pas grand-chose de plus. Et clairement, ce n’était pas maintenant qu’elle avait envie de revenir sur tout ça, à vrai dire, elle avait juste envie d’essayer de voir ce que ça faisait de parler avec quelqu’un du passé sans qu’il y ait d’attentes, sans qu’il y ait de besoin de revenir sur les moments douloureux. Et si elle pouvait se contenter d’une conversation simple ? Julian n’était pas certaine de jusqu’où elle serait capable d’aller mais une part d’elle avait envie d’essayer.
« J’ai été voir ce qui se passait de l’autre côté de l’Atlantique, une manière de me blinder contre le froid et de réapprendre à trouver le climat anglais clément. »
Julian afficha un air profondément sérieux même si une légère inflexion dans sa voix laissait entendre qu’elle plaisantait plus qu’autre chose. Commencer avec des sujets simples, des révélations légères. Elle n’avait jamais eu l’intention de cacher qu’elle ait vécu au Canada tout ce temps d’autant qu’au final ce pays était suffisamment grand pour que cela ne donne pas tant d’informations que ça sur elle.
« Et toi, à part lutter contre les feuilles mutantes, tu deviens quoi ? »
Julian avait gardé tout ce temps ses bras autour de sa poitrine. Une petite voix cherchait à lui signaler que cela pouvait passer pour un signe de fermeture mais elle avait encore besoin de ce contact pour se rassurer. Autour d’eux, les passants défilaient et la jeune femme se demanda s’il était envisageable qu’ils s’asseyent pour boire un café en discutant. Cela engagerait vers une conversation un peu plus longue aussi n’était-elle pas certaine de proposer de son propre chef. Pourtant, inconsciemment son regard glissa autour d’eux à la recherche d’un endroit où s’asseoir.
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| Julian A. Neil Âge personnage : 22 ans
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| | Mer 21 Sep 2022 - 21:08 Des feuilles mutantes ? Bien Warren ! Au moins on ne pourrait pas dire qu’il manquait d’imagination, n’est-ce pas ? Il s’imaginait raconter ça à Alec et son meilleur ami allait encore une fois se foutre de sa gueule bien dans les grandeurs et pas qu’une fois. Non mais des feuilles mutantes ! Qu’est-ce qui lui avait pris ? Il aurait au moins pu sortir un truc intelligent histoire de montrer … montrer quoi d’ailleurs ? Qu’il était un digne Serdaigle ? Humhum. Ca restait encore à voir. Même s’il adorait son ancienne maison, on ne pouvait pas dire qu’il avait le profil du bon petit Serdaigle par excellence…. Contrairement à son cousin par exemple. Nostalgie. Inspiration, expiration. Tandis que Julian devait se demander ce qu’il avait pris vu le petit rire nerveux qu’elle venait d’avoir.
« Ouais, mais ne t’inquiètes pas, je crois qu’on a un peu de marge avant que ça arrive. J’aime bien dramatiser.» finit-il par répliquer et surtout pour clore en quelque sorte ce sujet.
Avec quelqu’un qu’il connaitrait plus, il aurait peut-être renchéri encore plus, mais là, il n’osa pas. Il ne voulait pas non plus paraitre trop lourd, ou l’importuner. Ca aurait pu s’en finir là, ils auraient juste pu continuer à discuter de tout et de rien mais non. Il n’avait pas pu s’en empêcher. Aller la serrer juste quelques instants comme lui, même pas en souvenir du bon vieux temps, non juste par ce qu’il était sincèrement content de la voir, quelque part rassuré aussi de voir qu’elle allait bien (ou du moins qu’elle était en vie, elle). Une fois l’étreinte terminée, il jugea que c’était à présent le bon moment pour lui demander enfin des nouvelles. Il ne savait pas si elle lui dirai la vérité ou si elle mentirait, et quelque part peu importait, il parlait juste avec quelqu’un de son « ancienne vie » , voilà comme il considérait Poudlard. Une vie qu’il ne pourrait plus avoir, fini la liberté, fini de faire le petit con provocateur vis-à-vis de son sang, de ses pensées. Il était pieds et mains liés aujourd’hui, par peur de perdre son fils, la personne qu’il aimait certainement le plus au monde, mais aussi, tous ses amis de Poudlard. Et la fuite n’avait jamais été une option viable. Pas en connaissant sa famille et de quoi est-ce qu’ils étaient capables.
Concentration, donc, sur ce qui s’était passé pendant cette fameuse année. Julian également ne nommait pas La chose, se contentant d’un petit « on a dû tous partir ». Il se contenta d’acquiescer un peu à cette affirmation. L’émotion est là, pour les deux, probablement pas tout à fait pour les mêmes raisons, même s’ils devaient avoir des regrets similaires. Mais bientôt elle avait repris la parole pour lui expliquer qu’elle avait donc voyagé !
« Vers le Canada, donc ? Tu as eu pu voir Lukas là-bas ? C’est cool en tout cas, il parait que les voyages forment la jeunesse !»
Ouais, même lui sentait qu’il n’était pas convaincu par ce qu’il disait… peut-être aussi par ce qu’il savait la question qui n’allait pas tarder à suivre et il ne savait pas quoi dire. Quelque part, il avait peur. C’était bon, il n’était même pas proche d’elle à la base. Et pourtant, il le ressentait au fond de ses tripes. Il aurait bien voulu faire durer ce moment tourné vers elle encore plus longtemps, mais pour une fois, il ne savait pas trop quoi dire.
« On y bouffe bien, d’ailleurs ?»
Voilà… on meuble bien… et de façon totalement merdique. Et pourtant, ils y étaient à ce moment fatidique.
« Et bien… ma famille a voulu me faire bosser au Ministère du coup… j’y bosse.» Elle le connaissait peu, mais sûrement assez pour comprendre par ses mots qu’il n’avait pas le choix, qu’il devait obéir, bien se faire voir comme beaucoup de « gamins » comme lui. L’Etiquette en quelque sorte ! Il se racla la gorge avant de continuer « J’ai failli exploser lors de l’attentat au Ministère et … je suis papa ! D’un petit garçon.»
Avec sa grognasse de femme, de mariage forcé, mais pas besoin de lui rappeler ça. Ca lui semblait logique. Et s’il avait fait la gueule jusque-là son visage et son regard s’étaient illuminés en parlant de son fils ! sa merveille. Celui qui le faisait principalement tenir dans la vie de tous les jours, celui pour qui il avait encore plus envie de se battre pour faire changer les choses, mais il devait continuer à être patient. Très patient, même. L’instant n’était pas encore venu… on ne lui faisait pas assez confiance et il était encore trop surveillé….
« Enfin voilà, en vérité rien de très surprenant concernant mon profil.»
Des trucs chiants de sangs-purs en somme. Il lui enviait cette liberté qu’elle avait même s’il ne lui dirait pas ; beaucoup ne comprenaient pas pourquoi est-ce qu’il n’était pas parti, pourquoi est-ce qu’il ne partait toujours pas... et les explications, il ne voulait pas les donner. Pas dans la vérité crue. Alors, il se taisait.
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| Warren Tveit-OdairPoupinou Warren Tveit-Odair Âge personnage : 24 ans
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| | Dim 25 Sep 2022 - 18:47 C’était comme si, soudainement, Julian réalisait le gouffre qu’elle avait mis entre elle et le reste du monde. Ou plutôt entre elle et ce qui avait été son monde pendant de si longues années. Entendre le nom de Lukas l’avait plongé dans une réflexion étrange. Non pas qu’il s’agisse là d’un prénom qui provoquait une émotion particulièrement forte en elle, simplement, ce garçon, comme Warren, comme d’autres lui paraissait désormais si lointain. En partant au Canada elle n’avait à aucun moment tenter de renouer avec des personnes de Poudlard, en premier lieu pour se protéger, mais en y repensant, c’était comme si cela aurait été inenvisageable. Comme s’ils étaient trop loin les uns des autres. Une année seulement s’était écoulée et Julian avait l’impression que le monde avait eu le temps de changer des dizaines de fois depuis. Mais surtout, elle le sentait au plus profond de ses entrailles, elle n’était plus la même et c’était là le vrai tournant de la question. Sans savoir qui elle était devenue, elle savait juste qu’elle n’était plus la même personne. La jeune femme s’était donc contenté de secouer la tête négativement avec un air légèrement contrit. Quant au fait que les voyage forment la jeunesse… Julian avait vu ce voyage comme une manière d’enterrer la sienne. Un jour peut-être se sentirait-elle capable de redevenir une jeune femme de son âge, insouciante et pleine de cette envie de vivre et de découvrir. Mais non, ce passage au Canada avait surtout était pour elle un moyen de tuer celle qu’elle avait été, celle pétrit de traumatismes qu’elle ne pouvait même plus regarder dans le miroir. Mais ça, ça il était hors de question qu’elle en parle.
« C’est sûr que c’est jamais anodin de partir loin de chez soi et de se débrouiller sans repères. »
Réponse bateau, ce n’était pas contre Warren mais ce sujet était trop glissant pour elle. Julian avait donc lâché ces quelques mots d’un air faussement concerné. Heureusement, Warren avait vite dévié la conversation en lui posant de questions sur la nourriture, cette fois, elle avait ri de bon cœur.
« Un peu riche mais on peut pas dire que ce soit mauvais. »
Il avait fallu un peu de temps à la jeune femme avant de découvrir la cuisine du Canada tout simplement parce que dans les premiers temps, manger était pour elle une épreuve. Si elle ne s’était jamais privée de manière maladive, elle se nourrissait par automatisme, incapable de prendre du plaisir dans un repas. Ce petit plaisir simple de la vie avait mis du temps avant de revenir s’imposer à elle et il fallait bien avouer que c’était grâce à ses colocataires et aux repas partagés avec eux qu’elle avait réappris à prendre du plaisir autour d’une table. Une petite poutine ne fait jamais de mal !
Du côté de Warren, pas de grand voyage mais on ne pouvait pas dire que sa vie était restée la même. Julian dû encaisse coup sur coup deux nouvelles auxquelles elle n’était pas sûre de savoir comment réagir. Déjà il bossait au Ministère, la notion de cette institution lui filait des frissons et vu le virage pris par le monde magique ces derniers temps… Une bouffée d’angoisse s’empara d’elle et Julian raccrocha son esprit à tout ce qu’elle pouvait sauf ça. Ne pas y penser, ne pas imaginer, non, surtout pas. Heureusement Warren avait plus d’un tour dans son sac et surtout… Un enfant. Mais il avait dit un truc avant nom. Un attentat ? Ok Julian, respire, ça fait beaucoup trop là. Rien de très surprenant ? Il était sérieux là ? Julian lâcha un rire nerveux.
« J’aurais pas dit ça… »
La jeune femme lança un regard alors autour d’eux. Tout ce qu’il venait de dire l’avait remuée sans qu’elle ne puisse l’expliquer de manière rationnelle mais en tout cas, elle se sentait soudainement oppressée.
« Ça te dérange si on marche un peu ? Je sens qu’on va finir par se faire bousculer à ce rythme. »
Ce qui n’était pas faux, les gens s’agitaient autour d’eux, c’était donc un bon alibi. Comme pour montrer l’exemple, Julian se mit en marche et commença à mettre un pied devant l’autre, sans but précis, les bras toujours contre sa poitrine. Dans sa tête, ça tournait à plein régime et elle essayait tant bien que mal d’y mettre un peu d’ordre.
