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Así que me llene de coraje y me fui a caminar por el lado salvaje - Gary

 :: Londres :: Ouest de Londres :: ─ Mayfair. :: Logement Neolina Hampton & Gary Gatiss
Jeu 8 Avr 2021 - 20:55
16 Mai 2016

Ça cogne, ça crache, ça détonne. Elle étouffait. Les mâchoires serrées, les poumons vidés, il fallait une échappatoire, une autre voie. Comme un besoin d’envoyer chier la réalité, de lui ligoter les poignets, de lui faire perdre sa vivacité, son mordant. L’envie s’était muée en nécessité. Les doigts entourant le culot d’une bouteille, Jordane s’extirpait d’une conversation avec un type dont elle ne se souvenait même plus du nom. L’alcool, il l’avait payé, comprenait mal ses intentions, la suivait. Et pourtant, déjà, la belle rousse avait disparu, emportée quelque part sans qu’il ne distingue sa trace.

« Désolé mec, j’te la joue cendrillon. »

Pas de pantoufle de verre, juste une bouteille vide qui trainait dans une rue, brisée sur les pavés.

Et Jordane, elle, elle s’avançait déjà dans le silence, les semelles brisant quelques branches au passage, l’humidité des bois collés à son épiderme. Ce chemin, elle l’avait déjà parcouru avec Lex une fois. Elle l’avait embrassé là, sur un tronc couché, attirant son corps au sien, resserrant ses jambes autour de son bassin. Et là, dans la nuit, les traits de la poupée se déformaient de douleur. Les coups dans la gueule, les trahisons et les manques cognaient encore, fort sous l’impact de l’alcool dans ses veines. L’angoisse, l’affection, l’amour, l’impuissance et l’inaptitude comme tant de poisons venant écorcher ses artères. Non, elle ne savait pas. Ni quoi dire ni quoi faire.

Alors dans un craquement sonore, Jordane disparaissait de nouveau, emportée dans un tourbillon. Hier, c’était un chapelet. Aujourd’hui une vieille godasse.

Mais finalement, après quelques étapes, c’était bien là qu’elle apparaissait. La rejetée s’étendait jusqu’à l’eau quand elle la délaissait, avançant le regard braqué sur les flots, rêvant d’y poser les pieds, de longer la côte, de se laisser sombrer un moment dans les flots sombres illuminés de l’éclat de la lune. D’autres éclats n’étaient pas là pourtant.

Elle est où, notre cascade dis moi ? Le sel du présent vie tarit l’eau de vie. Et moi je…. Je sais pas.

Les pas s’étaient enchaînés, l’amenant loin, quittant la civilisation, l’attirant jusqu’à un ponton dont elle descendait pour retrouver le sable qui faisait face à la méditerranée.

J’ai pas la force. J’y arrive pas. Je veux plus.

Et elle s’y laissait couler, les cheveux se mêlant aux grains de quartz, son crâne y crissant. Et là, les paupières closes, elle écoutait le roulis des vagues, s’y laissait glisser en silence. Les pensées, elles passaient sans qu’elle ne les accroche. Et pourtant, elles tranchaient toutes, blessaient, détruisait ses forces. L’humidité de la place espagnole s’invitait sous ses paupières, grondait dans sa gorge.

Quelques doigts glissant dans sa poche, elle en sortait le téléphone, rédigeait quelques mots sous le nom de Riley… puis effaçait tout et rangeait l’objet. Un instant, elle avait eu envie de le balancer en arrière, dans les flots, de tout lâcher. Un instant, le monde avait tourné autour d’elle, son corps pris dans le tourbillon que la vodka déclenchait dans ses sens. Comme une spirale sur laquelle elle tournait sans cesse, son esprit emporté par la force centrifuge.

Et la nuit avait passé.

Les pieds dans l’eau, assise sur son ponton, le jean trempé, les doigts resserrés sur le bois, Jordane avait quitté le sable mais pas les flots. Là, le soleil se levait, inondait l’eau de lumières vives.

« Encore un jour se lève sur la planète France… »

Seule sur la plage, elle chatonnait dans sa langue natale, le regard braqué sur les vagues inondées de lumière rose.

« Encore, encore une soirée où la jeunesse France
Encore, elle va bien s'amuser dans cet état d'urgence
Alors elle va danser, faire semblant d'exister
Qui sait? Si on ferme les yeux on vivra vieux…. »


Il suffit de rester ici. Barcelone. C’est bien Barcelone. Ou Naples. Vas te balader dans le sud de l’Europe, tu ne l’as jamais fait.

Le mal de crâne, la bouche sèche, la jeune femme se levait, croisait le regard d’un type qui arrivait là, manifestement décidé à la rejoindre, et avançait droit devant, chaussures à la main, sans s’arrêter.

C’est chouette l’Italie. Tu n’as jamais fait l’Italie.

Pourtant, la journée, c’était en Suède qu’elle l’avait passée, délaissant les environnements chauds des pays du sud, c’était Strandvägen qui l’avait accueillie, évoluant quelques heures à Stockholm. Le temps d’un aller retour, la journée était passée. Gelée, les mains fourrées dans les poches de son sweat, le regard braqué sur l’eau calme, la jeune femme était restée là un moment. Détachant ses cheveux roux, elle avait fini par entrer dans une boutique de prêt à porter, fixant son reflet d’un air sombre.
Lorsqu’elle sortait de là, la jeune femme portait un nouveau haut, décolleté, une veste en cuir, du maquillage, les cheveux coupés. Lorsqu’elle sortait de là, surtout, Jordane attirait le regard. Peut être parce qu’il faisait 4 et qu’elle se baladait en jean et veste de cuir, la gorge à l’air, les lèvres sombres accrochant l’air froid. Peut-être juste parce que cette femme, là, elle aurait bouffé le monde s’il avait osé se mettre sur son chemin.

Et cette femme, elle rentrait à Londres. Cette femme ne fuirait pas.

Pourtant elle n’était pas allée voir des amis, n’était pas allée voir ceux qui avaient peut être besoin d’elle, ceux avec qui elle souffrait de trouver ou d’accepter sa place. L’après midi bien avancé, c’était devant la porte de Gary qu’elle avait échoué, frappant le battant en espérant ne pas tomber sur Néolina.

Car derrière l’assurance, il y avait le besoin de renier les responsabilités autant que l’attachement des uns ou des autres. Alors Gary était tout désigné.
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Jordane Suzie Brooks
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Jordane Suzie Brooks
Sam 10 Avr 2021 - 15:02
Cheveux en bataille, il était installé dans le canapé et jouait en ligne à un jeu qu'il avait acheté quelques temps plus tôt... et il se débrouillait comme une grosse merde. Dans son oreillette, il entendait les commentaires d'Esteban qui semblait beaucoup plus à l'aise avec ce mode de jeu ! Hey, il y a 6 ou 7 ans,  il n'y avait pas ces jeux en réseaux, alors laisse moi le temps de m'y habituer, qu'il avait envie de lui dire, mais il ne le fit pas, essayant plutôt de se concentrer, tirant même un peu la langue comme si cela allait changer quelque chose. Et soudain, miracle, le personnage d'Esteban sembla mourir tandis que lui était toujours en vie et lui de s'écrier tout joyeux.  « Dans ton cul Hollens !» Voilà, le glamour était toujours présent... ainsi que le rire d'Esteban derrière. Ce dernier ne tarda pas pas à lui annoncer qu'il devait partir travailler. Soupirant, Gatiss ne tarda pas à éteindre la console, c'était quand même beaucoup moins marrant sans son meilleur ami. Il se traîna dès lors dans la cuisine pour aller manger de la pâte à tartiner vu qu'il avait la flemme de se faire à manger. Il aurait également pu commander quelque chose, mais il avait de gras et de sucré, alors pourquoi se priver ?

Il venait de finir ses trois tartines, lorsqu'il se décida à  faire le ménage et plus à la moldue qu'à la sorcière. Musique à fond, il passa le balais, la serpillière et passa même le chiffon pour enlever la poussière, le tout en brayant les chansons qui passaient et en dansant. Bon, niveau efficacité, ça laissait peut-être à désirer mais ce n'était pas bien grave au final. Le principal était fait et il en avait profité pour se défouler un peu. Tiens, d'ailleurs, en parlant de ça... il se dit qiu'il serait peut-être temps d'envoyer un message à Margo.Salut, délicieuse créature.
Dis-moi, tu serais d'accord pour me donner quelques cours de baston avec le fameux bout de bois ? Non, par ce que si grognasse 1 et 2.... se mettent en tête de venir me chercher des noises que je puisse faire autre chose que jeter le baton à leur tête. J'crois que ça les ferai plus rire d'autre chose.
Et promis, il ne s'est rien passé. C'est juste en cas, j'ai été bien sage comme une image !
Oui le cas Azalea et Aloysius avait quand même le don de l'inquiéter un peu, surtout pour la première. Elle était plus flippante que la boule de nerf et de muscle qu'était Anderson,;le fait de l'avoir vu aussi affaibli était quelque chose qui devait aider... mais il devait quand même se méfier. On ne sait jamais de quoi ces bêtes-là étaient capables.

Il avait ensuite retrouvé son ami le canapé, une série et un paquet de chips. La journée de repos était passée rapidement et il regrettait que Neolina n'ait pas pu être là. Tout seul, il ne savait pas top quoi faire. Il essayait de sortir un minimum, de faire des activités « normales », mais aujourd'hui il se sentait un peu oppressé et préférait donc passer la journée dedans histoire de ne pas faire de conneries, d'être à l'abri. Ici, il était en sécurité. Le matin, avant la séance de jeu, il avait fait un peu de sport avec des appareils moldus qu'avait acheté Neolina... et puis il avait au final pas mal glandouiller ! Tout en dévorant les chips, il regardait les gens se faire dévorer par ses zombies, avec les tripes au dehors lorsque quelqu'un frappa, il dit un bond de stupeur, renversant quelques chips sur le canapé. Il jura, nettoya, cette fois d'un coup de baguette avant d'aller ouvrir la porte.
Il fut assez surpris de voir Jordane face à lui, mais il se contenta de lui faire son sourire le plus charmeur. Coiffure, en vrac c'était voulu. Habits, plus en jogging tee-shirt, propres. C'est bon il ne faisait pas trop laisser aller.

