| |  Jeu 22 Oct 2020 - 11:21 Nuit du 17 au 18 Avril 2016 - Vers 4h30 du matin L’espace vide. Il s’accumule, comble les trous, hurle à vos oreilles. Alors on le remplit, ce putain d’espace. On le refuse. On le récuse, même. Le corps est en terre, les vivants avancent, le monde ne cesse de tourner. Et pourtant, c’était bien l’envie de se crasher qui cramait ses nerfs. Le besoin de vengeance autant que d’existence qui grésillait là, au plus profond d’elle. Non, elle n’avait pas envie de se poser et de pleurer. Non, elle n’avait pas envie de calme et de silence. Et putain va te faire foutre avec tes questions à la con, j’en veux pas de ton job de merde, sous-payé, mal considéré, ni du regard lubrique lâché sur un décolleté qui pourtant n’existe pas. Alors elle sortait. Elle lâchait prise. Combien de temps avait-elle passé chez Dorofei depuis l’annonce, depuis le moment où elle lui demandait de sortir, refusant de craquer de nouveau face à lui alors même qu’il les avait entendus, ces putains de sanglots qu’elle ne se donnait même pas la peine d’étouffer tant ils la déchiraient. Non, elle ne restait pas, parce qu’elle ne voulait pas parler. Elle voulait exister, loin de ce foutu vide de merde qui ne rime à rien. Exister contre le corps d’autres personnes. Kezabel, Enzo, des inconnu(e)s, des anonymes. Exister à travers la souffrance d’un corps qu’on malmène toujours plus fort, toujours plus loin, toujours plus violemment à chaque entraînement. La furie des coups qui s’abattent, se rendent, s’expriment plus facilement que les mots. Mettre des mots sur les maux hein ? Elle elle y mettait des soupirs. De plaisir, de joie, de rage, de puissance, de haine, de souffrance. Tout mais pas de larmes. Les rires dans la gorge, le désir dans les reins, l’épuisement dans les muscles et pourtant, elle ne ralentissait pas. Quitte à se prendre un mur, quitte à se crasher, quitte à n’en pas dormir depuis une semaine. Car le vide signifie l’absence, le silence. Et qu’elle s’acharnait à le briser. En tenant d’autres entre ses cuisses, en faisant cracher les sons sourds des basses dans ses oreilles. Bars bondés, entraînements avec Sanae, Margo, Dorofei, qu’importe tant que ça pulsait dans ses oreilles. Le sang ou le son. L’alcool ou la rage. Et lorsqu’elle n’y était pas, c’était à la salle qu’elle s’épuisait. Guitare et hard rock contre les tympans, poids ou cardio. Tant que ça parasite les pensées. Ainsi avant l’enterrement, Jordane n’avait pas passé une nuit à l’appartement. Chez Kezabel la première nuit, avec Enzo la seconde, un ciné puis l’oubli dans des bars la troisième. Et ensuite ? Ensuite rebelote. Enzo dans la journée, entrecoupé d’entraînement. Salle le lendemain matin, Sanae l’après midi. Puis elle était enfin rentrée, avait dormi quelques heures avant de recevoir un message de Kezabel en plein milieu de la nuit. Au petit jour, son lit était froid depuis longtemps. Durant la journée, la jeune femme avait dormi quelques heures chez Dorofei avant de disparaitre une nouvelle fois, partie en randonnée au fin fond des monts boisés du centre de la France. Et cette nuit-là ? Cette nuit-là, le sommeil se faisait rare, se refusait à elle. Alors c’était au QG que Jordane avait fini par s’isoler cette nuit-là. Pas de corps pour la réchauffer, juste la violence de l’effort. Le talc sur les mains, la musique qui percute les murs, la jeune femme prouvait sa force, mettait son corps à l’épreuve. La fonte à quatre heures passée, rien de bien étrange si ? La rage de l’effort, la puissance des muscles qui crient à mort, exigent que la sentence tombe, qu’on les laisse, qu’on abandonne. Chaque fois, elle avançait plus fort, jusqu’à l’échec, sous le regard indéchiffrable de Margo qui la poussait dans ses derniers retranchements. Mâchoires serrées, regard dur, crachin du son saturé de la guitare électrique dans les oreilles, Jordane poussait ses derniers efforts, saturait, perdait pied, s’écroulait. Mais rien. Rien que le métal. Rien que le titane de la cuirasse qui refuse de céder. Alors elle se relevait, reprenait. Le dos fourbu par les poids, les muscles à l’agonie, le cœur qui explose. L’âme qui implose. Mais la rage, seule moteur valable, seule compagne acceptable, qui griffe les veines, consume les artères, crache dans les poumons, enflamme les prunelles. La rage, elle, demeurait. Jusqu’à ce qu’à son tour, elle se fasse calciner, anéantie sous les coups du combat qui avait suivi avec Margo. Une façon de se terminer, de s’épuiser. Cassée, fourbue, éreintée. Mais calme, enfin. C’était ainsi qu’elle était retournée chez Dorofei. Chez elle ; plus ou moins. T-shirt lâche, à moitié arraché par une prise violente, laissant voir la brassière qu’elle mettait souvent seule pour s’entraîner. Le long jogging noir un peu lâche, sans doute copié sur Sanae à un moment ou un autre. Les pieds à l’air, elle posait son sac au sol, s’écroulait dans le canapé, une jambe sur le dossier, l’autre pliée sous les coussins, Jordane lâchait un soupir soulagé. Chaque centimètre de son corps lui faisait un mal de chien, des marques rouges apparaissant déjà sur son épiderme. Elle pouvait même distinguer les marques des doigts de Margo sur son bras gauche, pas loin de la brûlure, ainsi que des griffures non loin de sa poitrine, coup qu’elle avait esquivé et qui visait sa gorge. Et là, sur ses lèvres, un petit sourire sauvage alors que le sommeil l’emportait enfin, emportant son âme au loin, dégrippant ses doigts autour du téléphone qui tombait sur le sol du salon. Non, Jordane ne s’était pas vraiment arrêtée ces derniers temps, n’avait pas vraiment dormi non plus d’ailleurs. A tel point qu’elle n’avait même pas entendu les nouvelles de la journée. Et à quel point elles risquaient de tout chambouler. |   |
| Jordane Suzie Brooks  Âge personnage : 24
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| | Ven 23 Oct 2020 - 17:15 Est-ce qu'il s'inquiétait pour Jordane ? Probablement un peu trop, mais il n'avait jamais fait réellement le moins commentaire. Il n'était ni son père ; si non frère ni son copain. Elle était grande et savait probablement ce qu'elle faisait. Tout comme elle savait que si elle avait besoin, il serait là pour elle. Il n'était pas certain de bien agir, peut-être qu'il faudrait qu'il lui parle ? Cela lui semblait un peu bizarre ce genre de comportement, pour lui, si les gens avaient envie de causer, ils le faisaient sinon... et bien c'est qu'ils n'en avaient pas besoin, ou pas envie. Jordane avait un caractère assez fort, alors elle pensait sûrement plus ou moins de la même façon que lui, ils étaient assez similaires sur certains et le plus important c'est qu'elle était bien accompagnée avec ses amis, la Garde, les autres.
Ce soir-là, après avoir couché Adam, il avait regardé un fil avant d'aller se coucher à son tour. Brooks ne semblait toujours pas revenue d'il ne savait pas. Il regarda son téléphone, hésitant encore une fois à lui envoyer un message pour vérifier que tout allait bien pour elle... par ce qu'il faut bien avouer qu'il y avait également toujours la menace des Supérieurs ; qui sait ce qui pouvait se passer si elle tombait que l'un d'eux ? S'ils l'emmerdaient ou si elle avait un tel désir de vengeance qu'elle dise une phrase trop provocatrice ? Beaucoup d'autres possibilités étaient aussi-là... trop d'alcool, une nouvelle agression avec l'autre abruti du Ministère. Etc.
Il finit par s'allonger sans envoyer le moindre message. Il devait se contenir et ne pas se montrer trop.... trop couvant, trop protecteur. Il avait confiance en elle, en ses capacités globales, même dans le combat, dans l'adversité elle serait se défendre. Mais l'inquiétude était là, rongeant un peu trop son esprit à son goût.