« T’as un gamin alors ? Franchement, j’aurais jamais pensé que ça puisse nous arriver si vite. Il s’appelle comment ? »
Julian était tout bonnement incapable de s’imaginer avec un gamin dans les pattes. Elle n’avait pas de révulsion particulière avec les enfants mais clairement, elle était très loin d’en être là dans sa vie. Déjà que s’occuper d’elle-même au quotidien n’était pas une tâche facile alors avoir en plus la responsabilité d’un petit être si fragile qu’il n’aurait qu’elle sur qui compter… Cette idée la glaçait littéralement de l’intérieur. Impossible, c’était tout bonnement impossible. Encore plus ici. Cette idée l’aurait peut-être un peu moins terrifiée au Canada, là où sa vie semblait formée dans un cocon mais ici… Elle n’osait imaginer l’angoisse qu’il devait ressentir au quotidien.
« Et pour l’attentat… Enfin, comment tu vas ? »
La question était maladroite mais elle brûlait les lèvres de Julian. Comment avait-il pu lâcher avec autant de détachement qu’il avait faillit mourir. Jamais, jamais elle n’oublierait la lame qui s’était figée dans son corps, jamais elle n’oublierait la vue du visage de Jeroen qui se floutait, le son qui s’étouffait… Non, impossible de vivre ça avec autant de calme. Julian sentit sa propre respiration s’affoler, il fallait qu’elle arrête de se projeter, qu’elle arrête d’imaginer… Inconsciemment, le rythme de ses pas se fit plus rapide alors qu’elle cherchait des réponses sur le visage de Warren.
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| Julian A. Neil Âge personnage : 22 ans
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| | Mar 27 Sep 2022 - 19:42 Voilà, ils pouvaient faire comme si tout était normal. Ce n’était pas si compliqué que ça, n’est-ce-pas ? Un peu peut-être quand même… mais au moins ils essayaient, ils tâtonnaient. Pour Warren c’était peut-être plus simple de nouer le dialogue lorsqu’il connaissait bien quelqu’un parce qu’il pouvait avoir un angle d’approche un peu moins théorique. Il se passa une main dans les cheveux tout en l’écoutant parler du Canada, il acquiesça un peu avant de lui faire un sourire amusé.
« Ouais. Je vois, je vois, j’ai déjà goûté un peu leur bouffe et c’est vrai que c’est bien riche, mais plutôt bon. Du moins les plats que j’ai goûtés… sauf leur poutine, là où j’sais plus le nom. Ca ma-ssa-cre les frites c’est pas possible. NO WAY.» Il eut un petit rire et secoua un peu la tête, plutôt content de l’entendre rire. «hum. Ils ont quoi d’autres comme spécialités ? Même si je ne suis pas vraiment certain que cela me fasse rêver … »
Par curiosité un petit peu, mais surtout par ce que ça ne serait probablement pas un sujet sensible, ni pour l’un ni pour l’autre. Au moins, ils pouvaient plaisanter là-dessus, sans aucun souci. Avancer, réapprendre à se connaître un peu avant de peut-être parler de choses plus sensibles. Sujets qui n’avaient pas tardé à arriver ; pas le choix de toute façon si on voulait vraiment prendre des nouvelles de l’un ou de l’autre, se mettre un peu à jour sur sa vie.
Alors, quand son tour était venu, il avait essayé d’être assez bref, ne pas trop aller dans les détails mais en dire assez pour ne pas qu’elle se pose trop de questions. Heureusement, là-dedans il y avait Nicholas, la seule vraie lumière dans le tableau désastreux de cette dernière année. Peut-être même que par moment, il avait donné un peu d’informations, mais en même temps il n’imaginait pas un seul instant qu’elle ignore tout de l’attentat au Ministère, sinon il y aurait probablement mis un peu plus de formes.
« Ouais, on peut avancer un peu si tu préfères, sans aucun souci.» avait-il bientôt ajouté avant de se mettre à marcher aux côtés de son interlocutrice.
Au bout de quelques pas, elle avait déjà repris la parole, et comme à chaque fois que l’on parlait de son fils un grand sourire naturel était né sur son visage montrant clairement à quel point est-ce qu’il tenait au bambin.
« Nicholas… et moi non plus ; il y a encore quelques mois je ne voulais pas être père et maintenant… et bien… disons que je ne vois pas ma vie sans lui.» Il haussa les épaules avant de faire une légère grimace. « Ouais, ça fait un peu niais et pourtant c’est celle et bien la vérité !»
Il doutait encore bien souvent de son rôle de père. S’il arriverait à rendre son fils heureux. Si l’enfant pourrait s’épanouir dans ce monde rempli de violence, de préjugé. Comment est-ce qu’il allait pouvoir lui donner de « bonnes valeurs » pour que cette tragédie de sang-pur s’arrête un minimum chez les Tveit ? Aucune réponse, seul l’avenir pourrait le dire. Et il avait peur d’échouer. Une angoisse folle qui le prenait régulièrement aux tripes.
La dernière question, lui tira un bref sourire, sûrement un peu triste… par ce qu’outre les morts, le désastre… pour lui c’était synonyme au final de la brèche qui avait permis à sa famille de l’obliger à rallier les Supérieurs. Sujet un peu tendu pour lui, même s’il gardait un sourire pour ne pas inquiéter Julian… pour ne pas montrer cette faiblesse au regard de quiconque.
« Et bien écoute, pas si mal que ça. J’ai eu beaucoup de chance, je n’ai pas trop été blessé, enfin rien de dramatique comparé à certains.»[b] Il se racla un peu la gorge avant de soupirer [b] « Moralement c’est pas toujours simple, je revois tous ces corps, tout ce sang et en quelques mois… ou années comme tu préfères, ça commence à faire un peu beaucoup. Mais là c’était une vraie boucherie.»
La manière Moldue était beaucoup plus « salissante » et traumatisante que beaucoup de sorts. Du moins dans les apparences. Les images « chocs » ne restaient pas les mêmes qu’avec tout ce qui s’était passé à Poudlard, pourtant les deux camarades en avaient quand même vu pas mal.
« Mais bon, on va tous de l’avant non ? Alors… c’est tout ce qui compte pour moi. Passer à autre chose, vivre ma vie comme je peux et puis voilà. J’peux pas dire au jour le jour, en allant draguer les belles nanas, sinon Mily n’apprécierait guère, du coup j’me suis assagi, même si ça parait étonnant.»
Il avait dit cela sur un pseudo-ton sérieux mais on voyait bien qu’il plaisantait un peu, il voulait de nouveau la faire rire, ou au moins réagir, qu’ils passent à un autre sujet, plus simple. Et Warren, à Poudlard avait quand même la réputation d’être u tombeur alors elle saurait de quoi il parlait en théorie ! Il la regarda un instant, il lui aurait bien retourné la question mais au final il n’avait pas osé. Trop nombreux étaient ceux déjà tombés. Il préférait qu’elle lui en parle d’elle-même.
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| Warren Tveit-OdairPoupinou Warren Tveit-Odair Âge personnage : 24 ans
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| | Mer 28 Sep 2022 - 19:14 « Ne prononce jamais cette phrase à voix haute là-bas, inconscient ! Moi j’avoue qu’après une bonne marche dans le froid, je ne dis jamais non à une poutine. »
Julian avait rit doucement en lâchant ces quelques mots et en imaginant surtout, Warren, au milieu de ses anciens colocataires expliquer que leur plat préféré était un massacre. Conflit culturel. En même temps, ça aurait fait un débat plutôt animé et au final, sans grandes conséquences. Quand est-ce qu’ils avaient perdu ça ? Cette capacité à pouvoir parler des heures sur des sujets insignifiants parce qu’au final, leur vie n’était pas si grave, si sombre… Elle savait parfaitement pour elle quand tout avait basculé pourtant, il était certain que pour d’autres, cela était bien plus ancien. Elle avait mis du temps à comprendre, à réaliser comme le monde qui l’entourait était devenu sombre. Maintenant, elle était tout bonnement incapable de détourner le regard et cela la rendait malade chaque jour un peu plus. Même si elle progressait, même si elle avançait, aussi bien au sens figuré qu’au sens propre. Les deux anciens camarades avaient commencé à marcher et Julian tentait de caler sa respiration sur ses pas alors que des sujets bien moins légers avaient été mis sur la table. Heureusement, un rayon de soleil pointa le bout de son nez alors que Warren évoquait son fils. Il n’y avait pas à dire, ça se lisait sur son visage qu’il était un papa fou amoureux de son fils. Même dans les heures les plus sombres, la lumière peut encore être vue, il paraît.
« J’accepte ta niaiserie alors même si forcément, je serais obligée de me moquer de toi à un moment ou un autre. »
Julian avait saisi l’occasion au vol d’alléger un peu le ton de la conversation mais elle l’avait fait avec sincérité. Parce qu’il y avait quelque chose de communicatif dans le sourire de Warren alors qu’il évoquait son fils.
« Bienvenue à Nicholas en tout cas. »
Elle adressa un sourire doux à Warren, profitant de cette parenthèse réconfortante alors qu’une nouvelle fois, la conversation prenait une tournure bien moins tendre. Julian se concentrait au mieux pour ne pas faire de transfert, pour surtout rester imperméable à l’histoire de Warren. Le mieux aurait sans doute été, pour se préserver, de ne pas poser de question, de se contenter d’une banalité en guise de réponse mais elle en avait été tout bonnement incapable. Un besoin viscéral de savoir s’était emparée d’elle sans même qu’elle ne le comprenne. Sans doute le fait d’avoir appris la mort de Zachary n'était pas étranger à son besoin d’en savoir plus sur ce que ses camarades avaient pu traverser, sur ce qui se passait encore ici-bas quand bien même cela ne risquait pas de l’aider à s’apaiser. Les mots de Warren lui vrillèrent l’estomac et si elle n’avait pas déjà eu la peau si blanche, on aurait sans doute pu voir son teint pâlir. Serrant la mâchoire avec force, elle fit au mieux pour se construire une barrière mentale et ne surtout pas imaginer.
« Tant mieux si tu t’en es bien sorti physiquement… Pour le moral, faut pas que tu restes tout seul avec ça. »
C’était une banalité même si Julian le pensait sincèrement. Faites ce que je dis, pas ce que je fais. Garder ça en soi c’était le meilleur moyen pour devenir complètement dingue, pour vriller pour… Pour finir comme elle à fuir tous ceux qui l’avaient un jour aimée et se retrouver à chercher désespérément les morceaux d’elle-même égarés au passage. Non vraiment, Warren devait prendre le temps de soigner ce traumatisme mais elle était bien mal placée pour le conseiller là-dessus. Elle eut un sourire amer quand il enchaîna, lâchant que tout le monde allait de l’avant. Elle aurait aimé lui donner raison, elle hocha simplement la tête. Heureusement, il ouvrit une brèche dans laquelle elle se faufila.
« Même moi, je me suis assagie alors… Peut-être qu’on devrait se désassagir ensemble ? »
Un sourire se dessina sur le visage de Julian qui reprenait un peu de couleurs. Elle rit ensuite, autant pour relâcher la pression qu’amusée par sa propre désinvolture.
« Ok, ne dis pas à Milly que j’ai dit ça, elle va vouloir me trucider et franchement, me faire trucider par une nana alors que j’ai même pas couché avec son mec, ça me dit rien. »
L’espace de quelques secondes, l’ancienne Julian avait refait son apparition. La sulfureuse, la bonne vivante, celle qui ne pensait qu’à vivre pleinement, à son plaisir, à son épanouissement. L’ancienne Julian aurait sans nul doute rajouté un petit mot, une provocation à l’adresse de Warren mais la nouvelle s’arrêta là, un mince sourire aux lèvres.