 « Hey salut ! Tout va bien ?» Il se poussa pour la laisser rentrer, avant de la regarder d'un air interrogateur.  « Rassure-moi, on avait pas un truc de prévu ce soir ? Enfin, j'suis dispo... c'est juste que je m'en souviens pas.» Gary, on a déjà dit qu'être trop sincère c'est pas bon. Regard inquiet, mais pas pour elle, plus pour lui qui se demandait une nouvelle fois s'il ne perdait pas un peu la boule.  « Enfin vas-y, installe-toi ! Heu... tu veux boire ou manger un truc ?» Il tourna les yeux vers la TV et fit une petite grimace.  « ca vole pas haut, mais ça détend bien ! J'vais éteindre, j'espère juste que la vue du sang et des tripes de ne t'a pas trop dérangé.» ouais, il y a certaines personnes que ça indisposait beaucoup... il fallait espérer que ce ne soit pas le cas pour elle. Coup de baguette pour éteindre l'appareil. Voilà, comme ça plus de souci.
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Gary Gatiss
Doxy
Gary Gatiss
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Gary Gatiss
Mar 13 Avr 2021 - 2:28
Ça tonne, ça résonne, ça refuse de se laisser faire, de donner l’autorisation à la vie de vous foutre au sol, à votre cœur de s’enfuir loin de tout ce bordel. Alors ça crache si fort dans les poumons que le besoin se fait différent, il hurle brusquement d’exister, autrement. De reprendre le contrôle. D’envoyer chier le présent, les émotions, les inquiétudes, les angoisses. D’envoyer chier sa réalité, d’oublier l’affection, les plaies des autres, n’être qu’un corps qui refuse de tomber, une âme qui refuse de flancher, une femme qui ne baissera jamais vraiment les armes.

Celle qui ne fuyait pas.
En voilà un nouveau titre bien étonnant.

Elle revenait, oui, talons, veste en cuir, maquillage. C’est bizarre, non ? Comme les armes des femmes pour se sentir plus vaillantes sont liées à la sexualité. Et pour le coup, sa bataille elle-même y était liée. Comme une façon de se stabiliser, de se réapproprier sa propre sensation de survie.

« Hey salut ! Tout va bien ?»
« Salut beau gosse ! » Elle rentrait sans attendre qu’il se pousse, s’imposait dans ses actes, dans le regard qu’elle posait sur lui, bien peu attentif à la façon dont il pouvait être habillé. Tout ce qu’elle y voyait, c’était qu’à priori il ne devait pas être trop occupé dans sa soirée et sans doute ne dérangeait-elle pas. Ou plus exactement, sans doute ne seraient-ils pas dérangés.
« Rassure-moi, on avait pas un truc de prévu ce soir ? Enfin, j'suis dispo... c'est juste que je m'en souviens pas.»
Elle entrouvrait les lèvres. Il reprenait déjà. « Enfin vas-y, installe-toi ! Heu... tu veux boire ou manger un truc ?»
« J’avais une certaine idée sur le menu oui, j’avoue. »
Il jetait un regard sur la télé où les morts-vivants avaient manifestement une idée assez similaire quoi que réalisée de façon hautement plus douloureuse et meurtrière. Et reprenait, encore. « ca vole pas haut, mais ça détend bien ! J'vais éteindre, j'espère juste que la vue du sang et des tripes de ne t'a pas trop dérangé.» Un coup de baguette et c’était fait, sans qu’elle ne réponde réellement.
« Sérieusement, tu veux pas la fermer ? »

Un mouvement et elle passait contre lui, frappait brusquement sa jambe, la forçait à s’ouvrir, atteignant déjà l’intérieur de son genou qu’elle pliait, le faisant perdre l’équilibre pour le balancer sur le canapé, un demi sourire aux lèvres, les prunelles brûlantes. Et déjà, elle l’enjambait, ses genoux perforant avec brutalité le canapé, une main sur son torse, le bassin qui s’invitait déjà sur lui.

« Non, on n’avait pas rendez-vous. Il en faut sacrément plus pour me choquer que des viscères qui volent dans une télé, et c’était toi que j’envisageais en dessert ce soir. C’est bon, on a fait le tour des infos essentielles ou t’as encore envie de faire une dissert’ sur l’importance du packaging du paquet de chips ? »

Je suis là pour quoi à ton avis, jouer à la crapette ?

Quoi ? Directive ? Non ça va, c’est qu’une impression.

Et déjà, elle prenait ses lèvres, ses doigts glissant dans sa nuque, agrippant ses cheveux quand elle faisait crisser son bassin lentement contre le sien.

Je ne veux pas parler, ni avec toi, ni avec qui que ce soit. Je ne veux pas penser. Je ne t’avais donné ni prénom, ni nom ni numéro, c’est assez  équivoque comme processus non ?

Et son regard, ces prunelles vives où cramait une flamme toujours si brûlante, elles s’ancraient dans les siennes quand ses lèvres le lâchaient, attendant de voir monter l’envie, brutalement, comme quand elle le bloquait à l’entrée du bar, invoquant dans son corps la fièvre de l’envie. De la déconnection, pas de paroles, pas de recherches, pas de drague ou de connexion des âmes. Seuls les sens appelaient à s’entrechoquer.

Je ne veux pas t’aimer, je ne veux pas t’apprécier, je ne veux pas t’être loyale, je ne te veux pas dans ma vie, je te veux dans mes envies.
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Jordane Suzie Brooks
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Jordane Suzie Brooks
Mer 14 Avr 2021 - 20:33
Une Jordane qui semblait très en forme ! Il se demandait ce qu'elle faisait-là, s'il avait oublié quelque ou pas, mais on pouvait dire qu'il se réjouissait de la présence de la jeune femme. Sa compagnie était toujours agréable, surtout lorsqu'ils avaient tendance à finir sans habits. Ici, il ne savait pas encore ce qu'elle voulait et préférait donc ne pas opter directement pour l'option cul, il pouvait toujours il y avait autre chose :

« Salut beau gosse ! »

Ah, c'était plutôt de bonne augure, ça non ? Et voilà déjà qu'il lui dédiait son plus beau sourire. C'est vrai qu'il aurait pu dire la même chose, elle était belle. Peut-être un peu trop sur certains aspects. Le silence néanmoins était beaucoup mieux que de dire une connerie malvenue... Silence qu'il ne garda pas bien longtemps, au contraire même, il était devenu loquace.

« J’avais une certaine idée sur le menu oui, j’avoue. »

Pas besoin d'en dire plus, il avait d'ores et déjà bien compris de quoi elle voulait causer. Une partie de lui s'en réjouissait tandis qu'une autre était obnubilée par la femme et une autre se disait qu'il espérait ne pas rater un appel d'Esteban pour faire la revanche même s'il allait se faire éclater. Normalement il avait du temps devant lui avant le retour de son ex, mais parfois il avait quelques surprises.

« Sérieusement, tu veux pas la fermer ? »

Non, il aimait trop parler. Ah, pardon, ce n'était pas la réponse attendue ? Alors, bien sûr ! Il allait se taire... d'autant plus qu'elle passa contre lui et que d'un coup à sa jambe, il avait fini sur le canapé. Surpris, il la regarda un peu perplexe en se disant qu'il y avait des moyens plus doux – même si au final cela lui plaisait quand même un peu- mais déjà elle l'enjambait pour finir sur lui.
Ah oui, pressée la demoiselle. Elle avait un rendez-vous après ? Non, par ce que Klara ou Esteban réagissent comme ça à l'époque, c'était quelque chose qu'il pouvait comprendre, mais une quasi-inconnue ? Il ne se pensait pas assez « sexy », attirant pour provoquer une telle réaction chez quelqu'un ? Elle est ptet addict au cul ?

« Non, on n’avait pas rendez-vous. Il en faut sacrément plus pour me choquer que des viscères qui volent dans une télé, et c’était toi que j’envisageais en dessert ce soir. C’est bon, on a fait le tour des infos essentielles ou t’as encore envie de faire une dissert’ sur l’importance du packaging du paquet de chips ? »
 « On peut disserter sur celui d'un autre paquet ?»

Hein ? Non ?. Gary ! Ce n'était pas possible ! Non en vrai il trouvait ça drôle, c'était une petite blague très lourde, mais absolument pas méchante. Vas-y, déballe-moi. Emballe-moi. Il ne comptait pas l'en empêcher , bien au contraire. A cet instant précis il n'avait plus que cette envie. Dévorante. Pressante. Celle qu'elle savait mieux arracher que ses autres partenaires actuels.
Un frisson naquit le long de sa colonne vertébrale tandis qu'elle glissait les doigts sur sa nuque son bassin frôlant le sien. Il prolongea le baiser, faisant jouer une de ses mains le long du dos musclé de la jeune femme.

 « J'nous transplane dans la chambre.»