Il avait somnolé un bon moment avant de se réveiller en sursaut en croyant entendre un bruit dans le salon. Il tendit l'oreille, mais la maisonnée semblait calme. Malgré tout, il préférait vérifier ce qui se tramait en bas. Le temps de prendre sa baguette, de revêtir quelques habits amples si combat/fuite il devait il y avoir ; avec Adam dans la maison il ne prendrait aucun risque pour son fils. Il descendit à pas feutré jusque dans la pièce de vie, toujours pas un bruit, ni aucune autre présence d'ailleurs. La perte de son œil lui avait une ouïe quand même plus fine, et il connaissait en plus par cœur l'emplacement des meuble, de ce qui devait se trouver là ou pas, s'il y avait des intrus, il pourrait les débusquer assez rapidement.
Il n'y avait rien, ni personne, si ce n'est Jordane qui s'était endormie avec un petit sourire sur les lèvres. Il soupira de soulagement, même s'il avait eu un instant de bug en se demandant si elle n'avait pas été attaquée, si elle n'était pas en train d'agoniser d'une quelconque manière, avant d'arriver à se raisonner, à voir la réalité telle qu'elle était.
Il hésita un instant entre la réveiller pour qu'elle puisse se coucher dans un bon vrai lit, ou alors juste la recouvrir d'un plaid vu qu'elle sommeillait déjà un peu. Il l'observa quelques instants avant de finalement opter pour la deuxième option.
Une partie de lui avait également envie de la réveiller pour qu'ils puissent parler de la révélation du monde magique. Quel était son état d'esprit actuel concernant ce sujet-là ? Incertain, serait le mot le plus approprié. Les Supérieurs allaient avoir une autre cible que lui leur laisserait peut-être un champs un peu plus libre, mais en même temps c'était presque comme une déclaration de guerre, non ? Ces moldus-là étaient dangereux potentiellement, et, il vaudrait mieux qu'ils les trouvent avant les Supérieurs histoire d'en tirer le plus d'informations possibles.
En lui mettant donc le plaid dessus pour ne pas qu'elle attrape droit, il lui sembla qu'il l'avait réveillé. Grimaçant un peu, il s'accroupit pour poser le téléphone de la jeune femme sur la table basse, pour éviter qu'il finisse écrasé sur le pied d'une chaussure tout en disant doucement. « Tu serais peut-être mieux au lit non ? Demain, avec ce qui s'est passé aujourd'hui, peut-être qu'une grosse journée nous attend.»
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| Dorofei Cooper Âge personnage : 27 ans
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| | Lun 26 Oct 2020 - 20:58 Elle plongeait, emportée dans le monde des songes, absorbée par l’oubli et le néant, elle qui dormait si peu ces derniers temps. Les heures de sommeil abandonnées s’accumulaient, remplacées par l’alcool, le sexe, les entraînements qui s’empilaient les uns sur les autres pour ne plus lui laisser le temps de respirer, de pleurer, de penser… de panser non plus d’ailleurs. Alors ses plaies, elles restaient à vif. Mais hey, Un coup d’alcool là-dessus et vous évitez une belle infection non ? Alors voilà, elle évitait l’infection. A défaut d’en soigner les bords à vif. Mais là, elle plongeait, rattrapée par la fatiguée, épuisée par l’activité sportive qu’elle s’imposait autant que Margo l’avait fait en la trouvant là. Elle se trouvait engloutie par l’oubli, envoyée loin de la réalité, loin du deuil, loin des autres.
Mais pas bien longtemps.
Les mouvements autour d’elle l’en arrachait, doucement, difficilement. Tu es en sécurité, tu es chez Dorofei, tu l’as réveillé, c’est tout, se disait-elle. Et en effet tel était le cas. Mais pendant une fraction de seconde, c’était la violence qui avait failli répondre à la sensation d’un contact sur sa peau.
C’est un plaid.
Rien qu’un plaid.
Alors ses muscles se détendaient. Jordane aurait pu se laisser entraîner dans les limbes si elle ne restait pas elle-même, affreusement consciente des dangers de son existence, le manque de confiance ancré dans les veines. Alors ses paupières s’étaient ouvertes une seconde pour se poseer sur Dorofei accroupi près d’elle.
« Qu’est’ce tu fous.. ? »
Rien qu’un murmure avant de comprendre la raison de sa présence aussi près : il ramassait son téléphone.
Ah. Tout connement. Ok. Bien. Merci.
Ses doigts agrippaient le plaid, s’y enroulant l’air de rien. L’air de ne pas noter la gentillesse du geste. L’air de ne pas esquisser un sourire non plus.
« Tu serais peut-être mieux au lit non ? Demain, avec ce qui s'est passé aujourd'hui, peut-être qu'une grosse journée nous attend.»
Quelques paroles qui l’éveillaient pourtant. Paupières rouvertes d’un bloc. Depuis quand les avaient-elles déjà refermées d’ailleurs ?
« Hein ? Il y a eu quoi aujourd’hui ? Quel putain de drame nous pend à la gueule encore ?! »
Et voilà qu’elle se redressait, assise en tailleur sur le canapé sans cesser de se draper du plaid, se rendant compte qu’après les effusions de chaleur de son corps en souffrance quelques temps plus tôt, c’était bien le froid qui l’enveloppait à présent.
Le regard posé sur Dorofei, elle fronçait les sourcils, inquiète de la réponse qu’il pouvait bien lui apporter. S’il avait évoqué une grosse journée pour tous, c’était qu’il s’agissait de la Garde. Et… s’était-elle simplement demandé ce que Margo faisait debout à cette heure ? Pas réellement. Après tout, pourquoi l’était-elle, elle ? La raison n’avait pas à être plus dramatique qu’elle ne l’était déjà. | | |
| Jordane Suzie Brooks Âge personnage : 24
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| | Ven 30 Oct 2020 - 18:34
Et voilà, il avait voulu être sympa et ne pas qu'elle attrape froid et tout ce qu'il avait réussi à faire c'était de la réveiller... et voilà que maintenant elle le regardait au lieu de se rendormir.
Vas-y ferme les yeux, c'était rien, il allait même repartir ; mais non, elle avait pris la parole.
« Qu’est’ce tu fous.. ? »
Haussement de sourcil un peu surpris. Bien entendu ; il comprenait la question, mais pourquoi la poser ? Qu'est-ce qui se passait dans l'esprit de la jeune femme pour demander une telle chose ? Il lui avait finalement montré du doigt son téléphone. Peut-être qu'elle avait juste été surprise et que mal éveillée, son geste lui avait semblé déplacé. Il la regarda agripper le plaid pour s'installer un peu plus confortablement. Bien,au moins elle ne lui avait pas jeté à la tronche ou remis en boule plus loin, ce qui faisait qu'il avait eu raison, qu'elle avait eu besoin d'un peu de cocooning.
Bientôt, il avait fini par reprendre la parole, lui suggérant d'aller plutôt se mettre au lit par ce que ça serait confortable et surtout qu'il fallait qu'elle se repose avec ce qui s'était passé aujourd'hui. Il la voulait fraîche et dispo, avec un cerveau bien actif, pas qu'elle soit à moitié endormie par ce qu'elle était HS.
« Hein ? Il y a eu quoi aujourd’hui ? Quel putain de drame nous pend à la gueule encore ?! »
« J'aurais bien envie de dire... rien de trop dramatique en soi... pour l'instant, mais les répercussions futures pourront l'être. Des moldus ont révélé l'existence de la magie.»
Voilà, tout simplement. T'inquiètes pour l'instant pas de révolution, pas de mort.
Comment est-ce qu'ils allaient devoir agir maintenant ? Est-ce que c'était réellement une mauvaise chose ? Il était mitigé, même s'il voyait plutôt ça d'une façon assez négative. L'inconnue de la réaction des Moldus et des Supérieurs était bien là. Présente, laissant pressentir de futurs drames. Il avait soupiré doucement avant de se passer une main dans les cheveux tandis que la jeune femme s'était déjà redressée, il attendit encore quelques instants avant de rajouter, comme s'il voulait dédramatiser le tout :
« Tu vois, c'est vraiment quelque chose qui peut attendre demain. Ce n'est pas un attentat ou quelque chose de similaire. Tu peux te rallonger et te détendre, tu n'as pas de souci à te faire.»