« Mais bon si un jour tu veux aller dans un bar juste pour danser en tout bien tout honneur, ça peut ne pas faire de mal. »
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| Julian A. Neil Âge personnage : 22 ans
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| | Sam 1 Oct 2022 - 17:00 Il eut un grand rire amusé lorsqu’elle lui fit comprendre qu’il ne devait jamais dire ça, à voix haute. Il lui lança un regard plein de défi- et de conneries-, comme aurait pu le faire un gamin qui voulait provoquer autour de lui « Ahaha, mais tu sais que je me ris du danger, non ? Depuis le temps, tu sais que j’adore tout ce qui est interdit… et que c’est que c’est comme une seconde nature pour moi, ça m’attire…» autrement dit, il emmerdait les règles et s’amusait un peu à la provocation. Les années passaient et pourtant il restait autant qu’il le pouvait fidèle à lui-même que ce point-là… du moins quand il pouvait se le permettre ce qui au final était plutôt rare. « Faudra que j’le dise à Lukas un de ces jours… ca pourrait être drôle de voir sa réaction.» En même temps, il n’en connaissait pas non plus énormément des gens qui vivaient là-bas.
Mais le temps des sujets légers ne resta pas, et ils durent en revenir à la dure réalité de la situation, surtout lorsque Warren prononça certains mots, heureusement qu’il y avait toujours son fils. Son Espoir. Celui qui le faisait rayonner. Il avait encore une fois secoué la tête, avec un petit sourire affiché sur la face. « Ouais, ouais vas-y, moque-toi ! Il y a de quoi… mais sache quand même que tout niais que je suis devenu… J’aime toujours bien me venger et je peux être très inventif.» avait-il ajouté sur un ton qui se voulait un peu mystérieux mais surtout très taquin. Si vengeance, il y avait, avec elle, elle serait sympa, et drôle. Bonne enfant… Pour d’autres sa vengeance serait plus terrible. Tous ceux à qui il avait envie de faire bouffer du pissenlit par les racines par exemple, mais là n'était pas la question. Il voulait que ça reste un maximum dans la bonne humeur ce qu’ils étaient en train de se raconter-là. « Merci pour lui ! Oh, tiens j’ai des photos sur mon téléphone …» Forcément, comment est-ce qu’il aurait pu résister plus longtemps ? Elle semblait apte à voir deux ou trois photos. Promis, ça n’en serait guère plus, sûrement même une suffirait. Juste… juste quoi d’ailleurs ? Que cela rende les choses plus réelles, comme si après tous ces mois il doutait encore un peu que son fils existe. Pas difficile à trouver la photo vu que c’était son fond d’écran et qu’il colla l’appareil quelques instants sous le nez de Julian. La parenthèse serait bientôt terminée et les sujets plus sensibles allaient recommencer à affluer.
Alors forcément, le sujet de l’attentat était … disons beaucoup plus compliqué à aborder et pas simplement pour la raison qu’elle croyait. « Ne t’inquiètes pas… je suis rarement seul.» Il avait réussi à faire taire l’amertume qu’il ressentait pour cette phrase. Oh non, entre son boulot et la maison, il n’était jamais vraiment seul… mais pas non plus avec les personnes qui auraient pu lui faire du bien, avec les personnes qu’il aurait voulu voir. Même si actuellement avec sa femme les choses allaient quand même beaucoup - vraiment beaucoup- mieux, il n’en restait pas moins qu’il ne pouvait pas totalement être lui-même même avec elle. Alors, si la voix paraissait neutre, comme une simple banalité au fond de lui il y avait l’amertume mais pas seulement ; à côté se trouvaient ses sœurs colère et lassitude.
Et bientôt un sujet fort plus intéressant arriva jusqu’à ses oreilles et il regarda sa camarade avec un très grand intérêt « Oh, là tu m’intéresses, tu ne veux pas m’en dire un peu plus ? » oui, faire des conneries, c’était super pour passer une bonne après-midi, soirée ou autres. Dommage dans un sens qu’il n’y ait pas Alec pour mettre encore plus d’ambiance ! « T’inquiètes, j’suis sûre que tu as déjà dû la regarder un coin une fois et que ça ne lui a pas plu… alors un peu plus, un peu moins…» Petit haussement d’épaules avant d’avoir un léger rire, en même temps, à Poudlard la femme n’avait pas la réputation d’être la gentille fifille. Bien au contraire : grande gueule, qui prenait parfois du plaisir à malmener les autres. Alors bon, ce qu’il disait-là n’était pas franchement des plus incohérent. «Si j’avais pas eu peur de finir castrer et réduit littéralement en miettes… je crois que si cela t’aurais dis, j’t’aurais même proposé et plus si affinité…mais parait-il que je suis un homme marié qui doit bien se tenir alors je vais m’en tenir à ta proposition qui est des plus sages et honnêtes. »
Oui, il avait fait un très, très léger rentre-dedans, mais après tout c’était une belle non ? Cela ne l’aurait pas dérangé dans d’autres circonstances d’aller plus loin avec elle. Il regarda néanmoins sa montre avant de rajouter.
« Et bien écoute, on va dire que là j’suis plutôt libre pour aller boire un verre. Et toi ?»
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| Warren Tveit-OdairPoupinou Warren Tveit-Odair Âge personnage : 24 ans
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| | Lun 3 Oct 2022 - 14:08 Non vraiment, Julian n’aurait pas pensé qu’ils en seraient là, elle et ses anciens camarades de Poudlard. Ce fut donc avec surprise mais aussi une certaine curiosité qu’elle glissa ses doigts autour du téléphone de Warren alors qu’il lui montrait une photographie de son fils. Quelques secondes, elle se perdit dans le regard de cet enfant. Un être encore naïf, encore vierge de tout ce que le monde avait de plus sombre. Dans quel monde ce petit être allait-il grandir ? Si elle n’avait vraiment eu plus aucun espoir, Julian ne serait sans doute pas revenue en Angleterre, elle aurait continué à errer au Canada et se serait construit une vie sans trop d’attachement, sans trop d’amour, juste ce qu’il faut de chaleur humaine. En revenant ici, en faisant un pas vers tous ceux qu’elle avait aimé, elle montrait qu’elle avait encore en elle une lueur d’espoir pour l’avenir. Mais était-elle suffisante pour croire que ce petit bonhomme avait une chance de vivre de belles choses ? De s’épanouir ? Elle n’en était pas certaine. Pourtant, aussi peu portée sur l’ésotérisme qu’elle l’était, elle prit quelques secondes pour envoyer les plus douces pensées qu’elle avait en stock vers ce petit bonhomme. Elle n’était pas sûre de pouvoir l’aider mais ça ne coûtait rien d’essayer…
En attendant, Julian était contente de n’avoir à s’occuper de personne d’autre que d’elle-même, déjà qu’elle n’était pas certaine de bien faire les choses tous les jours… Peut-être qu’un peu de folie lui ferait du bien, c’était sans doute cette envie inconsciente, enfouie au fond d’elle-même qui avait poussé l’ancienne Julian à sortir le bout de son nez. Et, de manière assez amusante, Warren sembla être plutôt réceptif à ce petit pas de côté. Il voulait en savoir plus sur la manière dont Julian aurait pu le détourner du droit chemin ? Petit fou, va. Bon, enfin, petit fou mais bien gardé par… Sa femme. Ça aussi Julian avait un peu de mal à s’y faire, à croire qu’elle était un peu en décalage avec les autres ? Ou que les autres avaient décidé de grandir plus vite que prévu ?
« Surtout qu’on peut dire qu’à une époque, j’étais assez forte pour m’attirer les foudres des gens. Et notamment des nanas. »
Julian n’était pas une briseuse de couples par nature, elle ne cherchait pas spécialement à attirer les hommes maqués. Simplement, pendant une grande partie de sa scolarité, du moins quand elle avait été en âge d’écouter ses désirs, elle avait choisi de se faire plaisir, tout simplement. Elle avait eu de nombreuses conquêtes, au début enfantines, des baisers volés par-ci par-là, des étreintes, puis quelques-unes plus… Charnelles. Dans le lot, il était arrivé que certains des garçons se soient déjà engagés dans des relations mais ça, ce n’était ni de son ressort ni son problème. Maintenant, sa vision des choses avait peut-être changé mais pas sûr que sa disparition d’un an ait suffit à faire oublier sa réputation à tous les anciens du Château, quand bien même ils devaient avoir d’autres chats à fouetter désormais… Enfin, Warren de son côté lui ne semblait pas avoir perdu son goût pour la vie charnelle et lui balança comme ça, sans aucun filtre, que s’il n’avait pas été marié peut-être que… Julian explosa de rire.
« Crois-moi, je vais pas oublier que l’homme marié cache un homme au désir ardent. »
Julian lui lança alors un regard amusé. Une étrange sensation avait envahi son corps, un frisson qui n’avait rien à voir avec un quelconque désir sexuel. Il s’agissait plus d’une excitation platonique liée à une conversation qu’elle n’avait plus l’habitude d’avoir, un rire qu’elle avait lâché assez facilement. Une voix au fond de sa tête ne cessait de lui répéter que ce serait temporaire et que le contre-coup serait fort mais qu’importe. Rire un peu, jouer un peu, ça ne pouvait pas lui faire de mal…
« Je dois pouvoir débloquer une petit heure pour boire un verre avec toi, il faut aider les jeunes parents à se détendre, c’est important. »
Julian n’était pas certaine de réussir à tenir son enthousiasme très longtemps, elle sentait que tout cela lui puisait énormément d’énergie mais elle avait envie d’essayer, de donner une chance à tout ça. Amusée, elle posa donc son bras sur l’épaule de Warren.
« Par contre je suis plus à la page alors je te laisse m’emmener dans un endroit sympa. »
Petit clin d’œil de la part de la jeune femme avant qu’elle ne remette ses mains dans ses poches et avance, un petit air espiègle sur le visage. Elle avait balayé de la main ce dont ils avaient parlé juste avant. Cette histoire d’attentat qui ne faisait que raviver l’image de Zachary dans sa mémoire. Il faudrait qu’elle prenne du temps pour penser à lui mais pas maintenant, pas comme ça. Il méritait mieux.
« Et t’as le droit de boire un Sex on the Beach ou ça aussi c’est trop pour ta femme ? »
Ouuuuh, Julian, c’est pas gentil ça, mais trop tentant.
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| Julian A. Neil Âge personnage : 22 ans
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| | Jeu 6 Oct 2022 - 17:27 Tu réussiras. Tu réussiras à le rendre heureux. Tu te le promets au plus profond de ton âme. Mais que vaut ce genre de promesse face à la vérité, face à ce qui se déroulait réellement. Rien, probablement, ce n’était qu’utopie, que croyance naïve même s’il le désirait ardemment. Enfin, ils n’allaient pas non plus passer encore des heures et des heures à parler de tout cela, n’est-ce pas ? Julian avait certainement autre chose à penser, à dire ou autres que causer pendant des heures d’un gamin qu’elle ne connaissait même pas. Ils avaient donc continué d’échanger, en essayant de rester sur le positif, sur les choses un peu plus drôles. Ouais, il mettait Mily dans les choses drôles, par ce que bon il fallait bien avouer que certaines parties du caractère de sa femme étaient quand même… à tomber raide, mort de rire, tant elle pouvait être ridicule dans l’excès par moment !
« Toi ? T’attirer des foudres des nanas ? Ah bon ?» ne put-il s’empêcher de plaisanter. « J’aimerai bien que tu m’en dises un peu plus quand même !»