Sous-entendu, on ne pas va saccager le canapé de Neolina. Et pourtant, c'était presque à regret qu'il prononçait ces quelques mots, par ce qu'il aurait bien aimé l'étrainer le canapé... mais parait-il que ça ne se faisait pas.
PLOP. Sur le lit, où déjà il passait ses mains sur son ventre, déposant un nouveau baiser sur ses lèvres, langoureux.
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Gary Gatiss
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Gary Gatiss
Dim 18 Avr 2021 - 12:59
Il aurait pu la rejeter, l’envoyer valser. Clairement, la jeune femme venait, poussée par ses envies et si, bien sûr, elle s’était arrêtée s’il l’avait repoussée d’une quelconque façon, à l’heure actuelle, elle s’imposait, vorace, avide, sans chercher à lui donner le choix ou l’occasion de venir vers elle. Pas envie de parler, de poser des questions, de manger ou de quoi que ce soit que les personnes normales pourraient faire dans ces cas-là. Jordane ne cherchait ni son amitié ni son affection. Le plaisir et l’oubli, voilà tout ce qui comptait à l’heure actuelle et le reste ne trouvait plus d’accroche sur son épiderme avide de frissons. Si elle dérangeait ? S’il allait bien ? S’il avait quelque chose en tête ? S’il avait prévu des choses ? S’il acceptait sa présence ici ? Non, rien de tout ça n’avait sa place. Elle le voulait, voulait s’arracher au monde et se crasher contre lui. Ne pas penser aux autres, ne pas penser à la violence avec laquelle elle pouvait se sentir perdue et inapte, ou la brutalité de la peur que l’affection faisait naître dans ses trippes. Elle voulait fuir, fuir la sensation d’abandon et de rejet qu’elle provoquait seule, comme une grande. Fuir les remarques acerbes que ses pensées pouvaient faire, la piquant brusquement pour lui rappeler pourquoi elle se sentait ainsi. De quoi elle avait peur. Pire : ce qu’elle ressentait. Rien de tout cela n’était acceptable alors oui, là, elle avait simplement envie de ne pas penser, de ne pas réfléchir, de prendre son corps sans chercher quoi que ce soit d’autre que le désir dans des mouvements ardents et fiévreux.

Oui, elle était brusque, oui, elle s’imposait. S’il était assez sexy pour provoquer une telle réaction ? Qu’est-ce qu’on en avait à foutre, sérieusement. Elle le voulait, il était là. Et manifestement, il n’était pas contre l’idée. Alors aucune question, aucun doute n’avait sa place. Elle prendrait, c’était tout. Elle se crasherait, déferlerait, hurlerait jusqu’à ce que l’intégralité de ses peurs ne foutent le camp de ses neurones angoissés.

« On peut disserter sur celui d'un autre paquet ?»
« Le paquet, oui ; la dissertation, non. »

Elle s’en amusait, bien sûr. Autant qu’elle se foutait parfaitement de ce qu’il pouvait penser d’elle. Pas là pour s’en faire un ami, ni pour être connue ou comprise, elle ne lui donnait rien si ce n’était son corps. Et même celui-là, elle ne l’offrait qu’en prenant celui de l’autre. Sans sédition, sans doutes non plus. Qu’il pense ce qu’il voulait. Ça n’importait pas. Ce qui avait de l’importance, c’était ce frisson qu’elle pouvait deviner sous sa peau, c’était ses muscles qui se contractaient dans son dos à mesure qu’il y passait. C’était l’envie, sourde, qui glissait sous sa peau quand il était clair qu’il ne comptait pas lui refuser ce plaisir. Et ses sens se faisaient déjà avides, attentifs à chaque geste de cette main qui jouait dans son dos, de cette poitrine qui, elle l’aurait juré, se soulevait avec plus d’intensité, son souffle devenant plus profond.

« J'nous transplane dans la chambre.»

Sans un mot, elle acquiesçait et, déjà, ils atterrissaient sur le matelas. Ses genoux cognaient la matière molle, son bassin claquant contre le sien dans une onde électrique. Et ses mains glissaient déjà contre son ventre quand il reprenait ses lèvres. Et ce baiser, elle le rendait brutal, fougueux, violent d’envies, d’une fièvre qui lui tordait le ventre. Qui appelait si fort à l’oubli qu’elle lui griffait les nerfs.  Une main à plat sur son torse, elle le plaquait en arrière, se redressait, le bassin décollant du sien, le surplombant totalement sans jamais le lâcher du regard. Et lentement, elle soulevait le tissu de  son haut, le relevait avec une langueur calculée, son ventre se creusant à chaque centimètre un peu plus alors qu’elle envoyait le t-shirt valser au loin. Les muscles contractés dessinaient son ventre, creusaient sous les os du bassin avec force, violence presque. La poitrine soulevée d’envies, ses prunelles incendiant les siennes. Lentement, toujours si lentement, elle décrochait le bouton de son jean, abaissait la fermeture, en ouvrant les pans de part et d’autre, révélant la dentelle du tissu, plus intime, sous le pantalon.

Et ses doigts frôlaient la dentelle, s’attardaient une seconde avant de glisser jusqu’à son torse, d’en froisser le tissu, descendant doucement en traçant des volutes sur ses pectoraux, son plexus, son nombril, effleurant son bassin quand elle pliait de nouveau les genoux, le retrouvant du sien, l’impactant, crissant  d’un geste profond le plaisir des nerfs déjà en demande. Ondulant sur lui, elle revenait prendre ses lèvres, goutter son souffle devenu court, conquérir le désir qu’elle provoquant avec une conscience vive.
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Jordane Suzie Brooks
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Dim 25 Avr 2021 - 10:05
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Jeu 6 Mai 2021 - 7:31
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Jeu 13 Mai 2021 - 17:08
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Gary Gatiss
Sam 29 Mai 2021 - 7:31
Fantasme, oui. C’était ce qu’elle était. Aussi avidement, froidement, violemment qu’un fantasme peut l’être, elle entrait dans les pensées, passait la barrière de l’indécence, bouffait l’autre, se coulait dans ses neurones, inondait ses synapses. C’était ce qu’elle voulait être, devenir. Prendre, plus violemment que n’importe quoi, s’imposer loin de toute réalité. Elle jouait, bien sûr, de tout ce qu’elle pouvait représenter, ce qu’elle se devait de représenter. Ce qu’elle avait besoin d’être, aussi, pour se rassurer, correspondre à la femme rude, forte, solide qu’elle se devait d’être pour ne pas flancher. Comment ne pas s’écraser, autrement ? Comment survivre à ce qui n’avait pas de sens pour elle. Ou plus exactement, ce qui en avait, faisant ressurgir des démons jamais véritablement enfouis. Jamais la jeune femme ne s’était débarrassée de ses angoisses, de ses plaies qui suintaient toujours à leur manière quelque part, masquée sous l’assurance et la détermination. Quelque part sous le refus de tout lâcher, il y avait quelqu’un qui cherchait seulement à retrouver un cadre connu, quelque chose de simple où rien de ce qu’elle ne ferait ou ne dirait ne pourrait avoir d’impact. Délestée du supplice de l’humanité, elle surgissait ailleurs, autrement, s’extrayait de ces liens qui lui coupaient le souffle autant qu’ils le lui offraient.  Alors là, c‘était contre lui qu’elle faisait exploser la voie lactée, percutait les étoiles, laissait la terre et les vivants derrière elle. Envoyait chier sa propre réalité.

Bientôt, ils ne faisaient plus qu’un et elle décollait de nouveau, tellement avide de rester là haut sans plus jamais retoucher terre, sans plus jamais faire face à ce qui la terrassait. Un tambour dans la poitrine, un séisme dans le bassin, la jeune femme lâchait prise, oubliait le reste, les angoisses, les proches, les besoins des uns et des autres et elle ne faisait que dévorer le sien, que le laisser exploser, vivre plus fort que tout le reste. Plus fort que celui des autres, pour une fois. Peut-être était-ce injuste de penser ainsi. Peut-être n’en faisait-elle pas tant qu’elle le pensait. Et pourtant, en et instant, c’était nécessaire, ça, les décharges sublimes, les corps qui se percutent, se trouvent, s’entrechoquent, se tordent de plaisir jusqu’à ce que les cris percutent les murs, que les muscles se creusent, que le souffle se coupe un instant pour reprendre, court, satisfait.

Un petit sourire aux lèvres, le corps encore arqué sur le matelas, le crâne dans la couette, son dos retouchait de nouveau les draps qu’elle éloignait la frustration de certaines de ses envies. Ses paupières papillonnaient une seconde quand, déjà, il se dégageait pour se laisser tomber sur le côté du matelas, à côté d’elle. Tient, comme une impression de déjà vu. Doucement, elle attrapait le regard qu’il posait sur elle, toujours si avide, se délectant de ce corps à vue dont elle redressait un genou sans chercher à se cacher. Exposée, oui, conquérante aussi. Ses muscles tressaillaient, la sueur perlant sur son épiderme, son ventre se creusait encore de façon erratique quand son souffle se cherchait encore. Lex avait fait ça aussi, l’image miroir s’imposait à elle un instant. Sauf que là, le doute n’était pas permis. Elle avait voulu du sexe, l’avait pris. Elle avait voulu qu’il la fasse jouir, violemment, sans attache ni demande. Pas de douceur, pas d’affection ou de tendresse, c’était les salves de plaisir qu’elle cherchait, pas sa protection ou sa personnalité. Alors ouais, il pouvait bien agir ainsi que ça ne lui faisait ni chaud ni froid. Observe, délectes-toi, désire mon corps car il ne t’appartient pas. Ni lui, ni même le désir qui te ronge.

« J'crois que tu sais où est la douche s'tu veux y aller.»