Autrement dit, tu n'as rien à craindre, on est toujours en sécurité, ici. Tu peux rendormir ton hyper-vigilance... mais peut-être qu'à présent, elle aurait besoin de parler, peut-être qu'elle se questionnait … seulement, il n'avait pas de réponse. Il aurait mieux du se la fermer histoire qu'elle profite d'une bonne nuit de sommeil réparateur plutôt que de la faire gamberger. Encore une fois, il n'avait pas franchement été très diplomate ou doux. Et il savait qu'il ne le serait jamais, ça ne faisait pas parti de ces qualités ce genre de choses, même si parfois il s'améliorait.
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| Dorofei Cooper Âge personnage : 27 ans
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| | Mar 10 Nov 2020 - 21:43 Pourquoi se poser la question ? Parce qu’elle s’était construite à coup de suspicion, ce doutes et d’incertitudes, qu’elle avait passé la majeure partie de sa vie à être prise en fourbe par tout un chacun et que les hommes, d’une manière générale, n’avaient pas toujours été très cleans vis-à-vis d’elle. Et certainement pas lorsqu’elle se montrait vulnérable. Qui l’avait déjà vue dormir ? Oh oui, c’était arrivé. Essentiellement dans des soirées ; souvent bien entourée, passablement bourrée. Mais mis à part ça ? Zach. Eh merde, on y revient hein. C’est fou ça. Même récemment, lorsqu’elle était rentrée avec Kezabel chez elle, elle n’y avait pas réellement dormi. Les barres de rires, la tendresse, même presque, avant que tout ça ne s’évapore tout à fait, oui, aussi. Mais quand Kezabel était allée dormir, elle s’était contentée de somnoler sur le canapé. Assise. Est-ce que ça révélait d’elle une personnalité particulièrement angoissée des autres et de la moindre vulnérabilité qu’elle puisse présenter ? Clairement. Et Jordane en avait parfaitement conscience. Car oui, à voir quelqu’un proche de son visage en plein milieu de la nuit, ses premiers réflexes consistaient à se protéger avant toute chose. Sacré manque de confiance en l’autre particulièrement ancré depuis des années. Ce qu’elle craignait ? Une attaque, un film en douce, un comportement obscène, voyeur, va savoir. Tellement de possibilités en réalité qu’elles avaient finies ancrées dans sa chair. Et pourtant elle ne s’était pas braquée, pas redressée immédiatement. Elle n’avait pas eu de réflexes violents, simplement celui de suspicion rapidement avorté. Il ramassait son téléphone. Juste ça. T’as un problème ma fille. Mieux encore, elle s’était lovée dans le plaid déposé, comme une enfant. Comme si c’était normal ou naturel. Etrange. Comme quoi, elle devait se trouver réellement épuisée à enchaîner ainsi les nuits de bringue. Ou en confiance. Etrangement en confiance.
Mais confiance ou pas, la merde du monde, elle a tendance à vous rattraper vite fait cette pute.
Trop vulgaire ? Mea culpa.
« J'aurais bien envie de dire... rien de trop dramatique en soi... pour l'instant, mais les répercussions futures pourront l'être. Des moldus ont révélé l'existence de la magie.»
« Quoi ?! » Réveil immédiat. « Tu t’fous d’moi ?! »
Elle s’était redressée dans l’instant, le dévisageant d’un air mi médusé, mi épuisé. Sérieu…sement ?! Oui, c’était bien l’incrédulité qui l’emportait avant toute chose. Un tel truc ne pouvait pas être vrai, si ? Bien sûr que si. Il ne lui ferait pas une telle blague et elle en avait parfaitement conscience. Et pourtant, le choc restait bien là, avec l’impossibilité d’y croire réellement. Comprenant que, de toute façon, elle était bien réveillée et médusée, Dorofei enchaîna.
« Tu vois, c'est vraiment quelque chose qui peut attendre demain. Ce n'est pas un attentat ou quelque chose de similaire. Tu peux te rallonger et te détendre, tu n'as pas de souci à te faire.»
« Ouais, mis à part qu’on est graves exposés et que ça peut partir en guerre mondiale tu veux dire ? Putain mais comment un truc pareil a pu arriver ?! C’est qui ces types ? »
Et puis le souvenir, droit dans la gueule. Pré-au-lard. Le corps. L’avertissement.
« Des moldus qui savent et veulent notre peau ? Ya eu une attaque à Pré-au-lard ya deux ans. C’est lié tu crois ? »
Le cerveau qui carbure trop vite ? Toujours.
« La vache j’le crois pas… comment j’ai fait pour louper un truc pareil moi ? »
Hm, indice : t’as dormi durant la journée pour rattraper toutes tes nuits blanches, tu t’es fait Enzo le reste du temps et t’as enchaîné avec des entraînements en pagaye. Il y a peut-être un lien.
« Quel bordel encore… » enroulée dans son plaid, elle serrait les dents, attrapait son téléphone et… faisait exactement ce qu’il ne fallait pas faire. Même en 2016 : regarder les réseaux et faire face à la débandade.
« Putain… Me rallonger et me détendre, t’es mignon toi… » Et puis, d’un air absent. « Tu sous-entendrais que je dors peu ces derniers temps ? » Autodérision quand tu nous tient. Surtout qu’elle ne lui avait pas réellement parlé depuis l’annonce du décès de Zach et sa fuite en avant constante hors de la maison. | | |
| Jordane Suzie Brooks Âge personnage : 24
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| | Mer 11 Nov 2020 - 15:42 Ce n'était pas forcément le moment de dédramatiser, mais il voulait vraiment qu'elle puisse se reposer au moins cette nuit, ils auraient tout le temps dans les jours à venir pour toute la merde qui allait en découler, n'est-ce pas ? Alors ce n'était pas franchement le moment de trop de prendre le chou avec !
« Quoi ?! Tu t’fous d’moi ?! »
« Est-ce que tu penses que je plaisanterai avec un te sujet ?»
Dans le fond, il savait que ce n'était pas vraiment une question, que c'était juste l’incrédibilité qui était en train de parler plus qu'autre chose. Il ne pouvait pas lui en vouloir, par ce qu'il aurait probablement réagi de la même façon dans le cas inverse, enfin probablement du moins c'était une possibilité. Il ne tarda pas à continuer à essayer de lui montrer que de toute façon ils ne pouvaient rien y faire, et que ça pouvait attendre demain. De toute manière l'information circulait partout, il faudrait réfléchir à tout ça.
« Ouais, mis à part qu’on est graves exposés et que ça peut partir en guerre mondiale tu veux dire ? Putain mais comment un truc pareil a pu arriver ?! C’est qui ces types ? »
« Il va falloir que l'on élucide tout ça. Réellement, sans forcément se fier à tout ce que eux ont pu dire, même si ça nous fera des éléments de recherche... mais, il faut qu'on prenne du temps, qu'on fasse ça bien et la précipitation n'a rien de bon.»
Il allait pas faire de connerie et probablement agir plus vite que les Supérieurs pour régler au mieux tout ça. Sinon ça risquait, comme elle le disait, de finir en guerre mondiale, entre les deux mondes.
« Des moldus qui savent et veulent notre peau ? Ya eu une attaque à Pré-au-lard ya deux ans. C’est lié tu crois ? » Froncement de sourcil, possible. A voir, à étudier. « La vache j’le crois pas… comment j’ai fait pour louper un truc pareil moi ? »
Il lui posa doucement la main sur l'épaule.
« On a tous raté quelque chose. Mais en même temps, est-ce que c'est si... illogique que ça finisse comme ça. Tous ceux de Poudlard qui ont disparus, qui sont revenus brisés, il est compréhensible que leurs familles, ou eux-mêmes veulent que ça se sache.» L'absence, ne pas savoir était toujours compliqué. Il pouvait en témoigner, alors forcément lui avait été élevé dans le monde magique... mais pour des « ignorants », est-ce que ce n'était pas normal ? «Mais, est-ce qu'il n'y a que ça. Beaucoup étaient jeunes, des gamins non ? Alors comment est-ce qu'ils auraient pu en arriver là ? Après avec les nouvelles technologies ou un seul bon leader, qui sait ? Il y a beaucoup de questions auxquelles il faut répondre.»
Et surtout, suivant ce qu'ils apprendront, il faudra procéder peut-être avec délicatesse. Ou pas.
Comme elle le disait c'était un vrai bordel. Il y avait tellement de questions, de choses auxquelles il faudrait attention.