Oui, par ce qu’il était curieux et surtout certain que Julian arriverait à tourner ça de façon assez comique et pour l’instant c’était tout ce qui comptait à ses yeux. S’amuser, plaisanter, même si ce qu’ils racontaient l’un et l’autre n’étaient pas forcément toujours des plus exacts. Réalité un peu torsionnée, juste un peu, pour la forme, pour que le récit - sans importance- soit plus intéressant. Et puis que l’on causait de désir, de relations charnelles te compagnie, Warren ne put s’empêcher de faire une remarque déplacée - ou presque-, en lui faisant comprendre qu’il la trouvait tout à fait à son goût et qu’en d’autres circonstances - sans bague au doigt-, il aurait bien tenté sa chance. Après tout, un petit coup comme ça, ça ne faisait de mal à personne n’est-ce pas ? Et au moins, il avait eu le mérite de faire rire sa camarade. Rire franc.
« Crois-moi, je vais pas oublier que l’homme marié cache un homme au désir ardent. »
« Désir ardent, j’trouve que ça me résume bien ! Un jour si je m’inscris sur des sites de rencontres, je penserai à ça. Merci Julian !»
Bien sûr qu’il plaisantait, il ne s’inscrirait jamais là-dessus… à part ricaner un peu avec Alec ! Roh, ça pouvait être une bonne idée de voir comment les gens se draguaient avec des applications ! Rivers avait peut-être des bases là-dedans d’ailleurs ! Il faudrait qu’il lui demande à l’occasion !
Sa comparse du jour semblait d’ailleurs plutôt opérationnelle pour qu’ils aillent boire un verre ensemble. Il ut un léger rire en entendant son « explication ».
« Ton âme généreuse et pleine de sacrifices te … ah merde j’ai oublié la fin du truc. Attends c’est genre tu es généreuse donc Dieu te le rendra, mais sans citer Dieu ? Hum… Enfin tu vois le genre.»
Merci Warren pour ces merveilleuses explications pleines de sens. Tu brilles par ton intelligence pour le coup. Ca fait rêver.
« Je connais un endroit assez sympa pas loin d’ici. Je t’invite !»
Il avait continué le chemin qu’il connaissait par cœur ; il avait ses petites habitudes dans certains bars modus et même des sorciers. Il savait qu’il en connaissait d’ailleurs probablement un peu trop pour son propre bien être mais… mais c’était comme plus fort que lui. Il avait cette impression que décompresser avec l’alcool lui faisait beaucoup de bien. Quelque part au fond de lui, il savait également que c’était faux, qu’une illusion, un subterfuge… mais tant pis, s’il se sentait mieux pendant quelques heures cela valait tout l’or du monde.
La nouvelle répartie de sa camarade le fit rire franchement à son tour, il secoua un peu la tête avant de répliquer.
«Non, ça va aller. Je crois qu’elle ne connait pas les noms Moldus, alors je suis tranquille. Bon, si elle le savait, elle pourrait croire que j’ai certains fantasmes.» haussement d’épaules avant qu’il ne reprenne. « Allez, plus sérieusement, ça ira, et au pire j’assumerai d’avoir oser boire un alcool avec ce nom là, ou j’lui proposerai de le renommer… Avec de l’argent on peut tout faire non ? »
Okay.. il y avait beaucoup trop d’ironies pour cette conversation, mais en soit, c’était vrai … Avec de l’argent on pouvait tout faire et leurs deux familles en avaient à foison… Air de réflexion, avant qu’il lui demande « A ton avis, qui a bien pu avoir l’idée d’un tel nom et … surtout qu’est-ce qu’il foutait à ce moment-là.»
Du Sex on the Beach ? Maybe. Mais il trouvait ça trop simple et pas assez loufoque, il préférait trouver une autre version bien plus drôle.
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| Warren Tveit-OdairPoupinou Warren Tveit-Odair Âge personnage : 24 ans
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| | Dim 9 Oct 2022 - 10:09 Au final, c’était une époque si simple que celle-ci. Celle où Julian devait se contenter de gérer sa réputation, de trouver les bons mots pour fermer le caquet de celles et ceux qui lui reprochaient de vivre à sa façon, portée par son plaisir personnel et rien d’autre. Elle avait appris, s’était construite autour de ça pendant des années et avait alors fait d’une bonne partie de son existence un simple jeu. Alors oui, quelque part, elle n’aurait aucun mal à expliquer à Warren pourquoi une partie des nanas de Poudlard ne pouvait pas l’encadrer et elle le ferait sans doute avec un certain plaisir. D’autant que si elle n’avait pas encore atteint un stade de maturité parfaite, elle avait désormais bien plus conscience du côté comique de tout ça. Et pas seulement du côté de ses détracteurs. Julian était encore suffisamment fière pour ne pas crier haut et fort ses défauts et ses travers mais elle avait bien conscience des absurdités de son comportement de l’époque. Parce qu’elle avait beau prôner la liberté avant tout, il était arrivé bien souvent que le regard des autres la pousse à agir de telle ou telle manière. Pas si libre au final, comble de l’ironie. Mais ce n’était pas avec amertume ou colère qu’elle repensait à tout ça, bien au contraire. Elle s’en amusait, sincèrement, sans doute aidée par l’ambiance légère que revêtait la conversation avec Warren. Elle laissa même échapper un rire franc lorsqu’il évoqua l’idée d’utiliser Désir Ardent sur les sites de rencontre. Rien que d’y penser…
« Honnêtement, si tu le fais vraiment un jour, viens me montrer, je t’offre un verre… Non mieux, une tournée complète. »
Julian rit de nouveau, laissant enfin l’air entrer pleinement dans ses poumons. Warren de son côté continuait à la faire sourire, cette fois-ci en s’emmêlant tout seul les pinceaux avec une expression qui décidément, ne voulait pas sortir de sa bouche. Julian arqua un sourcil, un sourire amusé posé sur les lèvres.
« On va surtout dire que tu n’as pas tenté cette phrase et que ce moment n’a pas existé. Non, stop, ne me remercie pas pour ma générosité sinon on est pas rendus. »
Elle le taquinait mais il n’y avait rien d’acerbe, rien d’acide dans ses paroles. La preuve étant qu’elle hocha simplement la tête quand il lui déclara qu’il connaissait un endroit sympa et elle se mit à le suivre sans plus d’interrogations. Alors qu’ils progressaient vers la destination, toujours inconnue de Julian, la conversation filait encore bon train entre eux deux et la jeune femme semblait avoir retrouvé un sens de l’humour trop longtemps laissé de côté. Il en fallait cependant plus pour que Warren se démonte. Il lâcha même sans aucun complexe qu’il pouvait renommer le cocktail avec un peu d’argent en cas de besoin. Julian le regarda avec des yeux ronds avant de s’amuser de sa remarque.
« Je ne pensais pas entendre un truc pareil un jour mais le prie c’est que j’imagine que tu as raison. »
Il n’avait pas fallu longtemps à Julian dans le monde moldu pour comprendre qu’effectivement l’argent pouvait résoudre bien des problèmes. Non pas que cela soit faux dans le monde magique non plus mais forcément, la présence de la magie en elle-même avait tendance à flouer un peu le jeu, peut-être simplement à le masquer maintenant qu’elle y réfléchissait. Toujours était-il que Warren n’avait pas tord sur ce sujet ce qui était tout à la fois amusant et effrayant. Mais revenons-en à quelque chose de bien plus léger : ce fichu nom de cocktail.
« Très honnêtement, je pense que celui qui a inventé ce nom était soit un puceau très niais soit une grande gueule fort malhonnête. En tout cas, ce n’était pas une femme. Une femme sait que faire l’amour sur la plage c’est horrible. Le sable et nos parties intimes ne sont vraiment pas amis. »
Ceci est un message de prévention de la part de Julian. La jeune femme avait lâché ces quelques mots sur un ton à la fois sérieux et plein d’humour. Le fond de ce qu’elle disait était cependant très honnête, non vraiment, faire l’amour sur le sable ce n’était joli que dans les comédies romantiques, difficile de lui faire changer d’avis là-dessus.
« J’espère que je ne viens pas de briser un de tes fantasmes ? Parce que si tu rêvais de ça, c’est sûr que ce sera sans moi. »
Sourire en coin et petit clin d’œil de la part de Julian. Une idée étrange lui passa alors dans la tête. Elle se rendait compte que si elle n’avait pas perdu sa capacité à plaisanter sur le sujet, elle n’était pas certaine d’avoir conservé l’aisance qu’elle avait avec son corps. Elle était même certaine que ce n’était pas le cas et ce constat avait quelque chose d’assez effrayant. Elle refusa cependant de laisser de telles pensées polluer son esprit alors qu’ils approchaient de leur destination.
« Tu vois, si je devais nommer un cocktail je lui donnerai un nom mystérieux… Déjà pour que les gens se posent plein de questions sur son sens, même si y’en a pas et puis aussi pour qu’ils galèrent à le prononcer parce que ça me ferait bien rire quand même. »
Julian, casse-couilles en cheffe depuis 5 générations.
« Un truc genre…. Odi panem quid meliora . Ça veut rien dire, mais je trouve que ça boucle bien. »
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| Julian A. Neil Âge personnage : 22 ans
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| | Mar 11 Oct 2022 - 17:00 Est-ce qu’ils avaient vraiment envie de s’appesantir sur le passé ? Sur tout ce qu’ils avaient perdu (ou gagné ?) Pas sûr. Du moins, Warren n’était pas du tout dans cette optique ! Et c’est ainsi qu’ils plaisantaient à présent sur le fait de s’inscrire sur une application de rencontre avec un pseudo stupide ! hey l’idée lui vraiment beaucoup, mais niveau réactivité de réponse vu qu’il était beaucoup dans le monde magique ça serait quand même toujours assez compliqué. Et lorsqu’elle répondit, le sourire de Tveit s’agrandit encore ; ah tiens du challenge et elle lui proposait en plus un truc qu’il adorait : picoler. Il inspira. Il devait quand même se tenir un minimum… même si l’idée lui plaisait vraiment énormément. Juste pour l’expérience… Non ! Raclement de gorge. Il ne devait plus agir comme ça, surtout pas avec toutes ces choses Moldues - les appareils électronique et applications-, pas sûr que les Supérieurs en soient friands, surtout si c’était pour draguer de la petite midinette qui n’était absolument pas sorcière. Il poussa un long, très long soupir à s’en fendre presque le cœur.
«Un jour, peut-être. Ca me tente bien, mais ce n’est vraiment pas raisonnable ! »
C’était mieux comme ça, lorsqu’ils rigolaient et plaisantaient tous les deux , c’était quand même beaucoup plus fun et légers et ils en avaient besoin tous les deux. D’ailleurs Warren n’avait pas tardé à reprendre la parole et, encore une fois, s’était un peu embrouillé dans les expressions Moldues ! Merde, il fallait vraiment qu’il les rebosse un peu, par ce que là, ça faisait quand même sacrément con !
« Ouais, t’es vraiment trop généreuse d’oublier ces quelques secondes risibles. Mais promis, j’te remercie pas pour ça… J’espère que tu ne vas pas me demander de te faire une révérence non plus ?»
Hey, il vaut mieux toujours demander ! On ne sait jamais ce qu’une Julian peut nous inventer !
Et en parlant du fameux cocktail, il ne pouvait s’empêcher de dire de nouvelles conneries sur le nom et posait des questions qui n’avaient au final pas besoin de réponse. C’était juste drôle d’essayer d’imaginer. Et vu le regard qu’elle lui lançait, sa camarade ne s’était visiblement pas attendue à ce qu’il aille dans cette direction ! A la bonne heure !