Le ton était donné, rappelé, comme une façon pour lui également de clarifier ce qu’elle était pour lui. « S'te veux boire un coup, c'est également possible. »
« Oh, grand seigneur ! » Elle se moquait dans un rire de gorge, clair et éclatant sur les murs, les percutant comme ses râles le faisaient un instant plus tôt. Légère, aucunement affectée, elle lui décochait un léger coup trop dans les abdos. « ça marche, j’veux bien un verre. Après tout tu m’en dois un ! » Est-ce qu’elle faisait tout dans le mauvais sens ? Possible. La dernière fois, la douche, elle n’y était pas allée, avait disparu aussi vite qu’elle était arrivée, sans boire quoi que ce soit, déjà disparue entre les cuisses d’un ou d’une autre. Ailleurs, inaccessible, à se mettre la gueule à l’envers, déjà prête à dégueuler devant Margo quelques heures plus tard. Aujourd’hui, elle n’était pas ainsi. Le regard clair, vif, tranchant, la fatigue ne la marquait qu’à peine. Plus droite, solide, c’était le cœur de la guerrière qui  vibrait dans ses prunelles, celui qui marquait si rudement ce corps fuselé par des années d’entraînement. Un instant, elle l’observait, accrochait ce regard qui la matait sans s’en cacher. Sur un coude, l’ongle de son pouce entre ses incisives, ses iris gris étaient devenus flammes un instant. T’aimes ce que tu vois. Et il y avait quelque chose d’une joie sauvage à le voir, le savoir, le capter. Quelque chose d’un plaisir narcissique qu’elle ne cachait pas, pas plus qu’elle ne cachait son attirance.

Comme un chat, elle s’extrayait du matelas dans un sursaut, le galbe de ses longues jambes accrochant un instant la lumière quand elle traversait la pièce sans plus de cérémonies que ça, sortait de la pièce, parfaitement nue. Pas de Néolina ; cool. Sinon ? Osef.
Déjà glissée sous l’eau chaude, elle laissait la porte entrouverte sans y songer, un brin d’insolence dans l’attitude, ses doigts glissant dans ses cheveux sombres dont les couleurs rougeoyaient dans la lumière artificielle. L’eau accrochait ses lèvres, y gouttant en silence.  Elle n’y avait passé que quelques minutes et déjà, coupait l’eau, attrapant une serviette.
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Jordane Suzie Brooks
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Jordane Suzie Brooks
Dim 30 Mai 2021 - 16:10
Et maintenant qu'ils avaient fini leur petite affaire, comment se comporter n'était pas franchement la chose qu'il maîtrisait le mieux, surtout face à quelqu'un comme Jordane qui semblait venir que pour une chose : sexe. Histoire de ne pas être trop mal poli et par ce qu'il ne se voyait pas la mettre dehors comme ça il lui avait proposé d'aller à la douche ou de lui offrir un verre... chose qu'il n'avait pas vraiment eu le temps de faire avant. Si elle voulait rester la nuit ici, il n'avait rien contre non plus mais vu comme ça c'était passé la dernière fois, il savait déjà que la réponse serait non.

« Oh, grand seigneur ! » C'était quoi cette expression ? Il cligna des yeux un peu perturbé, en se demandant ce qu'elle voulait réellement dire par là. Et puis elle s'était mis à rire, et il comprit qu'elle était en train de se payer sa tête. Il lui fit un vague sourire amusé tandis qu'elle lui collait un petit coup dans les abdos. « ça marche, j’veux bien un verre. Après tout tu m’en dois un ! » Parfait ! Au moins il aurait moins l'impression qu'ils étaient un peu comme deux bouts de viande et puis, boire un coup avec elle serait probablement quelque chose d'assez fun. En attendant, il en profitait pour se délecter de la silhouette nue à ses côtés. Ce n'était pas quelque chose de mal de mater la nana avec qui on vient de coucher ? Elle avait fini par rapidement se lever pour quitter la pièce tandis qu'il continuait d'observer la vue avec joie. Bordel, qu'elle était belle !

Une fois qu'elle fut partie de la pièce, il se leva à son tour enfila de nouveau un sous-vêtement, histoire de pouvoir partir directement à la douche après, l'espace de quelques minutes. Pour se rafraîchir les idées. En attendant que Jordane ait fini, il avait rallumé la TV ainsi que le jeu pour vérifier que Banban n'était toujours pas de retour, mais il semblait toujours hors ligne. Il soupira doucement, même si d'un côté ça l'arrangeait bien, il aurait moins cette obsession d'aller passer sa nuit à jouer avec Hollens alors qu'il avait de la compagnie. A vrai dire, il avait bien envie de lui proposer de faire une partir d'un quelconque jeu avec lui, est-ce qu'elle connaissait ce genre de technologie et si oui est-ce que ça lui plaisait ? Il n'en savait rien, mais il pouvait toujours demander, cela ne coûtait pas grand chose.

Fouillant un peu, il avait fini par sortir deux verres ainsi que plusieurs alcools histoire qu'elle puisse choisir ce qu'elle préférait. Il avait à peine fini de poser la dernière bouteille qu'il entendit la porte de la salle de bain s'ouvrir pour la laisser sortir. Il lui dédia un petit sourire.

 « J'en ai pour deux-trois minutes aussi, j'te laisse regarder ce qu'il y a sur la table si quelque chose te fais plus envie... Puis j'ai mis la Tv si jamais t'es un peu jeu vidéo.»

Il laissa planer la fin de la phrase... elle comprendrait ce qu'elle voulait, c'était clairement une invitation à fouiller ce qu'il y avait également ! Dans son esprit, comme ça, ils pourraient probablement se faire une petite partie à deux entre deux verres. Il referma la porte de la salle de bain derrière lui pour pouvoir prendre également une douche à son tour en chantonnant gaiement. Il se demanda quand même si, lorsqu'il sortirait Jo serait toujours là ou si elle se serai barrée pour X ou Y raison ? Il se doutait qu'elle était même capable de boire le verre seul, et de partir comme ça avant même qu'il ait le temps de sortir.
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Gary Gatiss
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Gary Gatiss
Ven 4 Juin 2021 - 17:11
Pas d’interrogations, pas de mal-être, pas la moindre implication émotionnelle d’aucune sorte. Il passait à autre chose, elle aussi, ils ne cherchaient pas la validation de l’autre, son regard, ni même ses envies. C’était là, ça passait, et sans doute partirait-elle d’ici peu. C’était même relativement certain, rien que pour éviter de se retrouver en face à face avec Néolina, à faire semblant, à éviter certains sujets. Rien que pour éviter les questions qu’elle pourrait lui poser. Allait-elle bien ? Comment allait Kezabel ? Et tout ce qui pourrait en suivre. Cette possibilité de conversation, elle la répugnait, l’éloignait d’elle, consciente que si c’était le cas, elle s’esquiverait immédiatement. Et Will, ça en est où ? Non, elle ne faisait pas partie de l’histoire, pas partie des interrogations qui s’y rattachaient. Et Lex ? Ah. Là si. Si violemment, même.

Les doigts glissant dans ses cheveux rougeoyants, la jeune femme observait d’un air distrait les quelques reflets rouges qui glissaient jusqu’entre ses orteils, emportés par l’eau de la douche, lui rappelant le sang maculant sa peau, emporté par l’eau chaude et le savon, quelques temps plus tôt. Une vision récurrente. De quoi se prendre des coups tous les mois ? Comme une date anniversaire, un moyen d’éviter de perdre la main ?

Ne sois pas idiote, tu te bats tous les jours, seule ou en entraînement. Par réflexe ou envie. Par domination ou besoin. Quelques coups de plus ou de moins, alors..

Elle s’extrayait de l’eau brusquement, comme si sa peau s’était trouvée en contact avec un jet plus froid, avant de tourner le robinet et d’enrouler une serviette autour d’elle. Revenons-en à la réalité, le ‘terre à terre’, les questions simples, faciles. Pas de coups d’œil furtifs à travers la porte entrouverte durant toute sa douce dans le non respect total des règles de pudeur élémentaire ? Franchement, c’est vexant. Heureusement, il restait sa contemplation lors de son départ, va !

Les pieds encore humides, elle sentait l’eau dégringoler le long de ses mollets alors qu’elle rejoignait la pièce commune, sans plus s’en faire pour la possible rentrée de sa cheffe.

« J'en ai pour deux-trois minutes aussi, j'te laisse regarder ce qu'il y a sur la table si quelque chose te fais plus envie... Puis j'ai mis la Tv si jamais t'es un peu jeu vidéo.»
« ça  marche ! »

Sans vraiment un regard, elle captait son chemin jusqu’à la douche, l’attention posée sur les alcools qui trônaient sur le plan de travail. Des bouteilles qu’elle tournait, en analysait le contenu, un peu plus sélective qu’elle pouvait l’être en soirée avec la volonté farouche de se bourrer la gueule pour ne plus penser. Agacée par la serviette qui semblait trop tentée par la gravité, la jeune femme s’en délestait sans se départir d’un soupir agacé, ouvrant la porte de la salle de bain, la balançant à la volée sur son support avant de repartir aussi sec. Bientôt, elle était retournée dans la chambre, avait passé la fine dentelle de son sous-vêtement, laissait le haut libre en se contentant de nouer l’espèce de chemise qu’elle portait en arrivant, la croisant sur son ventre pour la nouer au dessus de son nombril avant de retourner dans la pièce d’à côté et de se servir un fond de rhum qu’elle gouttait avant de terminer les quelques centilitres versés pour finalement se rabattre sur un whisky.

Le verre à la main, la jeune femme n’avait pas tardé à remarqué l’icône qui s’était allumé sur la télé. Un joueur avait rejoint la partie. Quelle partie ? De qui, de quoi ?

S’il n’y avait pas eu ce simple détail, elle aurait sans doute seulement fini son verre avant de repartir, qu’importe si Gary n’était pas encore reparu…. Exactement ce à quoi il s’attendait. Comme quoi, il l’avait cernée.
Pourtant il y avait eu ce détail. Un jeu, le genre de choses qu’elle avait lâché depuis Poudlard sans avoir l’occasion de retomber dedans. Ce truc si bête de son enfance, de ses virées, de son adolescence. Ce truc… de son ancienne vie, du monde moldu dont elle était issu.
Ainsi, elle n’avait pas tardé, le verre posé à côté d’elle, la manette à la main, les jambes croisées sous elle, elle s’engageait dans la partie sous le pseudo déjà engagé, reprenant manifestement là où Gary et l’inconnu(e) s’étaient arrêtés. La lèvre coincée entre ses dents, elle n’avait pas tardé à retrouver ses reflexes d’ancienne gameuse et la joie sauvage qui allait avec. Laquelle ? Mais celle de démonter l’inconnu, voyons ! Laminer même. Eclatant d’un rire clair, victorieux, totalement emportée dans un autre univers que le sien, la jeune femme observait avec joie la pâtée qu’elle avait pu lui mettre…. Et un nouvel icône s’affichant sur l’écran. Un appel. Oh ?