« Putain… Me rallonger et me détendre, t’es mignon toi… Tu sous-entendrais que je dors peu ces derniers temps ? »
« Mignon, je ne savais pas que c'était un mot qui me définissait... mais soit.» Il eu un sourire en coin avant de continuer « Je sous-entends que tu as des cernes qui pourraient servir de porte manteau. C'est assez clair et net comme réponse ? Alors je sais que ça va être compliqué de te détendre, mais après tu vas finir en loque et c'est pas non plus un bon plan.»
Est-ce qu'elle allait lui sortir un oui « papa » avec un grand sourire. Possible. | | |
| Dorofei Cooper Âge personnage : 27 ans
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| | Sam 21 Nov 2020 - 18:05 « Est-ce que tu penses que je plaisanterai avec un te sujet ?»
« Nan mais tu devrais peut être t’y mettre, que j’ai des excuses pour te cogner de me faire des peurs pareilles. »
Oui parce que ça n’arrive pas assez souvent lors des entraînements, tu as raison.
La réalité, c’était que ça n’était rien d’autre qu’une réflexion réflexe, sans réel fondement, un truc tinté d’humour, balancé alors même que le cerveau se reconnectait à la réalité, percuté d’adrénaline face à l’information qu’elle venait de se prendre en plein sommeil. Alors oui, les questions affluaient déjà, pas bien éveillée, mais déjà à même de cogiter sur cette situation imprévue… ou du moins de faire au mieux. Son cerveau encaissait encore les états de crise, compensant l’urgence comme il le pouvait, envoyant des messages d’alerte à ses muscles, ses neurones. Oui, pour l’instant elle tenait. Malgré le manque de sommeil, l’alcool à répétition, la violence des entraînements acharnés. Elle tenait. Encore.
« Il va falloir que l'on élucide tout ça. Réellement, sans forcément se fier à tout ce que eux ont pu dire, même si ça nous fera des éléments de recherche... mais, il faut qu'on prenne du temps, qu'on fasse ça bien et la précipitation n'a rien de bon.»
En silence, voilà qu’elle acquiesçait, encaissant les informations.
Encore une crise. La loi des séries, quelque chose dans ce goût-là. Et pourtant de goût, elle n’avait que l’acide dans le fond de la gorge et l’impression que ça ne s’arrêterait jamais vraiment.
« On a tous raté quelque chose. Mais en même temps, est-ce que c'est si... illogique que ça finisse comme ça. Tous ceux de Poudlard qui ont disparus, qui sont revenus brisés, il est compréhensible que leurs familles, ou eux-mêmes veulent que ça se sache.»
Un instant de blocage le temps de comprendre ce qu’il racontait. Non, elle ne sous-entendait pas qu’elle aurait dû le voir venir. Bien sûre qu’il y avait des possibilités, des signes. Elle connaissait le vécu des moldus de Poudlard, les avait suivis au fil des années, à commencer par Emily mais… Oh, Emily… Non, il y a des problématiques qui se doivent d’en supplanter d’autres. Ems, désolée ma belle, mais tes histoires dans lesquelles je m’insinue de manière imprévue… bah c’est encore mis de côté. Parce que ça m’arrange bien, avouons-le.
«Mais, est-ce qu'il n'y a que ça. Beaucoup étaient jeunes, des gamins non ? Alors comment est-ce qu'ils auraient pu en arriver là ? Après avec les nouvelles technologies ou un seul bon leader, qui sait ? Il y a beaucoup de questions auxquelles il faut répondre.»
Elle raccrochait aux teneurs de son propos, comprenait ce sur quoi il était parti, sa réflexion déjà bien poussé par rapport à la sienne, embrouillée, encore sous le choc, prise de court.
« Je pensais plus au fait que j’ai réussi à louper cette info dans ma journée, pas à ce que j’aurais pu anticiper. Mais oui, ils étaient essentiellement jeunes voir très jeunes pour certain. Après c’est clair qu’il suffit qu’ils en parlent, que ça passe sur les réseaux et ça fait vite le tour mais je pensais que le gouvernement était sur le coup pour ce genre de trucs. C’est qu’ils ont réussi à passer à travers les mailles du filet. »
Bonne ou mauvaise nouvelle ? Elle ne saurait trop le dire… D’autant qu’un souvenir germait dans son esprit, violent, angoissant… Mais avant, il lui fallait répondre à la réflexion de Dorofei : se détendre.
« Mignon, je ne savais pas que c'était un mot qui me définissait... mais soit.»
« Ouais je sais, je suis une mine de savoirs. »
Passons.
« Je sous-entends que tu as des cernes qui pourraient servir de porte manteau. C'est assez clair et net comme réponse ? Alors je sais que ça va être compliqué de te détendre, mais après tu vas finir en loque et c'est pas non plus un bon plan.»
Cette fois, c’était un véritable rire qui passait ses lèvres, son qu’il n’avait pas dû entendre depuis longtemps puisque mis à part les moments passés au sein de la Garde, Dorofei ne l’avait pas réellement vue, mis à part en coup de vent. Les larmes, il les avait vues, et ça, chez une Jordane… c’est beaucoup. C’est beaucoup trop, à vrai dire, et elle n’était pas à l’aise avec le fait qu’il ait pu la voir aussi vulnérable et ce malgré la confiance qu’elle lui portait.
« C’est pour la science, j’veux voir le temps que met le corps à lâcher prise en étant privé de sommeil, de repos et d’un comportement hépatique sain. »
Hépatique, ouais. Jordane étale sa culture. Fichue Serdaigle.
« Je vais bien. »
Non.
Et puis, elle enchaînait :
« Dis je pense à un truc… il y a quelques.. je sais plus. Plus d’un an en tout cas, ça c’est sûr, plus de deux peut-être, tout se mélange un peu sur le bordel Poudlard mais.. » Adam n’est pas là ? Non, cool parce que j’ai dis bordel quand même. « … il y avait un corps, à Pré-au-Lard. Un truc clairement fait pour faire passer un message pas super pacifiste aux sorciers. Tué par balles. » Pas trop un délire de sorciers, donc. Dans un quartier purement sorcier. Tu vois le lien ? « Tu penses que ça peut être les mêmes ? »
Ce jour-là, elle discutait avec Ethan quand il avait fallu fuir en urgence. Il lui déclarait sa flamme peu après. | | |
| Jordane Suzie Brooks Âge personnage : 24
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| | Dim 22 Nov 2020 - 16:03 « Nan mais tu devrais peut être t’y mettre, que j’ai des excuses pour te cogner de me faire des peurs pareilles. »
«J'y songerai pour la prochaine fois. Ce qui est dommage, c'est qu'à présent je sais que tu peux cogner pour ce genre de choses, l'effet de surprise est malheureusement gâché. »
Le tout dit avec un air faussement déçu théâtral. Depuis quand est-ce qu'il faisait ce genre de chose ? Il n'en savait rien mais pour l'instant cela lui convenait plutôt pas mal. De toute manière, pour l'instant il valait mieux plaisanter un peu sur le sujet qu'autre chose. Se détendre, parler de tout ça. Surtout faire en sorte qu'elle puisse aller dormir dans des conditions pas trop mauvaises et qu'elle récupère un maximum.
Et il avait parlé, pour essayant de lui expliquer la situation au mieux tout en la rassurant sur le fait que personne n'avait vraiment vu venir... et qu'ils avaient été peut-être un peu « cons » pour le coup. Ce genre de choses allait bien arriver un jour ou l'autre, mais ils avaient été beaucoup trop préoccupés par les Supérieurs pour se pencher sur le cas de Moldu. Est-ce qu'il avait été trop loin, est-ce qu'il y avait trop pensé ? C'était possible.
« Je pensais plus au fait que j’ai réussi à louper cette info dans ma journée, pas à ce que j’aurais pu anticiper. Mais oui, ils étaient essentiellement jeunes voir très jeunes pour certain. Après c’est clair qu’il suffit qu’ils en parlent, que ça passe sur les réseaux et ça fait vite le tour mais je pensais que le gouvernement était sur le coup pour ce genre de trucs. C’est qu’ils ont réussi à passer à travers les mailles du filet. »
«Je n'en sais rien, enlever deux ans de mémoire aux gamins, pour certain, c'est une chose, il reste toute la famille, les copains et compagnie. L'école également, certains étaient portés disparus... Je ne sais pas trop comment ça a été fait exactement, je dois bien te l'avouer. Des choses ont dû effectivement être faite, mais lesquelles et dans quelles proportions ? » Il soupira doucement avant de reprendre «mais je n'avais pas compris ta phrase comme ça, il a suffit que tu sois trop occupée par.... par exemple un entraînement pour ne pas le remarquer, c'est assez simple au final. »
Puis, elle avait sorti qu'il était mignon ; bon pas dans le sens strict, mais quand même.