« Ouais, je suis plein de surprises… pas toujours des bonnes d’ailleurs, mais c’est un autre sujet.» affirma-t-il, content de lui, comme un petit con. Et l’explication fournie bientôt par Julian le fit rire de nouveau joyeusement - et ça faisait du bien d’être aussi léger pour une fois-. « On dirait que tu parles en connaissances de cause en tout cas… j’me trompe ? » bah quoi ? Il pouvait toujours bien essayer… au pire elle lui dirait que ça ne le regardait pas ou éluderait la question.. ; néanmoins c’était quand même un témoignage intéressant. « Ouais, non sur le sable, franchement ça me dit rien du tout … alors, il faudrait être dans des sortes de bulles qui nous sépare bien du sable… mais niveau confort et co’ j’ai quand même un doute.»
Julian était bientôt parti sur un nom de cocktail mystérieux, il acquiesça doucement, et effectivement, ça pourrait être sympa… il manqua de s’ étouffer lorsqu’elle se mit à prononcer le pseudo-fameux nom. Il avait les yeux luisant de celui qui avait une connerie en tête.
« Ok. Un point pour toi, mais tu sais ce qu’j’te propose ? La prochaine fois que l’on se voit, on achète des alcools et on teste des trucs pour pouvoir donner ce nom à ce cocktail… Par contre, dernière question… est-ce qu’il doit nécessairement être bon ? Non, par ce que je ne sais pas si on aura de bons …. Disons de bonnes bases de barman. Je m’y connais un peu, mais sans plus. Sinon le nom est magnifique. Déjà rien que pour l’écrire ça va être bien, j’suis déçu tu aurais pu faire un effort pour mettre toutes les lettres de l’alphabet, ça aurait été super pour l’apprendre à Nick….»
Bien sûr que oui, cette fois il plaisantait, jamais il ne ferait apprendre un nom de boisson alcoolise à un gamin pour l’aider à l’apprentissage de l’alphabet. Pas besoin de que le gamin est si tôt autant de vices que son père. Néanmoins, il restait quand même assez fier de sa connerie et continuait de regarder la jeune femme avec un grand sourire.
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| Warren Tveit-OdairPoupinou Warren Tveit-Odair Âge personnage : 24 ans
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| | Dim 16 Oct 2022 - 9:23 Lui demander de faire une révérence ? Clairement, la Julian de Poudlard aurait été capable de lui demander une telle chose. Non, même mieux, elle l’aurait très certaine exigé en lui expliquant qu’en temps que reine des soirées clandestines et autres joyeusetés du Château, il se devait de s’incliner avec élégance devant elle s’il voulait continuer à passer des nuits de folie. Il y aurait eu alors dans son regard, un éclat partagé entre l’amusement et le plaisir singulier qu’elle tirait du fait d’avoir de l’ascendant, un peu de pouvoir sur les autres. Aujourd’hui ? Aujourd’hui elle aurait juste eu envie de lui demander histoire de rire un bon coup. Elle se contenta cependant de sourire et d’un léger clin d’œil, comme pour lui dire que si elle ne demandait rien pour cette fois, il ne devait pas se croire tiré d’affaire pour autant. Elle espérait sincèrement qu’un jour elle retrouverait toute sa spontanéité de ce côté-là. Si elle avait conscience des limites avec lesquelles son comportement avait pu jouer lors de sa scolarité à Poudlard, si elle avait largement conscience de certaines de ses erreurs voire pires de ses mauvaises actions, une part d’elle regrettait cette gamine insouciante. Oui elle n’avait pas été tendre et avait sans nul doute fait du mal autour d’elle mais au moins, elle n’avait pas ce point pesant sur la poitrine. Si elle était encore capable de s’amuser, cela lui prenait beaucoup plus d’énergie et lui demandait ensuite des heures de solitudes pour se recentrer. Mais qu’importe, ce n’était ni le moment ni le lieu pour méditer sur tout ça. Parler cocktail, voilà un sujet bien plus intéressant !
Le fameux Sex on the Beach n’avait donc pas cessé de faire couler de la salive (sans mauvais jeu de mots). Est-ce que Julian parlait en connaissance de cause ? Encore une fois, elle se contenta d’un mince sourire, elle n’allait pas non plus livrer toutes ses cartes directement ! Mais oui, peut-être qu’elle avait quelques notions en la matière. Quant à l’idée de Warren de se protéger avec des bulles…
« Ouais je crois que dans tous les cas il faut accepter de bannir cette idée. Allez hop, mesdames et messieurs, retenez bien ça, le sexe sur la plage, c’est fini. »
Julian avait fait mine de s’adresser aux personnes alentours bien qu’elle n’ait pas réellement haussé le ton de sa voix. Non, elle n’avait pas envie de se faire remarquer, même pour une blague sympa. Autant se concentrer sur Warren qui lui suffisait largement comme audience. D’autant que le charmant jeune homme semblait avoir plus d’un tour sans son sac. Voilà qu’il lui exposait une brillante idée pour leur prochaine rencontre… Leur prochaine rencontre ? Il y eut comme un étrange frisson le long de la colonne de Julian. Croiser de nouveau des personnes de Poudlard, elle l’avait accepté. Se dire qu’ils allaient renouer, se revoir ? C’était encore une autre étape et quelque part, ça la terrifiait. Parce qu’elle y mettait beaucoup trop d’émotions, beaucoup trop d’intensité… Elle ne voulait cependant pas sombrer, pas maintenant alors qu’elle avait réussi à se sortir de sa petite bulle. Elle s’accrocha alors aux mots de Warren.
« Mais alors là, aucun souci ! S’il faut faire preuve d’imagination et de pédagogie pour aider ton cher petit ange à apprendre l’alphabet franchement, je peux me dévouer. »
Est-ce que cela devenait flippant ? Presque. Heureusement, même si Julian n’avait jamais eu d’attrait particulier pour les enfants, elle n’avait pas non plus envie de leur faire de mal. Et inventer des conneries plus grosses qu’elle pour les faire rire cela pouvait être une activité pour elle, tant qu’on ne lui en demandait pas beaucoup plus, ça irait.
« Quant aux mélanges, j’ai déjà fait quelques essais dans ma jeunesse et je suis certaine qu’on peut trouver quelque chose de pas mal à se glisser dans le gosier. »
Sa jeunesse… Comme si elle et Warren étaient désormais de vieilles personnes. Au fond, Julian restait persuadée que tous ceux qui avaient vécu les événements de Poudlard étaient coincés entre deux âges. Usés et vieux, en ayant trop vu, ayant trop soufferts et en même temps, enfants encore avides d’une innocence qu’on leur avait bien trop vit retirée.
« Par contre je suis pas experte en shaker, j’ai pas le mouvement du poignet je crois… »
Julian avait alors fait mine de remuer un shaker, illustrant par les gestes son absence d’expérience en la matière avant de s’arrêter net et de lancer un regard en biais à Warren.
« Je te jure que sur ce coup-là, le sous-entendu n’était vraiment pas volontaire… »
Julian qui n’était pourtant pas du genre prude sentit une légère rougeur monter à ses joues avant qu’un rire incontrôlé et incontrôlable ne franchisse la barrière de ses lèvres.
« Cette discussion dérape beaucoup trop il faut faire quelque chose ! »
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| Julian A. Neil Âge personnage : 22 ans
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| | Ven 21 Oct 2022 - 10:50 Au moins, avec tout cela, il aurait passé un minimum une bonne soirée, il aurait un peu ri et c’était déjà beaucoup à ses yeux, cela lui rappelait nostalgiquement ses années Poudlard et il en avait certainement besoin. Ce sentiment de se sentir vivant pour ce que l’on est réellement, et non pour ce dont il essayait de paraitre depuis qu’il était au Ministère - et pire chez les Supérieurs-. Et les voilà donc en train de boire, de parler du sex on the beach l’alcool et plus littéralement aussi. Warren ne put s’empêcher de rire un peu à la nouvelle réplique de Julian.
« Fait pas l’interdire, tu sais bien que plus on interdit les choses plus les gens ont envie de tester ! j’pense que ça serait assez contre-productif, par contre on pourrait trouver un super slogan qui ferait disons le travail… pour démotiver.»
Bah quoi ? On a pas dit à un moment donné, qu’il n’avait pas le droit d’exagérer ou autre. Et lui avait tendance à ne pas y aller avec le dos de la cuillère avec le ridicule. Trop ? Possible, mais il s’en fichait complètement. Il n’était pas là pour plaire, juste pour se détendre un maximum avant de retourner dans une vie beaucoup trop morne et chiante.
Ils avaient continué de plaisanter, beaucoup, sur plusieurs sujets jusqu’à ce que Warren plaisante sur ce qu’elle venait de dire sur son nom de cocktail. Il eut un nouveau rire éclatant et secoua la tête, alors que c’était peut-être plus flippant qu’autre chose la façon dont elle l’annonçait mais c’est bien ça qui est comique.
« Vas-y, dis m’en plus. Vends-moi du rêve sur ta méthode ! Je suis toute ouïe.»
Il avait vraiment envie de voir quelle connerie est-ce qu’elle allait encore pouvoir sortir. Et bien sûr, qu’il ferait les choses en bonnes et dues formes, c’était important de bien apprendre, les cours, l’école. Après tout, il n’avait pas été un Serdaigle pour rien, même s’il avait été un petit branleur sur beaucoup de choses, qu’il n’était pas le plus travailleur, les résultats avaient toujours été là. Il se connaissait, il savait comment il devait bosser pour réussir et être le meilleur n’était pas quelque chose qui l’intéressait forcément. Trop de responsabilité. Il savait de quelles notes il aurait eu besoin pour faire son métier de prédilection à partir de là … tout était dit.
« A deux on va pas bien se débrouiller et puis, j’suis sûr que je peux avoir le bon mouvement de poignet. »
Non, il n’avait pas relevé le sous-entendu de Julian, et s’était contenté de lui faire un GRAND, très grand sourire, avant de mêler son rire à celui de sa camarade. Comme une connerie n’arrive jamais seule … et qu’il était dans le bon mood, il ne fallait pas croire que ça allait en rester-là. D’ailleurs, comme la honte ne tut personne, il mima ce qu’il ferait, et bien sûr en accentuant chacun des gestes afin que cela devienne plus hilarant qu’autre chose. Il se réinstalla ensuite à côté d’elle comme si tout était normal et rajouta.
« Voilà.»
Oui, juste voilà. Comme si cette conversation lunaire était des plus normales… après tout, peut-être qu’elle l’était. Ici, ils n’étaient plus que deux jeunes tout ce qu’il y avait de plus normal, non ?
« comment, ça… ma participation à ce petit jeu ne fait qu’empirer cette conversation qui vire n’importe comment et pleine de sous(entendu ? Je plaide non coupable, votre Honneur !» Silence de quelques instants avant qu’il ne reprenne. «Bon. Dis-moi, Julian, à quel point est-ce que tu es joueuse et mauvaise perdante ? Non, que je vois ce que je peux te proposer, en tout bien tout honneur pour le reste de la soirée … »
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| Warren Tveit-OdairPoupinou Warren Tveit-Odair Âge personnage : 24 ans
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| | Ven 28 Oct 2022 - 13:53 Julian se posait toujours la question dans ce genre de situations : est-ce qu’il était réellement possible pour certaines personnes de prononcer des phrases avec de tels sous-entendus sans s’en rendre compte ? Pour le coup, avec Warren, elle avait du mal à se décider sur la véracité de son ignorance ou sur un simple jeu habillement mené. Mais il lui était déjà arrivé de se retrouver face à des personnes dont l’ingénuité la laissait parfaitement perplexe. Alors certes, elle avait conscience qu’elle n’était pas la dernière pour les phrases à double sens et que son cerveau était par conséquent particulièrement rompu à l’exercice mais tout de même… Elle n’avait pu en tout cas se retenir de rire alors que Warren affirmait qu’il aurait le bon mouvement de poignet.