Une autre aurait pu se dire qu’elle était déjà entrée bien trop avant dans la vie de quelqu’un qui ne le souhaiterai sans doute pas…. Pourtant Jordane ne tardait pas à attraper le casque, le visser sur sa tête, et accepter la visio. Sans même se préoccuper de son accoutrement.

Un grand sourire victorieux s’étirait sur ses lèvres pour toute réponse quand l’image d’un homme s’affichait sur l’écran. Beau gosse, hébété et interrogatif… et sans doute un poil mateur.

« Toi… t’es pas Gary. Je trouvais ça bizarre aussi, il est pas aussi bon. »
« J’trouvais ses scores franchement navrants, il fallait remonter le niveau ! »

C’était sur ces mots, accompagnés d’un clin d’œil amusé qu’elle avait entendu son coup de .. deux soirs sortir de la douche et découvrir la situation.

Les doigts entourant son verre, elle le soulevait au dessus d’elle sans se retourner. « Merci pour le verre ! » Puis, sans quitter l’écran des yeux.. « Et toi, tu restes vraiment sur cette défaite ? Sérieux ? » et elle relançait une partie.
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Jordane Suzie Brooks
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Jordane Suzie Brooks
Sam 5 Juin 2021 - 18:03
Vu qu'elle semblait d'accord avec ce qu'il lui avait dit, il était allé directement à son tour à la douche histoire de bien se rafraîchir les idées. Il fallait avouer que l'eau chaude sur la peau faisait quand même bigrement du bien et il avait l'impression de pouvoir se détendre un peu. Mais maintenant que ses émotions étaient plus stables, tout recommençait à tourner dans sa tête : les soucis, les angoisses, les rêves, les envies dans un embrouillamini sans nom et avec cette impression qu'il ne pourrait de toute manière pas s'en extirper ! Il avait fini par couper l'eau pour rester là, en plein milieu de la douche, le froid s'instaurant de nouveau rapidement dans tout son être tandis que la chair de poule naissait le long de ses bras. Frisson qui finit par le réveiller de ses revêries. Il était temps de rejoindre Jordane au salon histoire de ne pas la faire poireauter trop longtemps non plus. C'est là qu'il remarqua qu'une serviette avait atterri comme par magie sur son support. Il haussa un sourcil perplexe, c'était pourtant celle qu'il avait donné à son invitée. Il vérifia néanmoins qu'elle était bien humide, geste attestant qu'il n'avait pas déliré et mis ladite serviette dans le bac qui était destiné au sale. Il s'essuya longuement, frictionnant pour se réchauffer. Il enfila un sous vêtement rapidement et ainsi une chemise, les deux vêtements pris avant qu'il ne rentre dans la salle de bain... Il ne prit même pas le temps de refermer  celle-ci vu qu'il entendait un bruit un voix un peu trop connu au salon et qui avait tendance à l'attirer. Dans la réalité, il aurait rejoint Jordane juste une minute ou deux plus tard histoire de se vêtir un peu plus, mais il était intrigué et voulait voir ce qui se traficotait derrière son dos.

Merde, depuis combien de temps est-ce qu'il était parti au juste ? Il ne l'avait quand même pas laissé seule si longtemps, n'est-ce pas ? Il n'en savait trop rien. Il savait que parfois il avait encore des temps d'absence sans qu'il ne s'en rende vraiment compte. Quel con, bordel se fustigea-t-il. Heureusement la scène qu'il découvrit n'était pas vraiment pour lui déplaire. Elle l'avait visiblement pris au mot lorsqu'il avait dit de regarder à quoi elle voulait jouer...  Bon.

« Merci pour le verre ! » il se contenta d'hausser les épaules comme seule réponse avant d'aller s'en servir un pour lui aussi tandis qu'elle avait déjà repris la parole « Et toi, tu restes vraiment sur cette défaite ? Sérieux ? »

Il n'avait pas eu le temps de répondre quoi que ce soit qu'elle avait relancé une partie sans même lui lancer un regard. Il s'installa confortablement à côté d'elle, un vague sourire destiné plus à Esteban qu'à Jordane, celui qui voulait dire « tu vois ce que je fais quand t'es pas là, et avec qui ». Oui, c'était une réaction purement de gamin, mais il n'en avait rien à faire. Il savait qu'Esteban ne le prendrait pas mal, tout comme il savait que son ex allait voir ailleurs et c'était OK avec ça.

 « Il s'est barré comme un malpropre en me laissant sur ma défaite, j'attendais qu'il revienne … pour me prendre une autre branlée, probablement. J'ai moins d'entrainements que lui.» ouais, il avait six ans de moins ce qui était pas mal, et puis, il avait perdu pas mal de réflexes. Se concentrer vraiment trop  sur l'écran et tout gérer était parfois quelque chose de pas simple pour lui.  « Mais j'vais chercher le pop-corn et la voir le later ton petit cul avec plaisir.» il se tourna vers Jordane pour ajouter, un peu plus provocateur.  « Il déteste perde en plus. Je suis sûre que tu aimeras la bouille qu'il fera quand tu gagneras.» hastag team Jordane. Il s'était effectivement levé pour aller chercher un paquet de chips non entamé   « Pas de pop corn, ça fera l'affaire, ça fait du bruit aussi quand on met dans la bouche.»

Et Esteban de lui répondre par un doigt d'honneur suivi d'un léger rire amusé des deux garçons. ce qui voulait dire en langage d'Hollens qui relevait le défi et qu'il était prêt.
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Gary Gatiss
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Gary Gatiss
Dim 6 Juin 2021 - 12:12
Ne pas penser. Jordane ne s’en doutait pas réellement, mais la réalité, c’était que tous deux se battaient contre celle envie nette de plonger le nez droit dans leur gamberge et de s’y noyer totalement. Un danger évident, lourd et pesant qu’elle cherchait à esquiver. Par le sexe, l’alcool et… les jeux, manifestement. Des années qu’elle n’avait pas fait ça, et pourtant les réflexes revenaient vite sur un jeu qui n’était pas des plus récents. Face à un parfait inconnu dont elle captait le regard, la fougue de ses prunelles étincelant en silence dans la joie fourbe de la victoire.

Lorsque Gary s’asseyait à ses côtés, elle ne pouvait que capter le regard qu’il adressait à l’écran, ainsi que ce petit sourire en coin. Chemise ouverte, boxer, à peu près la même dégaine qu’elle, ajouté à ça ce regard… Est-ce qu’il voulait rendre l’autre jaloux ou se faire mousser ? Ça aurait dû l’agacer, mais au contraire, elle en ressentait une joie égoïste. Un petit rien de fierté totalement mal placé, puisqu’elle n’était ni un trophée ni une conquête… surtout vu la situation actuelle. Ça l’amusait, oui. Ça n’aurait pas dû, et ça n’aurait certainement pas dû gonfler son égo, et pourtant c’était le cas. D’autant plus vu l’échange de regard qui passait entre eux et qu’elle ne pouvait que capter, postée face à l’écran, un petit sourire aux lèvres, la manette d’une main, le verre de l’autre, apporté calmement à ses lèvres tout en validant les différents paramètres.

« Il s'est barré comme un malpropre en me laissant sur ma défaite, j'attendais qu'il revienne … pour me prendre une autre branlée, probablement. J'ai moins d'entrainements que lui.»
« Eh bah vu que les branlées ça me connait, laisse moi la main. »

Double sens parfaitement assumé ? Oui. Un problème ? De quoi potentiellement déstabiliser son adversaire ?! Oooh, vous ne la pensez pas si fourbe quand même ? Si ? C’est juste.

« Mais j'vais chercher le pop-corn et la voir le later ton petit cul avec plaisir.»

Le regard braqué sur l’écran, elle le lâchait pour le poser sur gary qui s’adressait de nouveau à elle, encore plus provocateur.

« Il déteste perde en plus. Je suis sûre que tu aimeras la bouille qu'il fera quand tu gagneras.»
« Oh ça j’en doute pas. »

La langue coincée contre la mâchoire supérieure, elle jetait un regard insolent à la caméra, captait déjà le défi échangé dans les yeux de l’inconnu qui ne tardait pas à leur faire un doigt d’honneur alors que Gary revenait avec des chips.

« Oh, soit pas trop présomptueux, chéri. »

Provocatrice ? Si peu.

« Pas de pop corn, ça fera l'affaire, ça fait du bruit aussi quand on met dans la bouche.»
Un regard vers lui.
« Tu cherches, là… »

J’en connais d’autres qui font du bruit quand on les mets dans la bouche. Quoi ? Non, je la fais pas ? Ça fait trop ? Oh.

Ramenant une jambe sous son coude, elle piquait une chips, reportait son attention sur l’écran et se lançait dans une poursuite à travers les ruines d’une cité ancienne délabrée. Le but ? Le laminer. Le regard concentré, les sourcils froncés, les lèvres relevées dans un léger sourire en coin, elle le débusquait finalement, le contournait, validait sa cible tandis qu’il avançait de cachettes en cachettes devant ses yeux concentrés. Et avant même que la partie ne commence vraiment, il était tombé.

- Mais putain ! –

Un baiser balancé vers la caméra avant de fixer Gary avec un petit sourire victorieux.

« T’as raison j’aime bien sa bouille quand il perd. » Puis reportant l’attention vers l’écran. « Ok, allez, je te l’accorde, j’étais favorisée au départ de cette partie. » Ce qui était tout à fait vrai.