« Ouais je sais, je suis une mine de savoirs. »
Non, on ne répondrait rien à ça. Promis ! Il avait préféré enchaîner sur le fait qu'elle semblait vraiment HS. Il alla jusqu'à la traiter de future loque, pas de façon méchante, mais histoire qu'elle comprenne aussi l'image qu'elle renvoyait -peut-être le fait qu'il s'en inquiétait un poil?-. D'ailleurs, son ambition première n'avait pas été de la faire rire, il haussa un sourcil surpris, avec, il faut bien l'avouer un peu de mal à comprendre ce qu'il avait pu dire de si drôle. Ceci dit, il préférait ça que de la voir pleurer... c'était un fait !
« C’est pour la science, j’veux voir le temps que met le corps à lâcher prise en étant privé de sommeil, de repos et d’un comportement hépatique sain. » Heu ? Pardon ? Là, il était un peu perplexe ; Je vais bien. »
Oui bien sûr. Est-ce qu'il avait l'air de pouvoir être convaincu par quelques mots, comme ça ? Aussi facilement ? Là, tu n'es pas crédible jeune demoiselle.... qui avait au final presque son âge.
« Dis je pense à un truc… il y a quelques.. je sais plus. Plus d’un an en tout cas, ça c’est sûr, plus de deux peut-être, tout se mélange un peu sur le bordel Poudlard mais.. il y avait un corps, à Pré-au-Lard. Un truc clairement fait pour faire passer un message pas super pacifiste aux sorciers. Tué par balles. Tu penses que ça peut être les mêmes ? »
Il se gratta un peu la joue mais acquiesça doucement ; c'était possible. Comment en être certain aujourd'hui ?
« On en parlera demain à la Garde. Je suppose qu'entre vos différents souvenirs ; et les dossiers qui doivent relater de l'accident au Ministère on devra pouvoir trouver quelque chose. Ou pas. Ca date, je doute qu'il y ait beaucoup d'indice... mais ça ne coûte rien de fouiller sur ce qui avait vu/trouvé à l'époque que l'on puisse en tirer nos propres déductions et conclusion !» Il lui fit un petit clin d'oeil, avant de reprendre « Merci pour cette information. Elle nous sera peut-être utile. Toi, tu aurais des noms comme ça ? Des moldus ou même de sorciers qui … auraient pu en arriver là pour X ou Y raison ?» Il se tut quelques instants. « Et par rapport à ce que tu as dis tout à l'heure, il y a forcément des adultes qui tirent les ficelle si tous étaient jeunes ou très jeunes... La question qui se pose c'est pourquoi maintenant ? Et si c'est eux pour le Pré-AuLard ? Pourquoi avoir attendu autant de temps pour refaire parler d'eux ?» | | |
| Dorofei Cooper Âge personnage : 27 ans
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| | Sam 28 Nov 2020 - 10:08 «J'y songerai pour la prochaine fois. Ce qui est dommage, c'est qu'à présent je sais que tu peux cogner pour ce genre de choses, l'effet de surprise est malheureusement gâché. »
« Ah ouais, merde. J’avoue j’ai merdé. »
Ça fait beaucoup de merde dans une même phrase mais que voulez-vous, une Jordane mal réveillée est une Jordane avec un manque certain de vocabulaire. C’est également une Jordane qui ne sait pas bien s’exprimer, manifestement, puisque Dorofei avait mal interprété ses paroles. Non, elle ne se jugeait pas la cause du manque d’anticipation d’une organisation petite ou non de personnes ayant pu révéler le secret du monde sorcier. En revanche, elle se demandait bien comment elle avait fait pour passer la soirée et la nuit sans en prendre connaissance.
«Je n'en sais rien, enlever deux ans de mémoire aux gamins, pour certain, c'est une chose, il reste toute la famille, les copains et compagnie. L'école également, certains étaient portés disparus... Je ne sais pas trop comment ça a été fait exactement, je dois bien te l'avouer. Des choses ont dû effectivement être faite, mais lesquelles et dans quelles proportions ? »
La fatigue la saisissait de nouveau au plexus, ancrait ses griffes dans ses épaules, engourdissait sa langue et ses paupières.
« J’en sais rien.. ça me dépasse. »
Qu’est-ce que le gouvernement avait pu faire pour masquer ses actes ? Oui, ça la dépassait totalement, tout comme les prises de décisions qui avaient pu se faire au sein de la direction de Poulard quand Stoneheaven et Rivers en étaient les gérants. Est-ce qu’elle demanderait des précisions à Aileen ? Sachant que celle-ci avait été tenue à l’écart et n’ne savait clairement pas plus qu’eux ? Non, certainement pas.
«mais je n'avais pas compris ta phrase comme ça, il a suffit que tu sois trop occupée par.... par exemple un entraînement pour ne pas le remarquer, c'est assez simple au final. »
« Un entraînement, ouais. »
Juste un entraînement. Comme si c’était la seule chose qui la maintenait hors du monde et hors de sa propre réalité ces derniers temps. L’alcool, le sexe, bien plus que les entraînements, l’agrippaient en dehors de tout depuis des jours. La réalité, c’était que s’il y avait eu des signes durant la soirée, elle n’avait simplement pas cherché à les voir. Si elle rentrait, ces derniers temps, c’était alcoolisée au possible, souvent au petit matin ou plus tard, le corps épuisé mais l’esprit en paix. Elle passait ses nuits en dehors de chez Dorofei, avec Enzo pour grande partie, des inconnu(e)s pour le reste. Et si le lycan s’en sortait relativement bien compte tenu des circonstances, son corps à elle commençait à montrer de sacrés signes de faiblesse. Dont les fameuses valises évoquées par Dorofei.
« On en parlera demain à la Garde. Je suppose qu'entre vos différents souvenirs ; et les dossiers qui doivent relater de l'accident au Ministère on devra pouvoir trouver quelque chose. Ou pas. Ca date, je doute qu'il y ait beaucoup d'indice... mais ça ne coûte rien de fouiller sur ce qui avait vu/trouvé à l'époque que l'on puisse en tirer nos propres déductions et conclusion !»
En silence, elle acquiesçait.
Ce qu’il s’était passé à pré-au-lard ce jour-là avait été choquant, c’était certain. Mais tout ça lui était sorti de la tête tant bien d’autres évènements s’étaient superposés à celui-ci depuis.
« Merci pour cette information. Elle nous sera peut-être utile. Toi, tu aurais des noms comme ça ? Des moldus ou même de sorciers qui … auraient pu en arriver là pour X ou Y raison ?»
« Euh.. »
Pas véritablement une interruption, juste une onomatopée qui traçait son chemin tandis qu’elle réfléchissait à la question. A réfléchir ainsi, la jeunes femme peinait à distinguer les visages et les noms de ceux qu’elle avait pu connaître à Poudlard.
Tu dors si peu ? Tu nies autant que ça ?
Oui.
Et alors que Dorofei reprenait la parole, c’était le visage de Zach qui s’imposait à elle, les rires, les prises de positions fermes, les aides qu’elle avait pu le voir donner aux plus faibles.
Et elle déglutissait difficilement.
« Et par rapport à ce que tu as dis tout à l'heure, il y a forcément des adultes qui tirent les ficelle si tous étaient jeunes ou très jeunes... La question qui se pose c'est pourquoi maintenant ? Et si c'est eux pour le Pré-AuLard ? Pourquoi avoir attendu autant de temps pour refaire parler d'eux ?»
Un haussement d’épaules, son regard braqué dans le vide, morne, douloureux.
« Le temps d’accumuler les preuves ? Parce qu’un truc les a poussé à parler ? »
Elle le revoyait, le regard fatigué, les yeux injectés de sang, une plaie au crâne, les mains égratignées, entrer dans la salle commune. Elle revoyait ses bras se refermer autour d’elle, les paupières se fermer, la peur les englober, honnête, enfin. Celle qui s’abattait après la bataille. Celle qui susurrait à leurs oreilles les noms des gosses qui étaient tombés. Celle qui se moquait parce qu’Elle savait parfaitement que ce serait eux les prochains.