« Heureusement pour toi ! »
Elle n’avait pu s’en empêcher, entre deux éclats de rire. Bah quoi ? Pauvre enfant, il était mieux pour lui qu’il soit capable d’avoir un mouvement correct, après tout, le plaisir personnel, c’est important ! Et visiblement, Warren ne pouvait supporter l’idée qu’il y ait méprise sur le sujet. Il se lança donc dans une démonstration plutôt explicité de ses talents en matière de mouvement de poignet. Il n’en fallait pas plus pour que le fou rire de Julian reparte de plus belle. Cette fois, il n’y avait plus de retenue et la jeune femme sentait ses abdominaux la tirailler tant le rire était fort. Elle ne reprit son souffle que lorsque son ancien camarade se décida finalement à s’arrêter et revint prendre place à côté d’elle. Il avait l’air visiblement très fier de lui. Julian essuya l’unique larme qui perlait au creux de son œil droit.
« Je suis tout à fait éblouie. »
Julian souriait toujours et il était certain qu’elle aurait mal aux zygomatiques d’ici peu de temps. Heureusement, des boissons apparurent sur la table devant eux et Julian s’empara avidement de la bière qu’elle avait commandé. Elle prit deux longues gorgées, satisfaite. Elle n’avait pas l’intention de finir trop ivre, elle avait beau rire de manière complètement sincère, l’idée de perdre le contrôle d’elle-même l’effrayait plus qu’autre chose. Elle craignait les démons tapis dans l’ombre, ceux qu’elle arrivait à garder silencieux le jour mais qui adoraient se révéler de nuit. L’alcool pouvait avoir le même effet que les ténèbres et il était hors de question qu’elle leur laisse une telle opportunité. Mais une bière ne pouvait pas faire de mal et elle avait envie de profiter de ce moment avec Warren. Ce dernier d’ailleurs, après avoir à demi-mot reconnu sa responsabilité de la déroute totale de la conversation, se fit plus mystérieux. Julian arqua un sourcil tout en l’observant.
« Joueuse certainement mais clairement, je déteste perdre. Ça, ça n’a pas changé. »
Julian n’avait jamais compris l’intérêt de jouer, à quoi que ce soit, si on acceptait l’idée de perdre. Par exemple, lorsqu’il s’agissait de Quidditich, il était évident pour la jeune femme qu’une partie engagée devait être remportée. Bien sûr, elle ne gagnait pas tout le temps et avait connu, comme tout à chacun, des défaites et des échecs. Si elle savait se contenir et ne pas hurler sur tout le monde elle n’aimait vraiment pas ça et pouvait avoir une humeur soudainement plus sombre. Peut-être que le fait qu’elle ait pris de la distance avec beaucoup de choses l’avait poussée à devenir moins mauvaise joueuse mais Julian n’avait pas envie d’imaginer cette hypothèse. Parce que cela ne signifierait pas que son caractère s’était amélioré non, simplement qu’elle n’accordait plus d’importance aux choses, qu’elle était plus distante, moins intense et cela l’effrayait plus qu’autre chose. Cela ne faisait que la confronter une fois de plus à la terrible sensation de ne plus vraiment savoir qui elle était.
Julian se laissas alors aller sur son dossier, jouant distraitement avec son verre de bière, le regard tourné vers Warren.
« Mais je déteste encore plus qu’on me laisse soi-disant gagner, y’a rien de plus méprisant… Par contre, te mettre une branlée, ça ça m’amuserait beaucoup. »
Julian afficha alors un sourire carnassier qu’elle dissimula quelques secondes plus tard derrière son verre. Une nouvelle longue gorgée vint se déverser dans sa gorge pour son plus grand plaisir. Elle n’aurait jamais pensé que la journée puisse prendre une telle tournure.
« En tout bien tout honneur bien sûr ! »
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| Julian A. Neil Âge personnage : 22 ans
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| | Sam 29 Oct 2022 - 19:37 Roi des cons et de l’humour lourd ? Bien sûr, Warren est dans le coin ! Il fallait avouer que ça lui faisait vraiment beaucoup de bien d’arriver à faire rire quelqu’un avec ses blagues à la con et son humour tout sauf fin. Il s’amusait vraiment, il décompressait. Pour une fois, plus rien ne semblait compter, il n’était qu’un humai, lambda, un petit gars un peu débile, un peu obsédé qui essayait d’amuser la galerie et ici son amie. Il lui avait même fait un petit clin d’œil lorsqu’elle avait dit heureusement pour toi. Ouais, c’est sûr ! Vraiment dommage. Et forcément, plus il voit qu’il amuse les gens, plus il abuse, il continue, il en fait trop. Il était comme ça, il avait du mal à faire à moitié.
« Eblouie ? Rien que ça ? » s’exclama-t-il pour se moquer aussi bien d’elle que de lui.
Heureusement, bientôt les boissons étaient arrivées et il put, tout comme elle, de rafraîchir un peu le gosier. Après tout ce qu’il avait parlé, ça faisait du bien ! Il se retint tout juste d’ailleurs de pousser un petit « ah » de satisfaction. Il savait encore se tenir un minimum….
Et comme il le faisait si bien d’habitude, il continua de papoter, parlant cette fois de jeu. Il lui semblait se souvenir qu’elle était quelqu’un de jour, mais quel genre de perdant ou de gagnant ? Ca, il était quand même un peu moins sûr. Ceci dit, cela n’avait certainement aucune importance en soi, mais il trouvait ça drôle d’en apprendre un peu plus sur l’autre sur certains de ses sujets… par ce qu’ils passaient de bons ensembles, un jour, ils voudraient peut-être jouer, et alors, il aurait l’information utile dans son crâne… s’il ne l’oubliait pas d’ici là. Des fois, il se posait quelques questions sur sa mémoire, ayant l’impression qu’elle lui jouait quelques petits tours mais vu comme il se sentait fatigué et avec tout ce qui se passait au ministère, ce n’était pas non plus étonnant selon lui. Il essayait de retenir le principal, le vraiment utile, ce qui le faisait rester en vie/en bonne santé.
Donc, elle détestait perde, bizarrement il la croyait totalement lorsqu’elle disait cela. Est-ce que ça faisait d’elle une mauvaise perdante ? Il ne le pensait pas. Elle semblait plus avoir la gagne qu’autre chose, et ce qu’elle ne tarda pas à ajouter était encore plus intéressant. Il acquiesça doucement, oh oui. Il pouvait comprendre que c’était rageant lorsqu’on savait que les autres nous laissez gagner… enfin du moins il le pensait. Il doutait que ce soit quelque chose qui lui plaise.
« Moi aussi ça m’amuserait bien de te mettre une bonne branlée, donc je crois, ma chère Julian, que l’on a un petit souci… Si on veut tous les deux gagner…»
Il eut un petit rire amusé, avant de secouer la tête d’un air entendu… celui qui disait que la connerie n’allait encore pas tarder à franchi ses lèvres. Oui, ce qu’elle venait de dire là, il le prenait vraiment comme un défi personnel. Et il adorait ça. Il prenait un malin plaisir à cette discussion, un fin sourire était né sur ses lèvres et bientôt, il avait rajouté
« Le tout est de savoir à quel jeu est-ce que l’on va pouvoir jouer pour se départager… est-ce que tu aurais une idée, très chère Julian ?»
Nouveau rictus amusé de la part de Warren. Il lui tardait de voir ce que sa partenaire de jeu du soir allait bien pouvoir lui proposer. Il espérait qu’elle serait assez imaginative. Un jeu était un jeu et même s’il fallait se rendre ridicule il était partant. Et même s’il avait envie de gagner, tout ce qu’il voulait à cet instant, c’’était surtout profiter du moment présent et son authenticité. Etre vraiment lui-même, même si ce n’était que pour quelques heures, cela n’avait pas de prix.
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| Warren Tveit-OdairPoupinou Warren Tveit-Odair Âge personnage : 24 ans
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| | Ven 4 Nov 2022 - 14:30
« Ah oui là, forcément, ça va pas marcher ! »
Et de nouveau, Julian se mit à rire. Très clairement ils ne pourraient pas se mettre une branlée mutuelle et à la fin de tout ça, il y aurait forcément l’un des deux qui serait déçu. Enfin, en apparence du moins. Peut-être que Warren était plus mesuré qu’elle et savait faire la différence entre son esprit joueur et la profondeur de son ressenti. La jeune femme elle était clairement capable de prendre les choses très au sérieux même si elle avait conscience que l’année qui venait de s’écouler l’avait poussée à prendre pas mal de distance sur les choses. A un certain moment, elle s’était même demandé si elle en avait oublié ce que c’était que de ressentir pleinement les choses. A force de tout verrouiller, de chercher à ne rien ressentir, de ne pas se faire happer par la souffrance elle avait craint de s’être coupée de la réalité des émotions et des sentiments. Chaque jour elle se prouvait que c’était bien plus complexe que ça, qu’elle n’était pas devenue un robot et au moins, c’était rassurant. Ce jour-là, elle se montrait qu’elle savait encore rire, être légère, profiter des petits moments de la vie. Une bière, une discussion, quelques fous rires… Pas plus mal.
Julian sirotait donc sa bière, bercée par l’improbabilité et la douceur de ce moment. Lancer un jeu avec Warren ? Oui, pourquoi pas. La jeune femme plaça alors sa main sous son menton pour accentuer la fausse réflexion dans laquelle elle se lançait. Comme si le choix qui allait en découler allait définir la suite de leurs existences… Non pas vraiment à vrai dire mais bon, c’était ça aussi le sel de la vie, parfois donner de l’importance à des choses totalement futiles.
« Honnêtement, j’ai une multitude d’idées mais je dois d’abord faire le tri entre ce qui est socialement acceptable et ce qui ne devrait jamais être fait en public. »
Julian afficha alors un petit sourire mystérieux avant de se saisir une nouvelle fois du verre de bière qui se trouvait posé sur la table devant elle. Après s’être délectée d’une nouvelle gorgée, elle leva le verre de manière assez outrancière entre elle et Warren.
« Et il faut avouer que ce merveilleux breuvage peut avoir tendance à brouiller la frontière entre les deux. »
Qu’on se rassure, Julian était encore bien loin d’être ivre et d’avoir perdu la frontière entre ce qui était décent ou non. A l’époque de Poudlard, elle était connue pour avoir une sacrée descente et une belle résistance à l’alcool. C’était désormais un peu différent, en se calmant sur les fêtes elle avait nécessairement fait redescendre son seuil de tolérance ce qui en soit était loin d’être une mauvaise chose. De toute façon, il était hors de question pour elle d’en arriver au point de perdre le contrôle. Elle n’avait plus envie de ça, elle avait même du mal à y trouver encore de la saveur. Elle préférait désormais largement la modération. Dieu que c’était étrange de se dire qu’elle en était arrivée là !
« Tu sais quoi, je crois que j’ai trouvé le défi idéal pour nous deux… »
Julian sortit alors de ses affaires un morceau de papier et un stylo. Depuis qu’elle écumait les rues de Londres à la recherche d’un logement et d’un travail, elle avait toujours ce genre de matos sur elle. Ce n’était encore une fois qu’un rappel fort du fait qu’elle se rapprochait de plus en plus du monde moldu jusqu’à s’y fondre presque totalement.
Une fois qu’elle eut terminé de gribouiller, Julian tendit le morceau de papier à Warren.