- Tu sais quoi ? Bouge pas, on va voir si tu t’en sors mieux là-dessus !

Et voilà qu’ils entamaient un corps à corps, face à face, façon street figher. D’un geste, elle tendait son verre à Gary, consciente qu’il y avait de légères probabilités qu’elle s’énerve plus facilement ainsi et qu’il risque de finir au sol. Et voilà qu’ils s’affrontaient dans des invectives des personnages gueulant elle ne savait quoi dans des langues que, pour une fois, elle n’arrivait pas à reconnaitre. Et voilà qu’ils enchaînaient les coups, le combat s’avérant équilibré… jusqu’à ce qu’elle se retrouve bloquée, n’arrive plus à s’en sortir, et enchaîne le coup jusqu’au fameux coup critique.

« Mais merde putain ! J’aurais fais mieux en vrai sérieux ! » Non, alors c’est peut être un chouya présumer de tes capacités. « Ok, ça va, j’t’accorde celle-là. Tu sais quoi ? Laisse-moi le temps d’me remettre, j’ai besoin d’un verre après cette défaite fulgurante ! »  A vrai dire, elle aurait surtout bien  enchaîné, mais restait consciente qu’elle monopolisait le jeu. Ainsi, elle confiait de nouveau la manette à Gary.
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Jordane Suzie Brooks
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Jordane Suzie Brooks
Lun 7 Juin 2021 - 18:50
Est-ce qu'il aurait du tout faire pour ne pas chercher la merde ? Pour ne pas utiliser Jordane ? Possible... mais vu que cela ne semblait pas franchement la déranger pourquoi est-ce qu'il s'en serait privé ? Du moment que tout le monde était consentant, n'est-ce pas? Et puis ce n'était quand même pas de sa faute s'il était fier qu'elle soit revenue vers lui alors qu'ils ne se connaissaient pas et que ce ne sont pas les coups d'un soir qui devait lui manquer à la demoiselle. Il était certain même qu'elle devait avoir pas mal d'hommes à ces pieds tant elle était subjuguante ! Cependant, il avait conscience qu'il ne devait pas abuser, qu'elle n'était pas un objet. On se comporte bien Gatiss, prouve que tu n'es pas un total trou du cul tu peux le faire ! En attendant, les trois commençaient chacun à faire leurs petites piques ! Parfait, ça au moins il gérait, surtout quand il s'agissait de tacler Esteban ! Il le connaissait par cœur et il savait à quel point c'était simple parfois de le faire rager

« Eh bah vu que les branlées ça me connait, laisse moi la main. »
 « Branler et te laisser la main dans la même phrase, est- tu que me cherches ?»

Oui bien sûr qu'il avait compris qu'il s'agissait probablement plus en rapport avec les coups qu'elle avait reçu... ou pas ? Mais en tout cas, lui préférait aller vers le sujet du cul. C'est bien, c'est porteur, les sous-entendus sont faciles et elle était à l'aise avec le sujet, par ce qu'il ne se voyait pas plaisanter que l'autre « branlée ». Il ne pouvait pas quand il ne s'agissait pas de lui et qu'il ne connaissait pas non plus la personne. Avec Margo, par exemple, les choses auraient peut-être été un peu plus aisées !
Bon ceci dit, pour bien profiter de ce moment où Esteban allait perdre -et bouder?- il était allé chercher des chips histoire d'avoir un truc dans le bide en plus. Un vrai repas ? Pour quoi faire ? Non, ça c'était beaucoup mieux et plus adapté à une période où ils jouaient ! Il ne pouvait pas tenir la manette et jouer en même temps plus manger et commenter ! Les chips facilitaient les choses ! En partant, il cherchait à lancer une nouvelle pique à son ex petit ami tandis que Jordane répliquait

« Oh ça j’en doute pas. »

Lorsqu'il revint moins d'une minute plus tard, Jordane était si concentrée qu'il avait l'impression qu'on allait presque voir un bout de la langue sortir de sa bouche -oui, il lui le faisait, il n'y avait aucune honte!-. Ca faisait juste un peu con, il en avait conscience.

« Oh, soit pas trop présomptueux, chéri. »
Gary ricana et glissa.  « Tu vois, même elle a déjà compris que c'était un de tes principaux défaut.»

En toute amitié bien sûr, ils passaient la plus tard du temps à s'envoyer des vannes dans le genre, beaucoup pouvaient être choqués mais ils avaient toujours fonctionné comme ça, adolescents lorsqu'ils n'étaient que de simples amis notamment et ils n'avaient jamais réellement arrêté. Ils savaient généralement où étaient les vraies limites de l'autre et essayaient de ne pas les franchir.

 « En même temps, toi, tu fais que perdes, c'est certain que tu peux pas la ramener sur grand chose.»

Ah oui. Vu comme ça c'était d'ailleurs plutôt vrai. Il une petite moue, avant d'avoir un léger rire. Ouais, là il marquait probablement le point le Hollens et comme ils pouvaient continuer comme ça pendant un long moment, il décida de revenir sur le sujet des chips... laissant clairement un nouveau sous-entendu.

« Tu cherches, là… »
 « C'est toi qui a commencé.»

Il installa le paquet de chips entre les deux de façon à ce qu'elle puisse bien s'installer, grignoter et gagner... pour un peu il aurait la pompom girl rien que pour la voir gagner et l'encourager, mais il avait conscience que ça les distrairais plus qu'autre chose à tous les deux. Juron de Banban lorsqu'il perdit, tandis que Gary qui n'avait été que spectateur de contenta de lui balancer le V de Victoire !

« T’as raison j’aime bien sa bouille quand il perd. Ok, allez, je te l’accorde, j’étais favorisée au départ de cette partie. »
 « T'es bonne joueuse, toi. On a pas l'habitude.»
 « Tu sais quoi ? Bouge pas, on va voir si tu t’en sors mieux là-dessus ! » Il prit de verre que Jordane lui tendait tandis que l'autre garçon avait sélectionné un nouveau jeu, il grimaça un peu en voyant le choix... et Jordane finit par perdre.
 « Dommage, j'ai misé sur le mauvais cheval là. J'aurais dû m'en douter pourtant.» avait-il soufflé entre ses dents, plus ou moins fort tandis que Jordane s'exclamait
« Mais merde putain ! J’aurais fais mieux en vrai sérieux ! » Ok, ça va, j’t’accorde celle-là. Tu sais quoi ? Laisse-moi le temps d’me remettre, j’ai besoin d’un verre après cette défaite fulgurante ! »

Il allait continuait de grignoter ses chips tranquillement mais non... visiblement ce n'était pas d'actualité vu qu'elle venait de lui donner la manette contre le verre. Esteban lança le jeu mais au lieu de se mettre à jouer, vu que de toute façon il allait perdre il avait eu une autre idée derrière la tête. Il planta quelques instants son regard dans celui de la jeune femme tandis que l'autre s'était arrêté de joué, intrigué !

 « Hey Gary !»

Et il se pencha vers la jeune femme pour l'embrasser de nouveau.
Ouais, lui il se faisait latter au jeu, mais en attendant il avait une Jordane à ses côtés pur déconner, jouer et baiser. Pour une fois, il n'était pas perdant de tous les côtés.
Et puis bon, au moins là il avait l'impression de moins avoir de problèmes de concentration et c'était quelque chose qui n'était quand même pas négligeable 
!
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Gary Gatiss
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Mar 6 Juil 2021 - 1:33
« Branler et te laisser la main dans la même phrase, est- tu que me cherches ?»
« C’est en effet le but de la manœuvre très cher ! Tu sous-entendrais que mon jeu de mot manquait de subtilité ? Je suis CHOQUEE » Comme un relan de Phoebe dans Friends, ton histoire… « Pourquoi, tu veux montrer une démo à ton pote ou mon sous-entendu graveleux suffira ? »

Non, il n’y avait aucun sous-entendu concernant la moindre bataille. Il ne pouvait rien connaître de ses aptitudes au combat, et Jordane ne comptait clairement pas s’engager sur ce chemin bien trop tortueux. Juste une nana qui l’avait levé dans un bar, lambda. Merci bonsoir. Une nana qui savait jouer de la manette, ça, c’était parfaitement acceptable. Une activité, surtout, qui lui semblait si violemment éloignée de ces dernières années qu’elle avait de quoi l’accrocher immédiatement. Voilà qu’elle respirait mieux, à l’instant, loin de toute considération, balancée hors de son propre présent, hors de toute responsabilité, de tout affect, de toute implication. Rien n’importait, entre ces quatre murs, et ça lui allait parfaitement.

« Tu vois, même elle a déjà compris que c'était un de tes principaux défaut.»
« En même temps, toi, tu fais que perdes, c'est certain que tu peux pas la ramener sur grand chose.»

Voilà qu’elle riait de bon cœur, les éclats de légèreté claquant autour d’elle dans un crépitement trop longtemps attendu.  Ça lui manquait ça, cette chose toute bête de déconner avec des inconnus. Sans passé ni lendemain. Juste celle qu’elle décidait d’être à un moment donné. Sans la moindre once d’implication, pouvant jouer autant qu’elle le voulait. S’inventer, se réinventer, c’était là toute la magie de rencontres fortuites. Il suffisait d’ignorer certains évènements et voilà qu’on n’était plu enchaînée à rien et que tout coulait avec une fluidité grisante. Qu’importe, de toute manière, puisqu’ils seraient bientôt loin.

« C'est toi qui a commencé.»
« Moi ?! Je ne vois vraiment pas de quoi tu parles. Je suis d’une innocence pure. »

Elle répondait au tac-au-tac, reprenant la maîtrise du jeu pour laminer l’inconnu qu’elle avait face à elle sans vraiment savoir à quel endroit du globe il pouvait se situer. Naturelle, Jordane retrouvait la facilité des contacts sociaux indifférents comme avide d’un équilibre précaire.