Lui.
Violemment, Jordane s’était relevée, poussant le plaid sur le canapé, manquant de faire basculer la table basse en se cognant dessus au passage. Mâchoires serrées, elle s’était dirigée sans un mot vers la cuisine pour s’y faire bouillir de l’eau. Regard dur, visage froid, cœur barricadé pour ne pas céder.
« J’en sais rien, j’ai pas beaucoup de noms. Enfin, si, mais ils n’auraient rien fait qui puisse nous blesser. »
Elle pensait notamment à Emily.
Et la boue de son cerveau entrait en ébullition, cherchant des noms, des visages, des retours.
« J’ai une amie qui s’est mangé un ancien de Poudlard apparemment. Un type qui lui a pas mal reproché d’être sorcière. Un moldu. Je.. sais plus comment il s’appelle mais je peux lui re-demander si tu veux. Mais sinon… bah on a tous perdu du monde. On en a tous chié, tu le sais, t’étais là. Du moins en partie alors… » Un soupir et elle versait l’eau bouillante dans une tasse après y avoir ajouté un sachet de thé. « … ouais, nan, j’en sais rien. La famille d’Elias ? Ses amis ? De Mégan ? J’sais même pas qui étaient leurs proches, désolée. Et puis ils sont pas les seuls. »
Combien d’anonymes ? De personnes qu’elle avait oublié même si leur mort restait ancrée. Combien de gosses que sa mémoire niait à présent ?
Charleen ? Riley ?
Non, elle ne les mettait pas dans la balance. Elle n’attirerait pas l’attention sur son amie, hors de question. Elle avait déjà bien assez à gérer comme ça en ce moment.
Tasse à la main, liquide au bord des lèvres, elle prenait quelques gorgées en se brûlant… tout en enclenchant la cafetière sans réellement remarquer ce qu’elle faisait.
Ethan ? Oh oui, Ethan serait un bon candidat.
Mais elle n’en dirait rien non plus.
Aucun d’eux n’y gagnerait quoi que ce soit, ça n’avait rien de logique.
« J’suis pas forcément quelqu’un d’assez social pour ça. »
Dakota ?
Putain, Dakota.
Sa gorge se serrait de nouveau.
Non, elle ne ferait jamais ça. Elle ne les mettrait pas sciemment en danger. Pas Takuma et ce, malgré son départ… oui mais d’un autre côté, elle ne l’aurait pas imaginée partir ainsi, aussi violemment.
Et toi ? On t’imaginerait capable de ça ?
Argument valable.
Un soupir agacé passait ses lèvres alors qu’elle observait le café couler dans la cafetière.
« Nan, j’en sais rien. »
Je sais que Zach me manque et que j’ai l’impression que ce truc finira par me griffer les entrailles jusqu’à ce qu’elles s’écroulent au sol et que j’y passe. C’est tout ce que je sais.
L'apaisement de l'entraînement s'était de nouveau envolé. | | |
| Jordane Suzie Brooks Âge personnage : 24
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| | Dim 29 Nov 2020 - 22:41 « Ah ouais, merde. J’avoue j’ai merdé. »
Ouais, ouais. Dommage pour toi, tant mieux pour lui. Mais le sujet n'était pas drôle, il fallait peut-être qu'ils parlent de choses un peu plus sérieuses. Pas dans les détails, mais juste en superficie, juste pour lui montrer à Brooks que malgré tout, elle pouvait allait se reposer sans craindre au lendemain, qu'ils ne pouvaient rien faire pour l'instant avec toute cette merde. Néanmoins pour arriver à la détendre il fallait prendre un peu de temps. Il voulait aussi lui faire entendre son avis, sa façon de voir les choses après tout, il faisait parti des familles des disparus. Et lui connaissait le monde Magique, il voyait bien les points positifs et négatifs de la magie, il avait grandi dedans, il n'était pas démuni face à cette « menace », contrairement aux Moldus, aux Etres sans Magie. Qu'est-ce que le Gouvernement avait vraiment fait pour tout ça ? Jusqu'où est-ce qu'il était allé ?
« J’en sais rien.. ça me dépasse. »
Il soupira doucement. Ca échappait probablement à tout le monde. Lui aussi, il y voyait assez flou et dedans, même si la nuit porte conseil, il était certain qu'il ne verrait pas bien plus clair. Allez on va essayer d'abréger un peu tout ça pour qu'elle puisse retourner dormir et cette fois dans son lit. Ils pourraient continuer tout ça demain, faire un énorme brain-storming avec les autres membres. Il lui avait néanmoins demandé si elle avait des noms, elle, à lui fournir, il ne pensait pas spécialement à maintenant mais dans les jours à venir. Il valait mieux laisser reposer tout ça plutôt que de dire les premières choses qui nous viennent à l'esprit sous le coup de l'émotion et de la colère, par ce que si cela peut s'avérer bon, il y a beaucoup de choses que l'on a pu occulter également... et il avait continué avec cette histoire de Pré-Au-Lard. Dorofei, on a dit qu'on la laissait dormir enfin t'as vu son état ? Il allait bientôt rajouter qu'elle pouvait y répondre que le lendemain, mais, elle l'avait devancé
« Le temps d’accumuler les preuves ? Parce qu’un truc les a poussé à parler ? »
Les deux étaient bon, mais si c'était un truc, quel « truc », est-ce que cela pouvait être ? Est-ce qu'un Sorcier leur donnant des informations était leur complice ? Par ce qu'ils avaient compris que les Supérieurs montaient en puissance et se sentaient en danger ? Au final, il y avait beaucoup de raisons possibles et sans trouver le point de départ – ou mieux l'un d'entre eux-, ils n'auraient jamais de réponse satisfaisante.
«J’en sais rien, j’ai pas beaucoup de noms. Enfin, si, mais ils n’auraient rien fait qui puisse nous blesser.» Bon du coup autrement dit, ça ne faisait pas avancer le truc. « J’ai une amie qui s’est mangé un ancien de Poudlard apparemment. Un type qui lui a pas mal reproché d’être sorcière. Un moldu. Je.. sais plus comment il s’appelle mais je peux lui re-demander si tu veux. Mais sinon… bah on a tous perdu du monde. On en a tous chié, tu le sais, t’étais là. Du moins en partie alors… ouais, nan, j’en sais rien. La famille d’Elias ? Ses amis ? De Mégan ? J’sais même pas qui étaient leurs proches, désolée. Et puis ils sont pas les seuls. »
« Fletcher ? On peut demander à Kezabel, je sais qu'à mon époque, on avait pas mal de ses frères et sœurs à Poudlard... 5 ou 6, je sais pas trop. Je peux me débrouiller pour avoir des informations. Pour Mégan, par contre, aucune idée... On peut commencer à chercher de ce côté là.» Même s'il doutait très fortement que ça emmène à quelque chose pour Fletcher, ils avaient toujours eu l'air pro-magie, il doutait que ça change aussi facilement.
« J’suis pas forcément quelqu’un d’assez social pour ça. »[/b]
« je ne suis pas forcément mieux. Chacun son truc, j'laisse la gentillesse et les bonnes manières aux autres.»
« Nan, j’en sais rien. »{/color]
« Hey, Jo, c'est pas grave. Ne te fais pas de mouron, pour ça. Ce que tu as dis c'est déjà mieux que rien.» Il lui fit un petit sourire avant de continuer « Maintenant, j'te propose que tu bouges ton cul de là et que tu ailles te coucher. On aura tout le temps de repenser à ça demain, tous ensemble. On ne sait pas le départ, il va falloir qu'on élargisse aussi les pistes, je suppose. Pour l'instant, sale gosse, file au lit» avait-il ajouté avec un clin d'oeil. « Je suppose que tu veux pas que je fasse comme avec Adam lorsqu'il ne veut pas se coucher pour rester avec nous ?»