« Ca, c’est mon numéro. Ton défi sera de te retenir de m’envoyer des textos ou photos au goût douteux mais d’envisager qu’on se recroise un jour. »
Julian se laissa ensuite retomber contre le dossier de son fauteuil, s’emparant de nouveau de sa bière. A vrai dire, le défi était surtout pour elle, défi de se remettre à voir des gens, sans se dire que c’était la seule et unique fois ce qui rendait bien souvent le tout beaucoup plus simple. Elle devait sortir de ce marasme, essayer autre chose.
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| Julian A. Neil Âge personnage : 22 ans
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| | Sam 12 Nov 2022 - 12:15
« Et oui ! On aurait comme un petit problème, tu sais !»
Oui, par ce qu’il y avait forcément un perdant…. Il ne croyait pas franchement à l’égalité dans ce genre de choses…. Il pourrait supporter de perdre mais s’il pouvait éviter cela l’arrangerait quand même pas mal ! Et puis, il ne savait pas à quoi point Julian était mauvaise perdante… et certaines personnes pouvaient vraiment faire flipper ou piquer des colères, même s’il ne voyait pas sa camarade agir de la sorte. Il ne la connaissait pas assez et pouvait se tromper.
Il avait bientôt essayé de lui lancer un genre de défi à la jeune femme en espérant qu’elle trouve une idée de jeu qu’ils pourraient peut-être un jour faire. En tout bien, tout honneur bien entendu ! Il la regardait donc siroter sa bière et semblait amusé par la tête qu’elle faisait comme si elle réfléchissait vraiment beaucoup à cette proposition. Il lui tardait, gamin qu’il était, d’entendre ce qu’elle pouvait bien avoir en tête. Dans tous les cas, ça ne serait qu’un jeu. Un petit jeu entre deux camarades qui s’étaient perdus de vus un moment. Un jeu, qui pourrait aussi montrer de quel bois est-ce qu’elle était fait. Et bientôt la réponse ne tarda pas à arriver ! Il eut un franc rire amusé et secoua la tête. Ah ouais une multitude d’idées.. ;
« Tu as peur du ridicule pour penser au « public », par ce que moi non …. Oh, attends. Peut-être que tu as peur que l’on soit accusé d’attentat à la pudeur ? Je me trompe ?» Il lui fit un grand sourire charmeur tout en acquiesçant et rajoutant « Ouais, c’est vrai que parfois ça brouille un peu… mais il me faudra personnellement un peu plus qu’un verre ou deux.»
Beaucoup plus même, il avait l’habitude de boire et pas forcément qu’un peu, cela l’aidait à … disons affronter certaines choses. Alors oui, avant que la frontière soit brouillée, il allait falloir y aller, néanmoins c’était aussi une perspective intéressante ! A voir ce dont ils seraient capables, et lequel pourrait « tomber avant l’autre ».
Et bientôt elle avait repris la parole en disant qu’il avait trouvé le bon défi. Il fronça un instant les sourcils mais était totalement attentif à ce qu’elle allait pouvoir lui dire, lui inventer. Il était bien assis et donc en toute logique ne risquait pas de tomber. Il la regarda écrire sur un bout de papier en profitant pour boire quelques gorgées en plus de sa boisson, il ne savait pas pourquoi mais il sentait qu’il risquait d’en avoir besoin. Il avait pris le papier pour y voir un numéro de téléphone, alors il la regarda sans trop comprendre et, l’instant d’après elle avait commencé à s’expliquer.
« Petite joueuse, j’sais super bien le faire le mec responsable qui envoie rien de douteux… et qui se contente d’envoyer un message de temps en temps pour prendre des nouvelles et voir quand on pourrait se revoir.»
Il rangea soigneusement le numéro pour l’entrer un peu plus tard, but une autre gorgée de sa boisson avant de se décider à reprendre la parole.
« T’as pas un vrai pari, truc drôle en tête ? J’suis franchement déçu… pourtant tu avais l’air si sérieuse quand tu réfléchissais… J’étais certain que tu allais me trouver l’idée du siècle.» Silence de quelques instants avant qu’il ne reprenne « Je suppose que si tu me files ton numéro c’est que tu comptes prendre la poudres d’escampette quand tu auras fini ton verre ?»
Et c’était réellement une simple question pour savoir combien de temps est-ce qu’il lui restait. Est-ce qu’il avait le temps de trouver un défi digne de ce nom ou pas ? Mais il pouvait comprendre que pour une première approche ce soit suffisant pour elle et qu’elle préférait juste partir… pour qu’ils se revoient à un autre moment. Il ne comptait pas non plus la retenir.
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| Warren Tveit-OdairPoupinou Warren Tveit-Odair Âge personnage : 24 ans
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| | Lun 14 Nov 2022 - 17:58 Julian, avoir peur du ridicule ? A l’époque de Poudlard, la jeune femme se serait sans doute immédiatement levée de son siège pour faire un truc improbable et clouer le bec à Warren. Elle n’avait pas peur du jugement des autres puisqu’elle savait se montrer incroyable en toutes circonstances. Oui, elle aurait sans doute ponctuer son action d’une phrase de ce genre. Ce jour-là pourtant la jeune femme se contenta d’un mince sourire. Non elle n’avait pas peur d’être ridicule mais de là à accepter d’être de nouveau le centre de l’attention, il y avait encore un pas. Elle s’en rendait compte alors qu’elle voyait vraiment le monde qu’il y avait dans le bar, les regards qui pourraient se tourner vers eux. La plupart n’en avait sans doute rien à faire d’eux mais l’appréhension demeurait, soigneusement niché au creux de l’estomac de Julian. Elle ne pouvait cependant pas laisser Warren la calomnier sans intervenir d’autant qu’il avait su lui redonner l’envie de la chamaillerie. En reposant son verre, elle laissa quelques instants son regard traîner sur lui avant de lui répondre.
« Attentat à la pudeur ? En ce qui me concerne, on aurait plutôt tendance à me remercier pour le spectacle plutôt qu’à vouloir me punir pour en avoir fait profiter l’assemblée. »
Julian avait prononcé ces quelques mots le mentons relevé, l’allure fière. Elle laissa son sourire planer sur son visage et à aucun moment, ne laissa le moindre rire s’échapper. Non cette fois, elle ne donnerait aucun indice sur le fait qu’elle était en train de plaisanter et qu’au fond, elle n’était pas aussi vaniteuse que cela. Même si, quand on y réfléchissait, elle ne voyait pas pourquoi tout ce qui se rapportait au corps devait nécessairement être caché et vu comme pervers. Ca pouvait être beau aussi, harmonieux, délicat… Mais bref, là n’était pas le débat et franchement, Julian n’était pas d’humeur à se lancer sur une telle réflexion. Il n’y en avait qu’un avec qui elle pouvait débattre des heures de sujets comme celui-ci et il était hors de question que son souvenir vienne la hanter maintenant.
Julian avait donc trouvé un défi plus sage pour Warren, lui filant son numéro de téléphone. A vrai dire, elle se servait surtout de sa demande comme d’une excuse pour répondre à un défi qu’elle se posait à elle-même : celui d’avancer. Peut-être que son geste la ferait paniquer d’ici quelques minutes. Après tout, elle faisait confiance à Warren mais était-elle sûre de le pouvoir ? En réalité non et si elle avait pris le temps de creuser, sans doute aurait-elle compris que c’était là le signe qu’elle faisait confiance au message qu’on lui avait adressé, lui signifiant qu’elle n’était plus une cible. Sauf que ça, elle refusait de l’admettre tant cela lui paraissait déraisonnable et naïf. C’était plus le reflet de ce qu’elle désirait profondément que d’une réflexion logique mais encore une fois, pas simple de mettre en lumière ses propres contradictions. Warren de son côté accepta le numéro de téléphone affirmant qu’il était tout à fait capable de se montrer sage. Julian le regarda, amusée, se contentant d’hausser un sourcil.
« On verra bien. »
Mais visiblement ce petit défi ne suffisait pas à Warren et il lui fit remarquer. Julian l’écouta d’abord en silence, amusée, prête à lui répondre qu’il n’avait qu’à lui montrer l’étendue de ses talents plutôt que de lui reprocher son manque d’inventivité. Mais il enchaîna, soulignant avec justesse ce que son attitude laissait présager pour la suite. La jeune femme se saisit alors de son verre, laisser glisser une longue gorgée de bière avant de répondre.
« Peut-être. »
Julian sourit mystérieusement. En réalité elle gagnait un peu de temps. Difficile pour elle d’admettre qu’après ce qu’elle avait traversé, les interactions sociales avec ses anciens camarades étaient éprouvantes et lui prenaient une énergie dingue. Difficile d’avouer qu’elle se battait sans cesse contre des souvenirs d’un trauma qu’elle n’avait fait qu’enfouir plutôt que de le traiter. Mais difficile aussi de mentir face à un Warren qui venait de lui faire passer un moment agréable. Alors, elle poussa finalement un long et profond soupir.
« Je vais pas te mentir, je vais filer quand j’aurais terminé mon verre et pas parce que je passe pas un bon moment. Simplement, même si j’aurais aimé que rien ne change, je ne suis plus la même qu’avant et tout ça pour moi maintenant, c’est plus aussi facile. Je suis devenue une fragile, je dois l’admettre. »
Julian afficha alors un sourire, tentant d’ajouter un peu d’humour et de dérision à son aveu. Elle n’avait pas envie d’entrer dans les détails et ne le ferait pas mais elle ressentait le besoin d’être honnête avec Warren.
« Mais si tu arrives à faire en sorte que ce grand monsieur costaud là-bas mette sa chaussette sur son oreille de son plein gré avant que je termine mon verre, tu auras mon admiration éternelle. »
Levant son verre, Julian adressa alors un large sourire à Warren.
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| Julian A. Neil Âge personnage : 22 ans
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| | Ven 18 Nov 2022 - 10:02 Juste un mince sourire par rapport au défi qu’il lui sous-entendu. Oh non, il était un peu déçu mais ne fit quand même aucun commentaire là-dessus, après tout il ne la connaissait pas assez pour tenter de plaisanter un peu plus lourdement là-dessus. Et pourtant, Tveit était certain qu’à une époque pas si lointaine que cela, elle ne se serait pas gênée pour lui montrer à quel point est-ce qu’il pouvait avoir tort. Qu’est-ce qui s’était passé exactement, il n’en savait rien mais c’était peut-être encor trop douloureux pour elle, alors… il tenta de continuer à plaisanter… histoire de dire quelque chose. Autre chose. Et bientôt il pouffa de nouveau lorsqu’elle répondit à ce qu’il dit que l’attentat à la pudeur. Il secoua la tête, très amusé.
« Hum… On ne doit pas fréquenter les mêmes milieux. Dans certains endroits les flics arrivent vite quand tu es un peu trop dénudé… mais effectivement, peut-être que tes atouts sont plus sympas à voir pour ces messieurs que les miens, j’en conviens.»
Il eut un léger rire, il avait bien envie de lui dire que ouais, lui aussi préférait voir ses atouts à elle que celui d’un mec lambda… mais il se retint. On a dit qu’on essayait d’être un peu sage alors il faut bien commencer quelque part non ? Bon d’accord, on ne pouvait pas dire que depuis le début il s’était montré si sage et raisonnable mais il faisait quand même des efforts pour tenter d’évoluer et dans le bon sens. Certes, ce n’était pas encore gagné, mais ça devrait pouvoir être pire… Il progressait à son rythme, il se battait contre lui-même.
Mais bientôt le « jeu » devint presque plus intéressant lorsqu’elle lui proposa un défi… mais qu’il fut au final assez sage. Trop sage pour Tveit qui aurait eu besoin d’autres choses. Il tenta comme à son habitude de baratiner quelque chose histoire de faire style, surtout de répondre quelque chose … Il aimait bien avoir le dernier mot ou du moins ne pas laisser penser que l’autre avait pu gagner.