« T'es bonne joueuse, toi. On a pas l'habitude.»
« J’suis bonne tout court, tu peux le dire. »
« Tu sais quoi ? Bouges pas, on va voir si tu t’en sors mieux là-dessus ! »
« Quoi ? Tu compte me faire tous les jeux que t’as en stock pour voir sur quoi tu me rétames ? »

Manifestement, oui, et elle suivait. Et elle se faisait en effet rétamer. Il fallait s’en douter, pour être tout à fait honnête. D’autant que si le jeu précédent faisait jouer des dynamiques qu’elle connaissait bien, celui-là lui semblait bien moins instinctif. Plus récent sans doute. Ou juste moins son genre. Ou simplement était-elle moins bonne, qu’importe.

« Dommage, j'ai misé sur le mauvais cheval là. J'aurais dû m'en douter pourtant.»

Et elle s’exclamait, râlant dans son coin avant de rendre la manette pour aller attraper un nouveau verre d’alcool. Se rasseyant alors que les garçons partaient pour lancer une nouvelle partie, elle prenait une gorgée du liquide ambré, ramenant une jambe nue sous la seconde, faisant crisser le tissu du canapé sur son épiderme. Le regard braqué sur la télévision, elle s’apprêtait à les regarder faire sans tilter immédiatement le petit jeu de son camarade. Pourtant, jetant un regard de côté à ne pas voir son avatar se bouger les fesses, elle s’était fait happer immédiatement par les prunelles fixes et intenses qu’il posait sur elle. Et ce petit sourire qui en disait long.

« Hey Gary !»

Gary, il a déconnecté, oublie-le.

Ce baiser, elle en avait compris l’arriver à l’instant où son regard entrechoquait le sien. Alors ses lèvres prenaient les siennes, conquérantes, comme dans une envie plus que marquée de revendiquer quelque chose, de marquer son territoire. Encore une fois, elle pourrait en être profondément vexée d’être ainsi considérée en objet… si elle ne faisait pas exactement la même chose. Alors ce baiser, elle le rendait, l’appuyait, le revendiquait plus violemment encore. Si quelqu’un chopait quelqu’un ici, c’était elle. Il appelait, elle daignait répondre, elle daignait se vendre, se mettre en jeu. Car c’était bien là ce qu’elle faisait. Elle s’amusait, et son corps n’était qu’un outil parmi d’autres. Un outil de domination, oui, en quelque sorte. Par réponse à la domination masculine, au besoin d’exister par elle-même, de maîtriser l’image qu’elle donnait d’elle-même, de provoquer les réactions plutôt que de les subir. Par besoin, surtout, de contrôle. Non pas sur l’humain, mais sur la situation. Sur l’intégralité de sa vie même. Sur l’image d’elle-même. Fille frivole, fantasme. Le genre de personnes qu’on convoite. Pas dont on s’attache. Alors si elle accrochait sa lèvre inférieure entre ses incisives, elle faisait grimper la paume de sa main de long de sa cuisse. Car en un geste, elle pouvait devenir tout, cramer toute résistance. Et en un clignement de paupières, pourtant, elle aurait disparu de sa vie, et il s’en foutrait parfaitement. Car soyons honnêtes : la seule personne dont il se souciait en cet instant, c’était celui qui, de l’autre côté de son écran, avait les yeux rivés sur la scène.

Pourquoi vouloir le rendre jaloux ainsi, cher Gary ? Pour te rassurer sur tes échecs et tes réussites ? Pour lui prouver que tu sais vivre, toi aussi, de ton côté, et bien mieux que quiconque ? Pour lui montrer ce qu’il perd ? Pour l’attirer ici ?

Pour le récupérer ?

Elle lâchait sa lèvre dans un sourire insolent, les yeux brillants d’une fougue qu’il lui connaissait. Tandis que, librement, ses longs doigts glissaient à leur tour plus haut, semblant marcher contre les derniers centimètres de l’intérieur de sa cuisse, poussant l’audace (et le vice) jusqu’à tracer quelques pas sur son intimité… avant d’attraper la manette. Elle se retournait, plantait un regard vif dans les yeux d’Esteban … et retournait la partie, la gagnant haut la main.

« Avec deux mains tu t’en sortais mieux ! »

D’un geste lest, elle attrapait une chips et la faisait claquer entre ses dents dans un petit rictus arrogant.

Et voilà que le score de Gary avait remonté la pente.
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Jordane Suzie Brooks
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Mer 14 Juil 2021 - 21:19
« C’est en effet le but de la manœuvre très cher ! Tu sous-entendrais que mon jeu de mot manquait de subtilité ? Je suis CHOQUEE » Ouais, tu as l'air choquée. « Pourquoi, tu veux montrer une démo à ton pote ou mon sous-entendu graveleux suffira ? »
 « Ahn ! C'est à mon tour d'être choqué !» ricana-t-il, avant de s'empresser d'ajouter  « J'aurais bien dit que la démo aurait pu être sympathique, mais le sous-entendu suffit largement. Comme ça, il peut encore plus imaginer.»

Petit sourire de con, enchaîne un petit haussement de sourcils qui pouvait s'entendre plein de choses. Tu vois, Esteban ce qu'elle me propose avec son faux air innocent. Il aurait voulu que l'autre soit jaloux, pouvoir lire cette expression sur son visage ou dans ses yeux. C'était mal, il en avait conscience, ce n'était pas quelque chose de normal. Toxique ? Possible, mais qu'est-ce qu'il en avait à faire. Après tout, c'était surtout lui que cela faisait souffrir, Esteban avait pu passer sur certains points à autre chose. Pourquoi croire que le rendre jaloux, pourrait changer quelque chose ? Peut-être par ce que l'espoir fait vivre, si désespérant cela est. Peut-être par ce qu'il en avait juste besoin. Il savait au plus profond de son être que Hollens tenait toujours à lui, qu'il y avait toujours des sentiments... mais ce n'était pas comme avant.
Mais il le savait, Jordane avait un certain pouvoir d'attraction. Quelque chose de magnétique pour des gars comme « eux », par ce qu'elle était beaucoup de choses qu'ils appréciaient et même si Hollens ne la connaissait pas, il devait pouvoir sentir certaines choses ne serait-ce que dans sa façon de parler. Elle avait cette liberté, cet humour. Elle avait la beauté, la franchise, la détermination. Elle avait beaucoup trop de choses pour plaire. Juste un peu de jalousie, allez. Il pouvait le faire Banban. Il en était certain. Il l'espérait. Abruti qu'il était, égoïste aussi d'une certaine manière et il se détestait pour ça mais n'arrivait pas à faire autrement. Cette dépendance affective était bien plus forte que tout le reste, que la raison même.
En attendant, les deux garçons s'étaient un peu cherchés comme ils le faisaient bien souvent. Plus de chamalleries de gamins qu'une réelle dispute d'ailleurs. Ils s'amusaient. Se trouvaient, recommençaient sous le regard rieur – et le rire tout court- de Jordane qui était parfois mêlée à la conversation.

« Moi ?! Je ne vois vraiment pas de quoi tu parles. Je suis d’une innocence pure. »
 «Bientôt tu vas nous jouer la vierge effarouchée à ce rythme là... mais tu n'es pas crédible, j'suis sûr que l'autre, derrière son écran trouve que t'es pas crédible. »
 «Tu as l'air de bien mentir, par contre faut trouver quelque chose qui te correspond mieux, ça passera crème, probablement. »

Et le jeu (sur console, mais aussi le verbal), avait continué et Esteban et Jordane semblaient se lancer un défi sur les jeux sur lesquels ils allaient gagner/perdre. Lui savait qu'il allait probablement perde à chaque, comme bien souvent face à son ex petit ami. Malgré tout, par pur esprit de contraction et pour emmerder Hollens, il avait parié que Jordane allait le later en beauté... et raté. Voilà. Salement raté, même. Il entendait la jeune femme râler, tandis qu'elle se servait un autre verre d'alcool. Gary avait récupéré la télécommande, mais il avait décidé d'utiliser la technique fourbe, quitte à perdre, autant essayer quelque chose qui pouvait marcher. Alors plutôt que de jouer, il s'était contenté de regarder Jordane d'une manière qui ne pouvait pas être équivoque.
Banban l'interpella, mais c'est à peine s'il l'entendit. Ou du moins sa voix lui dit plaisir, mais il ne comptait pas s'arrêter en si bon chemin. Alors il l'avait embrassé, certes, surtout par ce qu'il avait envie de rendre l'autre garçon jaloux. Ce n'était toujours pas bien, mais il s'entre carrait toujours. Il fallait qu'il fasse naître quelque chose en Esteban et si ce n'était pas de la jalousie, ça serait probablement l'Envie, la Luxure. Peut-être qu'à eux trois pourraient-ils jouer au jeu des 7 péchés capitaux... mais en dessous de tout cela, il y avait aussi qu'il avait du mal à s'en empêcher. N'oublions pas le magnétisme de la jeune femme ; et c'était sans oublier le fait qu'il avait envie de le distraire pour pouvoir gagner.
Regarde vers quoi tu tends, à quoi  tu rabaisses pour ton ex. Est-ce qu'une femme mérite d'être traitée de la sorte ? Tu sais très bien que non. Et ce n'était pas parce qu'elle semblait si détacher de tout ça, qu'elle n'était qu'un plan cul que cela lui donnait le droit de la traiter comme ça.
La vérité, c'est que s'il avait senti qu'elle aurait pu être blessée par cette attitude, pour qu'elle l'aurait mal interprété il ne l'aurait probablement pas fait, mais Jordane jouait le même jeu qu'eux, avec les sous-entendus et compagnie alors il n'avait pas pu s'en empêcher, faible créature qu'il était. Et d'ailleurs, s'il avait été l'investigateur premier du baiser, c'était à présent elle qui en était la maîtresse ; et que c'était bon.