Il l'avait regardé jusqu'ici aller dans la cuisine pour se faire chauffer de l'eau... et ce n'était pas une bonne idée. Il préférait l'arrêter avant qu'elle aille plus loin.Est-ce que c'était une « blague » bienvenue de la comparer à son fils ? Il n'en savait rien mais il essayait de mettre un peu de légèreté
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| Dorofei Cooper Âge personnage : 27 ans
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| | Mar 1 Déc 2020 - 11:06 Refus. Refus de s’écrouler, refus de dormir, refus de repousser les questions, les demandes, comme si elle ne devait toujours d’y répondre alors même que dans le fond… elle n’avait été qu’une gosse dépassée par un système complet. Qui avait fait ça ? On se bat contre le gouvernement mec ! Merde. Poser ce genre de mots, de concept, rendait l’impression de petitesse tellement plus violent. Elle se sentait comme une gosse face à une montagne, ridicule, incapable de la dépasser, simplement apte à se laisser broyer encore et encore, toujours plus violemment. Seulement apte à n’être qu’un cadavre de plus à côté de celui de son ami. Alors elle rejetait la bienveillance autant que le sommeil. Comme si le fait de s’apaiser pendant quelques secondes, quelques minutes ou quelques heures pourrait donner la faille nécessaire à lui porter le coup fatal. Et ça n’avait pas de sens, puisqu’enserrant Enzo de ses cuisses, elle n’était pas moins vulnérable qu’enfouie dans sa couette. Mais elle fuyait le calme, le vide. La réflexion, poison ultime de ses nuits.
« Fletcher ? On peut demander à Kezabel, je sais qu'à mon époque, on avait pas mal de ses frères et sœurs à Poudlard... 5 ou 6, je sais pas trop. Je peux me débrouiller pour avoir des informations. Pour Mégan, par contre, aucune idée... On peut commencer à chercher de ce côté là.»
« Wah. Bah ça va, ils ont des gosses de rechange. »
Paroles acerbes, violence ultime. Injuste ? Oui. Et elle l’assumait parfaitement, tout comme l’acidité qui empoisonnait ses synapses. L’humanité, l’empathie, la bienveillance, il lui arrivait de les masquer, de les enterrer. Parce qu’il est plus simple de survivre ainsi. Parce qu’elle se rendait compte qu’elle ne connaissait pas ces gens qui avaient évolué tout autour d’elle depuis des années. Charleen en étant le paroxysme. Entre Ethan et Riley, la jeune fille flirtait toujours avec sa vie, sans compter l’épisode du sortilège. Et pourtant, elle ne la connaissait pas. Pas plus que les autres morts.
Sans un mot, tasse de thé brûlante à la main, elle enclenchait la cafetière.
« je ne suis pas forcément mieux. Chacun son truc, j'laisse la gentillesse et les bonnes manières aux autres.»
Un petit rire pincé, réellement amusé pourtant, mais las.
« T’es pote avec Logan. Et moi je suis manifestement assez capable de le supporter pour baiser avec. Ya des choses incompatibles dans la vie. »
Être ainsi ET gentils et bien élevés. Exemple assez symptomatique.
« Hey, Jo, c'est pas grave. Ne te fais pas de mouron, pour ça. Ce que tu as dis c'est déjà mieux que rien.»
‘Jo’. Une nouvelle fois, elle souriait doucement, lui larguant un regard en coin. Un jour, sans doute, cela deviendrait normal entre eux. Plus exactement, ça l’était déjà, mais cette proximité sonnait toujours étrangement à ses oreilles. Un truc de… d’asocial, sans doute.
« Maintenant, j'te propose que tu bouges ton cul de là et que tu ailles te coucher. On aura tout le temps de repenser à ça demain, tous ensembles. On ne sait pas le départ, il va falloir qu'on élargisse aussi les pistes, je suppose. Pour l'instant, sale gosse, file au lit»
Tout en observant le café couler dans une nouvelle tasse – comme si l’idée de s’enfiler thé dans la main droite et café dans la gauche soit une bonne idée tient. Ajoute un peu de vodka par le cul et tu seras bien – elle n’avait pu que lui adresser un sourire en coin, amusé. File au lit, sale gosse. Sérieusement ?
« Je suppose que tu veux pas que je fasse comme avec Adam lorsqu'il ne veut pas se coucher pour rester avec nous ?»
« ça, ça dépend uniquement de la violence de la fessée déculottée. »
Humour réflexe.
En attendant, elle reprenait sa tasse de café fumant et… bloquait sur la présence de ces deux boissons, une dans chaque main.
« Que… » Depuis quand… ?
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| Jordane Suzie Brooks Âge personnage : 24
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| | Sam 5 Déc 2020 - 15:48
« Wah. Bah ça va, ils ont des gosses de rechange. »
Non Dorofei, on ne rigole pas, c'est vraiment pas drôle, d'autant plus qu'il savait ce que c'était de venir d'une famille assez nombreuses... Mais merde, ce ton là et cette répartie était quand même amusante, il fallait bien le dire ! Est-ce que c'était par ce qu'il manquait d'empathie ? Peut-être un peu, il fallait bien l'avouer mais c'était de l'humour noir comme il appréciait, ce n'était pas de sa faute. Sourire aux lèvres, il ricana.
« Tu diras ça à mes parents s'il m'arrive quelque chose « c'pas grave il vous en reste 4 autres,ça va pour compenser ».»
Est-ce qu'il plaisantait ? A moitié. Il y avait peut-être même un air de défi dans son regard. Ce qui était un peu stupide, par ce que ça risquait vraiment d'être lui le premier à crever dans sa fratrie. .. et en vrai, il n'avait pas vraiment envie que Jordane sorte quelque chose comme ça. Il ne voulait quand même trop insister sur le sujet avec ce qu'elle avait vécu récemment.
Il ma regardait à peine faire avec sa cafetière tandis qu'il disait qu'il laissait la gentillesse et compagnie aux autres. Il préférait être sarcastique, voire cynique, c'était quand même beaucoup plus intéressant et stimulant ! Et puis les gens trop gentils étaient agaçants.
« T’es pote avec Logan. Et moi je suis manifestement assez capable de le supporter pour baiser avec. Ya des choses incompatibles dans la vie. »
« Ouais, c'vrai qu'il m'aurait cru ou dépecé si j'étais trop gentil.» Il haussa un peu les épaules, préférant ne pas trop réfléchir au rire qu'elle avait eu juste avant. « Ceci dit, explique-moi, comment Logan poppe comme ça d'un coup dans cette conversation, surtout avec le mot baiser qui suit ? Histoire que je sache, quel mot clef ne plus utiliser.»
Sourire en coin. Est-ce qu'il se moquait un peu d'elle ? Oui. Beaucoup de lui aussi. L'auto-dérision était quand même quelque chose de beau dans la vie. Il fallait en avoir – mais pas trop non plus-. Il avait ensuite continué avec le fait qu'il ne fallait pas qu'elle s'inquiète, même si elle n'avait pas donné beaucoup de piste, c'était toujours mieux que rien. Et il avait continué, de façon à être certain qu'elle ne tarde pas trop à aller se coucher, sur ce sujet là en arguant qu'un argument de poids : qu'il pouvait faire comme avec Adam... Et c'est ça, fais lui un sourire en coin amusé ! Sale gosse va !
« ça, ça dépend uniquement de la violence de la fessée déculottée. »
S'il pouvait avoir le dernier mot, c'était d'un coup beaucoup plus mal parti, par ce qu'il ne savait plus trop quoi bafouiller là. Merde. Allez Doro ! Une petite réplique bien sentie, une répartie qui claque, tu peux le faire. Concentré sur ce qu'il allait bien pouvoir lui dire, il bugua, lorsqu'elle prononça que le « Que… » et leva de nouveaux les yeux vers elle... avant de froncer les sourcils. Ah, ok. Celle-là, il ne s'y était pas attendu.
« Ben, merci ? Et je crois que je ne vais pas faire l'offense de répondre à la fessée déculottée... Par contre, sur toi, je peux utiliser un sort... et je peux être très imaginatif.» Vas-y qu'il laisse un temps de silence pendant lequel il se dit que faire de tels sous-entendus c'était peut-être un peu trop la tenter. « Bon allez on boit ce que tu nous as préparé et après par contre on va vraiment dormir... sans que j'ai à utiliser la force et sans que tu me fasses de nouveaux sous-entendus un peu trop tendancieux.»