« C’est déjà tout vu, j’me fais confiance pour ça ! Mais ouais on verra… la faiblesse n’arrive jamais quand on l’attend parfois.»
Néanmoins, il n’avait pas pu s’empêcher d’essayer d’avoi un autre défi. Un vrai défi, pas juste un petit truc comme ça. Il avait besoin de quelque chose de plus, besoin de se changer les idées, de devoir se concentrer sur quelque chose d’autres que sa vie du quotidien. Le peut-être le fit sourire un peu et, à son tour, il prit un verre. Voilà qui semblait mieux… elle semblait bien vouloir gamberger sur cette question pour lui. Un long soupir ne tarda pas à naitre sur les lèvres de la jeune femme, et il sentit qu’elle allait reparler. Lui donner son défi… mais il ne s’était pas attendu à ce genre de choses. Il ouvrit grand les yeux.
« Ah ouais sympa le défi… laisse-moi deux minutes de réflexion avant de finir ton verre !» Il se tut quelques instants avant de reprendre, un peu plus sérieusement « J crois qu’on a tous beaucoup changé et vieilli un peu prématurément… et tu n’es pas fragile, Julian. Tu as juste besoin de temps, ou d’une certaine assurance que tout ira bien, de calme quoi. Peut-être un peu des deux. Mais non, tu n’es pas fragile.»
Il espérait qu’elle le croirait, par ce qu’il le pensait vraiment. Elle n’était pas fragile. Loin de là même. Il leva son verre en même temps que son cul pour aller tenter de relever le défi de la jeune femme. Tveit sentait surtout qu’il allait se prendre un vent, un rire ou se prendre un pain dans la gueule, néanmoins il y allait. Le type était beaucoup plus grand que lui mais surtout bien plus baraqué. Et quand faut y aller, il faut y aller …
« Bonsoir Monsieur, je suis navré de vous déranger, mais vous voyez avec la jolie demoiselle, là-bas, on s’est lancé un défi ou elle m’en a lancé un. Est-c que vous pouvez s’il vous plait mettre votre chaussette sur votre oreille… je pourrais peut-être avoir la chance d’avoir son numéro de téléphone. Et elle est tellement merveilleuse… même si un peu étrange de demander ça.»
Lui, déformer la vérité ? Si peu…. Et il tenta de faire son plus grand sourire au bonhomme..
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| Warren Tveit-OdairPoupinou Warren Tveit-Odair Âge personnage : 24 ans
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| | Ven 18 Nov 2022 - 10:02 Le membre ' Warren Tveit-Odair' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Maitre du jeu' : ![Parfaitement normal [Warren] 181012032518468666](https://nsa39.casimages.com/img/2018/10/12/181012032518468666.png) | | |
| Imperium Âge personnage : 1.000 ans
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| | Mar 22 Nov 2022 - 21:31 Julian affichait un large sourire alors que Warren négociait deux petites minutes de réflexion pour mieux affronter le défi qu’elle venait de lui soumettre. Elle n’était pas aussi tyrannique que ça et voulait bien lui laisser le bénéfices de ces quelques dizaines de secondes supplémentaires pour mettre de l’ordre dans ses idées. Elle avait bien vu à la façon qu’il avait eu d’ouvrir grand les yeux qu’il ne s’était pas forcément attendu à tel registre de défi mais cela ne faisait que la rendre plus fière de son idée. Après tout ce qui faisait aussi le sel de ce genre de petits défis c’était aussi d’être surpris et de ne pas savoir à l’avance ce que l’autre pouvait bien vous réserver. Alors oui elle aurait pu rester dans le registre de leurs premières plaisanteries, plus autour de la sexualité et de la séduction mais non. Trop simple, trop déjà vu. Julian avait beau ne plus être aussi rayonnante qu’avant il était hors de question qu’elle devienne trop prévisible et surtout trop ordinaire. Alors à la tienne Warren !
Mais avant de se lancer dans le défi qu’elle venait de lui lancer, Warren décida de revenir sur les révélations honnêtes que la jeune femme venait de lui faire. Il se fit rassurant, doux même et Julian lui adressa un mince sourire en guise de réponse. Les mots qu’il lui adressait étaient rempli de sensibilité et de bonnes intentions et elle aurait aimé que cela suffise à la convaincre. Mais si, elle était fragile, au-delà de la blague, elle en était persuadée. La fissure était toujours là et plutôt que de se consolider en se ressoudant, elle était restée légèrement ouverte. Alors oui, elle savait qu’un mauvais coup à cet endroit pouvait encore la faire s’effondrer. Elle ne souhaitait pas que ça arrive et avait l’espoir qu’un jour, comme une vieille fracture, tout cela la rendrait plus forte. Mais pas encore. Toujours était-il que ce n’était pas déplaisant d’entendre quelqu’un lui dire qu’elle n’était pas folle mais plutôt dans la lignée de ceux qui avaient vécu des choses trop difficiles trop tôt. Alors Julian adressait un regard de remerciement à son camarade sans être capable de lui répondre verbalement.
Heureusement, Warren ne s’attarda pas sur le sujet, visiblement décidé à passer à la partie défi.
« Bonne chance. »
Julian lui avait soufflé ces quelques mots alors qu’il se levait et se dirigeait vers la victime désignée de cette petite plaisanterie. De là où elle était, Julian ne pouvait entendre les mots prononcés, elle aurait aimé pourtant. Si elle n’avait pas été aussi butée sur le sujet de la magie, il aurait suffit d’un sort chuchoté pour pouvoir améliorer son ouïe et saisir chaque petit détail de leur conversation. Mais de toute façon, elle n’avait même pas sa baguette sur elle alors bon. Pourtant, il était certain que la stratégie de Warren consistant à légèrement déformer la réalité l’aurait bien faire rire. Julian de sa place ne distingua que le regard que lui lancèrent conjointement l’homme et son camarade. Le premier se leva et, l’espace de quelques instants, Julian crut que Warren allait réussir. Mais non. L’homme se rapprocha dangereusement de Warren, comme s’il voulait l’impressionner, ou lui en mettre une.
« Ecoute petit, j’aurais bien aimé te rendre ce service mais la vérité c’est que moi aussi j’ai une target. Le mec assis de l’autre côté de la salle, au bar. Et si je mets ma chaussette sur mon oreille crois-moi, je n’aurais plus aucune chance. Alors là on fait genre tu affrontes mon regard noir, tu désamorces mon envie de t’en mettre une et on s’en sort tous les deux avec les honneurs. »
Julian avait légèrement resserré ses doigts autour de sa bière, prête à se lever en cas de besoin. Certes elle trouvait son défi très drôle mais son but n’était en aucun cas que Warren se prenne une droite et, comme elle n’entendait rien de ce qui se disait il lui fallait se fier au langage corporel. Et dans ce domaine, l’inconnu avait l’air passablement agressif. Mais finalement, les corps des deux hommes se séparèrent et le grand colosse se rassit, semblant de nouveau ignorer la présence de Warren. Julian de son côté, vida le peu de bière qu’il restait dans son verre et se leva. Elle se dirigea vers Warren, l’attrapa par la manche et l’entraîna à l’écart.
« Vu que tu t’es pas fait détruire la gueule, je peux dire que c’était assez drôle à voir. »
Julian affichait un air amusé. Elle approcha finalement son visage de celui de Warren et déposa un baiser sur sa joue.
« Je t’aurais bien fait un bisou de félicitations pour la beauté du geste mais vraiment, j’ai pas envie d’avoir d’emmerdes avec ta femme, tu m’excuseras ma lâcheté. »
Non, clairement, Julian ne s’imaginait pas devoir affronter une furie même si, au fond, elle n’imaginait cela sans connaître réellement la nana en question et sans savoir ce qu’il en serait réellement. Mais qu’importe, ne plus prendre de risques, ne plus s’exposer pour rien c’était son nouveau crédo. Du moins celui qu’elle essayait de suivre de son mieux.
« Merci sincèrement de m’avoir fait rire. On se revoit bientôt j’espère. »
Souriant toujours, Julian déposa cette fois un baiser sur l’autre joue de Warren, pas de jalouse, et prit finalement la direction de la sortie du bar.
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| Julian A. Neil Âge personnage : 22 ans
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| | Lun 28 Nov 2022 - 19:38 Bien sûr que ce n’était pas le plus intelligent de foncer dans ce défi, et il en avait totalement conscience, néanmoins il ne pouvait pas s’empêcher d’avoir envie de se tester. De réussir, de gagner. Ce n’était pas comme s’il faisait quelque chose de répréhensible après, il allait juste « demander » quelque chose à un inconnu… qui certes était ridicule mais il avait espéré qu’en enrobant un peu la vérité il aurait pu en tirer quelque chose - et le tout sans magie bien entendu-. Pendant une seconde ou deux, Tveit avait cru qu’il allait réussir, avant de se dire qu’il allait s’en prendre une mais non, l’homme mit juste les choses au clair… Il avait une touche et ne voulait malheureusement pas se rendre ridicule. Sa dernière phrase manqua de faire rire le sorcier, mais il réussit à se contenir et se contenta de faire ce qu’il avait dit…. Se battre ne l’aurait pas gêné, quelque part ça lui aurait peut-être fait du bien même mais ce n’était pas raisonnable.
C’était donc débrouille, et sans avoir dit grand-chose d’autre au grand type qu’il était retourné voir Julian en soupirant doucement et haussant les épaules avec un air un peu contrit. Dommage, il avait échoué et cela ne lui plaisait pas vraiment. D’ailleurs, il s’était attendu à une raillerie de la part de sa camarade mais elle n’en fit pas. Il en fronça presque un peu les sourcils avant de se mettre à rire un peu.
« T’inquiètes, ma gueule, dans le pire des cas en aura vu d’autres… Mais c’est vrai que m’abimer la face c’est dommage.»
L’instant d’après, elle lui déposer un baiser sur la joue tout en commentant, il eut alors un nouveau rire et secoua la tête, toujours amusé.
« Je t’aurais bien dis que j’aurais apporté ce secret dans ma tombe… mais j’ai des doutes sur ce qu’elle est capable de faire en cas de doute… alors je préfère ne rien promettre. Et t’as fort raison de te méfier d’elle, c’est une question de bon sens et de survie plus que de lâcheté. J’suis certain que rien que pour te faire chier, elle aurait été capable de te foutre tout l’Enfer au cul.»
Bon… pas forcément l’Enfer qu’elle imaginait, mais un enfer quand même. Et, elle était très douée dans ça la Mily. Généralement les gens évitaient de trop la chercher comme s’ils sentaient le danger qui pouvait émaner d’elle - et de ses connaissances-… sauf Alec. Son cher Alec.
« Avec plaisir, j’attends de tes nouvelles du coup ! On se trouvera une super activité à faire la prochaine fois si on peut pas faire de cocktails !»
Et avant de partir, elle lui avait déposa un baiser sur son autre joue. Il la regarda s’éloigner et soupira doucement. Il était vraiment content de l’avoir revu et d’avoir passé ce bon moment avec elle, loin de tous ses ennuis qui revenaient à présent au galop dans sa tête.
« Prends soin de toi, Julian. Et fais attention. Bonne soirée.» murmura-t-il doucement.
Il espérait que tout irait bien pour elle, comme pour tous ceux qu’il appréciait. Il avait peur du futur des prochaines règles que les Supérieurs allaient pouvoir inventer, et sur qui il allait tomber s’il y avait une future baston avec la Garde ou d’autres opposants. Il ne voulait pas perdre d’autres amis.
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| Warren Tveit-OdairPoupinou Warren Tveit-Odair Âge personnage : 24 ans
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