Ils avaient fini par se lâcher et il eut un peu de mal à quitter son regard de celui que la jeune femme... surtout lorsqu'elle avait remonté sa main le long de sa cuisse laissant envisager, l'espace d'un instant ou deux il avait laissé courir son imagination ( son désir) sur ce qu'ils allaient pouvoir faire devant la caméra ; mais la déroute fut rapide et elle s'était finalement contenté de saisir la manette pour continuer la partie laissant les deux garçons un peu sur leur faim.

« Avec deux mains tu t’en sortais mieux ! »

Et elle avait pris sa chips lentement avant de la croquer. Les deux garçons se jetèrent un regard entendu. Esteban lui demandait presque ou est-ce qu'il avait déniché cette perle. Oui, il pouvait li ça dans ses yeux.

 «Et au lieu de continuer de faire ses yeux de merlans frits, tu ferais mieux de te concentrer sur l jeu, mon score va finir par être meilleur que le tien.» il jeta un regard amusé à Jordane avant de reprendre  « Le problème c'est que là, c'est  qu'il en est plus à trois de mains qu'une ou deux....» Pas de finesse entre eux, ils avaient déjà passé ce stade, n'est-ce pas ?
 « C'est juste que je suis galant et que je la laisse gagner... ce sont des choses qui se font.»
 « Si demain, je n'ai plus de nouvelles, c'est que tu te seras étouffé avec ta mauvaise foi, fais gaffe. Ca se répand, ce truc.» ricana-t-il  « Ton égo et toi vous vous êtes pas fait trop mal quand vous êtes tombés de votre piédestal j'espère...»
 « Mais ta gueule Gary.»
 « Oh, Banban est chonchon par ce qu'il a perdu.» ne put-il s'empêcher de se moquer, après tout, lui était une vraie brêle dans ces jeux, il se faisait laminer à chaque fois, alors bon... il arrivait à relativiser là-dessus.  « Bon, tu comptes te remettre à jouer ou pas ? Non, par ce que là j'compte bien lui demander des cours particuliers, pour pouvoir bientôt le later la tronche.»

Sourire à Jordane. Vas-y, accepte. Et si tu pouvais le faire tourner un peu plus en bourrique en plus, ça serait vraiment chouette. Oui, la connerie avait vite dépassé l'envie de le rendre jalousie, mais ce côté-là était là et attendait de nouveau son cours.
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Gary Gatiss
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Sam 7 Aoû 2021 - 17:22
Il y avait quelque chose de réel, de profond dans cette relation. Quelque chose de vrai, qui demeurait, impliquait un lien qui perdurerait malgré tout. Et elle, elle échappait à ce truc, l’observait juste sans le pointer du doigt. Elle était celle dont ils se servaient, voilà tout, et Jordane en avait parfaitement conscience. Une posture légère, sans prise de tête, sans doute insultante pour d’autres, mais profondément reposante pour elle. Bien sûr, la jeune femme n’était pas naïve et voyait bien dans leur attitude un moyen d’échanger quelque chose. Elle était au centre du propos sans l’être.

« Ahn ! C'est à mon tour d'être choqué !» Il ricanait tandis elle mimait un désarroi faussement outré. « J'aurais bien dit que la démo aurait pu être sympathique, mais le sous-entendu suffit largement. Comme ça, il peut encore plus imaginer.»

Un détail qui lui faisait se dire qu’ils n’étaient pas que des amis cherchant à se rendre jaloux ou à exposer leur conquête. Il cherchait à le faire réagir, lui, réellement. S’il y avait une question de jalousie, ça n’était pas aussi bon enfant qu’il y semblait, sinon ils s’enverraient sans doute déjà en l’air. Ainsi, soit, ils avaient été en couple, soit au moins l’un des deux l’aurait aimé. Toujours était-il qu’il y avait quelque chose entre eux et qu’elle servait de catalyseur pour le rappeler. Voilà ce qu’elle était. Un outil dans une relation complexe… qui ne la concernait absolument pas. Il lui semblait observer ce genre de remous social qui l’inquiétait toujours si brutalement. Mais cette fois, elle en était protégée, n’avait rien à voir là dedans et les laissait seulement à leurs emmerdes sans chercher à s’en mêler. Son rôle avait été décidé à un moment donné de cet après midi là, et elle s’y tenait : la bonnasse qu’ils aimeraient baiser. Etait-ce triste de préférer cette position plutôt que celle qu’ils partageaient, avec la complicité qui était la leur ? Sans doute. Pourtant une part d’elle cherchait seulement à se protéger, trop engoncée dans les épreuves qu’elle traversait de son côté. Alors oui, ce truc con, parfaitement débile et léger qui ne pouvait avoir le moindre impact … faisait du bien. Un bien parfaitement stupide qui lui permettait de débrancher complètement de sa vie réelle.

« Moi ?! Je ne vois vraiment pas de quoi tu parles. Je suis d’une innocence pure. »
«Bientôt tu vas nous jouer la vierge effarouchée à ce rythme là... mais tu n'es pas crédible, j'suis sûr que l'autre, derrière son écran trouve que t'es pas crédible. »
«Tu as l'air de bien mentir, par contre faut trouver quelque chose qui te correspond mieux, ça passera crème, probablement. »
« Merde ! Moi qui croyais que j’étais crédible lààà. Je note, la luxure est écrite sur ma gueule, bon à savoir. »

Les pics s’envoyaient d’un sens comme dans l’autre, jusqu’à ce que Gary se retourne vers elle pour l’embrasser, son regard s’attardant un moment, intense de désir. Un regard qu’elle pouvait également sentir à travers l’écran qui les séparait d’Esteban. Alors elle en jouait, accessible sans l’être, le regard envoutant se posant sur lui, jouant avec ses lèvres, lascive. Rapidement, elle reprenait le contrôle,  s’amusait du désir qu’elle provoquait, jouant avec lui en gardant un instant sa lèvre entre ses incisives, souriant en douceur, amusée et sensuelle. Son regard ne le lâchait pas, le bleu de ses yeux devenant magnétique alors qu’elle remontait avec lenteur une main contre sa cuisse. Est-ce qu’elle envisageait de se donner en spectacle devant cette caméra ? Possible, mais la réflexion précédente l’amenait à faire durer le suspens un instant avant de le briser brusquement pour attraper la manette qu’il avait sans doute presque oublié.

Et voilà qu’elle prenait l’autre couillon derrière son écran de court, le surprenant brusquement pour remporter la partie. Fière de sa connerie – et probablement de l’érection montante des deux garçons – elle attrapait une chips pour la croquer d’un air moqueur.

Le regard des deux hommes, Jordane le captait, s’en amusait d’un petit sourire mutin, le regard brillant de malice. Etait-elle en mode connasse ? Oui, tout à fait. Après tout, ça n’avait pas la moindre importance, alors autant jouer. Et ce regard chargé de sous-entendus, il l’amusait énormément, oui.

«Et au lieu de continuer de faire ses yeux de merlans frits, tu ferais mieux de te concentrer sur l jeu, mon score va finir par être meilleur que le tien.» Echangeant un regard entendu avec Gary, elle adressait un clin d’œil espiègle à la camera. « Le problème c'est que là, c'est  qu'il en est plus à trois de mains qu'une ou deux....» Nié ? Non, mais ma vanne incluant la masturbation était plus subtile. Dis qu’il est sur trois membres, plutôt enfin !
Est-ce qu’ils étaient sensés avoir une certaine finesse dans leurs échanges au vu de ce qui les reliait ? Clairement pas.
« C'est juste que je suis galant et que je la laisse gagner... ce sont des choses qui se font.»
« C’est ça… ça m’ferait mal. »
Elle levait les yeux au ciel au même moment où Gary répondait avec humour. « Si demain, je n'ai plus de nouvelles, c'est que tu te seras étouffé avec ta mauvaise foi, fais gaffe. Ca se répand, ce truc… Ton égo et toi vous vous êtes pas fait trop mal quand vous êtes tombés de votre piédestal j'espère...»
« Mais ta gueule Gary.»
« Ouh mais c’est qu’il l’a mauvaise… »
« Oh, Banban est chonchon par ce qu'il a perdu.»
« Pauvre bichon… »
 « Bon, tu comptes te remettre à jouer ou pas ? Non, par ce que là j'compte bien lui demander des cours particuliers, pour pouvoir bientôt le later la tronche.»
« Si c’est que pour le latter, tout va bien… » Oui, c’est un sous-entendu graveleux. Un petit sourire de connasse sur les lèvres, elle se remettait en tailleur, jetant un coup de menton vers l’écran. « Allez, amènes-toi, j’te prend en réglo. » Oui, ça aussi.

Une nouvelle partie s’était lancée, la laissant victorieuse, un grand sourire aux lèvres, balançant un baiser vers l’écran. « Sinon c’est à toi que je peux donner des cours, j’ai l’impression que c’est nécessaire… »

Ainsi, les parties s’étaient enchaînées, la jeune femme se défendant assez bien pour sacrément remonter le score de Gary, mais pas assez pour l’emporter à chaque fois. La bataille verbale avait duré tout autant, terminant régulièrement en fou rire tant et si bien que le temps avait passé sans même qu’elle s’en rende compte.

« Bon, allez guys, je vais y aller ! » Elle se redressait soudainement, passant un pied sous elle pour se redresser, passant ses longues jambes entre les yeux de l’un et la caméra de l’autre, attrapant de quoi se rhabiller, vidant son verre et passant ses chaussures, en équilibre sur l’accoudoir du canapé. « Tcho ! Appelez-moi pour la prochaine partie à trois ! » Une véritable proposition, oui, balancée comme si elle demandait un simple verre d’eau.

Attrapant sa veste d’un geste, elle leur adressait un dernier clin d’œil.

- Topic fini -
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