Est-ce qu'il était en train de marchander là ? Il fallait croire que oui
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| Dorofei Cooper Âge personnage : 27 ans
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| | Mer 9 Déc 2020 - 20:04 « Tu diras ça à mes parents s'il m'arrive quelque chose « c'pas grave il vous en reste 4 autres,ça va pour compenser ».« Bah évidemment. C’est pas le seul intérêt de faires des mômes ? »Pourquoi les miens ont adopté tu crois ? Juste pour compenser les risques de perte et pour avoir du monde pour les tenir à bout de bras le jour où ça sera nécessaire voyons. Bien joué. Parce que s’ils n’y avaient pas sa sœur sur qui son père pouvait compter, il était clair qu’il n’irait pas bien loin avec elle et le respect qu’elle lui portait. Clairement pas le genre à y passer ses dimanches, la demoiselle. Elle répondait, sardonique, animée de ce même humour cynique qui faisait ses preuves depuis tant d’années. Dur de baisser les armes. Dur de ne pas emprunter les chemins déjà abordés, d’autant plus quand elle se trouvait face à ce type de sujets douloureux. Alors elle y mettait de la distance. Plus par reflexe qu’autre chose. « Ouais, c'vrai qu'il m'aurait bouffé tout cru ou dépecé si j'étais trop gentil.»« Ben ouais. » Elle confirme. « Ceci dit, explique-moi, comment Logan poppe comme ça d'un coup dans cette conversation, surtout avec le mot baiser qui suit ? Histoire que je sache, quel mot clef ne plus utiliser.»« Très bonne question. J’ai fait une association pas hyper agréable en parlant du passé de Poudlard. Ya pas vraiment de mot clef. Ou alors bienveillance, gentillesse, bonnes manières, tu vois, tout un champ lexical qui évoque son contraire. »L’épuisement parlait sans doute plus que le reste. Jordane en pilote automatique qui ne dormait pas depuis des nuits complètes, qui s’éclatait la gueule à l’alcool, au sexe et à la violence et dont le cerveau turbinait sans qu’elle n’y mette véritablement de cohérence. Ça sortait, sans véritable filtre que celui qui l’empêchait de balancer des données essentielles qu’elle taisait par habitude et parce qu’elle séparait les univers de barrières imperméables. Oui, le mode automatique. Alors automatiquement, elle évitait de rester assise. Automatiquement, elle marchait, se dépensait, s’interdisait le calme et la sérénité propice au sommeil. Automatiquement, elle cherchait de la caféine, une tasse dans chaque main, comme si la chimie pouvait réussir à chasser l’épuisement qui la menaçait pourtant. Enzo encaissait mieux qu’elle. Mais Enzo était aidé, sans doute, par le loup qui lui collait aux basques. Elle… elle commençait clairement à ne plus fixer la moitié des informations. Comme l’explication de ces deux tasses entre ses doigts tient. Dorofei ne semblait pas prêt à lui expliquer ce que foutaient ces deux tasses de liquides différents dans ses mains, trop occupé à rebondir sur son histoire de fessée déculottée. « Ben, merci ? Et je crois que je ne vais pas faire l'offense de répondre à la fessée déculottée... Par contre, sur toi, je peux utiliser un sort... et je peux être très imaginatif.» « Oh ça j’imagine bien. Fait gaffe, de tels sous-entendus ça pourrait m’exciter. » Pour explication… ce qu’elle avait dans la tête ressemblait actuellement à une accumulation de coton et de bouillasse infâme. Incapable de suivre véritablement la conversation, elle répondait par pur réflexe et aurait pu balancer ça à n’importe qui d’autre, sans réellement de distinctions. Juste parmi ses réponses basiques, automatiques. « Bon allez on boit ce que tu nous as préparé et après par contre on va vraiment dormir... sans que j'ai à utiliser la force et sans que tu me fasses de nouveaux sous-entendus un peu trop tendancieux.»« Hm. »Super argumentaire. Jordane portait le café bouillant à ses lèvres, en avalait une gorgée ou deux avant de comprendre les propos de Dorofei. Ah. Je suis censée te donner l’autre tasse qui était pour moi à la base. Bien. Alors elle la lui tendant. C’est vrai que c’est pas con ça. Deux tasses, deux personnes, une tasse par personne. Il y a de l’idée les gars ! On tient le bon bout ! Bordel, t’as besoin de sommeil. Oui. Et pourtant, si elle s’était éloignée, la jeune femme avait rejoint le canapé, vérifié son téléphone sans réel intérêt avant de rassembler ses affaires et d’hésiter un instant en croisant le regard de son ami. « Ok, ça va, je vas dormir. »Rejoindre son lit, là haut. Rejoindre le calme, l’apaisement, la sérénité, la chaleur d’une couverture et le confort d’un matelas. Rejoindre le calme. Le calme. Le calme. Le putain de silence. « Bonne nuit Dorofei. »Bonne nuit à six heures du mat. Logique. Tout va bien. Mais elle montait pourtant les marches, comme si elle suivait bien ses conseils. Sans vraiment se changer, elle passait un sweat, le rabattait sur son crâne avait de s’assoir sur la couette et de bouffer les ombres. Celles qui se mouvaient autant devant ses yeux qu’en arrière de ses rétines. Et voilà qu’elles s’engouffraient en elle. Alors Jordane allumait son téléphone, passant de musiques en musiques avant d’y mettre une vidéo qui tournait sans qu’elle ne s’y accroche vraiment. Puis une autre. Et une encore. Alors elle se relevait. Et retournait se faire un café. Puis un autre. Et la tasse à la main, elle transplanait. Une fois. Deux fois. Et trois. Danger ? Sans doute oui. Pourtant, pas d’accident. Et la voilà qui s’asseyait au bord d’une falaise. Coin isolé, d’où elle avait déjà envoyé bien des photos à Riley lors de ses ballades en solitaire. Les jambes ramenées sur sa poitrine, la tasse de café brûlant entre ses doigts gelés, l’humidité mordant s chair, elle observait en silence le soleil se lever. Ici, au moins, loin de tout, elle arrivait à simplement arrêter de penser. A qui que ce soit. - Fini pour moi - | | |
| Jordane Suzie Brooks Âge personnage : 24
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| | Sam 12 Déc 2020 - 17:40
« Bah évidemment. C’est pas le seul intérêt de faires des mômes ? »
« Hum... laisse moi réfléchir un petit peu. Non ? Après, j'en ai qu'un et c'est suffisant. A la limite deux, mais après faut pouvoir les gérer. Tu vois niveau investissement par rapport au risque, pas sûr que ce soit la bonne solution.»
Par Merlin si quelqu'un les entendait parler, il pourrait être choquer, pourtant il plaisantait en grande partie... il fallait bien avouer qu'un gosse ça lui suffisait, même s'il adorait Adam la paternité n'était pas franchement son fort. Ce n'était pas quelque chose d'instinctif pour lui, pour ne pas dire que c'était galère. Et pour une raison presque inconnue, voilà qu'ils en étaient venus à parler de Logan, c'était quand même un peu étrange n'est-ce pas ?
« Très bonne question. J’ai fait une association pas hyper agréable en parlant du passé de Poudlard. Ya pas vraiment de mot clef. Ou alors bienveillance, gentillesse, bonnes manières, tu vois, tout un champ lexical qui évoque son contraire. »
« Hmhm.» aka la réponse du feignant.
Lorsqu'on ne sait pas franchement quoi dire d'autres. Non, par ce qu'est-ce qu'il pouvait bien lui répliquer ici ? Il n'en savait rien. Absolument rien. Voilà le silence était donc la meilleure chose à faire... enfin non retourner se coucher était certainement la meilleure des choses à faire histoire de pouvoir récupérer encore quelques heures de sommeil avant de devoir faire face à de nouvelles responsabilités. Bientôt d'ailleurs, elle aussi avait utilisé le « hm » pour lui répondre à une de ses tirades. Tant mieux ceci dit, par ce qu'il se voyait mal continuer à parler de sous-entendus et de déculottés à cette heure-ci du matin (ou de la nuit suivant le point de vue). Il l'avait certes plus que cherché ce sujet...
« Bonne nuit Dorofei. »
« Bonne nuit Jordane, pour ce qu'il en reste.»
Il la laissa monter les marches, la regardant bien faire comme s'il doutait qu'elle puisse vraiment aller se coucher. Une fois qu'elle eut bien refermé la porte il soupira doucement et transplana dans sa propre chambre espérant qu'il pourrait au moins récupérer une petite heure de sommeil avant que son Monstre vienne le réveiller en lui sautant dessus ou en disant qu'il avait faim.
Fin pour moi aussi | | |
| Dorofei Cooper Âge personnage : 27 ans
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